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Benaissa NAHHAL
FSJES de Salé
Université Mohamed V, Rabat, Maroc
nahhhal@gmail.com
Résumé
La finalisation du cadre législatif du modèle marocain de banque islamique a permis, en 2017, le
lancement effectif des banques participatives. Ce cadre législatif soumet ces banques
participatives à la réglementation prudentielle, à la politique monétaire de Bank Al Maghrib et aux
préceptes islamiques à travers la tutelle du Conseil Supérieur des Oulémas, institué par la loi
bancaire 103-12 publiée au bulletin officiel n° 6328, le 20/01/2015. A partir de l’examen du texte
de cette loi et l’analyse du système financier et les techniques bancaires et monétaires au Maroc,
ce papier expose le modèle marocain de banque participative et propose d’explorer, également,
les différentes adaptations du statut de banque participative aux spécificités de la réglementation
monétaire et financière au Maroc.
Mots clés : Finance Islamique, Banque Islamique et Participative, Bank Al Maghrib.
Abstract
The finalization of the legal framework of the Moroccan model of Islamic banking has enabled the
effective launching of the participating banks. This legal framework submits these participative
institutions to the prudential regulation, to the monetary policy of Bank Al Maghrib and to the
Islamic precepts through the supervision of the Higher Council of Ulema, instituted by banking
law 103-12 published in the Moroccan Official Bulletin n ° 6328, on 01/20/2015. By examining
the text of this law and the analysis of the financial system and the banking and monetary
techniques in Morocco, this paper exposes the Moroccan model of participative bank, and
proposes to explore, also, the different adaptations of the status of the participative bank to the
specifics of monetary and financial regulation of the Moroccan economy.
Key words: Islamic Finance, Islamic and Participative Bank, Bank Al Maghrib.
Citation : Nahhal B. (2020), Analyse du modèle participatif des banques islamiques : cas du Maroc,
Recherches et Applications en Finance Islamique, Volume 4, Numéro 1, pages : 58-70.
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Introduction
Depuis ses premières conceptions modernes dans les années 19601, la finance islamique tente
de s’imposer comme modèle alternatif à la finance conventionnelle.
Basée sur des principes à caractère éthique et responsable, le cœur de la finance islamique
réside dans le rejet de l’intérêt et le partage des pertes et des profits. C'est-à-dire un partage
équitable des risques entre les parties prenantes. En plus, les transactions doivent être
adossées à des actifs tangibles et réels et les instruments utilisés doivent servir au financement
d’activités éthiques et conformes à la Charia2.
La finance islamique représente un modèle complet qui essaie de proposer une multitude de
produits relativement comparables à ce que propose le segment conventionnel.
D’après la littérature financière, les banques islamiques représentent le pilier de la finance
compatible avec les principes de la Charia.
En fait, selon l’Association internationale des banques islamiques (AIBI) une banque n’est
islamique que si l’ensemble de ses activités est conforme à la Charia. C’est pourquoi, ces
institutions financières soumettent, par obligation, leurs produits à un comité d’Oulémas,
indépendants, afin de valider leur conformité aux percepts de la Charia.
Ainsi, l’activité des banques islamiques se trouve réglementé et restreinte. Mais, ces
conditions sont souvent réduites à la prohibition de l’usage de l’intérêt dans toutes les
opérations bancaires. Le concept, large, de banque islamique précise également que ces
établissements doivent respecter les codes de l’éthique dans leurs opérations de financement.
Il leur est donc interdit de financier des activités liées aux jeux de Hasard, à l’Alcool ou toute
autre activité illicite et contraire à la Charia3.
N’étant pas limité aux pays musulmans, les banques islamiques, bénéficient d’une
applicabilité universelle. C’est ainsi que plusieurs pays occidentaux, comme le Royaume Uni,
ont autorisé l’implantation de ce genre d’institutions financières.
Pour bénéficier des avantages de ces nouveaux instruments financiers, le Maroc a lancé,
depuis 2007, un processus législatif et organisationnel de son système financier pour préparer
un environnement favorable à l’implantation des banques islamiques.
C’est dans ce cadre que le Maroc a adapté, en janvier 2015, sa loi bancaire N° 103-12 pour y
intégrer les banques participatives qui se réfèrent aux principes de la Charia.
Ainsi, l’objectif de ce papier consiste à explorer le modèle marocain des banques
participatives et analyser ses caractéristiques et ses spécificités.
Pour mieux cerner cette question, nous procédons à l’étude des textes réglementaires, à la
présentation du processus de validation de la conformité des produits à la Charia et à l’analyse
des mesures accompagnant l’implantation des nouvelles entités bancaires.
1
Uzair Mohammad (1978), « Interest Free Banking» Karachi, Royal Book Company, 1978. 222 p.
