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A ma mère :
Mme ATSAMA ESSAMA
Anne
i
REMERCIEMENTS
REMERCIEMENTS
Pour la réalisation de ce projet nos efforts personnels ont été insuffisants il a fallut
l’apport de plusieurs personnes dont nous ne saurons terminer sans féliciter la contribution. Il
s’agit :
ii
AVANT-PROPOS
C’est donc dans ce cadre que, nous, élève professeur en fin de premier cycle, avons été
amené à:
Afin d’atteindre nos objectifs, nous avons décidé de vulgariser le SOIL- REPELLENT,
d’où le thème intitulé : « Etude et mise en application du procédé anti-salissure ». Cette
étude, qui, loin d’être une découverte dans le domaine de l’Industrie Textile de l’Habillement
apporte néanmoins une particularité innovante grâce à la simplicité de sa conception. C’est
donc un travail de recherche scientifique qui vise à la vulgarisation des apprêts de plus en plus
intelligents, qui désormais faciliteront la vie quotidienne. Ce travail, nous l’avons effectué
sous la supervision stricte et permanente de M. MBATCHOU Jean Marie vacataire à
l’ENSET de douala.
Ce projet de mémoire s’adresse donc à un très large public, mais surtout au secteur de
l’habillement textile puisque le système informe celui-ci de manière continue, de l’existence
de cet apprêt.
iii
RESUME
RESUME
Pour atteindre nos objectifs, nous avons dans un premier temps présenté notre travail en
parlant des phénomènes qui interagissent entre la tâche et le support ; tout en présentant les
différentes natures des salissures, nous avons présentés le tissu teint en effectuant les
différentes opérations de : désencollage, débouillissage, caustification, blanchiment, et de
teinture. Par la suite nous avons effectués le traitement, puis des tests pour démontrer que le
traitement anti-salissure est efficace. Afin de vulgariser cette technique anti-salissure, nous
avons conçus et réaliser des articles sur lesquels des essais ont été réalisés. Au terme de cela,
nous avons proposé un devis estimatif pour la réalisation de nos articles à 125.530 FCFA
iv
ABSTRACT
ABSTRACT
The technical textiles which are known almost by everybody are representing the
majority of textile fabrication in developed countries. In general, there several types for this
reason, researchers have also come out with a good number of treatments such as: SOIL-
REPELLENT and SOIL-RELEASE as a remedy to certain phenomenon known as
dirts.These treatments are not realty accessible and common to the entire public. In our study,
we focused much attention to the anti-dirt spot and particularly to the SOIL-REPELLENT
which means "Anti-spot" to which are found the characteristics of preventing the formation
and the penetration of stain on its support.
For as to achieve our objectives, we have in the first place presented this piece of work
by talking about the phenomenon which interacts between the stain and the support. We again
presented the different natures of dirty-spots; affected stain fabric, and the different operation
which are involved such as: desizing, scouring, caustification, bleaching, and dyeing. This
was preceded by the effective treatment, from the test to show that the anti-dirt spot is
effective and efficient. At the end, for us to make these anti-dirt spot technic popular, we then
conceived and realized this ar article is then calculated at 125,330 Fcfa
v
SOMMAIRE
SOMMAIRE
I.4 ETUDE DES PHENOMENES INTERVENANT LORS DU DEPOT DE LA TACHE SUR LE SUPPORT .3
vi
CHAPITRE V : REALISATION ............................................................................................ 51
vii
LISTE DES FIGURES
LISTE DES FIGURES
FIGURES PAGES
Figure I.1 : Interactions en volume et en surface pour une molécule de liquide 5
Figure I.2 : Différentes situations d'une gouttelette en contact avec une 7
surface solide (a) mouillage total, (b-c) mouillage partiel
Figure II.1 : Capsule de coton et tissu teint en coton 10
viii
Figure IV.3 : Base de la chemisette « EDIBRA » 39
ix
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAUX PAGES
x
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
AN Application Numérique
Bé Baumé
CICAM Cotonnière Industrielle du Cameroun
°c degré Celsius
ENSET Ecole Normale Supérieur d’Enseignement Technique
Fig. Figure
G Gramme
H Heure
ITH Industrie Textile et de l’Habillement
L Litre
ML Millilitre
Ph Potentiel d’Hydrogène
QM quantité de matière
Réf Référence
RDB Rapport De Bain
TBT Tributylétain
% Pourcentage
xi
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Bien avant ce siècle il existait déjà des salissures, celles-ci se définissant comme des
tâches, saletés, ou encore des souillures. Au fil du temps des chercheurs ont créés des
produits pour améliorer la vie au quotidien; D’où l’apparition d’un des premiers traitements
spéciaux (TBT) vers les années 1960 dans le secteur maritime, dont le but est d’éviter le
dépôt de salissure (algue, mollusque etc. …) sur les coques de bateaux. L’homme dans sa
quête perpétuelle de mieux s’habiller a diversifié ces traitements à l’ensemble vestimentaire
d’où l’apprêt anti-salissure, le traitement antiparasite, le traitement infroissable,
l’imperméabilisation, l’ignifugation etc. l’apprêt anti-salissure (hydrofuge et oléophobe) dont
sa caractéristique est d’empêcher la formation et la pénétration des tâches d’huile et d’eau à
travers un support (tissu) est utilisé en industrie textile de l’habillement et en
ameublement (Rideaux, tentures, tapis-sols).
