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français, ou Dictionnaire de
langue d'oc ancienne et
moderne ; suivi d'un
Vocabulaire [...]
PROVENÇAL-FRANÇAIS
ou
P PAC PAC
£ , s. m. (pé). P, la seizième lettre de l'al-
phabet et la douzième des consonnes.
Le P majuscule, se compose d'une hasle,
ordinairement appelée queue et d'une panse,
PA
PA, s. m. Pa,cat. Alt. lang. àepan, pain,
V. Pan.
PA, Pour Pas, v. c. m.
PA, s.m. d. béarn. Paire , couple. Voy.
Pareou.
PA, PA DE KOBIS, dl. Le baiser de félicila-
tion, qu'on donne aux nouveaux mariés,
Ély. Cemot est, dans ce sens, une altér.
de fax paix : Pa de nobis paix de novis,
, ,
de nouveaux mariés. V. Paci, R,
PAA
PAA, s. m. d. béarn. Pain. V. Pan,
PAAZ, s. m. d. vaud. Paix. V. Pas et
Paci, II.
PAB
PABAILLON, s. m. vl, Pavillon. Voy.
Pavilhoun.
PABALHO,vl. V. Pavilhoun elPahallo.
PABALHOL, s. m. vl. Papillon, Voy.
Papilhoun.
PABALHON, s. m. vl. Drapeau, pavil-
lon. V. Pavilhoun.
Ély. du lat. papilio.
PABANA, s. f. (pabâne), dg. Far la pa-
bana, faire la ronde, faire du bruit, le soldat.
PatarUJusqu'aljournousasfeylapabano!
Jasmin.
PABAT dg. V. Pavai elPave.
PABEL,, vl. V.Pabil.
PABIES, s. m. vl. DePavie, fait à Pavie.
PABIL, S. m. Vl. PABEL, FABILCM. PabU-
io,cat. esp. port. Mèche.
Ély. du lat. pabulum, m. s.
En la candela son 1res causas, lacera,
e'I pabils ël fox.
Sermons en provençal.
PABILHOON, dl. Aller, de Pavilhoun,
v. c. m. dais, en d. baslim. V. Pâli.
PABILUM, vl. V. Pabil.
PABOT, s.' m. dl. AU. de Pavot, v. c. m.
PAC
. .
chose : Villas quoe pagi àiro TÔIV TIT^CÔV paie volontiers ce qu'il doil : Bon pagadour, en yl. satisfait, content, heureux.
, Ély. àepaga el de at. V. Pag, R. 3.
(apo ton pêgon), appellantur, hoc est, à marritpagadour. Payeur, agent du gou-
fontibus, circa quos vïlloe consueverant vernement chargé de payer. Se tenir per payai, être satisfait.
condi, unde cl pagani dicti sunt, quasi ex Éty. de paga et dour. celui qui paye. V. PAGE , V. Pagi.
uno fonte potantes; V. Vossius. d'où les Pag,R.3. PAGEA, s. f. (pâdgè); Pagina, esp.
sous-radicauxPaganus, paysan, païen. PAGABQUR,«dj. vl. PAGCADOUB,FAGA- port. ilal. cat. Page, côlé d'un feuillet, écri-
De paganus, par apoc. pagan ; d'où : DOH. Pagador, cat. Pagadero, esp. Paga- ture qu'il contient.
Pagan-isme Payan Payen Payan-ia, bile, ital. Payable, qui doil'être payé; s. Ély. du lat. pagina, fait de pangere
, , ,
Payas. payeur, qui paie. assembler soit parce que les mots sont,
De paganus, par apoc. pag; d'où : Pag- ,
Ely. du lat. pacator, m. s. V. Pag, R. 3. assemblés dans une page , soit parce qu'on
as, Pag-es, Pag-esia, Pageou , Pagez-e, PAGAIRE, ARELA,V. Payable, Pa- assemble les pages pour former des livres.
Pagez-ia. gadour el Pag, R. 3. V. Pag, R. el selon Feslus :
De pag par le changement du g en c, PAGALE , EN, expr. adv. (éin pagâlé),
. d'où ,
Pac-an, Pacan-aria. Paginas dicloe quoi in libris suam quoi-
pac; d. béarn. En désordre, de Iravers. que oblineat regionem, ul pagi, vel à pan-
De pag, parle changement du g en j et-
:
général. V. Pag, R. 2. en
Reire-grand-paire, bisaïeul. PAIROULIER, Alt. de Peiroulicr,. v. G.
PAIREGEAR, v. n. (peïredjâ); MAIRE- m. et Peirol, R. PAISCER, vl. V. Paisser.
GE*B,dI. Aimer ses père et mère, les secou- PAIROUN, s. m. (peirôun), el impr. PEI- PAISÉR, v. a. etn. vl. Paître. V. Pais-
se? el Past, R.
rir, les assister dans leurs besoins. BOUH. Oignon germé qu'on replante et qui ne PAISERA, vl. V. Paisseira.
Ély. de paire et àeegear. V. Pater, R. grossit pas du côté de la racine. -
Ély. de paire el de la lerm. augm. own, PAISIBLE, V. Pazible.
PAIRENAL, adj. vl. TATHEKAL. Paternel. PAISSAGE, s. m. (païssâdgé).j d. bat
V. Pafer.R. gros ou vieux père. V. Pater, R. lim.
_ Pâturage, lieu couvert d'herbe
PAIRETAT, s. f. Vl. Affinité, parenté. PAIROUN, S. m. PEBOUR, PEIBOCR, MAB. FASOBIEB.
où les troupeauxpeuvent paîlre..
Y. Pater, R. Le tronc, le pied d'un arbre d'où les branches
Dins aquel doumaine leiaforsapaissage,
PAIRETS, s. m.vl. Muraille. V. Paret. partent. il y a beaucoup de pâturages dans ce do-
PAIRI, vl. Pairi, cat. V. Pairin. Éty. V^le mot précédent; maine.
PAIRIN ,s. m. Un des noms du pissen- PAIS, s. m. (païs etpeïs); FATS, PELS. Ély. de paisser, paîlre. V. Past, R.
lit ou dent de lion, selon M. Garcin. Voy. Paese, ital. Pais, esp. cat. Pats el Pais,
Pourcin. port. Pays, étendue de terre comprise sous PAISSE, s. m. (pâïssé). Paisson, nom
PAIRIN, s. m. (peirïn) ; PAYHIK, FEYBIW, un même nom, province sous les lois d'un collectif que l'on donne à tout ce que les bes-
FAIM. Palrino,
ilal. Pairino, esp. Pairi- même gouvernement, région, contrée, can- tiaux paissent et broutent. V. Past, R.
nho, port. Padri et Pairi, cal. Parrain* celui tonà patrie* lieujde la naissancede quelqu'un; PAISSEIRA, S. f. vl. FAISEBA, PAICBEBA.
qui lient un enfant sur les fonds de baptême, compatriote. Barrage, estacade, pêcherie. V. Peissoun,
celui qui nomme une cloche quand on la bé- Ély. du lat. pagus, m. s. V. Pag, R. 2. Rad.
nit, le chevalier qui présente le novice qu'on A vistade pais, juger à vue de pays, ju- PAISSEL, s. m.(paissèl),dl. V. Garda,
va décorer ; au jeu de roulette, celui donl on ger par conjecture sur les apparences.
Palissoun et Pal, R.
adopleles points quand on n'a pas assisté au Pais de loup, mauvais pays, pays de mon- PAISSELAGI,S.m. vl. Pàisselage, droit
commencement de la partie ; le plus ancien tagne ou pays froid. qu'on avait de couper des paisseauw ou
d'une maison. Gagnarpais, décamper. échalas dans une forêt.
Éty. de la basse lat. patrinus, formé de Es toujourperpais, il court toujours le Éty. de paissel et de agi. V. Pal, R.
pater, père, second père, à cause de l'al- monde. PAlSSELAR,v. a. (paisselâ). Paisseler,.
liance spirituelle que contracte un parrain Pais que vas, usança que trobes, tel pays, éehalasser.
avec son filleul. V. Pater, R. telle coutume ou telle loi. Ély. AepaisSel el dear. V. Pal, R.
« Les-pères et mères présentèrent leurs Degun n'esprouphelo dins soun pais, nul PAISSELH, s. m. vl. FA-KEL. Pieu, écha-
enfants au baplètne jusqu'au second siècle, n'est prophète dans son pays. las. V. Pal, R.
que les persécutions firent imaginer au pape Per tout pais l'y a una lega de marril PAISSENT, s. m. (peissèin) ; PÉISSEKT ,
Hygin, d'établir les parrins pour être témoins camin, il y a parlout des difficultés. d. du Var. Gîte, auge d'un moulin à huile.
de l'administrationde ce sacrementet les en- PAIS ou PAI, adj. (pâïs ou pâï) ; PAI. ES V. Cous el Past, R.
gager à apprendre ou faire apprendre à leurs pais, il est humain, d'un abord facile, qui PAISSER, v. a. FEISSE. En terme de meu-
filleuls ou filleules les mystères de la reli- n'est pas rétif, parlant d'un animal domesti- nier de moulin à huile, paître la meule, pous-
gion. » Dict. des Orig. de 1777, in-12. que. Gare.
Le nombre des parrains a varié selon les Éty. du grec raù'ç (pais), enfant, doux com- ser, avancer les olives sous lameule, avec
une pelle ou avec tout autre instrument. V.
temps. Les Allemands en ont pris quelque- me un enfant. Past, R.
fois une foule considérable; on les réduisit En vl. il ou elle appaise, contenté, nourrit; PAÏSSÉR, v. a. (pâïssé et pèissé) ;
ensuite à 4, à 3 et enfin à2, de sexe différent, paix. AFAS-
TDBAB, FAYSSÈI, PAISSE, FAICHÊB. PaSCere,
dépuis le Concile de Trente. PAIS, s. m. d. vaud. Vie, ce qui fait vivre. ilal. Pacer, esp. Pascer, port. Peixer, anc.
PAIRO, s. m. vl. V. Patron. V. Past, R. cat. Paître, on ledit des animaux qui brou-
PA1ROL, s. m. (peirol); FEF.OL. dL V. \: PAISAGE, sr m. (paisâdgi); Paeselto, tent, brouter,en français, mais en provençal,
Peiroou. ! ital. Paisagc, esp. Paizagemen, port. Pai- on n'emploie guères ce mol que pour indi-
Ely. du galloispair, m. s. selon M. Astruc. i sklge, cat. Paysage, partie de pays à lacam- quer l'action par laquelle on donne à manger
V. Peirol, R. I pagne, considérée sous le rapport des agré-
aux bestiaux et mêmes aux enfants et aux
PAIROLET, s. m. (peïroulé).V. Peirole. I ments qu'elle offre à la vue ; genre de peinture hommes, en leur introduisant les aliments
PAIROLIER, s. m. vl. Chaudronnier. ! qui représente les campagnes et les objets dans la bouche : Fau que lou paissoun,
PATRON, s. m. vl. PAIBO, PAYBO. Chef | qui s'y trouvent ; tableau qui reproduit un
de famille, supérieur, patron*
pooupasencâramangear soulel,ce qu'on
au pi. lés an- : paysage. rend en français par appâter.
cêtres. Éty. de pais et de agi, faire, représenter Paisser lou moulin, mettre sous la meule.
Li nostripairo, nos ancêtres, le père ef la le Ély. du lat. pascere. V. Past, R.
mère. ; pays. V; Pag, R. 2.
PAISAN, ANA, s. fpaïsân, âne) ; FAYSAK, De'paître, est un barbarisme que les pra-
Ety. de paire el de l'augm. on, les grands ticiens emploient souventaulieude paître et
PAGES, PEISAH, SAKTOO. Paysan, anne, homme,
parents. V. Pater, R. femme de village ou homme de ville qui ne faire paitre.
PAIRONA, s.f. vl.Matronne, maîtresse, s'occupe que du travail de la campagne, qu'à PAISSIERA, s.f. (peissiére); FAISSIEIBA.^
qui adesesclaves. V. Pater, R, cultiver \s terre; pièce de cinq centimes. Petite digue ou chaussée de moulin pour y
PAIRONAIS, s. m.vl. Paternité, droit Ély<du celt. paisan ou du \aX.paganus, amener l'eau d'un ruisseau ; barrage d'une
el autorité d'un père. devais et de an. V. Pag, ,
R. 2. '' rivière, en général.
Tih PAI PAL PAL
Éty. de paissel et de iera, parce que dans De pallere, par apoc. pal; d'où Pal-e,
:
Ély. de pat, pieu, et ue aua. » . /-<«,
l'origine ces sorles de digues ne furent faites Pal-a, Pal-egear, Pal-et, Pal-ir , Pal-our, Rad- , ,-J \ ; FABETAPA ,;«,
qu'avec des pieux, paissel. V. Pai, R. Ap-paÛir, Pal-eza, Palu-ezir, Panl-e. PALADA, s. f.„ (palade)
vl. Pal, cat. Palo, FABAYA.
PalOta tel.
PAISSIERA, s. f. dl. Meule de moulin. PAL, s. m. pocric BABA, PABACA, BABA*,
Pellée, pellerée et pelletée, .
V. Pcira de moulin. esp. ilal. P5o, port. Pieu, palissade ; poteau, Palada, esp.
Droit de pâ- potence, gibet, fût. V. Pal, R. autant qu'il peut en tenir sur une pelle.
PAISSIU, s. m. vl. PASSID. Éty. de pala el de ada. V. Pal, R.
turage, depaccage. V. Past, R. Mesure d'étendue lo pal de la mesura
PAJSSON, s. m. vl. Jalon. V. Pal, R. d'Arle,del quai si fa, la cana. PALADAIRE, dl. et
Ils ou elles paissent. Pal-de-carrela, roulon de ridelle. Voy. PALADAN, vl. V. Palegeaire elPal,
PAISSOUN, s. f. (païssôun), et impr. Carrela.
. les PAL , S. m. PALLOBN, FÀBOCN, LAMI-PICHOUK, PALADAR, S. m. y\.J>aladar, cat. esp.
PAISSOD, dl. Paisson, pâture, tout ce que
bestiaux et les bêtes fauves paissent el brou- LAMIOLA, MILABDBE, CAGKOT. MilaUdre, SqUOE-r port. Palato, ital. Le palais de la bouche.
tent, principalementdansles forêls. lus galeus, Lin. poisson de l'ordre des Tré- Éty du lat. palalum, m. s. V. Pal, R.
Ély. du lat. pascerc, paîlre. V. Past, R. malopnés et de la famille des Plagioslomes PALADAT, s. m. (paladâ), dl. Palais de
On doit dire droit de paisson, droit défaire (à bouche transversale), qu'on trouve dans la bouche; fève ou lampas, maladie delà
paîlre, droit de pâturage et non de de'pais- la Méditerranée. bouche des chevaux, dans laquelle une mem-
La femelle de ce poisson met bas de trenle
sance, qui n'est pas plus françaisque dépaître. six à quarante petits à la fois, et arrive jus-
PAISSUT , UBA, adj. et p. vl.Repu, ue. qu'au poids de 24 myriagrammes.
brane couvre les dents. ,.",,,.'•
PALADEL, s. m. vl. Palais de la bou-
V. Past, R. che. V. Paladar.
PAIZANPARIA, s.f. (païzandarie), et PAL , s. m. FLOT , dl. Tronc placé à la Ély. du lat. pdlatum. V. Palaiel Pal, R.
impr. PAIZAKDABIE, dh Rusticité .grossiè- porte d'une église. PALADIN, s. m. Poutre mise en travers,
reté. , PALA, s. f. (pâle); PABA. Pala, ital. esp. pour soutenir les autres poutres. Gare.
Ély. depaizan. V. Pag, R. 2. cal. Pa , port. Pelle, instrument de bois ou PALADIN, s. m. (paladin); Paladino ,
de fer composé d'un long manche et d'une ital. Paladin, esp. Paladim. port. Paladi,
PAïZIBLE, vl. V. Pazible. lame plate et.large, servant à différentsusages.
Ély. du lai. pala, m. s. V. Pal, R. cat. Paladin, primitivementofficierdu palais,
PAJ ensuite chevalier qui cherchait des aventures.
Palabicssa, dl. V.Lichet. Ély. du lat. palaiinus, pour palalinus.
PAJADOïRA, adj. f. vl. Payable. Pala doou fuec, V. Paleta. V. Palais et Palad, R.
PAJAMENT, V. Pagament. Pala doou fourn,.fourna. Roland Renaud et Olivier, princes de la
PAJEL, PALA, s. f. d. bas lim. Vanne d'un mou- ,
PAJELA, lin. V. Marteliera. cour de Charlemagne, sont les paladins les
histoire.
PAJELAR, Drubir las palas^ lever la vanne, et au plus renommés de noire(paladôu), d. bas lim.
PAJEOU , fig. lâcher la bonde, dire tout ce qui vient PALADOUR,s. m.
à la bouche. CoulougnaâaelPal,R.
Quenouillée. V.
PAJES et PALAFERMIER, s. m. (palafermié) ;
PAJEZïA, V. ces mots par un g, Pagel, Éty. de pala, formé de pango, enfoncer.
Pagelar, etc. V. Pal, R. Palafreniere, ital. Palafrenero; esp. Pata-
PALA, s. f. d. bas lim. Paleron, ou frenèr, cat. Palafreniero, ital. Palefrenier,
' PAL partie du porc-jointe au jambon de devant. domestique destiné à panser el entretenir les'
Un boun boussi, aqueiuna pala de ga- chevaux.
PAL,i, PAD, PEI,PAISS, radical pris du la!. Éty.
gnoun sal prisa, un paleron de cochon qui d'écuriedu lat. palceslroe frenalor, valet
palus, paUcellum, paxillus, pieu, palissade, a été un peu salé, est un bon morceau. ou écuyer chargé de dresser les
formé de pago ou pango ficher, enfoncer PALA, s. f. Pala doou calici, pale, car- palefrois.
,
planter, dérivé du grec xy.aaaXo:, (passalos).,, ton carré, garni ordinairement de toile blan- PALAFICAR, y. a. (palaficâ), dl. Perdre,
•^'co (pègô), m. s. d'où pala, pelle. che, servant à couvrir le calice, quand on dit égarer.
De palus, par apoc. pal; d'où : Pal-an, la messe. PALAFICAR SE, v. r. Tomber rude-
Pal-ancha , Pal-angra Pal, Pal-ar Éty. du lat. palla, manteau. ment , tomber de haut, se précipiter-, s'en-
, Palangr-,
Par-pal, PaUanquin,Pal-angre, PALABES, s. m. (palabés), dg. Pelle- foncer.
iers, Em-pal-ar,.Pal-oun-ier, Pal-iss-ada, lèche ou simplement bêche. V. Lichet. S'es enlouconpalafical, dl. il s'est préci-
.pité quelque
Pal-fcrre , Palissai-ar, Paliss-oun, Es- Ély. Pala-bes, pelle fourchue,parcequ'elle part.
pal-ier, Pal-ot, Pal-a, Pal-aia, Tre-pala, a quelquefois cette forme.
Ély. de Pal, v. c. r.
Pala-birar, Pala-virar, Palai-aire, Pala- PALABIRAR, dl. V. Palavirar. PALAFICAT ,-ADA, adj. et p. (palificâ,
ficar, Pal-anca, Pal-ar, Pal-enc, Pal-et, PALACHA, s. f. (palâtche). Rossinante, âde), dl. Impotent, perclus, qui ne peut pas
Palet-a, Pal-fou, Pal-ai, Pàl-adel, Pal- mauvais cheval ; fig. et adj. indolent, qui n'a plusse remuer qu'un piquet. V. Pal, R.
adat, Pal-ier, Pal-iga, Pal-iss ada, Pal- ni vigueur, ni bonne volonté. Gare. V. Rossa. PALAFRE, S. m. V'1. FALAFBEN, FALArBEI.
issad-ar. PALAD, PALA', FALAT radical dérivé du Palafré, cal. Palafren, esp.Palafrem,port.
De pal, par le changement de l enr,par;
d'où : Pareiss-oun, Des-pareissoun-ar.
,
latinpalatium, palatii,Monl-Palalin, palais, Palafreno, ital. Palefroi, on donnait ce nom
De pal, par le changement de l en u, pau; ou maisons d'Evandre, de Romulus, d'Au- autrefois à un cheval de parade , sur lequel
gusle, etc., qui y étaient bâtis. les rois et les grands seigneurs faisaient leur
d'où : Pau, Pau-ferre, Pau-fic,Paufic-ar, De palatium, par apoc. palat; d'où : entrée dans ;les villes; on le donnait aussi
De palus, par la suppr. de l, paus, el par Palat-ina. aux chevaux qui servaient aux dames.
le changement de u en i, pais, paiss; d'où :
.
De palat, par le changementdu t en d, Éty. de la basse latinité palafrenus, dé-
Peiss-el, Peissel-ar ,Peissel-iera, Paiss-el, palad;d'où -..Palad-in. rivé du bas breton palafrez m. s. ou de
Paissel-agi, Paiss-iera, Paiss-on, Peiss- De palatii : Palais, Palayz-ar, Palaz^ phaleralus, caparaçonné. ,
iera. Palaiz-i,Palh-ay. PALAFREI, vl'. V. Palafre.
De paiss, par le changement de ss en ch, PALADA, s. f.(palâde);PABADA.
.
Palada, PALAFRENIER, s. m. (palafrenié) ;
paich; d'où: Paich-era, Paych-el, Pach- cat. esp. Palala, ital. Pazada, port. Pellée, Falafrenèr, cat. Palafreniere ilal. Pala-
eras,Pach-et, Pach-iou, Tres-par-ar, Tres- pellerée, ce qui peut tenir sur une pelle. frenero, esp. Palafreineiro, port. ,
Palefre-
par-aire, Très-para, Pou-fic, Poufic-ar, PALADA, f. La partie nier valet d'écurie
Poufige-ar, Par-a Par-ada, Par-ad-iera, - s. plate de la rame. , de dresser ; anciennement ècuyer
Ély. V. Pal, R. chargé les palefrois.
Par-agna, Par-pal, PALADA, s. f. vl. Un palis, clôture faite Ély. On le fait venir de palceslroefrenalor.
PAL, 2, radical dérivé du latin pallere, d'une rangée de pieux ou pals, qu'on appelle
palleo, pâlir, être pâle. PALAGE , s. m. (paladgé). Action de
.
pallissade, en terme de fortifications. ramasser avec la pelle. Gare.
PAL PAL PAL 775
PALAGRILH , s. m. v]. PALAGBILHS. OEIL ta partie qui reçoit le gond.
, PALANGROTA,s. f. (palangrôte).Ligne
Poêle à frire, sorle d'instrument. V. Sartan. POMMELLE une penture à deux branches qui se pose
, de fond ne portant qu'un hameçon Avr.
, ,
Éty. de pala, poêle, et de Grilh, R. de en hauteur au lieu d'être en travers. Éty. Dim. de palangra. V. Pal, R.
grilhar. Les portes des anciens ne se mouvaient PALANQUIN -, s. m. (palanquin).Palan-
PALAI, s. m. (palâï); FALADAT , PALADEL. point sur des gonds; mais elles roulaient sur quin, port. Palanquin, espèce de chaise ou
Paladar, cat. esp. port. Palais, la partie su- un pivotqui s'assujettissait en bas, dans le de lit portatif, en usage dans les Indes. V.
périeure delà cavité de la bouche. seuil, et en haut, dans le linteau. Ils n'em- Pal, R.
Ély. du lai. palalum, le même, formé de ployaientles penlùres que pour lier les porles PALANQUÏNET, s. m. ( palanquiné ).
palus, pieu, parce que l'on a comparé les brisées. Winckelmann, lettres sur Hercu- FABANQUIHET.
Palanquinet, t. de m. qui sert
dénis, qui entourent la bouche, à des pieux. lanum, p. 80 à mouvoir le limon des galères.
V. Pal, R. PALABÎIDA, s. f. (palamide). Corrupt. Ety. de palanquin, pelit palan, et du
PALAI, vl. Pour palais, V. Palais. de pet amis. V. Pelamiia. dim. et. V. Pal, R.
PALAI, s. m. vl. Rubis balais. PALAMIDIERA, s. f. V. Pelamidiera. PALANSEOU, s. m. (palancèou). Panon-
PALÀIGA, s. f. (palâ'igue), dl. Petite PALAN,s.m. (palan). Palan, assem- ceau ,
écusson d'armoiries mis sur une affi-
sole, poisson de mer. Sàuv. blage de deux poulies à un ou deux rouets che ou sur une toile.
PALAIS, s. m. (palâï); Palazzo , ilal. chacune, avec leur cordage ou garant, ser- Ety. du lat. panniculus, pannichellus,
Pa(ado,esp. port. Palaci, cat. Palais, bâ- vant à former une puissance dans une ma- en vl. V. Pan , R. 2.
timent vaste, consacré à la demeure des rois, noeuvre , ou pour enlever des fardeaux. PALANTOUN,s. m. ( palantôun). Fos-
dés princes el des grands, el par exagération, Ély. V. Pal., R. sette, jeu d'enfant. Avr.
maison magnifique; pris absolument, ce mot PALAR, v. a. (palâ) ; PABAR. Enlever avec
désigne le lieu où l'on rend la justice. On nomme : la pelle, la neige, la terre, etc. qui recou-
Éty. du lat.palatium. V. Palad, R. vre quelque chose : Palar lou cubert, enle-
Auguste, ayant fait bâtir sur le Palatium, PALAN D'ETAI celui qui est frappé sur un guis entre ver la neige qui est tombée sur le toit.
