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Qu’est-ce qu’un organigramme 

Il s’agit d’un outil informatif et organisationnel utilisé en entreprise pour déterminer les liens
hiérarchiques, organisationnels et fonctionnels existants entre les différents métiers de votre
structure.

C’est une photographie à l’instant « T » des postes occupés dans votre structure et des
rapports pouvant exister entre eux.

Il s’agit également d’un outil de répartition des tâches au sein de l’entreprise.

Utilité et rôle : à quoi sert-il ?

L’organigramme est avant tout un outil de communication destiné à faciliter la compréhension


des rapports et liens existants au sein de la société.

Il remplit les objectifs qui suivent :

  La compréhension du fonctionnement organisationnel d’une entreprise ou d’une


équipe pour un nouvel arrivant.

  Une meilleure connaissance de ses interlocuteurs, leurs rôles dans l’entreprise,


lesliens inter-métiers et rapports de subordination pouvant exister en son sein. De
cette manière chacun connaît sa juste place dans l’équipe, il n’y a plus d’ambiguïté
quant aux positions hiérarchiques. Cette cartographie favorise donc largement
l’efficacité en entreprise.

  C’est également un outil d’analyse de dysfonctionnements. Il est utile aux membres


de la direction pour corriger les problématiques organisationnelles existantes lorsque
c’est nécessaire.

  L’organigramme facilite l'optimisation de l’organisation par la redéfinition des tâches


attribuées aux salariés. Cet outil contribue donc à la baisse du coût de votre masse
salariale.

  Utilisé en externe (par des clients ou partenaires), il est le moyen pour eux de cerner
le fonctionnement de l’entreprise et de distinguer efficacement l’interlocuteur vers
lequel se tourner en fonction de leur besoin spécifique.

Pour être efficace, ce document doit constamment être actualisé (lors d’une mobilité interne ,
d’une création d’emploi ou à l’arrivée d’un nouveau collaborateur dans la société). C’est un
document évolutif qui n’a de sens que s’il est mis à jour régulièrement.

Règlementation : que dit la loi ?

Aucune obligation légale n’encadre la création d’un organigramme. Il s’agit d’un document
pratique et fortement recommandé, mais en aucun cas obligatoire.

Comment créer un organigramme ?

La conception de cet outil passe par plusieurs étapes essentielles :

1. Choisir le collaborateur en charge de son élaboration. Cette personne doit posséder


des compétences graphiques et une ancienneté suffisante pour comprendre les
rouages spécifiques de la société.
2. Faire un inventaire de la totalité des postes composant votre structure.

3. Déterminer les liens fonctionnels existants entre chaque métier ainsi que leurs
rapports de subordination.

4. Procéder à la conception graphique de cette cartographie.

Les différents types d’organigrammes existants :

Il existe 3 grands types d’organigrammes qui présentent des lectures différentes du


fonctionnement d’une société.

L’organigramme en pyramide

Le plus communément utilisé en entreprise. Les lignes verticales déterminent le rapport de


subordination (le plus haut niveau de hiérarchie étant au sommet du schéma). Les lignes
horizontales présentent les métiers de même niveau hiérarchique, connaissant un rapport
d’égal à égal.

En voici un exemple :

L’organigramme en arbre
La lecture se fait de gauche à droite, le niveau de hiérarchie le plus élevé de l’entreprise étant
présenté sur la gauche

L’organigramme replié

Un mélange entre la pyramide et l’arbre. Sa lecture se fait donc de haut en bas et de gauche à
droite simultanément.
Le choix de l’outil 

Plusieurs outils informatiques sont à votre disposition pour faciliter la conception de ce


document graphique.

Le support le plus largement utilisé reste pour autant la suite Microsoft Office qui présente les
avantages :

  d’être facile d’accès (Word, Power Point et Excel, des logiciels leaders dans le monde
professionnel),

  simple d’utilisation puisqu’il donne accès à des schémas préexistants (appelés


« SmartArts ») que vous n’aurez plus qu’à renseigner avec vos informations internes
(intitulés de poste, noms des salariés correspondants, photographies pour faciliter la
lecture et rendre le document plus vivant),

  il s’agit par ailleurs d’un outil très efficace qui propose des schémas variés, clairs et
facilement interprétables.
  En ajoutant une photo de chaque collaborateur, l'organigramme est plus convivial et permet
de mettre un visage sur des noms

Conseils de réalisation

Pour en faciliter la lecture et la compréhension, ce document doit être clair et lisible au


premier coup d’œil, ne le chargez donc pas trop en informations.

Plus la structure est grande, moins l’organigramme sera détaillé afin de limiter la difficulté de
lecture et le risque de perte de sens.

Toujours dans le cas d’une grande entreprise, un organigramme global est utile, mais il peut
s’avérer nécessaire d’en concevoir également un pour chacun des départements composant la
structure pour en faciliter la compréhension et la lisibilité.

Les limites de cet outil

En ce qui concerne la répartition des tâches dans l’entreprise, l’organigramme n’est pas l’outil
le plus précis. L’ensemble des tâches et missions rattachées à un métier sont définies
précisémentdans les fiches de poste des salariés . L’organigramme n’en donne qu’une vision
globale.

