Notations générales
Notations Eurocodes
Caractéristiques du bois
Caractéristiques dimensionnelles
Abréviations
L’objectif de mon projet au sein du bureau d’études était de créer des notes de
calculs standards pour un type de bâtiment que l’entreprise a l’habitude de réaliser :
les « gymnases Avio ». Avec le passage aux Eurocodes, la société Mathis souhaitait
disposer d’un catalogue de notes de calculs pour ce type de bâtiment. Ceci devait lui
permettre d’économiser du temps d’étude et d’avoir un premier aperçu des
changements par rapport au CB71, règlement appliqué jusqu’à présent.
1.1. Historique
L’entreprise Mathis possède également un laboratoire d’essais dans lequel des tests
de résistance sont réalisés très régulièrement sur plusieurs échantillons de lamelles
et de poutres assemblées. Des essais de délamination sont effectués afin de tester
la tenue physique des joints de collage.
Le suivi de la qualité est très développé dans l’entreprise qui a obtenu il y a quelques
années la certification « Acerbois Glulam ». Cette certification est délivrée par une
association (Acerbois) et garantit la classe de résistance des bois, la classe
d’utilisation, l’emploi d’un produit de préservation à vocation anti-termites, le type de
colle utilisée et l’utilisation d’approvisionnements en bois provenant de forêts gérées
durablement.
7,50m
Hauteur
Entraxe
Portée
Remarque: Etant donné l’usage qu’il est fait de ce type de bâtiment, il convient de
respecter un gabarit de jeu. Ainsi, la hauteur à l’égout est prise égale à 7,50m dans
tous les cas et le rayon des traverses de portique est fixé à 40,50m.
Isolant :
Etanchéité :
_____________________
Remarque:
Afin de ne pas surcharger l’étude et ainsi d’être sûr de pouvoir mener à bien la
totalité des notes de calculs, j’ai finalement retenu le cas le plus défavorable en
termes de poids pour l’ensemble des 18 cas.
Les gymnases Avio sont des complexes sportifs servant à diverses activités, dont
la plupart nécessitent un aménagement modulaire au niveau du sol, mais certaines,
notamment pour jouer au basket, agissent directement sur la structure du bâtiment.
Des panneaux de basket sont ainsi prévus, ils peuvent être fixés sur les traverses
des portiques principaux. Le constructeur des équipements sportifs préconise
l’application d’une charge de 250 daN en ponctuelle pour tenir compte du poids d'un
joueur suspendu au panier. Cette charge est à appliquer en différents points sur les
éléments en question.
Concernant les pannes, j’ai retenu comme surcharges d’exploitation des charges
d’entretien. La toiture n’est pas accessible. Ces charges sont définies dans l’EN
1991-1.1/NA1 Clause 6.3.4.2.
Elles peuvent être prises en compte de deux manières :
Une charge qk à 0,80kN/m² couvrant une aire rectangulaire de 10m², dont la
forme et la localisation sont à choisir de la façon la plus défavorable (Figure 7)
pour la vérification à effectuer, sans toutefois que le rapport entre la longueur
et la largeur ne dépasse la valeur suivante :
0,5. A/B ≤ 2
Axe panne
Axe portique
qk = 0,80KN/m²
Axe portique
Cette position génèrera la plus grande flèche et le moment le plus important dans les
pannes.
Remarque :
Ces charges d’exploitation tiennent compte du matériel spécifique
d’exploitation ainsi que des effets dynamiques.
Les charges les plus longues à déterminer sont les charges de neige et de vent.
Elles varient suivant la zone géographique où est situé le bâtiment. Par simplification,
j’ai considéré que l’ensemble des 18 projets étudiés étaient implantés à une altitude
inférieure à 200 mètres.
Comme expliqué précédemment (en partie 3 : « Analyse de l’existant »), deux zones
de neige ont été prises en compte : les zones A1 et C2.
Dans un premier temps, l’Eurocode 1 relatif aux actions sur les structures exige la
détermination d’une valeur caractéristique sk,200 (en kN/m²) dépendant de la région et
pour une altitude inférieure à 200m (dans le cas où le bâtiment est situé à une
altitude plus importante, cette valeur est à corriger).
Toujours suivant la région, on peut être amené à prendre en compte, en plus, une
charge exceptionnelle de neige sA,d (en kN/m²), charge à valeur accidentelle.
Par hypothèse, nous retenons le cas où le projet étudié est implanté à une
altitude inférieure à 200m, il n’est donc pas nécessaire de majorer la valeur de
sk,200 ; ce qui nous amène à sk = sk,200 .
Coefficient d’exposition Ce : D’après la clause 5.2 (7) de l’annexe nationale, le
tableau 5.1. de la norme NF EN 1991-1-3 est remplacé par celui de l’annexe
nationale. Le bâtiment étudié n’étant pas abrité, le déplacement de la neige
par le vent est possible et il convient de prendre : Ce = 1,0.
Coefficient de température Ct : Relativement à la clause 5.2. (8) de l’annexe
nationale, le bâtiment est supposé normalement chauffé et isolé et donc : Ct =
1,0.
