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1
Introduction
Hier Aujourd’hui
• La ressource qu’est la liquidité • La liquidité est devenue une
était abondante et ni les agences ressource rare.
de rating, ni les banques • Les bilans croissent et
centrales n’en doutaient décroissent à la vitesse de
• Les bilans de banques étaient des déplacement des capitaux
paquebots aux déformation lente • Les banques centrales ne sont
plus les pompiers de banques
mal gérées
2
Agenda
3
Le besoin de pilotage ALM apparait dans les années 1990
4
Illustration d’une évolution incontrôlée: Northern Rock
G£
5
Illustration d’une évolution pilotée d’un bilan bancaire
2
Exemple du bilan cash de la
Société Générale en 2013:
source Com fi SG
1Solde de ressources stables: Dépôts clientèle (340)+ capitaux propres (52)+ ressources MLT (140)+ prêts clientèle (354)- titres (59)-actifs long terme (35)
2 le bilan cash est l’indicateur ALM moderne le plus important. A partir du bilan consolidé prudentielle, il synthétise la situation de liquidité de la banque
6
Organisation entre sphères commerciales et financière
Sphère «risques»
Pilotage de l’engagement
Sphère
Marchés
commerciale
Sphère financière
Pilotage du risque financier et de
la performance
7
Des taux de marché à la tarification de la clientèle
8
Nécessité de modéliser les produits de la clientèle
Compte X
DAV
Somme de tous
les comptes clients
Mutualisation
Compte Y
des encours =
réduction de la
Volatilité
Compte Z
10
10
Le risque de liquidité
11
11
Risques de taux et de change
Risque de taux
▪ Risque de perte encouru en cas de
variation des taux d’intérêt du fait de
l’ensemble des opérations de bilan et
de hors-bilan, Trois causes
▪ Il met en jeu la rentabilité de la
banque ▪ Insuffisance des systèmes
d’informations sur les
opérations avec la clientèle ou
sur les marchés financiers
Risque de change
▪ Couverture inadaptée
▪ Risque encouru en cas de variation ▪ Mouvement violent et continu
des taux de change du fait des de marché
opérations inscrites au bilan pour le
compte de la clientèle comme de la
banque propre Exigent des dispositifs internes de
▪ Il met en jeu la rentabilité de la gestion (limites et indicateurs)
12 banque
12
Agenda
13
Les indicateurs de mesure: le gap, la référence de l’ALM
60
Passif Conventions
Actif = -
Gap Temps
-20 Passif = +
Actif
-80
14
▪ Le gap se décline en liquidité, change et taux
14
Le 1er indicateur de risque: le gap statique
JJ 2m 5m 11m 1 y 2y 3y 4y
Maturité
+
+
15
▪ Vision théorique du bilan fondée sur l’écoulement des actifs et passifs selon l’échéancier retenu
15
Du gap dynamique à la prévision budgétaire
Hypothèses
Nouvelles productions et budgétaires
couvertures prévisionnelles
16
16
Vision dynamique et stress testing
Type
Intensité
Stress de signature Stress systémique Stress mixte
M
o
Phase des 1ers d
symptômes de é
17 - tension r
é
F
Début de o
dislocation des r
t
marchés
C
a
Arrêt des marché t
et du a
refinancement s
t
complet de la r
banque o
17 p
h
e
Temps
Temps
18
18
Agenda
19
La stratégie ALM
La Direction Générale doit pouvoir choisir son niveau d‘équilibre risque/rentabilité sur la liquidité
20
1 le ratio ‘loan to deposit’ rapporte les crédits aux dépôts de la clientèle pour mesure la dépendance au marché (>100%) de la banque
2 le ratio «dettes CT/collatéral» développé par Moody’s permet de mesurer la capacité de la banque à surmonter le non-renouvellement de sa dette de marché. La communication financière
20
Illustration de l’appétit au risque
21
21
Traduction de l’appétit au risque de la DGale en limites ALM
Il convient de valider
que l’horizon court
