INTRODUCTION
1.1. Problématique
Il est vrai que l’objectif de toute entité économique, quelle que soit sa nature, c’est
de mettre à la disposition des consommateurs, la commercialisation des produits ou la
production des biens et services pouvant satisfaire leurs ententes d’une part et la maximisation
des recettes d’autres part. Ainsi, la compétitivité et survie de l’entreprise nécessitent que celle-
ci soit capable de conquérir une importante part de marché afin de vendre un maximum des
produits ou services.
Pour ce faire, il faut constamment entretenir l’intérêt, susciter le besoin et attirer
un nombre important de clients surtout en période de croissance du marché ; en vue de
préserver les chances de succès de l’entité. C’est autant dire qu’actuellement plus que jamais,
les entités sont confrontées à un sérieux problème d’écoulement de leurs produits sur le
marché de plus en plus concurrentiel.
Ainsi, la résolution de ce problème passe par l’usage de plusieurs techniques
modernes de marketing, notamment les stratégies efficaces pour faire face à ces exigences du
marché se doivent d'être mises en place par l'entité concernée pour parvenir à garder une forte
clientèle faute de quoi, celle -ci se tournera vers ceux qui lui offrent les conditions qu'elle juge
attractives.
Ces stratégies de marketing jouent un grand rôle pour l'accomplissement des
ventes et surtout la maximisation des recettes dans un environnement marqué par la
concurrence où seuls les résistants tiennent le coup au risque de disparaître de la scène et ainsi
voir, leurs recettes diminuées au lieu d'augmenter.
Notre problématique tourne de question ci-après :
quelles sont les stratégies Marketing de commercialisation utilisées par MASAVCO ?
MASAVCO assure-t-elle correctement les stratégies marketing pour lutter contre la
concurrence et satisfaire les besoins de ses clients ?
Telles sont autant des questions que nous nous sommes posées pour éclairer notre
lanterne.
0.2. Hypothèse de l'étude
REZSOHAZY nous renseigne que « l’hypothèse cherche à établir une vision
provisoire du problème soulevé en évoquant la relation supposée entre les faits sociaux dont
le rapport constitue le problème en indiquant la nature de ce rapport »1.
Dans ce cas précis, nous formulons l’hypothèse selon laquelle MASAVCO
mènerait une politique marketing basée sur le dispositif de marketing mix. Cette dernière
aurait un effet très positif sur le marché de consommation.
1
B. REZSOHAZY, Théorie et critique des faits sociaux, livre, Bruxelles, 1972,P.6.
72
2
KUYUNSA B, et SHOMBA K., initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales, PUZ, Kinshasa, 1995,
P.51
72
Au début du xxè siècle, des cours de marketing étaient déjà inscrits aux
programmes des universités américaines. On constate que cette discipline est ancienne, même
si à cette époque le marketing se limita à la distribution des produits fabriqués.
La crise des années trente va donner au marketing une place plus importante. La
chute des chiffres d’affaires fait que pour de très nombreuses entreprises, l’objectif n’était
plus de produire mais de vendre. C’est à partir des années cinquante que le marketing trouva
sa véritable place et son véritable rôle.
1.2. Définitions
Le Dictionnaire « DIXCO de l’économie » définit le marketing comme un
ensemble des techniques permettant de mieux connaître un marché et mieux agir sur lui.3
3
Dictionnaire commercial, op.cit., p.257
4
Dictionnaire de l’économie, 2001, éd. Dunod, Paris, p.147
72
Cette optique du marketing concerne les applications dont l’objet principal n’est
pas de vendre un produit ou un service, il s’applique aux idées, à des causes ou des habitudes.
Aucune entreprise ne peut survivre durablement sans satisfaire les besoins des
consommateurs. Sur ce point, le recours au marketing est une condition impérative de succès.
Néanmoins, l’évolution constante de l’environnement fait que cela n’est plus suffisant et
qu’une approche stratégique est nécessaire.
L’entreprise ne doit pas se contenter d’adopter une approche marketing, elle doit
aussi raisonner en termes de marketing stratégique. Dans le premier cas, elle privilégie
essentiellement les marchés existants et débouche sur des actions à court terme.
Dans le second cas, elle raisonne à long terme pour déterminer, orienter ses
activités et ses structures, a en mettant l’accent sur son positionnement à long terme vis-à-vis
de son environnement, plus particulièrement sur ses marchés.
6
Dictionnaire commercial de l’académie des sciences commerciales, entreprise moderne,Paris, ’éd.17
rue Viète , 75017, , PP.395-396
7
P.VAN VRACEM, & N.STAS, M comme marketing dictionnaire illustres du marketing, Bruxelles éd. de
bœck, 2003, P.273
72
c) L’optique vente
Afin d’éveiller l’intérêt des acheteurs éventuels pour ses produits et les engager à
les acquérir, l’entreprise fait beaucoup d’efforts, matérialisés par des dépenses publicitaires et
les actions de vendeurs.
Elle cherche surtout à attirer des clients pour écouler sa production. La satisfaction
des consommateurs est secondaire par rapport à la conclusion de la vente et l’entreprise ne
cherche toujours pas à adapter son produit au besoin de la clientèle.
d) L’optique marketing
Cette optique peut apparaître contraire aux intérêts de l’entreprise car produire en
intégrant des préoccupations sociétales conduites à des coûts plus élevés. Mais l’entreprise
recherche plus souvent le profit global à long terme que le profit à court terme.
Plus qu’hier et moins que demain, les marchés sont aujourd’hui le moins en moins
nationaux et la vente de produit ne peut s’envisager que dans un cadre international, même si
l’on décide de n’approcher qu’une partie du marché global.
8
J. LENDREVIE, LEVY, J & LINDON, D : Mercator, théorie et pratique de marketing, Paris, 7ème éd.
Dalloz, , 2003, P3
72
Dans cette optique, l’entreprise ne doit pas se contenter d’adapter à une approche
marketing, elle doit aussi raisonner en termes de marketing. Dans le premier cas, elle
privilégie essentiellement les marchés existants et débouche sur des actions à court terme.
Dans le second cas, elle raisonne à long terme pour déterminer et son orienté ses
activités et ses structures, elle met l’accent sur son positionnement à long terme vis-à-vis de
son environnement et plus particulièrement sur ses marchés.
9
P. KOTLER (KELLER, K.L) & B.DUBOIS (MANCEAU, D : Marketing Management, Paris 12ème éd.
Nouveaux horizon, , 2005, P6
72
Le point de départ de cette démarche est l’étude des besoins et des attentes des
consommateurs potentiels. Pour faciliter son adaptation au marché, l’entreprise est alors
amenée à diviser ou segmenter le marché et à sélectionner des cibles précises.