Finalement ;
Où cseason = 1 et cdir = 1 sont les valeurs recommandées par la norme (NF EN 1991-
1-1-4 partie 4.2.).
La définition de la valeur de base de la vitesse du vent vb,0 est donnée par la vitesse
moyenne sur 10 minutes caractéristiques. Elle est indépendante de la direction du
vent, de la période de l’année et est définie à 10m au-dessus du sol en terrain
dégagé, de type rase campagne, à végétation « basse » (ce qui correspond à une
catégorie de terrain de type II). Elle est fixée par l’Annexe Nationale en fonction des
zones géographiques (voir Figure 10 : Carte représentative des régions de vent).
Dans nos cas d’étude, la région à prendre en compte pour la définition de vb,0 est soit
la région 2, soit la région 3.
Vb = Cdir*Cseason*vb,o
Où :
- Cdir est le coefficient de direction du vent, qui peut tenir compte du fait
qu’un vent peut souffler plus fort dans une direction que dans une autre. La
valeur recommandée est cdir=1, ce qui nous place en sécurité.
- Cseason est le coefficient de saison dont la valeur recommandée est 1.
b) Vent moyen :
La vitesse moyenne du vent vm(z) donnée à une hauteur z au-dessus du sol dépend
de la rugosité du terrain et de l’orographie, ainsi que de la vitesse de référence du
vent vb déterminée précédemment. Elle est donnée par l’expression :
Vm(z) = cr(z)*co(z)*vb
Où:
Où :
- z0 est la longueur de rugosité dépendant de la catégorie de terrain
- zmin est la hauteur minimale définie suivant le tableau 4.1 l’EN 1991-1-4
- zmax est en général pris égal à 200m
- kr est le facteur de terrain qui dépend de la longueur de rugosité zo :
kr = 0.19*[zo/zo,II]0.07 avec zo,II = 0.05 soit le z0 d’un terrain de catégorie II.
Pour l’ensemble des 18 cas étudiés, j’ai considéré le terrain où étaient implantés les
bâtiments de catégorie III,b (zone habitée ou industrielle).
Où :
- k1 est le coefficient de turbulence dont la valeur recommandée est 1
- c0 est le coefficient orographique défini précédemment
- z0 est la longueur de rugosité définie précédemment
Où :
- ρair est la masse volumique de l’air, qui dépend de l’altitude, de la
température et de la pression atmosphérique. La valeur recommandée par
l’Annexe Nationale est ρair = 1,225 [kg/m3]
- Iv(z) l’intensité de la turbulence du vent définie précédemment
- vm(z) la vitesse moyenne du vent définie précédemment
Afin d’arriver aux différentes charges de vent à appliquer sur la structure, il faut
encore calculer les coefficients de pression extérieure (Cpe). Ces coefficients
diffèrent en fonction de la direction du vent (vent perpendiculaire au pignon et vent
perpendiculaire au long pan). De plus, ils varient en fonction que l’on étudie les
parois verticales ou la toiture. Enfin, les valeurs des Cpe sont à interpoler lorsque la
surface de reprise du vent de l’élément étudié est comprise entre 1 et 10m²
(l’interpolation, si nécessaire, sera effectuée dans la partie relative au
dimensionnement de l’élément en question).
Concernant les coefficients de pression intérieure (Cpi), ils dépendent de la
dimension et de la répartition des ouvertures dans l’enveloppe du bâtiment. Comme
indiqué dans l’EN 1991-1-4, lorsque l’aire totale des ouvertures existant sur chacune
des faces représente moins de 30% de l’aire de chacune des faces, il n’y a pas de
calcul particulier à mener. La perméabilité de notre bâtiment n’étant pas connue avec
certitude, on décide de retenir comme valeurs pour les Cpi : -0,3 ou +0,2.
Figure 12 : Valeur des coefficients de pression extérieure sur parois verticales par zone
(vent sur long pan)
La toiture est de type cylindrique (en voûte). La largeur d est prise égale à la largeur
du bâtiment.
Figure 14 : Abaque permettant de déterminer les coefficients de pression sur la toiture (vent
sur long pan)
Figure 16 : Valeur des coefficients de pression extérieure sur parois verticales par zone
(vent sur pignon)
Pour un vent venant frapper la petite face d’un bâtiment, l’étude de la toiture au vent
se fait de la même manière que pour les toitures terrasse (avec rives à arêtes vives).
Les portiques sont auto-stables dans leur plan d’action (l’ensemble des efforts de
vent sur long pan sont considérés repris par le portique) mais sont instables sous
l’effet des forces horizontales dans leur plan perpendiculaire. Un système de
contreventement est donc nécessaire pour assurer la stabilité statique. Les
déplacements latéraux des portiques sont alors limités par la déformation des
contreventements.
Le contreventement est constitué de deux poutres au vent situées de part et d’autre
du bâtiment (voir Figure 18 ci-dessous).
