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UNIVERSITE MOHAMMED V
ECOLE MOHAMMADIA D’INGENIEURS RABAT
Mr.H.MISDAQ Ingénieur
Dédicace
A la mémoire de ma grande mère
A mes chers parents qui ont veillé à ce que je sois ce que je suis devenue
maintenant, j’espère qu’ils trouveront dans ce travail toute ma reconnaissance
et tout mon amour.
A mes chers frères amine et said et à ma chère sœur mariem, je vous dédie ce
travail en témoignage de ma reconnaissance de votre amour et encouragement
continu.
A toute ma famille.
A mon binôme marieme, ce travail est la somme de nos efforts répétés, je te
dédie ce travail pour tout ce que cela représente pour toi et pour moi
A mes chers amis de la sup 5, boutaina, youness et simo
A mes chers collègues, et A tous ceux que j’aime
Btissam
I
Conception et dimensionnement d’une salle de congrès
Dédicace
A mes très chers parents, lumière de ma vie
Pour leur amour, leur affection, leur soutien et leurs prières
A mes très chers frères Marouane, Othmane et Amine
A toute ma famille
A Abdo pour son soutien et encouragement permanent
A tous mes amis
Et enfin à toi btissam chère amie et binôme pour ces trois ans à l’EMI
A tous je dédie ce travail
Marieme
II
Conception et dimensionnement d’une salle de congrès
REMERCIEMENT
Au terme de notre projet de fin d’études, nous tenons à adresser nos vifs
remerciements et nos sincères gratitudes à toutes les personnes qui ont contribuées à sa
réussite.
Nous citons particulièrement :
III
Conception et dimensionnement d’une salle de congrès
Résumé
Le présent travail a pour objectif l’étude d’une salle de congrès pouvant accueillir
jusqu’aux 1600 personnes comportant des gradins, des locaux techniques et couverte à l’aide
d’une couverture métallique.
Dans un premier lieu, le travail s’inscrit dans une démarche de conception des
différents éléments structuraux du bâtiment, en passant par la suite au dimensionnement de
ces éléments selon la norme EUROCODE.
Plusieurs variantes seront étudiées pour la couverture métallique, la comparaison des
résultats permettra de choisir la solution la plus concurrentielle.
Une salle de congrès doit assurer une bonne qualité acoustique, et une protection
satisfaisante au feu, de ce fait une partie de ce travail expose une étude portant sur ses deux
volets.
IV
Conception et dimensionnement d’une salle de congrès
Abstract
The present work focuses to study a convention hall with a capacity of 1600 seats
including Technical premises covered with metal roofing.
Firstly, the work goes into a design process of different structural elements of the
building, after that we are interested in dimensioning these elements according to
EUROCODE.
Several alternatives will be considered for the metal roofing, the comparison of results
will decide the most competitive.
A congress hall should provide a good quality sound and a good fire protection, thus a
part of this work presents a study of its two components
V
Conception et dimensionnement d’une salle de congrès
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VI
Conception et dimensionnement d’une salle de congrès
SOMMAIRE:
INTRODUCTION…………………………………………………………………………… 1
Chapitre I : Description et Conception du projet…………………………………………… 3
VII
Conception et dimensionnement d’une salle de congrès
1.Dalle alvéolée…………………………………………………………………………… 42
2. Les poutres SFB ………………………………………………………………………………… 43
2.1.Classification des sections …………………………………………………………. 43
2.2.Vérifications des poutres extérieures ……………………………………………… 53
II. Dimensionnement des planchers ………………………………………………………………. 56
1. Exemple de calculs d’une poutre ………………………………………………………. 57
1.1Classification de la section transversale …………………………………………….. 57
1.2. Résistance de la semelle inférieure ………………………………………………. 57
1.3. Résistance à la flexion à mi-portée ………………………………………………. 57
1.4. Résistance au cisaillement au niveau des appuis ………………………………… 57
1.5. Flèche …………………………………………………………………………….. 58
1.6.Déformation à l’état limite de service …………………………………………….. 58
1.7. Résistance à la torsion …………………………………………………………….. 58
Chapitre IV :Etude des poutres crémaillères et des pannes…………………………………… 60
I. POUTRES CREMAILLERES …………………………………………………………………. 61
1. Description générale de la structure porteuse des gradins ……………………………. 61
2. Système structurale des poutres crémaillères…………………………………………. 63
3. Chargement appliqué sur les poutres crémaillères…………………………………….. 63
4. Dimensionnement des poutres crémaillères selon l’EUROCODE……………………… 64
5. Dimensionnement des poteaux interne selon l’EUROCODE………………………….. 66
III. PANNES ……………………………………………………………………………………. 67
1. Rôle et conception ……………………………………..……………………………… 67
2. Assemblage des pannes………………………………………………………………… 69
3. Charges sur les pannes…………………………………………………………………. 70
4. Dimensionnement selon l’EUROCODE3 des pannes support de la toiture ………….. 71
4.1 Vérification à l’état limite service………………………………….………….…. 71
4.2 Vérification de l’état limite ultime ………………………………………………… 71
4.2.1. Classification de la section transversale……………………………………. 72
4.2.2. Vérification de la section transversale au cisaillement ………………… 72
4.2.3. Stabilité des âmes sous ……….. .………………………………………… 72
4.2.4. Vérification à la flexion……………………………………………………. 73
4.2.5. Stabilité au déversement………………………………………………….. 73
4.2.6. Résistance des sections transversales …………...………………………… 74
5. Calcul des pannes minces laminées à froid ……………………………………………. 74
5.1. Généralités ………………………………………………………………………. 74
5.2. Méthode générale de dimensionnement………………………………………… 75
Chapitre V :Etude des variantes du portique…………………………………………………… 79
I. PRESENTATION DU LOGICIEL ROBOTMILLENIUM……………………………………. 80
II. ETUDES DES VARIANTES………………………………………………………………….. 81
1. Evaluation des charges sur les traverses………………………………………………. 81
2. Solutions à âmes pleines………………………………………………………………… 81
VIII
Conception et dimensionnement d’une salle de congrès
IX
Conception et dimensionnement d’une salle de congrès
X
Conception et dimensionnement d’une salle de congrès
XI
Conception et dimensionnement d’une salle de congrès
XII
Conception et dimensionnement d’une salle de congrès
INTRODUCTION
La Troisième année du cursus de l’EMI est un tremplin vers la vie
active. Construite autour de projets à l’école ou en entreprise, cette année
finalise notre enseignement par un maximum de mises en application de nos
connaissances.
Le projet de fin d’études (PFE) est l’ultime occasion étudiante de se
confronter au monde professionnel avant d’y entrer définitivement. Il se doit
donc de refléter au mieux le rôle de l’ingénieur que nous sommes sur le point
de devenir.
Guidées par le goût des grands ouvrages de génie civil notamment des
bâtiments, notre étude s’est articulée sur la conception et le dimensionnement
de plusieurs variantes pour une salle de congrès pouvant accueillir 1600
personnes à Marrakech. Pour y parvenir nous avons optées le plan suivant :
Dans un premier temps on va présenter les variantes à étudier, en se
basant sur des règles de bonnes pratiques afin de justifier la pertinence d’un
choix par rapport à un autre, ensuite on effectuera l’inventaire des charges
appliquées sur la structure. Ces charges sont composées de charges
Chapitre I :
Description et Conception du projet
Introduction :
La conception d’un ouvrage est un processus qui demande de rassembler tous les
éléments et les facteurs susceptibles d’influencer le projet et son entourage. C’est une
tâche complexe qui fait appel en premier lieu à la réflexion pour sélectionner les grandes
lignes du projet architecturale, ses exigences et ses contraintes, et en deuxième lieu à la
technicité pour transformer le conceptuel en réel.
I. PRESENTATION DU PROJET :
1. Cadre général du projet :
Il s’agit d’un nouveau complexe touristique étalé sur une superficie de 8,5 ha dans la
nouvelle zone touristique de l’Agdal à Marrakech, cette nouvelle unité touristique
comprend, entre autres, 700 chambres et suites de haut standing, chambres pour
handicapés, des boutiques, des piscines en plein air, des piscines couvertes chauffées, une
salle de fitness, un centre de balnéothérapie, des restaurants et un Centre SPA.
Ce complexe touristique comprend, en outre, un Palais des Congrès, d’une capacité
de 3800 places, 20 salles de réunion de 10 à 600 places, un hall d’exposition d’une
superficie de 1.500 m², en plus d’une salle congrès de 1600 places.
Salle de congrès
Figure I-
I- 1:implantation
1:implantation du projet
2. Description de la structure :
Le projet à étudier est étendue sur une superficie de 1200 m2, la salle de congrès
comporte des locaux techniques pour tout équipement nécessaire, afin de couvrir tout ce
qui se rapporte à la sonorisation, aux enregistrements audio et vidéo, à la lumière et aux
différentes projections…
Afin de contrôler la lumière et la projection à l’intérieur de la salle, des projecteurs
ainsi que d’autres matériels sont fixés sur des supports métalliques au niveau de la
couverture ; pour y accéder il faut prévoir des passerelles d’une hauteur permettant à un
homme de taille moyenne d’y atteindre sans difficultés. Finalement la pose d’un faux
plafond est primordiale afin de dissimuler efficacement ces équipements et rendre la pièce
plus agréable
La structure est constituée de deux éléments essentiels :
La tribune :
La tribune aura une capacité d’accueil de 1600 places assises et couvertes, elle
comporte tous les locaux et équipements nécessaires.
