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ETUDE ET SIMULATION DES

CARACTERISTIQUES D’UNE
MACHINE ASYNCHRONE
Historique

La paternité de la machine asynchrone est controversée. Elle pourrait être attribuée à trois
inventeurs en 1887, Nicola Tesla dépose un brevet sur la machine asynchrone, puis en mai de
l'année suivante cinq autres brevets. Pendant la même période Galileo Ferrari publie des traités
sur les machines tournantes, avec une expérimentation en 1885, puis une théorie sur le moteur
asynchrone en avril 1888. En 1889, Michel Ossipowitsch Doliwo-Dobrowolski, électricien
allemand d'origine russe, invente le premier moteur asynchrone à courant triphasé à cage
d'écureuil qui sera construit industriellement à partir de 1891.

Machines Asynchrone a 8 KW
CHAPITRE I
INTRODUCTION

I.1.Introduction
La machine asynchrone, connue également sous le terme « anglo-saxon » de machine à
induction, est une machine électrique à courant alternatif sans connexion entre le stator et le
rotor, les machines possédant un rotor « en cage d'écureuil » sont aussi connues sous le nom de
machines à cage ou machines à cage d'écureuil,le terme asynchrone provient du fait que la
vitesse de ces machines n'est pas forcément proportionnelle à la fréquence des courants qui les
traversent.

La machine asynchrone a longtemps été fortement concurrencée par la machine synchrone dans
les domaines de forte puissance, jusqu'à l'avènement de l'électronique de puissance ,on la
retrouve aujourd'hui dans de nombreuses applications, notamment dans le transport (métro,
trains, propulsion des navires), dans l'industrie (machines-outils), dans l'électroménager.

Elle était à l'origine uniquement utilisée en moteur mais toujours grâce à l'électronique de
puissance, elle est de plus en plus souvent utilisée en génératrice, c’est par exemple le cas dans
les éoliennes.

Pour fonctionner en courant monophasé, les machines asynchrones nécessitent un système de


démarrage, pour les applications de puissance au-delà de quelques kilowatts.

Le rotor, cage constituée de


Le stator, 4 paires de pôles. bobinages de cuivre en court-
Intérieur d'une machine
Les deux borniers de circuit, les encoches sont
asynchrone biphasée.
raccordement. légèrement inclinées.

I.2. Organisation de la machine

L’organisation d’une machine asynchrone est constituée des principaux éléments suivants :
Le stator
(partie fixe) constitué de disques en tôle magnétique portant les enroulements
chargés de magnétiser l’entrefer.
Le rotor
(partie tournante) constitué de disques en tôle magnétique empilés sur l’arbre de la
machine portant un enroulement bobiné ou injecté.
Les organes mécaniques permettant la rotation du rotor et le maintien des différents sous-
ensembles.
2) Constitution et Présentation

Rotor (a gauche) et stator (a droite) d'une machine asynchrone 0,75 kW.

La machine se compose de deux pièces principales :

Le stator est relié au réseau ou à un variateur de vitesse.

Le rotor est constitué de conducteurs en court-circuit qui sont parcourus par des courants
induits par le champ magnétique créé par les courants statoriques,c'est la principale différence
avec une machine synchrone, laquelle a un rotor avec un champ magnétique provenant
d'aimants permanents ou de bobines alimentées en courant continu.

Cette machine peut, selon sa construction, être reliée à un réseau monophasé ou polyphasé
(généralement triphasé car c'est celui de la distribution).

La machine asynchrone est la machine électrique la plus utilisée dans le domaine des
puissances supérieures à quelques kilowatts car elle offre alors le meilleur rapport qualité prix.

3-1) Stator

Les différents types de moteurs asynchrones ne se distinguent que par le rotor, dans tous les
cas le stator reste, au moins dans son principe, le même. Il est constitué d’un enroulement
bobiné réparti dans les encoches du circuit magnétique statorique,ce circuit magnétique est
constitué d’un empilage de tôles dans lesquelles sont découpées des encoches parallèles à l’axe
de la machine.

3-2) Rotor bobiné

Le rotor comporte un enroulement bobiné à l’intérieur d’un circuit magnétique constitué de


disques en tôle empilés sur l’arbre de la machine, cet enroulement est obligatoirement
Polyphasé, même si le moteur est monophasé, et en pratique, toujours triphasé à couplage en
étoile, les encoches découpées dans les tôles sont légèrement inclinées par rapport à l’axe de la
machine de façon à réduire les variations de réluctance liées à la position angulaire rotor/stator
et certaines pertes dues aux harmoniques.
Les extrémités des enroulements rotoriques sont sorties et reliées à des bagues montées sur
l’arbre, sur lesquelles frottent des balais en carbone.

3-3) Rotor à cage

Le circuit du rotor est constitué de barres conductrices régulièrement réparties entre deux
couronnes métalliques formant les extrémités, le tout rappelant la forme d’une cage d’écureuil,
bien entendu, cette cage est insérée à l’intérieur d’un circuit magnétique analogue à celui du
moteur à rotor bobiné.
Les barres sont faites en cuivre, en bronze ou en aluminium, suivant les caractéristiques
mécaniques et électriques recherchées par le constructeur.

4) Symboles

 Courants induits

Des courants induits circulent dans le rotor.

 Entrefer

L’entrefer est l’espace entre le stator et le rotor.

