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Mon épouse
Toute ma famille,
En préambule à ce mémoire, je souhaitais adresser mes remerciements les plus sincères aux
personnes qui m’ont apporté leur aide et qui ont contribué à l’élaboration de ce mémoire
La première personne que nous tenons à remercier est notre encadreur le professeur
un apport considérable sans lequel ce travail n’aurait pas pu être mené au bon port.
Nous tenons également à remercier les membres de Jury pour avoir accepté d’examiner ce
travail.
Nous tenons à exprimer nos sincères remerciements à tous les enseignants qui m’enseigné
durant mon cursus de magistère et qui par leurs compétences m’a soutenu dans la
Enfin, Je remercie tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation
de ce travail.
Résumé
Le développement des projets en matière de véhicule électrique peut s’expliquer tout
d’abord par les objectifs environnementaux fixés dans les cadres mondial et national pour
lutter contre le changement climatique, visant notamment à diminuer les émissions de CO2.
Notre contribution dans cet axe de recherche à travers ce mémoire dédié à réaliser un
véhicule électrique à deux roues motrices commandée par un DSPACE embarqué en temps
réel, afin d’assurer un bon contrôle, dont les consignes sont envoyées d’après un PC via un
réseau sans fil.
La commande se fait par trois hacheurs 4 quadrants à base d’IGBT l’un pour l’avant
en variant la vitesse de moteur et inverser son sens de rotation gauche et droite, le reste des
hacheurs pour la marche avant et arrière de deux roues arrière.
On à utilisé un codeur incrémentale pour la mesure de la vitesse des roues arrière et un
capteur de position pour réaliser une rotation pour les roues avants .Les résultats pratiques
obtenues sont satisfaisantes en matière de contrôle.
ABSTRACT
Projects development in the field of electric vehicles can be explained first by the
environmental objectives in the global and national frameworks to lessen the effects of
climate change, and in particular to reduce CO2 emissions.
The present research work attempts to make an electric two-WD vehicle controlled by a
DSPACE boarded in real time to ensure good control, the instructions are sent from a PC via
a wireless network.
The control is done by three choppers, four IGBT-based quadrants; one for the front by
varying the motor speed and reverse its direction of rotation to the left and right, the rest of
the choppers are used for the forward and reverse two rear wheels.
An incremental encoder is used to measure the speed of the rear wheels and a position
sensor to produce a rotation for the front wheels. Practical results are satisfactory in terms of
control.
ملخص
ý9ب9عاتا÷ ثاني أكسيد الكşا انsşşاخي¾ التي تسa:ا÷ ال9بائي¾ ناتج عن التغي9s السيار¾ الك9ي9ايد لتطýتa الçاa ااهتýإ
��2
Q99ض9ع فaال
¾اسط9 عن بعد بrاsبائي¾ يتحكم في9sيم سيار¾ كa تص9حت هşدف من هدا الsال
DSPACE
¾.كي²ك¾ اسşيق ش9A السيار¾ عن
تحكم² لç في اأما9 آخýاsضع ج9 ا تمa=ي¾ كϔ² العجا÷ الçع في إحد9ض9aال9 ¾ع9 السç قل ياýاsا ج²a:استع
¾. العجا÷ اأماميýراα 9Lباتجا
r¾.بائي9sسيار¾ الك²ل لe بتحكم أفç من اجل القيا²¾ شام9 ¾حث كانت كافيşا في هدا الsي²تحصل عaتائج ال:ال
Sommaire
Sommaire
Dédicace
Remerciements
Résumé
Sommaire
Liste des figures
Nomenclature
Introduction Générale 1
Chapitre I : Généralités sur les Véhicules Electriques
I.1 Introduction 3
I.2 Historique 3
I.3 Actualités des Véhicules Electriques 5
I.4 Définition d’un Véhicule Electrique 5
I.5 Description générale de la chaîne de traction 5
I.5.1 Le Moteur Electrique d’Entrainement 6
I.5.1.1 Moteur à courant continu à excitation séparée 7
I.5.1.2 Moteurs à courant continu à aimant permanent 7
I.5.1.3 Moteurs asynchrones 7
I.5.1.4 Moteurs synchrones à aimants permanents 8
I.5.1.5 Moteur synchrone à inducteur bobiné 8
I.5.1.6 Moteur à réluctance variable 8
I.5.1.7 Choix de motrice 9
I.5.2 Convertisseur statique 9
I.5.3 Batterie 9
I.6 Différentes configurations de véhicule électrique 10
I.6.1 Véhicule électrique monomoteur 11
I.6.2 Véhicule électrique multi-moteurs 12
I.7 Structure du véhicule électrique 14
I.7.1. Critères de choix des roues motrices 15
I.7.2. Critères de choix des roues libres 15
I.7.3. Choix des actionneurs 15
I.8 Modélisation dynamique du véhicule 16
I.8.1. Contraintes dynamiques sur le véhicule 16
I.8.2 Importance du calcul de la vitesse et de l’accélération maximale 17
I.8.3 Couples résistant au déplacement 19
I.8.4 Roulement uniforme sur sol plat 20
I.8.5 Franchissement de pente 21
I.8.6 Franchissement d’obstacles 21
I.8.7 Accélération 21
I.8.8 Résistance au glissement (adhérence) 21
I.9 Conclusion 22
Chapitre II : Système de Contrôle de la Chaîne de Traction
II.1 Introduction 23
II.2 Description de la Chaîne de Traction 23
II.3. Système de Traitement Numérique dSPACE DS1104 23
II.3.1 Architecture du dSPACE DS1104 23
II.3.2 Processeur maître PPC (Master) 24
II.3.3 Dispositifs d’entrées/sorties du PPC maître 24
II.3.4 Processeur esclave DSP TMS320F240 25
II.3.5 Dispositifs d’entrées/sorties de DSP esclave 26
II.3.6 Contrôleur d’interruption 26
Sommaire
II.3.7 Mémoires 26
II.3.8 Temporisateurs 27
II.3.9 Présentation du logiciel Control Desk 27
II.3.10 Interface en temps réel RTI 28
II.4 Moteur à Courant Continu 29
II.4.1 Définition 29
II.4.2 Machine de base ou Machine à Excitation Indépendante 30
II.4.3 Constitution et Principes Physiques 30
II.4.4 Machine à excitation constante 33
II.4.5 Moteur série 33
II.4.6 Excitation Shunt 34
II.4.7 Excitation composée ou Compound 34
II.5 Hacheur 34
II.5.1 Hacheur série (BUCK) 35
II.5.2 Hacheur parallèle (BOOST) 35
II.5.3 Hacheur 2 quadrants réversible en courant 35
II.5.4 Hacheur 4 quadrants 36
II.6 Le réseau sans fil 38
II.6.1 Communication entre équipements 38
II.6.1.1 Le mode ad hoc 38
II.6.1.2 Le mode infrastructure 39
II.6.1.2.1 Topologie à cellules disjointes 40
II.6.1.2.2 Topologie à cellules partiellement recouvertes 40
II.6.1.2.3 Topologie à cellules recouvertes 40
II.6.2 Communication entre équipements en mode infrastructure 41
II.6.2.1 Communication entre station et un point d’accès 41
II.6.2.2 Communication entre deux stations à travers un point d’accès 41
II.6.2.3 Le Handover 42
II.7 Conclusion 43
Chapitre III : Conception et Réalisation du véhicule éléctrique
III.1 Introduction 44
III.2 Conception de la Véhicule Electrique 44
III.3 Etapes de conception du véhicule électrique 45
III.3.1 Partie Mécanique 45
III.3.2 Partie Électrique et Electronique 48
III.3.2.1 Description de la structure électrique et électronique du système 49
III.3.2.1.a Partie commande 49
III.3.2.1.b Partie puissance 50
III.3.2.b.1 Commande des moteurs de propulsion 50
III.3.2.b.2 système de direction du véhicule 55
III.3.2.1.c Acquisition 57
III.3.2.1.d Gestion de l’alimentation 60
III.3.3 Partie électromécanique 62
III.4 Partie Contrôle 64
III.5 Résultats de simulation 66
III.6 Conclusion 69
Conclusion générale 70
Bibliographie 72
Liste des figures
Figure 1.1 Schéma fonctionnel de la chaîne de traction d’un véhicule tout 6
Figure 1.2 Couple/Puissance-Vitesse requises pour VE. 7
Figure 1.3 Comparaison de la densité d’énergie pour les différentes technologies 10
Figure 1.4 Chaîne de traction monomoteur. 11
Figure 1.5 Exemples schématiques de motorisation monomoteur. 11
Figure 1.6 Véhicule multi-moteurs 12
Figure 1.7 Exemples schématiques de motorisations multi-moteurs 12
Figure 1.8 Présentation du véhicule 15
Figure 1.9 Déplacement du véhicule dans un virage sur une chaussée inclinée d’un
18
angle α.
