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Sous le thème :
Réalisé par :
EL YOUNOUSSI Ikram
1
Avant-propos PFE A.U :2019/2020
Avant-propos
Filière : MLOG i
Résumé/Abstract PFE A.U :2019/2020
Résumé
Abstarct
Filière : MLOG ii
Dédicace PFE A.U :2019/2020
Dédicace
Je dédie ce travail à,
aimée ;
cousines ;
Remerciements
Je tiens à remercier mon encadrant professionnel, Mr. HAYEK Reda pour son sens
d’écoute, sa compréhension, son soutien et conseils et tout le temps qu’il nous a accordé
pour la réalisation du présent travail. Mes remerciements s’adressent aussi à Mr.
BENREDDAD Redouane, responsable magasin produits finis, pour son sens de partage, sa
bienveillance et ses orientations. Je remercie aussi tout le Staff du groupe NABC et de
l’usine COBOMI spécialement. Merci infiniment !
Je tiens à remercier également Mr. OULFARSSI Salah, membre de jury pour son
honorable présence pour évaluer notre projet.
En dernier lieu je remercie tous ceux qui ont soutenu ce travail de près ou de loin.
Filière : MLOG iv
Liste des acronymes PFE A.U :2019/2020
Filière : MLOG v
OT : Ordre de Transfert
BE : Bordereau d’Expédition
PDP : Programme Directeur de Production
MRP : Materiel Requirement Planning
Liste des figures PFE A.U :2019/2020
Filière : MLOG ix
Sommaire PFE A.U :2019/2020
Sommaire
Avant-propos ………………………………………………………………………… i
Résumé/Abstract ……………………………………………………..……………… ii
Dédicace …………………………………………………….………………………… iii
Remerciements ………………………………………………..……………………… iv
Liste des abréviations ………………………………………...……………………… v
Liste des figures ……………………………………………………………………… vi
Liste des tableaux ………………………………………….………………………… viii
Introduction générale ………………………………………………………………... 01
Filière : MLOG x
Introduction générale PFE A.U :2019/2020
Introduction Générale
Depuis longtemps, la logistique est employée en tant que synonyme des termes ‘stock’
et’ transport’. Pendant le 18ème siècle la logistique se limitait à la gestion des stocks
d’armes et le transport des soldats.
La logistique ne cessait pas d’évoluer pour pouvoir émerger enfin vers des opportunités
stratégiques et s’élargir à des vastes champs couvrant les relations en amont et en aval de
l’entreprise. La logistique n’est donc pas une simple gestion de certaines composantes de
l’entreprise mais c’est une gestion d’une chaine vitale baptisée la «Supply Chain».
La Supply Chain demeure une clé indispensable pour accroitre la performance globale
de l’entreprise ce qui lui permettra de continuer à exister et à conquérir sur le marché.
Filière : MLOG 1
En réalité, différentes raisons étaient derrière le choix de cette thématique. Les plus
importantes d’elles étaient :
- Partout dans le monde, la gestion de la Supply Chain est devenue un facteur décisif dans
l’amélioration de la performance des organisations. Ainsi, notre thématique de travail
s’aligne aux tendances mondiales de gestion.
Pour remplir les exigences de notre étude, notre mission principale sera la réponse à une
intéressante question de recherche qui est la suivante:
Pour bien répondre à cette question et faciliter aussi la réalisation de l’ensemble des
objectifs de notre étude, nous allons opter pour une démarche déductive qui se basera sur la
gestion de la SC et sa relation avec la performance globale afin de les apporter et les
appliquer ensuite au cas de la NABC. Pour ce faire, nous nous allons adopter une
méthodologie déductive avec une démarche DMAIC pour pouvoir bien définir, mesurer,
analyser notre problématique et proposer des plans d’amélioration et les contrôler.
Chapitre 1 :
Dans le chapitre présent, nous allons dessiner le cadre théorique de notre thématique.Et
cela, en présentant le concept de la logistique et son évolution dans le temps ainsi que sa
relation avec le concept de la Supply chain pour ensuite détailler les niveaux de cette
dernière (section 2).Dans la deuxième section nous allons cadrer le concept de la
performance de l’entreprise de façon générale et la performance de la Supply Chain de
façon spéciale.
Dans cette première section, nous allons mettre le point sur le concept de la logistique et
son émergence vers la notion de Supply chain.
Certes, la logistique a une histoire très ancienne. Par conséquent, un rapide retour en
arrière nous apparait à ce niveau instructif et porteur :
L’histoire de la logistique remonte ainsi à l’ère des empires grecs et romains. Dans les
périodes de guerres de ces empires, les officiers militaires appelés logistikos étaient
responsables de l'approvisionnement et de la distribution des ressources et des services
nécessaires. Les logistikos jouaient un rôle primordial dans la gestion des guerres et de
leurs crises.
En pratique, les romains transportaient avec eux, pendant les guerres, leurs équipements
Filière : MLOG 3
et fournitures dans un train de bagages où des centaines d'animaux intervenaient sous la
supervision des soldats qui portaient eux-mêmes une bonne partie de ce bagage. Les
romains utilisaient également un système de dépôts d’approvisionnement fortifiés
stationnés dans tout l’empire à environ trente (30) kilomètres (1 jour de marche pour
l’armée) pour y mettre la nourriture et le fourrage.
Dès 500 avant JC, Sun Tzu Wu dans The Artof War a fait référence aux fonctions
logistiques et à leurs relations avec la stratégie et la tactique pratique de vivre de la terre à
mesure que l'armée progressait. Dans ce sens, il a évoqué deux importantes énonciations; à
savoir ‘‘.. Au cœur ennemi, […] je veille à la continuité d’approvisionnement …’’1 et ‘‘…
Ce qui appauvrit la nation, ce sont les approvisionnements sur de longues distances… »2.
De point de vue scientifique et artistique, il semble que le premier livre sur la logistique
ait été écrit pendant le 18ème siècle 3
, intitulé Résumé de l'art de la guerre (1838) et
s’intéressait exactement à l'art de la guerre napoléonienne.
Les deux hommes ont tenté des invasions de la Russie mais ils ont échoué au moins
partiellement parce que les rigueurs de l'hiver ont perturbé les efforts de
réapprovisionnement.
Au 21ème siècle, la relation entre la logistique et le cadre militaire attirait encore les
lecteurs. Dans ce contexte, Jami a redéfini la logistique de point de vue militaire comme
Certainement, il existe, dans nos jours, de nombreux exemples récents qui expliquent
l’impact considérable de la logistique sur le succès et l'échec des efforts militaires. Mais, il
est tellement intéressant de retenir, à ce stade, que la logistique est fermement ancrée dans
la doctrine historique de la guerre.
Pour terminer cette première sous-section, nous tenons à rappeler que les systèmes
logistiques se sont largement développés pendant la seconde guerre mondiale (1939 à
1945) où les États-Unis et leurs armées alliées ont été plus efficaces que l'Allemagne. D’un
côté, les magasins de l'armée allemande ont été lourdement endommagés, mais
l'Allemagne ne pouvait pas imposer la même destruction aux magasins de ses ennemis et,
d’autre côté, l'armée américaine pouvait fournir tout ce dont ses forces avaient besoin au
bon moment, au bon endroit et de la manière la plus économique. Par conséquent,
plusieurs techniques logistiques militaires nouvelles et avancées ont commencé à décoller
à partir de cette période ce qui conduit par la suite à une évolution radicale de la logistique
en tant qu'art et science.
1-2-1- Logistique
Vu son ancienneté, la logistique pouvait avoir toute une panoplie de définitions qui
gravitaient ensemble autour de la même idée que la logistique est un ensemble d’activités
et de réflexions relative à une distribution physique ce qui a conduit à une durable
considération de la logistique en tant que synonyme de la distribution physique. Nous
Selon l’ASLOG6, la logistique est « l’ensemble des activités ayant pour but la mise en
place, au moindre coût, d’une quantité de produit, à l’endroit et au moment où une
demande existe. La logistique concerne donc toutes les opérations déterminant le
mouvement des produits, telles que : la localisation des usines et des entrepôts,
l’approvisionnement, la gestion physique des encours de fabrication, l’emballage, le
stockage et la gestion des stocks, la manutention et la préparation des commandes, le
transport et les tournées des livraisons ».
5
NCPDM est un association crée en 1963 qui a été formée par un groupe d’enseignants, de consultants et de
managers, précurseurs et visionnaires, qui envisageaient l’intégration du transport, de l’entreposage et de la
gestion des stocks… comme l’avenir de la discipline ,elle comprenait des membres d'entreprises aux États-Unis et au
Canada, et est devenu le Council of Logistics Management en 1985. L’association décida en 2005 de changer une
nouvelle fois de nom et choisit Council of Supply Chain Management Professionals. Réunissant environ dix mille
membres, le CSCMP est une association puissante et dynamique, qui fournit des aides au développement de
carrière, du conseil et toutes les opportunités d’un grand réseau.
6
Association française des Logisticiens crée en 1972, fédère plus de 400 entreprises issues de tous secteurs,
forte de 2000 professionnels qui collaborent pour promouvoir et construire la Supply Chain de demain.
satisfaction des besoins exprimés ou latents, aux meilleures conditions économiques pour
l’entreprise et pour un niveau de service déterminé. Les besoins sont de nature interne
(approvisionnement de biens et de services pour assurer le fonctionnement de l’entreprise)
ou externe (satisfaction des clients). La logistique fait appel à plusieurs métiers et savoir-
faire qui concourent à la gestion et à la maîtrise des flux physiques et d’informations ainsi
que des moyens.».
En somme, les définitions attribuées au terme logistique sont nombreuses ce qui ne nous
permet pas de les citer toutes. Mais, ceci n’empêche pas le lecteur de ces définitions de
conclure, après une lecture approfondie et attentive, qu’il s’agit d’une gestion optimale des
flux physiques, informationnels et financiers au sein des organisations pour bien répondre
à leurs besoins internes et externes et fonctionnement et de gestion.
A ce stade, nous signalons que la notion de flux demeure, comme tout le monde peut le
remarquer, un mot clé et déterminant dans la définition de la logistique. Pour cette raison,
il nous apparait judicieux, de consacrer la sous-section suivante à un aperçu rapide sur ce
concept.
