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Béni Mellal
AUTO-ANALYSEUR ET SPECTROPHOTOMETRE
UV-VISIBLE
Soutenu le 19/06/2018
Membres de Jury :
A Ceux qui se dévouent sans cesse pour m’éclaircir la voie et les immenses
horizons du savoir et dont la vocation mérite largement mes respects.
Ainsi que pour tout le personnel de laboratoire MEA pour leur accueil et
l’attention qu’il a apportée envers mon stage, et leur implication dans le
recueil des informations se rendant toujours disponibles. En particulier Mr.
HRRIDA et Mr. EL GHAZ pour leurs conseils judicieux et leurs
explications qui ont été d’un grand intérêt.
Mon souci d’effectuer un stage dans une entreprise, m’a conduit à choisir l’OCP (Office
Chérifien des Phosphates) vu l’importance de cet organisme. Les contacts des divers champs du
travail permettent d’accéder à des nouvelles techniques qui collaborent à l’amélioration des
connaissances acquises par le stagiaire, ce qui est nécessaire pour réaliser une concordance logique au
niveau de la formation. En effet, le stage permet de :
-donner l’avantage de découvrir le monde de travail et les relations humaines et permet aussi
de se familiariser avec la carrière professionnelle.
Liste des abréviations
OCP : Office Chérifien des Phosphates
LD : limite de détection
LQ : Limite de quantification
DO : Densité optique
UV : Ultra violet
Liste des tableaux
TABLEAU 1. LES QUALITES SOURCES DU PHOSPHATE................................. ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
TABLEAU 2. LES QUALITES SOURCES DU PHOSPHATE............................................................................................ 9
TABLEAU 3. LES QUALITES MARCHANDES DU PHOSPHATE .................................................................................. 9
TABLEAU 4. LE MODE OPERATOIRE DES TEMOINS ................................................................................................ 20
TABLEAU 5. RESULTAT D'ANALYSE DU BPL PAR TECHNICON ............................................................................ 33
TABLEAU 6. RESULTAT D'ANALYSE DU BPL PAR SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE ............................... 36
TABLEAU 7. RESULTAT DE CALCULE POUR LA REPETABILITE PAR TECHNICON .......................................... 37
TABLEAU 8. RESULTAT DE CALCULE POUR LA REPETABILITE PAR SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE
..................................................................................................................................................................................... 37
TABLEAU 9. RESULTAT DE CALCULE POUR LA REPRODUCTIBILITE PAR TECHNICON ................................ 38
TABLEAU 10. RESULTAT DE CALCULE POUR LA REPRODUCTIBILITE PAR SPECTROPHOTOMETRE UV-
VISIBLE ..................................................................................................................................................................... 38
TABLEAU 11. COMPARAISON DES DEUX METHODES D'ANALYSES .......... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
Liste des figures
FIGURE 1.LOGO DU GROUPE OCP-SA ............................................................................................................................ 3
FIGURE 2. SCHEMA DE L'HIERARCHIE DE SITE DE KHOURIBGA ........................................................................... 5
FIGURE 3. SITUATION GEOGRAPHIQUE DU GROUPE OCP ....................................................................................... 5
FIGURE 4. ORGANIGRAMME HIERARCHIQUE DU GROUPE OCP ............................................................................ 7
FIGURE 5. PLAN GENERALE DE LA LAVERIE MRAH EL AHRACH ....................................................................... 13
FIGURE 6. BALANCE DE MESURE ................................................................................................................................. 14
FIGURE 7. PLAQUE CHAFFANTE A LA SALE D'ATTAQUE ...................................................................................... 14
FIGURE 8. QUARTAGE MANUEL ................................................................................................................................... 16
FIGURE 9. UN BROYEUR A DISQUE .............................................................................................................................. 17
FIGURE 10. LA MISE EN CAPSULE DE L'ECHANTILLON .......................................................................................... 17
FIGURE 11. LES ETUVES DE SECHAGE ........................................................................................................................ 18
FIGURE 12. SCHEMA SUR LES ACTIVITES DU LABORATOIRE .............................................................................. 18
FIGURE 13. SCHEMA DE PREPARATIONS DES TEMOINS ........................................................................................ 19
FIGURE 14. L'AUTO-ANALYSEUR ................................................................................................................................. 29
FIGURE 15. SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE ..................................................................................................... 34
FIGURE 16. COURBE D'ETALONNAGE DU BPL PAR TECHNICON .......................................................................... 39
FIGURE 17. COURBE D'ETALONNAGE DU BPL PAR SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE ............................. 40
Sommaire
INTRODUCTION ......................................................................................................................... 1
CHAPITRE I: ................................................................................................................................ 2
CHAPITRE II : ............................................................................................................................ 10
CONCLUSION : .......................................................................................................................... 43
ANNEXE....................................................................................................................................... 46
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................... 48
Projet de fin d’études
Introduction
Le stage de formation est le plus solide lien qui peut exister entre les études
théorique et leurs applications dans la pratique. Dans cet esprit vient mon stage au
sein de laboratoire d’analyse et contrôle de qualité d’OCP à Khouribga, qui a duré six
semaines et qui était une une bonne opportunité pour appliquer ce que j’ai acquis à la
faculté.