terme = 2 mois
(alternatives : 3 ou 4 Effet de dégradation
mois) sur le gap 2 mois Niveau de transformation
autorisé décroissant (X)
Catastrop
he
Le niveau maximal YA Mode de calcul
de gap statique de Impasse
la banque (X) est 2 mois Maturité
fonction de la Fort
couverture du (Z) (X)
stress choisi le YB
dégradant (Y) (Y)
avec un certain
collatéral (Z) Modéré
YC
i ii iii Niveau de
Recours recours au
Mobilisation des collatéral
additionnel Recours total
actifs liquides1
limité à BCE
Zi Zii Ziii
30 mars 2014 Présentation Alger
22
Les leviers stratégiques qu’une ALM met en œuvre
Rating
Base
d’investisseurs
Allocation de
liquidité des
métiers
Dépôts
Crédits
23
Stratégie d’investissement dans la réserve de liquidité
Le prix de la sécurité
transparait du placement et
de la taille de la réserve de
liquidité (26% du bilan cash ou
Exemple de BNP Paribas en 2013: source Com fi
43% des crédits à la clientèle) en BNP P
des actifs à rentabilité et risque
réduits (cf. BNP P)
25
25
Qui va assurer ce pilotage?
Comité ALM
26
La contribution au résultat de l’ALM
27
Emergence de la liquidité en communication financière (1/2)
Exemple de BNP Paribas en 2009: source Com fi BNP P
2009
▪ Recours au qualitatif
▪ Pauvreté informationnelle
2013
▪ Vision complète
▪ Eléments commerciaux et funding
28
28
Communication financière et ALM (2/2)
Un exercice de communication
ex la solidité du bilan de la banque (ex UBS)
RL Dette CT RL Dette CT
Dette MLT
Dette MLT
Crédits
Crédits
Dépôts
Dépôts
1
Un dépôt de particulier peut valoir 1,5 fois L’épargne d’un client stable ou
celui d’une entreprise opérationnel est favorisée
1 le taux d’outflow d’un dépôt de particulier non stable est de 10%,celui d’un corporate non stable est de 40%. Il reste au bout d’un mois 90% du dépôt du particulier et 60% de celui du
Corporate. La mise en place de préavis de sortie à 31 jours permet de circonvenir à ces outflows
2 c’est la raison pour laquelle les autorités de place favorise la titrisation
30
3
0
Processus global de définition d’un équilibrage du bilan
Comprendre le Proposer une
Déterminer le S’assurer du Vérifier la
profil actuel de Comprendre le cible
niveau de risque respect des ratios cohérence globale
l’actif et les profil du passif d’équilibrage du
acceptable réglementaires de la trajectoire
ambitions métiers bilan
6a
Situation et pré- Impacts sur les
vision d’actif des métiers
métiers et établisse-
Actif
4b 5
3a Cible de mix de Respect des
Encadrement du
ressources en ratios régle-
risque sur le CT
Impasse
duration mentaires
3b Boucles de
Encadrement du Non respect cohérence
risque sur le des ratios
MLT (ratios de
31
transformation) Avec la cible d’équilibrage du bilan
31
Les TCI pour mesurer la performance commerciale en marge
▪ Bank of America crée en 1976 le concept de Taux de Cession Interne (Fund Transfer Prices). Il identifie le prix interne de la
liquidité pour tout transfert entre trésorerie et sphère commerciale, financement de crédits comme rachat de dépôts. Il permet par
écart avec le prix au client de mesurer la marge réalisée par la sphère commerciale.
▪ Le TCI est constitué de 3 principales composantes, le spread de liquidité, le taux de la maturité et le coût éventuel des options
incluses
En participant à la définition de la tarification des Les TCI représentent les taux des couvertures théoriques
produits vendus à la clientèle: qui seraient réalisées par l’ALM pour couvrir parfaitement
- Seuil à partir duquel le taux client d’un crédit est l’activité commerciale contre les risque de taux, change
rentable et liquidité et figer ainsi ses marges.
