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Réseaux Informatiques Locaux 3eme licence Télécommunications

Chapitre I : Notions De bases


I.1 Introduction:

Émetteur : source (terminal émetteur)→ codeur source (numérisation de l'information) →


codeur canal (ajoute de l'information redondante pour Modulation : (en fréquence, amplitude
ou phase) processus par lequel le signal est transformé de sa forme originale en une forme
adaptée au canal de transmission, suivant une porteuse
Numérisation : procédé permettant la construction d'une représentation discrète en une suite
de nombres d'un objet du monde réel
Multiplexage : opération consistant à rassembler plusieurs signaux en un seul (en fréquence
ou temporel) pour le diffuser sur un même canal de transmission. compenser erreurs dans la
transmission

I.2 Supports de transmission


I.2.1 La paire torsadée
I.2.1.1 Les types de paires

Ce type de câblage filaire couramment appelé RJ45 (à tort car c’est le nom du connecteur de
ce câble) est constitué de deux conducteurs identiques torsadés. Ces deux fils sont mis
en spirales afin de diminuer les perturbations électriques ambiantes (réduction de l’effet de
couplage champ à boucle). Chaque fil de cuivre est entouré d’une gaine isolante en plastique
La paire torsadée est sensible à l’environnement électromagnétique ( parasites industriels,
proximité ²de câbles courant forts…), c’est pourquoi des modèles dit blindés ont été
conçus. Les liaisons en LAN sont limitées à une centaine de mètres en général, quelques
milliers dans le cas de l'ADSL, cela est lié à la diaphonie due au couplage inductif des paires
proches, à la vulnérabilité au bruit et aux pertes importantes.
Il existe plusieurs types de paires torsadées classées dans le tableau suivant :

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UTP Unshielded Twisted pair Paire torsadée non-blindée


FTP Foiled Twisted pair Paire torsadée blindée par feuillard (écrantée)
S/UTP Screened UTP Comme FTP
STP Shielded Twisted pair Paire torsadée blindée
SFTP Shielded FoiledTwisted Paire torsadée écrantée et blindée
pair
F/FTP Foiled/FoiledTwisted Similaire au S/FTP. Utilisé pour les câbles résidentiels
pair (domestique

On notera que les blindages à tresses sont les plus efficaces, et le sont d’autant plus que la
tresse est épaisse et serrée, et que le câble est cher. Le feuillard métallique est peu
efficace contre les perturbations électriques mais assure rigidité mécanique et résistance
aux… rongeurs !
I.2.1.2 Caractéristiques

Les grandeurs caractéristiques ont été étudiées dans le cours sur les supports de transmission !
➢ L’impédance caractéristique – En principe 150Ω à 600Ω
➢ l’affaiblissement ( < 11,5dB / 100m )
➢ la paradiaphonie en dB ( perturbation d’une paire sur une autre )

I.2.1.3 Catégories

Catégories 1 concernent le fil téléphonique


&2
Catégorie 3 produits prévus pour une utilisation jusqu’à 16 Mhz ( réseaux Ethernet ,
Token Ring 4Mbits/s et Local Talk ). Le câble peut être utilisé pour les
transmissions à 10 Mbits/ s
catégorie 4 produits prévus pour une utilisation jusqu’à 20 Mhz ( réseaux Ethernet, Token
Ring 4Mbits/s et 16 Mbits/s et Local Talk ). Le câble peut être utilisé
pour les transmissions à 16 Mbits/s
Catégorie 5 produits pour une utilisation jusqu’à 100 Mhz ( réseaux Ethernet, Token
Ring 4Mbits/s et 16 Mbits/s, Local Talk, ATM 155 Mbits/s et Fast Ethernet
100 Mbits/s ).
Catégories Pour les réseaux GigaBits Ethernet. 250MHz de bande passante à 500MHz
6/6a pour le 6a
Catégories Pour les réseaux 10GigaBits Ethernet. Bande passante élevée (600MHz pour le
7/7a 7 à 1000MHz pour le7a) compatible avec les applications video HD.

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I.2.1.4 Le connecteur

Les connecteurs sur paires peuvent être de nature très variable selon les applications : audio,
phonie, alimentation, réseau…Le connecteur réseau le plus utilisé est appelé un RJ 45 à 8
emplacements de fils (8P/8C) ou modular plug , pour le côté mâle (côté câble) et modular jack
pour l’embase femelle.
Ils peuvent être métalisés voire blindés.

I.2.2 Le câble coaxial


I.2.2 .1 Description

Un câble coaxial est constitué de deux conducteurs concentriques maintenus à distance


constante par un diélectrique. Le conducteur extérieur, tresse métallique en cuivre appelé
blindage est mis à la terre. L’ensemble est protégé par une gaine isolante.

