Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
I. CIRCUITS MONOPHASÉS
LES CIRCUITS EN RÉGIME SINUSOÏDAL
D
i(t)
u(t)
Comme le dipôle est linaire, si sa tension d’alimentation u(t) est sinusoïdale de fréquence f, alors l’intensité du
courant qui le traverse est aussi sinusoïdale et de même fréquence. Comme le dipôle est passif, il ne peut que
recevoir de l’énergie et pas en fournir.
Les grandeurs u(t) et i(t) s’exprime de la façon suivante :
u(t) = U. √ sin( t + )
i(t) = I. √ sin( t + )
Où U et I sont les valeurs efficaces de u(t) et i(t) et et les phases à l’origine de u(t) et i(t).
Conséquence :
À la fréquence considérée, la connaissance de Z et permet de caractériser totalement le dipôle D.
On peut alors : U
Soit exploiter Fresnel :
u
I
0 i Origine trigonométrique
par : = = R et le déphasage de la
tension par rapport à l’intensité du courant : = .
L’impédance complexe Z vérifie : = [R ; 0] = R. Il s’agit d’un nombre complexe purement réel.
Le diagramme de Fresnel donne :
U +
I
𝑼 et 𝑰 sont colinéaires.
x
2.2. Bobine
Une bobine de fil conducteur constitue une inductance, encore appelée "self" ou "réactance inductive". On la
rencontre dans les moteurs (bobinages), dans les ballasts des tubes fluorescents, ... Cette bobine réagit
constamment aux variations du courant qui la traverse, suite à un phénomène magnétique. Si cette bobine
(considérée comme une self pure) est soumise à un courant continu, elle n'aura aucun effet sur celui-ci. Si par contre
on veut lui faire passer du courant d'intensité
variable (c'est le cas dans les circuits
alternatifs), elle va réagir en opposant une
résistance au passage du courant.
L'importance de ce frein est mesurée par
la valeur de l'inductance L, exprimée en
Henry.
Ce type d'impédance aura un deuxième
effet sur le courant : une bobine retarde le
courant par rapport à la tension. On dit
qu'elle déphase le courant. Ainsi, une inductance pure verra son courant déphasé de 90° en retard sur la tension.
Voici la représentation vectorielle de cette propriété :
Pour une inductance L alimenté en régime sinusoïdal, l’impédance s’exprime par = =L et le
2.3. Condensateur
Un condensateur, encore appelée "capacité" ou "réactance capacitive", est un réservoir de charges
électriques. Si on le soumet à la tension d'un générateur, il va accumuler des charges. Ces charges seront restituées
au réseau lorsque la tension d'alimentation diminuera. S'il s'agit d'une tension alternative, le condensateur se charge
et se décharge au rythme de la fréquence
alternative...
La valeur d'un condensateur C est
exprimée en Farad (F).
Ce type d'impédance aura
également un effet de déphasage du
courant par rapport à la tension, mais cette
fois le courant est déphasé en avance de
90° sur la tension. Voici la représentation
vectorielle de cette propriété :
2.4. Remarques
Les impédances ZL et ZC des inductances et condensateurs varient avec la fréquence.
Pour une inductance, quand la fréquence f augmente, l’impédance augmente :
Quand f 0 (la fréquence tend vers 0), cela correspond au fonctionnement en régime continu, alors
l’impédance est nulle, la bobine parfaite est équivalente à un interrupteur fermé. Elle est
« transparente » pour le circuit.
Quand f ∞ (la fréquence tend vers l’infini), alors l’impédance est infinie, la bobine parfaite est
alors équivalente à un interrupteur ouvert, le courant ne passe plus.
Le filtrage (opération qui consiste à privilégier certaines fréquences et à en supprimer d’autres) est une
application de ces propriétés.
I
U
Diagramme de Fresnel U
I
I
Z1 Z2 Z3
i(t)
u1(t) u2(t) u3(t)
u(t)
La loi des branches s’applique sur les valeurs instantanées des tensions :
u(t) = u1(t) + u2(t) + u3(t)
Mais aussi sur les tensions complexes associées :
U = U1 + U2 + U3
En appliquant la loi d’Ohm, on obtient:
U = Z. I U1 = Z1. I U2 = Z2. I U3 = Z3. I
En remplaçant dans la loi des mailles:
Z. I = Z1. I + Z2. I + Z3. I
On peut alors simplifier par I ; on obtient que l’impédance complexe équivalente à l’association
en série de plusieurs dipôles est égale à la somme des impédances de chacun des dipôles :
2.6.2. Association en série d’une résistance et d’une inductance – Dipôle R-L série
u
R L
On applique la loi des mailles : u(t) = uR(t) + uL(t)
i(t)
De même sur les vecteurs de Fresnel associés :
uR(t) uL(t)
Page 4 sur 11 𝑼 𝑼𝑹 𝑼𝑳 Dr. HAMMADI. N.
