CAHIER DU PARTICIPANT
Animateur
Souleymane SERE,
Expert - Comptable,
Commissaire aux comptes,
Inscrit à l’ONECCA BF (BURKINA FASO)
Contacts :
panaudi@fasonet.bf
cerpamad@fasonet.bf
SUPPORT DE COURS _____________________ Comptabilité financière approfondie __________ 2007 2
Annexes : 117
Cas de synthèse modules 3, 4 et 5 : Modalités d’élaboration des états financiers
Pré - acquis :
Maîtriser les aspects théoriques et pratiques de la normalisation comptable
Maîtriser le contenu et la portée du cadre conceptuel du SYSCOA
Maîtriser les règles d’organisation, les procédures et les principes comptables prescrits par le SYSCOA
Maîtriser les éléments constitutifs du contrôle interne et leur impact sur la fiabilité des comptes
« Tout entreprise (...) doit mettre en place une comptabilité destinée à l’information externe comme à
son propre usage ».
Pour respecter cette obligation d’information, que le seul enregistrement comptable des opérations
courantes ne saurait totalement satisfaire, la comptabilité des entreprises prévoit la présentation
annuelle d’états financiers de synthèse. L’édition de ces différents états (Compte de résultat, Bilan...)
s’effectue à travers la réalisation d’opérations comptables ou extra - comptables précises, conduites
dans un ordre logique et conventionnel, au cours des travaux dits « de fin d’exercice » ou
« d’inventaire ».
Ainsi, l’entreprise est amenée à conduire périodiquement certains travaux dits « de fin d’exercice »
ou « d’inventaire » qui, par la présentation de différents états financiers et de synthèse, permettent
d’obtenir une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise à
l’issue de la période ou de l’exercice écoulé.
Dans ce cadre, la conduite des travaux de fin d’exercice répond à des obligations légales ainsi qu’aux
nécessités de gestion et d’information.
Les prescriptions du dispositif juridique du SYSCOA Plan Comptable Général et les textes législatifs
en vigueur fixent la forme et le contenu de ces états :
Art 7 : « Des états financiers de synthèse regroupent les informations comptables au moins une fois
par an sur une période de douze mois, appelée exercice ; ils sont dénommés états financiers
annuels. L’exercice coïncide avec l’année civile ».
Art 8 : « Les états financiers annuels (...) décrivent de façon régulière et sincère les événements, les
opérations et situations de l’exercice pour donner une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière et du résultat de l’entreprise ».
2. Un outil de gestion
Les gérants ou dirigeants de l’entreprise ont besoin périodiquement d’informations de synthèse fiables
et opérationnelles pour assurer convenablement la gestion dont ils ont la charge et prendre les
décisions qui conviennent.
L’information comptable doit également répondre aux attentes de ses différents utilisateurs :
– les clients
Les partenaires financiers :
– les associés et les investisseurs
– les établissements financiers et les banques
– les banques centrales
– les salariés
– l’Etat : dans trois domaines : fiscal (impôts), statistique (comptabilité nationale) et économique
(politiques, budget),
– la Centrale des bilans (lorsqu’elle existe) : pour fournir, à partir des états de synthèse des
entreprises, les informations globales et sectorielles nécessaires aux acteurs économiques,
– les partenaires étrangers : investisseurs ou partenaires, ils ont besoin d’une « lisibilité » et
d’une transparence maximum pour être en confiance.
Mais pour être prise en compte et utilisable, l’information comptable doit respecter les normes établies
et présenter toutes les garanties de fiabilité.
En matière d’évaluation (valeur d’entrée, valeur actuelle, valeur au bilan), la norme retient la
convention du coût historique dans le respect des principes généraux de prudence, de continuité de
l’exploitation, de permanence des méthodes et d’indépendance des exercices.
Toutes dérogation aux règles de présentation et d’évaluation doit être mentionnée dans l’état annexé.
Elle doit revêtir un caractère exceptionnel et viser la recherche d’une meilleure information (art. 41).
De même, l’entreprise procède à la clôture de chaque exercice à l’inventaire de tous ses biens,
créances et dettes à leur valeur actuelle. Toutefois, les biens fongibles sont évalués selon la méthode
première Entrée Première Sortie (PEPS) ou coût Moyen Pondéré (CMP) (art. 42 à 44).*
Les travaux de fin d’exercice ou d’inventaire doivent conduire à l’établissement des documents et états
financiers de synthèse. Ils sont réalisés (au moins) une fois par an à la clôture de l’exercice comptable
et sont généralement datés du 31 décembre n.
Elle est établie à la clôture de l’exercice à partir des soldes des comptes de bilan et de gestion à cette
date. Elle permet d’effectuer une vérification de la situation des comptes de l’entreprise avant toute
opération d’inventaire.
Il correspond à :
Elle permet la vérification et la visualisation de la position des comptes à l’issue des opérations
d’inventaire.
7. Opérations de réouverture
Au début d’un nouvel exercice, il est nécessaire de réaliser les opérations de réouverture des comptes,
suite à la clôture effectuée à la fin de l’exercice précédent.
Evaluation du module
Objectifs Maîtriser les règles d’évaluation applicables lors de l’entrée des éléments dans les
comptes
Méthodes Exposés
andragogiques Brainstorming
Cas pratiques à traiter en triade
Discussions avec les participants
Les éléments du patrimoine sont évalués à leur entrée et enregistrées à cette valeur qui demeure intangible
durant leur séjour en vertu du principe du coût historique.
Ces actifs peuvent avoir plusieurs provenances qui expliquent leur mode d’évaluation à l’entrée. Ils peuvent être
donnés, échangés, acquis ou produits par l’entreprise.
Reposant principalement sur la convention du coût historique et sur les principes de prudence et de
continuité d’exploitation, les méthodes d’évaluation proposées par le SYSCOA devraient poser aux
praticiens moins de problèmes que l’interprétation des principes nouvellement affirmés.
Toutefois, le SYSCOA se différencie très nettement des plans antérieurs par l’exposé relativement
complet qu’il fait de ces méthodes d’une part et, d’autre part, par les exigences nouvelles qui en
résultent au plan de la rigueur de leur mise en œuvre.
Par ailleurs, si certaines méthodes restent assez proches des pratiques antérieures (telle celle du coût
d’entrée), d’autres présentent des novations marquantes (valeurs actuelles, contrats pluri - exercices,
crédit-bail…) qui requièrent l’attention des professionnels.
En définitive, tout le domaine doit être examiné avec beaucoup de soin par les praticiens car il
comporte nombre de pièges, qu pourraient conduire à des manquements à la « régularité ».
Le terme désigne les montants pour lesquels les biens, les créances ou les dettes sont « entrés » dans
les comptes.
Pour les créances et les dettes, il s’agit, en vertu de la convention du coût historique et
de la règle juridique de « nominalisme monétaire » du montant nominal.
En cas d’existence de clause de révision de prix, ce montant peut être modifié ultérieurement par le
jeu de la clause ; il en est de même en cas de créances/dettes indexées.
De même, les créances et dettes libellées en monnaie étrangère voient leur montant entré en francs
CFA, recalculé à l’inventaire sur la base du dernier cours des changes.
du coût d’achat (ou coût d’acquisition) pour tous les biens achetés qu’ils constituent des stocks ou des
immobilisations,
Du coût de production pour les biens produits quel que soit leur stade d’élaboration (produits
intermédiaires, produits finis, en cours….
On ne doit donc pas, si l’on respecte la terminologie du SYSCOH, parler de « prix de revient du
stock » (le coût de revient correspond au stade final des produits, biens ou services, vendus).
Selon l’article 42, la valeur des biens, créances et dettes à une date quelconque est leur valeur
effective du moment, dite valeur actuelle.
du « marché » (niveau des prix compte tenu de l’offre et de la demande » (juste valeur ?),
De l’utilité de l’élément pour l’entreprise.
Cette utilité est à déterminer dans le cadre de la continuité d’exploitation ou d’utilisation ou, le cas
échéant, dans l’hypothèse de non - continuité.
La valeur ainsi appelée « actuelle » ne doit pas être confondue avec la « valeur actuelle
mathématique » ou « valeur actualisée » qui est la valeur d’un capital futur compte tenu du coefficient
d’actualisation à la date considérée.
Il faut entendre par « valeur actuelle » dans le SYSCOH, la valeur « actuellement », c’est-à-dire à la
date considérée (exceptionnellement elle coïnciderait avec la valeur actualisée dans le cas de
l’estimation d’une créance/dette à long terme non productrice d’intérêts).
Egale à la valeur d’entrée ; cas assez rare, purement fortuit (sauf cas des créances/dettes en vertu du
nominalisme monétaire),
supérieure à la valeur d’entrée, lorsque compte tenu de « l’utilité » pour l’entreprise et du marché, la
valeur s’est accrue,
Inférieure à la valeur d’entrée, dans le cas contraire. Dans ce cas, pour les actifs, devra intervenir, en
application du principe de prudence, le mécanisme correcteur des amortissements, provisions, ou
charges provisionnées.
Lorsque la valeur actuelle est calculée à la date de la clôture de l’exercice, elle porte le nom de valeur
d’inventaire.
Si Va Ve d’un actif, la valeur au bilan ou VCN est la valeur d’entrée Ve (non - comptabilisation de la
plus-value),
Si Va < Ve d’un actif, c’est Va qui est retenu comme valeur au bilan : VCN =Va.
A noter toutefois que le SYSCOH introduit une novation en matière de mécanisme correcteur lorsque
Va<Ve.
Les amortissements et les provisions pour dépréciation qui ne peuvent porter que sur des éléments
de l’actif immobilisé.
Les « dépréciations » des actifs circulants et de la trésorerie qui viennent en diminution, comme les
précédentes, des valeurs brutes d’entrée, mais qui sont constatées par le débit de « charges
provisionnées » classées non en dotation mais en charges usuelles décaissables, dans les niveaux
respectifs « Exploitation », « Financier » et « HAO ».
Par ailleurs, l’étude détaillée des valeurs au bilan montrera quelques exceptions aux règles habituelles
(pour les instruments financiers notamment).
Code CAS
M3/1
Cas d’application à traiter en groupe Durée 1 heure
- Durée de la préparation (recherche) 45 minutes
- Exposés et débats : 5 minutes par groupe
TAF
A partir des définitions ci – avant relatives aux différentes formes de la valeur : Recensez dans le
dispositif juridique du SYSCOA les articles qui s’appliquent expressément ou implicitement aux éléments
du patrimoine
I. VALEUR D’ENTREE
III.VALEURS AU BILAN
Les actifs donnés ou acquis à titre gratuit doivent être évalués à leur valeur actuelle du marché à la
date effective de la donation. Cette valeur est aisée à déterminer si le bien concerné fait l’objet d’un
marché fonctionnel et liquide. Elle est plus difficile si le bien est spécifique comme c’est le cas dans
la plupart des donations.
Dans ce cas, l’acte de donation fixe une valeur qui est celle que le donateur considère et que le
bénéficiaire accepte. La valeur actuelle peut également être fixée à la suite d’une expertise (valeur –
à – dire expert) par une personne connaissant le domaine et le bien concerné.
Enregistrement
L’article 36 indique : « Valeur de celui des deux éléments dont l’estimation est la plus
sûre ».
L’exemple classique est celui de l’échange de l’abandon d’un servitude de passage contre un terrain, il
est plus facile et plus sûr d’évaluer (valeur actuelle) le terrain que la servitude ; c’est donc cette valeur
actuelle du terrain qui sera retenue.
En pratique, les biens échangés font l’objet d’une évaluation consensuel entre les parties pour
déterminer la valeur d’échange.
Cette valeur est celle qui va être retenue pour enregistrer l’entrée du bien reçu. Le bien sorti est
enregistré conformément aux écritures comptables de sortie d’actif.
Exemple d’échange : l’entreprise échange un matériel de transport de valeur nette 4 500 000 de
FCFA (7 000 000 amortis de 2 500 000) contre un autre matériel de transport. La valeur d’échange
retenue est de 5 000 000 de CFA.
Le produit constaté est un produit relevant des activités extraordinaires. La perte éventuelle aurait
également été enregistrée parmi les charges d’activité extraordinaire.
Dans le cas particulier des stocks échangés, l’évaluation est la même. La différence entre la valeur
historique du bien échangé et celle de l’échange est enregistrée dans des comptes de produits ou de
charges d’exploitation.
Les actifs achetés sont enregistrés à leur coût d’achat. Ce coût est indiqué par le SYSCOA
(article 37) comme étant l’ensemble des charges directes liées à l’achat à savoir :
1. Le prix définitif d’achat facturé par le fournisseur (montant en francs CFA figurant dans le contrat, ou
équivalent en francs CFA du prix libellé en monnaie étrangère, sur la base du cours du change à la date
de l’acquisition).
4. Charges accessoires (directes) internes liées directement à l’achat (point nouveau à signaler) :
o coût des transports par les véhicules de l’entreprise (donc salaires, fournitures extérieures,
assurances, amortissements, etc.),
o charges de personnel (personnel affecté aux achats et non personnel administratif « réparti »),
o Coût de réception, manutention, mise en stocks (mais non de stockage).
5. Charges financières : en application des normes de l’IASC (IAS 18), les charges d’intérêts des
charges accessoires (externes) doivent être incluses si elles présentent le caractère direct qui est prévu
dans le texte de l’article 37, et si elles sont significatives.
6. Clause de révision de prix : la variation est à inclure dans le prix d’achat (en plu ou en moins)
(cas d’acquisition d’immobilisation avec exécution pluri - exercice), c’est pourquoi l’article 37
indique « prix d’achat définitif ».
Tous ces frais sont inclus dans la valeur de l’actif et enregistrés dans le même compte. Des comptes de
passage peuvent être utilisés en attendant de disposer de toutes les pièces relatives à l’opération.
Ainsi donc, la définition du SYSCOA du Coût d’achat est plus complète et précise que celle des plans
antérieurs ; elle conduit à des valeurs différentes.
- un coût réel, ce qui exclut toute charge « théorique » calculée (par exemple : rémunération des capitaux
propres, ou de l’exploitant individuel) ,
- un coût direct au sens de la comptabilité analytique, ce qui exclut toutes charges non directes résultant
d’un calcul de « répartition » (comme dans la méthode des sections homogènes) – incluant toutes les
charges directes liées aux opérations d’achat et de mise en état d’utilisation du bien là où il se trouve
(installation, montage…).
NOTA : ARTICLE 36 : Le montant du prix d’achat n’est pas influencé par les subventions obtenues
au titre de l’achat :
elles sont enregistrées en « subventions d’exploitation » (Produit d’exploitation) compte 71
ou en « subventions d’équipement » Comptes 141 –142, pour les immobilisations.
Toutes les charges non - directes ; Exemple : quotes-parts des « frais de siège », ou de coûts de
traitement de l’information, quote-part de la fonction « approvisionnements » (sauf partie directe).
Toutes les charges en aval de l’achat, dans le cycle de production :
frais de stockage,
frais de déplacements d’un entrepôt à l’autre de l’entreprise…
Exemple : une clause d’indexation de la dette correspondant au prix d’achat est sans influence sur le
coût d’acquisition (les différences en plus ou en moins constituent des frais ou des produits financiers).
Le SYSCOA a maintenu cette solution dont on remarquera qu’elle n’est pas conforme aux concepts de
« charges accessoires » ; en effet, ces frais ont un caractère on ne peut plus « direct » et, selon les
normes de l’IASC ; ils devraient faire partie du coût d’acquisition, mais les experts du SYSCOA ont
souhaité maintenir la solution antérieure, favorable aux entreprises (car le fisc l’adopte également).
Les actifs produits sont enregistrés, à leur entrée dans le patrimoine, à leur coût de
production. Ce coût (selon l’article 37) comprend :
Le caractère direct des charges est lié à leur « affectibilité » à la production du bien de manière
exclusive.
Ainsi donc, à la différence du coût d’acquisition qui est un coût direct, le coût de production est
un « coût complet » puisqu’il comprend (article 37) :
- outre le coût d’acquisition des matières et fournitures utilisées et les charges directes de production,
- « les charges indirectes de production dans la mesure où elles peuvent raisonnablement être rattachées à
la production ».
