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TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION

CHAP IV :
PORTEURS VERTICAUX

Vincent HILLY SAINT-MARTIN / Mikael GINESTY


PLAN : CHAP IV PORTEURS
VERTICAUX
 I Généralités et définitions
 Définitions et fonctions
 Les modes constructifs

 La localisation

 La classification selon l’exposition

 II Les murs maçonnés


 III Les murs en béton banché

 IV Les poteaux

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I – GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
Définitions et fonctions DTU 20.1 Eurocode 2 et 6
Les porteurs verticaux:
Ouvrages verticaux permettant le report des charges verticales des
planchers au sol de fondation.

Ils assurent les fonctions de :


Rôle porteur (à froid et en situation d’incendie)
Rôle de séparateur
Rôle contreventement
Rôle de remplissage
Rôle isolation (acoustique, thermique, coupe feu…)
Rôle soutènement des terres
Rôle esthétique, finition
Les solutions :
- éléments juste porteurs : Poteaux sous poutre,
- éléments porteurs et séparateurs : voiles maçonnés ou banchés
Les critères de choix et de mise en œuvre : fonction des moyens de
l’entreprise, des cadences, des propriétés mécaniques, thermiques et
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acoustiques nécessaires.
Remarque : ouvrages en élévation, attention aux risques de chute et au
contreventement provisoire.
I – GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
Performances Thermiques
Consommation énergétique finale du secteur résidentiel – tertiaire, par type d'énergie utilisée

70

60
EnRt **

50

Électricité
40
Mtep

Gaz
30

20 Pétrole

10
CMS *

0
1970 1980 1990 2000 2007

Notes : consommation corrigée des effets du climat ; hors utilisation de ressources à des fins non énergétiques ; * CMS : combustibles minéraux solides
(charbon + coke de houille) ; ** EnRt : énergies renouvelables autres que hydraulique, éolien et photovoltaïque. 4
Source : SOeS, 2008.

Source : Ministère de l’emploie de la cohésion sociale et du logement – Doc RT 2005


I – GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
Performances Thermiques

Sources : Ministère de l’emploi de la cohésion sociale et du logement – Doc RT 2005


I – GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
Performances Thermiques
Réduire la consommation des bâtiments
Améliorer le confort d’été
Assurer des performances minimales ou garde fous

Source : ADEME
I – GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
Performances Thermiques
Solution : isolation par doublage intérieur

Ossature métallique + plaque de plâtre visée


Ex Optima murs

Comment limiter les ponts thermiques?

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Complexe Isolant + plaque de plâtre collé
Ex Calibel
Source : ISOVER
I – GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
Performances Thermiques
Solution : isolation répartie

Source : Ytong Siporex Béton cellulaire autoclavé


I – GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
Performances Thermiques
Solution : Mur manteau = isolation continue par l’extérieur

Source :Isover

Source :Groupement du Mur Manteau


I – GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
Classification selon La résistance à la pluie DTU 20.1
Fonction de la situation, de l’exposition et de la hauteur de la construction

Type I Type IIa Type IIb

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Type III Type IV


I – GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
Classification selon La résistance à la pluie DTU 20.1
Fonction de la situation, de l’exposition et de la hauteur de la construction

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I – GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
Classification selon La résistance à la pluie DTU 20.1

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I – GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
Modes constructifs

Les ossatures béton :


Les éléments maçonnés:
Ouvrages réalisés par l’assemblage de blocs à base de liant hydraulique qui
fait prise après gâchage.

Les éléments coulés en place:


Ouvrages qui sont moulés en place à l’aide de coffrages. Ils sont réalisés à
leur emplacement définitifs. Ils sont généralement réalisés en béton armé. Le
coffrage peut être:
Un outil coffrant qui est généralement réutilisable.
Un système de coffrage perdu en carton…
Un système de coffrage perdu mais définitifs ( ex : éléments
monolithes de terre cuite pour poteaux, murs bilames…)

Les éléments préfabriqués : Ce sont des éléments qui peuvent être réalisés
en usine (préfabrication industrielle) ou sur place (in situ).
Une fois démoulés et livrés sur chantier, les éléments préfabriqués sont mis
en place par grutage, callés et stabilisés puis ils sont assemblés à la 13
structure par clavetages ou scellements.
I – GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
Modes constructifs
Les murs dans les ossatures bois:

Rôle porteur :
1 : ossature type poteaux poutres.
2 : panneaux préfabriqués en usine,
3 : l’empilage de madriers de bois massifs
4 : l’empilage de bois rond

Les murs dans les structures métalliques :

Rôle porteur : Ossature métallique = Portiques ou


poteaux poutres (Profilés)

Rôle séparation et isolation :


Bardages constitués de Tôles Acier Nervurées appelés
TAN visées sur l’ossature porteuse du bâtiment
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(Bardages simple peau ou double peau).
Panneaux sandwich
I – GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
Les matériaux Représentations projet Bourrassol
Les utilisations en France

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I – GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
Les matériaux

Les utilisations en France

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I – GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
Les matériaux

Les utilisations en France

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I – GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
Les matériaux
Les utilisations en France

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II – LES MURS MAÇONNÉS
Le type de pose
Blocs maçonnées au mortier ou à la chaux ou au mortier bâtard

Avantage Inconvénients
possibilité de réglage des blocs Beaucoup de produit 20 l /m²
produits facile et maitrisé Traces de ressuage
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peu couteux Traces de chaux
Ponts thermiques
Chantier sale et bruyant
II – LES MURS MAÇONNÉS
Le type de pose
Blocs collés par joints minces
Mortiers colles réalisé à partir de liants hydrauliques et de résines.

Avantage Inconvénients
Colle facile à réaliser
Pas de ponts thermiques
Rapidité d’exécution
Nécessite un premier rang parfaitement de niveau
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Ne tolère pas d’écarts de niveaux entre blocs
Assez cher
II – LES MURS MAÇONNÉS
Les recommandations du DTU 20.1

Le mortier : Mortier de ciment ou ciments colles


Dosages des mortiers : cf diapos suivantes
Epaisseur des joints 1 à 2 cm maximum
Protection contre la dessiccation si T>30°C
Protection contre le gel si T<5°C

La pose
Humidification des blocs avant la pose du lit de mortier (évite l’adsorption par
capillarité car les blocs sont poreux)
On ne doit pas étaler le lit de mortier à l’avance : Dessiccation
On doit assurer la stabilité si on fait des interruptions

Les joints :
Il doivent être continus entre joints horizontaux et verticaux
Il doivent être bien remplis étanchéité à l’air

Le décalage des blocs


Pose : le décalage minimal entre les joints verticaux est de 1/3 de la longueur 21
Un décalage de la moitié du bloc est recommandé
II – LES MURS MAÇONNÉS
Les recommandations du DTU 20.1

Dosages de liants recommandés par m3 de sable sec

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II – LES MURS MAÇONNÉS
Les recommandations du DTU 20.1

Dosages de liants recommandés par m3 de sable sec

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II – LES MURS MAÇONNÉS
La pierre

Blocs ou moellons de pierre maçonnés à la


chaux

Assez cher donc considéré comme réservé


pour des ouvrages luxueux.
Très utilisé en restauration
Bonne inertie thermique et bonne régulation
de l’humidité

Pose chère car nécessite une main d’œuvre


qualifiée

Souvent utilisés comme éléments de


parement en constructions neuves :
Soit attachés ou collés
Vêtures : plaques de pierres fixées à l’aide
d’inserts métalliques
Rocamat
24
Archives Départementales
Dammarie-les-Lys.
II – LES MURS MAÇONNÉS
Les terres cuites

Briques pleines ou perforées

Briques à alvéoles
C pose continue
RJ Pose à rupture de joints

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II – LES MURS MAÇONNÉS
Les terres cuites

Les terres cuites JM Joints minces


Ep du joint < 6mm
Système à isolation répartie ou pas

Epaisseurs 30 ou 37,5 cm
Section 21,9 x 21 cm

type Calibric Terreal


Epaisseurs 20 cm 26

type Monomur Gelis


II – LES MURS MAÇONNÉS
Les terres cuites

27
II – LES MURS MAÇONNÉS
Les terres cuites

28
II – LES MURS MAÇONNÉS
Les terres cuites

29
II – LES MURS MAÇONNÉS
Les matériaux

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II – LES MURS MAÇONNÉS
Les terres cuites