Pour chaque cible retenue, l’entreprise définit ensuite quatre paramètres dont elle a
la maîtrise et qui constituent ce que l’on appelle le marketing mix : le produit, le prix, la
distribution et la communication. L’évaluation des résultats obtenus permet par la suite de
corriger les erreurs observées aux différents niveaux de la démarche.
Cette phase a des implications à long terme sur la gestion de l’entreprise. Par
opposition, le marketing opérationnelle se rapporte à tout ce qui concerne le mix et relève du
court et moyen terme. On parle aussi de décisions tactiques ou de politiques du mix.
Dans ses différentes tâches, le responsable marketing est amené à faire appel à des
disciplines très variées telles que l’économie, la science des organisations, la sociologie, la
statistique, la comptabilité, l’informatique …
Tout d’abord il existe des besoins primaires, appelles des besoins physiologiques
(avoir faim ou soif, dormir, se protéger du froid, vouloir rester en bonne santé…) qui n’ont
pas besoins du marketing pour être ressentis par l’individu.
Ensuite, le marketing ne crée pas de besoin, il se borne aux relevés en les faisant
passer de l’état latent à l’état conscient.
Enfin, dans certains cas, l’entreprise adopte une démarche inverse lorsqu’elle est
amenée à suggérer et même à concevoir de nouveaux produits avant de les soumettre au
marché.
Néanmoins, les produits ne doivent pas être imposé mais résulter d’un dialogue
entre les entreprises et la demande potentielle.
Puis cette discipline s’est étendue aux entreprises produisant des biens semi-
durables (les constructeurs automobiles ou les entreprises d’électroménagers…). Elle s’est
ensuite développée dans l’industrie (marketing industriel, marketing pharmaceutique …) et
les services (tourismes, banques, assurances…).
Quel que soit son domaine d’application, le marketing s’appuie sur de marche de
base pour aborder les problèmes des toutes les organisations qui désirent adopter certain
comportement par certains publics.
72
Il est aussi défini comme étant une démarche globale de marketing visant à
analyser et sélectionner les futurs marchés, orienter la création du produit, choisir une
stratégie et planifier les actions de conquête de marché.
Le marketing des services est caractérisé par l’indissolubilité des services (ils ne
sont pas stockables).
Le grand problème que les responsables marketing des services rencontrent est de
se différencier de la concurrence car les services prestés se ressemblent souvent.
1) Le marketing de l’exportation ;
2) Le marketing dans un ou plusieurs pays dans lesquels la firme est implantée ;
3) Le marketing qui vise un marché mondial et qu’il est réservé à un nombre relativement
restreint d’entreprises ;
Au plan conceptuel, le marketing international n’est pas fondamentalement
différent du marketing national. Il résulte simplement d’une segmentation géographique d’un
marché global.
Il ne fait pas de doute aujourd’hui que l’orientation des activités du marketing vers
la clientèle est fondamentale. Toutefois, il n’en a pas toujours été ainsi, et ce n’est pas
toujours le cas dans nombre d’entreprises. 5 optiques peuvent déterminer la conduite des
activités de marketing. L’une ou l’autre de ces optiques peut prévaloir dans une entreprise ou
une organisation ; il arrive aussi que 2 ou 3 optiques coexistent à des degrés différents dans
une même entreprise.
L’optique de la production ;
14
P. KOTLER (KELLER, K.L) & B.DUBOIS, (MANCEAU, D) marketing management,Paris 11ème éd.
Pearson éducation, Paris, 2004, P6
72
L’entreprise doit concentrer ses efforts pour fabriquer de bons produits et les offrir à
des prix abordables ;*
Les consommateurs désirent acheter un produits concurrents qui sont disponibles sur
le marché ;
Les consommateurs tiennent compte du rapport qualité-prix des produits offerts.
De nos jours, les clients qu’ils soient des consommateurs, des professionnels ou
des entreprises, n’apprécient guère cette approche qui présente par conséquent un certain
risque : le vendeur ou l’entreprise qui force la vente peut facilement perdre la confiance des
clients.
Contrairement aux optiques précédentes, la gestion axée sur le marketing est une
orientation récente dans l’histoire des relations d’échanges.
Selon l’optique du marketing, pour qu’une entreprise atteinte ses objectifs, il est
essentiel qu’elle cerne les désirs et les besoins des marchés cibles avant de mettre en œuvre un
plan d’action spécifique destiné à les satisfaire.
L’entreprise élabore un plan d’action axé sur la satisfaction des besoins d’un groupe
particulier de consommateurs ;
L’entreprise reconnait qu’il faut faire une recherche en marketing pour bien cerner les
désirs et besoins des clients en vue de les satisfaire avec une offre spécialement
adaptée ;
L’entreprise conçoit un plan d’action intégré de manière à ne pas disperser ses efforts ;
L’entreprise mise sur le principe de la satisfaction des besoins des consommateurs
dans le but d’atteindre ses objectifs organisationnels (rentabilité, croissance et etc.)
Une fois, les grandes lignes de stratégie déterminées, l’information doit être
communiquée à chaque échelon de l’entreprise parce que la stratégie est aussi une forme de
communication dans l’entreprise. Dans ce processus, tout l’ensemble du personnel de
l’entreprise doit se sentir concerner et interpelle, chacun doit prendre les vœux de l’entreprise.
Comment entend-elle s’y prendre pour réussir ses objectifs.
Une stratégie est un ensemble de décision prise par une entreprise pour une
période donnée en vue d’atteindre des objectifs généraux, dans un univers concurrentiel,
économique, politique et social. Elle peut également définition comme une réflexion globale
sur le devenir de l’entreprise à long terme et un choix de ses axes principaux de
développement. 15
B. Le marketing stratégique
Ensuite, il y a des actions de ciblage. Il s'agit parmi les segments définis à l'étape
précédente d'en choisir un ou plusieurs segments que l'entreprise va tenter de satisfaire. Le
choix se fait en tenant compte » après une analyse interne (capacité de l'entreprise, moyens
humains et financiers, image de marque) et une analyse externe (ressources requises pour
15
R. DEMA & DIVIER, Pratique du Marketing en optique, éd au pel, paris, 1999, P.48
72
Notion
À l’intérieur d’un marché donné, se distinguent plusieurs groupes d’acheteurs
souvent sensibles à des avantages différents et des valeurs différentes d’un produit.
Chaque marché caractérisé par des habitudes de consommation qui lui sont propre
et un produit qui satisfait un groupe qui ne peut ne pas satisfaire un autre. Le marché lequel
s’intéresse une entreprise est rarement homogène.
Tout va selon leurs âges leurs préférences, les ressources financières, leurs
attentes, leurs croyances, etc.