2
Herbert Smith LLP (2009), « Guide de la finance islamique»
3
Bitar Mohammad et Madiès Philippe (2013) «Les spécificités des banques islamiques et la réglementation de
Bâle III », Revue d'économie financière 2013/3 (N° 111), pages 293 à 310. (https://www.cairn.info/revue-d-
economie-financiere-2013-3-page-293.htm#no1)
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Pour compléter cette analyse, il est judicieux de présenter un bilan statistique du démarrage
des banques participatives au Maroc. En définitif, nous essayons d’aborder les défis et les
perspectives de ce nouveau modèle participatif.
La version islamique des banques doit faire face aux problèmes d’implémentation et
d’application dans un système bancaire, en essor et régi par des règles traditionnelles et
conventionnelles.
A ce sujet, l’intégration des banques islamiques dépend de la configuration du système
bancaire entier. En effet, en Iran et au Soudan, le système bancaire est totalement islamisé.
Les banques islamiques bénéficient donc d’un climat financier et réglementaire étroitement lié
à la charia islamique et très favorable à leur développement.
Dans les autres pays, entre autre, les pays du Golf et la Malaisie, les banques islamiques
coexistent avec les banques conventionnelles. Les entités islamiques se retrouvent en
concurrence avec les opérateurs bancaires traditionnels.
Les modèles existants à travers le mode sont, quasiment tous, adaptés aux spécificités de
l’économie de chaque pays
Généralement, dans les systèmes duals, l’activité à références islamiques est minoritaire.
Mais, le développement des banques islamiques dans les différents pays est lié à la demande
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des clients et/ou à la volonté gouvernementale. Ainsi, selon Anouar Hassoune (2009) 4, dans
les pays a système bancaire islamique, c’est la volonté politique qui est à l’origine de la
croissance des banques islamiques. La demande des clients représente un facteur de
développement en Arabie Saoudite et aux UAE. Le modèle de la Malaisie connait un
développement remarquable du fait de la combinaison de la dynamique de la demande et un
cadre réglementaire favorable.
Dans un autre registre, le régulateur a seulement élargi le cadre réglementaire bancaire aux
établissements participatifs. Plus précisément, Bank Al Maghrib a essayé de croiser les
principes de la Charia avec les règles de refinancement, de garantie des dépôts, de
surveillance et de contrôle des établissements conventionnels.
4
Hassoune Anouar (2009), Cartographie de la finance islamique, intervention au colloque de Bercy, 2009.
5
D’autres pays ont choisi l’appellation Islamique, même si ces établissements opèrent dans un système bancaire
dual.
6
Les autorités n’annoncent pas un calendrier précis pour compléter le cadre réglementaire et opérationnel des
produits participatifs.
7
La loi bancaire 103-12 de 2014 et ses circulaires d’application.
8
Ben Jedidia Khoutem et Djelassi Mouldi (2013), « Le risque de liquidité pour une Banque Islamique » Etudes
en Economie Islamique Vol. 7, No.1.
61
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L’intégration de ces entités dans le cercle des établissements de crédit ne les différencient pas
significativement des banques traditionnelles. A cet effet, les banques participatives ne
recourent pas automatiquement au marché monétaire et au concours de BAM dans le cadre de
la politique monétaire opposable à tous les établissements de crédit. Car le texte fondateur des
banques participatives leur interdit d’initier des opérations impliquant la perception et le
versement d’intérêt (article 52 de la loi bancaire 103-12).
9
Article 9 de la Circulaire de Bank Al-Maghrib n°3/W/17 relative aux fenêtres participatives des banques
conventionnelles.
10
Article 10 de la Circulaire de Bank Al-Maghrib n°3/W/17 relative aux fenêtres participatives des banques
conventionnelles.
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conventionnelles, pour les pousser à créer des banques participatives dédiées spécialement à
ces activités.
Il peut être perçu également comme des restrictions visant la protection de l’activité
conventionnelle par crainte de basculement du business modèle des banques vers le segment
participatif. Il s’agit, ici, donc de concurrence déloyale, voire de barrière à l’entrée pour les
produits participatifs au marché bancaire.
11
Chapra Umer et Khan Tariqullah (2000), « Réglementation et contrôle des banques islamiques » Etude
spéciale N° 3, Banque Islamique de Développement, Institut islamique de recherches et de formations.
12
Note de présentation de la loi bancaire 103-12
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- Délivrer des avis conformes des circulaires de Bank Al-Maghrib relatives aux
caractéristiques techniques des quatre produits de financement (Murabaha,
Moucharaka, Ijara, et Moudaraba) ainsi que les modalités de leur présentation à la
clientèle.
- Délivrer des avis conformes des produits et des activités des banques participatives.