Figure 1.10 Franchissement de pente. 20
Figure 1.11 Franchissement d’obstacles 21
Figure 2.1 Chaine de Traction. 23
Figure 2.2 Architecture du DSPACE DS1104. 24
Figure 2.3 Exemple Fenêtre principale réalisé sous Control Desk. 27
Figure 2.4 Sélecteur de fichier. 28
Figure 2.5 La bibliothèque de DSPACE RTI1104 dans le Simulink. 29
Figure 2.6 Principe de fonctionnement d’un moteur à courant continu. 30
Figure 2.7 Schéma de machine à courant continu vue en coupe latérale. 31
Figure 2.8 Schéma électrique idéalisé. 32
Figure 2.9 Interrupteur Statique. 34
Figure 2.10 Hacheur série. 35
Figure 2.11 Hacheur parallèle. 35
Figure 2.12 Hacheur de Traction. 36
Figure 2.13 Hacheur 4 quadrants. 36
Figure 2.14 Commande complémentaire. 36
Figure 2.15 Chronogramme de courant dans l’inductance de deux phases. 37
Figure 2.16 Chronogramme d’ondulation de courant dans l’inductance. 38
Figure 2.17 Mode ad hoc. 39
Figure 2.18 Mode infrastructure. 39
Figure 2.19 Topologie à cellules disjointes. 40
Figure 2.20 Topologie à cellules partiellement recouvertes. 40
Figure 2.21 Topologie à cellules recouvertes. 41
Figure 3.1 Schéma de conception. 44
Figure 3.2 photo du véhicule realisé 45
Figure 3.3 Dessin technique d’un axe arrière 46
Figure 3.4 Dessin technique d’un axe avant 46
Figure 3.5 Sous Assemblage Roue Avant. 46
Figure 3.6 Sous Assemblage Roue Arrière 46
Figure 3.7 Vus dessous et dessus du véhicule. 47
Figure 3.8 Photo du véhicule électrique face Avant et arrière 47
Figure 3.9 Structeur electrique et electronique du systeme 48
Figure 3.10 interface E/S 49
Figure 3.11 carte DS1104 49
Figure 3.12 Montage HCPL2530 49
Figure 3.13 Montage push-pull 50
Figure 3.14. Structeur du circuit de commande des moteurs arrieres 51
Figure 3.15 Schema electronique du driver 51
Figure 3.16 chronogramme des entrées logiques IN,SD et la sortie 52
Figure 3.17 schema interne du driver 52
Figure 3.18 Schéma de l'IGBT 52
Figure 3.19 Schéma de Pont H 53
Figure 3.20 Signal MLI ou PWM 53
Figure 3.21 schema du circuit de commande des moteurs arrieres 54
Figure 3.22 photo de l’hacheur realisé 54
Figure 3.23 schema synoptique de la chaine de commande de la direction 55
Figure 3.24 shema de circuit d’isolation et d’adaptation 56
Figure 3.25 shema de circuit de commande de moteur de direction realisé 56
Figure 3.26 Photo de la carte de commande de direction de vehicule 57
Figure 3.27 capteur de courant LA25-NP 57
Figure 3.28 codeur incrémental 58
Figure 3.29 photo de capteur potentiométrique 59
Figure 3.30 Photo indiquant les fins de courses 59
Figure 3.31 Photo face avant du véhicule avec capteur a ultrason 60
Figure 3.32 capteur de proximité 60
Figure 3.33 Source 24 volts 61
Figure 3.34 Photo de la batterie utilisée 61
Figure 3.35 Circuit de la régulation de tension 15V/600mA 61
Figure 3.36 Photo de l’alimentation 15V réalisé 61
Figure 3.37 Alimentation symétrique 61
Figure 3.38 Alimentation +12Vn-12V et 24V 62
Figure 3.39 Photo des bornes de charge et sélecteurs de mode 62
Figure 3.40 Montage de l’expérience 63
Figure 3.41 Déphasage entre la tension et le courant 63
Figure 3.42 Photo de l’expérience pour calculer l’inductance 63
Figure 3.43 Photo de l’expérience pour calculer le moment d’inertie 64
Figure 3.44 Schéma synoptique de la partie contrôle 65
Figure 3.45 L’interface IHM sous ControlDesk 65
Figure 3.46 Régulation de vitesse PID d’un Moteur à CC à aiment permanent 66
Figure 3.47 Photo du véhicule électrique sous test 66
Figure 3.48 Courbe de la vitesse du véhicule avec roues suspendu 67
Figure 3.49 Courbe de courant du véhicule avec roues suspendu 67
Figure 3.50 Courbe de la vitesse du véhicule avec roues en contact avec le sol 68
Figure 3.51 Courbe de la vitesse du véhicule avec roues en contact avec le sol 68
Nomenclature
FCEM : force contre-électromotrice
Bc : Le champ statorique
�� : Résistance du rotor
�� : Résistance du stator
� : Fréquence
� : Couple électromagnétique
ρ : Rayon de véhicule
Cr : Résistance au roulement
�� : Résistance aérodynamique
�� : Résistance due a la
M : masse du véhicule
g : l’accélération de pesanteur
φ : Angle de la pente
�� : résistance
inertielle J : moment
d’enertie
� : Force de frottement
MI : moteur a induction
Introduction générale
Le véhicule électrique n’est pas une idée nouvelle. Du XIXème à la fin du XXème
siècle, divers modèles ont été expérimentés et ont tenté de rivaliser avec les véhicules
thermiques. L’échec a été à chaque fois au rendez-vous, en raison du manque de capacité des
batteries et donc de la faible autonomie de ces véhicules, comparés à celle des véhicules
thermiques. Cela a prouvé que la polyvalence et l’autonomie étaient au centre des enjeux du
développement des véhicules.
