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SERIES DE TRAVAUX DIRIGES N° 1

EXERCICE 1 (Rappel) :

Evolution des composantes M3 et PIB (en Milliards de DH)

M1 M2 M3 PIB
Autres
Encours à fin Monnaie Monnaie Placements
actifs
de décembre fiduciaire scripturale à vue
monétaires

2013 136, 6 39 1,8 87, 3 246, 8 528,5 615, 8 862, 6 736, 2

2014 145, 2 407, 1 93, 8 258, 1 552,3 646,1 904,2 764,0

2015 158,3 428,5 102,9 259,6 586,8 689,7 949,3 802,6

2016 163,6 448,5 111,4 268,7 ............... ............. ................. 828,2

Rapport de Bank Al Maghrib 2017

TRAVAIL A FAIRE :

1- Estimez les montants qui manquent dans le tableau.

2- Donnez un exemple de placement à vue.

3- Calculez l’indice d’évolution de la masse monétaire et du PIB 2016, base 100 en 2013.

4- Comparez l’évolution des deux indicateurs. Conclure


Exercice 2 : Politique monétaire et crise financière : BAM assume à tort ou à raison !?

Voilà bientôt cinq ans que le monde est balloté par la crise financière et économique, sinon ses effets. Dès le
déclenchement de la crise, quasiment toutes les banques centrales à travers le monde ont réagi par le biais d'une
politique expansionniste qu'elles ont prolongée en prenant des mesures exceptionnelles lorsque les taux d'intérêt à
court terme se sont rapprochés de zéro.

«La conjoncture économique nationale a été effectivement difficile en 2012 avec un ralentissement de la
croissance qui devrait se situer à moins de 3% contre 5% en 2011. Cette situation est le résultat de la conjugaison
de plusieurs facteurs, notamment des conditions climatiques défavorables qui se sont traduites par une forte
contraction des activités primaires. Il y a ensuite, la dégradation de la situation économique dans nos principaux
pays partenaires avec de multiples effets négatifs sur la demande extérieure adressée au Maroc, les recettes
voyages, les transferts des MRE et le flux des IDE en provenance de ces pays. Enfin, la persistance du
renchérissement des prix des produits énergétiques et alimentaires sur les marchés intern ationaux continue
de détériorer la balance des paiements et d’aggraver la charge de compensation», autant de facteurs que nous
recense la Banque Centrale. Et d’aj outer, que ces évolutions mettent à rude épreuve la stabilité et la soutenabilité
des équilibres macroéconomiques avec notamment une aggravation des déficits jumeaux (budgétaire et
extérieur).

[…] « C’est ainsi que dans le contexte de stabilité des prix qui a prévalu ces derniers mois et en soutien à
l’activité économique en décélération, nous avons agi sur plusieurs instruments en même temps. En plus de la
réduction du taux directeur à 3% en mars dernier, et pour faire face aux besoins croissants en liquidité, nous
avons ramené le taux de réserve obligatoire à 4% (contre 16,5% en 2007), impliquant ainsi une injection
structurelle de liquidité dépassant 45 MMDH, et nous avons supprimé les comptes sur carnets de l’assiette de
calcul de la réserve obligatoire, permettant de la sorte d’injecter indirectement près de 4,6 MMDH. », souligne
un responsable au sein de BAM.
«La nature expansive de la politique budgétaire, qui a soutenu notre modèle de développement, révèle ses
limites», souligne le Haut commissaire au Plan. En effet, la maitrise de l’inflation par le biais de la subvention
des prix financée par les res sources internes continue à augmenter la dette publique intérieure et à réduire le
financement du secteur privé. Cette situation est associée à un déficit primaire qui ne cesse de s’accentuer. Cela
pousse le pays à emprunter pour faire face aux échéances de ses dettes. Dans ces conditions, « la sous-liquidité
du marché monétaire pourrait devenir structurelle et la marge de manœuvre de la politique monétaire se réduire
au détriment d’un financement adapté aux besoins réels des différentes catégories des entreprises », estime
Lahlimi. Ce dernier prône une politique monétaire plus agressive et soulève la question de la désacralisation
du maintien de l’inflation à un niveau bas.
www.leconomiste.com, Edition du 08-02-2013
A partir du document :

a) Relevez deux raisons ayant motivé de l’intervention de la BAM sur le marché monétaire ;
b) Relevez les instruments utilisés par la BAM;
c) Déduire un objectif intermédiaire et un objectif final de l’intervention de la BAM ;
d) Expliquez la phrase soulignée.