On retrouve ici un concept familier des utilisateurs des plans antérieurs ; c’est pourquoi point n’est
besoin de développements particuliers.
Remarques importantes
Toutefois, plusieurs points sont à préciser, qui ne figurent pas dans le dispositif juridique du SYSCOA,
mais qui sont prévus dans les normes de l’IASC et qui sont retenus unanimement par la pratique
internationale.
- Toutes les charges directes de production, qu’elles soient externes (exemple : électricité) ou internes
(exemple : salaires, amortissements..) ;
- Les pertes, les rebuts, les déchets sans valeur, de caractère normal, inévitables dans le processus
productif.
- Les coûts de production incluent les frais financiers à conditions :
qu’ils soient affectés à la production, depuis l’entrée en stock des matières premières jusqu’à
la mise en stock des produits finis (stade de l’achèvement des produits),
qu’ils soient significatifs (principe d’importance significative)
et que le cycle de production soit long (plus de six mois)
que le niveau de l’endettement soit relativement élevé.
b) Sont à exclure du coût de production, donc restent dans les charges de l’exercice :
Sous - activités de l’entreprise ou sous - activité d’une ligne de production (mais non sous - activité
d’un matériel déterminé, car dans toute ligne de production, il existe toujours des déséquilibres
structurels inévitables, entraînant la sous - activité de certaines machines) : est à exclure la fraction des
charges fixes unitaires supplémentaires entraînées par cette sous - activité.
Il s’agit de la sous – activité qui porte sur l’impact des charges fixes (notamment les amortissements)
sur les coûts en période de production au deçà d’un niveau normal.
L’imputation des charges doit se faire en proportion de la production par rapport au niveau normal.
Les frais non imputés sont à enregistrer parmi les charges et non dans la valeur des actifs produits.
Exemple : le matériel industriel acquis pour la production à un coût mensuel de 10 000 000 FCFA. Il
est conseillé de le faire fonctionner à 80% de ses capacités maximales (5 000 pièces par mois) pour
des raisons de sécurité.
Le niveau de production du mois M a été de 2 000 pièces en raison d’une panne technique qui a
nécessité un arrêt de deux semaines de l’atelier.
Quel peut être le coût imputé aux pièces produites dans le calcul de leur coût de production :
La production du mois M a atteint 2 000 pièces soit 50% de la production normale. Le coût de la
machine imputé à la production va donc être 50% de son coût mensuel soit 5 000 000 de FCFA.
Les dispositions prévues à l’article 38 (à lire), et commentées plus haut dans le cas du coût
d’acquisition, valent également pour les biens produits et leur coût de production.
Les stocks sont intégrés dans le patrimoine d’une structure en application des dispositions de
l’article 44 (à lire), seulement selon deux principales méthodes :
Par ailleurs, il y a deux (2) types d’organisation possibles pour la tenue des stocks :
Ces méthodes complètent la technique de la valorisation qui s’applique indifféremment aux stocks et
aux immobilisations.
L’inventaire intermittent consiste à ne traduire l’existence des stocks dans le patrimoine de l’entreprise
qu’à des dates déterminées, généralement à la clôture de l’exercice. A ces dates, il est procédé à une
évaluation quantitative, à un comptable physique et une appréciation de l’état physique des stocks au
moyen d’un inventaire.
Les stocks identifiés sont ensuite évalués à leur coût d’achat, leur coût de production, leur valeur de
donation ou d’échange selon leur provenance et enregistrés en comptabilité. Les coûts et valeurs
retenus peuvent être des moyennes en cas de grande rotation des stocks. Ces moyennes sont calculées
après chaque mouvement ou évalués sur la période de stockage.
3 Stocks xxxxxxx
Cette méthode de suivi des stocks est la plus courante car elle exige un suivi moindre.
L’inventaire permanent comme son nom l’indique consiste à enregistrer les mouvements de stocks de
manière permanente dans la comptabilité.
3 Stocks xxxxxxx
Les entrés sont enregistrés aux coûts et valeurs indiqués dans la norme.
Parallèlement à l’enregistrement des mouvements de stocks, les écritures comptables portant sur les
facteurs de production (matières premières, énergies…) et les charges afférentes aux stocks
(manutention, transports, droits de douane…) sont enregistrées conformément aux règles comptables
classiques.
Cette méthode, rigoureuse et logique, est très facilement informatisable, et se prête parfaitement à une gestion
continue en inventaire permanent.
Exemple :
Exemple :
Reprenons le cas étudié précédemment (1.A.1)
La méthode du coût moyen après chaque entrée et la méthode PEPS sont bien adaptées à la pratique de
l’inventaire permanent ; la première est d’application plus facile que la seconde qui oblige à suivre les
« lots » successifs.
En cas d’inventaire intermittent, on ne peut utiliser que la méthode du coût moyen de période de
stockage.
L’état annexé doit faire mention de la méthode retenue, et des changements de méthode.
Nota : On remarquera que la méthode de valorisation des sorties de biens fongibles relève bien,
malgré son intitulé, d’une problématique de valeur d’entrée puisque son but, en comptabilité générale,
est de fournir la valeur d’entrée du stock final.
Les entreprises peuvent donc choisir, à leur convenance, les types de coûts et les méthodes de
valorisation les mieux adaptées à leur politique, à leur organisation et à leur structure.
En période de hausse de prix, par rapport à la méthode du CMP, la méthode PEPS fait apparaître une
minoration du coût d’achat des matières consommées et de produits finis et une majoration du montant
des stocks des matières.
Objectifs Maîtriser les règles d’évaluation applicables aux éléments lors de la clôture de
l’exercice
Méthodes Exposés
andragogiques Brainstorming
Cas pratiques à traiter en triade
Discussions avec les participants
8 Provisions Exposés
Les éléments du patrimoine sont évalués à la clôture de l’exercice dans le souci de production d’états financiers
traduisant l’image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise. A cette date, il
est indiqué après l’inventaire, d’apprécier la valeur des éléments du patrimoine. La prudence interdit, sauf
exception, à prendre en compte les augmentations de valeur du patrimoine. Seuls les amoindrissements de
valeur sont comptabilisés.
1. Définition
Comme l’indique l’article 45, l’amortissement « consiste à répartir le coût du bien sur sa durée
probable d’utilisation, selon un plan défini » ; le coût du bien s’entend de la différence entre son coût
d’entrée et sa valeur résiduelle prévisionnelle.
Aussi, le plan d’amortissement est-il bâti non sur la durée de vie du bien, mais sur sa durée
d’utilisation prévue, ce qui suppose, si cette durée est sensiblement inférieure à la première, le calcul
d’une valeur résiduelle prévisionnelle.
2. Comptabilisation
L’amortissement est constaté par une dotation, charge calculée en contrepartie de la diminution de la
valeur de l’immobilisation. Les dotations peuvent être d’exploitation, financières ou HAO.
L’amortissement est calculé en fonction de la période d’utilité du bien dans l’entreprise. Elle se
détermine en fonction de la formule suivante : (valeur brute – valeur résiduelle)/Période d’utilisation.
La période d’utilité est différente de la durée de vie du bien.
Dans la pratique, les notions de période d’utilité et de valeur résiduelle à la fin de cette période ne sont
guère utilisées. Ceci s’explique par le fait que les entreprises, au moment de l’acquisition des biens,
entendent les utiliser jusqu’à leur détérioration ; ce qui revient à confondre la durée de vie à la durée
d’utilisation et à rendre nulle la valeur résiduelle. D’où la formule utilisée par tous
Les entreprises sont libres d’adopter la méthode qu’elles souhaitent à condition de donner les
explications qui s’imposent dans l’état annexé et d’observer la permanence des méthodes dans leur
traitement. Elles doivent choisir cette méthode dans le souci unique de tenir compte des conditions
d’exploitation du bien et de tendre ainsi vers l’image fidèle donné par ses états financiers.
Le changement de plan d’amortissement est enfin possible pour accroître l’image fidèle donnée par les
états financiers.
3. Conclusion :
A priori l’amortissement doit être calculé à partir d’une durée d’utilisation, liée à des considérations
moins techniques que politiques et stratégiques dans l’entreprise, avec valeur résiduelle.
En pratique, dans de nombreux cas, on pourra retenir la durée normale de vie (avec valeur résiduelle
nulle).
Par ailleurs, le SYSCOA, comme l’IASB, insiste sur le caractère économique de l’amortissement
comptable, nonobstant toutes dispositions fiscales, c’est pourquoi il prévoit l’utilisation de comptes
d’amortissements « dérogatoire », dans le niveau HAO du résultat, pour enregistrer les excédents
d’amortissements fiscal.
4. Pratique
I. Principes
les immobilisations incorporelles (sans existence matérielle) classées sous le compte 21, à
l’exception du « fonds commercial » qui n’est pas amortissable.
les immobilisations corporelles classées sous les comptes 20, 23 et 24. Les « terrains » (compte 22)
ne sont pas amortissables.
En général :
l’amortissement dégressif.
B. METHODE DE CALCUL
Attention !
Les biens n’ouvrant pas droit à déduction de la TVA sont immobilisés toutes taxes comprises, ainsi, VO = Prix
d’Achat TTC + frais d’achat.
2. L’annuité d’amortissement
Cette annuité correspond à la somme portée en amortissement, chaque année, pour constatation de la
perte de valeur.
VO
Annuité (a) =
Durée de vie (n)
t
t=
durée de vie (n)
Exemple : Pour une immobilisation d’une durée de vie de 5 ans.
t = (1/5) X 100 t = 20 %
VO
a= et a = VO X t
Durée de vie (n)
En principe, au terme de la durée de vie de l’immobilisation sa VCN doit être nulle (si durée de vie =
durée d’utilisation).
C. LE PLAN D’AMORTISSEMENT
Pour chaque bien faisant partie du patrimoine de l’entreprise est établi un plan d’amortissement sous
forme de tableau qui représente l’étalement de la perte de valeur dans le temps.
1. Présentation du tableau
C’est un tableau prévisionnel qui fait apparaître le montant de l’annuité et la VCN de l’immobilisation.
Il faut remarquer que, chaque année, le montant de l’annuité est constant.
Attention !
La date d’acquisition peut-être différente de la date de mise en service. Dans ce cas, on établira les
calculs à partir de la date de mise en service.
Les immobilisations n’étant généralement pas acquises le premier jour de l’exercice, il convient de
calculer la première annuité au prorata temporis, c’est-à-dire par rapport à la durée écoulée entre la
date de mise en service et la date de fin d’exercice.
Ce calcul s’effectue en jours sur la base de 12 mois de 30 jours. Dans ce cas on considère que l’année
comporte 360 jours. Si la date de mise en service n’est pas précisément connue on se basera sur la
date d’acquisition.
Attention !
Au prorata temporis des tolérances sont autorisées :
si la date à considérer est le 02 d’un mois, on admet un calcul sur 30 jours
si cette date est le 14 ou le 16, on peut la ramener au 15 et ainsi effectuer le calcul par quinzaines.
Exemple : La SONABEL. a acquis le 20.07.n une voiture d’une valeur de 3 400 000
F HT dont la durée normale d’utilisation est 5 ans.
Calcul de la première annuité d’amortissement du 20.07.n au 31.12.n :
du 20.07 au 30.07 11 jours
(et non 10 ; comptez sur vos doigts !)
du 01.08 au 31.12 5 mois soit 150 jours
durée totale d’utilisation 161 jours
an = (3 400 000 X 20 %) X (161 / 360) = 304 111 F
Attention !
Au prorata temporis et en amortissement constant, une annuité d’amortissement complémentaire est nécessaire
(6ème ligne du tableau). Le montant de cette annuité complémentaire est égal à la différence entre le montant
d’une annuité complète et le montant de la première annuité :
an + 5 = 680 000 - 304 111 = 375 889
Attention !
Les biens achetés d’occasion sont toujours amortis selon le système de l’amortissement constant.
Le choix de l’amortissement dégressif est facultatif, les entreprises peuvent, si elles le désirent,
pratiquer l’amortissement constant. Cette dernière solution est rarement retenue puisque
l’amortissement dégressif est un procédé qui permet :
d’une part de mieux constater la dépréciation effective du bien (plus forte les premières années),
d’autre part de dégager des annuités plus élevées au début de la période d’utilisation, donc une
économie d’impôt proportionnelle.
Ce procédé procure donc un avantage fiscal et doit être considéré comme une mesure d’incitation à
l’investissement.
B. METHODE DE CALCUL
Le taux d’amortissement dégressif (T) est égal au taux constant multiplié par un coefficient C, fixé par
la loi fiscale.
T=tXC
2. L’annuité d’amortissement
Dans le cas le plus courant où l’immobilisation est acquise en cours d’exercice, la règle du prorata
temporis s’applique de manière simplifiée. En effet la durée écoulée est calculée à partir du 1er jour du
mois d’acquisition de l’immobilisation et ce quelque soit la date de mise en service.
C. LE PLAN D’AMORTISSEMENT
En système dégressif, le plan d’amortissement s’étend toujours sur le nombre d’années d’utilisation de
l’immobilisation, l’annuité complémentaire n’existe donc pas.
Attention !
Pour les dernières années d’amortissement la méthode de calcul de l’annuité change. Il faut veiller à ce que le
montant de l’annuité calculée en système dégressif soit toujours supérieur au montant de l’annuité calculée en
amortissement constant pour le nombre d’années restant. Si tel n’est pas le cas, la fin du plan d’amortissement se
calculera en amortissement constant.
En n + 2, il reste 3 années :
En n + 3, il reste 2 années :
B. ECRITURES COMPTABLES
68 Dotations aux 28 Amortissements
amortissements
31.12.n
68 Dotations aux amortissements 304 111
2845 Amortissements du matériel de transport 304 111
On pratique la technique de l’amortissement afin de répartir sur plusieurs années ces charges trop
lourdes des pour être supportées par le seul exercice au cours duquel elles sont nées. Ainsi ces frais
seront rapidement amortis (3 à 5 ans) selon le procédé de l’amortissement constant.
Les logiciels informatiques sont comptabilisés au débit du « compte 213 » et amortis sur 2 ans.
Par ailleurs, l’entreprise ne peut procéder à une distribution de bénéfice que lorsque l’amortissement
des charges immobilisées, engagées lors de la constitution de la société, a été total.
Dotation de l’exercice n
La pratique de l’amortissement permet de maintenir intact le capital. Les fonds retenus sur le résultat à
titre de charges, donc non distribués, permettent le renouvellement des immobilisations amorties, sans
avoir recours aux capitaux propres ou à l’endettement. L’amortissement est donc une source
d’autofinancement.
B. LE RÔLE FINANCIER
Le montant global des amortissements pratiqués chaque année constitue une « ressource interne » qui
contribue au financement des nouvelles immobilisations. Ajoutée au bénéfice, ce montant détermine la
capacité d’autofinancement (cash-flow) de l’entreprise.
Les articles 46 et 48 du règlement définissent les provisions comme « la constatation comptable d’une
dépréciation probable et non irréversible d’une immobilisation, d’un valeur d’actif circulant ou d’un
élément de trésorerie (provision pour dépréciation) ;
Immobilisations : mécanisme habituel de Provisions pour dépréciation constatées par le débit d’un
compte de “ DOTATION ” (charge “ calculée ”)
Actif circulant et Trésorerie : la dépréciation est constatée par le débit d’une charge que le SYSCOA
ne classe pas en “ Dotations ” mais parmi les charges décaissables de l’exercice et qu’il désigne par le
terme : Charges provisionnées
Ainsi donc, la provision pour dépréciation se constate à travers un compte de dotation (pour les
immobilisations) ou de charge provisionnée (pour les autres actifs) en contrepartie de comptes de
provision pour dépréciation d’immobilisation, de stocks, de créances…
Les charges provisionnées se distinguent des immobilisations par leur caractère presque immédiat et à
court terme. Elles portent sur des dépréciations voisines des dettes dont elles différent uniquement par
leur caractère « potentiel ».
Distinction des provisions pour risque : la provision pour risque se décline également en deux
catégories :
La seconde catégorie de provision pour risque s’enregistre en utilisant des charges provisionnées (et
non des dotations) en contrepartie des comptes de risques provisionnés (comptes 49).
Les provisions pour risque se classent par nature : exploitation, finances, HAO.
