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Moi le truc qui m’rend accro, c’est pas la frappe, c’est pas les piqûres
CITATION A RETENIR : "L'homme qui ne se contente pas de peu, ne sera jamais content de rien" - Epic'Ure
PRECISIONS :
Les Epicuriens ont créé un véritable système, on voit 2 points des 3 points du système. Le système : -
Canonique - Physique - Morale
La Physique c'est le coup des atomes avec le Clinamen qui rend notre monde hasardeux et indéterminé.
La Morale c'est la recherche de l'Ataraxie avec le calcul des plaisirs, la classification etc. En revanche la
canonique qu'on n'a pas vu c'est étudier ce par quoi on a la connaissance, les idées etc., et pour les
Epicuriens ça nous vient des sensations.
En gros les corps/objets émettent des petites particules appelées simulacres qui arrivent jusqu’aux
organes de nos sens. Et ces sensations répétées peuvent même laisser des “empreintes” ce qui va faire
qu’on va anticiper les choses, reconnaître les objets par exemple.
2. BARUCH SPINOZA (1632-1677)
CITATION A RETENIR : "Les hommes se croient libres car ils sont conscient de leurs désirs et ignorant des
causes qui les déterminent" - Spinoza
Détail :
“Une pierre reçoit d’une cause extérieure qui la pousse une certaine quantité de mouvement, par laquelle
elle continuera nécessairement de se mouvoir après l’arrêt de l’impulsion externe. Cette permanence de
la pierre dans son mouvement est une contrainte, non pas parce qu’elle est nécessaire, mais parce qu’elle
doit être définie par l’impulsion des causes externes ; et ce qui est vrai de la pierre, l’est aussi de tout
objet singulier, quelle qu’en soit la complexité, et quel que soit le nombre de ses possibilités : tout objet
singulier, en effet, est nécessairement déterminé par quelque cause extérieure à exister et à agir selon
une loi précise et déterminée. Concevez maintenant, si vous le voulez bien, que la pierre, tandis qu’elle
continue de se mouvoir, sache et pense qu’elle fait tout l’effort possible pour continuer de se mouvoir.
Cette pierre, assurément, puisqu’elle n’est consciente que de son effort, croira être libre et ne persévérer
dans son mouvement que par la seule raison qu’elle le désire. Telle est cette liberté humaine que tous les
hommes se vantent d’avoir et qui consiste en cela seul que les hommes sont conscients de leurs désirs et
ignorants des causes qui les déterminent” (Spinoza dans la Lettre à Schuler)
DEFINITION:
Substance : Au sens strict, chez Descartes, la substance est ce qui n'a besoin de rien d'autre pour exister :
seul Dieu est tel. Mais en un autre sens, la substance est le support permanent des attributs ou qualités :
ainsi la « substance pensante » a pour attribut principal la pensée.
Passion : "La passion est pour Aristote une altération, un changement qui affecte l’âme ou le corps. Du
point de vue moral, la passion est pour lui neutre car elle est purement passive ; tout comme on ne blâme
pas quelqu’un dont le corps est malade, on ne blâmera pas celui qui est sous l’emprise d’une passion.
Enfin, les passions peuvent être classées selon le plaisir ou la peine qu’elle procure. C’est ainsi que
s’opposeront amour et haine, espoir et désespoir, etc."
CITATION A RETENIR : "L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. Tel est le premier principe de
l'existentialisme." Jean-Paul Sartre
RECAP' RAPIDE :
Déjà contrairement aux choses : Chez l'homme l'existence précède l'essence. En gros ça veut dire que
j'existe, je naît, et qu'ensuite par mes actes et mes choix je vais me donner une essence. Cette essence
n'est pas comme une essence d'objet car mon essence à moi bouge sans cesse en fonction de mes choix
et actions.
Comme c'est l'existence qui précède l'essence et pas l'inverse, je suis libre : "L'homme, sans aucun appui
et sans aucun secours, est condamné à chaque instant à inventer l'homme." – Sartre
Ma liberté peut être source d'angoisse car je suis libre de prendre les mauvaises décisions par exemple.
Du coup je vais vouloir nier ma liberté en me donnant une "définition" et c'est ce qu'on appelle la
Mauvaise foi Sartrienne.
4. EMMANUEL KANT (1724-1804)
Kant sort pas car Kant il se perd. Toujours solo, jamais je sers
En fait, Kant se rend compte qu’on peut expliquer nos valeurs ou les valeurs d’une société par des causes
et des effets, mais tu peux pas expliquer pourquoi quelqu’un adhère à ces valeurs. Parce que c’est
vraiment quelque chose de fort de s’imposer à soi même une conduite à suivre, alors qu’on le fait hyper
naturellement.
