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L’alliance de la Hongrie avec l’Allemagne à partir de 1938 lui vaut des agrandissements

territoriaux aux dépens de la Tchécoslovaquie et de la Roumanie, mais le pays n’est pas


belligérant lorsqu’il rejoint l’Axe le 20 novembre 1940. La Hongrie n’intervient militairement
que lors de l’invasion de la Yougoslavie en avril 1941, puis lors de l’attaque contre l’URSS en
juin. Le Royaume-Uni et les États-Unis lui déclarent la guerre le 14 décembre 1941.

Après avoir été attaquée par l’URSS le 30 novembre 1939 lors de la guerre d'Hiver, la Finlande
s’allie de facto à l’Allemagne11 (sans rejoindre l’Axe) et déclare la guerre à l’URSS le 26 juin
1941, dans le cadre de la « guerre de Continuation ». Cependant, le maréchal finlandais
Mannerheim borne explicitement ses objectifs à la reprise des terres annexées à l'Union
Soviétique par le Traité de Moscou du 12 mars 1940.

Après avoir dû céder un cinquième de son territoire à l’URSS le 28 juin 1940, la Roumanie subit
le coup d’État du maréchal pro-nazi Ion Antonescu le 6 septembre 1940, l’occupation par les
troupes allemandes le 8 octobre 1940 et rejoint l’Axe le 25 novembre 1940. Le 22 juin 1941 elle
participe à l’attaque allemande contre l’URSS pour récupérer les territoires perdus un an plus tôt,
mais contrairement à l’armée finlandaise, l’armée roumaine est engagée dans les opérations
jusqu’à Stalingrad et participe à des atrocités : massacre de civils à Odessa, déportation et
extermination de Juifs en Transnistrie. Le Royaume-Uni et les États-Unis lui déclarent la guerre
le 14 décembre 1941.

La Hongrie et la Roumanie ont envoyé plusieurs centaines de milliers d’hommes combattre aux
côtés de l’Allemagne en URSS.

Les contingents de volontaires étrangers engagés sur le front russe au nom de l’anti-bolchevisme,
comme la division espagnole Azul ou la Légion des volontaires français, ont des effectifs
beaucoup plus modestes.

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