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Université Djillali Bounaama de khemis-Miliana

Présenté par

DR BENSAADA Mohamed
Maitre de conférences
Universitaire Djillali Bounaamade khemis-Miliana

OBJECTIFS

Une saine gestion des eaux souterraines nécessite l’intégration d’un grand
nombre de facteurs.

C’est le rôle de l’hydrogéologie quantitative que d’assembler les différents


outils permettant de caractériser, de modéliser et d’exploiter les nappes
souterraines.
S O M M A I R E

Introduction générale
1. Systèmes hydrologiques
1.1 Le bassin hydrologique
1.2 Le bassin hydrogéologique ou des eaux souterraines
1.3 L'aquifère avec sa nappe d'eau souterraine n
2. Identification géologique de l'aquifère
2.1 Formations lithostratigraphiques et hydrogéologiques
2.2 Surfaces limites du réservoir
2.3 Les formations hydrogéologiques et les aquifères
3. Identification hydrodynamique de l'aquifère
3.1 Concept d'aquifère
3.2 Types hydrodynamiques
3.2.1 Aquifère à nappe libre
3.2.2 Aquifère à nappe captive
3.2.3 Aquifère à nappe semi-captive
4. Aquifère, réservoir d'eau souterraine
4.1 Caractéristiques physico-chimiques du réservoir
4.2 Types d'eau souterraine
4.3 Caractéristiques hydrogéologiques du complexe eau/réservoir
5. Aquifère, conduite d'eau souterraine
5.1 Loi de Darcy : dispositif expérimental
5.2 Enoncé de la loi de Darcy
5.3 Transmissivité

6. Cartographie de l'aquifère
6.1 Cartes structurales de l'aquifère
6.1.1 Cartes de la configuration de l'aquifère.
6.1.2 Cartes de la structure du réservoir
6.2 Cartes piézométriques
6.2.1 Mesure des niveaux piézométriques
6.2.2 Report des niveaux piézométriques
6.2.3 Tracé des courbes hydroisohypses
6.2.4 Interprétation des cartes piézométriques

Exercises et problèmes

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Introduction générale

L'hydrogéologie est une science qui étudie les phénomènes que peuvent subir les

fluides dans le milieu souterrain, en fonction du type de réservoir.

Elle permet de suivre l'évolution des pollutions pouvant se propager dans les sols et

les eaux souterraines, et de déterminer les moyens les plus appropriés pour les

combattre.

Elle est également indispensable lors de la mise en place de puits de captages, afin de

localiser précisément les lieux d'implantation ; ceci par l'étude des nappes d'eaux

disponibles sur le terrain.

Pour cela, plusieurs approches d'études se recoupent : la partie géologique du terrain,

avec les formations existantes (appelées formations lithostratigraphiques), la partie

hydrodynamique et son aspect physico-chimique. Enfin, la partie pratique "in situ",

très importante pour évaluer les paramètres d'écoulement (pompages d'essai).


Les systèmes hydrologiques

1. Systèmes hydrologiques
Le cycle de l'eau est planétaire et perpétuel. Pour l'exécution des études hydrogéologiques il est
nécessaire de le fractionner, conventionnellement, en domaines d'espace et en durées accessibles
aux observations, expérimentations et mesures, donc en systèmes hydrologiques. L'étude du cycle
de l'eau situe les systèmes hydrologiques dans leur environnement et permet d'analyser leur
comportement hydrodynamique.
Trois domaines d'espaces interdépendants, emboîtés, peuvent être circonscrits. Ils identifient 3
systèmes hydrologiques, dans l'ordre de grandeur décroissant :
a- Le bassin hydrologique
Le bassin hydrologique est circonscrit par les lignes de crêtes topographiques, délimitant le bassin
versant d'un cours d'eau et de ses affluents. Il correspond donc, en surface au bassin
hydrogéographique. Il est admis que ses limites se superposent, au mieux, à celles du bassin
hydrogéologique. Ces conditions sont en général réalisées pour les grandes unités, de l'ordre de
quelques centaines de millier de km².
b- Le bassin hydrogéologique ou des eaux souterraines
Le bassin hydrogéologique est la fraction de l'espace du bassin hydrologique située sous la surface
du sol. C'est le domaine des eaux souterraines. En général, il correspond à un bassin sédimentaire.
Ses limites sont imposées par la structure hydrogéologique.
c- L'aquifère
L'aquifère, identifié par la géologie, est l'unité de domaine d'étude des eaux souterraines. Le bassin
hydrogéologique est constitué d'un ou de plusieurs aquifères.
Les systèmes hydrologiques

2 .Identification géologique de l'aquifère

A Formations lithostratigraphiques et hydrogéologiques

Une formation lithostratigraphique est constituée par un corps de terrain de nature homogène :
sable, calcaire, grès, granite, argile, gypse, etc. Elle est désignée par le nom de la région (ou de la
localité) où elle a été observée et décrite ou par un terme d'étage. Exemples : calcaire du zaccar ,
alluvions de la Mitidja.

Elle est identifiée par 3 ensembles de données fixes : surfaces limites, localisation dans le sous-sol
et structure.

a) Surfaces limites du réservoir

Les surfaces limites du réservoir, inférieure ou substratum, supérieure ou toit, et latérales


(affleurements, passage latéral de faciès, failles), identifient les conditions aux limites géologiques.

 Localisation dans le sous-sol : la géologie stratigraphique et structurale d'un bassin


sédimentaire localise, à différentes échelles les formations lithostratigraphiques dans le
sous-sol.

 Structure du réservoir

La pétrologie, la sédimentologie, l'analyse structurale et la géochimie déterminent les


caractéristiques physiques et chimiques du réservoir. C'est-à-dire sa structure. Un importance est
apportée à la granulométrie et à la fissuration. La distribution des données dans l'espace est
exprimée par des coupes et cartes structurales.

b) Les formations hydrogéologiques et les aquifères

Une formation hydrogéologique est une formation lithostratigraphique ou leur combinaison, ayant
des fonctions globales vis-à-vis du stockage et de l'écoulement de l'eau souterraine.

La caractéristique essentielle d'une formation hydrogéologique est son degré de perméabilité. La


perméabilité, aptitude d'un réservoir à conduire l'écoulement d'eau, dans des conditions
hydrodynamiques imposées, permet un classement en 3 grandes catégories; perméables,
imperméables et semi-perméables.

 Formations hydrogéologiques perméables,( l’aquifères).

Les matériaux ayant la propriété de se laisser traverser par l'eau à des vitesses appréciables
(quelques mètres à des milliers de mètres par an), sous l'impulsion de différences d'altitudes ou
pente de la nappe appelés gradients, sont dits perméables. Ce sont les graviers, les alluvions, les
sables gros et moyens, les calcaires fissurés, etc.

