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Corrigé de la fiche TD 2
Représentation ondulatoire – Opération sur opérateurs- Commutateurs- Hermicité
Exercice 1 :
1. Montrer que si deux fonctions d’ondes ψ1 et ψ2 sont orthonormées, alors la fonction
ψ=a ψ1+b ψ2 est de carré sommable (a et b sont des constantes complexes) :
On applique la définition de l’orthonormalisation de deux fonctions d’ondes :
1 si 𝑖𝑖 = 𝑗𝑗 (Condition de normalisation)
Si ψi et ψj sont orthonormées ⇔ �𝜓𝜓𝑖𝑖 , 𝜓𝜓𝑗𝑗 � = 𝛿𝛿𝑖𝑖𝑖𝑖 = � (*)
0 si 𝑖𝑖 ≠ 𝑗𝑗 (Condition d′ orthogonalité)
Pour savoir si ψ est de carré sommable ou pas, il suffit d’appliquer le produit scalaire de la fonction
d’onde ψ par elle-même : (Sur la fiche Td nous avons utilisé une intégrale simple, dans le corrigé nous
allons employer l’intégrale triple puisque nous travaillons dans l’espace à trois dimensions de volume
V, d’élément de volume dv)
+∞ +∞
(𝜓𝜓, 𝜓𝜓) = ∭−∞ 𝜓𝜓 ∗ . 𝜓𝜓 𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∭−∞ (𝑎𝑎𝑎𝑎1 + 𝑏𝑏𝜓𝜓2 )∗ . (𝑎𝑎𝑎𝑎1 + 𝑏𝑏𝜓𝜓2 ) 𝑑𝑑𝑑𝑑
+∞
= ∭−∞ (𝑎𝑎∗ 𝜓𝜓1∗ + 𝑏𝑏∗ 𝜓𝜓2∗ ). (𝑎𝑎 𝜓𝜓1 + 𝑏𝑏𝜓𝜓2 ) 𝑑𝑑𝑑𝑑
+∞
= ∭−∞ (𝑎𝑎∗ 𝑎𝑎 . 𝜓𝜓1∗ 𝜓𝜓1 + 𝑎𝑎∗ 𝑏𝑏. 𝜓𝜓1∗ 𝜓𝜓2 + 𝑏𝑏∗ 𝑎𝑎. 𝜓𝜓2∗ 𝜓𝜓1 + 𝑏𝑏∗ 𝑏𝑏. 𝜓𝜓2∗ 𝜓𝜓2 )𝑑𝑑𝑑𝑑
+∞ +∞ +∞ +∞
= ∭−∞ 𝑎𝑎∗ 𝑎𝑎 . 𝜓𝜓1∗ 𝜓𝜓1 𝑑𝑑𝑑𝑑 + ∭−∞ 𝑎𝑎∗ 𝑏𝑏. 𝜓𝜓1∗ 𝜓𝜓2 𝑑𝑑𝑑𝑑 + ∭−∞ 𝑏𝑏∗ 𝑎𝑎. 𝜓𝜓2∗ 𝜓𝜓1 𝑑𝑑𝑑𝑑 + ∭−∞ 𝑏𝑏∗ 𝑏𝑏. 𝜓𝜓2∗ 𝜓𝜓2 𝑑𝑑𝑑𝑑
+∞ +∞ +∞ +∞
= 𝑎𝑎∗ 𝑎𝑎 ∭−∞ 𝜓𝜓1∗ 𝜓𝜓1 𝑑𝑑𝑑𝑑 + 𝑎𝑎∗ 𝑏𝑏 ∭−∞ 𝜓𝜓1∗ 𝜓𝜓2 𝑑𝑑𝑑𝑑 + 𝑏𝑏∗ 𝑎𝑎 ∭−∞ 𝜓𝜓2∗ 𝜓𝜓1 𝑑𝑑𝑑𝑑 + 𝑏𝑏∗ 𝑏𝑏 ∭−∞ 𝜓𝜓2∗ 𝜓𝜓2 𝑑𝑑𝑑𝑑 (1)
(Les constantes sortent des l’intégrales)
Puisque la définition du produit scalaire de deux fonctions d’onde 𝜓𝜓𝑖𝑖 et 𝜓𝜓𝑗𝑗 est
+∞
�𝜓𝜓𝑖𝑖 , 𝜓𝜓𝑗𝑗 � = ∭−∞ 𝜓𝜓𝑖𝑖∗ 𝜓𝜓𝑗𝑗 𝑑𝑑𝑑𝑑, nous remplaçons chaque intégrale par son produit scalaire :
(1) = 𝑎𝑎∗ 𝑎𝑎(𝜓𝜓1 , 𝜓𝜓1 ) + 𝑎𝑎∗ 𝑏𝑏(𝜓𝜓1 , 𝜓𝜓2 ) + 𝑏𝑏∗ 𝑎𝑎 (𝜓𝜓2 , 𝜓𝜓1 ) + 𝑏𝑏 ∗ 𝑏𝑏(𝜓𝜓2 , 𝜓𝜓2 ). (2)
Sachant que les fonctions ψ1 et ψ2 sont orthonormées, elles réalisent les conditions (*) :
(𝜓𝜓1 , 𝜓𝜓1 ) = 1, (𝜓𝜓1 , 𝜓𝜓2 ) = 0, (𝜓𝜓2 , 𝜓𝜓1 ) = 0, (𝜓𝜓2 , 𝜓𝜓2 ) = 1.
