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Institut Supérieur des Etudes Technologie

des Gabes

département génie des procèdes

rapport de stage
d'initiation

Année 2013 - 2014


Remerciements

Tout d’abord je remercie les PDG de SANOFI de m’ accepter


dans leur entreprise et de me donner l'occasion de faire ce stage.

Je tiens à remercier mon encadreurMR 'MOHAMED


HAMMAMI' responsable laboratoire microbiologie qui m'a permis de
faire ce stage au sein de son surveillance.

J’adresse aussi mes remerciements aux ouvriers qui m’ont aider


à m'intégré parmi eux.

Enfin, un grand merci à tous les collègues que j’ai pu rencontrer


et qui ont permis à ce stage de devenir très agréable. Je n’oublierai pas
leur gentillesse, leur bonne humeur et leur aide précieuse.
Sommaire
Introduction..........................................................................................................6

8
9

10

Chapitre II: EAU PURIFIEE...................................Erreur ! Signet non défini.2


1. Définition et Constituants de l’eau purifiée...........................Erreur ! Signet non défini.2

2. Protocole de traitement............................................................Erreur ! Signet non défini.3

2.1. Filtre à Sable :...........................................................................Erreur ! Signet non défini.3


2.2. Filtre à poche............................................................................Erreur ! Signet non défini.3
2.3. Adoucisseur..............................................................................Erreur ! Signet non défini.3
2.4. Filtre à charbon actif :...............................................................Erreur ! Signet non défini.3
2.5. Filtres à cartouches...................................................................Erreur ! Signet non défini.4
2.6. Osmoseur..................................................................................Erreur ! Signet non défini.4
2.7. Osmoseur inverse......................................................................Erreur ! Signet non défini.4
2.8. Ozoniseur..................................................................................Erreur ! Signet non défini.4
2.9. Traitement par rayonnement ultraviolet....................................Erreur ! Signet non défini.5
3. Domaine d’utilisation..................................................................Erreur ! Signet non défini.6

4. Contaminants de l’eau :..............................................................Erreur ! Signet non défini.6

4.1. La contamination chimique.......................................................Erreur ! Signet non défini.6


4.2. La contamination biologique............................................................................................18

Materiels et methodes................................................Erreur ! Signet non défini.0

I-Materiels.................................................................Erreur ! Signet non défini.0


.I.1.Materiels de contrôle de l’eau purifiée en vrac................................Erreur ! Signet non défini.0
I.2.Matériel d’analyse physico-chimique de l’eau purifiée .......................................Erreur !
Signet non défini.0

II.Méthodes........................................................................................................21
1. Eau purifiée..........................................................................................................................21

1.1. Contrôle journalier :..........................................................................................................21


1.2. Contrôle hebdomadaire :...................................................................................................22
1.3. Contrôle mensuel :............................................................................................................23

CONCLUSION................................................................................................26
INTRODUCTION
La surface de notre planète est recouverte par 72% d’eau qui se repartie en eau
superficielle et en eau souterraine. Lors de la précipitation, l’eau ruisselle ou s’infiltre et se
charge en composants des sols et des roches mères. Ainsi, elle peut acquérir des sels
minéraux en grande quantité (Calcium, Magnésium, Sulfates ….) et entrainer des éléments
liés à l’activité humaine (matières organiques, métaux lourds, pesticides .. .). L’eau contient
donc des substances, des microorganismes qui par leur nature et leur concentration, peuvent
être indispensables, acceptables ou toxiques voire même dangereux .

Aujourd’hui, sur la totalité des eaux potables utilisées pour la consommation humaine,
environ 2/3 sont fournis par des nappes souterraines (lacs, rivières, barrages d’eau, canal ….).
L’eau est vendue potable jusqu’au compteur, ceci ne veut pas dire qu’elle a atteint un niveau
acceptable de purification, mais néanmoins elle présente une charge limitée en bactéries
totales et l’absence de la plus part des micro-organismes pathogènes. Elle contient aussi une
teneur moins importante en sels minéraux. Ensuite, il est de la responsabilité de l’utilisateur
de s’assurer de la qualité de son réseau interne.