C’est dans ce cadre que s’inscrit l’objectif de mon travail qui concerne l’étude
de deux méthodes d’analyses de minerai de phosphate et principalement le BPL (Bon
Phosphate of Lime : phosphate tricalcique). Ces méthodes utilisent comme
instruments de mesure le spectrophotomètre UV-visible et l’auto-analyseur
(technicon),
Dans le but de fournir les résultats de leurs analyses avec un gage de confiance
reconnu, le laboratoire d’Analyse et contrôle de qualité d’OCP prévoit d’être agréé
par le Ministère de l’Industrie, du Commerces et des Nouvelles technologies. De ce
fait, le dit laboratoire instaure un système de management qualité afin d’être accrédité
selon la norme ISO 17025.
Les paramètres de ces différentes méthodes utilisées devront être évalués afin de
maintenir l’accréditation obtenue pour l’analyse de BPL(le phosphate), Le laboratoire
valide ces méthodes en se référant à la norme « NF T 90-210 ».
le groupe OCP ainsi que le lieu du stage le laboratoire de contrôle qualité de la laverie
MEA, puis va traiter en détail l’étude qui a été faite sur les deux méthodes d’analyse.
Chapitre I:
1-1-Historique :
En 1975, l’Office Chérifien des Phosphates devient le Groupe OCP. Durant les
années suivantes, le Groupe OCP investit dans la création de nouvelles lignes de
production, notamment à Jorf Lasfar, où des travaux de construction d’un nouveau
complexe chimique commencent en 1982. Ces nouvelles structures industrielles
destinées à la production d’acide sulfurique et d’acide phosphorique deviendront
effectives à partir de 1986, suivies par les lignes de production d’engrais en1987.
En octobre 2010, La laverie MEA est mise en service pour une meilleure
exploitation du phosphate, ainsi que la diminution du taux des déchets.
IPSE : Est une association à but non lucratif crée par OCP-SA en 1974. Sa raison
d’être est la promotion de l’enseignement et de l’éducation en faveur des enfants du
personnel du Groupe. L’IPSE compte 104 enseignants pour 1 906 enfants scolarisés
dans le préscolaire et le primaire. L’IPSE a lancé un important programme de
développement destiné à offrir un enseignement d’excellence aux enfants des agents
OCP-SA. L’institut construit de nouveaux établissements d’enseignement préscolaire
et primaire, ainsi que des collèges.
Site de Khouribga.
Site de de Benguerir.
Site de Youssoufia.
Site de Safi.
Site de Jorf Lasfar.
Site de Boucraâ-Laayoune.
Site de Khouribga
En ce qui concerne la gestion financière, chaque année l’OCP établit son bilan,
son compte d’exploitation et ses prix de revient comme toute entreprise privée.
Avec un accès exclusif aux plus grandes réserves de phosphate du monde, OCP
se place comme leader mondial de la production de phosphate, d’acide phosphorique,
et d’engrais.
Disposant des plus grandes installations industrielles conçues selon les meilleurs
standards internationaux en matière de processus, de technologie, et d’outils
industriels, OCP produit près de 28 millions de tonnes de roches de phosphate, 3
millions tonnes d’acide phosphorique, et 4 millions tonnes d’engrais Moteur de
L’économie nationale, le Groupe OCP joue pleinement son rôle d’entreprise
citoyenne. Cette volonté se traduit par la promotion de nombreuses initiatives,
notamment en faveur du développement régional et de la création d’entreprise.
