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MENTION GESTION
Thème :
Présenté par :
DORA GODRECH Sanjiko Jean Zikelah Hilarie Tél: 034 74 887 72
Sous l’encadrement de :
ENCADREUR PEDAGOGIQUE
ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier,
Maître de Conférences
MENTION GESTION
Thème :
Présenté par :
DORA GODRECH Sanjiko Jean Zikelah Hilarie Tél: 034 74 887 72
Sous l’encadrement de :
ENCADREUR PEDAGOGIQUE
ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier,
Maître de Conférences
REMERCIEMENTS
Le présent mémoire est fait dans le cadre de l’obtention du diplôme de Master, soit l’occasion
d’adresser nos sincères remerciements à :
DIEU TOUT PUISSANT qui m’a préservé tout au long de l’élaboration de ce mémoire en
me donnant la force et la santé qui m’ont permis de mener à terme ma recherche.
Tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de cette présente recherche,
pour leur aide, leur soutien et leur conseil.
Enfin, je tiens à remercier tous les membres de ma famille et mes proches qui m’ont soutenu
moralement et financièrement.
ii
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS……………………………………………………………………………i
LISTE DES ABBREVIATIONS……………………………………………………………...iv
LISTE DES TABLEAUX…………………………………………………...………………...vi
LISTE DES FIGURES ………………………………………………………...………..…...vii
INTRODUCTION………………………………..……………………………………………1
PREMIERE PARTIE : MATERIELS ET METHODES……....………………………………4
CHAPITRE I : CADRE D’ETUDE ET THEORIE GENERALE SUR LE CREDIT
BANCAIRE…………………………………………………………………………………....5
SECTION 1 : Le crédit bancaire ……………………………………...……………………….5
SECTION 2: Le cadre de l’octroi de crédit…………………………………………………..12
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES………………….…………………………16
SECTION 1: Présentation de la zone d’étude…………..………………………….…………16
SECTION 2 : La méthodologie……………………………...…………………………….…22
DEUXIEME PARTIE : RESULTATS DE L’ETUDE………………………………………27
CHAPITRE I : ANALYSE DE LA SITUATION EXISTANTE AU NIVEAU DE LA
BANQUE……………………………………………………………………………………..28
SECTION 1 : Analyse relatives aux crédits proposés………..………..……………………..28
SECTION 2 : Analyse au niveau des chargés de clientèle……………………………...……32
CHAPITRE II : ANALYSE AU NIVEAU DE L’EMPRUNTEUR…………………………40
SECTION 1 : Analyse de la situation réelle auprès du client emprunteur…………………..40
SECTION 2 : Analyse économique par la banque…………………………..……………….48
TROISIEME PARTIE : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS…….………………52
CHAPITRE I : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS PROPOSEES AU NIVEAU
DE LA BANQUE ……………………………………………………………………………53
SECTION 1 : Analyse et discussion au niveau de la banque relatives à l’octroi de crédit .....53
SECTION 2 : Amélioration de la communication ………………………….……..…………58
CHAPITRE II : SOLUTIONS PROPOSEES PAR RAPPORT AUX BENEFICIAIRES…...62
SECTION 1 : Les recommandations sur le plan financier …………………………………...62
SECTION 2 : Validation de l’hypothèse ….…………………………………………...…….66
CONCLUSION…………………………………………………………………..….………..68
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………..I
ANNEXE………………………………………………………………………………………II
TABLE DES MATIERES……………………...…………………………………………..XIII
iii
ASSOC : Association
Auto : Autorisation
CA : Chiffres d’affaires
COM : Communication
CT : Court terme
CT : Crédit de trésorerie
DA : Directeur d’Agence
GAR : Garanties
iv
GE : Grandes Entreprises
MT : Moyen terme
PV : Procès-verbal
RM : Responsable Marché
SA : Société Anonyme
UG : Unité de Gestion
VA : Valeur ajoutée
v
Tableau N°04 : Les changements au niveau de la banque au cours des trois dernières
années……………………………………………………..………………………………38-39
Tableau N°05: Statistiques sur l’évolution des clients engagés au sein de l’agence Mahazo.40
Tableau N°08 : Degré de satisfaction des clients par rapport à la réponse apportée à leur
demande…………………………..…………………………………………………………..44
Figure N°05: Illustration du degré de satisfaction des clients par rapport à la réponse apportée
à leur demande………………………………………………………………………………..44
INTRODUCTION
Madagascar l’ile de l’Océan Indien appartient au groupe des pays à faible revenu. Ayant
une économie fortement informelle, la plupart des régions sont enclavées et les infrastructures
routières sont encore très faiblement développées. Les autorités malgaches se sont engagées
dans des réformes qui à terme devraient permettre le développement du secteur privé. Le
gouvernement a entrepris des actions visant à améliorer le climat des affaires et surtout à
appuyer le développement et la création des petites et moyennes entreprises. Ainsi dans son
programme stratégique, le Ministère de l’Industrialisation, du Commerce et du
Développement du secteur privé a identifié plusieurs axes d’interventions, dont la réforme et
l’approfondissement du système financier, c’est-à-dire le développement de nouveaux
systèmes de financement. Ces diverses décisions ont entrainé l’accroissement des petites et
moyennes entreprises devant celles qui existaient déjà.
Les petites et moyennes entreprises font depuis quelques années l’objet d’une attention
particulière de la part des pouvoirs publics. Acteurs importants de l’économie en termes
d’innovation et de création d’emplois, elles pourraient l’être davantage si elles parvenaient à
trouver les conditions de leur développement. Elles tiennent une importante place dans
l’économie et constituent un pas vers l’industrialisation et la dépolarisation des activités
économiques. Toutefois, elles sont confrontées à diverses difficultés. A savoir le manque
d’innovation, le manque de compétences humaines, les problèmes d’approvisionnement et
l’accès aux crédits; qui reste l’une de ses priorités majeures.
Une entreprise est une entité engagée dans une activité économique, quel que soit son statut
légal. Les personnes exerçant une activité artisanale à titre individuel; les sociétés familiales;
les sociétés de personnes et les associations engagées régulièrement dans des activités
économiques sont considérées comme des entreprises.
En général, les sociétés sont obligées de recourir aux crédits auprès des institutions
financières pour assurer leur croissance. Les institutions financières à Madagascar sont
constituées globalement par des banques, des institutions de micro finance, les assurances, les
sociétés de participation, la caisse d’épargne ; la caisse nationale de prévoyance sociale et les
Centres des Chèques postaux. Dans leur rôle d’intermédiaire financier, les banques doivent
assurer plusieurs fonctions, elles sont au cœur des circuits et mécanismes financiers qui
contribuent fortement au développement de l’économie.
Elles constituent le lien qui met en relation les détenteurs de fonds et les demandeurs; elles
sont les intermédiaires. Elles ont comme clientèle une grande partie des agents économiques
au sein d’un pays: Etat, ménages, entreprises, associations, investisseurs institutionnels,
professionnels, fonds souverains,…
Certes, elles financent l’économie mais ont également l’obligation de faire preuve de
discernement dans le choix des projets qu’elles financent face aux conjonctures sociales,
politiques et économiques pouvant entrainer l’insolvabilité des emprunteurs. Elles sont
devenues exigeantes et strictes sur les critères d’éligibilité de crédit. Néanmoins, pour assurer
la conquête de nouvelles entrées en relations et la fidélisation de celles déjà conquises, les
institutions financières doivent faire preuve de flexibilité sur les critères d’octroi de crédit.
Comme notre étude se veut d’être scientifique, il nous est opportun d’énoncer une
problématique. Ainsi se pose la question : « Comment satisfaire au maximum les besoins
de crédit des professionnels ? »
Toute étude scientifique se doit d’élaborer un objectif global afin de mener à bien le travail.
En effet, il nous servira de balise et de repère tout au long du terrain. Ainsi notre recherche
consiste à améliorer la gestion des crédits par la banque BFV-Société Générale.
3
L’objectif global nous impose l’élaboration d’un objectif spécifique. Ce qui emmène
à comprendre les aspects d’analyse du processus d’octroi de crédit.
Notre étude ne peut se faire sans avoir déterminée une certaine méthodologie. En effet, elle
comprend les démarches et les procédés que nous avons adopté afin d’obtenir toutes les
informations et les données dans ce travail.
Pour mieux appréhender et analyser le thème c’est-à-dire pour se faire, la méthodologie que
nous avons adopté nous a permis de diviser notre étude en trois parties bien distinctes. Dans
la première partie, nous allons parler des matériels et méthodes utilisées qui ont permis la
réalisation ce présent rapport. En parlant du cadre théorique, la présentation de la zone
d’étude et la méthodologie utilisée. Dans la deuxième partie, nous allons voir les résultats
engendrés par l’étude qui vont nous permettre de répondre à notre problématique et la
vérification de l’hypothèse avancée ; et la troisième partie traitera les discussions et
proposition de quelques recommandations nécessaires à la gestion d’octroi de crédit.
4
Pour mener à bien notre étude, nous avons tranché cette partie en deux chapitres bien
distincts. Le premier chapitre sera constitué par la revue théorique de la notion crédit
bancaire et les types de crédits offerts par les banques à sa clientèle ainsi que la notion de
professionnels, qui nous permettra de mieux cerner d’une manière générale le cadre de
l’étude. Et le deuxième chapitre qui traitera la zone d’étude qui est la BFV-SG, son mode
d’organisation, les outils et méthodes utilisés pour la rédaction de ce présent mémoire; sans
oublier les difficultés et limites rencontrées lors de la conception de cet mémoire. C’est ce
que cette première partie va surtout traiter, c’est-à-dire les matériels et méthodes utilisés pour
la concrétisation de cette recherche.
5
1.1 Définition
Le mot « crédit » possède la même étymologie que le mot « croire » qui signifie « credo »
en latin. Ainsi, le crédit est donc une opération ou transaction qui se base sur la confiance, la
confiance que le prêteur accorde à l’emprunteur pour le remboursement du prêt. Une
confiance mutuelle qui doit se développer entre les deux parties prenantes de la transaction
car de son côté, le prêteur prend un risque en octroyant des fonds et de l’autre côté
l’emprunteur s’engage à rembourser intégralement la somme perçue.
