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Universitaire Hassane II Casablanca

Faculté des sciences BEN M’SIK Casablanca


Département du physique
Master Mécanique et Énergétique

Rapport Exposé

Intitulé

Modélisation des problèmes d’élasticité plane par la Méthode


des Éléments Finis

Préparer par les étudiants

CHAABANI Hamza
ZITOUNI Ismaine

Sous l’ecadrement du Professeur

B.BRAIKAT

Exposer le 18/04/2019

1
2
Table des matières

1 Rappel sur les hypothèses ainsi que le principe de résolution de pro-


blème d’élasticité plane par la Méthode des Éléments Finis 11
1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.2 Équations de champs d’un problèmes d’élasticité . . . . . . . . . . . . . . 12
1.3 Hypothèses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.3.1 Hypothèse contraintes planes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.3.2 Hypothèses déformations planes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.4 Discrétisation par éléments finis MEF des problèmes d’élasticité plane . 15
1.4.1 Les étapes de la MEF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.5 Formulation énergétique élémentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.5.1 Énergie de déformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.5.2 Travail des forces extérieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.5.3 Énergie potentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

2 Modélisation de la flexion d’une plaque rectangulaire et la traction


d’une plaque carrée trouée par la MEF 19
2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.2 Problème 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.2.1 Formulation variationnelle du problème . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.2.2 Champ de déplacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.2.3 Champ de déformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.2.4 Champ des contraintes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.2.5 Principe de minimisation de l’énergie potentielle . . . . . . . . . . 21
2.3 Discrétisation par éléments finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.3.1 Maillage de la structure par les différents types d’éléments plane et
les fonctions d’interpolations de chaque élément . . . . . . . . . . 21
2.3.2 Les fonctions d’interpolation d’un élément triangulaire à trois nœuds
T3 dans le repéré de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.3.3 Les fonctions d’interpolation d’un élément triangulaire à six nœuds
T6 dans le repéré de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.3.4 Les fonctions d’interpolation d’un élément rectangulaire à quatre
nœuds Q4 dans le repéré de référence . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.3.5 Les fonctions d’interpolation d’un élément rectangulaire à huit nœuds
Q8 dans le repéré de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.4 Interpolation des inconnues sur l’élément . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.5 Construction des quantités élémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

3
2.5.1 transformations au repéré de référence . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.6 Intégration numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.6.1 Une présentation de la méthode de Gauss . . . . . . . . . . . . . 28
2.7 Résultat numérique du problème 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2.8 Problème 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
2.9 Résultat numérique du problème 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

4
Table des figures

2.1 Plaque encastré soumise a un chargement ponctuelle F . . . . . . . . . . 20


2.2 Élément triangulaire à trois nœuds dans le repéré de référence . . . . . . 22
2.3 Maillage avec des des éléments CST pour Nx = 81 et Ny = 19 . . . . . . 22
2.4 Élément triangulaire à trois nœuds dans le repéré de référence . . . . . . 23
2.5 Maillage avec des des éléments T6 pour Nx = 81 et Ny = 19 . . . . . . . 23
2.6 Maillage avec des des éléments Q4 pour Nx = 81 et Ny = 19 . . . . . . . 24
2.7 Élément rectangulaire à quatre nœuds dans le repéré de référence . . . . 24
2.8 Maillage avec des des éléments Q8 pour Nx = 81 et Ny = 19 . . . . . . . 25
2.9 Élément rectangulaire à huit nœuds dans le repéré de référence . . . . . . 25
2.10 Code M AT LAB pour calculer un intégrale par la méthode de Gauss . . 29
2.11 L’état déformé de la plaque pour des éléments CST . . . . . . . . . . . . 30
2.12 L’état déformé de la plaque pour des éléments T6 . . . . . . . . . . . . . 30
2.13 L’état déformé de la plaque pour des éléments Q4 . . . . . . . . . . . . . 31
2.14 L’état déformé de la plaque pour des éléments Q8 . . . . . . . . . . . . . 31
2.15 Solution obtenue par le code M atlab et logiciel ABAQU S pour des élé-
ments CST . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2.16 Solution obtenue par le code M atlab et logiciel ABAQU S pour des élé-
ments T6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2.17 Solution obtenue par le code M atlab et logiciel ABAQU S pour des élé-
ments Q4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.18 Solution obtenue par le code M atlab et logiciel ABAQU S pour des élé-
ments Q8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.19 Comparaison de la déformée de la ligne y = 0 pour les différents types
d’éléments (T 3, Q4, T 6, Q8) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
2.20 plaque troué soumise a un chargement répartie . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.21 Maillage de la structure par des éléments CST . . . . . . . . . . . . . . . 36
2.22 Déformée de la structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
2.23 Comparaison des solutions obtenue par le code M atlab et Logicielle ABAQU S 37
2.24 Comparaison de la déformée de la ligne chargé obtenue par le code M atlab
et ABAQU S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.25 Comparaison de la déformée de la ligne y = 50mm obtenue par le code
M atlab et logiciel ABAQU S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
2.26 Comparaison de la déformée du trou obtenue par le code M atlab et logiciel
ABAQU S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