En pignon, on trouve une palée de stabilité permettant d’équilibrer les efforts de vent
frappant les extrémités des longs-pans. Le matériau utilisé pour les diagonales n’est
plus le métal mais du lamellé-collé (voir Figure 19 ci-dessous).
5.1. Pannes
Les pannes étant fixées sur les traverses des différents portiques sont inclinées
d’un certain angle variant selon leur position sur la toiture. Les charges
gravitationnelles sollicitent donc les éléments selon deux directions (y et z) (voir
Figure 20 ci-dessous).
Figure 20 : Panne en dévers en configuration réelle et efforts projetés dans son plan
On a donc : et
Les charges à projeter suivant les deux directions sont les charges permanentes, les
charges d’exploitation, les charges de neige mais pas les charges de vent, qui elles
s’appliquent toujours perpendiculairement à la surface chargée.
Afin de connaître l’inclinaison des pannes en fonction de leur position sur la toiture,
j’ai créé une feuille de calcul sur le logiciel Excel. Il suffit de renseigner les données
géométriques telles que la hauteur à l’égout (h), le rayon des traverses (R), la portée
des portiques et la position de la panne en question par rapport à l’extrémité de la
traverse.
Pour chacun des 18 cas, j’ai cherché à dimensionner les pannes en m’intéressant
aux plus sollicitées d’entre-elles. Celles-ci étaient soumises, soit à de la flexion
déviée (du fait du dévers), soit à de la flexion déviée et comprimée.
5.1.1. Charges
Une fois tous les chargements quantifiés, il faut les pondérer et les combiner entre
eux selon la méthode décrite dans l'Eurocode 0. Ensuite, il est possible d'analyser
les combinaisons les plus critiques, soit avec les efforts et contraintes, soit avec les
déplacements selon la vérification à justifier.
Ces combinaisons ont pour but de vérifier la résistance mécanique des éléments en
pondérant les charges et en vérifiant l'effet de plusieurs actions combinées au même
instant. Afin de déterminer la combinaison la plus défavorable aux ELU, les
sollicitations sont multipliées par le facteur . Le coefficient kmod tient
compte de la perte de résistance du bois pendant la durée du chargement, ainsi que
de la classe de service (la structure étant en intérieur en milieu sec, nous sommes en
classe de service 1). Le coefficient tient compte de la dispersion du matériau ; il
vaut 1,25 dans le cas du bois lamellé-collé. Le facteur ne permet que de
déterminer la combinaison la plus défavorable lorsque le chargement a la même
forme, quelle que soit l’action qui s’applique (que des charges uniformément
réparties sur l’ensemble de l’élément par exemple). Sinon, il convient de pondérer
non pas les charges, mais les sollicitations (comme c’est le cas ici, car la surcharge
d’exploitation ne s’applique pas sur la totalité de la poutre).
Combinaisons ELS
Les états limites de service s'intéressent aux déplacements des éléments afin de
garantir un confort d'usage ou pour limiter la déformation de matériaux du second
œuvre. L'apparition de fissures (Placoplatre, verre,…) ou des déformations trop
importantes pourraient entraîner des litiges de construction sans pour autant qu'il y
ait un risque pour les usagers. La déformation qui apparaît de manière instantanée
sous le poids propre ou sous différentes actions variables est notée Uinst. Cette flèche
produite instantanément ne suffit pas à représenter le comportement de l'élément à
long terme ; on ne sait pas quelle sera la déformation dans la durée. Pour cela, on
calcule l'effet du fluage sur l'élément, cette flèche est appelée Ucreep. Le fluage n'est
causé que par les actions ayant une durée d'application permanente sur l'élément.
Pour évaluer la déformation finale Ufin (sous action variable avec prise en compte de
l'effet du fluage), il faut combiner les flèches calculées précédemment tel que
Ufin=Uinst(G+Q)+Ucreep.
Dans le cas où une contreflèche Uc est prévue, la déformation nette finale
(réellement apparente) vaut Unet,fin=Ufin-Uc. Trois valeurs limites de flèches sont à
vérifier : Uinst(Q), Unet,fin et Ufin.
Par ailleurs, les combinaisons ELS ne sont multipliées par aucun coefficient.
L’augmentation de la flèche (fluage) est prise en compte par le coefficient k def dans le
calcul de la flèche.
Les combinaisons de charges sont conformes à la règlementation Eurocode 0
actuellement en vigueur.
L’ensemble des combinaisons ELS et ELU sont résumées dans les tableaux
suivants. Ces combinaisons correspondent aux combinaisons à vérifier dans le cas
de deux charges variables. En effet, les surcharges d’entretien et les actions
climatiques ne se combinent pas. Les coefficients kmod correspondent à un local
chauffé de classe de service 1. Ainsi :
Suivant la plus forte inertie, la panne repose sur deux appuis. Par contre, suivant la
plus faible inertie, la panne repose sur trois appuis étant donnée la présence
d’entretoises entre les pannes.