, ,
ou Mont-Palatin, qui était une des sept col- le grand mât et le mât de misaine. Éty. de pala et de ar. V. Pat, R.
lines de Rome, une maison magnifique, on PALAN A FOUET, celui qui a un fouet sur l'eslropede
chacune de ses poulies.
PALAR, v. n. (polâ), d. bas lim. L'action
donna à celte demeurer le nom de la colline, PALAN A CROC celui qui a un croc à cosees sur cha-
de mellre les dents de devant, qui sont larges
el depuis, le mol palatium a signifié, chez ,
cune de ses poulies et de ses estropes. comme des pelles , en parlant des animaux ;
les Romains, une maison construite avec PALANDE BOULINES celui qui se frappe sur les hou'- on dit d'une bête qui a mis ces sortes de
magnificence. Noël, Dict. des Orig. lines -pour leshuler.
,
dents : A palat. V. Pal, R.
De cemotsontdérivés: Paladin,Palalina. PALAN DE CANON celui qui sert pour avancer les
, PALAR, vl. Aller, de Parlar, v. c. m.
PALAISI, vl. V. Palaizi. canons. PALAS, ASSA, adj. (palâs, âsse). Bien
PALAIT, vl: Palais. V. Palais. P.ALANCA, f. (palânque); FLANCA, .dl." pâle, d'une pâleur maladive. V. Pal,R. 2.
PALAIZI , S. m. Vl. PALAZI , PALAISI. Pfl- Palanca, cat. s. Pour planche à passer un PALAS-COULOURS, s. f. pi. (pâles-
lali, cat. Palatino, esp. port. Paladino, ital. ruisseau, V. Plancha etPassarela. coulôurs). Pâles couleurs , chlorose , mala-
Palatin, du palais. die caractérisée par la langueur et la ré-
Éty. V. Pal, R.
Éty. du lat. palatinus, m. s.
PALANCA, s. f. Palanca , port. Palân- pugnance pour le mouvement ; par la bouffis-
PALALAN, s. m. (palalân); FALAMAK* dl. sure el la pâleur de la peau, principalement
Montre, parade. que, fortification faite avec des pieux. de celle de la figure qui attaque surtout les
Éty. du lat. palàm, en public publique- Ély. de pal et de anca. V. Pal, R. ,
jeunes filles dont la menslrualion est difficile.
ment.
, PALANCAR, v. n. Palanquer, hâler sur. Éty. A cause de la couleur pâle de celles
Fairepalalan, faire montre ou parade-de un palan. qui sont atteintes de cette maladie.
•
quelque chose. C'est proprement, dit Doujat, Ély. de pala, pour palanc el de ar, agir "PALASTRAGEA, s. f. (palastrâdge). _
':.
(palama), main, qui travaille de la main. PALANGRE, s. m. (palângre), Espèce PALATZ, adj. vl. Palatin , du palais.
PALAlHELA,s. f. (palamèle) ; PARNA,BE- de filet. V. Palangra el
Pal, R. PALAU , s. m. vl. Parvis.
PALANGRIERS, s. m. pi. (palangriés). PALAUDAR, v. a.(palaoudâ),dl. Peloter.
UA, A6PA, PARA FAUHELA FABAMELA , FABPiA, Palangriers,
,
Paumelle, , bande de nom qu'on donne aux pêcheurs PALAURA, anc. béarn. Alt. de Paraula,
FALASTBAGEA. penture, qui se servent des palangres, on les appelle
fer pour soutenir une porte sur ses gonds. v. c. m.
Éty.-? aussi cordiers. PALAVIRAR, v. a. (palavirâ); impr.
Ély. de palangra, v. c. m. et de la term. FALABIBAH. Remuer avec une pelle : N'y a
à
Dans une penture on nomme : ier. V. Pal, R. palavirar,\\ y en a à foison, en grande
PALANGRÎN, s. m. (palangrîn). Petit abondance, à le tourner avec la pelle.
COLLET, l'endroit.le plus voisin du rempli ou wl],
bateau pour la pèche au palângre, Gare. Ély. de pala el de virar. V. Pal, R..
•' BRANCHE la lige de la penlure.
,
PAL PAL
77fi PAL
En Pales, à découvert, à pales, cal. adv. PALETA, s. f. Palelle, peut vaisseau de
PALAY, vl. V. Palais. terre, d'élain ou d'argent, dans lequel on
PALAYSAR SE, v, r. (palaïsa se), dg. ouvertement, clairement, librement. recevait le sang d'une saignée, elle en con-
Se pavaner. PALESEIHENS adv. vl. FALEZAMEN , Païen, R.
PALAYRARSE, v. r, (sepalaïsâ), dg,
,
Palcsament, cat. Palesemenle, tenait trois onces environ.. V,battoir,
Jasm. Se pavaner. V. Pafanar se.
FALESMEKT.
ilal. Publiquement, ouvertement. PALETA, s, f Palette ou instru-
ment de bois plat, avec un manche, dont on
Éty. depalais-ar, faire comme si on élait PALESMENT, vl. V. Palesamens. jouer à la paume.
dans'un palais, faire le grand seigneur, V, PALESTINA, s. f. (Palestine) ; Pafeç- se PALETA, sert pour
f. Un des
tina, ital. esp. port. cat. La Palestine, la tule, oiseau. V.s. Espalula elPal, noms de la spa-
Palad,l\. Terre-Sainte, on dit fig. d'un lieu délicieux,
R.
PALAZ , vl. V. Palais elPalad, R, PALETA DE L'ESTOOMAC , s. f. (paléte de
PALAZI et Es una paleslina. l'estoumâ). Le bréchet ou extrémité infé-
PALAZIN, vl. V. Palaizi. Palestine, est aussi le nom d'un caractère .,
qui est située au-dessus
PÀLÈ ALA, adj. (pâle, aie); d'imprimerie, qui est entre Je gros "parangon rieure du sternum,
, BLÊME,
et le petîtrcanon. de resiomac.
DESATSAT , TOOSCABIK , HOORTINEOU, PATJLE , ABA~
ital... port. Palido Ély. du lat. palestina. PALETADA, s. f. (paletâde) ; PAHETAU,
sAKiT, MEOOFE. Pallido, Pellée, ce que peut contenir une
esp. Pâle , faible de coloris , défiguré par
,
PALESTRA , s. f. vl. Palestra, cat. FARETATA. pelle.
une teinte de blanc sans éclat. esp. port. ital. Palestre, exercice du corps PALETEGEAR, V. Paleliar. .
Ély. du lat. pallidus, m. s.. V. Pal, R. 2. en lullant. PALETIAR, v. n. (paletiâ); FALEGEAB,
Pale coumo las cendres, pâle comme la Ély. du lat. paloeslra, m, s. Paleter, jouer fréquemment au
PALET, s. m. vl. Jeu; piquet de palissade. PALETEGEAB.
mort. Éty. du lat. palus. V. Pal, R. palet, le faire glisser sur la terre.
PALEFICAT, ADA, adj. et p. (palefi- Ély. de palet, et de la term. iar, lilt.
câ. âde), dl. Impotent, perclus. V. Infirme. PALET, s. m. (paie); FABET. Faire un agir avec le palet. V. Païen, R.
Ély. depa? et de ficat, planté comme un palel, au jeu de boules, caller, chasser la PALETOUNS , s. m. pi. (paletouns).
pieu, c'est-à-dire , qui ne peut plus se boule de l'adversaire de manière que la
Pal, R. votre reste à la place ,que l'autre occupait; jouerJugar eis paletouns, jouer au petit palet,
remuer, V. au palet avec des pièces de monnaie.
PALEGEAIRE, s. m. (paledjâïré); FALA- dans ce cas c'est un palet en plaça, ou pet
, Ély. de palel et du dim. oun. Y. Paten,
PAIBE, FALADAK, PALATAK. Celui
qui remue en plaça, pica resta, calle.
avec la pelle du blé , des légumes, etc., qui PALET, ETA, adj. d. béarn. Un peu Rad.
travaille à la pelle. pâle. V. Pâlot el Pal, R. 2. PALETZ, vl. et
Éty. àepala et de egeaire; litt. qui se PALET, s. m. (paie); FBESSA, FABET. PALEZ, vl. V. Paies.
sert de la pelle. V. Pa!, R. Piastrella, ilal. Patef, cat. Palet, pierre PALEZA, s. f. vl. Pâleur. V. Palour et
PALEGEAR, V. n. (paledjâ) ; EALIBBAB , plate et ronde qu'on jette vers un but au Pat, R. 2.
, PALEZAMENT,adv. vl. Ouvertement.
FALEJAR, PABEGEAB. Palejar, cat. Palear jeu du même nom.
, Éty. du lat. paluletus, dim. de patulus Éty. du lat. palàm.
esp. Remuer avec la pelle, se servir de la
pelle. V. Paleliar et Palavirar. étendu, large; fait depateo, V. Païen, R., PALFEARRE , s. m. (palféarré), d. de
Ély. de pala et de egear. V. Pal, R. j'ouvre, ou du grec -îraXAco (pallô), lancer. Barcel. Palfer, pince. Y. Pauferre el Pal, R.
Palcgear lous escuts, se rouler surlesécus. Dérivé: Palela. PALFER, et
PALEIROUN , s. m. (paleirôun). Pale- Paleter jouer au palet, faire glisser le PALFERRE, Y.Pauferre, comme plus
ron, os de l'épaule, l'omoplate el la chair ,
palet sur la terre. usité, et Pat, R.
qui le recouvre. V. Palela el Pal, R. Pausanias attribue l'invention du palet à PALFOU , s. m. (pâlfou), dl. Pieu. Voy.
PALEISSAT, s. m. V. Palisse, Pulis- Persée, fils de Danaé, époux d'Andromède. Pat.R.
sada et Pal, R. Diomède, parmi les Grecs, s'adonnait beau- PALH,radical pris du latin palea, paille,
PALEISSOUN,V. Palissoun elPal, R. coup à ce jeu. et dérivé du grec tzillo (pallô), secouer,
PALENC, V. Palhenc. Winckelmann dans ses lettres sur les agiter, parce que la paille se laisse emporter,
PALENC, s. m. vl. Palenque, esp. Pa- découvertes d'Herculanum,, dit qu'on trouve agi 1er, par le moindre vent, ou parce qu'on
lenc, cat. Fortification faite avec des palis- dans ses ruines une grande quantité de dis- [a secoue pour en séparer le grain.
sades ; redoute. V. Pal, R. ques , ce qui prouve que ce jeu élait en De palea, par apoc. pal, el par le chan-
PALENC , s. m. (poléin), d. bas lim. grande vogue en Italie , au commencement gement de t en Ih, palh; d'où: Palh,
Palissade. V. Palissoun et Pal, R. de notre ère. Palh-a, Palh-ada , Palh-ar, A-palhar,
PALENGAR, v. a. (paleincâ), d. bas lim. PALETA, f. dl. Longue cuiller dont Em-palhar,Palh-as, Palh-assa, Palhass-
Fermer un champ, un jardin avec des pals, le cuilleron ests.plat, servant à remuer les ela, Palhass-oun, Palhege-aire, Es-pal-
palenc. V. Pal, R. viandes dans la poêle. har, Es-palhaire, Des-palhat, Palh-ier,
PALENGA, s. f. (paléingue); TERRAS - PALETA, s. f. Palela, cat. esp. port. Palhier-as, Palh-ola Des-palhar, Palh-
Nom que M. Avril donne à la vio- Palella, ilal. Palette, petit ais fort mince, ,
TOOLHA-
lette des chiens, Viola canina. Lin. qu'on sur lequel les peintres portent leurs couleurs oua, Palh-ouera , Palhour-au ,
Palh-
trouve dans les mêmes lieux, et en même quand ils peignent. oun , Palh-ous , Espar-palh-ar, Espar-
temps que la violelte de mars.
pilh-ar , Palh-ardisa, Palh-ard Palh-
Éty. de pala el du dim. ela. V. Pal, R. ,
ar-issa , Palh-at, Palh^er , Pam-palhela.
Ély. C'est une aller, de panlega, nom PALETA, S. f. PALETA-DE-L'ESPALA, PA-
de la violelte de montagne. PALH, s. f. vl. Paille , Paillasson. V.
PALEIBODK. L'omoplate, os de l'épaule, Palh, R.
PALEOGRAPHIA,s.f. (paléographie); BETA, qui est plat, mince el triangulaire.
Paleografia, cat. esp. ilal. Paleographia PALHA, S. f. (paille); PAILLA, PALIA.
Ely. On lui donné que les Palha, port. Palla, cat. Paglia, ital.Paja,
port.. Paléographie art de d'échlffrer les, charcutiers s'ena serventce nom parce
écritures anciennes. , comme d'une petite esp. Paille, tige des graminées en général
Ély. du pelle, pour remuer les hachis. V. Pal, R. mais plus particulièrementdu blé, de l'orge,
grec. TuaXaïoç (palaios) ancien PALETA, s. f. Palette, plastron, terme de du seigle de l'avoine et de l'épeaulre ;
et de Ypaçu) (graphe) j'écris, ancienne ma-, serrurier, outil sur lequel on appuyé le forêt. défaut de liaison
, dans les métaux.
nière d'écrire. PALETA, s. f. Lançoir, terme de meu- Ély. du lai. palea,
PALERNA, s. f. vl. Palerme, ville de nier, planche destinée à boucher l'abée d'un m. s. V. Palh, R,
Sicile. Homme de palha, homme faible, qui n'a
moulin. point de caractère.
PALES, adj. Vl. FALEZ , FALETZ. PolcSC, PALETA, s. f. (palele); PABETA, FABA, Fuec de pailha zèle, colère de courte
ital. Ouvert, clair, libre, publié, connu, évi- Palela, Palheta, ,
dent , manifeste. BISFA, FERBASSA. esp. port, durée.
cat. Petite pelle: La palela doou fuec, la Tiraràla courtapalha,jouer à la courte
Ély. du lat. palàm. pelle du feu ; fig. et iron. la main.
Far pales, découvrir. paille.
Ély. Dim. de pala. V. Pal, R. Ne leva la palha, dl. il excelle en cela.
PAL PAL PAL 777
Outre les nombreux usages auxquels la yin palhat, vin fait avec des raisins cotiser- e Ety. de palhassa et de la terra, dim. oun.
paille est employée depuis longtemps, on vés pendant quelque temps sur la paille. t Y. Palh, R.
est parvenu, depuis le commencement de ce PALHAR, v. a. vl. Empailler, garnir de j PALHASSOUN, S. m. di. Mie
siècle, à en faire du papier sur lequei on peut paille, de nattes. V. Palh, R. j de paille, paillon ou panneton, ECTOBI.
où les bou-
très-bien écrire, et par-un procédé inventé PALHARADA, s. f. (paillarâdc) ; Grande langers mettent la pâte pour donner Sa forme
par M. Bernardières, en
1818, on peut quantité de paille répandue. au pain; c'est aussi une espèce de corbeille
remplacer celle d'Italie, par nos pailles indi- PALHARDARIA, s. f. vl. Pillerie, pil- faite avec des rouleaux de paille fixés ies uns
gènes. lage. contre les autres au moyen de brins d'osier
j^uot loumbct pas cnpalha, dl, ce mot, Éty. du lat. palearius, employé dans la refendus.
discours, rie tomba
pas à terre. basse lat. pour designer les routiers ou bra- On donne !e nom de rondeau, en français,
ce
Faire de Diou barba de palha, dl. faire bançons. Rayn. à un grand paillasson, qu'on place sous "une
à Dieu barbe defoerre, parler avec irrévé- PALHABDISA, s. f. (paillardise); PA- table à manger, pour y poser les pieds, V.
rence des choses de la religion. LHABDABIA. Paillardise, goût, habitude de Palh, R.
Palha longa entiera, glui. V. CM. l'impudicité. PALE5ASSOUN, s. m. dl. Pour cupule
Palha longa, foerre. Ély. Parce que les femmes impudiques du gland. V. Capclet, R. 2.
Faire las pallias, d. bas lim. réduire les n'avaient pour lit que d.e la paille. V. Palh, PALHA9S0ÎUNET,s. m. (paillassouné).
gerbes en menue paille, après les avoir bat- Rad. Dim. de Palhasscun, v, c. m, pour cupule
tues pour en faire sortir le grain : Faire PALHARD, ARDA, s. et adj. (paillâr, du gland. V. Pa(ft,R.
palha, d. m. ardç). Paillard, arde, luxurieux, qui est PALHAT, adj. m, (pailla). Paille!, vin
Cubert de palha, toit de chaume. déréglé dans ses plaisirs charnels, il ne se dit paillel, vin rouge très-peu foncé en couleur.
Aver de palha au liech, être à son aise, que des hommes un peu âgés. Gare. V. Palhet.
avoir du foin dans ses bottes. Ely. depalha el de ard, parceque les fem- PALHAT, ADA* adjetp, yl. Garni, je,
De proûn palha proun gran. Prov. de paille, de halles. V, Palh, R.
mes impudiques étaient couchées sur la pail-
Palha mesclada àmeloubladbaltu,bourriers. le, V.Palh,R. PALHAY, s. m. vl. Palais, v. r,. m. et
PALHA-DE-MIL , s. f. (pâille-dé-mil) ; PALHARD, ADA, adj. dl. Ce mot ne Palai, R.
TALBOCA, GouLorrA.
Nom qu'on donne, aux désigné, en Languedoc, qu'un galopin un PALHEGEAIRE, s. f. (pailiedjâïré), dl.
environs de Toulouse, à la balle du maïs,
garçon du peuple qui couche ordinairement , et impr.PALiEjHAiBE. Pailleur, euse, qui vend
ou blé de Turquie. sur la paille. ou qui voiture de la paille.
PALHADA s. f. Ruée, amas de litière PALHARGA, s. f. (paîllargûe),dl. Voy. Éty. de palha et de egear. Y. Palh, R.
,
qu'on fait pourrir dans une cour ou dans une Polkas et Palh, R, PALHEGEAR, v. n. (pailledjâ), dl. On
rue pour la convertir en fumier. PALHARÎSSA , s. f. (paillarisse), d. le dit aussi delà carphologie,ou mouvement
Éty. de palha et de ada, fait avec la paille. toulous. V. Milharassaet Palh, R. continuel des mains et des doigls d'un mala-
V.Pol/i, R. PALHAS, s. m. (paillas) ; PALHAEDA, PA- de qui est à l'agonie ou dans un état presque
PALHADA, s. f. APAYOH. Lilière fraîche LHisn, PALtiASGA, s-ALLEtf. Palhagem , port. désespéré. V. Fatetas et Palh, R.
qu'on met sous les bestiaux: Boular un Un pailler ou grand tas de paille dressée en PALHEGEAR , v. (pailledjâ) ; FALHEXAR.
tavau sur la palhada, mettre un cheval gerbier ; balayures. V. Escoubilhas. Sauter la paille, c'est après^u'on a battu ou
sur la litière; fig. grabat, mauvais lit, en Éty. de patàa et de l'augm. as, V. Palh,K. foulé l'airée, lever la paillé avec la fourche,
bas lim, PALHASSA, s. f. (paillasse); FAMASSA, en la faisant sauter plusieurs fois, pour faire
Ély. V. Palh,R. PALHASSIERA , TOARFOGA , SOULIA. PagUeriCCW,
tomber le grain qui y est mêlé. Y.Palh, R.
PALHADA, s. f. d. bas lim. Espace de ital. Paillasse, amas de paille enfermée dans PALHEIRETA, s. f. (pailleiréte) , dl.
terre qu'on laboure ou qu'on sème sans une toile pour servira un lit ; on le dit aussi Dim. de palhiera, un caveau. V. Palh, R.
abandonner ; N'ai cubert una bona palhada, du sac pris séparément, et fig. d'une person- PALHENC, V. Palenc.
j'ai couvert la semence d'un gros morceau ne quiresle longtemps au lit, d'un dormeur, PALHER, vl. V. Palhier et Palh, R.
de champ. yl. chaume.
enÉty. PALHET DM VASSEOO, s. m- (paillé). Dé-
Éty. Parce qu'on marque ces espaces avec de palha et de l'augm. assa. Voy. fense d'un vaisseau. Gare.
des poignées de paille. -V. Palh, R. Palh, R. PALHET, s. m. dl. Une natte de paille ou
PALHADA, s. f. (paliâde),d. bas lim. PALHASSA, s. f- vl. Palhaça, port. de jonc. V. Palhassoun et Patfi, R.
Airée. V. Airoou. Pagliaccia, ilal. Chaume, litière. V. Palh, PALHET, ETA, adj. (paillé, été) ; Pa-
PALHADA f. (pâillâde) ; PAM-LADA, Rad. Ihete, port. Paillet, qui a la couleur de la
, s. PALHASSETA, S. f. (paillasséle) ; PAIAS- paille. V.Palh,R.
FALIADA , FA1ADA SODXENÇA. JOIlChee de
paille ; .,
lorsqu'un homme a été congédié par SETA. Petite paillasse ou sac de toile rempli PALHETA, s. f. (pailleté) ; ESCAHFA. Pa-
une fille qu'il avait fait demander en mariage, de paille sur lequel on couche les enfants au glioula, ilal. Palheta, port. Pallela, cat. Pa-
on dit, dans la montagne, -qu'on lui a donné berceau. juela, esp. Paillette, petit brin, petite parcel-
l'âne, L'an dounat l'ai, et l'on répand dç la Ély. de palhassa et de eta. Y. Palh, R. le d'or, d'argent ou d'un autre métal.
paille sur le chemin, depuis sa porte jusqu'à PALHASSETA, s. f, d. bas lim. Pelit Ély. du fat. paleola, ou depalha et du
celle de la demoiselle, çê qu'on appelle faire panier de paille, très-plat, dans lequel les dim. eta. Y. Palh, R.
la palhada. On fait la même cérémonie, en jardinières placent les légumes d'un petit PALHETA DE BALOUN, s. f. dl. La
Languedoc aux hommes qui se laissent
,
volume. soupape d'un balon.
battre par leurs femmes. PALKASSIERA, s. f. (paillassiére), dl. ..
PALHETA-DE FUSIL, s.-f, dl. La dé-
Ély. de palha, et de la lerm. pass. ada, m. s. que Palhassa, v. c. m. et Paih, R. tente d'un fusil, d'un pistolet. V. Guignocha.
paille faile, paille jelée. V. Palh, R. PALHA5SO, s. m. (paillasse); Pallasso, ." PALHIER, s. m. (paillié) ; PALLIER. Pal-
Palhada, est aussi le nom que l'on donne, cat. Payasso, esp. Pagliaccio, ital. Paillas- ier, cat. Palheirô, port. Pagliaio, ital. Gre-
dans la commune des Saintes Maries, au se, bouffon, bateleur qui contrefait gauche- nier à paille, V. Palhiera; meulede paille
premier joUr de carême, selon l'auteur de la ment les tours d'adresse ou de force de ses et Pallias.
. St.desB.-du-Rh. camarades. Éty. du lat. palearium, m. s. Y. Palh, R.
PALHAIROUNS, s. m. pi. (paillairdus), Éty. V. Palh, R. Pour repôsoir d'un escalier. V. Palier.
dg. PALHAIBOUS. Meulons de paille qu'on fait PALHASSOUN,s. m. (paillassôun) ; ES- PALHIERA, s. f. (pailliére); Palheira,
sur l'aire, d'où on les transporte sur la TOBI, FODBBADA, FALHET. Paillasson, espèce port. Fenil, grange. V. Feniera.
grande meule. de couverture en paille dont les jardiniers Ely. de palha et de la term. mult. lieu qui
PALHAR, m. s. que apalhar. V. Palh, couvrent les piaules, pour les garantir de la conlient beaucoup de paille. V. Palh, R.
R»d. gelée, natte en paille qu'on place à l'entrée PALHIERA, s. f. dl. Mesure de vin con-
Dans le d. bas lim. mûrir sur la paille: des appartements pour s'y essuyer les pieds. tenant quaranle-huit pintes ou pichés. SauY.
TOM. II. 2m~ PARTIE. 98
778 PAL PAL PAL
Ély. depalha et de la term. ous, de la na- ,
PALI3SANDRO , «. m- ipanssanarej. . , .
PALHIERA, Pour repos d'escalier. Voy.
Palier, Trepadour et Pal, R. ture de la paille. V. Palh, R. Un des noms du bois de violelle. V. Bosc de
PALHIERA, s. f. (pailiiére), dl. Cuve à Femspalhenc,fumier de paille. vioulcla. ;
fouler la vendange. V. Tineiroun et Tina. ' Aver la couapalhoua, avoir la queue bou- PALISSAR, Aub. V, Palissadar.
PALKIERAS, s. m. (paillierâs), dl. GAR- chonnée; c'est-à-dire, garnie d'un bouchon PALISSOUN, s m. (palissoun); FALEU-
BEIBOUKAS. Augm.
de palhiera grand tas, de paille, qui indique que le mulet qui le porte SODK, FAREISSOCK , APABEISSOOB , FALIGA, PAIS-
grand gerbier de paille. , esl à vendre. SEL , FABEISSAS.
