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DEDICACES DEDICACES

A ma mère :
Mme ATSAMA ESSAMA
Anne

Merci maman pour ton amour et tes conseils enrichissants.

i
REMERCIEMENTS

REMERCIEMENTS

Pour la réalisation de ce projet nos efforts personnels ont été insuffisants il a fallut
l’apport de plusieurs personnes dont nous ne saurons terminer sans féliciter la contribution. Il
s’agit :

 De M. MBATCHOU Jean Marie notre encadreur pour son inconditionnel soutien, et


de ses conseils prodigués ;
 De M. TCHUINKAM Jean Noel laborantin des usines CICAM Douala pour sa
disponibilité et son encadrement lors des essais au laboratoire ;
 De Mlle BASSOCK Solange pour ses apports et critiques ;
 De M. NJETCHOU Daniel pour sa disponibilité et ses conseils ;
 Du personnel administratif et enseignant de l’ENSET qui nous a encadrés tout au long
de notre formation ;
 Des honorables membres du jury, pour leur présence et leurs critiques
 De toute ma famille pour son soutien inconditionnel ;
 De nos camarades de classe pour leur coopération ;
 De tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à l’aboutissement de ce projet.

ii
AVANT-PROPOS

L’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique (ENSET) de l’Université de


Douala, conformément à l’arrêté ministériel N°0260/CAB/PR du 10 Aout 1979 qui a pour
mission de former des enseignants des collèges et lycées techniques du Cameroun. C’est dans
cette optique que tout étudiant de la dite Ecole, parvenu au terme de la formation, se doit de
réaliser un projet de fin d’étude, en vue d’obtention du DIPET I pour le premier cycle ou un
Mémoire de fin d’étude, en vue d’obtention du DIPET II pour le second cycle.

C’est donc dans ce cadre que, nous, élève professeur en fin de premier cycle, avons été
amené à:

 Apporter notre modeste contribution dans l’usage des apprêts ;


 Participer à la croissance de notre économie.

Afin d’atteindre nos objectifs, nous avons décidé de vulgariser le SOIL- REPELLENT,
d’où le thème intitulé : « Etude et mise en application du procédé anti-salissure ». Cette
étude, qui, loin d’être une découverte dans le domaine de l’Industrie Textile de l’Habillement
apporte néanmoins une particularité innovante grâce à la simplicité de sa conception. C’est
donc un travail de recherche scientifique qui vise à la vulgarisation des apprêts de plus en plus
intelligents, qui désormais faciliteront la vie quotidienne. Ce travail, nous l’avons effectué
sous la supervision stricte et permanente de M. MBATCHOU Jean Marie vacataire à
l’ENSET de douala.

Ce projet de mémoire s’adresse donc à un très large public, mais surtout au secteur de
l’habillement textile puisque le système informe celui-ci de manière continue, de l’existence
de cet apprêt.

iii
RESUME
RESUME

Les textiles techniques de plus en plus connus de tous, représentent la majorité de la


fabrication des textiles des pays développés. En générale il en existe plusieurs, et pour cela de
nombreux traitements tels que le SOIL-REPELLENT et SOIL-RELEASE ont été mis sur pied
par des chercheurs en vue de remédier à certains phénomènes à savoir les salissures; ils ne
sont pas accessibles et connus du grand public. Pour notre étude nous nous sommes attardés
sur l’apprêt anti-salissure plus particulièrement le SOIL-REPELLENT qui signifie « Anti-
tâche », et qui a les caractéristiques d’empêcher la formation et la pénétration des salissures
sur un support.

Pour atteindre nos objectifs, nous avons dans un premier temps présenté notre travail en
parlant des phénomènes qui interagissent entre la tâche et le support ; tout en présentant les
différentes natures des salissures, nous avons présentés le tissu teint en effectuant les
différentes opérations de : désencollage, débouillissage, caustification, blanchiment, et de
teinture. Par la suite nous avons effectués le traitement, puis des tests pour démontrer que le
traitement anti-salissure est efficace. Afin de vulgariser cette technique anti-salissure, nous
avons conçus et réaliser des articles sur lesquels des essais ont été réalisés. Au terme de cela,
nous avons proposé un devis estimatif pour la réalisation de nos articles à 125.530 FCFA

iv
ABSTRACT
ABSTRACT

The technical textiles which are known almost by everybody are representing the
majority of textile fabrication in developed countries. In general, there several types for this
reason, researchers have also come out with a good number of treatments such as: SOIL-
REPELLENT and SOIL-RELEASE as a remedy to certain phenomenon known as
dirts.These treatments are not realty accessible and common to the entire public. In our study,
we focused much attention to the anti-dirt spot and particularly to the SOIL-REPELLENT
which means "Anti-spot" to which are found the characteristics of preventing the formation
and the penetration of stain on its support.

For as to achieve our objectives, we have in the first place presented this piece of work
by talking about the phenomenon which interacts between the stain and the support. We again
presented the different natures of dirty-spots; affected stain fabric, and the different operation
which are involved such as: desizing, scouring, caustification, bleaching, and dyeing. This
was preceded by the effective treatment, from the test to show that the anti-dirt spot is
effective and efficient. At the end, for us to make these anti-dirt spot technic popular, we then
conceived and realized this ar article is then calculated at 125,330 Fcfa

v
SOMMAIRE

SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................... 1

CHAPITRE I : REVUE DE LITTERATURE SUR L’APPRET ANTI-SALISSURE ......... 2


I.1. GENERALITES SUR LES PROCEDES ANTI-SALISSURES .........................................................................2

I.2. DEFINITIONS DES PROCEDES.....................................................................................................................2

I.3. RESULTAT DU PROCEDE SOIL-REPELLENT SUR TISSU .........................................................................3

I.4 ETUDE DES PHENOMENES INTERVENANT LORS DU DEPOT DE LA TACHE SUR LE SUPPORT .3

I.5. ÉTUDE DES INTERACTIONS SOLIDE / LIQUIDE .......................................................................................6

I.6. COHESION SUPERFICIELLE ET ADHESION ...............................................................................................7

I.7. ÉNERGIE LIBRE DE SURFACE ET MOUILLABILITE DE POLYMERES FLUORES ................................8

I.8 NATURE DES SALISSURES : ...........................................................................................................................9

CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES TISSUS TEINTS ........................................... 10


II.1. HISTORIQUE SUR LA TEINTURE...............................................................................................................10

II.2. CLASSIFICATION DES TEXTILES : ..........................................................................................................10

II.3. ENNOBLISSEMENT : ...................................................................................................................................12

CHAPITRE III : MISE EN APPLICATION DU PROCEDE ANTI-SALISSURE ........... 26

III.1. ETUDE EXPERIMENTALE .........................................................................................................................26

III.2. ESSAIS D’APTITUDES DU TRAITEMENT A LA SALISSURE ..............................................................27

III.3. INTERPRETATION DES RESULTATS .......................................................................................................30

III.4 ENTRETIEN ..................................................................................................................................................30

CHAPITRE IV : CONCEPTION DES MODELES .............................................................. 32

IV.1. PROCESSUS DE CONCEPTION ................................................................................................................32

IV.2. CONCEPTION DU MODELE « EDIBRA » .................................................................................................35

vi
CHAPITRE V : REALISATION ............................................................................................ 51

V. 1. FICHE TECHNIQUE .....................................................................................................................................51

V .2. ENNOBLISSEMENT .....................................................................................................................................56

V.3. PRESENTATION DE LA CHEMISETTE FINIE ...........................................................................................57

V.4. PRESENTATION DU SERVICE DE TABLE :..............................................................................................58

V.5. DEVIS ESTIMATIF DES DEPENSES DE CE PROJET ................................................................................59

CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 60

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................ 61

TABLES DES MATIERES ...................................................................................................... 63

vii
LISTE DES FIGURES
LISTE DES FIGURES

FIGURES PAGES
Figure I.1 : Interactions en volume et en surface pour une molécule de liquide 5
Figure I.2 : Différentes situations d'une gouttelette en contact avec une 7
surface solide (a) mouillage total, (b-c) mouillage partiel
Figure II.1 : Capsule de coton et tissu teint en coton 10