Il est généralement constitué d’un grand nombre d’individus différents les uns
des autres pour leurs besoins caractéristiques, motivation et habitudes de consommation.
marché en unité plus petite facile à gérer et élaborer des stratégies distinctes pour chaque
segment des marchés.
Il s’agit dans tout le cas, étude du marché que l’on maîtrise mieux, pour lequel on
connaît les variables influents donc diviser la définition initiale en un certain nombre de
classes homogènes par rapport aux critères généraux retenues.
16
PH KOTLER & DU BOIS, Marketing Magement, éd, Publi, union, Paris 1994 P.269
17
D. LINDON, Le Marketing, éd, Fernand Notion, Paris, 1999, P.40
18
C. DESFOUR, Gestion commerciale, éd Foucher Paris 1999, P 47
72
Procédure
La procédure courante de segmentation comporte 3 phases, à savoir ;20
- Phase d’enquête
- Phase d’analyse
- Phase d’indentification
a. Phase d’enquête : on entreprend une série d’entretien ou des réunions des groupes
avec des consommateurs afin de mieux comprendre leurs motivations, attitudes et
comportements. Dans cette, le moyen de dus efficace et le plus utiliser, c’est
l’élaboration d’un questionnaire.
19
J. J justeau & F. GRADY, Le Marketing objectif et méthode, éd Dunod, Paris 1993, P 48
20
P.H. KOTLER & DU BOIS ; Marketing mangement ; 9eme ed. Publi Union, Paris 1997, P262
72
b. Phase d’analyse : les données sont soumises à une analyse factorielle qui permet de
réduire les variables sous-jacentes pris à une analyse hypo logique qui permet de
découvrir les différents segments.
c. Phase d’identification : enfin, on procède à la description de chaque segment en
détail et à partir des attitudes, comportements et variable caractéristiques, en définit le
projet de chaque segment.
Les critères de segmentations d’un marché sont nombreux est varié car n’importe
quelle caractéristique les individus, composant un marché peut servir de critère de
segmentation. Généralement on regroupe le marché en trois catégories selon qu’elle décrire
des caractéristiques générales les consommateurs indépendants du produit concerné.21
Ainsi, sur ces critères, des individus appartenant à la même classe psychologique
peuvent présenter des différences considérables sur chacun de ces caractéristiques générales
rares et d’une validité certaine du fait que du fait que les segments auxquels elle conduit. Sont
difficilement dénommables identifiable et accessible.
21
J.J. LAMBIN, Séminaire de Marketing et jeune chambre économique, Kin Zaïre 1989, P.39
72
Ainsi, sur le marché Kinois, on peut vite remarquer que les boissons gazeuses
communément appelés « Sucrée » de petite dimension sont beaucoup préférées par des
individus au faible revenu plus élevé. Que ceux qui ont un revenu élevé.
C. Critère psycho- graphiques : on découpe le marché selon les critères psycho graphiques
se rapportent à l’individu et son style de vie, sa personnalité, ses motivations d’achat, sa
connaissance du produit présentant des différences dans leurs besoins, leurs attitudes à l’égard
des produit auxquels s’intéresse l’entreprise.
Nous avons dit plus loin que l’un des avantages de segmentation et qu’elle définit
des segments dont on connaît la signification.
L’entreprise enfin pourra adopter les produits et service offert aux besoins
spécifiques des consommateurs. Une bonne segmentation du marché doit produire des
résultats suivants ;
Ce ciblage c’est le fait pour lequel après analyse ou étude approfondie des
segments, l’entreprise doit déterminer les segments cibles, c’est-à-dire ce qu’elle décide
d’attaquer avec son offre adopter. Par ailleurs, ce ciblage s’efforce d’identifier plusieurs
groupes de consommateurs et de développer pour chacun eux un produit d’un Marketing
adopté.
Toute entreprise qui segmente son marché est confrontée au problème l’estimation de la
valeur d’exploitation de chacun des segments. Deux facteurs sont à considérer :
En effet, le point que nous allons dans les lignes qui suivent vont nous permettre
de donner les solutions adéquates à chaque problème confronté par l’entreprise.
a. Les menaces d’un segment : quelques forces définissent ce degré d’attrait ont été identifiée
et correspondant chacune à une menace pour l’entreprise. Nous pouvons citer :
2. La menace liée aux nouveaux entrants : le segment perd de son attrait si les barrières
sont faibles car facilement pénétrables par des concurrents puissants.
est commun dans les besoins des consommateurs, c’est-à-dire qu’elle ignore les
différents segments, qui composent le marché.
b. La stratégie Marketing, différenciée ou la convenance globale : elle consiste à
viser plusieurs segment du marché auquel, l’entreprise propose un produit adopté.
L’entreprise décide de s’attaquer à l’ensemble du marché, c’est-à-dire plusieurs
segments avec des produits ou des politiques Marketing différents. Ici l’entreprise
segmente le et choisi plusieurs segments.
La stratégie Marketing concentrée ou la concentration : l’entreprise s'intéresse à un seul
des segments par un nombre très réduits des segments, et augmente ça par le marché.
Si le segment est bien choisi et définit, l’entreprise peut obtenir un taux élevé de
rentabilité à ses investissements.
II.3.8. Différenciation
Après l’analyse du marché, cible, et en vue de tirer un avantage sur la
concurrence, l’entreprise doit chercher à différencier son offre. La différenciation est la mise
en évidence de différence fondamentale pour distinguer sa propre offre l’entreprise dispose de
quelques supports dont le produit, le service, le personnel, le point de vente et l’image de
marque.
De toutes ses définitions, nous pouvons conclure que la distribution permet aux
entreprises d’atteindre facilement les consommateurs par le canal d’intermédiaire ou
distributeur.
23
J. SIMON. Vocabulaire économique ; éd DALOZ, Paris, 1996, P12
24
IKANSHA, Notés de cours de canaux de distribution inédit G2 MKT, ISC Gombe/Kinshasa, 2003-2004
25
Cl. DEMEURE, Aide-mémoire, marketing, 4eme éd, DALLOZ, Paris, 2003 P.206
72
distribution d’un produit peut-être sélective par la force de choses, si quelques distributeurs
seulement acceptant de vendre le produit.
2. Rémunération
a. La marge : les distributeurs se rémunèrent par un pourcentage sur le prix des produits
qu’ils revendent. Les distributeurs se rémunèrent par un pourcentage sur le prix des
produits qu’ils revendent. Ce pourcentage s’appelle taux de marge où marge
commerciale brute ou la marge de distribution. Les marges sont la contrepartie des
prestations des distributeurs.
