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Midrach Rabah
Vayiqra
Seder Chemini
Parachah 11
1. Lévitique
(1,9) : Et le 8e jour, Mocheh
appela Aharon et ses fils, ainsi que les sages
d’Israël.
Notes
1
Il va répondre à la question suivante : « Pourquoi le
8e jour et pas le 7e ? » En effet, nous savons que le
chiffre 7 joue un grand rôle : chaque 7e jour c’est le
Chabat, chaque 7e année c’est la Chemitah (= la
jachère), toutes les 7 Chemitot arrive le Yovel (= le
jubilé) etc. Mais ici, Rav Ahavah bar Kahanah nous
dira que 7 jours complets étaient nécessaires, à l’instar
des 7 jours de la création, symbolisés par les 7
colonnes sculptées.
4
Avec de l’eau pour le rendre moins fort et donc plus
apte à la consommation. Retour
6
La sagesse d’Hachem correspond à l’unification de
toutes les sagesses. Retour
7
Le Midrach est en train d’expliquer qu’il y a eu non
pas 6 jours, mais bien 7 jours de création. En effet, le
7e jour Hachem créa le repos. Retour
8
Les animaux sont là pour que l’homme en profite ;
c’est leur unique raison d’être ! Mais leur utilisation
nécessite une préparation préalable, tout comme les
bêtes abattues par les sagesses, que l’on doit d’abord
accommoder avant de pouvoir les
consommer. Retour
9
Le vin dilué pour être buvable symbolise la séparation
entre l’eau et la terre, opérée par Hachem afin de
rendre l’eau utilisable par les êtres humains. Retour
10
Les végétaux symbolisent le produit fini qui peut être
consommé tel quel, à l’instar des aliments que l’on
trouve sur une table dressée. Retour
11
En hébreu, le verset des Proverbes dit : Chale’hah
na’aroteiha tiqra, ’al gapei meromei qaret.
Or Chale’hah na’aroteiha tiqra peut être traduit soit
par Chacune des sagesses a envoyé ses jeunes filles [les
servantes] pour lancer les invitations, soit par Chacune
des sagesses a envoyé des émissaires pour inviter ses
jeunes gens. Dans cette deuxième interprétation
adoptée par le Midrach, on fait appel une notion
importante : le féminin en hébreu, peut faire référence
soit au pluriel du féminin, soit au concept général de
l’élément évoqué ; ici, na’aroteiha n’est pas compris
comme ses jeunes filles mais comme ses jeunes
gens en général (hommes ou femmes). Retour
12
Qui furent créés jeunes âgés de 20 ans. Adam et Eve
furent invités à profiter du « repas » préparé par
Hachem. Retour
13
Adam et Eve. Retour
14
Réponse du Serpent à Eve. Retour
15
Du fruit de la connaissance. Retour
16
Le ’Ets Yosef fait remarquer que la textuation
correcte ne doit pas comporter une référence à ce verset
de la Genèse, car, premièrement, ce sont les propos du
Serpent, et en plus, ce verset laisse sous entendre
qu’Adam et Eve n’étaient pas encore arrivés au statut
de elohim. La référence adéquate - celle qui est
rapporté dans les Midrachim concernant Adam
Harichon, est le verset de Psaumes (82,6) : Moi, j’avais
dit : « Vous [Adam et Eve] êtes des elohim ; tous, des
fils du Très-Haut ! » Retour
17
Le texte en hébreu dit : Mi feti yasour henah... Or le
verbe Lasour signifie se détourner de, se détourner
vers (comme la première traduction proposée) ou se
détourner tout court. C’est ce dernier sens que le
Midrach retient ; et le verset devient alors : Ici [=
Henah], ce n’est que le niais [= Feti] qui peut se laisser
berner par le Serpent, et s’écarter [= Yasour] du
chemin d’Hachem. Retour
Adam et Eve. Retour
18
19
En hébreu, le texte des Proverbes (9,4) dit : Mi feti
yasour henah, ’hasar lev amerah lo. MI FETI
YASOUR HENAH = Quiconque est niais vienne par
ici; et ’HASAR LEV AMERAH LO peut être
interprété de deux façons : soit au dépourvu
d’intelligence [= ’hasar lev], chaque sagesse dit le
verset 5, soit au Feti [= niais], chaque sagesse dit :