En remplaçant dans (2) : (2) = 𝑎𝑎∗ 𝑎𝑎 + 𝑏𝑏∗ 𝑏𝑏 = |𝑎𝑎|2 + |𝑏𝑏|2 .
1
Puisque la constante est réelle et positive, elle est égale à son complexe conjugué :
∗
��|𝑎𝑎|2 + |𝑏𝑏|2 � = �|𝑎𝑎|2 + |𝑏𝑏|2 .
∗
+∞ 𝜓𝜓 𝜓𝜓
(4) = ∭−∞ � � ⋅� � 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 1 (5)
�|𝑎𝑎|2 +|𝑏𝑏|2 �|𝑎𝑎|2 +|𝑏𝑏|2
𝜓𝜓
En renommant par la fonction 𝜓𝜓𝑁𝑁 = , la relation (5) devient :
�|𝑎𝑎|2 +|𝑏𝑏|2
+∞ 𝜓𝜓
(5) =∭−∞ 𝜓𝜓𝑁𝑁 ∗ ⋅ 𝜓𝜓𝑁𝑁 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 1 , donc 𝜓𝜓𝑁𝑁 = est normalisée.
�|𝑎𝑎|2 +|𝑏𝑏|2
Exercice 2 :
Démontrer que :
a- (𝝍𝝍, 𝝋𝝋𝟏𝟏 ) = (𝝋𝝋𝟏𝟏 , 𝝍𝝍)∗ :
En utilisant la définition du produit scalaire :
+∞ +∞ +∞ ∗ +∞ ∗
(𝜓𝜓, 𝜑𝜑1 ) = ∭−∞ 𝜓𝜓 ∗ 𝜑𝜑1 𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∭−∞ (𝜓𝜓𝜑𝜑1∗ )∗ 𝑑𝑑𝑑𝑑 = �∭−∞ 𝜓𝜓𝜑𝜑1∗ 𝑑𝑑𝑑𝑑� = �∭−∞ 𝜑𝜑1∗ 𝜓𝜓 𝑑𝑑𝑑𝑑� = (𝜑𝜑1 , 𝜓𝜓)∗ .
N.B : Nous pouvons permuter entre les fonctions d’ondes mais pas entre les opérateurs.
b- (𝝍𝝍, 𝒂𝒂𝝋𝝋𝟏𝟏 + 𝒃𝒃𝝋𝝋𝟐𝟐 ) = 𝒂𝒂(𝝍𝝍, 𝝋𝝋𝟏𝟏 ) + 𝒃𝒃(𝝍𝝍, 𝝋𝝋𝟐𝟐 ) :
En utilisant toujours la définition du produit scalaire sur (𝜓𝜓, 𝑎𝑎𝜑𝜑1 + 𝑏𝑏𝜑𝜑2 ):
+∞ +∞
(𝜓𝜓, 𝑎𝑎𝜑𝜑1 + 𝑏𝑏𝜑𝜑2 ) = ∭−∞ 𝜓𝜓 ∗ ⋅ (𝑎𝑎𝜑𝜑1 + 𝑏𝑏𝜑𝜑2 )𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∭−∞ (𝜓𝜓∗ 𝑎𝑎𝜑𝜑1 + 𝜓𝜓∗ 𝑏𝑏𝜑𝜑2 ) 𝑑𝑑𝑑𝑑
+∞ +∞
= 𝑎𝑎 ∭−∞ 𝜓𝜓 ∗ 𝜑𝜑1 𝑑𝑑𝑑𝑑 + 𝑏𝑏 ∭−∞ 𝜓𝜓 ∗ 𝜑𝜑2 𝑑𝑑𝑑𝑑
= 𝑎𝑎(𝜓𝜓, 𝜑𝜑1 ) + 𝑏𝑏(𝜓𝜓, 𝜑𝜑1 ).
Exercice 3 :
{𝜓𝜓𝑖𝑖 } est une base orthonormée, Une fonction ψ est associée à un système physique tel que :
𝜓𝜓 = ∑𝑛𝑛𝑗𝑗=1 𝑎𝑎𝑗𝑗 𝜓𝜓𝑗𝑗 (Définition de la décomposition spectrale de la fonction d’onde sur les fonctions de la
base orthonormée, voir le chapitre II du cours).
1. Montrer que
+∞
a- 𝒂𝒂𝒊𝒊 = (𝝍𝝍𝒊𝒊 , 𝝍𝝍) = ∭−∞ 𝝍𝝍∗𝒊𝒊 𝝍𝝍 :
+∞ +∞
(𝜓𝜓𝑖𝑖 , 𝜓𝜓) = ∭−∞ 𝜓𝜓𝑖𝑖∗ 𝜓𝜓 𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∭−∞ 𝜓𝜓𝑖𝑖∗ �∑𝑛𝑛𝑗𝑗=1 𝑎𝑎𝑗𝑗 𝜓𝜓𝑗𝑗 � 𝑑𝑑𝑑𝑑 (Nous avons remplacé ψ par son expression).