CIRCUITS ET PUISSANCES ÉLECTRIQUES CHAPITRE 3
Pour le tracé de Fresnel, on choisit de prendre l’intensité comme référence des phases car il s’agit de la
grandeur commune à tous les éléments du circuit.
D’où le diagramme de Fresnel suivant :
+
/2
0
x
Z L
On cherche Z, l’impédance du dipôle et , le déphasage tension-courant.
La loi d’Ohm impose : U = Z. I
UR = R.I et UL = L .I R
Chaque côté du triangle a sa longueur proportionnelle à I, on peut donc simplifier
par I, on obtient alors le triangle des impédances :
Remarque 1 : Le déphasage tension-courant est toujours positif, la tension est toujours en avance sur le courant.
Un tel dipôle est dit inductif.
Remarque 2 : L’impédance et le déphasage dépendent de la pulsation donc de la fréquence. Ce circuit peut servir
pour réaliser du filtrage.
2.6.3. Association en série d’une résistance et d’un condensateur – Dipôle R-C série
i R On applique la loi des mailles : u(t) = uR(t) + uC(t)
De même sur les vecteurs de Fresnel associés :
uR uC
u 𝑼 𝑼𝑹 𝑼𝑪
Pour le tracé de Fresnel, on choisit de prendre l’intensité comme référence des phases car il s’agit de la
grandeur commune à tous les éléments du circuit.
1/C
On cherche Z, l’impédance du dipôle et , le déphasage tension-courant.
La loi d’Ohm impose : U = Z. I Z
UR = R.I et UC = .I
Chaque côté du triangle a sa longueur proportionnelle à I, on peut donc
simplifier par I, on obtient alors le triangle des impédances :
Remarque 1: Le déphasage tension-courant est toujours négatif, la tension est toujours en retard sur le courant. Un
tel dipôle est dit capacitif
Remarque 2 : L’impédance et le déphasage dépendent de la pulsation donc de la fréquence. Ce circuit peut servir
pour réaliser du filtrage.
L𝝎. 𝑰𝒎 L𝝎. 𝑰𝒎
𝟏
. 𝑰𝒎 L𝝎. 𝑰𝒎 𝟏
𝑪𝝎
R. 𝑰𝒎 . 𝑰𝒎
𝟏 𝑪𝝎
. 𝑰𝒎
𝑪𝝎
𝝋
𝑼𝒎
𝝋 𝑼𝒎 𝑼𝒎
R. 𝑰𝒎
R. 𝑰𝒎
la tension aux bornes du dipôle RLC la tension aux bornes du dipôle RLC la tension aux bornes du dipôle RLC
est en avance sur l’intensité. est en phase avec l’intensité. est en retard sur l’intensité.
L’effet inductif est prépondérant. L’effet inductif et l’effet capacitif se L’effet capacitif est prépondérant.
compensent.
= . +[ ] d’où =√ .
On déduit Z =√ et tan (
Remarque : La construction de Fresnel peut être réalisée en utilisant les valeurs maximales ou les valeurs efficaces
des tensions ou encore les impédances.
1. Calculer L et C.
2. Déterminer la valeur de l’intensité du courant.
3. Déterminer les déphasages entre les tensions et et i.
4. Quel est le déphasage de par rapport à ?
SOLUTION
1. Calcul de L et C :
L= ………………………….…………………… 150 C = ………………………………………………..
𝑳𝝎. 𝑰 𝑹𝟐 . 𝑰
𝑼𝟏 𝝋𝟐
𝝋𝟏
𝟏
𝑹𝟏 . 𝑰 𝑼𝟐 .𝑰
𝑪𝝎
I= I1 I2 I3
En remplaçant dans la loi des nœuds :
On peut alors simplifier par U ; on obtient que l’admittance complexe équivalente à l’association
en parallèle de plusieurs dipôles est égale à la somme des admittances de chacun des dipôles :
ou bien
2.7.3. Association en parallèle d’une résistance et d’un condensateur – Dipôle R-C parallèle
EXERCICE D’APPLICATION N°5
Le circuit de la figure ci-dessous comprend une résistance de 30
et une réactance capacitive de 16 raccordées en parallèle sur
une source de 240 V. Trouver :
a) Le courant et son déphasage par rapport à la tension
E;
b) L’impédance du circuit ;
c) Les puissances active, réactive et apparente du circuit.
SOLUTION
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
(a)
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
I. CIRCUITS MONOPHASÉS
LES CIRCUITS EN RÉGIME SINUSOÏDAL
D
i(t)
u(t)
Comme le dipôle est linaire, si sa tension d’alimentation u(t) est sinusoïdale de fréquence f, alors l’intensité du
courant qui le traverse est aussi sinusoïdale et de même fréquence. Comme le dipôle est passif, il ne peut que
recevoir de l’énergie et pas en fournir.
Les grandeurs u(t) et i(t) s’exprime de la façon suivante :
u(t) = U. √ sin( t + )
i(t) = I. √ sin( t + )
Où U et I sont les valeurs efficaces de u(t) et i(t) et et les phases à l’origine de u(t) et i(t).
