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Exercice 1:Analyse de l’évolution de l’équilibre financier et de la structure

financière

La société Giga, fabricant de tubes en acier, connaît actuellement un développement de son


activité qui d’après les prévisions devraient se poursuivre. Ses dirigeants souhaiteraient
analyser la structure financière de l’entreprise pour vérifier son équilibre et connaître les
possibilités d’endettement afin de programmer de nouveaux investissements. Vous disposez
en annexe des trois derniers bilans fonctionnels et de renseignements complémentaires en
kiloeuros.

Annexe 1 : bilans fonctionnels

Annexe 2 : renseignements complémentaires

Les investissements prévus sont de 500 kiloeuros sur deux ans

Travail à faire :

Évaluer le fonds de roulement net global, le besoin en fonds de roulement d’exploitation, le


besoin en fonds de roulement hors exploitation et la trésorerie nette, puis commenter leur
évolution.
Calculer et interpréter les ratios suivants :
– couverture des capitaux investis ;
– financement des emplois stables ;
– capacité de remboursement ;
– poids du besoin en fonds de roulement d’exploitation en jours de chiffre d’affaires hors
taxes.
Correction de l’exercice 1 d’analyse financière:
Le calcul du fonds de roulement net global, du besoin en fonds de roulement et de la
trésorerie nette

On observe une dégradation importante du fonds de roulement net global qui devient négatif
en « N ».

Cela est dû à une augmentation beaucoup plus forte des emplois stables par rapport à celle des
ressources stables. L’examen de l’évolution du fonds de roulement net global montre une
inadéquation entre les investissements réalisés en « N – 1 » et « N » et leur financement, ce
qui crée un déséquilibre. En outre, on note une détérioration en « N » de la capacité
d’autofinancement, ressource interne de financement.

En ce qui concerne l’analyse du besoin en fonds de roulement d’exploitation, on remarque


une augmentation de 24 % entre « N – 2 » et « N » dûe certainement à l’accroissement de
l’activité (plus 22 % de chiffre d’affaires entre « N – 2 » et « N »).

Par contre, les éléments hors exploitation évoluent dans le sens contraire et dégagent une
ressource en fonds de roulement hors exploitation.

Quant à la trésorerie nette, elle est négative en raison d’une augmentation sensible de la
trésorerie passive et nettement plus rapide que celle du chiffre d’affaires hors taxes.
L’évolution de la trésorerie nette témoigne d’un degré croissant de vulnérabilité de
l’entreprise.
Le calcul et l’évolution des ratios

L’analyse des ratios fait apparaître :


– un taux de couverture des capitaux investis très insuffisant ;
– un taux de couverture des emplois stables qui se détériore ;
– une capacité d’endettement défavorable, qui se dégrade particulièrement en « N » ;
– un poids du besoin en fonds de roulement d’exploitation en jours de chiffre d’affaires hors
taxes trop important par rapport à la norme.

En conclusion, l’équilibre financier fonctionnel n’est pas respecté ; le degré de dépendance de


la société vis-à-vis des banques est trop important.

Pour remédier à cette situation, il serait souhaitable de renflouer les fonds propres par des
apports nouveaux de manière à reconstituer une marge de sécurité financière, à assainir la
trésorerie et, de ce fait, à regagner la confiance des prêteurs.

Au vu de la situation financière de l’entreprise, cette dernière est dans l’impossibilité


d’accroître son endettement.
Exercice 2 : Calcul et évaluation du besoin en fonds de roulement
d’exploitation-BFRE
Dans ces deux exercices corrigés on va calculer et évaluer le besoin en fonds de roulement
d’exploitation (BFRE) . Avant de faire ces exercices je vous invite à voir le cours :La
prévision du besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFRE).

Calcul du BFRE (exercice 1)

L’entreprise Pomichei fabrique et vend un produit fini,  » Ampère « . Le prix de vente
unitaire, hors taxes de ce produit est de 100 € (TVA à 20,60 %). La structure simplifiée du
coût de revient d’une unité de ce produit est la suivante :

Toutes ces charges sont exprimées pour leur montant hors taxes .Par simplification, elles sont
supposées être intégralement variables.

L’étude du cycle d’exploitation a mis en évidence les durées d’écoulement suivantes:

a. Ou condition de  règlement


b. Seuls les achats de manières premières bénéficient d’un crédit fournisseurs significatif.
c. On négligera la distinction entre les salaires brutes et les salaires nets.

 1. Calculez le besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFRE) de cette entreprise, en


nombre de jours de chiffre d’affaires hors taxes.
2. Évaluez ce BFRE si elle prévoit de vendre 5 000 produits finis par an.

