Introduction
2
Section1 : les concepts et l’évolution de la finance
islamique
Les concepts de la finance islamique :
Il n'existe pas de définition universelle de la finance islamique mais ce
terme est aujourd'hui largement utilisé pour désigner les activités
financières et commerciales qui respectent les principes du droit et de la
jurisprudence islamique,pour rapprocher de ce concept voici quelques
définitions des expertes dans ce domaine :
La finance islamique peut désormais apparaître comme un cas d’espèce
important de finance éthique dont elle peut représenter un exemple de synthèse
avec la finance traditionnelle
La finance islamique est une finance éthique qui favorise l’investissement
et le développement, et encourage tant l’entreprenariat privée que publique. Elle
regroupe les banques islamiques qui offrent des produits et services conformes à
la Charia, les Sukuks, Takaful, Waqf et la Zakat 1.
Mohamed Bechir Ould Sass définit la finance islamique comme un
nouveau système financier dont la conceptualisation se construit autour d’une
subtile conjugaison entre l’économie, l’éthique et le droit musulman des affaires
commerciales. Ses finalités résident dans la volonté de faire en sorte que les
produits financiers soient compatibles avec les principes juridico-éthiques de
l’Islam2.
« La finance islamique peut,en effet, être considérée comme un
compartiment de la finance éthique car elle se caractérise, avant tout, par une
dimension morale et socialementresponsable. Elle peut alors répondre à un
besoin qui va au-delà du financement »3
1963 : naissance des principes financiers islamiques en Egypte. La Mit Ghamr Saving Bank
propose des comptes épargnes basés sur le partage des bénéfices et non des produits.
1970 :L’Organisation de la Conférence Islamique est créée et lance l’idée de la banque
islamique.
1
Sobra amora AN2011\2010
2
Ould Sass dans le rapport AIDIMM-IFAAS, « Finance islamique, zoom sur la France », 2011)
3
François Guéranger : finance islamique est une illustration finance éthique (p2)
3
1974 Avènement de l’Islamic DéveloppentBank la BID organisation multilatéral
comprenant 56 pays membres a pour vocation d’apporter son concours aux PVD et PMA (26)
et PMMA (6) sous forme d’aide au développement, et avec des techniques de financements
islamiques, qu’il s’agisse de financer le commerce extérieur, de lutter contre la pauvreté, de
financer certaines infrastructures (routes, Barrages hydro-électrique..) et certains projets
sociaux comme la construction d’écoles ou de centre de santé.
1975 :Création de la banque islamique du développement, et naissances de banques
islamiques telles que la Dubaï Islamique Bank, la Kuwait Finance House et la Bahreïn Islamic
Bank.
1979 et 1981 et 1983 islamisation totale des systèmes financiers des pays du Soudan,
Pakistan, Iran. Nombreux sont les pays islamiques du Golfe et de l'Asie qui ont suivi (Arabie,
Emirat, Indonésie, Malaisie...)
4
internationaux notamment musulmans opposés aux banques conventionnelles, qui viendraient
investir au Maroc. Quant à d’autres, ils ne manquent pas de manifester leur tergiversation
voire leur pessimisme vis-à-vis du nouveau venu.
Le dilemme entre le succès qu’ont connu les banques islamiques dans le monde
entier, surtout suite à la crise économique et financière internationale et l’appétit des clients
domestiques pour des produits bancaires en conformité avec les préceptes de l’islam et
l’inexistence de ce type d’institutions financières au Maroc qui alimente les débats d’une part,
et les questions portant sur les nouveautés, apports et enjeux de la nouvelle loi adoptée par le
législateur, d’autre part, constituent somme toutes la problématique autour de laquelle
s’articulera notre développement.
