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S n u 1 u 2 . . . u n 1 − 1 1 − 1 . . . 1 1 1
n − n 1 1 − n 1 cette
2 2 3
somme est dite "simplifiable".
Donc lim S n 1 S existe, alors la série numérique converge et on a ∑ u k 1.
n→
k1
Mme Achour.
1
ESI. Math2. 2009/2010.
Théorème1: (Opérations)
Soient ∑ u n et ∑ v n deux séries numériques réelles convergentes respectivement
n≥0 n
vers S et T. Alors:
∑ u n converge lim u n 0
n→
n
Mme Achour.
2
ESI. Math2. 2009/2010.
Proposition: (Référence1)
La série numérique ∑ a n où a ∈ R converge ssi |a| 1 et dans ce cas
n≥0
∑ a 1 −1 a .
n
n≥0
Théorème3: (Décalage)
Soit ∑ u n une série numérique de terme général u n . Alors:
n≥0
1) ∑ u n converge ∀k ≥ 1 : ∑ u n converge.
n≥0 n≥k
2) ∃k ≥ 1 / ∑ u n converge ∑ u n converge.
n≥k n≥0
Preuve: On a que
S n u 0 u 1 . . . u n u 0 . . . u k−1 u k . . . u n S n S k−1 S k,n .
S k−1 S k,n
Les assertions 1) et 2) découlent de cette dérnière égalité en passant à la limite qd
n → et on aura que les séries ∑ u n et ∑ u n sont de même nature ∀k ≥ 1.
n≥0 n≥k
Remarque4: La nature d’une série numérique ne change pas si l’on modifie un
Mme Achour.
3
ESI. Math2. 2009/2010.
Théoréme2:
Soient ∑ u n et ∑ v n deux séries numériques telle que 0 ≤ u n ≤ v n ∀n ≥ n 0 alors
on a :
1) Si ∑ v n converge alors ∑ u n converge.
2) Si ∑ u n diverge alors ∑ v n diverge.
Mme Achour.
4
ESI. Math2. 2009/2010.
Théoréme3:
Soient ∑ u n et ∑ v n deux séries numériques à termes positifs telle que u n v n .
Alors les deux séries sont de même nature.
Théoréme4:
Soit ∑ u n une série numérique à termes positifs telle que lim n u n l existe
n
0 ≤ l ≤ , alors ona :.
1) Si l 1 alors ∑ u n converge.
2) Si l 1 alors ∑ u n diverge.
3) Si l 1 on ne peut rien dire, c’est le cas douteux.
Mme Achour.
5
ESI. Math2. 2009/2010.
Preuve:
1
1er cas: 0 ≤ l . On a que l lim n u n lim u n n
n n
1
∀ 0, ∃N, ∀n ≥ N u n − l n
1
∀ 0, ∃N, ∀n ≥ N l − u n n l
1 2
∑ u n converge.
comp
géométrique convergente
2) Supposons que l 1 et utilisons cette fois l’inégalité 1, il suffira de choisir
1
0 / l − 1 on obtient u n n l − 1 ie u n 1 ∀n ≥ N ce qui donne:
lim u n ≠ 0 ∑ u n diverge.
CN
n
n≥0
2ème cas: l . On a que
1 1
lim u n n ∀A 0, ∃N, ∀n ≥ N u n n A
n
Ce qui donne u n A n , il suffit de prendre A 1 et donc ∑ A n diverge (série
∑ u n diverge.
comp
géométrique)
n≥1
5!n! n≥1
Réponse:
1) On a que u n 3 n ≥ 0, utilisons la régle de D’Alembert:
5!n!
Mme Achour.
6
ESI. Math2. 2009/2010.
∑ u n converge.
R.A
lim uun1 lim 3 n1 . 5!n! lim 3 0 1
n 5!n 1! n n 1
n
n n 3
n
2) On a que v n 2n ≥ 0, utilisons la régle de D’Alembert:
∑ v n diverge.
R.A
lim vvn1 lim 2 n1 . n lim 2n 2 1
n n 1 2 n n 1
n n
n
Preuve:
Comme f ↘ pour tout x ∈ n, n 1 n ∈ N fn 1 ≤ fx ≤ fn
n1 n1 n1
...
k1
Après sommation on aura: f1 f2 . . . fk 1 ≤ fxdx ≤ f0 f1 . . . fk.
0
k1 k1 k
ie ∑ fn ≤ fxdx ≤ ∑ fn puis il suffira d’utiliser le critére de majoration pour
n1 0 n0
les intégrales généralisées ainsi que pour les séries numériques.
Mme Achour.
7
ESI. Math2. 2009/2010.
Théoréme7: (Référence2)
1) ∑ 1 ∈ R converge ssi 1.
n
n≥1
1, quelconque ou 1 et 1 .
Preuve:
1) 1er cas: 0. Posons fx 1 ≥ 0, f : 1, R , f vérifie les conditions
x
du critère intégrale, en effet :
ˆ f est continue fx e − log x comme composée de fonctions continues,
ˆ De plus x ′ x −1 ≥ 0 g ↗ / gx x f ↘.
