financière
Travail à faire :
On observe une dégradation importante du fonds de roulement net global qui devient négatif
en « N ».
Cela est dû à une augmentation beaucoup plus forte des emplois stables par rapport à celle des
ressources stables. L’examen de l’évolution du fonds de roulement net global montre une
inadéquation entre les investissements réalisés en « N – 1 » et « N » et leur financement, ce
qui crée un déséquilibre. En outre, on note une détérioration en « N » de la capacité
d’autofinancement, ressource interne de financement.
Par contre, les éléments hors exploitation évoluent dans le sens contraire et dégagent une
ressource en fonds de roulement hors exploitation.
Quant à la trésorerie nette, elle est négative en raison d’une augmentation sensible de la
trésorerie passive et nettement plus rapide que celle du chiffre d’affaires hors taxes.
L’évolution de la trésorerie nette témoigne d’un degré croissant de vulnérabilité de
l’entreprise.
Le calcul et l’évolution des ratios
Pour remédier à cette situation, il serait souhaitable de renflouer les fonds propres par des
apports nouveaux de manière à reconstituer une marge de sécurité financière, à assainir la
trésorerie et, de ce fait, à regagner la confiance des prêteurs.
L’entreprise Pomichei fabrique et vend un produit fini, » Ampère « . Le prix de vente
unitaire, hors taxes de ce produit est de 100 € (TVA à 20,60 %). La structure simplifiée du
coût de revient d’une unité de ce produit est la suivante :
Toutes ces charges sont exprimées pour leur montant hors taxes .Par simplification, elles sont
supposées être intégralement variables.
b. Nous n’avons pas tenu compte des DAP dans l’évaluation du coût de production deux
roduits finis car il ne s’agit pas d’une charge que l’entreprise devra financer.
c. Toutes les ventes d’un mois « N » sont réglées le 30 du mois N+1 . Les clients bénéficient
donc d’une durée moyenne de crédit égale à 45 jours (15+ 30 jours).
d. La TVA sur les achats étant déduite de la TVA à payer le 23 du mois suivant. l’entreprise à
une créance sur l’État pendant 38 jours (23 + 15).
Le besoin en fonds dé roulement d’exploitation de l’entreprise est donc égal à 49,25 jours de
chiffre d’affaires.
2)En euros ,ce BFRE est égal à 68 403 € (49,25 x 5000 x (100/360).
Ventes prévues sur 5 ans: 10 000 unités par an au pris unitaire hors taxes de 500 €. Les ventes
sont réparties uniformément sur 12 mois.
Production :
matières : 100 €
main d’œuvre directe : 60 €,
frais et fournitures divers :50 €,
Coûts fixes ; 1 000000 € par an, dont :
Distribution :
amortissements : 50 000 €,
charges de personnel : 30 000 €
charges diverses: 20 000 €
Renseignements divers :
1. Dans un premier temps, on vous demande de mesurer le BFRE prévisionnel généré par le produit
vendu, en distinguant une partie fixe (en euros} et une partie variable (en jours de chiffre d’affaires).
L’évaluation sera faite avec les conventions suivantes :
les coefficients de structure (de pondération) seront calculés avec 2 décimales pour la partie
variable et arrondis au euro le plus proche pour la composante fixe .
les besoins et les ressources en nombre de jours de chiffre d’affaires seront calculés avec
deux décimales.
2 . Dans un second temps, vous ferez l’évaluation en euros du BFRE si l’entreprise vend 10
000 produits par an.
Correction de l’exercice 2 sur le BFRE
1. Pour déterminer le besoin en fonds de roulement d’exploitation en jours de chiffre
d’affaires hors taxes et en euros, il nous faut commencer par calculer les durées d’écoulement
(que nous appellerons ici délai par simplification}.
L’énoncé nous fournit directement certains délais. Avant de calculer les autres, il nous faut
faire une remarque d’ordre général. Ou considère habituellement que les créances et dettes
d’un mois donné naissent en moyenne
au milieu du mois.
En effet, en s’appuyant sur l’exemple des clients , il est équivalent que chaque client paye
comptant à la fin de chaque journée ou bien que tous les clients règlent leurs achats du mois le
15.
Pour la TVA collectée, nous avons une ressource pendant 15 + 25 = 40 jours, et un besoin
d’une durée identique pour la TVA déductible.
– Personnel : 15 + 5 = 20 jours
– Sécurité sociale : 15 + 15= 30 jours.
– Clients : 15 + 30 = 45 jours (à cause du terme « fin de mois »).
– Stocks :
• matières premières : 100/500 = 0,20,
• en-cours : (100 + (60 + 50) x 0,5)/500 = 031
• produits finis:( 100 + 60 + 50)/500 =0,42.
Il est très important d’exclure les charges de distribution de l’évaluation des stocks.