5) Alimentation, caractéristiques et limites d’utilisation

.Rappel sur la vitesse permanente )5-1


C'est la vitesse du moteur vue en terminal, le moteur est lancé depuis suffisamment longtemps
pour que sa vitesse se soit stabilisée (on ne s'est pas intéressé à son démarrage),cette vitesse
peut être une vitesse à vide ou une vitesse en charge (la vitesse nominale en est un cas
.particulier)

Avant d'observer une vitesse permanente, il faut lancer le moteur, le moteur va accélérer et l'on
.parlera alors de vitesse "transitoire" (c'est - à - dire une vitesse qui varie au cours du temps)

Lors du freinage du moteur il y aura une décélération, et donc également une vitesse
.transitoire

La vitesse se stabilise lorsque Cmoteur = Crésistant (avec les conditions de stabilité vues en
.Terminale)

La vitesse de démarrage correspond en fait à la durée de démarrage (ce n'est pas une vitesse).
Pour ce qui est de la vitesse on parle plutôt de vitesse transitoire qui évolue au cours du temps
.et n'a donc pas de valeur fixe comme la vitesse permanente

Au démarrage (Q = 0) le couple d'accélération est positif ce qui signifie que la vitesse va


.augmenter (plus ou moins rapidement selon la valeur du couple d'accélération)

La vitesse se stabilise quand le couple d'accélération devient nul, c'est à dire au moment les
.courbes des moments de couple se rejoignent
.Démarrage direct )5-2

a) Caractéristiques en régime permanent

Lorsque le couple de démarrage est le critère le plus important, il faudra veiller à limiter la
chute de tension pendant la phase de démarrage à 3% max, ceci correspond à une diminution
du couple de 6 à 8%.
Il est souvent intéressant pour des moteurs de forte puissance d’opter pour des tensions
d’alimentation plus élevées.

b) Caractéristiques en régime dynamique

La caractéristique couple/vitesse en régime établi ne permet pas de voir l’évolution des


grandeurs pendant la phase de démarrage, cette phase transitoire fait apparaître une
caractéristique Couple/vitesse quelque peu différente.

c) Limitation du courant de démarrage

Pour les moteurs à cage la solution la plus couramment employée consiste à sous alimenter la
machine pendant la phase de démarrage, Il faut cependant que la charge mécanique permette
cette sous alimentation car diminuer la tension dans un rapport 1/n entraîne une diminution du
couple dans un rapport 1/n2. Les solutions techniques sont les suivantes :
6) Démarrage étoile - triangle :

Il nécessite la sortie des 6 bornes moteur et n’est envisageable que pour des petites puissances à
cause de la brutalité des régimes transitoires lors du changement de couplage, c’est un procédé
extrêmement simple et peu coûteux.
Le couplage nominal de la machine doit être ‘‘triangle’’.
Insertion de résistances ou inductances statoriques :

cette méthode permet d’avoir plusieurs crans de démarrage.


Les résistances sont de type métallique ou électrolytique à variation continue.

Cette solution est de plus en plus abandonnée au profit de solutions électroniques d’un coût
voisin, d’un volume moindre et d’un rendement bien meilleur.

Démarrage par autotransformateur à une ou plusieurs prises :


Il permet l’obtention d’un couple moteur plus élevé qu’avec une inductance statoriques. Cette
solution est également abandonnée au profit de solutions électroniques d’un coût inférieur.

Le courant de ligne vaut 7 x le courant final de régime :


Il faut dimensionner les protections mais surtout cela occasionne une chute de tension qui
risque de perturber le fonctionnement des appareils connectés sur la ligne et sur le bon
fonctionnement du moteur lui-même, ce dernier risque de ne plus démarrer (la courbe du
.couple moteur s'effondre pour devenir inférieur au couple résistant)

En outre le couple d'accélération est relativement élevé, il y a un à-coup au démarrage (ce n'est
.jamais très bon pour la mécanique)

Avantages :
.Simplicité de l'appareillage, rapidité de la mise en régime
Inconvénient :
Démarrage brutal, courant d'appel élevé ce qui perturbe les appareils branchés sur la même
.ligne (outre la chute de couple qui résulte de la chute de tension)

Procédé utilisé pour des puissances < 10 x la puissance apparente du réseau ou des moteurs de
.petite puissance

Démarrage par autotransformateur )7

Cela consiste à réduire la tension d'alimentation en modifiant le nombres de spires secondaires


d'un autotransformateur (2 ou 3 rapports de transformations sont ordinairement utilisés) : le
.démarrage s'établit donc en 2 ou 3 temps

Avantage :
Possibilité de choisir le couple de démarrage, réduit dans le même rapport que le courant
.d'appel

Passage des divers temps de démarrage sans coupure de courant (absence de surtensions).
.S'utilise quand le procédé étoile /triangle abaisse trop le couple de démarrage

Inconvénient :
.Onéreux, et donc réservé pour des puissances > 50 kW approximativement

.Démarrage par résistances statoriques )8


Cela consiste à abaisser la tension de ligne en insérant des résistances en série avec les
enroulements statoriques. On réduit alors ces résistances au fur et à mesure de la lancée du
.moteur (soit par fraction, soit en une seule fois si c'est suffisant)

Avantage :
Possibilité de choisir le couple de démarrage et le passage des différents temps de démarrage
.sans coupure de courant

.Le courant de démarrage peut être choisi avec précision

Inconvénient :
.Si le courant est divisé par 3 alors le couple est divisé par 9

Démarrage par résistances rotoriques )9

.Pour les moteurs à rotor bobiné uniquement

Avantage :
par rapport à tous les autres procédés de démarrage, l'appel de courant est le plus faible pour un
couple de démarrage donné. Possibilité de choisir le couple de démarrage (qui peut atteindre le
couple maximal vu au couplage direct) et le nombre de temps de démarrage (démarrage en
.douceur)

Inconvénient :

.Cher pour des puissances < 50 kW approximativement

En général ce procédé est réservé pour les démarrages difficiles, lorsqu'un couple de démarrage
élevé est exigé (broyeurs, malaxeurs...), pour des machines qui ont un grand moment d'inertie
(grosses pompes) ou lorsqu'un démarrage progressif est nécessaire (ascenseurs...)

