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Conclusions
LA FONCTION MAINTENANCE
L’évolution de la « maintenance »
L‟évolution de la maintenance se manifeste dans le passage du concept d‟entretien à celui
de la maintenance. Ce changement d‟appellation reflète en fait une lente et longue
évolution.
Définition de la maintenance
Le dictionnaire Larousse nous donne : « L‟ensemble de tout ce qui permet de maintenir
ou de rétablir un système en état de fonctionnement ».
L'Association Française de NORmalisation (AFNOR), a défini la maintenance par la
norme NF-X-60-010 comme :
Fonctionnement
Constructeur
Maintenance Co-traitance Maintenance
en atelier sur site
Dégradation
Intervention
Problèmes
Incidents
S’informer
Diagnostiquer
Réparer
NO OUI
N Essayer Calcul du
coût
FIN
Personnel
Niveaux Types de travaux Moyens
d’intervention
Réglages simples prévus par le
constructeur au moyen d‟organes
Pilote ou
accessibles sans aucun Outillage léger défini dans
1er niveau conducteur du
démontage d‟équipement, ou les instructions d‟utilisation.
système
échange d‟éléments accessibles
en toute sécurité.
Dépannage par échange standard
Outillage léger défini dans
d‟éléments prévus à cet effet, ou
Technicien les instructions d‟utilisation
2ème niveau d‟opérations mineures de
habilité et pièces de rechanges
maintenance préventive (rondes)
disponibles sans délai.
Identification et diagnostic de
Outillage prévu et appareils
pannes, réparation par échange de Technicien
3ème niveau de mesure, banc d‟essai,
composants fonctionnels, spécialisé
contrôle…
réparations mécaniques mineures.
Outillage général et
Travaux importants de Equipe encadrée
spécialisé, matériels
4ème niveau maintenance corrective ou par un technicien
d‟essais, de contrôle…
préventive spécialisé
Travaux de rénovation, de
reconstruction ou réparation Equipe complète Moyens proches de la
5ème niveau
importantes confiées à un atelier et polyvalente fabrication
central
La panne
sur l'équipement a-t-elle
une incidence importante sur
Oui
la production ou sur la Non
sécurité ?
Non
L'utilisation et
l'exploitation de tech-
Non
niques de surveillance est-elle
acceptable ?
Non Oui
Oui
La sous-traitance :
On constate que la part des activités de maintenance confiée à des entreprises extérieures
spécialisées augmente. Plusieurs facteurs (tableau ci dessous) expliquent ce développement de la
sous-traitance :
Une maintenance réalisée par des spécialistes est sur le plan technique un gage de qualité et
d‟efficacité.
D‟un point de vue organisationnel, les entreprises ont tendance à se recentrer sur leur fonction
principale, et à déléguer ce qui ne relève pas de leur métier.
L‟externalisation minimise les coûts de la maintenance : l‟entreprise paye au " service " et n‟a
donc pas à supporter le coût lié à la présence permanente d‟un service maintenance très important.
La sous-traitance offre à l‟entreprise la possibilité de maîtriser les coûts tout en bénéficiant des
services d‟un prestataire spécialisé, qui lui donnera accès aux dernières innovations
technologiques.
Problèmes si:
- connaissance approximative de
Recentrage de l‟entreprise
Stratégique l‟entreprise (solution mal-adaptée)
sur sa fonction principale
- mauvaise "santé" du sous-traitant (suivi
obligatoire)
Cela dit, ce choix de la sous-traitance présente des limites. L‟outil de production de l‟entreprise
est de fait dépendant de la qualité de la prestation du sous-traitant. Cet état de dépendance peut
nuire à l‟entreprise en cas de tensions, relativement nombreuses à l‟occasion de pannes et de
dysfonctionnements. L‟entreprise est également tributaire du savoir-faire technologique du
prestataire. Certaines défaillances peuvent apparaître (solutions mal adaptées...) et lui causer un
sérieux préjudices. Enfin, l‟entreprise n‟a aucune prise sur le climat social de l‟entreprise du
sous-traitant et sur la compétence de ses techniciens.
En outre, les objectifs de rentabilité nécessitent de maîtriser les dépenses de personnel liées à la
sous-traitance : le choix des sous-traitants doit être à la charge du service achat par un contrat
annuel avec l‟entreprise concernée.
Les opérateurs de production sont impliqués dans la maintenance tandis que les agents de
maintenances, assurent de plus en plus de tâches de maintenance préventive tout en effectuant
des réparations efficaces et fiables. Le travail des techniciens d‟intervention et de méthode
vise à l‟amélioration constante de la maintenance par la mise en place de méthodes élaborées
en petit comité. La formation a également un rôle à jouer.