Les performances sont alors médiocres, surtout à cause de la masse du véhicule qui
implique une réserve d'énergie trop importante au regard de ce que l'on peut stocker
actuellement dans les batteries. Pourtant, il existe de nombreuses solutions originales
permettant de créer des véhicules totalement innovants, autour de concepts adaptés à l'énergie
électrique.
Soit le véhicule est léger et il est destiné à des déplacements courts : dans ce cas les
accumulateurs actuels sont suffisants ;
Soit le véhicule est massif et il nécessite une forte puissance : dans ce cas, l'énergie
électrique doit être produite par une autre source que la batterie et il s'agit alors du
véhicule hybride.
Récemment, plusieurs projets dans ces deux domaines ont vu le jour. D'une manière
générale, le plus important est de bien cerner les domaines d'applications du véhicule
électrique et de tenir compte de sa spécificité à tous les niveaux de la conception. C'est à cette
seule condition que les véhicules électriques ont une chance d'aboutir.
1
À cet égard, le moteur-roue, qui correspond à l'intégration d'un moteur électrique dans
une roue, parait intéressant dans la mesure où il apporte réellement de nouvelles possibilités.
En effet, il est possible de supprimer toutes les parties mécaniques liées à la transmission et en
même temps de commander indépendamment toutes les roues. Cette grande liberté doit
pouvoir permettre une très bonne tenue de route, si on a su maîtriser les masses non
suspendues.
L’objectif du présent travail est de réaliser un véhicule électrique à deux roues
motrices commander par un DSPACE embarqué, afin d’assurer un bon contrôle, dont les
consignes sont envoyées d’après un PC via un réseau locale sans fil. Ce travail est répartis en
trois chapitres :
Le premier chapitre est réservé aux généralités sur les véhicules électriques,
historique, actualités, modélisation, et à la présentation des différentes architectures.
Dans le deuxième chapitre, on présente le système de contrôle d’une chaine de
traction, tel que le DSPACE, les hacheurs et les réseaux sans fil (WIFI) dont le but de
faire une commande à distance par le biais d’un Interface Graphique Utilisateur
(G.U.I.).
Le troisième chapitre est consacré à la partie pratique, conception/ réalisation du
véhicule électrique autour du DSPACE embarqué.
Nous terminons par une conclusion générale sur l’ensemble des résultats obtenus et
nous exposons les différentes contributions que nous avons apportées par rapport à
l'existant, ainsi que les perspectives que nous envisageons pour la poursuite de ces
travaux de recherche.
.
Généralité
Sur
I.1 Introduction
Au début du 20ème siècle la voiture à essence connaît un succès important. Les voitures
électriques de cette époque avaient une faible autonomie, et les batteries ne permettaient pas au
moteur de délivrer autant de puissance qu’un moteur thermique. C'est pourquoi jusqu'à nos jours
la voiture à essence s'est développée. La voiture électrique ne fait donc pas encore partie de notre
entourage mais elle devient de plus en plus sollicitée grâce à la constante hausse du pétrole et la
médiatisation de la réduction du rejet de CO2 [1]. Après le grenelle de l'environnement et avant
une crise pétrolière, de nombreuses entreprises et d'écologistes veulent développer la voiture
électrique au niveau de l'autonomie des batteries et de l'utilisation maximale des énergies
propres. Afin que celle-ci deviennent réellement plus propre et plus avantageuse que les voitures
à essence [2]. Dans ce chapitre nous présentons une introduction générale sur les véhicules
électriques les différents éléments constituent un véhicule électrique et les
architectures/configurations, on commence par un bref historique et les progrès actuels sur les
VEs, par la suite on présente l’architecture choisi pour notre réalisation.
(1832-1839), Premier véhicule électrique inventé par Robert Anderson (Homme d’affaire
écossais.
1835, Construction d’une petite locomotive électrique par Thomas Davenport (américain).
1838, Un modèle similaire roule jusqu’à 6 km/h par Robert Anderson.
1859, Invention de la batterie rechargeable au plomb acide par Gaston Planté (Français).
1881, Amélioration de la batterie rechargeable par Camille Faure.
1884, Voiture électrique conduite par Thomas Parker.
1891, La première vraie voiture électrique par William Morrison (américain)
1896, La Riker électrique d’Andrew Riker remporté une course automobile.
1897, Les premiers taxis électriques dans les rues de New York.
1899, en Belgique, une société construit « La Jamais Contente » la première auto électrique à
dépasser les 100 km/h (elle atteindra les 105 km/h) [8,12]. L’auto était pilotée par le
belge Camille Jenatzy, et munie de pneus Michelin.
Dès 1900, Plus du tiers des voitures en circulation sont électriques, le reste étant des autos à
essence et à vapeur.
1902, la Phaeton de Wood pouvait rouler 29 kilomètres à une vitesse de 22.5 km/h et coutait
2000 dollars.
1912, la production des véhicules électriques est à son crête, mais, l’introduction de la Ford
Model T à essence en 1908 va commencer à se faire sentir.
3
Années 1920, certains facteurs mèneront au déclin de la voiture électrique. On peut citer leur
faible autonomie, leur vitesse trop basse, leur manque de puissance, la disponibilité du
pétrole, et leur prix deux fois plus élevé que les Ford à essence.
1966, le congrès américain recommande la construction de véhicules électriques pour réduire
la pollution de l’air.
1972, Victor Wouk le parrain du véhicule hybride construit la première voiture hybride,
la Buick Skylark de General Motors
1974, la Vanguard-Sebring CitiCar, qui ressemble beaucoup à une voiturette électrique de
Golf fait son apparition au Electric Véhicule Symposium de Washington, D.C. Elle peut
rouler sur 64 kilomètres à une vitesse de 48 km/h.
1976, le Congrès américain adopte le Electric and Hybrid Vehicle Research, Développent,
and Démonstration Act.
1988, le président de GM Roger Smith lance un fond de recherche pour développer une
nouvelle voiture électrique qui deviendra la EV1.