 Formations hydrogéologiques imperméables

Les vitesses d'écoulement de l'eau souterraine, dans certains matériaux, sont très faibles,
pratiquement non mesurables (quelques millimètres par an). Ils constituent les formations
hydrogéologiques imperméables imposant les limites géologiques des aquifères. Ce sont les silts,
les argiles, les marnes, etc.
Les systèmes hydrologiques
 Formations hydrogéologiques semi-perméables

Certains matériaux, comme les sables très fins, les sables argileux, de très faible perméabilité
permettent dans des conditions hydrodynamiques favorables, les échanges verticaux ascendants ou
descendants entre aquifères superposés, par un phénomène naturel appelé la drainance. Ils
constituent les formations hydrogéologiques semi-perméables. Une structure hydrogéologique,
constituée d'une alternance de formations hydrogéologique perméables et semi-perméables identifie
un aquifère multicouche.

3.Identification hydrodynamique de l'aquifère

Concept d'aquifère

On distingue trois grands types de terrains selon leurs capacités à laisser passer l’eau :
 les terrains semi-perméables ou l’eau circule très lentement
 les terrains imperméables.
 les terrains aquifères ou l’eau circule librement.
 
L’aquifère est un complexe de deux constituants en interactions : le réservoir et l’eau
souterraine.
L e s r é s e r v o i r s 
Il s’agit d’une formation hydrogéologique perméable permettant l’écoulement significatif d’une
nappe d’eau souterraine ou son exploitation par captage. Le réservoir représente la trame solide de
la structure de l’aquifère. L’eau souterraine mobile s’emmagasine et circule dans les vides.
La première fonction du réservoir est capacitive. Elle caractérise le stockage ou la libération de
l’eau souterraine. Ces deux actions sont groupées sous le terme d’emmagasinement souterrain de
l’eau.
Le réservoir est identifié par ses caractéristiques et la genèse de ses vides (pores ou fissures). On
établit donc une classification hydrogéologique des réservoirs d’eau souterraine en fonction du type
de vides :
les réservoirs homogènes, à perméabilité d’interstices, constitués de roches meubles ou non
consolidées (sable, gravier ou de grès). C’est le cas des nappes alluviales en fond de vallée ou dans
les bassins sédimentaires.
Les réservoirs hétérogènes, à perméabilité de fissures, constitués de roches fissurées ou
consolidées (surtout de calcaire mais également de roches volcaniques).
L’eau souterraine :
L’eau souterraine constitue un milieu continu dans le réservoir dont seule une fraction, l’eau
gravitaire, est mobile dans l’aquifère.
La configuration des aquifères porte sur les caractéristiques de ses limites géologiques et
hydrodynamiques : on parle de conditions aux limites. En simplifiant, on assimile la base de
l’aquifère à une formation imperméable (substratum). Pour sa limite supérieure, on distingue trois
types :
Hydrodynamique avec fluctuation libre : aquifère à nappe libre ;
Géologique imperméable : aquifère à nappe captive ;
Géologique semi perméable : aquifère à nappe semi-captive
Les systèmes hydrologiques
Aquifère à surface libre
Cas représenté sur la figure ci contre. Il s'agit de la configuration la plus courante en nappe
superficielle. La formation aquifère n’est pas saturée sur toute son épaisseur. Il existe entre la
surface de la nappe et la surface du sol une zone de terrain non saturé contenant de l’air. Le niveau
supérieur de la nappe est appelé niveau piézométrique, il se trouve toujours sous le niveau du sol

Aquifère à nappe captive.


La formation représentée sur la figure en dessousError: Reference source not found, est un
aquifère saturé sur toute son épaisseur ; il est limité vers le haut par une couche imperméable
(argile) ou semi-perméable. Le niveau piézométrique, différent de celui de la surface de la nappe et
toujours au-dessus de la base de la couche imperméable supérieure, est virtuel tant qu’un forage ou
un piézomètre n’a pas atteint l’aquifère au travers de son toit. Un tel forage est appelé forage
artésien et si l'eau remonte jusqu'à la surface (niveau piézométrique au-dessus de la surface du sol)
on l'appellera forage artésien jaillissant. Il s’écoule naturellement sans pompage.
Les systèmes hydrologiques
Aquifère à nappe semi captive ou à drainance.

L’importance du mécanisme de drainance, illustré sur la figure ci-contre repose sur le fait que des
volumes importants d’eau peuvent traverser des horizons imperméables ou semi-perméables lorsque
la superficie de cet horizon est grande et qu’il existe une différence de pression de part et d'autres de
cet horizon. Ce phénomène permet des échanges importants entre nappes superposées ou sous-
jacentes au travers du substratum ou du toit en cas de différence de charge. On parle alors de nappes
semi-captives avec substratum et toit semi-perméables

Aquifère, réservoir d'eau souterraine

Pour former un aquifère la présence de 2 constituants, ou phases, est nécessaire : la formation


hydrogéologique perméable ou réservoir, et l'eau souterraine. Le terme, eau souterraine, désigne
toute l'eau contenue ou circulant dans le réservoir. La fraction mobile est la nappe d'eau souterraine.
A signaler éventuellement des gaz avec essentiellement de l'air.

La première fraction du réservoir est capacitive. Elle caractérise le stockage ou la libération de l'eau
souterraine. Ces 2 actions sont groupées sous le terme d'emmagasinement souterrain de l'eau. La
libération de l'eau du réservoir est provoquée par l'action de la force de la gravite (aquifère à nappe
libre) ou par expulsion et décompression (aquifère à nappe captive).

4-1 Caractéristiques physico-chimiques du réservoir

Le réservoir représente la trame solide de la structure de l'aquifère. L'eau souterraine mobile


s'emmagasine et circule dans les vides du réservoir, d'où l'importance de leur étude. Celle-ci porte
sur les grandes caractéristiques des vides : morphologie et interconnections

A Morphologie et interconnection des vides

Les fonctions, réservoir et conduite, sont déterminées essentiellement par les dimensions et les
interconnections des vides. Ces dernières assurent la continuité du milieu aquifère.
Les systèmes hydrologiques
L'étude morphologique des vides porte sur leur nature, leur forme et leurs dimensions. Deux grands
types de vides, pores et fissures, caractérisent respectivement le milieu poreux et le milieu fissuré.

 Morphologie des pores et milieu poreux

Les pores sont des vides de forme plus ou moins sphérique, de petites dimensions (ordre de
grandeur millimétrique), ménagés entre les particules solides ou grains, constituant le réservoir. Les
grains ne sont jamais jointifs.

Les dimensions des vides sont étroitement liés à celles des grains, dont la mesure est plus
directement accessible. Les diamètres des grains des roches meubles perméables s'étalent dans une
gamme de 0.06 à 16 mm. Il est plus petit, de 0.1 à 0.001 mm, soit d'ordre de grandeur
micrométrique, dans les argiles, milieu dit imperméable.

 Interconnection des pores et milieu continu

Les pores communiquent entre eux, dans le sens de l'écoulement de l'eau souterraine, permettant le
déplacement des particules d'eau. Celles-ci suivent des trajets ou trajectoires, plus ou moins
compliqués, identifiant les lignes de courant.

Cet agencement est une des conditions de base pour la validité des lois de l'hydrodynamique
souterraine. Par exemple la pierre ponce volcanique qui renferme un grand nombre de vides, mais
sans interconnections, est imperméable. C'est pourquoi il ne faut pas confondre porosité et
perméabilité. La porosité est la propriété du réservoir de stocker ou de libérer de l'eau souterraine.
La perméabilité est son aptitude à conduire son écoulement.