Cependant ce traitement, bien qu’il soit important et efficace contre les salissures n’est
pas connus de tous. C’est ainsi que nous nous proposons de pallier aux difficultés
rencontrés par nos consommateurs d’articles textiles, aux divers problèmes de salissure en
étudiant et en expérimentant cet apprêt d’où le thème : « ETUDE ET MISE EN
APPLICATION DU PROCEDE ANTISALISSURE » pour la conception des articles de
restauration et de l’habillement, où seront appliqués le procédé SOIL-REPELLENT.
Le deuxième chapitre quant à lui nous propose les généralités sur les tissus teints ;
1
CHAPITRE I : REVUE DE LITTERATURE SUR L’APPRET ANTI-SALISSURE
CHAPITRE I : REVUE DE LITTERATURE
SUR L’APPRET ANTI-SALISSURE
SOIL REPELLENT
C’est un traitement antisalissure permanent, qui empêche la formation et la pénétration
des tâches sur un tissu.
Pour notre étude nous avons choisis d’appliquer l’APPRET SOIL-REPELLENT, sur
le tissu de coton teint originaire du Cameroun.
2
I.3. RESULTAT DU PROCEDE SOIL-REPELLENT SUR TISSU
Après traitement par l’apprêt SOIL -REPELLENT le tissu acquiert des caractéristiques
hydrophobes et oléophobe.
I.3.1. HYDROFUGATION :
L’hydrofugation est une opération qui consiste à empêcher l’eau de passer à travers un
tissu tout en conservant à ce tissu sa porosité à l’air et sa souplesse [3].
I.3.2. OLEOFUGATION :
C’est un procédé qui fait fuir les huiles et les solutions huileuses, grâce au dépôt d’un
polymère fluoré à la surface des fibres pour supprimer la capillarité et repousser les tâches [3].
3
I.4.1.2. Liaisons physiques: interactions de Lifshitz-van der Waals
Les forces de dispersion de London sont présentes dans toutes les molécules et
représentent généralement la contribution la plus importante aux forces de van der Waals. A
ces forces d'attraction il faut ajouter des forces intermoléculaires de répulsion qui décroissent
extrêmement rapidement avec la distance entre molécules.
Au sens de Lewis, une interaction acide-base est définie comme le transfert d'un doublet
d'électrons entre deux entités moléculaires. L'entité qui donne le doublet d'électrons est
appelée base de Lewis, celle qui accepte le doublet est qualifiée d'acide de Lewis [7].
4
I.4.2. ÉNERGIE LIBRE DE SURFACE / ENERGIE LIBRE INTERFACIALE
En pratique, un liquide ou un solide est en contact avec une autre phase condensée ou
avec un gaz. On définit alors une grandeur analogue, relative au travail nécessaire pour la
formation d'une aire d'interface unité, et appelée énergie libre interfaciale. Les paragraphes
suivants vont permettre de donner un sens physique à ces grandeurs [7].
Une force orientée vers l'intérieur du liquide s'applique aux molécules en surface, qui
vont donc avoir tendance à pénétrer dans le liquide. Cela aboutit à une "contraction" de la
surface du liquide. Une fois l'état d'équilibre atteint, le liquide prend une forme lui donnant la
plus faible surface compatible avec les liaisons intermoléculaires, ainsi que l'énergie la plus
basse accessible. Les interfaces à prendre en compte peuvent être de natures solide/liquide,
solide/gaz, ou liquide/gaz.