Flux physiques : de matières, de produits, de stocks et d'autres biens dans les réseaux
logistiques sont appelés flux physiques, dont la direction principale est considérée comme
allant du point d'origine au point de consommation. Cependant, les flux physiques
comprennent également les flux en arrière ou inverses de matières; par conséquent, ils
impliquent l'ensemble du processus et des activités du SL.
Flux informationnels : Dans la logistique, il y a un grand nombre d'échanges
d'informations sur les ventes et les stocks et les prévisions, la commande de transport, la
confirmation et la facturation ainsi que divers types de contrats et conditions de
livraison…
Flux financiers : le flux monétaire est une compensation à payer pour les matières
premières et les produits et est donc contraire au flux de matière. Habituellement, le flux
d'argent est derrière le flux de matières.
7 Un système logistique est associé à l'assemblage de trois catégories d'éléments: 1) les acteurs interactifs, 2) les
ressources utilisées par ces acteurs et 3) les méthodes et outils employés pour atteindre les objectifs du système, lui
permettant d'augmenter ses performances.
Il existe aussi ce qu’on appelle les flux de retour c'est-à-dire les flux de déchets ou de
sous-produits retiré des différentes étapes du flux de matières ainsi que la gestion des
produits jetés pour le recyclage ou l'élimination finale. Cela comprend également la
logistique inverse.8
10
Une méthodologie visant principalement à réduire les temps dans le système de production ainsi que les temps de
réponse des fournisseurs et des clients.
Il est désormais généralement admis que pour une meilleure planification et pour
réaliser les réels avantages de la logistique, sa logique devrait être étendue en amont aux
fournisseurs et en aval aux clients finaux. Des facteurs tels que le partenariat et le degré de
lien et de coordination entre les entités de l’entreprise doivent être pris en compte. La
collaboration demeure la clé de réussite de toute organisation. Dés lors, la notion Supply
Chain a vu le jour.
Bien que ces deux termes aient certaines similitudes, ce sont en fait des concepts
différents avec des significations différentes.
(1)- D'un point de vue systématique, la Supply Chain est considérée comme un tout plutôt
que comme une série d'éléments distingués tels que l'approvisionnement, la fabrication
et la distribution. De plus, les fournisseurs et les utilisateurs finaux sont inclus dans le
processus de planification.
(2)- La gestion de Supply Chain est un processus de planification hautement stratégique,
basé sur des décisions stratégiques plutôt qu'opérationnelles.
(3)- La gestion de la de Supply Chain a une autre vision des stocks. Au lieu de regrouper
de grands stocks de manière traditionnelle en tant que stock de sécurité pour chaque
entité d'une chaîne, la gestion de la de Supply Chain utilise les stocks en dernier
recours pour équilibrer le flux intégré de produits à travers la chaîne.
(4)- Dans une de Supply Chain, il est crucial de construire un système d'information
intégré dans lequel toutes les entités ont accès à des informations sur la demande et les
niveaux de stock. Si une de Supply Chain devait être la somme des entités, et non leur
intégration, ce flux d'informations n'aurait pas existé, alors qu'il est une nécessité pour
le succès de la chaîne.
La gestion de la Supply Chain est un concept global qui relie plusieurs processus pour
obtenir un avantage concurrentiel, tandis que la logistique fait référence au mouvement, au
stockage et à la circulation des marchandises, des services et des informations au sein de la
Supply Chain globale.
«La Supply Chain est l'entraîneur de football et la logistique est le quart-arrière. Ils
fournissent tous deux des directives sur la façon dont les actifs sur le terrain doivent être
situés et positionnés. Mais l'entraîneur fournit le plan de match global et le quart-arrière
exécute les mouvements en s'adaptant à la volée au besoin ».
Les efforts visant à définir la différence entre les concepts de la logistique et de la
chaîne d'approvisionnement, ont poussé la plupart des entreprises à déplacer leur logistique
dans une chaîne d'approvisionnement.
11
Développeur d'applications chez Brimar Industries aux états unis
des fournisseurs, des transporteurs, des sites de fabrication, des centres de distribution,
des détaillants et des clients. »
Quinn (1997) l'a présenté comme :
« Toutes ces activités associées au déplacement des marchandises du stade des matières
premières jusqu'à l'utilisateur final, y compris sourcing et approvisionnement,
planification de la production, traitement des commandes, gestion des stocks, transport,
entreposage et service à la clientèle. Surtout, il incarne également les systèmes
d'information si nécessaires pour surveiller toutes ces activités. »
Wikipedia (2016) l'a expliqué comme :
«… un système d'organisations, de personnes, d'activités, d'informations et de ressources
impliquées dans le déplacement d'un produit ou d'un service du fournisseur vers le
client. »
La définition du SCM donnée par le CSCMP (Council of Supply Chain Management
Professionals) est énoncée comme suit :
« Le SCM englobe la planification et la gestion de toutes les activités relevant de la
recherche de fournisseurs, de l'approvisionnement et de la transformation, ainsi que
toutes les activités logistiques. Cela inclut notamment une coordination et une
collaboration entre les partenaires de la chaîne, qui peuvent être des fournisseurs, des
intermédiaires, des prestataires de service et des clients. Fondamentalement, le SCM
intègre donc la gestion de l'offre et la gestion de la demande dans l'entreprise et entre les
entreprises. »
Les concepts de maturité des processus ou des capacités sont de plus en plus appliqués à
de nombreux aspects de la chaîne d'approvisionnement, à la fois comme moyen
d'évaluation et comme cadre d'amélioration.
Les organisations ont souvent du mal à définir à quoi devrait ressembler leur parcours
vers l'excellence logistique. Ce voyage implique généralement le développement de
plusieurs capacités opérationnelles, mais sans un cadre de chaîne d'approvisionnement clair
l’entreprise peut trouver difficile d’accroitre cette excellence.
12
Echange de données informatisé, technique qui remplace l’échange physique des documents entre les
entreprises.
fonctionnement des différentes unités de l'entreprise, la performance de ses employés et les
résultats de leur travail au total. À ce stade, il est important de mettre l’accent sur le fait
que la performance de l’entreprise est essentiellement mesurée en termes d’efficacité de
ses activités. En fait, plus les opérations de l’entreprise sont efficaces, plus la performance
organisationnelle est positive et, au contraire, la faible efficacité des opérations de
l’entreprise et la performance des employés signifient une mauvaise performance de
l’entreprise.
Gibert propose un modèle de performance qui met cette dernière au centre de trois
axes : pertinence, efficacité et efficience déterminer par le triptyque : objectifs, moyens et
résultats. Formant ainsi le fameux triangle de performance présenté comme suit :
Figure 2. Triangle de la
performance.
Source : (Gibert 1980).
Quant à la différence entre les termes efficacité et efficience, nous pouvons dire que
l'efficacité consiste à faire la bonne tâche, à terminer les activités et à atteindre les objectifs
tandis que l’efficience consiste à faire les choses de manière optimale.
Dans cette optique, nous listons ci-dessous quelques principales différences entre ces
deux termes :
Efficacité Efficience
Consiste à accomplir une tâche ou à produire le Consiste à exécuter une tâche de la meilleure
résultat souhaité. façon possible.
L'efficacité est principalement préoccupée par L'efficience est principalement préoccupée par
les résultats, pas par l'utilisation des ressources. l'utilisation du temps, de l'énergie et des
ressources, pas nécessairement par les résultats.
N'est pas orienté processus et temps. Est orienté processus et temps.
Axé sur les résultats. Axé sur le rendement.
Devant les changements de l’environnement et les nouveaux défis des marchés, il était
évident que la notion de performance suit elle aussi cette évolution pour pouvoir toucher à
toutes les activités et les aspects de l’entreprise. Dés lors, le triangle de la performance a
pris de nouvelles dimensions (figure 3) qui ont permis d’élargir ses axes vers cohérence
globale avec rajoutant un nouveau triptyque à la performance (finalités, culture, structure).
Figure 3 . Nouveau triangle de la performance.
Une SC existe pour soutenir le marché qu'elle dessert. Pour identifier les performances
qu'une chaîne d'approvisionnement doit fournir, nous devons évaluer le marché desservi. À
l'appui de cette analyse, nous utiliserons un modèle simple. Le modèle nous permet de
catégoriser un marché et d'identifier les exigences et les opportunités que chaque type de
marché présente à ses chaînes d'approvisionnement. La réalité est, bien sûr, plus subtile et
plus complexe que tout modèle ne peut représenter, mais ce modèle orientera l’entreprise
dans la bonne direction et la guidera à travers une enquête sur les marchés qu’elle dessert.
Commençons par définir un marché en utilisant ses deux composantes les plus
fondamentales: l'offre et la demande.
Les marchés de chaque quadrant ont leur propre combinaison d'opportunités pour les
chaînes d'approvisionnement qui les soutiennent. Une combinaison différente de
caractéristiques de performance est exigée des entreprises des chaînes d'approvisionnement
de chaque type de marché. Pour prospérer, les entreprises d'une chaîne
d'approvisionnement doivent pouvoir d'exploiter les opportunités disponibles sur leurs
marchés. Les bénéfices les plus élevés vont aux entreprises qui peuvent répondre avec
succès aux opportunités que leurs marchés offrent. Les entreprises qui ne sont pas en
mesure de répondre aussi efficacement aux opportunités prendront du retard.
Pour le marché mature : L'offre dépasse la demande. Les opportunités résident dans
la coordination avec les partenaires de la chaîne d'approvisionnement pour fournir une
large gamme de produits sur le marché et s'adapter à de larges fluctuations de la
demande de produits tout en maintenant un niveau élevé de service client.
Pour le marché stable : l'offre et la demande sont équilibrées. Chaque entreprise a la
possibilité de régler et d'optimiser ses opérations internes pour obtenir une efficacité
maximale et une meilleure rentabilité globale de la chaîne d'approvisionnement.
Pour le marché en développement : Nouveau marché et nouveaux produits, l'offre et
la demande sont faibles .Les opportunités résident dans le partenariat avec d'autres
entreprises de la chaîne d'approvisionnement pour recueillir des informations sur ce
que le marché veut et construire et livrer des produits qui seront plus attrayants pour le
marché.