On a donc :
Suivant l’axe z :
q Q
(KN/ml) entretien
c
L
L
Suivant l’axe y :
q Q
(KN/ml) entretien
c
L
L
Pour l’ensemble des 18 cas d’étude, après calcul à l’aide d’une feuille Excel, j’ai pu
remarquer que les moments pondérés maximaux selon la direction z et la direction y,
étaient tous deux obtenus sous combinaison C5. Il s’agissait donc de vérifier la
panne en flexion déviée sous combinaison C5. De plus, il fallait aussi vérifier la
panne en flexion déviée comprimée sous combinaison C6 (le vent sur pignon
amenant un effort de compression en plus).
La flèche totale est obtenue à partir de chacune des flèches suivant la direction y et
la direction z.
On a: √
Remarque: Vous trouverez le détail des calculs ainsi que la description précise des
charges dans la note de calcul type fournie en annexe 4 de ce rapport.
5.1.5. Bilan
C’est toujours le critère de flèche qui était dimensionnant pour l’ensemble des
pannes. Les sections obtenues ne différaient pas de celles obtenues avec l’ancien
règlement, à savoir le CB71.
Les combinaisons de chargement sont les mêmes que pour les pannes étudiées
précédemment.
5.2.2. Modélisation
5.2.3. Sollicitations
Les poteaux sont sollicités par les réactions d’appui de l’arbalétrier ainsi que par le
vent qui vient souffler sur le pignon. Il s’agit donc de les vérifier en flexion composée
avec risque de flambement.
Des lisses espacées tous les 3,00m permettent de créer un anti-flambement suivant
la petite inertie des poteaux. Le poids-propre de la paroi est directement transmis
vers le sol sans passer par les poteaux, car les lisses sont considérées suffisamment
souples au niveau de leurs appuis.
Dans un souci d’uniformisation de fabrication des poteaux, pour un cas donné, ils
auront tous la même section. J’ai ainsi pu me limiter au dimensionnement du poteau
le plus chargé et du poteau le plus long. La largeur des poteaux a été fixée à 138mm
comme pour les arbalétriers.
q (daN/ml)
⁄
Lpoteau
5.3.3. Vérification
Pour les poteaux, une seule flèche est à vérifier, il s’agit de la flèche instantanée
sous charge de vent sur pignon. On s’assure donc que :
5.3.4. Bilan
C’est à nouveau le critère de flèche qui était dimensionnant dans tous les cas.
Les portiques sont les éléments porteurs principaux de la structure. Ils servent de
support direct pour les pannes, les éléments de contreventement et doivent
reprendre les sollicitations extérieures entrainées par le vent et la neige.
De plus, lorsque le vent vient frapper le pignon, un effort de compression transite
dans les pannes jusqu’à la poutre au vent, qui de ce fait est sollicitée en flexion. Les
membrures de cette dernière sont donc soumises à un effort normal de traction ou de
compression. Dans le cas du vent sur long pan, on considère que les efforts de
traction engendrés par la dépression en pignon se compensent de part et d’autre du
bâtiment. Ainsi, il convient de rajouter dans les cas de vent sur pignon un effort
normal dans les traverses des portiques.
Enfin, cet ouvrage est un complexe sportif servant à diverses activités, dont la plupart
nécessitent un aménagement modulaire au niveau du sol, mais certaines,
notamment pour jouer au basket, agissent directement sur la structure du bâtiment.
Des panneaux de basket sont ainsi prévus, ils peuvent être fixés sur les traverses
des portiques principaux. Le constructeur des équipements sportifs préconise de
retenir une charge ponctuelle de 250 daN pour le poids d'un joueur suspendu au
panier lors d'un match. Cette charge est à appliquer simultanément à 1/3 et à 2/3 de
la portée des traverses.
5.4.1. Combinaisons
Le principe de combinaison des cas de charge reste le même que pour les autres
éléments. Les combinaisons déterminantes pour le dimensionnement des traverses
et des montants étaient les suivantes :
1,35G+1,5S ou 1,35G+1,5S+0,9W4
5.4.2. Modélisation et sollicitations
Les portiques sont auto-stables dans leur plan (hyperstatiques de degré 1).
Arbalétrier et montant
de redressement
rotulés
( )
( )
Pour les montants, il faut vérifier la flexion composée en tête mais aussi au niveau du
changement d’inertie (montants à inertie variable). Dans ce cas, un coefficient tenant
compte de l’influence des fibres tranchées due à la décroissance de la pièce est
appliqué. En effet, dans ce dernier cas, on doit avoir (NF EN 1995-1-1 6.4.2) :
5.4.3.3. Flambement
Remarque : Les montants ayant une inertie variable, l’inertie prise en compte est une
« inertie fictive » comme préconisé par le guide pratique du lamellé-collé.
5.4.3.4. Déversement
( )
Le déversement des traverses a été considéré empêché par les pannes espacées
régulièrement le long de ces éléments. La vérification de cette instabilité n’a donc
pas été nécessaire pour les traverses.
Cependant, le non déversement des montants a dû être vérifié.
Plusieurs paramètres sont à déterminer avant d’arriver à la valeur du coefficient kcrit,
coefficient qui tient compte de la réduction de résistance due au déversement latéral.
