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(TCE)
31 Décembre 2014
1
Document proposé par :
Mise à jour des cas présentés est réalisée par Mr JANNAJ Khalid en vue de les rendre conformes aux
dispositions fiscales actuelles (LF 2014).
KAMILI LATIFA
AMIZ AZIZA CDC TERTIAIRE DRH
AGLAGALE MOHAMED
Remerciements
La DRH / Le CDC TERTIAIRE remercie toutes les personnes qui ont participé à
l'élaboration de ce manuel des travaux pratiques.
N.B :
2
SOMMAIRE
Introduction générale
3
3)- Les conditions bancaires et leur négociation
Auto-évaluation
Exercices d’application
Etude de Cas ‘’ Société MALTA’’
4
GESTION DE LA TRESORERIE
Introduction générale
5
1)- La mise en œuvre de la gestion de la trésorerie
A) La prévision
6
La première méthode est l’extrapolation proportionnelle, généralement à partir
du chiffre d’affaire.
Application :
T to 180 000
----- = ------------- = 18%
CA to 1 000 000
Cette méthode est simple, mais elle présente des lacunes : elle part de la relation
FDR = BFR+T; elle suppose par conséquent une relation proportionnelle entre
le CA et le BFR; or, le BFR observé à un moment donné, à partir du bilan ne
traduit pas nécessairement l’exacte réalité des délais de rotation des stocks ou
des durées des crédits des clients et fournisseurs. Seul un examen des
échéanciers réels des encaissements et décaissement peut autoriser une bonne
extrapolation des flux prévisionnels.
Dans les petites entreprises qui ne peuvent s’offrir le luxe d’un système
d’information lourd et onéreux, cette méthode simple de prévision peut être
utilisée avec prudence.
Application :
Cette méthode fait l’objet des mêmes critiques que la précédente. En outre, elle
suppose que : le BFR et la trésorerie observés au bilan correspondent à des
niveaux optimums.
Dans la pratique, les méthodes fiables de prévision les plus employées sont le
budget de trésorerie et les méthodes des emplois-ressources. Elles feront l’objet
d’une présentation détaillée dans la section 2 suivante.
B) Les ajustements nécessaires
L’entreprise devra alors prévoir les ajustements nécessaires dans les deux cas.
C) Le contrôle de la trésorerie
8
Schéma des étapes de la gestion de la trésorerie
Flux monétaires
(encaissements-décaissements)
Actions d’ajustement
éventuelles
Ecarts prévisionnels entre
Encaissements et décaissements
Déficit de trésorerie Excédent de trésorerie
9
A) La méthode des encaissements –décaissements : le budget mensuel
Le budget de trésorerie est un état qui indique mois par mois ou même semaine
par semaine, les recettes (encaissements) et les dépenses (décaissements)
prévisionnelles de l’entreprise, ainsi que le moment de ses besoins en trésorerie
ou de l’encaisse disponible.
Dans le budget, une distinction est établie entre les recettes et les dépenses
d’exploitation (ventes de marchandises, de produits finis, achats de matières
premières, règlements des salaires, etc.) et hors exploitation (cession
d’immobilisation, remboursement d’emprunts, etc.)
Opérations d’exploitation
Recettes
Solde +/- (II)
Dépenses
Recettes
Solde +/- (III)III
Dépenses
Bilan au 31/12/N
Actif Passif
Actif immobilisé 460 000 Capital social 300 000
Réserves 191 000
Dettes de financement(b) 90 000
a) Règlement en N+1 :
Fin janvier : 28 000 DH
Fin février : 35 000 DH
Fin mars : 35 000 DH
d) Les dettes vis-à-vis des fournisseurs seront réglées selon l’échéancier suivant
en N+1 :
31/01 : 48 000 DH
11
28/02 : 60 000 DH
Informations complémentaires :
* Le taux de la T.V.A est de 20% sur les ventes, les achats et les services, il est
de 10% sur les intérêts, l’entreprise est assujettie au régime des débits.
* les achats et les charges externes sont payés à 60 jours fin de mois.
* les salaires sont payés à la fin du mois concerné et les charges sociales
correspondantes le mois suivant.