10) Organes mécaniques

Organes mécaniques de la machine asynchrone


Stator 30 : Roulement côté accouplement : 1

Carter accouplement 33 : Chapeau intérieur côté : 2

Rotor accouplement 38 : Circlips de roulement côté t : 3

Flasque côté accouplement 39 : Joint côté accouplement : 5

Flasque arrière 50 : Roulement arrière : 6

Ventilateur 54 : Joint arrière : 7

Tiges de montage 59: Rondelle de pré charge :14

Clavette 70 : Corps de boîte à bornes : 21

Plaque signalétique 74 : Couvercle de boîte à bornes : 26

Vis de fixation du capot :27


Machine Asynchrone a cage d’écureuil

Machine asynchrone assimilable à un transformateur monophasé

11) Plaque signalétique d'un moteur asynchrone

La plaque Signalétique d'un moteur asynchrone triphasé industriel :


Soit on
dispose
d'un
réseau
d'alime
ntation correspondant aux valeurs de tension de la troisième ligne et on doit réaliser un
couplage étoile symbolisé par Y (cas le plus fréquent), soit on dispose d'un réseau
d'alimentation correspondant aux valeurs de tension de la quatrième ligne et on doit réaliser un
.couplage triangle symbolisé par Δ

Sur la même ligne, la plaque signalétique indique pour chacun des couplages la valeur de
.l'intensité du courant qui sera absorbée au régime nominal

Bobinages )14

Les bobines sont logées dans les encoches du stator. S'il y a une paire de pôles magnétique
pour chacune des trois phases, la fréquence de synchronisme est alors de 3000 tr/mn, si on
augmente le nombre de paires de pôles, il est possible d'obtenir des moteurs avec des
. fréquences de rotation différentes

1paire de pôles => 3000 tr/mn 2 paires de pôles => 1500 tr/m

13) Principaux généraux

 Les courants statoriques créent un champ magnétique tournant dans le stator.


 La fréquence de rotation de ce champ est imposée par la fréquence des courants statoriques,
c’est-à-dire que sa vitesse de rotation est proportionnelle à la fréquence de l'alimentation
électrique.
 La vitesse de ce champ tournant est appelée vitesse de synchronisme.
 L'enroulement au rotor est donc soumis à des variations de flux (du champ magnétique).
 Une force électromotrice induite apparaît qui crée des courants rotoriques, ces courants sont
 responsables de l'apparition d'un couple qui tend à mettre le rotor en mouvement afin de
s'opposer à la variation de flux, loi de Lenz.
CHAPITRE II
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Principe de fonctionnement )1
Le principe des moteurs à courants alternatifs réside dans l'utilisation d'un champ magnétique
.tournant produit par des tensions alternatives
La circulation d'un courant dans une bobine crée un champ
.magnétique B

Ce champ est dans l'axe de la bobine, sa direction et son


intensité sont fonction du courant I. C'est une grandeur
.vectorielle
Si deux bobines sont placées à proximité l'une de
l'autre, le champ magnétique résultant est la somme
.vectorielle des deux autres
Dans le cas du moteur triphasé, les trois bobines sont disposées dans le stator à 120° les unes
des autres, trois champs magnétiques sont ainsi créés. Compte tenu de la nature du courant
sur le réseau triphasé, les trois champs sont déphasés (chacun à son tour passe par un
.maximum)

.Le champ magnétique résultant tourne à la même fréquence que le courant soit 50 tr/s

Les 3 enroulements statoriques créent donne un champ magnétique tournant, sa fréquence de


rotation est nominée fréquence de synchronisme. Si on place une boussole au centre, elle va
.tourner à cette vitesse de synchronisme

Le stator est constitue de barres d'aluminium noyées dans un circuit magnétique. Ces barres
sont reliées à leur extrémité par deux anneaux conducteurs et constituent une "cage
d'écureuil". Cette cage est en fait un bobinage à grosse section et très faible
.résistance
Cette cage est balayée par le champ magnétique tournant. Les conducteurs sont alors traverses
.par des courants de Foucault induits

Des courants circulent dans les anneaux formes par la cage, les forces de Laplace qui en
résultent exercent un couple sur le rotor. D'après la loi de Lenz les courants induits s'opposent
.par leurs effets à la cause qui leur a donne naissance

Le rotor tourne alors dans le même sens que le champ mais avec une vitesse légèrement
.inférieure a la vitesse de synchronisme de ce dernier

.
: Fonctionnement à vide )2
Courant a vide )2-1
Raisonnons sur un moteur asynchrone triphasé à bagues, nous supposons en premier lieu que le
.rotor est arrêté et que les bagues sont ouvertes, tandis que le stator est alimenté

Le stator engendre dans l’entrefer de la machine un champ tournant ,toute prélevant au réseau un
courant très faible que l’on appelle courant à vide .en effet on sait que le champ tournant est dans
l’axe d’une phase aux époque ou l’intensité est maximale dans cette phase, dans ces conditions
,le flux ,qui traverse chacune des phases du stator est alternatif et ,si la machine n’est pas saturée
(ce que nous supposons ),ce flux est constamment proportionnel à l’intensité qui traverse la
. phase considérée

F.é.m. Induite par du stator par phase )2-2

Soit Φ=Φn sinωr la valeur instantanée du flux qui traverse chaque spire du stator, la f.e.m
: induite par phase a pour expressions

: Comme   2f avec  . 2 E=2.22 on en déduit la f.é.m (en valeur efficace)

n1m  222
. kf 1N 1m E1=4.44f

2-3) Glissement d'une machine asynchrone

Le glissement est une grandeur qui rend compte de l'écart de vitesse de rotation d'une machine
asynchrone par rapport à une machine synchrone hypothétique construite avec le même stator.