Conséquence :
À la fréquence considérée, la connaissance de Z et permet de caractériser totalement le dipôle D.
On peut alors : U
Soit exploiter Fresnel :
u
I
0 i Origine trigonométrique
par : = = R et le déphasage de la
tension par rapport à l’intensité du courant : = .
L’impédance complexe Z vérifie : = [R ; 0] = R. Il s’agit d’un nombre complexe purement réel.
Le diagramme de Fresnel donne :
U +
I
𝑼 et 𝑰 sont colinéaires.
x
2.2. Bobine
Une bobine de fil conducteur constitue une inductance, encore appelée "self" ou "réactance inductive". On la
rencontre dans les moteurs (bobinages), dans les ballasts des tubes fluorescents, ... Cette bobine réagit
constamment aux variations du courant qui la traverse, suite à un phénomène magnétique. Si cette bobine
(considérée comme une self pure) est soumise à un courant continu, elle n'aura aucun effet sur celui-ci. Si par contre
on veut lui faire passer du courant d'intensité
variable (c'est le cas dans les circuits
alternatifs), elle va réagir en opposant une
résistance au passage du courant.
L'importance de ce frein est mesurée par
la valeur de l'inductance L, exprimée en
Henry.
Ce type d'impédance aura un deuxième
effet sur le courant : une bobine retarde le
courant par rapport à la tension. On dit
qu'elle déphase le courant. Ainsi, une inductance pure verra son courant déphasé de 90° en retard sur la tension.
Voici la représentation vectorielle de cette propriété :
Pour une inductance L alimenté en régime sinusoïdal, l’impédance s’exprime par = =L et le
2.3. Condensateur
Un condensateur, encore appelée "capacité" ou "réactance capacitive", est un réservoir de charges
électriques. Si on le soumet à la tension d'un générateur, il va accumuler des charges. Ces charges seront restituées
au réseau lorsque la tension d'alimentation diminuera. S'il s'agit d'une tension alternative, le condensateur se charge
et se décharge au rythme de la fréquence
alternative...
La valeur d'un condensateur C est
exprimée en Farad (F).
Ce type d'impédance aura
également un effet de déphasage du
courant par rapport à la tension, mais cette
fois le courant est déphasé en avance de
90° sur la tension. Voici la représentation
vectorielle de cette propriété :
2.4. Remarques
Les impédances ZL et ZC des inductances et condensateurs varient avec la fréquence.
Pour une inductance, quand la fréquence f augmente, l’impédance augmente :
Quand f 0 (la fréquence tend vers 0), cela correspond au fonctionnement en régime continu, alors
l’impédance est nulle, la bobine parfaite est équivalente à un interrupteur fermé. Elle est
« transparente » pour le circuit.
Quand f ∞ (la fréquence tend vers l’infini), alors l’impédance est infinie, la bobine parfaite est
alors équivalente à un interrupteur ouvert, le courant ne passe plus.
Le filtrage (opération qui consiste à privilégier certaines fréquences et à en supprimer d’autres) est une
application de ces propriétés.
I
U
Diagramme de Fresnel U
I
I
Z1 Z2 Z3
i(t)
u1(t) u2(t) u3(t)
u(t)
La loi des branches s’applique sur les valeurs instantanées des tensions :
u(t) = u1(t) + u2(t) + u3(t)
Mais aussi sur les tensions complexes associées :
U = U1 + U2 + U3
En appliquant la loi d’Ohm, on obtient:
U = Z. I U1 = Z1. I U2 = Z2. I U3 = Z3. I
En remplaçant dans la loi des mailles:
Z. I = Z1. I + Z2. I + Z3. I
On peut alors simplifier par I ; on obtient que l’impédance complexe équivalente à l’association
en série de plusieurs dipôles est égale à la somme des impédances de chacun des dipôles :
2.6.2. Association en série d’une résistance et d’une inductance – Dipôle R-L série
u
R L
On applique la loi des mailles : u(t) = uR(t) + uL(t)
i(t)
De même sur les vecteurs de Fresnel associés :
uR(t) uL(t)
Page 4 sur 11 𝑼 𝑼𝑹 𝑼𝑳 Dr. HAMMADI. N.
CIRCUITS ET PUISSANCES ÉLECTRIQUES CHAPITRE 3
Pour le tracé de Fresnel, on choisit de prendre l’intensité comme référence des phases car il s’agit de la
grandeur commune à tous les éléments du circuit.
D’où le diagramme de Fresnel suivant :
+
/2
0
x
Z L
On cherche Z, l’impédance du dipôle et , le déphasage tension-courant.
La loi d’Ohm impose : U = Z. I
UR = R.I et UL = L .I R
Chaque côté du triangle a sa longueur proportionnelle à I, on peut donc simplifier
par I, on obtient alors le triangle des impédances :
Remarque 1 : Le déphasage tension-courant est toujours positif, la tension est toujours en avance sur le courant.