5
6
Liste des tableaux

2.1 les points et les poids de Gauss pour trois points à l’intérieur d’un triangle 28
2.2 Comparaison des résultats de l’intégration numérique et analytique pour
l’exemple proposé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2.3 Données du problème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.4 valeur du déplacement du nœud chargé pour les différents éléments utilisé
pour Nx = 81 et Ny = 19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
2.5 Données utilisées dans le problème 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

7
8
Introduction

Ce travail est consacré a la résolution d’un problème d’élasticité plane par la méthode
des éléments finis.Dans un première temps on va faire un rappel sur les principaux hypo-
thèses de la théorie de l’élasticité. De plus on va rappeler le principe de résolution d’un
problème d’élasticité plane par la Méthode des Éléments Finis.
Un problème d’élasticité est résolu si on connait le vecteur déplacement en tout point du
solide.

Notre problème est donc défini par un nombre infini de paramètres. Un tel système est
dit continu.

La méthode des éléments finis est une méthode numérique appliquée au problème de
calcul des structures et solides.Tout phénomène physique, dont la modélisation conduit
à des équations différentielles avec les conditions aux limites.
Une résolution exacte des équations aux dérivées partielles est souvent difficile à cause de
la complexité des équations.On a alors recours aux méthodes numériques pour construire
des solutions approchées de ces modèles. La méthode des éléments finis est une méthode
numérique fait partie des outils mathématiques,elle est utilisée pour résoudre plusieurs
problèmes des équations aux dérivées partielles, il s’agit de trouver un algorithme discret
mathématique permettant de rechercher une solution approchée d’une équation aux dé-
rivées partielles sur un domaine.
Le concept de base de la méthode des éléments finis est basé sur la subdivision du
domaine en un certain nombre des sous domaines de forme géométriques simples (tri-
angles,rectangles,segments...etc).

9
10
Chapitre 1

Rappel sur les hypothèses ainsi que


le principe de résolution de
problème d’élasticité plane par la
Méthode des Éléments Finis

11
1.1 Introduction

Dans ce chapitre on s’intéresse a rappelé les équations du champs et les principaux


hypothèses utilisée dans la formulation d’un problème d’élasticité plane ainsi que les
principaux étapes de résolution de problème d’élasticité 2D par la méthode des éléments
finis

1.2 Équations de champs d’un problèmes d’élasticité

Dans ce rapport nous adopterons les hypothèses suivantes :

-Les déplacements et les déformations sont petits


-Le comportement du matériau est élastique et linéaire.
-Le milieu est homogène et isotrope.
les équations de champ utilisées pour un problème d’élasticité en tenant compte des hy-
pothèses précédentes sont telle que



 ~ σ̄
div ¯ + f~v = ~0 sur Ω


 ¯
σ̄ = λtr(¯) + 2µ¯ sur Ω
(1.1)


 ~u = ~ud sur ∂Ωu
¯~n F~ d


σ̄ = sur ∂ΩF

avec :

 
σxx σxy σxz
[σ] =  σyx σyy σyz  (1.2)
 

σzx σzy σzz

 
xx xy xz
[] =  yx yy yz  (1.3)
 

zx zy zz

¯ le tenseur des contraintes


-σ̄
¯
- le tenseur des déformations
-f~v force de volume
-λ et µ sont les coefficients de lamé
-~n est le vecteur normale sur la frontière
-~u est le champ de déplacement

12
1.3 Hypothèses
1.3.1 Hypothèse contraintes planes
Un solide est dit en état de contraintes planes par rapport au plan (O, x, y) tel qu’en
tout point M du solide, le tenseur des contraintes soit de la forme :
 
σxx σxy 0
[σ] =  σyx σyy 0  (1.4)
 

0 0 0

avec σxx , σyy et σxy = σyx sont indépendant de l’axe z. L’axe ~k est donc, pour tous les
points du solide direction principale et la contrainte principale associée est nulle.
le tenseur des déformations se réduit à :
 
xx xy 0
 yx yy
[] =  0 
 (1.5)
0 0 zz

avec zz = Eν (σxx + σyy )


où E et ν sont respectivement le module d’Young et le coefficient de Poisson
la loi de comportement s’écrit en notation de voight sous la forme matricielle suivante :

{σ} = [D]{} (1.6)

où {} est le vecteur déformation donnée par :


   ∂u 

 xx 
 
 ∂x 

∂v
{} =  yy = ∂y (1.7)
  ∂v ∂u 

γxy = 2xy 
∂x
+ ∂y

{σ} est le vecteur contrainte :  


σxx

 

{σ} = σyy (1.8)
 

σxy 

[D] est la matrice des coefficients élastiques donnée par :