– Fournisseurs :
a. Les durées ayant été directement exprimées en jours de CAHT, nous les avons inscrites
dans la colonne de droite: nous avons retrouvé par déduction la durée du Crédit fournisseur
exprimée dans l’unité habituelle (40 et 20 jours}.
2. Le BFRE est donc égal à 48.93 jours de CAHT + 8 620 €. Pour 10 000 produits vendus par
an nous avons alors :
(3) En supposant que toutes les composantes de l’excédent brut d’exploitation sont variables,
évaluez quel niveau de chiffre d’affaires devrait être réalisé en N pour que l’entreprise
obtienne un ETE de 2 500 ME. On supposera toujours un chiffre d’affaires de 21 049 ME
pour N- 1 Que concluez-vous ?
a. La durée de stockage des matières premières est calculée à l’ aide de la formule suivante :
(Stock moyen de produit finis x 360)/coût de production des produits vendues = (((778 +
792)/2) x 360)/25 999
Le coût de production des produits vendues peut être approché à l’aide de l’ensemble des
charges d’exploitation. déduction faite de la production stockée .
Ce coût est égale à 25 999 soit 6 398- 117 +7481 + 870 + 6 350+ 3 174 +1 857 – 14.
Dans le calcul de ce coût, nous avons retenu la dotation aux amortissements pour construire
un rapport homogène (les stocks ont été évalué avec toutes les charges incorporables donc
avec les dotations) .
Par contre on pourra remarquer l’absence de ces dotations dans le calcul du coefficient de
structure; rappelons que ce coefficient cherche à apprécier le montant du stock à financer et
qu’ainsi est légitime d’exclure les DAP.
c. 15 + 30.
d. Les ventes à l’exportation ne sont pas soumises à la TVA O la créance correspondante est
valorisée HT
e. 15 + 24.
EBE = (27 537 + 14)- (6398- 117+ 7481 + 870 + 6 350 + 3 174) = 3 393 ME
Plus simplement, nous pouvons aussi éliminer du résultat d’exploitation l’influence des DAP:
Du constate que pour augmenter l’ETE, il faut diminuer l’activité .En effet, un EURO de
chiffre d’affaires supplémentaire génère 0,123 € d’EBE en plus:
Par contre ce même Euro de chiffre d’affaires nécessite un besoin de financement plus grand
pour le cycle d’exploitation de 0,153 F (55/360).
Or constate dans cet exercice un exemple de contradiction entre des objectifs purement
financiers ( niveau de la trésorerie ) et une volonté de croissance. Évidemment, cette
entreprise peut tenter de résoudre ce problème en cherchant des ressources nouvelles (capital,
emprunt) ou en modifiant la structure du cycle d’exploitation (moins de stocks ou crédit
clients, plus de crédit fournisseurs)
Exercice 4 : Calcul du taux actuariel de l’emprunt
L’entreprise « AGMA » a décidé d’augmenter sa capacité de production par l’acquisition d’un
nouvel équipement d’une valeur de 2.000.000 dhs, amortissable sur 5 ans. Pour le financer,
elle hésite entre 3 formules de financement : 1. Autofinancement intégral par ses propres
fonds. 2. Contracter un crédit bancaire pour financer 75% du montant de l’investissement au
taux de 10 %, remboursable par annuités constantes sur 5 ans. Le reste étant financé par des
fonds propres.
3. Recourir au crédit bail avec un contrat leasing sur 4 ans : redevance leasing 450.000 dhs
payable annuellement, Valeur de rachat au début de la 5 ème année : 300.000 dhs. ( le bien est
amortissable en totalité la 5 ème année).
Travail à faire :
1. Comparer le coût actuariel de l’emprunt et du leasing.
2. En utilisant la méthode des décaissements nets actualisés, établir une comparaison entre les
trois formules de financement, et préciser quel est le mode de financement à choisir.
Tableaux d’emprunt:
Donc, le taux actuariel qui égalise le Capital mis à la disposition de l’entreprise et les sommes
qui doivent être versés en contre partie en prenant en considération les économies d’impôts
est 7%
b. Crédit bancaire pour financer 75% du montant de l’I,le reste financé par des fonds
propres.
Décaissements réels= CI+ Frais financiers (nets d’impôt annuels)+ remboursement annuels (‐)
Economies d’impôts dues à la déduction des dotations aux amortissements
Selon le critère des décaissements réels actualisés, les modes de financement sont classes
ainsi:
Les dirigeants ont constaté une baisse sensible d’activité sur les derniers exercices due
notamment à la tendance du marché. À l’issue d’une étude de marché, cette société a décidé, à
partir de l’exercice « N », de diversifier son activité en distribuant une nouvelle gamme de
rosiers couvre-sol, très résistants aux maladies, qui demandent peu d’entretien et connaissent
un franc-succès sur le marché. Elle souhaite en mesurer les effets sur sa rentabilité
économique.