Palo, ital. esp. Echalas
,
Ély. de palhiera elde l'augm. as. Voy. PALHOUSSAS, s. m, (pailloussâs), dl. bâton ou pieu qui sert à soutenir les bran-
Paîfi, R. Tas de vieille paille. ches de la vigne, les haies, etc.
(paillôque); Ély. depalha et du péjor. as, oussas. V. Ély. du lat. palus el du dim. oun, petit
PALHOCA, s. f. GOOLIIOFA.
Nom toulousain delà balle du maïs. Y.Palha- Palh, R. pieu. V. Pal, R.
de-mil et Palh, R. PALHUCS, s. m. pi. vl. Paille menue. En terme de tanneur , paisson , est un
PALHOLA, s.f. (paillôle). Paillole, filet V. Palh, R. fer arrondi., en manière de cercle , aminci et
à mailles élroités el déliées dont on fail usage PALHUI, s. m. (païuï); PAIDI. Nom de non tranchant, qui sert à déborder et à ou-
aux Marligues. l'horlolan, à Valensoles. Aub. vrir le cuir.
PALHOLA, s. f. (paliôle), d. bas lim. PAU, PALLi, radical dérivé du Ialinpaï.a, Pour flèche-plate, V. Escouien.
Queifa de palhola, chapeau de paille. pallium, pâle, pallium, manleau, d'où pal- Passar au palissoun, paissonner.
Ély. V. Palh, R. liaré, pallier, couvrir d'un manleau. Aux environs deFayence, selon M. Garcin,
PALHOLA, s. f. Nom que l'avoine éle- De pallium, par apoc. palli, pâli; d'où : on donne le nom d'apareissoun, à la ramée,
vée porte, aux environs de Toulouse.. Voy. Pâli, Palli-jar, Palli-alif, Pals. V. Brounda.
Froumentara. PALI, s. m. vl. Pâli, anc. cat. Palio, PALISSOUN, S- m- PABEISSOOE, FALEHC ,
Éty. depalha eldeota, dim, petite paille, esp. ital. Pattio,port. Pâli, tapis, éloffe, PABEICHODS, AFABEISSOTJN, ESTEAFAS. PallS ,'
paille menue. V. Palh, R. drap de soie, pièce de bois plus ou moins large et plus ou,
PALI, s. m. (pâli); moins loMgue, se terminant en pointe,dont
PALHOM , vl. Ils ou elles parlent. BALDAQCIS,
PABI, CES,
on fail des palissades.
PALHOOU, s. m,,(paillôou).Le plancher DE. Poêle ou drap mortuaire que l'on porte
devant le cercueil des personnesde distinction. Ély. V. Pal, R.
d'un vaisseau, d|un bateau; parcloses, deux Ély. du celt. pâli, éloffe de soie. Ach., V. PALISSOUN,s. m. (palissoun). Corbeille
planches mobiles du vaigrage, qu'on laisse
dans la cale, des deux côtés de la carlingue, Pa/t,R. de paille. V. Palhoua elPalh, R.
Anciennement des personnes de distinc- PALISSOUNAR , v. a. ( palissounâ ) ;
pour les lever toutes les fois qu'il esl néces- tion portaient elles-mêmes le corps d'un Palificare, ilal. Èmpalizar,
saire de nettoyer les anguillières. V. Pal, FAREissoDKAR.
Rad. ' " mort d'un rang distingué; trouvant ensuite esp. Palissader, échalasser la vigne, ramer
PALHOÛA, s. f: (paillôue); FALISSOBN. les'légumes. V. Palissadar.
cette fonction Irop pénible, elles se conten-
Espèce de corbeille, grande et évadée, faite tèrent de faire le semblant seulement, en Éty. de palis instruere, m. S. ou de palit-
avec de la paille. soun elde ar.
tenant le coin du poêle placé sur la bière ;
Éty. depalha. Y. Palh, R. PALITA, s. f. (paiite), d. baslim.Trcssfr
pourse mettre plus à l'aise encore, ils marchent
de paille. V. Trena etPath,. R.
PALHOUERA, s.f. (paillôuere), d, m. aujourd'hui devant le corps,. avec leur poêle
accouchée..V. Àccou- qui ne porte plus sur rien. PALÏZA. vl. V. Palissada.
PALBOVJBAO. Nouvelle PALI, s. m. Dais , poêle soutenu par PALLA , s. f. (pâle) ; Palla, port. Pâlie ,-.
chaia. carlon carré et couvert de linge ," qu'on met
colonnes sous lequel on porte le Saint-
Ély. de palha el de ouera, qui est sur la quatre Sacrement. V. BaliaquinelPali, R.
paille ou qui garde la paille, c'est-à-dire, qui sur te calice.
PALI, s. m., vl. Drap de soie, lapis, soie,Ély. da\M.palla, m; s.
est au lit, V. Palh, R.
PALHOUN., S. m_ (paîll&un). Nom quton
robe. PALLADIUM, s. m. (palladion) ; Palla-
dio, port. Palladium; réduit à l'état de pu^-_
En i coichi depali ses lo reis soslengjulz,
donne, aux Marligues, à une variété du mu- relé, ce métal esl blanc, dur, lrès-malléa;bl&
ge ordinaire connue sous la dénomination Sur un coussin de soje s'est le roi appuyé.
et à cassure fibreuse. Son poids spécifique
de muge à l'oeil noir. V. Mugeou., Hist. Crois. Albig.
PALHOUN, s. m. dl. Grande bouteille est de 11, 3 à 11,8, l'eau étant 1.
de verre nattée Ou garnie de paille. V. Da- PALÏBRAR, dl. m. s. que Palegear, Découvert par Wollaslon, en 1803, dan*...
v. c. m, la mine de platine:
majana,. PALLAS, (pallâs); Palas, esp. Pallas,
Ély. dejpatfca el de oun. Y. Palh, R. PALINODIA, s. f. (palinoudie) ; PALIKQO-
port. Pallas, Minerve, déesse de la guerre. .-
Palinodia, ital. port. esp. cat. Palinodie,
PAEHOUNS., s, m,.pl. (paillôuns). Pail- BIA. désaveu, rétractationde ce qu'on dit. Éty. du lat. pallas, m. s.
lons, petites feuilles carrées de cuivre battu, a
très-mince et coloré d'un côté, que l'on met Ély. du rat. palinodia dérivé PALLAS, s.f. (pallâs). Nouvelle planète
du grec
, dont la distance moyenne du soleil est de;
par petils morceaux au fond des chatons des TïâXtv (palrn), de nouveau, et de <1>8T) (ôdê), 95,890,000 lieaes et "la révolution périodi-
pierres précieuses et descriçtaux. chant, nouveau chant, nouvelle version. ,.
Ely. de palha et de oun, dim. V, Palh, PALIR, v. n. (pâlir); PALEGEAR. Impalli-que de 4 ans, 221 jours, 17 heures, 1 mi-
Rad. nute ; elle est inclinée de trente-cinq degré*
dire, ital Pâlir, devenir pâle; acl.. rendre
surl'éclyptique.
PALHOURADA, s. f., (paillourâde) ; Pi- pâle. Ély, du lat. pallescere^Y. Pal, R. 2. Ély. de la déesse Pallas.
J.OURADA. Collalioaàl'occasiond'unbaptême. M. Olbers, médecin el astronome de Bré-
Gare. PALISSADA, s.f. (palissade); Palizzata, menj.découvrit-cetle planète le 28 mars, 1802.
PALHOURIER , s. m. ( paillourié.) '; ilal. Palissada, port. cat. Palizada esp. PALLES, adj, vl. Patente esp.
ÇAIODBIER. m. s. que Palhier, v. c. m.
Ély. V. Palh, R.
Palissade,, clôture faite avec des pieux.,
Éty. depaticettum, dim. depaîus.el de laPalhnte, ilal. Palido, cat. Pâle. , V.anc.
Pale.
Ély. du lat. pallens,
term, ada, fait avec des pieux. V. Pal, R. m. s.
Ou clins loti paillouric rejounlidins leis fenieros PALLEY, dg. Pailler. V. Palhas.
Reymonenij.
PALISSADAIRE,s. m. (palissadâïré) ; PALLI, s. m. vl. PÂLI. Palio , cat. esp.
PALISSABOB. Ouvrier qui travaille à des.palis-
Pallio, port. ital. Pallium, sorte de manteau.
PALH0US, OUSA, OUA, adj. (pail- sades Gare. Ély. du lat. pallium, m. s.
lons, ôuse, ôue); FALHEIÏC. Pailleux, qui est PALISSADAR, v. a., (palissada) ; APA-
rouvert ou parsemé de paille, fig. coupable, RXISSOUKAB, FALISSAR, EALISSOEKAR. Palissa^ PALLIA, s. f. d. vaud. Paille. V. Palha
craintif, timide. der, faire des palissades. V. Clausurar. et Palh, R.
Aver lou cuou palhous,se sentir coupa- PALLIACIO, s. f. vl. Paliacio, cat.
Ely. depalissada el de la term. act. ar Y Paliacion,
ble. Pal, R. esp. Palliaçâo, port. Pallialion ,
' ' déguisement,
adoucissement.
PAL PAL PAL 779
PALLIAR, v. a. (pallia) ; FALIAR. Paliar, PALMA-cnmsTi, s. m. palmâ-christi) ;
( PALMOUNIQUB , s. et adj. (palmou-
esp. cat. Palliare ,
ilal. Palliar
,
port. CACAPOÇA, LAKGASTIEB. Palma-chrisli , mot niqué). Pulmonique ; ait. de Pooumouni-
Pallier, déguiser , couvrir une chose qui est conservé du lalin, pour désigner le ricin que, v. cm. et Pulm, R.
mauvaise, adoucir, miliger. V. Curbir et commun , Ricinus communis, Lin. plante de PALOT, s. m. ( paie). Pilaud, aude-
Tapassiar. la l'a m. des Euphorbiacées originaire d'O- palloquet. rustre, grossier, malotru, lourj,
rient. , daud ; coeffe ou panier d'une fronde. Doujat.
Ely. du lat. palliare, fait de pallium, Éty. de pat, pieu, qui est planté, inanimé
Ély. du lat. palma clirisli palme de
manteau, et de are , couvrir d'un manleau.
V. Pâli, R. christ. comme un pieu. V. Pat,R.
PALLIAT, ADA, adj. et p. (pallia,âde). Ce végélal offre une particularité bien PALOTARIA, s. f. (paloulane); FALOD-
Pallié, ée. remarquable, relativement à l'influence du TARIA.
Manières des gens grossiers.
PALLIATIF, IVA.adj. et s. (palliatif, climat. Non-seulementil esl vivace dans les PALOTARIA, s. f. (palonlarie) ; PALOU-
ive); Pallialiu, cat. Pallivo, ital. port. pays chauds, mais il prend un développe- TARIA. Grossièreté, action d'un lourdaud
,
Paliativo esp. Palliatif, ive , remède ou ment extraordinaire et devient un arbre de d'un pâlot.
,
moyen qui ne guérit pas
à fond, qui ne fail moyenne taille, tandis qu'il est herbacé el PALOTEIAR , v. n. vl. PALOTEJAR.Palo-
que pallier le mal ou
détourner la diffi- annuel chez nous. tear, esp. Escarmoucher , faire la petite
culté. Ses semencesfournissentune huile grasse, guerre, la guerre à la légère.
Ély.V. Pa!i,R. douce el bonne à manger quand oh leur a PALOTIAR, v. n. (paloutiâ) ; FALOKTIAB.
PALLIATIU , IVA, adj. vl. Pallialiu , enlevé leur embryon ; mais, elles en donnent Se conduire comme des rustres, des ma-
cat. Palialivo, esp. Pallialivo , ital. port. une forte, âcré et purgative, quand on a nants. Gare.
Palliatif. Y. Palliatif. négligé de prendre celle précaution, PALÔUGNER-, dl. V. Palounier.
"PALLIURE , s. m. vl. Ronce. V, Ârna- PALMADA,s. f. vl. Palmaia, port. cat. PALOUMBA , s. f. (palôumbe); FOBLOCM-
esp. Palmaia, ilal. Coup du plat de la main, BA, FOULODMA. Paloma, cat. esp. Palombe ,
veou. paumée : Ferir là palmada toucher dans pigeon sauvage, plus petit que le ramier, qui
Ëty. du lat. paliurus, m. s. ,
PALLÔR, vl. V. Palour. la main. V. Palm, R. a le bec et les pieds rouges, la têle d'un bleu
Feron la palmada per ferma slipula- pâle, le jabot rougeâlre, la poitrine et le
PALLOUN,s. m. (pallôun). Nom nicéen eion. ventre cendrés, "de même que la queue, dont
du milandre. V. Pal. la pointe est noire.
PALLOUNA,s.f. (pallôune). Nom nicéen PALMADOIRA,s. f. vl. Fouet de cuir.
Ely, Probablement ainsi nommé, parce Ély. du lat. palumba.
de l'émissole lisse, Mustelusloevis,Rissô. PAL'OUMÉOÙ, s. m. (paloum'èou). Pa-
PALM, FABM, radical pris du latin palma, qu'il est divisé en lanières comme une feuille lonneau ou palonnier. V. Peynard.
de palmier. V. Palm , R.
paume dé la main, palmier, dérivé du grec PALOUNIER, s. m. (palounié). Palon-
TiiXâp) (palamê), paume de la main, main. PALMAH, vl. V. Pasmar et Pamar , R.
PALMAT, vl. V. Palm. nier. V. Reynard.
De palma, par apoc,palm; d'où : Pqlm-a, PALOUNIER, s. m. (palounié) ; -PALOU-
PalmHer, Palm-isto, Palm-aâa, Palm- palmier. PALMENC , s. m. vl. Date, fruit du
GNER.
Palùnniër, bâton avec une encoche à
adoira. chaque extrémité , dans laquelle entrent les
De palm par le changement de l en u , Palma.... sos frug-s.... so nomnal'z pdl- trails qui sont ainsi tenus écartés du ventre
•
d'où, Paum Paum-a Paum-e
paum; : , Vie de Saint Honorât. du cheval.
Paum et, Pàum-ier,, Em-paum-ar, Èm* mencs.
,
PALOUR, s.f. (pâlôur); PALCGI. Pali-
pàum-al. PALMER, vl. Palmer, cat. V. Palmier. desa, cat. Palor, esp. Pallore , ital. Palli-
PALM, s. m. vl. Palm cat. PALMERIN, d. bas lim. V. Parmerin
PALMAT.
Palmo, esp. port. ital. Palme, empan,
, der, port. Pâleur, teinte blanchâtre de la
et Lapin de Barbaria. provenant d'une cause maladive.
PALMA, s. f. (palme) ; Palma, ital. esp. PALMÉS, s. m. vl. Palmite, ital. Sar- peau ,
Ély. du telpallor, m. s. V. Pat,R. 2.
port; cat. Palme, branche de palmier, et fig. ment branche de vigne. PALOUSA s. f, (palônse). Un des noms
.victoire, avantage, soit à la guerre, soit dans Éty,, du lat. palmes m. -s. languedociens , de la raie clâvelée. V. Clave-
une dispute littéraire , remporter la palme.
,
Éty; du lat. palma qui désignait, dans Palmes es ram de vil. lada. y
, Elue, de las prbpr-. Éty. Ce mot ne viendrait-il pas du grec
l'antiquité, le dattier, dont les branches étaient
7TaA(k (palos), pour steXbç (pélbs), boue,
regardées comme le symbole de la gloire. U PALMIER, s. m. (palmié); Palma , ilal. marais.
était ainsi nommé parce que ses fpuilles sont Palmera
divisées comme la main. V. Palm,R. , esp. cat. Palmeira, port. Palmier, PALP, radical dérivé du tel. palpare ;
d'une famille nombreused'arbres exoti- palpo, palper, loucher doucement, caresser,
C'est d'après cette tradition que les triom- nom de la classe des Monocotylédones.
phateurs de tous les genres portaient el por- ques, formé, selon M. Ferri de St. Const, de
Éty. du lat. palma, m. s. V. Palm, R, palma , paume de la main.
tent encore, en cèrlains pays, une palme à la
main, et c'est peut-être même de cette desti- On nomme ; De palpare, par apoc. palp; d'où : Palp.
nation que le mol palma lui a été donné Palp-abie , Palp-ar, Palp-as , Palp-at,
parce que ce mol en latin désigne l'intérieur
, PÀLMÉRIER un lîcu planté de pah'oiert. Pdlp-ugar, Palpugn-cgear. .
de la main.
,
De palp par le chahgemenl de l en u ,
Les martyrs sont représentés.avec une PALMIER , s. m. (palmié); FATTMIER, dl. paup ; d'où ,
: Paup-aissaia , Paup-ar ,
palme à la main, pour indiquer la victoire Noms des pèlerins qui réviennenide Jérusa- Paup-al, Paup-as , Paup-egear.
qu'ils ont remportée ; on met encore une lem avec une palme; d'où le nom -de palmier. PALP , s. m. (palp), dl. Palp, cat. Le
palme sur la tombe des vierges, d'après les V. Patm.R. tact le toucher, l'attouchement. V. Tact.
-PALM8STO, s. ta. (palmiste). Palmiste. , du lat. palpare, loucher. Voy. Palp,
Éty.
mêmes idées.
PALMA s. f. vl. V. Palmier. Éty. de palma. Y. Palm, R. Rad.
,
PALMA, s. f. Palma, cat. esp. port. ilal. PALMO, s. m. vl. Poumon. Voy. Poou- PALPABLE, ABLA, adj. (palpable,
La paume de la main, etparexl. la main. V. moun-elPulm,i\. âble); Palpabile, ilal; Palpable, esp. cat.
Paume el Palm, R.. PALIEON, dl. V. Palmoun. Palpavel, porl. Palpable, ce qu'on peut
Palma, palme, esl aussi une mesurecom- PALMOULA, s. f. (palmôule), d. de apercevoir par le sens du toucher ; fort évi-
mune, en Italie, de huit pouces trois lignes et Toulouse. V. Paumoula. dent, très-clair.
demie, à peu près l'élendUe de la main. PALMOUN s. m. (palmoun), dl. Ail. de Éty. du lat. palpabilis, m. s. V. Palp,R.
,
Ély. del'ilal. palmo, formé du lat. palma, Pooumoun-, poumon , v. c. m. el Pulm, R". P&LPAMENt , s. m. vl. Palpament;
paume de la main. nTnneja les palmoum regardu la tripallio
cat. Palpamiento, esp. Palpamcnto , ital.
PALMA, dl. Pour balle à jouer, Voy. , ,
Pal hrBtial qu'«s tout caitt e qu'enern-o hadu'lio.
Allouchement, loucher.
Pauma. Bergoing.
Ély. du lat. palpamcnlum,m. s.
7R(i PAL PAL PAM
PALPAK, V. â. Vl. Pâîpèr, inaïiler; Kg. PALUEZÏK, V. a. vl. Pâlit. V. Pal, îl. 2. PAMPALÏGO, S, m. (pompohgue) ,-d.
examiner apprécier pèsëî \ ménager, PALUN s. m. (palûh) ; FAUUS, MARES- bas lim. Un grand homme malpropre, pares-
,
épargner;, s. l'un des cinq ,
sens, Se toucher. CÀGI. Marais, marécage ; ancien marais. de S6ÛX PÀMPALÏGÔ'SSA, dl. rn." s. que Pam-
PALPAS A, adv. (à palpes), dl. ATAS- On a particulièrementconservé le honi
Tôtri. A tâtons ; en tâtonnant, dâùs l'obscu- pàlun, en Provence, aux marais
desséchés paligoUsta . v. c. m.
rité -: Ûèrcar à palpas -, chercher à tâtons. que l'on a mis en culture, les autres s ap- pâligOUSte) PAMPALIGOUSTA, esp. d adv. (parà-
Éty, V. Palp R, pellent ùagnùj lac,negadls, ; FAKIPALIGOSSA , FAMPARiGODSTA.
imaginaire tel
PALPAT,ADA, , âdj. et p. vl. Palpàdo, Ély. D'après l'auteur de la Stat. desBôù- Bien loin, au diable , pays
poft-. Touchéj ée. cùes-du4\hône, t. î, que celui dé cocagne : Te mandarài a p'am-
p. 31, le molpalun , paligousla,
Éty. du lai.palpalus. Y. Palp, R. n'est pas dérivé du iat. palus, mais bien je t'enverrai à Cancale pêcher
PAÏiPATitï, IVA , adj. vi. Palpaiif, CeluUci de pàïuii, dont le radical celt. pal desÉly. huîtres,
propre au loucher, tactile. ou bal, est passé des peuples sabiiis èl ôm^ de Pampetunê, ville d'Espagne, pria
éloigné.
PALPEBRA, S. f. vl. FALPEBBE, FÂLPET, briens, dans la langue latine, de cette même vaguement pour un pays
FÀtpELA. Pàlpebfa,-anc. cat. esp. port. ital. racine
viendrait le mol béai.
Au pays de PampaligoUssa,
Paupière. V. Parpela. Palun, peut bien êlre dérive du grec itaXoê Ou noun poou carregear trigoussa.
Ety. du lat. palpèbtoe, rh. s. (paîos), boue marais. Prov.
, (palunari). Pâlu-
PALPBBRE , vl. V. Païpèbrâ et Par- PALUNARÎ, adj. m.
pela,. naire? qui eonserhe les marais (paluns) ; ter- PAMPALÔNA, note de lied, vl. Patn-
PALPELA , vl. V. Palpebrâ et Par- rains palunàires. Gârc. pèîune, ville d'Espagne.
pela. PALUS, s. f. vl. FALûTz. Pàlu&e, âne. PAMPALOTI, s. m. (pàmpâloti). Nom ,
PALPÉLADA, S. f. vi. Mouvement des esp. itàl. Palus, marais. nicéen du pleUrOnectes bosqûién , Pleurôn-
paupières, clin. Éty. du lat. palus in. s.
, celes loscii , Risso , Flétan, CuV. pois-
PALPÉT , vl. V. Paipcbfà et Pârpela. PALUSSAR SE, v. r. (palussâ* se], dl. son de l'ordre des Holobranches et de la
PÀLPLT, radical pris du latin palpilare, Se frotter le dos par le mouvement des épau- fam. des Hétérosomes (à corps dissembla-
palpilo, palpiter, battre, avoir un mouve^ les. V. Graoumilhar, faire un tour d'hôpi- ble) , qui atteint la longueur de quatre dé-
ment fréquent : formé de palpare , battre > j tal. Doujat. cimètres : HippoglossusBoseii, Risso, Hisl.
remuer. f PALUSTRE , âdj. Vl.. Palustre , esp. Nat. et du flétan macrolépidote , Hippo-
De palpilare, par àpoc. pàlpit; d'où: itâî; Marécageux, de marais. glossus Eit/iàftis, Lacep.Risso.
Palpil-ar, Patpil-nlion. Éty. du iat. palustris ta. s. PAMPARIGOUSTA, Voy. Fampalï-
PALPITANT, ANTA. âdj. (pâipitân, ,
PALUTZ , s. m. vl. V. Palus. gousta.
âkite). Palpitant, ànle. PAMPARRÙGÀ, s. f. dt. m. s. quePar^
PALPITAR, v. n. (palpita) ; Palpitarê, PAM ruca et Chevelura, v.c. m.
ilal. PalpHar, esp. port. cat. Palpiter, se
mouvoir d'un mouvement régulier comme PAMET FAM , s. m. vl. Portion,segment, De roumes de doulou moun amo randurado
îë coeur ou d'un mouvement irrégulier, le quartierd'un terrain, d'une ville. Fugîe del grand soulel la pamparrugod'or.
, Goudelin.
comme il arrive à certains muscles dans quel- Éty. du lat. pagina selon Rochef. ou de
ques circonstances particulières. , PAMPHILO,nom d'homme (pamphile)^
la basse lat. panicus, portion. V. Pan, R.
Ély. du lat. palpilare, in, s. V. Palpit, PAMAR SE j V, r. (se pamâ) ; Pasmàr, FAUFILO. Panfilio, ilal. Pamphile-
Rad. port, cat. Spasimare, ilal. Se pâmer, Ety..?
esp,
PALPITATION, s. f. ( palpilalie-n ) ; ou pâmer, tomber eh pâmoison, en défail- L'Eglise honore cinq saints flê ce nom,
BATAMÉMT, PALFITASSIEN PALPITATION.Palpi- lance. V. Eslavanir. lés 16 février ; 28 avril ; 1" mai ; 1e' juin ;
tazione, ital. Palpilàcion, , Palpitaçbio
esp. ; i Éty. du grec t77iau|j.o<; (spasmos), spasme. 12 août ; 7 septembre.
port-. Palpilaciô cal. Palpitation mouVe- j PAMENS , COnj. (pa'méifis) ; FAMEH. PAMPINACIO, s. f. vl. Épâmprement,
,
désordonnés,spontanés ,
mën'ls et successifs,: Néanmoins, pourtant. action d'épamprer la vigne ; ébourgeonue-
qui ont lieu dans une partie du corps hu- Éty. ment.
ïnâïn j et principalement dans la région du , moins. Composé dé pa, pas et de mens , Éty. du lat. pampinalio, va. s.
coeur.