EXERCICE 3: La politique monétaire

La politique monétaire est d'abord utilisée en vue d'obtenir la stabilité des prix. La lutte contre l'inflation
se fait en restreignant la quantité de monnaie en circulation. La monnaie est principalement constituée de
soldes bancaires positifs sur divers types de comptes, les pièces et les billets représentant à peine 5% de la
monnaie (au sens large) en circulation. Ces soldes résultent de prêts accordés par les banques, souvent
suivis de transferts de compte à compte. Pour réduire la quantité de monnaie en circulation, il faut donc
limiter ces prêts, en incitant les banques à prêter moins et les clients à emprunter moins.

Pour y parvenir, la banque centrale s'appuie sur la nécessité, pour les établissements bancaires qui prêtent
de l'argent, de disposer d'une partie de la somme en billets. En effet, les banques créent de la monnaie,
mais il s'agit de monnaie scripturale, d'écritures dans les comptes, et non de billets, c'est-à-dire de
monnaie fiduciaire, que la banque centrale a seule le droit de créer. Les banques vont donc sur le marché
monétaire échanger des actifs financiers contre des billets, et ce moyennant le paiement d'un taux
d’intérêt.

La banque centrale est le principal offreur sur ce marché. Elle maîtrise donc bien le prix auquel les
banques se procurent leurs ressources en monnaie fiduciaire. Lorsque les taux d'intérêt exigés par la
banque centrale augmentent et qu'il devient plus difficile d'obtenir de la monnaie fiduciaire, les banques
augmentent les taux d'intérêt qu'elles facturent à leurs clients. Eventuellement, elles rationnent les crédits
qu'elles accordent. Dans les deux cas, la quantité de monnaie en circulation a tendance à se réduire, ce qui
freine l'inflation.

Alternatives Economiques, Pratique n° 046 - Novembre 2010


Lors de ses quatre réunions de l’année 2011, le Conseil de Bank Al-Maghrib a décidé de maintenir le taux
directeur à 3,25%, compte tenu d’un contexte caractérisé par l’absence de pressions inflationnistes sur les
prix à moyen terme. Les conditions conjoncturelles au plan international ont, en effet, montré une
dégradation de l’activité à partir du deuxième trimestre et une persistance des incertitudes sur les
principaux marchés financiers, en particulier dans la zone euro, en relation avec une montée des difficultés
sur la dette souveraine de certains pays.
Au niveau opérationnel, les interventions de la Banque sur le marché monétaire ont permis de maintenir
le taux interbancaire à un niveau proche du taux directeur. Elles ont continué d’être principalement
menées par le biais des avances à 7 jours sur appels d’offres et dans une moindre mesure, à travers des
instruments de réglage fin et des opérations de pension à terme plus long.
S’inscrivant dans le même contexte des quatre dernières années, la situation de liquidité bancaire en 2011
a été marquée par la persistance du déficit des trésoreries bancaires, reflétant l’impact restrictif des
facteurs autonomes. Ces derniers traduisent à leur tour les effets de la situation macroéconomique,
notamment, la contraction des réserves de change liée à la détérioration des comptes extérieurs, ainsi que
le comportement des agents économiques non financiers, en matière de retrait de la monnaie fiduciaire.

Rapport annuel de Bank Al-Maghrib 2013

Questions :

1- Quel type de politique monétaire fait-on allusion dans le document 1 ? Justifiez


2- Relevez du document 1 :
a) Le courant de la pensée économique qui confirme la thèse de l’auteur ;
b) Une source de création monétaire ;
c) Un objectif intermédiaire et un objectif final de la politique monétaire.
3- La monnaie en tant qu’instrument de régulation conjoncturelle, oppose les classiques et les keynésiens,
discutez la pertinence de chaque apport sur la base des données de la conjoncture actuelle.
4- Expliquez comment la politique monétaire peut être un instrument de régulation conjoncturelle.
5- Relevez du document 2, en expliquant :
a) le contexte de l’intervention de Bank Al-Maghrib ;
b) et les instruments utilisés pour agir sur le marché monétaire.
6- Citez et expliquez deux autres instruments de la politique monétaire.
EXERCICE 4 : Le taux directeur maintenu à 3% et la réserve monétaire ramenée à 4%

