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OBJECTIFS DE COURS

✓ Apprendre le vocabulaire de la métrologie

✓ Acquérir les compétences métrologiques nécessaires à la prise

de la décision : choix des équipements de mesures,


Cours : La métrologie
qualifications, incertitudes,

✓ Mette en place la fonction métrologie dans l’entreprise ( étude de

besoin, Choix, vérification et étalonnage, périodicité…

Animé par : Mr Lahcen SAFRAOUI

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PLAN DE COURS

1. Généralités Pourquoi la métrologie


2. Notion de base de la caractérisation géométrique d’un en génie mécanique/industriel ?
produit

3. Terminologie et définitions

4. Grandeurs physiques

5. Précision et incertitudes

6. Instruments de contrôle

7. Contrôle des défauts géométriques

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Cycle de conception et de réalisation d’un produit Cycle de conception et de réalisation d’un produit

Le concepteur a pour objectifs de favoriser :


− l’aptitude fonctionnelle
− l’interchangeabilité des pièces qu’il conçoit.

Or, la fabrication d’une pièce exclut la perfection du résultat :


− impossible
− pas nécessaire
− trop cher

Le concepteur associe donc une tolérance à toute prescription quantitative


sur une caractéristique géométrique.

Le métrologue va s’intéresser essentiellement à des surfaces fonctionnelles :


il s’agit, le plus souvent, de surfaces par lesquelles un élément est mis en
liaison avec les éléments connexes d’un sous-ensemble.

Acteurs intervenant dans le cycle de conception et de réalisation d’un produit

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Cycle de conception et de réalisation d’un produit Quelques notions de base concernant la caractérisation
géométrique des produits

Définition d’une surface


F : Surfaces fonctionnelles
Une surface réelle, qui peut être définie comme étant la séparation entre
L : Surfaces libres
deux milieux, la matière constituant l’objet considéré et son environnement,
R : Surfaces de raccordement généralement de l’air, est en réalité une zone extrêmement complexe dans
(établissent la jonction entre laquelle se déroulent un grand nombre de phénomènes physico-chimiques
les surfaces libres et
fonctionnelles).

Surfaces fonctionnelles

Les surfaces fonctionnelles sont souvent obtenues par enlèvement de matière.


Les surfaces fonctionnelles courantes sont des :
➢ plans
Coupe imagée d’une surface métallique (échelle non respectée).
➢ surfaces de révolution : cylindres, cônes, sphères, tores
➢ surfaces hélicoïdales : « filets »

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Quelques notions de base concernant la caractérisation Quelques notions de base concernant la caractérisation
géométrique des produits géométrique des produits

Surface théorique Surface réelle

La surfaces pour laquelle il sera possible de trouver une fonction continue Le fabricant va s’efforcer de réaliser les surfaces théoriques demandées en
représentant le lieu théorique des points de la surface. Dans ce cas c’est utilisant des moyens appropriés; ces moyens dépendront notamment, de la
l’expression de cette fonction qui caractérisera la géométrie idéale de la nature et des dimensions de la surface à obtenir, des matériaux qui
surface considérée. supportent celle-ci, des équipements industriels disponibles, du savoir faire
local ou des conditions économiques du moment.

Aspect théorique de la surface d’un monocristal de fer.


Numérisation d’un point Mthi d’une surface

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Quelques notions de base concernant la caractérisation Quelques notions de base concernant la caractérisation
géométrique des produits géométrique des produits

Écarts et défauts
Surface associée

plan associé Chaque point Mri possède un écart par rapport à l’élément associé

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Terminologie et définitions Terminologie et définitions
Mesure et contrôle
Mesure et contrôle
CONTROLE DIMENSIONEL : C’est l’ensemble des opérations permettant de
déterminer si la valeur d’une grandeur se trouve bien entre les limites de
La mesure est de connaître avec une précision plus ou moins grande les valeurs tolérance qui lui sont imposées.
numériques caractérisant un élément géométrique, son diamètre, sa longueur
ou son épaisseur, son défaut de forme ou son défaut de position On distingue deux types de contrôle :
le contrôle par attribut: Il est limité à une simple vérification de conformité
(réponse par oui ou non, pas de mesurage)
Applications : calibres fixes, montages de contrôle, plaquettes visco-tactiles

Mesure du diamètre d’un cylindre à l’aide d’un micromètre Contrôle du diamètre du cylindre à l’aide d’un calibre à mâchoires

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Terminologie et définitions Terminologie et définitions


Mesure et contrôle

le contrôle par attribut le contrôle par mesurage: Où l’on procède d’abord à un ou plusieurs mesurages pour quantifier
les grandeurs et ensuite à une comparaison des valeurs mesurées avec les spécifications
demandées. Pour palier à ce problème, la norme ISO 14253-1 préconise de déduire de la
spécification l’incertitude de mesure

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Terminologie et définitions Terminologie et définitions
Mesurage : C’est l’ensemble des opérations permettant d’attribuer une valeur Méthode directe
à la grandeur mesurée.

Grandeur Mesurable : C’est une caractéristique d’un phénomène, d’un corps


ou d’une substance, qui est susceptible d’être distinguée qualitativement par
un nom (en métrologie dimensionnelle : Distance, Angle..) et déterminée
quantitativement par une valeur (nombre exprimé dans l’unité choisie).

Méthode de Mesure : C’est une succession logique d’opérations décrites d’une


manière succincte permettant la mise en œuvre de mesurage. On distingue
entre deux méthodes: méthode directe et méthode indirecte

Mesurande : C’est la grandeur particulière soumise du mesurage (Exp. :


Température, Pression, Dimension…)
• C’est le relevé d’une dimension à partir d’une référence.
Résultat de Mesurage : C’est la valeur attribué à la grandeur (à la mesurande) • La précision et la grandeur de dimension influencent le choix de
obtenue par mesurage. Une expression complète doit contenir la valeur et une la référence.
information sur l’incertitude

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Terminologie et définitions Terminologie et définitions


Méthode indirecte Méthode indirecte

• C’est le relevé à l’aide d’un capteur de l’écart entre une pièce à


mesurer et un étalon (pièce de référence).
• Pour ce type de mesurage on utilise le comparateur à cadran.

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Terminologie et définitions
Terminologie et définitions
Le choix des cales étalons
Le choix des cales étalons
Les cales étalons sont en acier trempé, d’une grande dureté et d’une haute
précision. Elles sont calibrées à 20°C. Les cales sont regroupées par jeux de
composition diverse dans des écrins. Ils permettent de réaliser par combinaison, Classes de précision des cales étalon (µm)
des cotes de 1 à 200 mm par pas de 1/100, 1/200 ou 1/1000 mm en fonction
des boites.

La superposition des cales s'effectue après nettoyage préalable des faces en


contact par simple adhérence. Le nombre de cales utilisées doit être le plus petit
possible

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Terminologie et définitions Terminologie et définitions

Le choix des cales étalons Le choix des cales étalons

Méthode pour réaliser un empilage de cales correspondant à une cote Exemple d’empilage :
+0,035
✓ Rechercher la cale étalon qui va donner la dernière décimale. 289 -0,045
✓ Rechercher les cales étalons qui vont donner les décimales suivantes
jusqu'au mm. Jeu de cales disponible :
✓ Additionner la valeur entière de toutes ces cales.
✓ La dernière cale aura comme valeur la partie entière en mm de la cote 1,005 ; 1,00 ; 1,01 ; 1,02 ; 1,03 ; 1,04 ; 1,05 ; 1,06 ; 1,07 ; 1,08 ; 1,09 ; 1,1 ; 1,2 ; 1,3 ; 1,4 ; 1,5 ; 1,6 ; 1,7 ;
désirée à laquelle on soustrait la valeur entière de la somme des cales 1,8 ; 1,9 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13 ; 14 ; 15 ; 16 ; 17 ; 18 ; 19 ; 20 ; 30 ; 40 ; 50 ; 100
précédentes

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Terminologie et définitions Terminologie et définitions

Le choix des cales étalons Le choix des cales étalons


Exemple d’empilage :
+0,025
15 -0,005
Jeu de cales disponible :