Un tel dipôle est dit inductif.
Remarque 2 : L’impédance et le déphasage dépendent de la pulsation donc de la fréquence. Ce circuit peut servir
pour réaliser du filtrage.
2.6.3. Association en série d’une résistance et d’un condensateur – Dipôle R-C série
i R On applique la loi des mailles : u(t) = uR(t) + uC(t)
De même sur les vecteurs de Fresnel associés :
uR uC
u 𝑼 𝑼𝑹 𝑼𝑪
Pour le tracé de Fresnel, on choisit de prendre l’intensité comme référence des phases car il s’agit de la
grandeur commune à tous les éléments du circuit.
1/C
On cherche Z, l’impédance du dipôle et , le déphasage tension-courant.
La loi d’Ohm impose : U = Z. I Z
UR = R.I et UC = .I
Chaque côté du triangle a sa longueur proportionnelle à I, on peut donc
simplifier par I, on obtient alors le triangle des impédances :
Remarque 1: Le déphasage tension-courant est toujours négatif, la tension est toujours en retard sur le courant. Un
tel dipôle est dit capacitif
Remarque 2 : L’impédance et le déphasage dépendent de la pulsation donc de la fréquence. Ce circuit peut servir
pour réaliser du filtrage.
L𝝎. 𝑰𝒎 L𝝎. 𝑰𝒎
𝟏
. 𝑰𝒎 L𝝎. 𝑰𝒎 𝟏
𝑪𝝎
R. 𝑰𝒎 . 𝑰𝒎
𝟏 𝑪𝝎
. 𝑰𝒎
𝑪𝝎
𝝋
𝑼𝒎
𝝋 𝑼𝒎 𝑼𝒎
R. 𝑰𝒎
R. 𝑰𝒎
la tension aux bornes du dipôle RLC la tension aux bornes du dipôle RLC la tension aux bornes du dipôle RLC
est en avance sur l’intensité. est en phase avec l’intensité. est en retard sur l’intensité.
L’effet inductif est prépondérant. L’effet inductif et l’effet capacitif se L’effet capacitif est prépondérant.
compensent.
= . +[ ] d’où =√ .
On déduit Z =√ et tan (
Remarque : La construction de Fresnel peut être réalisée en utilisant les valeurs maximales ou les valeurs efficaces
des tensions ou encore les impédances.
1. Calculer L et C.
2. Déterminer la valeur de l’intensité du courant.
3. Déterminer les déphasages entre les tensions et et i.
4. Quel est le déphasage de par rapport à ?
SOLUTION
1. Calcul de L et C :
L= ………………………….…………………… 150 C = ………………………………………………..
𝑳𝝎. 𝑰 𝑹𝟐 . 𝑰
𝑼𝟏 𝝋𝟐
𝝋𝟏
𝟏
𝑹𝟏 . 𝑰 𝑼𝟐 .𝑰
𝑪𝝎
I= I1 I2 I3
En remplaçant dans la loi des nœuds :
On peut alors simplifier par U ; on obtient que l’admittance complexe équivalente à l’association
en parallèle de plusieurs dipôles est égale à la somme des admittances de chacun des dipôles :
ou bien
2.7.3. Association en parallèle d’une résistance et d’un condensateur – Dipôle R-C parallèle
EXERCICE D’APPLICATION N°5
Le circuit de la figure ci-dessous comprend une résistance de 30
et une réactance capacitive de 16 raccordées en parallèle sur
une source de 240 V. Trouver :
a) Le courant et son déphasage par rapport à la tension
E;
b) L’impédance du circuit ;
c) Les puissances active, réactive et apparente du circuit.
SOLUTION
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
(a)
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
4. PUISSANCE ACTIVE
4.1. Définition
La puissance active, symbolisée par la lettre P, est la valeur moyenne de la puissance instantanée sur une
période.
La puissance active est la puissance transférée par l’intermédiaire de la ligne.
P : puissance active en watts (W)
U: tension en volts (V) P = U I cos
I : intensité du courant en ampères (A)
Remarque : Dans le cas d’installations domestiques, SONELGAZ facture l’énergie active. La relation entre énergie
active W et puissance active P est :
W=P t
Le kilowattheure est l’unité pratique d’énergie active.
La puissance active dissipée dans un groupement de dipôles est égal à la somme des puissances actives
dissipées dans chacun des dipôles.
𝑷 = 𝑷𝟏 + 𝑷𝟐 + 𝑷𝟑 + ……. + 𝑷𝑵
On retiendra la définition suivante :
La puissance moyenne ou la puissance active est la valeur moyenne de la puissance instantanée p(t).
P= ) )) = ) )
Comme toute valeur moyenne :
On peut faire une estimation à partir du graphe de p(t).
)
On peut utiliser la relation : P =
P= ) ) ) )
P= ∫ ) = ∫ ) ) = ∫ ) = R .* ∫ ) +
P = R. )
)
P=
La puissance active dissipée dans une résistance " R " dépend de la valeur moyenne de ) ou de la
valeur moyenne de ).