Figure 1.1 : Interactions en volume et en surface pour une molécule de liquide [11].
5
I.4.2.3 Energie libre et tension superficielle des liquides
De même que pour les liquides, l'énergie superficielle d'un solide dépend de la nature
des liaisons qui le constituent. On distingue deux grandes catégories de solides suivant
l'intensité des liaisons de leur masse: les solides "durs" (liaisons covalentes, ioniques ou
métalliques) et les solides moléculaires à liaisons faibles (forces de van der Waals et liaisons
hydrogène).
On doit toutefois prendre garde à la notion d'énergie libre de surface pour les solides. En
effet, les molécules d'un solide n'ont pas la mobilité des molécules d'un liquide et le
renouvellement permanent de la surface est impossible. Les interactions établies avec
l'atmosphère environnante font alors que la surface se "salit" d'autant plus rapidement que son
énergie libre est la plus forte. Cette grandeur est donc dépendante de la nature de
l'environnement et du temps de contact avec celui-ci. Elle est différente dans le vide, dans
l'air, après un contact prolongé avec un liquide et tend vers une valeur stabilisée plus faible,
caractéristique de la surface et de son environnement [7].
6
θe < 90°: le liquide mouille plus ou moins bien la surface du solide (Mouillage
partiel).
θe > 90°: le mouillage du solide est mauvais (Mouillage partiel). Si le liquide sonde
est l'eau ou une huile, la surface est qualifiée respectivement d'hydrophobe et
d'oléophobe [7].
Interprétation des interactions :
Figure 1.2 : Différentes situations d'une gouttelette en contact avec une surface solide (a)
mouillage total, (b .c) mouillage partiel [11].
7
La connaissance de la seule énergie de surface d'un solide apparaît comme un bon
moyen de prévoir le comportement en mouillage d'un liquide sur ce solide. Zisman a été l'un
des pionniers pour la mesure de cette énergie. Il a étudié le mouillage de différents solides
avec une série de liquides homologues ayant des tensions superficielles décroissantes
(liquides dans lesquels les interactions cohésives sont du même type). Si l’on souhaite limiter
au maximum le mouillage d'une surface solide par des liquides, il faut que l'énergie de surface
du solide soit la plus basse possible et inférieure à la tension superficielle des liquides [7].
Les parties fluorées introduites dans les différents polymères tendent à migrer vers
l'interface polymère/environnement. La force motrice de cette migration est la différence
d'énergie de surface entre les parties fluorées et non fluorées. Cette migration est donc une
évolution vers une minimisation de l'énergie du système et aboutit à des ségrégations de
phases. Les concentrations des parties fluorées à l'interface excèdent souvent très largement
celles dans le volume (des concentrations jusqu'à 80 fois supérieures ont été détectées dans les
8
cinq premiers nanomètres de profondeur), créant un véritable gradient de concentration en
groupements fluorés entre la surface et le cœur du matériau [7].
N° NATURES CARACTERISTIQUES
Les salissures pigmentaires Qui sont des taches constituées de
1 terre, poussière, sable, et suie etc.
Les salissures blanchissables
2 Il s’agit des tâches de vin, fruit
d’herbe, de café etc.
Les salissures grasses diverses
3 Qui sont des huiles, beurre, graisse etc.
CONCLUSION :
Après avoir présenté les phénomènes qui interagissent entre la tâche et le support, nous
avons étudié de façon générale la nature des taches. Le constat est que plusieurs phénomènes
apparaissent et doivent être pris en compte pour pouvoir mettre en application l’apprêt anti-
salissure sur un support (tissu). Il est donc nécessaire d’étudier le support sur lequel l’apprêt
sera appliqué afin d’évaluer les paramètres de contact de la résine sur le support. D’où le
chapitre suivant : Généralités sur les tissus teints.
9
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES TISSUS TEINTS
a) Les textiles d’origine naturelle végétale : Coton, lin, représentés dans les figures
2.1 et 2.2
Figure 2.1 : Capsule de coton et tissu teint en coton Figure 2.2 : Plante de lin et tissu teint en lin
10
b) Les textiles d’origine naturelle animale : Soie, laine représentées dans les figures
2.3 et2.4 ci-dessous.
Figure 2 .3 : Bombyx de murier et tissu Figure 2.4 : Tondage d’un mouton et article en
en soie laine
11
b) Les textiles chimiques d’origine synthétique : Polyester représenté dans la figure
2.7 ci-dessous.