Le glissement est toujours faible, de l'ordre de quelques pour cent : de 2 % pour les machines les
plus grosses à 6 ou 7 % pour les petites machines triphasées, il peut atteindre 10 % pour les
petites machines monophasées. Les pertes par effet Joule dans le rotor étant proportionnelles au
glissement, une machine de qualité se doit de fonctionner avec un faible glissement.

On désigne par la fréquence de rotation du champ statorique dans la machine.

On désigne par la fréquence de rotation de la machine.

La fréquence de synchronisme est toujours un sous-multiple entier de la fréquence du secteur.

En 50 Hz c'est un sous-multiple de 3000 tr/min, soit : 3000 ; 1500 ; 1000 ; 750 ; etc.

En 60 Hz c'est un sous-multiple de 3600 tr/min, soit : 3600 ; 1800 ; 1200 ; 900 ; etc.
Soit le nombre de paires de pôles de la machine et la fréquence de l'alimentation. On a :

en tr/s ou en tr/min.

Le glissement correspond à la différence de vitesse entre le rotor et le champ statorique exprimée


sous la forme d'un pourcentage de la fréquence de rotation.

, soit

Le glissement peut aussi être calculé à partir des vitesses angulaires

Avec :

 :La vitesse angulaire de synchronisme du champ statorique dans la machine.

La vitesse angulaire de rotation de la machine.

Fonctionnement en charge )3
Les deux champs statorique B1 et rotorique B2 tournent bien à la même vitesse et ce sont une
.condition nécessaire pour qu’il y ait couple

Les deux champs font, dans l’espace un angle supérieur à 90° en raison de l’action
démagnétisante du rotor, ils se composent vectoriellement pour donner naissance au champ
.d’induction résultant B

par la résistance d’une phase du stator et par son inductance cyclique de fuites, on retrouve la
même relation que pour le transformateur (ou l’alternateur), soit

V E
1 1
 444. fn 
1

: Ainsi peut –on conclure

Pour une tension statorique de valeur efficace constante, le flux maximal est constant quelle
.que soit la charge de la machine
Si on suppose que le stator est branché en étoile et que le rotor est à bagues, on a en notations

nI
1
 3n
1 I
2 2
 R M

etC  3n I
2 0
: complexes
2

m n  k N
2 2 2 I  I  I'
1 0 2  I '2  m I 2
n kN 1 1 1
Soit : Avec : et

Ou trouve la même relation que pour le transformateur, le signe moins, pour l’expression de

4) Point de fonctionnement du moteur en charge

C’est le point d’intersection des caractéristiques T = f(n) du moteur et de la charge.


Tu : couple utile du moteur
Tr : couple résistant
La courbe du couple résistant dépend de la charge étant du au sens positif choisi pour le courant
secondaire.
Puissance et rendement )5

À l'aide de grandeurs électriques fournies : tensions entre phases, intensités des courants de ligne
et facteur de puissance, il est possible de calculer la puissance active absorbée et d'en déduire le
rendement de la machine fonctionnant au régime nominal.

En monophasé :

En triphasé :

Le rendement :

6) Schémas équivalents :
6-1) Schéma général

Les deux équations suivantes :

Correspondent à un schéma équivalent ne comportant que des tensions et des courants ayant une
fréquence identique à celle de l'alimentation qui alimente la machine et dont le schéma est le
suivant :

schéma équivalent ramené au stator


7) Branchements d’une machine asynchrone

Branchement étoile ou triangle )7-1

7-2) Branchement du moteur sur le réseau triphasé

Il n’est pas toujours possible de brancher un moteur asynchrone en étoile ou en triangle.

.II y a deux possibilités de branchement du moteur au réseau électrique triphasé

Le montage en étoile et le montage en triangle. Avec un branchement en étoile, la tension aux


.bornes de chacune des bobines est d'environ 230V

Dans le montage en triangle, chacune des bobines est alimentée avec la tension nominale du
.réseau (400V)

7-3) Liaison avec le réseau


.Le moteur est relie au réseau par un certain nombre de dispositifs de sécurité et de commande

Le sectionneur d'isolement avec fusibles permet de déconnecter le moteur du réseau pour


des opérations de maintenance par exemple.

II protège également le dispositif en aval contre les risques de court circuit grâce aux
fusibles.

Le contacteur permet d'alimenter le moteur avec une commande manuelle ou automatique avec
un automate programmable.

Le relais thermique protège le moteur contre les surcharges de courant, I’ intensité maximale
admissible est réglable. Son action différentielle permet de détecter une différence de courants
entre les phases en cas de coupure d'une liaison par exemple.

