Trigonométrie
Rappelons la définition géométrique des fonctions trigonométriques.
sin(θ)
θ
θ
b
0 cos(θ) 1
Sur la figure ci-dessus, les fonctions trigonométriques se
lisent ainsi :
a
sin(θ) = c
b
cos(θ) =
c
tan(θ) = a . La droite en trait plein est de pente tan(θ).
b
y
1
y = sin(x)
0
x
−π π π π
−
2 2
-1
y
1
y = cos(x)
x
−π π 0 π π
−
2 2
-1
y = tan(x)
0
x
−π π π π
−
2 2
sin(−x) = − sin(x).
La fonction tangente est π-périodique : pour tout x réel tel La fonction tangente est impaire aussi : pour tout x réel tel
que cos(x) 6= 0, que cos(x) 6= 0,
cos(x + π) = − cos(x)
π
cos x + = − sin(x)
2
sin(x + π) = − sin(x) π
sin x + = cos(x)
2
C’est grâce à ces propriétés que l’on montre la π-périodicité
de la fonction tangente.
Formules de trigo
Super formule de trigo
Pour tout x réel, on a cos2 (x) + sin2 (x) = 1.
cos(x + y) = cos(x) cos(y) − sin(x) sin(y) cos(2x) = cos2 (x) − sin2 (x)
cos(x − y) = cos(x) cos(y) + sin(x) sin(y) = 2 cos2 (x) − 1
= 1 − 2 sin2 (x).
La fonction exponentielle réalise une bijection de R dans La fonction ln réalise une bijection de R∗+ dans R et sa
R∗+ et sa bijection réciproque est la fonction ln : bijection réciproque est la fonction exponentielle :
Pour tous x et y réels, pour tout entier relatif n, on a : Pour tous x et y strictement positifs, pour tout entier relatif
n, on a :
exp(x + y) = exp(x) exp(y)
1 ln(xy) = ln(x) + ln(y)
exp(−x) =
exp(x)
1
ln = − ln(x)
exp(nx) = exp(x)n . x
ln(xn ) = n ln(x).
La fonction exponentielle se comporte donc comme une
fonction puissance.
On note alors, pour tout x réel, ex = exp(x).
y
y = ex
y
y = ln(x)
x
0 1 e
x
0 1
Logarithme décimal
De même que l’on définit la fonction ln comme la réciproque de l’exponentielle, on définit la fonction log : R∗+ −→ R
comme la réciproque de la fonction x 7−→ 10x :
ln(x)
Plus explicitement, la fonction log est définie de la manière suivante : pour tout x ∈ R∗+ , log(x) = .
ln(10)
Extremums locaux
On dit que la fonction f admet un maximum local en a s’il existe un petit intervalle ]a − δ; a + δ[ autour de a tel que :
On dit que la fonction f admet un minimum local en a s’il existe un petit intervalle ]a − δ; a + δ[ autour de a tel que :
On dit que la fonction f admet un extremum local en a si f admet un minimum local ou un maximum local en a.
x
0
Vocabulaire algébrique
On définit ici quelques termes mathématiques qui permettent de faciliter l’exposition du cours de physique-chimie et qui
n’ont d’effrayant que le nom. On remettra ces notions dans leur contexte mathématique (bien) plus tard dans l’année.
Combinaisons linéaires
Soient A et B deux objets (par exemple, des vecteurs ou des points du plan).
Une combinaison linéaire de A et B est une expression de la forme αA + βB, avec α et β deux réels.
La notion de combinaison linéaire s’étend à un plus grand nombre d’objets : une combinaison linéaire d’objets est une
moyenne coefficientée de ces objets, pour un certain choix de coefficients.
Permutations circulaires
Permuter des éléments signifie échanger ces éléments de On voit plus facilement l’effet d’une permutation circulaire
place. en représentant les éléments à permuter sur un cercle (d’où
son nom).
Un type particulier de permutation est la permutation a
circulaire, qui consiste à décaler les éléments de la 1
manière suivante : le premier élément prend la place du
deuxième, le deuxième prend la place du troisième, et ainsi
de suite jusqu’au dernier, qui prend la place du premier
(la seule qui reste). 3 2
c b
Par exemple, après une permutation circulaire, la liste Au départ, l’élément a est en position 1, l’élément b en po-
[a, b, c] devient la liste [c, a, b]. Remarquons que l’on peut sition 2 et l’élément c en position 3. Après une permutation
aussi effectuer la permutation circulaire inverse (on tourne circulaire, a se retrouve en position 2, b en position 3 et c
dans l’autre sens) : la liste [a, b, c] devient alors [b, c, a]. en position 1.