assurances
Le contrôle
Comptable bancaire
Encadré par : Mme imane ghazlane
performance. En effet, les établissements de crédit essayent par tous les moyens
de minimiser l’impact du risque sur leur performance. Dans ce sens, ils ont mis en
Les banques ont été appelés à mettre en place un système de contrôle interne,
tutelle.
Ensuite, elle permet aux tiers (Fisc, analyste financier, auditeur, agence de rating)
d'évaluer les performances de l'entreprise bancaire. Enfin, la banque elle-même
ne peut se passe établissements de crédit, dite « loi bancaire » le PCB a connu
certaines limites. Le nouveau Plan Comptable des Etablissements de Crédit
(PCEC) institué en 1999 qui substitue le PCB s'inscrit ainsi dans le cadre des
réformes qui visent à la modernisation du système financier marocain. Il en
constitue la pierre angulaire. Outre les banques, il concerne les sociétés de
financement qui, jusqu'à l'exercice 1999, appliquaient les prescriptions du CGNC
puisqu'elles n'étaient pas soumises au règlement comptable bancaire de 1981.
de la comptabilité, source d'innombrables informations indispensables à sa
gestion.
Par ailleurs, malgré la permanence des principes de comptabilisation et des
méthodes d'évaluation qui caractérisent tout système comptable, l'activité
bancaire, particulièrement complexe et mouvante, se caractérise par une
comptabilité qui lui est propre. Cette comptabilité a été conçue notamment pour
permettre aux autorités de tutelle d'exercer un double contrôle : le suivi des
instruments de la politique monétaire et la qualité de l'information sur les
opérations de banque.
ÉTATS DE SYNTHÈSE :
Les états de synthèse sont établis dans le respect des principes comptables
fondamentaux et des dispositions particulières qui ont précisément pour but d’en
assurer la pertinence, la fiabilité et la comparabilité dans le temps et dans
l’espace.
Leur présentation, identique d’un exercice à un autre, doit être faite selon les
modèles joints en annexes, quelle que soit la taille de l’établissement.
Même si leur montant est nul, les rubriques doivent distinctement apparaître dans
les
3. Etats de synthèse.
Cependant notre exposé se concentrera seulement sur les deux premiers états de
synthése à savoir, le bilan, et le compte de produits et charges.
Le risque de change est lié à l’éventualité de pertes causées par l’évolution des
taux de change. Il provient du fait qu’une partie du bilan des banques est libellée
en devises étrangères. Les variations du cours de celles-ci contre la monnaie
nationale entraînent des plus ou moins-values susceptibles de peser sur les
résultats bancaires.
Le risque pays est le risque qu’un emprunteur situé dans un pays étranger
n’honore pas ses engagements. Il a donc 3 dimensions : Il s’apparente au risque
de crédit en ce qu’il est lié au défaut d’un emprunteur. Toutefois, le défaut est, en
ce cas, d’une nature particulière du fait de la spécificité du débiteur défaillant,
celui-ci étant localisé à l’étranger. Par ailleurs, les emprunteurs étrangers sont
souvent des entreprises publiques ou des Etats, ce qui introduit la notion de
risque politique, appelé également « risque souverain ». L’instabilité politique
régnant dans certains pays donne une importance particulière au risque de défaut
: c’est le risque politique. Enfin, le risque pays a souvent une dimension
économique ou monétaire, liée à la situation économique et monétaire du pays
emprunteur.
« Les nombreuses défaillances bancaires ont souvent été mises sur le compte de
prises de risques excessives par le banques. Non sans raison ! Pourtant le
paradoxe est que les banques avaient considérablement amélioré la gestion de
leurs risques depuis deux décennies », constate l’économiste Dominique Plihon.
Alors que la gestion traditionnelle des risques est fondée sur un suivi des risques
individuels, les banques pratiquent maintenant une gestion globale de leurs
risques (par exemple selon la méthode dite gestion actif/passif) qui leur permet de
répondre aux exigences de fonds propres des réglementations internationales
(Voir article sur la banque régulée…
– L’Audit Interne est une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte
ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de
contrôle, et de gouvernement d’entreprise, et en faisant des propositions pour
renforcer leur efficacité.
Audit Interne
Bancaire.