1,005 ; 1,00 ; 1,01 ; 1,02 ; 1,03 ; 1,04 ; 1,05 ; 1,06 ; 1,07 ; 1,08 ; 1,09 ; 1,1 ; 1,2 ; 1,3 ; 1,4 ; 1,5 ; 1,6 ; 1,7 ;
1,8 ; 1,9 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13 ; 14 ; 15 ; 16 ; 17 ; 18 ; 19 ; 20 ; 30 ; 40 ; 50 ; 100

Les cales utilisées pour le contrôle de la cote MAXI sont : 1,005 ; 1,02 et 13 mm

Les cales utilisées pour le contrôle de la cote Mini sont : 1,005 ; 1,09 ; 1,9 et 11 mm

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Terminologie et définitions Terminologie et définitions

Valeur vraie Valeur conventionnellement vraie


C’est la valeur d’une grandeur que l’on substitue à la valeur vraie. La valeur
conventionnellement vraie est considérée comme suffisamment proche de la
C’est la valeur qui caractérise une grandeur valeur vraie pour que l’on considère que la différence (entre ces deux valeurs)
parfaitement définie dans les conditions qui n’est plus significative pour l’utilisation que l’on veut en faire.
Exemples :
existent lorsque cette grandeur est considérée. Il - valeur mesurée avec une très grande précision
s’agit d’une notion idéale, la valeur vraie ne peut dans un laboratoire de métrologie.
être connue exactement et ceci quelle que soit la - valeur indiquée sur une cale étalon ..

précision des moyens de métrologie utilisés.

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Terminologie et définitions Terminologie et définitions

ÉTALONNAGE VERIFICATION

C’est l’ensemble des opérations établissant, dans des conditions La vérification métrologique consiste à apporter la preuve par
spécifiées, la relation entre les valeurs indiquées par un appareil des mesures (étalonnage) que des exigences spécifiées sont
de mesure ou un système de mesure, ou les valeurs satisfaites .Le résultat d'une vérification se traduit par une
représentées par une mesure matérialisée et les valeurs connues décision de conformité (suivi d'une remise en service)ou de non
correspondantes d’une grandeur mesurée conformité (suivi d'un ajustage, d'une réparation ,d'un
déclassement ou d'une réforme de l'appareil )

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Terminologie et définitions

ETALON

Mesure matérialisée, appareil de mesure ou système de mesure,


destinés à définir, réaliser, conserver ou reproduire une unité ou
une ou plusieurs valeurs connues d’une grandeur pour les
transmettre par comparaison à d’autres instruments de mesure.
le principe de classification des boites de cale étalons : 4 Classes.
La classification est suivants l’incertitude sur la longueur de cale
étalon mesuré)

(6 Classes : Classe 0;00 ; Classe 1 ; Classe 2 ; Classe 3 ; Classe K)

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Terminologie et définitions Terminologie et définitions
Classe 2 :
ETALON Ces cales parallèles sont destinées à une utilisation en atelier pour le réglage
et l’étalonnage des dispositifs et des instruments de précision.
Classe 1 :
Cette classe est destinée aux applications de contrôle, visant à vérifier la
précision des tampons et calibres à mâchoire et au réglage des dispositifs de
mesure électroniques.
Classe 0, :
Ces cales de précision supérieure sont réservées à une utilisation en
environnement contrôlé par du personnel d’inspection formé. Elles sont
utilisées principalement comme étalons de référence pour la mise au point
d’instruments de mesure de haute précision et pour l’étalonnage de cales
parallèles de classe inférieure.
Classe 00 et K :
Les cales parallèles de cette classe sont destinées à un usage en laboratoire
d’étalonnage ou en salle d’inspection avec régulation de la température. Elles
doivent être utilisées comme étalons de référence certifiés pour l’étalonnage
des autres cales parallèles.

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Terminologie et définitions Terminologie et définitions

GESTION DES MOYENS DE MESURE


Lors de mesurage intervient une
grandeur de référence, la
normalisation actuelle oblige que
ces grandeurs de référence soient
les mêmes aussi bien au Maroc
que dans autres coins de
monde.

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Terminologie et définitions Terminologie et définitions

La métrologie : est la science de la mesurages et ses applications, elle comprend tous


B.I.P.M : Bureau International des Poids et Mesures, Son rôle est d’assurer la
les aspects théoriques et pratiques des mesurages, quels que soit l’incertitudes de
cohérence du système d’unités au niveau de l’ensemble des pays adhérents.
mesure et le domaines d’applications
BNM : Bureau National de Métrologie, Son rôle est d’assurer la cohérence du système
d’unités au niveau national.
La métrologie fondamentale ou scientifique : qui garantit tous les aspects généraux
LNM : Laboratoire National de Métrologie, Son rôle est :
théoriques et pratiques relatifs aux unités de mesure, aux étalons de mesure, aux
o De conserver les étalons nationaux,
méthodes et résultats de mesure( calculs d’erreurs et incertitude)
o De travailler à l’amélioration des étalons
Laboratoires Agréés: Leur rôle est :
La métrologie industrielle : la plus fréquente, qui permet de garantir les mesures,
o D’assurer le raccordement des étalons industriels Dans le domaine Dimensionnel,
gestion des instruments de mesure, procédures de vérification/ étalonnage( traçabilité
2 laboratoires :
des mesures
o L.N.E (Laboratoire National d’Essais)
o C.T.A (Centre Technique de l’Armement)
La métrologie légale : ensemble des règles et exigences légales et règlementaires
Laboratoires Habilités: Leur rôle est D’assurer le raccordement des étalons industriels
imposées par l’état /SI : unités légales, la fabrication et l’utilisation des instruments de
COFRAC : Comité Français d’Accréditation : Au niveau des laboratoires (agréés ou
mesures pou assurer la santé la sécurité et la protection de l’environnement,
habilités), le COFRAC a pour mission de s’assurer que les quatre conditions sine qua
non à la conformité d’une prestation d’étalonnage ou de vérification sont respectées
par le laboratoire.

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Terminologie et définitions Terminologie et définitions


GESTION DES MOYENS DE MESURE GESTION DES MOYENS DE MESURE
Identification :
Identification :
Établissement d’une fiche de vie
À l’arrivée d’un nouvel équipement de mesure ou de contrôle dans Les fiches de vie, qu’elles soient papier ou informatisées, permettent de réaliser la traçabilité
l’entreprise, on procédera aux opérations suivantes : des équipements utilisés dans l’entreprise lors des opérations de mesure et de contrôle, elles
doivent obligatoirement comporter les éléments suivants :
– Vérification de la conformité à la commande. – Nom de l’entreprise.
– Nom et caractéristiques de l’instrument.
– Existence et validité du certificat d’étalonnage. – Marque et type.
– Identification de l’équipement (marquage indélébile suivant les – Identification de l’instrument.
– Classe de l’instrument.
règles – Identification du certificat d’étalonnage.
en vigueur dans l’entreprise). – Date de mise en service.
– Affectation de l’instrument.
– Introduction de l’appareillage dans l’inventaire des moyens – Référence aux procédures d’entretien.
métrologiques. – Périodicité des opérations d’entretien.
– Références aux procédures d’étalonnage et de vérification.
– Établissement de la « fiche de vie de l’instrument ». – Périodicité des opérations d’étalonnage ou de vérification.
– Dates des interventions effectuées.

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Terminologie et définitions Terminologie et définitions

GESTION DES MOYENS DE MESURE


GESTION DES MOYENS DE MESURE
Périodicité des vérifications ou des étalonnages
Périodicité des vérifications ou des étalonnages
En fonction des conditions réelles d’utilisation de l’appareil de mesure , on
calcule la fréquence d’étalonnage en considérant les paramètres suivants : En faisant la somme des valeurs affectées à chacun de ces trois paramètres, il
est alors possible d’attribuer à chaque moyen de mesure ou de contrôle un
– La précision du travail qui lui est demandé, en appliquant une pondération poids P, poids qui pourrait varier dans les conditions de notre exemple entre 3
allant par exemple, de 1 pour la mesure la plus grossière à 5 pour la mesure la plus et 15. La valeur de ce poids permet de fixer la périodicité des étalonnages ou
rigoureuse. des vérifications, ce qui donne par exemple :

– La fréquence de son utilisation, avec une pondération s’étendant de 1


pour une utilisation occasionnelle à 5 pour une utilisation très fréquente. – lorsque P < 7 : étalonnage tous les ans.
– lorsque 7 ≤ P < 12 : étalonnage tout six mois.
– Les conditions dans lesquelles il est employé, en pondérant de 1 si les conditions sont
idéales à 5 pour des conditions d’utilisation particulièrement contraignantes. – lorsque P ≥ 12 : étalonnage tous les trois mois.