Ély. du lat. palpitalio, de palpilare, PAMÔULA dl. V. Paumoula. PAMPENAR, v. a. vl. Épamprer, ef^-
,
PAlîîOULIÈRA, dl. V. Paumouliera. feuiller la vigne, ébourgeonner.
aclio. Y. Palpil, R, PAMPA, s. f» (pâmpé); BADSA, Pam- Ély. du \&l. pampïnare m. s.
PALPITATÏU, IVA, adj. vl. Palpila- pano,ital. esp. port. Pampa, cat. Pampre, PAMPINAT, ADA, ,
adj. et p. vL Épam-
tif, qui fait palpiter. branche de vigne ses feuilles ; pampe , pré , ée , ébourgeonnè, ée,
PALPUGAR, dl-. m. s. que palpai- et fane, feuilles des avec plantes, particulièrement PAMPOL, s. m. vl. Pampol, cat. Pam-
Palp,R. dublé; pre. V. Pampa.
PALPUGUEGEAR, Doujat. V. Palpar Ely. du Iat. pampinus, m. s. PAMPOULHA, s. f. (pampouille), dl.
elPalp,R. Bêla pampa pauc rasin, belle apparence Noyau de griole. Doujat. C'est aussi le nom
PALPUT, adj. dl. V. Poupul. et peu de réalité. de la griole.
PALS, s. m. vl. Robe, manteau. PAMPA, s. f. (pârnpe),, d. béarn. Pou- PAMPOUS OUSA adj. (pampous
Éty. du lat. pallium. Y. Pâli, R. , ,
pée. V. Pilela. ôuse). Blé en herbe, blé ayant beaucoup di,
' PÀLTRADA, s. f. ( paltrâde ), dl, Ché- PAMPAIECHAR, et grandes feuilles.
live Couche de paille lil en désordre. PAMPALHECHAR, v, n. (pampaille- PAMPRE, s. m., {pâmpré); GROS FAM'
,
Ély. du lat. palioe-slratum. V. Palh, R, châ) ; PAMPAIECHAB -dl. Briller, PRE. Poupard , enfant gros et gras. Gast.
PALTRE, s. m. (pallré), dl. syn. de ,
Éty. depampalheta, paillette, el de echar,
Chineira, chenil, v. c. m. elPàlh R. briller comme des paillettes d'or, ete. Vov PAN
PALUD m. s. que Palun v. c. ,m. Palh.R. ~ J
PALUDAL, , adj. ,
vl. Paluiale, ital. Ma- PAN, radical pris du latinpanis, pain.;
récageux de marais. Pïo'i sous yols pampâïéèhérou et dérivé du grec Travoç (panos), m. s. for-
, mé de ^àç (pas), tout, parce que le pain est
Éty. depalud elde al. Coum'unpoulilvesnréfai
PALUDOS, OZA, adj. vl. PALDCAL. Ma- L'a lusern'aoumes de mai. la nourriture la plus commune de tous les
récageux, euse. Rigaud. hommes ou de mito (paô), vivre de selon
Éty. du lat. paludosus, m. Varron,, panis à pascendo; d'aulres , ont
s, PAMPALHÊTA, s. f. ( pampailléte ) ; cru qu'il dérivait du dieu Pan : Qui primus
PALUDOZ, vl. V. Paludos. PAMFAïETA. Paillette. V. Palhela et Palh, R. conspersat fruges et
p>anes coxisse perhi-
PAN PAN PAN 781
beiur, unie et nomine ejus panis est ap- et il ne passa en Europe que vers l'an S83 de PAN-OLAKC, s. m. Pairi blanc, pain de
ptllatus. Cassiodore, lib. 6. la fondation de Rome. première qualité.
De punis, par apoc. pan, d'où : Pan Aver lou pan ame lou couteou avoir le En 1760, avant Jésus-Christ, Ârcas, fils
Pan-aàa, Pan-el, Pan-age, Paii-at-iera,, temps el les moyens. -,
de Jupiter et de Calisto, apprend aux Arca-
A-pan-ar, Pan-et, Pan-iera , Pàn-issa - Faire un pan wiau talhat, mau coupât, diens à semer du blé et à faire du pain.
Pancir-aia , Paneir-el, Panir-ada , Pan, ou debesaços , faire une cotte mal taillée, En 1423 les Grecs attribuent à Tripto-
oun , A-pan-agi , Com-pan-agi , Coum- c'est-à-dire, arrêter un compte,en rabattant , faire
lème l'art de le même aliment.
pàfrdgi, Coum-pagn'a Coumpan-egear,
,
de part et d'autre quelque chose, sans en Fai sounpan, manger un pain différent
Goumpan-alge, Coumpanalg-egear, Pan- examiner les détails. de celui du reste de la famille, d. bas lim.
goi, Pan-iss-ier, Punieir-as, Pagn-er , Pan signât, ou pan bénit, pain bénit. Afandr sounpan, d. bas lim. gagner son-
Pagn-eira, Pagn-ùta. La distribution de ce pain rappelle l'usage pain à force de travail.
De pan, par le changement du p en &, dans lequel les premiers fidèles étaient, lors
ton; d'où: Ban-achà. de la primitive Église, de participer tous à la
Qunourrisloupan?hqui fait-on manger
le pain?
PAN, 2, FAHB radical pris du lat. paiinus, communion, quand ils assistaient à la messe. Mingear un pan mau afanal, d. bas lim.-
i, drap, éloffe, , linge; qui, dans la basse Pan qu'es pas cuech dessous, pain qui manger un pain non sué, jouir d'une siné-
lat.signifie étendue, portion, segment, dé- n'a point d'âtre.
cure.
rivé du grec ttâvoç ( panos ), pour Tr^oç Pan que sembla de pasla, pain grascuit, PAN-D'AKGDHA, s. m. Second pain. Aub.
(pênos), tissu, toile ; d'où : Panniculus qui est encore pâleux par manque de cuisson. PAN-DE-BBEN. Pain de son.
étoffe légère ; Pannulus haillon lambeau. , Pan brulat dessous, pain ferré.
, , PAN-BBUK. V. Pan-negre.
D6 pannus, par apoc. pan ; d'où : Pan Pan doux, pain doux-levé, dont la pâte PAN-DE COBMSÉGAD , Pain de méteil, Cast.
Pan-a, Pan-el, Pan^eou , Pann-a , Pan- , n'a pas assez fermenté. PAN-CODRTOUH s. m. Pain de seconde
ouéha, Panouch-assa, Panouch-oun, Pa- Dessous doou pan, queue de pain. farine. Aub. ,
nouch-ier A-panouch-ir Pan-aehoun Dessus doou pan, bouche du pain. PAN-EME-CODK-TODT S. lu. PAN-EH-TOOT,
,
PàiflMs-eou Panam^an,,Pan-ar, Pan-at,, On nomme buée, l'évaporation de l'humi- ,
,
Panouch-iar, Panouch-oue, Pas. dité du pain. PAN-LOU-TOOT, FAK-A-SOUM-TODT. Pain à tout,
celui qu'on fajt avec la farine donl on n'a
De panniculus, par apoc. pannicul, par Pan de lamingeat, d. bas lim. pain de enlevé que lë*gros son.
la suppr. de eu, pannil, el par le change' seigle dont la farine a été tamisée, et qu'on PAN-EH-TOOT, V. Pan-eme-sountoul.
ment de i en e, pannel ou panel, pan ; d'où : nomme aussi panioun. PAN-DE-rO»ÇAT. V.
Pan-ier, Pan-el. Pan de lourla, d. bas lim. le pain le plus PAN-I>E-GALEHA- S. m. FATÏ-DE-MOMITIOW.
De panel, par le changement de p en b grossier. Pain de munition. ,
banel, et par le changement de l en ou ,: L'art. 30 du titre l» de la loi des 19-22 PAN-D'HOTJSTAO V.
Baneou, Ban-ayre. juillet 1791, donne aux officiers municipaux ,
PAN-DE-MAIHAGI S. m. FAH-DE-RASSIERA,
PAN, 3, radical pris de la basse lat. pa- la faculté de taxer le pain. Pain de ménage, pain ,.
de cuisson.
nera , rapine , ou de panar , voler , mol Athence, dans son Trailé des aliments j PAN-MAJOOO et
celtique, selon M. Astruc. compte jusqu'à soixante-douze sortes de, ,
PAN-MEJAN V, Pan-roussel.
De panera, parapoc. pan ; d'où: Pan- pains qui étaient en usage chez les Grecs. { PAN-NEGRE,, S. m.
adour, Pan-ar, Pan-at, Pan-aleri, Pan- PAN-D'ACSSEOD s. m. Nom qu'on donne, Pain bis, pain de
FAN-BRUN , FAN-DE-
seigle ou de méteil.
out-egear. à Valensoles à la ,fume-terre officinale et ca- SEGDE. PAN-DE-RASSIEBA V. Pan-de-mainagi.
PAN, FAUT, mots prépositifs dérivés du ,
préolée;' V. Fuma-terra. ,
PAN-ROCSSET S. m. PAN-MEJAN
grecnâv (pan), tout,et de Tcaviôç (panlos), PAN-BLAHC, V. Boula de negea. Pain , blanc.
bis , FAN"
géoil. de Ttâç (pas), qui a la même signi- On donne improprementce nom aupaslel, MAJOOO. PAN-DE SEGIJE. V. Pan-negre.
fication. aux environs de Sisteron. V. Mes-de-mai. PAN-SENSA-LEVAN S. m. CONDOLA. Pain
Ces mots ,
ajoutent une idée de totalité ou PAN-BLANC S. m. CBtAORESEOBK.' NOU] azyme ou sans levain.
de généralité à ceux qu'ils concourent à qu'on donne , à, Aiglun près de Digne, au PAN-8EGOBND Pain de seconde qualité.
former, V. Pancarla, Panégyrique, Pane- ,
chou des champs : Brâssica arvensis, Lin. ,
PAN-SOS-L'AIGOA. Pain de premièrequalité.
gyrislo, Pantaloun, Pantheoun Pantou- plante de la fam. des crucifères siliqueuses. PAN, s. m.
mina Panorama. , On donne aussi le même nom, dans la Il se dit aussi pour : Pan de Uech,. pan
(
PAN, s. m. (pân) ; FAGH PAIN FEK PAS Basse-Provence, à la clypéole maritime. V. de lit.
»A, FO,
, , ,
Pane, ilal.Pan,, esp. P5o, Herba-blanca. Pan d'una rauba, d'un manteou pan
ARTOCII.
port. Pa, cat. Pain, aliment fail de farine PAN-BLAKC-D'ASÈ,S. m. nom languedo- d'une robe, d'un manleau. V. Lest. ,
pétrie avec de l'eau el cuite
au four. cien du panicautcommun ou chardonroiand, Pan ds muralha, pan de mur.
Ély, du.lat. panis. Y. Pan, R. V. Panicaut. Pan d'escura.à. bas lim. côté, partie,
L'espèce de cicatrice qui reste dans l'en- PAN BODLHIT, s. m. (pan-bouilli) ; FAK- grange.
droit où un pain«n louchait
un autre au four, COECB.
Pain cuit, soupe que l'on fait avec du Ce mol signifie aussi côlé, en bas lim.
se npmme baisure. pain bouilli dans l'eau et qu'on assaisonne
,
lou me virarai de vostre pan, je me
Faire lou pan, boulanger. avec un jaune d'oeuf ou avec un peu d'huile ; tournerai de votre côlé.
Pan qu'a fach erousta leva ou pantre- fig. brouillamini, affaire embrouillée.- Agachar de pan, regarder de côté.
,
loulit, dl. pain qui a trop de chapelle, PAN-DE-COOEKT', S. m. Nom qu'on donne, Marchar de pan, marcher de côlé.
dont
la croûte s'est trop élevée
et a abandonné la à l'Esperou, selon M. Amoreux, à l'alleluia. IJer totz pans, en tous sens, de tous côtés.
mie. V. Alléluia. • PAN , mot Inventé pour exprimer la roi-
Pan suspres per lou four trop eaut, pain Ély. Pan-de-couent, est probablement deur avec laquelle un coup est porté : Pan
.
, aux autres, luisantes, douces au toucher el ; foulé d'objets auquels on donne la formeri'un
Trois kilogrammes de farine en font quatre faciles à se séparer. V. Escaiola. i• pain : Pan de graissa.
de pain et six de pâte PAN-DE-KOSTRE-SEGKE,s. m. Nom qu[on:
,
L'usage
en font cinq. PAN , s. m. (pân); BADA-MAN, A-HPAN.Me-
de faire le pain comme nons le I donne, dans le Var, à la gommede cerisier, sure linéaire usitée dans une très-grande
en Orient, '
faisons maintenant, fut inventé
et de prunier, Gare. *" partie de la Provence, avant l'introduction
7S2 PAN PAN PAN
sans attendre que la suppuration soit formée,
des nouveaux poids el mesures; c'est la hui- PANADOUR,s. m. vl. Voleur.
tième partie de la canne, dont la longueur Éty. V. Panar et Pan, R. 3. faire l'ouverture de la partie enflammée, c'est
variait comme celle-ci. V. Caria. PÀNAGE, Vl. FASKAGI, PANACHA.
le seul moyen de soulager promplement et
S. m. de prévenir les suites, quelquefois graves, de
Éty. Ce mol vient de empan, mesure de La paisson des pourceaux ou droit qu'on
la dislance qu'il y a du bout du pouce au payait au seigneur d'un domaine, pour le CÊII.6 ffislâQlG» f. pi. (panes). Nuages légers.
bout du pelit doigt, la main étant fortement droit de faire paître les cochons sous les chê- PANAS, s.
Aub. V. Paras.
étendue en largeur; on disait autrefois espan, nes de ses forêts. PANAS, s. f. pi. (panes) ; PAKNA , FIGU-
de la basse lai. spa?ma, formé de l'ail, span- Éty. de la basse lat. panagium, formé dé Rousseurs qui viennent au visage et aux
nen, qui signifie étendre. pan et de agi. Y. Pan, R. RAS.
mains ; éphelis, éphelides.
Le pan vaut, à Montpellier, 2 décim. 48 PANAMAN , s. m. (panamân) ; ESSDIA- PANAT-, ADA, adj. et p. (pana,âde), dl.
millim. et demi ; el à Digne, 9 pouces , 25 DODB , EISSDGAHIAN , ESSOGADOUR, SECCAMAN , Volé, ée, dérobé.
centimètres. TODERCAMAN, cAiRiER.
Essuie-main,linge au- Ély. depan et deat. V, Pan, R. 3.
PAN, s. m. vl. Pano, esp. Pano, port. quel on s'essuie après s'être lavé les mains.
PANAT, ADA, adj. et p. SECCAT, IISIC-
Panno, ilal. Drap, langes, linge, étoffe, Éty. de pana man, essuie-main, ou de Essuyé, ée, séché, ée. V. Pa«j
pennon, lambeau. pannus ad manum. Y. Pan, R. 2. GAT, TODBCAT.
Rad. 2.
Ély. du lat. pannus, m. s. V. Pan, R. 2. PANANNI PANANNA, expr. adv. qui PANATALHA, s. f. (panalaille). Nom
PAN, s. m. vl. Quartier,bloc d'une chose, a la même signification que clopin-clopant, languedocien de la pariétaire. V. Esparga.
pan de mur. c'est-à-dire, l'action de clopiner, de clocher. Ély. mot est dit par corruption de pa-
Éty. V. Pan, R. 2. PANAR, v. a. anc. dg. Nourrir, repaître. rclalia, Ce formé deparél et de àlia, sur toutei
PAN, s. m. JOGAH AD PAN. Jouer à la patte, Car Varreproiiéloûs enseigne. les murailles. Y.Parel, R.
Gare. V. Pantouquet. Que qui nou panara l'estiou PANATGE, s. m. vl. La paisson dei
PAN, s. m. Pam, port. Pan, dieu des Noubeyra la caro deDiou. pourceaux. Y.Pan, R.
bergers qui préside aux troupeaux, selon D'Astros. JPANATIER, IERA, adj. (pànatié, iére).
la Mythologie. Grand mangeur ou mangeuse de pain. Aub.
PAN DE PASSEROUN, S. m. PAN DÎTTOORDRE, PANAR, s.m. (pana). Pour boiteux. V. s.f. (panatiére); FANA-
Panard. PANATIERA,
Pain d'oiseau, amourette, corbeille au pain, planche
HERBA D'AMOOR. PANAR-, V. a. ÎECCAR, TIEIBA. Panier ou
gramen tremblant, Brisa média, Lin. plante torcher.
EISSEGAB, TOUR-
ou claie sur laquelleon le pose, lieu où on le
de la fam. des Graminées commune dans les CAB. Essuyer, renferme.
champs. V. Gar. VIlne Gram. de la p. 214. S>ana le, essuye-loi.
Éty. de pannus, drap, linge, elde ar, es- Éty. de pan, pain, de al, fait, el de iera,
PAN DE TOCHDHE, V. Pan de passeroun. failpour tenir le pain. V. Pan, R.
PAN-DOOD BONDIOD, s. m. Doucetle, mâ- suyer avec un linge. V. Pan, R. 2.
che. V.Doucela. PANAR, v. a. vl. Nourrir, repaître. V. Sans pan a la panaliéira,
PANA, s. f. (pane). Penture. Cast. Voy. Pan, R. Aco's faire paoura fié'ira,
Parna el Palamela. PANAR, v.a. vl. Voler, ravir,soustraire . -Mounfil,désémarida. \
à un danger, échapper, éloigner.»
PANA, V. Panna el Pan, R. 2. Rigaud.
PANACEA, s. f. (panacée); Panacea, PANAR, v. a. (pana), dl. el bas lim. Vo-
lat. ilal. esp. port. cat. Panacée, remède uni- ler, dérober, enlever par surprise, pour dire PANAtïËRA, s.f. (panatiére); BABBÂ-
qu'uE enfant ressemble à son père ou à sa blatte de»
versel, remède qui aurait été propre à tous
mère, on dil en bas lim. Aquel n'es p a pa- BOTA. Noms languedociens de la
les maux et qu'on a vainement cherché à cuisines. V. Fourneiroou.
trouver. nai, celui-là n'est pas volé. Ély. de panatiére, lieu où l'on lient le pain,
Ely. du grec-Kavây.Eta (panakéia), déri.véde Que rende le'lairou, le cor que m'a panât. parce que ces insectes y habitent de préféren-
xai (pan), tout, et de àxéojiai (akéomai, gué- -Éty. du celt. selon M. Aslruc, ou de la bas- ce aux autres lieux. V. Pan, R.
rir. se lat.panera, rapine; formé de pan, drap, PANATIEIRA,s. f. (ponolièïre), d, bai
PANACHAR, v. n. el r. (panalchà). Se éloffe, et de ar-, comme raubar l'a été de lim. Tiroir. V. Tiraireel Pan, R.
panacher, on ledit des oiseaux el des fleurs rauba et dear. PANATORI, s. m. (ponolôri), d. baslim.
qui prennent des couleurs variées. Gare. PANARD, ARDA, adj. (panâr, ârde). et lang, Vole, choses volées, larcin.
Ély. de panacho et de ar. boiteux, cagneux. Aquel ci lous panaloris que lou fan flou-
PANACHAT, ADA, adj. et p. (panacha, Éty.? myce-sont ses vols qui le font fleurir.
âde). Panaché, ée, de diverses couleurs. PANARDEGEAR , v. n. (panardedjâ) ; 'Ély. depanaf, volé, et de ori. Y. Panar
PANACHO, s. m. (panache); et-Pan, R.3.
FANACHOD. BOCITEGEAB, EOCITOUSEGEAB. Clocher, boiter,
Penacho, esp. port. Pennachio, ital. Pana- clopiner. PANAU, s.f. (panâou); FAKAL, >SU>«.
che, touffe de plumes dont on ombrage un Éty. de panard et de egear. Mesure ancienne de Provence pour les
,
-grains, dont deux forment le setier
casque, un chapeau, etc. Vous ses pas proun alerta, el huit
Ély. du celt. panach, ou du lat. penna, •la charge ; dans quelques contrées il en faut
,F anarias tout panardegeanl. dix ; celte mesure a l'inconvénient de
plume. V. Penn, R.
Favre. toutes les mesures anciennes, l'irrégularité.
L'usaged'en porter aux casques, date delà
plus haute antiquité. PANARDS, s. m. pi. (panârsl. Jeu d'en- "La panai se subdivise en huit quartieras,
PANACHOUN, s. m. (panalchôun). Gar. fanl qui consiste à envoyer une balle dans quatre civaditrs ou huit picotins.
V. Panouchoun et Pan, R. 2. une rangée de trous qui peuvent,la contenir. Panai, n'est pas français,quoique souvent
PANADA, S. f. (panade); Panala, ital. Gare. employé comme tel.
Panaia, esp. anc. cat. port. Panade, sorte PANARIGI, vl. V. Panant. -On nomme goussets, les petites bandes de
démets fail de pain émietlé et longtemps PANARIT, s. m. (panari); PANARIS, -FE- fer ou de lole qu'on met au fond de ces me-
mitonné dans du bouillon; mie de pain mise NET, RODAIBE, LABOCBAIBE
BATEDIS, PISSA-
sures, pour les rendre plus solides.
sur de la viande; à Carpenlras, tourte aux CHIN, BBTJNET. Panadis, cat., Panarizo, esp. PANAU, s. f. Se dit encore de l'étendue
herbes. Panaricio, port. Panereccio, ilal. Panaris, de terrain dans laquelle on peut semer une
Ély. de pan et de ada, faite
•
inflammation phlegmoneuse des doigts. panai de blé; elle comprend 160 cannescar-
avec du pain.
v rées; c'est la moitié de la sélérée. Y. Hei-
V. Pan, R. Éty. dulat. panarilium, formé du
grec
Aigua panada, v. c. m. irapuvu^ia(parônuchia), dont les racines sont minau.
PANADELA, s. f. (panadèle); Panadel- Tiapà (para), auprès, eldegvu.Ç (onyx), ongle. PANAUSSAR, v. -a. et r. (panaoussâ) ;
lo, cat. Nom qu'on donne, à Toulouse, à la Quand les stupéfiants et les émollients PANHADSSAR. Trousser, se trousser, relever
patience crépue. V- Lappas. les robes, les habits pour qu'ils ne traînent
n'ont pu faire avorter les panaris, il faut,
pas. Gare.
PAN PAN PAN 783
Éty. de pan dérivé de pannus , drap , el En 1133, les Pandècles de Juslinien furent PANEL, s. m. vl. FANNEL. Panellel, cat.
, retrouvées à Amalfi, royaume de Naples, Dim. depan, pelit pain, lambeau; pennon;
ieaussar. dans le pillage de celle ville, par Inerius ou girouette. V. Pan, U. 1 et 2.
PANCAR, et
PANCARA, adv. (pancâ, pancâre). Pas Werner. PANEL, s. m. vl. Panneau , espèce de
encore. V. Pas el Encara.
L'empereur Eolhaire II, ne voulut de tout selle sans arçons.
Éty. C'est une contraction de pas encara. le butin, que cet ouvrage, que l'on conserve PANEL, Pour panneau. Y. Pancou;
V. Encara. encore à Florence commeun monument pré- plus usité et Pan, R. 2.
PANCARTA, s. f. (pancarte) ; PLACABD,
cieux. PANEL, s. m. (ponèl), d. bas lim. Piège,
Pancarte, placard affiché pour PAN D'OLI, s. m. (pând'oli).Nom qu'on filet : Dounar dins lou panel, donner dans
TLANCARDA.
avertir; grande feuille écrite ou imprimée. donne, dans le Bas-Lim. au marc de la noix le panneau. V. Pan R. 2.
réduit en pain. V. Pastilhoun et Pau, U. ,
Éty. du grec Tïàv (pan), tout, et de ^<4pTT,f; PANEL , dl. (panel). V. Pandouler et
PANDOULO , s. m. (pandôule). Pandour, Pan, R. 2.
(charlês), papier, papier.qui peut, contenir homme déguenillé, sans tenue. Panel de camisa les bouts inférieurs
tout, c'est-à-dire, grand.. Éty. Ce mot viendrait-il de pandourc, d'une chemise. ,
' PANCHANT, V. Penchant.
soldat hongrois plus propre au pillage qu'au PANEL , s. m. dl. Claie à sécher les
PANÇ.OGQLA, s. m. yl.. Cuiseur de pain, châtaignes.
boulanger. Ray.
combal, ou du grec -navSouAoç (pandoulos),
" PAN-COUGUOU, s. m. Nom que porle, l'esclave ou le valet de toul le monde. PANELI.ER , IERA , s. (panelié, iére).
PANDOUR, s. m. (pandour); FANDOO- Négociateur,
_ trice, entremetteur de maria-
dans la Basse-Provence, la valériane rouge
RIER, PANDODLA , FAND.oDRA. Malfaiteur, pil-
ges. V. Poutingoun.
ou barbe de Jupiter, Centranlhus ruber,
Dec.
fùlerianà rubfa, Var. a Lin. plante delà lard, qui se livre à toutes sortes d'.excès. PANEN., s. m. (panéin). Panais. Cast.