« ’Hasar lev ! ». Selon cette dernière traduction, le
verset 5 correspond au paroles adressées au niais (=
Feti) par chacune des sagesses. Retour
20
La faute salit la matière qui constituait Adam et Eve,
et cette tare s’est perpétuée dans leurs descendants,
jusqu’au temps présent. La mort devint alors nécessaire
: pour se purifier dans ce « creuset » que représente la
terre. Retour
Vers Midrach Rabah
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ACI St-Fons © 2011
Talmoud Bavli
Traité Pesa’im
2a
Chapitre 1
Michnah 1
Au "or"1 du 14 Nisan, on recherche le ’hamets
à la lumière de la bougie, dans tout endroit
susceptible d’en contenir, afin de le faire
disparaître par la suite. Mais tout endroit où l’on
ne rentre habituellement pas de ’hamets
pendant l’année, ne nécessite pas de
vérification. Alors pourquoi les ’Hakhamim ont-
ils dit - dans la suite de cette Michnah - que deux
rangées de fûts à vin dans la réserve nécessitent
une vérification2 ? On ne rentre pourtant pas de
’hamets dans la réserve ! [réponse :] On parle
d’une réserve de laquelle on se sert du vin au
cours du repas, tout au long de l’année. Il se
peut donc que l’on s’y soit rendu avec son bout
de pain, et qu’on y ait oublié ce dernier. A
propos de cette réserve, il y a une discussion
entre nos Sages. Beit Chamay disent qu’il faut en
fait vérifier deux couches de fûts sur la surface
de la réserve, tandis que Beit Hilel disent qu’il ne
faut vérifier que les deux rangées de fûts
supérieures du côté de l’entrée de la réserve3.
Gemara 1
Que signifie le mot "or" utilisé dans la
Michnah ? Rav Houna dit que "or" est à
comprendre au sens propre, c’est-à-dire
"lumière", tandis que Rav Yehoudah dit que la
Michnah a utilisé ici une antiphrase 4, et "or"
signifie donc "nuit". A ce niveau, on pensait que
Rav Houna parlait de la lumière au sens propre,
c’est-à-dire que la vérification du ’hamets doit se
faire, selon lui, le 14 Nisan au matin, et que Rav
Yehoudah, parlait de la nuit au sens propre car
la vérification doit se faire le 13 Nisan au soir 5.
Notes
1
Littéralement, "or" = lumière. La Gemara expliquera
l’emploi de ce terme. Retour
2
Dans l’espace entre les fûts. Retour
3
Les avis de Beit Chamay et Beit Hilel seront explicités
dans la Gemara. Retour
4
Non par ironie, mais par souci d’utiliser un langage
"propre" et "beau". Retour
5
La nuit qui fait suite à la journée du 13 Nisan,
correspond à la nuit du 14 Nisan. Retour
6
"Ha" = "le", "boqer" = matin, et "or" sera expliqué par
la suite. Retour
7
Cf. Néhémie (4,15-16) : "C’est ainsi que nous nous
occupions de l’ouvrage [la construction du Second
Temple], la moitié des gens tenant les lances depuis le
lever de l’aurore jusqu’à l’apparition des étoiles. En ce
temps-là aussi, je demandai au peuple que chacun
passât la nuit à Jérusalem avec son serviteur, pour
nous servir de sentinelles pendant la nuit et consacrer
le jour au travail." Retour
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ACI St-Fons © 2011
Talmoud Bavli
Traité Soukah
Chapitre 1
Michnah 1.1
Une soukah dont la hauteur entre la face
inférieure du sekhakh1 et le sol intérieur, est
supérieure à 20 amot2, une telle soukah
est pesoulah3 ; mais Rabi Yehoudah la
rend kecherah4.
Gemara 1.1
1.1.1
Nous avons étudié dans une michnah du traité
’Erouvin6, que si la poutre que l’on place
horizontalement, à l’entrée d’un mavoy7 - afin
de pouvoir faire sortir des objets dans celui-ci
pendant Chabat, si une telle poutre est située à
plus de 20 amot d’altitude, il faut en diminuer la
hauteur8 ; mais Rabi Yehoudah considère que
cela n’est pas nécessaire.
1.1.2
D’où sait-on qu’une soukah ne doit pas
dépasser les 20 amot ?
1.1.3
...