Le cas de charge s’apparentant le plus à l’étude menée pour les montants est celui
d’un porte-à-faux avec une charge concentrée à l’extrémité libre. Ainsi on a (NF EN
1995-1-1 6.3.3. tab 6.1):
∏√
Dans bien des cas, c’est le critère de flambement ou de déversement qui a été
dimensionnant pour les portiques. Cependant, j’ai pu rencontrer quelques cas pour
lesquels le critère de flèche dimensionnait les éléments. Cela était notamment le cas
pour les gymnases situés en région de vent 3, avec des efforts de vent assez
importants sur les montants et la traverse.
Les diagonales des poutres au vent ainsi que celles des palées de stabilité
situées sur les longs-pans, sont réalisées à l’aide de tirants métalliques. Elles
fonctionnent donc en traction et sont libres de flamber en cas de compression. Ces
éléments de structures ont donc été vérifiés en traction simple conformément à
l’Eurocode 3 relatif aux constructions métalliques. La vérification effectuée a été la
suivante :
Au niveau de chaque pignon, les portiques étant remplacés par les arbalétriers
reposant sur des potelets, on trouve des palées de stabilité permettant d’assurer
l’équilibre en cas de vent. Les diagonales sont réalisées en bois cette fois. Il a donc
fallu les vérifier en compression simple avec risque de flambement.
Les vérifications réalisées ont été les suivantes :
Figure 23 : Enfourchement (en h. à g.) ; tenon-mortaise (en h. à d.) ; embrèvement double (en b.
à g.) ; queue d’aronde (en b. à d.)
Figure 24 : Pointe (en h. à g.) ; tire-fond (en h. à d.) ; broche (en b. à g.) ;boulon (en b. à d.)
Le montant et la traverse ont la même section et sont assemblés dans le plan avec
une coupe d'about suivant la bissectrice de l'angle entre les pièces. L'assemblage
est réalisé à l'aide de ferrures en âme noyées dans le bois et de broches métalliques,
comme on peut le voir sur la Figure 25 ci-dessous. On obtient ainsi un encastrement
reprenant les efforts et les moments et empêchant tout degré de liberté entre les
éléments assemblés. L'effort normal, le tranchant ainsi que le moment sont amenés
par la traverse dans l'assemblage. Celui-ci doit les transmettre aux montants pour
que ces efforts puissent descendre aux points durs des fondations.
Une fois que les efforts transitant dans chacun des éléments de l'assemblage étaient
connus, il était nécessaire de calculer le nombre minimum d'organes à mettre en
place pour assurer le bon fonctionnement de celui-ci. Les dimensions des éléments
métalliques étaient également à justifier. Le flasque le plus sollicité a été retenu pour
le dimensionnement étant donné que tous sont réalisés à l'identique.
Les flasques sont des tôles en âmes fixés au bois par l'intermédiaire d'organes
d'assemblage de type broche. La capacité résistante d'un organe dans le bois se
détermine grâce à la théorie de Johansen décrite dans l'Eurocode 5. Cette méthode
tient compte du diamètre de l'organe, de la qualité des matériaux employés (métal et
bois) ainsi que de la largeur de bois sollicitée et la direction de l'effort par rapport au
fil. J’ai retenu des broches de diamètre 12mm avec une classe d’acier 4.6 pour
l’ensemble des cas d’étude.
Les flasques métalliques étaient doublés dans l’épaisseur de bois. Il a donc fallu faire
un choix quant à l’étude de l’assemblage. Deux possibilités étaient envisageables :
6.2.3. Bilan
Après avoir vérifié les assemblages composant les portiques pour l’ensemble des
cas d’étude, j’ai décidé de prendre en compte les raideurs et les jeux d’assemblages
afin d’observer un comportement plus proche de la réalité.
En effet, jusqu’à présent, les liaisons entre les éléments étaient considérées comme
parfaites. En réalité, le bois et les organes d’assemblage acceptent une certaine
déformation avant d’atteindre la plastification totale, ce que l’on peut intégrer dans le
calcul en considérant la raideur. De plus, pour des raisons de mise en œuvre lors du
montage, des jeux sont à prévoir entre les diamètres des organes et les diamètres de
perçage. C’est notamment le cas pour le perçage des plaques métalliques (les
broches ont un diamètre de 12mm et les trous dans les plaques sont percés à
14mm). Les broches sont, quant à elle, montées en force dans le bois, aucun jeu
n’est donc à prévoir.
Ainsi, en déterminant les raideurs et les jeux et en les intégrant au modèle, on obtient
un comportement de la structure plus proche de la réalité.
∑ ∑
Et donc :
Remarque: La raideur des assemblages en rein de portique est apportée par les
broches mais aussi par les axes de liaison au niveau des bielles (axes reliant
l’ensemble des flasques métalliques). Il s’agit donc de combiner les raideurs des
deux types d’éléments sachant qu’ils sont placés soit en série soit en parallèle
(Figure 30 ci-dessous).