+∞
= ∑𝑛𝑛𝑗𝑗=1 𝑎𝑎𝑗𝑗 ∭−∞ 𝜓𝜓𝑖𝑖∗ 𝜓𝜓𝑗𝑗 𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∑𝑛𝑛𝑗𝑗=1 𝑎𝑎𝑗𝑗 . �𝜓𝜓𝑖𝑖 , 𝜓𝜓𝑗𝑗 � (1)
Lorsque l’indice j varie de 1 à n, il va passer par l’indice i (i est constant, il ne varie pas, c’est j qui
varie) : j=1, 2, ….. i, …….n. Donc, tous les produits scalaires où i≠j sont nuls sauf celui pour lequel
lorsque j=i, il sera égal à 1, son coefficient correspondant est 𝑎𝑎𝑖𝑖 :
0 1 0
0
(1)= 𝑎𝑎1 (𝜓𝜓𝑖𝑖 , 𝜓𝜓1 ) + 𝑎𝑎2 (𝜓𝜓𝑖𝑖 , 𝜓𝜓2 ) + ⋯ . . 𝑎𝑎𝑖𝑖 (𝜓𝜓𝑖𝑖 , 𝜓𝜓𝑖𝑖 ) + ⋯ . . 𝑎𝑎𝑛𝑛 (𝜓𝜓𝑖𝑖 , 𝜓𝜓𝑛𝑛 ).(Il ne reste donc qu’un seul terme 𝑎𝑎𝑖𝑖 ).
= 𝑎𝑎𝑖𝑖 .
Donc : (𝜓𝜓𝑖𝑖 , 𝜓𝜓) = 𝑎𝑎𝑖𝑖.
b- Si ψ est normalisée, quelle est l’interprétation physique des |𝒂𝒂𝒊𝒊 |𝟐𝟐 :
L’interprétation physique des |𝑎𝑎𝑖𝑖 |2 est la probabilité de trouver le système dans l’état 𝜓𝜓𝑖𝑖 . Elle est
appelée Pi.
2
2. Si ψ est normalisée, en déduire que ∑|𝒂𝒂𝒊𝒊 |𝟐𝟐 = 𝟏𝟏:
+∞
ψ normalisée ⇔ ∭−∞ 𝜓𝜓 ∗ 𝜓𝜓 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 1
+∞ ∗
⇒∭−∞ �∑𝑛𝑛𝑗𝑗=1 𝑎𝑎𝑗𝑗 𝜓𝜓𝑗𝑗 � (∑𝑛𝑛𝑖𝑖=1 𝑎𝑎𝑖𝑖 𝜓𝜓𝑖𝑖 ) 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 1. (2) (En remplaçant ψ par son expression mais en
changeant l’indice pour la 2eme fonction ψ, sinon on va négliger les termes mixtes, c.-à-d., les termes où i et les
j qui ne sont pas égaux. Dans cette question l’indice i varie de 1 à n aussi. Afin de ne pas confondre avec la
question précédente, vous pouvez changer sa notation ex. m pour obtenir à la fin ∑|𝑎𝑎𝑚𝑚 |2 = 1, ce qui est pareil).
+∞
(2) ⇒ ∑𝑛𝑛𝑗𝑗=1 𝑎𝑎𝑗𝑗∗ ⋅ ∑𝑛𝑛𝑖𝑖=1 𝑎𝑎𝑖𝑖 ∭−∞ 𝜓𝜓𝑗𝑗 ∗ 𝜓𝜓𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 1 . (3) (Les coefficients sommes des ai et aj sont des
constantes, elles sortent de l’intégrale)
(3) ⇒ ∑𝑛𝑛𝑗𝑗=1 𝑎𝑎𝑗𝑗∗ ⋅ ∑𝑛𝑛𝑖𝑖=1 𝑎𝑎𝑖𝑖 �𝜓𝜓𝑗𝑗 , 𝜓𝜓𝑖𝑖 � = 1
⇒∑𝑛𝑛𝑗𝑗 ∑𝑛𝑛𝑖𝑖 𝑎𝑎𝑗𝑗∗ 𝑎𝑎𝑖𝑖 �𝜓𝜓𝑗𝑗 , 𝜓𝜓𝑖𝑖 � = 1
⇒∑𝑛𝑛𝑗𝑗 ∑𝑛𝑛𝑖𝑖 𝑎𝑎𝑗𝑗∗ 𝑎𝑎𝑖𝑖 ⋅ 𝛿𝛿𝑗𝑗𝑗𝑗 = 1 (4)
Le 𝛿𝛿𝑗𝑗𝑗𝑗 ne peut être égal à 1 que si i=j. Tous les autres termes s’annulent lorsque j varie de 1 à n.
(4) ⇒ ∑𝑛𝑛𝑖𝑖 𝑎𝑎𝑖𝑖∗ 𝑎𝑎𝑖𝑖 ⋅ 𝛿𝛿𝑖𝑖𝑖𝑖 = 1
⇒ ∑𝑛𝑛𝑖𝑖 |𝑎𝑎𝑖𝑖 |2 = 1. (5)
N.B : Pour plus de clarté, appliquer les démonstrations de la question 1(a) et 2 à une base constituée de
trois fonctions de base (dimension 3) telle que {𝜓𝜓1 , 𝜓𝜓2 , 𝜓𝜓3 }.
- Ce résultat est-il en accords avec l’interprétation des |𝒂𝒂𝒊𝒊 |𝟐𝟐 donnée ci-dessus ? Pourquoi ?