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Terminologie et définitions

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Grandeurs physiques
Grandeurs physiques

Quelques unités d'origine anglo-saxonne sont également très utilisées :

Le pouce (inch) : 1 in =2,54cm= 25.4mm ;

Le pied (foot) : 1ft =12pouce=30,5cm= 0.305m ;

La livre (pound) : 1lb = 453.6g ;

Le mile : 1mi = 5280ft = 1609m=1,609km ;

Le mil : 1mil = 10−3 in = 25.4μm ;

1cheval : 1CV=735,499W

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Grandeurs physiques Précision et Incertitude


Introduction :

Tout système de mesure est forcément attaché d’erreurs :


le système de mesure n’est jamais parfait puisqu’il est en général
plus ou moins sensible à l’environnement (température, pression,
humidité...), il n’est pas fidèle et même les étalons servant à
l’étalonnage de l’instrumentation ne sont qu’une matérialisation
imparfaite de la définition de l’unité qu’ils sont chargés
représenter, la mauvaise définition de la grandeur est elle-même
une source d’erreur.

Le résultat de mesure s’écrit par conséquent :

Résultat de mesure Mi = Valeur vraie R + erreur ei


Ou R = Mi - ei

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Précision et Incertitude Précision et Incertitude
Erreur de mesure et incertitude Erreur de mesure et incertitude

M–U<R<M+U.

– R = valeur vraie de la grandeur à mesurer (inaccessible).


– M = résultat brut issu de la mesure.
– e = erreur de mesure avec e = R – M, R étant inconnue, e est toujours
inconnue.
– U = étendue de l’incertitude que l’on appelle conventionnellement
incertitude élargie.
– u = incertitude type, notation qui présente une analogie certaine avec l’écart
type d’une distribution. On admettra que, dans les calculs l’incertitude type se
manipule comme un écart type.
– k = facteur d’élargissement tel que l’on ait U = k*u.
– U/ M incertitude fractionnaire ou incertitude relative.

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Précision et Incertitude Précision et Incertitude


Loi de distribution normale
Décomposition de l’erreur
Cette loi de distribution se retrouvant dans de nombreux cas de la vie réelle, et donc de
la vie scientifique et industrielle ;

Dans ce cas nous savons que dans un intervalle ] –u, + u[, c’est-à dire pour k = 1, il y
aura une probabilité p = 0,683 de trouver le résultat de la mesure xi ; dans un intervalle
] – 2u, + 2u[ , c’est-à-dire pour k = 2 cette probabilité sera de 0,954 ; et dans un
intervalle ] –3u,+3u[ , c’est-à-dire pour k = 3 on trouvera xi avec une probabilité de
0,9973 c’est-à-dire pratiquement de 1.

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Précision et Incertitude Précision et Incertitude

Lorsque l’on réalise des mesures on veut rendre un Justesse ou Exactitude


résultat en s’interrogeant sur la validité de ce que l’on Une méthode est réputée juste quand la moyenne d'un grand nombre de mesures Xi
présente. (Plus la précision est grande , plus les indications sont est confondue avec la valeur X du mesurande , quelle que soit la dispersion .
proches de la valeur vraie).
Erreur de justesse de l’instrument : L’erreur de justesse dépend de la qualité de
fabrication de l’instrument : C’est la composante systématique de l’erreur d’un
Dans ce contexte, cela implique l’évaluation des caractéristiques instrument de mesure (paramètre de position).
suivantes :
L'erreur de justesse J est définie par :

✓ Justesse
✓ Fidélité
✓ Répétabilité
✓ Reproductibilité

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Précision et Incertitude Précision et Incertitude


Fidélité
Exercice
C’est l’aptitude d’un instrument de mesure à donner des indications très voisines lors
de l’application répétée de la même mesurande dans les mêmes conditions de mesure
qui comprennent :
- Réduction en minimum de variation du à l’observateur
- Même observateur
- Même mode opératoire (Même instrument, même condition de mesure)
- Même lieu Calculer l’écart type de ces deux populations :
- Répétition durant une constante période de temps
- jeux (coulissement, articulations
- pression de contact plus ou moins grande entraînant des déformations

caractérise la dispersion d’une série de mesures Xi d'une même grandeur (échantillon).


Il est définit par l'écart type 𝞼 ou la variance 𝞼2 :

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Précision et Incertitude Précision et Incertitude
Exercice Répétabilité
Ecart observé lors de mesurages successifs d’une même grandeur dans des conditions
Calculer l’écart type de ces deux populations : identiques (même opérateur, même lieu, mesures effectuées successivement dans une
courte période de temps, même méthode).

Moyenne (1;2)= 10,7

Sigma (1)=1,35 La répétabilité exprime la Fidélité pour les mêmes conditions opératoires pour une
même série d’analyses dans un court intervalle de temps.
Sigma (2)= 6,1

Elle est aussi appelée « précision intra-essai ».

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Précision et Incertitude Précision et Incertitude

Reproductibilité
Ecart observé lors de mesurages successifs d’une même grandeur en faisant varier les
conditions (changement d’opérateur, de lieu, de temps, de méthode).

C’est la mesure de la dispersion obtenue par plusieurs opérateurs qui


analysent ou mesurent.

dans des ateliers ou laboratoires différents,

dans des ateliers ou laboratoires différents

dans des ateliers ou laboratoires différents

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Précision et Incertitude Précision et Incertitude

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Précision et Incertitude Précision et Incertitude


Incertitude : Incertitude :

L’incertitude étant le moyen de prendre en compte les erreurs inévitables que


l’on commet lors de la mesure, erreurs que l’on ne connaît pas (en effet si l’on
connaissait ces erreurs il suffirait alors d’effectuer les corrections nécessaires
pour obtenir la valeur vraie). En aucun cas on ne pourra calculer une valeur
exacte de l’étendue de l’incertitude. On ne pourra qu’estimer une valeur plus
ou moins proche de la réalité. Deux types de méthodes sont couramment
utilisés afin d’estimer la grandeur d’une incertitude.

On rencontre en pratique deux situations :


L’incertitude est évalue statistiquement : on parle alors d´évaluation de type
A de l’incertitude.
L’incertitude est évalue par d’autres moyens : on parle alors d’évaluation de
type B de l’incertitude

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Précision et Incertitude Précision et Incertitude
Règles de présentation : Règles de présentation :

L’incertitude absolue s’exprime avec un seul chiffre significatif. Les chiffres


significatifs d’un nombre indiquent le degré de précision de celui-ci :
Le premier chiffre significatif dans un nombre, est le premier chiffre dont la
valeur n’est pas 0.
La précision d’une mesure doit être la même que celle de son incertitude

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Précision et Incertitude Précision et Incertitude


Règles de présentation :
Incertitude de type A (incertitude de répétabilité) :

Un même opérateur effectue n mesures du même mesurande m dans les


mêmes conditions. Si les valeurs mesurées sont différentes, alors il y a une
erreur de répétabilité dont l’origine est souvent inconnue. D’une mesure à
l’autre, cette erreur peut prendre une valeur différente : erreur de répétabilité
est une erreur aléatoire. Elle est évaluée par une méthode statistique.