Figure II.2 : Plante de lin et tissu teint en lin 10

Figure II.3 : Bombyx de murier et tissu en soie 11

Figure II.4 : Tondage d’un mouton et article en laine 11

Figure II.5 : Fibre de silicate 11

Figure II.6 : Tissu teint en viscose 11

Figure II.7 : Tissu teint en polyester 12

Figure III.1 : Premier échantillon (moutarde) 28

Figure III.2 : Deuxième échantillon (mayonnaise) 28

Figure III.3 : Troisième échantillon (huile) 29

Figure III.4 : Quatrième échantillon (eau) 29

Figure III.5 : Echantillon après deuxième phase 30

Figure III.6 : Nettoyage a sec 31

Figure III.7 : Repassage 31

Figure IV.1 : Dessin styliste « EDIBRA » 35

Figure IV.2 : Dessin à plat 36

viii
Figure IV.3 : Base de la chemisette « EDIBRA » 39

Figure IV.4 : Souche de la chemisette « EDIBRA » 40

Figure IV.5 : Transformation de la chemisette « EDIBRA » 41

Figure IV.6 : Tracé de la manche de la chemisette « EDIBRA » 42

Figure IV.7 : Transformation de la manche 43

Figure IV.8 : Tracé du col 44

Figure IV.9 : Patronage industriel de la chemisette « EDIBRA » 45

Figure IV.10 : Patronage industriel de la manche et du col 46

Figure IV.11 : Recherche du métrage 47

Figure IV.12 : Gradation de l’empiècement 48

Figure IV.13 : Dessin Technique D’ensemble 49

Figure IV.14 : Dessin Technique de détails 50

Figure V.1 : Broderie mécanique 56

Figure V.2 : Surfilage 56

Figure V.3 : Présentation du modèle finis 57

Figure V.4 : Présentation du service de table 58

ix
LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES TABLEAUX

TABLEAUX PAGES

Tableau I.1 : Classification des salissures 9

Tableau II.1: Recette de désencollage 13

Tableau II.2 : Matériel pour prétraitement 14

Tableau II.3 : Recette de débouillissage 15

Tableau II.4 : Recette de caustification 17

Tableau II.5 : Recette de blanchiment 18

Tableau II.6 : Recette de teinture 24

Tableau III.1 : Recette de traitement anti-salissure 26

Tableau IV.1 : Fiche de mesure de la chemisette « EDIBRA » 38

Tableau IV.2 : Nomenclature d’étude 38

Tableau IV.3 : Nomenclature d’approvisionnement 38

Tableau V.1 : Fiche technique 51

Tableau V.2 : Gamme de fabrication 52

Tableau V.4 : Nomenclature d’approvisionnement du service de table 59

Tableau V.5 : Devis estimatif tissu teint et traité 59

Tableau V.6 : Devis estimatif des articles 59

x
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AN Application Numérique
Bé Baumé
CICAM Cotonnière Industrielle du Cameroun
°c degré Celsius
ENSET Ecole Normale Supérieur d’Enseignement Technique
Fig. Figure
G Gramme
H Heure
ITH Industrie Textile et de l’Habillement
L Litre
ML Millilitre
Ph Potentiel d’Hydrogène
QM quantité de matière

Réf Référence
RDB Rapport De Bain
TBT Tributylétain

% Pourcentage

xi
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE

Bien avant ce siècle il existait déjà des salissures, celles-ci se définissant comme des
tâches, saletés, ou encore des souillures. Au fil du temps des chercheurs ont créés des
produits pour améliorer la vie au quotidien; D’où l’apparition d’un des premiers traitements
spéciaux (TBT) vers les années 1960 dans le secteur maritime, dont le but est d’éviter le
dépôt de salissure (algue, mollusque etc. …) sur les coques de bateaux. L’homme dans sa
quête perpétuelle de mieux s’habiller a diversifié ces traitements à l’ensemble vestimentaire
d’où l’apprêt anti-salissure, le traitement antiparasite, le traitement infroissable,
l’imperméabilisation, l’ignifugation etc. l’apprêt anti-salissure (hydrofuge et oléophobe) dont
sa caractéristique est d’empêcher la formation et la pénétration des tâches d’huile et d’eau à
travers un support (tissu) est utilisé en industrie textile de l’habillement et en
ameublement (Rideaux, tentures, tapis-sols).

Cependant ce traitement, bien qu’il soit important et efficace contre les salissures n’est
pas connus de tous. C’est ainsi que nous nous proposons de pallier aux difficultés
rencontrés par nos consommateurs d’articles textiles, aux divers problèmes de salissure en
étudiant et en expérimentant cet apprêt d’où le thème : « ETUDE ET MISE EN
APPLICATION DU PROCEDE ANTISALISSURE » pour la conception des articles de
restauration et de l’habillement, où seront appliqués le procédé SOIL-REPELLENT.

Pour mener à bien notre expérimentation et tenter de solutionner ces difficultés


rencontrées, nous avons conçu le plan de notre travail comme suit :

Le premier chapitre est consacré à la revue de littérature de l’anti-salissure ;

Le deuxième chapitre quant à lui nous propose les généralités sur les tissus teints ;

Le troisième chapitre montre l’application du procédé anti-salissure sur nos supports ;

Le quatrième chapitre porte sur la conception des divers articles choisis ;

Le cinquième chapitre présente la réalisation des articles conçus.

1
CHAPITRE I : REVUE DE LITTERATURE SUR L’APPRET ANTI-SALISSURE
CHAPITRE I : REVUE DE LITTERATURE
SUR L’APPRET ANTI-SALISSURE

I.1. GENERALITES SUR LES PROCEDES ANTI-SALISSURES


Le secteur textile recouvre la préparation et la fabrication des fibres naturelles (laine,
coton, soie, lin, etc.), et chimiques (synthétique et artificielle cellulosique), la filature, le
tissage et la fabrication d’étoffe à maille, ainsi que l’ennoblissement qui apporte le touché
final à ces différents produits et qui explique l’expansion des textiles à usage technique entre
autres : textile antibactérien, anti-odeur, anti-acarien, anti-mite, résistant au feu, régulateur
thermique et anti-salissure. En 1954 apparut pour la première fois le procédé anti-salissure qui
a été mis sur pied par deux chimistes COMPTON et HART, cet apprêt a connu une
modification au fil du temps car il avait des limites ; c’est en 1962 que sa structure chimique a
été définitivement arrêtée par GRAJEK et PETERSON. Deux procédés ont été mis en
œuvre à savoir : le SOIL-REPELLENT connu en France sous le nom « Antitache » et le
SOIL- RELEASE [3].

I.2. DEFINITIONS DES PROCEDES


 SOIL RELEASE

C’est le traitement antisalissure temporaire, qui empêche la formation des tâches


grasses ou maigres qui, ne s’oppose pas à la pénétration des salissures mais facilite leur
élimination au lavage.

 SOIL REPELLENT
C’est un traitement antisalissure permanent, qui empêche la formation et la pénétration
des tâches sur un tissu.
Pour notre étude nous avons choisis d’appliquer l’APPRET SOIL-REPELLENT, sur
le tissu de coton teint originaire du Cameroun.

2
I.3. RESULTAT DU PROCEDE SOIL-REPELLENT SUR TISSU
Après traitement par l’apprêt SOIL -REPELLENT le tissu acquiert des caractéristiques
hydrophobes et oléophobe.

I.3.1. HYDROFUGATION :
L’hydrofugation est une opération qui consiste à empêcher l’eau de passer à travers un
tissu tout en conservant à ce tissu sa porosité à l’air et sa souplesse [3].

On dispose des produits hydrofugeants temporaires et permanents :


 Les hydrofugeants temporaires ne résistent pas au lavage ou au nettoyage à sec. Ce
sont des corps gras d’origine végétale ou minérale : paraffine en émulsion dans une
solution de sels d’aluminium (sans effet sur les textiles synthétiques).
 Les hydrofugeants permanents résistent au lavage ou au nettoyage à sec : produits
susceptibles de se combiner chimiquement à la matière textile (procédé Velan et
Zelan ), produits insolubles dans l’eau et qui deviennent solubles après chauffage
(procédés Quilon et Perlonyl), résines insolubles (les silicones).

I.3.2. OLEOFUGATION :

C’est un procédé qui fait fuir les huiles et les solutions huileuses, grâce au dépôt d’un
polymère fluoré à la surface des fibres pour supprimer la capillarité et repousser les tâches [3].

I.4 ETUDE DES PHENOMENES INTERVENANT LORS DU DEPOT


DE LA TACHE SUR LE SUPPORT

I.4.1 PHENOMENE D’INTERFACE HYDROPHOBIE ET OLEOPHOBIE

I.4.1.1 Liaisons intermoléculaires

Indépendamment des forces de liaisons fortes (liaisons covalentes, ioniques ou


métalliques) qui permettent notamment aux atomes de constituer les molécules, on distingue
d'autres types de forces d'attraction qui s'exercent entre les molécules: les forces attractives de
Lifshitz-van der Waals (LW), les interactions acide-base (AB) au sens de Lewis, comme par
exemple les liaisons hydrogène. La cohésion de la plupart des liquides est exclusivement due
à ces liaisons intermoléculaires. Celle des solides résulte à la fois de ces interactions et de
liaisons fortes: métalliques, covalentes, ioniques. [7]

3
I.4.1.2. Liaisons physiques: interactions de Lifshitz-van der Waals

Qu'elles possèdent ou non un moment dipolaire permanent, les molécules n'en


demeurent pas moins polarisables et elles sont donc susceptibles de posséder un moment
dipolaire induit. En fonction de la nature des moments dipolaires concernés, on distingue trois
types d'interactions de van der Waals [7].

a) Interaction de van der Waals-Keesom: "effet d'orientation"

Ces forces se développent entre molécules polaires, c'est-à-dire possédant un moment


dipolaire permanent. Chaque dipôle crée un champ électrique en son voisinage et interagit
avec les dipôles voisins.

b) Interaction de van der Waals-debye: "effet d'induction"

Lorsqu'une molécule polarisable, de polarisabilité α, est soumise au champ électrique E


d'une molécule polaire, son nuage électronique se déforme, entraînant un moment dipolaire, la
molécule polarisée est alors attirée par la molécule polaire.

c) Interaction de van der Waals-London: effet de dispersion

Le terme de London exprime l'interaction entre deux molécules polarisables. On peut


s'en faire une idée en considérant que même une molécule apolaire possède un moment
dipolaire moyen nul, mais que, du fait des mouvements relatifs incessants des électrons et des
noyaux, les barycentres des charges positives et négatives sont différents à tout instant.

Les forces de dispersion de London sont présentes dans toutes les molécules et
représentent généralement la contribution la plus importante aux forces de van der Waals. A
ces forces d'attraction il faut ajouter des forces intermoléculaires de répulsion qui décroissent
extrêmement rapidement avec la distance entre molécules.

I.4.1.3. Liaisons physico-chimiques: interactions acide - base

Au sens de Lewis, une interaction acide-base est définie comme le transfert d'un doublet
d'électrons entre deux entités moléculaires. L'entité qui donne le doublet d'électrons est
appelée base de Lewis, celle qui accepte le doublet est qualifiée d'acide de Lewis [7].