12
Eléments du corrigé
13
Sal et Ch soc N+1
Janvier 18 450,00 15 000,00 3 450,00 0,00
Févier 18 450,00 15 000,00 3 450,00 0,00
Mars 18 450,00 15 000,00 3 450,00 0,00
Avril 18 450,00 15 000,00 3 450,00 0,00
Mai 18 450,00 15 000,00 3 450,00 0,00
Juin 18 450,00 15 000,00 3 450,00
TOTAL Sal et Ch soc 110 700,00 15 000,00 18 450,00 18 450,00 18 450,00 18 450,00 18 450,00 3 450,00
TOTAL GENERAL 111 700,00 16 000,00 18 450,00 18 450,00 18 450,00 18 450,00 18 450,00 3 450,00
14
2ème trimestre 15 000 + ((75 000 x 12% x 3/12) x 1,10) = 17 475
Aussi, pour parer à ces aléas, il est possible d’adopter la méthode des budgets
flexibles : elle consiste à établir des budgets variables en fonction de plusieurs
hypothèses, en général au nombre de trois : optimiste (niveau fort), moyenne
(niveau vraisemblable) ou pessimiste (niveau bas).
Cette méthode permet d’introduire une certaine souplesse dans les prévisions
budgétaires et par conséquent anticipe plusieurs solutions possibles.
Rappelons que :
15
FDR = financement permanent – Actif immobilisé
BFR = Actif circulant hors trésorerie – passif circulant hors trésorerie
Bilan au 31-12-N
Actif Passif
Actif immobilise net 200 000 Capitaux propres 190 000
Dettes de financement (d) 80 000
Banque 26 500
TA 450 000 TP 450 000
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g) janvier (6 500 DH)
Prévision (N+1) :
Ventes
Données Janvier Février Mars
H.T 200 000 180 000 250 000
T.V.A 40 000 36 000 50 000
Achats
Données Janvier Février Mars
H.T 130 000 160 000 150 000
T.V.A 26 000 32 000 30 000
Modalités de paiement
Clients 30% au comptant,
70% 30 jours fin de mois
17
Précisions d’ordre fiscal :
les amortissements annuels déductibles sont estimés à 36 000 DH
le taux de l’I.S est de 30%
pour la TVA, l’entreprise est soumise au régime des débits et le taux est
de 20%
L’I.S au titre de l’exercice N s’élève à 120 000 DH
18
5)- Budget de la TVA
Eléments Janvier Février Mars Solde
TVA Facturée 40 000,00 36 000,00 50 000,00 0,00
TVA Récupérable (Bilan) 6 000,00 5 000,00 9 000,00
TVA Récupérable sur:
Immobilisations 4 000,00 4 000,00
Achats 13 000,00 29 000,00 31 000,00 15 000,00
Autres Charges Externes 1 600,00 2 800,00 1 800,00 0,00
Crédit de TVA Pprécédente 4 800,00 600,00
TOTAL 20 600,00 40 800,00 50 600,00 15 600,00
TVA due (ou crédit de TVA) 19 400,00 -4 800,00 -600,00
TVA A PAYER 10 500,00 19 400,00 0,00 0,00
ACTIF PASSIF
Actif immobilisé (a) 231 000,00 Capitaux propres 190 000,00
Résultat avant impôts 198 200,00
20
Achats revendues (a) 100 000 90 000 125 000
Autres charges externes 8 000 14 000 9 000
Charges de personnel 25 600 25 600 52 600
Amortissements (b) 3 000 3 000 3 000
Résultats avant impôt 63 400 47 400 87 400
(a) Achats revendus = Achats +/- Variation du stock
(b) 36 000 / 12 = 3 000 DH
Le budget de trésorerie établi sur la base de la méthode des flux (emplois-ressources) est une
représentation très parlante de la provision financière à court terme, car elle réunit à la fois
les éléments de budget de trésorerie prévisionnelle, des comptes de résultats et des bilans
prévisionnels.
22
Il met en relief les différents éléments qui agissent sur la variation du FDR, du BFR et donc
de la trésorerie.
Le fait générateur :
Il existe deux régimes : le régime des débits (la livraison qui coïncide
généralement avec la facturation) et le régime des encaissements.