Le crédit est une opération bancaire par laquelle une entité (banque) met une somme
d’argent à la disposition d’une autre personne (un particulier). Le premier métier de la banque
est de collecter et rémunérée les dépôts du public et d’accorder des crédits aux entreprises et
aux particuliers pour financer leurs projets. La banque est donc l’intermédiaire dans la
transformation des épargnes en crédits. Car certains agents économiques, les ménages par
exemple ne consomment pas l’intégralité de leurs revenus et dégagent une épargne qu’ils
cherchent à placer en espérant bien sûr être rémunérer par l’intérêt au prorata de la somme
placée et de la durée du placement. Il ressort donc que le crédit bancaire est un prêt d’argent
consenti pendant une certaine durée par une banque à un tiers. Durant son dénouement,
6
l’emprunteur rémunère la banque suivant un taux d’intérêt qui tient compte de la durée de
l’opération, tout en remboursant le capital emprunté.
Une opération de crédit fait appel à trois notions dont : la notion de confiance qui doit
exister entre les parties contractantes, la notion du facteur temps qui est extrêmement
important ( : c’est le délai fixé pour le remboursement par le client, des avances ou des
obligations qu’il doit accomplir dans le cadre de crédit par signature), la notion du risque
encouru par le banquier, lorsqu’il accepte d’octroyer des crédits. Cette notion permet de
mieux comprendre la rémunération élevée fixé par le banquier, à travers le taux d’intérêt que
la banque propose ; le risque est l’élément déterminant de toute opération de crédit. Il est de
deux degrés : d’un côté, il y a le risque d’immobilisation qui représente le non-respect du
délai de paiement par le client, de l’autre côté, le risque d’insolvabilité qui représente la perte
définitive du crédit octroyé par le banquier, c’est-à-dire l’incapacité du client à rembourser le
crédit octroyé par la banque.
Les offres de crédits sont accordées par les établissements de crédits aux particuliers, aux
entreprises privées ou publiques et les collectivités locales. Le crédit englobe toutes formes de
mise à disposition d’argent, que ce soit sous la forme de contrats, de prêts bancaires, ou de
délais de paiement d’un fournisseur ou d’un client.
Mais ce qui nous intéresse ici ce sont les crédits bancaires pour les entreprises plus
particulièrement ceux proposées aux professionnels ; Ils sont plus diversifiés par rapport à
ceux offerts aux particuliers. La distinction des crédits se fait souvent à partir des critères
suivants : la durée, l’objet, la forme et d’après les origines des crédits. Ainsi, les crédits
peuvent être classés selon leur durée : les crédits à court terme, les crédits à moyen terme et
les crédits long terme.
7
Et on peut les classer aussi de la manière suivante selon leur objet, car avant tout octroi de
crédit, le banquier doit connaitre l’objet du crédit sollicité par le client afin de pouvoir
proposer la forme le crédit qui convient. C’est dans le souci de répondre aux besoins du client
que toute une série de crédits a été développés par les institutions financières. Ainsi on peut
les catégoriser en deux sortes ; les crédits d’exploitation et les crédits d’investissement.
Les crédits d’exploitation sont des crédits à court terme qui permettent de couvrir
l’ensemble des besoins nés du cycle d’exploitation. Ils constituent un financement du bas de
bilan. Ce type de crédit peut être :
- Le crédit de campagne qui est un crédit donné sous forme de d’avance pour une durée
de quelques heures à quelques jours et qui est utilisable de par tirages successifs dans la
limite du montant prévu par la banque.
- Le découvert bancaire, qui est un crédit de caisse pour une durée maximale d’un an et
par le fait que la banque prend un engagement auprès de l’exportateur que l’importateur
paiera les marchandises contre remise documentaire.
Comme engagement par signature, la banque peut délivrer une caution où la banque se
porte caution de son client lorsqu’elle s’engage par écrit à payer la dette de ce dernier.
Par engagement par signature aussi, la banque peut avaliser une traite où la banque accepte
un effet de commerce tiré par son client en s’engageant en effet de payer à l’échéance le
8
bénéficiaire. Aussi l’entreprise peut négocier une ligne d’aval d’un montant donné auprès de
sa banque.
c. L’escompte
L’escompte est une autre forme d’octroi de crédit très utilisé par les banques. Elle consiste
à une opération par laquelle la banque accepte avant échéance les effets qui lui sont présentés
par ses clients contre remise de liquidité immédiatement disponibles. En échange de ce crédit,
la banque prélève un intérêt calculé en pourcentage : le taux d’escompte.
Ce type de crédit concerne les crédits à moyen et long terme destinés au financement des
investissements que ce soient incorporels, corporels ou financiers. Toutefois dans certains cas
le crédit d’investissement n’a pas d’objet bien déterminé, il sert à reconstituer le fonds de
roulement entamé par des investissements déjà réalisés et en exploitation au moment du
crédit.
Il englobe ainsi les crédits à moyen terme d’une durée de deux à cinq ans, et à long terme
d’une durée supérieure à cinq ans.
Une activité professionnelle est une activité exercée habituellement dans un but lucratif,
non limitée à la gestion d’un patrimoine privé, non salariée, organisée autour d’une seule
personne et de taille réduite. Caractérisés le plus souvent par une confusion de l’identité du
dirigeant et du propriétaire, les clients professionnels justifient, sauf considération technique
particulière, une large délégation dans la conduite banque-client.
La notion de professionnels suppose une activité organisée autour d’une seule personne et
de taille réduite. Aussi faut-il intégrer des affaires personnelles qu’il s’agisse d’artisans, de
micros entreprises ou même de professions libérales.
Bien que l’entreprise soit souvent le support de l’activité d’un professionnel, son mode
d’organisation et de fonctionnement l’en éloigne dès qu’elle atteint une taille significative.
L’entreprise peut être définie comme « une entité économique ayant une autonomie
juridique combinant des facteurs de production permettant d’élaborer des biens et services
destinés à être vendus sur un marché »1. Au niveau de la clientèle bancaire professionnelle,
nous pouvons par simplification, identifier l’entreprise aux personnes physiques ou morales
exerçant pour leur propre compte une activité professionnelle non salariée.
Un groupe de sociétés est constitué par l’ensemble des entreprises dépendant d’un même
pôle de décision, la société tête de groupe contrôlant généralement plus de 50% du capital de
ses filiales.
Dans cette sous-section, nous allons voir les différents types de professionnels ; qui sont :
1
BEITON Alain(2001), La définition de l’entreprise dans les manuels de sciences économiques et sociales, Paris,
Dollo & Drai, 169p.
11
Dans le secteur tertiaire, notamment le négoce, la forme juridique du client est aussi
importante que la nature de son activité. Les activités économiques, non agricoles et non-
industrielles relèvent du tertiaire, car outre les professions libérales déjà évoquées, le secteur
tertiaire reprend nombre de sociétés de forme commerciale qui recouvrent des domaines très
diversifiés comme la vente de détail, la distribution professionnelle, les prestations de
services.
Sont commerçants ceux qui accomplissent des actes de commerce à titre indépendant et
dans un but lucratif et en font leur profession habituelle.
contrats des commerçants pour les besoins de leur commerce, les opérations de banque, de
courtage, de bourse, de change, d’assurance et de transit, …
Dans cette première section, on a pu voir d’un point de vue globale ce qu’on entend par
crédit bancaire ainsi que les différents types ; et également la définition, caractéristiques des
professionnels. Ce qui nous amène à la deuxième section qui va traiter le cadre de l’octroi de
crédit en général.
2.1.1 Objectifs
Elle a pour objectif d’établir un diagnostic financier qui consiste à recenser les forces et
faiblesses de l’entreprise afin de porter un jugement sur sa performance et sa situation
financière en se plaçant dans la perspective d’une continuité d’exploitation. Pour la banque,
elle procède à l’analyse financière d’une entreprise pour avoir une image sur la stabilité et les
risques encourus avant d’octroyer à celle-ci ou pas un crédit.
13
Le fonds de roulement peut être défini comme la marge de sécurité que le dirigeant se
procure pour faire face à ses besoins de financement nés de l’exploitation. Il est calculé à
partir du haut du bilan en fonction de son actif immobilisé et de son passif permanent. Il se
traduit donc par la différence entre les ressources et emplois stables.
face compte tenu de ses conditions d’exploitation. En d’autres termes, il existe un décalage
temporel entre les dépenses engagées pour produire et les recettes tirées de la vente des biens
ou services produits par l’entreprise. Le besoin en fonds de roulement résulte donc des
décalages temporels entre les encaissements et décaissements des flux liés à l’activité
d’exploitation de l’entreprise. Il est calculé à partir du bas du bilan en faisant la différence
entre les emplois et ressources d’exploitation.
roulement et le besoin en fonds de roulement. Si elle est positive, les ressources financières
sont suffisantes pour couvrir les besoin et voire même financer un surcroît de dépenses. Si elle
est nulle, cela implique les ressources financières suffisent à couvrir les besoins et qu’elle ne
dispose pas de réserves pour d’éventuels surcroit de besoin. Par contre, si la trésorerie est
négative, l’entreprise ne dispose pas suffisamment de ressources financières pour combler ses
besoins. Elle doit donc recourir à des financements supplémentaires.
14
Les ratios constituent des indicateurs qui permettent d’avoir une image sur la santé
financière d’une entreprise. Son analyse se fait à partir du bilan et du compte de résultat.
Notons qu’il existe une variété de ratios, mais nous nous intéressons à ceux dont se base le
plan de financement.
A partir du calcul des soldes du compte de résultat par nature, on peut ressortir un certain
nombre de ratios afin d’analyser l’évolution de l’activité : variation des indicateurs d’activité,
chiffre d’affaires et la valeur ajoutée , la profitabilité : aptitude à dégager une marge ou un
profit pour un volume d’activité , le partage de la valeur ajoutée : part de chaque facteur dans
la création de richesse, e
Pour l’analyse du bilan, elle se fait par l’analyse des ratios d’activité et de structure.
La BFV-SG, comme étant une société filiale doit tenir compte de l’évolution perpétuelle de
l’environnement où elle se trouve, que ce soit à l’international ou bien au niveau national.
Outres ses relations avec d’autres pays, elle doit tenir compte aussi des relations avec la
maison mère car elle appliquer les décisions prises et imposées par la maison mère, les
2
Cours d’analyse financière 2010-2011
15
relations avec les autre pays que ce soient bilatérales ou multilatérales qui jouent un rôle
primordial sur l’économie en général. Elles peuvent entraîner des conséquences néfastes ou, à
l’opposé apporter des améliorations sur la situation monétaire via la coopération.