La maintenance est aussi concernée par la maîtrise de qualité symbolisée par l‟objectif des
cinq zéros :
- zéro panne : objectif naturel de la maintenance.
- zéro défaut : outil de production en parfait état (tout défaut entraîne un arrêt de production
d‟où augmentation des coûts et des délais).
- zéro stock, zéro délai : un outil de fabrication fiable permet une fabrication sans stock (flux
tendu) et une livraison sans délai.
- zéro papier : il faut comprendre « zéro papier inutile », c‟est à dire les papiers engendrés par les
erreurs, les défauts, les défaillances, les retards qui viennent alourdir le travail et l‟organisation
1 - Définition :
La loi PARETO, ou loi ABC, ou loi 20- 80 est une méthode qui permet, en choisissant un critère
d'évaluation, de déterminer les éléments les plus significatifs de l'ensemble étudié. C'est-à-dire
faire une sélection par classement des articles étudié, en fonction du critère retenu.
Le graphique de PARETO permet :
De simplifier le traitement d'un problème complexe.
De mettre l'essentiel en évidence
De suivre l'évolution, dans le temps, du comportement I d'une population.
De définir les priorités d'actions.
Aider le groupe à partager une même vision des priorités,
Choisir les causes ou phénomènes sur lesquels il faut faire porter les efforts
2 - Procédure :
Pour une sélection de sujets donnés d'une population en regard d'un critère chiffrable
Dresser le tableau des données.
Dresser le tableau de classement du critère :
Classer par valeur décroissante du critère
Calculer le pourcentage de la valeur du critère.
Calculer le cumule du pourcentage.
Tracer l'histogramme du pourcentage cumulé.
Relier l'origine et les coins supérieurs droits des rectangles.
Interpréter le graphique
3 – Application :
Pour un magasin donné, on a recensé pendant un trimestre le nombre de pièces de rechange
sorties
3 - Tracé du graphique :
4 - Interprétation :
Trois pièces sur huit totalisent 75 % des pièces sortie durant le trimestre. Donc la nécessité de
priorité de rangement est pour ces trois pièces, en absence des autres critères de tri.
METHODE
MATIERE
Problème
Analysé
MAIN
D'OEUVRE MILIEU MATERIEL
Les défaillances :
Les défaillances peuvent être de nature électrique, mécanique et inhérente à la conception et à la
fabrication. Les principaux modes de défaillances sont :
Le calcul de la criticité se fait, pour chaque combinaison cause / mode / effet, à partir des
niveaux atteint par les critères de cotation. La valeur de la criticité est calculée par le produit
des niveaux atteints par les critères de cotation.
C=FxGxN
NIVEAU DE CRITICITE ACTIONS CORRECTIVES A ENGAGER
1 ≤ C < 10 Aucune modification de conception
Criticité négligeable Maintenance corrective
10 ≤ C < 20 Amélioration des performances de l’élément
Criticité moyenne Maintenance préventive systématique
Révision de la conception du sous-ensemble et du choix des
20 ≤ C < 40
éléments - Surveillance particulière, maintenance préventive
Criticité élevée conditionnelle / prévisionnelle
40 ≤ C < 64
Remise en cause complète de la conception
Criticité interdite
Suite à des arrêts répétés le responsable de la maintenance a décidé qu'une étude AMDEC
devait être menée.
Travail à faire :
A partir des éléments donnés précédemment, remplir la grille AMDEC.
Actions entreprises
La plus forte criticité 18 est associée à l'usure des courroies. Le service maintenance doit
entreprendre une action de maintenance préventive systématique en changeant les courroies
tous les 4 mois en dehors des heures de production (MTBF = 5 mois).
IMPACT DE L'ETUDE : un an après l'amélioration aucun mauvais entraînement des
turbulateurs n'a été constaté. Le changement des courroies ayant lieu hors production, la
criticité est passée de 18 à 6.
LA SURETE DE FONCTIONNEMENT
(S D F)
Etude du comportement du matériel
F.M.D.S
(Fiabilité – Maintenabilité – Disponibilité – Sécurité)
SDF 28/ 48
1- La place de la sûreté de fonctionnement dans
la qualité
Un système qui a un fonctionnement sûr est un système qui réalise ce pourquoi il a été conçu,
sans incident mettant sa rentabilité en question et sans accident mettant la sécurité en jeu.
La sûreté de fonctionnement est l’ensemble des aptitudes d’un bien qui lui
permettent de remplir sa fonction, au moment voulu, pendant la durée prévue,
sans dommage pour lui-même et son environnement. Elle se caractérise par 4
paramètres : fiabilité, maintenabilité, disponibilité et sécurité.