Les terres cuites JM Joints minces


Des erreurs à éviter

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II – LES MURS MAÇONNÉS
Les BBM

Les Blocs de Béton Manufacturés

Creux

Perforés

Pleins

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II – LES MURS MAÇONNÉS
Les BBM

Classes de
Dimensions Quantité au
Profils Poids unitaires Kg * résistances Photos
ExHxL M²
Disponibles

10 x 20 x 50 10 11.00 B 40

15 x 20 x 50 10 15.00 B 40

15 x 24 x 50 8 18.00 B 40

20 x 20 x 50 10 17.00 B 40 et B 60

20 x 24 x 50 8 22.00 B 40

•: Ces poids sont donnés à titre indicatif car sujets à variations


en fonction des granulats utilisés
II – LES MURS MAÇONNÉS
Les BBM

Classes de
Dimensions Quantité Poids unitaires
Profils Types résistance Photos
ExHxL au M² Kg *
disponibles

5 x 20 x 50 Plein 10 10.00 B80

10 x 20 x 50 Plein 10 20.00 B80 et B120

15 x 20 x 50 Plein 10 30.00 B80 et B120

15 x 20 x 50 Perforé 10 23.00 B 80 et B120

20 x 20 x 40 Plein 12.5 31 B80 et B160

20 x 20 x 50 Perforé 10 30 B80 et B120


II – LES MURS MAÇONNÉS
Les BBM

Types de Blocs Utilisations Photos

Des rainures sont prévue sur le bloc


pour faciliter sa coupe sur le chantier.
Bloc de coupe Ils sont couramment utilisés pour les
trumeaux, les murs de longueur non
modulaire....
Ce bloc est destiné à faciliter
l'encastrement du dormant dans le
gros oeuvre comme dans la pose des
Bloc à feuillure ouvrants.
Il comporte le plus souvent au moins
une alvéole médiane offrant la
possibilité d'obtenir des demi-blocs.
Il permet la réalisation de chaînages
verticaux dans les angles rentrants ou
Bloc d'angle saillants des maçonneries,
conformément aux règles de
construction ( DTU 20.1)
Il simplifie la réalisation des linteaux
sur le chantier.
Bloc Linteau
Il existe des blocs adaptés aux
différentes hauteurs de linteaux.
Il est destiné à habiller
extérieurement le chaînage horizontal
continu qui ceinture les façades à
chaque étages de la construction, au
Bloc about de plancher ou planelle niveau des planchers.
De même nature et de même
structure que la maçonnerie courante,
il permet d'éviter les risques de
fissuration des enduits.
II – LES MURS MAÇONNÉS
Les Blocs à bancher
II – LES MURS MAÇONNÉS
Le Béton cellulaire

Les Blocs de Béton Cellulaire Autoclaves

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Source : Ytong Siporex Béton cellulaire autoclavé


II – LES MURS MAÇONNÉS
Les renforts
Les renforts en béton armé:

Minimal: 0,4 %de l’aire de béton

Ex chainage 20x20

38

Source : Doc Standarm


II – LES MURS MAÇONNÉS
Les renforts
Les renforts en béton armé:

39

Source : Doc Standarm


II – LES MURS MAÇONNÉS
Les renforts en béton armé

Localisation des chainages horizontaux :


Périphérie de chaque planchers, têtes de murs de façade et de refend

Rôle des chaînages horizontaux :


- Ceinturer l’élément maçonné
- Raidisseur de rive du plancher
- Participent au contreventement
- Assurent la bonne liaison plancher/ voiles

Les chaînages horizontaux ne sont pas des poutres ou des linteaux !!!!

40
II – LES MURS MAÇONNÉS
Les renforts en béton armé

Les chaînages horizontaux:

Ils doivent être continus : Attention à la poussée au vide

41
II – LES MURS MAÇONNÉS
Les renforts en béton armé

Localisation des chaînages horizontaux

42
II – LES MURS MAÇONNÉS
Les renforts en béton armé

Les chaînages verticaux :


- Participent au contreventement
- Ceinturent et raidissent les voiles de façade
- Evitent le soulèvement des coins du plancher

Localisation : Angles rentrant ou saillant, jonction avec refends, au nez de


chaque mur et de part et d’autre des joints de fractionnement.