C’est sous forme de tissu qu’il nous intéresse car nous lui feront subir les opérations
d’ennoblissement afin de le traiter et de lui donner un bel aspect.
II.3. ENNOBLISSEMENT :
L’ennoblissement textile est un ensemble d’opération consistant à traiter une fibre, un
fil, ou une étoffe et permettant de donner aux produits finis certaines caractéristiques. Pour
réussir à teindre notre tissu de coton, il faut tout d’abord lui faire subir les opérations
suivantes : désencollage, débouillissage, mercerisage, blanchiment et de teinture.
II.3.1. PRETRAITEMENT
C’est un ensemble d’opérations que l’on fait subir aux matières brutes (fils, étoffes,
toiles écrues) dans le but d’éliminer les impuretés présentes dans la fibre et de garantir
l’amélioration de leurs uniformités, leurs caractéristiques hydrophiles et leurs affinités aux
matières colorantes.
12
Avant toute opération de teinture ou d’impression l’on devra procéder aux opérations de
prétraitements. Les procédés et les techniques de traitements dépendent de :
II.3.1.1 Désencollage
Données :
RDB : 1 / 10
Durée de traitement : 1 heure à 95° C
Quantité de matière : 210g
a) Recette de désencollage enzymatique par épuisement sur toile écrue: Pour colles
naturelles
13
b) Conversion des quantités de produits
Récipient
Permet de contenir les
essais du traitement
14
Procédé :
– Faire chauffer de l’eau à 95°C puis introduire à tour de rôle :
– Rucolase Haute Température ;
– Subitol MLF;
– L’opération de désencollage est réalisée dans ce cas par épuisement, l’on
imprègne le tissu dans une solution enzymatique, puis après un temps de contact
approprié nécessaire à la transformation de l’amidon, on lave à l’eau très chaude,
afin d’éliminer les produits transformés.
II.3.1.2 Débouillissage :
Le débouillissage est une opération qui consiste à éliminer les cires, les protéines et les
pectines que contient la fibre de coton brute. Il permet de faciliter le contact du colorant avec
la fibre.
Données :
RDB : 1 / 10
Durée de traitement : 1 heure à 95° C
Quantité de matière : 210g
15
b) Conversion des quantités de produits
RDB : 1 :10
Si 1g 10ml
X = 2100ml ou 21 L
210 X
X =630ml
Subitol MLF
Procédé :
– Faire chauffer de l’eau à 95°C puis introduire à tour de rôle :
– Soude caustique à 38° Bé ;
– Subitol MLF ;
– L’opération de débouillissage est réalisée par épuisement, le tissu est introduit
dans le bain, puis après une durée d’une heure temps, on lave à l’eau.
II.3.1.3. Caustification
Données :
RDB : 1 / 10
Durée de traitement : 1 heure à 95° C
Quantité de matière : 210g
16
a) Recette de caustification par épuisement sur toile écrue:
Il est un séquestrant
Vérolan NBO 2g/l 420ml
dispersant
– Procédé :
– Faire chauffer de l’eau à 95°C puis introduire à tour de rôle :
– Soude caustique à 38° Bé ;
– Vérolan NBO ;
– Subitol MLF ;
17
L’opération de caustification est réalisée par épuisement, le tissu est introduit dans le
bain, puis après une durée d’une heure de temps, on lave à l’eau. Dans le bain nous devons
avoir une soude à 20°Bé.
II.3.1.4. Blanchiment
C’est une opération au cours de laquelle la fibre textile sera décolorée, tout en perdant
sa coloration naturelle. Le blanchiment améliore la brillance, l’aspect que l’on obtient grâce à
l’élimination des détritus d’origine végétale. La recette de blanchiment est donnée dans le
tableau 2.4 ci-dessous.
– Données :
RDB : 1 / 10
Durée de traitement : 1 heure à 95° C
Quantité de matière : 210g
18
b) Conversion des quantités de produits
c) Procédé
Faire chauffer de l’eau à 95°C puis introduire à tour de rôle ;
Vérolan NBO ;
Silicate de soude ;
Soude caustique à 38° Bé ;
Eau oxygénée (Il doit être versé à la fin de manière progressive) ;
L’ajout de l’eau est nécessaire pour compléter le bain afin d’introduire notre
tissu ;
Il est nécessaire de fermer le récipient pour éviter la réaction de l’eau oxygénée et
l’oxygène de l’air ;
Laisser le tissu pendant une durée de temps de 95° C, puis rincer abondement
essorer et sécher.
