UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO
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ÉCOLE SUPÉRIEURE POLYTECHNIQUE
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MENTION TÉLÉCOMMUNICATION
DIMENSIONNEMENT DU RESEAU 5G
i
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENT ........................................................................................................................................ i
TABLE DES MATIERES ............................................................................................................................ ii
NOTATIONS ET ABREVIATIONS ........................................................................................................... v
INTRODUCTION GENERALE.................................................................................................................. 1
CHAPITRE 1 :. ............................................................................................................................................. 3
GENERALITES SUR LE RESEAU 5G ..................................................................................................... 3
1.1 Introduction ......................................................................................................................................... 3
CHAPITRE 2 : ............................................................................................................................................ 13
ETUDES TECHNOLOGIQUES DU RESEAU 5G ................................................................................. 13
2.1 Introduction ....................................................................................................................................... 13
2.2.3 Principes généraux de conception pour la couche PHY et couche MAC ................................ 15
2.3.2 GFDMA....................................................................................................................................... 18
2.4.5 Communication entre EUs (D2D : device to device) aidée par relais ....................................... 23
ii
2.4.6 Relais multiple « backaul » ........................................................................................................ 24
CHAPITRE 3 : ............................................................................................................................................ 26
DIMENSIONNEMENT DU RESEAU 5G ................................................................................................ 26
3.1 Introduction ....................................................................................................................................... 26
3.5.4 Répartition des stations de relais dans une zone à couvrir ....................................................... 39
CHAPITRE 4 : ............................................................................................................................................ 46
RESULTATS DE SIMULATIONS DE DIMENSIONNEMENT DU RESEAU 5G ............................. 46
4.1 Introduction ....................................................................................................................................... 46
iii
4.2 Description de l’outil de dimensionnement..................................................................................... 46
iv
NOTATIONS ET ABREVIATIONS
NOTATIONS
IL Nombre de sous porteuse pour chaque utilisateur
POP Puissance opérationnelle
i(di,j) Potentiel ou force d'attraction de la station i pour un utilisateur j à la distance dij
(Pimax)min Puissance de transmission maximum minutieuse
(γij)min Largeur de bande minimum assignée de la station i à l'utilisateur j
Aij Efficacité spectrale dans le lien entre la station i et utilisateur j.
b Dépendance linéaire de fréquence avec l’exposant de Path Loss
c Vitesse de la lumière
Ci Capacité de la station i
CSB Couverture de la station de base
CSR Couverture de la station de relais
d Distance entre deux antennes dans l’espace libre (m)
dBP Distance de changement de pente
Eb/N0 Ratio du signal sur bruit
f La fréquence porteuse en GHz,
fO Fréquence de référence fixe,
FSPL(f,1m) Path Loss en espace libre
G Gain
Ge Gain d'antenne émetrice
Gs Gain de l’antenne
hR Hauteur du recepteur
hT Hauteur d’antenne de transmission
i ième station de relais
Ij Interférence reçue par l’utilisateur j de stations voisines.
j jème utilisateur
K Nombre des antennes de transmission
L Pertes de cable
Lenv Affaiblissement dû aux caractéristiques de l’environnement
LSH Affaiblissement dû au « shadowing »
M Nombre des sous porteuses pour chaque utilisateur
v
MGfade Marge de fading
MGlink Marge de liaison
N Nombre total des utilisateurs dans le secteur
n Exposant de Path Loss,
NF Bruit au niveau du récepteur
ni Ensemble d’utilisateurs attachés à la station i.
No Bruit moyen par sous porteuse,
NS Ensemble total de station de relais
NSR Nombre des stations de relais
NW Puissance de bruit thermique
Pe Puissance d'émission
Pij Puissance reçue par l’utilisateur j de la station i
Pimax Niveau de puissance maximum de transmission de la station i
PLABG(f,d) Path Loss pour le modèle de propagation Alpha Beta Gama
PLCI(d,f) Path Loss pour le modèle de propagation close in
CIF
PL (d,f) Path Loss pour le modèle de propagation close in F
ABG
PLdual (d) Path Loss pour le modèle de propagation Alpha Beta Gama à double pente
PLdualCIF(d) Path Loss pour le modèle de propagation close in F à double pente
PLji Path Loss du canal sans fil entre la station i et l’utilisateur j selon les conditions des scenarios
PMC Puissance maximale de macro-cellules
PPC Puissance maximale de petites cellules
PSB Puissance de transmission de la station de base
PSR Puissance de transmission de la station de relais
Pthr Sensibilité du recepteur
PTX Puissance de transmission
qi Charge de la station i
R Débit des données par chaque flux
Rb Débit symbole
Ri Rayon de couverture de la station i
rij Sortie réalisé par la station i pour l'utilisateur j
rj Sortie réalisée pour l’utilisateur j
rmin Sortie minimum réalisé par la station i pour l'utilisateur j
vi
rSB Rayon
ayon de la station de base
rSR Rayon
ayon de la station de relais
SF Effet
ffet de masque
Stotal : Surface total à couvrir
V Diagramme
iagramme de voronoi
vi Cellule
ellule de voronoi
W Bande passante du système
x Bloc
loc de sous porteuses assignées pour chaque utilisateur
X,Y Coordonnées
oordonnées de l’utilisateur
xi,j Paramètre
aramètre d'association d'utilisateur entre station de référence i et l'utilisateur j
Xi,Yi Coordonnées
oordonnées de la station i
α Coefficient
oefficient de Path Loss
β Valeur
aleur excentrée et optimisée pour Path Loss
γ Coefficient
oefficient Path Loss
γij Largeur
argeur de bande assignée de la station i à l'utilisateur j
λ Longueur d’onde (m)
Effet de masque pour le modèle de propagation Alpha Beta Gama
Effet de masque pour le modèle de propagation Close In
PL Affaiblissement
ffaiblissement maximum tolérable
vii
FEC First Error Control
GFDM Generalized Frequency Division Multiplexing
GSM Global Système Mobile
AIRE Accès à l’Internet pour les Régions Eloignées
InH In Home
IoT Internet Over Thing
ISO Interconnexion de Systèmes Ouverts
LOS Line-Of-Sight
LTE Long Terme Evolution
MAC Moyenne de Contrôle d’Accès
MIMO Multiple Imput Multiple Output
MTC Communication Entre les Machines
MU Multi-Utilisateurs
OFDM Orthogonal Frequency Division Multiplexing
OSI Open System Interconnexion
PA Point d’Accès
PIRE Puissance Isotrope Rayonnée Equivalente
PMP Point-à-Multipoint
QoS Qualité de Service
RAN Radio Acces Network
SB Station de Base
SR Station de Relais
TDD Time Division Multiplexing
UMa Urbain Macro
UMi Urbain Micro
BLUF Basse Latence Ultra Fiable
viii
INTRODUCTION GENERALE
Suite à la forte pénétration des appareils nomades (tablettes et smartphones) dans le secteur de la
téléphonie mobile, on constate actuellement une explosion du trafic de données dans les réseaux
cellulaires et locaux sans fil. Les performances de ces dispositifs mobiles ont permis en effet de
faire évoluer les usages, avec la prolifération d’applications gourmandes en débit et utilisant la géo
localisation (visioconférence, vidéo streaming, cloud computing, info trafic, etc.). A ceci se
rajoute en perspective les communications sans fil entre objets (« Internet Of Things ») qui ferait
passer le volume de données transférées par mois à 11 hexabytes durant l’année 2017, avec une
progression annuelle de 66%. Le réseau 4G LTE augmentait la capacité moyenne de trafic par
utilisateur de 500kbps en 2012 à 4Mbps l’année 2017. Cette nouvelle génération de réseau
cellulaire ne devrait rapidement plus suffire seule à faire face à progression du trafic mobile.
Une alternative consiste à déployer des points d’accès WiFi et de petites cellules (macro, femto,
pico cellule) en zone urbaine dense et à l’intérieur des bâtiments afin de décharger une partie du
trafic. Ainsi de nombreuses solutions ont déjà été proposées afin d’augmenter la capacité des
réseaux: l’agrégation de porteuses pour le LTE-Advanced, l’utilisation des bandes TV libres en
UHF et VHF, l’utilisation de modulations complexes associées à la réduction de la taille des
cellules, et enfin en tirant partie de la diversité du canal de propagation par une architecture
MIMO.
Si le déploiement de petites cellules et point d’accès participe au désengorgement des réseaux
cellulaires, il soulève cependant un bon nombre de questions techniques et économiques, ainsi que
des préoccupations d’ordre sociales et environnementales. La première limitation au déploiement
massif de points d’accès WiFi est l’agrégation et le routage du trafic (typiquement supérieur à
10Gbps) jusqu’au cœur de réseau, sans latence. Le déploiement d’un réseau filaire ou fibré
requiert de lourds travaux en milieu urbain, tandis que les liaisons « backhaul » sont limitées en
débit par la faiblesse des ressources spectrales entre 2 et 6GHz.
Sur les bandes disponibles (ou licenciées) les canaux sont le plus souvent limités à 20MHz
(100MHz avec agrégation), ce qui impose une forte efficacité spectrale pour atteindre des débits
supérieur à 1Gbps. Si la réduction de la taille des cellules permet d’obtenir des rapports signal sur
bruit importants, l’efficacité spectrale reste limitée en pratique par les imperfections radio des
fréquences de transmissions et les conditions de propagations (multi-trajets, interférences).
Le déploiement de points d’accès requiert de plus un transfert de service depuis les opérateurs de
téléphonie mobile vers les fournisseurs d’accès à Internet, transparent pour l’utilisateur, et associé
1
à une tarification simple. De même le déploiement de femto cellules dans les set-top boxes
constitue un transfert de service qui bouscule le modèle économique des opérateurs de réseau
cellulaire.
L’omniprésence des points d’accès visibles en zone urbaine (typiquement tous les 50m) qui
caractérisent le réseau d’accès du réseau 5G pourrait également préoccuper une population de plus
en plus soucieuse de son environnement électromagnétique, même si les niveaux d’expositions
des standards WiFi sont faibles.
C’est dans ce mémoire qui s’intitule « dimensionnement du réseaux 5G » que nous allons voir :
Premièrement, Généralité sur le réseau 5G
Deuxièmement, études technologiques du réseau 5G
Troisièmement, dimensionnement du réseau 5G
Et Quatrièmement, les résultats de simulation du dimensionnement.
2
CHAPITRE 1 :.
GENERALITES SUR LE RESEAU 5G
1.1 Introduction
Les réseaux mobiles ont connu de nombreuses évolutions depuis une trentaine d’années. Ces
innovations technologiques ont permis d’offrir de plus en plus de services aux différents
utilisateurs avec des débits croissants. Alors que la 4G est en cours de déploiement, la 5G, encore
à l’état de recherche, constitue le futur des réseaux mobiles.
L’économie numérique entame une nouvelle phase de son évolution notamment avec le
développement de l’Internet des objets et la future 5G. Ces avancées ouvrent la voie à l’avènement
d’une véritable société connectée.
Aujourd’hui, il y aurait 15 milliards d’objets connectés au niveau mondial. En 2020, leur
nombre pourrait atteindre 50 milliards et leur chiffre d’affaires 22,9 milliards de dollars. La valeur
proviendrait surtout des services créés qui reposeront en grande partie sur le traitement massif des
données (Big Data). L’architecture même des réseaux pourrait évoluer pour répondre à une
demande croissante de qualité de service, de fiabilité et de rapidité.
La 5G est présentée comme l’ensemble des technologies dont le but est notamment d’améliorer
l’efficacité spectrale en transmettant plus de contenus avec un débit plus élevé. La densification
des cellules constituerait une partie de cette réponse.
Les systèmes de communication sans fil les plus répandus sont incontestablement les systèmes
de communication mobiles dont la première génération (1G) a été déployée en 1980. Exploitant
pour la première fois la structure cellulaire de la couverture, ces systèmes ont permis
l’amélioration de la capacité du réseau ainsi que le support de la mobilité. La deuxième génération
(2G), appelée « Global System for Mobile Communication-GSM », n’a été déployée qu’en 1990.
Ces systèmes ont effectue les tout premiers pas dans la transmission de données ouvrant ainsi la
porte à une nouvelle aire de communication sans fil ou de nouveaux services, tel que la navigation
web, le téléchargement, le « streaming » des vidéos et les services bancaires en ligne, ont fait leurs
apparition.