Elle comportera deux niveaux de gradins : le plateau inférieur accessible depuis le
parvis intérieur, vaste espace situé au RDC et le plateau supérieur, accessibles par des
escaliers et des vomitoires situés au niveau 1.
Les plans architecturaux du bâtiment sont les suivants :
Gradins Locaux
techniques
21.8m
Locaux
techniques
Figure I-
I- 2: Coupe transversale de la salle
FigureI
FigureI-5 : vue en plan des gradins du
plateau supérieur
sup rieur
Couverture :
La fonctionnalité de la couverture est de couvrir la salle, mais aussi de supporter le
matériel d’éclairage et des passerelles.
Grâce à sa ductilité, l’acier est un matériau qui supporte aux mieux les sollicitations
résultantes des forces sismiques. Son excellent compromis résistance mécanique / poids
permet aux structures métalliques de supporter des charges importantes et d’offrir de
grandes portées tout en conservant leur légèreté.
La ductilité : L’acier possède des réserves plastiques, ce qui lui permet de
subir de grandes déformations avant de se rompre, sans qu’il ait dégradation
dans sa constitution, ou détérioration de sa résistance et de sa rigidité.
L’acier a une grande ductilité naturelle.
La capacité d’absorber l’énergie reçue au tremblement de terre : Le
comportement ductile de l’acier favorise la dissipation de l’énergie
sismique, sans que celle-ci soit transmise à la structure.
La tenue en fatigue : L’acier est capable de supporter un grand nombre de
cycles et de charges avant la rupture.
Assemblages résistants : les assemblages acier permettent d’avoir une
bonne résistance à la rupture fragile
Une réparation facile : Une structure en acier endommagée par un séisme
peut se réparer de façon assez aisée.
2. Nuance d’acier :
De manière générale, le choix des nuances d’acier dépend des charges appliquées et
des critères de déformation. En effet, lorsque le critère de déformation est déterminant, il
est nécessaire de privilégier une inertie importante, ce qui, avantage l’acier S235 ou S275
par rapport au S355.
Cependant dans le cas de charges lourdes, sans condition restrictive particulière sur les
déformations, et lorsque la conception est telle que les phénomènes d’instabilité sont
maitrisés, il est judicieux de choisir la nuance S355.
3. Exigence de la structure :
Stabilité : après avoir défini les différentes charges et surcharges et les efforts à
reprendre ,les éléments porteurs doivent être conçus et calculés de telles façons à
assurer la stabilité de la structure en fonction des caractéristiques du matériau employé
et des déformations admissibles.
Résistance : pour éviter la ruine de la structure, cette dernière doit être résistante
de point de vue mécanique ainsi les dimensions de ses éléments porteurs doivent
assurées le non dépassement des contraintes limite.
Protection contre l’incendie : La salle de congrès est un bâtiment conçu à
recevoir un grand public, donc il doit être étudié avec le souci de l’évacuation
rapide des occupants en toute sécurité en cas d’incendie.
Isolation acoustique : L’isolation acoustique représente une contrainte importante
à prendre en considération ; dans ce cas de structure une bonne conception
acoustique est essentielle. Les dimensions et la forme d'une salle, l'intensité du
bruit de fond ainsi que la quantité et la disposition des matériaux absorbants
contribuent tous à l'intelligibilité de la communication orale.
Isolation thermique : le confort thermique est certainement un des soucis du
concepteur, surtout avec l’augmentation des coûts de l’énergie, cette isolation
thermique doit s’entendre aussi bien vis-à-vis du froid que vis-à-vis de la chaleur.
La durabilité : les éléments de la structure sont soumis à des agressions diverses
d’origine sociale, fonctionnelle, naturelle ou artificielle.
Il est difficile d’estimer la rapidité de la dégradation de la structure, car elles
dépendent des conditions d’exploitation et aussi d’entretien. D’où la nécessité de
prendre les mesures nécessaires pour garantir la durabilité de la structure
L’esthétique : l’esthétique est une contrainte essentielle pour cet ouvrage,
l’élaboration des plans architecturaux a bornée le concepteur dans ces choix, par
conséquent le système structural et les matériaux retenus doivent apporter la
solution la mieux adapter dans le respect de l’aspect architecturale.
Etanchéité : il faut éviter l’infiltration des eaux pluviale, l’étanchéité de la toiture
doit être garantie.
Les différents éléments (poutres, poteaux) doivent être assemblés pour former une
structure spatiale pour assurer la transmission des forces horizontales aux fondations et
ainsi prêter au bâtiment la sécurité, rigidité et stabilité.
1. Fondation :
2. Ossature
2.1 La couverture :
se prête bien aux charpentes légères. Cependant, il ne constitue pas un bon isolant
thermique.
Conclusion : en comparant les différentes propriétés des matériaux existants sur le marché
avec les finalités déjà précités du projet, les couvertures en bac acier présentent des
propriétés nettement supérieures à celles des plaques ondulées d’amiante ciment ,c’est la
raison pour laquelle ce type de couverture se répand de plus en plus ; surtout quand il
s’agit d’ouvrage ou l’esthétique est un critère important dans la conception.
La structure porteuse d’une toiture est constituée de pannes reposant sur des fermes. La
fonction principale de ces pannes est de supporter la couverture du toit et de transmettre
aux éléments porteurs les charges agissant sur la toiture.
Par la même occasion, elles lient les traverses des portiques entre elles assurant ainsi la
stabilité de celles-ci. Elles sont placées d’un écartement constant qui varie en fonction du
type de l’élément de couverture choisit.
Les profilés en H ou en I sont les mieux adaptés pour les poteaux de ce type, le choix de
l’un ou l’autre dépendra des exigences relatives aux instabilités de vérification.
Pour résister aux charges qui leurs sont appliquées, les différents éléments de la
structure doivent être assemblés de façon à créer un système stable pour toutes les
situations de risque.
Pieds de montant :
Deux solutions sont envisageables : pieds de montant articulé ou pieds de poteau
encastré. Ce choix dépend de plusieurs paramètres dont la nature du sol : en effet certains
sols ne permettent pas de reprendre de façon économique des moments ou des efforts
horizontaux importants. En optant pour une articulation on soulage quelque peu les
fondations au détriment de la structure qui se trouve pénalisé en quantité d’acier. Notre
choix s’est porté sur un pied de montant encastré vu que le portique présente une grande
portée et qu’il participe à la stabilité horizontale.
Figure I-
I- 3: Système
Syst me structural du portique
Forme du portique
Il est plus judicieux de chercher parmi les formes de toitures possibles, celles qui
présentent une symétrie de forme dans le but de réduire le temps de mise en œuvre et
de gagner au niveau de commandes des profilés.
Figure I-
I- 4 : Exemples de cadres en profils à double T.
Dans notre cas on optera pour un portique à toiture en V convexe. En effet, cette
solution offre par rapport aux autres l’espace nécessaire pour l’aménagement de la salle,
tout en conservant la symétrie pour faciliter l’évacuation des eaux.
Les planchers peuvent être réalisés entre des murs porteurs en éléments minces en
acier, ou peuvent être portés par des poutres faisant partie de l’ossature principale.
La dalle en béton armé porte souvent dans une seule direction, plus rarement dans
deux directions. Elle peut être réalisée en béton coulé en place (sur un coffrage en bois) ou
en éléments préfabriqués posés sur les poutres, scellés et éventuellement recouverts de
béton.
Plancher métallique
Ce type de plancher est composé de tôles profilées et d'une dalle en plusieurs couches.
La tôle profilée en acier est seule porteuse et peut servir de coffrage pour la chape coulée
sur place (béton, anhydrite, etc.).Le nervurage est souvent de forme trapézoïdale, les tôles
sont galvanisées ou revêtues d'un prélaquage.
Le plancher mixte est un système porteur formé par des poutres, d’une tôle profilée et
une dalle de béton armé coulé dessus. Le béton remplit la fonction de membrure supérieure
comprimée, la tôle profilée sert d'armature et garantit par sa forme l'adhérence au béton.
Un léger treillis d'armature dans la dalle est destiné à limiter la fissuration du béton ;
Lorsque la dalle est liée à la poutraison par des connecteurs, l'ensemble constitue un
plancher mixte acier-béton. Ce système est très
économique.
Légèreté
Exécution rapide
Dalle sans coffrage
Utilisation immédiate après le montage Figure I-
I- 5 : exemple de plancher mixte
Plancher mince (slim floor)
La rapidité de montage
La précision
La rapidité de construction globale
L’environnement propre et sec
L’adaptation
La durabilité
Le recyclage potentiel jusqu’à 100%
Un plancher sans retombé
Une surface intérieure de façade plane
Une facilité d’installations des servitudes
Des économies de coûts de façades
2.5 Gradins :
Les gradins sont des bancs élevés graduellement les uns au dessus des autres pour
placer plusieurs personnes dans les grandes assemblées, généralement on opte pour des
gradins préfabriqués ils sont amenés sur place au fur et à mesure et installés sur des
poutres crémaillères. L’étude des gradins passe par le choix du matériau ainsi que le
système structural.