Le taux directeur reste inchangé, maintenu à 3%, mais le taux de la réserve monétaire a été abaissé de 2
points de pourcentage, ramené de 6% à 4% à compter d’hier 26 septembre. Ce sont les deux principales
décisions du Conseil de Bank Al-Maghrib qui a tenu sa réunion trimestrielle le mardi dernier à Rabat pour
examiner l’évolution récente de la situation économique, monétaire et financière, ainsi que les prévisions
d’inflation à l’horizon du quatrième trimestre 2013.
Ainsi, la banque centrale a jugé utile et même nécessaire de concéder un effort pour soulager le système
bancaire qui subit toujours une pression du manque de liquidités, en baissant le taux de la réserve
monétaire obligatoire. Il est à noter que par cet instrument, Bank Al-Maghrib impose aux banques de
conserver sur leurs comptes courants auprès d’elle une proportion de leurs exigibilités.
La décision de BAM d’abaisser ce taux, qui accentue une tendance amorcée depuis quelques années, est
expliquée par «l’ampleur et le caractère durable du besoin de liquidité sur le marché monétaire et compte
tenu des prévisions d’évolution des facteurs de liquidité».
Cette décision ne manquera donc pas de constituer une bouffée d’oxygène pour le système bancaire qui
continue, d’ailleurs, dans la même optique à bénéficier des avances de la banque centrale qui dépassent
parfois 70 milliards de DH. A ce sujet, le gouverneur de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri, a
tenu à recadrer les choses, en faisant savoir que ce montant représente à peine un dixième des liquidités
de ces banques.
www.lematin.ma, Edition du 26 Septembre 2012.

TRAVAIL A FAIRE :

Complétez le tableau suivant à partir du document ci-dessus:

Contexte d’intervention Instruments et leur Objectifs Objectifs finals Nature le la


de la BAM manipulation intermédiaires politique monétaire
EXERCICE 5: L’adjudication à la française

Rappel :

L’appel d’offre de la BAM (avant, c'est-à-dire en 1995) de déroulait selon la technique de


l’adjudication à la française. Seules les demandes effectuées à un taux supérieur ou égal au taux
fixé par BAM sont servis à ce taux unique, soit totalement soit partiellement.
Dans le cas où les demandes retenues ne seraient pas satisfaites dans leur totalité (c'est-à-dire
lorsque l’enveloppe fixé par BAM est inférieure au montant total des demandes des banques
retenues), l’allocation de la liquidité centrale est accordée proportionnellement aux demandes
exprimées.

Question : Si les banques commerciales communiquaient à BAM les volumes et les taux souhaités
ci-dessous, combien la banque centrale va allouer à chacune d’elle et à quel taux si cette dernière
fixe le taux (3%) et l’enveloppe globale (1500) ?

BANQUES Montant demandé Taux demandé


En Millions de DHS
BCP 400 2.5
BMCI 550 3.75
CIH 500 3.5
CITIBANK 250 4.25
CREDIT 350 4
AGRICOLE
BMCE 450 3.25
SGMB 650 3
CDM 250 2.75
ATTIJARIWAFA 350 2.25
BANK
Total 3750
EXERCICE 6 : APPEL D’OFFRE A TAUX FIXE (depuis le 21 Avril 2011 avec taux
préalablement annoncé : 2.25%)

Les banques communiquent à BAM les montants qu’elles désirent emprunter ci-dessous. Quelle est la :
somme allouée à chaque banque commerciale si la BAM fixe l’enveloppe globale à 2000.

BANQUES Montant demandé


En Millions de DHS
BCP 400
BMCI 350
CIH 500
CITIBANK 250
CREDIT AGRICOLE 300
BMCE 450
SGMB 650
CDM 250
ATTIJARIWAFA BANK 300
CDG CAPITAL 150
Total 3600
EXERCICE 7: La bourse