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Précision et Incertitude Précision et Incertitude
Incertitude de type A (incertitude de répétabilité) :

On détermine l’incertitude type de répétabilité u(m) du mesurande m à l’aide


de la relation suivante :

Comme le nombre de mesures est limité, on introduit le facteur


d’élargissement k (ou coefficient de Student t(n; x%)) qui dépend du nombre
de mesures n et de l’intervalle de confiance (x%) choisi. L’incertitude élargie
sur le mesurande se calcule avec la relation

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Précision et Incertitude Précision et Incertitude


Application :

On réalise une série de pesées d’un échantillon de masse m avec une balance
électronique. Les résultats sont les suivants :

La valeur moyenne de ces mesures

l’incertitude-type de répétabilité pour cette série de mesure :

L’incertitude élargie de répétabilité de cette série de mesures sera :

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Précision et Incertitude Précision et Incertitude
Application : Incertitude de type B:

On réalise une série de pesées d’un échantillon de masse m avec une balance L’évaluation de l’incertitude de type B est effectuée par des moyens autres que
électronique. Les résultats sont les suivants : l’analyse statistique de série d’observations. Elle est basée sur la connaissance
de la loi de probabilité suivie par le mesurande.

Différents cas peuvent se présenter :


Le constructeur fournit l’incertitude-type u(m). Dans ce cas, on utilise directement son
La valeur moyenne de ces mesures incertitude.
Pour une mesure avec un instrument à graduation (appareil à cadran, lecture d’un
réglet, d’un thermomètre …), l’incertitude type de lecture est : u = q/6, q étant la
résolution.
l’incertitude-type de répétabilité pour cette série de mesure :
Pour une mesure avec un instrument à affichage numérique, si la résolution est q,
u(m) = 0,013 g l’incertitude-type de lecture est donnée par la relation u = q/(2*30.5)
Le constructeur fournit une indication de type Δ𝒄 sans autre information.
L’incertitude élargie de répétabilité de cette série de mesures sera :
U(m) = K* u(m) =2,57* 0,013= 0,033g

22,83 +- 0,033 g

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Précision et Incertitude Précision et Incertitude


Incertitude de type B:
Incertitude de type B:
Dans ce cas, on prendra pour incertitude-type : u = Δc /(3)0.5
Exemple 1 :
Pour un instrument vérifié et conforme à une classe, si la classe est ± a,
l’incertitude-type est : u = a /(3)0.5 Si le constructeur ne donne pas Un thermomètre à alcool indique une température de 𝜽 = 20,0 °C. La
d’indications, il faut procéder à l’évaluation expérimentale de l’appareil. résolution du thermomètre est de 0,5 °C, elle correspond une graduation du
thermomètre.
Dans la majorité des cas, lorsqu’on a une estimation de type B, on peut
montrer que le coefficient d’élargissement k à retenir pour un niveau de L’incertitude-type de lecture vaut : u (𝜽) = q/6 = 0,5/6 = 0,08 °C.
confiance de 95 % est k =2 et pour un niveau de confiance de 99 %, k = 3.
L’incertitude élargie U(m) est donnée par la relation : L’incertitude élargie vaut U(𝜽) = k × 𝒖 𝒍𝒆𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆(𝜽) = 2 × 0,08 = 0,16 °C pour un
U(m) = k × u(m). niveau de confiance de 95 %.

Si on ne tient compte que de cette incertitude : U= (20,0 ± 0,2) °C ; k = 2.

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Précision et Incertitude Précision et Incertitude
Incertitude de type B:

Exemple 2 :
On mesure avec un voltmètre de classe 2 une tension U = 2,53 V avec le calibre Estimation des incertitudes composées
20V
Souvent la grandeur que l’on veut mesurer n’est accessible que par
l’intermédiaire de la mesure d’un certain nombre d’autres grandeurs qui la
L’incertitude-type pour le calibre 20 V sera : u(U) = 2/100×20/ 3= 0,23 V
composent : par exemple la surface d’un rectangle ne peut être connue qu’à
partir des mesures de sa longueur et de sa largeur. Le problème consiste dans
L’incertitude élargie pour un niveau de confiance de 99 % vaut :
ce cas à déterminer l’incertitude sur la grandeur résultante à partir des
U(U) = k × u(U) = 3 × 0,23 = 0,69 V.
incertitudes connues des grandeurs composantes.
Si on ne tient compte que de cette incertitude :
M = f(X, Y, Z…)
U = (2,53 ± 0,69) V ou U = (2,5 ± 0,7) V ; k = 3.

85 86

Précision et Incertitude Précision et Incertitude


Méthode du maximum et du minimum

Exemple : Détermination de l’incertitude sur le volume d’un cylindre à


Méthode du maximum et du minimum partir des mesures directes de son diamètre et de sa hauteur.
C’est une méthode qui présente les avantages d’être très simple et de D, diamètre = 50mm, avec UD = 0,02 mm soit, Dmaxi = 50,02 mm et
Dmini = 49,98 mm.
convenir dans tous les cas, même lorsque les étendues des incertitudes
sont très grandes. Elle consiste à se placer dans les cas limites, c’est-à h, hauteur = 60 mm, avec Uh = 0,05 mm soit, hmaxi = 60,05 mm et
dire que l’on calcule les valeurs maximales et minimales que prendrait la hmini = 59,95 mm.
grandeur résultante M si toutes les mesures des variables composantes 2
𝜋𝐷𝑚𝑎𝑥𝑖 ℎ𝑚𝑎𝑥𝑖
Volume maxi possible Vmaxi = Vmaxi = 118 002 mm3
se trouvaient simultanément aux valeurs maxi et mini de façon à 2
4
𝜋𝐷𝑚𝑖𝑛𝑖 ℎ𝑚𝑖𝑛𝑖
maximaliser ou à minimiser M. Volume mini possible Vmini =
4
Vmini = 117 61m3
Ce qui permet de déterminer l’incertitude sur V : 2U V = Vmaxi – Vmini,
d’où 2UV = 385 mm3 ce qui donnera, UV = 192,5 mm3

87 88

22
Précision et Incertitude Précision et Incertitude
Méthodes adaptées à des fonctions particulières simples

Ces méthodes donnent les mêmes résultats que la méthode précédente, mais Méthodes adaptées à des fonctions particulières simples
elles évitent d’avoir à calculer les valeurs maximales et minimales de la
grandeur résultante : elles dépendent de la nature de la fonction qui lie M avec Exemple : Nous allons vérifier cette proposition en recherchant l’incertitude
les mesures composantes. Nous allons considérer les trois fonctions le plus US sur la surface d’un rectangle, dont nous avons mesuré la
souvent rencontrées. longueur L et la largeur l, avec L = 20mm (U L = 0,1mm) et l = 15 mm
(Ul = 0,08mm) :
Fonction somme Sth = L·l → Sth = 20.15 = 300 mm2
𝑈𝐿 0,1 𝑈 0,08 𝑈
Si la fonction est une somme ou une différence, M = X + Y + Z, ou M = X – Y – Z, = = 0,005, 𝑙 = = 0,00533 → 𝑆 = 0,01033
𝐿 20 𝑙 15 𝑆
on écrira : UM = UX + UY + UZ ce résultat est facilement vérifiable à partir de la → US = 3,1 mm2
méthode précédente.

Fonction produit
Si la fonction est un produit ou un quotient, M = X.Y.Z, ou M = X.Y/Z,
on écrit.
𝑈𝑀 𝑈𝑋 𝑈𝑌 𝑈𝑍
= + +
𝑀 𝑋 𝑌 𝑍

89 90

Précision et Incertitude Précision et Incertitude


Méthodes adaptées à des fonctions particulières simples Méthodes adaptées à des fonctions particulières simples

Exemple : Nous allons vérifier cette proposition en recherchant l’incertitude Fonction puissance
US sur la surface d’un rectangle, dont nous avons mesuré la Si la fonction est une puissance, M = Xn par exemple, on peut écrire :
𝑈𝑀 𝑈
longueur L et la largeur l, avec L = 20mm (U L = 0,1mm) et l = 15 mm
𝑀
= n 𝑋𝑋
(Ul = 0,08mm) :
Sth = L·l → Sth = 20.15 = 300 mm2 Exemple : Si nous appliquons cette relation en recherchant l’incertitude
𝑈𝐿 0,1 𝑈 0,08 𝑈
= = 0,005, 𝑙 = = 0,00533 → 𝑆 = 0,01033 US de la surface S d’un cercle dont nous avons mesuré le diamètre D,
𝐿 20 𝑙 15 𝑆
→ US = 3,1 mm2 D = 40 mm (UD = 0,15 mm).
𝜋𝐷2 𝜋 402
Sth = → Sth = → Sth = 1 256,64 mm2
4 4
Vérification par la méthode du maximum et du minimum : 𝑈𝐷 0,15 𝑈𝑆
= = 0,003 75 → = 2.0,003 75 = 0,007 5 → US = 9,425 mm2
S maxi possible, 𝐷 40 𝑆
Smaxi = 20,1.15,08 = 303,108 → Smaxi = 303,108 mm2.
S mini possible, Smini = 19,9.14,92 = 296,908 → Smini = 296,908mm2.
Soit : 2US = 6,2 mm2 → US = 3,1 mm2.

