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Semestre 1
Module : Marketing bancaire
Marketing-mix :
Politique de communication - Politique de distribution
Introduction ………………………………………………………….2
Conclusion……………………………………………………………….21
Introduction
Depuis quelques décennies, la banque cherche à prendre réellement en considération les goûts
et les besoins de sa clientèle dont la satisfaction passe par la recherche d’une plus grande
proximité géographique et psychologique. Les deux types d’attente affectent l’une la politique
de distribution, l’autre la politique de communication. Ces deux variables du marketing ne
peuvent, dans cette logique, être considérées totalement distinctement.
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I. Politique de communication
Pour contribuer positivement au développement des banques, la politique de communication1
doit être menée d’une manière différente de ce qui fut trop souvent la pratique dans le passé.
Il lui faut savoir mieux s’intégrer avec la stratégie marketing et être mise en œuvre à partir
d’une démarche résolument professionnelle. Elle doit élargir le spectre de ses compétences en
ne se limitant plus à une simple approche relevant de la publicité institutionnelle mais au
contraire s’ouvrir vers de nouveaux horizons. Il lui faut utiliser davantage des modes
originaux de communication, comme par exemple Internet, mais aussi certaines formes de «
sponsoring» ou encore des jeux. Elle doit s’ouvrir vers de nouveaux marchés que constituent :
les personnels, les canaux de distribution, les actionnaires, les intermédiaires,
l’environnement… Un rôle important du néo marketing consistera à l’aider dans ces voies
nouvelles d’évolutions. Dans ce sens, la communication constitue pour la banque une
véritable arme à redécouvrir.
Communiquer c’est envoyer des messages a des destinataires variés par différents médias
pour faire savoir ce qui on est et ce que l’on sait faire.
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Ouvrage : Marketing et stratégie de la banque , ZOLLINGER , MONIQUE, LAMARQUE, ERIC. Ed 5, 2008
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Figure 1 : le circuit de communication Exemple de la banque populaire
La communication comprend les éléments que l’on retrouve dans tout processus de
communication ( Figure 1) : un émetteur transmet un message à un récepteur, par un canal de
communication (un média ou un moyen hors-média). Ce message doit être codé par
l’émetteur et décodé par le récepteur. Ce dernier peut répondre ou demander des précisions : il
s’agit de la rétroaction (ou feed-back). Enfin, la diffusion du message peut être affectée par
des « bruits » divers, qui peuvent nuire à sa bonne transmission
On peut définir les trois grands types d’objectifs susceptibles d’être recherchés par une action
de communication :
2ème objectif : l’image : c-à-d construire ou développer une image positive d’une marque, de
service ou de produits en jouant sur les attitudes ou les sentiments.
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le processus de la communication bancaire :2
Une communication bancaire efficace repose sur un processus présentant les traits suivants :
Mise en
Définitiç Concept Evaluati Mesure
Définitin de la oeuvre
-ons des -ion de Décision -on du de
cible de
objectifs message budget résultat
l'action
Définition des objectifs : Le responsable marketing doit ensuite définir les objectifs qu'il
s'efforce d'atteindre à travers l'action de communication.
Conception de message : Après la définition de la cible et des objectifs, l'entreprise est
amenée à concevoir le message. Elle doit déterminer son contenu, sa structure, son format et
sa source.
La banque cherche toujours à convaincre le client, donc elle doit respecter certains principes
pour que son message soit efficace :
Principe de répétition : répéter les éléments du message afin que le récepteur retienne
ce qu’il entendu.
Principe de comparaison : relier l’idée précédente et la nouvelle idée pour donner une
loyauté aux messages
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Ouvrage : Marketing Ulrike MAYRHOFER 2 éme Edition p : 134
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2. Typologie de politique de communication
2.1. La communication interne :
La communication interne vise en premier lieu à assurer une bonne circulation de
l’information au sein de la banque. La communication interne doit faire savoir à tous les
membres de la banque les objectifs retenus par la direction générale, les moyens mis en œuvre
pour atteindre ces objectifs, les points forts et les points faibles de l’entreprise.