Accords de Bâle I :
Risques Où
- Etat Risque à 0 %
- Banque Risque à 20 %
Accords Bâle 2 :
Les Accords Bâle 2 viennent renforcer les limites rencontrées au niveau de bale 1,
mises en place entre 2004 et 2008, notamment en ce qui concerne la limite au
risque de crédit et du marché. Bale 2 vient pour introduire et clarifier l’importance
du risque opérationnel.
Ce pilier définit les contrôles exercés par les autorités de surveillance bancaire en
matière de gestion des risques, le processus de surveillance prudentielle doit
garantir que les banques disposent de fonds propres leur permettant de couvrir
les différents risques ainsi qu’inciter les banques à utiliser les techniques de
surveillance et de gestion des risques efficaces.
Ce pilier définit les contrôles exercés par les autorités de surveillance bancaire en
matière de gestion des risques, le processus de surveillance prudentielle doit
garantir que les banques disposent de fonds propres leur permettant de couvrir
les différents risques ainsi qu’inciter les banques à utiliser les techniques de
surveillance et de gestion des risques efficaces.
Le comité présente 4 aspects particuliers dans le pilier 2 :
• Accords Bâle 3 :
• Diminution du levier
• Encadrement de la liquidité
1. Les banques
exposées au risque
Au cours de leur activité , les
banques sont exposées à une vaste
série de risques , comme l'illustre la figure 1.1. En général, les risques bancaires
se classent dans quatre catégories: risques financiers , risques opérationnels,
risques d 'exploita- tion et risques accidentels. Les risques financiers se
subdivisent en deux types de risques. Les risques purs - risques de liquidité, de
crédit et d'insolvabilité - peuvent engendrer des pertes pour une banque,
lorsqu'ils ne sont pas bien gérés . Les risques spéculatifs , basés sur un arbitrage
financier, peuvent engendrer un profit lorsque l'arbitrage est bon ou une perte
lorsqu'il est mauvais . Les princi- pales sortes de risques spéculatifs sont les
risques de taux d'intérêt, les risques monétaires et les risques de prix de marché
(ou de position).
Les risques financiers sont aussi sujets à des phénomènes complexes d'in-
terdépendance susceptibles d'accroître de manière significative le profil de risque
global d'une banque. Ainsi, par exemple, une banque qui se consacre à des
opérations en devises étrangères se trouve normalement exposée au risque de
change, mais si elle tient des positions ouvertes ou si ses prévi- sions comportent
des décalages, elle sera aussi exposée à un risque sup- plémentaire de liquidité et
de taux d'intérêt.
Les actionnaires peuvent choisir les personnes qui seront chargées du pro-
cessus de gouvernance d'entreprise. Il convient de s'assurer méthodiquement
qu'ils ne s'efforceront pas d'utiliser la banque dans le simple but de financer leurs
propres entreprises ou celles de leurs associés.
Les auditeurs externes ont fini par jouer un rôle d'évaluation important dans le
processus d'information financière basé sur le risque. Les superviseurs bancaires
ne pouvant ni ne devant répéter le travail des auditeurs externes, des mécanismes
de liaison adaptés sont nécessaires entre les deux parties, en parti- culier sur une
base trilatérale comprenant la gestion bancaire. La méthode d'au-dit doit être
orientée risque, plutôt que d'être fondée sur l'audit traditionnel du bilan et du
compte de résultat. Compter de manière disproportionnée sur les auditeurs
externes affaiblirait le partenariat, surtout si cela conduit à affaiblir les rôles de la
gestion et de la supervision.
• technologies de l'information ;
acteurs et responsabilités;
Le contrôle bancaire n'est que l'un des éléments d'un dispositif plus vaste,
nécessaire pour promouvoir la stabilité sur les marchés financiers. Ce
dispositif comprend:
Dans cet environnement qui ne cesse d’évoluer, les banques ont dû s’adapter
pour rester compétitives. L’ensemble des acteurs bancaires ont fait des progrès
qui sont à leurs dispositions pour gérer les risques de crédit. La réglementation et
caractérise par l’adaptabilité. Les banques qui sauront anticiper et évoluer dans
ne suffit plus d’être passif pour survivre dans le secteur bancaire mais d’être le
plus proactif.
Le secteur bancaire toujours en grande mutation n’est pas prêt de s’arrêter, De
nouvelles techniques de gestion voient le jour pour que les banques puissent