Gare. V. Pastenarga.
fam. des Valérianes, commune dans la Pro- PANEQ.U, s. m. (panèou) ; PANEL. Pan-
vence-Méridionale. Éty. Ce mot semble dériver de pandourc,
neau', pièce de bois ou de vitrage enfermée
PANCOUSS1ER, s. m, (pancoussié); soldathongrois. Gare. dans une bordure ou cadre.
rAKGocs.siÈH, vl. Boulanger, celui
qui fait cpi- PANDOUREL, s. m. (pandourèl) ; PANEL, Ély. du lai. pannellus dim. de pannus,
relepain. dl. Le pan d'une robe, le bas d'une jupe, ,
Ély, de la basse lat. pancosserius, formé d'une chemise. drap, parce qu'un morceau de drap tint
Pan, R. d'abord lieu de la planche qu'on emploie
de pan elde cosser, cuire. V. PANDOURlERj.s. m. (pandourié). Voy. aujourd'hui. V. Pan, R.
PAN-CUECH, s. m. (pari-cuélch). Pa- Pandour.,
nade, soupe faite avec du pain, dej'eau, du PANECAU, Aller, de Panicaut, v. c. m. En terme de menuiserie on nomme :
sel, du beurre ou.un jaune d'oeuf. PANEGEA.R, v. n. (panedjâ), dl. On le PANNEAU DE HAUTEUR, celui qui est plus haut que
Pain cuit, dans ce sens, n'est pas français, dit du blé et de la farine, en parlant de la pro- large.
PAND, radical pris du lat. pandere, pan- portion de. pain qu'ils fournissent. PANNEAU 'D'APPUI,-celui qui est au bas d'une porte
ig, pansum elpassum, ouvrir, étendre, dé- Aquela farina panegea, celte farine foi- à cadre, ou d'une porte vitrée.
PANNEAUDE.FRISE, celui qui est entre le panneau de
ployer, d'où pass.us, pas; expansio, exp.en? sonne bien. hauteur et .celui de Frise ordinairement transversul.
sion, répandre.' Éty. depan el de egear, faire du pain. V. ,
PANNEAU D'ÉPAISSEUR celui qui affleure le liiti d,t
De pandere,,par apoc- pani; d'où :. Es- Pan,.R.. deux côtés ou parements
,
pande-ment, Es-pand-i, Ês-pand-idoui- PANEGYRIQUE,, s. m. (panégyrique); RAVALEMENT, la diminution d'épaisseur du bord des
ras, Es-pand-idof, Es-pand-ir , Es-pan- Penegyrico, port. Vanegiric, cal. Panegi- panneaux.
âissa-ment, Es-pand-it, Es-pand-re, Es- rico, esp. ital. Panégyrique, discours public PLATE BANDE, quand, ce ravalement est entouré d'un
filet.
pend-ir, Es-pancha-menl, Es-panch-ar, à la louange de quelqu'un.
Es pang-erl-dr, Es-pant-oulhat, Es-panl- Ély. du lat. panegyricus, dérivé du grec PANEOU, s. m. Panneau ; en term: de
oulhrar, Es-perc-el. """ irav^-fupK (panègyris), assemblée générale maçon, une des faces d'une pierre .taillée ;
PANDART, ARDA;, s., (pandâr, ârde) ; solemnilé, , enferme-de sellier, chacun ides coussinets ' ;
formé de -ûâv (pan), lout, et de qu'on place sous la.sella; en terme de chas-'
rAKDARD. Pendard, arde, méchant,
coquin,
Vaurien,.fripon à pendre. urv-upir; (aguris), assemblée, parce qu'on pro- seur, filet dont on.se sert pour prendre les
Ély. de pendre et de art, Hit. bon à être nonce ordinairement ces discour-s dans une
.
lapins, d'où l'expression-:- Dounardins lou
pendu," gibier de potence. V. Pend, R,
grande assemblée. pancou, donner-dans-le panneau , dans le
PANDECOSTE, vl. V. Pandecoustas. Panegirista, PANEGYRISTAj s. nu (panégyriste); piège ; farion-d'une étole , d'un manipule.
ital. esp. cat. Panegyrista-, PANEOU , .s. .m. Empennelle , petite
PANDECOUSTAS, s. f. (pandecôusles); port, Panégyriste, celui qui fait un panégyri-
P.entecoste, lat. ital. Pentecostes, cat. esp. ancre qu'on mouille devant une grosse pour
port. Pentecôte, fête que l'Eglise célèbre en que.
la. rendre plus.solide. - -''
mémoire de la descente du Saint-Esprilsurlcs PANEIRADA, s. f. (paneirâde) ; PAMEI- C'est aussi un assemblage- de ; planches-
lang. Pane~
apôtres, le .cinquanlième.jour après Pâques. BAD , FANIERADA, PAGNEIRADO , panier, plein
qui ferme.les. écoulilles.
Ely. du grec TtEvcTjxoaxoç (penlêkôstos),
rée, ce que peut contenir un PANEROU, s. m. dg'. Aller, de Panei-
un panier ,- et non un plein panier. rawn, v. c. m..,"
cinquantième,,dérivé de 7tÉvxE (penlé), cinq, Éty. de panier el de ada panier plein. PANES, V. Pastenarga el Past, R.
que les Grecs modernes prononcent Pinde- V. Pan, R,\ ', " PANET, s. m. (pane). Dim. depan,
eosles. ', ' PANEIRET,'s. m-, (paneiré) ; FANIEIRET,
pelit pain. V. Pdn, R.
PANDECOUSTAS,.S. m. MANETAS TAN- PANET, s m. Un des noms du panais.
FANEIROCN, BOOSSODN. Petit
,
panier.
TA-COUSTA, PANTA coosTA. Nom commun à Ély. Dira, de panier,, à la rigueur il faut V. Pastenarga.
presque tous les chèvre-fepilles.et particuliè- dire panieiretj mais par euphonie on a pré- PANETA,. s. f. (panéle), dl. Pain de
rement aux espèces nommées balearica,^ féré paneirel en transposant le i, ou .du boulanger.
ctrusca et periclymenum.Y. Sabàtoun.. lat. pànariolùm.Y. Pan, R:' Éty. depan et de eta dim. petit pain,
,
Ely. Ainsi nommés
parce que ces arbris-. PANEIROUN, s. m. (paneirôun). Dim, parce que le pain de boulanger est plus
seaux fleurissent.ordinairementvers, la Pen- de panier. V. Paneiret el Pan, R. petit que le pain ,de ménage. V. Pan, R.
tecôte.
PANEL ,. s. m. (panel), dg. Drapeau PANETER, vl. V. Pahelier.
PENDECTAS, s. f. pi. (pandècles);Pan- d'enfant. V. Pedas. PANETIER, IERA, s. et adj. (panelié,
uectas, port. Nom que Juslinien a donné au Éty. du Iat. pannus et du dim.. el.-,V. iére). Celui, celle qui mange beaucoup de
corps du digeste, pour exprimer que celte pain.,.
collection renferme toutes les queslionsxon- Prtn R: 2,',. ' PANETIER, s. m: vl. PANETER. Pani-
, ;
Iroyersées. Bien eneoucatditis de "panels groussiets. cer, anc. cat. Panadero, esp. Pdnatliere ,
%• du grec TITM-AXCU(pandeklai). Jasmin. ital. Panelier ; boulanger.
78i PAN PAN PAN
PANETOUN, s. m. (peneloûn) ; FANE- 3LAKC-DABE ; FANEÇAU , PASIOBAU , CLODCA. Panier per ,leis gouveoeis,
_ renier.
élargie clef Chardon-roland, chardon à cent têtes, pani- Panier à carba ou pagner à carbè ,
TODK. Panneton, partie de la ceuilloir.
qui entre dans la serrure et qui pousse le caut des champs Eryngium campestre , panier à anse ou
pêne. ,
Lin. Plante qui appartient à la fam. des Panier long et estrech, mannequin.
Éty. du lat. pessulus, pêne, dérivé du Ombellifères, quoiqu'elleail toule l'apparence Panier long ou faissilhau, d|. Panier
Iat. pénis, queue des animaux. d'un chardoa, et qu'on trouve le long des long, sorle de manne faite de coton, deux
,j chemins, ainsi que sur le bord des champs. fois plus longue que large. Sauv.
PANEU , s. m. (panèou). Un des noms !
toulousains du panais. V. Pastenarga et V. Garid. Eryngium vulgare, p, 163. On nomme :
Pact, R. La racine du chardon-rolandfaisait partie,
PANEY, dg. Panier, v. c. m. eiPan, autrefois, des cinq racines apéritives mineu- PAKNETOK, celui dont les boulangère se serrent pour
Rad. res, mais son usage en'médecineesl presque enfourner la pâle.
PAN-FROUMENT, S. m. FANFCTJRIITENT nul aujourd'hui, quelques personnes m onf
assuré que le suc de ses feuilles était un Le croc ou crochet, auquel on suspend
un des noms languedociens de la mâche. remède souverain pour faire disparaître les les paniers dans les cuisines, porte le nom
V. Douceta. de porte-panier.
Ély. Ainsi nommée de sa bonne qualité, taies des yeux, ce qui a besoin d'être com-
firmé par l'expérience. PANIER, s. m. PAGNER, dl. Un épi ou
qui la fait distinguer des autres salades com- balardeau , ouvrage fait dans une rivière
me le pain de froment se dislingue des autres PANICAUT-D'ASE , s. m. (pamcaou
pains. d'âsé). Nom qu'on donne, aux environs de pour en détourner l'eau. Sauv. V. Banatta
Magnpl dit, qu'on donne le nom depan- Toulouse,à la centaurée galactite, Centau- el Pan, R.
fourmen, à Montpellier , au Samolus vale- rea galactites, Lin, Galaclites tomenlosa, PANIER, s. m, vl. Panneau, trompe-
randi. Moench. plante de la fam. des composées rie, embûche.
Flosculeuses, qui croit dans les lieux secs Ély. depanar tromper. V. Pan, TJ.,'3.
PANGA, s. m. vl. Estomac , panse. des provinces méridionnales. PANIERA, ,
f. (panière). Panier fermé.
V. Pansa. s.
PANGOI , OIA , adj. (pongôï, ôïe) , PANICHAU, s. m. Aub. V, Panicaut. Aub. Cabas, à Vinon, Var.
d. bas lim. PAKGOUSSIER, POUFINGA. Celui, PANICI, s. m. (panici). Nom qu'on PANIERA, s. f. ( panière ). Panetière,
celle qui tripote les sauces ; celui, celle qui donne, à Vallensoles, au panic vert, Pani- sac ou panier pour y tenir le pain, Claie sus-
manie mal proprement les choses qu'il lou- cum viride, Lin. plante de la fam. des pendue au plancher sur laquelle ou place le
che qui les pélrit comme de la pâte, du Graminées, commune dans les champs, pain. Avril. V. Trantoul.
,
pain. V. Pan, R. Ély. du lat. panicum, m. s. Y.Panic, R. Éty, de pan et de iera, îitt. lieu où esl le
PÂNIEIRADA, S. f. (panieirâde); FA- pain. V. Pan, R.
PANGORA , s. f, (pangôre). Morille ,
Cast. V. Moûrilha, GKEIBADA. Panérée , ce qu'un
panier peut Mies vau pan à la paniera que bel home
PANGOUNS, s. m. pi. (paugouns). At- contenir. à la carriera, l'aisance vaut mieux que la
telles du joug de la charrue. V. Ëslelas. Éty. de panier el de ada. Y. Pan R. beauté,
,
Tirar de pangouns être dans l'incer- PANIEIRAIRE , s. m. (panieiraire) ; PANIS, s, va. (panis). Dn des noms lang.
,
tilude si l'on doit agir ou non. Gare. PAGNEIBAIBE. Vannier,
qui fait des ouvrages du panic. V. Panissa, Melh-pichot et Pa-
PANGOUSSAR , v. a. (pongoussâ), d'osier. V. Vanier. nic,R.
d. bas lim. Manier quelque chose maladroi- Éty. de panier et de aire. Y. Pan, R, PANISSA, s. f. (panisse), V. Melh-pi-
tement. V. Maslroulhar et Pan, R. PANIEIRAS , s. m. (paneirâs). Aug. chot , Panis et Panic, R,
PANGOUSSIER,d. bas' lim. V. Pangoi de ,panier, grand ou gros panier. Dans le département des Bouches-du-
et Pan, R. Ély. de panier et de as. Y. Pan, R. Rhône on donne aussi le même nom au pa-
PANGOUSSIER,m, s. que Pancoussier, PANIEIRET, V. Paneiret et Panei- nic verliçillé, Panicum verticillatum, Lin.
r.c. m. Ce mot signifie en dl. regraltier de roun. plante de la fam. des Graminées.
pain, et désigne celui qui le vend de se- PANIEIRET, s. m. (paniéiré). V. Pa- Dans l'Hérault, panissa est le nom de
conde main. neiret et Pan, R. toutes les espèces du genre panicum, setaria.
Ély. V. Pan, R. PANIEIROLA , s. f. (panieirôle). On Ély. V. Pan, R.
PANHARMONICON, s. m. (pankarmo- donne ce nom, à Nismes, au Tenebrio PANISSA, s. f. Nom qu'on donne, à
nicôn). Instrument qui fait entendre tous les mauritanicus , Lin. insecte de l'ordre des Marseille, à une espèce de gâteau, que les
sons des divers inslrumensà vent, et tous Coléoptères el de la fam. des Ténébricoles, Génois préparent avec de la farine de pois
eeux des cymbales, du triangle, des timbales, quand il est à l'était parfait, parce qu'il se chiches et du maïs, dont les pauvres se nour-
de la grosse caisse, etc. nourrit de pain; sa larve porte le nom de rissent. V. Pan, R.
Ély. du grec izhi (pan) tout, et de Cadela, v. c. m. et Pan R. PANISSET, s. m. (panissé). Dn dei
,
Paneiroun.
,
app.ovi-/.o; (armqnikos), harmonique.
PANIEIROUN, V. noms lang. du panic-verl. V. Melaucha et
M. Maelzel, fit connaîlre cet instrument PANIELONCADA, s. f. (panielpun- Panic, R.
merveilleux en 1806 «t 1807. câde) ; PAGNELODBCADA.Plein un panier long. PANISSIER, s. m. vl. Panelier. V. Pan,
, Ély. de panier-long el de ada. Y. Pan, Rad.
PANIAIRE, s. m. (paniâïré). Avril, Rad.
V. Panieiraire et Pan, R. PANISSISRA, s. f. (panissiére) ; TAKi-
PANIC, FANIS, FAIÎISS radical dérivé du PANIER, s, m. (panié) ; GARBABOSTA CIERA. Champ de panis.
,
latinpanicum, panici, panic,,
plante qui cat.CAVAK, FABEY , PAGNER. Panière, ilal. Paner, Ely. de panissa et de fera. V. Panic, R.
ressemble au millet, formé de paniculus
Panier espèce de corbeille avec une PANÏSTER, s. m. vl. Panier. V. Pan ;
,
demi-cercle, à
anse en
panicule à cause de la forme de son épi,, différentes choses servant transporter Rad.
,
selon Pline. M. Théis, pense qu'il vienl de panier du ménage ; ce qu'un PANJAT, s. m. (pandjâ), dl. Caillelle
panis, parce qu'on faisait anciennement du peut contenir. de
Ély. du Iat. panarium corbeille à pain; porc. Doujat.
pain avec sa graine. , PANLE, adj. (panié), dl. Pâle. V. Pale
De panicum, par apoc. panic el panis ou de pan ,
pain, et de la term. ier, qui et Pal, R. 2.
; sert à contenir du pain premier
d'où : Panic-i, Panis, Paniss-a, Paniss- paniers. ; usage des PANLEGA, s. f. (panlègue). Violette de
iera, Paniss-el, Y. Pan, R.
Virgile, attribuel'invention des paniers et montagne, Viola monlana Lin. Plante de
la fam. des Violacées, qu'on ,
PANIC, s. m. vl. Panis, cal. Panizo, des corbeilles à Celée père de trouve , selon
esp. Panico, ital. Panic. millet. , Triplolème. Gar. au bois de Pourrières et à la Garduelle.
Ély. du lat. panicum, m. s. Es un panier traucat, Prov. c'est un pa- V. Gar. Viola martia arborescens, p. 488,
PANICA, Panique.
nier percé, c'est un prodigue. t. 99. 'F
Sot un panier , sot comme un
PANICAUT, g. m. (panicâou); PAB-J panier,commo fort sot.
On donne le même nom à la Viola canina,
* selon M- Negrel, dans le même
t département.
PAN PAN PAN 7R5
PANNA, s. f. (pane); PANA. Mettre en On le dit aussi d'un mourant qui a la car- PANS, radical dérivé du latin panlex,
panna, mettre en panne, disposer la moitié phologie. icis, panse, gros venlre, venlre gonflé.
des voiles au vent et l'autre moilié contre , PANOUCHIER, IERA, adj. (pânout- De panlicis, par la suppr. de fici. pans;
afin d'arrêter le vaisseau ; fig. être immobile, chié, ière). Nom qu'on donne aux boeufs et d'où : Pans-a, Pans-ela, Pans-ari, Pans-
Jxe, stalionnaire. V. Pan, R. 2. aux vaches qui mangent les chiffons. Voy. ada, Es-pans-ar Es-pans-at, Pans-el,
PANNA, s. f. (panne), d. m. Pour pen- Drapier et Pan R. 2. Pans-ut, Es-pans-ar, , Pans-ar-ut, Pans-
,
ture, ait. àeparna, V. Palamela. PANOUCHOUE adj. ( panoulchoué). iera Panlar-e Pan-ouia, Pan-oulha,
,
PANNA, s. f. (pane) ; PANA. Panno , Avril. V. Boulis, Charbous et Pan, II. 2. Pass-ard.
, ,
port. Panna, cat. Pana, esp. Panne , es-' PANOUCHOUN, s. m. (panoùtchoun) ; PANSA, s. f. (panse); BEDENA FELHA.
"pcce de velours grossier fait avec de la laine. PANACHODN; PILHOUN , TODECIIOUN. Torchon, Panda, ilal. Panza, esp. Pança, ,
port.
Ély. du lat. pannus, qui désigne toute chiffon, linge en lambeaux. Panxa, cat. Panse, le bas ventre, quand il
espèce d'étoffe de laine. V. Pan R. 2. Éty. de Panoucha, v. c. m. et Pan, R. est gros; en français, le mot
.
, panse désigne
PANNA, s. f. PAINA. Panne, graisse dont Aver un panouchoun en cade bugada, plus particulièrement le plus gros estomac
la peau du cochon et de quelques autres ani- se mêler de tout, se trouver dans toutes les des ruminants.
maux est garnie; iron..graisse. affaires désagréables.
Ély. de pannus, toile. V. Pan R. 2. PANOUCHOUN S. m. PISSOT, PISSOTE. Pansa plena, son souenmena.
, Morceau de linge qu'on ,
PANNA, s. f. Rousseurs. V. Panas. place à l'ouverture Éty. du lat. panlicis, gén. de panlex,
' PANNET, s. m. vl. Petit pain, petit du cuvier pour diriger la lessive dans le ba-
morceau, lambeau. quet. V. Pan, R. 2. gros ventre, panse. V. Pans, R.
Ély. Dim. de Pan, v. c. m. PANOUCHOUN, s. m. Magot, amas PANSADA, Panxada, cat. V. Venlrada
PANNICOL , s. m. vl. Pannula, esp. d'argenl caché. et Pans, R.
port. Pannicolo', ital. Panicule, membrane, Ely. Parce qu'on l'enveloppe ordinaire- PANSARD, ARDA, adj. (pansâr, ârde);
.enveloppe, tunique, terme de médecine. ment dans un torchon, panouchoun. Voy. passer, FANSABDT. Panxud, cat. Panzude ,
Éty. du lat. panniculus, m. s. Pan, R..2. esp. Pansard , arde, ventru, ue, pansu, ue,
qui a une grosse panse.
PANORAMA, s. m. (panorama). Pano- Mai de quatre fan quinquincllo. Ély. de pansa, gros ventre, el de ard,
rama , vaste tableau circulaire où sont repré- Qu'an lou panouchoun ben garnit. pointu. V. Pans, R.
sentées des villes, des campagnes la mer Brueys.
, PANSARD, s. m. Nom nismois du pleu-
etc., qu'on applique dans l'intérieur d'une,
tour ronde, qui reçoit le jour d'en haut, et PANOUCHOUN, s. m. On le dit aussi ronecte carrelet. V. Larba.
qui offre, lorsqu'on se place au centre, l'illu- pour nouet ou petit sachet dans lequel on ùde). PANSARUT, UDA, adj. et p. (pansarù,
enferme quelques drogues ou quelques aro- Pansu, ue. V. Pansarl et Paiû, R.
sion la plus complèle. Le spectateur se croit
transporté à Londres à Paris au milieu de mates pour les faire infuser ou bouillir dans PANSAS , S. f. pi. (panses) ; PASSARILHAS,
l'Océan, etc. , ,
un liquide. V. Pan, R. 2. FASSORELLAS. Passas , esp. Raisins secs ,
Éty, Ce mol est nouveau et composé du PANOUCHOUN, OUNA, s. (panoùt- raisins de cabas, passes el panses.
Ély. du lat. uva passa, m. s.
choun, ôune); PANODCHET, ETA. Imbécile,
grec nav (pan), tout, et de 8pap.a (horama), niais tatillon qui s'occupe à des minuties, Pansas muscadas, raisins muscats dessé-
vue, vue de la totalité, voir tout d'un coup qui a ,des scrupules
, ridicules. chés.
d'oeil. Éty. Y. Pan, R. 2. PANSEA, s. f. (pansée) ; PANSEYA , PAN-
Le panorama fut inventé, en 1787-1790, PÂNOUCHOUS s. m. (panoulchôus). SEJA. Violelte tricolore, pensée, Viola tri-
par Robert Barker, d'Edimbourg. Il fut per- ,
Dn fainéant, un débauché, Gare, déguenillé. color, Lin. pfanle de la famille des Violacées,
fectionné, en 1799 par Robert Fullon, cultivée comme ûeur d'ornement.
,
américain, qui l'imporla PANOUIA , V. Panoulha et Pans , R. Ély. Mot pris du français qui en en altérant
en France eu 1804; PANOULHA, s. f. (panôuille). ïalle,
Prevol y ajouta le dernier degré de l'illusion rejetons des céréales. Gare. Forlhographe a fait disparaître les traces de
en 1816. PANOULHA , s. f. (panôuille) ; PAKODIA. son origine. Ce mot vient de paon sea, qui de
PANOUCHA, s.f. (panôucbe). Au pro- Un gros ventre, une grosse bedaine. paon, faisant allusion aux couleurs
pre , vieux linges, chiffons, et au fig. femme brillent sur la queue de ce bel oiseau.
de mauvaise vie espèce d'imbécile de Lou trop pinta• ye crebella panouia. PANSEJA, s. f. (pahsèïe). Nom toulou-
niaise. , , Tandon. sain de la pensée. V. Pansea.
Éty. de pannuceus, flétri, ride, formé de Ély. V. Pa«s,R. PANSEL, s. m. pansèl), dl. Rame pour
pannus, drap, mauvais drap ou lambeau de PANOULHA, s. f. ( panôuille ), dg. les poids, les haricots, etc. V. Garda et
drap, et dans le sens figuré, parce qu'on Panolla, cat. Épi de millet. Gardoun.
emploie les chiffons aux usages les plus sa- PANOULHAR, dl; PANOELIAB. Pour tal- Pour fagot de rames, V. Gaveou.
les. V. Pan R. 2. ler. V. Gaissar. Éty. Dilpourpaisset, pieu. V. Pal, R.
,
PANOUCHAR. v. a. (panoutchâ). Es- PANOUN , Moilié d'un pain double
,
PANSEL. s. in. (pansèl), d. bas Jim.
suyer avec un chiffon. Gare. Gare, petit pain. Dim. de Panel, v. c. m. Eslomac, et plus particulièrement celui du
Ély. depanouefta, chiffon cl de ar. et Pan , R. cochon : Remplir lou pansèl, remplir la
,
PANOUCHARIA, s. f. (panoulcharie). PANOUS , OUSA , OUA , adj. (panôus , panse.
Roâotage, rabâchage, discussion sur des ôusé, due) ; CODCOUBÈOD. Couvert de taches Ély. Dim. de pansa. Y. Pans, R.
minuties, sur des riens. de rousseur ; en parlant du ciel, couvert de PANSETA, s. f. (panséle) ; Panxela ,
Ély. de panouchaet de aria, choses équi- légers nuages. cat. Dim. de pansa, petite panse, pelit ven-
valentes à des chiffons. V. Pan, R. 2. Éty. de pana et de ows. tre ; homme court et ventru ; venlre de
PANOUCHAS ASSA s. m. (panout- PANOUTEGEAR, v. a. (panouledjâ), mouton.
,
chàs.âsse). Péjoratif , Éty. dedans» et du dim. eta. Y. Pans,
de panoucha, gros dl. Griveler, escroquer. Doujat.
chiffon, et fig. gros nigot. Éty. V. Pan, R. 3. Rad.
Ely. de panoucha elde as. Y. Pan, R. 2. PAN-PAN , Onomatopée du bruil que PANSETA, s. f. (ponséte), d. bas lim.
PANOUCHASSA s. f. (panoulchâsse). fait un tambour ; en terme de nourrice, la Venlre, panse de moulon.
Péjoratifde panoucha, , PANSEYA, V. Pansea.
gros chiffon, et fig. caisse même : Lou-pan-pan.
grosse femme, imbécile ou de mauvaise vie. PANPOL, s. m. vl. Sarment. PANSIERA, s. f. VI.FANCIEBA. Cuirasse,
Ély. de panoucha et de
assa. Y. Pan, PAN-QUARRAT, s. m. Nom qu'on ou partie de la cuirassequi couvrait lé venlre.