La relation avec les institutions internationales qui sont généralement constituées par des
financements extérieurs auprès des bailleurs de fonds, tels que la banque mondiale, les
Nations Unies, le Fonds Monétaires Internationales, …
Il est fort probable que les clients de la BFV-SG opèrent dans l’exportation et l’importation,
c’est donc impératif pour la banque de suivre les fluctuations de change qui y interviennent ;
c’est un exemple du degré d’indépendance vis-à-vis de l’extérieur.
L’environnement PESTEL
influencer les caractéristiques des individus qui composent son environnement pour les attirer
vers les produits et services qu’elle offre et satisfaire le public.
L’environnement de proximité
L’environnement se compose des entreprises, des ménages qui sont à la fois les
fournisseurs et clients de la banque selon le système de dépôt et de crédit. Il comprend
également les autres établissements bancaires ou financiers qui sont en position de
concurrence.
Nous avons constaté la définition du crédit bancaire et les différentes formes de cette
clientèle dans ce chapitre. Ce premier chapitre nous a permis de voir le cadre théorique du
crédit bancaire avec ses différentes formes et les caractéristiques de la clientèle des
professionnels. Ainsi que le cadre en général de l’octroi de crédit, c’est - à - dire l’analyse
financière effectuée par le banquier à travers le bilan et le compte de résultat. En effet car les
banques accordent des crédits afin qu’elles puissent répondre aux besoins de financement des
entreprises. Pour qu’il puisse y avoir une adéquation entre la demande et l’offre, les banques
proposent toute une large gamme et types de crédits, mais en tenant compte aussi de
l’environnement où elles se situent, que ce soit à l’international ou national. Et suivant ce
chapitre, nous allons aborder la présentation de la zone d’étude : la BFV-Société Générale.
17
La Société Générale
Créée en 1864 par appel public à l’épargne, la Société Générale a développé une activité de
financement des investissements industriels et des infrastructures par l’octroi des crédits, les
prises participantes. Elle a constitué un réseau de guichets, soit mille cinq cent en 1940 contre
trente-deux en 1870.
Après la guerre de 1978, les agences d’Alsaces – Moselle ont été apportés à une filiale
allemande : la Société Générale Alsacienne de Banque (SOGENAL).
Installé dans le capital britannique depuis 1871, elle a développé rapidement son dispositif
international grâce à l’extension du réseau SOGENAL vers des pays de l’Europe, à son
implantation en Afrique du Nord et, plus tard aux Etats Unis.
ouvert des filiales en Roumanie, Slovénie, Tchad, Madagascar. A l’échelle internationale, elle
est présente actuellement dans tous les pays sur tous les continents.
La BFV-Société Générale
A l’époque de sa constitution, la banque était une banque nationalisée étant donné que le
pays était sous le régime socialiste. Dans le cadre de l’ajustement structurel et dans le souci de
relancer l’économie, l’Etat malagasy a lancé le processus de privatisation de ses entreprises, y
compris le secteur bancaire.
La BFV-Société Générale est une filiale rattachée à la Société Générale, d’où les deux
couleurs rouge et noir. Les activités du groupe tournent autour des trois points ci-après : la
banque de détail, la gestion d’actifs et la banque de financement et d’investissement.
C’est la BHFM qui regroupe toutes les filiales de la Société Générale établies en dehors de
la France, dont Madagascar.
Etant une filiale de la Société Générale, la BFV-Société Générale est une entreprise
internationale qui, actuellement, est en train d’étendre ses activités sur le territoire national
notamment par la création de nouvelles agences. Les institutions financières jouent un rôle
primordial dans l’octroi de crédit dans les financements des projets des entreprises surtout des
professionnels qui sont au centre notre étude. La BFV-SG évolue dans un environnement
international et est présent actuellement dans soixante-seize pays dont les valeurs sont :
l’esprit d’équipe, l’engagement, la responsabilité et l’innovation. Toutefois, la satisfaction du
client est le centre de la préoccupation de la BFV-SG, car ce sont les clients qui procurent aux
institutions financières les ressources qui lui sont nécessaires pour l’exécution de ses activités.
Etant une banque de détail, elle met à la disposition de sa clientèle des financements, des
services monétiques et des services de banque en ligne.
produits et des services adaptés et répondent aux besoins de ses clients et aussi dans le but de
conquérir aussi de nouveaux clients potentiels.
- En MGA
- En devise
Compte courant
- Les chèques
- Les virements
BANQUE - Les effets de commerce
- Les prélèvements
AU Moyens de paiement domestique
- Les effets de commerce
QUOTIDIEN - DAB
- Privative
- Visa nationale
Cartes bancaires - Visa internationale
- Vocalia
- Messalia
BANQUE - BFVSG net
- TPE
A Télématiques
DISTANCE
- Exponance
- Compte sur livret
PRODUITS - Dépôt à terme
D’EPARGNE - Bon de caisse
Placements
AUTRES - Assurances
PRODUITS ET - Cases courriers
SERVICES - Coffres forts
- Western Union
Source : BFV-Société Générale, 2018
L’organigramme est présenté en annexe pour plus de détails. Toutefois pour le besoin de
notre étude, nous allons nous intéresser au département de réseau et optimisation qui est
rattaché à la Direction Générale Adjoint.
Tous les directeurs d’agence sont sous l’ordre de cette direction. Sous la direction de chaque
directeur d’agence, il y les guichetiers payeurs, les conseillers clientèles, les agents
polyvalents d’exploitation et second d’agence ou adjoint pour les grandes agences. Elle
comprend ; un volet optimisation constituant un support transversal aux activités de
production et de distribution de réseau de la BFV-Société Générale ; un volet production
constitué par le Service Après-Vente chargé de la réalisation et le suivi « back office » des
opérations de la vente des produits et des services de la banque pour les clientèles du réseau ;
un volet distribution pour animer l’activité de distribution et pour permettre une gestion sur
mesure selon les segments de clientèle au niveau réseau. Ainsi, la Direction du Réseau et
Optimisation s’occupe de la clientèle particulière, professionnelle et association ; ainsi, cette
direction a aussi pour rôle le montage de dossier de crédit, le suivi des engagements au
quotidien de ses clientèles.
Chaque agence possède aussi sa propre structure organisationnelle, l’agence est un point de
vente dirigé par un Directeur d’Agence et d’un adjoint dans les grandes agences, mais ici pour
notre cas, s’agissant d’une petite agence, le conseiller clientèle se chargera des tâches du
Directeur d’Agence en l’absence de celui –ci « binôme du Directeur d’Agence ». Chaque
point de vente traite l’ensemble des opérations bancaires et offre à sa clientèle les gammes de
services et produits. Sous la subordination du Directeur d’Agence, les membres de personnel
de l’agence Mahazo sont : un conseiller clientèle chargé des clientèles particuliers, des
professionnels et associations à la fois, deux guichetiers payeurs exploitant.
Nous avons exposé dans cette section un ensemble d’informations sur la BFV-Société
Générale permettant une prise de connaissance de cette institution, ses valeurs, les produits et
services qu’elle met à la disposition du public, son mode d’organisation.
23
SECTION 2 : La méthodologie
Afin de concrétiser notre étude, différents types de méthodes ont été adopté, à savoir
l’élaboration de questionnaire, l’observation, la prise de notes, les recherches documentaires,
les recherches bibliographiques et héliographiques, ainsi qu’un stage chez la BFV-Société
Générale de l’Agence Mahazo. A travers la revue théorique, nous avons pu avoir une image et
pris connaissance des caractéristiques essentielles des types de crédits et les différents types
offerts par les banques. Ce chapitre nous permettra de présenter notre méthodologie d’étude,
et les outils de collecte des données nécessaires à l’étude.
Dans le cadre de ce travail, il est indispensable de collecter et de traiter les données en vue
de tirer des conclusions et éventuellement formuler des recommandations. L’analyse
documentaire se fait à travers la documentation bibliographique. Ici pour notre étude, les
documents consultés traitent de l’organisation, les performances, les types de financements,
ainsi que l’évaluation du risque de crédit, … En effet, les recherches héliographiques et
bibliographiques ont été fondamentales dans l’élaboration de ce document. Outre les
documents disponibles au sein de l’entreprise, il y a aussi leur site web qui nous a fourni des
données supplémentaires, leur organigramme permettant une meilleure compréhension de leur
structure. Il faut aussi tenir compte des supports de cours pour la rédaction et logique de
rédaction IMMRED.
L’observation physique est définie comme étant « une démarche d’élaboration d’un savoir
au service de finalités multiples, qui s’insèrent dans un projet global de l’homme pour
décrire, comprendre son environnement et les évènements qui y découlent ». Ici,
l’observation physique sera participante, ainsi elle nous permettra de comprendre le processus
de décision de crédit de la BFV-SG. L’entretien, quant à lui, consiste à poser des questions
24
qui serviront de guide pour le bon déroulement d’une entrevue pour aborder un thème
préalablement défini avec des personnes ciblées. Tout interview obéit à des règles bien
définies, respecter la voie hiérarchique, rappeler clairement la mission et les objectifs de
l’entretien, écouter celui ou celle qui a fait l’objet de l’entretien, s’assurer d’avoir bien
compris les questions posées par l’interlocuteur, et obtenir l’accord de l’entretenu avant
d’utiliser les informations. L’utilisation de cette technique permettra de recueillir des
informations de manière sûre et efficace.
2.1.3 Le questionnaire
Le logiciel SPHINX qui nous a permis de saisir ces questions, un logiciel d’enquête et
d’analyse des données. Ce dernier permet de gérer les enquêtes et les données quel que soit
leur nature quantitative. Ce logiciel s’appuie très fortement sur les interfaces qui faciliteront
aux enquêtés de répondre aux questions. Il guide à tous les stades de travail de l’étude.
L’élaboration du questionnaire, sa diffusion, et le traitement des données qualitatives ou
quantitatives, et le ciblage de la population. Pour cibler la population, nous nous sommes
demandées si celle-ci est susceptible d’apporter des informations et s’il est nécessaire que
celle-ci soit informée pour répondre. Etant donné que notre questionnaire se porte sur
l’analyse du processus d’octroi de crédit aux professionnels, nous avons choisi une trentaine
de professionnels de la banque concernée en question.