Elles ont pour objectif d’une part de couvrir les coûts global de
commercialisation, ce que nous appelons « la valeur distributive ajoutée » et comprend :
26
PH, KOTLER & B DUBOIS, op cit
72
La stratégie de leader ;
La stratégie du challenger
La stratégie du suiveur
La stratégie du spécialiste
1. La stratégie du leader : le leader est l’entreprise que sur le marché occupe une position
dominante qu’elle cherche à conserver et à développer en :
Accroissant la demande
Développement des sans marque
Innovant
L’entreprise leader essaie de protéger sa part du marché par une stratégie
défensive qui contraint l’action de concurrent dangereux. Grâce aux effets d’expérience, le
leader développement stratégie offensive pour continuer à étendre sa part de marché.
2. La stratégie du challenger
Les stratégies challengeur pour une entreprise visent à prendre la place du leader.
Sur base de cet objectif déclaré le challenger est confronté à deux situations :
27
A – VERHULST, Cours de comptabilité, éd CRP, Kinshasa, 1986, P.27
72
3. La stratégie du suiveur. Le suiveur est l’entreprise, qui ne disposant que d’une part
réduite du marché adoptée un comportement des entreprises.
Les entreprises dites « Suiveurs » ont une fable part de marché peuvent surmonter
leurs handicap de taille et réaliser les performances parfois supérieurs à celles de concurrent
dominant. Les stratégies à envisager sont les suivantes ;
II.5. La commercialisation
D’une façon socio- économique, cela établit des relations entre les consommateurs
et l’entreprise, puis satisfaits la population par l’exposition des biens ou services répondant à
leurs besoins.
a. commerce national : tout échange commercial effectués dans un niveau national qui
dépassant pas les frontières du territoire ou pays.
II.5.1.4.1. Définition
28
P. VAN VRACEN & B. BOUTON ; Le fondement du Marketing, éd de Boech, Bruxelles 1991, P.201
72
Les canaux directs ; c’est lorsqu’il n’y a pas de stade ou les intermédiaires
Les canaux courts ; c’est lorsqu’il y a un intermédiaire au stade
Les canaux longs ; s’ils comportent plusieurs stades de distributions ou intermédiaires.
La production du spécifiée, quant elle, les matières premières devant être achetées. Une fois
commandée, celles-ci sont livrées à l’utilisation.
Le stock de production finis assure le lien entre les commandes des clients et l’activité de
fabrication ;
Les commandes font baisser le niveau de stock, alors que la fabrication fait
remonter ;
Les produits finis correspondant aux commandes qui sont successivement
emballées, stockée à l’usine, expédier, entreposés prés de lien d’utilisation, pour
livrer aux clients accompagnés des services qui leur sont attachés.
En parcourant toutes les définitions ci- haut, nous pouvons conclure que la
logistique permet à ce que le produit arrive dans de bonnes conditions chez le consommateur.
29
P. KOTLER &B. DU BOIS,. Marketing magement, 10eme édition, public-union, Paris, 2002, P.542
72
Le but de logistique est d’organiser le réseau du dépôt, cela veut dire qu’à la sortie
des produits à l’usine, ils seront stockés quelque part.
Gestion de stock
Organisation de réseau de dépôt
La programmation de transport tour ces problèmes cités seront développés dans les
lignes qui suivent.
Une perspective encore plus large, intégrant la façon dont le fournisseur eux-
mêmes se fournissent en remontant jusqu’à l’extraction de la matière première.
Les différents responsables de la logistique commerciale réagissent les uns sur les
autres souvent sur un effet contraire. Le meilleur système de distribution physique est celui
qui offre un bon rendement en terme de service mais du moindre coût, c’est-à-dire avec les
frais de distribution minimum.
- La politique de prix ;
- Les conditions de vente
- Et les représentations de service devant être fournies par chaque.
a. La politique de prix : la politique de prix est le l’élément de plus important. En effet,
le fabricant fixe un prix catalogue sur lequel il calcul les services destinés à rémunérer
les intermédiaires. En établissant ces remises auxquelles viennent parfois s’ajouter des
ristournes sur quantité, le producteur doit procéder avec précaution, compte tenu de
justifier les remises qu’ils consentent à des différents clients.
b. Condition de vente : elle concerne essentiellement les conditions de paiement et les
garanties offertes par les distributeurs. La plus part des fabricants accordent un
escomptent de paiement ont de répercussions sur le coût de producteur et de
distributeur dans la mesure où elle détermine la façon dont les stocks vont être
financés.
Le fabricant peut également accorder aux distributeurs certains garantis sur les
marchandises défectueuses. C’est pour inviter les distributeurs à acheter une grande quantité
des produits au- delà de ses besoins.
72
c. Prestation de service : elles doivent être fournis par chaque membre de circuit, elles
doivent faire l’objet d’une définition précise et complète notamment lorsque les liens
entre producteur et consommateur sont entraits comme dans le cas de la transmise.
Après les généralités conceptuelles à la première partie la seconde traite du cas
pratique.
Un service est toute activité ou bénéfice, qu’une partie peut offrir à l’autre qui est
essentiellement intangible et qui ne donne lieu à aucun transfert de propriété ; sa production
peut parfois être liée à un produit physique32
Le service est une activité qui présente une valeur économique sans correspondre à la
production matérielle.
De notre côté, nous proposons la définition suivante : un service est une activité
intangible dont le résultat escompte est la satisfaction de consommateur ou il n’y a pas
nécessairement transfert des droits de propriété d’un produit concret.
Les chercheurs marketing ont souligné que les clients évaluent de façon différente
la qualité des services et celles des biens « ils ont également mis en évidence le concept de
(zone de tolérance) entre le service désiré et le service acceptable ». La satisfaction étant
toujours une comparaison entre les attentes et une expérience.
En cela, les rôles que joue le marketing de service se situent au niveau de :
30
1VAN VRACEM P. et STAS N., M comme Marketing éd. De boeck, université, Bruxelles 1993, P.413
31
PETTIGREWD. Et TURGEON N, Marketing, 4ème éd. Chancelière, Montréal, 2000, P. 433
32
MATUSU NZAU F., Notes de cours de marketing opérationnel, ISC/Matadi, 2007, inédit.
72
Les services présentent certaines spécifiés qui les distinguent des produits
tangibles, lesquelles ont des conséquences importantes sur le marketing 33
A. L’intangibilité : les services sont intangibles, on ne peut les voir, les toucher, les sentir,
les goûter ou les entendre avant de les acheter.
L’intangibilité a pour conséquence que le consommateur éprouve une certaine
difficulté à se présenter mentalement le service. Le caractère intangible des services
complexifie la communication marketing qui les concerne.