19
a) Influence des électrolytes
Ils occupent la majeure partie dans les bains de teinture, et par la suite diminuent la
solubilité du colorant. D’où ils favorisent la montée du colorant sur la matière en gratifiant
l’équilibre du colorant (dans le sens, solution fibre).
b) Influence de la solubilité :
La solubilité joue un très grand rôle dans la diffusion du colorant dans la fibre.
Cependant lorsque la solubilité d’un colorant est minime, plus grande sera sa résistance aux
traitements humides après teinture.
Uniformité :
Elle dépend des procédés employés, mais aussi du soin apporté au blanchiment qui a
précédé.
Solidités :
Une teinture doit garder son intensité : au lavage, ou au nettoyage, à la lumière, à la
sueur, aux intempéries, à l’usage, mais aussi au cours de diverses étapes de la fabrication des
articles finis [3].
Marque de garantie
Un tissu de fibre cellulosique qui porte la marque « GRAND TEINT » résiste à la
lumière, à la sueur, à un lavage ménager à 100°c, à un chlorage léger.
Le colorant est une molécule qui contient un groupe chromophore (système conjugué)
capable d’avoir une interaction avec la lumière, donnant ainsi la perception de couleur. Vu la
diversité des colorants, on les distingue :
20
Les colorants pour fibres artificielles type di et tri-acétate de cellulose
Les colorants pour fibre d’origine synthétique
Pour les colorants pour fibres d'origine cellulosique il s’agit des [9] :
Colorants directs ;
Colorants réactifs ;
Colorant au soufre ;
Colorants indigo ;
Colorants de cuves ;
Colorants leuco-dérivés des colorants de cuves ;
Naphtols, etc.
Parmi les colorants pour fibres artificielles type di et tri-acétate de cellulose figurent les
colorants dispersés ou plasto-solubles, colorant de cuve, colorant réactif et colorant direct.
21
Colorants cationiques et dispersés pour fibres acryliques et fibres polyester ;
Colorants acides, métallifères 1.1, 2.1, dispersés pour les polyamides.
Les textiles peuvent être teints au cours de n’importe quelle phase du procédé de
fabrication de sorte que les procédés de coloration suivants sont possibles [8]:
Préparation du colorant,
Teinture,
Fixation,
Lavage et séchage
a) Teinture en discontinu
22
Encore appelée teinture par épuisement, le procédé de teinture en discontinu utilise une
certaine quantité de matière textile qui est chargée dans une machine de teinture et amenée à
l'équilibre avec une solution contenant le colorant et les produits auxiliaires pendant une
période allant de quelques minutes à quelques heures.
Au moyen de foulards, le bain de teinture est appliqué au textile dans les procédés de
teinture à la continu et en semi-continu, soit en utilisant d'autres systèmes d'application. Plus
couramment, les textiles sont introduits en continu au large à travers une bacholle contenant la
solution de colorant ; Le support absorbe une certaine quantité de colorant avant de quitter la
bacholle puis est exprimé à travers des rouleaux pour contrôler le taux d’emport. L'excédent
de colorant éliminé coule en retour dans le bain de teinture en outre, il existe également des
systèmes d'application spéciale, dans lesquels le colorant est versé, pulvérisé, injecté ou
23
appliqué sous forme de mousse. La seule différence entre les procédés de teinture au continu
et en semi-continu réside pour cette dernière dans l'application du colorant en continu par
foulardage tandis que la fixation et le lavage sont discontinus. C’est ainsi que dans les
procédés de teinture au continu et en semi-continu, le rapport de bain n'a pas d'importance
pratiqué et il n'est pas utilisé comme paramètre. Dans ces procédés, le facteur dont il faut tenir
compte est le taux d’emport ou taux d’exprimage (masse en grammes de solution absorbée
pour 100 grammes d'étoffe sèche) et la concentration du colorant.
Pour teindre notre tissu de coton nous allons utiliser le procédé par épuisement qui se
fait par immersion de la matière dans le bain de teinture et nous utiliserons par la suite un
colorant réactif pour notre tissu blanchi. La recette de teinture est représentée dans le tableau
2.5 ci-dessous.