Correction de l’exercice 2 sur le BFRE


Traditionnellement, tous les calculs nécessaires à la prévision du BFRE sont résumés dams un
tableau :
a. Le coefficient de structure (qualifié aussi de coefficient de pondération exprime le financement ou
la ressource engendré par chaque élément constitutif du BFRE. On calcule généralement ce
coefficient pour une activité régulière correspondant à un € de chiffre d’affaire réalisé chaque jour.

b. Nous n’avons pas tenu compte des DAP dans l’évaluation du coût de production deux
roduits finis car il ne s’agit pas d’une charge que l’entreprise devra financer.

c. Toutes les ventes d’un mois « N » sont réglées le 30 du mois  N+1 . Les clients bénéficient
donc d’une durée moyenne de crédit égale à  45 jours (15+ 30 jours).

d. La TVA sur les achats étant déduite de la TVA à payer le 23 du mois suivant. l’entreprise à
une créance sur l’État pendant 38 jours (23 + 15).

Le besoin en fonds dé roulement d’exploitation de l’entreprise est donc égal à 49,25 jours de
chiffre d’affaires.

2)En euros ,ce BFRE est égal à 68 403 € (49,25 x 5000 x (100/360).

Calcul du besoin en fonds de roulement d’exploitation (exercice 2)

La société CHATEAUBRIAND envisage de lancer un nouveau produit sur le marché et pour


compléter son dossier de financement, elle désire connaître le besoin de financement
additionnel généré par cette nouvelle production. Les
données suivantes ont été rassemblées :

Ventes prévues sur 5 ans: 10 000 unités par an au pris unitaire hors taxes de 500 €. Les ventes
sont réparties uniformément sur 12 mois.

Production :

Coûts proportionnels unitaires HT:

 matières : 100 €
 main d’œuvre directe : 60 €,
 frais et fournitures divers :50 €,
Coûts fixes ; 1 000000 € par an, dont :

 amortissements : 600 000 €


 charges de personnel : 180 000 €,
 charges diverses: 220 000 €.

Distribution :

Coûts proportionnels unitaires HT :

 main d’œuvre directe : 12 €,


  frais etl fournitures divers : 40 €;

Coûts fixes : 100 000 € par an, dont :

 amortissements : 50 000 €,
 charges de personnel : 30 000 €
 charges diverses: 20 000 €

Renseignements divers :

 durée de stockage de matières premières : 30 jours ;


 durée du cycle de fabrication : 10 jours:
 durée de stockage des produits finis: 20 jours:
 la valorisation des en-cours inclut la totalité des matières premières et 50 % des charges
proportionnelles de fabrication .
 la valorisation du stock de produits finis est faite au coût moyen de production ;
 le taux de TVA est de 20,60 % aussi bien sur les ventes que sur ta achats  sauf pour les frais et
fournitures divers dont le Taux moyen est de 10 % .Il n’y a pas de TVA déductible sur les frais
fixes;
 la TVA est payée le 25 de chaque mois ;
 le crédit accordé au client est de 30 jours fin de mois ;
 les crédits fournisseurs sont de 9,64 jours pour les matières premières et de 3,96 jours pour
les fournitures et frais divers. Exceptionnellement , ces deux durées ont été exprimées
directement en jour de chiffre d’affaires ;
 il n’y a pas de crédit sur les charges fixes sauf pour les charges de personnel ;
 les charges de personnel données ci-dessus correspondent pour 2/3 des montants aux
salaires nets et pour 1/3 aux retenues et charges sociales. Les salaires d’un mois donné sont
payés le 5 du mois suivant et les charges de sécurité sociale le 15.

1. Dans un premier temps, on vous demande de mesurer le BFRE prévisionnel généré par le produit
vendu, en distinguant une partie fixe (en euros} et une partie variable (en jours de chiffre d’affaires).
L’évaluation sera faite avec les conventions suivantes :

 les coefficients de structure (de pondération) seront calculés avec 2 décimales pour la partie
variable et arrondis au euro le plus proche pour la composante fixe .
 les besoins et les ressources en nombre de jours de chiffre d’affaires seront calculés avec
deux décimales.

2 . Dans un second temps, vous ferez l’évaluation en euros du BFRE si l’entreprise vend 10
000 produits par an.
Correction de l’exercice 2 sur le BFRE
1. Pour déterminer le besoin en fonds de roulement d’exploitation en jours de chiffre
d’affaires hors taxes et en euros, il nous faut commencer par calculer les durées d’écoulement
(que nous appellerons ici délai par simplification}.

L’énoncé nous fournit directement certains délais. Avant de calculer les autres, il nous faut
faire une remarque d’ordre général. Ou considère habituellement que les créances et dettes
d’un mois donné naissent en moyenne
au milieu du mois.

En effet, en s’appuyant sur l’exemple des clients , il est équivalent que chaque client paye
comptant à la fin de chaque journée ou bien que tous les clients règlent leurs achats du mois le
15.

Pour la TVA collectée, nous avons une ressource pendant 15 + 25 = 40 jours, et un besoin
d’une durée identique pour la TVA déductible.