Cependant, l’utilisation de ces services a augmenté significativement le trafic des donnes dans
les réseaux (2G) qui n’étaient plus en mesure, à l’époque, de satisfaire toutes les exigences des
usagers. Offrant un débit allant jusqu’à 2Mbps grâce à la technique d’accès multiple par
3
répartition en codes à large bande, (wide band code division multiple access-WCDMA), les
systèmes de troisième générations (3G) sont apparus pour répondre à la forte demande de trafic
des données. Cette demande n’a pas cessé d’augmenter depuis et a même forcé la migration vers
les systèmes de quatrième génération (4G), communément connus sous le nom de ‘Long Term
Evolution-Advanced”. Ce standard, qui a été défini par un groupe d’associations de
télécommunications appelé 3GPPP, a exploité les techniques les plus avancées, tel que la
transmission multi-antennes, la transmission et réception coordonnés à travers des points
multiples, le relayage, etc., afin d’atteindre des débits avoisinant le 1Gbps. L’avancée
impressionnante réalisée par les systèmes 4G ne sera cependant pas suffisante pour faire face à
l’explosion du volume de trafic des données prévue dans les années à venir. Ce déluge de données
sans précédent sera, en fait, causé par la forte croissance du nombre d’appareils connectés sur les
réseaux (téléphones intelligents, tablettes, etc.), d’une part, et le partage des vidéos à très haute
définition via surtout les medias sociaux tel que You Tube et Face book, d’autre part. Les
prévisions suggèrent qu’en 2020 le trafic par consommateur augmentera jusqu’à 20 fois le trafic
actuel. Visant à satisfaire cette exigence, Aujourd’hui, des études sur les systèmes de cinquième
génération (5G) ont été récemment entamées par des industriels et groupes de recherche. Elles ont
démontré qu’on peut exploiter la bande de fréquences millimétriques jusqu’ici inutilisée.
Le terme 5G était déjà évoqué par les industriels de l’électronique dans les années 1980. En
France, le 22 septembre 2015, l’ARCEP (Autorité de régulation des communications
électroniques et de la poste) a autorisé Orange à tester des technologies 5G dans les bandes de
3,7 GHz, 10,5 GHz et 17 GHz dans la ville de Belfort (Territoire de Belfort, Franche-Comté).
En 2015, le centre mathématiques et algorithmiques de Huwei à Paris propose des technologies
démontrant des débits compatibles avec les pré-requis de la 5G : Le GFDM pour la forme d’onde,
le Massive MU-MIMO (pour le système d’antennes avec des techniques de pré codages non-
linéaires) et enfin le full duplex radio (qui combine les modes TDD et FDD). L’ensemble de ces
technologies ont permis de démontrer lors d’essais « outdoor » à Chengdu en Chine en octobre
2015 des efficacités spectrales « downlink » de 50 bps/Hz et une capacité du nombre de liens
multiplié par 3 en « uplink » sur des fréquences en dessous de 6 Ghz.
Pour atteindre un débit requis par le réseau 5G, différents techniques peuvent être utilisé comme
l’utilisation de forme d’onde GFDM, l’utilisation de fréquence plus élevée et l’utilisation des
technologies de relais.
Voici les évolutions de débits des générations de radios mobiles:
4
Figure 1.01 : Evolution de débits des générations de radios mobiles
1.3 Le réseau 5G
Les réseaux 5G va être conçus pour pouvoir ouverts, flexible, et évoluer plus facilement que les
réseaux traditionnels, et ne sera pas basés sur des technologies de cheminement et de commutation
[1]. Elles pourront fournir la communication convergente de réseau à travers des réseaux de multi-
technologies, et fournissent le système de communication ouvert pour coopérer avec les systèmes
satellites, les réseaux cellulaires, les nuages et les centres des données, les passages à la maison, et
beaucoup plus de réseaux et de dispositifs ouverts. En plus, les systèmes 5G pourront autonomes
et suffisamment adapter sur les situations dépendant de la QoS exigé pour manipuler les réseaux
axés sur les applications dynamiquement. L’intégrité de sécurité, d’élasticité, de robustesse et de
données sera la première priorité dans la conception des futurs réseaux [2].
La technologie d’accès radio 5G sera une composante clé de la société gérée en réseau. Elle
répondra la demande élevée de croissance et d’augmentation de trafic de la connectivité avec une
largeur de bande large. Elle soutiendra également des nombres massifs des dispositifs reliés et
rencontrera le temps réel, les besoins de communication de haute fiabilité. Le but général de 5G
5
est de fournir la connectivité omniprésente pour n’importe quel genre de dispositif et n’importe
quel genre d’application qui peut tirer bénéfice d’être relié. Il accélère le développement de la
communication entre objets.
Les réseaux 5G ne seront pas basés sur une technologie d’accès radio spécifique. Plutôt, 5G est
une brochure des solutions d’accès et de connectivité adressant les demandes et des conditions de
communication mobile au delà de 2020.
Les spécifications de 5G incluront le développement d’une nouvelle interface d’air flexible qui
sera dirigé vers des déploiements des bandes larges. Cet interface visera également des scénarios
de largeur de bande large et à grande quantité de trafic, aussi bien que les nouveaux scénarios qui
impliquent des communications en temps réel avec des conditions extrêmes en termes de latence
et fiabilité.
Afin de permettre la connectivité pour une étendue des applications très large, avec de nouvelles
caractéristiques et conditions, les possibilités de réseau d’accès sans fil de 5G doivent sortir
lointain au delà de ceux des générations précédentes de communication mobile. Ces possibilités
incluront la capacité massive de système, débits très élevés, la latence très basse, la fiabilité et la
haute disponibilité, la consommation de coût et d’énergie de dispositif très basse, et les réseaux de
rendement optimum.
Des demandes du trafic des systèmes de communication mobile sont prévues pour augmenter
considérablement [3] [4]. Pour soutenir ce trafic d’une manière accessible, les réseaux 5G doivent
fournir des données avec un coût moins cher comparé aux réseaux d’aujourd’hui. En outre,
l’augmentation de la consommation de données aura comme conséquence une augmentation de
consommation d’énergie des réseaux. 5G doit donc consommer l’énergie sensiblement inférieure
par rapport aux réseaux cellulaires courants.
L’augmentation exponentielle dans des dispositifs reliés, tels que le déploiement des milliards de
capteurs sans fil et de dispositifs semblables pour la connectivité massive de machine, placera des
demandes sur le réseau pour soutenir les nouveaux paradigmes dans la gestion de dispositif et de
connectivité qui ne compromettent pas la sécurité. Chaque dispositif produira ou consommera un
peu de données, dans la mesure où ils ont limité individuellement, ou même conjointement
6
l’impact sur le volume de trafic global. Cependant, le nombre final de dispositifs reliés défie
sérieusement les capacités du réseau et le contrôle des raccordements.
Chaque génération de communication mobile a été associée à des débits plus élevés comparés à la
génération précédente. Dans le passé, une grande partie du foyer a été sur le débit maximal qui
peut être soutenu par une technologie d’accès sans fil dans des conditions idéales. Cependant, des
possibilités plus importantes sont le débit qui peut être fourni réellement dans des conditions
réelles dans différents scénarios du réseau5G :
- les taux d’informations excéderaient 10Gbps dans les scénarios spécifiques tels que les
environnements extérieurs, d’intérieur et denses.
- les débits de plusieurs 100Mbps devraient généralement être réalisables dans les
environnements urbains et suburbains.
- les débits au moins de 10Mbps devraient être accessibles presque partout, y compris des
secteurs ruraux peu abondamment peuplés dans les pays développés et en voie de
développement.
La latence très basse sera conduite par la nécessité de soutenir de nouvelles applications. Certains
ont envisagé des cas de l’utilisation 5G, tels que la sécurité routière et la commande des processus
critiques d’infrastructure et d’industrie, peut exiger la latence beaucoup inférieure comparée à ce
qui est possible avec les systèmes de communication mobile d’aujourd’hui.
Beaucoup de services distribueront la capacité et le stockage informatiques près de l’interface
d’air. Ceci créera de nouvelles possibilités pour la communication en temps réel et permettra la
fiabilité de service dans une variété de scénarios, s’étendant du divertissement à la commande de
processus industriel.
Le réseau 5G devrait également permettre la connectivité avec une grande fiabilité et une grande
disponibilité. Pour des services critiques, tels que la commande de l’infrastructure critique et la
sécurité routière, la connectivité avec certaines caractéristiques, telles qu’une latence maximum
7
spécifique devrait avoir des spécificités. Plutôt, la perte de connectivité et la déviation de la qualité
des conditions de service doivent être extrêmement rares.
Les dispositifs mobiles peu coûteux et à énergie réduite ont été un besoin du marché principal
depuis les jours tôt de communication mobile. Cependant, pour permettre la vision des milliards
de capteurs sans fil reliés, des déclencheurs et les dispositifs semblables, une autre étape doit être
prise en termes de consommation de coût et d’énergie de dispositif. Il devrait être possible que les
dispositifs 5G soient disponible au coût très bas et avec une vie de batterie de plusieurs années
sans recharge.
L’efficacité énergétique du côté de réseau a récemment émergé pour trois raisons principales:
- l’efficacité énergétique est un composant important en réduisant le coût opérationnel, aussi
bien qu’un conducteur pour de meilleurs nœuds dimensionnés, menant à abaisser le coût
total de la propriété.
- l’efficacité énergétique permet les déploiements de réseaux protégés avec les surtensions
qui se fondent sur les panneaux solaires comme alimentations d’énergie, permettant de ce
fait à la connectivité sans fil d’atteindre même les régions les plus éloignées.
- l’efficacité énergétique est essentielle à réaliser l’ambition des opérateurs de fournir l’accès
sans fil d’une manière soutenable et ressource plus efficace.
L’importance de ces facteurs augmentera plus loin dans l’ère 5G, et l’efficacité énergétique sera
donc une condition importante dans la conception d’accès radio du réseau 5G.
Historiquement parlant, un réseau cellulaire était constitué d’une seule station de base servant un
grand nombre d’utilisateurs. Toutefois, l’architecture moderne des réseaux cellulaires deviendra
de plus en plus hétérogène, pour de bonnes raisons. Dans ces réseaux hétérogènes, également
connus sous le nom de “HetNets”, les stations de base (macro-cellule) sont souvent augmentées
avec un grand nombre de petites cellules comme les femto-cellules en utilisant des relais. Ces
petites cellules sont en fait des stations de base miniatures qui peuvent être utilisées afin
8
d’améliorer la couverture dans des environnements difficiles et d’augmenter la capacité du réseau.
En fait, ces évolutions dans la topologie réseau sont plus avantageuses dans la communication
sans fil car on peut maintenant, grâce à la réduction de la taille des cellules, songer à utiliser une
gamme de fréquences plus élevées qui n’étaient pas viables, à l’époque, à cause des problèmes de
propagation sur la distance.
L’architecture de la technologie du réseau 5G se compose principalement donc de stations de base
(SB), des relais et des stations mobiles. La station de base joue le rôle d’une antenne centrale
chargée de communiquer et de desservir les relais et les relais qui, à leur tour, servent les clients.
La figure ci-dessous représente l’architecture générale d’un réseau d’accès du réseau 5G :
Le principe de fonctionnement des réseaux courants est simple : une station émettrice (station de
base) émet des ondes radio (hertziennes), qui sera captée par les abonnés. Pourtant pour le réseau
5G, on introduit l’accès « backhaul » : la communication entre la station de base et les abonnés
peut prolonger avec une/ou plusieurs stations de relais qui jouent le même rôle que la station de
base. C’est le lien entre une station de base et un relais ou entre deux relais qu’on dit « backhaul ».
Les solutions « backhaul » fonctionnent typiquement dans des conditions de ligne de vu directe
9
(LOS : line-of-sight) en utilisant la technologie par radio de propriété industrielle qui utilise les
plus hauts bandes de fréquence.
À l’avenir, le lien d’accès entre station de base et EU (ou abonnés) se prolongera également à des
fréquences plus élevées. En outre, pour soutenir des déploiements de basse puissance denses, le
« backhaul » sans fil devra se prolonger à la couverture non ligne de vue (NLOS : non line-of-
sight), conditions semblables pour accéder à des liens.
Pour 5G, le lien d’accès sans fil et le « backhaul » sans fil ne devraient pas donc être vu en tant
que deux entités séparées avec les solutions techniques séparées. Plutôt, le « backhaul » et l’accès
devraient être vus en tant que solution intégrée d’accès sans fil capable à employer la même
technologie de base et utiliser le même spectre. Ceci mènera à une utilisation globale plus efficace
de spectre aussi bien que l’opération réduite et effort de gestion.
10
dispositifs devrait être sous la commande de réseau. Ceci est particulièrement important pour le
cas de communication D2D dans le spectre autorisé.