Volume de bain
RDB = 1 :10
Si 1g 10ml
X= 2100ml soit 21litres
24
210g x
c) Procédé :
Peser les colorants ;
Verser les 21 litres dans notre récipient les chauffés à 60°C ;
A l’eau chauffée ajouté du chlorure de sodium puis y mettre notre tissu
Laisser recouvrir (le procédé dure 60minutes) ;
Après une trentaine de minute y ajouté du carbonate de soude et de la soude
caustique,
Afin de permettre aux colorants de mieux se fixer dans le tissu.
Environ trente minutes retirer le tissu, rincer à froid et à chaud puis savonner
avec un détergent.
25
CHAPITRE III : MISE EN APPLICATION DU PROCEDE ANTI-SALISSURE
CHAPITRE
CHAPITRE III : MISE EN APPLICATION DU
PROCEDE ANTI-SALISSURE
Un procédé anti-salissure est un traitement qui permet d’éviter le dépôt de salissure sur
des supports (tissu), il a été inspiré de la fleur de « LOTUS » et a été mis sur pied vers les
années 1960 dans le secteur maritime en vu d’éviter le dépôt des salissures sur les coques de
bateaux, et depuis lors l’on a vu apparaitre de multiple traitement anti-salissure et ainsi que
leurs apparitions dans le secteur textile.
Quantité de matière
Produits Quantité de matière Rôles
en g et en ml
C’est une résine de
TIBIGUARD 27 fluorocarbone qui associé à
10% 21g
(nom commercial) l’acide rend le tissu
hydrofuge et oléophobe
Il assure que le milieu dans
lequel où nous travaillons
ACIDE
1g/l 2,1ml est un milieu acide et qui
ACETIQUE à 99%
favorise la polymérisation
de la résine
26
– Données :
RDB : 1/10
Durée de traitement : 20 minutes à 40° C
Masse matière : 210g
b) Matériels utilisés :
Becher gradué : Il permet de mesurer la quantité d’eau et de résine diluée ;
Balance de précision : Elle permet de mesurer la quantité de matière à traiter
ainsi que les produits chimiques ;
Récipient : Permet de contenir les essais du traitement ;
Thermomètre : Il permet de vérifier la température.
c) Procédé :
Après l’opération de teinture, on lave le tissu pour éliminer le colorant (hydrolysat) qui
n’a pas agit avec la fibre et les produits restés dans le bain comme la soude caustique.
NB : Pour que le traitement soit efficace il faut que le tissu soit sec car dans le cas contraire
le bain sera dilué.
27
III.2.1. PREMIERE PHASE :
Pour un premier temps nous avons pris pour 210g de masse matière 21g de
TIBIGUARD et 2,1ml d’ACIDE ACETIQUE et nous observons les différentes réactions
suivantes :
a) Premier échantillon
Pour notre premier test nous avons déposés une noisette de moutarde sur notre
échantillon de tissu : nous remarquons qu’après 5 minutes, la moutarde ne réagit pas mais
lorsque l’on retire la moutarde sur notre échantillon une marque d’empreinte de la moutarde
est présente ainsi que des traces visibles comme nous montrent la figure 3.1
AVANT APRES
b) Deuxième échantillon
Pour notre deuxième test nous avons déposés une noisette de mayonnaise sur notre
échantillon de tissu, nous remarquons c’est le même processus qu’avec la moutarde. La
figure3.2 ci-dessous nous le même processus effectué avec la mayonnaise.
AVANT APRES
28
c) Troisième échantillon :
Lorsque l’on dépose de l’huile sur le notre troisième échantillon, elle traverse
directement notre support (tissu) en s’étalant sur notre échantillon et cela est matérialisé
suivant la figure 3.3 ci-dessous. Cela s’explique par la densité de l’huile qui est basse.
AVANT APRES
d) Quatrième échantillon :
Pour notre quatrième test nous avons déposés une goutte d’eau sur notre échantillon de
tissu : nous remarquons qu’après une vingtaine de minutes, l’eau traverse le tissu : la mouille
en laissant une tâche comme le représente la figure 3.4 ci-dessous :
AVANT APRES
Après nos différents tests nous pouvons dire que la quantité de produits n’a pas été
suffisante pour la réalisation de notre tissu apprêté d’où la deuxième phase de notre travail
29
III.2.2. DEUXIEME PHASE
Pour la deuxième phase nous avons pris pour la même quantité de masse matière deux
fois la quantité de TIBIGUARD et d’ACIDE ACETIQUE et nous notons qu’après les
mêmes tests effectués notre tissu répond parfaitement aux caractéristiques d’un tissu
hydrophobe et oléophobe d’où la représentation de la figure 3.5 ci-dessous.