- Délivrer des avis conformes des circulaires de Bank Al-Maghrib relatives aux
caractéristiques techniques de tout autre produit de financement non prévu par la loi
bancaire.
Soumises, donc, à une double tutelle, les entités participatives doivent opérer selon la
réglementation prudentielle et la politique monétaire de BAM et en conformité aux principes
de la Charia.
Après avoir présenté les principales caractéristiques techniques et réglementaires des banques
participatives au Maroc, il est utile de procéder à un exposé d’un bilan de démarrage de
l’activité de ces institutions. Le point suivant sert également à identifier les éventuels défis,
atouts et perspectives de ces institutions.
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Selon les publications officielles des services de la banque centrale (BAM), le système
bancaire marocain contient, depuis le deuxième semestre 2017, 5 nouveaux acteurs bancaires
participatifs, et 3 fenêtres, ramenant ainsi le nombre de banque à 24 entités.
Les établissements de crédit nouvellement créés ont ouvert quelques 129 agences entre 2017
et les trois premiers trimestres de 2019. Cette partie du réseau bancaire est concentré dans les
grandes villes du Royaume du Maroc. Grâce à ce déploiement, les banques participatives ont
pu ouvrir 81 963 comptes.
En termes de collecte de dépôts, les institutions participatives ont enregistré environ 2,5 Mrds
de DH sous forme de dépôts à vue et de dépôts d’investissement. Le financement participatif,
qui a porté principalement sur des contrats Mourabaha, a atteint, quant à lui, un montant de
5,9 Milliards de dirhams entre 2017 et 2019.
S’agissant des résultats, les banques participatives réalisent encore des déficits à cause de
l’effort d’investissement et les frais de financement de cette première phase de démarrage et
d’expansion.
L’engouement de la clientèle, la finalisation du cadre réglementaire et la multiplication des
points de vente ne peuvent que dynamiser l’activité des banques participatives et améliorer
leurs résultats opérationnels.
13
Rapport de l’AMMC sur les Sukuk au Maroc, page 19.
65
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montants, utilisables en priorité pour le refinancement des banques participatives sous forme
de placement.
Au Maroc, le cadre législatif et réglementaire des Sukuk est défini par la loi 33-06
portant sur la titrisation, aménagée progressivement par la loi 119-12, la loi 05.14 et la
loi 69.17.
Le dispositif réglementaire et technique a été finalisé par l’accord du visa de conformité du
CSO en 2018 pour la première émission de Sukuk par l’Etat marocain. Ces titres, d’une
maturité de 5 ans, émis sous forme d’Ijara, l’équivalent du crédit-bail conforme à la charia,
sont adossés à des actifs immobiliers appartenant à l'Etat.
Cette première émission, destinée à offrir aux banques participatives des moyens de
placement, a permis également aux banques conventionnelles de souscrire une part
importante.
2.2. Al Wakala bil-Istithmar
Conscient du risque de liquidité encouru par les banques participatives, les autorités
monétaires ont ouvert la voie à d’autres moyens de refinancement adaptés aux spécificités de
la Charia. A cet effet, Bank Al Maghrib et le CSO ont adopté, en juillet 2018, une formule
d’Al Wakala Bil Istithmar qui permet aux banques conventionnelles d’accorder des prêts aux
banques participatives.
Cette opération financière est définie comme une levée de fonds sous forme de mandat par
lequel le (Wakil) est chargée de réaliser des investissements pour le compte d’une autre partie
en contrepartie d’une rémunération14.
14
Rapport de Bank Al Maghrib sur la supervision bancaire, exercice 2018, page 49.
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15
Divergence d’interprétation entre Sunnite (les quatres Madahib) et Chéeite et le rôle de l’IJtihad.
16
Allard Patrick et Benchabane Djilali «La finance islamique : modèle alternatif, postiche ou pastiche ? »,
Revue française d'économie 2010/4 (Volume XXV), p. 11-38.
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Ainsi, l’activisme est plus que nécessaire pour éviter que les clients, ne deviennent moins
sensibles à l’effet d’annonce de l’activité participative et se détournent vers les produits
standards, pouvant être jugé moins couteux.
Globalement, les expériences des autres pays révèlent que les banques islamiques,
effectivement rattachées aux préceptes de l’Islam, sont principalement exposées au risque de
liquidité dans les systèmes duals.
Même si, l’intermédiation peut être participative17, l’absence de marché monétaire et
interbancaire dédié et adapté aux produits participatifs, expose les banques de ce segment au
risque de liquidité. Ainsi, le développement du marché des Sukuk peut aider à diversifier les
sources de refinancements des banques participatives d’une part, et construire une référence et
un historique de taux de rendement pour les émissions de Sukuk publics et privés d’autres
part.
17
La banque et l’épargnant sont liés avec un client par un contrat de partage des pertes et des profits.