Le réseau5G, contrairement aux réseaux mobiles actuels, ne sera pas axé prioritairement sur la
téléphonie. Cette particularité est un challenge et fera la force de celle-ci. En effet on peut
identifier plusieurs applications majeures auxquelles devra servir le réseau 5G :
- La ville intelligente (smart-city) dont l’infrastructure pourrait être gérée plus efficacement tout
en optimisant sa consommation de ressources grâce à des réseaux de capteurs complexes.
- La maison connectée qui grâce à des capteurs et à la domotique pourra être gérée, notamment en
terme de ressources, et utilisée facilement et efficacement ou encore sécurisée à distance.
- Les transports connectés, avec notamment l’avènement des voitures autonomes, qui permettra de
sécuriser et d’optimiser le réseau routier.
- La santé connectée avec des innovations majeures telles que la chirurgie à distance des patients
et personnes à risques.
D’autres applications moins révolutionnaires mais tout aussi majeures sont à prévoir dans les
domaines de l’industrie, la logistique et la sécurité. Le divertissement reste une source
d’applications futures orientées vers l’utilisateur telles que la réalité virtuelle, le jeu en réseau, le
streaming vidéo en ultra haute définition, la télévision interactive en haute définition et de
nombreuses applications auxquelles nous ne pensons pas encore devraient voir le jour.
11
L’amélioration du réseau mobile et de la qualité d’expérience [6] sont bien entendu des objectif
clés de la 5G : tout et tout le monde sera connecté partout tout le temps.
1.4 Conclusion
Pour permettre la connectivité pour une étendue des applications large et employer des cas, les
possibilités de l’accès 5G sans fil doivent sortir lointain au delà de ceux des générations
précédentes des communications mobiles.
Ces possibilités incluent des débits réalisables très élevés, la latence très basse et la fiabilité ultra-
haute. En outre, l’accès 5G sans fil doit soutenir une augmentation massive du trafic dans une
manière accessible et soutenable, impliquant un besoin de réduction dramatique de la
consommation de coût et d’énergie.
L’accès 5G sans fil sera réalisé par l’évolution de LTE pour le spectre existant en combinaison
avec les nouvelles technologies par radio d’accès qui visent principalement le nouveau spectre.
Les composants de technologie principale de l’accès 5G sans fil incluent l’intégration d’accès
« backhaul », communication de dispositif-à-dispositif, utilisation flexible de spectre, et la
transmission multi-antenne.
Dans cette deuxième partie, on va voir les technologies pour atteindre ces exigences du réseau 5G
12
CHAPITRE 2 :
ETUDES TECHNOLOGIQUES DU RESEAU 5G
2.1 Introduction
Le réseau 5G permet une connexion Internet à haut débit entre une station de base, des relais et
des milliers d’abonnés en une ligne visuelle directe ou non en utilisant différentes technologies.
Dans ce chapitre, nous allons voir les architectures en couches, les techniques de multiplexage et
les modulations ainsi que la technologie des relais pour le réseau 5G.
Au début des années 70, chaque constructeur a développé sa propre solution réseau autour
d’architecture et de protocole privés et il s’est vite avéré qu’il serait impossible d’interconnecter
ces différents réseaux si une norme internationale n’était pas établie. Cette norme établie par
l’internationale standard organisation (ISO) est la norme : interconnexion de systèmes ouverts (ou
OSI : open system interconnexion).
Un système ouvert est un ordinateur, un terminal, un réseau, ou n’importe quel équipement
respectant cette norme et donc apte à échanger des informations avec d’autres équipement
hétérogènes et issus de constructeurs différents.
Le premier objectif de la norme OSI a été de définir un modèle de toute architecture de réseau
basé sur le découpage en sept couches. A chacun de ces couches correspond à une fonctionnalité
particulière d’un réseau.
Les couches 1, 2,3 et 4 sont dites basses et les couches 5,6 et 7 sont dites hautes [3].
La couche physique
Cette couche définit les caractéristiques techniques, électriques, fonctionnelles et procédures
nécessaires à l’activation et à la désactivation des connexions physiques destinées à la
transmission de bits entres deux entités de la couche liaisons de données.
La couche liaison
Cette couche définit les moyens fonctionnels et procéduraux nécessaires à l’activation et à
l’établissement ainsi qu’au maintien et à la libération des connexions de liaisons de données entre
les entités du réseau.
13
Cette couche détecte et corrige, quand cela est possible, les erreurs de la coche physique et signale
à la couche réseau les erreurs irrécupérables.
La couche réseau
Cette douche définit un transfert de données entre les entités en les déchargeant des détails
d’exécution (contrôle entre l’OSI et le support de transmission).
Son rôle est d’optimiser l’utilisation des services de réseau disponibles afin d’assurer à moindre
coût les performances requise par la couche session.
La couche session
Cette couche fournit aux entités de la couche présentation les moyens d’organiser et de
synchroniser les dialogues et les échanges de données.
Il s’agit de la gestion d’accès, de sécurité et d’identification des services.
La couche présentation
Cette couche assure la transparence du format des données à la couche application.
La couche application
Cette couche assure aux processus d’application le moyen d’accès à l’environnement OSI et
fournit tous les services directement utilisables par l’application (transfert e données, allocation de
ressources, intégrité et cohérence des informations, synchronisation des applications) [3].
14
couche application Couche application
couche présentation
couche session protocole de transport ouvert
Couche transport
Couche réseau haut
couche réseau
Couche réseau bas
couche liaison Couche d’architecture sans fil ouvert
couche physique
Le graphique suivant montre les modules généraux qui déterminent la conception de la couche
physique (PHY) et de la couche MAC (moyenne de contrôle d’accès) pour n’importe quelle
technologie de communication, pas simplement pour la 5ème génération de communication sans
fil.
Cependant, des exemples spécifiques pour 5G pour chaque module sont énumérés au-dessous de
chaque bloc.
2.3.1 GFDM
15
modulation non orthogonale qui offre plus de degrés de liberté grâce à l’utilisation d’un large
choix de filtres. Il surmonte les limitations de l’OFDM tout en préservant la plupart des avantages
de lui. Les radiations hors bandes du signal GFDM transmis sont contrôlées par un filtre de mise
en forme ajustable, qui est appliqué à chacune des porteuses. Dans le GFDM, la structure des
données est ajustable à deux dimensions : on regroupe les symboles des données dans un bloc
pour lequel le nombre de porteuses et les durées temporelles sont ajustables. La taille des blocs est
variable, ce qui permet de pouvoir implémenter de longs filtres ou de réduire le nombre total des
sous-porteuses. Similairement à l’OFDM, le GFDM utilise aussi un préfixe cyclique pour
combattre les ISI, sauf que le préfixe cyclique est utilisé pour chaque bloc, et la durée de chaque
bloc peut être plusieurs fois la durée de la période symbole, et donc le préfixe cyclique est utilisé
moins fréquemment que dans l’OFDM.
Par conséquent, il est possible de réduire la latence sur la couche physique (PHY) de systèmes de
communications. GFDM semble comme arrangement potentiel pour accomplir les conditions et
les défis des réseaux de la radio 5G. Il y a un effort continu de fournir une meilleure efficacité
spectrale afin d’augmenter le taux de transmission de données. Le nombre de symboles de
données transmis sont beaucoup plus que dans un trame OFDM de LTE, dans la même quantité de
temps (dans un trame LTE il y a 14 symboles d’OFDM tandis que 15 symboles pour le GFDM).
Un autre aspect qui peut être vu de même sur la figure 2.03 est la durée de symbole de GFDM qui
est 7,5 fois plus petite que la durée de slot de LTE. En outre, si nous considérons la démodulation
indépendante pour chaque symbole, la latence est réduite par un facteur de 15 (comparé à la
structure d’armature de LTE qui exige de deux slots de 0,5 ms pour démoduler les données).
16
2.3.1.2 Principe de la transmission GFDM
Dans la partie émettrice du système dans fig. 2.03, les données binaires sont modulées en utilisant
la modulation QAM, puis dans le passage dans le filtre, il y a une formation d’impulsion de
transmission des données modulées (échantillonnage). Et finalement, après une conversion, les
données sont transformées en blocs. Chaque bloc est mené par un préfixe cyclique et se compose
de plusieurs sous-symboles.
Dans le récepteur du système, figure 2.04, le CP est enlevé et après l’égalisation, il y a une
exécution d’une conversion secondaire de porteur. Le signal reçu est alors passé par le filtre, suivi
d’un échantillonneur et d’un détecteur pour récupérer les données binaires.
17
Le récepteur montre également l’arrangement périodique d’annulation d’interférence qui a été mis
en application pour améliorer l’exécution du système de GFDM.
2.3.2 GFDMA
GFDMA est une technique de modulation pour attribuer des sous porteuses à chaque utilisateur.
C’est un nouvel arrangement d’attribution des sous porteuses. Pour cette technique, l’attribution
de sous-porteuses pour les utilisateurs peut changer dans la largeur de bande entière à la différence
de l’arrangement hybride d’attribution. Le nombre de sous porteuses dans une trame dans
l’arrangement proposé est fixe pour tous les utilisateurs ; cependant, elle peut changer pour les
différentes trames. Supposons que le nombre de sous porteuse de chaque utilisateur est IL pour une
trame considérée, tel que :
IL = 2x, (2.01)
.x : nombre de bloc de sous porteuses assignées pour chaque utilisateur(x = 0, 1,…, log2(M) avec
1≤ x ≤ log2(M)-1).
M : nombre des sous porteuses pour chaque utilisateur.
Il faut noter que dans cet arrangement, la trame entière est subdivisée en blocs de sous-porteuses
de longueur IL. Avec le nombre de blocs est indiqué par m1, m2,..., m et le nombre de sous-
porteuse dans un bloc est indiqué par l1, l2,…, IL.
Pour IL = 2, chaque utilisateur est donc assigné par 2 sous porteuses consécutifs dans la largeur de
bande comme illustré sur la figure suivante.
Figure 2.06 : Attribution des sous porteuses pour plusieurs utilisateurs en GFDMA
Par conséquent, si on a S utilisateurs, le total bande passante peut s’écrire donc comme ceci :
N = SM (2.02)
MIMO est un type de multiplexage spatial, c’est une technique très puissante pour les systèmes
multi-antenne. Lors des communications multi-antenne, les informations sont transmises et/ou
reçues par plusieurs antennes. En principe, MIMO augmente le débit des données dans la
18
proportion du nombre d’antennes de transmission du faite que chaque antenne porte un flux
unique des symboles de données. Par conséquent, si le nombre des antennes de transmission est K
et le débit des données par chaque flux est R alors le débit total du système est K*R.
Les communications multi-antenne ont des nombreux avantages : La multi-antenne, et le MIMO
en particulier, sont un des éléments clés des systèmes de communication à très haut débit, avec des
débits atteignables de l’ordre du gigabit par seconde. Les protocoles de nouvelle génération 5G
tirent partie de ces communications multi-antenne pour améliorer les performances de la
transmission.
Les avantages des communications multi-antenne sont nombreux : elles augmentent le rapport
signal à bruit du signal reçu, et donc la capacité du canal. Cette capacité est fortement liée aux
gains en diversité et en multiplexage. L’ajout de relais dans des communications multi-antenne
augmente aussi la capacité.
Les communications multi-antenne sont très efficaces pour réduire les interférences grâce à la
diversité.
Un système de relais coopératifs peut aussi être considéré comme de la multi-antenne virtuelle.
Cette solution est privilégiée dans les réseaux de capteurs, où les terminaux n’utilisent qu’une
seule antenne, à cause de contraintes d’encombrement. La diversité est alors assurée par la
multiplication des relais. Les performances de tels relais sont limitées par la technique de relais
utilisée, mais une coopération hiérarchique permet d’obtenir de très bons résultats dans
l’augmentation de la capacité.