1.1.4
Rav Chemouel bar Yits’haq a dit que la
halakhah est que la surface minimale d’une
soukah valable doit pouvoir contenir la tête d’un
homme, la majorité de son corps et la table sur
laquelle il mange. Etonné, Rabi Aba lui objecta :
« Quel avis suis-tu en cela ? Celui de Beit
Chamay ? Pourtant c’est l’avis de Beit Hilel qui
est habituellement pris en compte. » Rav
Chemouel bar Yits’haq lui répondit : « Oui, c’est
l’avis de Beit Chamay que je suis là, sauf que
dans ce cas, la halakhah est comme eux. »
Notes
1
Toiture de la soukah. Retour
2
Une amah = une coudée ; environ 50 cm. Retour
3
Pesoulah = non valable.
singuli
pluriel
er
mascu pesoul
pasoul
lin im
fémini pesoul pesoul
n ah ot
Retour
4
Kecherah = valable.
singuli
pluriel
er
mascu kecher
kacher
lin im
fémini kecher kecher
n ah ot
Retour
5
Tefa’h (tefa’him au pluriel) = un poing ; environ 10
cm. Retour
6
’Erouvin (2,1). Retour
7
Mavoy = ruelle. Il est question ici d’une ruelle cernée
dans trois de ses côtés par les murs des maisons ou
des cours, avec une seule ouverture sur la voie
publique. La Torah considère qu’une telle ruelle est un
domaine privé, et que l’on peut y faire sortir des
objets à partir des maisons. Cependant, nos sages l’ont
interdit (puisque c’est en fin de compte une espèce de
« voie publique » dans le sens où elle est commune à
tous les résidents de la ruelle), à moins de relier les
deux bords de la ruelle, par une poutre placée à une
certaine hauteur, sur la largeur de celle-ci, au niveau
de l’extrémité qui donne sur la voie publique.
singulie
pluriel
r
Discussi Ma’hloq Ma’hloq
on, et ot
désaccor
féminin
d
Retour
22
Etre gozer vient de la racine G.Z.R au pa’al = ligzor =
trancher ou, dans le domaine de la halakhah, interdire
une chose de peur que... Retour
23
Pour comprendre cette réponse, il faut avoir en tête
que les michnayot étaient destinées à l’apprentissage
par cœur : il fallait à tout prix réduire les informations
à retenir à l’essentiel. Ici, on a deux sujets sur lesquels
Beit Chamay sont en désaccord avec Beit Hilel.
Comment retenir ces deux informations ? En se disant
la chose suivante : Si l’on a la tête et la majorité du
corps dans la soukah, et que la table se trouve à la
maison, Beit Chamay qui rendent pasoul une soukah
qui ne peut contenir que cela, considèrent que l’on
n’est pas quitte de la mitsvah, tandis que Beit Hilel qui
rendent kacher une soukah qui ne contient que la tête
et la majorité du corps, considèrent que l’on s’est
acquitté. Retour
24
Elle figure aussi dans TJ Ma’asrot chapitre 3
halakhah 3 et Sifri parachat Ki Tetse. Retour
25
Lévitique (14, 33-53). Retour
26
Selon le Lévitique (25, 29-30), celui qui achète une
maison dans une ville fortifiée, en devient le
propriétaire définitif si le vendeur ne l’a pas rachetée
dans l’intervalle d’une année après la
transaction. Retour
27
Deutéronome (20,5) : Ensuite, les préposés parleront
au peuple en ces termes : « Que celui qui a bâti une
maison neuve et ne l’a pas encore inaugurée, parte et
s’en retourne à sa maison : il pourrait mourir dans la
bataille et un autre l’inaugurera. » Retour
28
’Erouvei ’Hatserot = « mise en commun des maisons
donnant sur la cour ». Si plusieurs maisons donnent
sur la même cour, pour pouvoir déplacer des objets
dans celle-ci, entre la cour et les maisons ou entre les
maisons elles mêmes - même sans passer par la cour,
il est nécessaire de mettre en commun l’ensemble des
maisons de la cour. A cette fin, l’un des propriétaires
fera acquérir un pain aux autres habitants de la cour,
par l’intermédiaire d’une tierce personne. Le
propriétaire qui réalise le ’Erouv dit à cette personne
d’acquérir ce pain - dans une langue qu’elle
comprend. La tierce personne élève le pain d’au moins
un poing, puis le propriétaire prend d’elle ce pain
avant de proclamer : « Avec ce ’Erouv, nous - tous les
juifs habitant cette cour, aurons le droit de faire sortir
et de faire entrer des maisons vers la cour et de la
cour vers les maisons, ainsi qu’entre les maisons elles
mêmes. » S’il y a entre 2 et 18 propriétaires, le pain
du ’Erouv doit être au moins équivalent à une datte
(ou 1/3 d’œuf). A partir de 19 propriétaires, il doit
correspondre à au moins 18 dattes (ou 6 œufs) ; cette
quantité correspond à la quantité de pain nécessaire à
2 repas qui rassasient. Certains considèrent que la
datte dans les mesures halakhiques correspond à 4/9
d’œuf.
ACI St-Fons © 2011
Talmoud Bavli
Traité Roch Hachanah
16b
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17a
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