Comment arriver à attirer les petites et moyennes entreprises à effectuer leur entrée en bourse? C’est la
question qui a toujours taraudé les esprits de nombreux dirigeants de la bourse de Casablanca, qui se sont
succédé à sa tête depuis sa création. Sa grande vertu réside dans le fait qu’elle procure à la PME et PMI un
financement gratuit, sans intérêts ni contraintes de remboursement. Le recours aux banques étant plus
compliqué et nécessairement plus coûteux, la bourse est venue étendre le choix de l’investisseur pour le
financement de ses projets. Véritable baromètre de l’économie, comme l’ont désignée les théoriciens de la
finance, la bourse offre également à l’entreprise l’opportunité d’acquérir une image moderne, saine et
transparente, qu’elle pourrait employer pour se valoriser davantage sur le marché international. À ceux qui
craignent par contre une perte de contrôle de leur entreprise suite à l’acte d’introduction en bourse, les
experts leur répondent qu’ils se trompent complètement, leur expliquant que pour se faire coter en bourse,
il suffit d’y introduire une part du capital, 20% par exemple. Or, la perte de contrôle de l’entreprise se
manifeste à partir de la cession de 51% du capital, au minimum. C’est ce qu’on désigne dans le jargon
technique : « La majorité financière». Comment se faire coter ? C’est très simple : selon la nouvelle loi
boursière, qui remplace celle de 1993, il existe désormais deux marchés exclusifs pour la PME et PMI : un
marché croissance et un marché développement. Le premier requiert l’émission en bourse de 10 millions
de dirhams, soit un total de 30000 actions et la justification d’un seul exercice certifié. Le second, plus
grand et plus intéressant, exige l’ouverture d’un capital de 25 millions de dirhams et la présentation de
deux exercices certifiés. Si l’entreprise s’agrandit et devient plus importante par la taille, elle pourra
évoluer vers le marché principal, réservé aux grandes entreprises comme Maroc Telecom et Attijariwafa
Bank.

Questions :
http://www.maroc-hebdo.press.ma, Consulté le 28/01/2011

1- Relevez, du document, deux avantages de l’introduction en bourse pour une entreprise.


2- Citez les trois marchés composant la Bourse de Casablanca d’après le document.
3- Comment une bourse des valeurs peut-elle contribuer à la croissance économique d’un pays ?
4- Quels sont les acteurs du marché boursier?

5- Donnez deux raisons justifiant la faible contribution de la BVC au financement de l’économie


nationale.
6- Expliquez la notion de « Valeurs liquides » et la notion de « deli d’initié »
Corrigé de TD

Exercice 2 :

a) Les deux raisons ayant motivé de l’intervention de la BAM sur le marché monétaire :
• Le ralentissement de la croissance économique
• La baisse de la demande étrangère (en raison de la conjoncture morose sur
le marché du principal partenaire du Maroc) la crise financière de 2007

b)
• La baisse du taux directeur
• La baisse du taux des réserves obligatoires
• Avance sur appel d’offre (l’ injection de la liquidité )

c)

Objectif intermédiaire OF
Le taux d’intérêt : l’autorité monétaire La croissance économique
réduit son taux directeur à un niveau
souhaitable pour stimuler la création
monétaire

d)

La persistance du renchérissement des prix des produits énergétiques et alimentaires sur les
marchés internationaux continue de détériorer la balance des paiements et d’aggraver la
charge de compensation»,

A cause des aléas climatiques et des faibles rendements qu’ont connu les grands
pays exportateurs , la hausse du prix du pétrole et plus généralement les prix de l’énergie
constituent un facteur décisif contribuant à l’augmentation des couts de produit agricoles et
alimentaires et au final des prix des biens sur le marché international , les projections des prix
qui renvoient à la hausse répercutent négativement sur la stabilité et la soutenabilité des
équilibres macroéconomiques avec l’aggravation des déficits

Exercice 3 :

DOC 1 : le type de la Politique monétaire de rigueur (restrictive)


e) Le courant : les classiques et les monétaristes prônent pour une politique de rigueur
(priorité à la lutte contre l’inflation)

« ….Les banques vont donc sur le marché monétaire échanger des actifs financiers contre des
billets, et ce moyennant le paiement d'un taux d’intérêt «

f)
Objectif intermédiaire Objectif final
Le taux d’intérêt Stabilité du prix

3) Pour les keynésiens, la monnaie n’est pas neutre et a des incidents sur la production et
l’emploi. Des taux d’intérêt faibles favorisent l’investissement et donc la production.
Selon Keynes, la monnaie joue un rôle actif dans l’économie, les crédits distribués par les
banques permettent de financer la production et stimulent par conséquent l’activité
économique. La pensée keynésienne peut être résumée à travers la célèbre phrase : « tant qu’il
existe du chômage, l’emploi varie proportionnellement à la quantité de la monnaie, lorsque
l’économie connaît le plein emploi, les prix varient proportionnellement à la quantité de la
monnaie »