Le relais peut avoir beaucoup plus de fonctions dans un réseau cellulaire, tel qu’améliorer la
topologie du réseau cellulaire, améliorer la robustesse d’un réseau, et diminuer la puissance
d’énergie. Des stations de relais sont définies en tant que nœuds de basse puissance qui peuvent
être déployés avec les stations de bases, formant de petites cellules pour satisfaire le besoin
d’améliorations d’assurance et de capacité. Un des dispositifs les plus attrayants des relais est le
« backhaul » sans fil entre une station de base et des relais car ceci peut fournir une technique
simple de déploiement pour améliorer l’assurance aux zones mortes. La communication entre
stations de bases et stations de relais est semblable à la communication conventionnelle entre
stations de bases(SBs) et équipements utilisateurs (EUs), dans lesquels la communication est
accomplie par l’intermédiaire d’un raccordement (PMP) point-à-multipoint ; ceci crée les
19
chemins multiples d’un SB à SRs différents, et un SR peut également établir la connectivité de
PMP avec l’EUs. Le 3GPP a discuté les divers scénarios dans lesquels l’introduction de la
technologie de relais sera potentiellement utile. Le scénario de base pour l’usage des relais peut
être augmenté par la factorisation de la manière de laquelle les relais peuvent aider à réaliser les
avantages mentionnés précédemment. La figure 2.07 montre les scénarios de déploiement. Dans
le scénario (a), la communication multi-sauts de relais est un scénario important pour que les
opérateurs prolongent le secteur d’assurance aux régions montagneuses et peu abondamment
peuplées. Le scénario (b) montre le scénario mobile de relais, dans lequel des stations de relais
sont installées sur des véhicules (tels que des trains et des autobus) pour améliorer la sortie et pour
réduire le volume de signaux de commande de déplacer les stations mobiles. Le scénario (c)
montre un scénario hétérogène de relais, dans lequel le relais emploie des liens « backaul » et le
réseau de WLAN pour des liens d’accès. Dans le scénario (d), la station de relais est employée
pour transmettre par relais une communication du dispositif-à-dispositif (D2D) et pour débarquer
la station de base de distributeur. Dans le scénario (e), le relais est relié à plusieurs stations de
base de distributeur pour améliorer la sortie et pour équilibrer des charges à travers les stations de
base. Dans chacun de ces scénarios, le type de relais qui sera employé peut changer selon les
conditions spécifiques de chaque scénario.
Figure 2.07 : Les différents scénarios utilisant les technologies des relais
20
2.4.2 Relais multi-sauts
Il y a quelques années que l’architecture de réseau cellulaire multi-saut a été proposée et analysée
pour la première fois. Les projets de recherche fondamentaux ont démontré les avantages de
l’architecture multi-saut en termes de capacité de système, d’assurance de service, et de
connectivité du réseau. Le concept derrière l’architecture multi-sauts pourrait être considéré
comme combinaison des réseaux ad-hoc mobiles et des réseaux cellulaires. Aujourd’hui, le 3GPP
soutient une technologie de relais d’un seul-saut, par laquelle la station de relais peut être fixe ou
mobile et le lien par l’accès radio entre le SB et l’EU n’utilise qu’une station de relais. Cependant,
à l’aide de relais de multi-sauts, les liens radio entre le SB et EUs peuvent être prolongés dans
plus de deux sauts ; on s’attend à ce que les conditions de propagation de que saut soient
meilleurs que le lien direct utilisé entre le SB et l’EU dans les réseaux cellulaires conventionnels.
L’amélioration de la capacité d’assurance et de réseau est la principale motivation pour intégrer
les relais multi-sauts dans le réseau 5G. Ceci vient de la réduction de la « Path Loss » due à
l’emploi des sauts multiples pour transmettre les données vers ou provenant de la station de base
correspondante. Une meilleure exécution en termes de sortie, perte de paquet, et retarde peut être
réalisé en soutenant la fonctionnalité multi-sauts [7]. Cependant, cette technique d’utilisation de
relais multi-sauts exige plus de ressources radio pour transmettre des données par différents saut
et des interférences sont également créées à un plus grand nombre de transmissions simultanées
dans un réseau. Les nouveaux arrangements d’attribution de mobilité et de ressource sont ainsi
importants pour réaliser un haut QoS tout en augmentant la capacité entière de réseau.
21
2.4.3 Relais mobile
En raison de la pénétration élevée des téléphones, le nombre d’utilisateurs qui emploient des
services sans fil à large bande sur le transport public se développe rapidement. La meilleure
solution pour servir de tels utilisateurs est de placer une station de relais mobile surtout pour les
utilisateurs qui se déplacent avec des automobiles. Dans la pratique, parce que les positions des
véhicules ne sont pas connues à l’avance, l’utilisation du relais mobile est plus économique et
applicable pour servir les utilisateurs véhiculaires [8]. Dans une étude 3GPP récente, le
déploiement d’un scénario de relais mobile a été considéré comme une solution rentable pour
servir les utilisateurs des données intensifs à l’aide du transport public.
Le réseau d’accès WiFi est actuellement très populaire, et la plupart des dispositifs et des laptops
mobiles sont capable d’utilisé le WiFi. Le relais hétérogène est attrayant pour couvrir un domaine
local spécifique de WiFi sur le lien d’accès « backaul » comme représenté sur la figure 2.08.La
qualité la plus attrayante en utilisant le WiFi pour le lien d’accès a l’occasion de servir toutes les
bornes mobiles sans souscrire au propriétaire d’opérateur du lien « backaul » ; ceci mène à la
capacité d’optimiser le nombre de relais, au lieu d’avoir différents relais pour chaque opérateur.
En outre, parce que les réseaux de WiFi opèrent sur les bandes (ISM) par radio industrielles,
scientifiques, et médicales ouvertes, aucune interférence dans ces bandes par radio ne peut être
coordonnée de la même manière comme dans les bandes de fréquence consacrées et possédées par
des opérateurs. Il est ainsi difficile que les opérateurs offrent un QoS semblable comme dans leurs
propres réseaux cellulaires [9].
22
Figure 2.10 : Relais hétérogènes
2.4.5 Communication entre EUs (D2D : device to device) aidée par relais
Dans le contexte de communication D2D, il est crucial d’installer des liens directs fiables entre
l’EUs tout en satisfaisant le QoS des utilisateurs traditionnels et le D2D dans le réseau.
L’interférence excessive et le canal de propagation faible peuvent également limiter les avantages
de communication de D2D dans les scénarios pratiques. Dans ces cas, par l’appui de la
technologie de transmission par relais, le trafic de D2D peut être transmis par l’intermédiaire du
relais, comme représenté sur la figure 2.11. Le relais peut efficacement augmenter ainsi
l’exécution de communication de D2D, en particulier quand les paires D2D sont trop éloignées de
l’un l’autre, ou quand la qualité du canal de D2D n’est pas assez bonne pour la communication
directe.
23
2.4.6 Relais multiple « backaul »
Quand nous nous référons au relais, le scénario commun est qu’il y a une communication point à
multipoint entre SRs et SB, où SRs multiple peut être relié à un SB, mais un SR est relié à un
seule SB. Par une telle architecture, le déploiement de relais peut être franc et simple ; cependant
l’exécution de ce système pourrait limiter, parce qu’il y a quelquefois une contrainte sur la
capacité disponible sur un lien « backhaul » et les utilisateurs, en particulier quand nous avons
une cellule voisine légèrement chargée [10]. Le déploiement multiple de relais « backhaul » peut
permettre l’arrangement multiple de raccordements entre SRs et SBs, où le SR peut être relié à
SBs multiple, comme présenté la figure 2.12.Bien que le déploiement de ce scénario de relais soit
complètement transparent à l’EUs et rende le système plus flexible en créant des solutions de
rechange pour le partage de charge, des changements seront exigés du SB, de SR, et du noyau de
réseau. Le changement le plus crucial est le mécanisme de coopération de SB à SR, et au noyau
du réseau, et à commander à nouveau des données « d’uplink » arrivant par l’intermédiaire de
plusieurs interfaces S1 au noyau de réseau, et des données de « downlink » arrivant par
l’intermédiaire de plusieurs interfaces d’un à la station de relais.
24
2.5 Conclusion
Pour résumer, GFDM est un nouvel arrangement de modulation de la couche physique pour les
systèmes de communication sans fil, OFDM porte moins de données par rapport à GFDM. GFDM
vise à compenser plusieurs imperfections d’OFDM, y compris la fuite spectrale forte, la condition
de la synchronisation stricte et le rapport crête à moyen élevé de puissance.
Le relais de multi-sauts peut fournir de grands avantages en prolongeant l’assurance aux secteurs
montagneux et peu abondamment peuplés, que d’autres genres de stations de base ne peuvent pas
faire. Le relais hétérogène peut améliorer l’assurance tout en sauvant la largeur de bande sur le
lien d’accès. Les relais mobiles augmentent le débit des utilisateurs mobiles et en vitesses. La
transmission D2D aidé par relais débarque la station de base de portion aussi bien qu’augmenter le
débit moyen. Ces types de déploiements sont susceptibles d’être augmenté plus loin et considérés
dans les réseaux 5G et les futures technologies mobiles sans fil. Dans le chapitre suivant, nous
allons voir le dimensionnement du réseau 5G basé sur l’utilisation des rélais.
25
CHAPITRE 3 :
DIMENSIONNEMENT DU RESEAU 5G
3.1 Introduction
Ce scénario se trouve dans le milieu urbain et peut être vu comme évolution des réseaux 4g
courants, puisque son objectif principal est de fournir une sortie plus élevée jusqu’à 10 Gbps. La
latence de bout en bout ne devrait pas excéder 10ms pour le trafic de multimédia. Les techniques
principales qui sont considérées pour soutenir ces conditions sont les ondes millimétriques
combinées avec la technologie MIMO [16] [17], ou les multipoints coopératifs (CoMP) [18] et
l’efficacité spectrale très élevé [13].
Le rayons de cellules pour UMa peut atteindre jusqu’à 1000m et peut être assumé dans des
secteurs urbains. Les points d’accès sont montés sur le sol (par exemple 15-35 m). Les EUs sont à
l’extérieurs ou à l’intérieur d’une maison et déployés à tous les planchers.
26
3.2.1.2 Basse Latence Ultra Fiable (BLUF)
Le BLUF vise pour les services à basse latence, où la basse latence de bout en bout doit être moins
de 1ms. Cette condition signifie que la taille globale de trame doit être limitée, et implique un
contrôle d’erreur en avant (FEC) [19]. C’est une situation très particulière, puisqu’un FEC robuste
doit garantir un BER bas et la demande automatique de répétition (ARQ) [20] ne peut pas être
utilisée à cause de la condition de latence.
AIRE exige une grande assurance cellulaire afin d’augmenter le nombre d’abonnés par cellule
dans des secteurs ruraux et peu peuplés. L’attribution dynamique et réduction en fragments de
spectre est un dispositif principal dans ce scénario. La couche PHY doit être basée sur une forme
d’onde qui exploite le CP afin de réaliser une haute efficacité spectrale dans les canaux avec le
long retard. En outre, le débit maximal et la latence de bout en bout qu’il peut fournir devraient
être comparables à l’évolution à long terme (LTE), c’est à dire 100 Mbps et latence de 50 à 100ms
On peut trouver les scénarios d’UMi dans la gorge de la rue et dans une place ouverte comme
nous trouvons respectivement dans la figure 3.01 et la figure 3.02. Les rayons de cellules pour
UMi est en général moins de 100 m et les points d’accès (PAs) sont installés sur le sol (par
exemple, 3-20 m). Les UEs sont à l’extérieur au niveau du sol ou à l’intérieur déployé à tous les
planchers.
27
Figure 3.02 : UMi dans une place ouverte
3.2.2.2 InH (dans un bureau ouvert ou fermé, /ou dans les centres commerciaux)
Le scénario InH inclut les bureaux ouverts et fermés, les couloirs dans des bureaux et les centres
commerciaux comme exemples. L’environnement typique de bureau a des secteurs ouverts, des
compartiments, des bureaux murés, des couloirs, etc., où les cloisons de séparation se composent
de variété de matériaux comme le béton, le verre, etc... Pour l’environnement de bureau, les points
d’accès sont montés à une hauteur de 2 ou 3 m sur les plafonds ou les murs. Dans les centres
commerciaux, les PAs sont montés à une taille de 3 m sur les murs ou les plafonds des couloirs et
des magasins. La densité des PAs peut s’étendre d’un par plancher ou un par pièce, selon la bande
de fréquence et la puissance utilisée.
28
3.2.2.3 Communication entre objets /ou communication entre les machines
Communication entre objets jouera un rôle principal dans la définition des réseaux 5G. Ce
scénario provoque des nouveaux revenus pour les opérateurs de télécommunication. Le nombre de
dispositifs reliés au réseau (plus de 50.000 dispositifs par cellule) [11] et la durée de vie de la
batterie (au-dessus de 10 ans) sont les conditions clef de ce scénario. La basse consommation
d’énergie, le procédé de synchronisation libre et l’accès aléatoire au canal sont quelques
dispositifs que la couche PHY doit fournir pour ce scénario. Le débit considéré est entre 1 kbps à
10 Mbps. Les conditions de latence changent de 1 à 100ms pour couvrir une large étendue des
applications, et pour répondre aux exigences des industries.
Le but de dimensionnement d’un réseau sans fil est, étant donné une répartition d’abonnés, une
situation géographique et des données de propagation, d’assurer la minimisation du coût de la
liaison radio et de l’infrastructure du réseau, en tenant compte de la couverture radio, de la taille
des cellules et de la topologie du réseau sous réserve de contraintes de la QoS.