4
I.4.2. ÉNERGIE LIBRE DE SURFACE / ENERGIE LIBRE INTERFACIALE

I.4.2.1 Définition générale

En pratique, un liquide ou un solide est en contact avec une autre phase condensée ou
avec un gaz. On définit alors une grandeur analogue, relative au travail nécessaire pour la
formation d'une aire d'interface unité, et appelée énergie libre interfaciale. Les paragraphes
suivants vont permettre de donner un sens physique à ces grandeurs [7].

I.4.2.2. Origine microscopique des phénomènes d'interface

Une force orientée vers l'intérieur du liquide s'applique aux molécules en surface, qui
vont donc avoir tendance à pénétrer dans le liquide. Cela aboutit à une "contraction" de la
surface du liquide. Une fois l'état d'équilibre atteint, le liquide prend une forme lui donnant la
plus faible surface compatible avec les liaisons intermoléculaires, ainsi que l'énergie la plus
basse accessible. Les interfaces à prendre en compte peuvent être de natures solide/liquide,
solide/gaz, ou liquide/gaz.

 Interprétation des interactions :

Figure 1.1 : Interactions en volume et en surface pour une molécule de liquide [11].

Flèches : représentation des forces orientée vers l’intérieur du liquide

Molécules en surface : Elles ont tendance à pénétrer dans le liquide

Gaz /liquide : Ce sont les interfaces à prendre en compte.

5
I.4.2.3 Energie libre et tension superficielle des liquides

Prenons un volume donné de liquide et augmentons, à pression et température fixées, sa


surface libre. Pour se faire, il est nécessaire de transférer des molécules vers la surface et de
les réorganiser dans la zone inter faciale en dépensant un travail supérieur ou égal au travail
de la force orientée vers l'intérieur du liquide [7].

I.4.2.4. Energie libre de surface des solides

De même que pour les liquides, l'énergie superficielle d'un solide dépend de la nature
des liaisons qui le constituent. On distingue deux grandes catégories de solides suivant
l'intensité des liaisons de leur masse: les solides "durs" (liaisons covalentes, ioniques ou
métalliques) et les solides moléculaires à liaisons faibles (forces de van der Waals et liaisons
hydrogène).

On doit toutefois prendre garde à la notion d'énergie libre de surface pour les solides. En
effet, les molécules d'un solide n'ont pas la mobilité des molécules d'un liquide et le
renouvellement permanent de la surface est impossible. Les interactions établies avec
l'atmosphère environnante font alors que la surface se "salit" d'autant plus rapidement que son
énergie libre est la plus forte. Cette grandeur est donc dépendante de la nature de
l'environnement et du temps de contact avec celui-ci. Elle est différente dans le vide, dans
l'air, après un contact prolongé avec un liquide et tend vers une valeur stabilisée plus faible,
caractéristique de la surface et de son environnement [7].

I.5. ÉTUDE DES INTERACTIONS SOLIDE / LIQUIDE

I.5.1. PHENOMENE DE MOUILLAGE


Si une goutte de liquide est déposée sur la surface d'un solide, elle adopte une
configuration particulière. A l'équilibre thermodynamique: on a soit un étalement complet du
liquide, soit la formation d'une goutte avec un angle de contact θe (Différentes situations
d'une gouttelette en contact avec une surface solide). Plus l'angle de contact θe est élevé,
moins le liquide mouille le solide (fig :1.2)

 θe = 0°: le liquide mouille parfaitement le solide et s'étale totalement (Mouillage


total).

6
 θe < 90°: le liquide mouille plus ou moins bien la surface du solide (Mouillage
partiel).
 θe > 90°: le mouillage du solide est mauvais (Mouillage partiel). Si le liquide sonde
est l'eau ou une huile, la surface est qualifiée respectivement d'hydrophobe et
d'oléophobe [7].
 Interprétation des interactions :

Figure 1.2 : Différentes situations d'une gouttelette en contact avec une surface solide (a)
mouillage total, (b .c) mouillage partiel [11].

I.6. COHESION SUPERFICIELLE ET ADHESION


Le mouillage peut être compris en appliquant les concepts de cohésion et d'adhésion.
Le processus d'étalement du liquide est un équilibre entre les forces d'adhésion qui
s'établissent à l'interface solide/liquide et les interactions intermoléculaires qui assurent la
cohésion du liquide. Le travail d'adhésion est défini comme le travail nécessaire pour séparer
une aire unité d'interface solide/liquide dans des conditions isothermes et réversibles. Cela
aboutit à la formation de deux nouvelles aires unités d'interfaces en contact avec la vapeur et à
la perte d'une aire unité d'interface solide/liquide [7].

I.6.1 MOUILLABILITE DES SURFACES SOLIDES.


L'étendue du mouillage dépend des trois énergies inter faciales néanmoins, un critère
simpliste, faisant abstraction permet généralement de prédire avec justesse le comportement
en mouillage (Différentes situations d'une gouttelette en contact avec une surface solide) si
l'énergie libre totale est en général réduite au minimum en augmentant au maximum l'aire de
l'interface liquide/vapeur. Par conséquent, le liquide mouille totalement la surface solide.

7
La connaissance de la seule énergie de surface d'un solide apparaît comme un bon
moyen de prévoir le comportement en mouillage d'un liquide sur ce solide. Zisman a été l'un
des pionniers pour la mesure de cette énergie. Il a étudié le mouillage de différents solides
avec une série de liquides homologues ayant des tensions superficielles décroissantes
(liquides dans lesquels les interactions cohésives sont du même type). Si l’on souhaite limiter
au maximum le mouillage d'une surface solide par des liquides, il faut que l'énergie de surface
du solide soit la plus basse possible et inférieure à la tension superficielle des liquides [7].

I.7. ÉNERGIE LIBRE DE SURFACE ET MOUILLABILITE DE


POLYMERES FLUORES

I.7.1. ÉNERGIE LIBRE, HYDROPHOBIE ET OLEOPHOBIE DES SURFACES


FLUOREES
La compréhension du lien entre l'énergie libre et la structure moléculaire des surfaces
des polymères fluorés a fait l'objet de nombreuses recherches depuis un demi-siècle. Celles-ci
visent à développer des surfaces avec des énergies libres souvent très basses, aux propriétés
de mouillage contrôlées, adaptées à leur environnement et à évolution connue. Les systèmes
étudiés sont pour l'essentiel des macromolécules dans lesquelles on a introduit des
groupements perfluorés. On peut citer comme exemples les polysiloxanes, polyacrylates,
polyméthacrylates et les polystyrènes partiellement fluorés. Des recherches ont consisté à
greffer des groupements perfluoroalkyles à des chaînes de polymères, à synthétiser des
copolymères à blocs avec au moins un bloc contenant des groupements perfluoroalkyles ou à
fonctionnaliser des polymères avec des groupements perfluoroalkyles en bout de chaînes. Les
structures ainsi créées sont contrôlées, tant du point de vue de leur composition chimique que
de leur architecture (position des différents groupements, longueurs relatives des groupements
perfluorés et hydrocarbonés).

Les parties fluorées introduites dans les différents polymères tendent à migrer vers
l'interface polymère/environnement. La force motrice de cette migration est la différence
d'énergie de surface entre les parties fluorées et non fluorées. Cette migration est donc une
évolution vers une minimisation de l'énergie du système et aboutit à des ségrégations de
phases. Les concentrations des parties fluorées à l'interface excèdent souvent très largement
celles dans le volume (des concentrations jusqu'à 80 fois supérieures ont été détectées dans les

8
cinq premiers nanomètres de profondeur), créant un véritable gradient de concentration en
groupements fluorés entre la surface et le cœur du matériau [7].

I.8 NATURE DES SALISSURES :


Selon le dictionnaire Larousse une salissure est une tâche, souillure. Pour ce qui est des
salissures nous pouvons dire qu’il en existe 04 types d’où leur classification dans le tableau
1.1 ci-dessous.

Tableau 1.1 : classification des salissures

N° NATURES CARACTERISTIQUES
Les salissures pigmentaires Qui sont des taches constituées de
1 terre, poussière, sable, et suie etc.
Les salissures blanchissables
2 Il s’agit des tâches de vin, fruit
d’herbe, de café etc.
Les salissures grasses diverses
3 Qui sont des huiles, beurre, graisse etc.

4 Les salissures protéiniques Ce sont des taches les plus résistantes


à savoir : le sang, l’œuf, poisson etc.

CONCLUSION :

Après avoir présenté les phénomènes qui interagissent entre la tâche et le support, nous
avons étudié de façon générale la nature des taches. Le constat est que plusieurs phénomènes
apparaissent et doivent être pris en compte pour pouvoir mettre en application l’apprêt anti-
salissure sur un support (tissu). Il est donc nécessaire d’étudier le support sur lequel l’apprêt
sera appliqué afin d’évaluer les paramètres de contact de la résine sur le support. D’où le
chapitre suivant : Généralités sur les tissus teints.

9
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES TISSUS TEINTS

CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES


TISSUS TEINTS

II.1. HISTORIQUE SUR LA TEINTURE


L’histoire des matières colorantes, dont les plus anciennes datent de la préhistoire avec
les peintures pariétales ( peintures réalisées pendant la préhistoire sur les parois de grottes) et
la découverte des fibres teintes de lin naturel et de laine de chèvre il y’ a environ 34000 ans
pousse certains chimiste à l’ instar de MICHEL EUGENE CHEVREUL (1786 – 1889),
directeur des teintures à la manufacture nationale des GOBELINS en 1824 à s’ atteler à
l’étude des processus de teinture ainsi qu’à l’identification des principes des colorants extraits
des plantes tinctoriales [12 ] . L’on peut ainsi dire que la teinture est un art ancien toujours
pratiqué de nos jours mais dont les méthodes se sont améliorées au fil du temps. Dans les
applications textiles les classifications sont faites selon la structure chimique du colorant ainsi
que des classes génériques des fibres, d’où la classification des textiles en deux grandes
catégories.
Nos recherches consisteront dans ce chapitre à classer les textiles, présenter les
opérations de prétraitements que subie le textile qui sera utilisée pour notre étude, les
opérations de teinture, et enfin les procédés de teinture.