 
1 ν 0
E 
[D] =  ν 1 0  (1.9)
1 − ν2

1−ν
0 0 2

les déformations et les contraintes ne dépend que des déplacements de membranes suivants
les deux directions de l’espace x et y
( )
u(x, y)
(1.10)
v(x, y)

13
1.3.2 Hypothèses déformations planes
Un solide est en état de déformation dans le plan (O; x, y) si le champ de déplacement
en tous points du solide s’écrit sous la forme suivante.
 

 u(x, y) 

v(x, y) (1.11)
 

0 

le tenseur des déformations ce réduit à :


 
xx xy 0
[] =  yx yy 0  (1.12)
 

0 0 0

le tenseur des contraintes est alors de la forme


 
σxx σxy 0
[σ] =  σyx σyy

0 
 (1.13)
0 0 σzz

avec σzz = ν(xx + yy )


La loi de comportement s’écrit alors a l’aide de la notation de voight :

{σ} = [D]{} (1.14)

avec {σ} est le vecteur des contraintes données par :


 
σxx 


{σ} = σyy (1.15)
 

σxy 

et {} est le vecteur des déformations


   ∂u 

 xx 
 
 ∂x 

∂v
{} = yy = ∂y (1.16)
   ∂v
 ∂u 

γxy = 2xy 
∂x
+ ∂y

et [D] est matrice des coefficients élastiques son expression est donnée par :

Eν E Eν
 
(1+ν)(1−2ν)
+ (1+ν) (1+ν)(1−2ν)
0
 Eν Eν E 
[D] = 
 (1+ν)(1−2ν) (1+ν)(1−2ν)
+ (1+ν) 0 
 (1.17)
E
0 0 2(1+ν)

14
1.4 Discrétisation par éléments finis MEF des pro-
blèmes d’élasticité plane
1.4.1 Les étapes de la MEF
La résolution d’un problème par la méthode des éléments finis nécessite de passer par
certains étapes.
Ces étapes sont telle que :
-Formulation variationnelle faible du problème
-Discrétisation du milieu continu en sous domaine
-Interpolation de l’inconnu dans l’éléments
-Construction des quantités élémentaires
-Assemblage des quantités élémentaires de chaque éléments
-Résolution du système algébrique obtenue

1.5 Formulation énergétique élémentaire


On considéré dans le plan (O, x, y)une structure subdivisé a des éléments triangulaires
à trois nœuds.Les nœuds d’un éléments sont notés par i, j et k
le vecteur déplacement élémentaire est le vecteur qui regroupe les composantes des dé-
placements des nœuds i, j et k de l’élément s’écrit

{ue } = {ui , vi , uj , vj , uk , vk }t (1.18)

dans les problèmes d’élasticité plane les inconnues u et v sont indépendantes pour cette
raison on utilise des éléments dits de Lagrange.
L’approximation sur ce type d’élément s’écrit
(
ue (x, y) = N1 (x, y)ui + N2 (x, y)uj + N3 (x, y)uk
(1.19)
v e (x, y) = N1 (x, y)vi + N2 (x, y)vj + N3 (x, y)vk

le système (2.15) peut s’écrire sous la forme matricielle suivante


 

 ui 

 
( ) "



# vi 



ue N1 0 N2 0 N3 0 uj

 

= (1.20)
ve 0 N1 0 N2 0 N3 

 vj 


uk

 


 

 
vk
 

le champ de déplacement s’écrit alors sous la forme suivante.

{U e } = [N ]{ue } (1.21)

où Ni (x, y) sont les fonctions d’interpolations qui s’écrivent sur chaque nœud de l’élément

15
sous la forme suivante


 N1 (x, y) = a1 x + b1 y + c1
N2 (x, y) = a2 x + b2 y + c2 (1.22)


N3 (x, y) = a3 x + b3 y + c3

les fonctions d’interpolations vérifient sur chaque nœud les conditions suivantes.


 N1 (xi , yi ) = 1, N2 (xi , yi ) = 0, N3 (xi , yi ) = 0
N1 (xj , yj ) = 0, N2 (xj , yj ) = 1, N3 (xj , yj ) = 0 (1.23)


N1 (xk , yk ) = 0, N2 (xk , yk ) = 0, N3 (xk , yk ) = 1

ce qui nous conduit à trouver les trois systèmes algébriques suivantes


    
xi y i 1  a1 
  1 
 
 xj yj 1  b1 = 0 (1.24)
 
   
xk yk 1  c1   0 
    
x i yi 1  a2 
 0 
 

 xj yj 1  b = 1 (1.25)
 