L’étape de dimensionnement constitue une étape primordiale dans la conception d’un tel réseau
cellulaire. Cette phase permet aux concepteurs de trouver une disposition optimale des sites radio.
Etant donné les caractéristiques de l’environnement à couvrir, les caractéristiques des abonnés à
desservir en termes de densité et de demande en trafic, les spécifications des équipements et la
bande de fréquence, notre objectif c’est de dimensionner le réseau en essayant de concilier le coût
et les contraintes de QoS.
L’opération de dimensionnements se base sur des données de départ obtenues suite à des
statistiques et estimations pour aboutir à des résultats permettant au réseau de couvrir la totalité de
la zone considérée en divers services.
Les systèmes de télécommunications mobiles actuels disposent d’environ 500 MHz de largeur de
bande dédiée et variant selon les pays entre 450 MHz et 3,6 GHz. Il n’existe pas encore de
standard pour la 5G mais il est possible de se faire une idée des bandes de fréquences qui seront
utilisées. Les bandes de fréquences primaires se situeront entre 450 MHz et 3,6 GHz, il est aussi
29
possible que des bandes non licenciées comme 5GHz soient utilisées. En novembre 2015 s’est
tenue la World Radio communication Conférence (WRC-2015) de l’Union International de
Télécommunication, institution des Nations Unies pour les technologies de l’information et de la
communication. Il y a été décidé entre autre pour profiter aux 3G, 4G et 5G de rendre disponible
la bande L (1427 - 1518 MHz) et la bande C (3,4 - 3,6 GHz) pour le haut débit mobile ainsi que la
bande 700 MHz pour les communications mobiles dans le monde entier [17]. Au vu des
spécifications attendues, la 5G nécessitera une largeur de bande plus large. L’utilisation
complémentaire de bandes de fréquences millimétriques est une solution [16]. Ces bandes de
fréquences au dessus de 6 GHz, dont certaines sont utilisées pour des applications d’imagerie et de
radar, ne souffrent pas de l’encombrement spectral contrairement aux bandes autour et en dessous
de 3 GHz.
On peut expliquer le faible encombrement du spectre aux fréquences millimétriques car il a
longtemps été considéré inapproprié pour les communications mobiles. En effet la montée en
fréquence s’accompagne inévitablement d’une augmentation de l’atténuation dans l’air. De plus
certaines fréquences correspondent aux pics d’absorption de l’eau et de l’oxygène, provocant une
atténuation encore plus élevée. Avec des longueurs d’ondes de l’ordre du millimètre, la
pénétration des ondes dans les objets est très faible, idéal pour l’imagerie mais nettement moins
adaptée aux communications mobiles en milieu urbain. Enfin un bruit de phase important est à
déplorer à ces fréquences. Cependant ces obstacles sont maintenant surmontables [18], il est par
exemple possible de pallier aux problèmes d’atténuation en utilisant de larges réseaux d’antennes.
Le « backhaul » comme nous avons vu précédant est aussi une solution viable à ces fréquences,
c’est aussi un axe de recherche important [19].
Le déploiement du réseau peut être limité par la portée, ou par la capacité. Pour les services fixes,
dû aux attributions licenciées avec un spectre limité, la plupart des déploiements seront limites par
la capacité plus que la portée, à l’exception des zones rurales où on a une faible densité, et surtout
les zones où on a une grande perte de propagation.
Cependant, généralement les opérateurs à la première phase du réseau essayent d’assurer la
couverture la plus complète possible vue le nombre faible d’abonnés et le non pertinence des
prédictions faites. Une fois, la demande en trafic augmente, l’opérateur passe à l’étape de
densification et ce en ajoutant des canaux (si le spectre le permet) ou des stations de bases
supplémentaires et c’est pour cette raison que l’utilisation des technologies de relais est plus
30
avantageuse car si on augmente le nombre de relais utilisé plus la capacité du réseau augmente
aussi.
Les modèles de propagation simulent la manière avec laquelle les ondes radio se propagent dans
l’environnement d’un point à l’autre.
, 1
20
20
) [10] (3.01)
Avec :
d : distance entre deux antennes dans l’espace libre (m)
λ : Longueur d’onde (m)
Ou encore un affaiblissement en espace libre avec le sol
40 log " 20 log#$ " 20log #% (3.02)
Le modèle de propagation Alpha Beta Gama est utilisé pour les macros cellules pour les
fréquences supérieures à 6GHz. L’équation pour le modèle d’ABG est donnée par:
d f
'() , *+,
10αlog - 0 1 β 1 10γlog - 0 1 xσ789
1m 1GHz
(3.03)
31
c)Modèle close-in (CI)
Le modèle CI sont des modèles génériques de toute la fréquence qui décrivent le Path Loss à
grande échelle de propagation à toutes les fréquences appropriées dans un certain scénario.
L’équation pour le modèle de CI est donnée par :
<= , *+,
, 1
*+, 1 10> 1 ?;<= (3.04)
"
<=@ , *+,
, 1
*+, 1 10> A1 1 B - 0C - 0 1 ?;<=
1
(3.05)
Pour InH, un modèle de Path Loss de double pente pourrait fournir un bon ajustement pour les
différentes zones. Pour NLOS, un modèle double-pente ABG et la double-pente CIF peut être
considéré comme évaluation des performances pour 5G (elles exigent 5 paramètres à être
optimisés), et un modèle de simple pente CIF (ceci utilise seulement 2 paramètres d’optimisation)
peut être considéré comme point de référence pour InH-Office. La double-pente peut être plus
adaptée pour le scenario InH dans un centre commercial ou les grandes distances d’intérieur (plus
grands que 50 m.
32
10α log d 1 β 1 10γlog f 1 L M d8N
d R
DEFG
'()
H
10α log d8N 1 β 1 10γlog f 1 10αO log - 0 d P (Q
d8N
(3.06)
V "
, 1
1 10> A1 1 B - 0C - 0 1 L M d8N
T 1
R
DEFG
;@
U " (Q " d
(3.07)
T, 1
1 10> A1 1 B - 0C - 0 1 10>O A1 1 BO - 0C log - 0 d P d8N
S 1
d 8N
Les paramètres de modèle de propagation selon l’environnement sont inscrits dans le tableau
suivant :
Paramètres de modèle de Paramètres de modèle de
Scénario
propagation CI/CIF propagation ABG
UMa-LOS ,n = 2.0 ; SF = 4.1dB NA
,α = 3.4 ; β = 19.2 ; γ = 2.3 ;
UMa-nLOS ,n = 3.0 ; SF = 6.8dB
SF = 6.5Db
Umi-LOS-dans la gorge
,n = 1.98 ; SF = 3.1dB NA
de la rue
UMi-nLOS-gorge de la ,α = 3.48 ; β = 21.02 ; γ = 2.34
,n = 3.19 ; SF = 8.2dB
rue ; SF = 7.8dB
UMi-LOS-place
,n = 1.85 ; SF = 4.2dB NA
ouverte
UMi-nLOS-place ,α = 4.14 ; β = 3.66 ; γ = 2.43
,n = 2.89 ; SF = 7.1dB
ouverte ; SF = 7.0dB
InH-Indoor-LOS ,n = 1.73 ; SF = 3.02dB NA
InH-Indoor-nLOS- ,n = 3.19 ; b = 0.06 ; ,α = 3.83 ; β = 17.30 ; γ = 2.49
simple pente f0 = 24.02GHz ; SF = 8.29dB ; SF = 8.03dB
Tableau 3.01: Paramètres des modèles de propagations CI, CIF, ABG pour différents
environnements
33
3.4 Bilan de Liaison [21]
Un équilibrage de puissance est nécessaire pour les liaisons montantes et descendantes, pour cela
un ajustement des paramètres des liaisons est nécessaire pour les équilibrer. Une liaison équilibrée
signifie un fonctionnement symétrique du système en tout point de la couverture, comme il est
illustré dans la figure suivant :
Le but de bilan de liaison est de calculer l’atténuation de parcours maximale permise entre la
station de base ou relais et le récepteur pour un service donné. L’atténuation de parcours maximale
est alors employée pour choisir des antennes et des configurations pour les stations de base ou
relais, et pour la planification de la puissance de sortie sur les différents canaux des stations de
base ou relais.
L’atténuation de parcours maximale détermine la portée de chaque SB ou relais et ainsi sa
couverture et le nombre requis de station de base ou relais pour couvrir une zone donnée.
L’élément de base qui doit être calculé pour le bilan de liaison du coté de l’émetteur est la
puissance Isotrope Rayonnée Equivalente ou (PIRE), elle dépend de la chaîne appareil-câble-
antenne.
Donc, l’appareil émetteur émet le signal avec une certaine puissance notée Pe, le câble reliant
l’appareil à l’antenne en perd une partie notée L, et l’antenne fournit elle aussi une puissance
supplémentaire notée Ge.
En exprimant ces puissances en dB, la PIRE s’obtient par simple addition :
PIRE = Puissance d’émission - Perte de câble + Gain d’antenne émettrice
Soit :
34
PIRE
Pe " L 1 Ge (3.08)
Dans des systèmes de radiocommunication, le PIRE est la qualité de puissance qui devrait être
émise par une antenne isotrope (qui distribue de façon égale la puissance dans toutes les
directions) pour produire la densité de puissance maximale observée dans la direction du gain
maximum d’antenne.
Pour le décibel c’est une unité exprimant un rapport, autrement dit un gain G. Pour des puissances,
le calcule est le suivant:
Pour l’appareil émetteur, il s’agit de décibel par rapport au milliwatt (dBm) : dans la formule
précédente, P2 = 1 mW et P1 est la puissance d’émission et doit être aussi transformée en mW de
l’appareil.
Pour l’antenne, il s’agit de décibel par rapport à un isotrope (dBi). L’isotrope est une antenne
théorique parfaite qui émet de façon homogène dans toutes les directions. Le dBi est donc le gain
de l’antenne par rapport à un isotrope qui émet la même quantité d’énergie. Les pertes câbles sont
exprimées en décibel par mètre (dB/m), donc les pertes totales dues au câble sont calculées ainsi :
Pertes câble = longueur câble * perte par mètre.
Pour que le signal reçu soit intelligible par le récepteur, il faut que celui-ci ait une sensibilité
suffisante. Là encore, c’est l’ensemble appareil-câble-antenne qu’il faut prendre en compte.
La sensibilité effective Pthr est une addition de la sensibilité de l’appareil (une autre caractéristique
avec la puissance) et du gain de l’antenne Gs, auxquels on retranche les pertes de câble L.
Le gain de l’antenne et les pertes de câble sont ceux utilisés dans les calculs de puissance
précédents.
La puissance effective du signal reçue doit être supérieure à la sensibilité de l’ensemble, faute de
quoi le signal ne pourra pas être utilisé. Donc, l’élément de base qui doit être calculé pour le bilan
de liaison du côté du récepteur est la puissance ou la sensibilité minimum reçue de récepteur. La
sensibilité du récepteur est définie comme la quantité de puissance en dBm qu’un détecteur doit
recevoir pour réaliser une performance spécifique en bande de base, comme un taux d’erreurs sur
les bits spécifié ou un radio du signal sur bruit.
Cette sensibilité de récepteur (en dBm) sera calculée en utilisant la formule suivante:
35
P`ab
d " 10Log 1 NW 1 NF
c g
ef hd
(3.10)
Avec :
Pthr : La sensibilité du récepteur.
Eb/N0 : Ratio du signal sur bruit (en dB)
W : Bande passante du système (MHz)
Rb: débit symbole (bps)
NW : Puissance de bruit thermique ; et
NF : Bruit au niveau du récepteur.
lmn " opq 1 ]r " s " t>u " v " w]x>y " wzt (3.11)
Nous avons vu dans le chapitre I que le réseau d’accès du réseau 5G est constitué de réseaux
hétérogènes (HetNet : Macro-cellule et femto-cellule). Pour couvrir une surface donc, on utilise
des stations de bases associées avec des stations de relais afin d’assurer la disponibilité des
36
ressources et d’augmenter la capacité du réseau. La région géographique est donc entièrement
couverte par une macro cellule, qui est couverte aussi de plusieurs SRs formant un réseau multi-
sauts. Une distance minimum entre deux stations voisines est prise en considération pour
distribuer efficacement les petites cellules dans des secteurs visés. Cette distance est basée sur la
puissance et le domaine de transmission couverts. Nous supposons que les macro-cellules et
petites cellules font transmettre respectivement une puissance maximal de PMC et de PPC où PPC
< PMC. Différents modèles de canal de propagation sont employés pour de macro et petites
transmissions de cellules.