K2. donne, dans le département désBouches-du- Ély. delà basse lat. paneereaoapanseria,
PANOUCHIAR v. n. ( panoulchiâ ). Rhône, aux briqués carrées servant pour les m. s. dérivé du Iat. panlex, panse. V. Pans,
Chiffonner; niaiser , s'occuper à des riens. constructions. Rad.
,
TOM. II. 2°" PARTIE. 99
PAN PAN
7ftfi PAN
(pansiére), PANTALOUNS s. f. ( pantalouns ) ; PANTERONjS.m. vl. Panleron, sorte
PANSIERA. s. f. FAHSSIXIRA. ,
Panlaloni, ilal. Pantalon, cat. esp. port. de pierre précieuse.
Ecluse, digue, chaussée. PANTES, s. m. Avril. V. Panlou.
Pantalon, culottelongue qui couvre la cuisse
et la jambe.Pantalons au pluriel ne se dit en PANTEYAR, vl. V. Panlaigear.
Coumo uno furiouso riviero français que lorsqu'on parle de plusieurs ; PANTHEON, s. m. (panlheôun); Pan-
Quand a fach saula la panssieira port. Panteon, cat.
Trad. de Virg. on fait une faute toutes les fois qu'on dit leone, ilal. Panthéon ,
temple consacré à tous les
d'un
mes pantalons, quand il ne s'agit que esp. Panthéon,
Ély. Ditpourpasstera. V. Pass, R. seul. dieux.
Ély. Ce mot serait-il formé de l'adjectif Éty. du lat. panthéon, dérivé du grée
PANSSIEIRA , dl. Alt. de Pansiera, 7iavTEAr]f; (pahtelês), totalement,entièrement, (théos), dieu.
racv (pan), tout, et de 6001;
v. cm. ..
PANSUT, UDA, adj. et s. d. bas ..lim.
V. Pansard et Pans, R.
parce que le pantalon couvre en entier la
cuisse et la jambe, ou de Pantalon, person-
Le plus célèbre panthéon connu, est celui
qu'Agrippa, gendre d'Auguste, fit construire
nage comique. à Rome, et qui existe sous le nom de Sainte-
PANTA, s. f. (pânte). Pente, bande L'es Troycns, les Phrygiens, les habitants Marie-deAa-Rotonde, depuis que le pape
d'étoffe qui pend autour du ciel d'un lit, delà Tauride, en un mot tous les Barbares Bonniface IV le consacra à la Sainte-Vierge
d'un dais, qu'on nomme aussi cantonmere et et à tous les Saints.
retombée. portent sur les monumenfsgrecs des chaus-
Panla d'un coutilhoun d une rauba , ses longues, semblables à nos pantalons. PANTHERA, s. f. (pantère) ; Pantera,
falbala. PANTALOUNS,s. m. pi. (pantolôuns). ilal. esp. cat. Panlhera, port. Panthère,
Éty. de pendere, qui pend. V. Pen<t,R. Pantalons, anciennement, habit tout d'une Félix pardus, Lin. mammifère onguiculéde
pièce qui s'étendait depuis le cou jusqu'aux la famille des Digitigrades ou Carnivores,
PANTA, s. f. (pânte), d. bas lim. Sorte pieds aujourd'hui culotte longue qui re- qui habite les forêts de l'Afrique. La pan-
de mesure, Ampan, v. c. m. ;
couvre toule la jambe. thère rugit.
PANTACOUSTAS, V. Pandecouslas. Ély. depantalone, Ély. du lat. panlhera, dérivé du grec
que les Italiens
PANTAI, s. m. (pantâï) ; FAHTAILH , donnent à ce vêtement,nom parce que c'est celui TtavGrJp, rjpoç (panthêr, êros), formé de 7tâv
Rêve
PARTAIS , , RAIBE , REVE , BEOO. , SOUge des bouffons qu'ils appellent panlaloni, (pan), tout, tout à fait, et de G^p, gén. 6r,poç
qu'on fait en dormant ; chimère ,
châteaux
surnom des Vénitiens qui fournissent ces (thêr, thêros), farouche, bête farouche.
en Espagne de batleleurs. Ceux-ci ont été ainsi
Éty. L'auteur de la Stat. des Bouches-du- sortes
nommésde saintPanlaleon, qui est en grande
PANTIMAR, v. a. (pantimâ) , dl. Elar-
gir les fils d'un écheveau, en détacher la
Rhône, dit que ce mot est ligurien, mais il Pantaléon, d'où l'on
paraît bien plus naturel de le faire dé- vénération chez eux,corruption, dérive lui-a centaine soit pour le décruser, soit pour le
nous fait panlalone par mettre à ,la teinture. Sauv.
river du grecoe«vxaijjj.a(phantasma), fantôme, même de pantelemone, qui signifie tout mi- PANTIN, s. m. (pentin) ; FATÎTEN. Pantin,
spectre. séricordieux. figure de carton plat, peint et découpé qu'on
Dérivés : Panlai-geairé, Pantai-gear, On croit généralement que ce vêtement a fait mouvoir avec des fils ; fig. personne dé-
Pantai-lhaire,Pantai-lhar. été inventé par les Vénitiens quoi qu'on en gingandée; personne d'un caractère faible
PANTAIGEA1RE, s. f. (pantadjâïré) ; voie sur les monumenlsgrecs. qu'on fait agir comme on veut.
PANTAILBtAIBE PANTAYAIRE SONGEA-FESTOS.
, radoteur.
, sujet à rêver, Le mot pantaloun, est presque toujours Ély. de pan, tout, et de tin, qui fait tous
Rêveur, qui est employé au pluriel en provençal : Ai mes de les gestes, toutes les grimaces.
Éty. depantai, rêve, et de egeaire, qui pantalouns, Tr. j'ai mis un pantalon, ce mot La postérité aura de la peine-à croire dit
,
fait. - ne prend le pluriel en français que lorsqu'on l'auteur du Dict. des Orig. de 1777, in-8«
PANTAIGEAR , v. n. (panleidjâïré) ; parle de plusieurs. Il en est de même de que, pendant un temps assez considérable,
FAKTAILHAR , PANTAISAR, FANTATAR, SOUNGEAB, culotte. V. Brayas. de graves personnages français aient pu
BEVAB. Pantexar, cat. Rêver, songer, faire PANTAR, v. a. et n. (poritâ), d. bas lim. s'occuper sérieusement de ces jouets , ridicu-
un rêve, radoter, dire des choses sans fonde- Mesurer avec la main pour savoir combien les et qu'il ait élé commun de rencontrer
ment. une chose a depans. Y. Panla. dans ,
la poche d'un respectable magistrat un
Éty. de panlai et de e^ear. PANTARE, s. m. (pontâré), d. bas lim. beau pantin à côlé d'un papier qui devait
Fa panlaisar , dl. faire longtemps Venlre. V. Venlre. décider de la vie, de la réputation ou de la
attendre. Éty. du lat. panlex panse ventre. V. fortune des plus illustres citoyens.
Pans, R. , ,
PANTAILHAIRE, s. m. (pantaillâïré). PANTOISAR, v. n. vl. Perdre l'esprit,
V. Pantaigéaire. PANTARI, s. m. (ponlâri), d. bas lim. le sens ; exlravaguer ; rêver.
PANTAILHAR, v. n. (pantaillâr). Y. Espèce de jeu qui consisteà approcherle plus PANTOMIMA, s. f. (pantoumime); Pan-
Panlaigear. possible d'un but, et qui exige .qu' on mesure. lomimo, ital. Pantomimo, port. cat. esp.
PANTAIS, S. m. Vl. PAETAYÎ , PANTEX. Y. Panla. Pantomime, expression muette du visage et
Souci, tourment, engoisse, trouble, agita- PANTAYAR, vl. V. Panlaigear. des gestes qui supplée à la parole.
tion embarras, incertitude. V. Panlai;
,
PANTAYS, vl. V. Panlais. Éty. du lat. pantomimo, dérivé du grec
essoufflement, respiration bruyante; cau- PANTAYSARet •MavTOjxiti.01; (pantomimos) dérivé de r,â<;
chemar. PANTAYZAR, V. n.vl. FAKTEYAR.Pan- (pas), gén. Tiavirc-ç (panlos),,
tout, et de
Panlaissa, il ou elle s'émeut, s'agite. lexar, cat. Pantoiser, rêver, s'agiter. Y. p-ipionai (miméomai), imiter, contrefaire.
Ety. du grec ipavcâÇio (pbanlazô). Rêver, Panlaigear.
PANTEISAR, V. Panlaigear. La pantomime était en usage sur les théâ^
troubler par des songes. très grecs et romains. Ces derniers la pous-
PANTAISAR, dl. Y.Panlaigear. PANTEJAR, v. n. vl. Etre effrayé , sèrent dit-on, à un point de perfection
PANTAISSAR, v. n. (panlaiseâ) ; troublé. ,
BE- PANTENA, s. f. (panténe). Panlène ou incroyable.
SHALEHAR, soDFFLAR. Panteler, haleter, être PANTOMIMO, s. m. Pantomimo, ital.
hors d'haleine, respirer avec peine et avec panlenne, nasse ou verveux qu'on place à
fréquence, comme les chiens après une lon- l'extrémité des bourdigues pour retenir le esp. port. cat. Pantomime, acteur qui imile
poisson. toutes sortes d'actions par des gestes.
gue course. Doujat. PANTERA, Pantera j cat. esp. ital. V. Ety. V. le mol précédent.
PANTALI, nom d'homme (panlâli); Panlhera. PANTOU, s. m. (pântou); PANTE».
Panlaleone, ilal. Pantaléon.
L'Église honore ce saint le 17 juillet. PANTERNA, s. f. (pantèrne), dl. Voy. Rustre, sot, mal-vêtu, déguenillé, paltoquet,
Foulerla, Farfantela elBadau. pataud, pâlot.
PANTALOUNIER, s. m. (pantalounié). Ety. du grec navrotoî (pantoios), varié,
Tailleur qui ne fait ou ne vend que des Mous yols me fan U panterna?
pantalons. Gare. qui change, de toute sorte.
Rigaud. PANTOUFLA, s. f. (pantoufle) ; Pantu-
PAN PAO PAO 787
fola, ilal. Pantouflo, esp, Panlufo, port. Dicl. qu'on désigne par las paours, les
Pantoufle, sorte de chaussure qui est ordi- PAO peurs, l'époque de 1789, qu'on nomme ail-
nairementsans quartiers et dont on ne se sert PAO , s. m. vl. Paon. V. Pavoun.
leurs l'année des brigands.
que dans
l'intérieur de la maison. PAOUROUS, OUSA, adj. (paourous,
Éty. du celt. pantofla, ou de l'ail, pan- PAOC, adv. vl, Pelit, peu, V. Pauc. ÔUSe); FAURUC, FOODROOS, FAORTJT. PaUrOSO,
PAONAT, adj. vl. Nuancé comme le ital. Pavoros, cat. Pavoroso, esp. port.
toffel, qui signifie la même chose. Ce mot d'un brun. V. Pan, R.
pourrait aussi venir du grec iraviôç (pantos), paon, PAOR,
rouge
f. vl. Por, Peur. Voy.
Peureux, euse, craintif, timide,poltron, lâ-
s. cal. che; ombrageux, en parlant des chevaux.
tout, et de <JEAAOÇ (phéllos), liège, parce Paour, R. Ély. de paour et de ous. Y. Paour, R.
les semelles des pantoufles sont souvent PAORLIOS, adj. vl. V. Paoros, Paou-
que PAOZA, s. f. vl. Pause. V. Pausa.
faites avec celle matière. rousel Paour, R.
PANTOUFLAR, v. a. (pantoufila), dl. «,..., PAOROS,adj. vl. PAORLios, PAOBcc. Peu-
Gripper, attraper. Doujat. V. Paourous et Paour, R. PAP
reux.
PANTOUFLETA, s. f. (pantouflele).
-
PAOROZAMENS, adv. vl. PÀOHOSAMEN. PAP, radical pris du lalin papa, papa,
Nom languedocien du mufle de veau. Voy. Pavorosament, cat. Pavorosamente, esp. prêtre et dérivé du grec 7tà-ji7ia;
Telarelas, port. Paurosamente, ital. Timidement, pape, (pappas), père. ,
Éty. Dim. de panloufla, à cause de la craintivement.
PAORUC,adj. vl. Peureux. V. Paou- Pap-al, De papa, par apoc. pap; d'où: Pap-a,
forme de la fleur. Pap-el-ina, Pap-au-tat, Pap-as-
PANTOUFLIAR, v. n. (panlouflia) ; rous et Paour, R.
Êlre mal chaussé faire entrer et sortir les PAOU..., V. àPaw..., les mois qui man- sou, Pap-al, Pap-el,Pap-oun, Pap-ai.
,
souliers des pieds en marchant.
PAP, 2, FOP, radical dérivé du latin pap -
quent à Paou.
PANTOUFLIER , s. m. (panlouflié) ; PAOU, Alt. de Paul, nom d'homme, de pa oul'on papa, bout de la mamelle, et bouillie
qu'on donne, dans le dépar- Pal, pieu ; de Pauc, peu, v. c. m. que donne aux enfants, en celtique ;
EscBosEBA.Nom d'où pappare, manger des choses qu'on n'a
lement des Bouches-du-Rhône, selon M. PAOULUT, UDA, adj. (paoulù,ûde), d. besoin de mâcher.
Roux, au squale pantouflier, Squalus tiburo, bas lim. Craintif, timide, V. Paourous; on pas
Lin.poisson de l'ordre des Holobranches et le dit aussi d'un endroit solitaire qui inspire Depapa, par apoc. pap ; d'où : Pap-ach,
de la famille des Plagiostomes (à bouche |a terreur. Pap-adour , Pap-aire Pap-ar-ela Pap-
, ,
transversale), qui a quelque ressemblance Aquel bosc es paoulul, ce bois inspire la ar, Papar-el, Papar-ina, Papar-ot. Pap-
avec le marteau. terreur. as, Pap-at, Pap-et, Pap-ola, Em-pap-oul-
Ély. de panloufla et de la term. ier, qui Aquela maisoun es paouluda, on a peur ar, Papa-ver, Pav-ol, Popa, Pop-ar,Pop-
porte des pantoufles, à cause de sa forme. dans celle maison. V. Paour, R. ard, Pop-el, Poup-el, Poupel-oun, Poup-
PANTOUMIMA , s. f. (panlouinime) ; PAOUN, V. Pavoun. eou, Poup eta, Poup-ou.
Pantomimo, ilal. port. PAOUNARSE, V. Sepavanar. PAP, 3, PAPER, PAEAB, FAFET, radical pris
esp. v. r.
FAriTOBHiNA.
Pantomime, expression muette du visage et PAOUR, PAOR, PODV, radical dérivé du lat. du lat. papyrus, nom d'une espèce de cype-
dont on faisait des feuilles sur lesquel-
des gestes qui supplée à la parole ; acteur qui pavor, pavoris, peur, épouvante, frayeur, rus, les les anciens écrivaient; el dérivé du grec
s'exprime par des gestes ; espèce de drame formé de pavere, être saisi de^peur.
où l'on ne s'exprime que par des gestes. De pavor, par la suppression de v, paor ; iLtraupoi; (papyros), m. s.
Ély. du lat. pantomimus, m. s. dérivé du d'où : Paor, Paor-os, Paor-uc, Es-paord- De papyrus, par apoc. papyr, paper et
papar, par le changement de y en e ou en
greCTtâv, mxvT-ôr, (pan pantos), tout, et de ir, Es-paoritz, Es-paorz-ir.
,
jii|jLÉo[;.at (miméomai), imiter, contrefaire. De paor, par le changement de r en l : a, pap ; d'où : Pap-a-fard, Papar-assa ,
Paoul-uc. Papar-ina, Papa-ss-ard, Paper ,Paper-
PANTOUQUET, ETA, Dim. de Pan- assa, Papet, Papet-aria, Papet-ier,Pap-ey,
Depaor, par le changement de o en ou,
paour; d'où -.Paour, Paour-ous , Paou- Pap-ier'.
tou, v. cm.
Doou coH-é dé Sant-Jnst, sus la nouvello herbcttp rous-a, Es-paour-ir. PAPA, s. m. (pape et papa); Babba,ital.
Après vespros vësez lou jouîne punloutjuct
,
Depauor, par la suppression de o ,paur; Papa, esp. cat. Pai, port. Père, trois mots
Danser raoudeslamentémé sa pantoucjueto d'où : Paur , Paur-ous, Paur-uga, Es- sont employés en provençalles pour saluer celui
: Oou soun doou galoubet. paur-ir, Es-paur-it, Es-paur-ug-ar, Ey- à qui l'on doit l'existence; pelils enfanls
. - ; Bellot. Jàtret.
paur-il. disent papa, mot facile à prononcer puisqu'il
.
l'arhV
PANTOUQUET , s. m. (pàntouquç) ; De pavor, par apoc. pav; d'où : Es-pa- suffit d'écarter deux fois les lèvres pour
FAII. Le jeu de la patte ; jeu d'écolier où l'on vanl-os, Es pav-ant, Espavanl-ar, Es-pav- culer; dans un âge plus avancé, les fils des
jette une pièce de monnaie contre un mur, ent, Es-pavenl-er,Es-paenl-ier, Es-pav- paysans disent paire, et les autres papa,
et où l'on gagne quand il n'y a que l'exlen- ardir, Es-panl-ar, Es-pant-at,Es-pravant- ceux de la'classe moyenne prononcent papa,
sion de la main entre la dernière pièce jetée au, Es-pavent-al, Es-povenl-ar,Es-pavent- pape ; on dit aussi père, mais ce mot est pu-
et l'autre. os, Es-pavour-dir,Es-pavour-dit, Es-pla-
rement français.
PANTOUQUETA, s. f. (panlouquéte). vant-aire, Es-plavanl-ar, Es-pquv-anla, Éty. du grec rai7nrai; (pâppas), père, en
Chanson à boire des paysans : Cantar la Es-pouvant-able, Es-pouv-anl'-alh Es- terme enfantin. V. Pap, R.
, PAPA, s, m. (pape); Papa, lat. ilal. cat,
panlouquela, chanter et boire; pour cas- pouvant-ar, Es-pouvanlabla-menl, Es-pou-
'tagnettes, V. Caslagnetas:
Chanson du bon vieux temps que l'on
chante pour endormir les enfants. Avrij. ,
vant-au, Es-prav-anl, Es-prav-antar. esp. port. Pape, le chef de l'Eglise catholi-
De paur, par le changement de p en 6, que.
baur ; d'où : Em-baur-ar , Em-baur-at. Éty. depapa^père, V. le mol précédent
PANTOUQUIERA, s. f. (panlouquiére). PAOUR, S. f. (pâOU) ; FOOER , FOD, FOOU. et Pap, R.
Panloquière, corde de moyenne grosseur, Paura, ilal. Paor, anc. cat. Pavor, esp. Le titre de pape était commun autrefois à
entrélassée entre les haubans, pour les tenir port. Peur, vive appréhension d'un danger, tous les évêques et il ne devint particulierà
plus fermes. crainte. celui de Rome que depuis le synode tenu en
PANTOUSTIER, s. m. vl. Boulanger. Éty. du )at.pavor. Y. Paour, VL. 1070 (1074), ou GrégoireVII, ordonna qu'il
Ély. de la basse lat. pantosserius. V. Pan, Qu'avez paour de quoi avez-vous peur, n'appartiendrait plus àl'ayenir qu'à l'évèque
,
Rad. que craignez-vous, et non gu'avez-vous de Rome, comme une prérogative et une
PANTRALHA, s. f. (pantrâille). Ca- peur. distinction particulière.
naille, bélilre. Ai paour que loumbe, je crains qu'il ne Jusqu'à Jean XII, qui fut élu le 20 mars
PANTUERLA, s. f. (pantuôrle). Femme tombe, et non je crains qu'il tombe. 956, les papes avaient transporté leur nom
malpropre, mal vêtue. Aub. Se dounar à la paour, s'effrayer et non dans la chaire de saint Pierre, celui-ci en
PANTURLA, s. f. (pantûrle).Femme ou se donner à la peur. , changea, et laissa celui d'Oclavienqu'il avait
fille de mauvaise vie. Gare. PAOURS LAS, M. Bcronie, dit dans son pour prendre celui de Jean.
PAP PÂE*
788 PAP
Quand dans une conversation deux per- PAPAR, v. a. vl. Attraper. PAPAKBY , S. JH."" A
uuuuc OUMI ce
feuillages dessinés brodés
PAPAR, v. a. (papa); Papar, port. cat. inom à des , ou
sonnes ayant la même idée, prononcent le peints étoffe.
sur une (papes) Papas,
même mot, elles disent : Auriam fach un esp. Manger avec avidité, d'une manière I
PAPAS, s. f. ; cat. Bouil-
papa, nous aurions fait un pape, faisant al- gloutonne.
Éty. du lat. pappare, manger. Y. Pap, lie. V. Farineta , Soupeta et Pap , R. 2.
' Éty.
lusion à l'accord qui doit régner dans un con- du portugais papas, m. s.
clave. Rad. 2.
PAPA, s. f. (pape), dl. V. Tunduda. Papa, élait un nom donné par les anciens PAPASSARD, s. m. (papassâr), dl. Pa-
grande affiche. V. Paperassa et
PAPACH, s. m. (papâlchj, dl. Gorge, au mammelon des nourrices, ainsi qu'à la perasse,
gosier. V. Gousier et Gavai. soupe des petits enfants, papare, manger J
]
Pap,R.3-
PAPASSOU, s. m.
/ , Papas,
(papassou). .
'"
Ély. de papar, manger. Y. Pap, R. 2. de la bouillie : Papare, puerorum est sicul d'Orient donnent
PÀPA-CHANTEÔU,s. m. (pâpe-lchan- manducare virorum. Papias. Gloss. nom
J que plusieurs peuples
lèou). Nom qu'on donne, à Barcelonnelte, à PAPARASSA, s. f. (paparâsse). Alt. de à: leurs prêtres.
Paperassa, v. c. m. et Pap, R. 3. Éty. du grec -r.i.tt(t<; (pappas). Père. Voy.
une grosse espèce d'agaric qui croît sur les Pap, R.
saules. PAPARASSAR,v. n, (paparassâ). Pape- •
PAPAT, s. m. (papa), dl. Le jabot des.
PAPADOUR, Gare. V. Papaire. rasser, réunir, feuilleter des paperasses, fai- oiseaux. V. Gavai el Pap , R. 2.
PAPAFARD, s. m. (papafâr); FAFASSAR, re des écritures inutiles, écrire longuement. '
PAPAT, s. m. vl. Papal, cat.Papado,
langued. Une paperasse, des papiers inutiles, Gar. V. Pap, R. 3. ital. Papauté. V. Pap, R.
un écrit long et ennuyeux. PAPARASSIAIRE, s. m. (paparassiâï- 'esp. Papalo ,
Éty. V. Pap, R. 3. ré). Paperassier, celui qui aime à feuilleter, PAPAUTAT, s. f- (papaoutâ) ; PAPOOD-
PÀPAFIGA, s. f. (pâpefigue). Voile de à consulter des paperasses. V. Pap, R. 3. TAT.
Papot, cat. Papado, esp. port. Pa-
perroquet, petites voile que l'on place au- PAPAREL, s. m. (paparèl), dl. Celui palo
j ital. Papauté.
,
Ély. du lat. papalus, m. s.
dessus des huniers. V. Papagay. qu'on appâte avec delà bouillie. Sauv.
Ély. duporlugaispapa/ijo. Éty. depapar, manger, el de l'art, el, ce- PAPAVER, s. m. vl. Papoula, port. '
PAPAGAIjS. m. (papagâï) ; PAPAGAY, lui qui mange. V. Pap, R. 2. Papavero, ilal. Pavol.
PAPAFIGA, FÀFAGDAI. Papagall, cal. Papa- PAPARELA, s. f. (paparèle). Mangeu- Éty. du lal.papaver, m. s. formé du celt.
gayo, esp. Papagaio, port. Papagallo, ital. se, gloutonne. papa,
J bouillie parce qu'on en mettait au-
Nom qu'on donne souvent aux perroquets. Éty. V. Papaire et Pap R. 2. trefois
' le suc ,dans la bouillie des enfants
V. Perrouquet. , les endormir.
PAPARINA, s. f. (paparine). Nom qu'on pour
]
Éty. du celt.papegault, oiseau vert. donne, dans plusieurs endroits, à la toile des
PAPAGAI, s. m. PAPAGAY. Papegai, oi- araignées, par comparaisonau tissu mince Papaver vàl a far oli.
seau de carton ou de bois peint, planté au qu'on nomme Papetina, v. c. m. etTararina. Elue, de Las Propr.
bout d'une perche, qui sert de but pour Ély. depapar, manger, etdeina, qui
tirer de l'arc. sert à préparer à manger, comme de couvre, PAPAX , s. m. (papâx), dl. Jabot des oi-
Sembla aquitl-ou papagay, il est là assis cuisina, Y. Pap, R. 2. ou peut-être de pa- seaux. V. Gavai.
en pape-colas. pirus, délié comme une feuille de papy- PAPEGAI, s. f. (papegâï). Nom béar-
PAPAGAY, Y.Papagai. V. Pap, R, 3. nais du perroquet. Y. Perrouquet.