 2  
xk yk 1  c2  
0 
    
x i yi 1   a3 
  0 
 
 xj y j 1  b3 = 0 (1.26)
 
   
xk yk 1  c3   1 

pour trouver les inconnues {ai } de chaque système on va utiliser la méthode de Cramer.
posant  
xi yi 1
[A] =  xj yj 1  (1.27)
 

xk yk 1

le déterminant de la matrice [A] est :


|A| = xj yk − yj xk − xi yk + xk yi + xi yj − yi xj (1.28)
après tous calcul fait on trouve :
 yj −yk

 a1 = |A|
xj −xk

b1 = |A| (1.29)
xj yk −xk yj

1 =
 c

|A|

yk −yi




a2 = |A|
xk −xi
b2 = |A| (1.30)
xk yi −xi yk

2 =
 c

|A|
 yi −yj

 a3 = |A|
xi −xj

b3 = |A| (1.31)
xi yj −xj yi

3 =
 c

|A|

16
on remplace les résultats trouver dans le système (1.22) on trouve les expressions des trois
fonctions d’interpolations.
yj −yk −xk −xk yj
x + xj|A| y + xj yk|A|




N1 (x, y) = |A|
yk −yi −xi −xi yk
N2 (x, y) = |A|
x + xk|A| y + xk yi|A| (1.32)
yi −yj −xj −xj yi
x + xi|A| y + xi yj|A|

 N (x, y) =

3 |A|

alors les déformations s’écrivent :


∂u
= ∂N u + ∂N u + ∂N

 xx = ∂x u
1 2 3
 ∂x i ∂x j ∂x k
∂v ∂N1 ∂N2 ∂N3
yy = ∂y = ∂y vi + ∂y vj + ∂y vk (1.33)
γxy = ∂y + ∂x = N
∂u ∂v
u +N v +N u +N N3 N3

 1
∂y i
1
∂x i
2
∂y j
2
v +
∂x j
u
∂y k
+ v
∂x k

qui s’écrit sous la forme matricielle suivante


 

 ui 

 
 ∂N1
 
0 ∂N2
0 ∂N3
0
 vi 

xx 

 

∂x ∂x ∂x
uj

  
 

∂N1 ∂N2 ∂N3 
yy = 0 0 0 (1.34)

∂y ∂y ∂y
vj

  ∂N1 ∂N1 ∂N2 ∂N2 ∂N3 ∂N3  

γxy  ∂y ∂x ∂y ∂x ∂y ∂x

 

uk

 


 

 
vk
 

soit encore
{} = [B]{ue } (1.35)

avec [B] est dite matrice de forme

1.5.1 Énergie de déformation


l’énergie de déformation est donnée par
1Z ¯ ¯
wd = σ̄ : dΩ (1.36)
2 Ω

et d’après la loi de comportement on a


{σ} = [D]{} (1.37)

on remplacent les équations (1.37),(1.35) dans l’équation (1.36) l’énergie de déformation


s’écrit alors
1
wd = < ue > [k e ]{ue } (1.38)
2

avec Z
[k e ] = [B]t [D][B]dΩ (1.39)

[k e ] est la matrice de rigidité élémentaire

17
1.5.2 Travail des forces extérieurs
L’expression du travail des forces extérieurs est donnée par
Z
wext = F~ ~uds (1.40)
∂Ω

en tenant compte de l’équation (1.21) l’expression du travail des forces extérieurs est alors
Z
wext = < ue > [N ]t {F }ds (1.41)
∂Ω

1.5.3 Énergie potentielle


l’énergie potentielle est définie par :

P (u) = wd − wext (1.42)

et d’après ce qui précède l’énergie potentielle s’écrit


1
P (u) = < ue > [k e ]{ue }− < ue > {F e } (1.43)
2

avec {F e } est le vecteur force élémentaire


Z
e
{F } = [N ]t {F }ds (1.44)
∂Ω

18
Chapitre 2

Modélisation de la flexion d’une


plaque rectangulaire et la traction
d’une plaque carrée trouée par la
MEF

19
2.1 Introduction
Dans ce chapitre nous présentons la modélisation de deux problèmes d’élasticité plane
par la méthode des éléments finis.
Le premier problème va être consacrer a l’étude de la flexion d’une plaque rectangulaire
avec les différents type des éléments plane.Le second problème va être consacrer à la
modélisation de la traction d’une plaque carré. Pour les deux problèmes on va comparer
les résultats obtenues par le logiciel de simulation numérique ABAQU S

2.2 Problème 1
On considère une plaque dans le plan (O, x, y) fait d’un matériau homogène élastique
et isotrope de module d’Young E et de coefficient de poisson ν de langueur L = 100mm
et de largeur l = 10mm soumise a une charge ponctuelle d’intensité F .La plaque est
encastrée de son extrémité gauche comme le montre la figure ci-dessous.