Le transformateur abaisse la tension secteur a une valeur de 24V pour garantir la sécurité
.des utilisateurs sur la partie commande
S
e
c
t
i
o
n
n
e
u
r
Contacteur Relais
thermique
La variation de vitesse ) 7-4

Malgré sa conception ancienne, le moteur asynchrone reste toujours d'actualité car


I'électronique permet maintenant de faire varier sa fréquence de rotation. Pour faire varier
celle-ci, il faut modifier la fréquence de rotation du champ magnétique et donne la fréquence
.du courant d'alimentation. Les variateurs de vitesse sont des variateurs de fréquence
: Us permettent

• Une gamme de vitesses de 5% a 200% de la


vitesse nominale
• Une conservation du couple sur toute la gamme
de vitesses
• Des rampes deceleration et de deceleration
• Deux sens de rotation

La consigne de vitesse est en général fournie sous

forme d'une tension de 0 a 10V par exemple une protection du moteur est intégrée au
.variateur
L'onduleur travaille en hacheur, il va moduler le courant par largeur d'impulsions (PWM), le
.courant résultant est proche d'une sinusoïdale
Schéma interne d'un variateur
8) Caractéristiques électromécaniques

Le schéma établi précédemment permet d'obtenir facilement les caractéristiques électromécaniques


de la machine asynchrone monophasée :

En effet la puissance électromagnétique utile, c’est-à-dire celle transformée en énergie mécanique

correspond pour chaque phase à la puissance consommée par la résistance

La puissance électromécanique totale a donc pour expression :

9) Couple électromécanique en fonction du glissement

De l'expression de la puissance et des deux équations ci-dessus on en déduit l'expression du couple


électromagnétique en fonction du glissement g :

Pour une machine à p paires de pôles on a :

Cela conduit à :

Le couple électromagnétique passe par un maximum pour

En introduisant ce couple maximal et le glissement correspondant dans l'équation du couple


électromagnétique on obtient la relation :
La courbe représentative de l'expression du couple en fonction du glissement possède une symétrie
par rapport à l'origine :

Couple électromécanique en fonction de la vitesse de rotation

Les domaines de fonctionnement de la Machine asynchrone

10) Bilans de puissance

Bilan de puissance de la machine fonctionnant en moteur

On utilise les notations suivantes :

 : Puissance absorbée ou puissance électrique fournie à la machine


 : Puissance utile ou puissance mécanique transmise à la charge

Les pertes sont généralement notées en minuscule :

 : Pertes par effet Joule dans le bobinage du stator

 : Pertes dans le fer du stator

 : Pertes par effet Joule dans le cuivre (barres + anneaux) du rotor

Le schéma ci-dessous représente la transmission de la puissance à travers la machine :

est la puissance transmise au rotor

On peut vérifier que , d'où si l'on néglige .

Bilan de puissance de la machine fonctionnant en génératrice

Par rapport au cas précédent, la puissance utile devient la puissance électrique fournie au réseau et
la puissance mécanique est la puissance absorbée.

 : Puissance absorbée = puissance mécanique fournie à la machine,


 : Puissance utile = puissance électrique transmise au réseau.
Les pertes sont les mêmes que pour le fonctionnement en moteur.
 Puissance électrique absorbée : Pa
Pa = 3UIcosj U : tension entre deux bornes du moteur
I : courant en ligne
 Pertes par effet joule au stator : pjs

3 2
Pjs= RI R
2
: résistance entre deux bornes du stator

 Pertes fer au stator : pfs

Elles ne dépendent que de la tension U et de la fréquence f et sont donc constantes si le moteur est
.couplé au réseau

 Puissance transmise : Ptr

.Ptr = Pa - pjs - pfs C’est la puissance que reçoit le rotor

 Moment du couple électromagnétique : Tem

Les forces qui s’exercent sur les conducteurs du rotor tournent à la vitesse Ωs: elles glissent sur le
.rotor qui, lui, ne tourne qu’à la vitesse

L’action de l’ensemble des forces électromagnétiques se réduit à un couple électromagnétique


.résultant de moment Tem

Tem = Ptr/Ωs ,Tem (N.m), Ptr (Watt), Ωs (rad.s-1)

 Puissance mécanique totale : PM

Le couple électromagnétique de moment Tem entraîne le rotor à la vitesse Il lui communique

.donc la puissance mécanique totale PM

PM = Tem ω soit PM = Tem*ω = Ptr*ω/ωS= Ptr*(1- g)


.PM = Ptr*(1 - g) Cette puissance comprend la puissance utile et les pertes mécaniques

 Pertes par effet joule et pertes dans le fer au rotor : pjr et pfr

.Ces pertes représentent la différence entre Ptr et PM. Elles sont dues aux courants induits

.Elles ne sont pas mesurables car le rotor est court-circuité. On les calcule

Donc : pjr + pfr = Ptr - PM = Ptr – Ptr*(1 - g) = g*Ptr

.pjr , gPtr Les pertes fer du rotor sont négligeables

 Pertes mécaniques : pm

Pm = Pu - PM La vitesse de rotation variant peu en marche normale, ces pertes sont

.Pratiquement constantes

 Pertes «collectives» : pc

,Ces pertes ne dépendent que de U, f et n. Comme ces grandeurs sont généralement constantes

.les pertes fer au stator et les pertes mécaniques le sont aussi

pc = pfs + pm

: On définit le couple de perte

Tp = pc*ωS

Le couple de perte est une grandeur constante quelle que soit la vitesse

et la charge de la machine

 Puissance utile : Pu

Puissance utile : Pu = PM - pm

Couple utile : Tu = Pu* ω

11) Machine asynchrone triphasée

11-1) Constitution

Rep Désignation Rep Désignation

1 Stator dans son carter 9 Joint de boîte à bornes

2 Bride de roulement (suivant montage) 10 Couvercle de boîte à bornes

3 Roulement 11 Ventilation forcée

4 Grille de ventilation 12 Joint de ventilation


5 Palier avant 13 Palier arrière

6 Plaque support de boite à bornes 14 Plaque de fermeture

7 Plaque à bornes 15 Roulement arrière

8 Corps de boîte à bornes

11-2) stator

Il est constitué d'un cylindre ferromagnétique entaillé d'encoches permettant d'y loger les
bobinages. Ce cylindre est constitué d'un empilement de plaques de tôle afin de limiter les
courants de Foucault.