Les reprises de provision consacrent l’annulation du risque à l’origine de la dotation. Elles sont
enregistrées au moyen de comptes réciproques aux comptes de dotations en contrepartie des mêmes
comptes de bilan.
2. PRATIQUE
Afin de donner une image fidèle de l’évaluation du patrimoine de l’entreprise, ces charges probables
doivent être comptabilisées en fin d’exercice, leurs causes étant temporaires ou susceptibles de
disparaître.
Ainsi à la clôture de l’exercice, on compare la valeur d’origine et la valeur à l’inventaire de chacun des
éléments du patrimoine. Lorsqu’un élément a subi ou est susceptible de subir une dépréciation, la
différence entre sa valeur d’origine et celle à l’inventaire est appelée « moins-value ».
La création de provisions régularise ainsi le bilan en faisant apparaître le montant des dépréciations et
des dettes probables.
En diminuant le bénéfice de l’exercice par des « dotations aux provisions », on maintient dans
l’entreprise des capitaux qui auraient pu être distribués. Ces capitaux, ainsi conservés, permettent
d’une part de compenser les dépréciations d’actif constatés et d’autre part de faire face, lors d’un
exercice ultérieur, à la charge ou à la perte prévue. Comme les amortissements, les provisions sont des
ressources propres de l’entreprise.
des créances,
des stocks,
des valeurs mobilières de placement (titres),
des immobilisations non amortissables (terrain, fonds de commerce).
Les numéros de compte correspondent à la classe du compte d’actif subissant la dépréciation avec
un 9 en deuxième position :
« 29 - Provisions pour dépréciation »
« 39 - Dépréciations des stocks »
A. PRINCIPE
La dépréciation correspond à la partie des créances que l’on risque de ne pas recouvrer lorsqu’un
client a des difficultés de règlement. Les provisions sont, dans ce cas, calculées sur les créances hors
TVA. Si une créance est impayée, l’entreprise a le droit de récupérer, auprès de l’administration
fiscale, la TVA qui avait été collectée.
B. CONSTATATION
Exemple : La SONABEL possède une créance de 894 900 F TTC sur l client Karim
qui se trouve en cessation de paiement.
31.12.n
416 Créances clients douteuses 894 900
411 Client 894 900
(Créance devenue douteuse du client KARIM en cessation
de paiement)
Exemple : Le client KARIM informe SONABEL qu’il risque de ne pas pouvoir payer
50 % de sa dette
3. Enregistrement de la provision
31.12.n
659 Charges provisionnées d’exploitation 392 500
491 Dépréciation des comptes clients 392 500
(Perte probable de 50 % sur la créance du client KARIM)
C. EVOLUTION DE LA PROVISION
1. Principes
A chaque clôture d’exercice on procède à une nouvelle évaluation des éléments du patrimoine. Tout
changement dans cette évaluation entraîne un ajustement de la provision. Trois situations sont alors
possibles :
la perte probable à la fin de l’exercice n + 1 est supérieure à celle constatée à la fin de l’exercice n
il faut alors augmenter la provision
la perte probable à la fin de l’exercice n + 1 est inférieure à celle constatée à la fin de l’exercice n
il est nécessaire de diminuer la provision.
2. Augmentation de la provision
Exemple : Au 31.12.n + 1, la situation du client Karim s’est aggravée et la
SONABEL ne pense pouvoir récupérer que 30 % du montant de la créance.
31.12.n +1
659 Charges provisionnées d’exploitation 157 000
491 Dépréciation des comptes clients 157 000
(Ajustement de la provision sur la créance du client
KARIM)
3. Diminution de la provision
Exemple : Au 31.12.n + 2, la situation du client Karim s’est améliorée et la
SONABEL espère finalement récupérer 60 % de sa créance.
Pour diminuer une provision existante, il faut effectuer une reprise sur provision. Cette diminution de
la perte probable constitue un produit que l’on enregistre dans le compte « 759 - Reprises de charges
provisionnées d’exploitation » ou « 79 - Reprises de provisions ».
31.12.n +2
491 Dépréciations des comptes clients 235 500
759 Reprises de charges provisionnées 235 500
(Ajustement de la provision sur la créance du client
KARIM)
31.12.n +3
651 Pertes sur créances client X
443 Etat, TVA facturée X
416 Créances clients douteuses X
* La perte définitive est donc limitée au montant H.T. de la
créance.
(Pour solde de la provision sur le client KARIM devenue
sans objet)
Par ailleurs, la provision constatée au 31.12.n+2 devient sans objet puisque la créance est
définitivement soldée. Il faut donc pratiquer une reprise du montant de la provision constatée à cette
date.
31.12.n +3
491 Dépréciations des comptes clients 314 000
759 Reprise de charges provisionnées 314 000
(Pour solde de la provision sur le client KARIM devenue
sans objet)
A. PRINCIPE
A la fin de chaque exercice, on procède à l’inventaire des stocks puis à leur évaluation. Les stocks sont
évalués lors des écritures d’inventaire à leur valeur d’origine c’est-à-dire :
Il arrive fréquemment que par suite d’une baisse des cours des matières premières et marchandises ou
par suite de mévente ou de détérioration, la valeur réelle (actuelle) à la date de l’inventaire des
marchandises ou des matières premières en stock soit inférieure à leur coût d’achat ou de production.
Il est alors nécessaire de constituer une provision pour dépréciation.
B. CONSTATATION
l’annulation du stock initial (compte de stock crédité par le débit du compte de variation de stock),
la constatation du stock final (écriture inverse).
De la même manière, les provisions existantes doivent être annulées avec le stock initial et les
provisions éventuelles constatées avec le stock final.
En effet les articles ayant subi une dépréciation probable à la clôture d’un exercice ne font plus partie
du patrimoine de l’entreprise un an plus tard. La dépréciation constatée par une provision pour
dépréciation des stocks est comptabilisée en :
31.12.n
603 Variation des stocks 956 300
31 Stock de M/ses 956 300
(Annulation du stock initial)
31.12.n
31 Stock de M/ses 789 600
603 Variation des stocks 789 600
(stock final)
31.12.n
39 Dépréciation des stocks 52 000
759 Reprise de charges provisionnées 52 000
(Annulation de la provision)
31.12.n
659 Charges provisionnées 46 000
39 Dépréciations des stocks 46 000
(Constatation de la nouvelle provision)
A. PRINCIPES
Le terme « titre » en rappel désigne :
les titres de participation qui confèrent des droits sur le capital d’autres entreprises. Ils sont acquis en tout ou
en partie par offre publique d’achat (O.P.A.) ou par offre publique d’échange (O.P.E.) et représentent au
moins 10 % du capital social d’une entreprise.
les titres immobilisés autres que les titres de participation que l’entreprise a l’intention de conserver
durablement (obligations),
les titres de placement représentatifs de créances souscrites généralement pour moins de cinq ans. Ils sont
acquis et cessibles à tout moment en vue d’en retirer un revenu direct ou une plus-value.
Les titres détenus en portefeuille par une entreprise sont évalués à la clôture de chaque exercice. Il y a
lieu de faire une provision si la valeur d’inventaire des titres est inférieure à leur valeur d’origine (prix
d’achat).
la valeur d’usage pour les titres de participation c’est-à-dire la somme que l’on est prêt à engager pour une
prise de participation,
le cours moyen du dernier mois pour les titres immobilisés et les titres de placement cotés en bourse,
la valeur probable de réalisation pour les titres non cotés.
Attention !
Si la valeur d’inventaire est supérieure à la valeur d’origine, la plus-value probable n’est pas comptabilisée par
respect de la règle de prudence.
B. COMPTABILISATION
Il convient de débiter le compte :
« 679 - Charges provisionnées financières »
et de créditer les sous-comptes de
« 59 - Dépréciations et risques provisionnées »
31.12.n-2
679 Charges provisionnées financières 1 200 000
590 Dépréciations des titres de placement 1 200 000
(Perte probable sur titres)
31.12.n-1
679 Charges provisionnées financières 450 000
590 Dépréciations des titres de placement 450 000
(Dotation : 1 200 000 - 1 650 000)
31.12.n
590 Dépréciations des titres de placement 898 000
779 Reprise de charges provisionnées financières 898 000
(Ajustement de la provision 1 650 000 - 752 000)
A. PRINCIPES
Les immobilisations non amortissables peuvent subir des moins-values réversibles qu’il convient de
provisionner en fin d’exercice.
Ces provisions pour dépréciation concernent généralement les éléments immobilisés suivants :
fonds commercial
droit au bail
terrains
prêt à long terme
titres de participation.
Attention !
Les provisions peuvent concerner à titre exceptionnel des immobilisations amortissables : par exemple un
immeuble endommagé par des inondations.
B. COMPTABILISATION
Il convient de débiter le compte « 59 - Dotations aux provisions » et de créditer un des sous-comptes
« 29 - Provisions pour dépréciation ».
Un événement survenu au cours de l’exercice (redressement fiscal, litige, prévision de gros travaux) peut donner
naissance à des charges ou des pertes dont le montant et/ou la date de réalisation ne sont pas déterminés. Les
provisions pour risques et charges permettent de prévoir ces charges probables.
2.6.1 PRINCIPES
Il est alors nécessaire de prévoir la charge probable et ultérieure sous forme d’une provision pour
risques et charges qui permet d’étaler une charge comptabilisée sur un exercice en la reportant sur un
ou plusieurs exercices antérieurs.
B. COMPTABILISATION
La charge probable est inscrite au débit du compte « 69 - Dotations aux provisions ». La dette qui en
résultera probablement sera enregistrée au crédit du compte « 19 - Provisions financières pour
risques et charges » et aux sous-comptes correspondants.
Ces provisions figurent au passif du bilan (contrairement aux provisions pour dépréciation
d’éléments de l’actif) dans une rubrique spécifique : provisions financières pour risques et charges.
A. PRINCIPES
Ces provisions correspondent à des charges prévisibles qui, étant donné leur nature et leur
importance, auraient des difficultés à être supportées par le seul exercice au cours duquel elles seront
engagées. Le plus souvent il s’agit de provisions constituées en prévision de grosses réparations.
Exemple : Par suite d’un affaissement de terrain, les murs d’un important bâtiment
commercial se fissurent et devront être reconstruits dans les deux ou trois années à
venir. La dépense liée à la réfection du bâtiment est estimée approximativement à 15
000 000 F. Il est décidé d’étaler la charge future sur les trois prochaines années à
raison de
5 000 000 F par an.
B. COMPTABILISATION
Ces provisions jouent par anticipation le même rôle que les amortissements : elles permettent
l’étalement sur plusieurs années d’une charge que l’on ne veut pas ou ne peut pas faire supporter à un
seul exercice.
Attention !
La reprise sur provision doit équilibrer approximativement les charges correspondantes, si le montant de la
provision nécessaire a été bien évalué.
A. PRINCIPES
Elles correspondent à des risques assez variés :
B. COMPTABILISATION
Objectifs Maîtriser les règles applicables à la valorisation des sorties des éléments du
patrimoine
Méthodes Exposés
andragogiques Brainstorming
Cas pratiques à traiter en triade
Discussions avec les participants
- la vente
- la consommation
- le remboursement (créances)
- le vol, la destruction, la mise au rebus.
Les stocks et les immobilisations peuvent être vendus. En ce qui concerne les stocks, il s’agit d’une
suite logique puisque correspondant généralement à l’objet de l’entreprise. Pour les immobilisations,
la cession est à priori anormale car on ne vend pas les moyens de production.
C’est ce qui explique que les comptes HAO soient utilisés pour constater la cession des
immobilisations non courantes aussi bien la valeur nette que le prix de cession.
Cependant, s’il s’avère que la cession intervient dans le cadre d’une opération récurrente et normale eu
égard au secteur d’activité de l’entreprise (une entreprise de location de véhicules qui cède
systématiquement les éléments de son parc après une période d’utilisation), la cession revêtira un
caractère normal et les comptes d’activités ordinaire seront utilisés.
Les éléments du patrimoine qui sont mis au rébus, détruits ou volés doivent être soustraits de l’actif.
La valeur résiduelle constituera une perte pour l’entreprise à inscrire parmi les comptes HAO.
Exemple d’une cession d’immobilisation : valeur brute 2 000 000 FCFA, Amortissement antérieur
400 000 FCFA, dotation le jour de la cession 200 000 FCFA ; Prix de cessions 1 500 000 FCFA.
Dotation complémentaire
Cession au comptant
1. Définition et typologie
1. les titres de participation confèrent des droits sur le capital d’autres entreprises. Ils sont acquis en tout
ou en partie par offre publique d’achat (O.P.A.) ou par offre publique d’échange (O.P.E.) et
représentent au moins 10 % du capital social d’une entreprise.
Les titres de participation sont définis par le SYSCOA comme étant ceux dont l’acquisition et la possession
durable permettent d’exercer une certaine influence sur la société qui les a émis.
Les titres sont désormais classés en fonction de la nature du contrôle. C’est ainsi que :
o une société est présumée exercer un contrôle exclusif lorsqu’elle dispose directement ou
indirectement d’une fraction des droits de vote supérieure à 40 % et qu’aucun autre associé ou
actionnaire ne détient directement ou indirectement une fraction supérieure à la sienne. Le compte
utilisé à cet effet est le 261 Titres de participation dans les sociétés sur contrôle exclusif.
o Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un
nombre limité d’associés ou d’actionnaires de sorte que les décisions résultent de leur commun
accord. Un compte a été créé à cet effet 262 Titres de participation dans les sociétés sous
contrôle conjoint.
2. les titres immobilisés autres que les titres de participation que l’entreprise a l’intention de conserver
durablement (obligations),
3. les titres de placement représentatifs de créances souscrites généralement pour moins de cinq ans. Ils
sont acquis et cessibles à tout moment en vue d’en retirer un revenu direct ou une plus-value.
Les immobilisations financières sont acquises pour une période plus ou moins longue dans une
perspective de jouer un rôle au sein de la structure dans une vision stratégique de l’entreprise. Les
titres qui représentent au moins 10% du capital d’une société sont présumés être des titres de
participations. Les titres immobilisés représentent les autres titres.
Les valeurs mobilières de placement sont acquises dans un but purement spéculatif. Elles figurent
parmi les comptes de trésorerie.
2. Evaluation
Les titres détenus en portefeuille par une entreprise sont évalués à la clôture de chaque exercice. Il y a
lieu de faire une provision si la valeur d’inventaire des titres est inférieure à leur valeur d’origine (prix
d’achat).
o la valeur d’usage pour les titres de participation c’est-à-dire la somme que l’on est prêt à engager
pour une prise de participation,
o le cours moyen de bource du dernier mois pour les titres immobilisés et les titres de placement
cotés en bourse,
o la valeur probable de réalisation pour les titres non cotés.
Ainsi, les titres sont évalués à l’entrée et à l’inventaire comme les stocks. Ils font l’objet d’une analyse
à l’inventaire comparant leur valeur d’entrée à leur valeur d’inventaire pour dégager d’éventuelles
moins values à provisionner.
Lors de leur cession les immobilisations financières font intervenir plusieurs comptes à l’instar des
autres immobilisations pour constater leur valeur nette ainsi que leur prix de cession.
Ce n’est pas le cas des VMP où un seul compte (677 ou 777) enregistre la valeur nette et le prix de
cession et permet de dégager immédiatement le résultat.
Les provisions sont reprises si elles portent sur les immobilisations et autres titres cédés.
Méthodes Exposés
andragogiques Brainstorming
Cas pratiques à traiter en triade
Discussions avec les participants
Une opération en monnaies étrangères est une opération qui se traduit ou qui se traduira par un
encaissement ou un décaissement de devises.
Certains éléments du patrimoine physique tels que les immobilisations et les stocks peuvent être
libelles en devises quand ils sont détenus dans un pays étranger.
Le principe du coût historique, est celui qui gouverne l’enregistrement comptable des opérations en
devise à leur initiation.
Une opération est traitée en comptabilité à sa date d’engagement (réception de la facture, signature de
contrat…) et au cours de la devise à cette date.
On constate souvent que la valeur de la devise a fluctué entre la date d’engagement de l’activité et sa
date de dénouement. Cette différence de valeur peut être en faveur ou en défaveur de l’entreprise. Elle
constate dans ce cas un gain ou une perte financière dits gain ou perte de change.