II.2. CLASSIFICATION DES TEXTILES :

II .2.1. LES TEXTILES D’ORIGINE NATURELLE :


Les textiles naturels sont les textiles crées à partir de fibres naturelles, ayant des origines
animales ou végétales.

a) Les textiles d’origine naturelle végétale : Coton, lin, représentés dans les figures
2.1 et 2.2

Figure 2.1 : Capsule de coton et tissu teint en coton Figure 2.2 : Plante de lin et tissu teint en lin

10
b) Les textiles d’origine naturelle animale : Soie, laine représentées dans les figures
2.3 et2.4 ci-dessous.

Figure 2 .3 : Bombyx de murier et tissu Figure 2.4 : Tondage d’un mouton et article en
en soie laine

c) Les textiles d’origine naturelle minérale : Silicate mixte de carbone et de


magnésium représenté dans la figure 2.5 ci-dessous.

Figure 2.5 : Fibre de silicate

II.2.2 LES TEXTILES D’ORIGINE CHIMIQUE :


Ce sont des textiles obtenus à partir de la transformation des produits chimiques n’ayant
aucune ressemblance avec les matières de départ.

a) Les textiles chimiques d’origine artificielle : viscose représentée dans la figure


2.6 ci-dessous.

Figure 2 .6 : Tissu teint en viscose

11
b) Les textiles chimiques d’origine synthétique : Polyester représenté dans la figure
2.7 ci-dessous.

Figure 2.7 : Tissu teint en polyester

II.2.3. PRESENTATION GENERALE DU COTON


Le coton est un textile naturel d’origine végétale. Ses fibres entourent les graines du
fruit d’un arbuste des régions chaudes et humides. Après extraction l’on obtient des fibres
claires et soyeuses, il est formé uniquement de cellulose et est très souvent blanc, jaune ou
roux suivant son origine. La fibre de coton est très résistante, elle a une bonne aptitude au
blanchiment et supporte les traitements qui y sont destinés ; elle répond merveilleusement aux
opérations de filature et peut être utilisé sous forme de bourre, de fil et de tissu.

C’est sous forme de tissu qu’il nous intéresse car nous lui feront subir les opérations
d’ennoblissement afin de le traiter et de lui donner un bel aspect.

II.3. ENNOBLISSEMENT :
L’ennoblissement textile est un ensemble d’opération consistant à traiter une fibre, un
fil, ou une étoffe et permettant de donner aux produits finis certaines caractéristiques. Pour
réussir à teindre notre tissu de coton, il faut tout d’abord lui faire subir les opérations
suivantes : désencollage, débouillissage, mercerisage, blanchiment et de teinture.

II.3.1. PRETRAITEMENT
C’est un ensemble d’opérations que l’on fait subir aux matières brutes (fils, étoffes,
toiles écrues) dans le but d’éliminer les impuretés présentes dans la fibre et de garantir
l’amélioration de leurs uniformités, leurs caractéristiques hydrophiles et leurs affinités aux
matières colorantes.

12
Avant toute opération de teinture ou d’impression l’on devra procéder aux opérations de
prétraitements. Les procédés et les techniques de traitements dépendent de :

 La nature de la fibre à traiter (coton, lin chanvre etc.) ;


 La forme de la fibre (bourre, fils, tissus ou encore les tricots) ;
 La quantité de matière à traiter [8];

II.3.1.1 Désencollage

C’est la première opération de traitement au mouillé réalisée sur un tissu chaine et


trame. Il consiste à éliminer les produits d’encollage sur tissu afin de permettre une bonne
mouillabilité en teinture. Dans certaines industries telles que la CICAM le produit utilisé pour
encoller les fils de coton est principalement l’amidon (qui est insoluble dans l’eau). Pour
procéder à son élimination, l’on utilise une enzyme appelée l’ α – amylase qui a la propriété
de dégrader l’amidon sans toute fois détruire la fibre de coton. La recette de désencollage est
donnée dans le tableau 2.1.

 Données :
RDB : 1 / 10
Durée de traitement : 1 heure à 95° C
Quantité de matière : 210g

a) Recette de désencollage enzymatique par épuisement sur toile écrue: Pour colles
naturelles

Tableau 2.1 : Recette de désencollage

Produits Quantités Quantités en g et en ml Rôles


Rucolase HT Il détruit l’amidon
3g/l 630ml
(enzyme) qui est sur le tissu
C’est une substance
Subitol MLF
2g /l 420ml chimique qui améliore
(mouillant)
le contact aux fibres

13
b) Conversion des quantités de produits

Calcul du Volume de bain :


RDB : 1 :10
Si 1g 10ml
X = 2100ml ou 21 L
210 X
Rucolase Haute Température : X = 630ml

Subitol MLF : X = 420ml


21 L

 Matériels utilisés : Ils sont représentés21 L le tableau 2.2 ci-dessous


dans

Tableau 2.2 : Matériel pour prétraitement

Matériels Rôles Illustrations

Becher gradué Il permet de mesurer la


quantité d’eau

Elle permet de mesurer la


Balance de précision quantité de matière à traiter
ainsi que les produits
chimiques

Récipient
Permet de contenir les
essais du traitement

Thermomètre Il permet de vérifier la


température

14
 Procédé :
– Faire chauffer de l’eau à 95°C puis introduire à tour de rôle :
– Rucolase Haute Température ;
– Subitol MLF;
– L’opération de désencollage est réalisée dans ce cas par épuisement, l’on
imprègne le tissu dans une solution enzymatique, puis après un temps de contact
approprié nécessaire à la transformation de l’amidon, on lave à l’eau très chaude,
afin d’éliminer les produits transformés.

II.3.1.2 Débouillissage :

Le débouillissage est une opération qui consiste à éliminer les cires, les protéines et les
pectines que contient la fibre de coton brute. Il permet de faciliter le contact du colorant avec
la fibre.

 Données :
RDB : 1 / 10
Durée de traitement : 1 heure à 95° C
Quantité de matière : 210g

a) Recette de débouillissage par épuisement sur toile écrue:

Tableau 2 .2 : Recette de débouillissage

Produits Quantités Quantités en g et en ml Rôles


Il est un produit
Soude alcalin favorisant la
2g/l 150ml
caustique à 38°Bé décomposition de la
cire et pectine
C’est une substance
Subitol MLF chimique qui
3g /l 630ml
(mouillant) améliore le contact
aux fibres

15
b) Conversion des quantités de produits

Calcul du Volume de bain

RDB : 1 :10

Si 1g 10ml
X = 2100ml ou 21 L
210 X

Soude caustique à 38°Bé X =150ml

X =630ml
Subitol MLF

 Procédé :
– Faire chauffer de l’eau à 95°C puis introduire à tour de rôle :
– Soude caustique à 38° Bé ;
– Subitol MLF ;
– L’opération de débouillissage est réalisée par épuisement, le tissu est introduit
dans le bain, puis après une durée d’une heure temps, on lave à l’eau.

II.3.1.3. Caustification

Cette opération a pour but de donner, de la stabilité dimensionnelle et de gonfler la fibre


en vue de la rendre hydrophile. Dans le bain nous devons avoir une soude à 20°Bé et la
recette de caustification est donnée dans le tableau 2.3 ci-dessous.

 Données :

RDB : 1 / 10
Durée de traitement : 1 heure à 95° C
Quantité de matière : 210g

16
a) Recette de caustification par épuisement sur toile écrue:

Tableau 2 .3 : Recette de caustification

Produits Quantités Quantités en g et en ml Rôles


Il est un produit
Soude alcalin favorisant la
2g/l 150ml
caustique à 38°Bé décomposition de la
cire et pectine

Il est un séquestrant
Vérolan NBO 2g/l 420ml
dispersant

C’est une substance


Subitol MLF chimique qui
3g /l 630ml
(mouillant) améliore le contact
aux fibres

b) Conversion des quantités de produits

Calcul du Volume de bain


RDB : 1 :10
Si 1g 10ml
X = 2100ml ou 21 L
210 X

Soude caustique à 38°Bé X =150ml

Vérolan NBO X = 240ml

Subitol MLF X =630ml

– Procédé :
– Faire chauffer de l’eau à 95°C puis introduire à tour de rôle :
– Soude caustique à 38° Bé ;
– Vérolan NBO ;
– Subitol MLF ;

17
L’opération de caustification est réalisée par épuisement, le tissu est introduit dans le
bain, puis après une durée d’une heure de temps, on lave à l’eau. Dans le bain nous devons
avoir une soude à 20°Bé.

II.3.1.4. Blanchiment

C’est une opération au cours de laquelle la fibre textile sera décolorée, tout en perdant
sa coloration naturelle. Le blanchiment améliore la brillance, l’aspect que l’on obtient grâce à
l’élimination des détritus d’origine végétale. La recette de blanchiment est donnée dans le
tableau 2.4 ci-dessous.