91 92

23
Précision et Incertitude Précision et Incertitude
Méthode de la différentielle totale

Méthodes adaptées à des fonctions particulières simples


Il est toujours possible de combiner les différentes propositions précédente
Vérification par la méthode du maximum et du minimum : dans le cas où le résultat de la mesure le nécessiterait. Si nous considérions,
𝜋40,152 par exemple, la détermination de l’incertitude de mesure sur le volume du
S maxi possible, Smaxi = = 1 266,08 cylindre que nous avons déjà calculée en souhaitant employer la méthode
4
→ Smaxi = 1 266,08 mm2. relative aux fonctions particulières,
𝜋39,852
S mini possible, Smini = = 1 247,23
4
→ Smini = 1 247,23 mm2. cela donnerait :Sth = L·l → Sth = 20.15 = 300 mm2
𝑈𝑉 𝑈 𝑈 0,02 0,05
Soit 2 US = 18,85 → US = 9,425 mm2. =2. 𝐷 + ℎ = 2. + = 0,00163
𝑉 𝐷 ℎ 50 60

→ UV = 0,00163 . V = 192,5 mm3

93 94

Précision et Incertitude Précision et Incertitude


Méthode de la différentielle totale Méthode de la différentielle totale

Exemple : Application à la détermination de l’incertitude sur le volume


Rappel d’un cylindre :
Soit une fonction y = f(x), un accroissement dx de la variable x provoquera Si D = 50 mm avec UD = 0,02 mm et h = 60 mm avec Uh = 0,05 mm :
un accroissement dy de y tel que : dy = f(x + dx) – f(x).

Principe
Dans le cas où M = f(X, Y, Z…) avec UX, UY, UZ… connues, on commencera par Nous aurons :
différencier M par rapport à chacune des variables qui la définissent.
D’où :

On prendra ensuite les valeurs absolues des différentielles calculées et on


remplacera les dX, dY, dZ… par les incertitudes correspondantes UX, UY, UZ…

95 96

24
Précision et Incertitude Précision et Incertitude
Exemple de détermination d’incertitude Exemple de détermination d’incertitude
On désire mesurer l’angle α dont la valeur théorique est de 60° sur la pièce
représentée par le dessin de la figure

On utilise la méthode des piges, méthode


bien connue par des mécaniciens.
Le principe de la mesure est illustré par
le dessin suivant

97 98

Précision et Incertitude Précision et Incertitude


Exemple de détermination d’incertitude Exemple de détermination d’incertitude
D’après la figure, nous voyons que l’on peut écrire : tg(α/2) = CH/OH
avec : CH = R – r et OH = B + r-A-R d’où α = 2Arc tg(R – r/B – A – R + r). Soit la valeur mesurée de tg(α/2) = 7/12,115 = 0,577796.
Nous admettrons les résultats de mesures suivants : Ce qui donnerait α/2 = 30,019 155° soit a = 60,038 31°..
D (diamètre de la pige de grand diamètre) = 20 mm avec une incertitude
UD = 4 μm, soit R = 10 mm avec une incertitude UR = 2 μm. Détermination de l’incertitude par la méthode du maxi-mini
d (diamètre de la pige de petit diamètre) = 6 mm avec une incertitude
Ud = 4 μm, soit r = 3 mm avec une incertitude Ur = 2 μm.
A = 59,545mm avec une incertitude UA = 6 μm.
B = 78,660 mm avec une incertitude UB = 6 μm.

Calculer la valeur de l’angle α


Et donner son incertitude? Ce qui donne : 2Utgα/2 = 0,0021865 soit Utgα/2 = 0,001 093 25.

99 100

25
Précision et Incertitude Instruments de contrôle
Exemple de détermination d’incertitude Classification des instruments de mesure
Les instruments de mesure se devisent en deux grandes classes :
Détermination de l’incertitude par la méthode des fonctions particulières Instruments de mesure Vérificateur à dimensions variables et Vérificateur à
dimensions fixes
UCH = UR + Ur = 0,002 + 0,002 = 0,004 mm. Instruments de mesure directe et Instruments de mesure indirecte
UOH = UB + Ur + UA + UR = 0,006 + 0,002 + 0,006 + 0,002= 0,016 mm. Pour alésages Pour arbres Pour filetages Pour angles Pour Longueurs

On peut écrire : = 0,001 892 105. Vérificateur à dimensions variables


• Instruments de mesure directe
Colonne de mesure, Trusquin, Pieds à coulisses Rapporteur Jauges de
Ce qui donnera : Utgα/2 = 0,001 892 105 tgα/2 soit 0,001 093 profondeur
Micromètres et jauges micrométriques
• Instruments de mesure indirecte
2- Vérificateur à dimensions fixes
2.1- Pour Alésages
2.2- Pour Arbres
2.3- Pour filetages
2.4- Pour Angles
2.5- Pour Longueurs

101 102

Instruments de contrôle Instruments de contrôle


Classification des instruments de mesure Classification des instruments de mesure

Le choix de l’instrument de mesure adéquat pour une opération de Le choix de l’instrument de mesure adéquat pour une opération de
mesurage s’effectue selon des critères bien définis. Les paramètres de mesurage s’effectue selon des critères bien définis. Les paramètres de
choix sont : choix sont :

- les caractéristiques de l’instrument de mesure : Capacité, Classe de précision - les caractéristiques de l’instrument de mesure : Capacité, Classe de précision
fidélité, justesse etc. fidélité, justesse etc.
- Mode Opératoire - Mode Opératoire
- Matériau de la pièce à mesurer (Acier, Plastique etc.) - Matériau de la pièce à mesurer (Acier, Plastique etc.)

103 104

26
Instruments de contrôle Instruments de contrôle
REGLES – REGLETTES- METRES Le Pied à Coulisse :

Les règles graduées : avec une


graduation étalonnée uniformément
permettant une lecture directe de la
mesure.
Les réglettes en acier à ressort mince et
dur : avec une graduation de 0.5 mm ou
1mm et une longueur de 300 mm ou 500
mm
Les règles de travail graduées : en acier
non-durci, à graduation définies par leur
but d’utilisation
Les mètres à rouleau en lin, en plastique
ou en acier : pour des mesures de
longueurs courbes, utilisés pour des
mesures approximatives Les mètres pliants en métal, en bois ou en plastique

105 106

Instruments de contrôle Instruments de contrôle


Classification des instruments de mesure Méthode de mesure avec pied à coulisse :

Lire le nombre entier de mm, à gauche du zéro du vernier. On localise la


Un pied à coulisse est caractérisé par : graduation du vernier (un seul possible) qui coïncide avec une graduation
quelconque de règle. Et on ajoute aux millimètres, les 1/10eme, 1/20eme
❖ Son type de vernier ; ou 1/50eme, selon les cas, pour obtenir la mesure exacte.

❖ Sa capacité maxi ; Exemples de mesures :


VERNIER AU 1/10
❖ Ses types des becs.
LE ZERO DU VERNIER EST EN FACE
D'UNE GRADUATION DE LA REGLE
o Lire sur la règle le nombre de mm
correspondant cette graduation.
Sur l'exemple : 9 mm.