Choix du matériau :
Les gradins peuvent être faits en bois, en acier, en béton armé ou précontraint ou encore
en aluminium étant en général utilisé pour les éléments secondaires ou faiblement
sollicités. Chacun de ces matériaux présente des avantages et des inconvénients et possède
son domaine d’utilisation.
matériaux Propriétés
Avantages
Poids volumique faible
Facilité d’assemblage et de montage
confort acoustique
Faible dilatation thermique par rapport à l’acier et
Bois au béton
Economique
Inconvénients :
Vulnérabilité contre l’attaque biologique
Mauvais comportement vis-à-vis de l’humidité
Avantages
coût faible
Béton Facilité d’exécution sur chantier
Résistant
Facilités de montage et d’assemblage
Inconvénients :
lourde masse volumique (2.5t/m3)
Nécessité de gros massifs de fondation
N’offre pas la possibilité de démontage
Grande rigidité
Augmente l’action du séisme
Avantages :
bonne résistance à la traction et à la compression
Légèreté et élancement
Les ouvrages métalliques présentent l’avantage de
pouvoir être préfabriqués en atelier à partir de
profilés convenablement approvisionnées et livrés
par les aciéries sous formes de produits finis prêt à
l’emploi.
Facilité d’assemblage et de montage
L’acier
Inconvénients :
Onéreux
Faible résistance à la corrosion
Sonore vue la fonctionnalité de la structure
Les propriétés mécaniques chutent avec la
température
Difficulté de conception des gradins préfabriqués en
acier
Tableau I-
I-1 : avantages et inconvénients
inconv nients des matériaux
mat riaux
Conclusion : pour l’ossature à étudier, on a prévu des gradins préfabriqués en bois afin
d’avoir un complexe plus fin et plus léger et réduire le risque due au séisme, en outre
l'assemblage sera effectué par boulonnage ce qui rend la tache aisé et rapide, ces gradins
apporte un contraste visuel, mais également un confort acoustique considérable.
Les genres de contreventement et leurs dispositions exercent une grande influence sur
l'utilisation de l'espace et l'organisation des façades et, de ce fait, ils doivent être
déterminés dès le début des études. Il est souvent avantageux de placer les éléments
stabilisateurs dans les parois extérieures du bâtiment ce qui laisse une grande liberté dans
l'utilisation des surfaces.
Contreventement à treillis
-Dans le cas de treillis verticaux légers et à grande portée
-Si les ascenseurs et les escaliers ont une structure ouverte ou sont prévus à -
l'extérieur de l'immeuble
-Si le contreventement par les éléments en béton disponibles est insuffisant
1. Caractéristiques de la construction :
A-A
B-B
Si on dispose les portiques parallèlement à l’axe B-B, alors on aurait un entraxe entre
portique de 13m, c’est une distance considérable qui va influencer sur le dimensionnement
des pannes et du système de contreventement, alors on a jugé optimal de les disposer
parallèlement à l’axe A-A, ce qui va nous permettre de mieux gérer l’entraxe des
portiques.
Portique 1
Portique 2
Portique 3
Portique 8
Portique 4
Portique 5
Portique 7
Portique 6
2. Plancher :
Le plancher retenu pour toutes les variantes étudiées pour la structure est une dalle
des conduites de service entre le plafond et le plancher plat.La poutre en acier incorporée
est entourée de béton de trois cotés, elle possède une résistance au feu plus élevée que les
poutres traditionnelles.
Les poutres sont assemblées aux poteaux à l’aide d’assemblage simple, la conception
avec poutres incorporées s’est avéré extrêmement compétitive par rapport à la conception
à l’aide d’acier et du béton.
Alors les planchers minces à poutres incorporées présentent beaucoup d’avantages telle
que la constance de l’épaisseur des planchers et des poutres, l’absence des retombés, la
facilité d’installation sur le site en plus de ses qualités de protection contre le feu.
Bien que les planchers minces à poutres incorporées ont des spécifications précises :
Système de stabilité :
On a opté pour une structure contreventée, donc les poutres porteuses peuvent être
calculées indépendamment du système de stabilité.
Les poutres SFB ou poutres pour planchers minces sont composée d’un poteau UC ou
HE (ou un profil similaire à larges semelles) et d’une semelle inférieur soudée.
Principe constructifs :
Conception :
Afin d’assurer une bonne conception des du système structurale, les points
suivants sont d’une grande importance.
-La portée : La hauteur de la dalles est à peu prés égale celle de la poutre, leurs portées
doivent être calculé en fonction de leurs capacités de résistances de tel façon à obtenir la
solution la plus économique.
En général, les dalles alvéolées en béton précontraint sont préfabriquées en usine avec une
largeur de 1,20m et une longueur variant selon le fabricant. Les dalles inférieures à 1,20m
de large sont obtenues par découpage mécanique en usine.
-Orientation : on peut envisager deux configurations de poutres possibles. Soit des poutres
disposées longitudinalement avec les dalles posées entre les poutres de rives au niveau des
façades et les poutres intérieures jouant le rôle d’une colonne vertébrale. Soit des poutres
disposées transversalement avec les dalles posées dans le sens longitudinal.
-Système structurel : les systèmes structuraux valables comportent soit des poutres
isostatiques avec poteaux continus sur deux ou trois étages, ou des poutres continues –
éventuellement un système Gerber – avec des poteaux de la hauteur d’un étage.
-Fabrication : les poutres isostatiques peuvent présenter une contre flèches préalable afin
compenser la flèche due au poids propre de la dalle .Dans ce cas c’est souvent la
résistance à la flexion plutôt que la flèche qui limite le calcul, et l’utilisation de la l’acier à
haute résistance (S355) constitue un avantage.
-Montage de l’ossature : grâce à des assemblages simple, un système comportant des
poutres isostatiques est en général plus économique en raison d’une plus grande rapidité de
montage.
-Protection contre le feu :
La résistance au feu des poutres de type SFB non protégée peu atteindre 60 minutes, une
isolation thermique mince suffit pour porter la résistance à 120 minutes, les profils SFB
laissent la possibilité d’améliorer leur capacité de résistance aux charges au moyen d’une
armature supplémentaire.
3. Portique :
Dans la plupart des structure, le portique constitue l’ossature principale, c’est un
principe constructif simple est économique il autorise des choix architecturaux audacieux,
les portiques peuvent être constitués de profilés à âmes pleine, à âmes évidées, treillis, ou
des structures combinant ces types d’éléments.
L’utilisation des sections PRS ou en treillis devient par ailleurs incontournable dans le cas
de portées importantes et de charges lourdes pour lesquelles les profilés laminés du
commerce sont inadaptés.
Figure I-
I- 9 : poteau et traverse à inertie variable
Les Poutres alvéolaires sont des poutres dont l'âme est découpée selon une ligne
polygonale ou circulaire ; les deux demi- profils sont déplacés d'un demi-pas pour
reconstituer la poutre par soudage des deux éléments, dent à dent ou après ajout de
plaquettes intercalaires.
Les poutres alvéolaires est une nouvelle expression architecturale, vues les possibilités
qu’elles offrent, ces poutres sont d’une grande résistance et peuvent atteindre des portée
de 40 m tout en reprenant de moments de flexion importants.
Figure I-
I- 10 : exemple de poutres alvéolaires.
alv olaires.
3.3 Treillis :
Pour le franchissement de grandes portées entre poteaux, les toitures, les travées
importantes, on peut avoir recours, pour la traverse à une ferme en treillis.
On distingue plusieurs types de triangulation :
Figure I-
I- 11 : Exemple de ferme à treillis
Les treillis sont plus performant que les profilés à âme pleine car ils consomment
moins d’acier et leur rendement est proche de un, néanmoins leur mise en œuvre
demande une main d’œuvre spéciale. En plus, ils nous permettent de faire passer
facilement les conduites et les installations. Dans la même perspective de réduction du
coût du projet les fermes en treillis sont compétitives lorsqu’il s’agit des bâtiments de
grande portée, fortement sollicités, de grande légèreté et d’une rigidité importante, pour
cette variante, seule les traverses seront en treillis.
Chapitre II :
Inventaire des charges
Une charge permanente est toute charge appliquée de manière définitive sur la
structure pendant toute sa durée de vie ,les charges permanentes comprennent le poids
propre de la structure, les charges de gravité correspondant aux différents éléments
supportés par la structure tels que revêtement, cloisons, éléments suspendus…etc.
Pour notre cas, les valeurs des ces charges sont résumées dans le tableau suivant :
Se sont des charges à caractère variable telles que les charges d’exploitation, les
charges climatiques, et les charges accidentelles.
Les surcharges d’exploitation sont celles qui résultent de l’usage prévu du bâtiment.
Elles comprennent essentiellement les surcharges dues à l’accumulation de la poussière sur
la couverture du bâtiment, elle est estimée à : 20 Kg/m² ainsi que d’autres surcharges
estimées 250kg/m2.
2.2. Surcharges climatiques :
Neige :
Les charges dues à la neige sont très importantes pour les toitures de bâtiment. Il faut
donc faire une estimation très soigneuse de cette charge afin de réduire les coûts de
construction et les risques de rupture. Les charges de neige sur les toitures varient selon la
forme de ces dernières, selon le climat et selon l'exposition au vent.
La pression du vent sur une paroi est donnée par la formule suivante :
δ.β
δ.
p = c. q10.Kh .Ks .Km .δ.