 Morphologie des fissures et milieu fissuré

Les fissures sont des fentes de forme allongée, à ouverture plus ou moins large; Leur ensemble
constitue la fissuration, phénomène naturel dont l'origine est essentiellement mécanique. Les
fissures sont classées, suivant leurs dimensions, en 2 types : les microfissures (ouvertures de
quelques dixièmes de millimètres)et les macrofissures (ouvertures supérieure à quelques
millimètres).

B Classification hydrogéologique des réservoirs

Basée sur la lithologie et le (ou les) types de vides, elle est importante pour l'étude quantitative de
l'infiltration, des fonctions du réservoir et des comportements de l'aquifère. Elle est à la base de
l'établissement des colonnes, coupes et cartes hydrogéologiques.

Les deux grands types de vides permettent de distinguer deux grandes catégories de réservoirs :

 Les roches meubles ou non consolidées ;


 Les roches compactes fissurées ou consolidées.

Toutefois les roches compactes présentent souvent des caractères mixtes avec coexistence de pores
et de fissures.
Étude granulométrique

4-2 Etude granulométrique et caractéristiques du milieu poreux

L’étude granulométrique, ou granulométrie, est l’ensemble des techniques permettant de


déterminer les caractéristiques physiques, pétrographiques, et géochimiques des roches meubles.
Elle repose sur :
 L’examen microscopique : géométrie, forme, dimensions et disposition dans l’espace
(arrangement) des grains et des vide ;

 L’étude pétrographique : nature des minéraux constituant les grains, argiles en particulier
(échanges d’ions) ;

 L’analyse chimique des grains : sels solubles ;

 L’analyse granulométrique : dimension des grains.

L'analyse granulométrique est une opération consistant à étudier la répartition des différents
grains d'un échantillon, en fonction de leurs caractéristiques (poids, taille, etc.)., donc elle fournit
les proportions de grains de différents diamètres .

Pour cela, on procède au classement des grains sur une série de tamis emboîtés les uns dans les
autres. Les dimensions des mailles des tamis sont décroissantes du haut vers le bas.
Le granulat est placé sur le tamis le plus haut et par vibrations, on répartit les grains sur les
différents tamis selon leur grosseur.

Matériel utilisé : On utilise des tamis à mailles carrées par leur ouverture ; la dimension nominale
d'un tamis correspond à la longueur du côté de la maille (en mm) (Norme NF X 11-501). Le module
d'un tamis est un nombre caractéristique. La valeur du module est donnée par la relation :
Module = (10 log(ouverture en mm))+1
Les dimensions d'une série forment une suite géométrique :

Pour les sables, on utilise les tamis : 0,08_0,16_0,32_0,63_1,25_2,5_5,0


(suite géométrique de raison 2)

Pour les graviers et les cailloux, on utilise les tamis d'ouverture (en mm)
6,3_8_10_12,5_16_20_25_31,5_40_50_63_80

Intérêt de l’analyse granulométrique


C’est une opération importante qui permet :

 D’accéder aux caractéristiques des vides par celles des grains ;


 De classer quantitativement les roches meubles et de dresser des cartes, trame de la
distribution spatiale des paramètres hydrodynamiques ;
 De calculer les paramètres granulométriques ;
Étude granulométrique
 De procéder à l’équipement technique des puits et sondages : calcul de l’ouverture des
parties captantes (crépines), calibrage du gravier des massifs filtrants.
Phases et classification granulométriques
Les dimensions des grains des roches meubles s’étalent dans une gamme, en général continue.
L’analyse granulométrique a pour but le tri, par des tamis standards, des grains en fourchettes de
diamètres conventionnels. Une première opération est dons le classement des grains en gammes de
diamètres déterminés. C’est-à-dire l’établissement d’une classification granulométrique

Désignation Diamètres des grains (mm)

Caillou, pierre, bloc Supérieur à 16

Tamis Gravier, gravillon 16 à 2

  Gros 2 à 0,5

Sable Moyen 0,5 à 0,25

  Fin 0,25 à 0,06

Silt 0,06 à 0,002

Argile Inférieur à 0,002

Courbe granulométrique cumulative


Le traitement statistique des données de l’analyse granulométrique, utilisé en hydrogéologie, est la
courbe granulométrique cumulative.

Le couple de données concernant une phase granulométrique, diamètre et poids, obtenu par
tamisage, est porté sur le graphique :
Étude granulométrique

En abscisses logarithmiques les diamètres des grains, en mm, déterminés par les dimensions des
mailles des tamis ;
En ordonnée linéaire les poids cumulés, en grammes, exprimés en pourcentage du poids de
l’échantillon étudié.

Le graphique obtenu est la courbe granulométrique cumulative. Le sédiment est représenté par le
secteur du diagramme positionné sous la courbe.

La courbe cumulative permet de calculer 2 paramètres granulométriques principaux : le diamètre


caractéristique, d10 et le coefficient d’uniformité, U.

Ce diamètre caractéristique, d10 est mesuré par la valeur lue abscisse, correspondant à un
pourcentage en poids cumulé.

Cette valeur a été fixée conventionnellement en considérant que les grains fins, entraînés par l’eau
en mouvement obstruent les pores réduisant ainsi leurs dimensions

Le coefficient d’uniformité, U (sans dimension), attribue une valeur numérique à la pente de la


courbe. Il est calculé par le rapport suivant :
                

Par convention, si U est compris entre 1 et 2, la granulométrie est dite uniforme. S’il est supérieur à
2, elle est variée.

Quelques définitions :
Granularité: Distribution dimensionnelle des grains (état)
Tamisât: Partie de l'échantillon passé à travers les mailles du tamis
Refus : Partie de l'échantillon qui n'est pas passée à travers les mailles du tamis
Refus cumulé  : C'est la somme de tous les refus, celui du tamis lui même plus tous les refus des
Tamis de maille plus grande. Il peut être exprimé en gramme ou en % de refus cumulés
Porosité surface spécifique