– Données :

RDB : 1 / 10
Durée de traitement : 1 heure à 95° C
Quantité de matière : 210g

a) Recette de blanchiment par épuisement sur toile écrue:

Tableau 2.4 : Recette de blanchiment

Produits Quantités Quantités en g et en ml Rôles


Il est un séquestrant
Vérolan NBO 2g/l 420ml
dispersant
Silicate de soude
C’est un stabilisateur
40/42°Bé 10g/l 21ml
d’eau oxygénée

Il est un produit alcalin


Soude caustique à favorisant la
13% 27,3ml
38°Bé décomposition de l’eau
oxygénée
Eau oxygénée à C’est un agent principal
10g/l 21ml
200 vol de blanchiment

18
b) Conversion des quantités de produits

Calcul du Volume de bain


RDB : 1 :10
Si 1g 10ml
X = 2100ml ou
210 X 21 L

Vérolan NBO : X = 240ml

Silicate de soude 40/42°Bé : X = 21ml

Soude caustique à 38°Bé : X = 27,3ml

Eau oxygénée à 200 vol : X = 21ml

c) Procédé
 Faire chauffer de l’eau à 95°C puis introduire à tour de rôle ;
 Vérolan NBO ;
 Silicate de soude ;
 Soude caustique à 38° Bé ;
 Eau oxygénée (Il doit être versé à la fin de manière progressive) ;
 L’ajout de l’eau est nécessaire pour compléter le bain afin d’introduire notre
tissu ;
 Il est nécessaire de fermer le récipient pour éviter la réaction de l’eau oxygénée et
l’oxygène de l’air ;
 Laisser le tissu pendant une durée de temps de 95° C, puis rincer abondement
essorer et sécher.

II. 3.2. OPERATIONS DE TEINTURE :


La teinture est une opération ayant pour but de colorer une matière textile.

Paramètres mis en jeux pour une opération de teinture

Ensemble d’éléments important à prendre en compte pour la réalisation d’une


opération de teinture. Pour que la fixation du colorant se réalise on a besoin pour cela qu’il y
ait équilibre du colorant entre la solution et la fibre : d’ où l’importance des facteurs à
savoir : L’influence des électrolytes et la solubilité.

19
a) Influence des électrolytes

Ils occupent la majeure partie dans les bains de teinture, et par la suite diminuent la
solubilité du colorant. D’où ils favorisent la montée du colorant sur la matière en gratifiant
l’équilibre du colorant (dans le sens, solution fibre).

b) Influence de la solubilité :

La solubilité joue un très grand rôle dans la diffusion du colorant dans la fibre.
Cependant lorsque la solubilité d’un colorant est minime, plus grande sera sa résistance aux
traitements humides après teinture.

On peut noter qu’il existe cependant d’autres paramètres à savoir : La température, la


pression du foulard, le poids de la matière, l’influence du Rapport De Bain (c’est le rapport
entre le volume d’eau et la quantité de matière) et du carbonate de soude etc.…

II. 3.2.1. Qualités d’une teinture

 Uniformité :

Elle dépend des procédés employés, mais aussi du soin apporté au blanchiment qui a
précédé.
 Solidités :
Une teinture doit garder son intensité : au lavage, ou au nettoyage, à la lumière, à la
sueur, aux intempéries, à l’usage, mais aussi au cours de diverses étapes de la fabrication des
articles finis [3].
 Marque de garantie
Un tissu de fibre cellulosique qui porte la marque « GRAND TEINT » résiste à la
lumière, à la sueur, à un lavage ménager à 100°c, à un chlorage léger.

II. 3.2.2 Les différentes classes de colorants

Le colorant est une molécule qui contient un groupe chromophore (système conjugué)
capable d’avoir une interaction avec la lumière, donnant ainsi la perception de couleur. Vu la
diversité des colorants, on les distingue :

 Les colorants pour fibre d’origine cellulosique


 Les colorants pour fibre d’origine animale

20
 Les colorants pour fibres artificielles type di et tri-acétate de cellulose
 Les colorants pour fibre d’origine synthétique

a) Colorants pour fibre d’origine cellulosique

Pour les colorants pour fibres d'origine cellulosique il s’agit des [9] :

 Colorants directs ;
 Colorants réactifs ;
 Colorant au soufre ;
 Colorants indigo ;
 Colorants de cuves ;
 Colorants leuco-dérivés des colorants de cuves ;
 Naphtols, etc.

b) Colorants pour fibre d’origine animale

Pour les colorants pour fibres d'origine animale il s’agit des :

 Colorants acides (foulons, acide faible, acides forts) ;


 Colorants à mordant (pré-chromage, chromage simultané, post-chromage) ;
 Colorants réactifs ;
 Colorants de cuve ;
 Colorants métallifères 1.1 et 1.2 ;
 Colorants basiques ;
 Colorants directs (quelques éléments seulement), etc.

c) Colorants pour fibres artificielles type di et tri-acétate de cellulose

Parmi les colorants pour fibres artificielles type di et tri-acétate de cellulose figurent les
colorants dispersés ou plasto-solubles, colorant de cuve, colorant réactif et colorant direct.

d) Colorants pour fibre d’origine synthétique

Parmi les colorants pour fibre d’origine synthétique Il s’agit des :

21
 Colorants cationiques et dispersés pour fibres acryliques et fibres polyester ;
 Colorants acides, métallifères 1.1, 2.1, dispersés pour les polyamides.

Dans le cadre de notre opération de teinture nous utiliserons le colorant réactif

II. 3.2.3. Procédés de teinture

Les textiles peuvent être teints au cours de n’importe quelle phase du procédé de
fabrication de sorte que les procédés de coloration suivants sont possibles [8]:

 Par empaquetage : bourre et écheveaux ; la marchandise est immobile, le bain


circule au travers dans les deux sens ;
 Par pulvérisation d'une solution de colorant et fixation par vaporisage : fils et ruban
de peigné à la continu ;
 Par points de contact : ruban de peigné ; Les fibres sont disposées en mèches
légèrement retordues avant teinture
 Par épuisement avec des machines à guindres (bâtons en porcelaine à plusieurs côtés
et qui sont mis en mouvement afin de faire circuler l'écheveau) : écheveaux à l'air
libre ou en armoire ; la marchandise circule ;
 Par épuisement avec des machines pour bobines (le fil est enroulé sur un support
perforé) : la marchandise est immobile, le bain circule au travers dans les deux sens
(intérieur extérieur, extérieur intérieur) ;
 Teinture en pièces (par exemple tissus, tricots et non tissés

La teinture peut être réalisée en discontinu, ou à la continu ou semi-continu. Le choix


entre ces deux procédés dépend du type de produit, de la classe de colorant choisi, du matériel
disponible et des coûts de procédé. Les procédés de teinture discontinus et à la continu
nécessitent tous deux les phases suivantes :

 Préparation du colorant,
 Teinture,
 Fixation,
 Lavage et séchage

a) Teinture en discontinu

22
Encore appelée teinture par épuisement, le procédé de teinture en discontinu utilise une
certaine quantité de matière textile qui est chargée dans une machine de teinture et amenée à
l'équilibre avec une solution contenant le colorant et les produits auxiliaires pendant une
période allant de quelques minutes à quelques heures.

Il commence par l'absorption du colorant à la surface de la fibre, puis le colorant diffuse


et migre dans la fibre. L'utilisation de produits chimiques et de températures contrôlées
accélère et optimise l'épuisement et la fixation (respectivement vitesse et taux) du colorant.
Lorsque que l'on juge que la teinture a atteint la bonne nuance, le bain de teinture épuisé est
vidangé et la matière textile est lavée, afin d'éliminer les colorants et les produits chimiques
non fixés. Le lavage est habituellement effectué dans le même équipement. Toutefois, des
laveuses séparées peuvent également être utilisées dans le cas du tissu. Toutes ces opérations
peuvent être réalisées avec différents degrés d'automatisation. Dans les usines de teinture
totalement automatisées, toutes les phases depuis la préparation des recettes et les essais en
laboratoire jusqu'à l'alimentation en colorants et produits chimiques, le transport des matières,
le chargement et déchargement des machines et le contrôle des paramètres de teinture (par
exemple, niveau, chauffage, injection à des vitesses sélectionnées, pH, température, etc.) sont
pilotées informatiquement.

Un paramètre important en teinture discontinue est le rapport de bain. Il s'agit du rapport


de poids de la matière sèche totale et la solution totale. Ce paramètre non seulement influence
la quantité d'eau et d'énergie consommée dans le procédé de teinture, mais il joue également
un rôle important dans le taux d'épuisement du colorant ainsi que dans la consommation de
produits chimiques et de produits auxiliaires.

b) Teinture au continu et en semi - continu

Au moyen de foulards, le bain de teinture est appliqué au textile dans les procédés de
teinture à la continu et en semi-continu, soit en utilisant d'autres systèmes d'application. Plus
couramment, les textiles sont introduits en continu au large à travers une bacholle contenant la
solution de colorant ; Le support absorbe une certaine quantité de colorant avant de quitter la
bacholle puis est exprimé à travers des rouleaux pour contrôler le taux d’emport. L'excédent
de colorant éliminé coule en retour dans le bain de teinture en outre, il existe également des
systèmes d'application spéciale, dans lesquels le colorant est versé, pulvérisé, injecté ou

23
appliqué sous forme de mousse. La seule différence entre les procédés de teinture au continu
et en semi-continu réside pour cette dernière dans l'application du colorant en continu par
foulardage tandis que la fixation et le lavage sont discontinus. C’est ainsi que dans les
procédés de teinture au continu et en semi-continu, le rapport de bain n'a pas d'importance
pratiqué et il n'est pas utilisé comme paramètre. Dans ces procédés, le facteur dont il faut tenir
compte est le taux d’emport ou taux d’exprimage (masse en grammes de solution absorbée
pour 100 grammes d'étoffe sèche) et la concentration du colorant.