Dans l’industrie pharmaceutique, l’eau est utilisée en très grande quantité et en usage
varié. En effet, elle rentre dans la formulation de nombreux produits, c’est bien souvent dans
la réalisation de certaines étapes de la fabrication des médicaments (mouillage,
pelliculage …). Ainsi que dans différents équipement du procédé de fabrication, tels que les
fluides de refroidissement (autoclave, boucle d’eau…), dans le rinçage des verreries de
laboratoire et dans le lavage des matériels de production .

Pour satisfaire à ces applications, l’eau doit répondre à des critères microbiologiques et
physico-chimiques pour ne pas être source de contamination.

Le présent travail consiste à étudier l’efficacité des nouvelles technologies de


traitement des eaux en apportant des informations sur la présence des concentrations
acceptables des contaminants microbiologiques (germes totaux, germes spécifiés…) et
physico-chimiques (conductivité, pH…) dans les eaux purifiées destinés à la production des
médicaments à Sanofi Aventis afin d’estimer leur degré de pureté.
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

1 - Sanofi en Tunisie
« Sanofi » constitue l’un des plus grands projets industriels pharmaceutiques en Tunisie. C’est
une société dont son objet est : la fabrication, transformation, promotion, commercialisation et
la vente de produits pharmaceutiques, simples ou composés ainsi que tous produit destinés à
la santé humaine.

Elle est dotée des équipements les plus performants et qui sont à la pointe du progrès
technologique. Mais ce qui a, surtout, contribuer à son formidable succès le permanent et le
quotidien de la qualité.

Sanofi est l’un des leaders mondiaux de l’industrie pharmaceutique, le premier en France et
en Europe et le second mondial après Pfizer.

Ce groupe est concentré sur 7 axes thérapeutiques majeurs : cardiovasculaire, thrombose,


système nerveux central, oncologie, maladies métaboliques, médecine interne et vaccins.

L’activité de Sanofi est entièrement dédiée aux génériques. Cette politique a pour but de
s’imposer d’avantage dans la maîtrise des dépenses dans le domaine de la santé, et à faciliter
l’accès à ses médicaments dans les pays en développement, Sanofi a créé une activité qui
regroupe l’ensemble de ses médicaments génériques et qu’elle a baptisée Winthrop.

Winthrop est actuellement présent dans 14 pays, et compte opérer en concurrence des plus
importants fournisseurs de génériques dans les années à venir . « Sanofi» est le premier
laboratoire pharmaceutique en Tunisie avec une part de marché de 18,5%.

La société accorde une grande importance à la recherche médicale. Cela se manifeste à travers
l’association des médecins tunisiens à d’importantes études médicales tant nationales
qu’internationales. Elle contribue également à la dynamisation de la recherche médicale en
Tunisie, en instituant 3 prix :

- Le prix de Recherche Médicale.


- Le prix Thrombose.
- Le prix Santé et Ramadan.
Chaque jour, les médicaments Sanofi, qui constituent un catalogue de plus de 300
spécialités, améliorent la vie des milliers malades tunisiens.
Et c’est grâce à la qualité de ses médicaments, fabriqués selon les normes
internationales les plus élevées, Sanofi arrive au stade d’export : Elle est enregistrée en Libye,
au Maroc, en Afrique francophone, au Kenya, aux Iles Maurice, en Jordanie, au Liban et
Malte.
De nombreux projets de complémentarité maghrébine sont en cour de finalisation.

La société Sanofi est une entreprise pharmaceutique d’information et de production


médicale, qui se situe à 34 Avenue de Paris 2033, Mégrine Tunis.
Elle s’étend sur 25.140 m2 de surface, où sont battu quatre bâtiments à l’intérieur : dont deux
unités sont consacrés pour la production.
2 - L’historique de Sanofi
Le Groupe ROUSSEL UCLAF est présent en TUNISIE depuis plus de quarante ans. Son
activité dans notre pays a démarré par l’importation des produits pharmaceutiques par la
PHARMACIE CENTRALE DE TUNISIE. Pendant ces années, ROUSSEL UCLAF a occupé
une partie importante parmi les premiers laboratoires pharmaceutiques grâce à sa capacité à
développer de nombreuses molécules. Ce groupe a également entrepris un programme de
soutien constant tant auprès des enseignants que des étudiants par le financement de divers
programmes de recherches.

