1) S’agissant de l’agrégat « 𝑀2 − 𝑀1 » :
d-) Aucune de ces réponses
Justification : l’agrégat « 𝑀2 − 𝑀1 » (épargne à vue), regroupe l’ensemble des placements à vue
(compte sur carnet et plan d’épargne) détenus par les agents non financiers auprès des banques
de second rang. Ces actifs ont la particularité d’être liquides, non transférables et rapportant un
rendement.
D’après le tableau 1 (qui retranscrit l’évolution des différentes composantes des agrégats de la
monnaie en %), la variation positive (+6,5%) qu’a connu la masse monétaire au sens large M3 (ou
encore la création monétaire observée sur cette période) peut-être expliqué, d’une part, par la
variation positive (+6,8%) de la masse monétaire au sens étroit (circulation fiduciaire + dépôts à
vues qui ont connus tous les deux des hausses respectives de l’ordre de 9,3% et 5,8%). Ceci traduit
en outre la préférence des agents économiques non financiers pour la liquidité.
D’autre part, par une amélioration de l’épargne totale (5,6%), étant donné que l’épargne à vue a
évoluée de 9,5% et l’épargne à terme de 3,5%. Ce qui traduit la préférence des agents non
financiers pour l’épargne à vue (actifs liquides non transférables et rapportant un rendement ;
placements à vue).
Par ailleurs, cette préférence pour la liquidité des ANF est traduite par les données du tableau 3,
dans la mesure où, on remarque une hausse générale des prix (inflation) entre les deux périodes
qui serait la résultante d’un accroissement de l’activité économique (hausse de la croissance du
PIB nominal en % entre les deux périodes) (augmentation du revenu, de la demande de biens et
services et de la demande de monnaie), et une hausse du taux d’intérêt nominal (taux d’intérêt
qui est défini au moment de la création d’un emprunt ou d'un prêt).
La contribution des réserves internationales nettes est négative, ce qui signifie que les avoirs
extérieurs nets (ou encore créances nettes des ID sur les non-résidents) ont diminués entre les
deux périodes. Au niveau macroéconomique ceci se traduit par un déficit de la balance des
paiements (entrées en devises < sorties en devises).
6) La part des dépôts à vue dans la masse monétaire 𝑀𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑚𝑜𝑛é𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 = 𝐵𝑖𝑙𝑙𝑒𝑡𝑠 +
𝐷é𝑝ô𝑡𝑠 à 𝑣𝑢𝑒 = 700
𝐵 𝐵 70
𝑏 = 𝑀 = 𝐵+𝐷 = 70+630 = 0,1
Si b augmente, cela signifie que la demande de monnaie des ANF a augmentée, par conséquent
les banques de second rang devront satisfaire cette demande, c’est-à-dire qu’elles devront créer
plus de monnaie pour assouvir (synonyme de satisfaire) le besoin en liquidité.
Dans le cas contraire si b diminue, cela signifie que la demande de monnaie a diminuée, et par
conséquent les banques vont créer moins de monnaie.
6.2- Déduction de la monnaie banque centrale, sachant que les réserve des banques auprès de la
banque centrale s’élèvent à 63 :
La banque centrale émet ce qu’on appelle la monnaie banque centrale (ou monnaie de base)
avec ses deux principales composantes :
➢ La monnaie fiduciaire en circulation dans l’économie, à laquelle il faut ajouter les dépôts
des agents non bancaires auprès de la banque centrale. (Seule cette composante fait partie
de la masse monétaire) ; ➔ Billets en circulation (B)
➢ Les disponibilités des agents bancaires (banques) sous forme de monnaie fiduciaire en
caisse (RE) ou sous forme de comptes courants créditeurs auprès de la banque centrale
(RO). (Cette composante ne fait pas partie de la masse monétaire). ➔ Réserves (R = RE
+ RO)
MBC = B + R
𝑀𝐵𝐶 = 70 + 63 = 133
Il faut déterminer le taux de la réserve obligatoire : celui-ci est calculé sur la base des dépôts à
vue
𝑅 = 𝑅𝑂 + 𝑅𝑂 Sachant que les 𝑅𝐸 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑛𝑢𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑅 = 𝑅𝑂 = 63
63 63
▪ Le taux de réserves obligatoires est de : 𝑔 = 630 = 630 = 0,1 = 10%
Pour chaque Dh accordé sous forme de crédit, les banques de second rang devront disposer d’au
moins 0,19Dh sous forme de monnaie banque centrale.
Si les banques décident d’accorder de nouveaux crédits à hauteur de 100 elles auront besoin de :
𝛥𝑀𝐵𝐶 = 𝛥𝑀 ∗ 𝑑
Si les banques de second rang décident d’accorder de nouveaux crédits à hauteur de 100 elles
auront besoin de 19 sous forme de MBC.
6.4- Variation des billets et des dépôts si la banque centrale décide d’accorder le refinancement
aux banques de second rang :
La fuite en billet :
𝐵 = 𝑏 ∗ 𝛥𝑀