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L’analyse de l’environnement PESTEL 

:
Lafarge est un groupe français de matériaux de construction, leader mondial dans son secteur, suivi
par Holcim. Il est présent dans trois activités principales : béton et granulats, ciment, plâtre, et dans
79 pays

1- L’environnement politique

Stabilité politique  :

L’environnement au Maroc jouit d’une importante stabilité politique. Au cours de la dernière


décennie, le Maroc s’est engagé dans un ambitieux programme de réformes structurelles dans
plusieurs domaines axées sur la libéralisation de l’économie et l’amélioration de la compétitivité des
entreprises. L’objectif poursuivi est d’amener l’économie marocaine sur une trajectoire de croissance
plus soutenue et d’améliorer les conditions de vie et de lutter contre les disparités sociales et
régionales. Le Maroc a accompli avec ces récentes réformes, des avancées significatives en matière
de démocratisation de la vie publique, d’éducation et de santé, et de renforcement des
infrastructures de base. Tout cela concourt à consolider la stabilité sociale et politique.

2- L’environnement économique :

Une activité très cyclique  :

- Le secteur cimentier qui se trouve en amont de l’activité Bâtiment et travaux publics


demeure encore très instable car il est lié, d’une part, au marché de l’immobilier et au coût
de l’argent et d’autre part, au niveau des dotations budgétaires de la Loi de Finances en
matière d’investissement publics.
- L’activité du secteur fortement corrélée à l’évolution du PIB national se traduit par une
cyclicité dépendant de l’investissement public et de la situation économique du Royaume.

L’économie marocaine a été rudement malmenée par la crise sanitaire en 2020. Elle a en effet connu
un repli de 7% l’année dernière contre une hausse de 2,5% en 2019, indique le HCP dans une note
sur la situation économique en 2020 et ses perspectives en 2021.

Concernant les activités industrielles, un repli de 7% de leur valeur ajoutée a été noté en 2020 contre
une hausse de 2,8% un an auparavant. En revanche, la valeur ajoutée du secteur de l’industrie
agroalimentaire, aurait connu en 2020 une amélioration, en enregistrant une modeste croissance de
l’ordre de 0,6% en 2020 contre une évolution de 1,1% l’année précédente.
Concernant Le régime de change au Maroc, ce dernier a procédé d’une transition de son régime de
change passons par un régime fixe vers un régime flottant, ce qui va impacter d’une manière positive

Les exportations et donc c’est une démarche favorable pour les investisseurs tel que la société
LAFARGE.

Le taux d’inflation au Maroc ces dernières années est faible, donc une incidence positive sur le taux
d’intérêt ce qui encourage le financement des investissements, en revanche le taux de chômage est
estimé a 11,9 % a la fin de 2020 impacter essentiellement par la crise sanitaire malgré sa diminution
marquante dans les dernières années .

Le Maroc a connu, à la fin des années quatre-vingt une réforme profonde de son système fiscal. Cette
réforme a été l’aboutissement d’un long processus qui a permis de mettre en place un système
moderne, cohérent et surtout qui donne aux contribuables des garanties autrement plus importante
que celles qui lui étaient accordées auparavant, a noter que la politique fiscale octroyée au IDE
présente un avantage attractif à travers les exonération (temporaire, permanent) en matière d’IS, IR
et TVA notamment les investissements implantés dans les zone d’accélération industrielle ou CASA
FINANCE-CITY.

Les grands groupes internationaux du ciment ont rapidement saisi les opportunités qu’offre le
marché marocain. Ces groupes ont dès le début des années 90 mené une profonde restructuration
du secteur cimentier visant à doter le pays d’unités modernes et compétitives capables de satisfaire
la demande nationale tant au niveau du bâtiment que des projets d’infrastructures.

3- L’environnement socioculturel :
La démographie Marocaine est marquée par une grande jeunesse avec environ
55% de moins de 25 ans. Les jeunes sont les premiers à s'approprier les nouvelles
technologies. En effet, ils seront les futurs entrepreneurs de demain, plus
facilement orientés vers une utilisation naturelle des TIC, mais également ils ont
la capacité d'aider voire de convertir les entrepreneurs actuels aux bienfaits des
TIC. Comme il est rappelé dans le programme e-Maroc, la tranche d'âge la plus
représentée au sein de la population des internautes marocaines est celle des
21-25 ans qui représente près du tiers des répondants. Près de 70% des
internautes répondants ont entre 21 et 35 ans. Cela représente effectivement à
l’atout considérable, car dans le modèle de l'entreprise familiale Marocaine, on
aura plus confiance dans le fils ou dans la fille pour s'informer, essayer et se
transformer.

La société LAFARGE doit respecter principalement l’aspect culturel et religieux


de la population marocaine, le non-respect de la religion présente une véritable
menace pour les nouveaux investisseurs ; voir le dernier boycotte marocain
contre les marques et les produits français.

4- L’environnement technologique :
On va tenir compte que le vrai départ officiel de la mutation technologique au Maroc est la
déclaration du Feu sa Majesté le Roi Hassan II en s'adressant aux participants aux deuxième journées
nationales de Télécommunications tenue en 1994. Voici un extrait de cette déclaration : « le monde
aujourd'hui vit des évolutions civilisationnelles, scientifiques et technologiques fondamentales.
Chaque jour qui passe nous apporte son lot de nouveautés. Parmi les éléments les plus marquants de
ces changements, la mutation de systèmes de production et des modèles de consommation,
l'émergence des nouvelles technologies de l'information et de la communication et le
développement rapide des services vont amplifier la mondialisation, la globalisation des marchés et
l'internationalisation des acteurs. La mise en place de cette société de communication annonce un
monde où l'information représente la ressource de base des économies et des sociétés. Cette
évolution fait de plus en plus appel aux technologies de la connaissance et préfigure un monde où le
savoir devient une des clés de la compétitivité des entreprises et des économies.