Par ailleurs, le Groupe s’est distingué par une forte participation aux manifestations médicales
organisées en TUNISIE et par une attention particulière pour la jeune Presse Médicale et
Pharmaceutique Tunisienne.

En 1988, profitant d’un nouvel élan insufflé par la nouvelle Direction Politique du pays, le
groupe décide la création d’une unité de production. C’est ainsi qu’est née en décembre 1989
ROUSSEL TUNISIE SA, la première filiale locale d’un groupe pharmaceutique international.
Ses activités englobent : La production, La distribution, La promotion, Le développement et
L’exportation.

L’unité de production devient fonctionnelle en 1993. A la production des produits ROUSSEL


UCLAF, vient s’ajouter celle des produits de grandes multinationales tels que HOECHST,
BRISTOL MEYRS SQUIBB MSD et SCHERING-PLOUGH.

En 1995, HOECHST, actionnaire majoritaire de ROUSSEL UCLAF absorbe l’américain


MARION et forme le 2ème Groupe pharmaceutique mondiale HOECHST MARION
ROUSSEL.
En décembre 1999, le Groupe HOECHST MARION ROUSSEL, fusionne ses activités avec
le groupe RHONE-POULNEC RORER en formant le nouveau groupe mondial AVENTIS
PHARMA SA.

Suite au programme de protection de l’environnement instauré en 1997 et dynamisé en 2000,


AVENTIS PHARMA SA a obtenu en 2002 la certification ISO 14001 grâce à la mise en
place d'un SME permettant de minimiser les impacts de ses activités sur l'environnement, de
prévenir les incidents et de fixer un plan d'action pour améliorer ses performances
environnementales

En janvier 2005, le GroupeAVENTIS PHARMA SA fusionne ses activités avec le groupe


SANOFI-SYNTHELABOen formant le nouveau groupe français « SANOFI ». Cette
évolution est illustrée selon la figure 1 .

Figure 1 : évolution des fusions de Sanofi

Chapitre II:
Eau purifiée
I - Définition et Constituants de l’eau purifiée

« L’eau purifiée (vrac) est une eau destinée à la préparation de médicaments et autres que
ceux qui doivent être stériles et exempts de pyrogènes sauf exception justifiée et autorisée »

1- Substances présentes dans l’eau

Dans son parcours naturel, l’eau se charge de sels minéraux et de micro-organismes présents
dans la nature.

2- Les minéraux
L’eau contient donc, beaucoup d’éléments indésirables pour un usage
pharmaceutique et son traitement requiert l’utilisation de nombreuses technologies

II-Protocole de traitement : procédure + schéma

L’eau purifiée (vrac) est préparée par distillation, par échange d’ions, par osmose
inverse ou par tout autre procédé approprié à partir d’eau destinée à la consommation
humaine comme établie par l’autorité compétente .
Ainsi, la chaîne de production de l’eau purifiée est constituée de plusieurs filtres et
appareils.
Ces derniers sont répartis en 3 grandes phases : Une phase de prétraitement, une phase
de traitement et une phase de filtration et désinfection.

II-1 Filtre à Sable :


La filtration par le sable est l'une des méthodes de traitement de l'eau les plus anciennes, si
elle est correctement appliquée elle permet de produire une eau de grande qualité, il est très
utilisé pour la purification des eaux potables.

La filtration par le sable est une méthode robuste utilisée très fréquemment pour enlever les
particules solides suspendues dans l'eau. Le filtre est en fait constitué de plusieurs couches de
sable, chacune ayant ses spécificités (matériaux, taille des grains).

II-2 Filtre à poche :


une technique utilisée dans de nombreuses industries. Les filtres à poche sont particulièrement
efficaces pour l'élimination des particules en suspension dans les fluides

Le charbon actif est un moyen efficace d’affinage lors de traitement du goût, des
odeurs et de la couleur. En effet, il fonctionne comme un aiment sur le chlore et les composés
organiques.