En régime périodique, ) )
La puissance active dans une inductance est nulle.
)
Pour un condensateur, )
Le calcul de la puissance moyenne donne le résultat suivant :
∫ )
)
∫ ) ) ∫ ) = . )
= ) )
En régime périodique, ) )
La puissance active dans un condensateur est nulle.
5. PUISSANCE RÉACTIVE
5.1. Définition
La puissance réactive n'a de puissance... que le nom !
En fait, la seule puissance au sens mécanique du terme (l'expression d'un travail réalisé dans un temps donné), c'est
la puissance active qui la fournit.
La puissance réactive Q est définie par analogie à la puissance active P : Q = U I sin
Elle s'exprime en var, abréviation de " volt-ampère-réactif ".
Son intérêt provient du fait qu'elle permet d'évaluer l'importance des récepteurs inductifs (moteurs, lampes
fluorescentes, ....) et des récepteurs capacitifs (condensateurs, ...) dans l'installation.
Les compteurs récemment installés vont d'ailleurs enregistrer distinctement la puissance réactive inductive
et la puissance réactive capacitive.
L’existence de la puissance réactive est due à la présence des inductances et des capacités dans les circuits.
À de rares exceptions près, toutes les installations sont à tendance inductive. La puissance réactive qui leur
correspond est positive : elle est consommée par l’installation et fournie par le réseau qui alimente l’installation,
donc par les alternateurs des centrales. Inversement, les condensateurs fournissent de la puissance réactive (Q
négative).
Remarque : un résistor ne consomme aucune puissance réactive.
La puissance réactive consommée par plusieurs récepteurs est égale à la somme algébrique des puissances
réactives consommées par chacun d’eux.
𝑸 = 𝑸𝟏 + 𝑸𝟐 + 𝑸𝟑 + ……. + 𝑸𝑵
5.2. puissance réactive dans une résistance, dans une inductance et dans un condensateur
Une résistance R est le siège d’une tension u(t) et d’un courant i(t) tels à chaque instant u(t) = R.i(t). En
régime alternatif sinusoïdal, u(t) et i(t) sont donc en phase.
Donc la puissance réactive dissipée dans R est : ) .
)
Pour une inductance, ) = jL (en complexe pour le régime
alternatif sinusoïdal). On en déduit : . On en
déduit également que =+ .
Donc, ) . ( )
)
Pour un condensateur, ) = jC = = (en
complexe pour le régime alternatif sinusoïdal).
On en déduit : . On en déduit également que = . Donc
) . ( )
De manière générale, on appelle " dipôle inductif " un De manière générale, on appelle " dipôle capacitif " un
dipôle récepteur tel que la tension à ses bornes est en dipôle récepteur tel que la tension à ses bornes est en
avance par rapport au courant qui le traverse : retard par rapport au courant qui le traverse :
0 . .
6. PUISSANCE APPARENTE
6.1. Définition
La puissance apparente nominale est une caractéristique de construction des machines électriques. Celles-ci
sont prévues pour un fonctionnement :
sous une tension nominale déterminée par l’isolation de la machine,
et avec un courant nominal déterminé par les possibilités de refroidissement.
La puissance apparente est alors :
Sn = Un In
S : puissance apparente qui s’exprime en volts-ampères (VA).
La puissance apparente caractérise grossièrement le coût d’une transmission de puissance électrique.
Cette grandeur a peu de signification physique. Elle n'exprime en aucune façon la puissance développée par un
circuit alternatif (= puissance active). Elle a la même expression que celle de la puissance développée par un circuit
continu, de là, le terme de puissance "apparente".
Quand est-elle utilisée ?
La puissance apparente est utilisée pour quantifier la capacité de puissance d'un transformateur.
Par exemple, un transformateur qui peut délivrer 1 000 A sous 220 V sera appelé un transfo de 220 kVA. Il se
peut que ce transfo débite 220 kW, ... si le cos de l'installation vaut 1, et si l'installation est globalement
purement résistive. Mais si l'installation présente un facteur de puissance de 0,8, la puissance développée
par le transformateur sera de 220 x 1 000 x 0,8 = 176 kW.
Le fournisseur ne peut présager des caractéristiques de l'installation de son client : il annoncera donc un
transformateur de 220 kVA !
À signaler enfin que cette caractéristique ne présage pas des tensions d'utilisation entrée - sortie. Par
exemple, 220 kVA, cela peut être :
au primaire, 100 000 V et 2,2 A,
au secondaire, 220 V et 1 000 A.
Q = U I sin
Les formules donnant P, Q et S montrent que ces trois grandeurs
peuvent être portées sur les côtés d’un triangle rectangle dit « des puissances ». S=UI
cos = P / S
S2 = P2 + Q2 tan = Q / P
sin = Q / S
8. FACTEUR DE PUISSANCE
8.1. Définition
On appelle facteur de puissance le quotient de la puissance active P sur la puissance apparente S :
En régime sinusoïdal, on a :
𝒇𝒑 = cos
Le facteur de puissance est un critère simple pour évaluer grossièrement la qualité d’une transmission de
puissance électrique. C’est en quelque sorte, un rapport qualité/prix.
