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III.1- Définition et propriétés fondamentales de la CMH
λ
Etat de Etat de
marche panne
µ
Le graphe d’états ci-dessus est une CMH. Car, les taux de transitions (λ et µ) sont
constants. De plus, la transition de l’état de marche vers celui de panne à l’instant
« t+dt » sachant que le système est dans l’état de marche à l’instant « t » dépend
uniquement de cet état de marche et non pas de l’évolution entre ces deux états
avant l’instant « t ».
D’où la propriété fondamentale d’une CMH : les transitions entre ses états sont
« sans mémoires ».
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III.1- Définition et propriétés fondamentales de la CMH
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III.2- Générateur markovien et équations d’états d’une CMH
Une autre propriété fondamentale d’une CMH est que la matrice des transitions
« M » associée à la CMH est dite stochastique.
Pour l’exemple de la CMH ci-dessus, M est la suivante :
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III.2- Générateur markovien et équations d’états d’une CMH
Equation d’Etats
λi+2(t)dt λi+1(t)dt λi(t)dt λi-1(t)dt
… Ei+1 Ei Ei-1 …
Soient :
Ei = Etat caractérisant le nombre de composants en état de marche
En = Etat de marche initial (tous les composants sont bons)
E0 = Etat de panne final (tous les composants sont défaillants)
Pij(t) = Prob. conditionnelle de passer de Ei à Ej entre t et t+dt
λi(t)dt = Prob. de transiter de Ei à Ei-1 entre t et t + dt (défaillance d’un
composant)
µi(t)dt = Prob. de transiter de Ei à Ei+1 entre t et t + dt (réparation d’un
composant)
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III.2- Générateur markovien et équations d’états d’une CMH
Equation d’Etats
λi+2(t)dt λi+1(t)dt λi(t)dt λi-1(t)dt
… Ei+1 Ei Ei-1 …
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III.2- Générateur markovien et équations d’états d’une CMH
Equation d’Etats
λi+2(t)dt λi+1(t)dt λi(t)dt λi-1(t)dt
… Ei+1 Ei Ei-1 …
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III.2- Générateur markovien et équations d’états d’une CMH
Equation d’Etats
λi+2(t)dt λi+1(t)dt λi(t)dt λi-1(t)dt
… Ei+1 Ei Ei-1 …
Etant donné que le processus est markovien homogène ⇒ λk(t) = λk et µk(t) = µk,
(constance des taux de transitions); alors :
P’i(t) = Pi+1(t).λi+1 - Pi(t).[λi + µi] + Pi-1(t). µi-1
De la même manière, nous obtenons les probabilités des états initial et final de la CMH :
P’n(t) = - P (t).λ + P (t).µ
n n n-1 n-1
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III.2- Générateur markovien et équations d’états d’une CMH
P’(t) = M.P(t)
vecteur d’états
matrice des transitions
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III.2- Générateur markovien et équations d’états d’une CMH
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III.3- Résolution des équations d’états d’une CMH
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III.3- Résolution des équations d’états d’une CMH
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III.3- Résolution des équations d’états d’une CMH
P’(t) = M.P(t)
P (t+dt) - P (t) ⇒ P(t+dt) = [I +M.dt].P(t)
P’(t) =
dt
P(t+dt) = [I +M.dt].P(t)
àt=0: P(dt) = [I +M.dt].P(0)
à t = dt : P(2dt) = [I +M.dt].P(dt)
… …
à t = (h-1)dt : P(hdt) = [I +M.dt].P((h-1)dt)
P(hdt) = [I +M.dt]h.P(0)
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III.3- Résolution des équations d’états d’une CMH
Cette forme matricielle est identique à celle obtenue par les méthodes de
développement exponentielle de la matrice des transitions (cf. diapo. 13)
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III.4- Quantification des paramètres de
fonctionnement/dysfonctionnement des systèmes
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III.4- Quantification des paramètres de
fonctionnement/dysfonctionnement des systèmes
Illustration du partitionnement de « M » sur le cas d’une CMH relatif à un
système à deux composants en redondance totale
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III.4- Quantification des paramètres de
fonctionnement/dysfonctionnement des systèmes
Le partitionnement de « M » conduit inévitablement au partitionnement du
vecteur d’états. D’où la nouvelle forme d’équations matricielle d’états sous
forme partitionnée :
P’(t) = M.P(t)
Mmm Mpm
P’m (t)
= Pm (t)
P’p (t) .
Pp (t)
Mmp Mpp
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III.4- Quantification des paramètres de
fonctionnement/dysfonctionnement des systèmes
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III.4- Quantification des paramètres de
fonctionnement/dysfonctionnement des systèmes
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III.4- Quantification des paramètres de
fonctionnement/dysfonctionnement des systèmes
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Conclusion
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Conclusion
Pour surmonter ces limites, une autre méthode dédiée aux systèmes
dynamiques est d’usage courant. Il s’agit des réseaux de Petri qui
feront l’objet du chapitre suivant.
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