Pour le marché en croissance : La demande dépasse l'offre. Les opportunités résident
dans la création de parts de marché et la reconnaissance grâce à la collaboration avec
les partenaires de la chaîne d'approvisionnement pour fournir des niveaux élevés de
service client, tels que mesurés par le taux général et la livraison à temps.
A. Service Client
Après avoir précisé le marché que la SC desserte ainsi que les opportunités à saisir et les
attributs sur lesquels il faut se focaliser il est essentiel de piloter ces derniers.
BTS : Build to stock est une gestion des stocks dans laquelle l’entreprise se concentre
sur la production avant que la demande du produit ne soit réellement présente. Sans
cette demande, les entreprises se tournent vers les données de ventes historiques et les
prévisions de ventes pour estimer la quantité de leur produit à créer. Dans un
environnement BTS, un client souhaite que sa commande complète soit remplie
immédiatement.
Les mesures les plus courantes pour une situation de fabrication sur stock sont
les suivantes:
Taux de service : calculé sur une période précise pour mesurer la satisfaction client.
BTO : se concentre sur la production après que le client a demandé le produit. Les
entreprises accordent moins d'importance aux données de ventes historiques et futures,
car elles ne satisferont qu'aux commandes passées. Il s'agit de toute situation dans
laquelle un produit est construit sur la base d'une commande client spécifique et est
configuré pour répondre à un ensemble unique d'exigences définies par le client.
Temps de réponse des clients : c’st à dire la durée de temps nécessaire pour traite une
demande du client.
Nombre des commandes en retard : les commandes qui ne sont pas pas arrivées à
leurs clients dans les délais prédéterminés.
B. Efficience interne
Fait référence à la capacité d'une entreprise ou d'une chaîne d'approvisionnement à
utiliser ses actifs le plus rentable possible. Les actifs comprennent tout ce qui a une valeur
tangible, comme les usines, l'équipement, les stocks et les espèces. Certaines mesures
fréquentes de l'efficacité interne sont:
La valeur en stock : Cela doit être mesuré à la fois à un moment donné et également en
moyenne dans le temps. L'atout majeur impliqué dans une chaîne d'approvisionnement
est l'inventaire contenu tout au long de la chaîne.
Taux de rotation de stock : indique combien de fois une entreprise vend et remplace
son stock de marchandises au cours d'une période donnée.
Le retour sur les ventes : est une mesure générale de la façon dont une opération est
gérée. Il mesure la manière dont les coûts fixes et variables sont bien gérés.
C. Flexibilité de la demande
La flexibilité de la demande décrit la capacité d'une entreprise à répondre aux nouvelles
demandes en termes de quantité et de gamme de produits et à agir rapidement. Une
entreprise ou une chaîne d'approvisionnement a besoin de capacités dans ce domaine afin
de faire face à l'incertitude sur les marchés qu'elle dessert.
Temps de cycle d'activité : Le temps de cycle mesure le temps qu'il faut pour
effectuer une activité de chaîne d'approvisionnement telle que l'exécution des
commandes, la
conception du produit, le produit assemblage ou toute autre activité qui soutient la chaîne
d’approvisionnement. Ce temps de cycle peut être mesuré au sein d'une entreprise
individuelle ou sur l'ensemble d'une chaîne d'approvisionnement.
D. Développement de produits
mesure est la capacité d’une entreprise ou d’une chaîne d’approvisionnement à
concevoir, construire et livrer de nouveaux produits pour servir ses marchés à mesure que
ces marchés évoluent avec le temps La capacité de suivre le rythme d'un marché en
évolution peut être mesurée par des paramètres tels que:
Pourcentage du total des produits vendus qui ont été introduits au cours de la dernière
année
Pourcentage du total des ventes des produits lancés au cours de la dernière année
Durée du cycle pour développer et livrer un nouveau produit
Un audit logistique est une évaluation impartiale par une partie indépendante de tous les
aspects du système de chaîne d'approvisionnement d'un client, y compris les relations avec
les fournisseurs et les clients, les procédures de planification, le flux de documents,
l'infrastructure logistique, le contrôle qualité et la correspondance des coûts logistiques
avec les conditions du marché local. L'objectif principal de l'audit logistique est de faire
correspondre les exigences logistiques et les attentes du service client, en tenant compte de
la dynamique du marché et d'identifier les domaines à améliorer pour atteindre
l'excellence.
S'assurer que toutes les méthodes et procédures sont mises en œuvre pour contrôler les
coûts de transport, de stock ou de stockage.
Assurer le bon niveau de confiance et de coopération entre les différentes
organisations qui interviennent tout au long de la chaîne d'approvisionnement.
Analyser une situation existante par rapport à une référence.
Identifier les écarts et dysfonctionnements par rapport à cette référence.
Proposer des recommandations et des domaines d'amélioration pour remédier aux
écarts perçus.
Il existe de nombreux référentiels logistiques, nous allons quelque uns dans le tableau
suivant :
Ou par exemple le transport comme étant une partie importante de la SC peut être un
argument commercial et participer directement à la satisfaction du client .Les
consommateurs exigent un meilleur service, et ce mandat crée un besoin pour les
expéditeurs de fournir un service rapide, précis et de qualité. Une bonne stratégie
logistique de vise à optimiser constamment les processus de transport et à éliminer les
perturbations. Par conséquent, cela a un impact direct sur la satisfaction de vos clients. Un
meilleur service client peut donner une bonne réputation à la marque d’une entreprise et
aider à générer plus d’affaires. La fluidité des processus de transport de marchandises au
sein et au-delà de votre entreprise signifie que vous apporterez plus de valeur à vos clients.
En fin de compte, une logistique bien gérée contribue à l'expérience globale positive du
client.
13
La profitabilité est une indication sur le revenu que peut rapporter une ressource au sein d'une entreprise.
importance en termes d'avantages durables.
Quelles pourraient être les sources d'un avantage concurrentiel au cours de la prochaine
décennie? Malheureusement, il n'y a pas de réponse facile à cette question. Pour obtenir un
avantage concurrentiel significatif, une organisation doit avoir une compréhension
approfondie de ses clients et de la valeur supplémentaire qu'ils recherchent.
Dans ce contexte, il existe des synergies passionnantes et évolutives entre les fonctions
de chaîne d'approvisionnement et de marketing - chacune étant à la fois une discipline
fonctionnelle et une profession - car elles deviennent ensemble les principaux moteurs de
l'activité des entreprises à l'ère moderne. En adoptant la perspective la plus large des deux
disciplines, ces fonctions englobent ensemble toutes les activités commerciales critiques
d'une entreprise - l'informatique, les ressources humaines et les finances jouant des rôles de
soutien importants.
Stratégie de coûts: se concentre sur la livraison d'un produit ou d'un service au client
au coût le plus bas possible sans sacrifier la qualité. Walmart a été le leader à faible coût
du commerce de détail en exploitant une chaîne d'approvisionnement efficace.
Stratégie de temps: Cette stratégie peut être en termes de rapidité de livraison, de
temps de réponse ou même de temps de développement de produit. Dell est un excellent
exemple de fabricant qui a excellé au niveau des temps de réponse en assemblant,
testant et expédiant des ordinateurs en aussi peu que quelques jours. FedEx est connu
pour ses livraisons rapides et ponctuelles de petits colis.
Stratégie de qualité: des biens ou des services cohérents et de haute qualité nécessitent
une chaîne d'approvisionnement fiable et sûre pour tenir cette promesse. Si Sony avait
une chaîne d'approvisionnement inférieure avec des niveaux de dommages élevés, cela
n'aurait pas d'importance pour le client que ses appareils électroniques soient de la plus
haute qualité.
Stratégie de flexibilité: peut prendre diverses formes telles que le volume, la
variété et la personnalisation. De nombreuses entreprises de commerce
électronique d'aujourd'hui, comme Amazon, offrent une grande flexibilité dans bon
nombre de ces catégories.
Néanmoins, la stratégie d'amélioration continue en travaillant de manière cohérente et
persistante sur le renforcement du (des) maillon (s) faible (s) s'applique toujours, et les
entreprises qui adoptent une telle approche renforceront continuellement leur écosystème
de chaîne d'approvisionnement mondiale, ce qui, à son tour, générera un avantage
concurrentiel dans notre complexe, monde connecté.
Chapitre 2:
Afin de bien cadrer notre étude et garantir aussi son bon déroulement, nous avons opté
pour une méthodologie de travail qui mobilise également toute une panoplie d'outils pour
la collecte et l’analyse des données. Le long de ce chapitre, nous allons présenter le
contexte général de notre thématique de travail en commençant par la présentation d’un
aperçu sur l’entité d’accueil et la formulation de la question de recherche. Ensuite, nous
détaillons la méthodologie de recherche mise en place, à savoir la démarche DMAIC avec
d’autres outils.
De son côté, le groupe NABC (North Africa Bottling Company), qui est une filiale
principale d’ECCBC au Maroc, est l’un des plus importants concessionnaires de The Coca
–Cola Company en Afrique. La NABC fut créée le 22 décembre 2003 pour donner suite au
Filière : MLOG 31
regroupement de trois embouteilleurs marocains et un embouteilleur Mauritanien (figure
8). Il s’agit notamment de SCBG (Société Centrale des Boissons Gazeuses) à Casablanca,
CBGN (Compagnie des Boissons Gazeuses du Nord) à Fès, CBGS (Compagnie des
Boissons Gazeuses du Sud) à Marrakech, et la Société des Boissons Mauritaniennes
(SOBOMA) à Nouakchott.
Afin de bien couvrir son marché au Maroc, la NABC dispose aujourd’hui de 24 agences
de distribution.
1.1.1. Généralités
La Compagnie des Boissons Marocaines et Internationales (COBOMI) fût crée en Juin
1999 par le groupe Castel. En Septembre 2003, elle fût acquise par TCCEC (The Coca
Cola Export Corporation), représentant la compagnie en Afrique. En avril 2005, COBOMI
est devenu une filiale principale du groupe NABC (North Africa Bottling Company).
Située sur la zone industrielle de Nouaceur et avec un chiffre d’affaires, COBOMI est
certifiée :
ISO 9001, La norme est publiée par l'ISO (l'Organisation internationale de
normalisation), un organisme international qui crée et distribue des normes
acceptées dans le monde entier.est une norme internationale pour un système de
management de la qualité («QMS»). Afin d'être certifiée selon la norme ISO 9001,
une entreprise doit suivre les exigences définies dans la norme ISO 9001. La norme
est utilisée par les organisations pour démontrer leur capacité à fournir de manière
cohérente des produits et services qui répondent aux exigences des clients et des
réglementations et à démontrer une amélioration continue.