Pour le régime des débits, le fait générateur de la TVA (date d’exigibilité) est
représenté par la facturation. Toutefois les acomptes reçus sont imposables,
même en l’absence de livraison ou de facturation.
Pour le régime des encaissements, la date d’exigibilité coïncide avec
l’encaissement total ou partiel du montant de la vente (la TVA est due sur
l’encaissement effectif).
Quel que soit le régime, le fait générateur est représenté par la date de paiement.
23
TVA à payer au titre du mois N = [(TVA Facturée sur ventes du mois N) –
(TVA déductibles sur achat d’immobilisations du mois N) – (TVA déductible
sur achats de biens et services du mois N)].
Le paiement de la TVA :
La TVA due au titre d’une période doit être payée avant le 20 ème jour du mois
suivant cette période.
APPLICATION
24
IMPOT SUR LES SOCIETES
Quelques rappels sur l’impôt sur les sociétés et sur les modalités de son
paiement :
Les sociétés soumises à l’I.S doivent verser au plus tard les 31/03, 30/06, 30/09
et 31/12 de chaque exercice quatre acomptes égaux à 25% chacun de l’IS de
l’exercice précèdent.
Pour les entreprises dont l’exercice coïncide avec l’année civile, la
régularisation de l’IS intervient au moment de la déclaration des résultats (au
plus tard le 31/03/N+1). Si le Montant de l’IS déterminé à la fin d’un exercice
est supérieur aux quatre acomptes versés au cours de ce même exercice, la
société doit verser le complément en N+1, dans le cas contraire (excédent des
acomptes sur l’IS) elle imputera le ou les quatre acompte(s) suivant(s) sur cet
excédent.
APPLICATION
Soit l’entreprise « X » qui clôture ses comptes le 31/12. Pour l’exercice N.
- IS (N) = 130 000 DH
- Acomptes versés en (N) : 25 000 x 4 (donc IS (N-1) = 100 000 DH)
Régularisation IS (N) :
(130 000 – (4 x 25 000)) = 30 000 DH à verser au plus tard le 31/03/N+1
(Versement des 2ème, 3ème et 4ème acomptes au plus tard les 30/06, 30/09 et 31/12,
soit 32 500 DH chacun).
25
1-3)- La trésorerie au jour et la trésorerie « zéro »
Pour atteindre cet objectif, le financier devrait tendre vers une « trésorerie
zéro ».
Trésorerie
-------------------------- > 1
Dettes à court terme
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Une manière d’améliorer le rythme des encaissements et de baisser le coût du
recours aux crédits de trésorerie consiste à réduire les fonds en transit.
Les règlements par chèques des clients résidant dans les différentes villes du
Royaume entraînent pour l’entreprise deux types de retards :
27
2)- Les différents crédits à court terme
L’entreprise qui vend à crédit à ses clients reçoit en pratique des lettres de
change (traites) ou billets à ordre qui matérialisent des créances à échéance.
28
L’obtention du crédit d’escompte peut être facile lorsque la réputation et la
solvabilité des « tirés » sont établies.
Application
Supposant que les clients d’une entreprise peuvent régler les factures par effets
75 jours ou au comptant, sous déduction d’un escompte de règlement de 2% et
que le taux d’intérêt applicable à l’escompte commerciale par la banque est de
11.5%.
Pour une créance d’un montant de 100 000 DH quelle est la solution la plus
avantageuse ?
Escompte de règlement à 2%
E = 100 00 x 2% = 2 000 ;
Net = 100 000 – 2 000 = 98 000
L’entreprise renonce à 2 000 pour disposer d’une somme de 98 000 pendant 75
jours ;
Les créances nées sur l’étranger à la suite des opérations d’exportation peuvent
être mobilisées sous forme d’effets auprès du banquier de l’entreprise.
Ce sont les entreprises emprunteuse qui émettent les billets de trésorerie par
l’intermédiaire d’une banque, qui s’engage à honorer le billet à l’échéance (au
moins 80%) au cas où l’entreprise émettrice serait défaillante.
D) L’affacturage ou factoring
Les crédits de trésorerie ou crédits à court terme sont bien adaptés pour le
financement des besoins d’exploitation ponctuel et occasionnels.