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Le câble coaxial possède des caractéristiques électriques supérieures à celle de la paire


torsadée, la bande passante du câble coaxial est plus importante et la sensibilité aux
perturbations électromagnétiques plus faible. Cependant il est tout de même plus cher que la
paire torsadée.
I.2.2 .2 Caractéristiques

➢ Une âme de cuivre


➢ Un diélectrique isolant en polyéthylène
➢ Un conducteur externe ou tresse de masse servant également de blindage
➢ Une gaine isolante
➢ Impédance caractéristique: 50 Ohms
➢ Affaiblissement: 45 dB/km à 10 Mhz
➢ Longueur maximale d’un segment : <qques km.
I.2.2 .3 Les principaux accessoires :

➢ Le Té BNC : permet de raccorder en cascade les stations


➢ Le connecteur BNC à baïonnette, le prolongateur
➢ Le bouchon de charge 50 Ohms
Le raccordement de la station au support se fait En parallèle sur le support appelé
également bus coaxial. Au bout du dernier Té on place un bouchon 50 Ohms pour
l’adaptation.

I.2.3 La fibre optique


I.2.3.1 Description

C’est un conducteur d’ondes lumineuses. Elle est constituée d’un cœur et d’une gaine optique.
Un revêtement primaire assure la tenue mécanique de la fibre et évite les fractures en cas de
courbure. Le principe d’isolation totale de la fibre optique permet une réflexion totale des
ondes lumineuses entre cœur et gaine. La lumière se propage sans perdition au cœur de
la fibre. La fibre requiert à ses extrémités un émetteur de lumière, une diode ou un laser
détecteur de lumière.

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I.2.3.2 Caractéristiques

➢ La bande passante élevée


➢ L’insensibilité aux parasites électriques et magnétiques
➢ Le faible encombrement et poids
➢ L’atténuation très faible
➢ La vitesse de propagation élevée (en monomode)
➢ Sécurité
➢ Légèreté
I.2.3.3 Catégories

les fibres multimodes , plusieurs rayons lumineux parcourent des trajets différents, il
y a deux types :
➢ à saut d’indice
➢ à gradiant d’indice
Elles sont réservées aux réseaux locaux : distance faible et débits moyens. Les fibres
monomodes, un seul rayon lumineux est admis dans la fibre. Plus coûteuses, de diamètre plus
réduits, elles sont utilisées sur les réseaux cœurs, anneaux optiques, câbles sous-marins… où

les distances et les débits sont élevés.

I.2.4 Les ondes radios


I.2.4.1 Description

Avec l’amélioration des performances des composants électroniques de très hautes


fréquences (au delà du GHz) autorise depuis quelques années la diffusion de dispositifs
d’interconnexion utilisant les principes des télécommunications. Il est ici hors de question de
développer ce qui a été vu concernant le traitement du signal ou les architectures
systèmes, rappelons que, du point de vue réseau, les techniques radio ne sont utilisées
que pour « couper » le fil, et le remplacer.
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I.2.4.2 Caractéristiques

➢ Bande passante moyenne


➢ Sensibilité aux parasites électriques et magnétiques, éloignement
➢ Très faible encombrement et poids
➢ Performances très dépendantes des conditions de transmissions
➢ Sécurité et fiabilité difficiles à assurer
I.3 CARACTERISTIQUE

I.8.1 LARGEUR DE BANDE D’UN SIGNAL

La notion de spectre permet de définir la largeur de bande d’un signal c'est à dire la plage de
fréquence utilisé par le signal. On dira qu’un signal s(t) à une largeur de bande finie
(on dit aussi spectre limité ou borné) lorsque son spectre de fréquence est nul en dehors d’un
intervalle de fréquence donnée, tel que :

la largeur de bande est B.

En pratique, on peut attribuer à un signal une largeur de bande utile en négligeant les

amplitudes au dessous duquel le niveau du signal est très faible ainsi la largeur de

bande désigne l’intervalle de fréquence à l’intérieur duquel la plus grande partie de

l’énergie du signal est distribué (qui se traduit mathématiquement par :

h est un seuil légèrement supérieur à 1.

I.8.2 GAIN DU FILTRE, BANDE PASSANTE

Soit e(t) le signal d’entée d’un filtre et soit s(t) son signal de sortie. Si les transformées
de Fourier e(f) et s(f) des signaux d’entrée et de sortie existent. Alors la fonction de transfert
G(f) est, par définition le quotient de la transformée de Fourier du signal de sortie du filtre sur
celle du signal d’entrée :
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La fonction de transfert caractérise le filtre linéaire dans le domaine fréquentiel. La


fonction de transfert est généralement une grandeur complexe qui peut se mettre sous la
forme :

Sont respectivement le gain et le déphasage du


filtre. Selon le type de filtre, le gain pourra correspondre à une amplification ou à un
affaiblissement appelé aussi atténuation (c’est le cas des supports de transmission).