Norme NF X 60-010
M.T.B.F M.T.T.R
moyenne des temps moyenne des temps
de bon fonctionnement techniques de réparation
DISPONIBILITE D(t)
probabilité d'assurer
un service rendu
D= M.T.B.F
M.T.B.F + M.T.T.R
Source AFNOR
SDF 29/ 48
2- Le concept de fiabilité :
a - Définition
Aptitude d'un bien à accomplir une fonction requise dans des conditions données
pendant un temps donné (NF EN 13306) ou « caractéristique d'un bien exprimée par la
probabilité qu'il accomplisse une fonction requise dans des conditions données pendant
un temps donné » (NF X 60–500).
b - Commentaires
Qualité des études Qualité des composants Qualité des méthodes FIABILITE DE
CONDUITE
Défaillances
Tests de réception Montage
Solutions retenues
FIABILITE DE FIABILITE DE
FIABILITE DES FABRICATION
Interventions
CONCEPTION COMPOSANTS
FIABILITE
D'ENTRETIEN
FIABILITE
PREVISIONNELLE
FIABILITE
FIABILITE D'EXPLOITATION
OPERATIONNELLE
(Sur le terrain)
SDF 30/ 48
Exemple :
Fonctionnement d'un équipement sur 24 heures
0h 1h ½h 1h 24 h
c - Le taux de défaillance :
On l'appelle également taux de panne, il est égal à l'unité de temps sur le MTBF dans la
zone à taux de défaillance constants
= 1 / MTBF
Pour l'exemple ci-dessus il sera de : = 1 / 5,37 = 0,19 panne / heure
Pour un équipement (système réparable) le taux de défaillance se traduit souvent par une
courbe mettant en évidence 3 époques "courbe en baignoire".
SDF 31/ 48
-A Epoque des défaillances précises (défaut de jeunesse ou de vernissage).
- B Durée de vie utile, fonctionnement normal, défaillance aléatoire indépendante du
temps.
- C Epoque de défaillances d'usure ou panne de vieillesse.
Exemple :
Dans cette partie, on s'intéresse au temps de bon fonctionnement de la presse TBF. A chaque
panne, on associe le nombre de bon fonctionnement ayant précédé cette panne.
Les observations se sont déroulées sur une période de 4 ans et ont donné les résultats suivants :
Rang de la panne 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
TBF ayant précédé la panne (en jour) 55 26 13 80 14 21 124 35 18 26
Calculer au jour près par défaut, le temps moyen de bon fonctionnement entre deux pannes :
SDF 32/ 48
3 - Le concept de disponibilité :
a - Définition
SDF 33/ 48
SDF 34/ 48
SDF 35/ 48
d - Conclusion
LA FONCTION MAINTENANCE
Suivi MTBF
Coût d’indisponibilité Coût de maintenance
budgétaire
Axes de
solutions
4 - Le concept la maintenabilité:
a - Définition
" Dans les conditions d'utilisation données pour lesquelles il a été conçu, aptitude d'un
bien à être maintenu ou rétabli dans un état dans lequel il peut accomplir une fonction
requise, lorsque la maintenance est accomplie dans des conditions données, avec des
procédures et des moyens prescrits." (NF X60-010)
SDF 36/ 48
b - Commentaires
* La maintenabilité caractérise la facilité à remettre ou de maintenir un bien en bon état de
fonctionnement.
* Cette notion ne peut s'appliquer qu'a du matériel maintenable ; donc réparable.
* "Les moyens prescrits" englobent des notions très diverses : moyens en personnel,
appareillages, outillages, ...
La maintenabilité d'un équipement dépend de nombreux facteurs :
c - Calcul de la maintenabilité
La maintenabilité peut se caractériser par
MTTR
(Mean Time To Repair) que l'on peut traduire par la moyenne des temps techniques de
réparation
5 - CONCLUSION
Sûreté de fonctionnement
Aptitude à assurer un service spécifié
Disponibilité + Logistique
Aptitude à être en état de marche à un instant donné ou de
Sécurité pendant un intervalle de temps donné
Maintenance
Aptitude à ne présenter + Fiabilité + Maintenabilité Politique et
aucun danger pour les Aptitude à ne pas présenter Aptitude à être remis en moyens de
personnes, les biens et de défaillance dans un service dans une durée maintenance.
l‟environnement. intervalle de temps donné. donnée.
SDF 37/ 48
ème
4 chapitre
Approvisionnements
Magasinage
II – LE STOCK MAINTENANCE :
21 – Constitution :
C’est l’ensemble des articles stockés, nécessaires à la réalisation optimale de la fonction
maintenance, c’est à dire dans les meilleures conditions de délais, de coûts et de sécurité
(NF X 60-000).
Le stock maintenance est constitué, selon la politique de maintenance de l’entreprise :
1) Par les articles appartenant à la nomenclature des biens à maintenir selon le niveau de
maintenance défini par l’entreprise.