C’est la pression dynamique de base normale (ou extrême) exercée à une hauteur de
10 m au-dessus du sol, pour un site normal, sans effet de masque sur un élément dont la
plus grande dimension est égale à 0,50 m.
q10
16,3
Le projet en question se situe à Marrakech, selon la carte du vent au Maroc elle fait
partie de la Région 2 :
La vitesse du vent y est égale à Vext=44 m/s.
pondération de la pression dynamique de base est donner pour une hauteur entre 0 et
500m est formulé comme suit :
18
2,5
60
La vitesse du vent n'est pas uniforme dans l'espace. Les relevés météo sont faits sur
des surfaces frappées par le vent dont la plus grande dimension ne dépasse pas 0,50 m. Si
la surface frappée est beaucoup plus grande, la résultante moyenne des efforts pourra donc
être réduite en pondérant les pressions dynamiques de base par un coefficient de réduction
tiré à partir du NV65.
Ainsi on trouve :
Pour les pannes : δ=0,84
Pour les traverses : δ=0,79
Pour le portique : δ=0,75
Les règles NV 65 exigent de tenir compte des effets dynamiques du vent sur les
constructions qui sont considérées comme des systèmes oscillants. Cette prise en
considération se fait par l’intermédiaire d’un coefficient de majoration dynamique β.
Il est donné par la formule :
β = θ (1 + ξτ)
Avec :
ξ coefficient de réponse fonction de la période T du mode fondamental
d’oscillation de la structure.
τ coefficient de pulsation déterminé à chaque niveau de la structure en fonction de
sa hauteur H au-dessus du sol et donné par l’échelle fonctionnelle de la figure 24,
θ Coefficient global dépendant du type de construction et prenant des valeurs entre
0,7 et 1.
bâtiments courants. Pour la construction qui nous intéresse et qui est contreventée par une
ossature métallique on utilise la formule :
T 0,1
Dans le cas des versants plans pour lesquelles f< 0,5h les coefficients de pression C e
sont fonction de l’inclinaison α (α = 2,86 degré) du versant considéré et du coefficient γ0
déterminé auparavant, ils sont donnés à l’aide du diagramme R.III.7 Art 2,12 NV65 :
Versant au vent : Ce=-0,5
Versant sous le vent : Ce=-0,41
• Vent parallèle aux génératrices de la toiture (normal a pignon) :
• Surpression : Ci=0,3
• Dépression : Ci=-0,3
Le tableau suivant résume les différents résultats trouvés :
Ce Ci
Face sous le
-0,5
vent
Parois
verticales surpression:
Vent normale Face au vent 0,8 0,3
aux génératrices
Face sous le
-0,41
Versants de vent
toiture
Face au vent -0,5
dépression:
Vent parallèle Parois Face sous le -0,3
-0,5
aux génératrices verticales vent
TABLEAU II-
II-2 : Coefficient de pression intérieure
int rieure et extérieure
ext rieure
3-4. Calcul des actions dues au vent
Comme nous l’avons précisé, le calcul des actions dues au vent sur un élément de la
structure se fait grâce à la formule :
δ.β
δ.
p = (Ce-Ci) q10.Kh .Ks .Km .δ.
Dans ce qui suit nous n’allons pas calculer ces actions pour les différents éléments de
la structure mais nous nous contenterons de déterminer la valeur du coefficient de pression
(Ce-Ci) en envisageant les cas possibles du vent.
a- Vent parallèle aux génératrices avec surpression intérieure :
-0,76 -0,76
0,5 -0,8
Vent
-0,16 -0,16
1.1 -0,2
-0,8 -0,71
0.5 -0,8
-0,2 -0,11
1.1 -0,2
4. Charges accidentelles
Le calcul au séisme se fait en se basant sur le règlement en vigueur au Maroc, à savoir
le RPS 2000. L’effet du séisme est donné par la formule suivante :
V = ASDIW/k
D’après la carte du zonage sismique (RPS 2000) le projet se situe à Marrakech, donc
la zone correspondante est la zone III.
• Coefficient de priorité I :
Le bâtiment en question est destiné à recevoir le grand public, nous choisissons donc
de le classer en classe I comme le stipule clairement le règlement.
Le coefficient de priorité est par conséquent I = 1,3.
• Coefficient de site S :
On est dans le cas des sols moyennement ferme épaisseur <15 m donc il s’agit de site
S2 d’où S=1,2
• Coefficient d’amortissement ξ :
L’amortissement représente les frottements internes développés dans la structure en
mouvement.
• Facteur d’amplification D :
Le facteur d’amplification dynamique est donné par le spectre de dimensionnement
déduit des spectres élastiques normalisés et calé à un palier horizontal pour les faibles
périodes. Le facteur d’amplification dynamique est fonction de la période fondamentale de
la structure :
T.
FIGURE II-
II-1 : facteur d’amplification
d amplification
Dans notre cas T=0,34 d’où D=2,5
• Facteur de comportement k :
Le facteur de comportement est fonction de :
Système de contreventement.
Niveau de ductilité
Le système structural de tout bâtiment conçu pour résister aux efforts sismiques doit
présenter une ductilité suffisante au cours du séisme. Trois niveaux de ductilité sont définis
classe de bâtiment Amax ≤0,1g 0,1 < Amax ≤0,2g 0,2g < Amax
classe I ND1 ND2 ND3
classe II ND1 ND2
TABLEAU II-
II-4 : niveau de ductilité
ductilit en fonction de la classe du bâtiment.
b timent.
Portiques 2 3,5 5
Portiques et voiles 2 3 4
Chapitre III :
Plancher en dalle alvéolées & poutres SFB
I. GENERALITES :
Il s’agit d’un plancher mince à poutres incorporées avec plancher en dalle alvéolées
précontraintes ; Les poutres seront en acier de types SFB, ainsi le système structural opté
comporte des poutres isostatiques avec des poteaux continus sur les différents étages.
1. Dalle alvéolée
En général, les dalles alvéolées en béton précontraint par des armatures adhérentes
munies d’alvéoles longitudinales d’allègement, dont la face supérieure est légèrement lisse
ou rugueuse. Ces dalles sont préfabriquées en usine avec une largeur de 1,20m et une
longueur variant selon le fabricant. Les dalles inférieures à 1,20m de large sont obtenues
par découpage mécanique en usine.
Le tableau si dessous présente les différentes dalles alvéolées avec leurs épaisseurs et
leurs masses par mètre carré, ainsi que les portées limites qui leur sont correspondants :
Epaisseur (cm) 16 20 25
Tableau III-
III-1 : Caractéristiques
Caract ristiques des dalles alvéol
alv olées
ol es SADET
Les portées limites sont données avec des résistances de béton à 28 jours de la table de
l’ordre de 45 MPa pour les produits SADET.
Tableau III-
III- 2: Portées
Port es limites des DAS (SADET)
Classe 1 – Sections transversales pouvant former une rotule plastique avec la capacité de
rotation requise pour une analyse plastique.
Classe 2 – Sections transversales pouvant développer leur moment de résistance
plastique, mais avec une capacité de rotation limitée.
Classe 3 – Sections transversales dont la contrainte calculée dans la fibre extrême
comprimée de l’élément en acier peut atteindre la limite d’élasticité, mais dont le
voilement local est susceptible d’empêcher le développement du moment de résistance
plastique.
Classe 4 – Sections transversales dont la résistance au moment fléchissant ou à la
compression doit être déterminée avec prise en compte explicite des effets de voilement
local.
Pour les poutres isostatiques, il suffit d’avoir une section transversale de classe 2 dans la
zone de moment positif pour exploiter sa capacité de moment résistant plastiques.
Figure III-
III-1 : Notations utilisées
utilis es dans la classification des sections
bu − e 2 355 b − e2
β rel = ⋅ = 0.615 ⋅ u
2 ⋅ tu 235 tu
bu
β rel = 0.615 ⋅ − 1
tu
La définition du rapport d’élancement ξ rel pour les âmes est virtuellement identique dans
les zones de moments fléchissant positif et négatif, mais ici h0 est remplacé par hu et vice-
versa.
Cas de répartition élastique des contraintes :
hu h
h0 ≤ hu ⇒ ξ rel = 2.46 ⋅ ⋅ u
tw h0
h 1 h 1 h0
2
h0 > hu ⇒ ξ rel = 2.46 ⋅ u ⋅ 1 + ⋅ 0 − ⋅
tw 2 hu 2 hu
Cas de répartition plastique des contraintes :
2 ⋅ hu 355 h
h0 ≤ hu ⇒ ξ rel = ⋅ = 2.46 ⋅ u
tw 235 tw
hu h
h0 > hu ⇒ ξ rel = 2.46 ⋅ ⋅ 12 − 0 11
tw hu
En général l’élancement de l’aile inférieure (soudée) est décisif dans le classement des
sections transversales à proximité des appuis intermédiaires et, par conséquent, également
pour la méthode d’analyse de structure globale. Toutes les poutres incorporées, à
l’exception des IFB, possèdent des ailes saillantes 100mm et exigent une épaisseur d’au
moins 15mm de la semelle inférieure pour autoriser l’analyse globale plastique.
Tableau III-
III- 3: Classification des poutres SFB
Figure III-
III-2 : Détail
tail de l’appui
l appui des él
léments
ments de dalles alvéol
alv olées
ol es précontraintes
pr contraintes
Le fait que le chargement puisse être excentré n’a virtuellement aucune conséquence sur la
résistance à la flexion de la section. En revanche, l’effet sur la résistance de la semelle
inférieure peut être considérable.