Mme Achour.
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ESI. Math2. 2009/2010.
Définition1:
1) Une série numérique ∑ u n est dite absolument convergente si la série ∑|u n |
est convergente.
2) Une série numérique ∑ u n est dite semi-convergente si elle est convergente
sans être absolument convergente.
Remarque: Il est clair que l’on peut utiliser les critéres pour les séries à termes
Mme Achour.
9
ESI. Math2. 2009/2010.
Théorème3: Abel 1
Supposons que u n v n . w n , où v n n et w n vérifient les conditions suivantes :
1) v n n décroissante et lim v n 0.
n→
2) ∃M 0 tq |S n | ≤ M où S n w 0 w 1 . . . w n
Alors la série ∑ u n est convergente.
Corollaire: Abel 2
Supposons que u n v n . w n , où v n n et w n vérifient les conditions suivantes :
1) v n n monotone et lim v n l, l ∈ R.
n→
2) ∑ w n est convergente.
Alors la série ∑ u n est convergente.
Preuve:
ˆ Supposons v n n ↘ Alors la suite v n − l vérifie la première condition d’Abel1.
D’autre part ∑ w n étant convergente alors lim S n S (existe et est finie),
n→
appliquons la définition :
∀ 0, ∃N, n ≥ N |S n − S| .
∀ 0, ∃N, n ≥ N S − S n S
∃M 0 / ∀n ≥ N |S n | ≤ M
Alors w n vérifie la deuxième condition d’Abel 1 alors ∑v n − lw n converge, on
obtient que ∑ v n w n est aussi convergente.
Réponse:
1) Convergence:
1er cas: 0, utilisons Abel1. Soient v n 1 et w n sin n, u n v n . w n .
n
ˆ D’une part v n n ↘ , lim v n 0.
n→
ˆ D’autre part on a
S n w 1 w 2 . . . w n , w n sin n Ime in S n Ime i e 2i . . . e in .
Donc
Mme Achour.
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ESI. Math2. 2009/2010.
|1 − e in | 1 |e in |
S n Im e i 1 − e i ≤ e i 1 − e i ≤ |e i |
in in
|S n | ≤ ≤ 2 .
1−e 1−e |1 − e i
| |1 − e i
| −
|1 e i |
valeur absolue
module
Calculons en détail M 2 :
|1 − e i |
M 2 2 2 2 1 .
|1 − cos 1 − i sin 1| 1 − cos 1 2 sin 2 1 2 − 2 cos 1 2 1−cos 1 sin 12
2
2 n n n
3) Semi-convergence:
La série numérique donnée est semi-convergente lorsque ∈0, 1.
Mme Achour.
11
ESI. Math2. 2009/2010.
Proposition:(Référence4)
1) Soient les séries numériques suivantes: ∑
sinnx
n ∑ cosnx
n
, x ≠ 2k, k ∈ Z.
✠ Elles sont convergentes ssi 0.
✠ Elles sont absolument convergentes ssi 1.
✠ Elles sont semi-convergentes ssi ∈0, 1.
2) |sin x sin 2x . . . sin nx| ≤ 1 , |cos x cos 2x . . . cos nx| ≤ 1 .
x
sin 2 sin 2x
Remarque:
1) Dans la s.n ∑
sinnx
, si x 2k, k ∈ Z (ou même x 2k) on obtient la série
n
nulle.
2) Dans la s.n ∑
cosnx
, si x 2k, k ∈ Z on obtient la série de Riemann
n
∑ n1 .
III.4 REGLE DE LEIBNITZ.
Définition2: On appelle série altérnée une série numérique qui s’écrit sous la
forme ∑−1 n v n où v n n est une suite numérique de signe constant.
Définition3: Soit ∑−1 n v n une série numérique altérnée.
n≥n 0
Elle sera dite série de Leibnitz si:
1) v n ≥ 0, ∀n ≥ n 0 .
2) v n n est décroissante.
3) lim v n 0.
n→
Théorème4: Toute série de Leibnitz ∑−1 n v n est convergente.
Preuve:
Appliquons la régle d’Abel1, en premier lieu v n n vérifie la premiére condition,
en second lieu posons w n −1 n ,
|S n | |w 0 w 1 . . . w n | |1 − 1 1 . . . −1 n | ≤ 1
(|S n | vaut 1 ou 0), donc on a bien ∃M 1 tq |S n | ≤ M.
On en conclut que ∑−1 n v n est convergente.
−1 n −1 n n 1
Exemple: Etudier la nature des séries ∑ et ∑ n .
n≥1
n n≥1
Réponse:
−1 n
1) La série ∑ est une série altérnée en posant v n 1 0.
n≥1
n n
Elle est de Leibnitz, en effet :
♣ vn 0
♣ v n n est décroissante (poser ft t , f ′ t 1 0)
2 t
♣ lim v n 0.
n→
Mme Achour.