B. L’indivisibilité : un service est fabrique en même temps qu’il est consommé. On ne
peut comme dans le cas des produits tangibles, concevoir, fabriquer, puis
33
NSAVU MASIALA E., Notes de cours de comportement du consommateur, G3/ Marketing, ISC/ matadi, 2011-
2012
72
L’offre d’une entreprise comporte souvent un élément de service qui peut être
plus ou moins déterminant sur ce critère, on distingue 5 situations :
a) Le pur produit tangible : l’offre de limite à un bien tangible sans qu’aucun réel
service n’y sort attacher.
b) accompagné de plusieurs services Produit tangible : l’entreprise propose alors un
produit central entouré de services périodiques. Par exemple un constructeur
automobile vend, en plus de véhicules. Une garantie. Un service
c) Le produit – service : il comprend, à part égales, une composante produits et un
composant service. Par exemple, la téléphonie associé un appareil avec des
prestations de service.
d) Le service accompagné de produits ou d’autres services : l’offre de l’entreprise
consiste en un service central complet par certains produits annexes. Ainsi le transport
aérien se compose d’un service de base (transport) comprenant plusieurs produits
complémentaires (Nourriture, boissons,
e) Le pur service : l’entreprise propose cette fois uniquement un service, par exemple :
l’assistance d’un avocat ou le concours d’un psychologue. Aucun produit ne
l’accompagne.
Le marketing des services a longtemps été moins développé que le marketing des
produits de grande consommation. Plusieurs raisons l’expliquent : il s’agit souvent des petites
entreprises (coiffeurs, cordonniers) et certaines activités de service n’ont pas le droit de faire
du marketing (notaires, médecins, avocats). Cependant, c’est moins en moins vrai et de
nombreuses activités de services mettent en œuvre un marketing de plus en plus performant34
34
Monique ZOLLINGER et Eric LAMARQUE ; marketing et stratégie de la banque, paris, Dunod, 2008
72
Même les services publics considèrent désormais qu’ils ont des clients et non plus
des usagers, cherchent à améliorer leur interface client en modernisant les lieux d’accueil, en
accroissant la fiabilité du service en sensibilisant le personnel en contact avec la clientèle,
voie en appliquant la discrimination tarifaire35
Cependant, toutes les entreprises n’ont pas investi dans la qualité et dans la
relation. Les clients se plaignent souvent d’être mal informés par les prestataires, d’attendre
longtemps avant d’être servis, d’un personnel peu à l’écoute, peu aimable, peu formé. Ils
dénoncent un mauvais accueil téléphonique lorsqu’ils contactent leur fournisseur. L’absence
de réponse lorsqu’ils choisissent l’e-mail, et des services d’accueil téléphonique automatisés
que les fonts longuement attendre et ce à un coût prohibitif. Certaines entreprises des clients
en fonction de leur profit.
Elles disposent de données individualisées qui leurs permettent de repérer les bons
clients. Les bases de données extensives permettent un traitement personnalisé des clients
avec un bon service pour ceux qui gérèrent une forte rentabilité, des tarifs plus élevés et long
délai d’attente pour les autres. Si de talles pratiques répondent a des impératifs de rentabilité
et d’une logique de segmentation, elles sont toutes fois dangereuses. Elles peuvent provoquer
un bouche-à-oreille négatif et détériorer la réputation de l’entreprise, elles négligent le fait
qu’un client peu rentable aujourd’hui peu le devenir par la suite..
Une activité de service est assez difficile à agir car elle dépend de nombreux
facteurs. Ainsi, lorsqu’ un client se rend dans une agence bancaire pour obtenir un prêt, il
rencontre sur place d’autres clients venus pour le même ou d’autres services, il voit un
environnement composé d’un décor, d’un mobilier, etc.
35
Jérôme BON et marianne CONDE SALAZAR, gestion de l’interface client et marketing de service public, in
Revue française du marketing, n°171, 1999, pp. 77-85.
72
Entre en contact avec le personnel de la banque. Dans les coulisses, tout en système
d’organisation et de production soutient la partie visible du service rendu.
Marketing des services exige en réalité trois types de marketing : externe, interne et interne et
interactif.
Tout comme dans les autres secteurs, le mix marketing concerne le produit, le
prix, la promotion et la distribution.
A. La politique « produit »
La capacité stratégique d’une banque à œuvrer en matière de produit passe par l’innovation.
Malheureusement l’innovation d’un produit bancaire se heurte à deux obstacles majeurs :
Malgré ces limites, une banque peut tirer un avantage concurrentiel, même
temporaire, d’une innovation. Une pratique courante consiste à combiner des produits déjà
existant au sien de la gamme on parle de packages.
L’autre levier d’innovation pour les banques a été d’étendre leur métier à celui
d’assureur. En soi, il ne s’agit pas d’une révolution car les banques ont une bonne maîtrise de
l’assurance à travers l’association.
B. la politique « prix »
Le profit est alors établi sur un ensemble de produit et de service et non sur un seul.
C. la politique de communication
1. la communication de l’image
Sans être le facteur déterminant, l’image est un facteur d’influence du choix d’une enseigne
par un prospect. La publicité est un outil de premier choix qui véhicule l’image d’une
enseigne bancaire.
Compte tenu de la méfiance latente des clients, le ton adopté dans les messages est de
première importance. La décision d’aujourd’hui est d’ordre relationnel.
A quelques exceptions près, les slogans écartent délicatement la question qui pourrait faire
fâcher : l’argent……. ! Et privilégient la mise en valeur de la relation banque- client.
D/ la politique de Distribution
72
Avec cette stratégie, la banque peut fidéliser sa clientèle et augmenter sa part de marché.
2. Internet
L’internet est actuellement le troisième relais de contact entre le client et sa banque,
derrière l’agence et l’automate.
3. Banque en ligne
La rentabilité de la banque en ligne est difficile à mesurer. La raison est technique : il
est facile de mesurer le CA/ client, mais la mesure des coûts de distribution est
difficile, le client utilisant plusieurs canaux. Il y a complémentarité des carneaux :
l’internet ne s’est pas substitue à l’agence. Les clients ne se pas répartis sur les canaux,
au contraire, l’agence n’ est pas déserte par les usagers des services en lignes.
Dans notre société l’informatique est devenue un élément essentiel pour assurer
un avantage concurrentiel aux entreprises qui savent l’utiliser c’est le constat qui explique
pourquoi les entreprises se précipitent à mettre en place des systèmes de collecte et de
traitement de données toujours plus performants.
36
CAP GEMINI Offre : CRM de l’entreprise fournisseur au client acteur. STANLEY Brown Ed village du monde
2006 p, 5
72
Et donc la satisfaction du client et plus que jamais au centre des préoccupations des
entreprises de la relation client, comprendre les clients et leurs attentes, les fidéliser, les
encourager à consommer d’avantages. Le C.R.M a pour objet d’identifier, attirer et conserver
les meilleurs clients et d’en retirer un chiffre d’affaires et rentabilité. Ainsi le C.R.M englobe
l’ensemble des activités et des processus que doit mettre en place une entreprise pour intégrer
avec ses clients et ses prospects afin de leur fournir des produits et des services personnalisés
adaptés à ses besoins. Les entreprises ont de plus en plus recours a une approche de type de
C.R.M, afin de différencier.