-Le Traitement : c’est une opération nécessaire qui se fait après l’extraction et a
pour but l’enrichissement du minerai en améliorant sa teneur.
-Le Transport : une fois le phosphate extrait puis traité, il est transporté vers les
ports de Casablanca, Safi ou El Jadida, a destination des différents pays importateurs.
-La Vente : le phosphate est vendu, selon les demandes des clients, soit brut, soit
après traitement.
-Les phosphates minéraux : d’où est extraite la plus grande partie du phosphore et de
ses dérivés,
Ces phosphates sont de types très divers mais les plus employés sont les
phosphates d’aluminium et surtout de calcium, ils se rencontrent un peu partout dans
le monde. C’est à partir de ces phosphates minéraux que l’on fabrique le phosphore,
l’acide phosphorique et la majeure partie des engrais phosphatés.
-Le stérile.
-L’eau.
Le phosphate pur qui est sous forme de fluoroapatite est défini par la formule
chimique : Ca3 (PO4)2, CaF2. Elle est composée de deux principales familles :
- Les éléments de traces : NaO, K₂O, Cd, Mg, Fe, Cl, Al.
2-2-Teneur du phosphate
Tableau 1. Les qualités sources du phosphate
Chapitre II :
- 125 µm < Dimension phosphate< 400 µm : c’est bon phosphate stocké sans
aucun traitement.
-Unité Lavage : Cette unité comporte six chaînes de lavage identiques, chacune
d’elles traite le phosphate clair suivant deux phases :
-Lavage et criblage
-Hydro-classification
-Unité Flottation : Le phosphate reçu soit de l’unité lavage ou unité broyage est
mis en traitement par l’ajout de 3 réactifs (Acide, Amine, l’ester) pour rendre sa
qualité presque identique à celle du phosphate de dimension entre 125 µm et 400 µm.
Dans cette unité qui contient 3 blocs, on fait aussi extraire le phosphate de dimension
inférieure à 40 µm qui sera envoyé vers l’unité des décanteurs.
-Unité des digues : Les boues reçues des décanteurs contiennent encore de l’eau
à récupérer, c’est pour cela cette unité comporte des grands bassins pour avoir une
décantation naturelle qui dure un temps important.
2-1-Description du laboratoire :
L’objectif du laboratoire de Khouribga est le contrôle de la qualité des
phosphates en effectuant des analyses physico-chimiques tels que : (CO2, H2O, CaO,
MgO , SiO2, BPL,…).
Le but de cette opération est de vérifier que la qualité du phosphate répond bien
aux spécifications du cahier de charge de la clientèle avant sa livraison.
Salle de Préparation :
Au sein de cette salle les échantillons sont reçus dans des sacs en toile, portant
plusieurs indictions, telles que l’origine ou bien le lieu de prélèvement, la date, le
code, la qualité, et l’analyse désirée. L’échantillon subit les opérations de quartage,
étuvage, tamisage et la mise en capsules. Elle est équipée d’un diviseur à rifle, une
étuve de 105°C, des tamis, et des mortiers.
Salle de broyage:
C’est la salle qui occupe plus d’espace dans le laboratoire c’est là où s’effectuent
la plupart des analyses concernant le phosphate, elle contient les salles et les postes
suivants :
Salle de pesage :
Salle de physique:
Salle d’ICP/SAA:
Réception:
Dans cette salle les échantillons sont reçus avec des étiquettes qui précisent
l’unité, le poste, la date, la qualité, l’origine et une fiche d’analyses demandées. Ces
échantillons passent par une suite d’étapes pour être préparés. Les échantillons sont
reçus des différents sites d’extraction et de traitement notamment des travées, trains,
parc humide, carreaux, enrichissement à sec et calcination.
-L’échantillon global pèse 1Kg et contient une étiquette portant les informations
suivantes : la date, l’entité, la qualité, le poste et le repère.
-Les échantillons humides sont mis dans des sacs en plastique doublés de sacs en
toile.
Que l’on joindra à l’échantillon et qui l’accompagnera durant toutes les phases
qui suivront jusqu’à la mise en capsule. Cette étiquette comportera les informations
suivantes : N° de capsule, la date, la qualité, le poste et le repère.
Criblage :
Tous les échantillons humides sont criblés à l’aide d’un crible de 6 mm pour
éliminer les grands grains dont un teneur en BPL est faible, le refus est rejeté tandis
qu’on le passant subit le quartage.