- Plafond sous lequel la rémunération client d’un I l s s o n t d é t e r m i n é s s e l o n l e s c a ra c t é r i s t i q u e s
dépôt clientèle est rentable. contractuelles des opérations avec une méthodologie
distincte entre le crédit et la collecte.
2 4
Déterminer les marges par
Projeter les marges
compartiment
Marge du compartiment commercial = somme des Répliquer la mise en place périodique des couvertures,
marges des produits commercialisés avec des TCI projetés, sur la base d’hypothèses de
32
Résultat de l’ALM = PnL opérations couvertes – PnL production nouvelle, pour réaliser des exercices
opérations faites à TCI prévisionnels (ex : budget, plan stratégique…).
32
Agenda
33
Les leçons de la crise de 2008
34
34
L’action du Comité de Bâle
• La version amendée du texte bâlois publiée en janvier 2013 demande une mise en application
graduelle du LCR : le ratio de liquidité court terme minimal sera de 60% en 2015 puis sera relevé de 10
points de pourcentage chaque année, jusqu’à atteindre 100% en 2019
Application
31/12/17 Janvier 2018
Observation
Fin de la
Reporting période Fin de la période Mise en œuvre d’un
mensuel CRD d’observation du minimum
d’observation
IV NSFR réglementaire pour le
du LCR
NSFR
Avril 2013
Vote CRD IV
Pression
du
marché
100%
100%
Le contexte réglementaire arrivant petit à petit à maturité, 80%
70%
la pression du marché va devenir plus importante et 60%
anticipera largement l’exigence réglementaire. Exigence
réglementaire
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
35
35
3
5
L’émergence d’un régulateur européen
36
36
Principales définitions du LCR (1/4)
Numérateur
composé de réserves
de cash et d’actifs
liquides
1 Flux décaissés nets à 30 jours = Flux décaissés – Min (Flux encaissés; 75% x Flux décaissés)
37encaissés sont plafonnés à hauteur de 75% des flux décaissés pour s’assurer que même les banques bénéficiant d’encaissements particulièrement élevés
Les flux
constituent une réserve de liquidité. En effet, un équilibre entre les flux entrants et sortants à 30 jours, ne couvre pas le risque d’un décalage temporel entre les
flux, dans la période des 30 jours, qui génèrerait un déséquilibre entre flux entrants et sortants à un moment donné.
37
3
7
Principales définitions du LCR (2/4)
Les contreparties de la banque se détournent de sa signature, les tombées de refinancement de marché ne sont pas
renouvelées
Les actifs financiers ne sont que très difficilement liquidables, le collatéral est dévalorisé, les dérivés génèrent des appels de
marge
La crise de liquidité est systémique, les clients tirent sur leurs autorisations de hors-bilan
Les clients retirent une partie de leurs dépôts afin de réduite leur risque sur la banque ou pour leurs besoins de liquidité
Actifs très
La banque peut céder
liquides Refi. de
ses actifs liquides et ne ou <30 marché CT
jours Actifs
pas renouveler ses financiers non Déficit
LCR
placements <30 jours liquides
Actifs Refi. de
financiers non Refi. de
marché MLT marché CT
liquides
Refi. de
marché MLT
Crédits
clientèle
Dépôts
Crédits clientèle
clientèle Dépôts
clientèle
HB tiré
Fonds propres
Besoin collat. Fonds propres
38
HB Financt HB reçu
Produits dérivés
38
3
8
Principales définitions du LCR (3/4)
