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1 = 100 unité
10 = 101 Déca (da) 0.1 = 10-1 Déci (d)
100 = 102 Hecto (h) 0.01 = 10-2 Centi (c)
1000 = 103 Kilo (k) 0.001 = 10-3 Milli (m)
106 Méga (M) 10-6 Micro (µ)
109 Giga (G) 10-9 Nano (n)
1012 Téra (T) 10-12 Pico (p)
1015 Péta (p) 10-15 Femto (f)
1018 Exa (E) 10-18 Atto (a)
1021 Zetta (Z) 10-21 Zepto (z)
1024 Yotta (Y) 10-24 Yocto (y)
La lumière nous est familière et cela depuis des temps très reculés. Le processus qui
nous permet de voir la lumière consiste à ce que quelque chose pénètre dans notre œil.
Ce quelque chose rebondit sur les objets environnants pour entrer dans notre œil.
Une autre observation importante est que lorsque la lumière va d’un endroit à un
autre, elle se déplace en ligne droite s’il n’ y a rien sur son chemin, et que les rayons ne
semblent pas interférer entre eux. La lumière se propage dans toutes les directions dans
la pièce, mais la lumière qui passe devant notre ligne de vision n’affecte pas la lumière
qui vient d’un certain objet jusqu’à nous.
Nous considérons que la lumière se propage en ligne droite entre deux points et
nous étudions le comportement de la lumière lorsqu’elle frappe divers matériaux.
Lorsque la lumière frappe un miroir, l’objet le plus simple, elle ne continue pas en
ligne droite, mais rebondit sur lui selon une autre ligne droite qui se déplace lorsque
nous changeons l’inclinaison du miroir. La lumière frappant un miroir se propage de
sorte que les deux angles, entre chaque rayon et le miroir, soient égaux : i r
Lorsque la lumière, en se propageant, passe d’un milieu à un autre, par exemple de l’air dans
l’eau, nous voyons qu’elle ne se propage pas en ligne droite. Dans l’eau le rayon de lumière
est dévié par rapport à sa trajectoire dans l’air. Si nous varions l’angle d’incidence i de
sorte que le rayon soit presque vertical, l’angle de « rupture » n’est plus aussi grand. Mais si
nous inclinons le rayon de lumière incident d’un angle important, alors l’angle de déviation
devient très grand.
Une loi empirique a été proposée par Willebrord Snell, un mathématicien Danois, en 1621. Si
i1 est l’angle d’incidence dans le milieu 1 (air par exemple) et i 2 , l’angle réfracté dans le
milieu 2 (l’eau), la loi de Snell est énoncée comme suit :
n1 sin i1 n 2 sin i2
n1
L’angle de réfraction i 2 est au maximum égal à et selon la valeur du rapport
2 n2
le rayon réfracté peut ne pas exister. Examinons les différents cas possibles.
1- Cas où n1 n 2 .
Dans ce cas, nous disons que la lumière passe d’un milieu à un autre plus réfringent et
nous avons :
n1
1 soit sin i 2 sin i1 donc i2 i1 ,
n2
L’angle de réfraction est inférieur à l’angle d’incidence et il existe toujours un rayon réfracté
qui se rapproche de la normale. Lorsque i1 , i2 atteint une valeur limite l appelée
2
« angle limite de réfraction » donné par la relation suivante :
n
n1 sin n2 sin l sin l 1
2 n2
2- Cas où n1 n 2 .
La lumière passe d’un milieu à un autre moins réfringent et nous avons alors :
n1 sin i2
n1 sin i1 n2 sin i2 1 i2 i1
n2 sin i1
Pour une certaine valeur l’ de l’angle d’incidence, l’angle de réfraction i 2 est égal à .
2
Nous avons alors :
n
n1 sin l ' n 2 sin sin l ' 2
2 n1
Si l’angle d’incidence est supérieur à l ' , il n’ y a plus de rayon réfracté et nous avons alors
« réflexion totale ».
Enoncé :
Parmi toutes les trajectoires possibles que la lumière peut emprunter pour aller d’un
point à un autre, la lumière choisit la trajectoire qui nécessite le temps le plus court.
Nous allons montrer que c’est vrai pour la réflexion de la lumière sur un miroir.
Soit un miroir plan MM’ et deux points A et B. quelle est la manière de se rendre de A vers B
dans le temps le plus courts ?
- La première réponse est d’aller en ligne droite de A vers B ! Mais si nous exigeons
que la lumière doit frapper la surface du miroir, la réponse n’est plus évidente.
Il y a plusieurs chemins possibles, ADB, AEB, ACB, etc, mais nous cherchons celui qui
minimise le temps du déplacement. Nous devons alors trouver le point C pour lequel le
temps du déplacement est le plus petit. Nous allons le trouver grâce à une construction
géométrique.
Soit le point B’ situé de l’autre coté du miroir, à égale distance du point B. nous
traçons la droite EB’. Puisque BFM est un angle droit et BF = FB’ et EB = EB’. Ainsi la
somme des deux distances, AE + EB, qui est proportionnelle au temps de parcours, si la
lumière se déplace à une vitesse constante est également la somme des deux longueurs
AE + EB’. Le problème devient alors : quand la somme de ces deux longueurs est elle
minimum ? L réponse est directe : lorsque la ligne passe par le point C suivant une droite
de A vers B’. Si ACB’ est une droite, alors l’angle BCF est égal à l’angle B’CF et ainsi à
l’angle ACM.
Ainsi l’énoncé que l’angle d’incidence est égal à l’angle de réflexion est équivalente à
l’affirmation que la lumière se rend vers le miroir d’une manière telle qu’elle retourne
vers le point B dans le temps le plus court possible.
En ce qui concerne la réfraction, nous savons que la vitesse de la lumière dans l’air
est supérieure que celle dans l’eau. Alors le principe de moindre temps impose des
trajectoires différentes dans chaque milieu. L’indice de réfraction d’un milieu j
quelconque est défini comme étant le rapport de la vitesse de la lumière dans le vide sur
c
sa vitesse dans ce milieu : n v .
j