Pour les classiques : Les économistes libéraux considèrent que la politique monétaire doit
avoir la stabilité des prix comme seul objectif. Pour eux, la monnaie est neutre à long terme
sur la production et l’emploi.
Irving Fisher montre, avec la théorie quantitative de la monnaie, que le niveau général des
prix est déterminé par la masse monétaire et donc que l’inflation est due à une création
monétaire excessive : une augmentation de la quantité de la monnaie en circulation entraîne
une augmentation des prix (avec le plein-emploi et la stabilité de la vitesse de la circulation de
la monnaie).
Milton Friedman (chef de fil des monétaristes), l’objectif de toute politique monétaire est la
stabilité des prix (empêcher l’inflation). L’inflation a pour cause l’accroissement anormal de
la quantité de la monnaie en circulation

Doc 2 :

g) Le contexte d’intervention : la BAM a décidé de maintenir le taux directeur à 3,5% à


cause de la dégradation de l’activité et une persistance des incertitudes sur les
principaux marchés financiers ( la relance de l’activité économique)

h) Les instruments utilisés pour agir sur le marché monétaire

• Les avances à 7 jours sur appels d’offres


• Les opérations de réglage fin et des opérations de pensions à LT
Autres instruments de la PM :

• Le 1er instrument : le taux des réserves obligatoires



Explication : la BC impose à toutes les banques commerciales de déposer sur leur
cpte un pourcentage des dépôts qu’elles collectent
Plus le taux des RO est faible plus les banques pourront accorder davantage des
crédits et inversement

Le 2eme instruments : les opérations d’open market : quand une banque ne trouve
pas le montant nécessaire auprès des autres banques, elle peut s’adresser à la BC qui
va lui prêter ces liquidités à un taux d’intérêt appelé ‘ taux des opérations principales
de refinancent, la banque doit apporter pour cela des garanties sous la forme de titres
de créance de qualité

Exercice 4 :

Le contexte Instruments et objectif inter OF Nature de


d’intervention leur manipulation la PM

Son intervention Les réserves Evolution La Expansive


consiste à baisser le obligatoires raisonnable de croissance économique (Détente)
taux de la Reserve la massa
monétaire obligatoire monétaire
en vue d’inciter les
banques à accorder
davantage de crédits,
de même pour
soulager le système
bancaire qui subit une
pression du manque de
liquidité
NB Principe de
relance de la
croissance
économique
Son intervention Les avances de la Stabiliser le La stabilité des prix Expansive
consiste à utiliser des BAM taux
avances de
refinancement des
banques pour injecter
des liquidités et
orienter le taux
interbancaire vers le
niveau cible

Exercice 7 : la bourse

a) Deux avantages de l’introduction en bourse pour une entreprise sont :

• Financer simplement et moindre cout des projets d’investissement


• Augmenter la notoriété et pérenniser l’avenir de l’entreprise

b) Les marchés composant la Bourse de Casablanca :

• Le marché développement
• Le marché principal
• Le marché croissance

c) La bourse peut contribuer à la croissance économique à travers : la facilitation


des échanges avec les moindres coûts, les arbitrages ; la diversification avec
plus de transparence et la gestion des risques ; surveiller les dirigeants ; allouer
les ressources ; mobiliser l’épargne

d) Deux raisons :

• Le caractère familial de bon nombre d’entreprise marocaine limite considérablement


leur possibilité d’ouverture et par conséquent leur croissance
• Les marocains sont loin d’être imprégnés de la culture d’épargne à risque

a) Les acteurs du marché boursier :

• La bourse de Casablanca

La Bourse de Casablanca est une société anonyme en charge de l’organisation et de la gestion du


marché boursier
• Les sociétés de bourse

Les sociétés de bourse ont pour objet, outre l’exécution des transactions sur les valeurs mobilières, la
garde des titres, la gestion des portefeuilles de valeurs mobilières en vertu d’un mandat, le conseil à la
clientèle et l’animation du marché des valeurs mobilières inscrites à la cote.
Les sociétés de bourse participent également au placement des titres émis par les personnes morales
faisant appel public à l’épargne et assistent ces dernières à la préparation des documents d’information
destinés au public.