Les autres délais sont calculés de la même manière :

– Personnel : 15 + 5 = 20 jours
– Sécurité sociale : 15 + 15= 30 jours.
– Clients : 15 + 30 = 45 jours (à cause du terme « fin de mois »).

Calculons à présent les coefficients de pondération pour les éléments variables :

– Stocks :
• matières premières : 100/500 = 0,20,
• en-cours : (100 + (60 + 50) x 0,5)/500 = 031
• produits finis:( 100 + 60 + 50)/500 =0,42.

Il est très important d’exclure les charges de distribution de l’évaluation des stocks.

Il nous semble préférable d’exclure les amortissements lorsqu’ils interviennent dans


l’évaluation des stocks : du point de vue du besoin en fonds de roulement il s’agit d’un
prélèvement sur le résultat et non d’un besoin de
financement.

– Clients : (500 x 1,206)/500 =1,206


– TVA déductible :

 Matières : ( 100 x 0.206) /500 = 0,041


 Frais : ((50 + 40)x 0,1 )/500 = 0,018.

– Fournisseurs :

 matières : ( 100 x 1,206)/500 = 0,241


 frais: ((50 + 40) x 1,1)/500= 0,198.

– TVA collectée: (500 x 0,206)/500 = 0,206


– Personnel : (60 + 12) x 2/3/500= 0,096
– Sécurité social: (72 x 1/3)/500= 0,048
– TVA collectée : (500 x 0,206) /500 = 0,206

Calculons à présent les coefficients pour les éléments fixes :

– Stocks produits finis : (180 000 + 220 000)/360= 1 111,11 €


– Personnel : ((180 000 + 30 000)/360) x 2/3 = 388,89 €
– Sécurité sociale: (210 000 /360) x 1/3 = 194,44 €

a. Les durées ayant été directement exprimées en jours de CAHT, nous les avons inscrites
dans la colonne de droite: nous avons retrouvé par déduction la durée du Crédit fournisseur
exprimée dans l’unité habituelle (40 et 20 jours}.

2. Le BFRE est donc égal à 48.93 jours de CAHT + 8 620 €. Pour 10 000 produits vendus par
an nous avons alors :

BFRE = (48,93 x 500 x 10 000)/360 + 8620 = 688 203 € .


Exercice 3 : Calcul ETE (excédent de trésorerie d’exploitation)et
BFRE : exercice corrigé
Dans cet exercice corrigé on ca calculer ETE (excédent de trésorerie d’exploitation) et BFRE
( besoin en fonds de roulement d’exploitation). Dans la perspective de réaliser des
investissements au cours de l’année N l’entreprise RJVROL désire évaluer les fonds
nécessaires au financement de son cycle d’exploitation. Pour cela, on vous communique
différentes informations.

Annexe n° 1: durée de rotation des éléments du cycle d’exploitation

 Durée de stockage des matières premières : à déterminer.


 Durée de stockage des produits finis :à déterminer.
 Durée des crédits clients : 30 jours fin de mois.
 Durée des crédits fournisseurs : 15 jours (pour l’ensemble du poste achats de matières
premières et pour la moitié seulement des autres achats et charges externes).
 La TVA est payée le 24 de chaque mois,
 Les salaires et les organismes sociaux sont payés en fin de mots.

Annexe n° 2 : informations diverses

 Le taux de TVA est de 20,60% sur l’ensemble des opérations réalisées.


 30 % des ventes sont réalisées à l’exportation.
 La TVA déductible concerne les achats de matières premières ainsi que les autres achats et
charges externes (toutefois, un quart des charges externes ne supportent pas de TVA),
 La valorisation du stock de produits finis inclut la totalité des charges d’exploitation.

Annexe n°3:Structure simplifiée du compte de résultat prévisionnel pour l’année N (en


milliers de euro)

 1. On vous demande de calculer le besoin en fonds de roulement d’exploitation, sans


distinction entre les charges variables et les charges fixes:
– en jours de chiffre d’affaires,arrondi au nombre entier le plus proche,
– en milliers de euros,en vous basant sur le chiffre d’affaires prévisionnel de N.

Vous utiliserez les arrondis suivants:


– les durées seront arrondies un nombre de jour le plus proche.
– les coefficients de structure seront calculés avec trois décimales.
– les besoins et les ressources seront calcules avec deux décimales.

(2) En supposant un chiffre d’affaires de 21 049 ME pour N- l et en utilisant le BFRE trouvé


dans la première question, calculez l’excédent de trésorerie d’exploitation (ETE) pour N

(3) En supposant que toutes les composantes de l’excédent brut d’exploitation sont variables,
évaluez quel niveau de chiffre d’affaires devrait être réalisé en N pour que l’entreprise
obtienne un ETE de 2 500 ME. On supposera toujours un chiffre d’affaires de 21 049 ME
pour N- 1 Que concluez-vous ?

