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Réalisée par :
Jihen REBAI
GEM2 S2 G2
2020/2021
Première partie :
1-Polymère :
Un polymère peut être défini comme, une macromolécule organique ou inorganique, naturelle
ou synthétique, constituée de l'enchainement répété d’un ou de plusieurs types de motifs
élémentaires, appelé monomère, dont la masse et la longueur sont bien déterminées.
4-Définition rhéologie :
La rhéologie qualifie la science des déformations et écoulements de la matière, des
contraintes qui en résultent et des efforts qu'il faut lui appliquer pour les obtenir. La rhéologie
est ainsi une branche de la mécanique des milieux continus qui a trait aux relations entre la
contrainte, la déformation et l'écoulement de la matière.
Les propriétés mécaniques étudiées par la rhéologie peuvent être mesurées à l'aide de
rhéomètres, des dispositifs qui permettent au matériau de subir différents types de
déformations contrôlées et de mesurer les contraintes ou inversement. Certaines des propriétés
rhéologiques les plus importantes sont :
• Viscosité apparente (relation entre l'effort de coupe et la vitesse de coupe) ;
• Coefficients de contrainte normaux ;
• Viscosité complexe (réponse aux efforts de coupe oscillatoires) ;
• Module de stockage et module de perte (comportement viscoélastique linéaire) ;
• Fonctions de viscoélasticité non linéaires complexes.
Dans le cas particulier des polymères, la rhéologie n'étudie pas donc que des déplacements
qui sont grands par rapport à la taille des macromolécules. Les mouvements intramoléculaires
et les enchevêtrements des chaines sont des mouvements que la rhéologie, par nature, ne peut
pas décrire. En revanche, ces mouvements locaux sont à la base de l'explication du
comportement rhéologique des polymères.
On note que le gonflement diminue quand la température augmente pour une même valeur de
viscosité. ... En sortie de filière, le polyéthylène étant semi-cristallin, ses macromoléculaires
s'organisent au cours du refroidissement quand la température approche la température de
cristallisation.
Pour les solutions les plus diluées ou de faibles masses molaires, les deux premiers modes
d'instabilités sont respectivement identiques aux rouleaux de Taylor (stationnaires et
axisymétriques) et aux rouleaux ondulés dans la direction azimutale observés dans les liquides
newtoniens. Dans des solutions avec une concentration et/ou masse molaire plus élevées, le
premier mode d'instabilité est instationnaire et non axisymétrique : il se manifeste sous forme
d'ondes contrapropagatives fortement couplées. Ce mode transite vers la turbulence à de
faibles valeurs de la criticalité. Ce comportement est relié à la viscoélasticité de la solution.
MFR : Vitesse d'extrusion d'une résine fondue dans une filière de longueur et de diamètre
spécifiés dans des conditions prescrites de température, de charge et de position du piston
dans le cylindre d'un plastomère d'extrusion, déterminée en termes de masse extrudée par
intervalle de temps spécifié
Le MFR est exprimé en unités de grammes pour 10 min. En variante, les unités acceptées par
le SI (Système international) sont les décigrammes par minute, où 1 g/10 min est équivalent à
1 dg/min.
Sous l’effet d’une contrainte et d’une température déterminées, on extrude du polymère fondu
à travers une filière d’extrusion standardisée. L’indice de fluidité à chaud en masse (MFR)
indique en l’occurrence la masse, l’indice de fluidité à chaud en volume (MVR) le volume
d’extrusion pendant une période donnée de 10 min.
Schéma descriptif :
Appareillage
L'appareillage se compose principalement d'un viscosimètre à filière thermorégulé La matière
thermoplastique, contenue dans un réservoir cylindrique régulé thermiquement est extrudée à
travers une filière sous la pression exercée par un piston chargé.
1. Cylindre chauffant :
Thermiquement isolé et régulé pour pouvoir atteindre une température de 300°C. La
longueur doit être comprise entre 115 et 180 mm et son diamètre intérieur doit être
compris entre 9,5 et 10 mm ±0,025 mm sur toute la longueur. La paroi du cylindre doit
être convenablement durcie et avoir un poli superficiel supérieur à 0,25µm.
2. Piston en acier :
De longueur au moins égale à celle du cylindre, le piston doit avoir une tête de hauteur
6.35 mm ±0,1, de diamètre inférieur de 0,075 mm ± 0,015 mm au diamètre intérieur du
cylindre chauffant.
3. Eléments chauffants et thermorégulateurs :
Ils doivent permettre de maintenir la température choisie pour la matière dans le cylindre à
0,5°C prés.
4. Système de mesure de la température :
Il doit être placé aussi près que possible de la cavité du cylindre et à une distance de
15mm de la base. Il doit permettre de mesurer la température à 0,1°C prés
5. Filière :
En carbone de tungstène ou en acier trempé de hauteur égale à 8 mm ± 0,025 mm. Le
diamètre intérieur doit être compris entre 2,090 et 2,100 mm ± 0,005 mm sur toute la
longueur. La paroi intérieure doit être convenab1ement durcie et avoir un poli superficiel
supérieur à 0,25 µm.
Echantillon :
• La présence de points noirs (matière dégradée), dues soit à des stagnations dans
l'écoulement, soit à des températures trop élevées ;
• La ligne de soudure (rencontre entre deux lignes de flux dans la filière) apparente, due
à une température de masse trop faible.
PEBD PEHD
On trouve l’indice MVR a une grande différence entre les deux produits PEBD et PEHD, et
on constate que le produit PEBD est plus important par rapport PEHD au niveau de la fluidité
et écoulement.
Lorsque l’indice de fluidité est faible on déduit que la viscosité et la masse molaire du
polymère sont élevées.
PEBD MFR : 4.238 𝑐𝑚3 /10 𝑚𝑖𝑛 MFR : 14.57 𝑐𝑚3 /10 𝑚𝑖𝑛
MVR : 5.651 𝑐𝑚3 /10 𝑚𝑖𝑛 MVR : 19.427 𝑐𝑚3 /10 𝑚𝑖𝑛
MVR : 0.415 𝑐𝑚3 /10 𝑚𝑖𝑛 MVR : 2.095 𝑐𝑚3 /10 𝑚𝑖𝑛
-on trouve aussi que le produit PEBD a un indice de fluidité plus important que PEHD.
2.095
o Pour PEBD=0.415 = 5.048
19.427
o Pour PEHD= 5.651 = 3.456
PEBD extrudé :