ISO 14001, est une norme internationale qui spécifie les exigences pour un système
de management environnemental (SME) efficace. Il fournit un cadre qu'une
organisation peut suivre, plutôt que d'établir des exigences de performance
environnementale.
14
Notre entreprise d’accueil.
ISO 22000, est une norme pour la gestion de la sécurité alimentaire qui peut être
appliqué à toute organisation de la chaîne alimentaire, de la ferme à l'assiette. La
certification ISO 22000 permet à une entreprise de montrer à ses clients qu’ils ont
mis en place un système de gestion de la sécurité alimentaire. Cela permet aux
clients d'avoir confiance dans le produit. Cela devient de plus en plus important car
les clients exigent des aliments sûrs et les transformateurs alimentaires exigent que
les ingrédients obtenus auprès de leurs fournisseurs soient sûrs.
Aujourd’hui, la COBOMI est la seule usine qui produit le Bag In Box en Afrique.
Les trois produits phares de COBOMI en boisson gazeuse sont Coca-Cola, Fanta, et
Sprite. A ceci se rajoutent Pom’s, Hawaï, Top’s Schweppes, Coca-Cola Light et Coca-Cola
Zéro, sans oublier bien sûr le BQG IN BOX. En termes de gamme, des produits autres que
les boissons gazeuses nous trouvons : Burn, Ciel, Aquarius, Rani et Pulpy.
2- Choix du thème
Le choix du thème de notre projet n’est surtout pas un choix aléatoire, mais un choix qui
s’aligne aux orientations du groupe NABC qui mettent au cœur de leur stratégie un projet
d’amélioration de la performance globale du groupe, y compris la performance du service
logistique15. C’est ainsi que l’idée du thème intitulé « Enjeux de la Supply Chain et ses
apports à la performance d’une entreprise industrielle » est née. Pour pouvoir améliorer la
performance de la SC et ainsi, participer à l’amélioration de la performance de toute
l’entreprise.
A travers ce thème nous allons pouvoir détecter les forces et les faiblesses ainsi que les
pistes d’amélioration de la SC du groupe NABC en générale et de l’usine COBOMI
spécialement. Ceci demeure l’intérêt de notre thématique pour l’entité de notre stage.
De manière plus générale et au-delà de NABC, notre thème rapportera une valeur
15
Notre service d’accueil (service de déroulement de ce stage).
ajoutée au management de la SC de manière spécifique. En présentant l’intérêt de cette
dernière et ce qu’elle peut rapporter à la performance globale de l’entreprise. La
performance de toute entreprise est liée directement à la performance de sa SC.
Statistiquement parlant et selon une enquête réalisée par Deloitte16 en 2014, 79% des
entreprises dotées de chaînes d'approvisionnement performantes réalisent une croissance
des revenus supérieure à la moyenne de leur secteur. À l'inverse, seulement 8% des
entreprises dotées de chaînes d'approvisionnement moins performantes affichent une
croissance supérieure à la moyenne. Ce chiffre met en évidence, comme aucun autre,
l'importance critique des interrelations entre une entreprise et sa chaîne
d'approvisionnement.
Autrement dit, pour maintenir les ventes, la fabrication, la distribution, les stocks en
parfaite synchronisation, satisfaire les clients et accroitre une performance globale nous
avons besoin d'une approche d'amélioration de toute la chaîne d'approvisionnement de
telle manière à ce que l'efficacité et l’efficience des processus soit maximiser, et pouvoir
éliminer les dysfonctionnements et aligner les composantes de la SC à la stratégie de
l’entreprise.
Ainsi, l’objectif de notre thématique est d’analyser toute la SC de NABC pour pouvoir
apporter des propositions d’amélioration et participer à l’amélioration de la performance
globale du groupe.
Pour ceci nous allons décliner, comme nous l’avons déjà mentionné dans l’introduction
16 Deloitte, est un réseau multinational de services professionnels. Deloitte est l'un des "Big Four"
organisations comptables et le plus grand réseau de services professionnels au monde en termes de chiffre
d'affaires et de nombre de professionnels dont le siège social est à Londres, au Royaume-Uni.
générale, notre problématique de travail à la question de recherche suivante :
« Comment peut-on améliorer la performance de la Supply Chain de NABC à
fin d’apporter une amélioration à sa performance globale ? »
Afin de faciliter le déroulement de notre étude et bien répondre aussi à notre question de
recherche, cette dernière sera décomposée à trois importantes sous-questions de recherche
come suit:
SS-Question 1 : Quels sont les dysfonctionnements de la SC de NABC ?
SS-Question 2 : Quel est le degré de maturité de la SC de NABC ?
SS-Question 3 : Quelles sont les solutions et les recommandations permettant l’amélioration
de la SC de NABC et sa performance globale ?
1- Méthodologie générale
La simple observation de faits ne conduit pas à une connaissance scientifique, car il doit
être possible de tirer des hypothèses ou des lois permettant l'interprétation de la réalité.
Cependant le chercheur doit adopter l’une des démarches scientifiques reconnues. Au
monde de la science de gestion nous pouvons évoquer : la démarche inductive, déductive
et l’approche Hypothético-déductive.
Nous allons dans un premier lieu, définir les différentes démarches pour ensuite préciser
laquelle nous allons adopter pour traiter notre thématique.
Trois conditions doivent être remplies pour pouvoir généraliser les déclarations:
Un nombre d'observations suffisamment important.
Observations faites dans différentes conditions.
Aucune observation incompatible avec d'autres observations.
Peut aussi faire allusion à la confrontation des hypothèses à une réalité conflictuelle
avec la réalité. Dans ce cas le chercheur part de l'hypothèse et l'applique à un cas
d'observations. Le chercheur pose a priori l'hypothèse d'une relation entre différentes
variables, puis l'applique à l'étude d'un certain nombre d'observations.
1-3- Hypothético-déductive
Après avoir clarifié les différentes approches scientifiques, il est judicieux de choisir
l’approche déductive pour traiter notre problématique. Ce rapport est rédigé selon les
normes de rédaction nord américaines où on commence par un premier chapitre
représentant le cadre théorique du théme puis un second chapitre concernant la
méthodologie de recherche et un troisième et dernier chapitre pour avancer les résultats du
travail .
Par conséquent, nous allons déployer les informations théoriques du premier chapitre
pour traiter notre problématique. Autrement dit, appliquer les notions de littérature à notre
cas (NABC) pour pouvoir en déduire des résultats et des recommandations. Cependant
nous adoptons une approche purement déductive.
A fin de collecter et analyser les données nécessaire pour notre problématique nous
allons adopter la démarche DMAIC du SIX SIGMA (une méthode qui fournit aux
organisations des outils pour améliorer leurs processus métier ainsi que leurs performances
et la diminution des défauts et l’améliorer des services). La démarche DMAIC englobera
elle aussi de divers outils. Commençons d’abord par la présentation générale de démarche
DMAIC.
Définir, mesurer, analyser, améliorer et contrôler (DMAIC) est une stratégie de qualité
basée sur les données utilisée pour améliorer les processus. Les lettres de l'acronyme
représentent les cinq phases qui composent le processus. Il fait partie intégrante d'une
initiative Six Sigma, mais en général, il peut être mis en œuvre en tant procédure autonome
d'amélioration de la performance des processus.
Source : www.leansixsigmatraining.ie-2020.
Étape 1 : Définir
Etape 2 : Mesurer
Cette étape consiste tout d'abord à sélectionner les variables qui devront être analysées
ainsi que les outils qui seront mis en œuvre pour collecter les données. Une fois cette
phase terminée, les mesures réelles peuvent commencer. Les données collectées sont
ensuite traitées et préparées pour l'analyse à l'étape suivante. Il est important à ce stade
de s'appuyer sur des variables et des données fiables, qui fourniront ensuite des
informations pertinentes. C'est également à ce niveau que les causes loin du problème à
résoudre sont éliminées afin d'atteindre un plus petit nombre autant que possible.
Étape 3 : Analyser
Au cours de cette étape tous les outils nécessaires seront mis en place pour traiter les
données collectées lors de l'étape précédente. Il s'agit d'un pur traitement de données
dont le but est d'identifier clairement la ou les causes du problème à résoudre. L'écart
entre la situation réelle et les objectifs fixés est analysé afin d'identifier la cause initiale
du problème, qui doit être reproductible, afin d'identifier la solution à apporter.
Étape 4 : Améliorer
Étape 5 : Contrôler
Comme nous l’avons déjà mentionné, dans chaque phase du cycle DMAIC nous allons
adopter des outils répartis comme suit,
Pour pouvoir collecter les données de manière ciblée, structurée et avoir une base solide
qui permettra au chercheur de mieux comprendre le contexte de la problématique traité et
trouver ainsi les solutions adéquates avec ce dernier. Ceci peut être résumé d’une manière
tabulaire comme suit :
Question Description
Intervenants concernés par la problématique (personne
Qui ?
ou organisation)
Quoi ? Le sujet traité, la problématique en question
Où ? Traite l’aspect géographique
Quand ? Temps accordé au projet
Comment ? Outils utilisés pour le traitement de la problématique
Pourquoi ? Raison d’être du projet et son intérêt
ASLOG rassemble plus de 400 entreprises de tous les secteurs, avec 2000
professionnels travaillant ensemble à fin de fonder la Supply Chain de l’avenir.
De nos jours les entreprises font face à un monde de business de plus en plus complexe,
où les exigences se multiplient et les facteurs d’influence de leurs environnements
deviennent difficiles à contrôler. D’où la mission de l’association ASLOG qui vise à
développer la SC et la rendre adéquate aux évolutions de l’environnement, tout en créant
un réseau mondial pour encourager l’échange international.
Parmi les fameuses réalisations de l’ASLOG est son premier référentiel d’audit
logistique, « le référentiel ASLOG » en 1997 et qui à travers le temps, a suivi l’évolution
du marché mondial.