Correction de l’exercice 3 sur ETE et BFRE


1. Prévision du BFRE

a. La durée de stockage des matières premières est calculée à l’ aide de la formule suivante :

(Stock moyen de matières x 360)/Coût d’achat des matières premières consommées


= ((565+682)/2)/(6398-117) = 35,77

b. La durée de stockage des produits finis et calculée ainsi .

(Stock moyen de produit finis x 360)/coût de production des produits vendues = (((778 +
792)/2) x 360)/25 999

Le coût de production des produits vendues peut être approché à l’aide de l’ensemble des
charges d’exploitation. déduction faite de la production stockée .

Ce coût est égale à 25 999 soit 6 398- 117 +7481 + 870 + 6 350+ 3 174 +1 857 – 14.

Dans le calcul de ce coût, nous avons retenu la dotation aux amortissements pour construire
un rapport homogène (les stocks ont été évalué avec toutes les charges incorporables donc
avec les dotations) .

Par contre on  pourra remarquer l’absence de ces dotations dans le calcul du coefficient de
structure; rappelons que ce coefficient cherche à apprécier le montant du stock à financer et
qu’ainsi est légitime d’exclure les DAP.
c. 15 + 30.

d. Les ventes à l’exportation ne sont pas soumises à la TVA O la créance correspondante est
valorisée HT
e. 15 + 24.

En définitive le besoin en fonds de roulement représente donc 55 jours de chiffre d’affaires.

Exprimé en euros, ce besoin s’élève à 55 x (27 537/360) = 4 207 ME.

(2) Prévision de l’ETE pour N

Un excédent de trésorerie d‘exploitation traduit la trésorerie effectivement encaissée grâce à


l’exploitation. L’EBE n’étant qu’une trésorerie potentielle (influence des stocks, créances
clients, dettes, fournisseurs, …), on soustrait
le BFRE supplémentaire généré par l’accroissement de l’activité .

EBE = (27 537 + 14)- (6398- 117+ 7481 + 870 + 6 350 + 3 174) = 3 393 ME

Plus simplement, nous pouvons aussi éliminer du résultat d’exploitation l’influence des DAP:

EBE N  = 1 538 + 1857 = 3 395 ME


BFRE « N- I » = 55 x (21 049/360) =3 216 ME.
ETE « N » = EBE – ΔBFRE = 3 395- (4 207- 3216) = 2404 ME

3) Prévision de chiffre d’affaires sous contrainte d’ETE

Si nous désignons par « CA », le chiffre d’affaires demandé et en retenant l’hypothèse du


texte comme quoi l’EBE est proportionnel à l’activité» nous avons :
(3 395/27 537) x CA- 55 x (CA- 21 049)/360 = 2 500
0,123 x CA – 0,153 x CA + 3 216 = 2 500
=> CA = 23 867 ME

Du constate que pour augmenter l’ETE, il faut diminuer l’activité .En effet, un EURO de
chiffre d’affaires supplémentaire génère 0,123 € d’EBE en plus:

Par contre ce même Euro de chiffre d’affaires nécessite un besoin de financement plus grand
pour le cycle d’exploitation de 0,153 F (55/360).

Or constate dans cet exercice un exemple de contradiction entre des objectifs purement
financiers ( niveau de la trésorerie ) et une volonté de croissance. Évidemment, cette
entreprise peut tenter de résoudre ce problème en cherchant des ressources nouvelles (capital,
emprunt) ou en modifiant la structure du cycle d’exploitation (moins de stocks ou crédit
clients, plus de crédit fournisseurs)
Exercice 4 : Calcul du taux actuariel de l’emprunt
L’entreprise « AGMA » a décidé d’augmenter sa capacité de production par l’acquisition d’un
nouvel équipement d’une valeur de 2.000.000 dhs, amortissable sur 5 ans. Pour le financer,
elle hésite entre 3 formules de financement : 1. Autofinancement intégral par ses propres
fonds. 2. Contracter un crédit bancaire pour financer 75% du montant de l’investissement au
taux de 10 %, remboursable par annuités constantes sur 5 ans. Le reste étant financé par des
fonds propres.
3. Recourir au crédit bail avec un contrat leasing sur 4 ans : redevance leasing 450.000 dhs
payable annuellement, Valeur de rachat au début de la 5 ème année : 300.000 dhs. ( le bien est
amortissable en totalité la 5 ème année).

Taux d’actualisation : 9%.


Taux d’IS 30%.

Travail à faire :
1. Comparer le coût actuariel de l’emprunt et du leasing.
2. En utilisant la méthode des décaissements nets actualisés, établir une comparaison entre les
trois formules de financement, et préciser quel est le mode de financement à choisir.