1990, l’Etat de la Californie vote le Zero Emission Vehicle (ZEV), un plan qui prévoit que
2% des véhicules devront avoir zéro émission polluante en 1998 (puis 10% d’entre eux pour
2003)
Entre 1996 et 1998 GM va produire 1117 EV1, dont 800 d’entre elles en location avec un
contrat de 3 ans.
En 1997, Toyota lance la Prius, la première voiture hybride à être commercialisée en série.
18 000 exemplaires seront vendus au Japon la première année.
De 1997 à 2000, de nombreux constructeurs lancent des modèles électriques hybrides:
la Honda EV Plus, la G.M. EV1, le Ford Ranger pickup EV, Nissan Altra EV, Chevy S-10
EV et le Toyota RAV4 EV.
A partir de 2000 la voiture électrique va re-mourir à nouveau.
En 2002, G.M. et DaimlerChrysler poursuivent le California Air Resources Board
(CARB) pour faire annuler la loi Zero Emission Vehicle (ZEV) de 1990.
En 2003 en France, Renault fait une tentative avec la sortie de sa voiture hybride Kangoo
Electrode mais abandonnera la production après environ 500 véhicules.
En 2003-2004, c’est la fin de l’EV1. GM va récupérer un par un tous les véhicules pour les
détruire, et ce malgré plusieurs mouvements de protestation.
En 2006, Chris Paine sort un documentaire intitulé Who Killed the Electric Car ? qui analyse
la montée en puissance et la mort de la voiture électrique à la fin des années 90.
En 2007, il y avait encore 100 000 véhicules électriques en circulation aux Etats-Unis.
En mars 2009, Vincent Bolloré annonce la sortie pour 2010 en location mensuelle à 330
euros de la Pininfarina Blue Car.
Auxiliaires de refroidissement
Hacheur
MCC AP
Transmission mécanique
Batterie
Electrochimique
Contrôle
Roues
Information conduit
Figure 1.1 Schéma fonctionnel de la chaîne de traction d’un véhicule tout électrique.
I.5.1 Le Moteur Electrique d’Entrainement
Les performances globales d’un véhicule électrique dépendent du type de moteur
d’entrainement employé. Le véhicule électrique, dès que le conducteur relâche l’accélérateur, les
roues motrices renvoient progressivement l’énergie cinétique du véhicule au moteur électrique,
qui devient alors une génératrice et recharge les batteries. De manière spécifique, le choix du
moteur électrique de propulsion et de sa transmission de puissance est détermine au départ par
les caractéristiques de fonctionnement suivantes [9] :
Assurer un démarrage en cote du VE (couple élevé),
Obtenir une vitesse maximale,
Stratégie de pilotage optimisant continuellement la consommation d'énergie (aspect
rendement : rendement élevé en étant employé à différentes vitesses).
Ces quelques caractéristiques typiques requises pour les machines utilisées dans les
systèmes de propulsion électrique, sont bien illustrées sur la figure 1.2 exhibant l’évolution du
couple/puissance-vitesse.
1.2
couele G�nde �u�ss�nce
1 �levé
0.6
Rendemment
0.4 Elevé
0.2 Gr�nde
v�tesse
0 0.5 1 1.5
2.6 3
2
v�tesse (e, u)
Figure 1.2 Couple/Puissance-Vitesse requises pour VE [7].
Pour les véhicules électriques, la technologie utilisée actuellement est celle des batteries.
Ces éléments permettant de stocker de l’énergie doivent remplir les conditions suivantes :
Une bonne énergie massique (Wh/Kg) étant synonyme d’une bonne autonomie.
700
�nerg�eVol�N�que (Wℎ⁄l�tre)
600
500
400 L�tℎu�nIon Polymère
L�tℎu�nIon
300
N�MH
200
100
0
50 100 150 200 250 300
�nerg�é �eec�f�que (Wℎ⁄Kg)
Figure 1.3 Comparaison de la densité d’énergie pour les différentes technologies de batteries.
10
I.6.1 Véhicule électrique monomoteur
Le véhicule électrique monomoteur présente une seule chaîne de traction, figure 1.4
Favorise la stabilité du véhicule (réaction produite par le choc d’un obstacle avec une
roue est faible).
La rotation sur place est impossible (rayon de courbure est assez grand);
La génération de couple électrique est très rapide et précise, à la fois pour l’accélération
et la décélération.
De plus, la génération anti-directionnelle de couple est possible, en agissant seulement
sur le signe du couple de consigne
Le couple moteur de chaque roue motrice peut être contrôlé indépendamment, ce qui
entraîne un contrôle efficace de véhicule notamment dans les virages ;
Une flexibilité d’architecture permettant des concepts modulaires compacts;
Prix réduit: dans un véhicule classique, on a besoin de matériels additionnels coûteux, par
exemple, boite de vitesse, actionneurs de frein et embrayage. En revanche, la
commande de traction pour un véhicule électrique peut être réalisé seulement par un
logiciel, donc à prix réduit et peut avoir des performances élevées ;
Réponse rapide : dans un véhicule classique, le temps de réponse est beaucoup plus
lent ceci est dû au système mécanique (plus de 200ms nécessaire pour ouvrir la boite de
vitesse). Tandis que, le temps de réponse du couple d’un moteur électrique est de moins
de 10ms.
I.7 Structure du véhicule électrique
Le véhicule sur lequel sera implémentée l’architecture de contrôle est schématisé par une
plate-forme rectangulaire montée sur quatre roues. Le véhicule est constitué de deux roues
motrices parallèles en arrière [8].
Chacune de ces deux roues est entraînée indépendamment l’une de l’autre par un
actionneur à courant continu. L’équilibre de la plate-forme est garanti par deux roues libres en
avant. Le changement de direction est obtenu grâce à un actionneur à courant continu en avant
et la différence de vitesses de rotation des deux roues motrices. C’est pour cela qu’on désigne ce
véhicule par : (voir Figure 1.8).
M.D.
De même, le freinage du véhicule est contrôlé par une force de freinage qui est proportionnelle à
la décélération des roues. Cette nouvelle contrainte impose :
min max (1.2)
max
(1.3)
max
c) Contrainte de non-glissement
La contrainte de non-glissement réduit encore l’ensemble des accélérations admissibles. Il
est nécessaire de prendre en compte les glissements en faisant référence au coefficient de
glissement μ qui définit dans quelles circonstances un glissement aura lieu connaissant la force
normale à la surface de contact.
Si F tangentielle ≥ μ F normale alors il y aura glissement [11], [12]. Donc, on peut exprimer la
relation précédente comme suit :
M .M.g (1.4)
Ce qui implique :
V 2 V 2 .g (1.5)
xy
Où :
M : Masse du véhicule ;
γ : Accélération tangentielle du véhicule ;
g: Accélération de pesanteur.
Donc la contrainte de non-glissement se traduit par :
2 2
V 2 V2 . g (1.6)
x y
Quand cette expression n’est pas vérifiée, il s’ensuit que le véhicule ne peut suivre sa trajectoire.