MAYONNAISE CAFE
Au terme de ces différents essais nous remarquons que pour avoir un tissu bien apprêté
il faut prendre une dose suffisante de résine TIBIGUARD (42g) et d’ACIDE ACETIQUE
(4,2ml); nous remarquons par la suite que cet apprêt rend notre tissu très doux au touché qu’il
s’élimine après plusieurs lavages. Lorsque l’apprêt perd son efficacité, toute tâche peut s’y
déposer, il est donc nécessaire d’effectuer une nouvelle application du traitement.
III.4 ENTRETIEN
L’entretien de nos articles se fera à sec avec un chiffon propre, afin d’enlever les
tâches mais il est annoté que nous pouvons aussi laver nos articles par contre il entrainera la
diminution de la durée de vie de l’apprêt à cinq (05) lavages
a) Mode de nettoyage :
30
Pour l’entretien de nos articles nous ferons le nettoyage à sec à l’aide d’un chiffon
humide afin d’enlever les dépôts de saleté qui sont sur notre support, comme le représente la
figure 3.6 ci-dessous
b) Mode de repassage :
Le repassage se fait, avec un fer chaud, comme la figure 3.7 le représente ci-dessous
Figure 3 .7 : Repassage
31
CHAPITRE IV : CONCEPTION DES MODELES
32
– Nomenclature d’approvisionnement :
Prise de mesure :
C’est l’art de relever l’empreinte exacte du corps humain. Elle sert de données par
l’établissement de la fiche de mesure.
Fiche de mesure :
Elle regroupe les mesures suivant les parties du corps à habiller, elle comporte des
mesures conventionnelles qui servent de données pour la construction des patrons de
base. Elle se détermine par :
a) La stature (du sujet) :
La stature peut être aussi considérée comme la taille d’un sujet : il en existe plusieurs
dont les principales sont la grande taille (XL), la moyenne (M) et la petite (S)
b) La morphologie
Elle est la structure des êtres vivants, et représente l’aspect général du corps humain. Il
en existe 03 types de morphologie à savoir : la morphologie athlétique, trapue et obèse.
c) La conformation :
Elle est la manière dont sont assemblées les parties d’un corps organisé : on distingue
alors la conformation cambrée, plate, ronde, svelte ou encore droite et vouté
La transformation
C’est une étape primordiale pour la conception, puisqu’elle permet de ressortir toutes
les parties d’un vêtement suivant le modèle désiré.
Le patronage :
Il consiste à porter autour des patrons des valeurs de couture d’assemblage et d’ourlet.
On peut noter que les indications (le nom du modèle, les raccords de montage, la taille la
référence) portées sur chaque patron sont nécessaires pour simplifier au moment de la coupe
et du montage.
33
Le métrage :
C’est une étape qui permet de calculer, de déterminer la quantité de matière première
nécessaire pour la réalisation d’un vêtement
La gradation :
C’est un moyen de communication entre les ateliers de confection d’un même pays ou
de pays différent. Elle a pour but d’agrandir et de réduire le patron type et s’établit sur le
patronage.
34
IV.2. CONCEPTION DU MODELE « EDIBRA »
IV.2.1. DESSIN STYLISTIQUE.
DEVANT DOS
35
IV.2.2. DESSIN A PLAT DU MODELE « EDIBRA »
36
IV.2.2. DESCRIPTION DU MODELE « EDIBRA »
Allure générale : le modèle « EDIBRA » est une chemise très masculine qui se porte
en toute saison avec un pantalon ou une culotte. Elle comporte au
Devant : Une poche appliquée avec revers, une patte à même au milieu devant agrémentée
des surpiqures ; un empiècement à l’épaule qui se termine en découpe au dos et à l’encolure,
un col chemisier fantaisie avec pied de col séparé et des boutonnières aux extrémités du col
ainsi qu’une broderie au devant gauche de la chemisette.