On définit le gain en décibels .

On introduit l’atténuation (l’affaiblissement) dans le cas où le gain est inférieur à 1

comme l’inverse du gain,

On peut également introduire la notion d’une fonction de transfert liant deux


puissances, lorsqu’on s’intéresse à l’affaiblissement en puissance, on définit alors le
l’affaiblissement en puissance en décibels par:

Bande passante (Bandwidth):

Nous appelons bande passante d’un support de transmission (filtre), la plage de


fréquence où son gain est non nul est généralement très étendue. Cependant le gain s’atténue
assez rapidement et peut être considéré comme nul au delà d’une certaine fréquence. Dans la
pratique pour avoir une estimation même grossière de la bande passante on utilise
couramment la notion de bande passante à 3dB (car 3décibel correspondent à la bande de
fréquences dans laquelle la puissance du signal reçu est au pire égale à la moitié de la
puissance du signal émis, comme le montre la figure I.10)

Exemple : une ligne téléphonique ordinaire ne laisse passer que les signaux de
fréquence comprise entre 300Hz et 3400Hz. Au dehors de cette bande les signaux sont
fortement atténuée et ne sont plus compréhensible, on dit alors que la bande passante
d’une telle ligne est de 3400–300 Hz soit 3100Hz. Par contre un câble coaxial utilisé dans les

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réseaux locaux a une bande passante nettement supérieur dont la largeur est de l’ordre
des centaines de MHz (300 à 400 MHz). Il est important de noter que lorsqu’on parle de
bande passante W (en Hz), on indique une longueur d’intervalle sans préciser les bornes de
cet intervalle.

Figure 1: Bande passante à 3dB

La bande (f 1 ,f 2 ) est appelé la bande à 3dB :

Exemple : une ligne téléphonique ordinaire ne laisse passer que les signaux de
fréquence comprise entre 300Hz et 3400Hz. Au dehors de cette bande les signaux

sont fortement atténuée et ne sont plus compréhensible, on dit alors que la bande
passante d’une telle ligne est de 3400–300 Hz soit 3100Hz. Par contre un câble coaxial

utilisé dans les réseaux locaux a une bande passante nettement supérieur dont la
largeur est de l’ordre des centaines de MHz (300 à 400 MHz).

Il est important de noter que lorsqu’on parle de bande passante W (en Hz), on indique une
longueur d’intervalle sans préciser les bornes de cet intervalle.

Remarque :

Nous savons d’après le théorème de Fourier qu’un signal rectangulaire se


compose d’un nombre infini de fréquence. Un support de transmission, caractérisé comme on
a vue précédemment par une bande passante limitée, ne peut donc en aucun cas
transmettre fidèlement un tel signal et celui-ci ne peut être transmis qu’ampute de ses
fréquences se trouvant en dehors de la bande passante du canal. On montre cependant
que pour garantir une transmission correcte du signal, il n’est pas nécessaire que le
canal transmette fidèlement toutes les fréquences du signal, mais il suffit qu’il transmette

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correctement que la largeur de bande de ce signal, définie comme étant l’ensemble de


fréquences où est localisé l’ensemble de l’énergie du signal.

I.8.3 BRUIT

Le bruit est un signal perturbateur provenant du canal lui même ou de son


environnement externe. Il est de comportement aléatoire est vient s’ajouter au signal
véhiculant les informations et provoquer ainsi les erreurs de transmission.

On distingue généralement deux types de bruit : le bruit blanc et le bruit impulsif.

A. bruit blanc

Le bruit blanc est un bruit dont la puissance est uniformément repartie dans toute la bande
passante du canal, il s’agit essentiellement d’un bruit provoqué par l’agitation
thermique des électrons dans le conducteur électrique.

B. bruit impulsif

Comme son nom l’indique ce type de bruit est a caractère impulsif, il se présente sous forme
de tensions perturbatrices de valeur élevée mais de durée brève. Ces bruits sont très gênants
pour la transmission de données, car le signal perturbateur modifie la forme du signal
reçu à des instants quelconques (aléatoires) telles qu’il se produit des erreurs à la réception.
Les sources de bruit impulsif sont nombreuses. On peut citer notamment :

✓ la diaphonie (crosstalk) est d’une manière générale, une influence mutuelle

indésirable entre signaux utiles transmis sur des conducteurs voisins l’un de l’autre
dans l’espace, par exemple dans un même câble. Cela résulte principalement d’un
couplage inductif dû au champ magnétique de l’une des lignes sur l’autre et
réciproquement.

✓ Les brusques variations de courant sur les lignes d’alimentations électriques.