Le second principe comptable ayant une incidence sur le traitement des opérations en monnaies
étrangères est la prudence. Elle est à observer à la clôture de l’exercice. Celle ci peut intervenir entre la
date d’engagement des opérations et la date de leur dénouement. Dans ce cas les entreprises ayant des
opérations en devises en cours doivent procéder à une évaluation de celles - ci en fonction du cours de
la monnaie en question à cette date. Ce cours donnera une indication sur le cours probable de
dénouement et donc sur la perspective de gain ou de perte.
Ainsi, en face d’une probabilité de perte de change future, la structure doit, en vertu de la prudence,
doter une provision pour risque dénommée provision pour risque de change. Celle - ci est ex tournée
en début d’exercice suivant.
Concernant les éléments du patrimoine physique détenus à l’étranger, l’entreprise doit s’interroger sur
la valeur à leur attribuer à la clôture de l’exercice. Les normes comptables ne donnent pas une valeur
précise mais laissent à la structure l'initiative du choix d’une méthode à condition toutefois d’appliquer
cette méthode pour les exercices ultérieurs (principe de permanence de méthode).
L’entreprise a le chois de retenir le cours d’achat, le cours de paiement (pour les éléments déjà payés)
ou un cours moyen sur la période de détention dans le patrimoine. Les devises en espèce détenues à la
caisse font l’objet d’une évaluation à l’inventaire et leur solde comptable est immédiatement réajusté
en fonction du cours de la devise par l’intermédiaire des comptes de gains ou de perte de change. Il
n’y a pas de provision pour risque à doter à ce niveau, mais de charges provisionnées d’exploitation en
cas de perte probable de détention.
QUESTIONS REPONSES
Qu’entends t - on par Toutes les opérations qui se traduisent par des encaissements ou décaissement de
opérations en monnaie devises (monnaies étrangères autres que le FCFA et l’EURO avec lesquels le
étrangères ? FCFA a une parité fixe)
Qu’est ce qui constitue la La fluctuation possible du cours de la monnaie avec laquelle elles sont initiées.
particularité de ces Ceci est susceptible d’avoir une incidence sur le patrimoine de l’entreprise dans la
opérations ? mesure où chaque opération peut se dénouer à une valeur différente de sa valeur
d’initiation ou de départ.
Quelles sont les opérations Il s’agit généralement des opérations financières liées aux achats, ventes,
pouvant être concernées emprunts, prêts…mais également à l’évaluation du patrimoine des entreprises
par cette fluctuation de détenues dans des pays étrangers dont la monnaie répond aux critères énoncés ci
cours de monnaie ? dessus.
Quels sont les principes Au préalable, la prudence qui recommande de tenir compte à la clôture de toutes
comptables importants qui les pertes de change latentes consécutive à une fluctuation d’une devise en
gouvernent le traitement défaveur de l’entreprise (une créance dont la contre-valeur en devise diminue, une
des opérations en devises ? dette qui augmente…)
La transparence limite la compensation des gains et pertes de change
D’autres principes comptables s’appliquent en fonction de la spécificité des
opérations rencontrées (spécialisation des exercices dans le cas de l’évaluation des
intérêts courus, permanence des méthodes au cas où plusieurs choix s’offrent à
l’entreprise…)
En cas d’achat en devise Le principe du coût historique recommande d’enregistrer l’achat à la contre-valeur
quel traitement comptable en FCFA du cours de la devise au jour de l’opération. Il en est de même pour les
est appliqué à l’opération ? ventes et les autres opérations financières.
Au moment du dénouement La devise évolue entre l’engagement d’une opération et son dénouement (par
de l’opération, que faut il exemple paiement du fournisseur). Cette évolution peut se faire en faveur de
faire ? l’entreprise. L’impact de l’évolution est dans ce cas enregistré dans un compte de
produit financier (gain de change). Le compte de perte de change est utilisé dans
le cas contraire (cours de la devise qui monte entre l’achat et le remboursement du
fournisseur). Ce schéma de traitement est commun à toutes les opérations en
devise
Quand se pose t-il le A la clôture de l’exercice l’entreprise a le devoir de recenser et d’évaluer les
problème du traitement des éléments de son patrimoine parmi lesquels les immobilisations et les stocks. Ces
opérations en devise derniers sont susceptibles d’être localisés dans un pays étranger et évalués selon la
touchant le patrimoine ? monnaie de ce pays (exemple de stocks de câbles de l’ONATEL aux USA). Le
SYSCOA préconise la tenue de la comptabilité en FCFA (Art 17). Par conséquent
se posera le problème de l’évaluation de ces éléments à l’inventaire.
Pour les stocks, quel Plusieurs méthodes sont à la disposition des entreprises :
traitement faut il -Evaluation des stocks au cours de clôture
appliquer ? -Evaluation des stocks au cours moyen
-Evaluation des stocks payés au cours de paiement
Chaque entreprise doit cependant indiquer dans ses états annexés la méthode
choisie et se tenir à celle-ci.
Les stocks et les Non. Les autres éléments sont les créances et dettes liées à l’exploitations et
immobilisations sont ils les financières dont le traitement à l’engagement et au dénouement a été évoqué plus
seuls éléments du haut. Les disponibilités (comptes en devises ou espèces) complètent cette liste.
patrimoine en devise Les divises dans lesquelles ils sont évaluent peuvent fluctuer entre leur
touchés par le traitement à engagement et l’inventaire. Il est impératif d’en tenir compte dans l’objectif de
l’inventaire ? traduire dans les états financiers une image du patrimoine, de la situation
financière et du résultat.
En quoi consiste cette Pour les éléments dont le cours évolue favorablement (une créance qui augmente
évaluation ? par exemple) un gain de change latent est enregistré et cela quand bien même le
gain ne soit pas effectif. Un compte de passif dénommé écart de conversion passif
est utilisé pour loger le gain de change latent (mais il n’intervient pas dans le
calcul du résultat par prudence). A l’opposé une perte latente est enregistrée dans
un compte d’actif pour traduire le risque de diminution du patrimoine (une dette
qui augmente ou une créance qui diminue). Le principe de prudence impose dans
ce cas de doter une provision pour risque de change.
Les écarts de change pour les disponibilités, quant à eux sont directement
enregistrés dans des comptes de gain ou de perte de change eu égard à leur
caractère liquide et éphémère.
Quel est le sort des Ils sont annulés en début de l’exercice suivant
comptes de gain et de perte
latents ?
Et la provision ? Comme toutes les autres provisions elles sont reprises quand elles deviennent sans
objet (dénouement de l’opération ou évolution de la devise dans un sens
favorable).
A quel cours sont évalués Les intérêts courus (la charge à enregistrer) sont évalués à un cours moyen sur la
les intérêts courus sur période sur laquelle ils ont courus.
emprunt
Comment détermine t’on la Le risque de recouvrement est déterminé et la provision constituée sur ce risque
provision pour risque de est prioritaire. Cette provision est calculée sur un cours historique. Le risque de
change sur des créances change est déterminé sur la proportion de la créance recouvrable. La provision
douteuses ? conséquente est calculée conformément à la norme.
Existe-t-il des cas de Il existe plusieurs cas de limitation des provisions. Il s’agit principalement de
limitation des provisions situations qui couvrent l’entreprise contre les risques. C’est le cas notamment :
- De souscription par l’entreprise de contrat d’achat ou de vente à terme de devise
- De cumul par l’entreprise de plusieurs opérations lui permettant d’avoir des
positions symétriques en devise (position globale de change) art 57
- De souscription par l’entreprise d’emprunt pour financer des investissements, la
provision est étalée sur la période de l’emprunt art 56
Objectifs Maîtriser les règles d’évaluation à travaux des cas pratiques appropriés
Cas 5.2 Traitement des opérations à l’inventaire Travaux de groupe, exposés et généralisation
Cas 5.3 Traitement des opérations à la sortie Travaux de groupe, exposés et généralisation
Cas 5.4 Traitement des opérations en devise Travaux de groupe, exposés et généralisation
L’entreprise de Distribution automobile (DIAL Auto) exerce ses activités dans le quartier d’Abobo à
Abidjan. Elle appartient au groupe CFAO et est en relation d’affaires avec plusieurs filiales du groupe
en Afrique de l’Ouest aussi bien dans la branche des automobiles que dans les technologies de
l’information et de la communication.
Au cours de l’année 2005, elle a mis en œuvre certaines opérations délicates sur le plan comptable
qu’elle vous demande d’examiner lors de votre revue de fin d’exercice, en tant qu’assistant
comptable :
1. Elle a reçu du groupe du matériel informatique gratuitement pour traiter de certaines opérations de
reporting comptable, l’acte de mise à disposition indique une valeur de 13 500 000 FCFA
2. elle a échangé quelques matériels techniques dont elle disposait contre un véhicule avec une filiale de
CFAO technologie. Les matériels techniques avaient une valeur comptable nette (dans sa comptabilité)
de FCFA 3 500 000 (5 000 000 amortis à 1 500 000). La valeur d’échange fixée d’accord partie est de
4 000 000 ; elle est issue d’une évaluation du véhicule dont le marché est fluide.
3. Elle a importé des véhicules (dix lands cruisers destinés à la vente) pour un prix d’achat de
350 000 000. Les frais de transport sont estimés à 20 000 000. Les frais de transit sont facturés à
15 000 000 ; Les droits de douane dus à la vente des véhicules sont estimés à 30% du prix d’achat; la
société pratique l’inventaire permanent pour le suivi des stocks. Elle a vendu 5 véhicules à la fin de
l’année à un prix de 54 000 000, droits de douane compris.
4. Pendant l’année, elle a récupéré d’un client une voiture accidentée pour une valeur de 2 000 000 de
FCFA et remis ce véhicule à neuf pour qu’il serve de véhicule de liaison de la société. Les facteurs
consommés sont les suivants : Moteur acheté à 6 000 000 de FCFA, pièces détachées utilisées :
1 500 000 (sortis du magasin au coût d’achat), main d’œuvre utilisé : 1 000 000, énergie consommée :
500 000.
Le directeur financier vous demande d’analyser chaque opération et de faire les imputations
comptables appropriées pour chacune d’entre elles ainsi que les explications nécessaires à leur
compréhension.
Vous êtes comptable de la société des huiles du Togo (SOHTO) dont le siège est au quartier du Port à
Lomé. Cette société exploite la graine de coton et produit de l’huile et de l’aliment de bétail. Elle
applique la méthode de l’inventaire intermittent.
1. stocks de graine acheté : 30 000 Tonnes au prix de 30 000 FCFA la tonne, les recoupements
d’inventaire en provenance des usines font ressortir 29 000 tonnes de graines existantes dont 28 000
tonnes fonctionnelles et 1 000 tonnes avariés à vendre aux éleveurs en l’état au prix de 5FCFA le kilo
2. Stocks d’aliments du bétail produits : 40 000 tonnes ayant consommé 75 000 tonnes de graines à 30 F le
kilo, 500 000 000 d’énergie, 200 000 000 de frais de personnel, 100 000 000 de FCFA de matériel de
production (ayant fonctionné à 60% de la cadence normale) et 250 000 000 FCFA de diverses charges
(fournitures, emballages, …). Le prix de vente de l’aliment fixé par décret présidentiel est de 90 FCFA
le kilo en tenant compte de frais complémentaire de 15 FCFA par kilo (stockage, transport…).
3. La société a acquis une nouvelle chaîne de production permettant la production de l’huile raffinée à
partir de l’huile brute et de l’huile neutre au moyen d’une extraction chimique (contre une extraction
mécanique auparavant) l’année dernière. Cette chaîne a coûté 2 milliards de FCFA et a d’une durée de
vie de 10 ans. La méthode d’amortissement retenu a été un amortissement dégressif selon le plan
suivant : 15% par an sur cinq ans et 5% par an sur cinq ans. Cette année, la direction s’est rendue
compte que certains matériels de la chaîne ont une durée de vie de 5 ans (tapis d’acheminement,
électrodes, groupes électrogènes) pour une valeur globale de 900 000 000 FCFA.
4. Suite à un accident intervenu dans les ateliers d’aliment bétail il y a trois ans, la société est poursuivie
par certains agents brûlés (accidentés) qui lui réclament 200 millions de FCFA. La société a été
condamnée en première instance à payer la somme réclamée et elle a interjeté appel de cette décision.
Le jugement interviendra dans trois mois. En cas de condamnation, la SOHTO (action récursoire)
poursuivra les assurances qui se sont révélées incapables de payer les indemnités aux salariés bien que
les polices aient été régulièrement souscrites.
5. La société dispose d’une créance de 200 000 dollars sur un client depuis le 02 mars de cette année
(cours de 650 FCFA) ; le cours du dollar est de 520 FCFA à la clôture de l’exercice et le client risque de
ne payer que 30% de la créance en raison de difficultés qu’il traverse.
Il vous est demandé de passer les écritures comptables appropriées et de donner toutes les explications
utiles à la direction.
La société Avis Sénégal loue des véhicules et exerce ses activités sur le pays depuis une dizaine
d’années. Elle est filiale du groupe Avis fleet service.
La société renouvelle régulièrement son parc et chaque véhicule est vendu après cinq ans d’utilisation.
Pendant cette année elle a effectué les achats et les ventes suivantes :
1. Achats : une Renault Safrane à 20 millions de FCFA amortie sur cinq ans, une Mercedes E 200 à 30
millions de FCFA amortie sur 5 ans également. Les deux véhicules ont été achetés le 1 er janvier. Deux
mois plus tard la société reçoit la facture du transporteur et de l’assureur pour les deux véhicules à
concurrence d’un montant global de 10 millions (70% pour la Mercedes)
2. Ventes : une BMW pour un montant de 7 millions de FCFA (valeur brute de 25 millions amortis à 80%
jusqu’à la date de la cession), une Toyota land Cruiser pour un montant de 10 millions de FCFA (valeur
brute de 40 millions amortis à hauteur de 60% jusqu’à la date de la cession)
3. La société a été obligée de vendre sa plate forme d’entretien de ses véhicules qui ne répondaient plus
aux normes pour un montant de 45 millions de FCFA (valeur brute de 150 000 000 FCFA amortie à
hauteur de 50 000 000 jusqu’à la date de la cession)
4. La société est détentrice de titres de la SONATEL acquis à la BRVM pour un montant global de 25
millions de FCFA ; le cours de bourse de la société confère à ce portefeuille une valeur de 30 millions
de FCFA à la clôture de l’exercice. Elle avait passé une provision pour dépréciation des titres pour 2
millions l’année dernière. Elle décide de vendre les titres le 31 décembre pour constituer un bénéfice car
la direction n’est pas intéressée par les perspectives à long terme de la société
Vous êtes invités à passer les écritures comptables appropriées pour chacune des situations présentées.
Des explications détaillées sur les choix opérés doivent être données.
* Stocks
Elle dispose d’un lot de câbles acheté le 01 février aux USA pour 30000 dollars US et stockés sur
place dans un magasin. Le paiement pour moitié est intervenu le 02 Mars.
* Créances
Elle a effectué des prestations de service à une entreprise Guinéenne le 02 mars facturées 10 milliards
de Franc Guinéen. L’entreprise a réglé la moitié le 01 juin.
* Dettes
Elle doit à ses consultants allemands 10 000 DM depuis le 01 juin.
* Disponibilité
L’entreprise dispose de 10 000 Yens dans sa caisse depuis la clôture de l’exercice précédent. Cette
somme valait en ce moment 5 300 FCFA.
* Emprunts
Pour ses besoins d’investissement, la SOMATEL a contracté un emprunt d’un million de livres
sterling le 01 février. Les fonds ont été mis à sa disposition le 02 mars. Taux d’intérêt 10%,
remboursement constant sur 10 ans, échéance annuelle le 01 février.
Il vous est demandé d’enregistrer les écritures comptables relatives à ces opérations pendant les années
N et N+1.
1. Don de Matériel
Elle a reçu du matériel du groupe, gratuitement. Cette donation est enregistrée selon le schéma
suivant :
Le matériel sera amorti sur sa durée d’utilisation dans l’entreprise. La subvention est rapportée au
résultat au rythme des dotations aux amortissements.