Les questions seront utilisées sous formes de catégories et de modalités ; il faut que les
réponses recueillies soient pertinentes pour la finalité de l’enquête. Pour bien recueillir les
données, nous allons mettre des catégories d’accord ou de désaccord qui respectent les
nuances d’opinion. Dans les questionnaires, on ne néglige pas les non-réponses, on doit les
enregistrer car ils peuvent apporter une attitude qu’il faut prendre en compte.
25
Les outils qui permettent de prendre note tels que : un dictaphone, pour un prise de son afin
de collecter le maximum d’informations. Un bloc note, pour une prise de note car malgré
l’utilisation du dictaphone, il est important de s’assurer d’avoir le maximum de
renseignements possibles. Les logiciels qui permettent de traiter les informations, tels que :
Word, Excel, Sphinx, Power point,…et par lesquels on a pu transformer les informations
brutes en résultats. Un flash disque pour contenir le fichier pour impression et notamment
l’Internet pour le recueil d’informations le plus large que possible.
Des différents types de méthodes ont été adoptés pour la concrétisation de cette recherche.
L’élaboration de questionnaire, l’observation, la prise de notes, les recherches documentaires
et sur internet ainsi que le stage effectué au sein de la société elle-même. Mais qu’en est-il des
limites et difficultés rencontrées au cours de la concrétisation et l’élaboration de ce présent
mémoire.
Il serait plus efficace d’illustrer les modes de travail dans un tableau. La méthode est une
démarche organisée ; pour arriver à un certain objectif, une des raisons qui nous pousse à
mettre isoler la section. Elle va entamer successivement les différentes méthodes de travail
pour arriver à la détermination dudit résultat.
26
Pour mieux comprendre, cette sous-section va traiter les limites rencontrées tout au long de
cette recherche. Nous pouvons constater la contrainte temporelle, car étant donné que la
période de stage s’est déroulée en pleine période de chantier, campagne et reporting à réaliser
par agence, que ce soit sur les objectifs fixés pour les clients particuliers, professionnels et
associations, l’agence d’accueil ne pouvait pas se permettre de perdre beaucoup de temps sur
l’explication de la démarche et le mode de gestion de l’octroi de crédit au sein de l’agence.
27
On peut aussi noter la limite dans l’espace. En effet le stage s’est passé en agence Mahazo,
alors on n’a pas pu visiter ou avoir un aperçu de la cellule d’étude des crédits professionnels
qui se trouve au siège à Antaninarenina.
Enfin, la limite informationnelle, tout en sachant que la banque est une institution
financière, le secret professionnel plus précisément le secret bancaire assure la bonne marche
et l’image de la banque ; ainsi, beaucoup de questions et renseignements demandées restent
sans réponses car elles sont classées à caractères confidentielles et ne peuvent être dévoilées
ou divulguées.
Le lecteur doit aussi savoir que les résultats obtenus de cette recherche ne constituent pas
de certitude mais il s’agit tout simplement du fruit de nos recherches et investigations. Ainsi,
il se peut que pendant les recherches, durant l’enquête le chercheur ne pose pas les bonnes
questions et qu’il ne réussisse pas à soutirer les informations pertinentes.
Le point de départ de la relation entre la banque et une entreprise se traduit par l’ouverture
d’un compte. Lors de l’ouverture d’un compte, les conventions de compte de dépôt signé par
les deux parties précisent les conditions de fonctionnement du compte et constituent le
fondement juridique de la relation entre la banque et ses clients. Le fonctionnement du compte
permet d’obtenir et d’avoir une image et obtenir des informations quant au sérieux du client et
le respect des engagements que ce dernier a pris auprès de la banque, car en effet, sont
éligibles à un octroi de crédit les professionnels qui disposent d’un compte ouvert au moins
depuis un an au moment de sa demande de concours.
Toutefois, pour toute demande de crédit, ci-après les documents à fournir : les documents
juridiques tels qu’un extrait de registre de commerce et des sociétés, une copie de la carte
statistique, de la carte fiscale, et des documents propres à l’entreprise comme une fiche
technique qui mentionne l’historique, la liste des fournisseurs, des clients, … Les documents
financiers, tels que les les états financiers des trois dernières années comportant le bilan, le
30
Documents financiers à fournir pour les Documents financiers à fournir pour les
Crédits à court terme Crédits à moyen terme
Les états financiers des trois derniers Les états financiers des trois dernières
exercices : bilan, compte de résultat, tableau années : bilan, compte de résultat, tableau
d’amortissement, tableau des flux de d’amortissement, tableau des flux de
trésorerie et variations des capitaux propres trésorerie et variations des capitaux propres
Prévision de trésorerie mensuelle sur une Les états prévisionnels sur la durée du
année. crédit : tableau de prévision d’exploitation,
prévision de structure et plan de financement.
Mais par rapport aux pièces à fournir pour les garanties proposées par le client on peut noter
une copie du titre foncier et la situation juridique moins de trois mois pour les terrains, une
copie certifiée moins de trois de la carte grise pour les véhicules, une copie de contrat bail si
loyer comme garantie, rapport d’expertise des experts validés par la banque pour les
hypothèques, … Il est important que le conseiller et un membre du service garantie ou un
expert validé par la banque aient déjà procédé à la visite de garantie avant tout octroi de
crédit. Et s’assurer par la suite avec des pièces justificatives. Le choix des garanties est
important.
Il est à préciser que cette liste n’est pas exhaustive, car à ceux-là peuvent s’ajouter le statut
enregistré de la relation en question s’il en a, ou bien un Procès-Verbal sur les décisions de
l’AG sur le crédit a octroyé auprès de la banque,… mais nous tiendrons compte des éléments
utiles et nécessaires à notre analyse. En partant de ces pièces demandées exposer
précédemment, on se rend déjà compte que pour solliciter une quelconque demande de crédit,
31
les professionnels doivent d’abord monter leurs affaires de manière légale et formelle en
s’enregistrant auprès du centre de commerce et des sociétés, avoir une carte statistique, payer
les impôts, .. Mais aussi que seules les sociétés ou professionnels ayant déjà exercé leur
activité au moins trois années peuvent solliciter une demande de crédit à la banque, un critère
qui constitue un frein pour les professionnels ayant créés récemment leur activité quel que soit
leur niveau de rentabilité financière et la possession de garanties qu’ils proposent. Cette
situation nous amène à constater que ce critère incite déjà les professionnels à s’orienter vers
d’autres institutions financières ou à recourir par d’autres moyens pour trouver le fonds
nécessaires qui constituait l’objet de sa demande de crédit que ce soit sur le court, moyen ou
long terme.
D’un point de vue rationnel, en étant client de la banque les professionnels en tant
qu’entrepreneurs et gérants d’entreprises doivent au moins avoir une connaissance
généralisée des produits offerts par la banque et en étant aussi client de cette dernière. Dans la
pratique c’est le contraire de ce qui se passe car la majorité des professionnels n’ont aucune
connaissance des produits bancaires adaptés à leurs besoins. Notons toutefois aussi que la
banque existe pour apporter des solutions, accompagner et conseiller les clients dans les
démarches qu’ils devraient entamer pour la bonne marche de leurs activités professionnelles.
Mais il a été constaté que la majorité des clients se contentent du fait qu’une banque existe
pour leur octroyer de l’argent mais n’ont aucune idée des types de crédits qu’elle peut offrir,
ses caractéristiques respectives, des démarches à entamer et pièces à fournir. Pour souscrire
un prêt.
Notons que pour les professionnels, les crédits accordés par la BFV-SG peuvent être
catégorisé en trois sortes : les crédits de trésorerie, les crédits par signatures et les crédits
moyens terme. Chaque crédit a sa propre spécificité et répond à des besoins bien précis.
Toutefois, ces types de crédits possèdent chacun leur propre avantage et inconvénient ; c’est
ce que nous allons exposer dans cette sous-section.
1.3.1 Le découvert
Il s’agit de l’opération de crédit par laquelle le banquier met à la disposition d’un client le
montant d’une lettre de change, résultant la vente de marchandises à son client, sans attendre
l’échéance. Cela traduit l’idée que le fournisseur de marchandises appelé le cédant vend à
crédit à son client appelé le tiré. Avant la date d’échéance de son traite, le cédant va auprès de
sa banque et demander à celle-ci d’anticiper le paiement de la traite. La banque va donc
créditer le compte du cédant avant échéance et devient propriétaire de la traite. A la date de
l’échéance, la banque se charge du recouvrement auprès du tiré. Par contre il se peut qu’une
traite repose sur une opération telle que le papier de famille où les effets sont tirés entre les
sociétés de même groupe.
Caution bancaire, est un engagement pris par la banque équivaut à une promesse de payer à
la place de son client en cas de défaillance de ce dernier soit à une certaine échéance, soit dans
certaines circonstances bien précises dans le contrat. Puisqu’il n’y a pas de décaissement de
fonds, ce type de crédit peut être source de problème de trésorerie dû aux différentes
commissions et frais que la banque perçoit évidemment. Néanmoins, il constitue un outil de
fidélisation client.
33
Il est en général constitué par les crédits d’investissement, à une durée assez longue qui
permettra à la banque de fidéliser la clientèle, cela permet aussi au bénéficiaire de mener à
bien son projet d’investissement tout au long de la durée sollicitée. Toutefois, il impose
l’intégration d’une part de l’autofinancement et crée dans ce cas un état de dépendance
financière vis-à-vis de la banque.
Cette section a révélé en fait la lourdeur des pièces à fournir lors d’une demande d’octroi de
crédit auprès de la banque et les avantages et inconvénients offerts par chaque type de crédit.
Mais qu’en est –il du processus à suivre lors du montage de dossier de crédit ?
politiques et pratiques qui permettent de disposer d’un personnel compétent. L’image perçue
par les clients concernant la banque en fait se forge surtout sur la qualité de l’accueil et des
conseils fournis. Cela montre que la bonne conduite et comportement du personnel de la
banque vis-à-vis des clients prennent une place importante, compte tenu du fait que la BFV-
Société Générale est une banque relationnelle.
La motivation du personnel consiste à créer un bon climat de travail, à harmoniser les lieux
de travail et à améliorer les conditions de travail. Notons qu’un crédit demandé est reconnu
inadapté au besoin de l’entreprise après étude financière des dossiers. Il appartient donc au
chargé de clientèle d’en informer la relation sur le type de crédit adapté pour combler son
besoin, mais faute de motivation et ce dernier transmet le dossier aux décisionnaires.