Correction de l’exercice sur le taux actuariel de l’emprunt


Calcul du taux actuariel de l’emprunt
Montant de l’emprunt: 1500000
durée de l’emprunt n: 5
Taux d’intérêt i: 10%
Annuité constante = M*(i/(1-(1+i)-n))= 395696,22

Tableaux d’emprunt:

on suppose par itération t= 7%

Donc, le taux actuariel qui égalise le Capital mis à la disposition de l’entreprise et les sommes
qui doivent être versés en contre partie en prenant en considération les économies d’impôts
est 7%

Le taux actuariel du leasing:


Redevance annuelle = 450000
Valeur résiduelle= 300000
n=4 ans
valeur du capital=2000000- 300000= 1700000
Dotation annuel 425000
Loyer annuel net d’IS= 315000
Economie d’IS sur Dotations 127500
Annuellement, le total des coûts (loyer net d’IS+Economie d’IS sur Dotations) = 442500
Pour chercher le taux actuariel qui égalise le montant de l’investissement et les coûts
actualisés, on note 1700000=442500*((1-(1+Ta)/Ta)
Donc, ((1-(1+Ta)-4)/Ta=1700000/442500= 3,84180791
D’après la table financière 5, le taux se situe entre 1 et 2%
Pour 1%, on trouve 3,90196555
Pour 2%, on trouve 3,8077287
Donc, le taux actuariel est 1%+ 0,361633582 (=)1,3616

Choix de financement selon les décaissements réels


a. Autofinancement intégral par ses propres fonds

Décaissements réels actualisés= Investissement‐ Economie d’impôt due à la déduction dota


actualisés Investissements=2000000 DHS

Dotation annuelle=2000000/5= 400000


Economie d’IS sur Dotation annuel(30%)= 120000

Economie d’IS sur Dotations annuelle actualisee= 466758,151


Décaissements réels actualisés = 2000000‐(120000((1‐(1,09)‐5)/0,09))= 1533241,85

b. Crédit bancaire pour financer 75% du montant de l’I,le reste financé par des fonds
propres.
Décaissements réels= CI+ Frais financiers (nets d’impôt annuels)+ remboursement annuels (‐)
Economies d’impôts dues à la déduction des dotations aux amortissements

c. Recourir au crédit bail avec un contrat leasing sur 4 ans

Décaissements réels actualisés=loyers annuels nets d’impôts actualisés


Loyer annuel = 450000

Loyer annuel *(1‐taux de l’IS)= 450000*0,7= 315000

Décaissements réels actualisés=315000*((1‐(1,09)‐4)/0,09)=315000*3,23971988 (table


financière )

Décaissements réels actualisés= 1020511,762

Selon le critère des décaissements réels actualisés, les modes de financement sont classes
ainsi:

1. Crédit bail(1 020 511,762 dh)


2. Autofinancemnt (1 611 233,614 DH)
3. Autofinancement+Emprunt (2 961 763,51 dh)
Exercice 5 : Excédent brut d’exploitation (EBE) et ratio de
profitabilité et de rentabilité économiques
Dans cet exercice corrigé on va calculer l’excédent brut d’exploitation (EBE) à partir des
renseignements fournis en annexe, puis commenter son évolution enfin on va étudier les ratios
de profitabilité et de rentabilité économiques. La société « Au nom de la rose », créée il y a
huit ans, est spécialisée dans la vente en gros et demi-gros de rosiers anciens.

Les dirigeants ont constaté une baisse sensible d’activité sur les derniers exercices due
notamment à la tendance du marché. À l’issue d’une étude de marché, cette société a décidé, à
partir de l’exercice « N », de diversifier son activité en distribuant une nouvelle gamme de
rosiers couvre-sol, très résistants aux maladies, qui demandent peu d’entretien et connaissent
un franc-succès sur le marché. Elle souhaite en mesurer les effets sur sa rentabilité
économique.

Données comptables en kiloeuros (annexe):

Travail à faire :

1. Calculer l’excédent brut d’exploitation à partir des renseignements fournis en annexe, puis
commenter son évolution.
2. Étudier les ratios de profitabilité et de rentabilité économiques.

Corrigé de l’exercice sur l’excédent brut d’exploitation (EBE)


L’excédent brut d’exploitation (ebe)

On va calculer l’excédent brut d’exploitation (EBE) comme suit :

Chiffre d’affaires 11 236 (N) …………………………………….  9 659 (N-1)


Coût d’achat des marchandises vendues  7 752(N)   ……6 972 (N-1)
Autres achats et charges externes   1 346 (N)…………….  1 380 (N-1)
Impôts, taxes et versements assimilés   79(N)  ………………  75 (N-1)
Charges de personnel   1 144(N)  ……………………………..  1 121 (N-1)
= Excédent brut d’exploitation    915 (N)……………………..  111 (N-1)

Le taux de variation de l’excédent brut d’exploitation est le suivant :

(EBE n – EBE n – 1)/  EBE n – 1

Soit : (915 – 111)/111 = 724 %.

Après un niveau d’excédent brut d’exploitation très médiocre en « N – 1 », on assiste à une


nette amélioration en « N ». Cela s’explique par un accroissement du chiffre d’affaires dans
une plus grande proportion que celui du coût d’achat des marchandises vendues et des
charges de personnel. D’autre part, on constate une légère réduction des autres achats et
charges externes. On peut en conclure que l’entreprise a su maîtriser ses coûts d’exploitation.