39
3
9
Synthèse des principales définitions (4/4)
Synthèse détaillée des impacts en LCR des différents postes du bilan et du hors bilan
AcFfs
Passifs
ImmobilisaFons
Fonds
Propres
(pas
de
contribu0on
au
LCR)
(pas
de
contribu0on
au
LCR)
Provisions
Provisions
Taux
de
fuite
à
1
mois
(pas
de
contribu0on
au
LCR)
(pas
de
contribu0on
au
LCR)
Hors
bilan
de
financement
Une
part
du
HB
est
conver0e
en
ac0f
dans
le
mois
Les
produits
dérivés
génèrent
des
flux
entrants
ou
40 Produits
dérivés
sortants
Obliga0ons
diverses
:
Garan0es,
Anima0on
de
Autres
obligaFons
marché,
Ra0ng
triggers
…
40
Constituer une réserve de liquidité LCR
100%
out
40%
RL -‐ Souverains
et
secteur
public
20%
BII
STD
de
la
valeur
de
marché
(+
asset
swap)
Niveau -‐ Corporates
non
financiers
≥
AA-‐
85%
2A
-‐ Covered
Bonds
≥
AA-‐
out
RL -‐ RMBS
≥
AA
&
autre
critères
75%
15%
Niveau
-‐ Corporates
non
financiers
≥
BBB-‐
de
la
valeur
de
marché
(+
asset
swap)
2B
-‐ Ac0ons
de
corporates
non
financiers
50%
Actifs
41 non -‐ Les
ac0fs
doivent
être
gérés
par
la
foncFon
responsable
de
la
trésorerie
liquides -‐ Les
ac0fs
doivent
être
disponibles
pour
être
liquidité
par
cession
ou
mis
en
repo
et
cela
sans
déclencher
le
dépassement
de
limites
de
risques
internes
41
Accroitre ses ressources longues et réduire sa transformation
▪ Allongement des refinancements induit par le LCR
• L’accroissement des ressources stables par refinancement MLT (>1 an) et dépôts clientèle a un coût qui
appelle un pilotage serré (outils, planifications, politique de collecte)
▪ Réduction de la transformation financière pour réduire les outflows
• Une dette à 12 mois est 2 fois moins pénalisée en LCR qu’une dette à 6 mois
1
Impasse
JJ 2m 5m 11m 1 y 2y 3y 4y
Maturité
+
+
42
Gap statique de liquidité
1dans une schéma de refinancement régulier, des émissions à 6 mois ont un taux d’outflow de 1/6 alors qu’il ne serait que de 1/12 avec ces émissions à 12 mois. Cette différence signifie
une obligation de réserve de liquidité supplémentaire
42
La contrainte sur l’activité commerciale
Les choix des régulateur ne peuvent être ignorés par la tarification commerciale
▪
Un cap sur le ratio “crédits/ dépôts” ≤ 110%
▪ Un frein sur les crédits longs qui donnent peu d’inflows
RL
Dette CT RL Dette CT
Dette MLT
Dette MLT
Crédits
Crédits
Dépôts
Dépôts
Un dépôt de particulier peut valoir 1,5 fois L’épargne d’un client stable ou
celui d’une entreprise opérationnel est favorisée
1 le cross-selling va contribuer à démontrer la stabilité de l’épargne d’un particulier faisant passer son taux d’outflow de 10à 5% (de 40%à 25% pour un corporate jugé «opérationnel »
43
4
3
Le LCR pèse sur la revue stratégique des métiers
• La rentabilité des fonds propres était la principale variable de la revue du portefeuille d’activités stratégiques
• La consommation de liquidité est venu se grever comme 2ème facteur d’analyse
Exemple de HSBC en 2013: source Com Fi HSBC
44
D’autres réglementations «complètent» le LCR
Le NSFR
Le Ratio de levier
Available Stable Funding
NSFR Un cadre règlementaire non figé
Required Stable Funding
● Core Tier 1
> 100% ● TSS éligible en Bâle L’AER
III
BPCE
45
est bien positionné vis-à-vis de ses pairs mais une forte incertitude
réglementaire existe encore
45