2.1.2 La formation
La formation se trouve être un ensemble d’activités d’apprentissages planifiés. Elle vise
l’acquisition de savoir faire des individus à faciliter leur adaptation à l’évolution permanente
de l’environnement professionnel. Visant à enrichir les connaissances et savoir-faire du
personnel, elle renforce aussi la capacité de ce dernier. Pour atteindre ces objectifs, il est
conseillé que tous les membres y participent.
Toutefois, il faut tenir compte de la contrainte temps qui empêche les agents du même
service ou de type semblables de participer en même temps à une formation. Cela réduit le
nombre de participant à la formation donc là déjà l’objectif fixé pour la formation n’est pas
atteinte. Concrètement en agence, pour éviter la fermeture des guichets, les agents doivent se
35
remplacer en alternance pendant la période de formation, il en est de même pour les chargés
d’affaires professionnels qui se chargent de leur portefeuille professionnel et des dossiers de
crédit mais qui sont contraints de prendre en charge des clients particuliers dont le chargé
d’affaires particulier est en formation.
Le circuit trop long des informations constituent dans la majorité du temps l’un des sources
d’anomalies sur la transmission d’informations, en tenant compte du facteur temps , mais le
contenu du message aussi peut changer d’une personne à une autre jusqu’au destinataire final.
La défaillance de la communication peut se revêtir des trois aspects suivants : les éléments du
message sont tous transmis mais d’une manière incomplète donc informations insuffisantes,
perte d’information peut arriver quand quelques éléments du message ont été omis pendant la
transmission et que le destinataire reçoit des informations erronées parce que celui qui a
transmis le message a fait une fausse interprétation.
Toutefois, rares sont les clients qui font preuve de bonne foi en présentant clairement leur
situation à la banque. Il se peut que la demande de crédit soit motivée pour combler un déficit
suite à une mauvaise gestion, à des achats inconsidérés ou même à des besoins personnels du
36
dirigeant. Ce genre de problème et mauvaise foi conduisent la banque parfois à accorder des
crédits pour combler des besoins fictifs.
Entretien et réception
des dossiers
Montage du dossier
Analyse de crédit
Accord Rejet
Mise place ligne Fin
crédit
Suivi de crédit
Fin Remboursement ou
contentieux
C’est le conseiller qui établit la demande de prêt, il organise un rendez-vous avec le client
désirant obtenir une ou des lignes de crédit auprès de la banque, un entretien qui a pour
objectif de déterminer le besoin de la relation et surtout de récolter le maximum
37
Les critères qui conduiront systématiquement à un refus de la demande d’un crédit sont en
générale les suivants : si l’emprunteur est enregistré dans la liste noire, si des incidents de
paiement sont encore non régularisés par le client, ou qu’il fait l’objet d’une sanction
judiciaire ou financière au moment de la demande de crédit, que son activité soit moins d’une
année, …
>Toutefois, déjà au niveau du central des risques qui est un outil de la banque centrale où
l’on peut se référer et se renseigner sur les encours et engagements d’un client qui sollicite un
crédit. Notons que l’outil en question montre l’engagement d’une entreprise donnée envers
toutes les autres banques. Des données qui ne sont pas à jour, qui impactent l’étude du dossier
car elles peuvent fausser la mesure du risque fait par la banque. L’utilisation de ces
renseignements comme critère d’analyse n’est donc pas fiable vu que les données présentées
ne reflètent pas la situation présente d’une entité. Il est donc possible que le client soit
surendetté ou bien le contraire.
38
>Notons aussi la mauvaise foi des demandeurs de crédits, cette situation peut se présenter
quand un client se trouve dans l’incapacité de sortir son affaire de la faillite ou de cessation
d’activité et que ce dernier nécessite de fonds de redémarrage, la relation tente d’induire la
banque en erreur en lui fournissant des fausses informations. C’est souvent le cas des gérants
d’entreprises qui sollicitent la banque pour une demande de crédit et qui ne veulent pas
fournir la réalité de la situation financière de son activité de peur déjà d’être refusé. Il y a ici
la mauvaise foi à vouloir cacher les informations réelles. Toutefois, la banque procède en
conséquence à une analyse de dossier incomplets ou contenant des éléments flous ou encore
non détaillés.
Il a été constaté que la banque a déjà procédé à quelques améliorations sur leur mode de
gestion de traitement des demandes de crédit ; quelques exemples de ces améliorations
pourront être illustrés dans le tableau suivant.
Tableau N°04 : Les changements au niveau de l’agence au cours des trois dernières années
Offres et Mêmes que ceux offerts Elaboration des services Elaboration des
services pour les grandes et produits adaptés à la services et
offerts entreprises. clientèle professionnelle produits adaptés à
la clientèle
professionnelle
Visite et Le but des visites Elaboration d’un guide
entretien avec consistait à avoir le plus préalablement
le client d’informations possibles d’entretien comportant les
sur le client, son activité, questions et remarques
ses besoins. essentielles à recueillir
auprès des clients
Suite à cette flexibilité et à être moins exigeante sur les quelques points énoncés dans le
tableau en dessus, l’agence BFV-SG Mahazo a connu une large augmentation de nombres de
clients engagés et ouverture de compte vers la fin de l’année 2017 :
Tableau N°05: Statistiques sur l’évolution des clients engagés au sein de l’agence Mahazo
Ce chapitre nous a permis de voir que les banques organisent la prise de décision
d’engagement en faisant intervenir le Front et le Back office car la décision d’octroi de crédit
est éclaté au sein de la banque, elle fait intervenir les exploitants qui représentent le front
office et les analystes crédits (Back office), la concertation entre les différentes directions de
ces agents conduisent à une décision définitive sur la demande de crédit. Toutefois, il peut y
avoir un seul ou plusieurs décisionnaires, exploitant, comité des engagements ou de crédit. Il
est impératif dans ces cas qu’ils aient les habilitations nécessaires et respectent le niveau de
délégation arrêté par les instances hiérarchiques supérieures. Dans ce chapitre, les problèmes
rencontrés au niveau de la banque lors du montage et détermination du besoin exact du client
ont été exposés. Ce qui nous amène au chapitre suivant qui va traiter les difficultés
rencontrées par les professionnels emprunteurs et l’étude de l’environnement où la banque
évolue. Un environnement qui ne cesse d’évoluer et dont la maîtrise s’avère primordial pour
assurer la survie d’une société.
41
En général, les professionnels désirant initier une demande de crédit auprès de la banque
n’ont aucune aperçue globale ou n’ont pas en connaissance des procédures appliquées et
suivies par la banque lors d’un montage de dossier de crédit, soit en terme de déblocage du
fonds, a mise en place de la ligne ou de l’autorisation soit sur le montant qu’elle peut
prétendre. Car faute de communication et de manque de la circulation de l’information, les
clients n’arrivent pas à allier d’une manière adéquate le volume du crédit sollicité avec la
durée du remboursement ou de l’autorisation pouvant être accordée par la banque. S’agissant
d’une banque dont le secret bancaire est au centre de leur préoccupation, les agents de la
banque sont souvent amenés à ne pas divulguer des renseignements pertinents pour les
demandeurs de crédits en raison de leur caractère confidentiel.
Il est à noter qu’une demande de crédit est toujours une demande assez urgente pour le
client, si ce dernier l’a initié c’est dans le but d’avoir une réponse assez rapidement. Toutefois
se trouvant pas en connaissance des procédures bancaires sur le montage des dossiers de
crédit, le circuit de décision et tous les papiers administratifs y afférents, l’entreprise n’arrive
pas à déposer leur demande de crédit à temps. Ne maîtrisant pas ces modes d’organisation ou
systèmes, les clients suivent ou calculent de près la période avant laquelle il devrait déposer
les dossiers pour éviter le déblocage tardif dû à la lenteur ou durée trop longue de l’étude du
dossier. Certains clients insistent sur le déblocage rapide des fonds alors que le dossier est
encore en cours d’étude ou en attente d’informations complémentaires. Il est donc important
42
pour le client de bien connaître le circuit des dossiers et de s’informer au fur et à mesure de la
situation du dossier afin de déposer au bon moment sa demande.
L’octroi de crédit à ses clients constitue pour la banque une source de revenu mais aussi
une perte de capitaux. L’analyse des relations bancaires permet à la banque de constater les
points suivants : la date d’entrée en relation, afin d’apprécier l’ancienneté de la relation ainsi
que sa fidélité ; les relations avec les autres banques mesurant l’exclusivité de la relation, la
situation des comptes après avoir accordé des crédits ou autorisations ; les positions et le
fonctionnement du compte montrant l’utilisation soutenue ou souple des autorisations. La
banque effectue une analyse sur la société afin de déterminer les forces et faiblesses de celle-
ci à partir de son historique, les actionnaires, son activité et sa capacité de production, et sur
les ou les dirigeants aussi qui, à travers leur savoir-faire assure la pérennité de l’activité de
l’entreprise.
Pour certains types de crédits, la banque d’ailleurs ne finance qu’une partie de la demande
pour faire participer le client sur les risques encourus, ce qui constitue un blocage pour
43
Tableau N°07: Montant du crédit accordé Figure N°04 : Montant du crédit accordé
La méconnaissance des types de crédits offerts par la banque résulte du fait de faute
de communication entre les deux entités concernées. Cela implique, que le client ne dispose
pas de toutes les informations et renseignements nécessaires sur les types de crédits offerts par
la banque donc n’arrive pas à situer correctement le type de financement qui lui permet de
combler son besoin. L’étude des dossiers s’oriente sur l’appréciation des risques encourus, sur
la valeur des garanties proposées et sur l’aptitude financière de la relation à rembourser le
crédit octroyé. L’analyse de la concordance des besoins du client avec le type de crédit
demandé semble négligée.
44
Tableau N°08:Degré de satisfaction des clients par rapport à la réponse apportée à leur
demande
Accueil Pas du
Non Plutôt pas Plutôt Tout à fait
personnel/Connaissance tout TOTAL
réponse satisfait satisfait satisfait
demande satisfait
Non réponse 4 0 0 0 0 4
Pas du tout satisfait 0 0 2 0 0 2
Plutôt pas satisfait 0 0 7 2 0 9
Plutôt satisfait 0 0 2 11 0 13
Tout à fait satisfait 0 0 0 2 0 2
TOTAL 4 0 11 15 0 30
A partir de ce tableau, nous pouvons tirer que la qualité de l’accueil réservé au client joue
un rôle prépondérant afin de bien répondre à leur demande de crédit, en effet malgré les 15
sur 30 plutôt satisfait (qui représente la moitié de notre échantillon), il faut aussi tenir compte
des 13 plutôt pas satisfait de l’accueil et la réponse donné par les agents de la banque sur leur
demande.