En série :
∑
En parallèle :
∑
Point de fonctionnement
Pour l’ensemble des cas d’étude, le bilan a été identique. En tenant compte de la
rigidité réelle de l’encastrement en tête de montant, on constate une augmentation
de la flèche à mi-travée et en tête de montant de l’ordre de 15 à 20%. Concernant les
sollicitations, pour la traverse, le moment à mi-travée augmente d’environ 15% tandis
que les moments en tête de montant diminuent de 10 à 15%. Les efforts normaux,
que ce soit dans la traverse ou dans les montants ne sont quasiment pas impactés
par la prise en compte des raideurs d’assemblage (ils diminuent sensiblement).
Enfin, l’effort tranchant dans la traverse augmente à peine (1% environ) et dans les
montants, il diminue de 10 à 20%.
Coefficient de rigidité :
Hypothèses:
Portique de 25m de portée en bois lamellé collé
GL24h.
Assemblage de rein moisé :
Poteau : 2x100x1400mm
Arbalétrier : 200x1400mm
Double couronne de boulons 6.8 :
26 boulons de 24mm sur un rayon de 600mm
20 boulons de 24mm sur un rayon de 480mm
Efforts de calcul :
Md = 622kN.m
Nd = 166kN (compression poteau)
Rigidité axiale (sans prise en compte du jeu) pour une couronne et un plan de
cisaillement :
∑
Comme on ne considère pas de jeu ici, il n’y a pas de rigidité sécante à déterminer.
Ainsi on a :
Dans ce cas, il convient de prendre en compte le jeu dans le calcul des rigidités, et
donc, de calculer les rigidités sécantes. En considérant un jeu fonctionnel Δuf de
1mm sur tous les boulons, le jeu fonctionnel maxi en rotation Δαf vaut :
Si on considère qu’il est impossible d’avoir effectivement un jeu maxi de 1mm sur
tous les boulons, on peut supposer qu’il existe un jeu fonctionnel moyen Δuf de
0,5mm sur tous les boulons. Le jeu fonctionnel en rotation Δαf vaut :
Modélisation de l’assemblage
Coefficient de rigidité :
D'autant que pour la plupart des cas, les structures sont très bien conçues et
étudiées pour supporter des charges verticales mais souvent la sollicitation
horizontale est négligée par les constructeurs en phase de conception.
Suite à l'étude du comportement des structures face à ces actions sismiques, des
principes de bases de construction pour obtenir un bon comportement sismique ont
été établis.
Par exemple, il est intéressant de veiller à ce que la structure soit légère et peu
élancée, sans surcharge excessivement élevée (étage, toiture) et surtout, il convient
de porter une attention particulière aux fondations, ancrages, assemblages... Si le
souci de construction parasismique est pris très tôt dans la conception de la
structure, il est bien plus simple de disposer de solutions pour limiter les effets
néfastes dus à ces mouvements. Il est possible par exemple de prévoir des zones
dissipatives au niveau des assemblages (comportement ductile avec une forte
capacité à dissiper l'énergie induite par les mouvements du sol) qui offrent un bon
comportement sismique interne à la structure. Le critère de régularité de la structure
(en plan et en élévation) est lui aussi un facteur déterminant du comportement
sismique ; il est préférable d'éviter les différences de rigidité, les ruptures de
L’Eurocode 8 relatif au calcul des structures pour leur résistance aux séismes
propose plusieurs méthodes d’analyse des effets sismiques. Ces méthodes sont
définies dans l’article 4 « Dimensionnement des bâtiments ». Les effets sismiques et
les effets des autres actions présentes dans la situation sismique de calcul peuvent
être déterminés sur la base d’un comportement élastique linéaire de la structure. La
méthode de référence pour déterminer les effets sismiques doit être l’analyse modale
spectrale utilisant un modèle élastique linéaire de la structure et le spectre de calcul.
En effet, la capacité de dissipation d’énergie de la structure est prise en compte en
réalisant une analyse élastique fondée sur un spectre de réponse réduit par rapport
au spectre élastique (le spectre de calcul élastique). La réduction est réalisée en
introduisant un coefficient de comportement «q» qui prend en compte la capacité de
la structure à dissiper de l’énergie.
Des simplifications sont envisageables dès lors que le bâtiment présente des
caractéristiques géométriques particulières. En effet, si l’ouvrage répond à des
critères définis par la norme, il peut être considéré comme régulier, en plan ou en
élévation, et de ce fait, on peut par exemple appliquer la méthode d’analyse par
forces latérales. Cette méthode simplifiée est valable pour les bâtiments dont la
réponse n’est pas affectée de manière significative par les contributions de modes de
vibration de rang plus élevé que le mode fondamental dans chaque direction
principale. Elle permet de se ramener à l’étude en 2D dans chaque direction
considérée. Une autre méthode simplifiée envisageable est la méthode de Rayleigh.
Ces deux méthodes consistent à déterminer la période de vibration du bâtiment à
l’aide de formules approchées, puis d’en déduire un effort global équivalent sollicitant
la structure. Il s’agit ensuite de déterminer la répartition de cet effort dans les
différents éléments constituant la structure.