Stator feuilleté sans les Diagramme de connexion d'un moteur


Stator d'une machine triphasé
triphasée bobinages

11-3) rotor

On peut distinguer 4 types de rotor :

 À cage : (rotor en court-circuit) 


 À double cage À double encoche ou à encoches profondes 
 À bague :

Structure d'un
Rotor en cage Coupe d'un rotor à Tôle utilisée pour la
rotor en cage
d'écureuil cage à encoches réalisation d'une cage à
d'écureuil
profondes double encoche]

12) Utilisation du moteur asynchrone

Le moteur asynchrone triphasé, dont la puissance varie de quelques centaines de watts à


plusieurs mégawatts est le plus utilisé dans l’industrie de tous les moteurs électriques.

13) Réglage de la vitesse d’un moteur asynchrone

La vitesse de synchronisme nS dépend de la fréquence fS des courants statoriques.


Et comme la vitesse n reste très proche de la vitesse de synchronisme, pour varier la vitesse du
moteur il faut en fait varier la fréquence fS .
.

14) Réversibilité

Toutes les machines tournantes sont réversibles.


Dans le cas de la machine asynchrone, étant donné que son rotor n’est pas excité, elle ne peut être
autonome.
Mais elle est réversible dans le sens où elle peut fournir de la puissance au réseau en fonctionnant
en charge.
CHAPITRE III
MODELISATION

1) Modélisation et mise en équation


: Modélisation de la machine asynchrone à cage

Représentation schématique de park

Les équations (1) décrivant le fonctionnement des moteurs à courant alternatif dans un référentiel d-
: q se retrouvant dans la littérature technique consacrée aux machines électriques
D
U   R I  Sd
sd a sq s sd
TD


d
sq
U  
a sd R S I sq
sq
 
td )1(.……………………………………

D
U qr
 Rr I dr  dr
 ( a   r )
dt qr

D
rq
U rq R
 rI rq
 
(  )
td a r rd

En réécrivant les équations précédentes dans un référentiel stationnaire d-q  a


0
on obtient le
: modèle de la partie électrique du moteur asynchrone

Equations de tensions )1-1


d
U sd R
 sI sd

td
sd


d
sq
U sq
R sI sq

td
)2(.……………………………………
d
0 Rr I dr  dr
  r
dt qr


d
 r
rq
0 R rI sq

td rd

Le rotor du moteur asynchrone à cage étant fermé sur lui même (court –circuit), on prend et égales à

u u rd
rq
.zéro

: Les flux couplés statorique et rotorique sont obtenus à partir des inductances propres et mutuelles
Equations de flux )1-2.

 sd
L i L i
s sd rs rd

 sq
L i L i
s sq rs rq
)3(.……………………………………

 rd
L i L i
r rd rs sd

 qr
 Lr i qr  L sr i qs

Equations du couple électromagnétique )1-3

: L’équation du couple électromagnétique du moteur est

3
C me

2
[
p )4(.……………………………………
sd

3
i 
sq sq i
sd
]
2 L
p rs
(isq ird  isd irq )

: L’équation du mouvement, reliant les parties électrique et mécanique s’écrit comme

Equations de charge )1-4

d m
C C )5(.……………………………………
me r
td

: Dans l’équation (2) sont obtenues Les tensions biphasées comme suit

2 1 1
u sd

3u
( sa

2u sb

2u sc
)

)6(.……………………………………
2 3 3
u sq

3 2u
( sb

2u sc
)

: Les équations de transformation inverse des courants statoriques sont


Equations des courants )1-5

2
isa

3 i sd

2 1 3 )7(.……………………………………
isb
 ( isd 
3 2 2 isq
)

2 1 3
i sc
 ( isd 
3 2 2 i sq
)

1-6) Transformation de park.

La représentation de Park permet de représenter les enroulements de la machine dans un repère


orthogonal (d, q) tournant à la vitesse ω, où les enroulements rotoriques sont immobiles par rapport
.au stator

La transformation de Park consiste à appliquer aux courants, tentions et flux, un changement de


.variables faisant intervenir l'angle entre l'axe des enroulements et les axes d et q

: Dans le cas d'un système de courant, la transformation s'écrit

1
is  K i
sqd  i iK
;sqd s

1 
s ;Vsqd
V K Vsqd   VK s

: La transformation des flux

; sqd  K 
1
 s K sqd s

Les vecteurs courant, tension et flux statoriques s’expriment, dans la nouvelle base, sous la forme
: suivante

 sd  Vsd   sd
i 
     
sqd   sq  ;Vsqd
   Vsq   i
;sqd   sq
i 
 0 s  V 0 s   i0 s 

: Avec K la matrice de transformation de Park s'écrit


: La transformation inverse est définie par

.Si on pose θ = 0 dans les équations, les matrices de Park deviennent

Figure(1-6) : axe de repère αβ –machine asynchrone

dans le système αβ, on a toujours des grandeurs électriques alternatives, mais les équations

de la MAS sont fortement simplifiées


CHAPITRE IV
RESULTAS DE SIMULATION ET INTERPRETATION
1) Etude de la machine asynchrone en régime permanant et transitoire

Le régime statique )1-1

La machine a un comportement stable, cela signifie que lorsqu'il est soumis à de petites
perturbations, il revient à son point de fonctionnement initial avec d'éventuelles oscillations
.amorties jusqu'au retour à l'équilibre