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Tableau 4.1 : Fiche de mesure de la chemisette « EDIBRA »
FICHE DE MESURES
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TRACE DE LA BASE DE LA CHEMISETTE Echelle : 1/4
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TRACE DE LA SOUCHE Echelle 1/4
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TRANSFORMATION DE LA CHEMISETTE
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TRACE DE LA MANCHE Echelle 1/4
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TRANSFORMATION DE LA MANCHE Echelle 1/4
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TRACE DU COL Echelle 1/4
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PATRONAGE INDUSTIEL DE LA CHEMISETTE Echelle 1/4
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PATRONAGE INDUSTRIEL MANCHE ET COL
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RECHERCHE DU METRAGE DE LA CHEMISETTE « EDIBRA »
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GRADATION DE L’EMPIECEMENT DE LA CHEMISETTE « EDIBRA »
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DESSIN TECHNIQUE D’ENSEMBLE
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DESSIN TECHNIQUE DU DETAIL
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CHAPITRE V : REALISATION
CHAPITRE V: REALISATION
La réalisation est une opération qui a pour but de rendre réelle et effective une idée ou
une imagination présentée sous forme d’image ; c’est aussi une manière de concevoir
Il sera question pour nous de présenter dans ce chapitre la fiche technique ; la gamme de
fabrication, le matériel de réalisation ; les produits finis et le devis des dépenses du dit projet
V. 1. FICHE TECHNIQUE
La fiche technique est un document descriptif de l’ensemble des contraintes techniques
à respecter pour la fabrication d’un produit : toutes les caractéristiques concernant le modèle y
sont consignées et indications varient en fonction du produit à fabriquer [7]
Cotés : 2cm
Découpes : 1cm Matériels nécessaires :
Ourlet finis : 1cm
Fil à coudre : 1 bobine
Parties à thermocoller : col, pied de col NB : Toujours réaliser un prototype sur toile
Parties à entoiler : empiècement au préalable afin de prévoir les imperfections
Montage : chemisette
Repassage : Au fer moyen
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GAMME DE FABRICATION
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V .2. ENNOBLISSEMENT
C’est l’action d’orner ou d’embellir un vêtement, pour lui donner de l’éclat, de la valeur
et lustre.
V.2.2. LE SURFILAGE
C’est un point très lâche, exécuté sur les bords d’une couture pour éviter qu’elle ne
s’effiloche.
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V.3. PRESENTATION DE LA CHEMISETTE FINIE
DEVANT DOS
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V.4. PRESENTATION DU SERVICE DE TABLE :
Nappe de table :
C’est un linge de maison utilisé pour recouvrir entièrement une table afin de la protéger
et de la recouvrir.
Napperon :
C’est une petite nappe généralement ouvragée servant de décoration et de protection sur
une table, un tableau ou un meuble.
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Tableau 5.4 : Nomenclature d’approvisionnement
NAPPES NAPPERONS
Dimensions
Dimension
Tissus Fils Tissus fils en mètre
en mètre
Nature quantité référence Nature quantité Référence
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CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION
GENERALE
Parvenu au terme de notre projet de fin d’étude qui portait sur «l’Etude et mise en
application du procédé anti-salissure », il s’agissait pour nous d’une manière générale dans
cette étude de présenter et de rendre accessible au grand public les procédés anti-salissures;
mais plus particulièrement, le procédé SOIL-REPELLENT qui est un apprêt conférant au
tissu les caractéristiques hydrophobe et oléophobe.
Subséquemment nous avons revisités les études menées antérieurement sur les tissus
teints, nous avons présentés le support sur lequel notre étude sera menée. Sur cette base
nous avons procédés à l’ennoblissement du support (tissu) en effectuant tour à tour les
opérations de prétraitement et de teinture. Le résultat nous a donné un tissu de coton teint et
prêt à l’application du procédé anti-salissure.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
Ouvrages consultés
Mémoires consultés :
Documents consultés
[8] Support de cours Matériaux Textiles et Textiles Technique ENSET de Douala par M.
MBATCHOU Jean Marie ;
[10] Support de cours de conception 2 ENSET de Douala par Mme BASSOCK SOLANGE.
Sites Web
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[13] http:/www. Procédés anti-salissure afr.html ;
Autres sources
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TABLES DES MATIERES
TABLES DES MATIERES
DEDICACES ................................................................................................................................ i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
AVANT-PROPOS……………………………………………………………………………iii
RESUME .................................................................................................................................... iv
ABSTRACT ................................................................................................................................. v
SOMMAIRE............................................................................................................................... vi
I.4 ETUDE DES PHENOMENES INTERVENANT LORS DU DEPOT DE LA TACHE SUR LE SUPPORT .3
63
I.5. ÉTUDE DES INTERACTIONS SOLIDE / LIQUIDE .......................................................................................6
II.3.1.3. Caustification..................................................................................................... 16
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CHAPITRE IV : CONCEPTION DES MODELES .............................................................. 32
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