3 γ ⋅ q ⋅ (1 + ξ ) γ ⋅ q ⋅ (1 + ξ )
2
tu ≥ ⋅ M + (e1 − e2 ) ⋅ M
4 fy
f y
Figure III-
III-3 : Equilibre de la semelle inférieure
inf rieure dans le sens transversal
Au ,eff = Ψu ⋅ Au
µ u2 ⋅ tu ⋅ 3 3 + λu ⋅ µ u ⋅ (2 ⋅ e1 + e2 ) − λu2 ⋅ (e1 − e2 )
Ψu = 1 −
Avec : 6 ⋅ µ u ⋅ bu
µu =
(e1 − e2 ) ⋅ γ M ⋅ q et λu = 1 − 1 − µ u
tu f y ⋅ tu
Figure III-
III- 4: Systèmes
Syst mes de suspension de la semelle inférieure
inf rieure à la poutre incorporée
incorpor e
Dans le cas des poutres SFB, la semelle inférieure est une composition avec une aire
brute A0 + Au , où A0 représente l’aire de la semelle du profil laminé à chaud et Au l’aire de
la plaque inférieure soudée. L’aire efficace est alors notée :
Aeff = Ψ 0 ⋅ A0 + Ψ u ⋅ Au
Avec :
µ 02 ⋅ t 0 ⋅ 3 3 + λ0 ⋅ µ 0 ⋅ (2 ⋅ b0 + t w ) − λ20 ⋅ (b0 − t w )
Ψ0 = 1 −
6 ⋅ µ 0 ⋅ b0
Où :
(b0 − t w ) γ M ⋅ q
µ0 = ⋅ et λ0 = 1 − 1 − µ 0
t0 f y ⋅ tu
fy
M pl. y. Rd = W pl .eff . y ⋅
γM
Où : γM coefficient de sécurité partiel pour l’acier à l’Etat Limite Ultime ;
Une analyse des résultats de plusieurs exemples traités a montrée que la réduction
du moment résistant ultime est inférieure à 6% pour les poutres IFB et THQ et inférieure à
1% pour les poutres SFB.
L’aire de cisaillement Av s’étend jusqu’aux soudures d’angle entre l’âme et les semelles
ou, dans le cas d’un profilé laminé, juste après la zone de congé dans la semelle .La
résistance ultime au cisaillement est donnée par la clause 5.4.6 de l’Eurocode 3 comme
suit :
Av ⋅ f y
V pl . z .Rd =
γM ⋅ 3
Figure III-
III-5 : Aires de cisaillement plastiques
Figure III-
III-6 : Réaction
R action à un chargement dés
d séquilibr
quilibré
quilibr sur une poutre incorporée
incorpor e
Dans le premier cas, l’excentricité du chargement de poutre existe réellement, tandis que
dans le deuxième cas, le chargement est forcé à agir de façon concentrique.
Les poutres THQ comportant un profilé creux doivent être considérées comme rigides en
torsion ; en revanche, les poutres en I mono-symétriques doivent être considérées comme
flexibles en torsion.
On examinera d’abord la torsion des poutres en I mono-symétriques en cours de
construction Torsion des poutres en I mono-symétriques :
hf
e
q
M x ;ϕx
δy = 0
q y = réaction horizontale
δ z qz
de la dalle
Figure III-
III-7 : Torsion et dévers
d versement
versement des poutres SFB
SFB
q ⋅ e tanh(L Lk )
⋅ ≤ζ ⋅q
hf ( L Lk )
Où : Lk longueur spécifique déterminée par la rigidité de gauchissement de la
semelle supérieure et la rigidité de torsion de la section transversale de la poutre ;
ζ coefficient de friction entre le béton et l’acier ou un matériau support intermédiaire
(caoutchouc ou feutre) ;
E ⋅ I0 t 0 ⋅ b03
Lk = 2 ⋅ h f et I0 =
G ⋅ It 12
Tel que :
La charge linéaire résultant de l’appui de dalle excentrique est représentée par q et
Mx = q⋅e.
ϕx =
(q ⋅ e) ⋅ L2 ⋅ (1 − ξ 2 ) − (q ⋅ e ) ⋅ L2k cosh (ξ ⋅ L Lk )
⋅ 1 −
8 ⋅ G ⋅ It 4 ⋅ G ⋅ It cosh (L Lk )
2⋅ x
ξ=
Où : L avec − 1 ≤ ξ ≤ +1
t0
τ t ,max = M t ,max ⋅
It
± q ⋅ e ⋅ L tanh (L Lk )
M t ,max = ⋅ 1 −
Où :
2 ( L L k )
3 M w,max
τ w,max = ⋅
2 b0 ⋅ t 0 ⋅ h f
± q ⋅ e ⋅ Lk
M w, max = ⋅ (tanh(L Lk ))
Où : 2
Une poutre est appelée extérieure si et seulement si elle subit en plus des actions des
charges permanentes et d’exploitation, des charges latérales dues à l’action du vent ou du
séisme.
Dans ce paragraphe, on n’abordera que les aspects typiques des poutres extérieures.
Pour le cas des poutres extérieures, et en plus des charges permanentes G et les surcharges
1.35 ⋅ Gz + 1.50 ⋅ Qz G z + Qz
1.35 ⋅ G z + 1.50 ⋅ V r , y G z + Vr , y
{1.35 ⋅ G z [
+ 0 .9 ⋅ [1 .50 ⋅ Q z ]} et {0 .9 ⋅ 1 .50 ⋅ V r , y ]} {G z + 0 .9 ⋅ Q z } et {0 .9 ⋅ V r , y }
{1.35 ⋅ Gz + ψ ⋅ Qz } {Gz + ψ ⋅ Qz }
Les sollicitations qui en résultent sont :
M y , Sd M y , a , Sd M z , Sd
Moments fléchissants : et (*) et
N x , Sd
Sollicitation axiale :
V z , Sd
Effort tranchant :
(*) Moment sur appui intermédiaire, dans le cas d’une poutre continue.
Par rapport aux équations citées au paragraphe de vérifications des poutres intérieures à
l’ELS, on affectera les modifications suivantes :
Résistance ultime en travée : la section transversale efficace de la poutre en travée doit être
vérifiée vis-à-vis de :
M y , Sd N x , Sd
L’interaction — :
N
2
M y , Sd ≤ M N , Rd = M y , Rd ⋅ 1 −
x , Sd
N
x , Rd [EC3 § 5.4.8.1 (1)]
M y , Sd M z , Sd
L’interaction — :
M y , Sd M z , Sd fy
+ ≤
M y , Rd M z , Rd γM
[EC3 § 5.4.8.1 (11)]
Résistance ultime sur appui intermédiaire : La section transversale de la poutre sur appui
intermédiaire doit être vérifiée vis-à-vis de :
M y , Sd N x , Sd V z , Sd
L’interaction — — :
N
2
M y , Sd ≤ M N , Rd = M y , Rd ⋅ 1 −
x , Sd
V z , Rd
V z , Sd ≤ N
Si : 2 x , Rd [EC3 § 5.4.9 (1)]
M y , Rd = M y , Rd { f y } V z , Rd = V z , Rd {f y }
Tel que : et
N
2
M y , Sd ≤ M N , Rd = M y , Rd ⋅ 1 −
x , Sd
N
Sinon : x , Rd [EC3 § 5.4.9 (3)]
M y , Rd = M y , Rd {(1 − ρ ) ⋅ f y } V z , Rd = V z , Rd {(1 − ρ ) ⋅ f y }
Tel que : et
M y , Sd M z , Sd V z , Sd
L’interaction — — :
M y , Sd M z , Sd fy
+ ≤
M y , Rd M z , Rd γM
[EC3 § 5.4.8.1 (11)]
2 2
5 ⋅ Q ⋅ L4 5 ⋅ Vr ⋅ L4
δ 2 = +
384 ⋅ E ⋅ I
≤ δ 2. max
384 ⋅ E ⋅ I y z
Figure III-
III-8- : Plan de coffrage des planchers
Résultat :
Les poutres sont soumises à une flexion simple, on adopte les profilés en SFB. On
considère que la charge transmise aux poutres est répartie linéairement. On a deux poutres
principales par trame qui reprennent chacune la moitié des charges.
Elles sont
nt ainsi soumises à :
2
-Poids du plancher Pplancher
ancher=3.55KN/m
Ce qui satisfait l’exigence de la classe 1, la semelle supérieure et l’âme satisfont toutes les
deux les exigences de la classe 1.
1.2. Résistance de la semelle inférieure :
L’épaisseur minimale de la semelle, nécessaire pour résister aux effets de la flexion
transversale à l’état limite ultime, est égale à :
tZ+2ty=1.24mm < tu=12mm
1.3 Résistance à la flexion à mi-portée :
Etant donné que la section transversale est classée comme plastique, on peut
adopter une répartition des contraintes plastiques. On vérifie la résistance à la flexion
transversale sur la semelle et la plaque inférieure.ces effets entrainent une réduction de
l’aire de semelle et de plaque inférieure disponible pour la flexion longitudinale.
On calcule le module de résistance plastique de la section transversal efficace Wpl .y
par rapport à la face supérieure de la plaque : Wpl.y=2495cm3
Ainsi le module de résistance plastique de la section transversale totale, non réduite,
s’avère être 2513cm3. La flexion transversale entraine donc une réduction de 0.6% de la
résistance à la flexion.
La capacité ultime de moment fléchissant de la section transversale est égale à :
Mcyrd= 808.57 KN.m> My.Sd=658.5 KN.m
1.4 Résistance au cisaillement au niveau des appuis :
On calcule la capacité ultime de cisaillement Vpl.zRd= 1478.94 KN >VzSd=292.7KN
1.5 Flèche :
La flèche totale est égale à : δ =57mm> δadm=30 mm
La poutre nécessite une contre flèche préalable de 30 mm.