18
Allard Patrick et Benchabane Djilali «La finance islamique : modèle alternatif, postiche ou pastiche ? », Revue
française d'économie 2010/4 (Volume XXV), p. 11-38..
19
http://www.lmcbahrain.com/
68
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L’entretien de relations avec ces entités peut être une nécessité, car plusieurs banques
participatives sont formées par association entre acteurs marocains et étrangers20. Il est donc
essentiel d’adhérer à l’International Arbitration and Réconciliation Center for Islamic
Financial Institutions (ARCIFI) chargé de l’arbitrage entre les institutions de la finance
islamique dans le monde.
Pour se procurer des fonds et émettre des Sukuk, les institutions participatives marocaines
sont tenues de se diriger en priorité vers un acteur de notation, spécialisé dans le domaine.
C’est dans ce sens que le rapprochement avec l’International Islamic Rating Agency (IIRA)21
est plus que recommandé.
En fin, l’adhésion à ces institutions est susceptible de développer l’activité des banques
participatives au Maroc et diversifier leurs sources de financement sur les marchés
internationaux grâce au lancement, en 2011, du taux interbancaire de référence islamique
(IIBR), alternatif au LIBOR.
Conclusion
Les banques participatives marocaines coexistent avec les banques conventionnelles. Dans ce
système bancaire dual, les autorités de tutelle essayent de garantir à ce nouveau modèle un
maximum de conformité aux préceptes de l’Islam à travers la définition d’un cadre
réglementaire interdisant catégoriquement l’usage de l’intérêt. Le contrôle de la conformité
des produits et des opérations à la Charia est renforcé par l’instauration du Conseil Supérieur
des Oulémas.
Malgré ces efforts, ce modèle qualifié, d’ailleurs de participatif, reste régit par les mêmes
dispositions réglementaires imposées par la politique monétaire et les ratios prudentiels ainsi
que par les procédés de refinancement auprès de BAM, en particulier.
Ainsi, le cadre réglementaire doit encore être complété pour se rapprocher davantage des
pratiques des institutions internationales de référence en la matière.
En parallèle, les autorités de tutelle et les nouveaux opérateurs participatifs doivent investir
davantage dans la communication et l’explication au grand public des raisons et des
spécificités qui ont guidé le choix d’adopter ce modèle de banque participative. Cet exercice
est en mesure de convaincre et d’attirer davantage la clientèle qui peut sembler être déçue par
l’adoption d’un modèle participatif au lieu d’un modèle explicitement islamique.
Le processus de renforcement de l’arsenal réglementaire et technique permet aux banques
participatives de surmonter leurs défis et entamer une phase d’expansion et de croissance.
Mais, pour juger la réussite et la croissance des produits participatifs, il faut attendre de
disposer de suffisamment d’informations et de données pour quantifier, statistiquement, ces
activités et les comparer à celles des autres types de banques.
20
A titre d’exemple, Umnia Bank est détenu par le Groupe CIH (40%), Qatar International Islamic Bank (40%)
et la Caisse de dépôt et de gestion (20%). Bank Al Yousr est constitué par la Banque centrale populaire (80%) et
Guidance Financial Group (20%). Bank Al Tamwil wal Inmaa – BTI Bank fruit du partenariat entre BMCE 51%
Al Baraka Groupe 49%.
21
http://iirating.com
69
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Bibliographie
Allard Patrick, Benchabane Djilali (2010), «La finance Islamique : modèle alternatif,
postiche ou pastiche ? », Revue française d'économie 2010/4 (Volume XXV), p. 11-38.
Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), « Sukuk, quel potentiel de
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Bitar Mohammad et Philippe Madiès (2013) «Les spécificités des banques islamiques et
la réglementation de Bâle III », Revue d'économie financière 2013/3 (N° 111), pages 293
à 310. (https://www.cairn.info/revue-d-economie-financiere-2013-3-page-293.htm#no1)
Chapra Umer, Khan Tariqullah, (2000), « Réglementation et contrôle des banques
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islamique de recherches et de formations. Document disponible sur le site web:
http://fr.scribd.com/doc/46166157/Reglementation-Et-Cotrole-Des-Banque-Islamique.
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à l’intention des petites et moyennes entreprises » Genève : ITC, 2009. x, 110 p.
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Finance Islamique ». disponible sur www.cdvm.gov.ma (actuellement
http://www.ammc.ma)
Hassoune Anouar (2009), « Cartographie de la finance islamique », intervention au
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Herbert Smith LLP (2009), « Guide de la finance islamique »
Ben Jedidia Khoutem et Djelassi Mouldi (2013), « Le risque de liquidité pour une
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www.islamic-banking.com
www.bkam.ma
http://www.lmcbahrain.com/
http://iirating.com
70