2. Echange
La valeur d’échange convenue entre les parties sera utilisée comme valeur d’entrée du véhicule. Le
gain réalisé dans l’opération sera enregistré en produits HAO ;
S’il y avait versement de soulte, celle-ci aurait constitué pour la bénéficiaire un produit HAO.
3. Achats
Total de FCFA 490 000 000, ce qui donne à chaque véhicule un coût de 49 millions de FCFA.
La société vend cinq véhicules sur les dix achetés. Elle passe l’écriture de vente :
Cette dernière écriture permet de mettre à jour le niveau de stocks de pièces détachées du magasin dans la
comptabilité en respect de la méthode de l’inventaire permanent.
1. Stock de Graine
1000 tonnes de graines n’ont pas été retrouvées. Ces écarts d’inventaire doivent être enregistrés en
charge. Dans le cadre de l’inventaire intermittent, aucune écriture n’est enregistrée. Le stock à inscrire
n’intégrera pas les 1000 tonnes non retrouvées.
Sur les 29 000 Tonnes, 1000 tonnes ont perdu de leur valeur. Elles seront imputées pour leur valeur
probable soit 5FCA le kilo soit 5 000 FCFA la tonne.
La société peut également décider de doter une provision pour dépréciation des graines utiles en
anticipant sur leur détérioration au moment de la trituration.
TOTAL : 3 260 000 000 soit une valeur unitaire de 81,5 FCFA le kilo.
La valeur de l’aliment compte tenu du prix fixé est de 90-15 soit 75 FCFA le kilo. Cette valeur est
inférieure au coût de production. La société doit donc passer une provision pour dépréciation à
concurrence de la différence soit : (81,5-75)*40 000 000
3. Chaîne de Production
La nouvelle chaîne de production a été acquise pour 2 milliards de FCFA et amortis l’année dernière
de 15% de sa valeur soit de 300 000 000 FCFA.
Cette année, la direction souhaite dissocier de la chaîne proprement dite, certains éléments ayant une
durée de vie moindre et qui seront amenés à être remplacés avant le terme de la chaîne. Ces éléments
ont une valeur de 900 000 000 FCFA amortis l’année dernière à hauteur de 135 millions. Leur durée
de vie étant de cinq ans, le taux d’amortissement devrait être de 20% soit une dotation de 180 millions
en année 1 et en année 2.
- correction de la dotation de l’année dernière : 180 000 000 – 135 000 000 soit 45 millions
- dotation des composants de cette année : 180 000 000 millions de FCFA
- dotation du reste de la chaîne de cette année (2 milliards – 900 millions)*15% soit 165 millions de FCFA.
La société peut détailler son plan comptable afin d’y identifier les éléments des catégories. Dans ce
cas, une écriture de reclassement permettra de distinguer les composants de la chaîne.
5. Litiges
La société est en passe de perdre un litige l’opposant à des employés. Le jugement est proche. Le
risque est donc réel. Une provision s’impose. Même si le risque est couvert par les assurances, car ces
dernières n’arrivent pas à payer leurs dettes, en raison vraisemblablement de leurs difficultés
financières.
La SOHTO risque de s’acquitter de cette contribution, elle doit donc en tenir en compte en dotant une
provision pour risque (risque provisionné).
6. Créances douteuses
La société dispose d’une créance de 200 000 dollars sur un client étranger. Ce dernier est en situation
difficile et il est probable qu’elle ne recouvre que 30% de la créance soit 60 000 dollars.
La SOHTO doit donc provisionner le risque de non paiement en dotation une perte probable de
140 000 dollars. Cette perte sera convertie au cours historique car la créance est enregistrée en
comptabilité au cours historique soit 650 FCFA pour un dollar. La valeur de la perte probable est donc
de 650*140 000 soit 91 millions de FCFA
En outre, sur la portion saine de la créance, la fluctuation de la devise fait peser un risque de perte de
change évalué à (650-520)*60 000 soit 7 800 000 FCFA. Cette perte potentielle de change doit
également être provisionnée.
La société AVIS a entamé certaines opérations courant 2003 ; Celles-ci seront traitées selon le plan
comptable comme suit.
1. Achats
2. Vente
Ces ventes sont des cessions courantes et sont considérées comme relevant de l’activité normale.
Sortie d’actif
Cession
3. Cession anormale
La vente de la plateforme entre dans le cadre d’une opération extraordinaire ; l’entreprise a été
contrainte de céder le bien.
Ecritures suivantes :
Sortie d’actif
Cession
4. Titres
Elle décide de liquider ses valeurs mobilières de placement pour réaliser un gain de 5 millions de
FCFA ; la provision préalablement dotée sera reprise pour 2 millions de FCFA ;
Sortie d’actif
Cession
Reprise de provision
A l’achat des câbles elle les enregistre pour leur valeur en dollar convertie au cours du jour de
l’opération soit 550 FCFA le dollar.
Au paiement de la moitié elle doit décaisser 15 000 dollars au cours de mars soit 15 000 * 600. Elle
constate une perte de change équivalente à 15 000 (600-550).
A la clôture de l’exercice elle doit procéder à l’évaluation des câbles. Plusieurs valeurs d’évaluation
sont à la disposition des entreprises à condition toutefois de se tenir à la valeur retenue.
La valeur des stocks sera ainsi de 15 000 * 600 + 15 000 * 555 soit au total 17 325 000.
A la clôture il reste du au fournisseur de câble 15 000 dollars américains. Il est nécessaire d’évaluer
cette dette afin d’enregistrer l’impact de la fluctuation du cour du dollar sur elle.
Au 31 décembre 15 000 dollars valent 15 000 * 560 soit 8 400 000. La dette a ainsi augmenté de
150.000 FCFA. Cette perte latente est à enregistrer.
2. Créances
La facturation au client Guinéen est enregistrée au cours de la devise guinéenne soit 0,4 FCFA pour 1
FG. Le montant à enregistrer est ainsi de 10 milliards * 0,4 soit 4 milliards de FCFA
Dettes
A la clôture la date est valorisée au cours de clôture qui est de 335. Il ressort de cette évaluation un
renchérissement de la valeur de la dette de 10 000 * 5. Cette perte latente est enregistrée et provisionnée à due
concurrence.
3. Disponibilité
La devise en caisse est évaluée à la clôture à 10 000 * 0,5 soit 5 000 FCFA. Elle est enregistrée pour 5
300 FCFA. Il faut ramener sa valeur à celle de clôture en la diminuant de 300. Cette diminution ne
constitue pas une perte latente mais bien une perte certaine dans la mesure où il s’agit d’espèce en
caisse à liquidité immédiate.
4.Emprunts
L’emprunt a été encaissé au 01 février au cours 780 FCFA la livre sterling soit un total de 780
millions.
A la clôture de l’exercice il faut enregistrer la fraction des intérêts courus non échus qui est relative à
l’exercice N : 1 000 000 * 10% * 11/12 soit 91 667 livres. Ces intérêts doivent être convertis en FCFA
à un cours moyen annuel c’est à dire (780+750)/2 soit 765 FCFA.
Le montant des intérêts sera de 91 667 * 765 soit 70 125 255 FCFA.
Il doit être procédé à une évaluation de ces deux dettes à la clôture afin de dégager les éventuels écarts
de conversion suite à la variation du cours de la livre.
Le cours de la livre est de 750 FCFA entraînant une diminution des deux dettes à hauteur de :
Au 01 février l’emprunt est remboursé avec les intérêts. Le cours de remboursement (800) fait
ressortir une perte de change qu’il faut enregistrer en charge financière
o Maîtriser les règles applicables au rattachement des charges et des produits pour la détermination du
résultat de l’exercice ;
o Prendre conscience de l’impact de ces techniques sur la fiabilité des comptes ;
o Maîtriser par l’épreuve, l’application de ces règles dans le processus d’élaboration des états financiers.
Séquence 4 : Logiciels
Fiche 8 : Logiciels
Séquence 6 : Subventions
Fiche 13 : Traitement comptable des subventions
Evaluation du module
A. Principe
En vertu du principe d’indépendance des exercices, les comptes de charges et de produits doivent
nécessairement être ajustés à la clôture de chaque exercice. Cet ajustement permet de ne prendre en
considération que les charges et les produits correspondant à l’activité de l’entreprise pour l’exercice
considéré.
Certaines opérations peuvent être prises en compte sur un plan comptable alors qu’elles concernent
pour partie l’exercice ultérieur. A l’inventaire il est indispensable d’évaluer chacune de ces opérations
afin d’en déterminer la proportion relative à la période suivante et de la reporter. Les factures d’eau ou
de téléphone relatives à plusieurs mois, les primes d’assurance relatives à une année, les loyers ou
redevances d’une période sont des opérations amenant à constater par avance des charges ou des
produits.
Les charges constatées d’avance sont ainsi des charges enregistrées au cours d’un exercice mais qui
sont (en totalité ou en partie) relatives à l’exercice suivant. Afin que le résultat de l’exercice en cours
soit de plus proche possible de la réalité, il faut exclure du calcul de ce résultat toutes les charges
attachées à l’exercice n+1 et les reporter sur ce même exercice.
B. Constatation
L’ajustement se fait en deux temps :
il convient tout d’abord d’annuler la charge comptabilisée au cours de l’exercice n en débitant un compte de
régularisation : « 476 - Charges constatées d’avance » et en créditant le compte de charges correspondant à
l’opération,
il faut ensuite effectuer la contre-passation au début de l’exercice suivant afin de constater la charge annulée.
Attention !
Les régularisations de charges constatées d’avance sont enregistrées hors T.V.A. dans la mesure où la taxe a déjà
été décaissée sur l’exercice en cours.
Exemple : Paiement par Alpha de sa facture de location de six mois pour 600 000 CFA le 1er
Octobre N. Le bailleur (et propriétaire du bien) Locabail exige toujours des paiements à l’avance.
Au 31 décembre N il diffère les frais relatifs ( 3 mois) à l’exercice N+1 mais constatés en N dans le loyer versé à
Locabail
A. Principe
A la clôture d’un exercice certains produits et charges bien que certains ne sont pas encore enregistrés
en raison de leur non-paiement ou de l’absence de pièce comptable.
Il peut s’agir :
B. Constatation : Exemple :
L’entreprise de distribution automobile Auto discount livre des véhicules au Ministère des forces
armées en mi-décembre. Au 31 décembre elle se rend compte de cette livraison à la suite des
inventaires.
Le comptable évalue les véhicules livrés à 45 000 000 FCFA et passe l’écriture suivante :
A. Principe
Les intérêts représentent la rémunération du temps de mise à disposition des capitaux. Ce temps
déterminé de commun accord entre les parties peut chevaucher deux exercices. Dans ce cas, selon le
principe de séparation (spécialisation), il convient d’évaluer la proportion d’intérêt revenant à chaque
période afin de l’enregistrer dans cet exercice.
B. Constatation
Exemple : Emprunt de 1 000 000 FCFA souscrit le 1er Juillet N au taux d’intérêt de 10% payable le 1er
Juillet de chaque année pendant deux ans.
Les intérêts seront payés le 1er Juillet N+1 pour 1 000 000* 10% soit 100 000 FCFA.
Avant l’échéance, l’arrêté des comptes de N intervient le 31 décembre. A cette occasion il convient de
prendre en compte la partie des intérêts relative à N soit 6 mois. Cette partie est équivalente à 100 000
*6/12 = 50 000 FCFA.
A l’ouverture de l’exercice suivant l’entreprise annule cette écriture d’inventaire par l’enregistrement
suivant
Les charges immobilisées sont des frais à caractère général ayant une incidence sur le résultat de l'entreprise, non
récurrents susceptibles d’engendrer des économies ou des gains pendant les exercices ultérieurs. Elles n’ont
pas de valeur marchande. Ce sont donc des charges dont les conventions comptables permettent l’étalement sur
une période plus ou moins longue.
- Frais d’établissement
- Charges à répartir
- Primes de remboursement des emprunts
1. Définition
Ces frais sont ainsi engagés pour la constitution, le démarrage ou dans le cadre d'opérations tendant à
maintenir ou à promouvoir le développement de l'entreprise. Ils sont immobilisés en raison
essentiellement de leur montant trop élevé pour être supporté par un exercice.
2. Comptabilisation
Les frais d’établissement sont enregistrés dans les comptes de charges par nature et ensuite transférés
en charge immobilisée par l’intermédiaire des comptes de transfert.
En effet, à la clôture de l'exercice, les charges qui remplissent les conditions requises pour être
immobilisées sont transférées au compte 20 – Charges immobilisées par le crédit du compte 78 –
Transfert de charges, s'il s'agit de charges d'exploitation et financières ou exceptionnellement 848 –
Transferts de charges H.A.O., s'il s'agit de charges de cette nature à immobiliser.
1. Définition
Les charges engagées lors d’un exercice avec des effets attendus sur les exercices ultérieurs (se
rapporter à une production à venir, frais d’emprunt, se rapporter à une activité repartie sur plusieurs
exercices) sont classées parmi les charges à repartir.
des charges différées lorsqu’elles se rapportent à des productions à venir pour laquelle il y a de fortes
chances de succès commercial et de rentabilité : frais de démarrage d'immobilisations et de chantiers, de
préexploitation, d'ouverture de points de vente ;
les charges à caractère général dues à des opérations nécessaires pour la poursuite de l'activité de
l'entreprise ou son développement (frais d'augmentation de capital ...) ;
des fais d’acquisition d’immobilisation, non représentatifs d’une valeur marchande (frais de notaire,
droits d'enregistrement, droits de mutation, commissions, frais d'actes …)
des frais d’émission d’emprunts
des dépenses de gros entretien ou de grosses réparations qui ne s'incorporent pas dans une
immobilisation ;
2. Comptabilisation
Les charges à repartir sont également enregistrées en charges par nature et ensuite virées en charges
immobilisées à la clôture de l’exercice.
Comme pour les frais d’établissement, les charges à répartir, à la clôture de l'exercice, qui remplissent
les conditions requises pour être immobilisées sont transférées au compte 20 – Charges immobilisées
par le crédit du compte 78 – Transfert de charges, s'il s'agit de charges d'exploitation et financières ou
exceptionnellement 848 – Transferts de charges H.A.O., s'il s'agit de charges de cette nature à
immobiliser.
que les dépenses à porter en « Frais d'établissement» doivent correspondre à la définition légale, tout
particulièrement en ce qui concerne les frais de prospection et de publicité, les dépenses répétitives ne
peuvent être activées.
En cas de distribution de dividendes, de vérifie l'existence de réserves libres si le poste « Frais
d'établissement» n'est pas complètement amorti;
que les frais de constitution doivent être amortis avant toute distribution de bénéfices;
en période déficitaire et lorsque cela est justifié, d'activer les frais d'établissement afin de les amortir
selon un plan fixe sur cinq ans, plutôt que de les passer en charges, afin de bénéficier du report illimité
des amortissements réputés différés.
1. Définition
Les primes de remboursement représentent la différence entre le prix d’émission des obligations (prix
d’achat pour un obligataire) et le prix de remboursement (prix de vente pour les obligataires). Elles
matérialisent l’encouragement donné aux obligataires pour participer à l’émission. Elles constituent
une perte que l’entreprise capitalisera en charge immobilisée.
2. Comptabilisation
Contrairement aux frais d’établissement et aux charges à répartir qui ne peuvent en aucun cas être portées
directement au compte 20, les primes de remboursement des obligations sont inscrites directement au compte
206 (sans transiter par un compte de transfert de charge)
Les primes sont ainsi enregistrées directement dans le compte de charge immobilisée.
Les charges immobilisées sont classées sur la première ligne de l’actif du bilan (pour attirer l’attention
du lecteur).
L'étalement des frais d'établissement et charges à répartir sur plusieurs exercices se fait à la clôture de
chaque exercice concerné par amortissement direct suivant l'écriture :
o Débit 6811 – Dotations aux amortissements des charges immobilisées
o par le crédit du compte 20 – Charges immobilisées.
Les charges immobilisées doivent être amorties le plus tôt possible : 2 à 5 ans, à l'exception des primes
de remboursement des obligations qui peuvent être réparties sur la durée de l'emprunt.