Tout le personnel de la banque, quel que soit son niveau hiérarchique doit être informé de
façon claire et concise sur la stratégie de développement Toutefois, il ne suffit pas d’informer,
plutôt il faut faire adhérer le personnel aux objectifs fixés et développer le sentiment
d’appartenance au groupe et de partager les mêmes valeurs avec les autres membres de ce
groupe. Cette culture d’entreprise peut renforcer l’efficacité économique et la cohésion
sociale de la banque.
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Memoireonline.com
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La principale difficulté dans le véhicule d’une image globale réside dans sa complexité. Elle
est la combinaison de :
Exemple :
-Le sponsoring5 :
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Ladissertation.com
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Est un vecteur publicitaire par lequel une entreprise apporte son concours financier à une
personne physique ou morale, en contrepartie de quoi cette dernière lui assure une certaine
communication publicitaire ; c’est à dire qu’il consiste à financer une activité socioculturelle
spectaculaire (surtout sportive) pour réaliser un objectif marketing.
La publicité de notoriété : elle vise à faire connaître le nom de la banque dans le public
se traduit par un sigle (logotype) marquant le fait d’appartenance au secteur bancaire.
La publicité de l’image de marque : elle vient compléter la publicité de notoriété. Non
seulement le public connaît la banque mais aussi il perçoit d’une certaine façons la
relation qu’il a ou qu’ils pourraient avoir avec la banque et ce, à, travers ses produits, son
circuit de distribution, sa clientèle, etc. Tout un de facteurs sont donc ressentis par la
clientèle actuelle ou potentielle.
La publicité des produits : vise à faire connaître les produits de la banque en mettant
l’accent sur les qualités de ces produits. Cette action est entreprise lors du lancement d’un
produit nouveau ou l’entretien des produits existants et ce, en fonction des objectifs du
plan marketing.
La publicité collective ou individuelle :
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Memoireonline.com
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Memoireonline.com
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Exemple : Bank of Africa vient de lancer un grand jeu-concours dans tout le Royaume afin de
promouvoir le paiement par carte bancaire. Le concept ? Récompenser tous ceux qui utilisent
leur carte bancaire durant la période du jeu (du 15 mars au 15 Avril 2021). Tel un tirage au
sort, tous les titulaires d’un compte Bank of Africa qui auront effectué un paiement avec une
carte VISA, seront éligibles pour remporter des lots impressionnants : 2 voitures et plus de
100 abonnements Netflix .
La publicité est individuelle lorsqu’elle s’adresse à un client particulier. elle est établie soit
par un démarcheur, soit par un publipostage. Cette méthode est particulièrement appropriée
dans la banque, notamment lorsque le support publicitaire (lettre personnalisé, dépliant…) est
ajouté au relevé de compte. La publicité individuelle est retenue pour la promotion des
produits nouveaux ou existants, notamment si les produits sont destinés à un segment de
clientèle défini. le coût de cette opération est très faible.
La campagne de publicité
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https://www.h24info.ma/economie/bank-of-africa-une-nouvelle-campagne-publicitaire-qui-donne-envie-de-
jouer/
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La formulation de l’annonce publicitaire,
Le choix des médias et le calendrier de l’action publicitaire.
La publicité sur le lieu des ventes (PLV) :Elle est particulièrement approprier à la structure
interne de la banque de la faite qu’elle dispose d’un réseau de guichets, en forme de dépliants
ou brochure installés sur des présentoirs, d’affiches placées dans les agences et doivent être
harmonisés avec la campagne collectives menées sur les produits. La (PLV) atteint le client
lors de sa visite, où celui-ci est disponible pour demander des renseignements
complémentaires sur le produit ou pour en devenir utilisateur.
Le marketing direct utilise soit le propre ficher clientèle de la banque, soit des fichiers de
prospects que des sociétés spécialisées (banques de données) peuvent fournir à la demande.