Pour teindre notre tissu de coton nous allons utiliser le procédé par épuisement qui se
fait par immersion de la matière dans le bain de teinture et nous utiliserons par la suite un
colorant réactif pour notre tissu blanchi. La recette de teinture est représentée dans le tableau
2.5 ci-dessous.

a) Recette de teinture par épuisement


– Données :
RDB : 1 / 10
Durée de traitement : 1 heure à 60° C
Quantité de matière : 210g

Tableau 2.5 : Recette de teinture

Produits Quantités Quantités en g et en ml

Violet Remazol 5R 2% 4,2g

Bleu Remazol R spécial 0,8g% 1,68g

Chlorure de sodium 40g/l 84g


Carbonate de Soude 15g/l 31,5g

Soude caustique à 38%Bé 2ml/l 0,42g

b) Conversion des quantités de produit

Volume de bain
RDB = 1 :10
Si 1g 10ml
X= 2100ml soit 21litres
24
210g x

Calcul de la quantité du violet Remazol 2% SR : (2 x 210) /100 = 4,2g

Bleu Remazol R spécial : X= 1,68g

Chlorure de sodium : X= 84g

Carbonate de Soude : X= 31,5g

Soude caustique à 38%Bé : X= 0,42g

c) Procédé :
 Peser les colorants ;
 Verser les 21 litres dans notre récipient les chauffés à 60°C ;
 A l’eau chauffée ajouté du chlorure de sodium puis y mettre notre tissu
 Laisser recouvrir (le procédé dure 60minutes) ;
 Après une trentaine de minute y ajouté du carbonate de soude et de la soude
caustique,
 Afin de permettre aux colorants de mieux se fixer dans le tissu.
 Environ trente minutes retirer le tissu, rincer à froid et à chaud puis savonner
avec un détergent.

A la fin de ce chapitre nous constatons qu’avant toute opération de teinture ou


d’impression du fil, ou du tissu l’on procède tout d’abord aux opérations de prétraitement
afin de rendre notre tissu disposé à l’application du procédé anti-salissure.

25
CHAPITRE III : MISE EN APPLICATION DU PROCEDE ANTI-SALISSURE

CHAPITRE
CHAPITRE III : MISE EN APPLICATION DU
PROCEDE ANTI-SALISSURE

Un procédé anti-salissure est un traitement qui permet d’éviter le dépôt de salissure sur
des supports (tissu), il a été inspiré de la fleur de « LOTUS » et a été mis sur pied vers les
années 1960 dans le secteur maritime en vu d’éviter le dépôt des salissures sur les coques de
bateaux, et depuis lors l’on a vu apparaitre de multiple traitement anti-salissure et ainsi que
leurs apparitions dans le secteur textile.

Il sera question pour nous dans ce chapitre d’expérimenter ce traitement anti-salissure,


afin de l’appliquer sur le tissu teint et de donner son entretien.

III.1. ETUDE EXPERIMENTALE


Pour la réalisation de notre tissu apprêté nous effectuerons l’élaboration du traitement
anti-salissure au laboratoire et nous avons besoin pour cela de certaines données à savoir : La
recette de traitement anti-salissure représentée dans le tableau 3.1ci-dessous.

a) Recette de traitement anti-salissure

Tableau 3.1 : Recette de traitement anti-salissure

Quantité de matière
Produits Quantité de matière Rôles
en g et en ml
C’est une résine de
TIBIGUARD 27 fluorocarbone qui associé à
10% 21g
(nom commercial) l’acide rend le tissu
hydrofuge et oléophobe
Il assure que le milieu dans
lequel où nous travaillons
ACIDE
1g/l 2,1ml est un milieu acide et qui
ACETIQUE à 99%
favorise la polymérisation
de la résine

26
– Données :
RDB : 1/10
Durée de traitement : 20 minutes à 40° C
Masse matière : 210g

b) Matériels utilisés :
 Becher gradué : Il permet de mesurer la quantité d’eau et de résine diluée ;
 Balance de précision : Elle permet de mesurer la quantité de matière à traiter
ainsi que les produits chimiques ;
 Récipient : Permet de contenir les essais du traitement ;
 Thermomètre : Il permet de vérifier la température.

c) Procédé :

Après l’opération de teinture, on lave le tissu pour éliminer le colorant (hydrolysat) qui
n’a pas agit avec la fibre et les produits restés dans le bain comme la soude caustique.

NB : Pour que le traitement soit efficace il faut que le tissu soit sec car dans le cas contraire
le bain sera dilué.

 Faire chauffer de l’eau à 40°C puis introduire à tour de rôle :


 La résine de fluorocarbone (TIBIGUARD 27)
 L’acide acétique à 99%
 Ensuite introduire le tissu dans le bain après 20 minutes de traitement on retire le
tissu, on l’essore puis on le sèche.

III.2. ESSAIS D’APTITUDES DU TRAITEMENT A LA SALISSURE


Les produits chimiques utilisés pour les traitements et les essais sont régis par un certain
nombre de spécifications. Il est donc important de connaitre la norme définie par ISO
(International Standard Organisation) qui est le comité techniques des textiles. L’essais
d’aptitude a la salissure a pour norme WG 8.

Pour la réalisation de nos tests nous travaillerons en deux phases :

27
III.2.1. PREMIERE PHASE :
Pour un premier temps nous avons pris pour 210g de masse matière 21g de
TIBIGUARD et 2,1ml d’ACIDE ACETIQUE et nous observons les différentes réactions
suivantes :

a) Premier échantillon

Pour notre premier test nous avons déposés une noisette de moutarde sur notre
échantillon de tissu : nous remarquons qu’après 5 minutes, la moutarde ne réagit pas mais
lorsque l’on retire la moutarde sur notre échantillon une marque d’empreinte de la moutarde
est présente ainsi que des traces visibles comme nous montrent la figure 3.1

AVANT APRES

Figure 3-1 : Premier échantillon (moutarde)

b) Deuxième échantillon

Pour notre deuxième test nous avons déposés une noisette de mayonnaise sur notre
échantillon de tissu, nous remarquons c’est le même processus qu’avec la moutarde. La
figure3.2 ci-dessous nous le même processus effectué avec la mayonnaise.

AVANT APRES

Figure 3.2 : Deuxième échantillon (mayonnaise)

28
c) Troisième échantillon :

Lorsque l’on dépose de l’huile sur le notre troisième échantillon, elle traverse
directement notre support (tissu) en s’étalant sur notre échantillon et cela est matérialisé
suivant la figure 3.3 ci-dessous. Cela s’explique par la densité de l’huile qui est basse.

AVANT APRES

Figure 3.3 : Troisième échantillon (huile)

d) Quatrième échantillon :

Pour notre quatrième test nous avons déposés une goutte d’eau sur notre échantillon de
tissu : nous remarquons qu’après une vingtaine de minutes, l’eau traverse le tissu : la mouille
en laissant une tâche comme le représente la figure 3.4 ci-dessous :
AVANT APRES

Figure 3.4 : Quatrième échantillon (l’eau)

– Interprétation de la première phase

Après nos différents tests nous pouvons dire que la quantité de produits n’a pas été
suffisante pour la réalisation de notre tissu apprêté d’où la deuxième phase de notre travail

29
III.2.2. DEUXIEME PHASE
Pour la deuxième phase nous avons pris pour la même quantité de masse matière deux
fois la quantité de TIBIGUARD et d’ACIDE ACETIQUE et nous notons qu’après les
mêmes tests effectués notre tissu répond parfaitement aux caractéristiques d’un tissu
hydrophobe et oléophobe d’où la représentation de la figure 3.5 ci-dessous.

EAU MOUTARDE HUILE

MAYONNAISE CAFE

Figure 3 .5 : Echantillons après deuxième phase des tests

III.3. INTERPRETATION DES RESULTATS

Au terme de ces différents essais nous remarquons que pour avoir un tissu bien apprêté
il faut prendre une dose suffisante de résine TIBIGUARD (42g) et d’ACIDE ACETIQUE
(4,2ml); nous remarquons par la suite que cet apprêt rend notre tissu très doux au touché qu’il
s’élimine après plusieurs lavages. Lorsque l’apprêt perd son efficacité, toute tâche peut s’y
déposer, il est donc nécessaire d’effectuer une nouvelle application du traitement.

III.4 ENTRETIEN
L’entretien de nos articles se fera à sec avec un chiffon propre, afin d’enlever les
tâches mais il est annoté que nous pouvons aussi laver nos articles par contre il entrainera la
diminution de la durée de vie de l’apprêt à cinq (05) lavages

a) Mode de nettoyage :
30
Pour l’entretien de nos articles nous ferons le nettoyage à sec à l’aide d’un chiffon
humide afin d’enlever les dépôts de saleté qui sont sur notre support, comme le représente la
figure 3.6 ci-dessous

AVANT NETTOYAGE APRES NETTOYAGE

Figure 3 .6 : Nettoyage à sec

b) Mode de repassage :

Le repassage se fait, avec un fer chaud, comme la figure 3.7 le représente ci-dessous

Figure 3 .7 : Repassage

31
CHAPITRE IV : CONCEPTION DES MODELES

CHAPITRE IV : CONCEPTION DES


MODELES

En Industrie Textile et de l’Habillement avant la réalisation d’un vêtement l’on a


recours à la conception qui est l’art de créer, imaginer, inventer un modèle ou prototype. La
conception a recours à un dossier technique qui se définie comme l’ensemble des
informations qui définissent les instructions de réalisations du produit (dessin stylistique,
description du modèle, dessin à plat, étude des nomenclatures, étude des gammes, la
transformation, le patronage industriel et enfin la réalisation du produit finis).

Dans ce quatrième chapitre, il sera question pour nous de présenter le processus de


conception, et les dessins d’ensemble et de détail du modèle « EDIBRA »

IV.1. PROCESSUS DE CONCEPTION


 Dessin stylistique :
C’est la représentation du modèle de manière artistique sur mannequin
 Description du modèle :
Permet de d’écrire le modèle en donnant son allure de manière générale
 Dessin à plat :
Dessin explicatif réalisé à partir du dessin stylistique montrant ainsi les différentes
vues du modèle (vue de face, dos, profil et ¾)
 Nomenclatures :
Document de synthèse qui donne l’image de la composition d’un produit ; c’est un
inventaire ordonné de tous les constituants physique (ensemble, pièce et matière). Il
en existe divers sortes de nomenclature suivant leurs usages à savoir : Nomenclature
d’étude et d’approvisionnement.
– Nomenclature d’étude

C’est un tableau récapitulatif renfermant tous les éléments du patron


contribuant à la réalisation du vêtement.