Aucune distribution de bénéfice ne peut intervenir avant amortissement complet des frais
d'établissement. Pour cette raison, il sera admis qu'en cas de bénéfices suffisants, le plan
d'amortissement initial ne soit pas mené à son terme et qu'à l'issue d'un exercice la totalité des charges
non encore amorties le soit globalement et intégralement pour permettre la distribution de dividendes
Cette contrainte constitue assurément une immixtion de la comptabilité dans le domaine du droit des
sociétés.
Ainsi, la possibilité d’amortir complètement les frais d’établissement pour distribuer des bénéfices est
donnée aux entreprises pour atténuer l’interdiction mentionnée ci-dessus.
1. Définition
On entend par frais de recherche et de développement les dépenses qui correspondent à l'effort réalisé
par l'entreprise dans ce domaine pour son propre compte.
En sont, par conséquent, exclus les frais entrant dans le coût de production des commandes passées par
des tiers.
Le rapport de gestion établi par les dirigeants des sociétés commerciales doit mentionner les activités
de l'entreprise en matière de recherche et de développement (droit des sociétés commerciales).
2. Finalités et typologie
- la recherche fondamentale sans but précis, consistant à l’analyse des propriétés, des structures des
phénomènes naturels, pour fixer des explications générales et des théories interprétatives. La curiosité et la
volonté de contribuer à la résolution d’une difficulté donnée sont les déterminants de la recherche
fondamentale
- la recherche appliquée qui vise à mettre en œuvre les applications issues de la recherche fondamentale
ou à trouver des solutions déterminées permettant d’atteindre un objectif déterminé à l’avance.
Les dépenses engagées dans la recherche sont susceptibles d’être capitalisées à condition de
remplir les critères suivants :
Sont par conséquent exclus du champ des frais de recherche et de développement visés par le compte 211
Ces critères soumettent la capitalisation des dépenses de recherche à des conditions de faisabilité,
d’identification et de rentabilité qui donneront de la valeur à l’activité de recherche menée. Ce qui
permet à l’entreprise, lorsqu’elle capitalisera les frais de recherche, de disposer dans son bilan de
véritables actifs.
4. Comptabilisation
Les dépenses de recherche sont enregistrées dans les comptes de charges par nature. Elles sont ensuite
transférées en immobilisation à la clôture (si les conditionnalités d’activation sont réunies) par
l’intermédiaire du compte de production immobilisée.
En règle générale, l'entreprise enregistre, dans les charges de l'exercice au cours duquel ils sont
engagés, les frais de recherche et de développement (1). Elle respecte, ce faisant, la règle de prudence
qu'impose le caractère aléatoire de l'activité de recherche et de développement
A la clôture, le compte 211 « Frais de recherche et de développement» est débité par le crédit du
compte 72 « Production immobilisée ».
Les frais capitalisés doivent être amortis sur une durée maximale de cinq ans avec toutefois, une
possibilité d’une durée plus longue si cela était justifié (information à fournir en annexe).
Si l’entreprise est amenée à constituer un brevet, licence, etc. à la suite de ses recherches, ce droit est
enregistré au compte 212 au coût qui comprend les frais de constitutions et la valeur nette des frais de
recherche capitalisés.
Toutefois si ce coût est inférieur à la valeur actuelle des flux générés par le brevet, c’est cette dernière
valeur qui doit être retenue.
Le brevet est amorti sur sa durée de protection. En effet tous l es éléments du compte 212 sont
amortissables sur leur durée de vie économique au maximum égale à la durée de la protection
juridique.
(1)
Il peut s'agir de frais internes et notamment de frais de personnel ou de frais externes comptabilisés en « Études et recherches ».
Objectifs Maîtriser les règles applicables à la comptabilisation des logiciels (compte 213)
1. Définition
Les programmes informatiques (logiciels) sont des applicatifs nécessaires pour la gestion des
entreprises. Ils permettent d’avantage de sécurité et une plus grande rapidité de traitement de
l’information. Ils peuvent être stratégique, s’ils sont bien maîtrisés et correspondent aux besoins de
l’entreprise.
2. Comptabilisation
S’ils sont acquis, les logiciels sont des actifs dont la valorisation et l’enregistrement dépend de leur
spécificité :
o Certains logiciels ne peuvent être dissociés du matériel acheté par l’entreprise. Dans ce cas, la valeur
du programme fera partie de celle du matériel et il ne sera pas effectué un enregistrement propre au
programme.
o Si le logiciel est dissocié et dispose donc d’une existence distincte de celle du matériel, il sera
comptabilisé à part.
La valeur retenue est celle facturée par le fournisseur en tenant compte éventuellement des frais
nécessaires à son installation.
Les programmes informatiques créés par l’entreprise ont un traitement à peu près similaire à celui
des frais de recherche et développement.
En effet, ils concrétisent généralement un projet orienté dans un but déterminé et sont susceptibles de
ne pas voir le jour. Les critères d’identification, d’individualisation, de perspectives techniques et
fonctionnels sont à observer par le projet pour entrevoir la capitalisation de ces frais.
Les frais engagés pour la conception du logiciel admis comme élément du coût sont ceux
indispensables à sa fonctionnalité.
Les dépenses de publicité engagées dans le cadre d’une éventuelle commercialisation du programme
ne sont pas enregistrées en immobilisation.
Le programme informatique est soumis aux aléas de l’évolution technologique plus que d’autres actifs.
Amortissements
Son amortissement doit donc se faire sur une période brève. Les entreprises adoptent généralement une
période de 2 à 3 ans pour l’amortissement des logiciels. Quelle que soit la durée d’amortissement
retenue, elle doit faire l’objet d’une justification dans l’état annexé.
Objectifs Maîtriser les règles applicables à la comptabilisation des contrats pluri - exercice
1. Définition
Ce sont des contrats portant sur la réalisation d’un bien, ou d’un ensemble de biens et/ou de services
dont l’exécution s’étale sur au moins deux exercices, à l’exception :
o des prestations continues (loyers, intérêts...) ;
o des prestations discontinues à échéances successives (contrats d’entretien, etc...) ;
Nota : sont donc exclus des contrats pour lesquels des facturations intermédiaires par exercice
sont prévus :
Exemple de contrats : Le critère retenu est l’exécution étalée sur au moins deux exercices. Ainsi
on peut citer l’exemple de :
o Toute perte probable doit être provisionnée même si le contrat n’est que partiellement exécuté.
o Pour la prise en compte des bénéfices, seuls ceux réalisés à la date de clôture dans les
conditions prévues par l’article 60 du règlement sont considérés.
o Les produits et charges estimés à enregistrer sont évalués à partir des données réelles à la fin
de chaque exercice.
o Les données prévisionnelles ne sont qu’estimatives. Elles sont donc actualisées en fonction de
ce que la réalité aura révélée.
la méthode à l’avancement : les opérations sont appréhendées au fur et à mesure de l’exécution des
travaux ; c’est la méthode dite au pourcentage des travaux exécutés ;
la méthode du bénéfice partiel à l’inventaire : lorsqu’il est démontré que le contrat est suffisamment
avancé pour qu’un bénéfice partiel puisse être dégagé.
QUESTIONS REPONSES
Qu’entends t - on par Contrats Ce sont des opérations à long terme dont l’exécution chevauche au
pluri exercices ? moins deux exercices comptables.
Qu’est ce qui constitue la Ces contrats à long terme dans leur exécution entraîne l’engagement
particularité de ces de charges pour l’entreprise et suscitent des ressources qui ne sont
opérations ? pas facilement rattachables à un exercice donnée.
Quels sont les principes La séparation des exercices impose de repartir entre les différents
comptables importants qui exercices les charges et produits de l’opération. La prudence astreint
gouvernent le traitement des les entreprises à ne pas constater de manière disproportionnée les
opérations pluri exercices? produits, à ne pas minimiser les charges imputées sur un exercice et à
éviter de constater des produits dont la réalisation n’est pas
inéluctable.
Quels sont les domaines Le bâtiment, les travaux publics et de manière générale les ouvrages
d’activités où les opérations à d’infrastructures.
long terme sont les plus Dans les domaines des services il est quelque fois possible de
fréquentes rencontrer des opérations d’études de consultant sur plusieurs
exercices.
Quelles sont les méthodes Deux méthodes sont couramment utilisées : l’achèvement et
comptables utilisées pour le l’avancement.
traitement des contrats pluri Une troisième consiste à retenir la méthode de l’achèvement avec la
exercices constatation d’un produit net partiel
En quoi consiste la méthode Elle n’enregistre le chiffre d’affaires de l’opération qu’à
à l’achèvement ? l’achèvement du contrat. Entre temps les parties exécutées sont
stockées comme des produits encours.
Pourquoi attendre la fin du En partant de l’hypothèse que seul un contrat achevé et accepté par le
contrat pour constater le client peut être facturé et encaissé. C’est donc à cette condition que
chiffre d’affaires alors que les les produits deviennent un chiffre d’affaires. En cela la méthode
travaux sont menés depuis le privilégie la prudence.
début de la mission ?
Comment détermine t - on les Il faut disposer d’une comptabilité analytique permettant d’évaluer
travaux stockés ? le coût de production des travaux exécutés et donc de passer une
écriture à la clôture pour constater ce stock. Il faut ajouter que la
valeur des travaux au début de l’exercice (stock initial) est annulée.
I- QUESTIONS REPONSES
Qu’arrive t- il à la clôture des Les stocks sont annulés (destockage) et le chiffre d’affaires est
travaux ? constaté. Les éventuels avances du client, enregistrées au préalable
comme telles, viennent diminuer la créance sur le client.
Et la méthode à Elle rattache le chiffre d’affaire aux différents exercices où ils sont
l’avancement ? censés être réalisés.
Comment procède t’on ? La proportion de chiffre d’affaire est déterminée au pourcentage
d’avancement des travaux. Par exemple le coût de production engagé
de l’exercice par rapport au coût de production total du marché
déterminera la proportion du marché exécuté et donc du chiffre
d’affaires à enregistrer.
Cette méthode semble plus Elle l’est et d’ailleurs c’est la plus couramment appliquée.
logique.
N’est- elle pas un peu Elle est bien encadrée pour éviter que des proportions de chiffre
imprudente ? d’affaires ne soient enregistrées alors qu’elles ne sont pas
juridiquement réalisées (et économiquement).
Quelles sont les conditions Les proportions du chiffre d’affaires enregistrées doivent être
d’application de cette acceptées par le client. Le fournisseur doit disposer d’outils d’analyse
méthode ? permettant de déterminer la quote-part à enregistrer.
Quelles sont les spécificités Le produit net partiel est une proportion du bénéfice global qui est
de la dernière méthode ? enregistrée à la clôture de l’exercice. Cette écriture complète toutes
(méthode du bénéfice partiel à celles passées dans le cadre de la méthode à l’achèvement.
l’inventaire)
Pourquoi enregistrer d’ores et On estime que le bénéfice se forme au fur et à mesure de l’exécution
déjà une proportion du du marché et il revient par conséquent à chaque exercice, d’en
bénéfice ? constater une partie. Cependant cette constatation est soumise
également à certaines conditions
Que sont elles ? - Il ne doit pas avoir de doute sur la capacité des parties à
s’acquitter de leurs obligations.
- Les outils prévisionnels pertinents font nettement apparaître une
perspective de bénéfice.
- Les travaux doivent être acceptés par le client et le fournisseur
doit disposer d’outils d’analyse permettant de déterminer la
quote-part à enregistrer.
Que faire quand le contrat Cette méthode devient immédiatement non applicable. Les comptes
devient déficitaire ? utilisés (bénéfice partiel notamment) sont à annuler et la perte future
est à constater au moyen d’une provision pour risque.
Ce traitement est il appliqué La méthode n’est pas abandonnée mais la perte future est à
quand on applique la méthode provisionner. Il s’agit d’une mesure de prudence qui s’impose au delà
à l’avancement ? des méthodes comptables.
Et quand on applique la La perte est à provisionner. Le traitement s’effectue à deux niveaux :
méthode de l’achèvement ? - La proportion de la perte représentée éventuellement par la
différence entre le coût de production et le prix de vente constitue une
provision pour dépréciation de stock.
- La seconde proportion est à constater en provision pour risque.
Entreprise ayant des contrats chevauchant deux exercices : bâtiments et travaux publics, services...
S'assurer que le suivi des contrats est efficace et le traitement comptable conforme aux normes du
SYSCOA.
2. Contrôles
- Vérifier que les contrats signés prévus pour durer au moins deux exercices sont identifiés
- Contrôler l'existence d'outils de suivi des contrats (devis prévisionnel détaillé, tableau de suivi des coûts de
production, ...)
- Vérifier la constitution de garantie par l'entreprise pour le paiement (avance de démarrage, paiement
échelonné ...), pour l'exécution du contrat et le suivi lui permettant d'éviter des pertes financières
- Contrôler la responsabilisation des structures de suivi et de surveillance juridique des contrats pour éviter
les pénalités et autres amendes
- Vérifier le choix opéré par l'entreprise pour le traitement comptable des contrats, s'assurer que la
permanence des méthodes est de rigueur
- Vérifier l'application des méthodes par contrat et vérifier l'application de la permanence des méthodes et
justifier les changements de méthodes
- Contrôler la pertinence des comptes utilisés et la correcte évaluation des sommes enregistrées
- Proposer des écritures de reclassement et d'ajustement des comptes et toute recommandation d'amélioration
nécessaire
1. Définition
Les subventions sont des aides consenties par des autorités publiques (gouvernement, régions,
municipalités, organisations internationales…) pour soutenir les entreprises présentant à leurs yeux un
intérêt donné.
2. Typologie
- elles sont accordées pour financer une acquisition de biens durables ou sous forme de don de biens
durables : dans ce cas, la subvention est dite d’investissement
- elles sont accordées pour faire face à des pertes d’exploitation consécutives à une limitation de prix ou à
une augmentation des coûts : dans ce cas, la subvention est dite d’exploitation
- elles sont accordées pour faire face à un déséquilibre financier passager ou permanent : il s’agit dans ce
dernier cas de subvention d’équilibre.
3. Comptabilisation
- Les subventions d’investissement sont enregistrées dans des comptes de ressources durables au
passif du bilan. Elles sont amorties au même rythme que les immobilisations qu’elles financent.
- Les subventions d’exploitation sont enregistrées parmi les produits d’exploitation pour
contrebalancer l’effet des événements qu’elles sont censées couvrir.
- Les subventions d’équilibre, eu égard à leur caractère non récurrent et anormal sont
enregistrées parmi les produits Hors activités ordinaires.
Nota
Les subventions peuvent être accordées par les autorités sans une indication précise permettant de
déterminer avec précision leur affectation.
Dans ce cas l’entreprise enregistrera le versement dans un compte d’attente jusqu’à la précision de
l’affectation.
1. Portée
Les entreprises, à la clôture de l’exercice doivent inscrire dans leurs comptes les incidences de tous les
risques qu’elles courent eu égard au principe de la prudence (cf modules précédents).
Parmi ces risques figurent les engagements liés à l’indemnisation des départs à la retraite. Ces
engagements sont liés à des obligations légales ou contractuelles conférant au personnel des droits à la
retraite.
2. Comptabilisation
La comptabilisation de ces engagements n’est pas une obligation. La norme comptable conseille les
entreprises de procéder à cet enregistrement.
La provision récapitule à la clôture les droits acquis et les droits prévisionnels à la retraite. Elle
permet de faire face à ce que l’entreprise devra payer si les salariés partaient à la retraite.
Elle combine donc les réalisations (droit acquis en fonction de l’ancienneté dans le service) et des
droits probables à payer (fonction de la probabilité de séjour dans l’entreprise, de l’espérance de vie,
de l’inflation…).
Les méthodes actuarielles sont conseillées pour le calcul de la provision pour retraite.
La provision fonctionne par niveau. Elle est calculée à la clôture de chaque exercice. En fonction de
sa variation, il y aura une dotation ou une reprise :
Les informations nécessaires à la compréhension de l’option prise, des méthodes de calcul et sur le
montant enregistré doivent être fournies dans l’état annexé.
Objectifs Grâce à des cas d’application à traiter en groupe, assurer la maîtrise des règles
applicables aux méthodes d’évaluation et de rattachement.