Il serait important de nous centrer sur les caractéristiques et les outils du C.R.M afin de
comprendre les objectifs de son utilisation.
Pour constituer une nouvelle chaine de valeur sur le client, l’entreprise doit
redéfinir son positionnement stratégique. En fonction des enjeux économiques de son secteur,
elle doit aujourd’hui hiérarchiser ses priorités et décliner ses actions en termes d’organisation,
de refonte des processus métier et d’évolution du système d’information.
Ainsi la figure ci-dessus nous présente les différentes technologies associées à une
gestion intégrée de la relation client. Selon CAP GEMINI, le CRM peut se diviser dans ses
actions et ses objectifs par rapport au client en 4 étapes, faisant appel à des concepts et
technologies variées.
Connaitre le client
L’étape suivante consiste à analyser ces données avec les techniques les plus évoluées-
Datamining, analyse statistique et à rendre les résultats accessibles tous les canaux
d’interaction avec les clients. Le datamining permet d’analyser et d’interpréter un gros
volume de données, de différentes sources afin de dégager des tendances, de rassembler les
éléments similaires en catégories statistiques et de formuler des hypothèses. A partir des
informations collectées, l’entreprise pourra obtenir des réponses objectives sur lesquelles
fonder sa stratégie opérationnelle.
Ainsi il faut différencier les clients en fonction de leur besoin et de leur contribution au
résultat et dialoguer avec eux de manière à la diminuer les courts de la relation commerciale
et à en augmenter l’efficacité. Ce dialogue doit permettre de faire remonter l’information.
C’est cette exigence qui garantit les conclusions tirées de l’échantillon qui peuvent
ainsi être reportées, à un degré de confiance donnée, à la population. L’effectif considéré est
de 450 personnes dont 250 sexes féminins et 200 sexes masculins.
Etant donné que dans notre étude, nous avons cherché à connaître L’influence de
la publicité sur l’évolution des ventes.
Nous avons fait recours à l’étude quantitative par sondage d’opinions. Toutefois,
le questionnaire nous a aidé à aboutir à des résultats efficaces et fiables.
A. Constitution de l’échantillon
Notre enquête porte sur la population de Kinshasa, sans distinction des communes
ni de résidences. De cette population, nous avons procédé au tirage raisonné un échantillon
de 450 individus questionnés de manière aléatoire pour garantir l’impartialité des enquêtes.
Commentaire
Il ressort de notre enquête que sur les 450 personnes enquêtées et 236 ont l’âge
allant de plus de 25 ans et 214 personnes de moins de 25 ans.
Sexe effectif %
Masculin 337 75
Féminin 113 25
total 450 100,00
Source : Elaboré par nous-même sur base d’enquête
Commentaire
Les résultats de l’enquête relèvent que parmi les 450 enquêtés, 337 soit 75% sont
de sexe masculin et 113 soit 25% sont de sexe féminin.
Profession effectif %
Elève 53 11,78
Etudiant 195 43,33
Travailleur 56 12,44
Chômeur 69 15,33
Profession
libérale 77 17,11
total 450 100
Source : Elaboré par nous-même sur base d’enquête
Commentaire
72
Sur les 450 personnes enquêtées, il ressort que 11.7% des chômeurs, 43.3% des
étudiants, 17.7% sont des travailleurs, 17.1% exercent la profession libérale.
1. Technique de pourcentage
Elle nous a aidé à transformer les fréquences observées en fréquences relatives ou
en pourcentage, nous facilitant ainsi d’interpréter le résultat.
C. Constitution de l’échantillon
Notre enquête porte sur la population de Kinshasa, sans distinction des communes
ni de résidences. De cette population, nous avons procédé au tirage raisonné un échantillon
de 450 individus questionnés de manière aléatoire pour garantir l’impartialité des enquêtes.
La société, à sa création, avait pour but la fabrication du savon à partir des huiles
locales produites par des huileries du Congo Belge. En 1953, suite à l’implantation de la
72
En 1963, la société bénéficia d’une part, des installations de l’usine des huileries
du Congo Belge (HCB) à Ndolo pour l’amélioration de la production de margarine et d’autre
part, d’une expansion technique avec l’installation d’une chaîne de fabrication des pâtes
dentifrices et de la poudre à récupérer.
C’est donc plus tard vers l’an 2000 que l’ancienne MARSAVCO du groupe
UNILEVER a déclaré faillite, car l’entité n’était plus rentable, elle réalisait plus de pertes
dues à plusieurs facteurs tels que les matières premières n’arrivaient plus à Kinshasa compte
tenu de la guerre que le pays a traversé pendant cette période.
Suite à ces pertes, la société a fini par vendre ses actions le 16 février 2002 à un
groupe preneur appelé BELTEXCO qui a également racheté la raison sociale et les marques
des produits de la société MARSAVCO.
Pour ne pas tomber dans la même erreur que l’ancienne MARSAVCO a connu
pendant la guerre de rebellions, la nouvelle société ne s’approvisionne que dans les provinces
du Bandundu et du Bas-Congo.
72
Elle a pour objet toute fabrication industrielle des produits alimentaires, détergents
et cosmétiques ainsi que leur commercialisation à travers toutes les provinces.
Produits alimentaires
Margarines : Blue Band, Axa ;
Huiles : Simba, Livio, Palme d’Or ;
Graisses végétales : Bona, Bona spécial ;
Thé : Lipton, Yellow Label, Moto.
Produits détergents
Savons de ménage : Le coq, Brillant, Eléphant, Familia
Savons de toilette : Monganga, Monganga ++, Monganga Bébé, Savon Luc, Belivoir,
Harmony.
Produits hygiéniques/Nettoyage : Omo, la poudre à récurer Vim, Horizon,
Soumamousse.
72
Produits cosmétiques
Les dentifrices : Pepsodent, close up
Produits de beauté ; Fair & Lovely, Harmony, Vaseline anti moustique.
Assemblée Générale : est l’organe suprême de l’entité, elle est composée des
actionnaires ;
Conseil d’administration : elle est l’organe de décision et d’orientation, il élabore la
politique générale des firmes, les membres sont désignés par l’AG ;
Comité de gestion : est l’organe qui pilote les activités quotidiennes de l’entité, il est
dirigée par un Administrateur Délégué Général (ADG).
1. Direction générale
Elle est prise en charge par le Secrétaire Général, qui a pour mission de garder
tous les documents techniques qui peuvent freiner le bon déroulement du travail au niveau de
l’exploitation et de la production. Il est aidé dans sa tâche par des départements de production,
de fabrication et de contrôle de qualité des produits.