La valeur limite des vibrations est 3Hz pour la fréquence naturelle minimale des
planchers sur lesquels des personnes se déplacent régulièrement.
La fréquence naturelle est : fe=9.98 Hz >3Hz. D’où la poutre satisfait la condition de
vibration
1.6. Déformation à l’état limite de service :
La combinaison de contraintes critique d’une poutre isostatique survient dans la fibre
extrême dans la partie inférieure de la semelle entre les soudures ou agissent une contrainte
de flexion longitudinal
Chapitre IV :
Etude des poutres crémaillères et des pannes
I. POUTRES CREMAILLERES
La salle de congrès comprend deux plateaux, chacun est formé d’un ensemble de
gradins sur lesquels le public prend place.
Les gradins du plateau inférieur sont de deux catégories, la première catégorie (du niveau
-6.8m jusqu’au niveau -3.4 m), comporte des gradins posés directement sur une structure
en béton, alors que la deuxième catégorie est constituée d’un ensemble de gradins posés
sur des poutres crémaillères métalliques.
Les gradins du plateau supérieur s’appuient sur des poutres crémaillères métalliques.
L’objectif de cette partie est l’étude des poutres crémaillères qui fonctionnent comme
support des gradins.
Figure IV-
IV-1 : vue des plateaux de la salle de congrès
congr s
Figure IV-
IV-2 : vue des crémaill
cr maillères
maill res inférieures
inf rieures
Figure IV-
IV-3: vue des crémaill
cr maillères
maill res supérieures
sup rieures
Poteau 3
Crémaillère inférieure
Poteau 5
Poteau 2
Poteau 1
Figure IV-
IV-4 : Coupe transversale (A-
(A-A) du bâtiment
b timent
Charges d’exploitations:
Les charges d’exploitation agissant sur les éléments sont déterminées selon la NF P
06-001, Bases de calcul des constructions Charges d’exploitation des bâtiments.
On retiendra principalement : Tribunes (places assises), circulations principales : 5kN/m2.
4. Dimensionnement des poutres crémaillères selon l’EUROCODE.
Les poutres crémaillères sont inclinées, vu qu’elles sont soumises à des actions
permanentes et d’exploitations verticales, elles sont alors sollicitées en flexion composée.
Le diagramme des moments obtenus par la combinaison la plus défavorable des poutres
crémaillères est le suivant :
Les moments sont exprimés en daN .m
Figure IV-
IV-5 : Diagramme des moments des crémaill
cr maillères
maill res inférieures
inf rieures
FigureIV
FigureIV-
IV-6 : Diagramme des moments des crémaill
cr maillères
maill res supérieures
sup rieures
Le tableau suivant résume les profilés des crémaillères retrouvé après calcul :
Figure IV-
IV-7 : La section des crémaill
cr maillères
maill res en PRS
[Crémaill
[Cr maillère
maill re supérieures]
sup rieures]
Barre 1 b (cm) 40 40
h(cm) 50 50
Barre 2 b (cm) 40 40
h(cm) 50 120
Barre 3 b (cm) 40 40
h(cm) 120 50
Barre 4 b (cm) 40 40
h(cm) 50 50
Les poteaux d'une ossature métallique sont destinés à transmettre les charges verticales
d'un plancher à l'autre vers l'infrastructure ou les fondations.
Pour la présente étude, les poteaux supportent les charges des planchers, néanmoins, les
crémaillères sont appuyées en tête des poteaux, ainsi ces derniers sont sollicités en
flexion composées.
Pour leur dimensionnement on doit vérifier en plus de la résistance, le déplacement en
tête des poteaux.
Les crémaillères inferieures ne transmettent que des charges verticales aux poteaux (1) et
(2), tandis que les crémaillères supérieures transmettent un moment de flexion
important en tête des poteaux (3), ces derniers supportent aussi les charges verticales
du plancher.
Les poteaux (5) ne supportent que des charges verticales alors ils sont sollicités en pur
compression.
Le dimensionnement des poteaux est fait à l’aide du logiciel Robobat, les résultats
obtenus représentés sur la figure suivante :
Figure IV-
IV-8: sections des poteaux internes
II. PANNES
1. Rôle et conception
Les pannes sont des éléments posés sur la toiture, ils servent à supporter la
couverture d’un bâtiment, et à assurer le transfert des actions appliquées à celle-ci, à la
structure principale. Elles se posent directement au dessus des traverses et reçoivent des
charges donnant lieu à une flexion déviée.
Panne
Figure IV-
IV-9 : les pannes
Pour les profilés des pannes, il existe un certain nombre de profilés utilisables sur le
marché : les profilés IPE, les profilés laminés à froid à section en Z et en C.
Les pannes sont dimensionnées pour avoir une déformation limitée et une
résistance suffisante en flexion sous les combinaisons les plus défavorables de ces charges.
Figure IV-
IV-10 : emplacement des pannes sur le versant
Les espacements entre les pannes sont fonction de type des bacs de couverture et
leurs portées sont définies par l’entraxe des traverses.
On préfère de faibles espacements entre pannes, pour les raisons de facilité
d’assemblages. Dans notre cas la pente est très faible (5%) donc les pannes sont sollicitées
en flexion légèrement déviée.
La couverture utilisée permet de choisir un espacement de 2 m entre les panne ainsi la
disposition des panne serai la suivante :
Figure IV-
IV-11:r
11:répartition
:r partition des pannes sur la toiture
2m
Figure IV-
IV-12:r
12:répartition
:r partition des pannes sur le portique
L’assemblage par échantignole est le plus utilisé car elle permet un montage facile
tout en donnant la raideur nécessaire à l'attache vis-à-vis des efforts parallèles au versant.
De plus, dans le cas des pannes minces, elle évite le problème d'écrasement de l'âme sur
appui.
L’échantignole est réalisée au moyen d'un plat plié ; elle est dimensionnée en flexion
sous l'effet de l'effort de soulèvement et de l'effort suivant versant.
.Assemblage par
échantignole simple
Assemblage par
échantignole double (raidie
ou non): le nombre de
surfaces cisaillées
augmente ce qui permet de
transmettre des efforts plus
importants.
Tableau IV-
IV-3: Types d’assemblages
d assemblages des pannes
• Charges climatiques
L’action du vent reprise par les pannes est celle qui agit sur la toiture. Sa valeur est
déterminée au chapitre chargement et vaut 51,3daN/m².
• Charges permanentes
Couverture : bac acier, isolation et étanchéité 30Kg /m².
Poids propre des pannes.
• Surcharges d’exploitation
Poussière : 20 Kg/m²
Surcharge de montage équivalente à deux charges concentrées de 100 kg chacune
situées à 1/3 et 2/3 de la portée de la panne.
Tableau VI-
VI-4: Vérification
V rification de la flèche
fl che des pannes
Remarque :
Les profilés laminés de calibres inférieurs ou égales à l’IPE 200, sont généralement
d’une section de classe 1.
On a pour un IPE 160 dNt 0 69. ε donc on ne vérifie pas la condition de stabilité de
M
l’âme.
d : Hauteur de l’âme.
t M : Épaisseur de l’âme.
ε O235/f?
Pour les éléments soumis à des moments fléchissant biaxiaux M8.:6 et M?.:6, les
valeurs de calcul de ses deux éléments doivent satisfaire la condition suivante :
α β
T Z T Z
M?.:6 M8.:6
S Y S Y ;1
W . f
S <=.? ? Y W . f
S <=.8 ? Y
R VW X
γ R γVW X
Avec :
- W<=.? et W<=.8 : Modules de résistance plastique selon les axes (Oy) et (Oz) ;
- Profils en I[ α 2 et β 1.
Le profilé IPE 160 on a Wpl.y=123,9*103mm3 et Wpl.z=26*103mm3
M?.:6 M8.:6
0,494 ; 1
W<=.? . f? W<=.8 . f?
γV\ γV\
M?.:6 ; M].>6
Avec :
G+1,5 V
5.1. Généralités
Les pannes minces formées à froid sont généralement réalisées par profilage à partir
d’une tôle en acier, processus de fabrication qui permet d’obtenir une grande variété de
formes. Cependant les principales formes de section utilisées pour les pannes sont les
Sigma et les Zed.
Figure IV-
IV-13:
13: les sections les plus utilisées
utilis es
des profilés
profil s formés
form s a froid
Pour les Sigma et les Zed, les gammes de hauteur et d’épaisseur sont à peu près les
mêmes :
La largeur de la semelle b est souvent de l’ordre de 70 mm. On note que pour les
pannes Zed, les largeurs de la semelle supérieure et de la semelle inférieure diffèrent
légèrement pour permettre la mise en continuité des pannes par emboîtement.
Principe de dimensionnement :
La résistance des sections doit être faite selon les deux formules suivantes :
ef,gh lf
; pour la semelle maintenue;
ijkk,f mn
ef,gh eko,gh lf
; pour la semelle libre.
ijkk,f iko mn
1 ef,gh eko,gh lf
;
p ijkk,f iko mn\
Le moment eko,gh est calculé sur la base d’une charge latérale fictive q,rh,s résultant
de la flexion latérale et la torsion. La semelle libre étant considérée comme une poutre sur
une fondation élastique de raideur
. Ce phénomène n’intéresse que la semelle libre et une
partie de l’âme de hauteur ⁄6 , étant la hauteur du profilé.