L’entreprise ne supporte les intérêts que pendant les courtes durées d’utilisation
des crédits à court terme. Tandis que le déblocage d’un crédit moyen ou long
30
terme ferait supporter à l’entreprise des intérêts, quand bien même elle
n’utiliserait pas effectivement ces crédits.
La facilité de caisse est un crédit à très court terme destinée à combler les
décalages très brefs entre encaissements et décaissements : il s’agira par
exemple de facilités accordées en fin de mois pour payer les salaires. Dans tous
les cas, l’utilisation de ces crédits doit être de courte durée (quelques jours).
En pratique, une entreprise qui bénéficie d’un découvert est autorisée à prélever
sur son compte des sommes au-delà des valeurs qu’elle y a déposées.
Les entreprises peuvent également financer leur stock en sollicitant des crédits
bancaires à court terme. En garantie, les banques peuvent exiger un
nantissement sur les stocks avec ou sans dépossession. Ces crédits de trésorerie
prennent des formes multiples :
31
Ils sont destinés à assurer le financement des besoins des entreprises dont
l’activité est saisonnière (exemple : approvisionnement en produits agricoles
des conserveries pendant les courtes périodes de récolte).
Les stocks peuvent être nantis au profit du banquier. Ils sont déposés soit dans
un établissement spécialisé (magasins généraux par exemple), soit dans les
locaux même de l’entreprise.
Les stocks financés par la banque peuvent également être déposés dans les
magasins généraux, établissements réglementés par dahir. Ces établissements
sont responsables des marchandises déposées et reçoivent une rémunération de
leurs services de garde.
Le crédit documentaire
32
Les documents attestant les caractéristiques des marchandises exportées
(certificat d’origine, note de poids et de colisage, etc.).
Pour définir le crédit documentaire, on peut adopter les termes retenus par la
chambre de commerce internationale (C.C.I) :
Cela étant, l’importateur n’est pas pour autant sur que la marchandise est tout à
fait conforme à ce qu’il a commandé.
La délivrance d’une caution bancaire ne se traduit pas par une avance de fond,
la banque se contente de prêter sa signature. C’est essentiellement la cas des
cautions administratives exigées à l’occasion de la passation et de l’exécution
des marchés publics, et des cautions en douane exigées lors de l’importation
temporaire de biens en suspension des droits de douane.
La caution provisoire
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Elle est exigée de tout soumissionnaire à un marché public; elle est destinée à
garantir son engagement moral d’exécuter le marché au cas où il serait déclaré
adjudicataire.
La caution définitive
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- L’acquit à caution ou caution de transit : Des marchandises qui entrent par
exemple sur le territoire national à Tanger, alors que le bureau de
dédouanement prévu est Casablanca, peuvent circuler entre les deux villes
« sous douane » à condition de respecter des règles strictes fixées par
l’administration.
Cette possibilité est soumise à la production par l’importateur d’une caution de
transit ou acquit à caution.
35
3)- Les conditions bancaires et leur négociation
L’efficacité d’une gestion de trésorerie dépend pour une grande part des
relations que l’entreprise entretient avec ses banques, et des conditions
pratiquées par celles-ci. Le coût des crédits est en effet multiforme.
Les banques font supporter aux entreprises, en plus du taux nominal, des frais et
des commissions divers et appliquent aux opérations bancaires des dates de
valeur différentes des dates réelles. De ce fait, le taux nominal du crédit traduit
rarement le taux réel supporté par l’entreprise.
36
B- Les majorations :
37
3-2) Les commissions.
- La commission de confirmation :
- La commission de mouvement.
La date de valeur est la date affectée par la banque à tout mouvement passant
par le compte du client. Cette date diffère de celle de l’enregistrement de
l’opération par l’entreprise. L’écart entre ces deux dates représente les jours de
valeur : c’est elle qui détermine la nécessité de mettre en place un crédit ou de
placer des fonds.
38
Ces jours de valeur se justifiaient historiquement par les délais de circulation
des fonds. Ils constituent un mode de rémunération supplémentaire des
banques. Le décompte des jours de valeur dépend essentiellement des modes de
paiement utilisés (l’espèce, le chèque, le virement et la lettre de change ou
traite)
Ainsi par exemple, des espèces versées le jour « J » (date de l’opération) auront
la date de valeur « J+1 » soit lendemain.