II-3 Adoucisseur :
Un adoucisseur est un appareil qui vous permet de transformer une eau dure en eau douce par
passage de cette eau sur une résine. Cette résine va capter les ions calcium (Ca2+) et
magnésium (Mg2+) à l’origine du calcaire et les remplacer par des ions sodium (Na+). Il
s’agit d’une résine échangeuse d’ions.Lorsque tous les ions Na+ de la résine sont consommés,
il faut régénérer l'adoucisseur. On lui apporte un sel (chlorure de sodium Na Cl) riche en ions
Na+ et les ions calcium (Ca2+) sont évacués hors du système.

II-4 Le filtre à charbon actif :


Le charbon actif est un moyen d’affinage lors du traitement de l’eau. Il enlève les substances
solubles dans l’eau par le processus d’adsorption tels que les phénols (chlorures) et les
substances halogénées (Iode, Brome, Chlore, Hydrogène et Fluor).

Il réduit le chlore de l’eau à peu près à 0 ppm régénérable.

La destruction catalytique du chlore se fait selon la réaction suivante :


Cl₂ +H₂O → (catalyseur) 2HCl+ ½ O₂

Equation de la destruction catalytique du chlore

II-5 Filtres à cartouches :


Son rôle est de débarrasser l'eau de ses impuretés, il se présente sous la forme d'un cylindre,
disposant d'une entrée et d'une sortie généralement opposées.

Sa finesse de filtration : de 40 à 20 microns selon le matériau filtrant.

II-6 Osmoseur :
L´osmose est un principe physique qui explique les transferts d´eau entre deux solutions ayant
des concentrations différentes en sels minéraux, via une membrane perméable aux molécules
d´eau. L´eau va de la solution la moins concentré (hypotonique) vers la plus concentré
(hypertonique) pour aboutir à deux solutions de concentration identique. Ce déplacement est
équivalent à une pression appelée pression osmotique et se fait sans aucune dépense d
´énergie.

II.7. Osmoseur inverse :


L'osmose inverse est le procédé par lequel l'eau passe au travers d'une membrane ultra fine,
semi-perméable. Cette membrane est perméable qu'aux molécules les plus fines, c'est à dire
H2O (eau) et une très faible minéralité. Ce procédé naturel ne stocke pas les contaminants, à
l'inverse des filtres classiques. Le procédé est dit "inverse" car il nécessite une pression
suffisante pour "forcer" l'eau pure à passer à travers la membrane. Ce procédé abouti à de très
bons résultats, car il élimine de 95% à 100% des particules ou éléments présents dans l'eau.

II.8. Ozoniseur :

La désinfection à l’ozone est innovante et a déjà fait ses preuves dans les domaines
pharmaceutiques
Destruction de l’enveloppe desbactéries et des virus, destruction des endotoxines bactériennes
Action rapide : moins de 4 minutes

II.9. Traitement par rayonnement ultraviolet

Ce traitement consiste en une irradiation de l’eau par un rayonnement ultraviolet.


Il a pour objectif detransformer des micro-organismes vivants en micro-organismes non
viables mais certains d’entre eux peuvent, s’ilsne sont pas suffisamment inactivés, recouvrer
ultérieurement leurs propriétés initiales.
Le site d’action de ces rayonnements au sein des micro-organismes est l’ADN. Les longueurs
d’onde les plusefficaces sont celles comprises entre 250 et 260 nm.