• Le conseil déontologique des valeurs mobilières : CDVM

Établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière, le CDVM est


l’autorité de marché. Il a pour mission de :
• Protéger l'épargne investie en valeurs mobilières ou tous autres placements réalisés par appel
public à l'épargne.
• Veiller à l'information des investisseurs en valeurs mobilières en s'assurant que les personnes
morales qui font appel public à l'épargne établissent et diffusent toutes les informations légales
et réglementaires en vigueur.
• Veiller au bon fonctionnement du marché des valeurs mobilières en assurant la transparence,
l'intégrité et la sécurité.
• Veiller au respect des diverses dispositions légales et réglementaires régissant le marché
financier.

La valeur liquide : elle correspond à la valeur que récupérerait chaque investisseur si le fonds était
liquidé immédiatement, cette valeur est obtenue en divisant le montant global du portefeuille des actifs
détenus par un OPCVM par le nombre des parts ou d’action émies

Délit d’initié : lorsqu’une personne procède à des opérations boursières en fonction d’informations
qui ne sont pas encore rendues publiques, il commet un délit d’initié

Exercice 1 :
Evolution des composantes M3 et PIB (en Milliards de DH)

M2 M3 PIB
Encours à Monnaie Monnaie Autres
fin fiduciaire scripturale Placements actifs M1
de à vue monétaires
décembre
2013
2014

2015

2016 612 .1 723.5 992.2 828.2

Un placement à vue : dans laquelle les sommes placés sont disponibles à tout moment sans
préavis (peut être retirés)

Exemple : le compte d’épargne

Calculez l’indice d’évolution de la masse monétaire et du PIB 2016, base 100 en 2013. ?

𝐏𝐈𝐁 𝐧−𝐏𝐈𝐁 𝐧−𝟏


Si cette formule est juste !!
𝐏𝐈𝐁 𝐧−𝟏

Comparez l’évolution des deux indicateurs. Conclure ?

D’après la lecture du tableau, la masse monétaire a connu une


croissance significative durant l’année de 2011 à 2016, dans cette
tendance haussière, la BAM doit adopter une politique restrictive
qui consiste à réduire la quantité de monnaie en circulation afin
de contrecarrer les effets liés à l'expansion monétaire notamment
les pressions inflationnistes

Un accroissement de la masse monétaire provoque un


accroissement des prix
Exercice 5 : l’adjudication à la française

Chaque mercredi, les banques commerciales communiquent leurs demandes en


monnaie centrale tout en précisant les montants qu’elles désirent emprunter, ainsi que
le taux auxquelles elles souhaitent emprunter
Ne sont retenues que les demandes effectuées à un taux supérieur ou égal aux taux
fixés par la BAM

Banques Le montant demandé Taux demandé par Montant servis


en millions de DHS ordre décroissant

CITIBANK 250 4 ,25 136,36

CREDIT AGRICOLE 350 4 190,90

BMCI 550 3,75 300

CIH 500 3,5 272,74

BMCE 450 3,25 245,45

SGMB 650 3 354,55

TOTAL 2750 1500

Taux fixé par la BAM : 3%

Enveloppe globale : 1500

NB : BCP, CDM, ATW sont éliminés, les demandes effectuées sont en dessous du taux
fixés par la BAM (2,5 2,75 2, 25)

𝟏𝟓𝟎𝟎
CITIBANK : 250 × ( ) = 136, 36
𝟐𝟕𝟓𝟎
Exercice 6 : APPEL D’OFFRE A TAUX FIXE (depuis le 21 Avril 2011 avec taux
préalablement annoncé : 2.25%)

Banques Montant La 1 ère La 2eme C=A+B


demandé tranche (A) tranche (B)
BCP 400 100 115,38 215 .38
BMCI 350 100 96,153 196.153
CIH 500 100 153,85 253.85
CITIBANK 250 100 57,69 157.69
CA 300 100 76,92 176.92
BMCE 450 100 134,61 234.61
SGMB 650 100 211,54 311.54

CDM 250 100 57,692 157.692


ATW 300 100 76,92 176.92
CDG capital 150 100 19 ,23 119.23
Total 1000 1000 =2 000

❖ Enveloppe globale : 2000

50 % du montant global distribués à parts égales 2000 / 2 = 1000 / 10 =


100
2000
50 % du montant global retenu , majoré éventuellement du reliquat de la 1 ère
tranche

( 𝟏𝟎𝟎𝟎)
300 × = 115,38
(𝟑𝟔𝟎𝟎−𝟏𝟎𝟎𝟎)

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