2) Par les articles tels qu’outils, outillages ou équipements nécessaires à la réalisation
des travaux de maintenance.
Les articles du stock maintenance peuvent être classés par exemple suivant leur nature :
Consommables : fusibles, joints, visserie, huiles, etc.
Pièces de rechanges : capteurs, moteurs, courroies, roulements, vérins, etc.
Outillages classiques : outillage courant de l’agent de maintenance, équipements de
graissage, appareils de mesure, etc.
Outillages spéciaux : engins de levage, caméra de thermographie infrarouge, analyseur
vibratoire, etc.
Il est nécessaire de faire une distinction au niveau des pièces de rechange :
D’une part celles qui sont spécifiques à un matériel et qui ne peuvent être acquises que
chez le constructeur du bien.
D’autre part celles qui sont banalisées, qui peuvent se monter sur plusieurs matériels et qui
peuvent être acquises chez différents fournisseurs.
Les pièces spécifiques entrant en compte dans la sécurité des personnes et des biens
doivent être parfaitement identifiées et faire l’objet d’un suivi rigoureux.
CONCLLUSION 42/48
Le suivi des matériels
Le suivi du matériel se base sur une documentation technique constitué par un dossier
technique et un dossier historique.
L'utilisation de l'outil informatique facilite la gestion au quotidien de ses dossiers par
l'utilisation d'un Système de Gestion de Base de Données Techniques (SGBDT),
documentation technique
GMAO
dossier technique
bureau d'étude
production
maintenance
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1 - Dossier concepteur :
Il est établi par le constructeur du système lors de l'étude et de la réalisation du système
Plans d‟ensemble
Schémas fonctionnels : électriques, pneumatiques, hydrauliques…
Plan de montage et d‟installation
Il contient :
Synoptique des modes de marche
Documents d‟utilisation
Eléments de réglage : mise en service, utilisation en production normale..
Maintenance de premier niveau : visites périodique, graissage, vidanges..
2) Dossier utilisateur
Ces documents sont établis originellement par le constructeur puis complétés éventuellement
par le service maintenance, à partir du dossier historique.
Il comporte notamment :
La mise en service, les réglages, la maintenance de premier niveau.
Documents de maintenance
Catalogue des pièces détachées
Documents des modifications
Procédures spécifiques
3) Dossier maintenance.
Ce sont les documents qui permettent de ;
démonter, remonter ;
réparer ;
maintenir, tout ou partie du système.
B - Dossier historique
Le dossier historique permet de renseigner le service de maintenance sur au moins ;
les défaillances du système et leurs origines
le choix des indicateurs de maintenance préventive.
les coûts des interventions préventives
les données nécessaires pour la définition de la politique de maintenance
les opérations et le planning des interventions de maintenance préventive
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Exemples de son contenu (liste non exhaustive)
CONCLLUSION 45/48
Fiche de maintenance (gamme type)
Elle accompagne le planning de maintenance. Chaque gamme type est fonction du système
étudié. Elle est appelée aussi procédure de maintenance.
Elle est toujours fournie dans le dossier technique.
.
Fiche des pièces détachées ;
Elle récapitule les éléments, les consommables (huiles, cartouches, filtres...) utilisés lors de
chaque intervention.
Cette fiche est préparée avant l'exécution du travail. Un bon de sortie matière peut suffire.
Rapport d'intervention
Il peut regrouper des interventions préventives mais est souvent un compte rendu
d'intervention corrective
Ce rapport, doit contribuer à la définition de la politique de maintenance, à la mise au point
des aides au dépannage, à l'évaluation des critères de fiabilité
Historique
Ce document est document de synthèse qui regroupe toutes les étapes de la vie du
système ;Les travaux de maintenance ; les modifications, les travaux neufs, les incidents...Sa
tenu à jour et sa compilation est grandement facilité par l'outil informatique.
Gestion informatique :
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Conclusions
La gestion de la fonction “ maintenance ” ne peut être adéquate si l‟on ne tient pas compte des
éléments suivants :
une gestion optimale des stocks des pièces de rechange ;
un budget et une analyse périodique des coûts de maintenance ;
une organisation structurée du personnel de maintenance, de ses tâches et de ses
responsabilités ;
une planification générale des opérations ou travaux de maintenance à effectuer, prévus en
fonction des besoins réels de l‟équipement de fabrication.
Ainsi, la gestion des stocks des pièces de rechange est une opération qui vise le “ zéro-stock ”
grâce à une connaissance appropriée du taux de rotation de l‟inventaire des pièces de
rechange et de leur disponibilité auprès des fournisseurs.
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Un budget “ maintenance ” intégré à un plan de production-maintenance est une nécessité
vitale. Ce plan donne généralement un suivi des opérations du service de la maintenance,
notamment en ce qui concerne :
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