 Le cycle de traitement de l’eau dans la station peut donc être résumé dans le tableau si
dessous :

Eléments d’analyse
Elements entrants Elements sortants
de la ligne
Il sort du filtre à sable de l’eau sans
Filtre à sable Eau brute
particule solide
Il sort du filtre de l’eau sans particule
Filtre à poche Eau sans particules solide
supérieure à 10µm

Adoucisseur Eau filtrée sans particule Il sort de l’adoucisseur de l’eau adoucie


supérieure à 10µm sans calcium et magnésium

Colonne à charbon
Eau adoucie Il sort de filtre de l’eau sans chlore
actif

Filters à cartouche 5 Il sort de filtre de l’eau sans particules


Eau sans chlore
micromètre supérieure ou égale à 5µm

Filtre à cartouche 1 Eau sans particules Il sort de filtre de l’eau sans particules
micromètre supérieure ou égale à 5µm supérieure ou égale à 1µm

Il sort de l’osmoseur de l’eau osmosée


Eau sans particule
Osmoseur 1 de conductivité inferieur ou égale à 30
supérieure ou égale à 1µm
µS/cm
Eauosmosée de Il sort de l’osmoseur de l’eau bi-osmosé
Osmoseur 2 conductivité inferieur ou de conductivité inferieur ou égale à 2
égale à 30 µS/cm µS/cm

III. Domaine d’utilisation


Dans l’industrie pharmaceutique l’eau purifiée en vrac a plusieurs utilités, sont
essentiellement :

 Fabrications des produits stériles (auriculaires, nasales, cutanés)


 Fabrications des produits non stériles
 Production des principes actifs
 Procédés en cours de fabrication (pelliculage comprimés, granulation, ..)
IV. Contaminants de l’eau :

L'eau n'existe pratiquement pas sous formede H2O pure. Afin de pouvoir analyser
les traitements de purification envisageables, il est indispensable dans un premier temps
de classifier les contaminants. L'intérêtde cette classification est évidemment conditionné par
son utilité pour définir lestraitements de purification applicables pour éliminer ces impuretés.
On distingue plusieurs types de contamination, qui peuvent avoir une origine chimique
ou microbiologique.

IV.1. La contamination chimique 

IV.1.1.Les nitrates 

 Ils jouent un rôle important comme engrais, car ils constituent le principal aliment azoté
des plantes puisqu’ils favorisent la croissance. Toutes les eaux naturelles contiennent
normalement des nitrates à des doses qui varient selon les saisons. Les ions nitrate se forment
naturellement dans le cycle de l’azote. Les concentrations nitrates d’origine naturelle dans les
eaux de surface et souterraines sont généralement de quelques milligrammes par litre.
IV.1.2. Les métaux lourds :

Les métaux lourds sont des éléments métalliques naturels dont la masse volumique
dépasse 5 g/cm3. Ceux-ci sont présents le plus souvent dans l'environnement sous forme de
traces : mercure, plomb, cadmium, cuivre, arsenic, nickel, zinc, cobalt, manganèse.
Les plus toxiques d'entre eux sont le plomb, le cadmium et le mercure.

IV.1.3. Chlorures  (Cl-) :

Les chlorures sont présents en grande quantité dans l'eau de mer (± 19 g/l). Leur
concentration dans l’eau de pluie est approximativement de 3 mg/l.
La teneur en chlorures d’une eau dépend de l'origine de l'eau et de la nature du terrain
qu’elle traverse. Les chlorures participent à la conductibilité électrique des cours d'eau.

Le niveau guide de la concentration en chlorures des eaux destinées à la consommation


humaine est 25 mg/l.

IV.1.4. les Sulfates :

Les sulfates contenus dans l’eau souterraine sont fournis par la dissolution du gypse. Le
gypse est un sulfate de calcium hydraté qui est faiblement soluble (7g/l dans les conditions
normales). Les nappes de l’Éocène ont des teneurs fréquentes comprises entre 25 et 100 mg/l
mais peuvent localement dépasser 250mg/l et même 1g/l dans les formations à veines de
gypse, valeurs qui rendent cette eau non potable. Les nappes captives en terrains calcaires
sont moyennement très sulfatées (30 à 200 mg/l, parfois supérieures à 250 mg/l).

Leur présence est liée à la nature des terrains traversés.

IV.1.5.Calcium :

L'eau est composée de nombreux éléments minéraux et organiques. Sa richesse en


minéraux varie selon la composition des sols qu'elle traverse. Les terrains calcaires donneront
une eau riche en calcium.