Enfin, il existe une autre méthode, applicable à tous types de bâtiment et offrant des
résultats plus précis, c’est-à-dire plus en accord avec le comportement réel de la
structure. Il s’agit de la méthode par analyse modale. Cette méthode peut être
appliquée à des modèles en 2D, mais l’intérêt est plutôt de l’appliquer à des modèles
en 3D (meilleure précision). Dans un premier temps, j’ai donc été amené à modéliser
l’ensemble des 18 cas d’étude en 3D sur le logiciel Acord-Bat.
Le calcul par analyse modale génère un certain nombre de modes de vibrations qui
sont superposés ensuite selon les directions étudiées alors que les méthodes
simplifiées citées précédemment se basent sur un seul mode de vibration (le mode
dit "fondamental"). Il faut noter que ce mode fondamental (qui définit l'accélération du
sol) est appliqué dans les méthodes simplifiées à l'intégralité des masses (un mode
pour 100% des masses) alors que dans la réalité, une multitude de modes se
La valeur de l’accélération de calcul retenue pour la suite des calculs est alors la
suivante : ag = γI . agR.
Un séisme introduit une énergie cinétique par la mise en mouvement des appuis de
la structure. Il est intéressant de pouvoir dissiper très rapidement une grande partie
de cette énergie, notamment en laissant la structure s'exprimer jusqu'à une certaine
limite dans le domaine plastique (au-delà du domaine élastique, déformations
irréversibles et donc conservatrices de l'énergie introduite pour cette déformation).
Le comportement d'un matériau dans le domaine élastique est linéaire, alors que le
domaine plastique est non linéaire, ce qui entraîne des complications non
négligeables au niveau du calcul dynamique. Pour simplifier cette approche une
méthode linéaire équivalente est alors mise en œuvre. Cette linéarisation est fondée
sur une équivalence en déplacements entre un comportement élasto-plastique et un
comportement élastique fragile.
La solution retenue par l'EN 1998 est de conserver la résistance réelle de la structure
et de réduire l'action sismique par le biais d'un coefficient q, coefficient de
comportement de la structure.
7.2.6. Charges
7.2.7. Combinaisons
Kmod = 1,1
γM = 1,0
Après avoir modélisé les 18 cas d’étude et lancé les calculs, je suis rentré dans
une phase d’exploitation des résultats. J’ai ainsi comparé les sollicitations obtenues
au niveau des traverses et des montants, puis au niveau des diagonales des palées
de stabilité et des poutres au vent, avec les sollicitations obtenues auparavant sous
combinaisons normales.
Dans un premier temps, j’ai modélisé les diagonales des poutres au vent et des
palées de stabilité en longs pans comme des tirants métalliques, puis j’ai programmé
50 modes de vibrations. Les résultats obtenus n’étaient pas satisfaisants étant donné
que la masse résiduelle, c’est-à-dire non participante était très proche de 100%, et
ce, dans les deux directions considérées X et Y. De plus, on observant les
déplacements de la structure dans sa globalité, j’ai pu remarquer que les tirants
métalliques étaient très « secoués » par rapport aux autres éléments en bois (le
déplacement maximal au niveau des tirants était de l’ordre du mètre), ce qui
s’explique par leur faible rigidité. J’ai donc émis l’hypothèse que les 50 modes de
vibration étaient insuffisants pour observer un comportement de la structure dans sa
globalité. En effet, il est probable que les tirants métalliques possèdent un nombre
important de modes de vibration locaux, modes qui sont sollicités en premier. Pour
obtenir la réponse de l’ensemble de la structure, c’est-à-dire mobiliser 90% de la
masse totale, j’ai donc été amené à augmenter considérablement le nombre de
modes de vibration. Ainsi, j’ai programmé 100 modes puis 200 modes de vibration.
Cette fois, les pourcentages de masse résiduelle étaient respectivement inférieurs à
20 puis à 10%. Le nombre de modes programmé permettait donc d’obtenir une
réponse de la structure dans sa globalité. De plus, en observant les écarts entre les
sollicitations sous charges sismiques et celles sous charges étudiées précédemment,
on remarque une faible variation entre le calcul en considérant 100 modes et celui en
en considérant 200. Cependant, le temps de calcul augmente considérablement
avec le nombre de modes programmé. Il a donc fallu trouver une solution permettant
d’obtenir des résultats proches de ceux observés sous 200 modes, mais en réduisant
le temps de calcul étant donné le nombre important de cas à étudier. Plutôt que de
mobiliser les diagonales en métal, j’ai choisi de les modéliser en bois, en en
considérant qu’une sur deux (le bois travaillant aussi bien en traction qu’en
compression). Cette solution m’a permis de réduire le nombre de modes locaux (les
barres en bois se déformant beaucoup moins que les tirants métalliques) et donc, de
converger beaucoup plus rapidement vers un comportement global de la structure,
tout en observant des résultats proches de ceux obtenus avec la modélisation
prenant en compte 200 modes (Figure 40 et Figure 41).