32
– Nomenclature d’approvisionnement :

C’est une liste quantitative et qualitative des fournisseurs et accessoires


nécessaires à la fabrication d’un modèle (Il se lit de bas en haut)

 Prise de mesure :
C’est l’art de relever l’empreinte exacte du corps humain. Elle sert de données par
l’établissement de la fiche de mesure.
 Fiche de mesure :
Elle regroupe les mesures suivant les parties du corps à habiller, elle comporte des
mesures conventionnelles qui servent de données pour la construction des patrons de
base. Elle se détermine par :
a) La stature (du sujet) :

La stature peut être aussi considérée comme la taille d’un sujet : il en existe plusieurs
dont les principales sont la grande taille (XL), la moyenne (M) et la petite (S)

b) La morphologie

Elle est la structure des êtres vivants, et représente l’aspect général du corps humain. Il
en existe 03 types de morphologie à savoir : la morphologie athlétique, trapue et obèse.

c) La conformation :

Elle est la manière dont sont assemblées les parties d’un corps organisé : on distingue
alors la conformation cambrée, plate, ronde, svelte ou encore droite et vouté

 La transformation

C’est une étape primordiale pour la conception, puisqu’elle permet de ressortir toutes
les parties d’un vêtement suivant le modèle désiré.

 Le patronage :

Il consiste à porter autour des patrons des valeurs de couture d’assemblage et d’ourlet.
On peut noter que les indications (le nom du modèle, les raccords de montage, la taille la
référence) portées sur chaque patron sont nécessaires pour simplifier au moment de la coupe
et du montage.

33
 Le métrage :

C’est une étape qui permet de calculer, de déterminer la quantité de matière première
nécessaire pour la réalisation d’un vêtement

 La gradation :

C’est un moyen de communication entre les ateliers de confection d’un même pays ou
de pays différent. Elle a pour but d’agrandir et de réduire le patron type et s’établit sur le
patronage.

34
IV.2. CONCEPTION DU MODELE « EDIBRA »
IV.2.1. DESSIN STYLISTIQUE.

DEVANT DOS

Figure 4.1 : Dessin stylistique

35
IV.2.2. DESSIN A PLAT DU MODELE « EDIBRA »

Figure 4 .2 : Dessin à plat

36
IV.2.2. DESCRIPTION DU MODELE « EDIBRA »

Allure générale : le modèle « EDIBRA » est une chemise très masculine qui se porte
en toute saison avec un pantalon ou une culotte. Elle comporte au

Devant : Une poche appliquée avec revers, une patte à même au milieu devant agrémentée
des surpiqures ; un empiècement à l’épaule qui se termine en découpe au dos et à l’encolure,
un col chemisier fantaisie avec pied de col séparé et des boutonnières aux extrémités du col
ainsi qu’une broderie au devant gauche de la chemisette.

Dos : La découpe est surpiquée

Manches : cette chemisette comporte deux manches courtes plates fantaisistes

37
Tableau 4.1 : Fiche de mesure de la chemisette « EDIBRA »

FICHE DE MESURES

Nom de l’entreprise : ANAEL


Nom du client : Mannequin T- 40N
Adresse
Fax /Tel :
Mesures de largeur Mesures de hauteur Mesures de conformation
Tour de poitrine 98 Sternum poitrine 22 Carrure devant 40
Largeur épaule 11 Sternum taille 41 Carrure dos 45
Tour bras 36 Longueur manche 26 Ecartement sein 14
Tour hanche 91 Longueur taille dos 45 Longueur épaule 35
Tour de bassin 96 Longueur taille dvt 47

Tableau 4.2: Nomenclature d’étude

N° Désignations Nombre Matière


1 Dos 1
2 Devants 2
3 Empiècements 2
4 Manches 2
5 Cols 2 Coton
6 Pieds de cols 2
7 Revers manches 2
8 Poche 1
9 Revers poche 1
Total 15

Tableau 4.3 : nomenclature d’approvisionnement

TISSUS FILS FOURNITURES


Nature Quantité Référence Nature Quantité Référence Nature Quantité Référence
Toile 0,75m Non tissé
collante
Coton 1,40m Teint Polyester 1bobine Violette
Boutons 11 Plastique

38
TRACE DE LA BASE DE LA CHEMISETTE Echelle : 1/4

39
TRACE DE LA SOUCHE Echelle 1/4

40
TRANSFORMATION DE LA CHEMISETTE

41
TRACE DE LA MANCHE Echelle 1/4

42
TRANSFORMATION DE LA MANCHE Echelle 1/4

43
TRACE DU COL Echelle 1/4

44
PATRONAGE INDUSTIEL DE LA CHEMISETTE Echelle 1/4

45
PATRONAGE INDUSTRIEL MANCHE ET COL

46
RECHERCHE DU METRAGE DE LA CHEMISETTE « EDIBRA »

47
GRADATION DE L’EMPIECEMENT DE LA CHEMISETTE « EDIBRA »

48
DESSIN TECHNIQUE D’ENSEMBLE

49
DESSIN TECHNIQUE DU DETAIL

50
CHAPITRE V : REALISATION
CHAPITRE V: REALISATION

La réalisation est une opération qui a pour but de rendre réelle et effective une idée ou
une imagination présentée sous forme d’image ; c’est aussi une manière de concevoir

Il sera question pour nous de présenter dans ce chapitre la fiche technique ; la gamme de
fabrication, le matériel de réalisation ; les produits finis et le devis des dépenses du dit projet

V. 1. FICHE TECHNIQUE
La fiche technique est un document descriptif de l’ensemble des contraintes techniques
à respecter pour la fabrication d’un produit : toutes les caractéristiques concernant le modèle y
sont consignées et indications varient en fonction du produit à fabriquer [7]

Tableau 5.1 : Fiche technique

Echantillon du tissu FICHE TECHNIQUE

Dénomination N° de Nombre de Doublage des Métrage du Type de façon


du modèle référence morceaux pièces tissu
« EDIBRA » 1 15 Col, pied de Couture
col, rabattue et
empiècement, simple
manches
Relarges Boutonnage : Simple

Cotés : 2cm
Découpes : 1cm Matériels nécessaires :
Ourlet finis : 1cm
Fil à coudre : 1 bobine

Observations : Travail très délicat nécessitant


Type de toile : coton l’attention et la précision

Parties à thermocoller : col, pied de col NB : Toujours réaliser un prototype sur toile
Parties à entoiler : empiècement au préalable afin de prévoir les imperfections

Montage : chemisette
Repassage : Au fer moyen

51
GAMME DE FABRICATION

52
53
54
55
V .2. ENNOBLISSEMENT
C’est l’action d’orner ou d’embellir un vêtement, pour lui donner de l’éclat, de la valeur
et lustre.

V.2 .1. LA BRODERIE


C’est une ornementation réalisée avec un fil masquant plus ou moins le tissu. On
distingue les broderies à la main et les broderies mécaniques qui sont celles appliquées sur
notre chemisette.

Figure 5.1. Broderie mécanique

V.2.2. LE SURFILAGE
C’est un point très lâche, exécuté sur les bords d’une couture pour éviter qu’elle ne
s’effiloche.

Figure 5.2. Surfilage

56
V.3. PRESENTATION DE LA CHEMISETTE FINIE

DEVANT DOS

Figure 5.2 : Présentation de la chemisette finie

57
V.4. PRESENTATION DU SERVICE DE TABLE :

Figure 5.3 : présentation du service de table

Notre service est composé de :

 Nappe de table :

C’est un linge de maison utilisé pour recouvrir entièrement une table afin de la protéger
et de la recouvrir.

 Napperon :

C’est une petite nappe généralement ouvragée servant de décoration et de protection sur
une table, un tableau ou un meuble.

58
Tableau 5.4 : Nomenclature d’approvisionnement

NAPPES NAPPERONS
Dimensions
Dimension
Tissus Fils Tissus fils en mètre
en mètre
Nature quantité référence Nature quantité Référence

Coton 1bobine 1,50 x2, 10 Coton 1bobine 25 x 31

V.5. DEVIS ESTIMATIF DES DEPENSES DE CE PROJET


Tableau V.5. Cout estimatif d’un tissu teint et traité.

N° Désignations Quantité Prix Prix total


unitaire (frs CFA)
1 Rucolase HT 500g 2,075 1040
2 Subitol MLF 500g 4,243 2125
3 Soude caustique 1,5l 3500 5250
4 Verolan NBO 500g 2,38 1190
5 Silicate de soude 500g 0,5 150
6 Eau oxygénée 500g 0,43 215
7 TIBIGUARD 500g 6,34 3170
8 Acide acétique 4,2l 1500 6300

Tableau V .6. Cout estimatif des articles :

Désignations Quantités Prix unitaire Prix total


Papier de 1 mètre 150 150
coupe
Fil à coudre 1bobine 500 500
Aiguilles 1 Paquet 200 200
Thermocollant 1 Mètre 500 500
Tissu coton 6 mètre 2500 7500
Boutons 12 20 240
Autres frais
Taxi, appel, et internet 30000
Frais d’impression 25000
Frais Autocad 20000
Main d’œuvre chemise et nappes 20000
Total (FCFA) 123530 Fcfa

59
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION
GENERALE
Parvenu au terme de notre projet de fin d’étude qui portait sur «l’Etude et mise en
application du procédé anti-salissure », il s’agissait pour nous d’une manière générale dans
cette étude de présenter et de rendre accessible au grand public les procédés anti-salissures;
mais plus particulièrement, le procédé SOIL-REPELLENT qui est un apprêt conférant au
tissu les caractéristiques hydrophobe et oléophobe.