IV.1.6.Magnésium : 

Le magnésium constitue 2,5 pour cent de la croûte terrestre et forme généralement des
minéraux comme la giobertite ("magnésite"), la dolomie, l'olivine, la serpentine, le talc et
l'amiante. Toutes les eaux naturelles en contiennent et il contribue largement à leur dureté.
Les principales sources du magnésium dans ces eaux sont les minéraux ferromagnésiens des
roches ignées et les carbonates de magnésium des roches sédimentaires.

IV.2. La contamination biologique :

L’eau purifiée en vrac est conservée et distribuée dans des conditions visant à empêcher la
croissance des micro-organismes et à éviter tout autres contamination.Les majeurs
contaminants sont :
IV.2.1.Les virus :Les rejets provenant de l'intestin des animaux et de l'Homme sont évacués
dans le sol ou déversés dans les cours d'eau. Ils y subissent une épuration naturelle. Mais s'ils
parviennent trop rapidement à une source d’eau, ils peuvent provoquer une pollution
microbiologique.
La désinfection des eaux a pratiquement éliminé les incidences de la pollution.

IV.2.2.Bactéries et bio films :

Bio films :
On imagine en général les bio films comme étant un simple entassement de bactéries sur
une surface. En fait, il s'agit de structures complexes dans lesquelles les micro-organismes
sont intégrés, et qui les protègent de la pénétration de désinfectants .
Le bio film est formé de micro-organismes, mais aussi par un
réseau de polymères extracellulaires.
Ils sont des matrices constituées notamment de polymères organiques d’origine microbienne
renfermant une population de microorganismes le plus souvent hétérogène pouvant
comprendre des bactéries, des virus, des moisissures, des algues, des protozoaires adhérant
entre eux et / ou aux surfaces et interfaces ( les virus, les algues, et les protozoaires jouent un
rôle minime en comparaison des bactéries).

Entérobactéries :
Les Entérobactéries sont naturellement présentes dans notre organisme, rejetées dans
les eaux usées, elles arrivent jusqu’à la mer par les déversoirs d’eaux usées ou les rejets
d’égouts.

Lorsqu’elles sont rejetées dans le milieu marin, ces bactéries vont subir un stress
important, leur survie dépendant alors de leurs adaptations aux contraintes abiotiques et
biotiques de ce nouveau milieu.

V. Normes et règlementation

Au cours de la production et de la conservation, des mesures appropriées


sont prises pour s’assurer que la qualité microbiologique est convenablement
contrôlée et maîtrisée
Établissement de seuils d alerte et d intervention en vue de la détection de toute
évolution indésirable 1

Analyses Eau purifiée

Aspect Limpide, liquide insipide

Couleur Incolore

Odeur Inodeur

Substances oxydables Conforme

Chlorures Conforme

Résidu d’évaporation ≤3mg/100ml

Nitrates ≤0,2ppm

Sulfates Conforme

Ammonium ≤0,2ppm

Calcium et magnésium Conforme

Métaux lourds ≤0,1ppm

Germes aérobies viables


< 100 UFC / ml
totaux

Carbone Organique Total <0,5 mg/l

Conductivité ≤4,3µcm-1

Matériels et méthodes

I- Matériels de contrôle de l’eau purifiée en vrac :

Pour la manipulation de dénombrement des germes, on utilise le matériel suivant :

- Flacons en verre de 500 ml stérilisés à l’autoclave, pince, béchers stériles, rampe de


filtration 3 postes (Sertorius ; type SM 16824), autoclave, boites gélosées R2A, filtre de
0,45µm (MILLIPORE), hotte à flux laminaire horizontale.

I-1.1 Matériel biologique 


Les échantillons d’eau sont prélevés pour la mise au point des contrôles. Ces
échantillons proviennent des points d’échantillonnage et d’utilisation.

I-1.2 Milieu de culture 

Pour la réalisation de la manipulation de dénombrement des germes, on utilise :

-Le milieu de culture R2A qui est un milieu gélosé responsable de la croissance des germes
totaux.