2. Les premières traces de la finance islamique ainsi que son
développement
Les premières formes de la finance islamique peuvent être associées à l’Âge d’or de
L’Islam entre le VIIIe siècle et le XIVe siècle. Dans un contexte politico-religieux favorable,
le monde arabo-musulman dominait le savoir et était à son apogée. Cette finance évoquait
davantage une économie monétaire vigoureuse. Elle semble également concentrée autour de
la finance publique des khoulafa4. En réalité le démarrage de la finance islamique a été tardif
et remonte aux années 1970.
Dans son article de 1969, du Journal of Economic History, Subhi Labib rappelle aussi
que pendant l’Âge d’or de l’Islam, on pouvait détecter dans les territoires des
Khoulafa, du VIIIe au XIIe siècle, les premières formes de capitalisme et d’économie
4
Khoulafa en arabe pluriel de Khalifa, signifie « successeur » sous-entendu du prophète Mohamed. Le porteur du
titre a pour rôle de garder l'unité de l'islam et tout musulman lui doit obéissance : c'est le dirigeant de l’oumma,
la communauté des musulmans.
5
Mot arabe signifiant « aumône », il représente le troisième des piliers de l'islam. Le musulman est tenu
decalculer à la fin de chaque année lunaire (hégire), ce montant et le donner aux gens les plus pauvres de sa
communauté.
5
de marché. L’auteur parle de « capitalisme islamique ». Une économie monétaire est
née, basée sur une monnaie forte et stable : le dinar.
De nombreuses innovations financières firent alors leur apparition : chèques, contrats,
lettre de change, opérations de transferts internationaux de fonds, opérations de
partenariats, comptes d’épargne, change…toutes ces techniques ont été par la suite, à
partir du XIIIe siècle, transférées à l’Europe médiévale.
Mais la finance islamique telle que nous l’entendons aujourd’hui n’est apparue que
beaucoup plus tard, plus précisément dans les années 1970.
Un développement à l’international :
En 1963 fut crée la première caisse d’épargne islamique dans le village égyptien de
Mit Ghamr (delta du Nil) fondée par l’économiste Ahmed El Naggar. Celle-ci est née
du fait de la méfiance à l’égard des banques qui fonctionnaient selon le modèle
occidental, poussant la population locale à favoriser un esprit d’entraide et de partage
dans une sorte de système tontinier de type islamique. Cette caisse d’épargne ne
facturait ni ne distribuait des intérêts conformément à la charia. Elle investissait dans
des petits projets commerciaux et industriels directement ou en partenariat et
redistribuait ensuite les profits. Cette expérience a contribué à l’expérimentation des
techniques financières islamiques aujourd’hui admises (mourabaha, ijara,
moucharaka… Cf. Section, instruments de la finance islamique).
Ce n’est qu’en 1969 qu’on assiste à la création de véritables institutions financières
islamiques avec des structures importantes notamment le fonds malaisien Tabung
Hadji et la même année le Dallah Albaraka Group crée en Arabie Saoudite. Ce dernier
est devenu depuis un puissant conglomérat multi-activité avec en son sein Albaraka
Banking Group doté d’un très grand nombre de filiales « Charia Compliant »
spécialisées dans la banque de détail et dans la banque d’investissement.
C’est ainsi que depuis les années 1970, on assiste au démarrage de la finance pratiquée
selon les préceptes de la charia à une plus grande échelle appelée dès lors «Islamic
Finance». Elle est apparue sous cette dénomination en décembre 1973 au moyen orient
grâce à l’initiative de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) 6 qui a décidé
de créer la Banque Islamique de Développement en octobre 1975. En mars 1981, est
fondée Dar Al Maal Al Islami7, une des plus importantes institutions financières
islamiques dont le siège est à Genève, Cette banque, présidée par Mohammed Al
Faisal Al Saoud, fournit des services bancaires commerciaux islamiques (dépôts, prêts,
cartes de crédit, services de gestion d’actifs, gestion de fonds et de portefeuille). À côté
de cette activité de détail, elle offre des services à la clientèle corporate
(investissement, conseil en placement sur les M&A, offres publiques, souscription de
service d’assurance islamique).