Subséquemment nous avons revisités les études menées antérieurement sur les tissus
teints, nous avons présentés le support sur lequel notre étude sera menée. Sur cette base
nous avons procédés à l’ennoblissement du support (tissu) en effectuant tour à tour les
opérations de prétraitement et de teinture. Le résultat nous a donné un tissu de coton teint et
prêt à l’application du procédé anti-salissure.

Cependant nous avons procédés à la mise en application du procédé anti-salissure,


plusieurs essais ont été effectués et nous avons suivi avec attention les différentes réactions du
procédé SOIL-REPELLENT ceux-ci en deux phases avant le résultat définitif : Ces essais
nous ont permis d’évaluer la quantité de recette suffisante pour l’aptitude du traitement à la
salissure. Après avoir interpréter les résultats obtenus, nous étions satisfait, car le tissu de
coton teint possédait effectivement les caractéristiques recherchées (hydrophobie,
oléophobie), nous avons terminés notre travail et obtenu après conception et la réalisation à
partir du tissu anti-salissure une chemisette homme brodée et un service de table où nous
avons établi un dossier technique de fabrication.

Ainsi, en dépit des difficultés liées à l’indisponibilité et à la manipulation du produit,


nous avons sur la base de nos recherches, rendu le tissu de coton hydrophobe et oléophobe. La
valorisation de cet apprêt extraordinaire, nous permet d’atteindre notre objectif tout en
contribuant à l’information des innovations scientifiques pour tous les consommateurs du
textile. Nous pensons néanmoins que d’autres études peuvent être menées dans la même
lancée afin de permettre au grand public de connaitre d’avantage ce procédé (anti-salissure
ou SOIL-REPELLENT).

60
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

REFERENCES
 BIBLIOGRAPHIQUES
Ouvrages consultés

[1] Madame C. GARAUD, Madame B. SAUTREUIL « aide mémoire de TECHNOLOGIE


DES TISSUS », Editions André Casteilla, les nouveautés de l’Enseignement, 25, rue Monge, 75005
Paris ;

[2] Madame MANGA Téclaire « GUIDE PEDAGOGIQUE D’Harmonisation des


enseignements en Industrie de l’Habillement » ;

[3] I. Brossard, « Technologie des Textiles », BORDSAS, PARIS, 1988ISBN 218922-X ;

[4] Jeanne Weens « patrons et gradation de vêtements féminins » tome 1 et 2, édition


CASTEILLA 25, rue Monge, 7500 Paris ;

[5] Dictionnaire universelle, francophone ouvrage de référence et de culture unique œuvre à la


promotion de demain ;

 Mémoires consultés :

[6] Extraction et traitement de la fibre d’iroko et application en industrie textile et de


l’habillement, 2012-2013, par : AMAGA Rachel, DJOH ELENE Alvine ;

 Documents consultés

[7] Support de cours physique /chimie ENSET de Douala par M. DJEUTCHOU ;

[8] Support de cours Matériaux Textiles et Textiles Technique ENSET de Douala par M.
MBATCHOU Jean Marie ;

[9] Support de cours d’ennoblissement 1et 2 ENSET de Douala par M. NKEMAJA


DYDIMUS EFEZE ;

[10] Support de cours de conception 2 ENSET de Douala par Mme BASSOCK SOLANGE.

 Sites Web

[11] http : www. SOIL-REPELLENCY.fr/Generality.pdf ;

[12] www. Teinture naturelle.afr.html ;

61
[13] http:/www. Procédés anti-salissure afr.html ;

[14] http:/www. Image /textile naturel afr.html ;

 Autres sources

[15] Laboratoire CICAM Douala

[16] Mme MVONDO Marie Thérèse responsable technique du restaurant « LA BONNE


SAVEUR »de TSINGA YAOUNDE

62
TABLES DES MATIERES
TABLES DES MATIERES

DEDICACES ................................................................................................................................ i

REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii

AVANT-PROPOS……………………………………………………………………………iii

RESUME .................................................................................................................................... iv

ABSTRACT ................................................................................................................................. v

SOMMAIRE............................................................................................................................... vi

LISTE DES FIGURES ............................................................................................................ viii

LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................... x

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ........................................................................... xi

INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................... 1

CHAPITRE I : REVUE DE LITTERATURE SUR L’APPRET ANTI-SALISSURE ......... 2

I.1. GENERALITES SUR LES PROCEDES ANTI-SALISSURES .........................................................................2

I.2. DEFINITIONS DES PROCEDES.....................................................................................................................2

I.3. RESULTAT DU PROCEDE SOIL-REPELLENT SUR TISSU .........................................................................3

I.3.1. HYDROFUGATION : ............................................................................................................... 3

I.3.2. OLEOFUGATION :................................................................................................................... 3

I.4 ETUDE DES PHENOMENES INTERVENANT LORS DU DEPOT DE LA TACHE SUR LE SUPPORT .3

I.4.1 PHENOMENE D’INTERFACE HYDROPHOBIE ET OLEOPHOBIE .................................... 3

I.4.1.1 Liaisons intermoléculaires ..................................................................................... 3

I.4.1.2. Liaisons physiques: interactions de Lifshitz-van der Waals ................................. 4

I.4.1.3. Liaisons physico-chimiques: interactions acide - base ......................................... 4

I.4.2. ÉNERGIE LIBRE DE SURFACE / ENERGIE LIBRE INTERFACIALE ............................... 5

I.4.2.1 Définition générale ................................................................................................ 5

I.4.2.2. Origine microscopique des phénomènes d'interface ............................................. 5

I.4.2.3 Energie libre et tension superficielle des liquides ................................................. 6

I.4.2.4. Energie libre de surface des solides ...................................................................... 6

63
I.5. ÉTUDE DES INTERACTIONS SOLIDE / LIQUIDE .......................................................................................6

I.5.1. PHENOMENE DE MOUILLAGE ............................................................................................ 6

I.6. COHESION SUPERFICIELLE ET ADHESION ...............................................................................................7

I.6.1 MOUILLABILITE DES SURFACES SOLIDES. ...................................................................... 7

I.7. ÉNERGIE LIBRE DE SURFACE ET MOUILLABILITE DE POLYMERES FLUORES ................................8

I.7.1. ÉNERGIE LIBRE, HYDROPHOBIE ET OLEOPHOBIE DES SURFACES FLUOREES ..... 8

I.8 NATURE DES SALISSURES : ...........................................................................................................................9

CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES TISSUS TEINTS ........................................... 10

II.1. HISTORIQUE SUR LA TEINTURE...............................................................................................................10

II.2. CLASSIFICATION DES TEXTILES : ..........................................................................................................10

II .2.1. LES TEXTILES D’ORIGINE NATURELLE : ..................................................................... 10

II.2.2 LES TEXTILES D’ORIGINE CHIMIQUE : .......................................................................... 11

II.2.3. PRESENTATION GENERALE DU COTON ....................................................................... 12

II.3. ENNOBLISSEMENT : ...................................................................................................................................12

II.3.1. PRETRAITEMENT ................................................................................................................ 12

II.3.1.1 Désencollage ...................................................................................................... 13

II.3.1.2 Débouillissage : .................................................................................................. 15

II.3.1.3. Caustification..................................................................................................... 16

II.3.1.4. Blanchiment ...................................................................................................... 18

II. 3.2. OPERATIONS DE TEINTURE : .......................................................................................... 19

II. 3.2.1. Qualités d’une teinture ..................................................................................... 20

II. 3.2.2 Les différentes classes de colorants ................................................................... 20

c) Colorants pour fibres artificielles type di et tri-acétate de cellulose ......................... 21

II. 3.2.3. Procédés de teinture.......................................................................................... 22

CHAPITRE III : MISE EN APPLICATION DU PROCEDE ANTI-SALISSURE ........... 26

III.1. ETUDE EXPERIMENTALE .........................................................................................................................26

III.2. ESSAIS D’APTITUDES DU TRAITEMENT A LA SALISSURE ..............................................................27

III.2.1. PREMIERE PHASE :............................................................................................................ 28

III.2.2. DEUXIEME PHASE ............................................................................................................. 30

III.3. INTERPRETATION DES RESULTATS .......................................................................................................30

III.4 ENTRETIEN ..................................................................................................................................................30

64
CHAPITRE IV : CONCEPTION DES MODELES .............................................................. 32

IV.1. PROCESSUS DE CONCEPTION ................................................................................................................32

IV.2. CONCEPTION DU MODELE « EDIBRA » .................................................................................................35

IV.2.1. DESSIN STYLISTIQUE. ..................................................................................................... 35

IV.2.2. DESSIN A PLAT DU MODELE « EDIBRA » .................................................................. 36

IV.2.2. DESCRIPTION DU MODELE « EDIBRA » ....................................................................... 37

CHAPITRE V : REALISATION ............................................................................................ 51

V. 1. FICHE TECHNIQUE .....................................................................................................................................51

V .2. ENNOBLISSEMENT .....................................................................................................................................56

V.2 .1. LA BRODERIE .................................................................................................................... 56

V.2.2. LE SURFILAGE ................................................................................................................... 56

V.3. PRESENTATION DE LA CHEMISETTE FINIE ...........................................................................................57

V.4. PRESENTATION DU SERVICE DE TABLE :..............................................................................................58

V.5. DEVIS ESTIMATIF DES DEPENSES DE CE PROJET ................................................................................59

CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 60

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................ 61

TABLES DES MATIERES ...................................................................................................... 63

65

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