En observant la Figure 39 ci-après, on remarque que les sollicitations obtenues en
modélisant les diagonales des PAV et des palées de stabilité des longs pans en bois
avec 50 modes sont proches de celles obtenues pour la modélisation en métal avec
200 modes ; ce qui permet de valider la modélisation.
3 Translations : Tx,Ty et Tz
3 Rotations : Rx, Ry et Rz
z
x y
3 Translations : Tx,Ty et Tz
3 Rotations : Rx, Ry et Rz
z
3 Translations : Tx,Ty et Tz
x y 3 Rotations : Rx, Ry et Rz
1 1 1 1
2 2 2 2
3 3 3 3
. . . .
. . . .
Plage
. . Discrétisation . sélectionnée .
. . . .
. . . .
. . α α
. .
. . Plage sélectionnée, translation
. . possible en filtrant fréquence
. .
∞ ∞
Avec :
Il s’agit de vérifier que les sollicitations induites par les actions appliquées à la
structure restent inférieures ou égales à la valeur de calcul de la résistance de la
structure (voir Figure 49) :
Avec :
σm,d : le contrainte de flexion induite par la charge
fm,d : la contrainte de résistance de calcul en flexion qui dépend principalement de la
contrainte caractéristique (95% des pièces supporteront une contrainte supérieure à
cette valeur), mais aussi de la durée d’application de la charge, de l’humidité de
service de la structure,…
8.5. Bilan
Le fait de prendre en compte les raideurs et les jeux d’assemblages et d’étudier leur
influence sur le comportement des structures a constitué un point particulièrement
intéressant de mon étude. En effet, je n’avais jamais été amené à les prendre en
compte durant ma formation et j’ai donc découvert un aspect nouveau du calcul de
structure. Ainsi, j’ai pu remarquer que dans certains cas, l’intégration des raideurs et
jeux d’assemblages dans le modèle influe de manière non négligeable les résultats
observés, notamment en termes de flèche. Il faut donc rester vigilant en phase de
dimensionnement sachant que c’est la responsabilité du projeteur de prendre en
compte ou non ces paramètres.
Le récapitulatif regroupant les diverses sections à mettre en place pour les différents
éléments des structures étudiées m’a permis d’effectuer un métré succinct
débouchant sur un cubage de bois et un tonnage d’acier. Il pourrait être intéressant
de le détailler d’avantage, afin de réaliser une étude de prix, ce qui permettrait aux
D’autre part, il aurait été intéressant pour moi de dessiner les plans des différentes
structures étudiées. Cela était initialement prévu mais, par manque de temps et
n’ayant jamais travaillé sur les logiciels utilisés par l’entreprise (Pro-Engineer et
Cadwork) j’ai été amené à effectuer une autre tâche à la place. En effet, j’ai réalisé
une étude comparative concernant l’influence de l’orographie du terrain où est
implanté un bâtiment sur les effets du vent.
Sur le plan personnel, mon projet de fin d’étude a constitué une expérience très
enrichissante et surtout, très formatrice. J’ai pu approfondir de manière efficace des
connaissances déjà acquises en cours mais aussi découvrir des aspects totalement
nouveaux. Le fait de côtoyer des professionnels du bois m’a aussi permis d’échanger
et de partager énormément de connaissances de par leur expérience. J’ai appris
beaucoup de choses en termes de conception des charpentes en bois, point moins
développé durant ma formation.
[8] BENOIT Yves, LEGRAND Bernard, TASTET Vincent. Calcul des structures en
bois (2ème édition 2009). Editions Eyrolles, Afnor Editions, deuxième tirage
2011.
Figure 6 : Tableau récapitulatif des cas à étudier dans le cadre de ce projet ............ 9
Figure 11 : Repérage des zones en cas de vent sur long pan ................................. 17
Figure 12 : Coefficients de pression extérieure sur parois verticales (vent sur L.P.) 17
Figure 14 : Abaque pour déterminer coeff. de pression sur toiture (vent sur L.P.)... 18
Figure 16 : Coeff. de pression extérieure sur parois verticales (vent sur pignon) .... 19
Figure 20 : Panne en dévers avec efforts projetés dans son plan ........................... 22
INTRODUCTION .................................................................................................... 3
6. Assemblages ................................................................................................ 35
6.1. Principe de vérification des assemblages ............................................. 37
6.2. Vérification des assemblages ............................................................... 38
6.2.1. Rein de portique ............................................................................. 38
6.2.2. Pied de portique ............................................................................. 42
6.2.3. Bilan ............................................................................................... 42
6.3. Raideurs et jeux d’assemblages ........................................................... 43
6.3.1. Rigidités sécantes .......................................................................... 43
6.3.2. Impacts sur les résultats ................................................................. 46
6.3.3. Etude comparative ......................................................................... 46
9. Récapitulatif ................................................................................................. 73
CONCLUSION ...................................................................................................... 75
Bibliographie ....................................................................................................... 77