Les critères de réussite d’un marketing direct
Les Relations Publiques : C’est l’ensemble des relations et communications d’une entreprise
en direction de ses différents publics qui sont les clients, les fournisseurs, les employés et la
société dont laquelle s’insère l’entreprise. Comme l’ensemble de la communication
institutionnelle, les relations publiques en pour l’objectif de créer un climat favorable, un
courant de sympathie tant à l’intérieur de l’entreprise, Qu’avec les différents publics. Aux fins
de mener à bien sa mission et diffuser les informations sur l’entreprise, ses activités, ses
produits, dans le but de provoquer dans l’opinion publique des relations favorables à l’activité
de l’entreprise, les relations publiques font appel à divers moyens tel que ; Les relations avec
la presse et ce, par le biais de communiqué de presse, de conférence de presse, d’entretien
téléphonique. Aussi les visites d’entreprise et la participation à la manifestation commerciales
tels que les salons et les foire, ajoutons à cela la publicité rédactionnelle (article payant sur
l’entreprise/ produits nouveaux elle est à caractère informatif), et les cadeaux de fin d’année.
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Wikimemoires.net
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d’envisager la communication comme étant au service de la relation, à long terme, avec la
clientèle. Pour contribuer efficacement au développement des banques, la politique de
communication doit être menée différemment de ce que fut souvent la pratique dans le passé.
En effet, il lui faut savoir mieux s’intégrer avec la stratégie marketing pour élargir le spectre
de ses compétences, en dépassant la simple approche institutionnelle, et s’ouvrir vers de
nouveaux horizons.
-La maîtrise de nouveaux médias de communication : mis à part le rôle assigné aux
‘’mass-médias’’ traditionnels (télévision, radio, affichage, presse,…) et aux techniques
classiques de communication (mécénat et sponsoring) dans les campagnes de communication,
ce sont les nouvelles technologies de l’information (Internet, mobile…) qui vont bouleverser
les habitudes des établissements bancaires. Leur apparition entraînera des changements à tous
les niveaux, puisqu’elle amènera les banques à considérer les formes même de la
communication.
L’étroitesse des médias au Maroc : cinq chaînes de télévision (2M, Alaoula, Arryadia,
Arrabia et Assadissa), quelques stations radio (Médi 1, RTM, Rabat chaîne Inter, la radio
Amazigh) et quelques éditoriaux partagent le paysage publicitaire marocain : si une forte
proportion de banquiers (71%) considère que le nombre limité des supports publicitaires au
Maroc constitue un frein à la pratique publicitaire.
L’absence d’un cadre organisant la profession publicitaire : qui établisse des règles de
jeux connues de tous les intervenants : même si certaines activités sont régies par des
Dahirs,ces derniers n’ont pas été réactualisés depuis leur promulgation (le Dahir de 1906 qui
réglemente l’affichage), ce qui ouvre la65 voie aux abus. Ainsi certains publicitaires ne
respectent pas les conditions convenues avec leurs clients
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www.revues.imist.ma ; Marketing et communication publicitaire dans les banques au Maroc AILLI Souad
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Le manque de formation publicitaire des cadres et dirigeants bancaires jumelé à
l’absence de culture de plan média chez les responsables banquiers : la pénurie en spécialistes
de la communication et la difficulté de recruter des cadres ayant un profil répondant aux
spécialités de la communication constituent un véritable problème.
Comme dans n'importe quel marché concurrentiel où s'exerce l'élasticité prix du produit pour
le consommateur, la question de l'efficacité de la distribution se pose.
« Au sens large, la distribution est l'ensemble des activités qui ont pour objectif de mettre les
produits de l'entreprise à disposition des consommateurs »10. La densité du réseau bancaire a
constitué, la principale force des banques dans le cadre du développement de leurs activités.