Formé d’une grille de 121 questions, répartis sur dix chapitre, 121 questions issues de
10 chapitres principaux, à savoir :
Management-Stratégie et Planification
Logistique en Conception et Projets
Logistique d’approvisionnement
Logistique de production
Logistique de transport
Gestion des Stockes
Logistique de distribution
Logistique de soutien, retours et fin de vie des produits
Indicateurs de pilotage
Progrès Permanent
Source : fr.wikipedia.org
Matière: elle englobe tous les matériaux utilisés et entrant en jeu, c'est-à-dire les
entrants du processus
Matériel: il comprend généralement tous les matériaux utilisés tels que les
logiciels, les machines, le matériel et technologies
Méthodes: cet élément comprend tous les modes de fonctionnement, la logique du
processus et Recherche et développement
D'une part, il permet de distinguer les facteurs internes d'une organisation (forces et
faiblesses) et les facteurs externes liés à l’environnement dans lequel il opère
(opportunités et menaces).
d'autre part, il vous permet de trier les facteurs identifiés en fonction de l’impact
escompté, peut être positif (forces et opportunités) ou négatif (faiblesses et
menaces).
Source : www.piloter.org
Le Supply Chain Council (SCC) est une organisation à but non lucratif créée en 1996
dans le cadre d'une initiative populaire visant à développer un modèle de processus de
chaîne d'approvisionnement.
Le conseil compte environ 1 000 entreprises membres dans le monde, avec des sections
en Australie / Nouvelle-Zélande, en Amérique latine, en Grande-Chine, en Europe, au
Japon, en Asie du Sud-Est et en Afrique du Sud. L'adhésion est ouverte à toute
organisation intéressée à appliquer et à faire avancer les principes de la gestion de la chaîne
d'approvisionnement.
SCOR combine des éléments de l'ingénierie des processus d'affaires, des métriques, des
analyses comparatives, des pratiques de pointe et des compétences humaines en un seul
cadre. Sous SCOR, la gestion de la chaîne d'approvisionnement est définie comme les
processus intégrés de PLAN (planifier), SOURCE (approvisionner), MAKE (faire),
DELIVER (livrer) et RETURN (retourner) - du fournisseur du fournisseur au client du
client.
Conformément au modèle SCOR et comme il est illustré sur la figure 14, nous
présentons ci-après un aperçu sur ce que peut inclure chacun des éléments du modèle
SCOR:
LIVRAISON: exécuter les processus de gestion des commandes; générer des quotas;
configuration du produit; créer et maintenir la base de données clients, maintenir la base
de données produits / prix; gérer les comptes débiteurs, les crédits, les recouvrements et
la facturation; exécuter les processus d'entrepôt, y compris le prélèvement, l'emballage
et la configuration; créer un emballage / étiquetage spécifique au client; consolider les
commandes; expédier des produits; gérer les processus de transport et d'importation /
exportation; et vérifier les performances.
Bref, le modèle SCOR offre un modèle de la SC, c’est-à-dire les différentes activités que
doit comporter chaque partie de la SC ainsi que les meilleures pratiques pour faire évoluer
chaque composante de chaque activité de la SC.
Cependant, nous allons utiliser le modèle SCOR durant l’étape « améliorer » en prenant
le dictionnaire des best practices de SCOR comme base pour construire nos
recommandations.
Un tableau de bord est un outil qui nous permet de voir en un coup d'œil les
informations et les performances d'une organisation à travers un ensemble d'indicateurs de
performance clés (KPI) soigneusement identifiés et pertinents en fonction d'objectifs /
processus particuliers.
Pour les experts en Business Intelligence, les tableaux de bord sont utilisés pour
visualiser les données brutes, ce qui les rend plus accessibles et complètes. Les données ont
plus de sens lorsqu'elles se trouvent sur un tableau de bord. Afin de faciliter le suivi et la
prise de décision.
Etape1: Définir
C'est la première et la plus importante étape. Il est essentiel de savoir clairement à qui ce
tableau de bord est destiné et quelles mesures sont importantes pour créer un tableau de
bord qui sera utilisé. Un tableau de bord est un écran unique composé des indicateurs les
plus importants. Par conséquent, nous devons définir les sources d’informations que nous
allons utiliser pour les indicateurs pré-choisis.
Etape 2 : prototyper
Une fois que la cible et les indicateurs que nous voulons mettre dans un tableau de bord
sont choisis, nous devons trouver la meilleure façon de les afficher afin que le tableau de
bord soit utile à l'ensemble des parties concernés.
Etape 3 : construire
Une fois que nous sommes satisfaits du prototype, nous devons créer le tableau de bord en
utilisant des données réelles.
Etape 4 : déployer
Enfin, nous avons un tableau de bord pleinement fonctionnel. Dans cette étape, nous
devons le partager avec le public entier. Nous devons améliorer le tableau de bord pour le
rendre plus efficace à grande échelle et nous devons nous assurer de le maintenir à mesure
que l'utilisation augmente et change.
Pour conclure ce chapitre, nous rappelons que le traitement de notre problématique suivra
une méthodologie déductive. Et adoptera la démarche DMAIC. Dont la première phase
(définir) nous utiliserons l’outil QQOQCP pour souligner notre problématique, et la
cartographie des processus pour une visibilité sur la SC de NABC. Dans la deuxième
étape, nous allons effectuer un audit logistique par le référentiel ASLOG pour mesurer le
degré de maturité de la SC NABC. Pour ensuite analyser les résultats par le diagramme
ISHIKAWA et la matrice SWOT. A fin de proposer des plans d’amélioration, nous
utiliserons les meilleurs pratiques du modèle SCOR. Et nous contrôlerons ces derniers par
des tableaux de bord.
Chapitre 3 PFE A.U :2019/2020
Chapitre 3:
Dans le présent chapitre nous allons dans un premier lieu, présenter les différents
processus de la SC de NABC sous forme de cartographie de processus (Section 1). Pour
ensuite analyser ses derniers par le référentiel ASLOG (Version 5) et démontrer les
faiblesses de la SC de l’entreprise (section 2). Ses faiblesses seront analyser et renforcer
par des plan d’amélioration dans la section 3.
1- Cartographie de la planification
Le groupe NABC est conscient de l’importance de la logistique. Cela ce traduit par
l’intégration de cette notion dés la conception. Ainsi qu’une planification par PDP et MRP.
Filière : MLOG 51
2- Cartographie de la production
Dans cette partie nous allons montrer brièvement les étapes de production pour avoir
une visibilité sur les données utilisés lors de l’analyse (section suivante).
L’entrée des produits finis en provenance de la production se fait par un système d’affectation au
stock (WMS) en se basant sur un étiquetage standard.
Pour une pertinence du résultat de l’audit que nous allons réaliser et pour garantir la
pertinence et la fiabilité des informations, nous avons du se déplacer dans une mission
audit à l’externe de l’usine – entité de stage - . A savoir, le siège du groupe NABC se
trouvant à Sidi Bernoussi à Casablanca. Pour couvrir l’audit des chapitres suivants :
management-Stratégie et Planification,
logistique en Conception et Projets,
ainsi que la logistique d’approvisionnement.
1- Résultat de l’audit
Dans cette partie nous allons présenter les résultats général de l’audit pour ensuite
détaillé chaque partie.
Pour le résultat général nous avons calculé les points obtenus par chaque chapitre et
nous l’avons traduit en pourcentage par rapport total des points désigné pour chaque
chapitre. Cela nous permettra de savoir lequel des chapitre est moins classés et ainsi celui
sur le quel nous devons se focaliser en plan d’amélioration.
En ce qui concerne le résultat de chaque chapitre, nous avons calculer le total des points
obtenus par chapitre ainsi que le nombre des questions ayant eu comme points 0,1,2et trois
dans le même chapitre.
Sur ce graphique on remarque que les exigences de touts les chapitres du référentiel
ASLOG sont remplis de plus que 50%, et se rapproche des 100 %, à l’exception du
chapitre d’approvisionnement et celui des retours en provenance des agences de
distribution. Autrement dit, l’entreprise NABC maitrise la totalité des composantes de sa
SC mise à part les achats et une partie des retours. C'est-à-dire la relation avec les
fournisseurs qui est un pilier principal du chapitre d’approvisionnement est mal géré. Ainsi
que la gestion ignorée des produits retournés des agences.
Pour le reste des chapitres il existe quelques lacunes que nous allons détailler dans les
parties suivantes.
Pour ASLOG, la logistique est un volet stratégique qui doit être au cœur de la définition
de la stratégie globale de l’entreprise. Dans ce sens le groupe NABC a eu un score de « 26
points / 39 » pour le chapitre Management, stratégie et planification. Comme démontré sur
le graphique si dessous, la majorité des notes sont de deux, et une égalité entre un point et
trois points, avec aucune réponse de zéro point.
Cela est dû principalement à l’existence d’un service logistique qui fait partie du comité
stratégique. NABC, est une entreprise qui produit des biens alimentaires c'est-à-dire qu’il
est évident que sa politique logistique soit adaptée aux besoins de ses clients. Les
investissements logistiques font l’objet d’une planification à moyen et à cout terme de
telle façon à ce que les coûts soient en baisse toute en prenant en compte des spécificités
des besoins interne et ceux des clients , à travers un service de planification dédié
spécialement pour cette raison. Sans oublier, son organisation en termes organisée de
gamme de gammes logistique. A ceci, se rajoute l’aspect autonome des équipes qui
partagent un esprit de respect multiculturel et des compétences polyvalentes renforcés par
des formations chaque fois qu’il est nécessaire.
Nombre de questions pour chaque point
6
0
0point 1points 2points 3points
Figure 26. Management stratégie et planification
Source : élaborée par nous même
Une logistique performante doit obligatoirement être intégré dés les premières phases
du produits ou projet autrement dit, dés sa conception. Dans ce sens le groupe NABC a eu
un score de « 22 points / 27 » pour logistique en conception et projet. Comme démontré sur
le graphique si dessous, la majorité des notes sont de trois, et une seule question de deux
points ainsi que deux réponses de un point, avec aucune réponse de zéro point.
Cette excellence est due principalement à l’existence d’un service appelé « Demand
planning » dont le rôle principale, est de lier et coordonner tout le service SC avec le
service innovation et le service commercial. Ceci, permet d’étudier les risques de chaque
nouveau produit ou projet avec des procédures dégradées permettant de faire face à tout
aléa possible.