Figure IV-
IV-14:
14: modélisation
mod lisation des profilés
profil s laminés
lamin s à froid
ijkk,f 84,73bau
1 ef,w,gh,z eko,w,gh,z lf
vr,w,xh,y,z ;
pz ijkk,f, iko, mn
L’examen des cas de pannes avec liernes suggère que pour se mettre en sécurité il est
convenable de passer à deux liernes par travée.Les calculs qui vont être développés par la
suite montreront que ce choix est judicieux. Les vérifications à faire sont les mêmes que
précédemment.
Le seul changement à opérer est au niveau de la distance entre liernes. En effet, ~ change
de valeur, et on a désormais :
~ ~/3
Conclusion :
D’après les résultats précédents on s’aperçoit que la variante des pannes en Zed
choisies -250/2,8-est satisfaisante.Les critères de dimensionnement sont remplies avec
l’ajout des liernes, cette option étant, par ailleurs, recommandée dans les pratiques
courantes des chantiers, tant qu’elle facilite les travaux d’exécution et la mise en place de
ces pannes. Avec deux liernes par travée on se tient bien en sécurité contre l’instabilité
due au flambement.
Le critère de déformation est déterminant pour les pannes, les profilés formés à froid
ont une inertie très grande avec un poids faible par rapport au profilé IPE, les différents
sections des différents profilés vérifiant les conditions des pannes supérieures sont dans le
tableau ci-dessous :
Chapitre V :
Etude des variantes du portique
L’affaire optée
Figure V-
V-1 : modules
modules de ROBOBAT
-932663.11daN.m -932663.11daN.m
453058.7daN.m
223966.23daN.m 223966.23daN.m
-15240.32daN.m -15240.32daN.m
L’analyse du diagramme des moments montre que les sections les plus sollicitées
sont ceux qui se trouvent à la jonction entre poteaux et traverse.
D’après le diagramme des moments obtenu, le moment négatif aux niveaux des
appuis est le plus important .Dans un souci d’optimisation, on utilisera les jarrets 0.2L,
soit 4.2m à extrémités inférieures et supérieures des traverses, ce qui nous permet
d’augmenter les sections aux niveaux de la jonction entre les poteaux et la traverse .Cette
solution est plus économique que d’adopter pour une section dimensionnée par le moment
négatif le plus grand.
L=420cm
H=55cm
Afin de limiter le déversement des traverses, celles-ci seront maintenues par des
bracons tous les 2m.
Bracon de stabilité
Une compression considérable dans l’une des semelles d’une poutre en flexion, peut
induire au déversement de celles-là. Comme pour les autres phénomènes d’instabilité, le
risque de déversement dans une structure soumise aux charges pondérées les plus
défavorables doit être prémuni.
Pour les semelles supérieures la longueur de déversement correspond aux écartements
entre les pannes, par contre dans les zones de moment de flexion négatif, l’aile inférieure
comprimée peut déverser car elle n’est pas retenue. Pour résoudre ce problème, on place
souvent des bracons. Ce point fixe réduit la longueur de déversement.
Les bracons seront fixer à 2m.
peuvent supporter l’augmentation des charges sans perte de résistance, les poteaux perdent
toute rigidité quand la charge du flambement est atteinte, l’équilibre devient instable, la
déformation augmente et la capacité portante des poteaux devient de plus en plus faible.
C’est un phénomène rapidement destructif, d’où la nécessité d’être très méfiant lors de
l’introduction des paramètres de flambement au logiciel.
Aucun profilé laminé n’a pu satisfaire toutes les conditions, donc il faut utiliser les
profilés reconstitués soudés.
b (cm) 30 30
tf(cm) 4 4
b (cm) 40 40
h (cm) 120 80
poteau
tw (cm) 2.5 2.5
De façon à optimiser les sections, on choisit les profilés dont les caractéristiques
d’inertie permettent de suivre au mieux les variations du diagramme du moment de
flexion.
La longueur de déversement est aussi limitée par les bracons disposés à chaque 2m.
Le profilé obtenu est le suivant :
b (cm) 40 40
traverse
tf(cm) 4.5 4.5
b (cm) 40 40
tf(cm) 4 4
b (cm) 40 40
h(cm) 125 80
poteau
Tableau V-
V-3 : Variante 2
3. Solution en treillis
Le treillis est constitué de barres assemblées par leurs extrémités à des membrures,
ainsi aucun des éléments ne se prolonge au delà des points de liaison.
Les formules de bonnes pratiques proposent une hauteur de treillis de h=L/12, soit 3.5m,
ce qui représente une hauteur suffisante pour contenir les passerelles.
Les barres de treillis supportent mal les forces latérales, pour cette raison les charges
doivent s’appliquer sur les nœuds et non pas sur l’élément lui-même. On a installé un
système de tablier qui transmet les charges aux nœuds, par l’intermédiaire des pannes
support de toiture et d’un système de poutrelle assemblé au nœud de la membrure
inférieures.
Système de
poutrelles
Les fermes sont fortement sollicitées, c’est pour cette raison qu’on a choisi les HEB
pour la membrure supérieure et inférieure, et des HEA pour les diagonales et les mentons,
et aussi pour faciliter les assemblages entre les différents éléments.
Les fermes sont encastrées aux poteaux au moyen d’un couple de force dont le
moment est assimilé au moment d’encastrement, et les assemblages entre les barres du
treillis sont des articulations.
On a disposé les pannes avec un espacement de 2 m, donc la distance entre les
mentons sont aussi espacés de 2m et mise directement au dessous des pannes, puisque les
efforts transmis par les pannes doivent s’appliquer aux nœuds du treillis.
Figure V-10:
10: Ciseaux de contreventement
Ciseaux de
contreventement
Figure V-11:
11: vue en perspective des ciseaux
de contreventement
Sur le tableau suivant on retrouve les différents profilés, qui vérifient les
conditions de résistance et de flèches :
b (cm) 40 40
h(cm) 125 80
164.45
tw(cm) 2.5 2.5
Système de poutrelles
Passerelles
Système de poutrelles
Figure V-12:
12: vue en perspective des passerelles.
Charges permanentes
Surcharges d’exploitation
Surcharge : 250 Kg /m²
Surcharge de montage équivalente à deux charges concentrées de 100 kg chacune
situées à 1/3 et 2/3 de la portée de la panne.
Les poutrelles supportent les passerelles suspendues et le faux plafond, ses éléments
n’admettent pas une flèche excessive, c’est pour cette raison qu’on limite la flèche
admissible à f56 =L/500.
En suivant la même procédure de calcul que les pannes de toitures, on trouve que le
profil adéquat est HEB 240
HEM 240
Vérification de la section transversale au ☑
cisaillement
Stabilité au déversement ☑
Résistance des sections transversales ☑
Variante Poids total (kg) Prix par unité de Coût total( Dhs)
poids(Dh
/kg)
PRS à inertie 256800 35 8988000
constante
avec renfort
PRS à inertie 259730 35 9090550
variable
treillis 284582 20 5691640
Le poids les profilé PRS est bien plus faible que le treillis, mais la disponibilité des
barres de treillis au marché fait que ce dernier est moins cher que les PRS.
Ecole Mohammadia d’Ingénieurs 2009-2010 Page 91
Conception et dimensionnement d’une salle de congrès
Des fermes ont treillis aussi plus rigide, acceptable du point de vue architectural
surtout qu’ils peuvent contenir les passerelles, de ce fait, on a jugé que la structure ferme
en treillis est la plus optimal.
IV. CONTREVENTEMENT
Le contreventement doit assurer la stabilité du bâtiment vis à vis des efforts
horizontaux dus aux charges du vent et éventuellement aux actions sismiques en plus de
limiter les déformations de la structure.
Le contreventement de la toiture est réalisé par un système de triangulations
appelées poutres au vent.
Dans le sens longitudinal, les poutres au vent reçoivent les efforts horizontaux et les
transmettent aux portiques chargés de les acheminer vers les fondations, ces cadres
résistent grâce à leur grande hyperstaticité.
Figure V-13:
13: système
syst me de contreventement horizontal
horizontal
Les efforts en question n’ont pas de direction préférentielle, ils peuvent émaner de
n’importe quel côté du bâtiment, ce qui mène à envisager des poutres au vent de chaque
côté.
Pour le cas du contreventement transversal le cheminement des efforts se fait grâce
aux palées de stabilités implantées dans différentes fils de poteaux. Les palées de St-André
sont les plus communes dans les bâtiments courants cependant.
Figure V-14:
14: Contreventement horizontal
Figure V-15:
15: Palées
Pal es de stabilité
stabilit
− Les sections retenues pour les contreventements de la toiture sont des L 135/135/5.
− Les sections retenues pour les palées de stabilité sont des L 150/150/5.
Les ciseaux de contreventement vertical reprennent 2% de l’effort maximale pondéré
des membrures.
Figure V-16:
16: ciseaux de contreventement vertical.