Les chaînages verticaux ne sont pas des poteaux!!!

50Φ

Conseils :
Il faut s’assurer du bon remplissage des chaînages 43
Attentes pour recouvrement entre étages: 50 Φ
Ancrage par retour d’équerre dans le chaînage
horizontal
II – LES MURS MAÇONNÉS
Les renforts en béton armé

Localisation des chaînages verticaux

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II – LES MURS MAÇONNÉS
Les renforts en béton armé

Les linteaux:

Localisation : au dessus toute les baies et ouvertures.

Ils ont pour fonction:


- reprise du poids des maçonneries : élément fléchis
- support des fixations des menuiseries
- support des volets roulants
- élément de décoration

Appuis de 1/10 de la portée ou 20 cm Mini

Réalisation :
- Coffrage traditionnel
- Coulage dans des blocs en U
- Eléments préfabriqués

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II – LES MURS MAÇONNÉS
Les renforts en béton armé

Localisation des linteaux

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II – LES MURS MAÇONNÉS
Les renforts en béton armé

Précautions en zones sismique DTU Regles PS 92

Les joints verticaux entre blocs doivent toujours être remplis

Les chaînages doivent être distant de moins de 5m

Superficie des zones entre renfort < 20 m²

Diagonale < 25 fois l’épaisseur de la paroi

A<20m² 47

<5m
II – LES MURS MAÇONNÉS
Les renforts en béton armé

Précautions en zones sismique DTU Règles PS 92

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III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Présentation

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http://www.karobas.fr/references-clients/43-Cari.php
III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Dispositions constructives

Le ferraillage: DTU 23.1

Les murs armés : Les charges qui arrivent sur l’ouvrage sont telles qu’ils nécessitent
un ferraillage pour reprendre les forces auxquelles ils sont soumis.
Calculs EC2…

Les murs non armés : Un ferraillage minimal est mis en place

-Armatures de chaînages horizontaux mini


- 1,20 cm² pour FeE500
- A>0,28L (L= portée du plancher en m / A obtenu en cm²)

-Armatures de peau minimales (par TS) pour murs extérieurs coté extérieur :
- 0,96 cm²/ml d’acier horizontal = acier principal
- 0,48 cm²/ml d’acier vertical = acier de répartition

mailles a respecter pour ces armatures de peau :


50
<33 cm
<50 cm
III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ FeE500
Dispositions constructives CH Chaînage Horizontal >1,20cm²
RH Renfort Horizontal >1,20cm²
Le ferraillage: DTU 23.1 Mur intérieurs CV Chaînage vertical >1,20cm²
RV Renfort vertical >0,68 cm²
RH CH CH + RH

0 à 0,5m 0,4m
0,4m RV
CV RV CV

CH 0,4m 0,4m CH

0,4m
RV
0,4m
RV

CH 0,4m CH

0,4m
RV 51
0,4m
III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ FeE500
Dispositions constructives CH Chaînage Horizontal >1,20cm²
RH Renfort Horizontal >1,88cm²
Le ferraillage: DTU 23.1 Mur extérieurs CV Chaînage vertical >1,20cm²
RV Renfort vertical >0,68cm²
RH CH Max {CH + RH, RH1}

0 à 0,5m

CV RV CV
RH1>0,8 cm²
CH Max {CH, RH1}
AT >0,8 cm²/ml

RV RV
RH1
CH Max {CH, RH1}
AT >0,8 cm²/ml

RH1 52
RV
III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Modes constructifs

Les modes de réalisation:

Les voiles coffrés : 2 faces 1 face

Les voiles précoffrés ou bilames

Les éléments préfabriqués

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III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles Banchés
On appelle voile banché un
ouvrage en béton armé coulé à
son emplacement définitif à l’aide
d’outil coffrant appelé banches.