Quartage :
L’opération du quartage se fait à l’aide d’un diviseur à rifles pour les échantillons
secs. Et pour les échantillons humides, on a appliquera toujours le quartage manuel à
fin d’éviter le colmatage des particules sur le diviseur à rifles et par suite la
contamination des échantillons.
Cette opération est importante car elle nous permet d’avoir un échantillon réduit,
représentatif et homogénéisé à partir de l’échantillon global.
L’étuvage est l’opération qui consiste à faire sécher l’échantillon dans une étuve
réglée à 105± 5°C afin d’éliminer l’eau inter granulaire. Cette opération est appliquée
sur les deux types d’échantillons humides et secs.
Broyage :
Un broyeur à disque (160μm), qui contient deux parties. L’une qui est mobile et
l’autre qui est fixe. Il effectue cette opération mécanique afin de :
Tamisage :
Tous les échantillons sont tamisés sur tamis d’ouvertures à 160μm, le refus est
broyé dans un mortier avec un pilon, tamisé et mélangé avec le passant.
Mise en capsule :
Une fois les échantillons mis dans des béchers on prend à l’aide d’une spatule
une petite quantité pour la mettre dans des capsules, celles-ci sont munies d’une
étiquette qui indique le numéro de l’échantillon et son état.
Etuvage final :
Finalement, les capsules sont mises dans l’étuve à 105°C pendant deux heures
pour éliminer l’eau afin d’obtenir un produit sec 100% pour que les chimistes fassent
les analyses demandées. L’autre quantité des échantillons est mise dans un sachet en
plastique en stockage comme témoin.
Salle de préparation
Salle de broyage
Salle d’analyses
1. Etuvage (105°C)
2. Prise d’essai
3. Préparation
4. Analyse
5. Saisie des résultats et rédaction des rapports d’analyses
Exemple T70% :
Cette masse sert à la préparation de 500 ml. Donc pour préparer 1 litre, on pèse avec
précision (à 0,1 mg près) : 1,228 g
Ainsi après avoir pesé 1,228 g de KH2PO4 bien séché, ajouter 20 ml de HClO4, bien
mélanger, transvaser dans une fiole de 1000 ml et jauger avec l’eau distillée jusqu’à
dissolution.
T60 Dissoudre 0,5265g de KH2PO4 avec de l’eau distillée dans une fiole
jaugée de 500ml, ajouter 10ml d’HClO4 et compléter au trait de jauge avec de
l’eau distillée.
T80 Dissoudre 1,4039g de KH2PO4 avec de l’eau distillée dans une fiole
jaugée, ajouter 20ml d’HClO4 et compléter à 1000ml avec de l’eau distillée au
trait de jauge.
Principe :
Attaque du phosphate par l’acide chlorhydrique en récipient fermé, et en mesure le
volume gazeux du CO2 dégagé à l’aide d’un calcimètre de Bernard.selon la réaction :
Principe :
Dosage gravimétrique basé sur la solubilisation des sulfates par attaque à l’acide
Chlorhydrique, filtration. Précipitation des sulfates du filtrat sous forme de BaSO4 par
BaCl2, filtration du Précipité, calcination à 1000°C.
Principe :
Dosage gravimétrique basé sur l’insolubilisassions de la silice (SiO2) en milieu acide
chlorhydrique (HCl) après complexassions du fluor par l’acide borique (H3BO4),
filtration du précipité, puis calcination à 900 ± 50°C
Mesure de l’humidité :
Principe :
Principe:
Cette technique d’analyse élémentaire, est très sensible, et largement utilisé pour
analyser plus de 70 éléments, parfois à l’état de trace, par exemple (Fe2O3, Al2O3, Cd,
SiO2 réactive, Na2O, K2O, MgO…). Et elle est basé sur une flamme de température
très élevé supérieur ou égale à 3000 C qui transfert les atomes de l’état liquide à l’état
vapeur, ainsi le nuage atomique formé sera traverser par un faisceau
monochromatique d’une longueur d’onde spécifique pour chaque élément, et en fin on
obtient un résultat convertie par un détecteur.
Chapitre III:
1-1-Définition de la validation :
La validation d’une méthode est l’ensemble des procédures destinées à démontrer
que les résultats obtenus sont fiables, reproductibles et que la méthode est adoptée à
l’application prévu.