Figure 2.1 – Plaque encastré soumise a un chargement ponctuelle F

2.2.1 Formulation variationnelle du problème


2.2.2 Champ de déplacement
le champ de déplacement dans la plaque s’écrit
( )
u(x, y)
(2.1)
v(x, y)

2.2.3 Champ de déformation

   ∂u 

 xx 
 
 ∂x 

∂v
{} = yy = ∂y (2.2)
   ∂v
 ∂u 

γxy = 2xy 
∂x
+ ∂y

20
l’équation (2.2) peut s’écrire sous la forme matricielle suivante
∂u
 
∂x
  
1 0 0 0
 
∂u

 

 
∂y
{} =  0 0 0 1 (2.3)
 

 ∂v 
0 1 1 0 
 ∂x 


 ∂v 

∂y

où encore
{} = [H]{θ} (2.4)

2.2.4 Champ des contraintes


selon la loi de comportement les contraintes sont lié au déformations selon la notation
de voight avec l’expression suivante
{σ} = [D]{} (2.5)
avec [D] est la matrice des constantes élastique,son expression est donnée par
 
1 ν 0
E 
[D] = ν 1 0  (2.6)
1 − ν2
 
1−ν
0 0 2

d’après l’équation (2.4) le vecteur des contraintes {σ} s’écrit


{σ} = [D][H]{θ} (2.7)

2.2.5 Principe de minimisation de l’énergie potentielle


le principe de minimisation de l’énergie potentielle se traduit par la relation suivante
Z Z Z
< δ > {σ}dΩ = < δU > {f }dΩ + < δU > {F d }ds (2.8)
Ω Ω ∂Ω

d’après ce qui précède on trouve


Z
< δθ > [H]t [D][H]{θ}dΩ =< δU > {F d } (2.9)

2.3 Discrétisation par éléments finis


2.3.1 Maillage de la structure par les différents types d’éléments
plane et les fonctions d’interpolations de chaque élément
Pour mailler notre structure on a utiliser les différents types d’éléments 2D a savoir
T 3,T 6,Q4 et Q8.
le calcul des fonctions d’interpolations dans un élément quelconque peut être compliqué.
pour cette raison on préfère souvent de se ramener à un élément dit de référence. le
passage d’un élément réel à un élément de référence se fait à l’aide d’une transformation
géométrique, ce type d’élément permet de simplifier les calcules.

21
2.3.2 Les fonctions d’interpolation d’un élément triangulaire à
trois nœuds T3 dans le repéré de référence



 N1 (ξ, η) = 1 − ξ − η
N (ξ, η) = ξ (2.10)
 2

N3 (ξ, η) = η

Figure 2.2 – Élément triangulaire à trois nœuds dans le repéré de référence

DOMAINE
10

6
y

0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
x

Figure 2.3 – Maillage avec des des éléments CST pour Nx = 81 et Ny = 19

22
2.3.3 Les fonctions d’interpolation d’un élément triangulaire à
six nœuds T6 dans le repéré de référence



 N1 (ξ, η) = −(1 − ξ − η)(1 − 2(1 − ξ − η))
4ξ(1 − ξ − η)




 N2 (ξ, η) =
N3 (ξ, η) = −ξ(1 − 2ξ)


(2.11)


 N4 (ξ, η) = −4ξη
N5 (ξ, η) = −η(1 − 2η)





N6 (ξ, η) = 4η(1 − ξ − η)

Figure 2.4 – Élément triangulaire à trois nœuds dans le repéré de référence

DOMAINE
10

6
y

0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
x

Figure 2.5 – Maillage avec des des éléments T6 pour Nx = 81 et Ny = 19

23
2.3.4 Les fonctions d’interpolation d’un élément rectangulaire
à quatre nœuds Q4 dans le repéré de référence

1
− η)(1 − ξ)


 N1 (ξ, η) = 4
(1
1
N2 (ξ, η) = (1 − η)(1 + ξ)


4 (2.12)
1

 N3 (ξ, η) = 2
(1 + ξ)(1 + η)
1

N4 (ξ, η) = (1 − ξ)(1 + η)

4

DOMAINE
10

6
y

0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
x

Figure 2.6 – Maillage avec des des éléments Q4 pour Nx = 81 et Ny = 19

Figure 2.7 – Élément rectangulaire à quatre nœuds dans le repéré de référence

24
2.3.5 Les fonctions d’interpolation d’un élément rectangulaire
à huit nœuds Q8 dans le repéré de référence

− 14 (1 − ξ)(1 − η)(1 + ξ + η)


 N1 (ξ, η) =
1
(1 − ξ 2 )(1 − η)




 N2 (ξ, η) = 2
1
− 4 (1 + ξ)(1 − η)(1 − ξ + η)




 N3 (ξ, η) =
1
N4 (ξ, η) = (1 + ξ)(1 − η 2 )


2 (2.13)
1

 N5 (ξ, η) = − 4 (1 + ξ)(1 + η)(1 − ξ − η)
1

N6 (ξ, η) = (1 − ξ 2 )(1 + η)


2


− 14 (1 − ξ)(1 + η)(1 + ξ − η)

N7 (ξ, η) =




1
(1 − ξ)(1 − η 2 )