9. MÉTHODE DE BOUCHEROT
9.1. Théorème
Ce théorème énonce la conservation des puissances actives et réactives.
Dans l’ensemble d’un réseau où toutes les tensions et tous les courants sont alternatifs sinusoïdaux de même
fréquence, il y a conservation de la puissance active d’une part, et de la puissance réactive d’une autre part.
La puissance active totale consommée = la somme algébrique des puissances actives consommées par
chaque élément : = + + + ……. +
La puissance réactive totale consommée = la somme algébrique des puissances réactives consommées par
chaque élément : = + + + ……. +
9.2. Applications
I. Un moteur a une puissance utile de 3 ch et un rendement de 0,92. Son facteur de puissance est de 0,75.
Calculer :
a. ses puissances active, apparente et réactive.
b. l’intensité absorbée sous 230 V 50 Hz.
On branche en dérivation sur son alimentation un condensateur de 50 μF. Calculer :
c. la puissance réactive du condensateur.
d. la nouvelle puissance réactive de l’ensemble.
e. la nouvelle intensité absorbée.
On donne : le cheval-vapeur électrique est défini comme valant : 1 ch = 735,5 W.
SOLUTION :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
II. Un petit commerce est alimenté par le réseau national U = 240 V et f = 50 Hz. Il comprend associés en
parallèle :
20 lampes de 100 W ;
un chauffage résistif de 2,2 kW ;
deux moteurs monophasés de 0,75 kW (puissance mécanique), de rendement 0,78 et de facteur de
puissance cos ) = 0,75 en pleine charge.
1. Calculer, lorsque l’ensemble fonctionne simultanément, la puissance active et réactive absorbées par le petit
commerce, l’intensité du courant et le facteur de puissance de l’ensemble.
2. Que représentent les 4 appareils de la figure 1 ? Donner l’indication de chaque appareil.
3. Que représentent les 6 appareils de la figure 2 ? Donner l’indication de chaque appareil.
FIGURE 1
FIGURE 2
SOLUTION :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
LE RENDEMENT
1. GÉNÉRALITÉ
Lorsqu’une énergie est transformée d’une forme en plusieurs formes, l’énergie initiale est égale à la somme
des énergies obtenues.
La puissance électrique entrant dans un récepteur est appelée : Puissance absorbée Pa.
La puissance désirée qui sort d’un récepteur est appelée : Puissance utile Pu.
Il peut exister une puissance non voulue : Ce sont les pertes.
PERTES
2. LE RENDEMENT
Le rapport entre la puissance utile et la puissance absorbée s’appelle le rendement, il est désigné par la lettre
grecque η (êta).
η= et η≤1
Le rendement n’a pas d’unité mais il est très souvent exprimé en pourcentage.
Les appareils qui transforment l’énergie électrique en énergie thermique (four, radiateur...) sont appelés
récepteurs thermiques. Toute la puissance électrique absorbée est transformée en puissance thermique, il
n’y a pas de pertes.
et η=1
Les moteurs transforment l’énergie électrique en énergie mécanique, mais ils ont des pertes dues à
l’échauffement, aux frottements …
+ Pertes et η 1
Exercice d’application
a) Un récepteur absorbe une puissance de 1600W et la transforme en une puissance mécanique de 1480W.
Déterminez les pertes puis le rendement en pourcentage?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
b) Un moteur électrique absorbe un courant de 6A sous une tension de 400V. Déterminer la puissance du moteur.
Sachant qu’il a un rendement de 80%, calculer la puissance utile.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
1. INTRODUCTION
Dans les circuits cc, les tensions et les courants demeurent constants. En alternatif, ces paramètres changent
constamment d’amplitude et de polarité en fonction du temps. On doit donc considérer plusieurs variables lorsqu’on
effectue des mesures en alternatif.
Il y a trois (3) mesures de base. La première est celle de la tension ou du courant. La deuxième est la mesure de
fréquence qui est une fonction du temps et représente le nombre de cycles par seconde. La dernière mesure, le
déphasage, est aussi une fonction du temps, et sert à comparer deux (2) signaux sinusoïdaux de fréquence
identique.
La plupart des grandeurs physiques sont variables au cours du temps.
2.1. La période
On définira la période, en secondes, d'une grandeur périodique s(t) comme la plus petite durée T vérifiant la
relation : s(t + T) = s(t)
La période d'un courant (ou d’une tension) périodique est la durée constante qui sépare deux instants
consécutifs où le courant (ou d’une tension) se produit identiquement à lui-même. La période est une durée (un
temps), elle s'exprime en seconde, son symbole est " T ".
Remarque : L'étude d'un signal périodique pourra donc se faire sur une seule période.