Oui, le résultat donné par la relation (5) est en accords avec l’interprétation donnée dans la réponse (b) de la
première question, puisque la somme de toutes les probabilités doit être égale à 1 :
𝑃𝑃1 + 𝑃𝑃2 + ⋯ + 𝑃𝑃𝑖𝑖 + ⋯ + 𝑃𝑃𝑛𝑛 = 1
Exercice 4 :
L’opérateur associé à une coordonnée généralisée 𝑞𝑞𝑖𝑖 est 𝑞𝑞�𝑖𝑖 (Exemple : opérateur associé à 𝑥𝑥 est 𝑥𝑥�).
𝜕𝜕
L’opérateur associé à son moment conjugué (impulsion) 𝑝𝑝𝑖𝑖 est 𝑝𝑝̂ 𝑖𝑖 = −𝑖𝑖ℏ .
𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑖𝑖
𝑞𝑞�𝑖𝑖 𝜓𝜓(𝑞𝑞𝑖𝑖 , 𝑡𝑡) = 𝑞𝑞𝑖𝑖 𝜓𝜓(𝑞𝑞𝑖𝑖 , 𝑡𝑡) (*)
𝜕𝜕
Et : 𝑝𝑝̂ 𝑖𝑖 𝜓𝜓(𝑞𝑞𝑖𝑖 , 𝑡𝑡) = −𝑖𝑖ℏ 𝜓𝜓(𝑞𝑞𝑖𝑖 , 𝑡𝑡) (**)
𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑖𝑖
(Revoir les définitions du moment conjugué et des coordonnées généralisées dans le cours de mécanique
analytique)
- Calculer les commutateurs suivants :
a) �𝒒𝒒 � 𝒊𝒊 , 𝒒𝒒
�𝒋𝒋 � ? 𝑞𝑞�𝑖𝑖 et 𝑞𝑞�𝑗𝑗 sont deux opérateurs relatifs à deux coordonnées généralisées différentes (sauf si
i=j). (Exemple : 𝑞𝑞�𝑖𝑖 peut être assimilé à 𝑥𝑥� et 𝑞𝑞�𝑗𝑗 à 𝑦𝑦�).
Afin de pouvoir calculer un commutateur, il suffit de l’appliquer à une fonction d’onde 𝜓𝜓(𝑞𝑞𝑖𝑖 , 𝑡𝑡) = 𝜓𝜓.
�𝑞𝑞�𝑖𝑖 , 𝑞𝑞�𝑗𝑗 �𝜓𝜓 = �𝑞𝑞�𝑖𝑖 𝑞𝑞�𝑗𝑗 − 𝑞𝑞�𝑗𝑗 𝑞𝑞�𝑖𝑖 �𝜓𝜓 (Définition d’un commutateur [𝐴𝐴, 𝐵𝐵] = 𝐴𝐴𝐴𝐴 − 𝐵𝐵𝐵𝐵)
= 𝑞𝑞
�𝑖𝑖 𝑞𝑞
�𝑗𝑗𝜓𝜓 − 𝑞𝑞 �𝑗𝑗 𝑞𝑞
�𝑖𝑖 𝜓𝜓 (1) (Lorsqu’on multiplie la fonction d’onde par les produits des commutateurs,
il faut que cette dernière garde sa place, c.-à-d., que si elle est à la fin de l’expression, elle reste à la fin du
produit d’opérateurs, comme sur cet exemple).
(1) = 𝑞𝑞�𝑖𝑖 �𝑞𝑞�𝑗𝑗 𝜓𝜓� − 𝑞𝑞�𝑗𝑗 (𝑞𝑞�𝑖𝑖 𝜓𝜓) (2). (Nous allons tout d’abords appliquer l’opérateur directement collé à la fonction
d’onde).
On applique la relation (*) à 𝑞𝑞�𝑖𝑖 et 𝑞𝑞�𝑗𝑗 : (2) = 𝑞𝑞�𝑖𝑖 �𝑞𝑞𝑗𝑗 𝜓𝜓� − 𝑞𝑞�𝑗𝑗 (𝑞𝑞𝑖𝑖 𝜓𝜓) (3)
3
Les grandeurs coordonnées généralisées 𝑞𝑞𝑖𝑖 , 𝑞𝑞𝑗𝑗 et leurs opérateurs associés 𝑞𝑞�𝑖𝑖 , 𝑞𝑞�𝑗𝑗 , peuvent permutter,
donc : (3) = 𝑞𝑞𝑗𝑗 (𝑞𝑞�𝑖𝑖 𝜓𝜓) − 𝑞𝑞𝑖𝑖 �𝑞𝑞�𝑗𝑗 𝜓𝜓� (4)
(4) = 𝑞𝑞𝑗𝑗 (𝑞𝑞𝑖𝑖 𝜓𝜓) − 𝑞𝑞𝑖𝑖 �𝑞𝑞𝑗𝑗 𝜓𝜓� (Nous avons réappliqué la relation (*) à 𝑞𝑞�𝑖𝑖 et 𝑞𝑞�𝑗𝑗 ).
= 𝑞𝑞𝑗𝑗 𝑞𝑞𝑖𝑖 𝜓𝜓 − 𝑞𝑞𝑖𝑖 𝑞𝑞𝑗𝑗 𝜓𝜓 = �𝑞𝑞𝑗𝑗 𝑞𝑞𝑖𝑖 − 𝑞𝑞𝑖𝑖 𝑞𝑞𝑗𝑗 � 𝜓𝜓 = 0 ⋅ 𝜓𝜓 ⇒ �𝑞𝑞�𝑖𝑖 , 𝑞𝑞�𝑗𝑗 � = 𝟎𝟎, ∀𝑖𝑖, 𝑗𝑗 ∈ ℕ∗ (0 est l’opérateur nul,
puisqu’un commutateur est aussi un opérateur).
b) �𝒒𝒒
�𝒊𝒊 , 𝒑𝒑
� 𝒋𝒋 � ?