Cétrimide

Mannitol

XLD

VRBD

Mac Conkey

I-2- Matériel d’analyse physico-chimique de l’eau purifiée

I 2-1- Matériels de laboratoire

Afin de bien effectuer les analyses physico-chimiques de l’eau purifiée, on se procède


au matériel suivant :

- Des erlenmeyers, des tubes à essai, portoir, une pipette 10 ml, pipette graduée 1 ml, une
poire, une plaque chauffante, et un pH-mètre, TOC-mètre,

I-2-2- Réactifs utilisés 

Les réactifs utilisés lors des différentes analyses sont regroupés dans le tableau
suivant :

Tableau I : réactifs utilisés lors des analyses physico-chimiques

Tests Réactifs

Substances oxydables Acide sulfurique dilué (10%) H2SO4


Permanganate de potassium (KMnO4 0,02M)

Chlorure de potassium KCl à 100g/L

Nitrates Solution de diphénylamine

Acide sulfurique exempt d’azote

Solution tampon pH 3,5

Métaux lourds Solution de Thioacétamide

Solution à 100 ppm de Plomb

Autres réactifs : Tampons pour étalonnage pH 4,00 et pH 7,00

Méthodes

Eau purifiée

II- Contrôle journalier :


pH mètre :
on étalonne le pH mètre avec les tampons pH 4,00 et pH 7,00
on mesure le pH de l’échantillon de l’eau purifiée
TOC-mètre:

III- Contrôle hebdomadaire :

Planning du prélèvement :

Le prélèvement hebdomadaire est à faire par rotation par semaine (le lundi pour la semaine
S1, mardi pour la semaine S2 …)

Prélèvement des échantillons :

L’installation de production et de distribution d’eau purifiée est constituée par une unité de
production située dans le local technique, et par une unité de distribution (une boucle pvc et
une boucle inox). Le prélèvement effectué au niveau des points de puisage (ou utilisation)
reflète la qualité de l’eau utilisé. Le prélèvement effectué au niveau des points
d’échantillonnage (local technique) reflète la qualité de l’eau circulante dans la boucle ou la
qualité de l’au produite.

Protocole de prélèvement :

Le prélèvement doit être effectué dans les conditions d’asepsie rigoureuse :

- Une décontamination à l’éthanol a 70% des robinets dédiés au prélèvement est


obligatoire.
- Une purge d’au moins 5 litres d’eau purifiée à chaque point de prélèvement
- Le volume à prélever est de 500 ml pour chaque point de prélèvement
- Apres le prélèvement il faut s’assurer que la vanne de prélèvement est bien fermée.

Analyses microbiologiques :(analyse des germes)

A l’aide d’une pompe de filtration, l’échantillon prélevé est filtré à travers un filtre membrane
stérile de porosité 0.45µm et de diamètre 47mm sur la quel seront retenues les bactéries dont
la taille est supérieure a 0.45µm.

La membrane est posée avec une pince sur le milieu de culture (R2A) et il est ensuite mis à
incubation dans l’étuve pendant 5 jours entre 30° et 35°C

Analyses physico-chimiques :

1- II-2-6-Les Nitrates : Au maximum 0,2 ppm

Dans un tube à essai placé dans de l’eau glacée, on introduit :

5 ml d’eau purifiée en vrac + 0,4 ml de chlorure de potassium (KClà 100 g/L) + 0,1ml de
solution de diphénylamine + 5 ml d’acide sulfurique exempt d’azote goutte à goutte

On place le tube dans un bain-marie à 50°C.

Témoin : 4,5 ml d’eau exempte de nitrate + 0,5 ml de solution à 2ppm de nitrate NO3.
Si, après 15 minutes on obtient :

Solution de couleur bleue moins intense que le témoin résultat conforme

Solution de couleur plus intense que le témoin résultat non-conforme

METAUX LOURDS :

On fait un mélange de 200 ml des prélèvements des points PVC, et de même pour les point
INOX et, dans une capsule de verre, on chauffe les deux mélanges jusqu’à réduction du
volume à 20 ml. 12 ml de la solution concentrée satisfont à l’essai limite A de métaux lourds
0,1 ppm.

Solution à examiner : 12 ml d’eau + 2ml de solution tampon pH 3,5 + 1,2 ml de


Thioacétamide.