Les banques ont donc bénéficié de la puissance de leur réseau. Le coût du réseau et
d'acquisition de la clientèle a été minoré. Ceci leur ainsi permis d'offrir des produits plus
compétitifs en termes de prix.
Comme toutes les activités de service, l'activité bancaire est caractérisée par le rôle important
tenu par les relations humaines directes entre le personnel de l'entreprise et ses clients. Cette
place prépondérante du contact personnel est due au caractère immatériel de l'activité. Les
entreprises de services sont en contact direct avec le client, contrairement à l'entreprise
industrielle où le client n'a de contact qu'avec la publicité et l'article acheté. L'immatérialité de
l'objet de la dépense génère un risque qui ne peut être réduit que par la perception d'autres
éléments matériels relatifs à la production du service : l'entreprise de service c'est à dire le
support physique (bâtiment, décor, équipements...) et le personnel en contact avec le public.
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Jean François LEGUAY
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La politique de distribution, liée à la seule partie «visible» de la banque, revêt une grande
importance dans le marketing-mix. La densité du réseau doit être adaptée à la complexité du
service offert et y être inversement proportionnel c'est à dire un service simple pour un réseau
dense. Il est donc important pour la banque de veiller à une qualité du service offert à la
clientèle. Les banques ont ainsi dû former leur personnel de manière à conseiller et à orienter
le choix des clients potentiels.
En effet, l'efficacité d'une politique de distribution passe aussi par l'accroissement constant du
professionnalisme des réseaux. Dans un environnement où les institutions bancaires doivent
anticiper au mieux les évolutions des marchés et adapter rapidement son organisation, la
politique de distribution doit donc viser en outre à accroître la réactivité et la cohésion du
couple formé par le réseau et la clientèle. Il faut donc donner au réseau les moyens de
l'adaptation nécessaire.
Dans le secteur bancaire, la variable distribution a été longtemps marquée par l'exclusive
traditionnelle du circuit que constitue le réseau d'agences de chaque établissement. Cette
exclusivité incontestée jusqu'aux récentes évolutions est cependant remise en cause par les
nouvelles formes de distributions et, surtout, par l'incursion de nouveaux concurrents non-
banquiers.
Dans un premier temps, après les mesures de libéralisation des conditions d'ouverture des
nouvelles agences, cette variable distribution a constitué, par obligation concurrentielle, le
moteur de toute l'activité bancaire. La logique de cette politique était fondée sur
l'accumulation : davantage d'agences, plus de clients, plus de comptes et plus de personnel- la
politique de distribution va de pair avec les objectifs de production et avec le financement et
la gestion des ressources humaines.
Ces pratiques de course à l'ouverture des guichets, maintenant dépassées, ont révélé leurs
effets négatifs dès que la saturation du marché a été atteinte : par les problèmes de
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productivité et de rentabilité qui a conduit progressivement à des fermetures d'agences dans le
cadre de restructuration des réseaux.
Toutes ces évolutions des modalités de distribution sont en relation avec la modification de la
structure des effectifs dans l'affectation du personnel aux agences et aux services centraux. Le
personnel le plus proche de la clientèle constitue non seulement un élément important de la
politique de distribution mais aussi un bon support de la politique de communication.
Le développement des rôles assurés par les banques et de leur offre de produits et de services,
de complexité croissante, place les différentes enseignes dans une situation paradoxale en
termes de distribution physique : elles doivent continuer à entretenir un réseau d'agences
pesant lourdement sur leur rentabilité et proposer en même temps des réseaux numériques
sans cesse plus performants.
Le choix des canaux de distribution peut procurer un avantage concurrentiel durable car il
constitue le seul élément réel de différentiation enseignes dans un secteur caractérisé par la
banalisation des produits et par une concurrence des prix encore émergente. Les déterminants
de la politique de distribution sont définis par l'analyse du marché servi, qui peut être reclassé
en deux grandes catégories : le marché de masse et le marché individuel. Le premier
demande des produits simples mais présente des exigences particulières en termes de coûts et
de performance. Il requiert aussi une décentralisation géographique de l'offre, des services
standardisés et attractifs ainsi qu'un investissement publicitaire important. Le second, le
marché individuel, est composé de demandes peu nombreuses mais de volumes suffisamment
importants pour justifier un traitement personnalisé et une offre de services et de conseils
« sur mesure ».