4-3 Paramètres des vides ; Porosité et surface spécifique


Les deux paramètres principaux des vides sont la porosité, et la surface spécifique. Tous sont
exprimés en référence au volume total de l'échantillon car la géologie évalue les volumes des
formations hydrogéologiques.
A. Porosité totale
La porosité totale, ou porosité, est la propriété d'un milieu poreux ou fissuré, de comporter des vides
interconnectés ou non. Elle est exprimée, en pourcentage, par le relation suivante :
Porosité = volume des vides / volume total
Ce paramètre est d'une utilisation pratique très limitée en hydrogéologie, un réservoir n'étant jamais
complètement dépourvu de son eau. C'est pourquoi les facteurs de la porosité seront étudiés avec la
porosité efficace.
B. Surface spécifique des grains ou des fissures
La surface spécifique d'un milieu poreux ou fissuré est le rapport de la surface totale des grains ou
des parois des fissures, soit à l'unité de volume d'échantillon (surface volumique), soit à l'unité de
masse (surface massique) du solide. C'est le facteur principal des actions physico-chimiques
d'interface eau/roche (phénomènes d'adsorption). Elle croit fortement lorsque le diamètre des grains
ou la densité des fissures diminuent.
4-5 Types d'eau souterraine
Il convient de distinguer, pour définir les caractéristiques hydrogéologiques des réservoirs, deux
types d'eau souterraine : l'eau gravitaire et l'eau de rétention.
A. L'eau gravitaire
L'eau gravitaire est la fraction de l'eau souterraine libérée par l'action de la force de gravité. C'est
l'eau mobilisable. Elle seule circule dans les aquifères, sous l'action des gradients et alimente les
ouvrages de captage et les sources. Le volume d'eau gravitaire libéré est fonction du temps
d'égouttage et de la granulométrie.
B. L'eau de rétention
L'eau de rétention est la fraction de l'eau souterraine, maintenue dans les vides à la surface des
grains ou des parois des microfissures, par des forces supérieures à celles de la gravité. Elle n'est
donc pas mobilisable. Attirée fortement à la surface du solide, elle fait corps avec lui et appartient
physiquement et mécaniquement à la même phase de l'aquifère, réservoir/eau de rétention.
Le phénomène de rétention de l'eau, à la surface des grains, est la conséquence de la structure
moléculaire particulière de l'eau. La molécule d'eau est une très petite molécule angulaire. Elle est
constituée de 2 atomes d'hydrogènes et d'un atome d'oxygène chargé négativement. Le défaut de 2
électrons de l'atome d'oxygène la dote d'un moment dipolaire élevé. Ainsi polarisée, elle se
comporte comme un minuscule aimant permanent ou dipôle. Au contact des molécules polarisées se
développent ainsi des forces d'attraction moléculaire de plusieurs dizaines de milliers de fois la
force de gravité.
Porosité surface spécifique

La limite de séparation des 2 phases eau/grain, est le lieu de champs de force. Ceux-ci attirent, en
les orientant perpendiculairement à la surface, les dipôles qui sont solidement fixés. La molécule est
adsorbée.
Les forces d'attraction moléculaire décroissent, très rapidement, de la surface des grains vers le
centre des vides. Les liaisons deviennent de plus en plus lâches et l'eau peut-être libérée du réservoir
par des forces de plus en plus faibles. Les molécules devenues libres, à une distance très faible de la
surface du grain (1 à 2 microns) peuvent être déplacées par la force de gravité. Cet état n'étant pas
constant, cette conception explique, en partie, l'accroissement en fonction du temps, du volume
d'eau gravitaire obtenue par égouttage.

On peut ainsi séparer 2 phases dans la classe de l'eau de rétention :

 L'eau adsorbée constitue un film continu, mince pellicule d'une épaisseur de l'ordre du
dixième de micron, soit l'empilement de quelques dizaines de molécules. En pourcentage du
volume total, elle augmente en fonction de la granulométrie : 2 à 5% dans les sables gros, 10
à 15 dans les sables fins et 40 à 50 dans les argiles.
 L'eau pelliculaire représente une pellicule de l'épaisseur de l'ordre du micron. Elle peut se
déplacer à la surface des grains sous l'action de l'attraction des molécules d'eau voisines.
Porosité surface spécifique

4-6 Caractéristiques hydrogéologiques du complexe eau/réservoir.

Les paramètres de la fonction réservoir de l'aquifère peuvent être mesurés en laboratoire et sur le
terrain. En laboratoire, le complexe eau/réservoir ou aquifère, est caractérisé par un paramètre
hydrodynamique important, la porosité efficace. Sur le terrain, les pompages d'essai, l'étude des
fluctuations de la surface piézométrique, déterminent les paramètres hydrodynamiques de
l'emmagasinement souterrain, dont le principal est le coefficient d'emmagasinement.

A. Porosité efficace

La porosité efficace, exprimée en pourcentage, est le rapport du volume d'eau gravitaire que le
réservoir peut contenir à l'état saturé, puis libérer sous l'effet d'un égouttage complet, à son volume
total.

Valeurs et facteurs de la porosité efficace


Coefficient de
Types de sédiments d10 mm Porosité (n) Porosité efficace (ne)
perméabilité K

Gravier moyen 2.5 45 40 3.10-1


Sable gros 0.250 38 34 2.10-3
Sable moyen 0.125 40 30 6.10-4
Sable fin 0.09 40 28 7.10-4
Sable très fin 0.045 40 24 2.10-5
Sable silteux 0.005 32 5 1.10-9
Silt 0.003 36 3 3.10-8
Silt argileux 0.001 38 - 1.10-9
Argile 0.0002 47 - 5.10-10

Types de réservoirs Porosité efficace % Types de réservoirs Porosité efficace %

Gravier gros 30 Sable gros + silt 5

Gravier moyen 25 Silt 2

Gravier fin 20 Vases 0.1

Gravier + sable 15 à 25 Calcaire fissuré 2 à 10

Alluvions 8 à10 Craie 2à5

Sable gros 20 Grès fissuré 2 à 15

Sable moyen 15 Granite fissuré 0.1 à 2

Sable fin 10 Basalte fissuré 8 à 10

Sable très fin 5 schistes 0.1 à 2


Porosité surface spécifique

B.Facteurs de la porosité efficace

Il est utile de relier la porosité efficace aux caractéristiques physiques des réservoirs. Celles-ci
constituent la trame de la distribution spatiale des données ponctuelles. Les trois facteurs principaux
de la porosité efficace sont :

 Les diamètres respectifs des grains,


 L'arrangement des grains,
 La surface spécifique des grains.

L'examen des tableaux précédents dégage 2 faits :

La porosité efficace, la granulométrie étant uniforme, diminue avec le diamètre des grains ;

La porosité efficace diminue lorsque la granulométrie est variée. Pour un sédiment mixte, elle est,
en générale, plus faible que celle de l'un quelconque des constituants, d'où la prise en compte du
diamètre efficace d10.

L'arrangement des grains exprime leur disposition dans l'espace. La porosité est fortement
influencée par l'arrangement des grains. Elle décroît de 47.6% pour l'arrangement cubique, le plus
lâche, à 25.9% pour l'arrangement rhomboédrique le plus tassé. Une conséquence est la diminution
de la porosité avec la profondeur.

Arrangement cubique Arrangement rhomboédrique

Les forces de liaison entre l'eau et le réservoir ont une intensité maximale à la surface des grains. La
grandeur de cette surface est donc importante. C'est pourquoi un paramètre a été défini, la surface
spécifique des grains. La porosité efficace croît avec la surface spécifique des grains.

C. Emmagasinement souterrain

Des études et expérimentations, sur le terrain, permettent de mesurer, en place et sur un volume
important, les paramètres de l'emmagasinement de l'eau dans les réservoirs.