Avec l’augmentation de la manne pétrolière, la création de banques islamiques dans
les monarchies du Golfe s’est accélérée. La finance islamique s’est en effet fortement
http://www.oic-oci.org/
6
http://www.dmitrust..com/index.htm
7
6
corrélée à l’évolution des cours du pétrole et concentrée dans les pays du Conseil de
Coopération du Golfe (CCG).
Très vite le monde de la finance islamique s’est développé et s’est exporté au-delà des
pays d’Islam. Le monde de la finance islamique compte actuellement près de 345
institutions financières ou fenêtres d’institutions financières pratiquant la finance
islamique. Cependant selon la base de données Bankscope seulement 95 banques sont
déclarées purement islamiques. Toujours selon cette base de données, dans les pays du
Golfe et d’Asie sur un total de 284 institutions financières, il n’y en a que 58 déclarées
comme banques islamiques, soit environ 20% du total du système bancaire de
l’ensemble de ces pays.
Il y a donc plus de banques non islamiques dans les pays dits islamiques, hormis le
Royaume de Bahreïn, le Qatar et l’Iran.
La Finance Islamique au Maroc remonte à 1990, date détenue d'une conférence sur la
thématique sous l'égide de la BAM et BID, pourtant la banque centrale du Maroc n'a jamais
sollicité le statut de membre garde toujours le statutd'observateur.
Et ce n'est qu'en septembre 2007, que Bank Al-Maghreb public la première directrice
relation aux produits islamiques officiellement nommés « Alternatif » en vertu de cette
directrice trois nouveau produit bancaires se sont autorisés à êtrecommercialisés par les
banques marocains.
Ces produits alternatifs sont parmi les plus répondus de la finance islamique :
MOURABAHA pour le financement des commerces, Musharaka et crédit bail IJARA
pour les entreprises.
L'adoption des produits alternatifs par le public a cependant été plus lente que prévu,
pratiquement car les banques commerciales marocains n'ont pas fait la promotion suffisante
des services bancaires islamiques et les produits proposés sont onéreux. Les produit
autorisées ont permis pourtant l'élargissement de l'assiette des produits bancaires proposés
7
g0_15ÉLC
m
cp
987b
d
o
eréti
u
i.q
n
tas-U
l,è:x
par les banques marocains et ont contribué à une meilleure bancarisation de
l'économienationale.
8
Chronologie Emergence des banques islamiques realiser par nous meme
Section 2 : Lesfondamentauxet les sources de la
finance islamique.
I. Les fondamentaux de la finance islamique :
Premièrement pour mieux comprendre les fondamentaux de la finance islamique, il est
nécessaire d’établir les sources du droit musulman et la place qui lui est réservée au sein de
l’islam, ce dernier est fondé sur trois éléments essentiels : l‘aquida8, l’akhlaq9 et la charia10.
Le schéma suivant résume les fondamentaux del’islam et la place réservée au commerce et à
la finance.
b
h
d
a
I
L
S
I
v
i
a
m
u
t
c
l
h
k
q
M
A
A
’
i
u
q
g
v
i
l
b
a
t
c
O
A
i
r
a
h
C
v
i
t
h
q
a
r
c
e
u
p
A
é
Al
t
a
s
é
i
d
a
t
n
o
i
s
é
s
é
t
e
q
t
i
l
o
p
t
l
u
m
n
o
c
d
é
s
i
a e
u
e
d
s
i
u
q
o
f
a
L
M
P
ti
a
r
q
u
d
i
e
t
u
l
a
r
o
q
m
e
i
u
D
s i
e
n
e
Source: Brian Kettel, Islamic Banking in the Kingdom of Bahrain (BMA 2002)
8
(qui correspond la foi)
9
(la morale et l’éthique)
10
qui décrit les pratiques de la religion
9
FONDAMENTAUX la place qui lui est réservée
Aquida
L’islam ne permet de croire qu’en un seul Dieu
(Allah), à ses anges, à sonlivre saint, à ses
prophètes et à la résurrection.