Table des dates de valeur applicables aux différentes opérations bancaires par la
banque populaire au 31/12/2014
Dates de valeur
Valeurs déplacées
Chèques
- Tiré sur une Banque Populaire j+1
- Tiré sur une Banque Confrère j+2
Effets
- Au sein de la même banque j+8/E+8
- Vers un confrère j+8/E+8
Valeurs sur place
Chèques
- Au sein de la même banque j+1
- Vers un confrère j+2
Effets à vue
- Au sein de la même banque j+2
- Vers un confrère j+3
Effets à échéance
- Au sein de la même banque E+2
- Vers un confrère E+3
Versement d'espèces sur comptes chèques ou courant J+1
Retrait d'espèces des comptes chèques ou courant J-1
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Exemple 1 :
(a) La date de valeur est la date affectée par la banque à tout mouvement passant par le
compte du client
(b) Le compte est resté crédité de 300 000 DH pendant 8 jours
(c) 300 x 8 = 2400
(d) 100 x 6 = 2600
Supposons que :
- Le taux de découvert pratiqué est de 11,50%
- La commission du plus fort découvert est au taux de 0.05%
- La commission de mouvement est au taux de 0.025%
- Absence des frais fixes.
- Abstraction de TV A sur opérations bancaires
T = 22 jours x 11,50%
20 jours
T= 12,65%
41
Prenons l’exemple d’une entreprise qui détient un effet de 200 000 DH à
l’échéance du 31 Mars ; le 1er Février, l’entreprise fait escompter l’effet par son
banquier qui crédite le compte bancaire le jour même.
Dans le 1er cas, la durée du crédit d’escompte est de 59 jours ; dans le 2nd cas
(encaissement) la durée d’immobilisation de la créance est de 64 jours (59 + 3).
AUTO- EVALUATION
4)- Quel sont les éléments qui expliquent la différence le taux nominal est le
taux réel des crédits de trésorerie ?
5)- Quel est l’impact des jours de valeur sur le coût des crédits de trésorerie ?
EXERCICES D’APPLICATION
1)-
Une entreprise réalise un C.A annuelle HT de 6 000 000 DH
Le taux de TVA est de 20%.
10% des clients paient au comptant ; les 90% restant règlent par effet à 90 jours
de date à date.
Quel est le montant de crédit d’escompte auquel l’entreprise peut faire appel ?
Corrigé :
42
C.A HT = 6 000 000 DH ;
TVA 20% ;
CA TTC = 7 200 000 DH
2)-
Une entreprise à un découvert bancaire du 1 er Janvier au 18 Janvier, date à
laquelle elle verse pour le combler des chèques sur place remis par ses clients.
Le taux appliqué par la banque est de 12%.
Quel est le taux réel supporté par l’entreprise ?
Corrigé :
Pour le versement des chèques, la date de la valeur est égale à J+2 ; l’entreprise
est censée être en découvert pendant 18 jours (du 01/01 au 18/01), plus 2 jours
(décalage de la date de valeur pour la remise des chèques); soit au total 20 jours
de découvert.
3)-
Une entreprise remet à l’escompte le 28 mars N, les deux effets ci-après :
- EF (1) de 166 440 DH à échéance 5 Mai N
- EF (2) de 250 000 DH à échéance 25 Mai N
- Taux de l’escompte 11.50% ;
- Frais de manipulation 1 DH par effet ;
- TVA 10%,
Corrigé
Pour établir le budget de trésorerie des six premiers mois de l’exercice N+1, le
responsable financier de la SA ‘’MALTA’’ dispose des documents et
renseignements suivants:
Bilan au 31/12/N
Actif Montant net Passif Montant
Immobilisations corporelles 250 000 Capital social 308 000
Immobilisations financières 7 500 Réserve légal 15 000
Autres réserves 122 000
Dettes de financement 210 000
Stocks de marchandises 487 500 Fournisseurs et comptes rat (d) 232 500
Clients et comptes rattachés (a) 169 740 Etat (e) 67 290
Etat (TVA déductibles) (b) 38 750 Autres créanciers (f) 26 750
Autres débiteurs © 25 000 Comptes de régularisation du passif 18 460
Comptes de régularisation de l’actif 6 510
Banque 15 000
TA 1 000 000 TP 1 000 000
a): 72 000 seront payés Janvier N+1, 49 740 en février et 48 000 en Mars
b): correspond à la TVA du solde fournisseurs et comptes rattachés
c): 20 000 seront payés en Février et le reste en Mars
d): 76 800 seront réglés en Janvier, 76 800 en Février et 78 900 Mars
e):
- TVA due à régler fin Janvier 17 000,
- TVA facturée à déclarer : en janvier 12 000, en février 8 290 et en mars 8 000
- Reliquat de l’impôt sur les sociétés à payer le 31/03/N+1 : 22 000.