PAPAGEOUN, OUNA, s. Nom qu'on rus.
PAPARÔT, s.-m. (paparô), dl. Papâro- Ély. V. Papagay.
donne, dans le Bas-Limousin ,' aux habitants iac, cat. Un pelit enfant ; bouillie trop épais- PAPELINA, s. f. (papeline); FAFABIKA.
de Languenne,grosbourg près de Tulle. Papeline étoffe dont la chaîne est de soie et
Ély. Ce mot paraît venir de papegaut, se. Aub. ,
Éty. de papar, manger de la bouillie. V. la trame de fleuret : par extension, éloffetrès-
qu'on trouve souvent dans Rabelais. Pap, R. 2. mince.
PAPAGNA, Vour pas paina ou pas una. Éty. Parce qu'ellefutfabriquée à Avignon,
Y. Pas. PAPAROTIAR,v. n. (paparouliâ); FA- dans le temps que celle ville élait terre pa-
PAPAGUAI, vl. V. Papagai. PABODTIAR. Bouillir à peine. pale ; d'où : papaline el papeline. Y. Pap,
PAPAROTIER, s. m. d. de Carp. Voy.
PAPAI, s. m. (papaï), d. toulous. Mon Falabreguier. Rad.
père. PAPER , s. m. (pape); PAFE. Paper,
PAPAROUS , s. m. (paparôus). Nom
Éty. du grec Trà-ira; (papa), papa, V. Pap, qu'on donne, aux environs de Montpellier cat. Papier. V. Papier etPap , R. 3.
Rad. au rouge-gorge. V. Rigau. , PAPERASSA, s. f. (paperasse) ; PAFA-
PAPAIRE, ARELA, s. (papâïré, arèle); PAPARRAUGNA, s. f. (paparrâougne), RASSA, PAPASSARD. Paperada Cât. PopC-
FAPADOCR. Gouliafre, gros mangeur, glou- dl. Fantôme, moine bourru. V. Barban. ,
lera, esp. Papelada, port. Paperasse
ton. V. Pap, R. 2. pier , pa-
écrit qui n'est plus d'aucun usage ;
PAPARUDA s. f. (paparûde) ; MODBI-
,
Bon papaire LHODN, MOOBILHOTJS , TRIS5ETA WOTJBRELODK.
grande affiche.
,
Nom qu'on donne à presque toutes les es- Éty. de paper pour papier, et de la term.
Fouguetjamai bon donaire. Prov.
pèces de Morgelines, Alsine, Lin. mais plus dépress. assa mauvais papier papier inu-
PAPAL, ALA, adj. (papal, aie) ; Papale, particulièrement à la morgeline moyenne tile. V. Pap, .R. 3. ,
-ital. Papal,esp. porl. cal. Papal, aie. qui mouron des petits oiseaux ou mouron blanc,, PAPET , s. m. (pape), dl. De la bouil-
est du pape ou qui appartient au pape. Alsine média, Lin. plante de la fam. des lie pour les enfants. V. Soupela et Poupe-
Éty. du lat. papalis, m. s. V. Pap, R. Cariophyllées. V, Gar. Alsine média, p. 24, la dont papef, paraît être une altération.
PAPALANDA, S. f. vl. Paparuda, est encore le nom que porte, Éty.
,
V. Pap R. 2.
dans la Basse-Provence, la véronique àfeuil-. PAPET ,
s. m. (pape), dg. Papier. Voy.
Tounin d'ave laplaço caudo, les de lierre Veronica hederoefolia, Lin. Papier el Pap, ,
R. 3.
Eropereoulapapalanda. , des P.himanlhacées.
planledela fam.
Contes. 3 Veronica de la p. 485.
V. Gar. PAPET, s. m. dl. Le grand-père, en
terme de nourrice.
PAPARRY s. m. (papârri). Nom qu'on Ély. du lat. pappus, aïeul, grand-père.
PAPALHO , s. m. vl. Papillon. Voy. ,
donne aux environs d'Aix
Parpalhoun elPapilh, R. , , au grenadier à V. Pap, R.
fleur double ou balaustier. V. Migranier.
PAPALLO, vl. V. Pavilhoun. PAPETARIA, s. f. (papelarie) ; FAFIÈRA.
Dans le même département on donne aussi Papelterie, manufacture
PAPAMANOLI , s. m. (papemanôli) ;
ce nom, selon M. Negrel, au pavot ordi- papiers. ou commerce de
FAPOMANOLI. Grosse bouteille carrée de verre naire. V. Pavot, et dans le Var selon
noir. ,
Ety. de papef pour papier, el de la lerm.
Ély.! M. Garcin ; au pavot sauvage ou coquelicot. mult. aria lieu où l'on fait, où l'on vend
V. Rouala. 1 du papier. V., Pap,R.
3.
PAP PAP PAP 789
-
RÉACTIF, papier coloré on bleu pour reconnaître la
,
En 1799, le 8 janvier, Louis Robert, mé-
Dans les papetteries, on nomme :
présence des acides el des alkalis. canicien
Q à Essonne, invente une mécanique
DE TENTURE pour faire des tapisseries. à faire, sans ouvriers du papier
,
VELIN qui n'a ni vergeures, ni pontuscaux , imitant le d'une
propre
-.
,
ARMURE l'enveloppe des rames de papier.
,
,
vélin peau.
»"
grandeur indéfinie. Sa méthode a été
BACHASSON une peiitc cuve dt bois qui donne de l'eau
, VELOUTÉ celui sur lequel on-n collé do la bourre de perfectionnée
f en 1815 par MM. Rerle de
aux piles. laine.
, Grevenich
i Porlier et Darieux.
BALLON la quantité de pnpier qui renferme deuxportes. ,
En 1800, le 16 novembre, invention d'un
,
BATTERIE l'assemblage des rouages cl des machines
,
Dans le papier considéré comme tel, papier
, fabriqué avec de la paille par le
qui servent à triturer les chiffons pour les réduire en on nomme : marquis de Salisbury. ,
pâle; elles se composent des roues, des piles et des t
maillets. ANDOUILLlïS des espèces de noeuds ou pàtons qui y
En 1815, le 10 mai, Berle, négociant à
FEUTRES les morceaux d'étoffe de leîne que le coucheur sont adhérents.
, Paris,
I fait construire une machine, pour fa-
,
étend sur chaque feuille de papier, en la détachant de BARBES la partie du bord des feuilles où la disposition briquer 1 du papier d'une longueur indéfinie
la forme.
,
régulière et la transparence de la pâle ont été détruites. (et d'une largeur de plus d'un mètre sans,
FORMES les moules sur lesquels on fait le papier ; elles BRULE DE COLLE, celui qui a des taches rousses, cbm- ouvriers et à froid. ,
j .
sont composées d'un fût , d'une toile en ûl de laiton , me si elles étaient faites avec de l'huile. Un manuscrit de 1228, existant dans les
qu'on nomme vergeurc, des ponfuseauxet d'une cou- GOUTTES les marques rondes et presque transparentes archives dé Marseille,
verte ou cadre-
,
qu'on y observe. , annonce, selon M.
,Paul Ricard, archiviste delà préfecture de
FLORA.K, la pile où l'on met la matière pour ctreraGnée. GRAIN les raies en relief résultantdes vergeures.
MAILLETS les petites massues qui foulent les chiffons FILAGRAMME, les figures demi-uansparentesqu'on celte
, ,
' ville que le papier de colon y était
, ,
à cette époque.
dans les piles , on nomme queue le manche auquel elles aperçoit dans l'intérieur. connu
(
tiennent. POKTUSEAUXj les empreintes transparentes qu'on y Pierre Je vénérable, abbé de Cluny ,' rap-
AIOULIN, la grande machineoù l'on triture les chiffons ;
i! y en n à maillels'et à cylindre.
voit croisant les vergeures , et distantes d'environs trois porte
i que les Arabes fabriquaientdu papier
PILE, la fosse où jouentles maillets , ou celle où tour-
centimètres.
VERGEURES,les raies rapprochées ; un peu plus transpa-
avec de vieux chiffons, en 1142.
On n'a aucune donnée certaine sur l'épo-
nent les cylindres- qu'on voit le
rentes sur papier. où l'on a commencée faire du papier de
PORSE du lat. portio , certaine quantité de. feuilles , ou
, ENSEIGNE, l'assemblage d'un tissu de laiton qui en que
couchées entre les feutres , qu'on nomme alors porses- forme !a marque.
chiffe ou de chiffon. Les uns en atlribuent
fculres ou formant des paquets sans leur interposition ,
, GODAGE,FAUX-PLI, BOURSOUFLURE,défautqu'on l'invention à des Grecs réfugiés h Bâle , en
''
et portant alors le nom àe porscs blanches. appelle encore godéc, 1170 ; d'autres à des Arabes ; d'aulres enfin
TOKTUSEAUX les verges de bois ou de métal qui tra- font honneur à Padouan, nommé Pax
,
versent les voigeuresdes formes. Dounar de papier, exploiter ; faire dou- en i
transposition de r, urbir. Para-phrasa,de para, selon el de phrazô, Éty. du Iat. apparalus, m. V. Pareiss.
s.
'
Deapertura, ouverture, par le change- parler. Rad.
ment de a en ou, et du p en D : Ouverlura. Parasilo, dépara, proche, eldesitos, PARADIERA, s. f. (paradiére). Para-
De repertorium,répertoire : Re-pertori, blé, qui est près du blé. dière, filet dont on forme une enceinte, en le
Repert-oiro. PARA, V. Pala. tendant sur des pieux ; un des noms de la
PAR.... V. en Par.... les mots qui man- PARABANDA, s. f. (parabânde) ; PARA- pariétaire. Gare. V. Esparga.
quent en Par.... VAKTA. Garde-fou de pont, parapet d'un Éty. Ce mot est probablement dit pour
PAR, vl. Il ou elle parait. quai, rampe d'un escalier. V. Parapies el paladiera. Y. Pal, R.
PAR, adj. vl.Par, cal. esp. port. Pare et Par, R. 3.
Pari, ital. Comparable , pareil, semblable, PARABANDOUN, s. m. (parabandôun);. On nomme :
pair, égal ; subst. compagnon, époux ; pair, ESCALAS,RIDELA, P.ADELA CHADALIER.Ridelle, PAUX, les piquets ou pieui qui en forment la châsse OH
dignité; membre de la cour de Charlemagne. pièce de bois qui règne, le long d'un char- la muraille.
PAR, FER. Par, préposition qui exprime riot ou d'une charrette. V. Par, R. 3.
PARADIGMA, s. m. vl. Paradigma,
la chose efficiente : Tout a estât créât par PARABOLA,s. f. (parabole) ; Parabola,
loubouen Diou,\e motif qui fait agir, par ilal. esp. port. cat. Parabole, allégorie sous esp; port. cat. Paradigme.
Éty. du lat. paradigma, m. s. dérivé du
envegea; c'est aussi une préposition de lieu : laquelle on enveloppe quelque vérité impor-
Anar par leis carrieras, ou de temps, anar tante; telles sont les paraboles de l'Écriture grec 7iapâouY|j.a (paradéigma), exemplaire,
Sainle. modèle, dérivé de napâ (para), préposition
par un beou temps.
Par aquit, là, là, cousi, cousi. Ely. du lat. parabola, dérivé du grec qui indique une comparaison.
Paraquot,par rapport à cela, cependant. mxpaôoA-,] (parabole),comparaison, dérivé de PARADIGIHALMEN, adv. vl. Par para-
Par orla, V. Orta. xapaëiXJM (paraballô), comparer. digme, par comparaison.
Parsanl Jean, par sanl Peire, à la saint En géométrie, ligne courbe formée PARADIS, s. m. (paradis) ; Paradiso,
Jean, à la saint Pierre, sous-entendufêle de. la par ital.Paraiso, esp. port. Paradis, cat. Para-
section d'un cône, parallèlement à l'un de dis, chez les Chrétiens, lieu de délices où les
Ely. du grec irapà (para), au-delà, à côlé. côlés ainsi appelée du verbe iza.pz6HXiû
ses
Nous croyons devoir consacrer cette pro- (paraballô), ; âmes des justes juiront de la présence de
égaler, parce que, dans celle Dieu et d'un bonheur éternel ; par analogie,
positionà la traduction de par, français, et courbe, le carré de l'ordonnée est égal au
délicieux où
réserver per, pour rendre pour. Comme la rectangle du paramètre par l'abcisse, au lieu pays de la vie. l'on trouve tous les agré-
prononciation de.par el de per se rappro- que dans l'ellipse, il est moindre. ments
Éty. du lat. paradisus, dérivé du grec
chent beaucoup, ces deux prépositions sont On en doit la connaissance à Appollonius napàoELo-oi; (paradeisos), jardin, dérivé
souvent confondues par les auteurs qui ont de Perge qui découvrit aussi les deux autres de
écrit en provençal. sections coniques, l'ellipse et l'hyperbole, l'hébreu pardes, m. s.
PAR, 3 radical dérivé du latin parare, 250 ans avanl J.-C. David a fait sur le paradis la strophe sui-
,
paro,paralum, apprêter, préparer, disposer, Paraboloïde, solide, produit par la révo- vante :
arranger. lutiond'une parabole autour de son axe. Tu sies lou coumble dei désirs,
De parare, par apoc. par; d'où : Par- Reparler, parler de nouveau. Lou prix de la souffranso :
adoun, Par-and-urier, Par-ant, Para-pel, PARABOLIQUE, ICA, adj. (parabou- Tu sies lou centre deis plezis,
Para-pluia Par-ar Para-col, Para- liqué,ique);FABABODLiODE. Parabolico, ilal. Lou luec de l'aboundanso.
,
chuta, Para-tounerro, ,Para-bania, Para-
landoun, Par-ador,Par-aire, Pre-paral-if, esp.
port. Parobolic, cat. Parabolique, qui L'on jouisse din toun séjour
lient de la parabole. D'unaclartat entiero,
Prè-par-ar,Prepar-alion, Prepar-al, Re- Éty. du lat. parabolicus, m. s. L'astre que nous douno loujour
parar, Re-par-al, Re-par-alion, Re-par- PARACENTESA, s. f. (paracentèse); Li perdrié sa lumiero.
alour, Se-par-ur, Desse-parar, Par-at, Paracentèse, port. V. Pounclion.
Se-par-alion, Se-par-able, In-se-parable, PARADIS, s. m. Paradis, dans un théâ-
Des-emparar,Par-ar Ampar-adar, Am- Ély. du lat. paracenlesis, dérivé du grec
à côté, (kenleô), tre, le plus haut rang des loges , ou espèce
,
par-ar, A-parar, Ap-par-elh, Des-par-ar, rcapx (para), et de y-eviÉco
d'amphithéâtreplacé au-dessus des loges.
Em-pim-parar, Par-and-ier, Ir-repar- piquer, parce que c'est sur l'un des côlés PARADIS TERRESTRE, s. m. Para-
able, Par-un, Par-ura. du ventre qu'on fait cette opération. dis terrestre, séjour délicieux dans lequel
PAR, s. m. vl. Apparence, conjecture, PARACHUTA, s. f. (paratchûte). Para- Dieu avait placé Adam et Eve, après leur
avis. chute appareil dont les aëronoles se servent création ; fig. lieu agréable.
, danger, d'une grande
PAR,s. f. vl. Compagnon, compagne: pour descendre, sans PARADIT, s. m. vl. V. Paradis.
bapar, sa compagne: Josla sa par, auprès hauteur. PARADOR, s. m. vl. Parador, esp.
de sa compagne père. V. Par, R. Éty. de para chuta, qui pare ou préserve Appréteur, foulon, architecte, appréloir. V.
;
PAR, Coye pour parte, il part. des accidents de la chute. V. Par, R. 3. Paraire et Par, R. 3.
,
pARA, s. f. (pare); EA PARA. dl. Pelile On en doit la première idée à M. Lenor- Pes de parador, marleau à foulon.
clenduede terrain près d'une ferme, ou mai- mand, en 1784; M. Blanchards'en est occupé PARADOSSAS, s. f. (paradôsses) , dl.
son de campagne où il croit de l'herbe, V. ensuite; mais c'est M. Garnerinqui s'en est Paradis imaginaire,faux-paradis. Sauv.
Couder ; terrasse de jardin pour la commo- le premier servi avec avantage, en 1799, et PARADOUIRA, s. f. (porodôuïre), d.
dité de la promenade terrasse de vigne, de qui en a inventé un en 1802.
; bas lim. LINBOE-PABADOCX:, TOUALIA. Drap,
«nalaigneraie, e(c, pour retenir les terres PARACIOS, OSA, adj. vl. Noble, il- nappe, rideau, destiné à parer le devant des
des lerrainsen pente. Saiiv. V. Faissa. lustre. maisons, lors des processions du saint Sacre-
PARA, vl. 11 ou elle paraîtra. PARADA, s. f. (parade), dl. Pour es- ment. V. Pareiss, R.
PARA, initialifpris du grec •rcapà (para), cousse, V. Escoussa et Van ; pour pellée. PARADOUR, s. m. (paradôu). Pour
à cote, proche, au-delà. V. Palada et Pal, R. moulin à foulon. V. Paraire etPar, R. 3.
Para-pha, trait de plume mis à côté de PARADA, s. f. Gare. Une nagée. Voy. PARADOUR, s. m. dl. Coulel para-
'a signature. Nadada. dour, ou simplement paradour, unparoir,
Para-doxo,dépara, contre, et de doxa, PARADA, s.f. Parata, ital. Parada, couteau avec lequel on pare les peaux ; dont
opinion, contre opinion reçue. cat. esp. Parade, montre, étalage de quelque les sabotiers se servent pour donner la der-
Para-grapho, de para, proche et de chose que ce soit : Faire parada , faire pa- nière façon aux sabots.
mphô, Éty. du lat. jparare et de our. Y. Par,
j'écris. rade, montrer avec ostentalion ; montre que
Paraphernaus, de para, au-delà, et de font sur la place d'armes, les troupes qui vont Rad. 3,
PAR PAR
792 PAR
PARADOUR, s.m. dl. Tisseur de cou-Éty. du Iat. paragoge, m. s. dérivé du PARALITICAT, ADA, aoj. « p, n.
V. Paralysât.
vertures de laine. Sauv. grec -r.o:pa^(>>-{Tt (paragôgê), accroissement, PARALLELE, ELA j adj. et s. (paral-
PARADOUR-LiKsoL,d. bas lim. V. Pa-
formé de -apâfa (paragô), avancer, et de lèle, èle); Paralello, ilal. Paralelo, esp.
ra douira. aY10 (agô), mener. cat.' Parallela, port. Parâllète-jJigne ou
PARADOURIAIRE , dg. V. Parandu- PARAGOJAR, v. a. vl. FABAGOIAR. Pa- surface qui est également éloignée d'un au-
rier. ragoger, accroître. tre dans toute son élendue.
PARADOURIER,V. Parandurier, PARAGOJAT, ADA, adj. et p. vl. Pa- Ély. du lat. parallelus, dérivé, du grec
PARADOXO, s. m. (paradoxe) ; Para^ ragoge, ée. Par, R.
napaAAïjAoc; (parâllêlos), m. s, V.
'
doxa, cat. esp. port. Paradosso, ilal. Para- PARAGRAIFO, vl., V. - „ Paragrapho,
„ ,
PARALLELAMENT , " adv. (parallela-
doxe, proposition avancée contre l'opinion PARAGRAPHO , s. m. (paragraphe) ;
méin). Parallèlement, d'une manière paral-
reçue et commune. . Paragrafo, ilal. esp. port.Paragraphe, pe- lèle.
Ély. du lat. paradoan/m, dérivé du grec tite section d'un discours, d'un chapilre dans PARALLELOGRAMMO S. m. --
(paral-
rapaoofov (paradoxon),formé de Tiapâ (para), un ouvrage ; marque qui l'indique : § Voy. lelogrâme); Paralelôgrano, cat. ,
esp. Paraf-
contre, et de Sofa (doxa), opinion. Parapha. lelogrammo, ital. Parallélogramme.
PARAFA, V. Parapha. Ély. du lat. paragraphes, dérivé du grec Ély. du lat. parallelogramma.
PARAFERNAL, ALE, adj. (parafernâl, -apa^paoï) (paragraphe) , formé de rapse PARALOGISME, s. m. vl. Paraîo-
aie) ; Parafernali, ital. V. Paraphernaus. (para), proche, el de YP»?^ (graphe),
PARA-FIOC, dl. V. Para-fuec. l'écriture. gisme, cat. Paralogisme, esp. port. ital.
' j'écris ; signe posé près de Paralogisme, faux raisonnement, raisonne-
PARA-FRED, s. m. (pâra-fré); PABA- Dérivés : Parapha Paraphar, Patara-
destiné ment qui porte à faux.
FEsro, FABA-FBECH, Tout habillement
,
pha. Ély. du Iat. paralogismus, m. s. dérivé
à garantir du froid, mais plus particulière- PARAI, s. m. (parai). Frelin. menu du
ment celui qui n'a que celte destination, poisson. grec 7rapa).ovis(j.ôç(paralogismos),formé
comme les fourrures. PARAIRE, s. m. (paraire); PABADODB , zomai), de Tsj.fi. (para), mal, et de lo-{ilo\>.a: (logi-
Ély. Para-fred, pare froid. raisonner.
PARADIS, TBODLHADODIBA, BAISSA , EATANA1BE.
PARA-FUEC, s. m. (parafûec) ; FABA- Foulon ou moulin à foulon, machine pro- PARALYSAR, v. a. (paralysa) ; Parali-
Ï-IOC, PABA-FDECB.
Garde feu, grille de fer que pre à fouler les draps, sar, cat. Paralyzar, esp. Paralyser,ren-
l'on met devant l'âtre d'une cheminée pour Éty. du lat.parare, apprêter, préparer, dre paralytique ; et fig. neutraliser, rendre
empêcher que leseDfanlsne tombent dans le ou de la basse lat. paraiorium, lieu où l'on
inutile,
feu ; c'est aussi le nom que l'on donne à un prépare les draps, ou de balatorium , à cause Éty. àeparalysia el de ar.
écran; pelit mûr devant les ouvreaux, en l, du bruit que font les marteaux du moulin. PARALYSAT, ADA, adj. el p. (para-
de .verrier. V. Par, R. 3. lysa, âde). Paralysé, ée.
Étv. Para-fuec, qui défend du feu. PARALYSIA", S. f. (paralysie) ; Paraly-
PÂRAFULHAR, v. a. (parafuillâ), dl. Il y a des moulins à foulon à pilons et
d'aulres à maillets ; nous nous bornerons à sia, port. Paralisia , ital. esp. lat. Paraly-
Boiser, lambrisser, faire une couverture de donner les détails de ces derniers comme ies sie, abolition ou affaiblissement notable de
maison. Sauv. seuls usités en Provence. la sensibilité ou du mouvement volontaire.
PARAGANTOU , s. m. (paragântou). dans une partie quelconquedu corps.
Paraguante, présent que l'on fait à quelqu'un Dans ces foulons on nomme : Ély. du lat. paralysis, dérivé du grec
en reconnaissance de quelque service qu'il a Kapâlurjtç (paralusis), formé de ^apstAÛu
rendu. PILE ou POT l'auge qui reçoit le drap.
Éty. del'esp.dar para guantes, donner ,
JOUES les deux madriers élevés de chaque côté de la
(paraluô), relâcher, dont la racine est AÛID
, (luô), délier, dissoudre.
pour des gants. V. Gant, R. pile entre lesquels se meuvent les maillets.
Quand la paralysie n'affecte qu'un côlé du
PARAGAKA, s. f. (paragâre). Algarade, MAILLETS pièces de Lois dur de 10 à 12 centi-
, ,
réprimande. mètres de face, au nombre de deux dans chaque pot
, corps, elle porte le nom d'hémiplégie, et
Ély. de parar, défendre, et de gara, me- munies d'un long manche , ayant une tête taillée car- quand c'est la moitié inférieure qui en est
rément a angles rabattus avec des dents qui concou- atteinte, celui de paraplégie.
,
nace. Avril. rent a faire tourner l'étoffe dans la pile. La partie dentée
PARAGE, s. m. vl. PABATGE. Parage, de la tête, porte le nom de nez. PARALYTIQUE, CA, adj. Paralytico,
noblesse, honneur, dignité. P.OUE elle est composée comme les roues en général, et port. Paralitico, ital. esp.
Paraliïic, cat.
,
Éty. de la basse lat. paragium fait de pourvue d'ouies et d'un arhrc. Paralytique, qui est atteint delà paralysie.
, Ély. du lat. paralyticus, dérivé du grec
par, paris. Y. Par, R. ARBRE cylindre qui tourne avec la roue. Il est muni
,
de plusieursleviers nommés carnes ou hiées destinésà
PARAGES , vl. Qu'il ou qu'elle égalât, souleverles maillets.
7iapa),iT'.-/.oç (paralilikos), le même.
.qu'il ou qu'elle allât de pair. PARA-MAEI, V. Man-cauda.
PARAGI, s. m. (parâdgi) ; PABAGE. Pa- PARAIRE . s. m. En term. de chapelier PARAMARD, V. Palamard.
raggio, ilal. Parage , esp. Parageni, port. et de bonnetier, fouloir, lieu où ils foulent. PARAMELA, V. Palamela.