Méthodes Cas pratiques à traiter en triade
andragogiques Discussions avec les participants
Les informations suivantes concernent les opérations exécutées par la radio privée Koumablon, à Bobo
Dioulaso pendant l’exercice N :
- Paiement de la prime d’assurance des installations : 2 080 000 FCFA pour la période allant du 1er juillet
N au 30 juin N+1
- encaissement en décembre des recettes publicitaires de la période décembre N février N+1 pour CFA
500 000 F
- les états de rapprochement de Décembre ont décelé des agios à enregistrer pour
40 000 FCFA et des intérêts sur découvert de 25 000 FCFA non enregistrés.
- Le fournisseur de pièces détachées doit consentir à l’institution des ristournes à la fin de l’année pour
300 000 FCFA
- Les frais de télécommunication et d’électricité de Décembre n’ont pas été enregistrés (montant moyen
des factures de téléphone 75 000 FCFA et d’électricité 125 000 FCFA)
- Les honoraires du cabinet d’expertise pour l’établissement du bilan N n’ont pas été enregistrés (450 000
FCFA).
- Emprunt souscrit à la BOA pour 5 000 000 FCFA le 19 Septembre N, taux d’intérêt 10%.
- Les frais d’établissement présentent un solde de 4 000 000 de FCFA pour une durée résiduelle
d’amortissement de deux ans. Le bénéfice distribuable de la radio est de 15 000 000 de FCFA.
TAF
Vous vous occupez du dossier "Koumablon" et vous allez traiter ces différentes opérations sur un plan
comptable pour l’élaboration des états financiers N.
Le responsable de la société vous informe qu’il souhaite distribuer des dividendes cette année.
La SONAPRA, développe depuis quelques années des activités de recherche dans le domaine
agronomique et centrées sur les variétés de fibre de coton. Elle a monté un projet devant aboutir à la
mise sur le marché d’une variété de coton graine particulièrement résistant, avec une longueur de soie
importante et une brillance remarquable.
Le coton graine découvert devrait faire l’objet de test grandeur nature lors de la campagne prochaine
sur 10 000 Hectares. Il devrait permettre à la société de vendre la fibre produite à 1 000 FCFA le
kilogramme.
o de préciser les conditionnalités à remplir et exigées par le SYSCOA pour l’activation des dits frais de
cette recherche
o Pour quel montant peuvent – ils être activés ?
o Quelle sera la durée logique de l’amortissement ?
Après le lancement de la variété OPRA 7, la société souhaite déposer un brevet auprès de l’OAPI pour
assurer une protection sur une période de 10 ans. Le coût de cette procédure est de 5 000 000 FCFA.
L’OAPI, après deux années de protections, décide de revenir sur sa décision arguant de l’universalité
des résultats de la recherche agricole. Qu’est ce que la société doit faire sur le plan comptable.
La SONAPRA, s’est également lancé depuis deux ans dans un ambitieux programme de conception
d’un logiciel de gestion des stocks devant lui permettre de mettre en place un magasin virtuel lui
assurant une gestion rationnelle de ses valeurs d’exploitations.
Le programme est développé par un expert de DAGRIS (ex CFDT), qui est détaché pour ce projet.
Les coûts de ce programme sont composés de :
- Salaires du développeur : 7 000 000 FCFA dont 2 000 000 FCFA pour l’année précédente
- Consommation de fourniture : 1 000 000 FCFA
- Energie consommée : 2 000 000 FCFA
- Missions pour les tests sur site : 3 000 000 FCFA
- Conception définitive : 1 500 000 FCFA
- Frais d’installation : 2 500 000 FCFA
- Maintenance annuelle : 1 000 000 FCFA
La comptabilité analytique permet de distinguer les frais relatifs au projet. Le logiciel a commencé à
fonctionner et permet d’ores et déjà des économies substantielles sur les achats de pièces détachées.
Il vous est demandé d’enregistrer les écritures comptables relatives à l’entrée du logiciel dans le
patrimoine de la société et à la constatation des amortissements au titre de la première année.
L’entreprise de travaux publics DIBO devient adjudicataire d’un important marché. Il s’agit de la
construction d’un boulevard périphérique autour de Lomé.
Le montant global du marché est 3 500 millions de francs CFA. L’exécution de ce marché est exempt
de tout impôt ou taxe conformément aux dispositions de l’accord signé entre le gouvernement et le
bailleur de fonds.
Il vous est demandé de procéder aux enregistrements comptables qui s’imposent selon chacune des
méthodes comptables applicables.
Si les données prévisionnelles du marché étaient celles indiquées dans le tableau suivant :
Quelles sont les écritures comptables que le comptable sera en droit de passer ?
On retient l’hypothèse que les données prévisionnelles sont confirmées par les chiffres de la réalité.
Elles peuvent donc être considérées à la fin de chaque année comme les données réelles.
L’entreprise Transguinée, située à Bissau a bénéficié d’une subvention de 30 000 000 de FCFA d’une
Autorité publique internationale pour financer les opérations suivantes :
Le solde restant de la subvention n’a pas été affecté. L’autorité lui indique qu’elle l’en informera.
Cette entreprise décide en N de pratiquer la dotation des provisions pour retraite. Le montant de cette
provision en fin N est de 5 000 000 de FCFA ; il devait être de 2 000 000 de FCFA en fin N-1 ;
Vous devez passer les écritures relatives à ces enregistrements. Qu’auriez vous fait si le montant des
provisions en N-1 était de 7 000 000 de FCFA ?
La prime ayant été enregistrée en totalité en charge, il faut qu’à l’inventaire soit reportée la fraction qui concerne
l’exercice ultérieur soit 2 080 000 * 6/12 soit 1 040 000.
Recettes publicitaires
La fraction de recettes relative à l’exercice ultérieur doit être reportée pour 500 000 * 2/3, soit 333 333.
Stocks de fourniture
Ristourne attendue
Honoraires
Emprunt
Les intérêts courus au 31 Décembre N doivent être enregistrés car relatifs à l’exercice N.
Ils sont équivalents à 500 000 * 10% * 130/360.
Frais d’établissement
La radio, pour distribuer des dividendes, devra solder le compte des frais d’établissement. Un amortissement de
4 000 000 de FCFA sera donc constaté. Le plan d’amortissement des frais sera révisé en conséquence.
Frais de recherche
Conditionnalités
La société cotonnière du Bénin poursuit des activités de recherche qui devraient aboutir à la conception d’une
variété de coton particulièrement bénéfique pour la filière.
Elle estime probable les tests lors d’une prochaine campagne, ce qui augure de sérieuses chances de réussite
technique. La perspective de vente à un prix de 1000 FCFA le kilo est positive et présage d’une rentabilité
commerciale (le prix de vente actuel de la fibre est de 610 FCFA environ).
La capacité de la société à présenter les frais relatifs au projet est le signe qu’elle dispose d’une comptabilité
analytique permettant d’individualiser les coûts de ce projet. Enfin, la nature publique de cette société fonde à
croire en ses capacités à bien mener le projet jusqu’au bout.
Les raisons semblent réunies pour que la SONAPRA capitalise les frais de recherche engagés dans ce projet.
Montant à activer
Le montant à enregistrer porte sur l’ensemble des frais engagés et nécessaires pour l’opérationnalisation de la
variété de coton. Tous les frais indiqués dans l’énoncé sont susceptibles d’être retenus. Le coût de
l’immobilisation sera donc de 18 millions de FCFA.
La durée logique d’amortissement doit être raisonnable et ne pas dépasser cinq ans. En outre des réserves libres
doivent être suffisantes pour couvrir la valeur nette des frais afin de permettre des distributions de dividendes, ce
qui devrait être possible avec le prix à obtenir de la fibre produite.
La possibilité d’exportation de la variété vers les pays frontaliers risquent de diluer l’impact positif de la fibre et
entraîner une généralisation préjudiciable à l’avantage comparatif que la société se serait créée.
Cette seconde raison fonde à retenir une période plus courte, de l’ordre de deux à trois ans (une année de
généralisation au Bénin, une seconde de rentabilisation complète de l’investissement et une dernière pour en tirer
des profits complémentaires).
La société s’acquitte de contribution de 5 millions de FCFA pour obtenir le brevet. Elle immobilisera ce brevet
pour un montant équivalent à la somme des frais de recherche et de procédures conduisant à l’obtention du
brevet.
Partant de l’hypothèse que les frais de recherche ont déjà été activés et amortis d’un tiers, les écritures suivantes
sont enregistrées :
La SONAPRA encaisse 1 million de FCFA de redevances annuelles du brevet et enregistre l’écriture suivante :
A la clôture de l’exercice, elle évalue la valeur du brevet qui, selon la norme, est la plus petite entre la valeur
d’entrée (frais de procédures et frais de recherche) et la valeur actuelle des flux de trésorerie générés par le
brevet. Or, les flux générés par le brevet à cette date seront de 9 millions (en dehors de toute actualisation), ce
qui est inférieur à sa valeur d’entrée soit 17 millions de FCFA. Une correction de valeur s’impose.
La SONAPRA a le choix entre une modification de son plan d’amortissement pour déprécier la valeur des
brevets et la constitution d’une provision pour dépréciation.
Eu égard à la volatilité du secteur, mais également à la possibilité de céder d’autres licences devant générer des
ressources complémentaires, la provision semble mieux indiquée.
Après deux années de protection, l’OAPI décide de verser le droit de propriété sur la variété OPRA 7 dans le
domaine public pour soutenir le coton africaine et promouvoir les filières dans une perspective politique de lutte
contre la pauvreté.
La SONAPRA, au delà d’un recours juridique contre la décision, doit en tirer les conséquences comptables. Elle
doit amortir pour solde le brevet qui devient sans valeur. La provision constituée doit être reprise.
Logiciel
La société a engagé un autre chantier devant lui permettre d’améliorer son système de gestion des stocks et lui
faire faire des économies substantielles sur les achats. Il s’agit de la conception d’un logiciel de gestion des
stocks.
Le logiciel est conçu et fonctionnel. Il peut faire l’objet d’une immobilisation à une valeur qui ne contiendra ni
les frais antérieurs, ni les charges de maintenance.
Le logiciel devra être amorti sur une période relativement courte. Trois ans peuvent être indiqués pour constater
l’amortissement du programme eu égard au secteur, à la spécificité du programme et à sa conception effectuée
par des ressources externes.
A l’entrée
METHODE A L’ACHEVEMENT
C’est une méthode de prudence. Dans son cadre le chiffre d’affaires ne sera comptabilisé qu’à la livraison des
travaux 2005. Au cours de leur exécution à la clôture de chaque exercice, les travaux exécutés sont stockés à leur
coût de production.
2003
Encaissement
521 Banque 1 500
Inventaire
342 Travaux en cours 750
En 2004
Encaissement
Banque
521 1 000
419 Etat 1 000
Inventaire
342 Stock charge de P° total 1 200
En 2005
Déstockage
734 Variat. De stock 1 200
Livraison de l’œuvre
419 Client Avance 3 500
La méthode à l’achèvement par principe de prudence entraîne souvent des pertes comptables en cours
d’exécution. Une autre méthode dénommée méthode à l’avancement existe pour limiter la constatation de perte
comptable.
METHODE A L’AVANCEMENT
Elle s’appelle aussi « méthode au pourcentage des travaux exécutés ». Il s’agit en cours d’exécution de constater
le chiffre d’affaires correspondant aux travaux exécutés et acceptés par le client. Aucun encours n’est à constater
à la date d’inventaire sauf si une partie des travaux n’a pas fait encore l’objet d’acceptation du client.
Le pourcentage des travaux exécutés se détermine à partir du coût de production.
En 2003
Encaissement décompte
521 Banque 1 500
419 Client avance 1 500
Acceptation client
411 Client 215
419 Client avance 1500
Encaissement décompte
521 Banque 1 000
Acceptation client
411 Client 215
419 Client avance 785
2005
Encaissement décompte
521 Banque 1 000
411 Client 230
419 Client avance 770
Acceptation client
419 Client avance 770
La méthode de l’avancement présente l’avantage d’étaler quelque peu le bénéfice sur la durée d’exécution du
contrat. Cependant, en liant la répartition du chiffre d’affaire à l’exécution elle peut entraîner un déséquilibre au
profit des périodes ou les charges de production sont fortement engagées (2003) par rapport aux autres qui
n’auront pas beaucoup de charges de production mais sont susceptibles de supporter d’autres charges
(distribution–acheminement).
Une troisième méthode, en réalité découlant de la méthode à l’achèvement tente de limiter l’excès de prudence
lié à cette méthode tout en atténuant l’effet de répartition des bénéfices inégale entre les exercices liés à la
méthode à l’avancement.
Le traitement comptable est absolument conforme à celui de la méthode d’achèvement avec l’enregistrement du
produit net en plus.
2003
2004
La méthode des produits nets partiels ne peut en aucun cas être utilisée pour les contrats à l’avance déficitaires
ou qui encours démontrent une perspective de déficit. Dans cette optique le choix est laissé entre les deux
premières méthodes. Ce qu’il convient de signaler à ce propos c’est que la perte globale prévisionnelle doit être
entièrement constatées par le biais d’une provision.
Pour dépréciation ;
Pour risque.
Dans ce cas on prend l’hypothèse de l’inflation prévisible des charges de production et d’administration.
Dans les deux méthodes dès le premier exercice et dans la mesure où le risque de perte apparaît au cours de cet
exercice, une provision pour risque d’un montant de 430 doit être dotée dans les deux méthodes.
A l’encaissement
Le compte 46 contiendra la subvention non affectée jusqu’à la prise de décision par le bailleur.
Engagement de retraite
La société a pris la décision de passer les provisions pour engagement de retraite. Elle a déterminé le montant à
la fin de l’année et applique la norme en ce qui concerne l’enregistrement des engagements déjà dus en N-1
Si le montant en N-1 était de 7 millions de FCFA, il devrait plutôt avoir une reprise en N selon le schéma
d’écriture suivant
Cas de synthèse :
o Module 3 : Evaluation et comptabilité
o Module 4 : Rattachement des charges et des produits
o Module 5 : Pratique des techniques de rattachement et d’évaluation
Cas de synthèse :
1.1 Questions à choix multiples : Application des règles d’évaluation et des principes
comptables
1.2 Opérations en devises
1.3 Frais de recherche
1.4 Contrats pluri exercices
1.5 Subventions
1.6 Principes comptables et Méthodes d’évaluation
1.7 Opérations d’inventaire
Vous êtes amenés à vous prononcer sur la véracité ou non des affirmations suivantes. Le
cas échéant vous pouvez donner des explications à votre choix.
