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3- Objectifs de l’auditeur
1. Obtenir l’assurance que tous les produits et créances ont bien été enregistrés (exhaustivité
des enregistrements)
2. Obtenir l’assurance que tous les produits et créances enregistrés sont bien acquis à
l’entreprise (réalité des enregistrements)
3. S’assurer que la coupure des produits est faite correctement (coupure des enregistrements)
4. Obtenir l’assurance que les soldes au bilan sont correctement évalués (évaluation des
soldes)
Audit de la Fonction : « Ventes-Clients »
Page 1
5. S’assurer du caractère vraisemblable du solde des comptes (audit analytique)
6. Etablir la validité des sommes figurant à titre de créances dans le bilan
7. S’assurer de la recouvrabilité des créances figurant au bilan (évaluation des soldes)
2- Obtenir l’assurance que tous les produits et créances enregistrés sont bien acquis à
l’entreprise (réalité des enregistrements)
a) Les risques pouvant exister
La proposition de réalité recouvre des risques plus variés que la proposition
d’exhaustivité : enregistrement fictif, enregistrement d’une opération irrégulière ou non
autorisée, enregistrement entaché d’irrégularité. Ces risques peuvent se traduire de la
manière suivante :
3- S’assurer que la coupure des produits a été faite correctement (coupure des
enregistrements)
L’auditeur désire s’assurer :
- qu’aucune vente n’est enregistrée dans un autre exercice
- que les ventes enregistrées dans l’exercice sont bien des ventes de la période
- qu’il a été tenu compte de tous les éléments (en particulier des ristournes globales de fin
d’exercice.
a) Les risques pouvant exister.
31. Décalage de résultats d’un exercice sur l’autre (surévaluation ou sous-estimation du
résultat)
b) Examen théorique des dispositifs de contrôle de l’entreprise
2. Au terme des tests de permanence, l’auditeur peut évaluer de manière définitive le contrôle
interne. Il sait maintenant distinguer parmi les points forts ceux qui fonctionnent
normalement d’une manière permanente.
Nous supposerons que les tests de permanence ont confirmé l’évaluation préliminaire sauf
sur le point 4.2. (Subsistance d’arriérés non détectés), l’auditeur ayant fait les constatations
suivantes :
La procédure suivie concernant les arriérés était apparue satisfaisante sur le plan théorique.
Les recherches ont montré que seuls 10 de ces 25 clients avaient été relancés. La détection
des arriérés s’avère donc déficiente : il en résulte un risque de surestimation du Compte
Clients.
(1) Exhaustivité 1.1. Prestations effectuées (ventes de marchandises) sans NON NON T.P.
des facturation ou retour de marchandises sans émission d’un
enregistrements avoir. ___
OUI T
− 1.2. Non-enregistrement de factures ou d’avoirs.
NON NON T.P.
− 1.3. Non-enregistrement de certains encaissements sur
ventes.
____
(2) Réalité des OUI T
Facturation de ventes non effectuées
enregistrements
NON NON T.P.
− Ventes effectuées à des conditions non autorisées. NON NON T.P.
− Emission d’avoirs non justifiés NON T.P.
NON
− Non-détection des éventuelles erreurs d’enregistrement NON NON T.P.
− Non-détection des éventuelles erreurs d’enregistrement
Pas examiné (étude complémentaire
NON lors de l’examen des comptes)
(3) Coupure des 2. Mauvaise coupure
enregistrements NON NON T.P.
(4) Evaluation des 4.1. Ventes effectuées à des clients non solvables
soldes NON OUI P
4.2. Subsistance d’arriérés non détectés
−
Après discussion avec le client, il s’avère qu’il est impossible d’apurer de façon
systématique toutes les erreurs antérieures. En revanche, on convient qu’une procédure
sera mise en place à dater du 1er octobre pour supprimer cette faiblesse. En accord avec
le client, il est décidé par ailleurs de procéder à une circularisation des comptes arrêtés
au 30 septembre (voir procédure ci-après).
Enfin, le client accepte de vérifier, sur tous les comptes clients pour lesquels aucune
réponse ne sera obtenue, que les marchandises correspondantes ont bien été envoyées.
Le client conservera la trace de ses vérifications et les transmettra à l’auditeur lors de
l’examen des comptes.
Total de la balance
« clients »……………
Si, ce qui est normal, un travail de ce type a été effectué par la société, le rôle du
réviseur est de tester, par sondages, l’exactitude et la fiabilité des analyses
présentées.
La détermination des pourcentages estimés de pertes se fait en fonction de
l’expérience passée, de la nature de l’activité de l’entreprise et de ses clients et après
une discussion avec les responsables de la surveillance des crédits et de la
comptabilité « clients ».
Afin de contrôler la fiabilité de ce tableau, le réviseur peut comparer les pourcentages
de créances anciennes avec les années ou mois précédents ainsi que les variations
des ratios de rotation des comptes « clients ».
c) Procédures complémentaires utilisées. Certains renseignements recueillis au
moment où le réviseur procède à ses analyses lui apportent une information
particulièrement utile. Il peut en être ainsi de la correspondance avec le client,
d’informations provenant des tiers sur sa situation financière (exemple :
renseignements bancaires). Le réviseur est ainsi également amené à s’intéresser à
l’encaissement effectif des chèques et des traites provenant des clients douteux.
Le réviseur doit donc essayer d’obtenir une liste de tous les impayés survenus après
la clôture de l’exercice jusqu’au jour de son intervention. Il vérifiera cette liste par
sondages à partir des pièces de banques et demandera à son sujet toutes explications
utilisées aux responsables du recouvrement des crédits et de la comptabilité
« clients ».
Il doit également s’enquérir de l’encaissement éventuel des créances survenu après
la clôture de l’exercice ainsi que de la constitution d’avoirs, réglant ainsi des litiges
L’auditeur est ainsi amené à prendre connaissance des principaux événements qui ont
pu se produire après la clôture des comptes. Parmi les événements susceptibles de retenir
l’attention de l’auditeur figureront, à titre indicatif :
- la perte d’un client important
- le recouvrement d’une créance importante et provisionnée
- la faillite (ou les difficultés de paiements) d’un client non provisionnée
- les litiges survenus après la clôture et afférente à des ventes réalisées dans l’exercice.