Figure N°05 : Illustration du degré de satisfaction des clients par rapport à la réponse
apportée à leur demande
A partir de ce tableau, nous pouvons voir que la qualité de l’accueil réservé au client joue un
rôle afin de bien répondre à leur demande de crédit, en effet malgré les 15 sur 30 plutôt
satisfait (qui représente la moitié de notre échantillon), il faut aussi tenir compte des 13 plutôt
pas satisfait de l’accueil et la réponse donné par les agents de la banque sur leur demande.
Le graphique nous montre que 26 sur 30 ont choisi au moins le recours au crédit bancaire à
part l’Autofinancement ou augmentation du capital. Néanmoins, il faut aussi tenir compte des
autres moyens de financement (7). La détermination inefficace des modes de financement
conduit l’entreprise à choisir un mode de financement qui n’est pas du tout rentable pour son
activité ou bien trop couteux. Le choix des moyens de financements tient compte de plusieurs
critères et contraintes à respecter à savoir : l’équilibre financier, l’autonomie financière, la
capacité de remboursement, dont l’évaluation se base sur l’analyse financière. Notons que
certains dirigeants ne sont pas dans la capacité d’évaluer la situation financière de son
entreprise alors il peut se tromper sur le mode de financement à choisir. Or tant que la
46
situation financière de l’entreprise n’est pas évaluée d’une manière adéquate, il est difficile
de préciser quel manque est à combler, à quel type de financement doit-on recourir pour
combler le manque. Cela implique donc une analyse financière très pertinente afin de
déterminer le mode de financement adéquat et ainsi le dossier passera au niveau de la banque.
D’ailleurs, le tableau ci-après montre que les clients connaissent bien le fait ; qu’à part les
renseignements fournis par le client dans les pièces demandées, la banque exploite d’autres
informations,
La différence avec la répartition de référence est très significative. Selon le calcul, presque la
totalité des enquêtés 26 sur 30, sont conscients que plusieurs facteurs sont pris en compte
dans l’étude d’un dossier de crédit.
Les garanties
Dans la logique des choses, tout octroi de crédit nécessite pour la banque la constitution des
garanties appropriées. Garanties qui couvriront les risques encourus en cas de non
remboursement du client.
47
Suite de notre enquête, la constitution des garanties donc est obligatoire lors d’une demande
d’octroi de crédit mais varie selon le mode de financement sollicité. Une garantie peut être par
écrit, comme l’aval des tiers par exemple pour l’escompte d’effet, le nantissement pour la
caution sur marché. Mais la difficulté réside dans la constitution des garanties réelles dans le
cas des garanties immobilières, où certains gérants sont amenés à mettre en gage leur bien
personnel pour solliciter un crédit.
L’enquête effectué et le calcul nous montre que le coût prélevé par la banque pour les
dossiers de crédit est assez élevé. Car ici 73.3% représentant plus de la moitié de l’échantillon
trouve le coût élevé ; contre 13 % qui affirme que le taux est moyen.
Cette première section nous a permis de constater que des problèmes sont rencontrés dans
la gestion de crédit que ce soit au niveau de la banque ou bien de la relation. Il est aussi à
préciser que certains variables sont à considérer même si elles ont hors de contrôle des deux
parties, qui sont les contraintes imposées par son environnement.
Source :Auteur,2018
Plusieurs facteurs entrent en scène sur le degré de satisfaction des professionnels ; le
délai de réponse à la demande de crédit, l’état des garanties demandées, … Car en effet ; la
majorité des enquêtés ici se trouve être pas satisfaits des services offerts par le banque en
matière de crédit soit 14 sur 30 ; néanmoins il y a les 10 qui sont plutôt satisfaits du service
offert par la banque.
Ainsi dans cette section, nous avons pu voir les résultats et formalisation des
problèmes, auprès des professionnels suite au dépouillement effectué.
49
La société
On effectue une analyse qui a pour but de déterminer les forces et faiblesses de la relation,
à partir de son historique, de ses actionnaires, de son activité et de sa capacité de production.
L’analyse met en exergue l’aptitude matérielle et technique du client à exercer en citant ses
expériences et savoir-faire, …
50
Le marché
Il est indispensable de présenter le marché que ce soit local, national ou régional. Ces
principaux acteurs, leurs principales caractéristiques, s’ils nécessitent des investissements
technologiques réguliers ou faisant appel à une technicité particulière, sont tous utiles. Il faut
mentionner aussi s’il existe des barrières à l’entrée. Un marché présentant l’évolution et le
positionnement de l’entreprise. L’activité de la société s’organise sur les bases suivantes :
types de produits vendus, types de prestations commercialisées. Ces concepts permettent
d’évaluer le positionnement et l’évolution de la relation sur le marché à partir des services
qu’elle offre.
Le dirigeant
Le plus souvent la pérennité de l’activité de l’entreprise est liée aux savoir-faire, les
expériences, la notoriété des dirigeants. L’analyse se porte alors sur les profils et les
expériences du principal dirigeant. Il est à noter que la prospérité de la valeur de la société
réside surtout dans la capacité et compétence de l’équipe dirigeante d’où a nécessité de cette
analyse. Le dirigeant est assigné à plusieurs fonctions du management pour le développement
et la pérennité de l’entreprise, identifiés par Henri FAYOL, à savoir : Planifier et prévoir,
organiser, commander, coordonner, contrôler.
Ici on met en exergue que le secteur bancaire est un secteur fortement concurrentiel, ainsi il
faut tenir compte des besoins évolutifs des clients. Des clients qui sont devenus de plus en
plus exigeants actuellement, que ce soit en matière de taux d’intérêt, de commissions, de
services offerts, de produits nouveaux, et de la qualité de la relation. Ainsi cela implique que
la banque dans le cadre de satisfaction et conquête de nouveaux clients doit créer de nouveaux
produits compétitifs et de qualité à offrir au public face à cette montée de concurrence afin de
les différencier des autres. Les concurrents de la BFV-SG sont listés dans le tableau ci-après
selon la banque centrale en tant qu’établissement de crédits agrées sur le territoire de la
République de Madagascar.
51
002/99-CSBF du 17 18
novembre 1999 009/Ba/1999 Novembre 1999 Bank Of Africa Madagascar BOA
Madagascar
013/2012-CSBF du
24 Décembre 2012
Ce tableau nous montre que le domaine de la banque est fortement concurrentiel, ainsi pour
fidéliser ses clients et conquérir de nouveaux clients, il est primordial pour la BFV-Société
Générale de mettre en œuvre des stratégies adaptées.
A travers ce tableau, on peut constater que quatre grandes banques existaient déjà avant
l’apparition de la BFV-Société Générale, le 23 mars 1989- la BMOI, le 19décembre 1991-la
BNI Madagascar, le 28 décembre 1992- la MCB Madagascar, et le 28 Janvier 1998- la SBM
Madagascar. Elles possèdent chacune leurs propres stratégies qui fait qu’elles soient
différentes les unes des autres. Il est donc évident qu’elles possèdent leurs propres
expériences et politiques bien fondés pour fidéliser leur client jusqu’ici. Leur existence aussi
jusqu’à présent montre leurs aptitudes à faire face à l’enjeu de l’environnement concurrentiel.
Notons aussi l’arrivée des nouvelles banques qui rend plus difficile la maitrise de la
concurrence, car il est évident que leur plan d’actions ne leur permet pas non seulement de
conquérir de nouveaux entrées en relation mais aussi susceptibles d’attirer ceux des
concurrents. Le non maitrise de la concurrence peut donc provoquer la non fidélisation des
clients, car l’existence de nombreux banque favorise leur possibilité de choix. Ainsi la notion
de concurrence et client sont complémentaires donc l’analyse de l’une se fait à travers l’étude
de l’autre.
53
Cette deuxième partie nous a permis de montrer la réalité existante au sein de la banque sur la
gestion d’octroi de crédit, non seulement des problèmes sont détectés au sein de la banque
comme les pièces à fournir lors de la demande d’un crédit, la détermination du besoin exact
du client c’est-à-dire quel crédit est adapté à son besoin. Les avantages et inconvénients que
peuvent présentés la banque à sa clientèle professionnel, des crédits qu’on a catégorisé en
trois catégories tels que les crédits de trésorerie qui regroupe l’escompte, le découvert ; les
crédits par signatures dont les cautions de marché, de douanes, … ; les crédits à moyen et long
terme qui regroupe en fait les crédits de financement liés à l’exploitation et l’investissement.
Mais au niveau du créancier aussi, car ils sont confrontés à divers difficultés tels que la
méconnaissance des procédures relatives à un montage de dossier de crédit, les types de crédit
pouvant exister au sein de la banque, la contrainte délai c’est-à-dire la longue durée de
traitement de l’étude d’un dossier ; la contrainte coût pour les frais de montage de dossier de
crédit, la proposition des garanties qui est impératif lors de la demande d’un crédit qu’elle soit
par écrit cas des cautions bancaires ou réelle cas de la demande de crédit d’investissement
comme l’hypothèque. En un mot cette analyse nous a permis de détecter les forces et
faiblesses de la gestion d’octroi de crédits aux professionnels au sein de la BFV-Société
Générale. Néanmoins les solutions respectives à chaque problème énoncé dans cette partie,
seront apporté dans la troisième partie de notre ouvrage, que nous allons entamer de suite.
54
Cette partie proposera donc diverses solutions qui sont destinées à renforcer la gestion
d’octroi de crédit aux professionnels notamment de la BFV-Société Générale agence Mahazo.
Les solutions seront groupées comme suit : les recommandations concernant la banque
prêteuse relative à l’octroi de crédits, la gestion du personnel et l’environnement. Les
solutions relatives aux bénéficiaires de crédits permettant à la banque d’améliorer la
communication, de développer l’assistance clientèle et de proposer des produits adaptés aux
besoins des clients.
55
Dans son système de fonctionnement, la banque doit améliorer son processus d’octroi des
crédits dans le but de les faciliter et réduire les délais de traitement des dossiers.