𝜕𝜕
�𝑞𝑞�𝑖𝑖 , 𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 � 𝜓𝜓 = �𝑞𝑞�𝑖𝑖 𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 − 𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 𝑞𝑞�𝑖𝑖 �𝜓𝜓 = 𝑞𝑞�𝑖𝑖 𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 𝜓𝜓 − 𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 𝑞𝑞�𝑖𝑖 𝜓𝜓 = 𝑞𝑞�𝑖𝑖 �𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 𝜓𝜓� − 𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 (𝑞𝑞�𝑖𝑖 𝜓𝜓) = 𝑞𝑞�𝑖𝑖 �−𝑖𝑖ℏ 𝜓𝜓� − 𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 𝑞𝑞𝑖𝑖 𝜓𝜓 (5)
𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗
𝜕𝜕
(Nous avons remplacé l’expression de l’opérateur 𝑝𝑝̂𝑗𝑗 par − 𝑖𝑖ℏ , et appliqué la relation (*) sur 𝑞𝑞�𝑖𝑖 ).
𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕
(5) = −𝑖𝑖ℏ𝑞𝑞�𝑖𝑖 − �−𝑖𝑖ℏ � 𝑞𝑞𝑖𝑖 𝜓𝜓 (6) (Attention ! On ne peu permuter 𝑝𝑝̂𝑗𝑗 et 𝑞𝑞𝑖𝑖 ; Nous avons remplacé dans le
𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗
second terme 𝑝𝑝̂𝑗𝑗 par son expression, sans bouger le 𝑞𝑞𝑖𝑖 puisque l’expression de 𝑝𝑝̂𝑗𝑗 contient la dérivée des
coordonnées généralisées).
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕(𝑞𝑞 𝑖𝑖 𝜓𝜓 ) 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝜕𝜕𝜕𝜕
(6) = −𝑖𝑖ℏ𝑞𝑞�𝑖𝑖 + 𝑖𝑖ℏ = −𝑖𝑖ℏ𝑞𝑞�𝑖𝑖 + 𝑖𝑖ℏ �𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑖𝑖 𝜓𝜓 + 𝑞𝑞𝑖𝑖 � = −𝑖𝑖ℏ𝑞𝑞�𝑖𝑖 + 𝑖𝑖ℏ 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑖𝑖 𝜓𝜓 + 𝑖𝑖ℏ𝑞𝑞𝑖𝑖 (7)
𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗 𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗 𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗
En général, la dérivée d’une fonction donne une autre fonction, nous pouvons écrire que :
𝜕𝜕𝜕𝜕
= 𝜑𝜑 et en remplaçant dans (7) :
𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗
𝜕𝜕𝑞𝑞 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝜕𝜕𝜕𝜕
(7) = −𝑖𝑖ℏ𝑞𝑞�𝑖𝑖 𝜑𝜑 + 𝑖𝑖ℏ 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑖𝑖 𝜓𝜓 + 𝑖𝑖ℏ𝑞𝑞𝑖𝑖 = −𝑖𝑖ℏ𝑞𝑞𝑖𝑖 𝜑𝜑 + 𝑖𝑖ℏ 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑖𝑖 𝜓𝜓 + 𝑖𝑖ℏ𝑞𝑞𝑖𝑖 (8) (Nous avons appliqué la relation
𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗 𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
(*) sur 𝜑𝜑 : 𝑞𝑞�𝑖𝑖 𝜑𝜑 = 𝑞𝑞𝑖𝑖 𝜑𝜑, cette relation ne peut être appliquée sur la dérivée d’une fonction: 𝑞𝑞�𝑖𝑖 ≠ 𝑞𝑞𝑖𝑖 ).
𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝜕𝜕𝜕𝜕
(8) = −𝑖𝑖ℏ𝑞𝑞𝑖𝑖 + 𝑖𝑖ℏ 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑖𝑖 𝜓𝜓 + 𝑖𝑖ℏ𝑞𝑞𝑖𝑖 = 𝑖𝑖ℏ 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑖𝑖 𝜓𝜓 (Nous avons la dérivée 𝜕𝜕𝑞𝑞 à la place de 𝜑𝜑).
𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗 𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗 𝑗𝑗 𝑗𝑗
c) �𝒑𝒑
� 𝒊𝒊 , 𝒑𝒑
� 𝒋𝒋 � ?
𝜕𝜕 𝜕𝜕
�𝑝𝑝̂ 𝑖𝑖 , 𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 �𝜓𝜓 = 𝑝𝑝̂ 𝑖𝑖 𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 𝜓𝜓 − 𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 𝑝𝑝̂ 𝑖𝑖 𝜓𝜓 = 𝑝𝑝̂ 𝑖𝑖 �𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 𝜓𝜓� − 𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 (𝑝𝑝̂ 𝑖𝑖 𝜓𝜓) = 𝑝𝑝̂ 𝑖𝑖 �−𝑖𝑖ℏ 𝜓𝜓� − 𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 �−𝑖𝑖ℏ 𝜓𝜓�
𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑖𝑖
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
= −𝑖𝑖ℏ �𝑝𝑝̂ 𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑞𝑞 − 𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑖𝑖
� (9)
𝑗𝑗
De la même manière que précédemment, nous remplaçons les dérivées des fonctions par d’autres
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
fonctions : = 𝜑𝜑1 et = 𝜑𝜑2 .
𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑖𝑖
(9) = −𝑖𝑖ℏ�𝑝𝑝̂ 𝑖𝑖 𝜑𝜑1 − 𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 𝜑𝜑2 � (10) (Nous avons remplacé par des fonctions car l’opérateur moment conjugué ne
peut être appliqué que sur des fonctions et non des dérivées de fonctions)
𝜕𝜕 𝜕𝜕
(10) = −𝑖𝑖ℏ ��−𝑖𝑖ℏ � 𝜑𝜑1 − �−𝑖𝑖ℏ � 𝜑𝜑2 � (11) (Nous avons remplacé les opérateurs 𝑝𝑝̂𝑖𝑖 et 𝑝𝑝̂𝑗𝑗 par leurs
𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗
expressions)
𝜕𝜕𝜑𝜑 1 𝜕𝜕𝜑𝜑 𝜕𝜕𝜑𝜑 1 𝜕𝜕𝜑𝜑 2 𝜕𝜕 𝜕𝜕
(11) = −𝑖𝑖ℏ ��−𝑖𝑖ℏ � — 𝑖𝑖ℏ 𝜕𝜕𝑞𝑞 2 � = −ℏ2 + ℏ2 = −ℏ2 𝜑𝜑1 + ℏ2 𝜑𝜑2
𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑖𝑖 𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗
2 𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 2 𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
= −ℏ � �+ℏ � � (Nous avons remplacé 𝜑𝜑1 et 𝜑𝜑2 par leurs fonctions dérivées initiales).
𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑞𝑞𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖
4
2 𝜕𝜕2 𝜓𝜓 2 𝜕𝜕2 𝜓𝜓 𝜕𝜕2 𝜓𝜓 𝜕𝜕2 𝜓𝜓
= −ℏ �
𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑞𝑞𝑗𝑗
�+ℏ �
𝜕𝜕𝑞𝑞𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖
� = ℏ2 ��𝜕𝜕𝑞𝑞 𝜕𝜕𝑞𝑞 � − �𝜕𝜕𝑞𝑞 𝜕𝜕𝑞𝑞 �� (12)
𝑗𝑗 𝑖𝑖 𝑖𝑖 𝑗𝑗
𝜕𝜕 2 𝜓𝜓 𝜕𝜕 2 𝜓𝜓
ψ est une fonction continue est sa première dérivée est continue, donc : �𝜕𝜕𝑞𝑞 �=� �.
𝑗𝑗 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗
(12) = 0 ⇒�𝑝𝑝̂ 𝑖𝑖 , 𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 �𝜓𝜓 = 𝟎𝟎 ⋅ 𝜓𝜓, donc : �𝑝𝑝̂ 𝑖𝑖 , 𝑝𝑝̂ 𝑗𝑗 � = 𝟎𝟎, ∀𝑖𝑖, 𝑗𝑗 ∈ ℕ∗
• En déduire les commutateurs :
[𝒙𝒙 �], [𝒙𝒙
�, 𝒚𝒚 �, 𝒛𝒛�], [𝒚𝒚
�, 𝒛𝒛�], �𝒑𝒑 � 𝒚𝒚 �, [𝒑𝒑
� 𝒙𝒙 , 𝒑𝒑 � 𝒛𝒛 ], �𝒑𝒑
� 𝒙𝒙 , 𝒑𝒑 � 𝒛𝒛�, [𝒙𝒙
� 𝒚𝒚 , 𝒑𝒑 � 𝒙𝒙 ], �𝒚𝒚
�, 𝒑𝒑 � 𝒚𝒚 �, [𝒛𝒛�, 𝒑𝒑
�, 𝒑𝒑 � 𝒛𝒛 ]
En se basant sur la question précédente : [𝑥𝑥�, 𝑦𝑦�] = [𝑥𝑥�, 𝑧𝑧̂ ] = [𝑦𝑦�, 𝑧𝑧̂ ] = �𝑞𝑞�𝑖𝑖 , 𝑞𝑞�𝑗𝑗 � = 0
�𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 , 𝑝𝑝̂ 𝑦𝑦 � = [𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 , 𝑝𝑝̂ 𝑧𝑧 ] = �𝑝𝑝̂ 𝑦𝑦 , 𝑝𝑝̂ 𝑧𝑧 � = 0
[𝑥𝑥�, 𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 ], �𝑦𝑦�, 𝑝𝑝̂ 𝑦𝑦 �, [𝑧𝑧̂ , 𝑝𝑝̂ 𝑧𝑧 ] = [𝑞𝑞�𝑖𝑖 , 𝑝𝑝̂ 𝑖𝑖 ] = 𝑖𝑖ℏ.