Validation inter-laboratoire : elle n’intéresse que les méthodes qui seront utilisées
par plusieurs laboratoires.
-La variance :
-Ecart type :
-Coefficient de variation :
Le coefficient de variation (Cv) est l’écart type relatif à une moyenne. Il est
calculé selonla formule :
CV= ×100
-Coefficient de corrélation :
Covariance de(X.Y)= :
: Variance de X=
: Variance de Y=
-L’intervalle de confiance :
Elle fournit une indication sur les erreurs dues au hasard : manipulateur, matériel,
réactifs préparés etc.…
inférieur à 5%.
=3×
.LQ=5×LD
Au cours de son trajet jusqu’à la cellule de mesure, les réactifs vont être
introduits au fur et à mesure. La réaction se déroule sous des conditions constantes
dans le circuit (ou la cassette) analytique et provoque une coloration qui peut être
mesurée par spectrophotométrie. En effet, dans la cuve à circulation du
spectrophotomètre, on réalise une mesure continue de la densité optique (DO) à une
longueur d’onde spécifique pour le paramètre mesuré.
Sur ces courbes, chaque échantillon est représenté par un pic et l’aire du pic est
directement proportionnelle à la concentration du paramètre.
2-1-1- Principe :
2-1-2-Appareillage :
Le réactif est introduit dans la cuve par un injecteur, puis chaque segment est
rendu parfaitement homogène par les bobines d’homogénéisation, il se forme le
4-Le colorimètre : C’est le système optique qui mesure les concentrations des
échantillons par colorimétrie, il donne la densité optique en fonction de la
concentration, plus la coloration est foncé plus la solution absorbe la lumière, et plus
sa teneur en élément phosphate est élevée, la loi de Beer Lambert est appliqué :
A=log( / )=ξlc
ξ: coefficient d’extinction
l : la largeur de la cuve en cm
c : la concentration
2-1-3-Réactifs :
Solution A :
Solution B:
Solution C :
2-1-4-Mode opératoire :
Peser 0,5 mg près, exactement 1g de phosphate finement broyé et séché dans une
Mise en solution :
-Introduire la prise d’essai dans un bêcher de 250 ml mouiller avec quelques ml d’eau.
-Chauffer sur une plaque chauffante jusqu’à disparition des fumés blanches et
clarification
-Laisser refroidir, rincer le verre montre sur le bêcher avec de l’eau distillée qu’on
recueille dans le bécher.
-Recueillir le filtrat clair qui constitue la solution d’attaque. Ainsi cette filtration sert à
éliminer le passage de la silice non attaquable par l’acide.
-par la suite, faire aspirer le réactif pendant environ 30 minutes afin d’équilibrer le
système ;
-Lorsque le signal obtenu est stable, introduire les solutions étalons, la solution de
contrôle et les échantillons ;
-Lorsque les analyses sont terminées, faire aspirer de l’eau dans les capillaires
pendant quelques minutes pour les rincer ;
2-1-6-Résultats :
Echantillon k09
Essais % en BPL
1 67,30
2 67,50
3 67,60
4 67,50
5 67,40
6 67,40
7 67,60
8 67,60
9 67,50
10 67,30
2-2-1-Principe :
2-2-2-Réactifs :
1-Réactif vanadomolybdique
2-Acide perchlorique
3-Solutions étalons
2-2-3-Appareillage :
● Béchers.
● Fioles jaugées.
Pour cette méthode on procède à une dilution des échantillons dans une fiole
100ml et on pipete 5ml de l’échantillon, ajouter 25ml de colorant de
vanadomolybdique, après homogénéisation, laisser 15 minutes puis passer en
spectrophotomètre.
REMARQUE :
Le développement de la coloration des solutions à analyser et des solutions étalons
doit être effectué au même moment et dans les mêmes conditions. Il important donc
de préparer en même temps, dosages et étalons afin que les temps de développement
soient bien les mêmes et que les conditions de température ne différent pas.
-Placer dans l’appareil une cuve de mesure (dite cuve de référence) ne contenant
que le solvant.