Cette contrainte de non-glissement est une forme extrêmement simplifiée. Cependant, les
modèles d’adhérence aujourd’hui disponibles sont souvent compliqués et font appel à de
nombreuses données empiriques. Pour donner une idée de la complexité du phénomène
d’adhérence, on notera que la force d’adhérence est fonction de nombreux paramètres pas
toujours bien maîtrisés, [14] :
F adhérences = f (Poids, Pression des pneus, Température, Etat de revêtement de la route).
d) Force d’entraînement : Quand le véhicule se déplace, les couples des moteurs appliqués
aux roues motrices produisent une force F qui est parallèle à l’axe X v. Cette force est
contrainte par l’expression :
0 F F max (1.7)
Figure 1.9 Déplacement du véhicule dans un virage sur une chaussée inclinée d’un angle α.
La condition de non dérapage se traduit par :
M .V 2
(M .g.sin .M .g.cos ) (1.8)
Où :
ρ : Rayon du virage.
V : Vitesse du véhicule.
μ : Coefficient de friction des pneus du véhicule sur la route.
Par suite, la valeur maximale Vmax de la vitesse avec laquelle le véhicule peut aborder le
virage sans risque de dérapage vaut:
V max .g. (1.9)
Pour diminuer le risque de dérapage, nous pouvons :
Diminuer la vitesse du véhicule V.
Augmenter le rayon de courbure ρ de la trajectoire.
Augmenter le Coefficient de friction des pneus du véhicule.
Pour virer, le véhicule doit donc incliner son plan vers la concavité du virage. L’inclinaison
dépend de la vitesse et du rayon de la trajectoire ; plus le véhicule va vite et vire court, plus il
doit s’incliner. La vitesse maximale est donc contrainte par les mouvements en rotation [8].
I.8.3 Couples résistant au déplacement
Le couple résistant à la roue (Cr roue) lié à l'effort résistant total (Frt) que doit vaincre le
système de motorisation est donné par la relation:
C r roue F rt .r [ R r R a R (1.10)
p].r
Ou :
Rr: Résistance au roulement.
Ra : Résistance aérodynamique.
Rp: Résistance due à la pente.
r : rayon d’une roue.
Nous raisonnerons sur un véhicule de masse M, à deux roues motrices de rayon extérieur r
situées à l’avant, son accélération est γ , sa vitesse V. Tous les couples résistants seront exprimés
en fonction du facteur Mgr/2 caractéristique du véhicule.
I.8.4 Roulement uniforme sur sol plat
Les efforts résistants sont alors:
La résistance au roulement qui fait intervenir les pertes d’énergie se produisant dans
la surface de contact entre la roue et la surface de roulement.
La résistance aérodynamique.
a) Résistance au roulement Rr
L’expérience montre que la force qu’il faut appliquer à une roue pour la faire avancer en
tournant est égale au produit du poids Mg par le coefficient de frottement de roulement fr [8].
Rr f r .M.g (1.11)
R p M .g sin (1.14)
Rg .M .g (1.19)
Le coefficient μ dépend également de la nature des surfaces en contact [6], (Tableau (1.1)).
Pneu neuf sur µ
Béton ordinaire (sec) 0.7
Macadam propre et sec 0.6
Asphalte sec 0.5 à 0.75
Asphalte mouillé 0.25 à 0.4
Goudron humide 0.2 à 0.3
Terrain meuble 0.1 à 0.2
Béton rugueux 0.9 à 1
Tableau 1.1.Quelques valeurs de coefficient de friction μ.
On voit donc qu’en général Rr est beaucoup inférieure à Rg, il en résulte que si on
applique une force suffisante aux roues d’un véhicule il avance, la roue tournant sans glisser.
I.9 Conclusion
Nous venons de présenter, dans ce chapitre une petite historique sur le véhicule électrique,
et un aperçu sur leur actualité récente, ainsi les éléments constitue une chaine de traction ainsi les
différents configurations et/ou architectures existant. Par la suite nous avons abordé une
modélisation dynamique du véhicule électrique avec études de quelques situations affronte le
mouvement du véhicule tel que franchissement d’une pente, d’obstacle, accélération, …etc.
Système de Contrôle
De
La Chaîne de Traction
CHAPITRE II Système de Contrôle de la Chaîne de Traction
II.1 Introduction
On s’intéresse dans ce présent chapitre à la présentation du système de contrôle de la
chaine de traction, que nous voulons l’intégrer dans notre réalisation.
Le système de traitement numérique DSPACE est exploité pour effectuer la tache de
contrôle, afin de l’implémenter au sein de notre véhicule
Le DSPACE est un support pour l’implémentation des algorithmes de commande et pilote
ainsi les autres étages constituant la chaine électronique telle que les hacheurs.
Par la suite nous présentons une description sur les réseaux sans fil afin de télé opérer le
véhicule à distance.
Hacheur
Batterie
MCCAP
Charge du véhicule
Partie commande
Consignes
DSPACE
23
PC
Bus PCI
PWM
1 x 3 phases
Interface PCI 4 x 1 phases
La partie ronde en gris au centre est le rotor, qui tourne dans le sens anti-horaire. L'autre partie
en gris constitue le stator.
Stator ou inducteur ou excitation ; cette Rotor ou induit
partie n’existe pas dans les Moteurs à
courant continu a aimants permanents
Figure 2.8 Schéma électrique idéalisé.
Ce schéma rudimentaire n'est pas valable en régime transitoire. Ri et Re sont respectivement les
résistances du rotor (résistance de l'induit) et du stator (résistance du circuit d'excitation) Ce
schéma correspond aux équations électriques suivantes :
au stator : Ue=Re.Ie (loi d'ohm) et le champ statorique vaut BS=K.Ie (la moins exacte des
formules de ce paragraphe, car on ne tient pas compte des non-linéarités qui sont importantes
et, de plus, on suppose que la machine comporte des enroulements de
compensation/commutation qui rendent ce champ indépendant des courants rotoriques. En
fait, on fait passer dans ces enroulements de compensation/commutation un courant tel qu'il
crée un champ annulant le champ induit au niveau des balais. Ce courant est le courant
passant dans l'enroulement d'armature car le champ de commutation doit varier de la même
manière que le champ induit.)
au rotor : Ui=E+Ri .Ii
D'autre part on a deux équations électromécaniques :
La force contre électromotrice : E=K/ .BS .Ω, Où Ω correspond à la vitesse de rotation, ou
pulsation, en rad/s reliée à la fréquence (nombre de tours par seconde) par la relation
f=Ω/2π.
Le couple électromécanique (moteur ou résistant) : T=K/.BS .Ii
On peut montrer que c'est la même constante K / qui intervient dans les deux relations
précédentes ce qui implique :
E.Ii =T.Ω ou « Puissance électrique utile » = « Puissance mécanique ».