Exercice 5 :
1. Montrer que l’opérateur position 𝒙𝒙 � et que l’opérateur impulsion 𝒑𝒑 � 𝒙𝒙 sont linéaires et
hermitiques :
a) Opérateur 𝒙𝒙 �:
La linéarité : L’opérateur 𝑥𝑥� est linéaire si : 𝑥𝑥� (𝑎𝑎𝜓𝜓1 + 𝑏𝑏𝜓𝜓2 ) = 𝑎𝑎𝑥𝑥�𝜓𝜓1 + 𝑏𝑏𝑥𝑥�𝜓𝜓2 . (à démontrer)
On pose : 𝜓𝜓 = 𝑎𝑎𝜓𝜓1 + 𝑏𝑏𝜓𝜓2 , (La superposition de deux fonctions est une autre fonction)
𝑥𝑥� (𝑎𝑎𝜓𝜓1 + 𝑏𝑏𝜓𝜓2 ) = 𝑥𝑥�𝜓𝜓 = 𝑥𝑥𝑥𝑥 = 𝑥𝑥 (𝑎𝑎𝜓𝜓1 + 𝑏𝑏𝜓𝜓2 ) = 𝑎𝑎𝑎𝑎𝜓𝜓1 + 𝑏𝑏𝑏𝑏𝜓𝜓2 = 𝑎𝑎(𝑥𝑥𝜓𝜓1 ) + 𝑏𝑏(𝑥𝑥𝜓𝜓2 )
= 𝑎𝑎(𝑥𝑥�𝜓𝜓1 ) + 𝑏𝑏(𝑥𝑥�𝜓𝜓2 ) = 𝑎𝑎𝑥𝑥�𝜓𝜓1 + 𝑏𝑏𝑥𝑥�𝜓𝜓2 ,(Nous avons utilisé l’équation aux valeurs propre
de l’opérateur position avec toutes les fonctions d’ondes : 𝑥𝑥�𝜓𝜓 = 𝑥𝑥𝑥𝑥, 𝑥𝑥�𝜓𝜓1 = 𝑥𝑥𝜓𝜓1 , 𝑥𝑥�𝜓𝜓2 = 𝑥𝑥𝜓𝜓2 ).
Donc 𝑥𝑥� est linéaire.
L’hermicité : C’est la propriété d’un opérateur qui peut être égale à son opérateur adjoint : 𝑥𝑥� = 𝑥𝑥� + .
+∞ +∞
On peu l’écrire comme suit : ∫−∞ 𝜓𝜓 ∗ 𝑥𝑥� 𝜑𝜑 𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∫−∞ (𝑥𝑥�𝜓𝜓)∗ 𝜑𝜑 𝑑𝑑𝑑𝑑. (à démontrer)
+∞ +∞ +∞ +∞ +∞
∫−∞ 𝜓𝜓 ∗ 𝑥𝑥� 𝜑𝜑 𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∫−∞ 𝜓𝜓 ∗ (𝑥𝑥� 𝜑𝜑 )𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∫−∞ 𝜓𝜓∗ (𝑥𝑥 𝜑𝜑) 𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∫−∞ 𝑥𝑥𝜓𝜓∗ 𝜑𝜑 𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∫−∞ (𝑥𝑥𝜓𝜓)∗ 𝜑𝜑 𝑑𝑑𝑑𝑑 (1) (Nous
supposons la valeur x réelle de telle manière à ce quelle soit égale à son complexe conjugué 𝑥𝑥 = 𝑥𝑥 ∗ ).
+∞
(1) = ∫−∞ (𝑥𝑥�𝜓𝜓)∗ 𝜑𝜑 𝑑𝑑𝑑𝑑 (Nous avons utilisé l’équation aux valeurs propres 𝑥𝑥�𝜓𝜓 = 𝑥𝑥𝑥𝑥)
Donc 𝑥𝑥� est hermitique.
NB :
- Un opérateur ne peu se déplacer sauf s’il est remplacé par sa valeur propre.
- Lorsqu’on parle de valeur, on utilise le complexe conjugué donc *, lorsqu’on parle d’opérateur
on utilise l’adjoint donc +.
- Lorsqu’on a une intégration sur x ou 𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 (Une dimension), on utilise l’intégrale simple.
� 𝒙𝒙 :
b) Opérateur 𝒑𝒑
La linéarité : De la même manière 𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 (𝑎𝑎𝜓𝜓1 + 𝑏𝑏𝜓𝜓2 ) = 𝑎𝑎𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 𝜓𝜓1 + 𝑏𝑏𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 𝜓𝜓2 ?
𝜕𝜕
On sait que 𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 𝜓𝜓 = −𝑖𝑖ℏ 𝜓𝜓, et on pose 𝜓𝜓 = 𝑎𝑎𝜓𝜓1 + 𝑏𝑏𝜓𝜓2 (Superposition des états donne un autre état).
𝜕𝜕𝜕𝜕
𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕(𝑎𝑎𝜓𝜓 1 +𝑏𝑏𝜓𝜓 2 ) 𝜕𝜕𝜓𝜓 1 𝜕𝜕𝜓𝜓 2
𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 (𝑎𝑎𝜓𝜓1 + 𝑏𝑏𝜓𝜓2 ) = 𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 𝜓𝜓 = −𝑖𝑖ℏ 𝜓𝜓 = −𝑖𝑖ℏ = −𝑖𝑖ℏ = 𝑎𝑎 �−𝑖𝑖ℏ � + 𝑏𝑏 �−𝑖𝑖ℏ �
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝜕𝜕 𝜕𝜕 𝜕𝜕 𝜕𝜕
= 𝑎𝑎 �−𝑖𝑖ℏ 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜓𝜓1 � + 𝑏𝑏 �−𝑖𝑖ℏ 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜓𝜓2 � = 𝑎𝑎 �−𝑖𝑖ℏ 𝜕𝜕𝜕𝜕 � 𝜓𝜓1 + 𝑏𝑏 �−𝑖𝑖ℏ 𝜕𝜕𝜕𝜕 � 𝜓𝜓2
= 𝑎𝑎𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 𝜓𝜓1 + 𝑏𝑏𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 𝜓𝜓2 .