C’est aussi un moyen pour la banque de participer à la croissance du pays dont la majorité
de la population se trouve œuvré dans le secteur primaire. Ainsi, la banque devrait développer
la bancarisation des activités des paysans dans le milieu rural où se trouve le cœur de la
croissance du pays. Cette bancarisation pourrait se réaliser à partir de la facilité de la
constitution des garanties exigées et de la facilité du montage des dossiers.
56
L’entretien : C’est une entrevue entre deux personnes dans laquelle un individu
« le conseiller clientèle » déploie toute une stratégie morale pour extraire d’un individu « le
client » l’information qu’il détient. Elle permettra de répondre à des situations courantes telles
que: le recueil d’informations; la demande d’explications et de précisions. Il faut définir au
préalable puis reformuler l’objectif de la visite ou de l’entretien.
Visite clientèle : Effectuer fréquemment des visites sur les lieux d’exploitation du
client permet de mieux identifier leurs besoins et s’assurer du caractère licite de leurs
demandes. Une visite imprévue est très conseillée car dans la pratique, le dirigeant ’entreprise
est privilégié d’une chance de réunir tous ceux dont le banquier aura à vérifier même si ceux-
ci ne lui appartiennent pas lorsqu’il est informé au préalable. La visite clientèle est la seule et
unique moyen de la confrontation de la correspondance de la réalité sur terrain avec les
informations recueillies.
chargé d’affaires, alors toutes les directions dans le circuit de décision ne devraient qu’émettre
leur avis favorable.
Motivation du personnel
Parmi les modèles de motivation de MASLOW, nous n’en retiendrons que les deux
modèles qui ne sont autres que les motivations intrinsèques et le renforcement du capital
humain.
Les motivations intrinsèques qui misent sur l’information et la communication, l’organisation
et le mode de management. L’information et la communication précisent l’importance que la
banque doit accorder à l’écoute attentive des réactions et des sollicitations du personnel et
aux occasions de discussions.
L’organisation du travail permet aux travailleurs de s’intéresser à leur travail par la
polyvalence, la diversité des tâches et leur cohérence, la responsabilisation, la marge
d’autonomie et d’initiative, les délégations de pouvoir et l’autocontrôle, la décentralisation et
les centres de profit. Le mode de management inclut l’intégration du souci humain tel que la
participation des employés aux décisions, l’autonomie et les défis stimulants.
59
Formation du personnel
Sachant que la formation constitue un ensemble d’action, moyen, méthode et de support à
l’aide desquels les travailleurs sont incités à améliorer leurs connaissances, leurs
comportements, leurs attitudes nécessaires à la fois pour atteindre les objectifs de la banque et
ceux qui leur sont personnels sans oublié l’accomplissement adéquat de leurs fonctions
actuelles et futures.
La promotion est très conseillée car c’est la façon la plus efficace de communiquer avec le
public est la publicité.
La communication
La politique de communication se traduit par la diffusion des informations auprès des
professionnels. On distingue deux modes de communication dont la stratégie push et la
stratégie pull. Le mode push consiste à mettre le produit ou service en contact à le pousser
vers le client de manière à ce qu’il devienne accessible. Quant, le mode pull consiste à créer
chez le consommateur l’envie d’acheter le produit ou le service de façon à attirer le client vers
le produit.
La stratégie de communication, notamment la publicité s’élabore en huit étapes :
• Identifier la cible : il peut s’agir d’acheteurs actuels ou potentiels ou encore prescripteurs.
L’audience peut se composer d’individus isolés, de groupes informels ou de publics
organisés.
• Déterminer les objectifs : l’objectif poursuivi ne sera pas le même s’il s’agit d’une
communication institutionnelle ou d’une communication produit.
• Concevoir le message : le contenu, la structure, le format, et la source du message.
• Choisir les médias : canaux personnels (téléphone, entretien face à face) ou canaux
impersonnels (mass media, événements,…)
• Evaluer le budget : Décider du montant global de son investissement en communication
• Décider du mix promotionnel : entre publicité, promotion des ventes, relation publique et
force de vente
• Mesurer les résultats en termes de vente et de communication
61
demande de crédit et les circuits de décisions et avoir une idée sur le montant à solliciter qui
dépend de la situation financière réelle de l’entreprise.
- Assistance à la clientèle
Pour mieux gérer sa relation avec la clientèle, la BFV-Société Générale devrait adopter des
principes bien fondés pour que celle-ci s’attache intégralement à elle.
« Les principes de base pour nouer des liens forts avec les clients sont les suivants : faire
participer tous les départements de l’entreprise à la gestion de satisfaction et de la fidélité ;
prendre en compte la voix du client dans chaque décision ; proposer des produits, des services
et des expériences de qualité au marché-cible ; élaborer et rendre accessible une base de
données sur les besoins, les préférences, les contacts, les fréquences d’achat et la satisfaction
de chaque client ; permettre au client de contacter facilement le personnel de l’entreprise pour
lui exprimer ses besoins, ses impressions et ses motifs de plainte ; valoriser les employés les
plus performants. »3
3
Kotler & Dubois, « Marketing Management », p.83
63
- Fidélisation de la clientèle
Comme toute entreprise et en assumant son statut de banque relationnelle, la BFV-Société
Générale met ses clients au centre de sa préoccupation. Tout en tenant compte de
l’environnement à forte concurrence où elle se situe, un environnement qui ne cesse d’évoluer
et de changer. Toutefois, elle ne devra pas non seulement baser son étude sur la conquête de
nouveaux clients mais surtout, de garder et fidéliser ceux déjà existants. Nous avons pu
constater que les entreprises ont longtemps cherché à se développer à partir de la conquête de
nouveaux clients. En conséquence, elles ont moins de temps à consacrer à la satisfaction des
clients actuels, ce qui peut provoquer le recul et le départ de certains d’entre eux. Il est donc
préférable de se préoccuper davantage de la fidélisation puisque attirer un nouveau client peut
couter beaucoup plus cher que de retenir un client actuel. Ainsi, le résultat est encore probable
pour l’action d’acquérir des nouveaux clients. Quant à la fidélisation, les clients actuels sont
certainement possédés et il reste à les fidéliser.
Dans ce premier chapitre nous avons pu proposer les solutions que nous avons jugées
important sur le mode et le processus d’octroi de crédit de la BFV-Société Générale pour
satisfaire la demande de financement des clients professionnels. En effet, la BFV-Société
Générale s’est engagée à mettre la satisfaction de sa clientèle au cœur de ses priorités pour
pouvoir devancer ses confrères. Nous avons élaboré à partir de ces tas de solutions que nous
venons de proposer, des recommandations que nous présumons primordiales avec leurs
résultats respectifs attendus ont été exposé.
Mais qu’en est-il des solutions trouvées par rapport aux clients qui bénéficient des
financements ?
64
1.1 Recommandations
Pour les cas des professionnels à la différence des grandes entreprises qui ont une
comptabilité auditée par les cabinets d’audits et comptable, les informations provenant des
états financiers font l’objet de longue discussion. Par absence des auditeurs externes à
l’entreprise, la banque base son analyse sur les informations fournies dans les états financiers.
Pour apprécier la situation financière de l’entreprise, l’analyse financière est en fait une
enquête qui suit un cheminement logique composé de parties non cloisonnées, mais qui se
renvoient au contraire les unes aux autres. L’analyse financière de la banque est tournée
essentiellement vers l’étude de la capacité de remboursement de l’entreprise, et de sa capacité
à supporter les frais financiers et ses dettes.
Ratios de liquidité
65
Ils permettent de déterminer si l’entreprise peut faire face à ses engagements à court terme.
IL est important d’analyser tous les postes car ils n’ont pas tous le même degré de liquidité.
Ces ratios donnent une mesure rapide et facile de la liquidité d’une entreprisse.
Ces ratios sont utilisés par les prêteurs car ils leur permettent de vérifier la capacité de
l’entreprise en cas de difficultés temporaires à acquitter de ses dettes à CT en utilisant
uniquement ses liquidités, mais devront aussi être maîtrisé par les professionnels.
Ratios de structure
Ils permettent d’analyser la structure du bilan, soit les actifs et passifs du bilan, il permet
d’apprécier l’équilibre financier de l’entité concernée, ainsi que sa capacité à respecter les
engagements, d’évaluer la suffisance des fonds générés pour rembourser la partie courante de
la dette à long terme et les intérêts ; et de mesurer le degré de financement par la dette.
Les ratios de structure évaluent les modes de financement utilisés par l’entreprise ainsi que
les charges financières qui influencent sa solvabilité à long terme. Comme la dette représente
un engagement à moyen terme, l’entreprise doit mesurer son degré d’autosuffisance. Les
engagements pris dans le cadre du financement par la dette constituent une source de risque, il
devrait donc évaluer l’importance de ce risque en pourcentage des actifs.
Ratios de rentabilité
Ils permettent en général de connaître la rentabilité de l’entreprise pour les actionnaires.
Ils démontrent la relation et l’équilibre entre les fonds investis par les actionnaires et ceux
prêtés par la banque pour couvrir les besoins de liquidité courantes. Un des critères de base de
la banque pour accorder ou renouveler un prêt, est justement d’évaluer son risque en fonction
des fonds laissés dans l’entreprise par les actionnaires.
Ratios de marge
Ces ratios calculent la variation des ventes de la dernière année par rapport à celle de
l’année précédente, le bénéfice d’exploitation par rapport aux ventes considérées avec la
contribution marginale.
Ils indiquent le niveau de croissance des ventes de l’entreprise et donnent une idée de la
profitabilité du processus d’exploitation.
Ratios de rotation
66
Ces ratios permettent donc d’apprécier la qualité et la négociabilité des comptes clients ; de
donner une idée sur le rythme d’utilisation de stock ; de mesurer l’efficacité dans la gestion
des paiements et d’évaluer les conditions offertes par les fournisseurs.
Les ratios de rotation appelés également ratios de gestion mesurent le cycle de rotation de
l’argent de l’entreprise. Ils mesurent la période moyenne qui s’écoule entre le moment de la
vente et celui de l’encaissement, la période moyenne nécessaire au renouvellement complet
des stocks au cours d’un même exercice et le délai entre la réception des factures et ses
paiements.