Imaginons une machine électrique alimentée par une source de tension U constante. Lorsque
le moteur tourne à vide (il ne fait pas d'effort) il n'y a pas besoin de fournir de couple, Ii est très
faible et U≈E La vitesse de rotation est proportionnelle à U.
fonctionnement en moteur
Lorsque l'on veut la faire travailler, en appliquant un couple résistant sur son axe, cela la
freine donc E diminue. Comme U reste constante, le produit Ri .Ii Augmente donc Ii augmente,
donc le couple T augmente lui aussi et lutte contre la diminution de vitesse : c'est un couple
moteur. Plus on le freine, plus le courant augmente pour lutter contre la diminution de vitesse.
C'est pourquoi les moteurs à courant continu peuvent « griller » lorsque le rotor est bloqué, si le
courant de la source n'est pas limité à une valeur correcte.
fonctionnement en génératrice
Si une source d'énergie mécanique essaie d'augmenter la vitesse de machine, (la charge est
entraînante : ascenseur par exemple), Ω augmente donc E augmente. Comme U reste constante,
le produit Ri.Ii devient négatif et augmente en valeur absolue, donc I augmente, donc le couple
T augmente lui aussi et lutte contre l'augmentation de vitesse : c'est un couple frein. Le signe du
courant ayant changé, le signe de la puissance consommée change lui aussi. La machine
consomme une puissance négative, donc elle fournit de la puissance au circuit. Elle est devenue
génératrice.
Ces deux modes de fonctionnement existent pour les deux sens de rotation de la machine.
Celle-ci pouvant passer sans discontinuité d'un sens de rotation ou de couple à l'autre. On dit
alors qu'elle fonctionne dans les quatre quadrants du plan couple-vitesse.
II.4.4 Machine à excitation constante
C'est le cas le plus fréquent : BS est constant car il est créé par des aimants permanents ou
bien encore parce que Ie est constant (excitation séparée alimenté en courant continu)
Si l'on pose : BS .K/ =K, les équations du paragraphe précédent deviennent :
U=E+Ri.Ii
E=K.Ω
T=K.Ii
II.4.5 Moteur série
L'excitation série étant aujourd'hui réservée à des moteurs, il n'est pas habituel d'utiliser le
terme de machine à excitation série.
Ce type de moteur est caractérisé par le fait que le stator (inducteur) est raccordé en série
avec le rotor (induit).
Donc le même courant traverse le rotor et le stator : Ii =Ie=I et la tension d'alimentation
U=Ui+Ue
Bs=Ke.I
En admettant que le flux =K/.I , les équations de la machine deviennent :
U=E+Ri .I+Re .I=E+(Ri +Re ).I
E=K.Ke.I.Ω=K.I.Ω
T=K.I.ke .I=K.I2
Les équations ci-dessus permettent de montrer que les moteurs à excitation série peuvent
développer un très fort couple en particulier à basse vitesse, celui-ci étant proportionnel au carré
du courant. C'est pourquoi ils ont été utilisés pour réaliser des moteurs de traction de locomotives
jusque dans les années 1975.
Ce type de machine présente toutefois, du fait de ses caractéristiques, un risque de
survitesse et d'emballement à vide.
Aujourd'hui, les principales applications sont :
les démarreurs d'automobiles ;
les moteurs universels (perceuses, outillage à main, etc.) : le couple T=K.I2 reste de
même sens quel que soit le signe de I.
Une des conditions pratiques pour qu'un moteur série soit un moteur universel est que son
stator soit feuilleté, car dans ce cas le flux inducteur peut être alternatif. (Remarque : une
perceuse prévue pour le raccordement sur le réseau 230 V alternatif fonctionne aussi en courant
continu : branchée sur une batterie d'automobile de 12 V elle tourne.)
II.4.6 Excitation Shunt [6]
Dans le moteur shunt, le stator est câblé en parallèle avec le rotor. Il n'y a plus beaucoup
d'application à ce montage. La tension aux bornes du rotor est la même que celle aux bornes du
stator donc :
Ui=Ue=U
BS=Ke.Ie=K.U
Les équations de la machine deviennent :
U=E+Ri.Ii
E=K.U.Ω
T=K.U.Ii
II.4.7 Excitation composée ou Compound
Dans le moteur compound une partie du stator est raccordé en série avec le rotor et une
autre est de type parallèle ou shunt. Ce moteur réunit les avantages des deux types de moteur : le
fort couple à basse vitesse du moteur série et l'absence d'emballement (survitesse) du moteur
shunt.
II.5 Hacheur
Les hacheurs sont des convertisseurs statiques qui permettent le transfert de l’énergie
électrique d’une source continue vers une autre source continue.
Une soupape consiste essentiellement dans la mise en série d'une diode et d'un interrupteur
qui est généralement un transistor [18]:
iK1 iD L
K
E1 v E2
D
L
K
F, E2
E1 vK
iK
D1
K1
F,
iK1 iD1
vL
E1 iL
iK2 L
iD2
v
K2 E2
D2
On obtient
E 2 1E
2 1
5. Etude de la bobine (2.8)
STA: Station Terminal BSS: Basic Service Set DS: Distribution System ESS: Extended Servic
ESS
Figure 2.18 Mode infrastructure [20].
Le BSS est identifié par un BSSID qui est généralement l’adresse MAC du point d’accès. Un
ensemble de BSS forme un ESS (Extended Service Set). Les BSS (plus précisément leurs points
d’accès) sont interconnectés via un DS (distribution system/système de distribution).
Le système de distribution ou back bone est implémenté indépendamment de la partie sans fil,
c’est généralement un réseau Ethernet, mais il peut aussi être un réseau Token Ring, FDDI ou un
autre réseau local sans fil. Cette architecture permet aussi d’offrir aux usagers mobiles l’accès à
d’autres ressources (serveurs de fichier, imprimante, etc.) ou d’autres réseaux (Internet).
L’ESS est identifié par un ESSID communément appelé SSID est qui constitue le nom du réseau.
Le SSID est un premier niveau de sécurité, vue que la station doit connaître ce SSID pour
pouvoir se connecter au réseau. Dans le mode infrastructure, Il existe plusieurs topologies qui
dépendent des caractéristiques de la zone à couvrir, du nombre d’utilisateurs, des besoins de
mobilité, du choix des canaux et du trafic. En fonction de ces critères, on opte pour l’une des
topologies suivantes :
II.6.1.2.1 Topologie à cellules disjointes
Cette topologie, illustrée à la figure 2.19, se justifie en cas de faible nombre de canaux
disponibles ou si l’on souhaite éviter toute interférence. Il est toutefois difficile de discerner si
les cellules sont réellement disjointes, sauf lorsqu’elles sont relativement éloignées. Dans ce type
d’architecture, la mobilité n’est pas possible [21].