Pour ensuite suivre l’impact de ces derniers sur la performance globale du groupe. Le
groupe NABC est conscient parfaitement de l’importance de la standardisation des
processus -y compris l’emballage- et la différenciation retardé 17qu’elle met au cœur de
ces priorités lors de la conception en tenant compte des spécificités des moyens logistique
que dispose l’entreprise ( moyens de production , de manutention …) . Les réglementations
environnementales sont aussi prises en considération.
17
C'est une technique de fabrication qui "retarde" la "différence" du produit jusqu'à la toute dernière étape
du processus. Elle reporte toute différence dans les produits fabriqués jusqu'au dernier moment possible
Nombre de questions pour chaque
point
7
6
5
4
3 Nombre de questions pour
2 chaque point
1
0
0point1point2points3points
Figure 27. Logistique en conception et projet
Logistique d’approvisionnement
Cette faiblesse est due principalement au, monopole des fournisseurs des matières
18
premières primordiales (préforme , cannetes, étiquettes d’emballage). Cela veut dire
qu’aucune exigence ou grille de choix des fournisseurs n’est existante. Or, les contrats et
cahiers des charges avec les fournisseurs sont conçus par des spécialistes qui veillent au
moindre détail. Le groupe NABC est dotée d’un ERP 19 (SAP) et adopte un PDP 20mais
n’utilisent qu’un MRP 21de type 1 non intégré en SAP. Et les commandes aux fournisseurs
sont des commandes fermées par bon de commande.
18
Matière première pour les bouteilles en plastiques
19 Enterprise Resource planning (ERP) fait référence à un type de logiciel que les organisations utilisent
pour gérer les activités commerciales, logistique, comptable … de manière unifiée et intégrale.
20
Programme directeur de production, planifier les besoins en ressources
21
Materiel Requirement Planning, permet de planifier les besoins en composants
Pour ce qui est partenariat, l’entreprise n’a absolument aucune, et aucun audit aux
fournisseurs n’est effectué.
0point1point2points3points
Figure 28. Logistique d’approvisionnement.
Source : élaborée par nous-même.
Logistique de production
Cette excellence est due principalement à l’organisation des flux interne de l’usine
COBOMI. L’implantation des différents ateliers est fait de manière à optimiser l’espace et
à fluidifier les flux. L’usine COBOMI, dispose de moyens de manutention automatique
utile à la fois pour le rayonnage automatique et à sol. Tout les processus de production sont
documentés et formalisés. Le personnel est bien formé et surtout expérimenté ce qu’il lui
permet une autonomie de travail.
La qualité des produits est indiscutable est parfaitement maitrisée. Comme déjà
mentionner dans le chapitre précédent, l’entreprise est certifié ISO 9001, ISO 14001 et
ISO 22000. C'est-à-dire que la qualité et la sécurité alimentaire est indiscutable.
La maintenance est toujours préventive et le vieillissement des stocks est analysé.
7
6
5
4
3
Logistique de transport
Le terme logistique était souvent lié au transport, alors que ce n’est qu’un composant
parmi plusieurs, mais reste toujours une partie indispensable de la SC. Dans ce sens le
groupe NABC a eu un score de « 15 points / 18 » pour logistique de transport. Comme
démontré sur le graphique si dessous, La moitié des notes est de deux points et la deuxième
moitié de trois points.
Cette excellence est due principalement à la relation avec les prestataires de transport
qui est régie par des cahiers de charge et des contrats avec des clauses bien déterminées. Le
contrôle de chargement pour conformité de véhicule est toujours existant. Les retards et les
aléas de transport de façon générale sont rares.
2.5
2
Nombre de questions pour
1.5 chaque point
0.5
0
0point 1point 2points 3points
Le stockage
Pour une entreprise industrielle la gestion de stock est une clé indispensable pour sa
performance. Dans ce sens le groupe NABC a eu un score de « 35 points / 45 » pour
logistique de stockage. Comme démontré sur le graphique si dessous, La majorité des
notes est de trois points.
Or, il existe toujours des problèmes d’organisation des stocks produits finis. C’est que
nous a exprimé le personnel interrogé lors de notre audit. Selon ces derniers,
22
Sous ensemble de l’ERP, permet la gestion de stock
23
First in first out
24
First expired first out
l’organisation du WMS ne remplis pas toutes les exigences pour une meilleure gestion du
stock.
Logistique de distribution
Cela a due principalement, à la relation entre l’usine et les agences du groupe NABC
qui communique ensemble par un réseau intranet. Par conséquents les ruptures de longues
durée et les retards sont presque inexistant.
Nombre de questions pour chaque point
12
10
6
Nombre de questions pour
chaque point
4
0
0point 1point 2points 3points
Dans ce chapitre, l’ASLOG c’est focalisé sur les retours auprès des consommateurs
finals. Or, le groupe NABC et l’usine COBOMI spécialement, traitent les retours
d’emballages fournisseurs (bouteilles de gaz et palettes) et reçoivent des produits retournés
des agences de distribution qui font partie du groupe. Cependant, nous allons auditer le
retour des produits en provenance des agences de distribution séparément des retours
d’emballage des fournisseurs.
En effet, le groupe NABC ne traite que les retours des produits auprès de ces clients
finaux (grandes surfaces, restaurants, aéroports). Ceci est géré par les agences de
distribution. Au niveau de l’usine COBOMI, ses produits ne sont ni gérés ni analyser. Le
taux de retour des produits en provenance des centres de distribution est de 7%. Pourtant il
n’existe aucun service ou procédure pour la gestion de ces produits. Pour ceux nous allons
donner un SCOR de zéro.
Nombre de questions pour chaque point
1
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3 Nombre de questions pour
0.2 chaque point
0.1
0
0point1point2points3points
Cette excellence est due principalement, au service « gestion des retours » qui est lié à
l’ERP de l’entreprise. Le responsable du service cherche en permanence à optimiser
l’espace de stockage des emballages retournés ainsi que les coûts y afférant.
La gestion des retours d’emballage et pris en considération pour toute prise de décision
logistique. Et discutée durant la réunion logistique hebdomadaire.
Nombre de questions pour chaque point
7
4
Nombre de questions pour
3 chaque point
0
0point 1point 2points 3points
Indicateurs de
pilotage
Comme nous l’avons déjà mentionné dans le premier chapitre, pour accroitre une
performance meilleure, il est important de piloter toute action au sein de l’entreprise à
travers des indicateurs de performance. Dans ce sens le groupe NABC a eu un score de
« 29 points / 39 » pour les indicateurs de performance. Comme démontré sur le graphique
si dessous, La majorité des points est de deux et trois points avec un seul zéro.
4
Nombre de questions pour
3 chaque point
0
0point 1point 2points 3points
Progrès permanant
Une entreprise qui ne progresse pas, est en dégression. Pour cette raison l’ASLOG
consacre un chapitre pour mesurer le degré de l’entreprise à opter et à suivre une
progression. Dans ce sens le groupe NABC a eu un score de « 18 points / 21 » pour ce
dernier chapitre. Comme démontré sur le graphique si dessous, La majorité des points est
de deux et trois points, sans aucun zéro ou un point.
Pour mesurer cette anomalie nous avons suivi la palettisation de 100 palettes par jour
sur une période de deux semaines. Est nous avons eu un taux de 10,2% de palettes
endommagées sur les 1000 examinées.
Or, cela pose une anomalie qui donne lieu à des produits endommagé par la suite.
L’agent chargé du stretchage, n’arrive pas à mettre les niveaux des produits en parallèle
ce qui entraine un déséquilibre sur la palette. De plus, l’application du film alimentaire
n’est pas suffisante (trois tours de film alimentaire). Le résultat, paquet désordonné ou
palette cassée.
Le WMS raisonne en terme d’adresse vide est adresse occupée du stock. Par conséquent
les produits de forte rotation peuvent se trouver au fond ou derrière des produits de
faible et moyenne rotation ce qui augmente les déplacements des palettes et ainsi leur
endommagement.
Le non respect de l’espace entre les palettes, dans la zone de stockage à sol ce qui
évoque un encombrement qui endommage les produits.
Des palettes placées dans les adresses d’autres, à cause du désordre du magasin
Déplacements inutiles.
Accès ouvert du magasin, tout le personnel a l’accès au magasin et peut prendre
n’importe quel produit. Ce qui provoque des packs incomplets.
Les caristes occupés des chargements de camions ne prêtent aucune importance à l’état
des produits ou des palettes. Ils reçoivent les adresses des produits à piquer par leurs
tablettes connectées au WMS. Et les chargent aveuglement aux camions. Qu’ils soient
de bon état ou pas.
Le chargé contrôle à la sortie des camions ne vérifie que les quantités, sans vérifier
l’état des produits
Le personnel est inconscient des problèmes que causent les consommations des produits
finis lors de leurs stockage.
établir les besoins mensuels sur la base des prévisions de vente reçues du service
planification central.
doit mettre à jour les fiches reliquat fournisseurs
établir un planning d’enlèvement suivant la disponibilité des articles Magasin.
doit établir les demandes d’achats qui doivent être validées par le directeur du site avant
de les adresser aux fournisseurs.
De ceci on déduit que, les besoins d’achats ne sont pas établit automatiquement à l’aide
d’un système d’information ou interface avec le fournisseur, et se font mensuellement.
Ainsi, le fournisseur n’a pas une vision des claires des besoins sur le long terme. Les
plannings d’enlèvement ne prennent pas en considération la disponibilité des articles chez
le fournisseur.
Source : https://www.management-commercial.fr/
pourquoi 2
pourquoi 3
Pourquoi 4
Pourquoi 5
Pas de
demande vision sur les prévisions sur le long terme
Inexistence Aucun
d'interface informatiquepartenariat
avec les fournisseurs
avec les fournisseurs
d'achat par Bon de commande
commandes
fermes
1- Synthèse
Pour synthétiser les résultats de notre analyse nous avons choisi la matrice SWOT.