La station de relais ne peut pas avoir plus d’un parent mais peut avoir plusieurs relais d’enfant.
Chaque station (une SB ou une SR) sert un ensemble d’utilisateurs qui sont supposés distribués
uniformément dans le secteur géographique. Les liens qui relient une station de base avec une
station de relais et une station de relais avec une autre station de relais s’appelle respectivement
backhaul central et backhaul de distribution.
Supposons que les petites cellules utilisent une antenne omnidirectionnelle et leur zone à couvrir
est un cercle, pour réduire au minimum l’interférence, les stations voisines seront assignées par
différents groupes de canal. Les rayons de couverture ou les portées d’une station de base et de
stations de relais doivent donc être calculés afin de designer leurs places. A tout cela, il faut
37
considérer aussi la puissance de transmission de SB et de relais car le rayon de la cellule dépend
de la puissance de transmission.
r α
Voici la relation entre la puissance de transmission d’une SB/ou SR et son rayon :
{Q
z. P . - 0 1 b
r
(3.12)
Où α est le coefficient de Path Loss, avec
40watts (w) est une puissance de transmission
normalisée avec un rayon d’assurance v
1 y
[19] [22].
Dans les macro-cellules, les paramètres de la puissance de fonctionnement de SB sont configurés
comme ceci : a = 21.45 et b = 354.44 W et a = 7.84 et b = 71.50 W pour les petites cellules.
La portée d’une station de base ou d’une station de relais est donc obtenue en calculant son rayon,
avec :
v
$ " B
v
(3.13)
Ce rayon est nécessaire pour trouver une distance minimum entre deux relais voisins pour
distribuer efficacement les relais dans des secteurs visés.
Pour couvrir une surface, on doit déterminer le nombre de stations de base requises, pour cela, les
rayons de couvertures ou les portées d’une station de base et des stations de relais doivent être
considérés pour qu’on puisse éviter les interférences inter-cites. Il s’agit en premier temps
d’estimer l’affaiblissement de parcours maximum en utilisant le bilan de liaison. Ensuite, il est
question de calculer la portée maximale ou le rayon de couverture maximale en utilisant les
modèles de propagation conformément au type de terrain d’étude.
L’étape suivante consiste à déterminer le nombre de stations de base donné par la formule
suivante :
$oFG " (
%
%
(3.14)
NSR : Nombre des stations de relais requis pour la couverture
Stotal : Surface total à couvrir
CSB : couverture de la station de base sur sa puissance maximale
CSR : couverture de la station de relais sur sa puissance maximale telle que
(
2.6 v(
O (3.15)
38
3.5.4 Répartition des stations de relais dans une zone à couvrir
Pour repartir les stations de bases et les stations de relais pour couvrir une zone donnée, on peut
utiliser le diagramme de Voronoi. Voronoi était un mathématicien russe des années 1900. Au
début du XXème siècle, il invente une partition d’un plan E composé d’objets en zones où chaque
zone est définie comme l’ensemble des points les plus proches d’un objet :
zone (objet(i)) = {x élément de E tel que d(x,objet(i)) < = d(x,objet(j)) quelque soit j différent de i}
Cette partition d’un plan est appelé Diagramme de Voronoi. Chaque zone de Voronoi est un
polygone convexe.
Le diagramme de Voronoi, également connu sous le nom de tessellation de Voronoi, est donc un
des structures de base dans la géométrie informatique qui peut être utilisée pour décomposer un
plan euclidien en régions basées sur la distance des points spécifiques dans le plan [23]. Ces
ensembles de points s’appellent les emplacements et les régions s’appellent les cellules de
Voronoi. Pour chaque emplacement, il y a une cellule correspondante se composant de tous les
points plus près de cet emplacement qu’à tout autre. Comme vu sur la figure 3.06, un plan
euclidien est divisé avec plusieurs emplacements indiqué à l’avance, le plan est divisé en cellules
de sorte que chaque cellule contienne exactement un emplacement. Pour chaque point dans la
cellule, la distance euclidienne du point à l’emplacement dans la cellule doit être plus petite que la
distance de ce point à n’importe quel autre emplacement dans le plan. Si cette règle est suivie à
travers le plan entier, puis les frontières des cellules, connues sous le nom de bords de Voronoi,
représenteront des points équidistants des deux emplacements les plus proches. Le point où les
frontières multiples se réunissent, appelé un sommet de Voronoi, est équidistant de ses trois
emplacements plus proches.
39
Figure 3.06 : Exemple de diagramme de voronoi
Soit v la sortie réalisable pour l’utilisateur j avec une ressource allouée γ de la station i.
Cette sortie réalisée est calculée en multipliant la largeur de bande assignée avec l’efficacité
spectrale:
v
γ (3.17)
γ t sont respectivement la largeur de bande assignée et l’efficacité spectrale dans le lien
entre la station i et utilisateur j.
Tous utilisateurs attachés dans le secteur d’assurance de chaque station i ne peuvent pas excéder la
limitation de capacité Ci
M , x
(3.18)
v
: v
(3.19)
40
:
1, : 0,1, (3.20)
où la sortie minimum réalisée et acceptable pour un utilisateur j admis dans le système peut être
exprimé par une contrainte de limitation de QoS comme suit:
v r (3.21)
L’objectif dans cette partie est de maximiser le nombre d’utilisateurs admis dans le système. Pour
récapituler, le problème de contrôle d’admission dans les environnements hétérogènes peut être
exprimé par les formules d’optimisations suivantes:
z: :
,
: puissance reçue par l’utilisateur j de la station i qui est exprimée par :
F¦
,
1 l
(3.24)
41
Puisque le but est de réduire au minimum la puissance maximum de transmission, le problème de
contrôle de puissance dans les environnements hétérogènes peut être exprimé par l’optimisation
de problème suivante :
x> ∑ F¦
Établissons un modèle analytique qui présente la notion de l’attraction d’un utilisateur à une
station. Si les ressources de station étaient illimitées, chaque utilisateur devrait clairement être
relié à la station la plus proche. L’analogie avec des charges électriques pourrait être utile ici.
Supposons que les stations ont des charges négatives égales et les utilisateurs ont les charges
positives égales (nous ignorerons des interactions entre les utilisateurs). Là existent des forces de
coulomb entre chaque utilisateur et chaque station.
Dans des conditions typiques, chaque utilisateur sera attiré à la station la plus proche. La seule
voie pour voir à quelle station l’utilisateur sera attiré est de calculer le potentiel électrostatique dû
©
à toutes les stations :
?, ¨
ª? " ? O 1 ¨ " ¨ O
(3.27)
v
une sortie acceptable peut être trouvée par l’équation:
,
,
(3.28)
42
Pour une station i donnée, calculons dans l’ordre croissant tous les di,j et trouvons alors un tel
utilisateur n qui vérifie les conditions suivantes:
«
1
v M
, ,
(3.30)
¬
«
1
et v P
, ,
(3.31)
¬
Alors nous pouvons voir que ni utilisateurs le plus près à la station i peut être relié à elle, qui
épuisera les ressources de la station. Considérons la distance maximum m
d, de la station i à
un utilisateur j, cela peut être relié à cette station selon les conditions (3.30) et (3.31). Nous
appellerons Ri le rayon de l’attraction de la station i. On peut voir que Ri dépend de Ci et sur la
distribution des utilisateurs à proximité de la station.
En utilisant notre analogie électrostatique simple, nous pouvons dire qu’un utilisateur j sera attiré
à une station i si sa distance d, M m . Plus la valeur de Ri est grande plus cette station attirera
beaucoup d’utilisateurs. Si nous assignons maintenant la charge qi = Ri à la station, puis le
potentiel à la distance dij, elle est :
,
%
,®
(3.32)
Alors la condition que l’utilisateur attiré à cette station est , 1. Cette condition est
appliquée pour chaque station. Les ressources de la station et la distribution d’utilisateur dans sa
proximité sont déjà expliquées dans la valeur Ri. Si un utilisateur est dans la région d’attraction de
plus d’une station, alors il est normal de supposer que la volonté extérieure potentielle détermine
les régions d’attraction de chaque station. Plus avec précision, l’endroit du maximum du potentiel
le long des lignes reliant chaque paire ou stations voisines rapportera un point par lequel la
frontière des régions d’attraction passe. Pour faire ainsi, nous appliquerons le diagramme de
Voronoi, une méthode informatique de la géométrie de mettre en application un algorithme
d’association d’utilisateur dans un secteur bidimensionnel.
Le diagramme de Voronoi est appliqué pour résoudre le problème en divisant la région en
plusieurs sous-domaines également définis comme cellules de Voronoi. Pour l’arrangement
d’association d’utilisateur dans un réseau sans fil hétérogène, le diagramme de Voronoi est
43
appliqué avec des modifications appropriées pour capturer la disponibilité de ressource où la
métrique m ⁄d, est employée au lieu de métrique habituel di,j.
Par conséquent, la cellule optimisée de Voronoi correspondra au petit secteur d’assurance de
cellules après exécution de diagramme de Voronoi.
Définissons dans un plan euclidien bidimensionnel le diagramme de Voronoi V de NS station
comme subdivision du secteur de région dans NS Cellules de Voronoi. Basé sur le potentiel
défini dans l’équation (3.32), la cellule de Voronoi u d’une station i peut être exprimée comme
suit:
u
°?, ¨ m O l y ± x, ,² P ³ ³,² ´ (3.33)
X,Y : coordonnées cartésiennes des positions dans la cellule de Voronoi u , ce qui signifie que
tout les utilisateurs placés à l’intérieur de la cellule de Voronoi u sont servis par la station i.
Puis, le diagramme entier de Voronoi V pour toutes les stations dans la région de la surface peut
être exprimé comme suit:
µ
¶ u (3.34)
¬
Puis, la solution du problème (3.22) pour calculer le :, d’association d’utilisateur qui maximise le
nombre d’utilisateurs admis dans le système, peut être écrite simplement comme suit:
z: :,
n
,
(3.35)
44
3.6 Conclusion
Le dimensionnement des réseaux mobiles est un problème complexe qui met en jeu à la fois des
aspects théoriques et pratiques. Il s’agit de trouver la meilleure architecture cellulaire au regard de
plusieurs critères que l’on peut résumer comme suit :
Qualité de couverture : garantir un lien radio en tout point de la zone à couvrir.
Absorption de la charge : le réseau doit être capable de supporter ou desservir le trafic
associé à chaque cellule.
Mobilité : Faciliter le « Handoff » lors des changements de cellules. Chaque station de
base doit connaître ses voisines pour permettre à un utilisateur de se déplacer sans perte de
communication.
Evolutivité : un réseau cellulaire est en perpétuelle évolution, intégrant de nouvelles
stations de bases.
Le dimensionnement se fait sur deux plans: le plan couverture et le plan capacité. En fait,
l’analyse de la couverture reste fondamentalement l’étape la plus critique dans la conception du
réseau 5G.
Dans le chapitre suivant nous allons voir les simulations de tous ce qu’on voit précédemment.
45
CHAPITRE 4 :
RESULTATS DE SIMULATIONS DE DIMENSIONNEMENT DU RESEAU 5G
4.1 Introduction
Nous avons utilisé comme outil de dimensionnement le simulateur Matlab, il permet de réaliser
des interfaces graphiques (GUI : Graphical User Interface) en disposant à l’aide de la souris des
éléments graphiques (boutons, images, champs de texte, menu déroulants,...). En effet, il aide
l’opérateur à calculer et vérifier les paramètres du dimensionnement de réseau 5G et par
conséquent de garantir une meilleur qualité de services aux clients.
Nous allons présenter l’application ainsi que ses entrées et sorties tout en mentionnant ses besoins
fonctionnels et non fonctionnels. D’autant plus que nous allons faire une étude conceptuelle de
notre application en se basant sur le standard industriel de modélisation UML (Unified Modeling
Language) avec ses différents diagrammes comportementaux (cas d’utilisation), structurels ou
statiques (diagramme de classe)
Cette application doit nous permettre de dimensionner la couverture radio d’une zone bien définie
avec des différents modèles de propagation telle que le modèle en espace libre, CI, CIF et ABG.
Elle se base sur un ensemble des paramètres d’entrée qui sont propres à l’opérateur, équipementier
et les besoins clientèles.
46
4.2.1.1 Besoins fonctionnels:
L’application doit offrir un GUI (Graphical User Interface) bien structuré, pour simplifier le
maximum possible la saisie des données relatives à la phase de pré-dimensionnement.