Travail à faire :
1. Calculer l’excédent brut d’exploitation à partir des renseignements fournis en annexe, puis
commenter son évolution.
2. Étudier les ratios de profitabilité et de rentabilité économiques.
EBE/ CA HT , alors pour N ( 915/ 11 236 = 8 %), pour N-1 ( 111/ 9 659 = 1 %)
EBE/VA¹ , alors pour N ( 915/ 2 138 = 43 %), pour N-1 ( 111/ 107 = 8 %)
b) Rentabilité économique
EBE/Capital engagé pour l’exploitation , alors pour N ( 915/ 5 382 = 17 %), pour N-1
( 111/ 4 230= 3 %)
recourir à l’externalisation ;
négocier auprès des fournisseurs ;
rationaliser les achats ;
réduire les coûts de production (en recourant à la sous-traitance, à l’intérim…) ;
réduire les coûts salariaux en améliorant la productivité.
élaborer les plans d’actions à mettre en œuvre pour atteindre la performance voulue en EBE
recenser de réels indicateurs de pilotage mesurant l’état d’avancement du plan d’action ;
suivre sur graphiques ces indicateurs de pilotage.
Il doit y avoir une corrélation permanente entre performance et pilotage. En effet, le système de contrôle porte
sur le suivi des résultats attendus mais également sur le suivi des plans d’actions permettant de les atteindre.
Seul le suivi des plans d’actions montrera pourquoi les objectifs ne sont pas atteints et dans quelles directions
orienter les nouvelles actions.
Prenons un exemple résumé dans le tableau ci-dessous. Une entreprise qui cherche à améliorer son EBE surveille
cet indicateur de performance.
Elle a listé un certain nombre d’actions à mettre en œuvre, ainsi que l’indicateur de pilotage à suivre sur
graphique pour chaque action.
Certains biens ont été cédés ou mis hors service, au cours de l’exercice « N » :
■ Présenter le tableau des immobilisations, sachant que les augmentations représentent des
acquisitions d’immobilisations.
■ Présenter le tableau des amortissements.
■ Établir l’extrait de bilan concerné d’après le système de base, en justifiant les montants.
Correction de l’exercice 6:
Le tableau des immobilisations
Le tableau des immobilisations permet d’expliquer les variations des postes de l’actif
immobilisé entre deux bilans. Pour chaque ligne du tableau, l’égalité suivante doit être
respectée :
A+B–C=D
(a) À développer si nécessaire selon la nomenclature des postes du bilan. Lorsqu’il existe des
frais d’établissement, ils doivent faire l’objet d’une ligne séparée.
(b) Les entités subdivisent les colonnes pour autant que de besoin [cf. ci-dessous
développement des colonnes B (augmentations) et C (diminutions)].
(c) La valeur brute à la clôture de l’exercice est la somme algébrique des colonnes
précédentes (A + B – C = D).
Immobilisations incorporelles:
Immobilisations corporelles:
Terrains :
Constructions :
Matériel de transport :
Mobilier :
Le tableau des amortissements permet d’expliquer les variations des amortissements cumulés
entre deux bilans. Pour chaque ligne du tableau, l’égalité suivante doit être respectée :
A+B–C=D
(a) A développer si nécessaire selon la même nomenclature que celle du tableau des
immobilisations.
(b) Les entités subdivisent les colonnes pour autant que de besoin [cf. ci-dessous
développement des colonnes B (augmentations) et C (diminutions)].
(c) Les amortissements cumulés à la fin de l’exercice sont égaux à la somme algébrique des
colonnes précédentes (A + B – C = D).
Immobilisations incorporelles:
Immobilisations corporelles:
Constructions :
Matériel de transport :
Mobilier :
Exercice « N » : La justification des montants portés au bilan pour chacun des postes s’établit
à partir des données suivantes :
Exercice « N – 1» : La justification des montants portés au bilan pour chacun des postes
s’établit à partir des données suivantes :
Travail à faire:
1. Calculer le coût d’achat des marchandises vendues et le coût d’achat des matières et
autres approvisionnements consommés.
2. Évaluer les stocks initiaux.
3. Présenter l’extrait du compte de résultat correspondant en système de base.
Solution de l’exercice 7:
1.Le calcul du coût d’achat des marchandises vendues et du coût d’achat des matières et
autres approvisionnements consommés:
Soit :
La variation est négative puisque le solde est créditeur : l’entreprise a donc sur stocké, ce qui
entraîne un coût d’achat des marchandises vendues inférieur aux achats de marchandises de
l’exercice.
Cette variation s’ajoute aux achats pour calculer le coût d’achat des matières et autres
approvisionnements consommés, soit :
Les variations des stocks relatives aux achats se calculent par différence entre :
Seule la partie des charges est concernée. Les achats et les variations des stocks
correspondants sont des charges d’exploitation.