N8 (ξ, η) = 2

DOMAINE
10

6
y

0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
x

Figure 2.8 – Maillage avec des des éléments Q8 pour Nx = 81 et Ny = 19

Figure 2.9 – Élément rectangulaire à huit nœuds dans le repéré de référence

25
2.4 Interpolation des inconnues sur l’élément
la formulation qu’on va présenter par la suite est celle pour un élément triangulaire
a trois nœuds.Après lors de la programmation on peut généraliser le code pour qu’on
obtient la solution avec les autres éléments.
pour ce type d’élément l’approximation s’écrit
(
u = u1 N1 + u2 N2 + u3 N3
(2.14)
v = v1 N1 + v2 N2 + v3 N3
ce si on peut l’écrire sous la forme matricielle suivante
 

 u1 

 
( ) "


#
 v1 



u N1 0 N2 0 N3 0 u2

 

= (2.15)
v 0 N1 0 N2 0 N3 

 v2 


u3

 


 

 
v3
 

où encore
{U } = [N ]{q} (2.16)
avec
{U } est le champ de déplacement
[N ] est la matrice qui contiens les fonctions d’interpolations
{q} est le vecteur des déplacement nodales

2.5 Construction des quantités élémentaires


2.5.1 transformations au repéré de référence
puisque on souhaite d’écrire notre problème dans le repère de référence il faut écrire
le problème on fonction des variables du repère de référence.
on a ( ) "∂u
#( ∂x ∂y
) ∂u
∂ξ ∂ξ ∂ξ ∂x
∂u = ∂x ∂y ∂u (2.17)
∂η ∂η ∂η ∂y

et ( ∂v ) " ∂x ∂y # ( ∂v )
∂ξ ∂ξ ∂ξ ∂x
∂v = ∂x ∂y ∂v (2.18)
∂η ∂η ∂η ∂y

Donc le vecteur gradient {θ}ref dans le repère de référence s’écrit


 
 ∂u  ∂x ∂y ∂u
0 0 


 ∂ξ 
 ∂ξ ∂ξ  ∂x


 ∂u  ∂x ∂y ∂u
    
0 0 
   
 

{θ}ref = ∂η
= ∂η ∂η ∂y
(2.19)
 
∂v  ∂x ∂y ∂v
0 0
 
   

 ∂ξ 
 ∂ξ ∂ξ  ∂x 

∂v

 ∂v 
 ∂x ∂y  
0 0
  
∂η ∂η ∂η ∂y

Donc
{θ}ref = [P ]{θ} (2.20)

26
alors
{θ} = [T ]{θ}ref (2.21)
où [T ] est la matrice de transformation son expression est donnée par
" #
−1 [J]−1 [0]
[T ] = [P ] = (2.22)
[0] [J]−1

avec [J] est la matrice jacobienne de transformation du repère référence au repère réel
son expression est donnée par
" ∂x ∂y #
∂ξ ∂ξ
[J] = ∂x ∂y (2.23)
∂η ∂η
avec : (
x = < N > {xi }
(2.24)
y = < N > {yi }
donc la matrice jacobienne [J] s’écrit en fonction des dérivées des fonctions d’interpolation
N et des vecteurs coordonnées {xi } et {yi } sous la forme suivante
∂N
" #
< ∂ξ
> h i
[J] = ∂N {xi } {yi } (2.25)
< ∂η
>

maintenant on va chercher a déterminer le vecteur gradient {θ}ref dans le repère de


référence en fonction des dériver des fonctions d’interpolation par rapport aux variables
ξ et η et le vecteur des déplacements nodales {q}.
On a  
u,ξ  ∂,ξ 0 ( )
 

 
 u   ∂ 0  u
 
,η ,η
{θ}ref = = 
(2.26)
v 0 ∂ v
 


 ,ξ 


 ,ξ 
v,η 0 ∂,η
 

où encore
{θ}ref = [L]{U } (2.27)
on remplace l’équation (2.16) dans (2.27) on obtient

{θ}ref = [G]{q} (2.28)


avec

[G] = [L][N ] (2.29)


[G] c’est la matrice gradient qui contient les dérivées des fonctions d’interpolations par
rapport au variables du repère de référence ξ et η son expression est donnée par

N1,ξ 0 N2,ξ 0 N3,ξ 0


 
 N1,η 0 N2,η 0 N3,η 0 
[G] =  (2.30)
 
0 N1,ξ 0 N2,ξ 0 N3,ξ

 
0 N1,η 0 N2,η 0 N3,η

27
on remplace l’équation (2.28) dans (2.21) l’expression du vecteur gradient {θ} devient
sous la forme suivante
{θ} = [T ][G]{q} (2.31)
on remplace ceci dans l’équation (2.9) on obtient
Z
< δq > [G]t [T ]t [H]t [D][H][T ][G]|J|dΩref {q} =< δq > [N ]t {F d } (2.32)
Ωref

donc la matrice de rigidité élémentaire [k e ] et le vecteur force élémentaire {F e } s’écrivent


sous la forme suivante
Z 1 Z 1−ξ
[k e ] = [G]t [T ]t [H]t [D][H][T ][G]|J|dξdη (2.33)
0 0