Du
Véhicule électrique
CHAPITRE III Conception et Réalisation du véhicule électrique
III.1 Introduction
Comme nous avons signalé précédemment que l’objectif de notre mémoire est la
conception et la réalisation d’un véhicule électrique dont le contrôle est assuré par la carte
DSPACE présenté dans le chapitre précédent, ce chapitre est structuré en trois partie :
1. Partie conception
2. Partie réalisation
a. Partie Mécanique
b. Partie Electrique et Electronique
c. Partie électromécanique
3. Partie Contrôle
Le chapitre est clôturé par des séries de test.
Le principe de notre réalisation est schématisé dans la figure 3.1, il s’agit d’un véhicule
électrique à deux roues motrice entrainées par deux moteurs a courant continu a aiment
permanent, et un moteur de direction de même type. Le système de contrôle est un DSPACE
placé dans le véhicule. Le contrôle implémenté dans le DSPACE possède deux boucles de
régulation (courant et vitesse) .Les mesures est assuré par deux capteurs, un pour la mesure de
courant et l’autre est un codeur incrémental pour mesuré la vitesse, la partie puissance est
assurée par trois hacheur à IGBT, un étage d’isolation et un étage pour le driver. D’autre part le
véhicule est commandé à distance par un PC via un réseau sans fil de type WIFI (partage
bureau).
44
III.3 Etape de conception du véhicule électrique
La figure suivant représente une photo avec légende du véhicule électrique réalisé :
Dans cette partie on présente les différents éléments réalisés dans l’atelier mécanique. Les
figures 3.3 et 3.4 représente les dessins techniques des axes utilisés.
1. Les axes : sont des éléments principaux permettant d’accoupler la roue avec le moteur,
Figure 3.3 Dessin technique d’un axe Figure 3.4 Dessin technique d’un axe avant.
arrière.
2. Les sous assemblage : c’est un élément permet l’accouplement roue avec l’axe.les figure
Ci-dessous les dessins de sous assemblage des roue avant et arrière.
Figure 3.5 Sous Assemblage Roue Avant. Figure 3.6 Sous Assemblage Roue Arrière.
2
10 9 4
7 8 6 1 5
3
Circuit d’aiguillage
Isolation Driver H3
M.A
Capteur Wireless
Carte Carte Interface
à LAN
Ultrason Et Contrôle
D’acquisition
Encodeur
Isolation Isolation
H1
H2 Batterie
M1 M2 Chargeur
L'IGBT utiliser dans notre montage est le SGW25N12 qui supporte comme tension maximal
jusqu'au 1200V et pour le courant environ 25A, et avec 15 volt tension d'amorçage.
En place entre le collecteur et l'émetteur de l'IGBT une diode antiparallèle joue le rôle de
diode roue libre.
Nous avons réalisé un Pont H à base d’IGBT SGW25N12, le principe de fonctionnement est
semblable à ce qui est présenté dans le chapitre précédent.
Capteur de l’angle
de braquage
C I CR ICRUCIUT I T D A D A P T A T I O N
DISOLATION
CIRCUIT
Hacheur A
Dspace Base
D’IGBT D’EGUILLAGE
Fin de course
a-Partie commande :
La partie commande est assurée par le dSPACE couplé avec un circuit d’isolation
électrique composé par deux opto-coupleur (6N136) un destiner à la pour MLI et l’autre pour le
sens de direction. Un circuit push pull est utilisée pour assurée une bonne adaptation
d’impédance entre la partie commande et la partie puissance (voir figure 3.24).
source 15 V
source 12 V Q1
MMBTH10
OPTO-COUPLEUR
Signal MLI 6
1A 5
R1 Q3
10k MPS6518
2 4
K E
R5
10k
b- Partie puissance :
Cette partie est composée d’un Hacheur série à IGBT et d’un circuit déguillage à base
d’un relai bilames 24V dont la bobine est alimentée à travers d’un transistor bipolaire de
commutation (BDW93C) .La figure suivante représente Schéma du Circuit de commande du
moteur de direction Réalisé et la photo de la carte de commande de la direction du véhicule
source 15 V
source 12 V Q1
MMBTH10
3 DRIVER
OPTO-COUPLEUR 10
HIN VC VB
6 IGBT SGW25N120
Signal MLI 6 B IRG4BC20S
1 A 5 C 11 7
R3
SD HO
R1 Q3 VS LO
5
10k
MPS6518 12 1
LIN COM
2 4
10k
K E D1
2
R5
10k 1M110ZS5
source 24 V
OPTO-COUPLEUR
6 B
1 A C 5
R2 D2 RL1
DIODE RLY-DPCO
10k
2
commande sens K E
4 R4
10k
Q2
MMBTH10
SD
+88.8
III.3.2.1.c Acquisition
La partie acquisition composé de deux parties :
i. Capture de courant
Pour produire une tension qui l’image exacte (avec un facteur de proportionnalité connu)
du courant à mesurer ou à visualiser. Nous utiliserons un capteur à effet hall qui pourra mesurer
des courants entre 0 et 25A efficaces .la référence du capteur est le : « LEM LA25-NP » voir
figure 3.27
1. Capteur de courant multi-calibre de type boucle fermée (à compensation) utilisant l'effet
Hall
2. Boîtier injecté en matière isolante auto-extinguible de classe UL 94-V0.
Le codeur incrémental est un capteur angulaire de position (figure 3.28). Il est destiné à des
applications de positionnement, de contrôle de déplacement ou de mesure de vitesse d'un
mobile, par comptage et décomptage des impulsions qu'il délivre.
Son axe est lié mécaniquement à l’arbre de la machine qui l’entraîne. Il fait tourner un
disque incassable comportant des zones opaques et transparentes. Une diode L.E.D. émet un
rayonnement lumineux arrivant sur des photodiodes au passage de chaque zone transparente du
disque.
Le codeur incrémental délivre des impulsons permettant la définition d’une direction et un
comptage.
Nous avons intégré des fins de courses permettant de couper le courant, dès que la roue arrive à
sa limite. Nous avons exploité un potentiomètre pour mesurer la position de l'avant et des fins de
courses afin de détecter les fins.
Figure 3.31 Photo face avant du véhicule avec capteur a ultrason Figure 3.32 capteur de proximité
III.3.2.1.dGestion de
l’alimentation
III.3.2.1.d Gestion de l’alimentation :
Les sources des alimentations nécessaires au bon fonctionnement des moteurs ainsi des cartes de
commandes de notre véhicule sont réparties comme suite :
Une source de tension 24 volts :
les moteurs utilisés sont à courant continue qui nécessite une alimentation allant de zéro à la
tension nominale de 12 volts à des courant qui dépasse 4 ampères en régime critique ; mais les
hacheurs utilisés sont de type Buck (Dévolteur) à cette effet on ‘a utilisés une alimentation de 24
volts réalisée par la mise en série de deux batteries 12 volts/7AH .