f): seront régler ainsi : 8 000 en janvier, 10 000 en Mars et le reste en Juillet
N+1.
44
- L’entreprise est soumise au régime du droit commun en matière de TVA
(Encaissement) ;
- Le taux de l’impôt sur les sociétés est de 30%
- Le montant de l’IS au titre de l’exercice N s’est élevé à 82 000.
- Les frais de personnel sont estimés à 35 000 DH/ mois et sont réglés à la
fin du mois. Les charges sociales correspondantes représentent 28% des
salaires versés et sont réglés le mois suivant
45
- L’acquisition d’une machine est prévue pour Avril ; elle sera payée en
Mai; Prix HT = 50 000 DH ; TVA= 10 000 DH
Eléments de correction
46
Févier 16 660,00 16 660,00 0,00
Mars 21 420,00 21 420,00 0,00
Avril 23 800,00 23 800,00 0,00
Mai 26 180,00 26 180,00 0,00
Juin 15 470,00 15 470,00 0,00
TTC 121 380,00 17 850,00 16 660,00 21 420,00 23 800,00 26 180,00 15 470,00 0,00
TOTAL GENERAL 121 380,00 17 850,00 16 660,00 21 420,00 23 800,00 26 180,00 15 470,00 0,00
47
TOTAL 146 650,00 144 660,00 229 910,00 150 550,00 179 380,00 179 070,00 276 100,00
Solde -31 450,00 -30 120,00 -109 310,00 15 650,00 -18 580,00 10 530,00 76 700,00
OPERATIONS HORS EXP
Recettes
Autres débiteurs 25 000,00 20 000,00 5 000,00 0,00
Comptes courants d'assoc 200 000,00 200 000,00 0,00
TOTAL 0,00 20 000,00 205 000,00 0,00 0,00 0,00 -200 000,00
Dépenses
acquisition d'une machine 60 000,00 60 000,00 0,00
Autres créanciers 26 750,00 8 000,00 10 000,00 8 750,00
TOTAL 8 000,00 0,00 10 000,00 60 000,00 0,00 0,00 8 750,00
Solde -8 000,00 20 000,00 195 000,00 -60 000,00 0,00 0,00 -208 750,00
S FINAL -24 450,00 -34 570,00 51 120,00 6 770,00 -11 810,00 -1 280,00 -71 580,00
Trésorerie-passif 1 280
TA 1 130 710 TP 1 130 710
(a) A nouveau + acquisitions – Dotations - cession
250 000 + 50 000 – (54 000/3) - 0 = 273 000
(b) SI + achats – SF = 525 000 (voir (b) du CPC)
487 500 + 449 000 – SF = 525 000
SF = 411 500
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(c) Voir solde budget encaissement des ventes : 352 800
(d) Voir solde budget de TVA (récupérable) + les 1er et 2ème acomptes de l’IS
38 400 + (20 500 +20 500) = 79 400
(e) Voir budget de trésorerie : 0
(f) Voir solde budget de décaissement des achats : 230 400
(g) Voir solde budget de TVA (facturée) + TVA due à payer en juillet
58 800 + 15 400 = 74 200
(h) Voir budget de trésorerie : 8 750
Bibliographie
Ouvrage ‘’Finance d’entreprise’’
Auteurs : Mr Rachid BELKAHYA et Mr Hassan OUDAD – 1997
Editeur G.MORIN
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OFPPT- CDC tertiaire
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