{F e } = [N ]t {F d } (2.34)

2.6 Intégration numérique


Dans la méthode des éléments finis on utilise souvent des intégrations numérique qui
permettent de construire les matrices et les vecteurs élémentaires par intégration sur
l’élément de référence, Des formules d’intégration numérique sont proposées pour des
domaines variés à une, deux et trois dimensions.les méthodes d’intégrations numérique
sont nombreux par exemple la méthode de N ewton − Cotes la méthode de Gauss etc...
Dans notre problème on a choisi d’utiliser la méthode de Gauss

2.6.1 Une présentation de la méthode de Gauss


La méthode de Gauss est une méthode d’intégration numérique très utilisée dans
laquelle les n poids wi de Gauss, et les n points ξi de Gauss, sont déterminés de manière
à intégrer exactement des polynômes d’ordre k ≤ n − 1.

Illustration à l’aide d’un exemple simple


on considérer l’intégrale suivant
Z 1 Z 1−ξ
I= 3(3ξ + η)dξdη (2.35)
0 0

pour évaluer cette intégrale on va utiliser les points et les poids de Gauss d’un triangle a
trois nœuds qui sont résumés dans le tableau suivant.

ordre m nombre des points n ξi ηi wi


1 2 1 1 1 2 1
2 3 6 3 6 6 6 3 6

Table 2.1 – les points et les poids de Gauss pour trois points à l’intérieur d’un triangle

la méthode de Gauss consiste a remplacer l’intégrale par une sommation sur le nombre
des points de Gauss.
Z 1 Z 1−ξ ig =3
X
I= 3(3ξ + η)dξdη = wiig 3(3ξig + ηig ) (2.36)
0 0 ig =1

28
Le Code Matlab qui permet de calculer analytiquement et numériquement
l’intégrale I est représenté sur la figure suivante

Figure 2.10 – Code M AT LAB pour calculer un intégrale par la méthode de Gauss

les résultats de calcul par les deux méthodes sont résumés sur le tableau suivant

valeur numérique valeur annalytique Erreur


2.0000 2 2, 2204.10−16

Table 2.2 – Comparaison des résultats de l’intégration numérique et analytique pour


l’exemple proposé

En appliquant ceci a notre problème pour évaluer l’intégrale de la matrice de rigidité


élémentaire [k e ] et après assemblage de N éléments le problème s’écrit sous la forme
suivante.
[Kg ]{q} = {Fg } (2.37)
[Kg ] est la matrice de rigidité globale
{q} est vecteur des déplacement nodale
{Fg } est vecteur force global

l’inversion de la matrice de rigidité global [Kg ] nous conduit a trouver le vecteur dé-
placement nodale {q}
Donc
{q} = [Kg ]−1 {Fg } (2.38)

2.7 Résultat numérique du problème 1


les données utilisées sont résumés sur le tableau suivant

29
Module d’Young E en M P a Coefficient de Poisson ν La charge appliquée F en N
210.103 0, 3 1000

Table 2.3 – Données du problème

on représente ci-dessous les résultats obtenus pour les différents types des éléments
T 3,T 6,Q4 et Q8

DEFORME
10

CODE MATLAB

0
y

−5

−10

−15

−20
0 20 40 60 80 100 120
x

Figure 2.11 – L’état déformé de la plaque pour des éléments CST

DEFORME
10

CODE MATLAB

0
y

−5

−10

−15

−20
0 20 40 60 80 100 120
x

Figure 2.12 – L’état déformé de la plaque pour des éléments T6

30
DEFORME
10

CODE MATLAB
5

0
y

−5

−10

−15

−20
0 20 40 60 80 100 120
x

Figure 2.13 – L’état déformé de la plaque pour des éléments Q4

DEFORME
10

CODE MATLAB

0
y

−5

−10

−15

−20
0 20 40 60 80 100 120
x

Figure 2.14 – L’état déformé de la plaque pour des éléments Q8

31
DEFORME
10

SOLUTION ABAQUS
CODE MATLAB
5

0
y

−5

−10

−15

−20
−20 0 20 40 60 80 100 120
x

Figure 2.15 – Solution obtenue par le code M atlab et logiciel ABAQU S pour des élé-
ments CST

DEFORME
10

SOLUTION ABAQUS
CODE MATLAB
5

0
y

−5

−10

−15

−20
−20 0 20 40 60 80 100 120

Figure 2.16 – Solution obtenue par le code M atlab et logiciel ABAQU S pour des élé-
ments T6

32
DEFORME
10

SOLUTION ABAQUS
CODE MATLAB
5

0
y

−5

−10

−15

−20
−20 0 20 40 60 80 100 120
x

Figure 2.17 – Solution obtenue par le code M atlab et logiciel ABAQU S pour des élé-
ments Q4