RUBRIQUES PROPOSITIONS
RUBRIQUES PROPOSTIONS
-Financement en capital
Dans ce dernier chapitre de cet ouvrage, nous avons exposé les solutions qui nous ont parus
adaptés aux problèmes détectés au niveau des demandeurs de crédits. Tous les problèmes
perçus sont donc à résoudre au niveau de la banque même s’ils proviennent des entreprises
emprunteuses. Les solutions sont regroupées dans quatre sections qui ne sont autre que
l’amélioration de la communication, le développement de l’assistance clientèle et la
proposition des produits adaptés aux besoins des entreprises Et la fidélisation de la clientèle.
accorde beaucoup d’attention à l’analyse des informations générales et financières des clients
emprunteuses. En tenant compte des demandes et remarques de sa clientèle, la banque à
initier plusieurs changements sur leur mode de fonctionnement en matière de crédit. Parmi ces
changements, notons l’accord aux clients qui ont récemment ouvert un compte ; en 2015 s’il
a fallu attendre une année après ouverture de compte avant de pouvoir demander un crédit
avec trois années d’expérience; en 2017 il suffit de six mois après l’ouverture de compte
même avec une ancienneté d’exercice d’un an.
La banque a aussi dédié un chargé de clientèle professionnel pour les clients professionnels
pour une meilleure prise en charge et afin de bien vouloir cerner dès l’entrée en relation les
besoins spécifiques de ces derniers. Le chargé d’affaires est aussi encouragé à suivre des
formations en matière d’analyse financière pour être plus performant et comprendre les
dossiers de crédit des clients. Car pour réduire le délai de traitement des dossiers de crédit, les
demandes sont traitées en parallèle avec la cellule de crédit ; un changement à l’initiative de la
banque.
Ces changements ont permis de constater que non seulement le nombre des clients engagés a
augmenté, mais les demandes d’ouverture de compte aussi : Soit 0 engagé pour 2015, contre 9
engagés en 2016 et 20 engagés en 2017. Le nombre de compte ouvert aussi a connu une
augmentation soit de 29 en 2015, 67 en 2016 et 104 vers la fin 2017.
Au final, on peut affirmer que l’amélioration des procédures d’octroi de crédit est pertinente
et très efficace pour augmenter les demandes. Ainsi notre hypothèse est vérifiée.
La gestion des risques encourus est importante pour les banques prêteuses de crédit, car les
risques peuvent se présenter de différentes formes. Les responsabilités de chaque intervenant
dans le service crédits aux professionnels devraient donc être renforcées. Il faudrait une large
rigueur qui n’est pas du tout à confondre avec la vigilance repoussant certains clients. Cette
rigueur doit avoir lieu dès au niveau de l’agence en commençant par les chargés de clientèle
jusqu’aux directions concernées, notamment la cellule de crédit professionnels. C’est ce qui a
été exposé en deuxième partie de cet ouvrage. Des procédures trop exigeantes qui constituent
un frein pour les professionnels demandeurs de crédits ou de financements. Néanmoins, à
travers cette dernière partie nous avons pu énoncer des solutions et émettre des
recommandations propres aux intervenants de chaque entité leur permettront ainsi d’avoir des
idées pour solutionner les difficultés qu’ils rencontrent au sein de leur organisation, mode de
gestion dans le cadre de l’octroi de crédit ou demande de financement.
70
CONCLUSION
Sur le plan économique, la favorisation de l’octroi de crédit sous-entend une répercussion
de la masse monétaire en circulation et le niveau de l’inflation. Le progrès économique repose
en grande partie sur le revenu des ménages, le rendement des investissements et le taux
d’intérêt, le niveau de la production, c'est-à-dire le niveau de l’emploi. Comme la banque est
au cœur de l’indicateur de croissance du pays étant donné sa raison d’être comme étant un
instrument de mesure et de création monétaire, le développement des activités bancaires
amplifie donc le développement du pays.
L’appréciation de la situation des PME dans l’économie suscite toujours un large débat :
obstacles à l’obtention des prêts : coût du crédit, niveau de fonds propres, dépendants à
l’égard des clients ou des fournisseurs les plus importants, mais aussi dynamisme, flexibilité,
potentiel de croissance. Elles occupent en effet, une place spécifique dans le système
productif, avec une position économique, et financière, souvent contrainte par la nature des
relations avec les clients, les fournisseurs et les donneurs d’ordre. Les PME sont
généralement considérées comme plus risquées par les prêteurs sans que pour autant nous
sachions très bien distinguer ce qui est lié au projet en tant que tel, de ce qui résulte d’une
faiblesse de l’information disponible sur cette catégorie d’entreprise.
Dans le cadre du développement durable, l’appui aux PME recouvre aujourd’hui une
multitude de pratiques, plus ou moins formelles, plus ou moins structurées, plus ou moins
efficaces. Les stratégies d’appui aux PME apparaissent diversifiées et variées selon les
domaines d’activités et requièrent des compétences spécifiques.
Le marché des professionnels demeure le domaine de prédilection des établissements
bancaires. Il a été démontré lors de cette étude que les professionnels rencontrent des
difficultés de financement, car certaines conditions exigées par les prêteurs constituent un
frein à la demande de crédit comme l’exigence d’un autofinancement de 20% du montant
total du crédit demandé pour les crédits à moyens termes. De par les résultats des
investigations sur terrain, des crédits peuvent être octroyés mais les conditions demandées par
l’emprunteur ne peuvent toujours être accordées comme les faibles taux, l’allègement des
garanties,
Plusieurs facteurs limitant le financement bancaire ont été constatés au sein de la banque
et des professionnels et se sont répercutés bien évidemment sur l’analyse des dossiers de
demande de crédit et du financement de ses demandes. Cette situation s’explique, d’une part
par les caractéristiques défavorables de l’environnement des affaires, dans lequel opèrent les
71
situation, la banque doit apporter des mesures adéquates pour améliorer le processus d’octroi
de crédit.
Afin de faire face aux concurrences entre les banques primaires existantes, la BFV-Société
Générale doit adopter une politique de financement des professionnels par le lancement des
offres de financement qui renferment des conditions d’allègement avec un de traitement
rapide de dossiers et de réponses dans un bref délai pour l’octroi d’emprunt de financement.
Ces démarches sont prises pour faire face à la concurrence et aussi pour renforcer la fidélité
des clients. Ainsi, la réalisation de cette politique de la BFV-Société Générale entraîne
l’adoption des structures d’accueils par la création des différentes directions et services qui se
collaborent en permanence et se chargent de leurs missions respectives.
Alors, le choix de l’amélioration du processus d’octroi de crédits s’avère inévitable pour
l’optimisation des activités de la banque.
Nous considérons enfin qu’après avoir traité le thème « analyse de la gestion d’octroi de
crédits aux professionnels », la question que nous nous sommes posée est répondue :
«Comment satisfaire au maximum les besoins de crédit des professionnels ? ». Pourtant, étant
donné l’évolution des procédures dans le temps, la montée des entreprises et des
établissements bancaires, et le changement incessant de la situation environnementale, il y
aura toujours des améliorations à apporter et ce thème n’est pas une fin en soi, il pourra servir
de discussion et de références pour des études futures.
Face à la multiplicité des risques bancaires et leurs diversités, les banques se trouvent dans
l'obligation de se protéger contre ces risques qui sont considérés comme une menace majeure
pour les banques, d'où l'adoption des méthodes de gestion. La banque ne peut pas se
contenter d’avoir octroyé un crédit et penser aux bénéfices que cela engendre, il est nécessaire
dans son intérêt de mettre en place une politique de suivi des engagements pour assurer le
suivi de remboursement d’un emprunteur.
VII
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
- BEGUIN Jean Marc et BERNARD Arnaud (2008), L’essentiel des techniques bancaires,
Editions d’organisations Groupe Eyrolles, Paris, 279 p.
- SIMONET Jean et Renée (1987), Le management d’une équipe, Organisation, Paris, 175 p.
SUPPORTS DE COURS
WEBOGRAPHIE
-http://www.banque-centrale.mg, le 21 juin 2018
-http://www.bfvsg.mg/, le 15 décembre 2017
-http://www.crédit.go.fr, le 15 décembre 2017
-http://www.easy bourse//pédagogie/lexique, le 20 octobre 2017
VIII
ANNEXES
IX
DRESO
Directeur
d’Agence
(DA)
Ratios de liquidité
RATIOS FORMULES INTERPRETATIONS
Liquidité générale Stocks + clients + Disponibilités A-t-on assez d’actifs circulants pour
rembourser les dettes à CT ?
Fournisseurs + Dettes financières à CT
Ratios de structures
RATIOS FORMULES INTERPRETATIONS
Fonds propres x 100 Plus le ratio est élevé et les actifs possédés
Solvabilité solides plus la communauté des tiers sera
garantie
Total bilan
Degré d’indépendance vis-à-vis Dettes financières x 100 Plus le ratio est élevé, plus la sensibilité
des créanciers et capacité au risque est importante
d’endettement
Fonds propres
Actif total
Taux d’amortissement des Immo corporelle nettes Indique à combien les immobilisations
immobilisations corporelles sont déjà amorties
Immo corporelles brutes
Taux d’endettement Dettes financières (LMT) Part de dette dans les ressources totales
Total Passifs
Répartition de la dette Dettes financières (CT) Part des dettes financières à court terme
Ratios de rentabilité
Coût apparent de la dette Intérêts financiers Rentabilité pour la banque, coût des
dettes pour l’entreprise.
Dettes financières
Capacité de remboursement Concours bancaires au passif Pour quel pourcentage, les actifs
circulants sont-ils financés par la ligne
Actifs circulants
de crédit bancaire
XVI
Ratios de marge
RATIOS FORMULES INTERPRETATIONS
Taux de marge nette Résultat net /CA Pour 1 Ariary de ventes ; combien
réalise-t-on de résultat net
Ratios de rotation
Délai de paiement des Créances clients x 360 Les clients paient en moyenne à … jours
clients
CA
Délai de paiement aux Dettes fournisseurs x 360 Les fournisseurs sont payés en moyenne à
… jours
fournisseurs Achats et charges externes
Délai de rotation de stocks Stocks x 360 Les stocks sont consommés en moyenne en
… jours
Achats et charges externes
CONCLUSION .................................................................................................................................... 70
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................. VII
WEBOGRAPHIE .................................................................................................................................. VII
ANNEXES ........................................................................................................................................... VIII
LISTE DES ANNEXES ....................................................................................................................... IX