✓ Phénomènes atmosphériques, solaires, ou autres.

Notion de rapport signal sur bruit

La quantité de bruit présente sur un canal de transmission, est exprimé par le rapport de la
puissance du signal transmis sur la puissance de bruit et prend le nom de rapport signal sur
𝑠 𝑆
bruit, nous écrivons ce rapport 𝐵 et on a coutume de l’exprimer sous la forme 10𝑙𝑜𝑔 𝐵

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en décibels (dB). Ce rapport varie dans le temps, puisque le bruit n’est pas uniforme,
toutefois on peut en estimer une valeur moyenne sur un intervalle de temps. Le
rapport signal sur bruit est aussi une caractéristique d’un canal de transmission.

I.8.4 NOTION DE DEBIT BINAIRE ET DE RAPIDITE DE MODULATION

Figure 2: Transmission synchrone

Deux unités sont employées pour caractériser la vitesse de transmission des réseaux et des
lignes de communication. La première est le nombre de bits par seconde (ou débit binaire), la
seconde est le baud. Pour mieux comprendre les différences entre ces deux notions, nous nous
appuierons au préalable sur quelques définitions :

✓ Intervalle significatif : est le temps ‘∆‘ pendant lequel une ou plusieurs


caractéristiques du signal sont constantes, donc significatives d’un ou plusieurs
éléments binaires (bits). L’intervalle significatif correspond également à
l’intervalle de temps compris entre deux instants significatifs. Sur la figure 2
(transmission synchrone) l’intervalle significatif ∆= T.
✓ Instant significatif : instant choisi pour l’évaluation du signal transmis (l’instant la plus
propices est en général celui correspondant au milieu de l’intervalle significatif).
Il correspond à l’instant d’échantillonnage du signal transmis.

Rapidité de modulation : On appelle rapidité de modulation (baud rate) le nombre


d’intervalle significatif du signal par unité de temps. Si ‘∆’ est la durée de l’intervalle
significatif (exprimé en seconde) la rapidité de modulation noté généralement ‘ R ‘ est égale à
1
. L’unité de rapidité de modulation est le baud.

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Débit binaire : le débit binaire noté ‘ D ‘ est le nombre d’éléments binaires (bits) émis par
seconde sur le support de transmission. L’unité de débit binaire est le bit par seconde
1
(bit/s ou bps). Si ‘ T ’ est le temps d’un bit on aura donc 𝐷 = bit/s. Exemple, un réseau
𝑇
fonctionnant à 10 Mb/s est donc capable de faire transiter 10 Mb par seconde c'est à
dire 10 bits par microsecondes. Le tableau II.1 donne les différentes unités de débits.

Tableau 2 : Les unités de débit

Il est en effet possible de transmettre ‘ n ’ bits pendant un intervalle significatif ∆, pour ce


faire il faut que le signal de données ait V=2n valeurs différentes (n=log 2 V). ‘ V ‘ est appelé
valence du signal.

Exemple : si la valence ‘ V ‘ du signal est égal à 4, dans ce cas n=log 2 4 =2, on transmet donc
deux bits par intervalle significatif.

Figure 3: Signal à quatre niveaux d'amplitude

Sur cet exemple, on peut voir qu’à une amplitude correspondent deux bits, la
caractéristique significative du signal est l’amplitude, si le signal à une amplitude

constante pendant ∆, l’intervalle significatif est ∆ . Il est clair que le débit binaire D est
double de la rapidité de modulation R, donc D=2·R. En généralisent on aura
D=n·R=R·log 2 V exprimé en bit par seconde, dans la quel D est le débit binaire, R la rapidité
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de modulation et V la valence du signal. Les deux grandeurs précédents (rapidité de


modulation et débit binaire) ont des valeurs identiques lorsque l’on transmet des
signaux à deux états (c'est à dire des signaux de valence 2).

Peut on augmenté indéfiniment le débit binaire ‘ D’ en augmentant la valence du


signal transporté ? La réponse est négative. On ne peut pas augmenter indéfiniment le débit
binaire ‘ D ’ car la valence du signal augmente d’autant plus, et le récepteur aura des
difficultés à différencier les différentes tensions du signal en tenant compte des bruits qui
viennent se superposer à l’information.

En 1948, Claude Shannon a démontré qu’un canal de transmission avait une capacité
maximale exprimée en bits par seconde.

La capacité maximal d’un canal soumis à un bruit est donnée par la formule de
Shannon comme suit : C=W log2 (1+S/B)

Où : W est la bande passante du canal de transmission exprimé en Hz.

𝑆
rapport signal sur bruit en dB.
𝐵

Il faut toutefois noter que la limite de Shannon est purement théorique. Dans
la pratique il est très difficile de s’approcher de cette limite.

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