Calcul de dimensionnement du réseau suivant les algorithmes et les équations établis dans le
chapitre III
Pour dimensionner le réseau 5G, on doit :
Saisir les paramètres d’entrée
Choisir un modèle de propagation selon le scénario à étudier
Calculer la perte de trajet totale (Path Loss) de liaison.
Calculer le rayon de la cellule de couverture
Calculer le nombre de relais nécessaire pour la couverture de la zone à étudier
Le responsable de planification doit:
Analyser les différents résultats fournis par chaque modèle de planification.
Recommander à l’opérateur le modèle qu’il doit utiliser pour la planification d’une zone
bien déterminée.
Les besoins non fonctionnels sont des exigences qui ne concernent pas le comportement du
système, mais plutôt identifient des contraintes internes et externes du système. Les besoins non
fonctionnels de notre application se résument dans les points suivants:
L’ergonomie: l’application offre une interface conviviale et facile à utiliser sans nécessiter
des connaissances poussées.
Fiabilité: Accès rapide et directe
Le code doit être clair pour permettre des futures améliorations.
Garantir l’intégrité et la cohérence des données à chaque insertion.
Avant de passer à la simulation, Nous présentons la fenêtre d’accueil de notre application qui est
composé de deux choix: « entrer » et « quitter ».
Le
Le bouton « entrer » permet d’entrer dans l’interface de choix de calcule à faire pour le
dimensionnement et le bouton « quitter » pour quitter l’application
47
Figure 4.01 : Fenêtre d’accueil
En cliquant sur le bouton entré on obtient donc l’interface qui permet de choisir quelque calcul
utile pour le dimensionnement du réseau :
48
4.3 Dimensionnement orienté couverture
La figure suivante représente l’interface calculatrice des pertes de chemin, en calculant ces pertes
par une simple clique sur le bouton calculer.
En utilisant les formules des modèles de propagations pour calculer les pertes du chemin pour les
différents modèles de propagation.
Le tableau 4.01 résument les valeurs des pertes dans un UMa et dans un UMi selon
l’environnement et pour les fréquences 60 GHz en fonction des distances.
Les valeurs qu’avec lesquelles on a fait les calcules sont :
- Hauteur d’antenne d’émission : 20 m,
- Hauteur du récepteur: 1.5m,
- Distance Emetteur/Récepteur : 10m, 20m, 30m, 40m et 50 m,
49
UMa UMa UMa UMi UMi InH InH InH
Distance LOS LOS nLOS nLOS nLOSPla nLOS LOS nLOS
Gorge de ce ouverte Indoor CentresCommer Centres
Emetteur- la rue ciaux Commerciaux
Double pente
Récepteur Espacel Modèle Modèle Modèle Modèle Modèle Modèle ModèleAB
ibre CI/CIF ABG ABG ABG CIDual CI/CIF G
10 m 67.04 32.10 238.59 245.62 241.06 243.67 27.31 225.40
20 m 79.08 41.64 248.83 256.10 253.53 248.79 32.51 234.13
30 m 86.12 44.14 254.82 262.23 260.82 251.78 35.56 239.23
40 m 91.12 46.07 259.06 266.58 265.99 253.91 37.72 242.86
50 m 95.00 66.07 262.36 269.95 270.00 255.55 39.40 245.67
500 m 135.00 70.16 296.36
Tableau 4.01: Pertes en chemin pour différents environnements avec une fréquence de 60 GHz
- Pour le modèle Espace libre : On remarque que les pertes du parcours sont faibles,
- Pour le modèle CI : On remarque que les pertes du parcours sont faibles aussi ce qui prouve
une situation LOS. Pourtant, les fréquences millimétriques sont très sensibles à l’atténuation,
donc la puissance reçue chute beaucoup en fonction de la distance. C’est pourquoi la
communication entre les stations de bases et les relais va mieux s’ils sont en ligne de vue
directe avec une distance courte (pas plus de 500 m).
- Pour le modèle ABG double pente : On remarque que pour tous les types de terrains les pertes
du chemin augmentent par rapport au modèle précédent, ce qui confirme une situation
(NLOS) à cause des effets d’obstruction.
D’après l’analyse des résultats, on constate que pour un environnement (LOS) le modèle Espace
libre et le modèle CI sont spécifié, alors que pour un environnement (NLOS) les modèles ABG
sont adéquats pour prédire ce qu’adviendra au signal lors de sa transmission vers le récepteur au
niveau d’un réseau 5G.
La figure 4.02 illustre la variation des pertes de chemin (Path Loss) en fonction de la portée et les
modèles de propagations.
50
Figure 4.04 : Variation du Path Loss en fonction de la portée
L’allure des courbes de la figure 4.04 est croissante. En effet, lorsque la distance entre l’émetteur
et le récepteur augmente, l’affaiblissement du parcours augmente pour les différents modèles de
propagations. Ceci est du aux différents phénomènes physiques radio, tels que le « shodwing », la
diffraction, la réflexion l’absorption aux quels le signal est sujet lors de sa propagation entre
l’émetteur et le récepteur.
Bilan de liaison
Pour un utilisateur désirant commencer par un dimensionnement radio d’une zone bien précise, il
est invité à commencer par une étape primordiale qui est l’évaluation du bilan de liaison. Ceci a
pour but de déterminer les affaiblissements maximaux tolérés entre la station de base et le
récepteur pour un service donné, selon les caractéristiques des équipements qu’il compte utiliser et
les marges d’affaiblissement estimées.
On est amené alors à saisir les paramètres du bilan de liaison à savoir :
- Au niveau de l’émetteur : la puissance d’émission, le gain de l’antenne émettrice, et les
pertes dues aux câbles.
51
- Au niveau du récepteur : sa sensibilité, le gain de l’antenne réceptrice, les pertes dues aux
câbles et le facteur de bruit.
- Les marges : la marge d’interférence, la marge de Fading et les pertes dues aux
pénétrations.
On a introduit les données suivantes afin de calculer le bilan de liaison,
- La puissance d’émission (puissance opérationnel) = 43 W
- Le gain de l’antenne réceptrice = 13dB
- Les pertes dues aux câbles = 0.5 dB
- Le gain de l’antenne émettrice = 18 dB ainsi que les paramètres de GFDM.
52
modulation Rapport PIRE Sensibilité Valeur de la
signal/bruit (dB) (dBm) perte de chemin
(dB) maximal (dB)
eMBB 256-QAM 17.26 55.5 -54.25 101.65
BLUF 16-QAM 1.36 55.5 -33.63 81.03
IoT 16-QAM 3.25 55.5 -36.74 84.14
AIRE 16-QAM -1.89 55.5 -31.30 78.70
53
Figure 4.06 : Variation de l’affaiblissement en fonction des portées
L’interface graphique suivante est faite pour extraire le nombre de station de relais nécessaire afin
d’assurer la couverture d’une zone donnée. Tous les calculs sont faits en supposant que les cellules
sont uniformes alors que les cellules de Voronoi ne les sont pas. On fait seulement cette
supposition pour estimer le nombre de relais nécessaire.
54
L’outil prévoit qu’il nous faut 20 stations de relais pour aider la station de base afin de satisfaire la
couverture totale et d’augmenter le débit. En fait, il est très important de déterminer le nombre des
stations de relais pour bien optimiser le réseau et diminuer le cout de l’équipement.
Aussi, l’augmentation du rayon est importante pour la minimisation des cellules de la zone à
couvrir.
Après ce calcul, On passe alors dans la simulation de positionnement de station de base et des
stations de relais.
Après avoir faire tous ces études techniques, on peut passer à la simulation de dimensionnement
d’une surface de 810000m2 calculée précédemment. Le nombre des stations de relais utiles est
donc 25 selon le calcul que nous vient de voir. Notre simulation sera faite aussi pour contrôler
l’admission des utilisateurs et pour contrôler la puissance des stations. En particulier, nous
commençons par la validation du modèle de simulation et montrons les résultats de notre
simulation et l’association d’utilisateur basé sur le diagramme de Voronoi pour une petite
architecture de cellules hétérogènes. La simulation est faite dans un scénario d’environnement
urbain composé d’une station de base aidée par 25 petites stations de relais. Dans la figure 4.08,
chaque station sert un ensemble d’utilisateurs uniformément distribués dans la région.
55
Les résultats de simulation de toute la sortie de système, le nombre d’utilisateurs admis dans le
système et la puissance maximum moyenne de transmission sont rassemblés pour tracer les
figures.
Paramètres valeurs
PSB 43dBm
PSR 30dBm
Pthr -100dBm
N 500 abonnées
Ns 27(1SB + 26SR)
Ci 20MHz (SB) et 5MHz (SR)
rmin 1Mbps
56
Figure 4.09 : Ajout des sites
Après l’ajout des sites, nous allons calculer de diagramme de voronoi du réseau qui détermine les
zones de couverture de chaque site en cliquant sur le bouton « diagramme de voronoi du reseau »
57
Après le calcul de diagramme de voronoi, les répartitions et l’association des utilisateurs avec les
sites les plus proches sont obtenues en cliquant sur le bouton « Association diag et utilisateurs »
Figure 4.11 : Association des utilisateurs pour le réseau sans fil hétérogène
58
placés exactement au même potentiel de 2 stations voisines, et aux sommets du diagramme de
Voronoi sont situés exactement au même potentiel de 3 stations voisines. La méthode de Voronoi
alors calcule et relie chaque utilisateur dans un certain polygone de Voronoi à la station
correspondant à ce polygone, comme illustré sur la figure 4.10.
La figure 4.11 décrit comment toute la sortie du système est affectée par le nombre de petites
cellules dans le système. On peut voir que l’incrémentation des petites cellules augmente aussi la
sortie puisqu’il procure plus d’occasions à la borne mobile d’être remis à une petite cellule.
Cette exécution peut être expliquée par l’équation (3.35) où la variable Ni tient compte de la
disponibilité de ressource et de l’endroit d’utilisateur.
59
Figure 4.13 : Nombres d’utilisateurs admis pour les petits cellules
La figure 4.12 montre tout le nombre d’utilisateurs dans le système sous différents niveaux de
petite concentration de cellules. De ces résultats, le nombre d’utilisateurs admis par le système
augmente, donc augmentant l’efficacité du système. Cette exécution peut également être expliquée
par l’équation (3.35).
60
La figure 4.13 prouve que l’incrémentation de petites cellules diminue de manière significative la
moyenne de la puissance de transmission maximum. Les résultats de simulation montrent que
chaque petite cellule adaptera la puissance de transmission basée sur l’endroit des utilisateurs
reliés à elle. Cette exécution peut être expliquée par l’équation (3.36). Dans une situation avec une
concentration élevée de petites cellules, les cellules de Voronoi tendent à devenir plus petites, et
par conséquent le rayon Ri de l’assurance de chaque petite cellule est réduite à l’extension juste
les utilisateurs concernés tout en prenant dans la référence l’utilisateur le plus lointain. Il peut voir
que dans un scénario de 26 petites cellules, La moyenne de la puissance maximale de transmission
est de 5dB.
4.4 Conclusion
Le dimensionnement du réseau 5G qui constitue des réseaux hétérogènes est très complexe, dans
cette simulation nous pouvons voir le dimensionnement d’une zone en considérant le contrôle
d’admission d’utilisateurs et le contrôle de puissance de transmission dans un réseau hétérogène.
On a proposé le diagramme de Voronoi associé avec des utilisateurs pour maximiser le nombre
d’utilisateurs admis dans le système sous QoS et contraintes de limitation de capacité. En
particulier, On peut maximiser le nombre d’utilisateurs admis dans le système tout en réduisant au
minimum la puissance de transmission et en affectant conjointement chaque utilisateur aux
meilleures stations et en assignant de façon optimale la puissance de façon optimale à chaque
station de sorte qu’une basse puissance de transmission puisse être assignée.
61
CONCLUSION GENERALE
Le dimensionnement d’un réseau sans fil est une étape primordiale car il permet d’assurer la
minimisation du coût de la liaison radio et de l’infrastructure du réseau, en tenant compte de la
couverture radio, de la taille des cellules et de la topologie du réseau sous réserve de contraintes de
la QoS. Le but de ce mémoire est d’optimiser la couverture du réseau d’accès 5G et cela par le
biais de développement d’une application qui a été réalisé pour simplifier les calculs compliqués
nécessaire au dimensionnement de la couverture et qui sont le calcul du bilan de liaison qui nous
permettra de déduire le nombre de station de relais minimal nécessaire avec la station de base pour
couvrir une zone bien déterminée en passant par les formules propres à chaque modèle de
propagation suivant la nature du terrain de zone d’étude.