V. ETUDE SISMIQUE:
En ce qui concerne l’effet du séisme on donne ci-dessous les résultats trouvés à l’aide
de ROBOT sur l’analyse modale, les forces pseudo statiques ainsi que le déplacement
engendré par le séisme
1. L’analyse modale
Fréquence Masses Masses Cumulées
mode Période [sec]
[Hz] Cumulées UX [%] UY [%]
1 0,71 1,41 0 14,37
2 0,77 1,3 0 14,37
3 0,95 1,05 0 15,87
4 1,32 0,76 0,42 15,87
5 1,38 0,72 78,67 15,87
6 1,5 0,67 78,67 77,73
7 1,89 0,53 78,67 77,76
8 2,12 0,47 78,67 77,9
9 2,26 0,44 79,26 77,91
10 2,32 0,43 79,31 77,91
2. Déplacement :
Le tableau suivant présente les déplacements maximaux de la structure.
Tableau
Tableau V-
V-11:
11: déplacements
d placements extrêmes
extr mes
VI. ASSEMBLAGES :
L'assemblage désigne un dispositif constructif destiné à relier un ensemble de deux
ou plusieurs pièces de façon à assurer la bonne transmission des efforts.
Les assemblages peuvent être réalisés en atelier et sur chantier. Néanmoins, le
minimum des assemblages sont exécutés sur chantier.
Les assemblages méritent une attention particulière au calcul ainsi que dans la mise en
1. Assemblage poteau-poutre :
Dans le cas des poutres isostatiques sur poteaux, on est en présence d’assemblages de
cisaillement caractérisés par leur facilité et rapidité de montage.
Pour les assemblages liés aux éléments de contreventement entre les éléments structuraux :
planchers, poutres et poteaux :
Figure V-22:
22: Contreventement vertical en forme de croix de Saint André
Andr
Chapitre VI :
Protection au feu et étude acoustique
produits projetés ou flocages, ils existent sur le marché sous forme de produits
fibreux ou pâteux. Ils sont composés de fibres minérales, de laitier ou de plâtre
accompagnés d'un liant.
La mise en œuvre se fait à l’aide d'un appareillage spécial, on peut utiliser plusieurs
couches si nécessaire.
Les durées de stabilité au feu obtenues peuvent atteindre 4 heures.
Figure VI-
VI-1 : protection par produits projetés
projet s
Figure VI-
VI-2: Peintures intumescentes
Figure VI-
VI-3: écran
cran en plâtre
pl tre
L’objectif de ces systèmes est de permettre l'évacuation des personnes dans un temps
minimal et de faciliter l'intervention rapide des secours en limitant le développement du
feu.
De cette façon les dommages d’un bâtiment en cas d’incendie seront limités.
Les moyens de protection active contre le feu classés suivant leur fonction comme suit :
La taille des issues de secours et/ou la surface du bâtiment sont les principaux
paramètres qui influencent les spécifications de ces systèmes.
a) Moyens de détection du feu
3. Conclusion
En plus des dégâts humains, le feu cause des dégâts matériels très importants.
L’effondrement de la structure et le dégagement des gaz toxiques sont des dangers
potentiels qu’il faut prendre en compte pendant la conception.
Le tableau suivant résume les avantages et les inconvénients des types de protection
passive :
Moyen de
Avantages inconvénients
protection passive
- Economique - Mise en œuvre uniquement
- Exige peu préparation de sur des structures
surface inaccessibles
- Applicable sur les profils - Applicable à des structures
Produits projetés
bruts ou traités contre intérieures et non apparentes
corrosion - Qualité de la finition est
fonction des compétences
des applicateurs.
- Enferme les profilés - Plus chère que les produits
- N’exige pas de préparation projetés
de surface - Efficacité dépendante de la
Produits en
- Résiste aux chocs qualité des coupes et des
plaques
- Mise en place propre assemblages
- Possibilité de réalisation des - Utilisation uniquement à
décorations sur les panneaux l’intérieur
Les critères sur lesquels on choisira le moyen de protection passive au feu, sont
surtout de l’ordre économique, puisque les profils en acier ne seront pas apparents, donc le
choix de la solution ne touche pas à l’aspect architectural, pour cette raison, on a retenue la
solution de protection par produits de flocages, elle est moins chère et sa mise en œuvre
est bien plus facile que les solutions de protection par peinture intumescentes et par les
produits en plaques .
Malgré l’efficacité du système de protection passive, il n’est pas suffisant pour garantir la
sécurité, c’est pourquoi l’installation des systèmes de construction active s’avère
indispensable.
1. Généralité :
d'une zone vers une autre. Généralement la réponse acoustique d'un local d'écoute n'est
jamais neutre, elle affecte notre perception du signal sonore par la présence de
phénomènes multiples qu'il convient de maîtriser pour une restitution cohérente et
confortable.
Dans les salles destinées aux communications orales, un bruit de fond excessif et une
mauvaise acoustique peuvent réduire l'intelligibilité du discours. L’auditeur risque
d'éprouver des difficultés de compréhension, et se trouvera incapable à deviner le mot
correct en présence de bruit ou de réverbération.
2. Formes de bruit :
Un bruit est tout son indésirable, la voix est plus intelligible quand elle est plus forte
par rapport aux bruits. On distingue plusieurs catégories de bruit .Tout d’abord on trouve
le bruit émis par les appareils de chauffage, de ventilation et de climatisation. D'autres
appareils, tels les projecteurs et ordinateurs, ainsi que les occupants de la salle émettent
aussi du bruit non désiré qui nuira à la compréhension du discours.
On peut moduler la hauteur de la voix (le signal) en variant l'effort vocal jusqu'à la
limite imposée par l'appareil vocal. Parler plus haut améliore le rapport signal-bruit et donc
l'intelligibilité, mais, à la longue, peut causer une certaine fatigue vocal. Pour accroître
l'intelligibilité et prévenir une sollicitation excessive de la voix, il faut veiller à ce que le
bruit de fond soit faible par rapport à la hauteur normale de la voix.
En effet les sons réfléchis ‘utiles’, qui accroissent l'intelligibilité de la voix, empruntent
des trajets plus courts généralement captés à moins de 0,05 s après le son direct notre
système auditif les intègre au son direct. D’autre part les réflexions tardives (plus de 0,05
s)sont indésirables. Les sons d'un mot qui se sont réverbérés longtemps (plus de 0,05 s)
après l'arrivée du son direct télescopent le mot qui suit, ce qui diminue l'intelligibilité.
Donc, pour optimiser l'intelligibilité du discours, nous devons, dans la mesure du possible,
maximiser le son direct et les réflexions immédiates et minimiser les réflexions tardives et
le bruit de fond.
Le temps de réverbération, TR, est le temps nécessaire pour qu'un son devienne
inaudible après que sa source se soit tue, ce paramètre est utilisé comme critère de qualité
acoustique d'une salle le temps de réverbération. On l'évalue en mesurant la pente
d'extinction du son et en l'extrapolant pour atteindre une atténuation de 60 dB .Le temps de
réverbération peut dépasser une seconde dans les grands locaux. Il augmente avec le
volume de la salle et diminue lorsqu'on installe des matériaux absorbants.
la salle sera destinée à des conférences, avec un locuteur stationnaire ou même pour
une communication interactive dans certains cas, la salle peut accueillir jusqu’à 1600
personnes avec possibilité d’avoir des gens avec des besoins acoustiques particuliers qui
demandent des conditions d’audition supérieures ainsi on devra installer pour les auditeurs
affectés d'une déficience auditive grave, un système de transmission directe de la voix à
leur dispositif d'écoute personnel.
Intelligibilité
Figure VI-
VI-4 : Objectifs de bruit de fond maximum (ligne continue).
Dans notre cas, la salle de conférence a un volume de 7000 m3 .Pour que la « voix
normale » soit aussi intelligible, le bruit de fond ne devra pas dépasser 30 dBA .
Figure VI-
VI-5 : Objectifs de conception pour le temps de réverb
r verbération
verb ration aux
fréquences
fr quences moyennes (de 500 à 2000 Hz)
On peut voir à la figure 3 les objectifs de conception pour les fréquences moyennes
(entre 500 et 2 000 Hz). Cette bande intermédiaire contient les fréquences les plus
importantes pour le discours. Les critères de temps de réverbération varient avec le volume
de la salle. La figure 3 présente les objectifs de conception pour l'utilisation normale et les
besoins particuliers. Pour les grandes salles de conférence ou les théâtres, occupant
quelques milliers de mètres cubes, on préconise des temps de réverbération à peine plus
longs...
Puisque les gens jouent aussi un rôle d'absorption acoustique, il importe pour atteindre
l'objectif de temps de réverbération, de considérer l'occupation de la salle lors de sa
conception. La prévision de l'absorption sonore par chaque personne dans des salles
prévues à divers usages est un processus compliqué et mal connu.
L'absorption acoustique
A = 0,161 x volume/TR
Pour notre cas, pour obtenir un temps de réverbération de 0,5 s, dans la salle de 7000
m3, on devra installer 2300 m2 d’absorbante acoustique. Si l'absorption de chaque personne
équivaut à 0,75 m2, 1600 personnes contribueront à 2300 m2 d'absorption. Donc 1100 m2
supplémentaires seront nécessaires pour atteindre l'objectif de TR = 0,5 s.
RECOMMANDATIONS
Maitriser les charges dues au vent
Pour les pannes, pensez aux profilés laminés à froid lorsque les portées sont
importantes
celles lui faisant face de l'autre côté de la salle être plus absorbantes. Il est
CONCLUSION GENERALE
Finalement cette étude ne sera complète qu’après avoir dimensionné les fondations, et
établit une estimation du prix qui prend en compte les méthodes de protection et
d’exécution, les frais de transport, afin d’obtenir un devis correcte voisin du coût réel du
projet.