Sous l'effet d'un abaissement unitaire de niveau piézométrique, entraînant une différence de charge,
l'eau est libérée du réservoir :

 dans l'aquifère à nappe libre par l'action de la force de gravité


 dans l'aquifère à nappe captive par expulsion de l'eau
Étude de l’écoulement de l’eau

Etude de nappe
     Objectif
Une étude de nappe consiste à déterminer :   son mode d’alimentation ;   ses conditions aux limites ;
sa porosité ; sa transmissivité (perméabilité et hauteur de l’aquifère) ; et son coefficient
d’emmagasinement.
On obtient ces renseignements par l’interprétation de pompages d’essais (ou essais d’eau) réalisés
sur site.
La détermination de la perméabilité (transitivité) et/ou du coefficient d’emmagasinement de
l’aquifère se fait par les équations de DUPUIT pour les pompages en régime permanent ou de
THEIS-JACOB pour les pompages en régime transitoire. .
Pour l’exploitation des forages de captage, des essais de puits sont également pratiqués afin
d’apprécier les ressources en eau et les effets du pompage. Il s’agit de pompages par paliers de
débits de courte durée avec mesure du niveau d’eau dans le puits destiné à déterminer les
caractéristiques du complexe aquifère/ouvrage.
Hypothèses sur les propriétés des nappes sollicitées par pompage
Un aquifère (libre, semi-captif ou artésien) est assimilé à un milieu homogène et isotrope. Pour
faciliter l’interprétation d’essais de pompage, il est admis quelques simplifications et hypothèses
supplémentaires :
L’aquifère est idéalement simple, c’est-à-dire : homogène et isotrope ;   horizontal ; non réglementé ;
d’extension latérale infinie ; initialement au repos ; d’épaisseur constante ; captée sur toute sa
hauteur ;  l’eau est relâchée instantanément lors d’une baisse du niveau piézométrique.
les conditions de pompage sont idéales, c’est-à-dire : écoulement laminaire ; pas de perturbation autour
de la crépine.

5. Aquifère, conduite d'eau souterraine


5.1 Loi de Darcy : dispositif expérimental
L'écoulement des eaux souterraines est régi par la loi de Darcy établie expérimentalement en 1856
(définition de la perméabilité). Cette loi expérimentale permet de résoudre de nombreux problèmes
d'écoulements souterrains.
La loi de Darcy, établie expérimentalement, est la base de l'hydrodynamique souterraine. Elle est
applicable sur le terrain dans des conditions bien définies.
a- dispositif expérimental:
On considère un tube cylindrique de section S rempli d'un matériau poreux sur une hauteur h dans
lequel on fait circuler de l'eau sur une hauteur totale ∆H (dispositif à niveau constant).
Lorsque le milieu est saturé en eau, on a :  
Débit d'entrée Qe = débit sortie Qs = Q
Darcy en a déduit l'équation suivante:
Q = k.S.∆H/h
Q est proportionnel à S et ∆H et inversement proportionnel à h.
Q = le débit  (m3.s-1)
Étude de l’écoulement de l’eau
k = coefficient de perméabilité de Darcy
= (coefficient de filtration ou conductivité hydraulique en m.s-1)
S = surface (m²)
∆H = perte de charge (m)
Le dispositif expérimental comportait des tubes verticaux de 2.5m de haut et de 0.35m de diamètre
intérieur, remplis de sable naturel, sur une hauteur, l. La partie supérieure du tube est alimentée en
eau à un niveau maintenu à une altitude constante, H, au-dessus d'un plan fixe de référence; Le
volume d'eau, recueilli à la base, est mesurée en fonction du temps, en secondes ou en heures.
Le poids de la colonne d'eau, de hauteur équivalente à H, est la charge hydraulique, notée h,
exprimée en mètres de hauteur d'eau.
Remarques:
- le gradient hydraulique i :   i =∆H/h
- k est homogène à une vitesse = m.s-1 → k correspond donc à l'aptitude d'un milieu à se laisser
traverser par l'eau.
- la perméabilité de Darcy est utilisée uniquement quand on s'intéresse à l'exploitation de nappes
libres.

5-2 Enoncé de la loi de Darcy


Avec ce dispositif, H. Darcy a montré que le volume d'eau, Q en m3/s, filtrant de haut en bas dans la
colonne de sable de hauteur l en m, à travers la section totale, perpendiculaire à la direction
verticale d'écoulement, A en m², est fonction d'un coefficient de proportionnalité, K en m/s,
caractéristique du sable et de la perte de charge par unité de longueur du cylindre de sable, h/l sans
dimension; D'où l'expression de la loi de Darcy :
Étude de l’écoulement de l’eau

Le terme, K, défini par Darcy comme un coefficient dépendant de la perméabilité de la couche, est
appelé coefficient de perméabilité. La perte de charge h/l, est défini comme le gradient hydraulique,
noté i.

L'expression précédente devient donc :

Q = K.A.i

La perméabilité est l'aptitude d'un réservoir à se laisser traverser par l'eau, sous l'effet d'un gradient
hydraulique. Elle exprime la résistance du milieu à l'écoulement de l'eau qui le traverse.

Le coefficient de perméabilité est le volume d'eau gravitaire en m3 traversant en une seconde, sous
l'effet d'une section en m² orthogonale à la direction de l'écoulement, à la température de 20°C

 5-3 Transmissivité

La productivité d'un captage dans un aquifère est fonction de son coefficient de perméabilité, K et
de son épaisseur, b. C'est pourquoi la transmissivité, notée T, a été crée. Il régit le débit d'eau qui
s'écoule, par unité de largeur, L, d'un aquifère, sous l'effet d'une unité de gradient hydraulique, i. Il
évalue la fonction conduite de l'aquifère par la relation suivant :

K(m/s) 101 1 10-1 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6 10-7 10-8 10-9 10-10 10-11
homogène Gravier pur Sable pur Sable très fin Silt Argile

Gravier gros et
variée Gravier et sable Sable et argile-limons
moyen

Degrés de perméabilité Très bonne Mauvaise Nulle

Types de formations Perméables Semi-perméables Imperméables

b- application au cas de la nappe libre:


Étude de l’écoulement de l’eau

Lors du déplacement de l'eau dans l'aquifère, il y a une perte d'énergie par le "frottement" de l'eau
avec les grains (origine de la perte de charge). Le déplacement est entretenu par l'inclinaison du
substratum.

Le débit Q est donné par la loi de Darcy directement.


Cartographie hydrogéologique

La confection d’une carte piézométrique


Introduction
Les cartes de la surface piézométrique, dites piézométriques, établies avec les données sur les
niveaux piézométriques, représentent, à une date donnée, la distribution spatiale des charges et des
potentiels hydrauliques. Elles figurent également les conditions aux limites hydrodynamiques. Des
cartes des fluctuations de la surface piézométrique es nappes libres, dans l'espace et dans le temps,
sont également, établies. Les cartes piézométriques sont les documents de base de l'analyse de la
schématisation des fonctions capacitive et conductrice du réservoir et du comportement
hydrodynamique de l'aquifère. C'est la synthèse la plus importante d'une étude
hydrogéologique
a) les travaux à entreprendre avant la campagne de terrain.
Bibliographie
Les cartes :
Carte géologique
Carte topographique
Carte d’inventaire des points d’eau
Documents
Géologie du secteur
Hydrogéologie
Géomorphologie
Hydroclimatologie
Géophysique
Hydrochimie
Sortie sur le terrain
Constatation
Observation
Enquête
Prélèvements, mesures
Mesures
Mesure des niveaux piézométriques (travail de terrain)
Elles doivent être effectuées dans des conditions de stabilisation et pour l'ensemble de la région
cartographiée au cours d'une période la plus courte possible (1à 2 j).
En effet ce document a une valeur de référence à une date donnée.
En cas de variations importantes au cours de la campagne de relevés, il faut effectuer des
corrections en rapportant les résultats à une cote de référence d'un (ou de plusieurs) ouvrage
représentatif en observation continue par enregistrement limnigraphnique.

b) les travaux à entreprendre après la campagne de terrain.