L’évolution très positive de l’excédent brut d’exploitation permet d’affirmer que la


diversification de l’activité a permis une progression de la performance de l’entreprise.

Les ratios de profitabilité et de rentabilité économiques


a) Profitabilité économique

La profitabilité économique s’apprécie à partir de deux ratios :

Taux de marge brute d’exploitation :

EBE/ CA HT  , alors pour N ( 915/ 11 236 =  8 %), pour N-1 ( 111/ 9 659 =  1 %)

Partage de la valeur ajoutée (facteur capital) :

EBE/VA¹ , alors pour N ( 915/ 2 138 =  43 %), pour N-1 ( 111/ 107 =  8 %)

(1) Valeur ajoutée « N » = 11 236 – 7 752 – 1 346 = 2 138.


Valeur ajoutée « N – 1 » = 9 659 – 6 972 – 1 380 = 1 307.

La capacité de l’entreprise à générer un résultat pour le chiffre d’affaires réalisé a progressé


de 7 % (8 % – 1 %). La forte augmentation de l’excédent brut d’exploitation en est la cause.

Par ailleurs, la valeur ajoutée a augmenté de 35 % ; il en résulte que la part de richesse


revenant à l’entreprise pour rémunérer les apporteurs de capitaux et renouveler le capital
investi est en hausse sensible.

b) Rentabilité économique

La performance de l’exploitation se mesure à l’aide du taux de rentabilité économique :

Taux de rentabilité économique :

EBE/Capital engagé pour l’exploitation , alors pour N ( 915/ 5 382 = 17 %), pour N-1
( 111/ 4 230= 3 %)

On constate une nette progression du taux de rentabilité économique du fait de la croissance


de l’excédent brut d’exploitation.

D’autre part, l’augmentation de 27 % du capital engagé pour l’exploitation peut provenir


d’investissements effectés au cours de l’exercice « N » ou bien d’un accroissement des stocks
ou encore des créances clients du fait de conditions commerciales avantageuses accordées aux
clients demandeurs du nouveau produit.

L’amélioration tant de la profitabilité que de la rentabilité est encourageante en ce qui


concerne les perspectives de développement de l’entreprise.
Comment améliorer l’EBE?
L’excédent brut d’exploitation (EBE) s’améliore en augmentant les marges. Il faut donc augmenter le CA et
baisser les coûts.

Les actions améliorant l’EBE


Pour augmenter le CA, l’entreprise peut, par exemple :

 limiter les remises ;


 pousser les vendeurs à vendre cher ;
  vendre au juste prix ;
  pratiquer un intéressement sur un prix de vente moyen ;
 chercher des marchés plus lucratifs.

Pour diminuer les coûts, l’entreprise peut, par exemple :

 recourir à l’externalisation ;
 négocier auprès des fournisseurs ;
 rationaliser les achats ;
 réduire les coûts de production (en recourant à la sous-traitance, à l’intérim…) ;
 réduire les coûts salariaux en améliorant la productivité.

Les indicateurs de performance


Avoir un bon EBE suppose de recourir à des indicateurs mesurant le niveau de performance atteint par l’EBE.
La méthode consiste à :

 élaborer les plans d’actions à mettre en œuvre pour atteindre la performance voulue en EBE
 recenser de réels indicateurs de pilotage mesurant l’état d’avancement du plan d’action ;
 suivre sur graphiques ces indicateurs de pilotage.

Il doit y avoir une corrélation permanente entre performance et pilotage. En effet, le système de contrôle porte
sur le suivi des résultats attendus mais également sur le suivi des plans d’actions permettant de les atteindre.

Seul le suivi des plans d’actions montrera pourquoi les objectifs ne sont pas atteints et dans quelles directions
orienter les nouvelles actions.

Prenons un exemple résumé dans le tableau ci-dessous. Une entreprise qui cherche à améliorer son EBE surveille
cet indicateur de performance.

Elle a listé un certain nombre d’actions à mettre en œuvre, ainsi que l’indicateur de pilotage à suivre sur
graphique pour chaque action.

Exemple d’un plan d’actions et des indicateurs de pilotage de la performance EBE

Alors on améliore l’EBE en agissant sur :


● le CA ;
● les coûts des achats ;
● les coûts salariaux.

Piloter la performance de l’EBE suppose :


● d’établir un plan d’actions ;
● d’instaurer des indicateurs de pilotage précis et suivis sur des graphiques ;
● d’orienter les nouvelles actions selon les résultats obtenus.
Exercice 6 :le tableau des immobilisations et tableau des
amortissements
Dans cet exercice on va présenter le tableau des immobilisations et du tableau des
amortissements. Énoncé de l’exercice : Vous disposez des informations suivantes concernant
la société EGC, spécialisée dans l’installation d’appareils de chauffage central. Les montants
sont exprimés en kiloeuros.