Akhlaq correspond aux valeurs éthiques liant les hommes
entre eux etles hommes avec Dieu. Elle introduit
des valeurs et de la compassion, del’attention et de
la considération, de l’amour et de la patience
Charia La charia est la loi divine de l’islam telle qu’elle
est écrite dans le livre saint (le Coran) et
représentée par la sunna (paroles et actes du
prophète Mohamed _sala LAHAllah wasalam
11
Lila guermas-sayegh, LA RELIGION DANS LESAFFAIRES : LA FINANCE ISLAMIQUE, p10.
10
énoncent des obligations d’ordre éthico-juridique.
12
Fatima ezahra el alaoui la finance islamique des fondements au système p-6
11
'p
l.n
fi
o
c
ti
s
v
h
g
y
a
m
e
t
ib
r
u
d
’à
fé
Section 3 : Les principes de la finance participative
Premierement, les principes de la finance participative au maroc suit les enseignement dans le
transactions économiques de CHARIA sous les conseil OLEMAS ET La banque centrale
marocain –BAM- qui ils est emanee de (fiqh almouaamalet) et se limitant à décrire ce qui est
permis de ce qui ne l’est pas, la finance participative est un système particulièrement élaboré
et structuré.Par ce qu’elle se base sur des principes négatives et des principes positive qui
favorise le financement et l’investissement et le développement de l’économie maroccaine.
Principes négatives
prohibation
12
la contrainte a été d'éviter les interdictions découlant de la théorie économique et sociale
islamique.
Le terme de Riba dérive du verbe « Raba » qui signifie augmenter, dans le droit
musulman l'usure (Riba) désigne lesurplus perçu lors d'un remboursement sans contrepartie
légitime .En islam, l'argent est considéré comme un moyen d'échange seulement, et non pas
une matière indépendante pour réaliser un profit , , alors il était prohibé par la Chariaâ de
percevoir des intérêts13.
Cette interdiction était survenue d'une manière progressive par le texte sacré à partir de
quatre révélations coraniques. La dernière révélation est venue pour renoncer définitivement
au Riba et toute forme de prêt à intérêt : « Ô ! Vous qui avez cru craignez Allah et renoncez
au reliquat du Riba si vous êtes vraiment croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez
l'annonce d'une guerre de la part d'Allah et de Son messager, Et si vous vous repentez vous
14
aurez vos capitaux, vous ne léserez personne, et vous ne serez pas lésés.» La Sunna a
confirmé aussi la même gradation, comme elle a interdit d'autres types de contrats, tout
comme Riba Al Fadl que nous allons développer par la suite, vu son aspect dommageable
pour les contractants.
Parmi les formes principales de Riba interdits par Sunna et Chariaâ, nous retrouvons
Riba Al Fadl : Dans le cadre du commerce, un échange de biens de même nature et de qualité
différente est illicite s'il est accompagné d'un usufruit concret supplémentaire. Cette forme de
Riba englobe aussi les pratiques commerciales qui conduisent à l'exploitation soit de
l'acheteur, soit du vendeur par la malhonnêteté, la fraude ou les échanges injustes. Notre
Prophète, paix et salut sur lui, nous a avertis sur ce type de de vente : "Ne vendez point le
dinar pour deux dinars (deux produits en or mais de qualité différente) le surplus est de
l'Usure... Car je crains pour vous le Riba "
Alors que Riba Al nnassia signifie le surplus reçu en contre partie d'un usage de l'argent
emprunté ou de l'étalement du paiement de la dette sur une période plus longue. Accorder
une récompense pour l'attente est prohibé par la Chariaâ et il va de soit les opérations de
crédit et de placement proposées par les établissements de crédits.