Report des niveaux piézométriques. Echelle de la carte


Les points d'eau, affectés de leur code de référence et de leur niveau piézométrique, sont reportés
sur une carte topographique en courbes de niveau à grande échelle, en général à 1/50 000.
L'échelle de la carte est choisie en tenant compte de la densité des points de mesure et des fonds
topo graphiques existants.
Cartographie hydrogéologique
La priorité est donnée à la précision du nivellement. Là date, à laquelle ont été effectuées les
mesures, est portée sur la carte.
Pour les cartes à petites échelles ou poursuivant des objectifs particuliers, comme l'évaluation de
la réserve, les données moyennes sont retenues.

Tracé des courbes hydroisohypses


La surface piézométrique est, comme la surface du sol, représentée par des courbes d'égale
altitude de niveau d'eau, soit d'égal niveau piézométrique, dites courbes hydroisohypses (fig. 01). Le
dessin de ces courbes comporte successivement le choix de leur équidistance et la technique de leur
tracé.

Figure 01 Tracé des courbes hydroisohypses par la méthode d'interpolation du triangle.


L'équidistance est de 0,50 m

Choix de l’équidistance des courbes hydroisohypses


L'équidistance des courbes hydroisohypses est la distance constante entre des plans horizontaux
d'égal niveau piézométrique (fig. 02). Leur intersection avec la surface piézométrique est
l’espacement qui se mesure sur la carte piézométrique entre deux courbes successives (fig. 01 et
02).

Figure 03- Réseau d’écoulement. Aquifère à nappe libre alimentant une source de déversement
.Equidistance et module d’espacement des courbes hydroisohypses
Cartographie hydrogéologique

L'équidistance dépend de la précision et de la densité des mesures, des valeurs du gradient


hydraulique, de l'échelle de la carte et de la qualité du nivellement. En général elle est de l'ordre du
mètre (0,5, 1 ou 2 m) pour les cartes à 1/10000 et 1/20 000 ;de 5 ou 10m pour celles à 1/50 000 et
1/100 000.
Tracé des courbes hydroisohypses
Il est effectué par trois méthodes d'interpolations, adaptées à la précision et à la densité des
données disponibles.

Une carte dressée avec des ajustements trop nombreux ne peut être utilisée pour des études
sérieuses car les conclusions découlent des hypothèses de travail.

L’interpolation approximative des niveaux piézométriques est effectuée par une méthode
visuelle. Les courbes sont tracées en tenant compte, implicitement, des lois générales de la
morphologie de la surface piézométrique.

Dans la plupart des cas cette méthode donne des résultats satisfaisants. Mais elle doit être
utilisée" avec prudence car il faut éviter, lors de l'analyse ultérieure, de confondre les hypothèses de
travail avec les faits observés.

Pour le tracé par la méthode d'interpolation du triangle, les données sont groupées par trois aux
sommets de triangles (fig. 01). Les côtés du triangle sont tracés et divisés en segments
proportionnels. L'équidistance retenue dans cet exemple est de 0,5 m. Les courbes hydroisohypses
sont obtenues en joignant, par des segments de droite les points d'égal niveau.

Figure 03 - Tracé des courbes hydroisohypses par la méthode d'interpolation du triangle


1, Ouvrage d’observation, 2, Courbe hydroisohypse et niveau piézométrique. 5. Courbe maîtresse,
équidistance de 10 m , 4 , Courbe intermédiaire. Noter à 1"W l'axe de drainage par la rivière

Les tracés sont lissés pour obtenir des courbes régulières (fig. 03).
Cartographie hydrogéologique
Dans les secteurs dépourvus de points de mesure, les courbes en tiretés sont ajustées sur celles
qui les encadrent en amont et en aval. Les courbes maîtresses, multiples de 5, 10, 50 ou 100,sont
soulignées en traits forts.

Cette méthode donne d'excellents résultats lorsque les points de mesures sont suffisants.

NB Les programmes de traitement des données piézométriques par ordinateur permettent


d'obtenir une meilleure interpolation et, avec table traçante, des cartes plus précises.
Habillage de la carte piézométrique
Pour faciliter l'interprétation d'une carte piézométrique il est utile, en premier lieu, de procéder à
deux opérations d'habillage (fig. 04) :

Figure 04 - Tracé des axes principaux d'écoulement de l'eau souterraine. Orientation de la concavité
des courbes hydroisohypses.

— tracé des lignes de courant de la surface piézométrique, donc superficielles. Elles


matérialisent la direction moyenne de l'écoulement.
Ce sont les droites de plus grande pente, donc la perpendiculaire élevée sur chaque courbe
hydroisohypse ;

— fléchage des lignes de courant indiquant le sens de l'écoulement déduit des niveaux
piézométriques.

Les axes principaux du flux, correspondant aux trajets les plus courts et les plus simples,
sont soulignés. Ce sont également les rayons de courbure des arcs élémentaires successifs. Les
droites brisées, ainsi tracées, perpendiculairement à chaque courbe successive qu'elles recoupent,
Cartographie hydrogéologique
sont lissées. Il est alors possible de schématiser les caractéristiques principales de l'écoulement,
donc de la fonction conduite du réservoir. Les types d'aquifères sont identifiés. Les lignes de
partage des eaux souterraines délimitent les bassins hydrogéologiques.
Les éléments qui guideront l’interprétation de la carte

L'interprétation des cartes piézométriques. Appuyée sur les cartes structurales du réservoir,
aboutit à cinq opérations :
 Analyse morphologique de la surface piézométrique ;
 Etude de la structure de l'aquifère. Anomalies structurales du réservoir. Distribution spatiale des
paramètres hydrodynamiques ;
 Etude des fonctions du réservoir : distribution spatiale des stocks d'eau et régime de
l'écoulement de l'eau souterraine ;
 Etude du comportement hydrodynamique de l'aquifère : débits imposés entrant et sortant,
potentiels imposés ;
 Analyse des fluctuations de la surface piézométrique des aquifères à nappe libre. (Prévision de
l'évolution des niveaux piézométriques).
Les données obtenues sont valables à une date déterminée, celle du recueil des informations
portées sur la carte. Des cartes de données moyennes sont également établies : étiage moyen
annuel, surface piézométrique moyenne annuelle, etc.
Analyse morphologique de la surface piézométrique
Les types de surfaces piézométriques et leurs profils, observés dépendent en principe de la
nature des terrains aquifères et leur homogénéités, du régime d’écoulement, de la relation entre les
nappes et les surfaces d’eau libre et des conditions d’alimentations et de drainages

Orientation et espacement des courbes hydroisohypses


En général la surface piézométrique est représentée par des courbes hydroisohypses de tracé plus
ou moins sinueux, succession d'arcs de cercle de module d'espacement très variable. L'étude des
courbes porte sur la courbure des arcs de cercle et le module d'espacement (fig. 02).
L'orientation de la concavité, par rapport au sens de l'écoulement, distingue deux types d'arcs de
cercle (fig. 02a et 2b). L'orientation aval avec concavité ouverte vers l'aval. Les lignes de courant
convergentes identifient un aquifère à nappe convergente. L'orientation amont avec concavité
ouverte vers l'amont. Les lignes de courant divergentes identifient un aquifère à nappe divergente.
Le rayon de courbure est plus ou moins accentué, allant du tracé rectiligne, rare, à des courbes
fermées, cercles ou ellipses.