Légende banches:
A Passerelle de travail
B Plancher de travail
C Echelle d’accès
D Etais Tirant poussant pour
réglage de la verticalité
E Vérin de pieds
F Vis de couplage
G Peau coffrante ( Bois ou métal)
H Garde corps
I Portillon Automatique
J Raidisseurs primaires
K raidisseurs secondaires
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III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles banchés La stabilisation

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III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles banchés
La stabilisation

La reprise des efforts de


poussée du béton :

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III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles banchés

Le couplage des trains de banches


La stabilité est assurée par le palonnier écarteur
Jargon : Compas

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III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles banchés

Phasage d’un voile banché:

Pour le départ on procède à


une implantation.

Les banches s’appuient


soient sur une talonnette
coulée en béton soit sur des
écarteurs en pied.

Il faut protéger les armatures 58


en attente : Crosse ou
chapeaux
III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles banchés

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III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles banchés

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III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles banchés

Rotation des banches:

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III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles banchés

La liaison entre les éléments:

62
III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles banchés

La liaison entre les éléments:

63
III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles banchés

La liaison entre les éléments:

64
III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles banchés Rotation des banches:

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III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles bilames

Description d’un voile précoffré

Le coffrage se compose de 2 plaques en BA de 4 à 5 cm d’épaisseur


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Epaisseur de paroi de 18 à 40 cm
Les éléments sont mis bout à bout et jointoyés
On coule le béton de remplissage sur chantier
III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles bilames

Description d’un voile précoffré

67
III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles bilames

Phasage d’un voile précoffré

68
III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles bilames

69
Exemple de consignes d’étaiement
III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles bilames
Phasage d’un voile précoffré

70
III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles bilames

Exemple de dimensions: Jonctions avec refends:

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III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles bilames

Jonction entre un voile bilame et un plancher Exemple de mise en


sécurité lors de pose
d’éléments de façade :

72
III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles bilames

Traitement des joints exemples

73
III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles bilames

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III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles bilames
1- Réception sur chantier en Racks

2- Traçage et préparation

3- Elingage en vue de la pose et


retournement éventuel

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III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles bilames
4- Gruttage :
Moyens de levage
conséquent.
Respecter les
prescriptions sur les
pièces. Liaison d’angle

5- Déselingage :
Avant désélingage
assurer la fixation
des tirants
poussants utiliser les Liaison droite
outils spéciaux et
stables.

6- Ferraillage .
Au droit des
jonctions = 76
continuité
mécanique. Chaînage en tête
III – LES MURS EN BÉTON ARMÉ
Les voiles bilames

7- Bétonnage du bilame

Ne jamais couler en une seule fois.


Attendre le durcissement avant
bétonnage autre couche (75cm/h).
Utiliser des béton plastiques S4 ou S5.
Si e<20cm granulats 0/10.
Si e>20cm granulats 0/16.
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IV – LES POTEAUX
Principes de réalisation
Définitions

Colonne verticale ayant pour but de soutenir les charges des planchers aux
fondations.

Modes de réalisation:

Les poteaux sont dits coulés en place lorsqu’ils sont réalisés à leurs
emplacements définitifs. Ils peuvent être coffrés par :
- des outils coffrant
- des coffrages perdus type carton
- des coques préfabriquées qui constituent le parement extérieur et
l’armature porteuse du poteau

Les poteaux dits préfabriqués: Ils sont entièrement réalisés en usine et posés
par grutage à leur emplacement définitif par scellement au mortier. 78
IV – LES POTEAUX
Principes de réalisation
Fonctionnement et liaisons mécaniques

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IV – LES POTEAUX
Principes de réalisation
Fonctionnement et liaisons mécaniques

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IV – LES POTEAUX
Principes de réalisation
Dispositions constructives

Poussée au
vide

Solution on
ancre le
cadre

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IV – LES POTEAUX
Principes de réalisation
Les outils coffrant
Type ailes de moulin Type Coques

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IV – LES POTEAUX
Principes de réalisation
Coffrage Carton
Le carton peu être retiré
une fois le chantier fini.
Protection du parement.

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IV – LES POTEAUX
Principes de réalisation
Coffrage Coques préfabriquées

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IV – LES POTEAUX
Principes de réalisation
Préfabriqués

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