Pour y parvenir nous sommes passés par quatre étapes essentielles, nous avons commencé de voir
les différents réseaux mobile existant, ainsi que leur évolutions dans le temps, et enfin les
technologies du réseau 5G, ces objectifs, ces caractéristiques, son architecture et ses spécifications
techniques.
Ensuite, nous avons expliqué le processus de planification et citer les différentes règles spécifiques
aux modèles de propagation nécessaires pour la planification orientée couverture.
Une étude conceptuelle de l’outil de dimensionnement composée de diagrammes d’activité, de
diagramme de classe et de diagrammes de séquence nous a mené à simplifier la réalisation de
l’application.
Pour conclure nous estimons avoir satisfait les objectifs initialement fixés, mais comme tout
œuvre humaine, ce livre n’est pas parfait, on peut l’améliorer par l’ajout de la planification
orientée capacité. En plus les études de communication inter-objets ou communication dispositif à
dispositif ne sont pas bien approfondie dans cet ouvrage.
62
ANNEXES
ANNEXE 1: CLASSIFICATION DE RELAIS
Avant d’utiliser les relais, il faut savoir ses caractéristiques. Des relais peuvent être classifiés
selon leurs caractéristiques :
A 1.1.Classification basée sur les couches
Sous cette forme, la classification de relais est basée sur les couches dans lequel leur
fonctionnalité principale est exécutée. Il y a trois types principaux:
• un relais de la couche 1, appelé "répéteur". Il prend le signal reçu, l’amplifie, et lui fait suivre
le prochain saut, qui peut être un relais ou un EU différent. Comme son nom l’indique, cela
fonctionne seulement à la couche physique. Bien que l’avantage de ce type soit qu’ils sont peu
coûteux et simple, avec l’impact minimum sur la norme existante, ils amplifient le bruit
simultanément avec les signaux désirés.
• un relais de la couche 2, qui décode et expédie les données. Ce relais peut éliminer des
signaux de bruit et exécuter la gestion de ressource radio comparée au relais de la couche 1 ;
un meilleur effet de perfectionnement de sortie peut être prévu ainsi. Cependant, en raison de
ces fonctions supplémentaires, il peut avoir des retards pendant la transmission.
• un relais de la couche 3, appelé également « décodeur et expéditeur ». Ce relais peut être
considéré comme SB qui emploie une radio plutôt que le lien par câble pour le « backhaul ».
Un relais de la couche 3 peut améliorer la sortie en éliminant l’interférence et le bruit inter-
cellules. Cependant, ce type de relais a un impact sur des caractéristiques standard, en plus, on
connait des retards causé par le traitement de modulation/démodulation et codage/décodage du
signal.
A 1.2.Classification basé sur la technique de duplexage
En général, une station de relais communique par deux liens: avec sa station de base de
distributeur d’une part (par le lien « backhaul ») et avec des utilisateurs reliés à lui d’autre part
(par le lien d’accès). La station de relais peut employer un duplexage de division de temps (TDD)
ou un duplexage de division de fréquence (FDD) dans ces communications.
Pour le TDD, les transmissions des trames dans les liens « downlink » et « uplink » ne sont pas
permises simultanément. Seulement une transmission ou réception peut exécuter. Puisqu’une
meilleure utilisation ne peut pas être réalisée si plus d’une transmission ou réception de saut de
station à chaque fois exécutée. Cependant, un arrangement prolongé de TDD peut être employé
pour améliorer l’efficacité de ressource.
63
Pour le FDD, en revanche, le « downlink » et la transmission « d’uplink » entre le lien
« backhaul » se produira dans la même time slot mais avec différentes fréquences ; les mêmes cas
se produiront pour le cas de lien d’accès. Cependant, pour plus d’efficacité, un arrangement
prolongé de l’approche de base de FDD peut être conçu pour employer des fréquences
orthogonales pour chaque lien, qui permettra le voyage de retour et accédera à des transmissions
de lien pour se produire en même temps.
A 1.3. Classification basée sur l’affectation de ressource
Des nœuds de relais peuvent être classifiés dans les stations in-band et d’out-band de relais, selon
le spectre utilisé pour le lien « backhaul ». Dans le cas in-band, le lien « backhaul » entre le SB et
SR partage la même fréquence porteuse avec les liens entre SR et EU. En revanche le lien
« backhaul », emploie une bande de fréquence séparée pour le cas d’out-band.
A 1.4. Classification selon 3GPP
Les normes de 3GPP ont défini deux types de SRs: relais de type-I et de type-II, également appelé
relais " non-transparent " et " transparent ", respectivement [24]. La classification de relais est
basée sur la capacité du relais de produire de son propre message dans les cellules [25].
• Le relais (non-transparent) de Type-I est habituellement responsable d’aider EUs qui sont
éloignés de la station de base et hors de la gamme d’assurance de cellules. Ainsi, un relais de
type-I produira ses propres messages de commande de cellules pour prolonger l’assurance de
signal et de service, tout en améliorant la capacité de système global.
• Le relais (transparent) de Type-II est responsable d’aider EUs dans la région d’assurance du
SB. Bien que l’EU puisse communiquer directement avec le SB, le déploiement de SR type-II
peut aider à améliorer sa capacité de qualité et de lien de service. Puisque ce type de relais est
une partie de la cellule de distributeur, les messages de commande de cellules ne sont pas
nécessaires dans ce cas-ci pour améliorer le système global.
Le tableau suivant récapitule les différentes classifications de relais discutées ci-dessus, aussi bien
que leur tracer.
Classification 3GPP Couche integration dans SB Duplexage
Type 1 3 Inband Half-duplex
Type 1a 3 Outband Full-duplex
Type 1b 3 Inband Full-duplex
Type 2 2 Inband Full-duplex
Tableau A1.01: Classifications de relais
64
ANNEXE 2 : HANDOFF
Le mécanisme de « handoff » joue un rôle critique dans la conception de protocole de gestion de
mobilité. Dans les réseaux cellulaires conventionnels, l’utilisateur a seulement le choix pour
exécuter un « handoff » entre SBs. Dans le contexte de relais, d’autre part, l’algorithme de
« handoff » pourrait être plus complexe, et exiger l’utilisation de mécanismes de coordination et
de coopération pour garantir le QoS. L’introduction des stations de relais permet plusieurs
scénarios de « handoff », qui peuvent être classés par catégorie dans le « handoff » intra-SB et
inter-SB. La différence principale dans ces scénarios est quels nœuds sont le vieux poste d’accès
et ce qui sont le nouveau poste d’accès.
A 2.1.handoff » intra-SB et inter-SB
Si les nouveaux et les vieux postes d’accès sont dans la même cellule de SB, alors c’est un
procédé de « handoff » intra-SB ; autrement, c’est un « handoff » inter-SB.
La densité croissante des relais dans les réseaux cellulaires peut également augmenter le taux de
« handoff », puisque plus de frontières de cellules seront présentés dans le réseau. Quelque fois La
métrique classique de « handoff » (telle que l’endroit et la force de signal) n’est pas suffisante
pour la prise de décision ; nous devrions également prendre en compte d’autre métrique, telle que
la charge des liens « backhaul » et la cellule de relais cible. Pour le contexte de relais mobile, le
mécanisme de « handoff » est appliqué à l’EUs, aussi bien qu’au SR mobile lui-même. La
conception de « handoff » est donc commune pour des utilisateurs et SR mobile.
A 2.2.Le cheminement
Le réseau cellulaire traditionnel est basé sur une topologie en étoile, où tous les EUs sont reliés
directement au SB. La fonctionnalité de cheminement n’a donc aucune signification dans ce
scénario. Dans le contexte de relais, toutefois et en particulier dans les réseaux multi-sauts de
relais avec des possibilités multiples de « backhauls », le but d’un protocole de cheminement est
de trouver le chemin radio approprié pour que chaque utilisateur établisse un raccordement à son
SB. Dans les réseaux cellulaires, chaque accès de l’utilisateur est typiquement basé sur le critère
de maximiser la force du signal reçue. Ce critère de cheminement n’a pas pris en considération les
caractéristiques de la transmission de relais, en particulier le lien « backhaul ». Puisque les deux
sauts de la transmission peuvent mener à accru le retard, utilisation de largeur de bande, et perte
de paquet, il est plus raisonnable d’employer la métrique de QoS comme critères de cheminement.
Une question fondamentale qui doit toujours être résolue dans les réseaux multi-saut de relais est
donc comment exécuter le choix et le cheminement commun de relais, tels que l’exécution
65
maximum gagne en termes de capacité de réseau, l’assurance, et l’exécution de QoS peut être
réalisée.
66
ANNEXE 3: UNE PARTIE DE LA CODE SOURCE DE L’APPLICATION
function pushbutton1_Callback(hObject, eventdata, handles)
% hObject handle to pushbutton1 (see GCBO)
% eventdata reserved - to be defined in a future version of MATLAB
% handles structure with handles and user data (see GUIDATA)
%calcul de PIRE
edit1= str2num(get(handles.edit1,'String'));
edit2= str2num(get(handles.edit2,'String'));
edit3= str2num(get(handles.edit3,'String'));
edit4= str2num(get(handles.edit4,'String'));
Pe=edit1*1;
L=edit3*1;
Ge=edit2*1;
PIRE= Pe+Ge-L;
set(handles.edit12,'String',num2str(PIRE));
%Calcul de l’affaiblissement tolerable et sensibilité à la reception
edit5= str2num(get(handles.edit5,'String'));
edit6= str2num(get(handles.edit6,'String'));
edit10= str2num(get(handles.edit10,'String'));
edit11= str2num(get(handles.edit11,'String'));
NW=edit10*1;
%NF : Bruit au niveau du récepteur
NF=edit11*1;
LSH=4.1;
Lenv=6;
G=edit5*1;
Mf=edit10*1;
ML=edit11*1;
switch get(handles.popupmenu1,'Value')
%eMBB
case 1
EbNO=17.26;
Rb=124420000;
W=18;
Rx = EbNO - 10*Log10(W/Rb) + NW+NF;
PL=Pe+Ge-L-EbNO + 10*Log10(W/Rb)-NW-NF+G-Mf-ML-LSH-Lenv;
%URLL
case 2
EbNO=1.36;
67
Rb=40320000;
W=17.28;
Rx = EbNO - 10*Log10(W/Rb) + NW+NF;
PL=Pe+Ge-L-EbNO + 10*Log10(W/Rb)-NW-NF+G-Mf-ML-LSH-Lenv;
% IoT
case 3
EbNO=3.25;
Rb=740000;
W=0.24;
Rx = EbNO - 10*Log10(W/Rb) + NW+NF;
PL=Pe+Ge-L-EbNO + 10*Log10(W/Rb)-NW-NF+G-Mf-ML-LSH-Lenv;
%IARA
case 4
EbNO=-1.89;
Rb=51840000;
W=18;
Rx = EbNO - 10*Log10(W/Rb) + NW+NF;
PL=Pe+Ge-L-EbNO+10*Log10(W/Rb)-NW-NF+G-Mf-ML-LSH-Lenv;
otherwise
end
% --- Executes on button press in pushbutton2.
set(handles.edit13,'String',num2str(PL));
set(handles.edit14,'String',num2str(Rx));
68
BIBLIOGRAPHIES ET WEBOGRAPHIES
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71
Nom : RANDRIANJANAHARY
Prénom : Arthur
Adresse de l’auteur : FAS 6 Ambohimasina Alakamisy-Fenoarivo Tana (102)
Tél : + 261 33 06 879 98
E-mail : andry.arthur.randrianjanahary@gmail.com
Directeur de mémoire :
Nom : RASOLOMANANA
Prénoms : Jean Fanomezantsoa
Grade : Docteur en télécommunication
Tél : + 261 33 11 248 28
E-mail : jfanomezantsoa@gmail.com
72
Résumé
Les réseaux et les services de communications sont devenus des ressources vitales pour l’homme.
Les besoins grandissant en information entraînent la complexité des systèmes de
télécommunication et des architectures réseau. De ce fait les opérateurs doivent implémenter un
réseau bien structuré et évolutif pour la croissance future. Le présent mémoire contribue à l’étude
de la mise en place de ce réseau et à la conception de réseau 5G dans un contexte technique.
Mots clés : 5G, Relais, dimensionnement, haut débit, couverture radio, contrôle d’admission,
diagramme de voronoi
Abstract
Networks and communication service are becoming vital resources for human. Growing needs of
information cause the complexity of the telecommunication systems and the network
architectures. Consequently, the operators need to implement a well-structured and progressive
network to enable future growth. The present memory contributes to the study of the installation
of this network and conception of network 5G in a technical context.
Key words: 5G, relay, dimensioning, high debit, radio cover, admission control, diagram of
voronoi