DEFORME
10

SOLUTION ABAQUS
CODE MATLAB
5

0
y

−5

−10

−15

−20
−20 0 20 40 60 80 100 120
x

Figure 2.18 – Solution obtenue par le code M atlab et logiciel ABAQU S pour des élé-
ments Q8

33
DEFORME DE LA LIGNE y=0
0

ELEMENT Q8
−2
ELEMENT T6
−4
ELEMENT T3
ELEMENT Q4
−6

−8
y

−10

−12

−14

−16

−18

−20
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
x

Figure 2.19 – Comparaison de la déformée de la ligne y = 0 pour les différents types


d’éléments (T 3, Q4, T 6, Q8)

Le tableau suivant représente les valeurs des déplacements du nœud chargé par les
différents types d’éléments qu’on a utilisé

types d’élément Élément T 3 Élément Q4 Élément T 6 Élément Q8


Déplacement du nœud (Nx Ny ) −8, 695 −9, 057 −9, 178 −9, 185

Table 2.4 – valeur du déplacement du nœud chargé pour les différents éléments utilisé
pour Nx = 81 et Ny = 19

D’après le tableau (2.4) on remarque que le déplacement du nœud chargé pour les
différents type des éléments sont presque égaux or celle obtenue par les éléments T 6
et Q8 sont plus précisent et cela nous permet de conclure que ces éléments sont plus
performant

2.8 Problème 2

Dans ce problème on va considérer une plaque de longueur L = 100mm et de largeur


l = 100mm la plaque est trouée de son centre par un trou circulaire de rayon R = 10mm
et soumise a une charge repartie le long de la frontière x = 50mm et sur les frontières
x = −50mm et y = −50mm il ya des appuis simples comme le montre la figure suivante

34
Figure 2.20 – plaque troué soumise a un chargement répartie

2.9 Résultat numérique du problème 2

les donées utilisées sont telle que

Module d’Young E en M P a Coefficient de Poisson ν La charge nodale q en N


210.103 0, 3 2.105

Table 2.5 – Données utilisées dans le problème 2

35
DOMAINE
50

40

30

20

10
y

−10

−20

−30

−40

−50
−50 −40 −30 −20 −10 0 10 20 30 40 50

Figure 2.21 – Maillage de la structure par des éléments CST

DEFORME
40

CODE MATLAB
30

20

10

0
y

−10

−20

−30

−40

−50
−60 −40 −20 0 20 40 60 80 100 120
x

Figure 2.22 – Déformée de la structure

36
DEFORME
40
SOLUTION ABAQUS
CODE MATLAB
30

20

10

0
y

−10

−20

−30

−40

−50
−60 −40 −20 0 20 40 60 80 100 120
x

Figure 2.23 – Comparaison des solutions obtenue par le code M atlab et Logicielle
ABAQU S

DEFORME DE LA LIGNE CHARGER


40
SOLUTION ABAQUS
CODE MATLAB
30

20

10

0
y

−10

−20

−30

−40

−50
108 109 110 111 112 113 114 115 116
x

Figure 2.24 – Comparaison de la déformée de la ligne chargé obtenue par le code M atlab
et ABAQU S

37
DEFORME DE LA LIGNE Y=50mm
35

SOLUTION ABAQUS
34 CODE MATLAB

33
y

32

31

30

29
−50 0 50 100
x

Figure 2.25 – Comparaison de la déformée de la ligne y = 50mm obtenue par le code


M atlab et logiciel ABAQU S

DEFORME DU TROU
−5

−6

−7

−8

−9 SOLUTION ABAQUS
CODE MATLAB
y

−10

−11

−12

−13

−14

−15
0 10 20 30 40 50 60
x

Figure 2.26 – Comparaison de la déformée du trou obtenue par le code M atlab et logiciel
ABAQU S

38
Conclusion et perspective

Au cours de ce travail on s’est intéresser a la résolution de deux problèmes d’élasti-


cité plane par la méthode des éléments finis. le premier problème est réservé a l’étude
de la flexion d’une plaque sous l’effet d’une charge ponctuelle.On a présenté les résul-
tats obtenus pour les différents types d’éléments bi-dimensionnelle et puis on a comparé
ces résultats avec le logiciel de simulation numérique ABAQU S et on a constaté que
les résultats obtenues pour les différents types de maillage qu’on a utilisé sont presque
confondus et on a aussi observer la déformée de la ligne y = 0 de la plaque pour les
différents types d’éléments et on a constaté que les éléments Q8,T 6,Q4 et CST donnent
presque les mêmes résultats mais la précision de la solution obtenue par les éléments Q8
et T 6 est la meilleur ce qui nous permet de déduire que ces deux types d’éléments ont
une grande performance par rapport aux éléments CST et Q4.
Le second problème est réserver la traction d’une plaque trouée soumise à une charge
répartie.on a remarquer que les résultats obtenues par le code M atlab et ceux obtenus
par le logiciel ABAQU S sont confondus.

39

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