Effectivement, ce mouvement est étroitement lié à des transformations économiques radicales qui
résultent notamment de l'accélération de la compétition internationale*, de la mondialisation des
condamné à s'adapter, à s'ouvrir à la nouvelle société émergente de l'information et du savoir, à se
positionner dans les nouvelles technologies et à s'imprégner des idées et valeurs universelles.

Reflétant cette tendance, le gouvernement doit conduire une politique permettant l'entrée du Maroc
dans la société d'information en généralisant l'usage des technologie d'information et de
communication (TIC) et en en maîtrisant la libération de ce secteur cette volonté gouvernementale
se concrétise à plusieurs niveaux de choix stratégiques. Dans cette voie, l'état a crée en 2002 l'institut
marocain de l'information scientifique et technique ((IMIST) ayant pour but de renforcer la politique
de développement de l'information et de la documentation scientifique afin de rendre connues
toutes les innovation pour les entrepreneurs. Elle a été adoptée aussi une stratégie nationale, menée
par le SEPTTI1(*), globale visant l'entrée dans le monde des NTIC. Elle tente de donner un
développement économique et social grâce à plusieurs plans d'actions.

La SEPTTI adoptera, dans sa politique de la mise en oeuvre,une approche participative et de


partenariat notamment avec les collectivités locales,les associations professionnelles,...et dont la
réussite de ce plan d'action est incontournable par leur coup de main surtout au développement
régional.

Cependant, l'intégration des TIC au Maroc n'est qu'à ses débuts,il nécessitera l'existence d'une
ressource humaine qualifiée, ce qui met en question l'enseignement marocain dont une reforme en
matière d'intégration des TIC, entre autres, s'avère indispensable.

L’investissement en recherche et développement  :

La recherche et développement sont actifs dans les secteurs surtout pour trouver de nouvelles
formules allégées qui réduiront les conséquences environnementales.

L’investissement en équipements et en technologie de production  :

L’activité de production du ciment demande aux entreprises concernées de disposer d’un


équipement lourd qui demande un investissement important. En effet, les cimenteries doivent
impérativement disposer à proximité de pierre de calcaire, principale source de matière première
pour la fabrication du ciment. En règle générale, une bande transporteuse de quelques milliers de
mètres maximum permet d’alimenter le concasseur de la cimenterie avec la roche extraite de la
carrière. La durée de vie de l’équipement industriel dépend donc en grande partie du potentiel
d’exploitation de la carrière.

:  L’encadrement technique

Dans ce domaine, les actions en cours portent sur :

 La production de normes et spécification techniques adaptées au secteur des BTP ;


 Classification et qualification des entreprises ;
 La démarche qualité au niveau de la production
 La corrélation entre chiffre d’affaires et le capital

5- l’environnement écologique :
La dégradation de l’environnement  :

Elle coûte à l’Etat marocain 20 milliards de DH par an ; soit 8.1% du produit intérieur brut dont :

 4.5 milliards de Dh pour la dégradation causée par l’eau et les déchets ;


 4.7 milliards de Dh pour la pollution de l’air et des sols
 0.7 milliards de Dh pour les dégâts causés au milieu naturel

L’assainissement, de graves insuffisances  :

L’assainissement liquide est un problème épineux dont souffrent toutes les villes du pays. Le
raccordement aux réseaux d’assainissement n’est pas encore généralisé alors que l’état de ce réseau
est globalement moyen.

Le Maroc est doté d’un droit environnemental : Il est constitué d’un ensemble de règles de droit
public applicables à la nature, aux pollutions et nuisances et aux monuments et sites.

Le respect de l’environnement, composante essentielle du développement durable. Et visant à :

 Une approche globale et intégrée


 Le respect de l’environnement comme responsabilité collective
 L’obligation de prendre en compte le droit environnemental
 La concentration avec les pollueurs
 L’internalisation des coûts de dégradation de l’environnement

Conformité aux exigences internationales  :

Ces réglementations imposent des obligations notamment en ce qui concernent la sécurité


industrielle, les émissions ou rejets dans l’air, dans l’eau ou encore les sols de substances toxiques ou
dangereuses, l’utilisation, l’étiquetage, la manipulation, le transport ; le stockage et l’élimination des
substances toxiques ou dangereuses, l’exposition à ces dernières ainsi que la remise en l’état des
sites industriels.

6- l’environnement légal :
Pour accompagner le développement de ce secteur, l’administration a mis en place un cadre
réglementaire et normatif garantissant la mise sur le marché de ciments de qualité. Il s’agit
essentiellement de :

Normes des spécifications des ciments ;

Normes relatives aux techniques des essais sur les ciments ;

Circulaires relatives au droit d’usage de la marque de conformité aux normes marocaines pour les
ciments.

Pour garantir la qualité des matériaux, la sécurité et la durabilité des constructions, l’industrie
cimentière accorde une très grande importance à la gestion de la qualité des produits. Cela passe par
la mise en place des moyens et des ressources nécessaires avec une dimension proactive et
participative pour accompagner les évolutions qui s’imposent pour le cadre réglementaire relatif au
contrôle des produits et à la surveillance du marché.

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