Donc, 𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 est un opérateur linéaire.
5
NB :
- L’opérateur 𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 ne peu s’appliquer sur la somme des fonctions, il ne s’applique que sur une
fonction.
+∞ +∞
L’hermicité : 𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 est hermitique si ∫−∞ 𝜓𝜓 ∗ 𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 𝜑𝜑 𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∫−∞ (𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 𝜓𝜓)∗ 𝜑𝜑 𝑑𝑑𝑑𝑑 ?
+∞ +∞ 𝜕𝜕 +∞ 𝜕𝜕𝜑𝜑 +∞ 𝜕𝜕𝜑𝜑
∫−∞ 𝜓𝜓 ∗ 𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 𝜑𝜑 𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∫−∞ 𝜓𝜓 ∗ �−𝑖𝑖ℏ 𝜕𝜕𝜕𝜕 � 𝜑𝜑 𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∫−∞ 𝜓𝜓∗ �−𝑖𝑖ℏ 𝜕𝜕𝜕𝜕 � 𝑑𝑑𝑑𝑑 = −𝑖𝑖ℏ ∫−∞ 𝜓𝜓 ∗ � 𝜕𝜕𝜕𝜕 � 𝑑𝑑𝑑𝑑 . (2)
La dérivée du produit des fonctions 𝜓𝜓 ∗ ⋅ 𝜑𝜑 :
𝑑𝑑 𝑑𝑑𝜓𝜓 ∗ 𝑑𝑑𝜑𝜑 𝑑𝑑𝜑𝜑 𝑑𝑑 𝑑𝑑𝜓𝜓 ∗
�𝜓𝜓 ∗ 𝜑𝜑 � = 𝜑𝜑 � � + 𝜓𝜓 ∗ � � ⇒ 𝜓𝜓 ∗ � � = �𝜓𝜓 ∗ 𝜑𝜑 � − 𝜑𝜑 � � (3)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑
En remplaçant (3) dans (2) :
+∞ 𝑑𝑑 𝑑𝑑𝜓𝜓 ∗ +∞ 𝑑𝑑 +∞ 𝑑𝑑𝜓𝜓 ∗
(2) = −𝑖𝑖ℏ ∫−∞ � �𝜓𝜓∗ 𝜑𝜑 � − 𝜑𝜑 � �� 𝑑𝑑𝑑𝑑 = −𝑖𝑖ℏ ∫−∞ �𝜓𝜓 ∗ 𝜑𝜑 � + 𝑖𝑖ℏ ∫−∞ 𝜑𝜑 � � 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑
+∞ +∞ 𝑑𝑑𝜓𝜓 ∗
= −𝑖𝑖ℏ�𝜓𝜓 ∗ 𝜑𝜑 �−∞ + 𝑖𝑖ℏ ∫−∞ 𝜑𝜑 � 𝑑𝑑𝑑𝑑 � 𝑑𝑑𝑑𝑑 (4)
On sait que :
lim𝑥𝑥→+∞ �𝜓𝜓∗ 𝜑𝜑 � = 0, puisque 𝑥𝑥→+∞ lim 𝜓𝜓∗ = 0 et 𝑥𝑥→+∞
lim 𝜓𝜓 = 0 ⇒ 𝑥𝑥→+∞ lim 𝜑𝜑 = 0 (La fonction d’onde doit être
𝑥𝑥→−∞
𝑥𝑥→−∞ 𝑥𝑥→−∞ 𝑥𝑥→−∞
limitée dans l’espace, donc, elle est nulle à l’infini [revoir chapitre II, propriétés de la fonction d’onde]. La
limite de son complexe conjugué est nulle aussi. Le produit de deux limites nulles est aussi nul).
0
+∞ +∞ 𝑑𝑑𝜓𝜓 ∗ +∞ 𝑑𝑑𝜓𝜓 ∗ +∞ 𝑑𝑑𝜓𝜓 ∗
∗
Donc : (4) = −𝑖𝑖ℏ�𝜓𝜓 𝜑𝜑 �−∞ + 𝑖𝑖ℏ ∫−∞ 𝜑𝜑 � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 = + 𝑖𝑖ℏ ∫−∞ 𝜑𝜑 � 𝑑𝑑𝑑𝑑 � 𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∫−∞ 𝜑𝜑 �+ 𝑖𝑖ℏ � 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑
+∞ 𝑑𝑑𝑑𝑑 ∗ +∞ 𝑑𝑑 ∗ +∞ ∗
= ∫−∞ 𝜑𝜑 �− 𝑖𝑖ℏ � 𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∫−∞ 𝜑𝜑 �− 𝑖𝑖ℏ 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜓𝜓� 𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∫−∞ 𝜑𝜑�𝑝𝑝
�𝑥𝑥 𝜓𝜓� 𝑑𝑑𝑑𝑑 .
𝑑𝑑𝑑𝑑
NB : Lorsqu’un opérateur est linéaire et hermitique, on dit que c’est une Observable. Donc 𝑝𝑝̂ 𝑥𝑥 et 𝑥𝑥�
sont deux observables.