2.2. La fréquence
La fréquence (f) d'un courant (ou d’une tension) périodique est le nombre de fois que le courant (ou la
tension) se produit identiquement à lui-même en une seconde.
La fréquence correspond, donc, au nombre de motifs par seconde. On la note f : f = 1 / T avec T en s.
La fréquence " f " s’exprime en Hertz (Hz).
Les multiples pour l'unité de fréquence sont :
Le kilohertz : 1 kHz = Hz (T=1ms).
Le mégahertz : 1 MHz = Hz (T=1 μs).
Le gigahertz : 1 GHz = Hz (T=1ns)
Le térahertz : 1 THz = Hz (T=1ps)
On peut citer quelques fréquences utilisées en électricité et électronique :
Réseau algérien : f = 50 Hz (T = 0,02 s ou 20 ms).
Téléphone cellulaire : 900 MHz et 1,8 GHz.
La notion de valeur moyenne temporelle d’un signal s’applique aux signaux variables. La valeur moyenne d’un
signal, sur un intervalle de temps, est définie par :
̅ ∫ ( )
" La valeur moyenne d’une grandeur périodique est la moyenne des valeurs de cette grandeur
".
deuxième définition
Sur la figure 1 : Sur un intervalle d’une période, nous avons hachuré les aires entre la fonction et la droite
représentant la valeur moyenne. Nous avons constaté intuitivement que l’aire hachurée "au-dessus" de la valeur
moyenne est égale à l’aire hachurée "au-dessous".
Nous en déduisons que l’aire hachurée sur la figure 2 est égale à l’aire hachurée sur la figure 3.
En conséquence : "Aire sous la courbe sur un intervalle d’une période" = valeur moyenne période.
D’où la seconde définition de la valeur moyenne :
Exemple : calculer la valeur moyenne de ce signal qui est égale à l’aire A1 de la figure ci-dessous :
⁄ ⁄
∫ ( ) = ∫ ∫⁄ = ( ) +0= = = 50 V.
50 V
troisième définition
L’aire sous la courbe sur un intervalle d’une période peut-être calculée au moyen d’une intégrale. D’où la
troisième définition de la valeur moyenne :
𝒑é𝒓𝒊𝒐𝒅𝒆 + 𝒕𝟎
𝟏
𝑽𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆 ∫ 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 (𝒕) 𝒅𝒕
𝑷é𝒓𝒊𝒐𝒅𝒆
𝒕𝟎
L’intégrale peut être calculée sur un intervalle d’une période à partir d’un point quelconque.
A= = (3 ) ( ) ( )
( )=
= V.s
La valeur moyenne de la tension u(t) est :
= = = 1,2 V = 1,2 V
Remarque 1 : Un signal ayant une valeur moyenne nulle est dit alternatif.
Remarque 2 : La valeur moyenne est aussi appelée "Composante continue".
Remarque 3 : La valeur moyenne d’une tension peut se mesurer avec un voltmètre en position DC.
√ ∫ ( )
2.8.2. Principe
Prenons deux lampes identiques. Alimentons l'une par un générateur de courant variable, i (t), et l'autre par
un générateur de courant continu d'intensité I. Arrangeons-nous pour que les deux lampes aient le même
éclairement. On peut dire alors que le courant i (t) a la même efficacité que le courant continu I.
𝒑~ (𝒕) 𝑹 𝒊𝟐 𝑷 𝑹 𝑰𝟐
𝒑~ 𝒑~ 𝑹 𝒊𝟐
𝑰 𝒊𝟐
Exercice d’application :
1) Calculer la valeur efficace de ce signal qui est égale à l’aire A2 de la figure ci-dessous :
⁄
√ ∫ ( ) =√ ∫ ( ) =√ ( )=√ =√ = 70,7 V
Ueff = Umax / √
En mesurant une tension efficace avec un voltmètre on peut donc en déduire la tension maximale puisque :
Umax = Ueff x √
La valeur inscrite sur le générateur correspond à la
valeur mesurée par le voltmètre : les valeurs des tensions
indiquées sur les appareils par les constructeurs sont des
tensions efficaces.
4) La tension du secteur
La tension disponible entre les bornes d’une prise de courant s’appelle la tension du secteur.
La tension du secteur est une tension alternative sinusoïdale.
La tension du réseau SONELGAZ est une tension alternative : = 0. Pourtant, elle fournit
l’énergie suffisante pour faire fonctionner tous les appareils électriques. On dit qu’elle est " efficace à 220 V " ou
encore que sa valeur efficace est de 220 V.
En régime périodique, ( ) ( )
La valeur moyenne de la tension aux bornes d’une inductance est nulle.
( )
Pour un condensateur, ( )
Le calcul de la valeur moyenne donne le résultat suivant :
+ ( ) +
∫ = . ( ) = ( ) ( )
En régime périodique, ( ) ( )
La valeur moyenne du courant dans un condensateur est nulle.