107 108

27
Instruments de contrôle Instruments de contrôle
Méthode de mesure avec pied à coulisse : Méthode de mesure avec pied à coulisse :

Exemples de mesures : VERNIER AU 1/50


LE ZERO DU VERNIER EST EN FACE Lire sur la règle le nombre entier de mm
D'UNE GRADUATION DE LA REGLE avant le zéro du vernier. o Repérer la
o Lire sur la règle le nombre de mm graduation du vernier qui est le mieux aligne
correspondant cette graduation. une graduation quelconque de la règle
Sur l'exemple : 9 mm.
Lire sur le vernier, le chiffre situé avant les graduations alignées. Ce chiffre
LE ZERO DU VERNIER N'EST PAS EN FACE indique le nombre de 1/10 de millimètres. Compter le nombre de divisions
D'UNE GRADUATION DE LA REGLE après le chiffre et le multiplier par 2. L'on obtient les 1/100 de mm
o Lire sur la règle le nombre entier de mm correspondant ‚ la cote mesure.
avant le zéro du vernier.
o Repérer la graduation du vernier qui est Sur l'exemple :
le mieux aligne ‚ une graduation quelc- Nombre de graduation avant le 0 du vernier ► 6 = 6mm ► pour la lecture du
onque de la règle. mm. - Chiffre sur le vernier avant la graduation aligne 5 = 0,5 mm ► pour la
o La graduation du vernier indique les lecture du 1/10 mm - 4eme graduation alignée•s le chiffre 5 multiplier par 2 ►
dixièmes de mm. 4 X 2 = 0,08 ►pour la lecture du 1/50 mm 6 + 05 + 0.08 = 6.58 mm
Sur l'exemple : 9 + 0,7 = 9,7 mm.

109 110

Instruments de contrôle Instruments de contrôle


pied à coulisse : pied à coulisse :

111 112

28
Instruments de contrôle Instruments de contrôle
pied à coulisse : pied à coulisse :

113 114

Instruments de contrôle Instruments de contrôle


pied à coulisse : pied à coulisse :
Lecture : 121, 38mm

EXEMPLE D’APPLICATION

115 116

29
Instruments de contrôle Instruments de contrôle
pied à coulisse :
Le Micromètre Extérieur :

EXEMPLE D’APPLICATION

117 118

Instruments de contrôle Instruments de contrôle

Méthode de mesure avec un micromètre : Méthode de mesure avec un micromètre :

Insérer l’objet à mesurer dans les mâchoires du micromètre, pincer la pièce Exemple 1 :
avec les touches à l’aide de la friction et on fait le serrage de la pièce à l’aide de o Lire sur la génératrice graduée
molette limiteur d’effort. le nombre entier de millimètre : 37 mm.
o Repérer la graduation de la
Lire le nombre entier de mm et de 1/2 mm sur la génératrice de repérage douille qui est aligne la
(fermière graduation découverte par le tambour). Puis on lit la fraction de génératrice gradue en mm : 25.
millimètre (X) sur le tambour gradué en 0.01. o Ajouter au nombre entier de
millimètre la valeur lue sur la douille :
37 + 0,25 = 37,25 mm.

119 120

30
Instruments de contrôle

Méthode de mesure avec un micromètre :

Exemple 2 :
o Lire sur la génératrice graduée
le nombre entier de millimètre : 36 mm.
o Ajouter … mm si la graduation … millimétrique
est visible : 36 + 0,5 = 36,5 mm.
o Repérer la graduation de la douille qui est
aligne ‚ la génératrice gradue en mm : 37.
o Ajouter au nombre antérieur la valeur lue sur
La douille : 36,5 + 0,37 = 36,87 mm.

121 122

Instruments de contrôle
Micromètre :

EXEMPLE D’APPLICATION

123 124

31
125 126

Instruments de contrôle
Calibres à dimensions fixes:
Calibres pour Alésages :
Tampon lisse
En application avec le principe de Taylor, il Porte, de part et d’autre d’une
manche, des cylindres parfaitement lisses, l’un à cote minimale qui devra
entrer dans l’alésage (dans ce cas, on vérifie simultanément l’erreur de
dimensions et l’erreur de forme) et l’autre à la cote maximale, plus courte, qui
ne devra pas y entrer.

127 128

32
Instruments de contrôle Instruments de contrôle
Calibres à dimensions fixes:
Calibres pour Arbres : Le Trusquin
Bague lisse
Elles sont utilisées par paire : bague Maxi qui devra glisser et tourner sur
l’arbre et bague Mini qui ne devra pas passer
On appelle trusquins les outils de traçage
opérant par translation sur une surface
d'appui de référence. Ils sont utilisés
principalement en menuiserie,
en fabrication mécanique.
Il en existe de nombreuses formes,
présentant des degrés de sophistication
plus ou moins grands.

129 130

Instruments de contrôle Instruments de contrôle


Le Trusquin La Jauge de Profondeur :

Exemples de mesures La jauge de profondeur est une variante du calibre à coulisse. Il permet la
mesure des profondeurs et la méthode de lecture utilisée strictement
identique au pied à coulisse.
Utilisation des jauges de profondeurs

131 132

33
Instruments de contrôle Instruments de contrôle
Jauge de Profondeur :
La Jauge de Profondeur :

Types des jauges de profondeurs : EXEMPLE D’APPLICATION


On trouve différentes types de jauges de profondeur dont on peut classées
selon la nature de lecture

133 134

Instruments de contrôle Instruments de contrôle


Rapporteur d’angle : Rapporteur d’angle :

Un rapporteur d’angle sert à mesurer des angles à l’aide de deux règles en Exemple de mesure
acier inoxydable qui prennent appui sur chacune des surfaces matérialisant
l’angle.

135 136

34
Instruments de contrôle Instruments de contrôle
Le Comparateur : Le Comparateur :

On peut relever cette grandeur à l’aide d’un capteur ; c’est l’écart entre une Pour un déplacement de 1 mm du palpeur lié à la crémaillère, l’aiguille liée au
pièce à mesurer et un étalon (pièce de référence). Pour ce type de mesurage pignon terminal de la chaine cinématique fait 1 tour. Le cadran étant divisé en
on utilise le comparateur à cadran. 100 graduations, chaque graduation est égale à 0.01 mm. le petit cadran
indique le nombre de tours de la grande aiguille

Le comparateur à cadran utilise un système d’amplification mécanique par


pignon crémaillère et train d’engrenages.

137 138

Instruments de contrôle Le Comparateur :


Instruments de contrôle
Le Comparateur :
Comparateurs à palpeur orientable et effet cosinus :
Définition du point zéro du comparateur : Le comparateur n’affichera pas une valeur de mesure correcte si le sens de la
mesure est désaxé par rapport au sens de mesure théorique (effet cosinus). Le
Le respect des spécifications à moins de 0,2 mm de la fin de course de la sens de mesure d’un comparateur à palpeur orientable étant perpendiculaire à
broche n’est pas garanti pour les comparateurs numériques. la droite passant par la touche et le pivot du palpeur, cet effet peut être
Lors de la définition du point zéro ou de la programmation d’une valeur atténué en réglant le palpeur de manière à réduire au minimum l’angle T
spécifique, veillez à soulever la broche de 0,2 mm minimum par rapport à la fin (comme l’illustrent les figures). Si nécessaire, la valeur indiquée par le
de course comparateur peut être corrigée pour les 6 angles indiqués dans le tableau ci-
dessous par une valeur de compensation afin d’obtenir le résultat de la
mesure.
Résultat de la mesure = (valeur indiquée) x (valeur de compensation)

139 140

35
Instruments de contrôle Instruments de contrôle
Le Comparateur : Le Comparateur :

Compensation en cas d’angle différent de zéro

Exemples
Si le comparateur indique une valeur de 0,200 mm pour différentes valeurs de
T, les résultats obtenus après compensation sont les suivants :

Les tolérances géométriques

141 142

Instruments de contrôle
Le Comparateur : Le Comparateur :
Instruments de contrôle

Les tolérances géométriques Les tolérances géométriques

143 144

36
Le Comparateur :
Instruments de contrôle Instruments de contrôle
Le Comparateur :

145 146

Instruments de contrôle Instruments de contrôle


Les Marbres Les supports
Marbre de traçage et de dressage :

Marbre en granit:

147 148

37
Instruments de contrôle Instruments de contrôle
Les Vé
Les tolérances géométriques
Vé Magnétique Vé de Traçage
Exemple de notation et interprétation

Paire de Vé

149 150

Instruments de contrôle Instruments de contrôle


Rapporteur d’angle :
Les tolérances géométriques
Principe de lecture
Exemple de mesure de la pièce (la surface réputée plane A est en contact avec
le marbre) :

On déplace l’appareil de mesure ou la pièce pour chercher la différence entre


le point le plus haut sur la pièce et le plus bas. Cette différence est la mesure
du parallélisme qu’il faut comparer à 0,04.