2-2-6-Résultats :
Echantillon K09
Essais % en BPL
1 67,50
2 67,33
3 67,33
4 67,83
5 67,66
6 67,83
7 67,67
8 67,67
9 67,50
10 67,50
-Fidélité :
Répétabilité :
-Pour le Technicon:
Echantillon K09
% en BPL
Moyenne 67,47
CV en % 0,01
IC en % 0,219 10¯³
Echantillon K09
% en BPL
Moyenne 67,58
CV en % 0,27
IC en % 3,94 10¯³
Interprétation :
D’après ces résultats, on constate que le pourcentage du coefficient de
variation et celui de l’intervalle de confiance, pour les deux méthodes étudiées,
sont respectivement inférieurs à 2% et à 5%, avec 2% et 5% sont des valeurs de
référence. Ceci permet de confirmer la répétabilité de ces deux méthodes de
dosage spectrophotométrique automatique et manuel.
-Reproductibilité:
-Pour le Technicon:
Echantillon K09
% en BPL
Moyenne 67,45
CV en % 0,17
IC en % 2,520 10¯³
Echantillon K09
% en BPL
Moyenne 67,64
CV en % 0,22
IC en % 3,252 10¯³
Interprétation :
-Linéarité :
-Pour le Technicon:
-Courbe d’étalonnage :
En se basant sur les résultats d’étalonnage (voir l’annexe), et on construit la
courbe d’étalonnage qui représente l’absorbance en fonction de la concentration de
l’élément à doser :
B 40
P 30
L 20
10
0
0 0,5 1 1,5 2
C en g/l
-Courbe d’étalonnage :
4 0,1
3 0
0 0 0,5 1 1,5 2
C en g/l
Interprétation :
Les courbes obtenues par les deux méthodes étudiées sont linéaires pour des
concentrations comprises entre 0 et 1,6g/l. Dans ce domaine les coefficients de
corrélation sont supérieurs à 0,995 ce qui implique que les deux méthodes de dosage
spectrophotomètrique automatique et manuel sont linéaires.
-Limite de détection:
Pour le Technicon:
Interprétation :
-Limite de quantification :
-Pour le Technicon:
Interprétation :
-Domaine d’application :
-Pour le Technicon
Interprétation :
Conclusion :
En conclusion, d’après les résultats obtenus sur les différents critères, la
validation de la méthode d’analyse du BPL est réussite.
Tableau 11. Comparaison des deux méthodes d’analyse du BPL
-Auto-analyseur -Béchers.
(Technicon), destiné au -Fioles jaugées.
dosage phosphate, muni
d’un filtre à 430 nm. - Pipettes à un trait, 5ml
Conclusion générale :
Ce stage m’a beaucoup apporté autant sur le plan humain que sur le plan
professionnel. En effet, ce stage m’a permis d’intégrer rapidement une équipe
dynamique dans laquelle j’ai pu m’épanouir, acquérir une certaine confiance en moi,
puis découvrir le parcours scolaire et professionnel de chacun ainsi que leurs
méthodes de travail.
De même, j’ai été confrontée sur une période à la réalité du travail de laboratoire
(travail et organisation d’équipe, essais inter-laboratoire, application des instructions
d’assurance de qualité ...).
Annexe
TABLEAU 1 : Mesure de BPL par Technicon pour l’étude de de la reproductibilité
Echantillon K09
Essais % en BPL
1 67,60
2 67,30
3 67,40
4 67,60
5 67,50
6 67,60
7 67,30
8 67,40
9 67,40
10 67,40
Echantillon K09
Essais % en BPL
1 67,71
2 67,43
3 67,43
4 67,71
5 67,57
6 67,86
7 67,57
8 67,57
9 67,86
10 67,71
T0 0,000 0,00
T0 00,0 0,00
Bibliographie
NF T 90-210, Protocole d’évaluation initiale des performances d’une méthode
dans un laboratoire – AFNOR - 2009
Norme NF U 42-246. –AFNOR- (Août 1969)
Site web Ministère de l’Industrie, du Commerces et des Nouvelles
technologies.
Journal of Analytical Chemistry, Vol. 55, No. 7, 2000, p. 607. Translated from
Zhurnal Analiticheskoi Khimii, Vol. 55, No. 7, 2000, pp. 677-678. Original
Russian Text Copyright by Zolotov
LAB REF 02 Exigences pour l’accréditation des laboratoires selon la norme
NF EN ISO/CEI 17025 – COFRAC – Mars 2009
Le site web : www.ocpgroupe.ma
Le site web : http://www.futura-sciences.com/
Rapport journalier de l’OCP.