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ESI. Math2. 2009/2010.
|S − S n | |R n | ∑ uk ≤ |u n1 |.
k≥n1
n
Où S n ∑ u k et R n est le n ième reste de la série ∑ u n .
kn 0
Remarque2: Le théorème4 fournit la régle de Leibnitz, le résultat qui est donné
sous la forme du théoréme5 est une conséquence de la régle de Leibnitz mais qui
n’est pas utile à ce niveau là, il nous sérvira plus loin!
−1 n − lnnn
−1 n n sin 1
n ; e .
ln n
Réponse:
a) Soit u n −1 n n sin 1
n −1 n n 1 o 1
n , ie:
n2
−1 n
un o 13 .
n n2
1) Convergence:
−1 n
ˆ ∑ est une série de Leibnitz donc convergente.
n≥1
n
ˆ ∑o 1
3 est absolument convergente d’après la régle de l’ordre,
n≥1 n2
1 lim o1 0, 3 1.
3
En effet on a lim n 2 o 3
n n 2 n 2
Donc par linéarité ∑ u n converge.
n≥1
2) Convergence absolue:
−1 n
|u n | 1 or ∑ 1 diverge (Riemann) donc ∑ u n diverge
n n n≥1
n n≥1
absolument par le critère d’équivalence.
Conclusion: ∑ u n est semi-convergente.
n≥1
−1 n − lnnn −1 n 2 2
b) Soit v n e 1 − lnnn ln 2n o ln 2n
ln n ln n 2n n
−1 n
−1 n
−1 ln n
n
ie v n − n 2
o ln2n
ln n 2n n
1) Convergence:
−1 n −1 n
ˆ ∑ et ∑ n sont des séries de Leibnitz (en exo) donc
n≥1
ln n n≥1
convergentes.
−1 n ln n
ˆ Soit w n o ln2n , on a |w n | ln n2 or ∑ ln2n converge
2n 2 n 2n
n≥1
n
(Bertrand) d’où ∑ w n converge absolument par le critére d’équivalence donc elle
n≥1
est convergente.
Par linéarité ∑ v n converge.
n≥1
2) Convergence absolue:
−1 n
|v n | 1 or ∑ 1 diverge (Bertrand) donc ∑ v n diverge
ln n ln n n≥1
ln n n≥1
absolument par le critère d’équivalence.
Conclusion: ∑ v n est semi-convergente.
n≥1
Mme Achour.
14
ESI. Math2. 2009/2010.
Ce paragraphe nous permet d’éviter de faire certains abus comme par exemple
d’appliquer la commutativité à des séries sans conditions.
Les quelques preuves qui sont donnés sont pour les plus curieux...
Preuve:
En fait il suffit de montrer que la somme d’une série (donc convergente) à termes
positifs ne dépend pas de l’ordre de ses termes.
Soit ∑ u n / u n ≥ 0 ∀n ≥ 0 , soient S sa somme et S n n la suite de ses sommes
n≥0
partielles.
Effectuons un changement de l’ordre des termes de la série ∑ u n , on renumérote
n≥0
la série obtenue que l’on notera ∑ v n , soit T n n la suite de ses sommes partielles.
n≥0
Mme Achour.
15
ESI. Math2. 2009/2010.
absolument convergentes.
∑ vn v0 v1 v2 . . .
n≥0
km 0 km n
ie que v 0 ∑ u k et que v n ∑ u k ∀n ≥ 1.
k0 km n−1 1
Exemple:
∑−1 n 1 − 1 1 − 1 1 − 1 . . . 1 − 1 . . .
n≥0
∑ vn v0 v1 v 2 . . . v n . . .
n≥0
Preuve:
En fait il suffit de donner un contre exemple pour montrer que que la somme d’une
série semi-convergente dépend de l’ordre de ses termes.
Mme Achour.
16
ESI. Math2. 2009/2010.
−1 n1
Soit la série semi-convergente : ∑ u n / u n n , soient Su sa somme et
n≥1
S n u n la suite de ses sommes partielles.
∑ u n 1 − 12 13 − 14 15 − 16 17 − 18 . . . −1n
n1
. . .
n≥1
2) ∑ v n est convergente vers une somme différente de Su et dans ce cas aussi
n≥1
nous avons notre contradiction.
3) ∑ v n est convergente vers la somme Su, dans ce cas faisons un
n≥1
∑ wn 1− 1 − 1
2 4
1 − 1 − 1
3 6 8
. . . 1
2n − 1
− 1
4n − 2
− 1
4n
. . .
n≥1
1 1− 1 1 − 1 1 − 1 . . . 1 − 1
2 2 3 4 5 6 2n − 1 2n
1 S 2n u
2
Par passage à la limite on obtient que ∑ w n converge vers T 1 S, ceci fournit la
n≥1
2
contradiction pour le 3ème cas.
Définition3: Soient ∑ u n et ∑ v n deux séries numériques réelles, on appelle
n≥0 n≥0
n
produit de Cauchy des deux séries la série ∑ w n telle que w n ∑ u k v n−k .
n≥0 k0
Mme Achour.
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ESI. Math2. 2009/2010.
convergente, de plus: ∑ w n ∑ un . ∑ vn .
n≥0 n≥0 n≥0
Mme Achour.
18