Cette décision pour Kant elle nous vient de notre Bonne Volonté. En gros si je prends ma volonté et bien
j’ai d’un côté cette Bonne Volonté et de l’autre il y a nos inclinations, nos désirs, nos humeurs, qui
subissent le monde extérieur. Et la bonne volonté pour Kant elle est autonome : ça veut dire qu’elle se
donne sa propre en loi. (schéma) Donc en fait on a l’habitude de dire qu’obéir au devoir c’est perdre sa
liberté, mais pour Kant c’est justement l’inverse puisque vu que la bonne volonté se donne sa propre loi,
c’est la liberté elle même ! Alors que justement dans nos humeurs et sentiments, il n’y a pas de liberté.
Pour Kant, nos actions répondent à 2 types d’impératifs. On a dans un premier temps l’impératif
catégorique. L’impératif catégorique c’est celui qui va poser une action comme nécessaire et
inconditionnelle. Et ça se pose a priori, c’est à dire avant toute expérience de quoi que ce soit. C’est avant
tout ce qui va dépendre du monde sensible. En gros ça équivaut à “Je dois, car je dois”, quoi qu’il arrive,
quelles que soient les conséquences, et c’est pour ça que c’est a priori. Et donc la seule chose qui va
déterminer mon action c’est la morale, or vu que c’est apriori, ça peut mener à des conséquences bien
pourrie, mais Kant dira que ce qui importe c’est que la conséquence de tes actions a un caractère morale.
Par exemple pour Kant, c’est pour ça qu’il faut toujours dire la vérité, peu importe la situation.
L’impératif catégorique il répond aussi à 3 principes :
Un principe d’Universalité : C’est la phrase que j’ai dit au tout début. “Agis de telle sorte que la maxime
de ta volonté puisse être érigée en loi universelle.” En fait c’est un peu l’idée de : ne fait pas aux autres ce
que l’on n’aimerait pas qu’on te fasse, sauf que là c’est plus que l’action en elle-même, c’est le principe
auquel obéit ta volonté qui est à l’origine de cette action. Genre c'est pas dire aux nazis où sont les juifs,
mais c'est le principe de dire la vérité.
Un principe d’humanité : Il faut traiter les autres “toujours comme une fin, et jamais comme un moyen.”
Un principe d’autonomie : La loi morale s’impose à nous par nous même. C’est ce que je vous expliquait
plus tôt !
ça c’était donc pour l’impératif catégorique, mais il y a un autre type d’impératif et c’est les impératif
hypothétiques !
Les impératifs hypothétiques, eux ils arrivent du coup a posteriori, c’est à dire après les éléments
empiriques, après l’expérience. Donc c’est quand il y a de l’empirique dans ta décision. Autant l’impératif
catégorique il est inconditionnel, autant eux ils sont conditionnels. En gros c’est si j’ai tel but, il faut que
j’agisse de telle façon. Genre si j’ai froid je mettrais un manteau. Ça répond à l’impératif hypothétique.
Mec (en mode hyper classe, posé, calme): “Moi aussi j’ai envie de me poser..” Regard caméra en mode
machiavélique
Donc un acte n’est moral que s’il répond à l’impératif catégorique ! Du coup s’abonner à cette chaîne
selon Kant c’est moral que si vous me voyez comme une fin et non comme un moyen d’apprendre des
trucs et de passer, je l’espère, un bon moment !
Moi j’veux du
CITATION A RETENIR : "Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas
demeurer en repos, dans une chambre." - Blaise Pascal
PRECISIONS :
Pour parler en langage mathématique, en gros il a créé 2 évènements, le fait de croire en Dieu, et le fait
de ne pas croire en Dieu. Je précise que certes ce n’est pas un évènement au même titre que le 14 juillet
ou un concert des Daft Punk, mais c’est un évènement dans le langage des probabilités. Et ces
évènements sont des sous-ensembles de l’univers, c’est à dire tous les résultats qui peuvent être obtenu
au sein de l’expérience. Pascal sait bien qu'il ne suffit pas de vouloir croire pour croire. C'est un janséniste,
il faut être touché par la foi. Le pari est un argument contre les libertins. Il les attaque sur leur terrain,
c'est à dire la raison, d'où l'usage des probabilités ! Le plus gros contre sens c'est de penser que Pascal
essayait de convaincre les gens de croire en Dieu avec son Pari.