Le régime transitoire ou dynamique )1-2

Lorsque l'on passe d'un état stable statique à un autre, suite à une perturbation durable voulue ou
non, ce changement d'équilibre s'accompagne d'un régime variable oscillatoire amorti considéré
.comme acceptable vis-à-vis des intervalles de tension, et de durée prédéfinis

Résultats d'une machine asynchrone en régime transitoire

a) temporisation = 300 ms
b) temporisation = 350 ms

courant d'un des moteurs 5,5 MVA

Démarrage d'un moteur a cage à vide lors d'une mise sous tension
2)Résultats de simulation.
a-Résultats de simulation en charge par simulink

essetiV
0061 euqiténamortcelé elpuoc
0004

0041
0053

0021
0003

0001 0052

008 0002

006 0051
nim/srt essetiV

004

euqiténgamortcelé elpuoc
0001

002 005

0 0
0 50.0 1.0 51.0 2.0 52.0 3.0 53.0 4.0 54.0 5.0 0 50.0 1.0 51.0 2.0 52.0 3.0 53.0 4.0 54.0 5.0
spmeT spmeT

Figure (1) : Couple électromagnétique=f (t) Figure (2) : Vitesse=f (t)

eérbiliuqé seésahpirt noitatnemilA euqirotats tnaruoC


003 003

002 002

001 001

0 0

001- 001-
euqirotats tnaruoC
noitatnemila'd noisneT

002- 002-

003- 003-
0 5 01 51 02 52 03 53 04 54 05 0 50.0 1.0 51.0 2.0 52.0 3.0 53.0 4.0 54.0 5.0
spmeT spmeT

Figure (3) : Courant statoriques=f (t) Figure (4) : Tension d’alimentation=f (t)

b-Résultats de simulation à vide par simulink


Couple électromagnétique a vide
4000

3500

Couple électromagnétique 3000

2500

2000

1500

1000

500

0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
Temps

essetiV
0061

0041

0021

0001

008

006
nim/srt essetiV

004

002

0
0 50.0 1.0 51.0 2.0 52.0 3.0 53.0 4.0 54.0 5.0
spmeT

Figure (5) : Couple électromagnétique=f (t) Figure (6) : Vitesse=f (t)

eérbiliuqé seésahpirt noitatnemilA euqirotats tnaruoC


003 003

002 002

001 001

0 0

001- 001-
euqirotats tnaruoC
noitatnemila'd noisneT

002- 002-

003- 003-
0 5 01 51 02 52 03 53 04 54 05 0 50.0 1.0 51.0 2.0 52.0 3.0 53.0 4.0 54.0 5.0
spmeT spmeT

Figure (7) : Courant statorique=f (t) Figure (8) : Tension d’alimentation=f(t)


c- Résultats de simulation en charge par programmation
Matlab

Figure (9) : Couple électromagnétique=f (t) Figure (10) : Vitesse=f (t)

Figure (11) : Courant statorique=f (t) Figure (12) : Tension d’alimentation=f(t)

Figure A : Résultats de la simulation du processus de démarrage du moteur asynchrone

Interprétation des résultats )4


Les figures A montre les résultats de la simulation du processus de démarrage à vide du moteur
asynchrone suivi de l’application d’une charge de 50 Nm à l’instant 0.3 s. Les figures (1-12)
représentent respectivement les courbes de la vitesse, le couple électromagnétique, du courant
statorique et de la tension statorique.

1) à vide :

Le Courant statorique, après un fort courant de démarrage qui vaut (20.75 A) et un temps de réponse Tr
de (0.5s), le courant entre dans son régime normale.

Pour le couple électromagnétique, le couple de démarrage atteint la valeur nul et après un temps de
réponse de (0.5s), il atteint sa valeur finale.

La vitesse atteint presque la vitesse de synchronisme (1500 tr/min), après un temps de réponse de
(0.3s).

2) En charge 

Pour le test en charge, le temps de réponse augmente jusqu’à (0.5s), la vitesse subit une diminution
(1400tr/min), l’intensité du courant dans le régime normal augmente à 21.91 A, et le couple
électromagnétique atteint sa valeur finale de (50 N.m) pour un coefficient de frottement non nul de
valeur 0.00187.

: Conclusion générale )5
Ce travail présente la modélisation et la simulation d’un moteur asynchrone à cage par le logiciel
MATLAB/SIMULINK. Ce type de moteur s’est imposé dans l’industrie grâce à sa robustesse et sa
simplicité de construction; par contre sa simulation est difficile, car le modèle est fortement non
linéaire. Actuellement, la disponibilité de puissants outils informatiques de calcul permet de surmonter
cette difficulté. Le processus de démarrage du moteur, suivi de l’application d’une charge entraînée a
été modélisé et simulé. Les résultats obtenus démontrent la justesse du modèle développé. D’autres
régimes de fonctionnement du moteur peuvent être facilement étudiés.
ANNEXE

Bloc de simulation d’une machine asynchrone


: Le bloc contient les sous blocs suivant
 Tension triphasées .

 Transformation de park (abc-----dq).

 Flux et courants.

 Couple électromagnétique.

 Partie mecanique.

 Courants statoriques.