- le module d'espacement des courbes, dans le sens de l'écoulement est constant, décroissant ou
croissant. Il caractérise, sur une coupe verticale passant par une ligne de courant, le profil
piézométrique (fig. ). Il est numérisé par le gradient hydraulique (fig. ). Le module d'espacement
Cartographie hydrogéologique
identifie deux types d'écoulement, uniforme et non uniforme, répartis en trois grands types
d'aquifères élémentaires.
L’écoulement uniforme et non uniforme
L'écoulement uniforme est caractérisé par des débits unitaires et une direction constante en tous
points du domaine aquifère. Il se traduit, en coupe, par un profil piézométrique linéaire et, en plan,
par un module d'espacement constant. Ce régime exige un aquifère homogène à épaisseur constante
(fig.).
L'écoulement non uniforme présente des débits unitaires et une direction variable selon les points
du domaine aquifère. Il se traduit par deux types de profils piézométriques paraboliques avec
module d'espacement décroissant (fig.) et hyperbolique avec module d'espacement croissant (fig. ).
Dans le premier type, les autres paramètres étant constants, le débit de la nappe décroît dans le sens
de l'écoulement. Dans le second il croît (tableaux 01 ).

Modules Profils Types Débits


d'espacement piézométriques d'écoulement unitaires Figures

constant linéaire uniforme constants


décroissant parabolique non
variables
croissant hyperbolique uniforme

Grands types d'aquifère élémentaires


La courbure et le module d'espacement des courbes hydroisohypses identifient trois grands types
d'aquifères élémentaires : les aquifères à nappe plate, les aquifères à nappe cylindrique et les
aquifères à nappe radiale (fig. 101). Chaque type est caractérisé, en plan, par le tracé des courbes
hydroisohypses et, en coupe, par son profil piézométrique.
Les aquifères à nappe plate présentent une surface piézométrique plane, inclinée dans le sens de
l'écoulement (fig. et ). Ce type apparaît donc, sur la carte piézométrique, par des droites
hydroisohypses parallèles et à module d'espacement constant. Les lignes de courant sont rectilignes
et parallèles. Le profil piézométrique est linéaire (tableau 24 et fig. ). Ce type de nappe, le seul à
caractériser un écoulement uniforme, est restreint aux aquifères homogènes à épaisseur constante,
donc pratiquement aux aquifères à nappe captive (fig. ).

Les aquifères à nappe cylindrique sont caractérisés par une surface piézométrique cylindrique.
C'est-à-dire dont les génératrices horizontales, orthogonales aux lignes de courant, se confondent
avec les droites hydroisohypses (fig. 62 et 101, b). Le régime d'écoulement est non uniforme. Il
apparaît, en plan, par des droites parallèles à module d'espacement variable. Deux modules
d'espacement caractérisent deux profils piézométriques : décroissant pour le profil parabolique (fig.
62) et croissant pour le profil hyperbolique (fig. ). L'aquifère à nappe cylindrique est rare.
Les aquifères à nappe radiale sont les plus fréquents. En général la surface piézométrique a une
forme conique bombée (surface convexe) ou déprimée (surface concave). Il en résulte que les lignes
de courant sont des rayons divergents ou convergents. D'où deux types :
Cartographie hydrogéologique
— aquifère à nappe radiale divergente avec arcs de cercle à orientation amont et lignes de
courant divergentes (fig. et ). C'est le type de nappe convexe. Il caractérise souvent les aires
d'alimentation par infiltration des précipitations efficaces ;
— aquifère à nappe radiale convergente avec arcs de cercle à orientation aval et lignes de
courant convergentes (fig. 100).Habituellement il caractérise les zones de drainage général par les
cours d'eau (fig. ).
— Fréquemment des courbes fermées, circulaires ou elliptiques, plus ou moins régulières
apparaissent. Elles traduisent des protubérances ou des dépressions de la surface piézométrique.
Les protubérances ou dômes piézométriques, sont caractérisées par des courbes fermées et des
lignes de courant divergentes. Ce sont, en général, les aires d'alimentation importante (fig. ). Les
dépressions, avec lignes de courant convergentes, sont localisées principalement dans les zones de
captage.

L'aquifère à nappe elliptique est constitué de deux aquifères à nappe cylindrique ou radiale. 11
caractérise les aires d'alimentation par les précipitations efficaces et permet d'identifier les lignes de
partage des eaux souterraines, donc les limites des bassins hydrogéologiques (fig. 3 ).
Etude de la structure de l'aquifère
L'analyse morphologique de la surface piézométrique, confrontée avec les caractéristiques
géologiques du réservoir, permet à l'échelle régionale :
— d'identifier les hétérogénéités et les anomalies structurales du réservoir ;
- d'évaluer la distribution spatiale des paramètres hydrodynamiques : coefficient de perméabilité
ou transmissivité et débit de la nappe.
Le but poursuivi est l'établissement de cartes de transmissivités par combinaison de l'étude de la
structure du réservoir, de la surface piézométrique et des données numériques ponctuelles obtenues
par les essais de puits (débit spécifique relatif) et les pompages d'essai (transmissivité et coefficient
d'emmagasinement).
Module d'espacement et paramètres hydrodynamiques
Étant donné les faibles valeurs du gradient hydraulique mesurées, il est possible d'identifier les
lignes de courant et les lignes équipotentielles de la surface piézométrique à toutes celles d'une
section verticale plane de l'aquifère, passant par une courbe hydroisohypses. Dans ces conditions la
loi de Darcy est appliquée avec une approximation satisfaisante au calcul du débit de la nappe (p.
96).
La section sera considérée comme une constante, ses variations pouvant être identifiées par
l'étude hydrogéologique.
Les débits, Q\ et Q 2 , traversant deux sections constantes, et A i , successives de l'aquifère dans le
sens de l'écoulement, mais de coefficients de perméabilité, et K2 ou de transmissivités, T\ et T2
différents, sont égaux.
Identification des anomalies structurales du réservoir
L'effet des variations latérales de faciès étant identifiées par la géologie, les principales anomalies
structurales du réservoir se traduisant dans la morphologie de la surface piézométrique, sont les
variations de section, la surface du substratum et les accidents tectoniques
Tableau 2 - Relations entre les variations du module d'espacement des courbes hydroisohypses
dans le sens de l'écoulement, de la section et des paramètres hydrodynamiques
Gradient Section A Débit de la
Module d’espacement A" et T
hydraulique = L.b nappe, Q
décroît
(resserrement) décroît décroissent
croît croît décroît croît décroît
(élargissement) croît croissent
Cartographie hydrogéologique

Les variations de la section portent sur l'épaisseur ou la largeur, séparément ou conjointement.