Malgré son utilité, l’organigramme ne reste qu’un schéma , c’est un outil figé et très peu
flexible. Il ne met pas en évidence la polyvalence d’un métier et la transversalité des missions
rattachées à chaque poste.

Dans une société en perpétuel mouvement, l’organigramme n’est pas un outil assez souple
pour suffire à représenter la complexité de l’organisation d’une entreprise.

Les entreprises modernes fonctionnent de plus en plus en réseau et externalisent un grand


nombre de tâches et d’emplois. L’organigramme ne permet pas de mettre en évidence ces
modes de fonctionnement.

L’organigramme de votre entreprise est finalement un document aidant mais pas suffisant à la
compréhension totale de votre organisation en interne.

Lorsqu’il est bien réalisé et clair, l’organigramme reste néanmoins un outil très efficace pour
cerner le fonctionnement global d’une structure, il donne une vision d’ensemble qui en facilite
la compréhension et l’appropriation pour les salariés qui l’intègrent et les interlocuteurs
extérieurs
EXEMPLE D’ORGANISATION D’UNE INDUSTRIE

        L’industrie est composée de la Direction Générale, du Conseil d’Administration et du


Comité d’entreprise avec le CHSCT (Comité d’Hygiène de Sécurité et de Conditions de Travail.

     La Direction Générale : Elle assume la bonne marche de l’entreprise sur tous les plans.

     Le Conseil d’Administration : C’est un groupe de personnes qui prend les décisions au sein
de l’entreprise

 
     Le Comité d’Entreprise : C’est un groupe de salariés élus par tous les salariés qui est chargé
d’organiser des activités au sein de l’entreprise etc.

     Le CHSCT = Le Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail : Il s’occupe de


l’entretien des locaux.

  La Direction Générale a pouvoir sur le Directeur Commercial, le Directeur Administratif


Financier et le Directeur Technique.

     Le directeur Commercial dirige :

-         Le chef des ventes,

-         Le marketing,

-         La publicité,

-         Le développement et

-         Le service après-vente.

     Le Directeur Administratif Financier dirige :

-         Le chef du personnel (qui s’occupe de la paye des salariés, de l’administration du


personnel et des relation humaines ) et

-         Le chef comptable  ( qui s’occupe du Conseil et du Trésorier ).

     Le Directeur Technique dirige :

-         Le chef d’atelier ( qui s’occupe de la fabrication et du montage ),

-         Le chef du Bureau d’étude ( qui s’occupe du bureau de dessin et du laboratoire ),

-         Les méthodes,

-         L’approvisionnement,

-         Le service des achats,

-         Le contrôle qualité et

-         La sécurité.
EXEMPLE D’ORGANISATION D’ENTREPRISE (ORGANIGRAMME)

Comment bien définir la fonction logistique ?

La logistique ne se limite pas à l’organisation des transports de matières premières et de


marchandises, il s’agit en fait de techniques de contrôle et de gestion des flux de matières et
de produits depuis leurs sources d’approvisionnement jusqu’à leurs points de consommation.

La chaîne logistique comprend :

la logistique industrielle (achat de matières premières, transport de celles-ci au point de


production), 
la logistique de stockage (transport de produits finis et leur entreposage), 
la logistique de distribution (transport de commandes au point de distribution, stockage et
gestion du stock dans le magasin de détail), 

On peut également y rajouter la logistique de soutien c’est-à-dire celle qu’il faut mettre en
œuvre dans le cadre des services après vente.

En somme, voici les domaines couverts par la logistique :


la gestion des stocks
la gestion des transports
la gestion de la distribution
le niveau de service offert
l’implantation des infrastructures
l’agencement des infrastructures
la gestion et la circulation de l’information

La logistique conditionne donc :

la croissance de l’entreprise (exemple La Redoute et son slogan livraison en 48 heures) ;

la maîtrise des coûts (meilleurs connaissance des coûts par l’analyse et réduction des coûts par
la réflexion) ;

les possibilités d’externalisation de l’entreprise (la logistique permet à l’entreprise de définir ce


qu’elle maîtrise et lui permet ainsi de se recentrer sur ses activités de base) ;

la normalisation des produits et des processus de gestion (création de normes, de standards,


de procédures – cfr. ISO)

la diversification de l’entreprise (exemple Findus grâce à sa parfaite maîtrise de la chaîne du


froid est passé de la simple production de crème glacée à celle d’industriel du surgelé
(légumes, poissons,...) ;

la flexibilité et l’adaptabilité de l’entreprise (normalisation, distribution amont/aval, gestion du


transport, stockage).

La logistique influence :

le secteur des transports,


le développement régional (certaines régions offrent plus d’avantages),
les politiques économiques régionales (l’Etat se voit dans l’obligation d’améliorer son réseau
routier, par exemple, ou à promouvoir le secteur des transports),
l’environnement scientifique et technique (informatique, manutention, productique).

Domaines liés à la logistique :

coûts liés à l’existence de stocks,


coûts liés au transport et à la distribution
coûts liés à l’implantation et à l’aménagement des infrastructures
coûts liés à l’information/communication,
coûts liés au service (service après vente, recherche du niveau de satisfaction client,...)

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