151 152

38
Instruments de contrôle Instruments de contrôle
Micromètre: Micromètre:
Principe de lecture du micromètre Principe de lecture du micromètre

153 154

Instruments de contrôle Instruments de contrôle


Micromètre: Métrologie au marbre
La métrologie au marbre utilise principalement un marbre, des comparateurs, des
Principe de lecture du micromètre cales étalon, des dispositifs de positionnent des pièces pour réaliser le contrôle des
spécifications géométriques :
Exemple pour la mesure de la planéité d’une culasse :
La pièce est posée sur la face opposée à la surface spécifiée en appui sur 3 pieds
réglables.
Dans un premier temps, l’opérateur dégauchi la pièce. C'est-à-dire qu’il oriente la
surface à mesurer le plus parallèle possible au marbre en réglant la hauteur des
pieds et en s’aidant du comparateur. Après dégauchissage, l’opérateur déplace le
comparateur sur toute la surface à mesurer en manipulant le support du
comparateur. La mesure est la différence entre le point le plus haut et le plus bas.

155 156

39
Instruments de contrôle Instruments de contrôle
Contrôle de planéité : Métrologie au marbre

Positionner l’ensemble vérin, pièce, support de comparateur et comparateur


sur un marbre. Placer le comparateur au dessus du point 1 et mettre le
comparateur à 0. Placer ensuite le comparateur au dessus du point 2 et le
régler à 0 en utilisant le réglage du vérin. Faire de même avec le vérin 3.
Déplacer le comparateur sur toute la surface en recherchant le point le plus
bas, régler le comparateur à 0, déplacer le comparateur en recherchant le
point le plus haut, lire le défaut de planéité.

157 158

Instruments de contrôle Instruments de contrôle


Métrologie au marbre Métrologie au marbre

159 160

40
Instruments de contrôle Instruments de contrôle
Contrôle de pente : Contrôle de pente :
Barre sinus
Barre sinus table sinus Principe : soit un levier effectuant une rotation α autour d’un axe
perpendiculaire au levier ; un point du levier situé à une distance L de l’axe
effectue un déplacement h mesuré perpendiculairement à la
direction initial du levier. La rotation α est déterminée par la relation :
sin α = h / L
Si α est petit, on peut écrire : α = h / L
La précision dépend des moyens utilisés pour mesurer h et L.
Les barres sinus sont des dispositifs mécaniques générateurs d’angle, la
variation h étant obtenue à l’aide de cales étalons.

161 162

Instruments de contrôle Instruments de contrôle


Contrôle de pente : Contrôle de pente :

163 164

41
Instruments de contrôle Instruments de contrôle
Contrôle de pente : Contrôle de pente :

Mesures sur piges

165 166

Instruments de contrôle Précision et Incertitude


Contrôle de pente :
Exemple de détermination d’incertitude
On désire mesurer l’angle α dont la valeur théorique est de 60° sur la pièce
représentée par le dessin de la figure

On utilise la méthode des piges, méthode


bien connue par des mécaniciens.
Le principe de la mesure est illustré par
le dessin suivant

167 168

42
Précision et Incertitude Précision et Incertitude
Exemple de détermination d’incertitude Exemple de détermination d’incertitude
D’après la figure, nous voyons que l’on peut écrire : tg(α/2) = CH/OH
avec : CH = R – r et OH = B + r-A-R d’où α = 2Arc tg(R – r/B – A – R + r).
Nous admettrons les résultats de mesures suivants :
D (diamètre de la pige de grand diamètre) = 20 mm avec une incertitude
UD = 4 μm, soit R = 10 mm avec une incertitude UR = 2 μm.
d (diamètre de la pige de petit diamètre) = 6 mm avec une incertitude
Ud = 4 μm, soit r = 3 mm avec une incertitude Ur = 2 μm.
A = 59,545mm avec une incertitude UA = 6 μm.
B = 78,660 mm avec une incertitude UB = 6 μm.

Calculer la valeur de l’angle α


Et donner son incertitude?

169 170

Précision et Incertitude Instruments de contrôle


Contrôle de pente :
Exemple de détermination d’incertitude

Soit la valeur mesurée de tg(α/2) = 7/12,115 = 0,577796.


Ce qui donnerait α/2 = 30,019 155° soit a = 60,038 31°..

Détermination de l’incertitude par la méthode du maxi-mini

Ce qui donne : 2Utgα/2 = 0,0021865 soit Utgα/2 = 0,001 093 25.

171 172

43
Instruments de contrôle Calcul de l’incertitude
Contrôle de pente :

173 174

Calcul de l’incertitude Calcul de l’incertitude

175 176

44
Calcul de l’incertitude Calcul de l’incertitude

177 178

Calcul de l’incertitude Calcul de l’incertitude

179 180

45
Contrôle des défauts géométriques Contrôle des défauts géométriques

181 182

Contrôle des défauts géométriques Contrôle des défauts géométriques

183 184

46
Contrôle des défauts géométriques Contrôle des défauts géométriques

185 186

Contrôle des défauts géométriques Contrôle des défauts géométriques

187 188

47
Rectitude Rectitude
Tolérance : Une génératrice contrôlée doit Méthodologie :
rester comprise entre 2 droites distantes de t.

Matériel :
- La pièce usinée à contrôler.
- Un comparateur monté sur un socle magnétique. - Placer les vés sur le marbre.
- Un marbre. - Placer la pièce sur les vés.
- 2 vés identiques. - Poser le socle magnétique sur le marbre.
- Mettre le comparateur à zéro à la verticale d’un des vés sur le point de
rebroussement.
- Déplacer le comparateur le long de la pièce et se positionner sur le point de
rebroussement à chaque déplacement.
- Noter les variations de l’aiguille.
- Répéter le contrôle sur plusieurs génératrices (au moins 3).
- Conclure si chaque ligne palpée est dans la tolérance exigée.

189 190

Planéité Planéité
Tolérance : La surface contrôlée doit rester Méthodologie :
comprise entre 2 plans distants de t. - Quadriller la surface à contrôler.
Matériel : - Placer les 3 appuis sur le marbre.
- La pièce usinée à contrôler. - Placer la pièce sur les 3 appuis (d’un coté l’appui
- Un comparateur monté sur un socle magnétique. fixe, de l’autre coté les 2 appuis réglables).
- Un marbre. - Poser le socle magnétique sur le marbre.
- Un appui fixe. - Positionner le comparateur dans l’axe de l’appui fixe.
- Deux appuis réglables - Mettre le comparateur à zéro.
- Positionner le comparateur dans l’axe de l’un des appuis réglables.
- Régler l’appui réglable afin de mettre l’aiguille du comparateur sur le zéro.
- Positionner le comparateur dans l’axe de l’autre appui réglable.
- Régler l’appui réglable afin de mettre l’aiguille du comparateur sur le zéro.
Contrôler les 3 points de contacts et refaire les « Zéro » si nécessaire (ainsi
la surface est parallèle au plan de référence défini par le marbre).
- Déplacer le comparateur sur toute la surface quadrillée à contrôler.
- Noter les variations de l’aiguille.
- Conclure si la surface palpée est dans la tolérance exigée.

191 192

48
Circularité
Le profil de chaque section droite contrôlé Circularité
doit être compris entre 2 circonférences Le profil de chaque section droite contrôlé
concentriques dont les rayons diffèrent de t. doit être compris entre 2 circonférences
Matériel : concentriques dont les rayons diffèrent de t.
- La pièce usinée à contrôler.
- Un comparateur monté sur un socle magnétique. Matériel :
- Un marbre. - Machine de contrôle
- Un vé à 90° ou 120°.
- Une butée.