Elle est chargée de suivre l’évolution des crédits documentaires et de tous les autres
dossiers concernant les fournisseurs ;
Elle communique à la hiérarchie le volume du chiffre d’affaires de chaque produit et
de chaque distributeur pour en calculer la commission en vue de ceux qui en sont
bénéficiaires ;
Elle effectue des inventaires réguliers dans les magasins pour s’assurer que le stock
détenu correspondant au solde dans ses livres ;
72
Elle travaille en étroite collaboration avec le service des achats et ventes pour ce qui
est de l’authenticité et de la conformité des factures ;
Elle établit les bons de commande, les bons des marchandises reçues, et en fait un
suivi régulier en vérifiant le solde de chaque fournisseur avant la négociation des
comptes ;
Elle est chargée des encaissements des gros clients ou distributeurs et contrôle des
recettes par le moyen des listes récapitulatives des ventes auxquelles se trouvent
annexées les copies des factures correspondantes.
3. Direction technique
Cette direction est coordonnée par un Directeur et a des attributions suivantes :
Elle dispose d’un bureau chargé de gérer les stocks des matières premières et les
autres produits importés. Ce Directeur est donc chargé de classer les produits et
d’établir régulièrement la situation sur les entrées et les sorties du magasin ;
Elle s’occupe des achats des équipements, machines et autres matériels techniques
dont la société a besoin pour son fonctionnement ; cette direction est dotée d’un
bureau chargé de gérer ces biens, leur classification et la tenue des fichiers des
entrées et des sorties ;
Elle s’occupe en outre de la gestion quotidienne des stocks des matières premières
locales et autres produits achetés localement.
4. Direction des Ressources humaines
Elle gère les ressources humaines de la société ; sa mission principale est
d’assurer le bien-être social, matériel et intellectuel du personnel de la société. En outre, elle
est chargée d’élaboration de certaines instructions de service par des notes circulaires, études
des dossiers des candidats, interviews des agents et préparations des contrats de travail.
En outre, elle a sous ses ordres des délégués commerciaux qui jouent le rôle de
stimuler les ventes en négociant les remises sur les prix ou quantités et pratiquent toutes les
techniques susceptibles de pouvoir attirer les acheteurs vers la société.
72
Administrateur
Délégué Général
Points faibles :
Opportunités :
Menace :
L’horizon temporel de la planification peut être très variable selon les niveaux :
plans relatifs à la politique générale de marketing doivent être établis à long terme (3 à 5 ans),
ceux relatifs à un produit particulier à moyen terme (1 an) et ceux relatifs à ces opérations
ponctuelles à très court terme (quelques semaines).
1. La stratégie push (de pression), qui vise à obtenir des revendeurs qu’ils privilégient le
produit (bonne place sur le linéaire) ;
2. La stratégie pull (d’aspiration) qui vise au contrôle à emporter la préférence du
consommateur pour le produit, à le faire demander.
La stratégie réelle est souvent un mélange de deux. Le mix du produit ne doit
donc pas être pensé qu’en fonction du consommateur mais prendre en compte les
prescripteurs, la force de vente, les distributeurs (exemple une bouteille de format non
standard ne se retrouvera pas sur les linéaires car elle ferait perdre de la place).
72
Administrateur
Directeur
Marketing et Vente
Secrétariat
pouvoir compenser ce handicap par des avantages liés à la qualité du produit bleu band ou à
une image valorisante, ou soit dans le cas contraire, elle fixera ce prix à un niveau inférieur au
prix du marché, recherchant là un avantage concurrentiel qu’elle ne peut trouver ailleurs.
A. Circuit direct
Pour le circuit direct de la MARSAVCO, ce sont des entités, des hôpitaux et
polycliniques, certains services de l’Etat, des Hôtels, magasins et certaines alimentations de la
place qui s’approvisionnent directement à l’usine.
B. Circuit indirect
Dans ce circuit, le produit quitte l’usine et passe par les différents intermédiaires
vendeurs notamment le dépôt relais, les boutiques, certains magasins, le commerçant exerçant
le petit commerce, etc. pour atteindre enfin le consommateur final.
USINE
CONSOMMATEUR
FINAL
INTERMEDIAIRE
Ainsi, pour mieux vendre son produit BLEU BAND, la MARSAVCO utilise
certaines stratégies de distribution en vue d’accroître rapidement son chiffre d’affaires,
notamment :
Ici, la MARSAVCO n’offre pas son produit n’importe comment mais plutôt elle
sélectionne des consommateurs susceptibles de pouvoir contribuer à l’accroissement de son
chiffre d’affaires suivant leur régularité, compétence et les quantités qu’ils demandent.
incitent et provoquent aussi les consommateurs une habitude d’achat et développent en outre
une nouvelle utilisation de produits.
Différents moyens peuvent être déployés pour atteindre ses résultats. Il s’agit
notamment de l’organisation des manifestations et fêtes, de la remise des cadeaux et des
dépliants, brochures, visites dans le lieu de service, etc.
Les relations publiques occupent une place de choix à la MARSAVCO, car de par
ses stratégies, elles parviennent à fidéliser le public externe à travers ce qui suit :
Réunion ;
Remise des cadeaux, calendriers ;
Accueil, visite commerciale ;
Sponsoring et mécénat, etc.
2. La Publicité
La publicité est aussi une technique promotionnelle, comme les relations
publiques, mais elle vise à construire une image de marque en vue de constituer un capital de
notoriété, de fidélité à cette marque afin de canaliser le potentiel de consommation vers les
produits ou les services.
Ainsi, la publicité est considérée comme des outils majeurs permettant aux entités
industrielles ou commerciales de transmettre les informations persuasives à ses marchés avec
72
Les autocollants ;
Les médias audio-visuels ;
L’affichage des panneaux publicitaires ;
Les banderoles et les messages publicitaires ;
Les stars exerçant une influence sur la population.
tiennent compte de certaines lois et stratégies marketing de l’entité, comme nous l’avons
constaté à la MARSAVCO.
Donc, la promotion des ventes constitue en fait une préoccupation très importante
pour le marketing au sein de la MARSAVCO. Car, elle retrouve dans toutes les
configurations de vente notamment :
sur le lieu ;
sur le secteur de vente ;
et chez le client ou consommateur, etc.
En outre, à la MARSAVCO, la promotion des ventes permet d’augmenter le
nombre des consommateurs, de développer la quantité achetée d’un produit par le
consommateur. Au niveau du distributeur, elle fait augmenter l’intérêt du distributeur à
vendre la marque intéressée, elle fait accroître la notoriété pour obtenir la sympathie et
améliorer l’image du produit.