+ 12 V
-
+
+12V
-
Une source de tension de 15 volts : Les drivers utilisés pour piloter les IGBT qui
composent le pont H nécessitent une tension de polarisation de 15 volts et 600
milliampères .Cette tension est obtenue en régulant la tension 24 volts à 15 volts par le
biais du régulateur L200 comme indiquer ci-dessous :
15 V
GND
24 V
Figure 3.35 circuit de régulation De la tension Figure 3.36 photo de l’alimentation 15V
15V/600mA réalisé
- +12 V
+
-12V
-
Figure 3.37 alimentions symétrique
L’association des batteries utilisées est représentée dans la figure suivante :
+
-
24V
+
+12V
-
+
- -12V
Le mode d’utilisation des batteries est réalisé par un sélecteur a trois positions :
Exploitation, charge et repos.la figure ci-dessous représente la photo des bornes de charge des
batteries.
Rad 0.8
v
i
0.6
0.4
0.2
R�
V et I
0
~ La -0.2
déphasage
-0.4
-0.6
-0.8
-1
0 1 2 3 4 5 6 7
t
Figure 3.40 Montage de l’expérience. Figure 3.41 Déphasage entre la tension et le courant.
D’après le graphe, on peut mesurer le déphasage entre le courant et la tension. L’inductance est
déterminée par les équations qui suivantes :
1 La
tan , avec Rt Rd Ra ) (3.1)
Rt (
Donc, on peut trouver :
L
tan a
(3.2)
Rt
On obtient donc :
t���. Rt
L�= � (3.3)
On alimente le moteur sous une tension continue puis on éteint brutalement l’alimentation. On
relève la réponse de la dynamo tachymétrique. Si les frottements secs sont dominants, on est
ramené à l’équation différentielle suivante [23].
L’algorithme de contrôle implémenter dans le DSPACE possède deux parties, une pour la
commande de la direction et l’autre pour les deux moteurs droite et gauche la commande est la
même mais inversé, ce dernier comporte deux boucles de régulation, un pour le courant et le
deuxième pour la vitesse, le régulateur utilisé est de type PI, le schéma suivant présenter
l’architecture de contrôle implémenté.
La partie contrôle équipé d’une Interface Homme Machine sous ControlDesk permet la
manipulation et/ou guidage de la véhicule (voir figure 3.43).
Figure 3.44 Schéma Synoptique de la Partie Contrôle.
La commande PID dit aussi (correcteur, régulateur, contrôleur), se compose de trois terme
P, I et D, d’où le ‘P’ correspond au terme proportionnel, ‘I’ pour terme intégral et ‘D’ pour le
terme dérivé de la commande. Les régulateurs PID sont probablement les plus largement utilisés
dans le contrôle industriel .mémé les plus complexes systèmes de contrôle industriel peut
comporter un réseau de contrôle dont le principal élément de contrôle est un module de contrôle
PID. Voir figure 3.46
Le régulateur PID est une simple implémentation de retour d’information (feedback). Il a la
capacité d’éliminer la compensation de l’état d’équilibre grâce a l’action intégrale, et il peut
anticiper le futur grâce a une action dérivé, [24]
Ω� Ω − Ω� Ω
K+1+T.S K
�
T�s � (L. S + R)(J. S + �) + K2
Figure 3.46 Régulation de vitesse PID d’un moteur a courant continue a aiment permanent.
La figure suivant présente une photo capture de notre véhicule électrique, au niveau du
laboratoire dans la phase de test.
Figure 3.50 Courbe de la vitesse du véhicule avec roues en contact avec le sol.
Figure 3.51 Courbe de courant du véhicule avec roues en contact avec le sol.
III.7 Conclusion
Pour notre projet nous avons opté à réaliser un Véhicule Electrique conformément au
cahier de charge suivant :
1. Système propulsion à deux roues motrice à propulsion ;
2. Le contrôle assuré par le DSPACE implanté dans un PC Embarqué ;
3. Commander à distance via un réseau sans fil de type WIFI ;
4. Les roues motrices utilise un moteur à courant continu à aiment permanant (MCCAP) ;
Pour conclure, nous pouvons dire que la conception et l'optimisation de la chaîne de
traction d'un véhicule électrique est un problème pluridisciplinaire qui doit prendre en
considération, au minimum, les batteries, la transmission mécanique et la motorisation
électromagnétique à alimentation électronique. Enfin, la recherche d'un coût minimal vient
s'ajouter aux difficultés scientifiques et technologiques.
Pour les futures plates-formes elles doivent répondre à de nouvelles spécifications de
mobilité, limitant considérablement leur poids et leurs dimensions afin de rendre le véhicule plus
modulaire. Ces spécificités en modularité, compacité et flexibilité passent par une remise en
cause profonde de l’architecture du véhicule.
Conclusion générale
Conclusion générale
La voiture électrique consomme de l'électricité, qui est produite par des centrales qui
sont responsables d'émissions de gaz à effet de serre et de pollution. Mais si on recharge la
voiture sur une source d’énergie propre on ne génère pas de CO 2. Il faut donc développer
l’électricité à base d’énergie propre même si les facteurs climats (vent, soleil….) sont
aléatoires. Ce qui permettrait à l’avenir de ralentir la production d’énergie via les centrales
nucléaires.
Grâce à ces recherches présentes dans ce mémoire, le véhicule électrique réalisé reste un
petit pas vers l’intégration dans les parcs de véhicules urbains où il correspond de plus en plus
aux besoins des utilisateurs et aux évolutions de la législation.
70
Comme perspective pour les futures travaux de magister et de doctorat est d’intégrer la
télémétré pour éviter les obstacles, les caméras pour la navigation, le différentiel de vitesse
dans les virages et d’autres techniques modernes.
BIBLIOGRAPHIE
Bibliographie
[1].S. TCHUNG-MING, S. VINOT, ″Les Energies pour le Transport : Avantages &
Inconvénients″, Edition Panorama Centre de Recherche IFP, France, décembre 2008.
[4]. K. Hartani," Commande de roues motrices d'un véhicule électrique", Thèse Magister
USTO .Octobre 2003.
[13]. Z. GUETTATFI, ″Conception et Réalisation d’un banc d’essai à base DSPACE pour
la commande de la machine asynchrone″, Décembre 2012
72
[14]. User Manual, “DSP Based Electric Drives Laboratory”, Department of Electrical and
Computer Engineering University of Minnesota
[15]. Mustapha KHELIFI, Ahmed SEKOUR, “Etude de la carte DSPACE DS1104”, Projet
de Fin d’Etudes, École Nationale Polytechnique d’Alger, 2006
[16]. “DS1104 R&D Controller Board Installation and Configuration guide for Release
3.4”, DSPACE, 2002
[21]. Al Agha Pujolle Vivier, “Réseaux de mobile et réseau sans fil“, édition Eyrolles, 2001.
[24]. M.A. Johnson & Mohamed H.Moradi ‘advanced PID control ‘, ISA, New York, 2006.