Force : Faiblesse :
3- Logistique intégrée dés les premières 9- Suivi fournisseurs mal géré
phases de planification, à savoir la 10- L’existence d’aucune interface
conception informatique liant l’entreprise avec ses
4- L’existence de système d’information fournisseurs
intégré à savoir un ERP de type SAP 11- Aucun partenariat avec les
pour la gestion de toutes les composantes fournisseurs
de la SC 12- Gestion des retours produits finis en
5- Progrès permanent à travers les provenance des CD négligé
tableaux de bord et les indicateurs de 13- Processus d’emballage de stockage
performance analysé régulièrement non performant
6- l’existence d’un rayonnage automatique 14- Organisation de stock ne remplis pas
et d’un WMS pour la gestion de stocks les exigences nécessaires
produits finis 15- Personnel non sensibilisé
7- Plan de maintenance sont préventifs
8- Personnels expérimenté et autonome
Opportunité : Menace :
16- Nouer des relations de partenariat avec 22- Alourdissement du processus achat
les fournisseurs 23- Incertitude des informations des
17- Créer un système d’information liant fournisseurs
l’entreprise avec ses fournisseurs 24- Saturation ou rupture du stock
18- Gérer et analyser les retours produits matières premières
finis en provenance des CD 25- Fournisseurs non impliqués
19- Passer d’une excellence interne à une 26- Augmentations des retours produits
intégration externe finis des centres de distribution
20- Amélioration de la performance de la
SC
21- Amélioration de la performance globale
Recommandations
Opérationnelles Stratégiques
2- Recommandations
Comme nous l’avons mentionné dans la partie précédente, nos propositions
d’amélioration engloberont une partie opérationnelle de SC et une autre Stratégique.
Commençons alors, par la partie opérationnelle.
A ceci se rajoute la nécessité d’un agent du centre de réparation de l’usine pour vérifier
la conformité des palettes avant leur utilisation par le palettiseur automatique. Et les
répartir en trois catégories:
Classement des palettes avant utilisation
Pour le problème de déséquilibre des palettes à cause du stretchage nous avons proposé
de faire cinq tours de film d’emballage au lieu de trois pour un maintien solide des
packs et des produits.
Nous avons testé cette proposition sur un échantillon d’une palette et voici les résultats,
Figure 46. Amélioration du strechage.
Source : photos prises à l’usine COBOMI
La méthode ABC nous permettra de classer les articles selon l’importance de leurs
valeurs de consommation en trois classes comme suit :
1042
2032
COCA COLA 200
COCA COLA p 50
SPRITE BT 25*18
7251
6409
5558
4,073
%
3,600
%
3,123
%
46,540
%
50,140
%
53,263
%
A
7620 POM'S 100 PET x 8 5264 2,957 56,220
% %
6050 HAWAI TROP 200 38F 5015 2,817 59,037
% %
5014 SCHW TONIC 100 Px8 4740 2,663 61,700
% %
6025 HAWAI TR. BT 25*18 4645 2,610 64,309
% %
5114 SCHWEPPS C.P100x8 4512 2,535 66,844
% %
7346 CIEL 33 PET 4368 2,454 69,298
% %
6043 HAWAI TR. P 50 3517 1,976 71,274
% %
3020 FANTA ORANGE PET 100X8 3319 1,864 73,138
% %
3710 COCA COLA BT sp (Exp) 3180 1,787 74,925
% %
1012 COCA COLA 100*4 2725 1,531 76,455
% %
1065 COCA COLA BAG 20 L 2609 1,465 77,921
% %
1037 COCA COLA BT 33 local 2578 1,448 79,369
% %
Tableau 11. Produits de la classe A.
B
7943 COCA COLA P100*8 (EXP) 1439 0,809 86,667
% %
5142 FANTA POM'S BT 25 1357 0,763 87,429
% %
3232 FANTA POM'S BT 25 1351 0,759 88,188
% %
6037 HAWAI TR. BT sp 1308 0,735 88,923
% %
3730 F.ORANGE BT sp (EXP) 1162 0,653 89,576
% %
3760 HAWAI TR. BT sp (EXP) 1086 0,610 90,186
% %
2037 SPRITE BT sp 976 0,548 90,734
% %
3065 FANTA ORG BAG 20L 911 0,512 91,246
% %
1027 COCA COLA BT 25*24 883 0,496 91,742
% %
6027 HAWAI TR. BT 25*24 879 0,494 92,236
% %
2065 SPRITE BAG 20 L 822 0,462 92,697
% %
6514 CAPPY PEACH 100p*8 820 0,461 93,158
% %
1537 COCA ZERO BTE 33 808 0,454 93,612
% %
5137 FANTA LEMON 33 pet 709 0,398 94,011
% %
7956 POM'S 100 PET x 8 (EXP) 688 0,387 94,397
% %
6016 HAWAI TR. 150 661 0,371 94,768
% %
Tableau 12. Produits de la classe B.
C
303 F.ORANGE BT sp 474 3 97,451%
7 07 6
5
156 COCA ZERO BAG 10L 193 3 97,652%
6 03 5
7
794 COCA COLA P 50 (EXP) 580 3 97,846%
5 68 4
6
794 coca pet 150p exp 340 3 98,037%
4 00 4
0
762 POM'S BT 25*24 563 3 98,217%
7 72 2
0
103 coca cola p 150 319 3 98,396%
8 14 1
9
375 SCHWEP.C BT. SP (EXP) 413 3 98,575%
1 64 1
8
124 SCHWEPPES PULPINA 50 497 2 98,741%
3 CL*12 03 9
6
795 fanta orange PET 100p exp 306 2 98,878%
1 98 4
4
375 SCHWEP.T BT. SP (EXP) 307 2 99,011%
0 36 3
6
795 HAWAI TROP PET100Px8 260 2 99,127%
3 (EXP) 20 0
7
313 F.LEMON BT sp 267 2 99,242%
7 10 0
5
794 SPRITE 100 PETx8 (EXP) 237 1 99,348%
9 00 8
8
631 CAPPY PALPY 1l 7+1 160 1 99,419%
3 02 2
7
202 SPRITE 100 PETx8 148 1 99,486%
0 40 1
8
104 COCA BTE sp*6 37G 591 1 99,547%
7 79 1
0
377 POM'S BT sp (EXP) 113 8 99,596%
6 48 7
795 POM'S P 50 (EXP) 145 8 99,645%
7 14 6
151 COCA ZERO 100Px8 970 7 99,688%
4 0 7
312 FANTA LEMON 100P 807 6 99,724%
0 5 4
795 HAWAI PET 200P*6 604 6 99,758%
5 8 0
795 HAWAI PET 50P*12 101 6 99,792%
4 54 0
122 SCHWEPPES PULPINA BTE 104 5 99,825%
7 25*24 02 9
654 CAPPY PEACH 25*12 163 5 99,855%
1 65 3
154 COCA ZERO p50 724 4 99,879%
3 3 3
322 FANTA ORANGE 100P 491 3 99,901%
0 4 9
511 SHWEPS TONIC 150*6PET 331 3 99,918%
6 5 0
795 SPRITE PET 50p*12EXP 483 2 99,934%
0 0 9
202 SPRITE BTE 25*24 427 2 99,948%
7 6 4
203 SPRITE 150 235 2 99,960%
6 0 1
504 SHWEPS TONIC 50P*12 336 2 99,971%
2 0 0
314 FANTA lEMON 50 P 319 1 99,982%
2 2 9
761 POMS P150 206 1 99,992%
6 2 9
604 HAWAI BOITE 33*6 753 1 100,000%
7 4 4
Tableau 13. Produits de la classe C.
Source : élaboré par nous-même.
Et pour une meilleure gestion nous avons proposé une nouvelle organisation pour le
magasin produit finis, comme suit :
Classe A
Classe B
Classe C
Tableau 16. Tableau de bord pour le suivi des Produits retournés des centres de distribution.
Selon G. Richardson: “L’essence des accords de coopération est le fait que les parties
acceptent un certain degré d’obligations et donc fournissent en contrepartie un
certain degré de garantie quant à leur conduite future” (1972)
L’idée est que l’entreprise et les fournisseurs savent collaborer. Le problème est que
l'une ou les deux parties pensent qu'elles doivent dominer la transaction. C'est un aspect de
la négociation. Chaque partie pense qu'elle a mieux profité de l'autre ou que quelque chose
a été perdu. Le gagnant-perdant est tout à fait un modèle dans les relations d'achat-vente
historiques. Dans un environnement d'entreprise moderne, ce concept perd de sa valeur en
tant que composantes de l'achat et de la vente à la recherche d'un plateau supérieur et
commence à se concentrer sur le gagnant-gagnant, ou sur la façon dont chaque entité peut
améliorer sa position grâce à la collaboration.
L’idée est d’avoir un accords qui spécifie les résultats attendus et non pas les moyens et
méthodes pour les avoir. C'est-à-dire que le fournisseur reste toujours autonome mais
responsable des résultats. Ceci peut se traduire par la nécessité de suivi de performance
chez les fournisseurs à travers des audits réalisés par NABC chez ces derniers.
En contre partie, l’entreprise doit partager toute information concernant ses achats avec
ses fournisseurs. A savoir, les prévisions sur le long terme, les plans de promotion, l’état
des stocks et ses plans d’améliorations. Cela permettra aux fournisseurs d’avoir une vision
claire sur ses projets future et alignera ses plans en se basant sur les informations
communiqué par l’entreprise an partenariat.
Or, cela ne peut se traduire, qu’à travers un système d’information qui facilitera la
coordination et les communications entre ses deux parties. D’où notre deuxième
recommandation.
Avantages de l’EDI
Les délais sont considérablement réduits. Le courrier et les délais de traitement sont
éliminés.
L'incertitude temporelle est éliminée dans certains cas et réduite dans d'autres. Cela
permet à une entreprise de prévoir plus précisément.
Réduction des stocks, et permet visibilité sur les stocks à la fois de l’acheteur et du
fournisseur
Une reconnaissance de contenu permet à l'acheteur de savoir rapidement si la
commande sera exécutée ou si l'acheteur doit chercher ailleurs. Cela diminue le besoin
de stock de sécurité.
Avoir une vue claire sur les prévisions des deux parties et les plans futurs.
La saisie unique signifie que les coûts de main-d'œuvre peuvent être réduits. Parce que
les données sont toujours sous forme lisible par ordinateur, l'appariement, le classement,
la récupération, le tri, le rapport et l'audit peut être réalisé avec moins de personnes et à
des taux beaucoup plus rapides.