Témoin : 2 ml d’eau + 10 ml plomb 1ppm + 2 ml de solution tampon pH 3,5 + 1,2 ml de


Thioacétamide.

- Solution de couleur brun moins intense que le témoin résultat conforme

- Solutionde couleur plus intense que le témoin résultat non-conforme

IV- Contrôle mensuel :

Une recherches des germes spécifiés est effectuée une fois par mois, ces germes sont les
suivants :

Enerobacteries

Escherichia Coli

Salmonelles
Pseudomonas aeruginosa

Staphylococcus Aureus

A – recherche des entérobactéries:

Ensemencer 100 de milieu liquide CASO bouillon avec 10 ml d’échantillon et laisser incuber
à 20°-25°C de 2 à 5 heures

Inoculer 10 ml de son contenue (soit 1 ml d’eau purifiée) à 100 ml de milieu


d’enrichissement Mosel bouillon

Incuber à 30°-35°C pendant 24 à 48 heures

Effectuer des subcultures sur milieu gélosé VRBD agar et laisser incuber à 30°-35°C pendant
18 à 24 heures

B – recherche d’Escherichia Coli :

Ensemencer 100 de milieu liquide CASO bouillon avec 10 ml d’échantillon et laisser incuber
à 30°-35°C de 18 à 24 heures

Inoculer 10 ml de son contenue (soit 1 ml d’eau purifiée) à 100 ml de milieu


d’enrichissement Mac Conkey bouillon

Incuber à 42°-44°C pendant 24 à 48 heures

Effectuer des sub-cultures sur milieu gélosé Mac Conkey agar et laisser incuber à 30°-35°C
pendant 18 à 72 heures

C – recherche de Salmonelles

Ensemencer 100 de milieu liquide CASO bouillon avec 10 ml d’échantillon et laisser incuber
à 30°-35°C de 18 à 24 heures

Inoculer 10 ml de son contenue (soit 1 ml d’eau purifiée) à 100 ml de milieu


d’enrichissement Rappaport-Vassiliadis bouillon

Incuber à 30°-35°C pendant 18 à 24heures

Effectuer des sub-cultures sur milieu gélosé XLD agar et laisser incuber à 30°-35°C pendant
18 à 48 heures
D – recherches de Pseudomonas Aeruginosa

Ensemencer 100 de milieu liquide CASO bouillon avec 10 ml d’échantillon et laisser incuber
à 30°-35°C de 18 à 24 heures

Effectuer des sub-cultures sur milieu gélosé Cétrimide agar et laisser incuber à 30°-35°C
pendant 18 à 72 heures

E – recherche de Staphylococcus Aureus

Ensemencer 100 de milieu liquide CASO bouillon avec 10 ml d’échantillon et laisser incuber
à 30°-35°C de 18 à 24 heures

Incuber à 30°-35°C pendant 18 à 24heures

Effectuer des subcultures sur milieu gélosé Mannitol Sel agar et laisser incuber à 30°-35°C
pendant 18 à 72 heures
CONCLUSION

Comme stage ouvrier,j'ai bien vécu la vie professionnelle dans la


société SANOFI ainsi que les problèmes quotidiennes au cour de
déroulement du travail.

Réellement c'est une belle expérience qui m'a permet d'intégrer


ainsi que elle m'a améliorer ma façon de communication entre les membres
de la société.
J'espère que j'aurai la chance d'avoir un travail dans telle entreprise
au future.

D’un point de vue personnel, ce stage m’avait permis de découvrir


un tout nouveau mode de vie , et de s’intégrer dans un nouveau milieu,
changeant considérablement mes habitudes de vie aisée et bourgeoise. En
outre cette découverte, ce stage m’avait également apporté une nouvelle
vision de l’entreprise, aussi bien au niveau organisationnel, qu’au niveau
humain. Durant ces quatre semaines, je me suis immergé totalement dans
l'équipe, partageant trajets, temps de pause, et déjeuners. J’ai été surprise
par solidarité avec laquelle ils font preuve chaque jour, ainsi que la
constance qu’ils adoptent au sein de leur travail. 

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