Elles se traduisent, les autres facteurs étant constants, directement par une modification locale du
module d'espacement (tableau 2). Soit une diminution (resserrement) accompagnant une réduction
de section. Soit un accroissement lors d'une augmentation. Ces anomalies sont reconnues, avant ou
après l'étude hydrogéologique, par la géologie structurale.
L'anomalie de la surface du substratum la plus importante est sa déformation provoquant surtout
une variation de puissance, donc de section. Une dépression augmente le module d'espacement et
une protubérance le diminue. Les accidents tectoniques, affectant le substratum, apparaissent dans
la morphologie de la surface piézométrique (fig. 103).
Les accidents tectoniques du réservoir se traduisent par des anomalies de la surface
piézométrique. C'est le cas de failles importantes (fig. 94). D'ailleurs ils sont parfois décelés par
l'hydrogéologie, laquelle apporte ainsi sa contribution à la géologie structurale.
Un type particulier est représenté par les seuils hydrauliques (fig. 104). Ces structures sont
identifiées sur les cartes hydrogéologiques par une diminution brusque et anormale du module
d'espacement et, souvent, par des alignements de sources artésiennes. Elles sont localisées sur des
fractures profondes affectant toute la structure. La zone de fractures joue le rôle de barrage
souterrain naturel par la mise en contact de formations hydrogéologiques de perméabilités
différentes et création de pertes de charge.

Etude d e la distribution spatiale des paramètres hydrodynamiques


L'étude structurale du réservoir aboutit à une cartographie de la distribution spatiale de ses
caractéristiques physiques : lithologie, paramètres granulométriques, fissuration. Elle détermine
également les variations d'épaisseur et de largeur de la section d'écoulement.
L'étude conjointe du module d'espacement des courbes hydroisohypses et des cartes structurales,
donne des informations sur les variations locales, par rapport à la moyenne générale, du coefficient
de perméabilité ou de la transmissivité et du débit de la nappe. Ces paramètres peuvent varier
séparément ou conjointement. Une option est retenue par l'analyse de la fonction conduite du
réservoir considéré (tableau 03).
-.Les variations du module d'espacement, dans le sens de l'écoulement, la section étant reconnue par
la carte structurale en courbes isopaches et des limites latérales, sont en rapport direct avec celles du
coefficient de perméabilité et, à largeur constante, avec celles de la transmissivité (expression 83).
La mesure des espacements, E x et E 2 , donne la valeur numérique des rapports K\/K2 et T i / T 2
(fig. ). Les variations du module d'espacement sont en rapport inverse, à transmissivité constante, de
celles du débit de la nappe (tableau 3).
Etude du comportement hydrodynamique de l'aquifère
L'étude morphologique de la surface piézométrique, confrontée avec l'analyse des conditions aux
limites, permet de dresser un modèle conceptuel du comportement hydrodynamique de l'aquifère.
Les conditions aux limites géologiques et hydrodynamiques, débits imposés entrant ou sortant ou
potentiel imposé, étant portées sur la carte piézométrique. Exemples : carte piézométrique de
l'aquifère à nappe libre des alluvions de la Crau (fig. ) et aquifère à nappe captive du continental
intercalaire du Sahara septentrional (fig. ).
Etude d e l'alimentation et des écoulements de l'aquifère
L'analyse morphologique de la surface piézométrique confrontée avec la géologie, dans les zones
de limites de l'aquifère apporte des informations qualitatives sur les conditions aux limites. Les
conditions de débit, alimentation ou écoulement, sont déterminées qualitativement par trois cas (fig.
):
— courbes hydroisohypses perpendiculaires à la bordure. Elles identifient une limite étanche, à
débit nul ;
Cartographie hydrogéologique
— courbes hydroisohypses obliques ou parallèles à la bordure. Deux cas selon le sens de
l'écoulement : dirigé vers l'intérieur pour une limite à débit imposé entrant ou limite d'alimentation,
dirigé vers l'extérieur pour une Limite à débit imposé sortant ou limite d'écoulement ;
— courbes hydroisohypses fermées identifiant, selon le sens de l'écoulement de l'eau souterraine,
des aires d'alimentation (dôme piézométrique, fig. ) ou de drainage (dépression piézométrique).
Les conditions de potentiel, à la limite, sont imposées par des courbes hydroisohypses
sélectionnées (fig. ).

INTERPRETATION GLOBALE DE LA CARTOGRAPHIE DES AQUIFÈRES

L'interprétation globale des cartes structurales et piézométriques aboutit à l'identification des


zones privilégiées pour l'implantation des stations d'essais et des ouvrages de captages. Elle
contribue également à la prescription des mesures de protection de la qualité des eaux souterraines
captées pour l'alimentation humaine. Elle porte sur les variations locales des paramètres étudiés par
rapport au contexte général.
Principes généraux
Deux principes généraux se dégagent des études et recherches sur le terrain
Tableau 03- Interprétation globale des cartes piézométriques. Implantation d'ouvrages de captages :
type I, favorable ; types II et IIl, douteux ;type IV, défavorable.
Variations vers l'aval des
Types

Morphologie de la surface piézométrique paramètres hydrodynamiques


Surfaces Profils Lignes de Orientatio Module d' Débits Transmissi-
piézométriques piézométriques courant espacement ï vités
n Q
convergente croît
aval croît certainement
s
concave hyperbolique croissant décroît croît sauf si
I II divergentes amont décroît débit décroît
plus vite que /
convergente décroît sauf si
III aval croît débit croît plus
convexe parabolique s décroissant croît vite que i
IV décroît
divergentes amont décroît certainement

CONCLUSION

Les cartes structurales et piézométriques de l'aquifère sont un moyen efficace d'étude de sa


configuration, de sa structure, de ses conditions aux limites, des fonctions de son réservoir et de son
comportement hydrodynamique. La carte piézométrique, figurant les conditions aux limites
géologiques et hydrodynamiques, est le document essentiel de synthèse d'une étude
hydrogéologique. Elle est indispensable au calage des modèles mathématiques de simulation
hydrodynamique en régime permanent.
Cartographie hydrogéologique
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DRIRE Languedoc Roussillon: Des forages de qualité :
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Jean-Louis LENOBLE, Hydrogéologue : http://www.chez.com/reynes/ppro.htm
FONDASOL : http://www.fondasol.fr/
SOLETANCHE-BACHY : http://www.soletanche-bachy.com/
FORAGE CLEMENT: http://www.forages-clement.fr
HYDRO QUEBEC : http://www.hydroquebec.com/fr/index.shtml
BRGM : http://www.brgm.fr
ANTEA : http://anteaweb.brgm.fr/

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