Paramètre de la machine asynchrone


% Caractéristiques de la machine

% Moteur asynchrone LEROY SOMER 7.5 KW , 4 Pôles ,

% Couple nominal 50 Nm , alimentation 220 / 380 V ,

% Courant nominal 16 / 9.2A

% Désignation 4PLS132S 7.5 KW

% Paramètres électriques

Vsn=220 ;% Tension nominale


Fsn=50 ;% Fréquence nominale

Rs = 0.8 ;% Résistance statorique par phase

Rr = 0.65 ;% Résistance rotorique par phase

Ls = 106e-3 ;% Inductance cyclique au stator

Lr = 112e-3 ;% Inductance cyclique au rotor

Msr= 103e-3 , Lsr=Msr;% Inductance cyclique mutuelle

Sigm=0.1064 ;% coefficient de dispertion

Ts=Ls/Rs ;% constante de temps statorique

Tr=Lr/Rr ;% constante de temps rotorique

gn= 0.0435 ;% glissement nominal

Cn=50 ;% Couple nominal

Fs=50 ;% frequence nominal

p=2 ;% nombre de paires de poles

Nn=1500*(1-gn) % Vitesse nominale

Ph_rn=sqrt(Rr*Cn/(p*gn*2*pi*50)) % Flux rotorique nominal dans le repere de Park

Phis_n=Vsn*sqrt(2)/(2*pi*Fsn)*sqrt(3/2)% Flux statorique nominal dans le repere de


Park

% Paramètres mécaniques
J = 0.04 ;% Inertie du moteur au bout d'arbre

F = 0.013 ;% Coefficient de frottement visqueux

BIBLIOGRAPHIE
)1

)2

)3

)4

)5

)6

)7

)8

)9

)10
Sommaire
Historique…………………………………………………………………………………….2
CHAPITRE I

Introduction ……………………………………………………………………………………………………………….4 )1

Organisation de la machine………………………………………………………………………………………..5 )3

Constitution et Présentation ….…………………………………………………………………..………..……5 )2

Stator…………………………………………………………………………….…..…..6 )3-1

Rotor bobiné………………………………………………………………………....…..6)3-2

Rotor à cage………………………………………………………………………….….6 )3-3

Symboles…………………………………………………………………………………...7 )4

Alimentation, caractéristiques et limites d’utilisation………………………………..….7 )5

Rappel sur la vitesse permanente………………………………………………..……10 )5-1

Démarrage direct……………………………………………………………………….9 )5-2

a)Caractéristiques en régime permanent…………………………………………………..9

b) Caractéristiques en régime dynamique………………………………………….…..….9

c) Limitation du courant de démarrage……………………………………………..……..9

Démarrage étoile / triangle……………………………………………………………….9 )6

Démarrage par autotransformateur……………………………………………………10 )7


Démarrage par résistances statoriques………………………………………….……...11 )8

Démarrage par résistances rotoriques…………………………………………………11 )9

Organes mécaniques…………………………………………………………….….…12 )10

Plaque signalétique d'un moteur asynchrone……………………………………….14 )11

Bobinages………………………………………………………………………………..14 )12

Principaux généraux …………………………………………………………………..15 )15

CHAPITRE II

Principe de fonctionnement…………………………………………………………...17 )1

Fonctionnement a vide ………………………………………………………….……...19 )2

Courant a vide …………………………………………………….………………….19 )2.1

f.e.m.induite par du stator par phase……………………………………….……….19 )2-2

Glissement d'une machine asynchrone …………………………………………..…..19 )2-3

Fonctionnement en charge…………………………………………………………..…..20 )3

Point de fonctionnement du moteur en charge………………………………………...21 )4

Puissance et rendement………………………………………………………………….22 )5

Schémas équivalents …………………………………………………………………….23 )6

Schéma général…………………………………………………………………….…..23 )6-1

Branchements d’une machine asynchrone………………………………………….….24 )7

Branchement étoile ou triangle………………………………………………….……..24 )7-1

Branchement du moteur sur le réseau triphasé……………………………………..24 )7-2

7-3) Liaison avec le réseau……………………………………………………………..…..25

7- 7-4 ) La variation de vitesse…………………………………………………………….….26

Caractéristiques électromécaniques ……………………………………………….…...28 )8


Couple électromécanique en fonction du glissement ……………………………..……28 )9

Bilans de puissance……………………………………………………………..………30 )10

Machine asynchrone triphasée …………………………………………………………33 )11

Constitution………………………………………………………………………….…34)11-1

stator……………………………………………………………………………..…..…34 )11-2

rotor…………………………………………………………………………….…….… 34 )11-3

Utilisation du moteur asynchrone………………………………………………..……..34 )13

Réglage de la vitesse d’un moteur asynchrone……………………………….………...34 )14

Réversibilité…………………………………………………………………………..…..35 )15

CHAPITRE III

Modélisation et mise en équation …………………………………………………….….37 )1

Equations de tensions……………………………………………………………….……38 )1-1

Equations de flux……………………………………………………………………..…39 )1-2

Equations du couple électromagnétique………………………………………………..39 )1-3

Equations de charge………………………………………………………………….….39 )1-4

Equations des courants…………………………………………………………....……40 )1-5

Transformation de park………………………………………………………..………40 )1-6

CHAPITRE IV

Etude de la machine asynchrone en régime permanant et transitoire…………….….43 )1

Le régime statique……………………………………………………………………..43 )1-1

Le régime transitoire ou dynamique……………………………………………….…43 )1-2

Résultats de simulation ……………………………………………………………...….45 )2

a-Résultats de simulation en charge …………………….…………………………….….45

b-Résultats de simulation à vide ………………………….…………………….….……..46

c-Résultats de simulation en charge …………………………….……………………..….47


Interprétation des résultats………………………………………………………………48 )4

Conclusion générale…………………………………………………………………..…..49 )5

Annex……………………………………………………………………………………..…50

Bibliographie……………………………………………………………………………….…52

Sommaire………………………………………………………………………………….…..53

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