( )
b. Exprimons < s2(t) > : ( ) = ( ) =
( )
Car
c. Exprimons noté S : ( ) =√ =
√
d. =S=
√
Remarque :
La valeur efficace d'un signal sinusoïdal alternatif ne dépend pas de sa fréquence ni de sa phase.
L'expression temporelle du signal sera : s(t) = √ ( )
Remarque :
1. U1 + U2 = 3 + 2 = 5 V ce qui est différent de U = 2,65 V donc U ≠ U1 + U2.
2. θ1 + θ2 = 0 − 120 = −120° ce qui est différent de θ = −40,9° donc θ ≠ θ1 + θ2.
3. La pulsation de ( ) est égale à la pulsation de ( ) et de ( ).
Bilan :
1. On ne doit pas ajouter les valeurs efficaces !
2. On ne doit pas ajouter les phases à l'origine !
3. La somme de deux sinusoïdes de fréquence identique donne une autre sinusoïde à la même fréquence.
4. L'évaluation de la somme de grandeurs sinusoïdales par addition des courbes point par point est une
méthode longue et imprécise.
Exemple : Soit la tension u(t) = 12√ sin(100πt + ), le vecteur de Fresnel U associé est représenté ci-dessous :
Somme de deux grandeurs sinusoïdales : Reprenons l'exemple traité avec la méthode d'addition point par point
avec : ( ) √ ( ) et ( ) √ ( ) et ( ) ( ).
On rappelle qu'il faut prévoir la valeur efficace U et la phase à
l'origine de u(t). Traçons les vecteurs U1 et U2 relatifs à u1(t)
et u2(t) puis effectuons graphiquement la somme U = U1 + U2
(comme échelle : 1cm → 1V) :
Ensuite on mesure :
1. Longueur U ≈ 2,65 cm soit U ≈ 2,65 V.
2. Angle ≈ −41° soit ≈ −0,714 rad.
Remarque : La méthode des vecteurs de Fresnel est plus rapide que la méthode d'addition point par point de u1(t)
et u2(t).
Si on désire une méthode non graphique, il faudra utiliser la représentation par des nombres complexes.
Définition : Le nombre complexe U = (U, θU) associé au signal sinusoïdal u(t) a les propriétés suivantes :
1. Son module U représente la valeur efficace de u(t).
2. Son argument θU représente la phase à l'origine de u(t).
Exemple : Prenons par exemple le courant sinusoïdal i(t) = 5 √ sin(ωt − ) [A]. Le nombre complexe associé à
i(t) est :
1. = * 5, 3π/4 + (A) = 5 (représentation polaire).
2. = 5cos(−3π/4) + 5jsin(−3π/4) ≈ −3,54 − j3,54 (A) (représentation cartésienne).
Somme de deux grandeurs sinusoïdales : Reprenons l'exemple traité avec la méthode d'addition point par point et
les vecteurs de Fresnel avec :
( ) √ ( ) et ( ) √ ( ) et ( ) ( ).
On rappelle qu'il faut prévoir la valeur efficace U et la phase à l'origine θu de u(t).
Pour additionner ou soustraire des nombres complexes, il est préférable d'utiliser la forme cartésienne :
1. U1 = [ 3, 0 ] = 3 3cos(0) + j3sin(0) ⇒ U1 = 3 (V).
2. U2 = * 2, −2π/3 + = 2 = 2cos(−2π/3) + j2sin(−2π/3) ⇒ U2 ≈ −1 −j1,732 (V).
3. U = U1 + U2 ≈ 3 −1 −j1,732 (V)⇒ U = *U, θU ] avec U = ≈ 2,65 V et θU=tan−1*(−1,732)/2+ ≈ −41°.
On retrouve bien : | |= et .
=2 = 360
é
= .
0 i Origine trigonométrique
⁄ = 0 ⁄ = 0 ⁄ = =0
Le courant i (t) est en retard sur Le courant i (t) est en avance sur Le courant i (t) et la tension u
la tension u (t). la tension u (t). (t) sont en phase.
EXERCICE D’APPLICATION
Il faut choisir l'intervalle Δt entre deux fronts montants
ou deux fronts descendants.
1,4 div 0,5 ms/div = 0,7 ms
T = 8 div 0,5 ms/div = 4 ms
=2 =2 =
= rad ou =
0 I U 0 U 0 U
u(t) u(t)
i(t) i(t)
u(t)
i(t)
0 I U I 0 U U
I
u(t) u(t)
i(t) i(t)
u(t)
i(t)
u (t) [V]
i (t) [A]
Temps t [ms]
u (t)
i (t)
I
Axe de référence des phases
O U
Représentation de Fresnel pour une résistance
u (t)
5.2. Le condensateur C
i (t)
Soit le schéma suivant :
u (t) [V]
i (t) [A]
u (t)
Temps t [ms]
i (t)
1
U= .I
jCω
u (t) [V]
i (t) [A]
i (t)
Temps t [ms]
u (t)
U = j.L.I
u(t) u(t)
i(t) i(t)
u(t)
i(t)
EXERCICE D’APPLICATION