Coût de l’EDI
L’EDI engendre des coûts qui peuvent être répartis suite à une étude du CCI Hautes
Alpes25, sont :
Coût Montant
Installations Entre 6000 et 8000 euro
Coût du réseau En moyenne10 000 euro par an
Maintenance En moyenne 400 euro par an
25
Etablissement publique en France, pour le développement économique, conseil et accompagnement des
entreprises.
Le web-EDI est un échange de données par un navigateur internet avec an langage
spécifique, et qui remplit les mêmes fonctionnalités d’un EDI principale. Mais sans avoir
besoin d’une Station EDI. Les coûts y afférant sont :
Coût Montant
Installations Entre 150 et 200 euro
Abonnement Entre 55 et 90 euro
Comme nous l’avons présenté dans la partie d’analyse, les achats de NABC se trouvent
dans le segment stratégique de la matrice KRALJIC. Et pour faire face à cette catégorie de
segment, il est conseillé de faire une analyse de valeur aux produits de l’entreprise.
L’analyse de la valeur est une idée développée aux ETATS UNIS, dans les années 1940
par LAWRENCE MILES, directeur des achats chez Ceneral Electric. Cette dernière peut
définie comme un processus d’examen systématique appliqué aux conceptions de produits
afin de comparer la fonction du produit requise par un client pour répondre à leurs besoins
au plus bas coût compatible avec les performances spécifiées et fiabilité nécessaire. Il s'agit
d'une définition assez compliquée et cela vaut la peine de la réduire à des points clés et
éléments:
Comprendre l’utilisation d’un produit implique que des spécifications puissent être
établies évaluer le niveau d'adaptation entre le produit et la valeur dérivée par le client
ou consommer.
Source : https://asklean.com/
Pour conclure ce chapitre, nous rappelons que la SC de NABC est dans un niveau de
maturité d’excellence interne. C’est ce qui nous a révélé l’audit logistique par le référentiel
ASLOG-Version 5. Les dysfonctionnements détectés, sont principalement au niveau des
retours produits des centres de distribution. Ces derniers sont le résultat des défauts de
palettisation, de l’organisation des stocks et du personnel non sensibilisé. Pour y remédier
nous avons proposé des améliorations du palettiseur, une réorganisation du stock par la
méthode ABC et une sensibilisation du personnel. D’autre part, l’entreprise souffre des
insuffisances au niveau de sa relation avec ses fournisseurs. Cela est dû principalement à la
spécificité des matières premières et le monopole des fournisseurs. Selon la matrice
KRALJIC, les achats NABC sont dans le segment stratégique. Pour cela nous avons
recommandé une relation de partenariat avec les fournisseurs qui se traduira par l’adoption
d’un EDI. Nous avons recommandé une analyse de valeurs pour pouvoir faire face aux
hautes spécificités des matières premières.
Conclusion générale PFE A.U :2019/2020
Conclusion Générale
En guise de conclusion, nous rappelons que la SC d’aujourd’hui n’st plus celle des
années passés. De nos jours, elle est devenu un atout commercial, un avantage
concurrentiel, un appui à la profitabilité et une clé pour la performance globale de toute
entreprise, notamment celles industrielles. D’où la nécessité d’améliorer sa performance et
la piloter pour atteindre les résultats prédéfinis. C’est ce que nous avons démontré lors du
premier chapitre.
Notre théme tire son importance, de son alignement avec le projet d’amélioration
permanente de la performance de l’entreprise NABC, leader de la mise en bouteille en
Afrique. Et pour être utile pour toute entreprise en permettant d’avoir une vue claire sur la
manière d’analyse de la SC et sur les plans d’amélioration qu’elle peut apporter à sa
performance globale.
C’est dans ce cadre que nous avons étudié la SC de NABC à travers la démarche
DMAIC. Dont l’audit logistique par le référentiel ASLOG a révélé un niveau de maturité
d’ « excellence interne ».
Nous avons donc proposé une vérification lors de la palettisation et une réorganisation
du stock par la méthode ABC ainsi que la sensibilisation du personnel. Par conséquent le
taux de retour diminuera et la performance s’améliorera.
Les dysfonctionnements ne se limitent pas aux retours, mais englobe aussi les
approvisionnements et la relation avec les fournisseurs. NABC ne maintient aucune
Filière : MLOG 90
partenariat avec ces fournisseurs ni système d’information qui la lie avec ces dernier.
Sachant que ses achats appartiennent au segment stratégique de la matrice KRALJIC. Cela
est dû à la grande spécificité des matières premières et le monopole des fournisseurs.
Pour terminer, il est essentiel de noter que nous avons analysé la partie interne et en
amont de la SC NABC. Or la partie Aval gérée par les centres distribution, est-elle au
même degré de maturité de celle interne et en amont, ou représente-t-elle des
dysfonctionnements différents ?
Bibliographie et webographie PFE A.U :2019/2020
Référence:
American Productivity & Quality Center, “Blueprint for Success”, APQC
American Productivity & Quality Center, 2011, pages: 57
Bolstorff, Peter and Rosenbaum, Robert, ‘‘Supply Chain Excellence’’, Amacom,
2011, pages: 304.
Gourdin, Kent N, « Global Logistics Management »,Blackwell Publishing ,
Edition: 2, pages: 338
Le Goff, Joan Bensebaa, Faouzi, « Mesurer la performance de la
fonction logistique », Editions d'Organisation, 2009, pages: 221
Poirier, Charles, “Using Models to Improve the Supply Chain”,Taylor &
Francis, 2003, pages: 295
Réveillac, Jean-Michel, « Optimization Tools for Logistics », Elsevier Science,
2015, pages: 468
Rogers, Stephen C, “The Supply-Based Advantage”, Amacom, 2009, pages: 368
Zgaya, HayfaHammadi, Slim, “Logistics Engineering and Health”,
Elsevier Science, 2016, pages: 234
Quayle M, “Purchasing and Supply Chain Management”: Strategies and
Realities, IRM Press, 2006, pages: 377.
Chopra S, Meindl P, “Supply Chain Management STRATEGY”,
Pearson,dition, 2013, pages : 529
Webographie:
https://asklean.com - date de consultation (1/05/2020)
www.piloter.org - date de consultation (10/06/2020)
fr.wikipedia.org - date de consultation (10/06/2020)
https://www.eccbc.com/ - date de consultation (12/06/2020)
https://www.aslog.fr/ - date de consultation (15/06/2020)
www.supplychaincoyncil.org - date de consultation (15/06/2020)
Source : https://asklean.com/ - date de consultation (22/06/2020)
Filière : MLOG 92
https://www.edibasics.com/ - date de consultation (22/06/2020)
https://www.piloter.org/m - date de consultation (27/06/2020)
https://digitalcommons.unl.edu/cgi/- date de consultation (27/06/2020)
Table des matières PFE A.U :2019/2020
Chapitre 1.........................................................................................................................................3
Généralités sur la Supply Chain et notion de performance...............................................................3
Section 1 : Eléments conceptuels relatifs à la Supply Chain..............................................................3
1- Logistique : Aperçu historique et généralités........................................................................3
1-1- Aperçu historique..........................................................................................................3
1-2- Définitions de la logistique............................................................................................5
1-2-1- Logistique..................................................................................................................5
1-2-2- Notion de flux............................................................................................................7
2- De la logistique au Supply Chain............................................................................................8
2-1- Evolution de la logistique dans le temps............................................................................8
2-2- Logistique et Supply Chain : Quelle différence peut-on définir ?.................................10
2-3- Définitions de la Supply Chain.....................................................................................11
2-4- Niveaux de maturité de la SC.......................................................................................12
Section 2 : Aperçu sur la performance d’entreprise........................................................................14
1- Définition de la performance d’entreprise..........................................................................14
1-1- Modèle de la performance de Gibert..........................................................................15
1-2- Nouveau triangle de la performance...........................................................................16
2- Performance de la Supply Chain..........................................................................................18
2-1- Catégoriser les marchés de la SC.................................................................................19
2-2- Affecter les attributs de performance..........................................................................21
2-3- Pilotage de la performance..........................................................................................22
2-3-1- Pilotage par KPI.............................................................................................................23
A. Service Client.......................................................................................................................23
B. Efficience interne.................................................................................................................24
C. Flexibilité de la demande.....................................................................................................24
D. Développement de produits...............................................................................................25
2-3-2- Audit logistique comme outil de pilotage de la performance de la SC..........................25
3- Apports de la Supply Chain à la performance de l’entreprise..............................................26
3-1- Supply Chain est un atout commercial........................................................................26
3-2- Supply Chain et profitabilité.............................................................................................27
Filière : MLOG 94
Table des matières PFE A.U :2019/2020
Filière : MLOG 95
Table des matières PFE A.U :2019/2020
1- Résultat de l’audit................................................................................................................56
1-1- Résultat général...........................................................................................................56
1-2- Résultat par chapitre...................................................................................................57
2- Analyse du résultat de l’audit......................................................................................................68
2-1- Analyse des retours des produits des AD.........................................................................68
2-1-1- Anomalies au niveau du palettiseur automatique...................................................68
2-1-2- Anomalies au niveau du palettiseur manuel............................................................69
2-1-3- Anomalies liées à l’espace de stockage...................................................................70
2-1-4- Anomalies liés au personnel....................................................................................70
2-1-5- Diagramme ISHIKAWA.............................................................................................70
2-2- Analyse de la gestion des approvisionnements et relation avec les fournisseurs............71
2-2-1- Analyse des taches du responsable Approvisionnement.........................................71
2-2-2- Analyse du processus Approvisionnement..............................................................71
2-2-3- Analyse par la matrice KRALJIC................................................................................72
2-2-4- Analyse de l’approvisionnement NABC par les cinq pourquoi................................73
Section 3 : Synthèse et recommandations......................................................................................74
1- Synthèse..............................................................................................................................74
2- Recommandations...............................................................................................................75
2-1- Recommandations opérationnelles.................................................................................75
2-1-1- Recommandation pour palettiseur et pour stretchage............................................75
2-1-4- Contrôle et suivi des produits retournés des CD......................................................82
2-2- Recommandations stratégiques.......................................................................................83
2-2-2- Adopter EDI.............................................................................................................84
Conclusion Générale.......................................................................................................................89
Référence:.......................................................................................................................................91
Webographie:..................................................................................................................................91
Table des matières..........................................................................................................................93
Filière : MLOG 96