13
La prohibition de l'intérêt est parfois accompagnée du commentaire selon
lequel elle augmente le bien-être de tous, ce qui la rend efficiente au sens de
Pareto André MARTENS LA FINANCE ISLAMIQUE :FONDEMENTS,
THÉORIE ET RÉALITÉ p10 p 11
14
2sourate n°2, Versets n° 278-279
13
L'usufruit peut être accepté s 'il représente une contrepartie à une chose légitime, tel que
la perte de la valeur, l'effort de production, ou bien l'effort achevé pour l'acquisition d'un
bien.
La Chariaâ définit le Gharar comme étant un aléa ou un flou. Ainsi, tout contrat
contenant une incertitude relative à l'objet, le prix, ou le délai est jugé illicite, parce qu'il
induit à un risque excessif (ex : assurance commerciale).
« Ô vous qui croyez ! Les boissons alcoolisées, les jeux de hasard, ... Fuyez-les ! Vous
n'en serez que plus heureux »16
Tant que l'Islam juge certaines activités d'illicites, il est prohibé à toute personne
d'investir son argent sans respect de règles morales et religieuses. Par conséquent la Chariaâ
interdit l'investissement dans plusieurs secteurs.
15
Sourate 2 2. 245.
16
Al-Ma'ida 5:90
14
La finance islamique offre une équité contractuelle et la nature de tous ses contrats est
qualifiée de participative basé sur ce principe de 3P. Ce système nécessite une participation
fixé selon des proportions et non pas un bénéfice déterminé lors de la signature du contrat ce
qui engendre une mutualisation de la gestion du risque entre les deux parties.
15
Toute opération financière doit être adossée à des actifs réels et tangibles. L’existence d’un actif sous-jacent
permet d’établir le lien entre la sphère réelle et la3 sphère financière. En effet il s’agit d’un système attaché à
l’économie réelle favorisant ainsi l’instauration d’une économie plus stable 12basée sur une sphère financière
intimement relié à la sphère réelle’17 :‘
16
location. D’apres une decision de l’Academie du Fiqh de l’OCI, ce deuxieme contrat de
transfert de propriete ne peut etre signe qu’a la fin du terme de la location, sur la base d’une
promesse ex-ante de proceder au transfert de propriete au locataire. Les annuites de location
sont calculees d’une maniere a inclure, en fait, la recuperation du cout de revient du bien plus
la marge de profit desiree.
AL-ISTISNAÂ (CONTRAT DE TRAITANCE) ET ALISTISNAÂ
ALTAMWILI (FINANCEMENT PAR VOIE DE
L’ISTISNAÂ)
Al-Istisnaa est un contrat par lequel une partie donne ordre a une autre de lui fabriquer et
fournir une marchandise en mentionnant clairement la description de cette marchandise, la
date de livraison, le prix et la date du paiement. D’apres une decision de l’Academie du
Fiqhislamique, ce type d’arrangement est une forme d’engagement irrevocable sachant que le
paiement peut etre differe.
LE SALEM
Le Salem est un contrat dans lequel le prix est paye a l’avance au moment de la signature
ducontrat alors que la livraison de la marchandise /service se fait a une date future bien
specifiee.Le contrat Salem ne convient pas a toutes les marchandises. D’une maniere generale
il nes’applique qu’aux biens tangibles.
17
participation au capital des entreprises. La seconde categorie comprend les modes de
financement destines a l’achat /location de biens (meubles et immeubles) et services sur la
based’une marge fixe. Cela s’applique aux modes de financement murabaha, istisnaa, salam
et leasing.
dans le commerce et l’industrie
La mudaraba, la vente a temperament, l’ijara (le leasing) et le salam conviennent beaucoup
plus aux activites commerciales, alors que l’istisnaa convient aux activites industrielles.
D’une maniere generale, dans le commerce comme dans l’industrie, on a besoin de
financement pourl’achat de matieres premieres, de bien intermediaires, d’actifs fixes et pour
faire face aux besoins de fonds de roulement tel que le paiement de salaires et autres charges
similaires. Lamurabaha peut etre utilisee pour le financement de l’achat de matieres
premieres et autres stocks de marchandises. Pour ce qui est de l’acquisition d’elements
d’actifs fixes
18