Annexe 1 : renseignements complémentaires:

Le compte « 6811 Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles et


corporelles » est ventilé de la manière suivante :

– concessions et droits similaires : ………………………………………..69


– constructions : ………………………………………………………………..151
– installations techniques, matériel et outillage industriels : ….402
– matériel de transport : …………………………………………………….509
– matériel de bureau et matériel informatique : ……………………86
– mobilier : ……………………………………………………………………….98

Total : ………………………………………………………………………….1 315

Annexe 1 : extrait de balances

Certains biens ont été cédés ou mis hors service, au cours de l’exercice « N » :

Les autres variations de poste sont dues à des acquisitions.

■ Présenter le tableau des immobilisations, sachant que les augmentations représentent des
acquisitions d’immobilisations.
■ Présenter le tableau des amortissements.
■ Établir l’extrait de bilan concerné d’après le système de base, en justifiant les montants.
Correction de l’exercice 6:
Le tableau des immobilisations

Le tableau des immobilisations permet d’expliquer les variations des postes de l’actif
immobilisé entre deux bilans. Pour chaque ligne du tableau, l’égalité suivante doit être
respectée :

A+B–C=D

(a) À développer si nécessaire selon la nomenclature des postes du bilan. Lorsqu’il existe des
frais d’établissement, ils doivent faire l’objet d’une ligne séparée.
(b) Les entités subdivisent les colonnes pour autant que de besoin [cf. ci-dessous
développement des colonnes B (augmentations) et C (diminutions)].
(c) La valeur brute à la clôture de l’exercice est la somme algébrique des colonnes
précédentes (A + B – C = D).

Immobilisations incorporelles:

A = solde débiteur au 1/1/N du compte « 205 » : 21 846 K €


C = mise hors service des logiciels de production : 83 K €
D = solde débiteur au 31/12/N, après inventaire, du compte « 205 » : 30 323 K €
B = D + C – A  = acquisitions :  = 8 560 K€ = 30 323 + 83 – 21 846

Immobilisations corporelles:

Terrains :

A = solde débiteur au 1/1/N du compte « 211 » : 577 K€


D = solde débiteur au 31/12/N, après inventaire, du compte « 211 » : 660 K€
B = D – A  alors  83 K€ = 660 – 577
C = 0 € ; aucune cession ou mise hors service au cours de l’exercice « N »

Constructions :

A = solde débiteur au 1/1/N du compte « 213 » : 1 298 K€


C = mise hors service du hangar : 12 K€
D = solde débiteur au 31/12/N, après inventaire, du compte « 213 » : 2 229 K€
B = D + C – A = acquisitions : 943 K€ = 2 229 + 12 – 1 298
D = solde débiteur au 31/12/N, après inventaire, du compte « 213 » : 2 229 K€
Installations techniques, matériel et outillage industriels :

A= solde débiteur au 1/11N du compte « 215 » : 3 873 K€


C = cessions de machines outils : 102 K€
D = solde débiteur au 31/12/N, après inventaire, du compte « 215 » : 4 761 K€
B = D + C – A= acquisitions :  990 K€ = 4 761 + 102 – 3 873

Matériel de transport :

A = solde débiteur au 1/1/N du compte « 2182 » : 7 911 K€


C = cessions de camions : 935 K€
D = solde débiteur au 31/12/N, après inventaire, du compte « 2182 » : 8 411 K€
B = D + C – A  = acquisitions :  1 435 K€ = 8 411 + 935 – 7 911

Matériel de bureau et matériel informatique :

A = solde débiteur au 1/1/N du compte « 2183 » : 1 056 K€


D = solde débiteur au 31/12/N, après inventaire, du compte « 2183 » : 1 294 K€
B = D – A  = acquisitions :  238 K€ = 1 294 – 1 056
C = 0 € ; aucune cession ou mise hors service au cours de l’exercice « N »

Mobilier :

Aucune variation au cours de l’exercice « N », donc : A = D

Le tableau des amortissements

Le tableau des amortissements permet d’expliquer les variations des amortissements cumulés
entre deux bilans. Pour chaque ligne du tableau, l’égalité suivante doit être respectée :

A+B–C=D

(a) A développer si nécessaire selon la même nomenclature que celle du tableau des
immobilisations.
(b) Les entités subdivisent les colonnes pour autant que de besoin [cf. ci-dessous
développement des colonnes B (augmentations) et C (diminutions)].
(c) Les amortissements cumulés à la fin de l’exercice sont égaux à la somme algébrique des
colonnes précédentes (A + B – C = D).
Immobilisations incorporelles:

A = solde créditeur au 1/1/N du compte « 2805 » : 5 688 K€


B = dotations de l’exercice : 69 K€
D = solde créditeur au 31/12/N, après inventaire, du compte « 2805 » : 5 645 K€
C = annulation des amortissements des logiciels mis hors service  = A + B – D
112 K€ = 5 688 + 69 – 5 645