Les canaux de distribution bancaires doivent être conçus comme des moyens d'accroître de la
disponibilité et d'adapter les services afin de satisfaire les clients actuels et de développer leur
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utilisation pour les nouveaux clients ; chaque canal de distribution peut servir un objectif
corporatif spécifique, il est donc essentiel de bien analyser et d’étudier les besoins de la
clientèle ainsi que leur comportement avant d’opter un canal en particulier.
On distingue plusieurs types de canal que les entreprises peuvent utiliser pour distribuer leurs
produits et services :
Ce canal de distribution combine à la fois les agences implantées dans différentes zones
géographiques avec des guichets automatisés y étant rattachés. Une combinaison à la fois
d’un média riche, synchrone, présent et d’un média plutôt pauvre, relativement asynchrone et
à faible présence sociale (Benavant et Gardes, 2009). La combinaison agences et guichet
automatisée est généralement la plus courante dans plusieurs banques du monde. Par contre,
certaines d’entre elles ont osé aller plus loin en analysant la dynamique de problématique
commerciale ; Il couvre donc plus large sans négliger la combinaison traditionnelle.
Le canal interactif :
Cette forme de canal est axée sur la distance et est très interactive. Le principal outil qui en
fait sa force est le web et le développement fulgurant du «mobile banking». Le téléphone
portable est entre autres un des outils de ce canal qui le rend très attrayant aux yeux d’un
certain type de clientèle qui peut être segmenté par génération pour selon l’âge. Il peut aussi
aider à rejoindre une certaine clientèle avec un certain revenu. Dans un tel contexte, le
développement d’interfaces innovantes est plus que jamais à l’ordre du jour (Benavant et
Gardes, 2009).
Le canal indirect :
Le canal spécial :
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Ce canal est encore peu défini dans la littérature existante, il comprendra principalement un
amalgame de médias résiduels et servira à développer une stratégie très particulière axée sur
un segment précis. Par exemple, selon les données récoltées, ce canal est généralement utilisé
afin de développer un réseau d’agence spécialisée ou bien une approche e-commerce
autonome.
Les choix de distribution sont également étroitement liés à la diversification recherchée par
les principales enseignes ; soit le développement de libre-service bancaire au-delà du seul
GAB ; la création d'agences spécialisées ; La réduction du linéaire guichet qui privilégie la
«relation assise» ; La création de réseaux de prescripteurs et également la multiplication des
formes de banque directe.
Les banques disposent actuellement de différents réseaux et utilisent ce que l’on appelle la
distribution multi canal :
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Tableau 1 : Contrainte de choix d’une politique de distribution
4. Les stratégies de distribution :
La stratégie de distribution adoptée opère ; pour cela il faut bien comprendre les différentes
stratégies que toutes les entreprises en général peuvent opter et ensuite on va discuter les
stratégies utilisées dans le secteur bancaire en particulier.
La distribution intensive:
par une entreprise donnée dépend des caractéristiques du produit lui-même et de l’objectif
poursuivi par l’entreprise dans l’environnement concurrentiel dans lequel elle
L’entreprise cherche à toucher le plus grand nombre possible de points de vente
et à multiplier les centres de stockage afin que soient assurés un chiffre d’affaires élevé ainsi
qu’une couverture maximale du territoire de vente, cette stratégie de couverture est appropriée
pour des produits d’achat courant, des matières premières de base et des services à faible
implication.
Le recours à la grande distribution nécessite des moyens importants pour l’entreprise car le
référencement des produits dans les rayons est un marché très convoité
et donc c’est un investissement colossal qui nécessite une étude préalable.