4. La Force de vente
La force de vente de l’entité représente en effet, une composante irremplaçable de
son marketing mais, une sorte de liaison personnalisée avec le client. Elle fournit et adopte les
produits ou les services offerts par l’entité aux besoins particuliers du client. Elle transmet
aussi à la société beaucoup de renseignements intéressants concernant le marché.
Les primes qui doivent correspondre à des objectifs bien précis de l’entité. Par
exemple, référencer un produit nouveau, une caractéristique nouvelle, développer les
ventes d’un produit suivant la saison, animer les points de vente par la mise en place
de matériel de promotion sur le lieu de vente ;
Pour les stimulations, on utilise souvent les concours, les offres spéciales et des
réductions des prix.
72
EFFECTI
OPINION F %
OUI 450 100
NON - -
TOTAL 450 100
Source : Elaboré par nous-même sur base d’enquête
Commentaire
EFFECTI
OPINION F
MEDISOF
T 26 5,78
BLEU
BAND 333 74
DETOL 74 16,44
LUX 17 3,78
TOTAL 450 100,00
Source : Elaboré par nous-même sur base d’enquête
Commentaires
EFFECTI
OPINION F
oui 333 74
non 117 26
total 450 100
Source : Elaboré par nous-même sur base d’enquête
Commentaire
EFFECTI
OPINION F
A partir des actons promotionnelles 130 28,89
A travers la publicité 145 32,22
De bouche à oreille 124 27,56
A travers les amis 30 6,67
Autres 21 4,67
Total 450 100,00
Source : Elaboré par nous-même sur base d’enquête
Commentaires
EFFECTI
OPINION F
Excellence 126 28,00
Très bonne 287 63,78
72
Commentaire :
Sur les 450 personnes d’enquête, il ressort que 16 personnes soit 4% trouvent la
margarine BLEU BAND médiocre, 126 personnes (soit 28%) trouvent la margarine BLEU
BAND excellente, 287 personnes (soit 63%) trouvent la margarine BLEU BAND très bonne
et 21 personnes (soit 5%) trouvent la margarine BLEU BAND assez bonne.
EFFECTI
OPINION F %
NORMAL 185 41,11
CHER 170 37,78
MOINS CHER 74 16,44
AUTRES 21 4,67
TOTAL 450 100,00
Source : Elaboré par nous-même sur base d’enquête.
Commentaires :
Sur les 450 personnes enquêtées, il ressort que 21 personnes soit 5% n’ont pas
de jugement sur le prix de la margarine BLEU BAND, 185 personnes (soit 41%) jugent le
prix de la margarine BLEU BAND normal, 170 personnes (soit 38%) jugent la margarine
BLEU BAND cher et 74 personnes (soit 16%) jugent BLEU BAND moins cher.
EFFECTI
OPINION F %
PRIX 42 9,33
QUALITE 218 48,44
MARQUE 97 21,56
COULEUR 63 14,00
FORME DE
L'EMBALLAGE 30 6,67
TOTAL 450 100,00
Source : Elaboré par nous-même sur base d’enquête.
72
Commentaires
EFFECTI
MODALITE F %
OUI 450 100,00
NON
TOTAL 450 100,00
Source : nos enquêtes
MONTAN
ANNEE T % variation
2015 2092272 31,93
2016 2118005 32,33 0,39
2017 2341572 35,74 3,41
TOTAL 6551849 100,00
Commentaire :
Commentaire :
La méthode de corrélation est une méthode qui établit le lien entre deux variables.
Dans le cadre de cette étude, il s'agira d'étudier le lien entre le chiffre d'affaires et les dépenses
marketing.
a=
∑ xi yi
xi 2
b= ý−a x́
1° Coefficient de détermination
Si R > 50%, cela veut dire que le modèle est expliqué à plus de 50%.
2° le coefficient de corrélation
r = R2
Soit :
N/B : pour faciliter les opérations ou calculs, les valeurs de (x) et les valeurs de (y) sont des
différentes valeurs des dépenses marketing et les valeurs des ventes que nous avons prise en
valeur rapprochée.
a^ = ∑ ¿¿
XY−¿ n ^
XY
2
∑ ¿¿ 2
x −¿❑n ^
X
1596445053,33
a^ =
80117924,67
a^ =19,93
72
b^ = y- a^ x
b^ = 2183949,67- 19,93 (48311,33)
^ -1221104,8631
b=¿
Y^ =19,93 x−¿ 1221104,8631
r=
∑ XY −n xy´ ❑
√∑ x −n x́ √∑ y 2−n ý 2
2 2
1596445053,33 ❑
r=
√ 80117924,67 √ 1 4346506733193−(3) ¿¿¿
1596445053,33 ❑
r=
√ 80117924,67 √ 37598249914
1596445053,33
r=
(8950,86)(193902,68)
1596445053,33
r=
1735595742,3048
r = 0,92
R= (r)2
R= (0.92) (0.92)
R= 0.85
Concernant le coefficient de corrélation, il affiche 0,92, soit 92%, cela veut dire
lorsque les dépenses marketing augmentent, les ventes également augmentent.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail qui a pour thème « étude des stratégies
marketing utilisées sur le chiffre d’affaire d’une entité industrielle » cas de la margarine
BLEU BAND, fabriquée par la MARSAVCO de 2015 à 2017.
Les ventes des BLEU BAND ont évolué également à la hausse pendant la période
étudiée;
Les dépenses marketing quant à elles ont augmenté durant les mêmes périodes sous
études;
Le coefficient de corrélation montre une forte liaison entre la variable endogène (les
ventes) et exogènes (dépenses marketing), ledit coefficient est supérieur à 50%, ce qui
veut dire que les deux variables varient dans le même sens ;
Pour 1.000 $ de dépenses marketing, la MARSAVCO réalise les ventes d'au moins
20.000$ USD.
De ce qui précède, nous disons que toutes ces stratégies ont eu une influence positive
sur les ventes de la margarine BLEU BAND surtout en cette période de concurrence rude.
Ceux-ci nous poussent à confirmer notre hypothèse de départ selon laquelle, la MARSAVCO
mènerait une politique marketing basée sur le dispositif de marketing mix. Cette dernière
aurait un effet très positif sur le marché de consommation. Le service marketing de la
MARSAVCO est organisé et les dépenses publicitaires de la MARSAVCO au cours des
années 2015-2017 ont influencées positivement son chiffre d’affaires ou les ventes de son
produit BLEU BAND.
En guise des suggestions, nous disons que la MARSAVCO a tout intérêt à continuer
sur la même lancée, en s'investissant davantage dans les actions marketing si elle veut
conserver, voire accroitre sa part du marché sans pourtant négliger l'amélioration de la qualité
de son produit BLEU BAND.