193 194

Circularité Cylindricité
Méthodologie : La surface contrôlée doit être comprise entre
- Placer le vé sur le marbre. 2 cylindres coaxiaux dont les rayons diffèrent de t.
- Placer la pièce sur le vé en butée.
- Poser le socle magnétique sur le marbre. Matériel :
- Positionner le comparateur perpendiculaire à l’axe sur la surface à contrôler - La pièce usinée à contrôler.
au point de rebroussement (l’axe de rotation de la pièce est parallèle au - Un comparateur monté sur un socle magnétique.
plan de référence défini par le marbre). - Un marbre.
- Mettre le comparateur à zéro. - Un vé à 90° ou 120°.
- Faire tourner la pièce sur 360°. - Une butée.
- Noter les variations de l’aiguille.
- Positionner le comparateur à quelques
mm du premier point de palpage.
- Mettre le comparateur à zéro.
- Faire tourner la pièce sur 360°.
- Noter les variations de l’aiguille.
- Répéter le contrôle sur plusieurs cercles.
- Conclure si chaque cercle palpé est dans la tolérance exigée. .

195 196

49
Cylindricité Parallélisme
Méthodologie : La surface contrôlée doit être comprise entre
- Placer le vé sur le marbre. 2 plans parallèles distants de t et parallèle
- Placer la pièce sur le vé en butée. à la surface de référence.
- Poser le socle magnétique sur le marbre.
- Positionner le comparateur perpendiculaire à l’axe sur la surface à contrôler Matériel :
au point de rebroussement (l’axe de rotation de la pièce est parallèle au - La pièce usinée à contrôler.
plan de référence défini par le marbre). - Un comparateur monté sur un socle magnétique.
- Mettre le comparateur à zéro. - Un marbre
- Faire tourner la pièce sur 360°.
- Noter les variations de l’aiguille.
- Positionner le comparateur à quelques
mm du premier point de palpage.
- Faire tourner la pièce sur 360°.
- Noter les variations de l’aiguille.
- Répéter le contrôle sur plusieurs cercles.

- Conclure si le cylindre palpé est dans la tolérance exigée.

197 198

Parallélisme Perpendicularité
Méthodologie : La surface contrôlée doit être comprise entre
- lacer la surface de référence de la pièce sur le marbre. 2 plans parallèles distants de t et
- Poser le socle magnétique sur le marbre. perpendiculaire à la surface de référence
- Positionner le comparateur sur un coin de la surface à contrôler.
- Mettre le comparateur à zéro. Matériel :
- Faire glisser la pièce sous le comparateur afin de repérer le point le plus - La pièce usinée à contrôler.
haut ainsi que le point le plus bas. - Un comparateur monté sur un axe d’un marbre dédié
- Noter les variations de l’aiguille. - Un cylindre étalon
- Conclure si la surface palpée est dans la tolérance exigée.

199 200

50
Perpendicularité Coaxialité / Concentricité
Méthodologie : L’axe du cylindre du 𝟇2 doit être compris
- Placer le cylindre étalon sur le marbre dédié contre la butée. dans une zone cylindrique de 𝟇t coaxiale
- Régler la hauteur du comparateur (le plus haut possible) et perpendiculaire à l’axe du cylindre de référence 𝟇1.
à la surface de référence.
- Mettre le comparateur à zéro sur le point de rebroussement du cylindre Matériel :
étalon. - La pièce usinée à contrôler.
- Retirer le cylindre étalon et placer la surface de référence de la pièce sur le - Un comparateur monté sur un socle magnétique.
marbre dédié. - Un marbre.
- Faire glisser le comparateur le long de la surface à contrôler. - Un vé à 90° ou 120°.
- Noter les variations de l’aiguille. - Une butée.
- Conclure si la surface palpée est dans la tolérance exigée.
- Conclure si le cylindre palpé est dans la tolérance exigée.

201 202

Cylindricité Symétrie
Méthodologie : Le plan médian du tenon doit être compris entre
- Placer le vé sur le marbre. 2 plans parallèles distants de t et disposés
- Placer la surface de référence de la pièce sur le vé en butée. symétriquement par rapport à la surface de référence.
- Poser le socle magnétique sur le marbre.
- Positionner le comparateur perpendiculaire à l’axe sur la surface à contrôler Matériel :
au point de rebroussement. - La pièce usinée à contrôler.
- Mettre le comparateur à zéro. - Un comparateur monté sur un socle magnétique.
- Faire tourner la pièce sur 360°. - Un marbre.
- Noter les variations de l’aiguille.
- Positionner le comparateur à quelques
mm du premier point de palpage.
- Mettre le comparateur à zéro.
- Faire tourner la pièce sur 360°.
- Noter les variations de l’aiguille.
- Répéter le contrôle sur plusieurs cercles.
- Conclure si le cylindre palpé est dans la tolérance exigée. .

203 204

51
Cylindricité
Méthodologie : Battement radial
- Placer la surface de référence de la pièce sur le marbre. Le battement de la surface cylindrique dans le sens radial, indiqué par la
- Poser le socle magnétique sur le marbre. flèche, ne doit pas excéder 0,05 mm sur tout plan de mesure perpendiculaire à
- Positionner le comparateur sur la surface à contrôler. l’axe de référence lorsque la cible est mise en rotation une fois autour de l’axe
- Mettre le comparateur à zéro. de référence.
- Retourner la pièce et placer la deuxième surface de référence sur le
marbre. Matériel :
- Noter la variation de l’aiguille. - La pièce usinée à contrôler.
- Conclure si la surface palpée est dans la tolérance exigée. - Un comparateur monté sur un socle magnétique.
- Un marbre.
- Un vé à 90° ou 120°.
- Une butée.

205 206

Battement radial
Méthodologie : Battement axial
- Placer le vé sur le marbre. Le battement de la surface cylindrique dans le sens axial, indiqué par la flèche,
- Placer la surface de référence de la pièce sur le vé en butée. ne doit pas excéder 0,01 mm en tout point de la surface cylindrique lorsque la
- Poser le socle magnétique sur le marbre. pièce est en rotation autour de l’axe de référence.
- Positionner le comparateur perpendiculaire à l’axe de référence Matériel :
- Mettre le comparateur à zéro. - La pièce usinée à contrôler.
- Faire tourner la pièce sur 360°. - Un comparateur monté sur un socle magnétique.
- Noter les variations de l’aiguille. - Un marbre.
- Positionner le comparateur à quelques - Un vé à 90° ou 120°.
mm du premier point de palpage. - Une butée.
- Mettre le comparateur à zéro.
- Faire tourner la pièce sur 360°.
- Noter les variations de l’aiguille.
- Répéter le contrôle sur plusieurs cercles.
- Conclure si le cylindre palpé est dans la tolérance exigée.

207 208

52
Battement axial
Battement oplique
Méthodologie :
Le battement oblique dans la direction de la flèche ne doit pas dépasser 0,2
- Placer le vé sur le marbre.
mm dans chaque cône de mesurage pendant un tour complet de la pièce
- Placer la surface de référence de la pièce sur le vé en butée.
autour de l'axe de référence.
- Poser le socle magnétique sur le marbre.
Matériel :
- Positionner le comparateur en parallèle à l’axe de référence
- La pièce usinée à contrôler.
- Mettre le comparateur à zéro.
- Un comparateur monté sur un socle magnétique.
- Faire tourner la pièce sur 360°.
- Un marbre.
- Noter les variations de l’aiguille.
- Un vé à 90° ou 120°.
- Positionner le comparateur à quelques
- Une butée.
mm du premier point de palpage.
- Mettre le comparateur à zéro.
- Faire tourner la pièce sur 360°.
- Noter les variations de l’aiguille.
- Répéter le contrôle sur plusieurs cercles.
- Conclure si le cylindre palpé est dans la tolérance exigée.

209 210

Battement axial

Méthodologie :
- Placer le vé sur le marbre.
- Placer la surface de référence de la pièce sur le vé en butée.
- Poser le socle magnétique sur le marbre.
- Positionner le comparateur en parallèle à l’axe de référence
- Mettre le comparateur à zéro.
- Faire tourner la pièce sur 360°.
- Noter les variations de l’aiguille.
- Positionner le comparateur à quelques
mm du premier point de palpage.
- Mettre le comparateur à zéro.
- Faire tourner la pièce sur 360°.
- Noter les variations de l’aiguille.
- Répéter le contrôle sur plusieurs cercles.
- Conclure si le cylindre palpé est dans la tolérance exigée.

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