La distribution sélective
Une distribution sélective peut également signifie que les distributeurs du produit
sont choisi en manière sélective par l’entreprise (le fabriquant du produits), celui-ci donc
sélectionne ses intermédiaires.
C’est une stratégie qui consiste à choisir un nombre restreint de points de vente
en fonction de critères spécifiques comme leur image, leur situation géographique,
l’assortiment qu’ils proposent, l’accueil ou la méthode de vente appliquée dans
les points de vente…
La distribution exclusive
Cette stratégie suppose l’utilisation de points de vente qui ne vendront uniquement que le
produit ou la marque de l’entreprise, un seul distributeur reçoit l’exclusivité de vendre une
marque ;
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La franchise à titre d’exemple est une forme particulière de la distribution exclusive ; il s’agit
d’un système marketing contractuel qui organise la distribution de biens ou de services, dans
cet exemple l’entreprise appelée Franchiseur concède à une autre entreprise appelée
Franchisée, le droit d’exploiter un commerce selon des normes définies, et sous une marque
donnée, dans un territoire déterminé.
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Cette initiation de mobiliser des agences mobiles est pour objectifs principales d’augmenter le
taux de bancarisation et l’inclusion financière des populations rurales géographiquement
éloignés et d’encourager l’épargne.
La banque digitale
Par banque digitale, on peut entendre plusieurs choses : banque en ligne, banque mobile, néo-
banque…) autant de termes qui ont vu le jour ces dernières années pour qualifier les nouveaux
établissements bancaires numériques.
La banque digitale dans le cas de la banque populaire est appelé CHAABI NET, cet outil
digital présente pour la banque un instrument incontournable pour suivre les tendances du
marché et de rester compétitive dans un monde qui change du jour à jour, permet aussi de
faciliter les processus bancaire et également de ciblé un grand segment de jeunes client
potentiels, ce segment de nouvelles générations qui dépend fortement sur la présence de la
technologie dans sa vie quotidienne, préfère d’utiliser l’application mobile ou bien site
internet pour profiter des offres, produits et services à tout le temps ; c’est la nouvelle
tendance de faire une bascule vers le monde digital.
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CONCLUSION
Dans un environnement en pleine mutation, le succès des banques au Maroc dépend d’une
gestion rigoureuse et d’une dynamique commerciale rationnelle. Le marketing et plus
particulièrement la publicité et la distribution en constituant l’élément central.
La concurrence dans le secteur bancaire est l’une des plus importantes qui soit. Elle résulte du
fait que les produits bancaires sont relativement uniformes et que toute tentative d’innovation
bancaire est irrémédiablement destinée à tous les différents établissements, l’activité bancaire
ne pouvant se prévaloir de brevets.
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Liste des Tableaux :
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BIBLIOGRAPHIE
Channel Strategies and Marketing Mix in a Connected World- Saibal Ray Shuya Yin
Editors
Distribution channel strategies in Danish retail banking, Niels Peter Mols Per Nikolaj D.
Bukh Jørn Flohr Nielsen, publié en 2016 dans International Journal
of Retail & Distribution Management, Vol. 27 Iss 1 pp. 37 - 47
Kotler philip et Dubois Bernard : « Marketing management » Editeur : Pearson
Education 2003
Rénover le marketing bancaire, Michel Badoc, Banque stratégie n° 216 – juin 2004
The concept of the marketing mix, NEIL H. BORDEN Harvard Business School
Ulrike MAYRHOFER : « Marketing » 2 ème Edition p : 134
ZOLLINGER, MONIQUE, LAMARQUE, ERIC. « Marketing et stratégie de la banque » , Ed 5, 2008
22
Webographie
Article des agences mobiles de la banque populaire publié par le Matin le 09 janvier 2013,
consulté le vendredi 04 juin 2020
www.Memoireonline.com
www.h24info.ma
www.Ladissertation.com
www.revues.imist.ma
www.Wikimemoires.net
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