Immobilisations corporelles:

Constructions :

A = solde créditeur au 1/1/N du compte « 2813 » : 681 K€


B = dotations de l’exercice : 151 K€
D = solde créditeur au 31/12/N, après inventaire, du compte « 2813 » : 820 K€
C = annulation des amortissements du hangar mis hors service  = A + B – D
12 K€ = 681 + 151 – 820

Installations techniques, matériel et outillage industriels :

A = solde créditeur au 1/1/N du compte « 2815 » : 1 596 K€


B = dotations de l’exercice : 402 K€
D = solde créditeur au 31/12/N, après inventaire, du compte « 2815 » : 1 911 K€
C = annulation des amortissements des machines outils cédées  = A + B – D
87 K€ = 1 596 + 402 – 1 911

Matériel de transport :

A = solde créditeur au 1/1/N du compte « 28182 » : 7 339 K€


B = dotations de l’exercice : 509 K€
D = solde créditeur au 31/12/N, après inventaire, du compte « 28182 » : 6 968 K€
C = annulation des amortissements des camions cédés  = A + B – D
880 K€ = 7 339 + 509 – 6 968

Matériel de bureau et matériel informatique:

A = solde créditeur au 1/1/N du compte « 28183 » : 846 K€


D = solde créditeur au 31/12/N, après inventaire, du compte « 28183 » : 932 K€
B = D – A : dotations de l’exercice :  86 K€ = 932 – 846

Mobilier :

A = solde créditeur au 1/1/N du compte « 28184 » : 371 K€


D = solde créditeur au 31/12/N, après inventaire, du compte « 28184 » : 469 K€
B = D – A : dotations de l’exercice :  98 K€ = 469 – 371
C = 0 € ; aucune cession ou mise hors service au cours de l’exercice « N »

L’extrait du bilan au 31 décembre N

Exercice « N » : La justification des montants portés au bilan pour chacun des postes s’établit
à partir des données suivantes :
Exercice « N – 1» : La justification des montants portés au bilan pour chacun des postes
s’établit à partir des données suivantes :

Extrait du bilan au 31 décembre N :

(1)   16 158 = 21 846 – 5 688


617 = 1 298 – 681
2 277 = 3 873 – 1 596
(2)    10 740 = 8 411 + 1 294 + 1 035
8 369 = 6 968 + 932 + 469
1 446 = (7 911 + 1 056 + 1 035) – (7 339 + 846 + 371)
10 002– 8 556
Exercice 7 : Compte de résultat:Variations des stocks relatives aux
achats
Cet exercice porte sur le compte de résultat:Variations des stocks relatives aux achats.
L’extrait de la balance, par soldes, après inventaire de l’entreprise Rêva, fabrique de literie, se
présente comme suit :

Travail à faire:

1. Calculer le coût d’achat des marchandises vendues et le coût d’achat des matières et
autres approvisionnements consommés.
2.  Évaluer les stocks initiaux.
3.  Présenter l’extrait du compte de résultat correspondant en système de base.

Solution de l’exercice 7:
1.Le calcul du coût d’achat des marchandises vendues et du coût d’achat des matières et
autres approvisionnements consommés:

a) Coût d’achat des marchandises vendues:

Le calcul du coût d’achat des marchandises vendues est égal à :

Achats nets de marchandises ± Variation des stocks de marchandises

Soit :

72 470 – 10 415 = 62 055 €

La variation est négative puisque le solde est créditeur : l’entreprise a donc sur stocké, ce qui
entraîne un coût d’achat des marchandises vendues inférieur aux achats de marchandises de
l’exercice.

b) Coût d’achat des matières et autres approvisionnements consommés:

Le calcul s’effectue de la manière suivante :

Achats nets de matières premières et autres approvisionnements ± Variation des stocks


d’approvisionnements.

La variation des stocks d’approvisionnements est égale à :


La somme des deux variations dégage une variation des stocks d’approvisionnements positive
qui traduit une consommation de stocks.

Cette variation s’ajoute aux achats pour calculer le coût d’achat des matières et autres
approvisionnements consommés, soit :

(868 500 + 30 800) + 16 289 = 915 589 €

La consommation de matières et d’approvisionnements durant l’exercice a été supérieure aux


achats.

2 – L’évaluation des stocks initiaux:

Les variations des stocks relatives aux achats se calculent par différence entre :

Stock initial – Stock final


d’où :
Stock initial = Variation des stocks + Stock final

 stock initial de marchandises :


– 10 415 + 15 945 = 5 530 €

  stock initial de matières premières :


17 332 + 39 858 = 57 190 €
 stock initial d’emballages :
– 1 043 + 6 395 = 5 352 €

3 – La présentation du compte de résultat:

Seule la partie des charges est concernée. Les achats et les variations des stocks
correspondants sont des charges d’exploitation.

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