Cas 1
No Affirmations Vrai faux Autres
1 L’impact d’un changement de méthode est traduit sur les capitaux propres
2 La permanence des méthodes interdit la réévaluation des actifs
3 La provision pour dépréciation des stocks est une charge décaissable
4 Le TAFIRE est une partie intégrante des états financiers, sauf pour les entreprises du
système allégé
5 Les frais de recherche fondamentale sont enregistrés dans la valeur du brevet qu’ils
concourent à obtenir
6 La méthode du CMP calculé sur la durée moyenne de stockage imprudente
7 La méthode du « dernier entré premier sortie » peut être mise en œuvre pour le suivi
des stocks engagés dans les contrats pluri exercice sauf quand l’entreprise est à la
méthode du CMP calculé sur la durée moyenne de stockage imprudente
8 La dépréciation d’un stock se mesure toujours en rapport avec son coût de production
9 Les charges financières intégrées dans le coût d’achat sont celles qui sont significatives
10 Les charges de distribution rattachables à la production sont intégrées dans le coût de
production
11 Une usine détruite est dans une situation où la continuité de l’exploitation est
compromise
12 Les stocks détenus à l’étranger sont évalués à un cours de devise qui est laissé à
l’appréciation de l’entreprise dans la mesure ou elle justifie son choix
13 Une indemnité d’assurance perçue régulièrement est un produit qui ne doit pas être
enregistré en HAO
14 Le passage de la méthode de l’avancement à celle de l’achèvement est justifié par la
prudence
15 Le passage de la méthode de l’achèvement à celle de l’avancement n’est pas justifié et
donc est interdit
16 La date d’approbation des comptes est la date butoir de prise en compte des
événements postérieurs à la clôture de l’exercice
17 L’incidence d’un événement non maîtrisé et significatif doit être inscrit parmi les
comptes HAO
18 Les charges diverses de l’exercice telles que les provisions pour dépréciation des stocks
sont prises en compte dans le calcul de la valeur ajoutée
19 L’impôt sur le résultat est appliqué sur le résultat comptable retraité des écritures
d’inventaire
20 La pénalité fiscale est enregistrée dans un sous compte de celui de l’impôt auquel elle
se rapporte
Cas 2
No Affirmations Vrai faux Autres
1 L’augmentation du capital s’effectue par une imputation sur les réserves
2 La prudence exige de doter en toute circonstance une provision pour dépréciation des comptes
fournisseurs
3 Les entreprises disposent de taux uniques de dépréciation appliqué à leurs créances
4 Les produits financiers encaissés sont ceux qui sont comptabilisés pendant l’exercice
5 La transformation de société ne se traduit pas par une écriture comptable
6 Une entreprise dont la continuité d’exploitation n’est pas assurée comptabilise ses
immobilisations à leur valeur historique
7 La méthode du premier entré premier sorti est la règle pour l’évaluation des stocks
8 Le coût d’achat contient les impôts et taxes non déductibles
9 Le coût d’achat ne tient pas compte de la sur activité
10 Le coût de revient ne tient pas compte de la sous activité
11 Le coût de production n’intègre jamais les charges financières
12 La provision pour risque et charge couvre l’entreprise contre les risques financiers
13 La marge brute intègre les charges de transport
14 Les charges exceptionnelles sont HAO
15 La capacité d’autofinancement tient compte des charges provisionnées
16 La provision pour risque correspond à une charge provisionnée
17 La cession des immobilisations est HAO
18 Le besoin de financement d’exploitation se calcule en prenant les soldes nets des créances et
dettes
19 Le compte d’actionnaire capital non appelé ne figure pas au passif
20 Le résultat courant avant impôt est directement calculé dans le compte de résultat
Cas 3
No Affirmations Vrai faux Autre
1 Le principe de permanence de méthodes signifie que l’on ne peut jamais changer de méthode
d’évaluation
2 La séparation des exercices exige d’enregistrer les créances et les dettes rattachées à la clôture
de l’exercice
3 L’impôt sur le résultat de l’entreprise utilise le bénéfice figurant dans le compte de résultat
comme base de calcul
4 Les charges de personnel intérimaire, à la clôture de l’exercice, sont retraitées sous forme
d’honoraires selon le SYSCOA
5 Les frais de recherche fondamentale peuvent être inclus dans la valeur des brevets qu’ils
concourent à obtenir
6 Une entreprise en cessation de paiement présente un bilan de liquidation
7 La méthode de l’inventaire permanent consiste à enregistrer les stocks uniquement à la clôture
de l’exercice
8 Les frais liés à la concession sont à la charge du concessionnaire et enregistrés en charge dans la
comptabilité de la concession
9 Les charges de personnel contiennent également les frais de mission du personnel
10 Le besoin de financement d’exploitation se calcule en prenant les soldes nets des créances et
dettes
11 La marge brute intègre les charges de transport
12 La dotation à la provision pour dépréciation des créances est considérée par le SYSCOA comme
une charge décaissable
13 La cession des immobilisations est enregistrée en activité ordinaire
14 Les charges exceptionnelles sont HAO
15 L’apport partiel d’actif se traduit par la disparition de la société dont les actifs sont apportés
16 La consolidation est une technique de réallocation du bénéfice à l’intérieur d’un groupe de
sociétés
17 Le contrôle exclusif est la participation qui confère à une société mère le contrôle d’une autre
(majorité des droits de vote)
18 L’escompte de règlement est une opération financière enregistrée en produit ou en charge
financiers
19 La méthode à l’avancement consiste à enregistrer le chiffre d’affaires du contrat pluri exercices
en fonction des paiements du client
20 L’amortissement du capital et la réduction du capital ont une incidence identique sur les fonds
propres
Cas 4
1.2Opérations en devises
Cas 1
Une entreprise Malienne Alpha, spécialisée dans le domaine de l’art, engage les opérations suivantes en devises :
Vente
Ventes de produits à un collectionneur américain pour 10 000 dollars le 02 décembre 2003. Son client lui promet
un remboursement en début février 2004. Le paiement est effectivement intervenu à l’échéance convenue.
Achats
Achats de matériels de travail le 22 septembre 2003 pour 5 000 dollars auprès d’un fournisseur américain. Le
règlement de cette dette est prévu le 04 février 2004.
L’entreprise Alpha s’acquitte effectivement de sa dette à l’échéance.
Cas 2
Une entreprise industrielle Sénégalaise engage les opérations suivantes en devises :
Emprunt en USD
Achats
Achats de marchandises stockées en Guinée pour 300 millions de FG le 20 février 2002. Les marchandises ont
été payées pour les deux tiers le 19 septembre 2002. Le solde est à payer le 1er mars 2003. En vue de cette
échéance l’entreprise a pu négocier auprès de sa banque un achat de 100 millions de FG à 0,5 FCFA pour 1 FG.
Le tableau suivant fixe les cours en CFA des devises aux dates des différentes opérations :
Il vous est demandé d’enregistrer toutes les écritures relatives à ces opérations en devises en 2002 et 2003 (à
l’exception de celles portant sur l’immobilisation).
Cas 3
Une entreprise industrielle, située dans la zone industrielle de Vridi, engage les opérations suivantes en devises :
Vente
Facturation de 500 000 Dollars de ventes de marchandises le 20/02/2003. Encaissement le 1er mars 2003 à
hauteur de 100 000 USD. Encaissement du solde le 01.03/2004 ; l’entreprise a souscrit , le 1er décembre 2003, à
un contrat de vente à terme de 200 000 Dollars au cours de 560 FCFA pour se couvrir partiellement contre une
perte éventuelle de change lors de l’encaissement du solde de sa créance.
Stocks
Existence en Guinée de stocks de marchandises achetés 100 millions de FG le 1 er mars 2003 et payés de moitié
le 19/09/2003.
Le tableau suivant fixe les cours des devises aux dates des différentes opérations :
Franc guinéen
Dates Dollar
20/02/2003 560 0,4
01/03/2003 550 0,4
19/09/2003 530 0,3
31/12/2003 550 0,5
01/03/2004 540 0,6
Il vous est demandé d’enregistrer toutes les écritures relatives à ces opérations en devises jusqu’au 31 décembre
2003. En ce qui concerne le stock, seule l’écriture au 31 décembre 2003 est demandée.
Cas 4
Une entreprise de vente de véhicules d’occasion de la zone PK 10 de Cotonou décide d’acquérir des véhicules
aux Etats-Unis pour le marché Ouest Africaine. Pour ce faire, elle s’endette auprès d’une banque Américaine aux
conditions suivantes :
Le tableau suivant fixe les cours du dollar aux dates des différentes opérations :
Dates Dollar
15/03/2005 560
01/04/2005 550
31/12/2005 560
15/03/2006 550
01/04/2006 540
La Directrice de l’Etablissement, Madame Djouldé Abdoulaye DJIBO, vous demande, en tant qu’assistance de
passer toutes les écritures relatives à ces opérations en devise de l’exercice 2005.
Cas 1
La Compagnie Ivoirienne de Développement des Textiles (CIDT) vous présente les frais engagés en 2001 dans
le cadre de ses activités de recherche qu’elle mène depuis plusieurs années
Le relevé des dépenses engagées par la CIDT est présenté comme suit :
* Salaires des chercheurs : 6 000 000 FCFA dont 2 000 000 de charges sur exercices antérieures
* Fournitures de laboratoire : 2 000 000 FCFA
* Amortissement du matériel : 4 500 000 FCFA
* Energie consommée : 1 000 000 FCFA dont 300 000 représentant des charges de sous activité
* Sous traitants employés : 2 450 000 FCFA
* Frais de déplacements : 4 500 000 FCFA ;
Par ailleurs, elle a emprunté 10 millions de FCFA le 1er mars 2001 pour financer un matériel, destiné aux
activités de recherche, qui n’a pas encore été livré. Le coût de cet emprunt est de 10%. Il est remboursé chaque
année à hauteur de 2 millions.
Il vous est demandé d’indiquer quelles sont les raisons qui permettent à la société de capitaliser les frais de cette
recherche ? Pour quel montant ? Quelle sera la durée logique de l’amortissement ?
Après le lancement de la variété de coton découvert, la société souhaite déposer un brevet auprès de l’OAPI pour
assurer une protection sur une période de 10 ans. Le coût de cette procédure est de 4 830 000 FCFA. Vous devez
passer les écritures relatives à cette démarche.
Elle espère recueillir du brevet des flux nets de trésorerie de 10 millions de FCFA.
L’OAPI, après deux années de protections, décide de revenir sur sa décision arguant de l’universalité des
résultats de la recherche agricole. Qu’est ce que la société doit faire sur le plan comptable.
Vous devez engager toute réflexion que le traitement de ce dossier nécessite et passer les écritures nécessaires.
Le coton graine découvert devrait faire l’objet de test grandeur nature lors de la campagne prochaine sur 10 000
Hectares. Il devrait permettre à la société de vendre la fibre produite à 1 000 FCFA le kilogramme.
Il vous est demandé d’indiquer quelles sont les raisons qui permettent à la société de capitaliser les frais de cette
recherche ? Pour quel montant ? Quelle sera la durée logique de l’amortissement ?
Après le lancement de la variété NTA 88/06, la société souhaite déposer un brevet auprès de l’OAPI pour assurer
une protection sur une période de 4 ans. Le coût de cette procédure est de 4 000 000 FCFA. Vous devez passer
les écritures relatives à cette démarche.
Pendant la campagne suivante, la CIDT décide d’accorder une licence d’exploitation à la SOFITEX du Burkina
contre le paiement d’une redevance annuelle de 4 000 000 FCFA ; quel est le traitement comptable de la prise en
compte de la redevance ?
L’OAPI, après deux années de protections, décide de revenir sur sa décision arguant de l’universalité des
résultats de la recherche agricole ainsi que de sa volonté de soutenir la production cotonnière en Afrique de
l’Ouest. Qu’est ce que la société doit faire sur le plan comptable.
Cas 1
L’entreprise de construction Mali Béton a bénéficié d’un chantier de construction d’infrastructure pour une
somme de 3 000 Millions de FCFA sur trois ans. Les frais prévisionnels de ce chantier sont les suivants :
2001 2002 2003
Charges de production 400 500 600
Charges de distribution 100 200
Charges d’administration 100 200 300
Il vous est demandé d’enregistrer les écritures relatives à ce chantier selon l’une des méthodes prévues par la
norme comptable en donnant les justifications de ce choix. (Numéros de compte non importants).
Cas 2
L’entreprise de construction « Parakou construction » a bénéficié d’un chantier de construction d’infrastructure
pour une somme de 3 600 Millions de FCFA sur trois ans. Les frais prévisionnels de ce chantier sont les suivants
(en millions de FCFA) :
Il vous est demandé d’enregistrer les écritures relatives à ce chantier selon la méthode de l’achèvement en 2003.
En début de l’année 2004, il s’avère, en raison d’un conflit dans un pays voisin que les charges de production
vont doubler par rapport à leur montant initial.
On vous demande d’en tirer les conséquences comptables et de passer les écritures comptables appropriées en
2004.
Cas 3
L’entreprise malienne EMTI, spécialisée dans la sous traitance de marchés auprès des compagnies d’électricités
en Afrique de l’Ouest est entrain d’exécuter un marché sur plusieurs années actuellement. Les comptes relatifs à
ce marché sont les suivants au 31 décembre 2005, après l’enregistrement des écritures d’inventaire liées au
contrat :
L’état d’avancement du marché qui permet d’enregistrer le stock est de 40%. Les charges de distribution
attendues sont évaluées à 400 millions de FCFA.
Le montant global du marché est de 7 750 millions de FCFA.
Il vous est demandé d’évaluer le Produit net partiel et de l’enregistrer au cas où l’entreprise décide de passer à
cette méthode lors de l’exercice 2005.
En début de l’année 2006, il s’avère, en raison d’un conflit dans un pays voisin que les charges de production
vont doubler par rapport à leur montant initial.
On vous demande d’en tirer les conséquences comptables et de passer les écritures comptables appropriées en
2006.
1.5 Subventions
Cas 1
Votre entreprise, évoluant dans le sectaire avicole dans le sud du Mali, bénéficie d’un soutien de l’Etat, à la suite
d’un programme d’aide aux entreprises à hauteur de FCFA 20 millions le 10 février 2003.
Le solde est affecté à l’amélioration de la situation financière déficitaire depuis deux ans.
Il vous est demandé d’enregistrer toutes les écritures nécessaires le 10 février, le 15 juin, le 1 er juillet et le 31
décembre 2003.
Cas 2
Votre entreprise bénéficie d’un soutien de la ville de Bamako pour vous équiper à hauteur de FCFA 10 millions
le 10 février 2003.
L’achat d’un micro-ordinateur destiné aux connexions Internet le 1er juillet 2003 pour 5 millions de FCFA
L’acquisition de matériel de bureau pour 5 millions de FCFA le 13 septembre 2003,
Le matériel de bureau est amorti sur cinq ans et le matériel informatique sur trois ans.
Il vous est également demandé d’enregistrer toutes les écritures nécessaires le 10 février, le 1 er juillet, le 13
septembre et le 31 décembre 2003.
Cas 1
Identifiez les principes comptables qui sont à la base de chacune des propositions suivantes et indiquez dans
quelle mesure leur interprétation a été adéquate :
b) La valeur la plus faible du prix de revient ou du prix du marché doit être utilisée pour évaluer tout titre de
placement,
d) La valeur d’un élément immobilisé est son prix à sa date d’entrée dans le patrimoine,
e) En cas de doute, avoir une appréciation pessimiste des faits et maintenir la méthode d’évaluation déjà
utilisée,
f) La seule façon d’informer correctement les utilisateurs des états financiers est de leur donner des
informations détaillées sans se préoccuper de leur degré d’importance et de signification
g) Les capitaux propres d’une société au 10 juin d’une année sont identiques à leur niveau au 31 décembre de
l’année précédente à l’exception de l’incidence des provisions pour retraite à constituer.
Il vous est demandé de donner une indication des critères de classement d’une opération en Hors activité
ordinaire.
Il vous est également demandé de passer les écritures comptables qui s’imposent lors des opérations suivantes :
- Vente d’un matériel pour 4 millions de FCFA (valeur brute de 10 millions amortie à hauteur de 8 millions à
la date de la cession)
- Importante grève du personnel ayant entraîné des frais de négociation pour 2,5 millions de FCFA
- Importante épidémie ayant entraîné des frais importants de vaccination d’une partie du personnel exposé
pour 3 millions de FCFA
- citez les applications retenues du principe de la prééminence du fond sur la forme par le SYSCOA et dites
pourquoi cette limitation.
Les immobilisations suivantes figurent sur le registre de la société à responsabilité limitée Alanson, basée à
Niamey et spécialisée dans la fabrication de produits de traitement des criquets pèlerins, à la date du 31
décembre 2005.
Autres Eléments
Par ailleurs, dans son bilan figurent :
* Une prime de remboursement d’obligation pour 2 500 000 FCFA à amortir sur une durée résiduelle de 25
mois.
* Des charges à répartir pour 500 000 FCFA à amortir pour solde en 2005.
Il est demandé au comptable que vous êtes d’enregistrer les écritures d’inventaire de cette société.
Stocks
Vous disposez de l’état des stocks suivants à la fin du mois de décembre 2005, pour le produit MOM, le produit
le mieux vendu de la société, que vous vendez régulièrement sur le marché sous régional :
Stock initial : 250 000 de valeur unitaire 2 500 FCFA (coût de production).
- le 10, production d’une quantité de 150 000 unités à 2 550 FCFA l’unité,
- le 15, vente de 300 000 unités à 4 500 FCFA l’unité,
- le 20, vente de 50 000 unité à 4 100 FCFA l’unité.
Il vous est demandé de faire un suivi comptable de ces stocks en utilisant chacune des techniques disponibles :
inventaire intermittent et inventaire permanent. Dans le cadre de l’inventaire intermittent, le comptable utilisera
le méthode du premier entré premier sorti (PEPS) pour l’évaluation. Dans le cas de l’inventaire permanent, il
retiendra la méthode du CUMP après chaque entrée.