Parage, extraction, naissance, autrefois la C'est aussi le lieu où l'on foule les draps, ou PARAMENT. s. m. (paraméin); FABA-
haute noblesse, V. Parafe; en t. de mar. foulerie. Parament, cat.Paramenta, esp. port,
MEK.
espace ou étendue de mer sous quelque lati- Pline, liv. 7. chap. 56 et liv. 35. chap. 17. ilal. Parement, partie qui recouvre le bout
tude que ce puisse être, foulage. attribue l'invention des foulons à Kicias, de la manche d'un habit ; le devant d'un
Éty. de la basse lat. paragium, m. s. for- fils d'Hermias. autel, fait d'une étoffe belle ou riche ; or-
mé de par, paris. Y. Par, II. L'art défouler les étoffes n'a élé connu en nement; côlé d'une pierre détaille qui fait
PARAGIS, s. m. pi. (parâdgis) ; FABA- Europe que depuis le siège de Troye. Go- face.
CES. Contrée, bords, rivages. guet. Orig. des Lois , 1.1. p. 273. Ély. de parar, parer, orner. V. Parem,
-
PARAGNA, s. f. (parâgne) ; FALAGKA, PARAISSOUN, s, m. d. de Grasse. V. Rad.
PABADA. Pellée, pellerée et pelletée, autant Palissoun et Pal, R. Parament de chamineya.
qu'il en peut tenir sur une pelle. PARALAXA,s. f. (paralâxe) ; Paralaxe, PARAMENT , s. m. vl. PABAHEK. Or-
Ély. de para, pelle, et delà term. gna. port. esp. Paralasse, ilal. Parallaxe. nement,-parure. atour. V. Pareiss, R.
V.Pat,R. PARALEL, vl. V. Parallèle. PARAIKTDA, S. f. (paramide). Un des
FABAGiiA-DE-FAK, rangée de pains en pâle PARALITIC, vl. V. Paralytique. noms de la pélamide. V. Pelamida.
qu'on place sur une planche pour les porter PARALITICAMENT,s. m. V1.FAI.ATI- PARA-MOUSCAS, s. m. (pâre-môus-
au four. Gare. Paralysie. V. Paralysia. ques) ;
PARAGOGE, s. f. vl. Paragoge cat. CAMEKT. PABA-HOUISSAS, et impr. CAFABAÇOOK,
PARALITICAR , v. a. et n. vl. PALATI- MOOSCAL ,CODCHA-MODSCAS.Emouchelte,
sorte
esp. port. ital. Paragoge, addition à'ialin
,
CAB. Paraliticar, cat. esp. Paralvser, être, de caparaçon en réseau, avec des bouts de
d'un mot. devenir paralytique. cordes pendants, qu'on nomme volettes
,
PAR PAR PAR 793
dont on couvre les chevaux quand il sont . dessus d'un rempart pour couvrir le canon et Ély. de parar, défendre, préserver, el
en voyage, pour les garantir des mouches. les combattants; muraille à hauteur d'appui de pluia, pluie. V. Par, R. 3.
Ély. de parar, défendre, et de mouscas, au-dessus d'une terrasse, d'un pont, elc. L'usage en élait déjà connu dans l'an-
les mouches.
Ély. de l'ital. parapelto, de parare, pa- cienne Persepolis. Elien parle de ceux que
PARAN, Alt. de Palan , v. c. m. rer, garantir, et de pello, poitrine. V. Par, les filles, à Athènes, faisaient porter au-dessus
PARANCADOUIRA, s. f. Gare. Voy. Rad. 3. d'elles, dans les cérémonies sacrées. On en
Eslancadouira. PARAPET, s. m. en term. de marine, voit aussi de gravés sur des vases étrus-
PARANDIER, Avr. V. Parandurier et Vibord, muraille du vaisseau au-dessus du ques.
Par, R. 3. pont supérieur cl des gaillards lorsque l'ap-
PARANDURIER, s. m. (parandurié) ; pui esl lisse et vaigré en plain. Dans unparapluie on nomme:
PABADODBIAIBE, FABADOCBIEB , FABADDIER.
PARAPHA, s. f. (paraphe). Paraphe, MANCHE ou EATON la lige qu'on divise en trois
Foulon, celui qui dirige un moulin à fou- ou parafe, marque en trait de plume, par- <
,
parties : 1. la poignée, qu'on tient dans la main ; 2. le
lon foulonnier, ouvrier qui apprête les ticulière à chacun, qu'on met après sa si- milieu, qui s'étend de la poignée au mât ; 3. le niât, ou
,
draps pour les disposer à être foulés. gnature ou qui en tient lieu.
Éty. Corruplion de Paragrapho, v. c. m. partie su; é'icure sur laquelle joue la noix.
Ély. àe parare, préparer, parando,el de C1IAP1ÏATJ le bout de métal évasé muni d'un anneau
, ,
urier, qui prépare. V. Par, R. 3. Paraphe, fém. en provençal, est masculin qui termine le sommet du mât.
PARANGOUN , s. m. (parangôun) ; PA- en français: Ai fach ma parapha, Tr. j'ai BRANCHES OU BALEINES, les (Ils ou baleines
quels le taffetas esl tendu.
sur les-
Sarment vert, bourgeon de vigne. fail ou mis mon paraphe.
BAVOUR. AB.CS-BOUTANTS, les petites tringles métalliques qui de
Gare. V. Bourra. Sous-dérivés: Paraphar, Palarapha. la noix vont s'ajuster au milieu des branches par une ar-
Éty. Probablement du grec napâYEtv Le mol subscrïpsi, que chaque signataire ticulation mobile.
d'un acte mellait anciennement après son NOIX, le rond de métal coupé par des clans qu'on place
(paragein), mettre à côlél'un de l'autre.
PARANGOUN, s. m. Parangona, cat. nom, mais la plupart du temps en abrégé au haut dit mât, où viennent s'articulerles arcs-bontanls.
par deux SS liées et entortillées , a donné BOUT le pelit morceau de cuivre qui garnit l'extrémité
esp. Parangone, ilal. Parangon , grand et
,
lieu sans doute, aux paraphes, qui d'abord de chaque buleîue.
pelit, le troisième des corps sur lesquels on tenaient toujours de ces deux SS liées, et EESSORT le fil de fer élastique qu'on fixe le long du
,
fond les caractères d'imprimerie. qui s'en sont écartés ensuite, lorsqu'on a manche pour arrêter la virole de la noix.
Ély. V. le mot précédent. COULANTS Jes viroles du mât et du haut du manche-
perdu de vue leur origine. ,
POINTbS les triangles de taffetas qui recouvrent les ba"
PARANGOUNAR, v. a. (parangounâ). Dicl. des orig. de 1777, in-8». Jeines.
,
Parangonner, remédier à l'inégalité d'épais- PARAPHAR, v. a. (parapha). Parapher,
seur des caractères d'imprimerie. apposer son paraphe. PARAR, v. a. (para) ; ABELAB , EKGIKAB ,
PARANGRE, V. Palangra. PARAPHERNAUS, s. m. pi. (parapher- ASEKGAB, AJOSTAB.
Parare, ilal. Parar, esp.
PARANGROTA, s. f. (parangrôle).Lon- nàous) ; Parafernals, cat. Parafernaes cat. Parer , orner, embellir; garnir un ma-
gue ficelle de pêche. port. Parafernales, esp. Parafernali, ilal., gasin ; préparer, apporter.
PARANOMAZIA, s. f. vl. Paranoma- Paraphernaux, on le dil des biens dont une Éty. du lat. parare, préparer, apprêter,
sia, cat. esp. Paronomasia, port. Parano- femme, par contrat de mariage, s'est réservé disposer. V. Par, R. 3.
mase, figure de rhétorique , qui consiste à la jouissance et la disposition. PARAR, v. a. BEPABAB. Reparar, port. k
réunir, dans la même phrase, des mois dont Ély. du grec -napà (para), au-delà, et de Parar, cal. Tendre.
le son esl à-peu-près le même, quoique le
dot, parce qu'ils ne font Parar la mon , lou capeou , lou faudau,
tpepv-f| (phernê) etc. tendre la main, le chapeau, le tablier ,
sens en soit différent. ,
point partie de la dot.
Éty. du lat. paranomasia, va. s. dérivé du
PARAPHRASAR, v. a. (paraphrasa); pour recevoir quelque chose.
grec itapâ (para), proche, et de ovo[j.a (ono- Parafrasare, ilal. Paraphrasear, esp. port. Qui le fera à la tua gaula désira para
ma), nom. Parafrasar, cat. Paraphraser, faire des pa- Vautra. N. T. Matth. 6.
PARANOMEON, s. m. vl. Paranoméon. raphrases.
Ély. de paraphrasa et de ar. PARAR, v. a. Parer , en terme de cor-
Paranomeon, es canmotas diclios royeur, donner une cerlaine façon au cuir;
Comenso per una meleyssha lettra. PARAPHRASE, s. f. (paraphrase); el en terme de sellier, ravaler, amincir le
Leys d'Amo'rs. Pdrafrasi, ilal. esp. port. Parafrasa, cat. cuir.
Paraphrase, explication, élendue d'un texte. Ély. du lat. parare, préparer, parer,
PARANT, ANTA, adj. (parân, ânle). Ély. du Iat. paraphrasis, dérivé du grec orner. V. Par, R. 3.
Parant, anle, qui orne, qui pare. vïapatppaijLc; (paraphrasis), explication, déve- PARAR, v, a. dl. Écrémer. Voy. Es-
Éty. de Parar, v. c. m. et Par, R. 3. loppement, formé de Ttapà (para), selon cramar.
PARANTELA, V. Parenlagi. et de rapâïu (phrazô), parler. ; PARAR, v. a. MALBAR , Fouler,
MODLIKAB.
PABANTHESA, s. f. (paranlhèse) ; Pa- PARAPIES , s. m. (parapiè) ; FABAFET, dégraisserles draps dans les foulons.
rentesi, iln\.Parentesis, esp. port. Parenthè- Ély. de parare, préparer. V. Par,R. 3.
PABAPED, FARADAHDA. Parapetto, ital. Para-
se, mois insérés dans une phrase où ils for- pelo, esp. Parapeilo, port. Parapet, petit PARAR LOU, s. m. L'action de fouler
ment un sens à part, () demi-cercles ou cro- les draps , que plusieurs auteurs rendent par
chets [] dans lesquels on les enferme. mur qui sert d'appui et de garde-fou à un
quai, à un ponl, à une terrasse, etc. le mot foulerie, qui n'indique, d'après l'Aca-
Ély. du lat. parenlhesis, dérivé du grec Ély. de l'ital. parapelto, qui préserve la démie, que le lieu où l'on foule, louparaire.
w-pIvOEcic; (parenlhesis), formé de irc/pâ (pa- poitrine, ou de para et de pies, qui sign. Les Grecs attribuent l'art de fouler les
ra), entre deh (en), dans, et de -ddr^.1 la même chose. V. Par R. 3. draps à un certain Micias de Mégare.
,
(lilhèmi), placer. PARAPIES , s. m. Appui, , accoudoir de PARAR, v. a. et n. (para); Parare, ilal.
PARANTOUN,s. m. Cast. V. Paran- fenêtre, morceau de toile triangulaire dont Parar, esp. cat. Reparar, port. Parer,
.
toul. l'un des côlés est garni de dentelle. éviter un coup ; garantir, proléger, défendre.
PARANTOUT, s. m. (parantôu) ; Éty. de parar, orner, et de pies, poitrine, Ély. On fait dériver ce mol du lai. parare,
GOTIS,
TINDEBLETS, TBATJC CBOUES CLOTETS FABAK- dans le dernier sens. V. Par R. 3. préparer, apprêter, disposer. V. Par,R. 3.
, , , , Parapluia. Parar las mouscas, chasser les mouches.
TODJI. Fossette,jeu d'enfant qui consiste
à PARAPLESA, s m. dg. V.
creuser neuf fossettes disposées en échiquier PARAPLUIA, s. m. (parapluie); PABA- Para-le, défends-loi.
sur trois lignes, et à faire tomber une boule PIDEGEA, PABAPLOETA. Paraptuja, cat. Para-
Parar lou ben de quauqu'un, respecter,
qu'on lance de loin dans l'une de ces fosset- pluie, espèce de pavillon, formé d'une toile défendre le bien, les propriétés de quelqu'un.
tes. ou d'un taffetas étendu sur des baleines , Parar la man, tendre la main.
PARAPET, s. m. (parapè) ; Parapelto , qu'on tient par le moyen d'un manche, Dérivés : Para-chula, Para-pluia, Pa-
ilal. parapelo, Parapeilo,
esp, cat. port. au-dessus de la tête, pour se garantir de ra-sol Para-fuech Para-fred Para-
, , ,
Parapet, élévation de lerre ou de pierre au- la pluie. mouscas, Para-venl.
TOM. II. 2m° PARTIE. 100
PAR PÀR
794 PAR
honoré, Ely. deparaulaet
. . _ UT. „._
ae ta term. VOJ.
Parar l'aurelha, prêter l'oreille. PARATJOS, adj. vl. Distingué,
élevé. V. Paragi. Pari, R.
Me semblo que pari l'aurillo PARATOUNERRA, s. m. (paralounerre). ,
Grand paraulur grand hablur. Prov.
A la musico que rebeillo Paratonnerre, barre métallique, qu'on élevé
Le berge prep de sountroupel. au-dessus d'un édifice, et qui communique, PARA VANTA, s. f. (paravânle), dl. V.
Goud. l'eau d'un Parabanda et Par, R. 3.
sans solution de continuité, danselle conduit
Parar lou fret, Trad. défendre, garantir puits ou dans un sol humide, où la foudre. PARAVENT. s. m. (paravem) ; COKTHA-
Paravento,'ital. Contrevent, volet que
du froid; parer le froid n'est pas français. le fluide électrique qui constilue
Ély. de parar, défendre. el de tounerra. l'on place en dehors des fenêtres, el qui sert à
•FEIST.
,
PARAR, v. a. FALAB. Enlever la neige avec
la pelle. Y. Par, R. 3. garantir du vent, du soleil et de la pluie.
PARAR , v. a. (porâ), d. bas lim. Parar Éty. de parar, défendre, et de vent. Voy.
lous sous, polir les sabots. V. Aparar et Dans un paratonnerre on nomme : Par,"R.3.
Par. R. 3. TIGE la barre de fer amincie de sa base à son sommet,
PARAVENT, s. m. Paravent, suite de
PARAR. v. a. Parer, couper les sar- laquelle est ordinairement terminée par uns pointe de châssis
, de bois: unis par des charnières, gar-
ments , enlever proprement les chicots et cuivre doré , et ajant, près du gros bout , une embase. nis d'étoffe ou
de papier, que l'on place à
le vieux bois de la vigne, avec la serpe ; COLLIER, l'espèce d'anneau qu'on place au-dessus de l'entrée des appartements pourse garantir du
ragréer, polir avec une serpelte l'endroit l'embase pour T fixer le conducteur.
,
froid.
d'un arbre coupé avec la hache ou la scie. CONDUCTEUR, la barre de fer qui, du pied de la tige Éty. V. le mot précédent.
Avr. V. Par, R. 3. ou du collier , se rend dans le sol ou dans l'ean. D'après les vers suivants de Lemierre, ce
AUGET conduit ou pelil canal en brique où l'on enferme
PARAR SE , v. r. Se parer, s'ajuster, ,
l'extrémité inférieure du conducteur. meuble aurait été inventé par les Chinois :
se metlre ses plus beaux ornements.
Éty. V. Pareis, R. C'est au célèbre Franklin qu'on doit la con- Ce mobile rempart qu'inventa la chinois,
PÂRAR SE, v. r. Se défendre, se garan- naissance raisonnéedes paratonnerres, ce qui Prèïde nous pour abri déploré sons nos lotis.
tir se préserver se venger, ou résister
, a fail dire de lui : Eripuil coelo fulmen ; il fit Interdisant an froid l'accès de nos asiles,
En écarte des Tents les atteintes subtiles.
quand ,
on vous attaque. celte découverte vers l'année 1757 (1752).
Ély. V. Par, R. 3. Le premier paratonnerre, inventé par PARAVENT D'EGUSA, Tambour, porche.
PÂRARIA,s. f. vl. Apprêloir, lieu où Franklin, fut placé sur la machine de Marly. PARAVIRAR, v. n. Pare-à-virer, com-
l'on apprête les draps. PARAULA. s. f. ( parâoule) ; PABACE-A. mandementde rofficier de quart pour dispo-
PARAS, s. f. pi. (pares); FAiAs,FAi!A£. Parola , ital. Palabra, esp. Palavra, port. l'équipage d'un navire à virer de bord,
Nuages légers qui flottent dans les airs. Paraula , cat. Parole, la voix articulée, la ser
revirer de bord.
PARASITO, s. m. (parasite) ;Parassilo, faculté de s'énoncer, le son de voix, le dis- Ély. de l'impér. para-à-virar, pare-à-vi-
ital. Parasito, port. Parasite, celui qui Datte la
cours, promesse donnée; en vl. parabole.
les riches pour s'introduire à leur table. Ély. du lat. parabola. V. Par, R. rer, "c'est-à-dire, prépare toi à revirer de
Éty. du lat. parasilus, m. s. dérivé du grec Paraola, dans le vieux lang. paraula , bord ; ou deparare. V. Par, R. 3.
signifiait parabole; en vl. proposilion ; loi, PARAVIRAT, s. m. (paravirâ). Soufflet,
^apa (para), proche, et UTTOÎ (silos) , blé , camouflet, coup sur la figure du revers de la
celui qui est près du blé, près des vivres commandement, ordre : main. V. Par, R. 3.
,
-y.pâiL-ro; (parasilos). Paraulaslongas,fan leis jours courts. PARAVIS s. m. vl. Altér. de Paradis,
PARASOL, s. m. (parasol) ; PABASOOEEE. ;
Parasole, ilal. Quitasol, esp. Parasol, cat. PARAULAGE, s. m. (paraoulâtge), dg. v. cm.
Palevrorio, port. Verbiage, conversation. PARAVOTJN. Avril. V. Parangôun.
Parasol, espèce de pelit pavillon qu'on porte V. Pari, R. PARAYRE, s. m. vl. FABADOR. Apprè-
pour se garantir des ardeurs du soleil ; om- PARAULAR,v. n. vl. Parler, traiter. V. leur, pareur. V. Paraire,
brelle. Parl.R. PARAYRITZ , s. f. vl. Apprêleuse.
Élv. de parar, parer, défendre, et de PARAZEN . PABEZEK ; SOL , vl. SOU-
sol, soleil. Y. Par, R. 3. PARAULASSAjS. f. (paraoulâsse) ; PA-
parisis.
Voyez, pour les détails, Parapluja. BAUDASSA, GBOSSA PABATJLA. Palavrada, port.
Paraulada, cat. Palabrada, esp. Parole in- PARBïOU, Alt. de Pardiou, v. c. m.
On n'a commencé à se servir de parasols, décente, obscène ou injurieuse. PARBLU, V. Pardiou.
en France, qu'en 1680; leur usage est beau- Ély. de paraula et de la term. dépréc. PARBOULHIT, V. Preboulhit.
coup plus ancien, dans les pays chauds ; il PARC, FABG. radical sur l'oridine duquel
était connu chez les Grecs et ensuite chez les assa. Y. Parl,R.
Latins. PARAULETA,s. f. (paraouléte):Pala- les étymologisles ne sont pas d'accord, le dé-
PARASOULEL , dl. V. Parasol. vrinha, port. Paraulela, cat. Palabriio, esp. rivant comme Caseneuve, de la basse lat.
PARASOULEOU, V. Parasol, Para- Paroletta, ilal. Parole mignone,parole d'en- parcus, toute sorte de clôture, servant à la
pluia elPar, R. 3. fant, douce parole. ménageriedes champs, qui aurait été fait du
PARAT, ADA, adj. et-p. (para. âde). Éty. de paraula et du dim. eta. Y. Pari, leulonparcii, m. s. Ménage d'après Vossius,
Paré, ée; foulé, ée, etc., selon le verbe. V. Rad. le fait venir de l'ail, phirch, d'où le flamand
Par.R. 3. PARAULETAS, s. f. pi. (parauléles), perch, parch, et I'angl. parke ; M. de Ro-
En vl. distingué, honoré, élevé. dl. Discours vains, frivoles, discours en l'air, quefort, fait figurer parc, à la suite des déri-
paroles emmiellées. vés de courir.
PARAT, s. m. (para). Un des noms lang. De parcus, par apoc. parc; d'où: Pare-
du moineau. V. Passerarl. Parauletas venais, mauvais propos, ca-
PARATGE , s. m. vl. FAIBAGE. Parage. quets. ar, Parc-at.
Ély. Dim. àeparaulas. Y. Pari, R. De parc, par le changement de c en g,
esp. Paralge, cat. Parenté, affinité, pater-
nité ; race lignée noblesse dignité PARAULIER, IERA, s. ( paraoulié par g; d'où : IJargu-e , Parg-ada, Parg-
,
parure. V. Paragi. , , , iére), dl. .Babillard, arde. V. Parlaire. . agi, Parqu-egear, Parg-ar, Par- Parg-ou,
Éty. du lat. pareas, enlis, parent. V. Ély. àe paraula et de ier. V. Part, R. qu-egear, Parqu-et.
Parent, R. PARAULOUS OUSA s. (paraoulôus, PARC , V. Pargue.
PARATGE,s. m. vl. Parage, ce terme ôose), dl. Parleur,, babillard. , En vl. il ou elle épargne; palissade, re-
V. Parlaire. tranchement.
désignait, dit M. Faurier, les diversesclasses Ély. de paraula el de
de l'ordre féodal, soit les qualités el les ver- ous.
PARAULUN, s. m. (paraouldn), dl. Ver- PARCA. s.f. (parque); Parca, ilal. esp.
tus chevaleresques, accompagnement obligé biage, abondance de paroles. port. cat. Parque, nom des trois filles de
de la noblesse. V. Parage et Par, R. Ély. de paraula el de un. Y. Pari, R.
l'Erèbeelde la nuit, que les anciens croyaient
PARATIDA, Alt. de parotide. V. Cour- présidera la vie et à la mort. Clolho "tenait
PARAULUR, s.m.(paraoulùr). Parleur, la quenouille, Lachesis tournaïl le fuseau et
mdas. parler. V. Parlaire. Alropos coupait le fil avec des ciseaux. La
PAR PAR PAR 7Q5
îongueurdece fil représente, d'une manière PAR-CI-PAR LA , exp. adv. Ni bien Ély. de la basse lat. perdonare. Y. Par-
allégorique, la vie des hommes. ni mal ; ni grand ni petit ,
, ; ni riche, ni pau- don, R.
Éty. du lat. parca, m. s. vre, par-ci, par-là. Vous demandi pardoun, je demande
PARCAGI, s. m. (parcâdgi) ; PABCAGE. PARCIR, v. a. (porci), d. bas lim. PAB- pardon, ou simplement pardon,vous par ellipse.
Parcage, séjour des moutons parqués, sur CEB. Epargner. V. Espragnar. Cet adjectif ne doit jamais se joindre aux
des terres labourables.
Ély. du lat. parcere, m. s. personnes, ainsi traduisez : Es pas perdou-
PARCAR, v. a. (parcâ). Parquer, mettre Podeparcir aquot, je puis épargner cela. nable, par il n'est pas excusable, et non il
dans un parc; v. n. être dans un parc. Pode pas me parcir de tabac, je ne puis n'est pas pardonnable.
PARCAR SE , v. r. (se parcâ); PARGAR pas me passer de tabac. PARDOUNABLE , ABLA , adj. (par-
Secamper sur sesjambes, se placer dans PARCITAT, s. vl. Parcidad,
f. dounâble,âble) PERDOUKABLE. Perdonabile,
SE. Parcilà, ilal. Epargne, modération. esp. ital. Perdonable,; esp. Perdoavel, port. Par-
un lieu élevé, fig. sepanader, se pavaner. Ely. du lat. parcitatis gén. de parcilas, donnable, qui mérite d'êlre pardonné, ex-
V.Parc,R. ,
PARCAT, ADA, adj. et p. (parcâ, âde). m. s. cusé.
Perché, campé, placé de manière à être en PARCOURRER, v. a. (parcôurre).Par- Éty. de pardoun et de able, qui mérite le
courir .aller d'un bout à l'autre; courir çà- pardon. V. Pardon, R.
vue. V. Parc, R.
PARCELA, s. f. (parcèle); Parliçella, et-là; visiter , lire rapidement. PARDOUNAR, v. a. (pardounâ); PER^
ilal. Partecilla, ésp. Parcella, port. Parcel- PARCOURS,s. m. (parcours). Parcours, DODKAR. Perdonare, ital. Perdonar, esp.
le, partie d'un tout. vaine pâture droit qu'une commune a de cat. Perdoar, port. Pardonner, accorder la
,
Ély. du Iat. parlicula, m. s. V. Part, R. mener paître ses troupeaux dans les terres rémission d'une faute; excuser; excepter,
d'une autre commune. épargner.
PARCENEIANSA, s. f. vl. Participa- Éty. àe parcourir. Y. Courr, R.
tion. Éty. de la basse lat. perdonare. Voy.
Ély. du lat. pariicipalio m. s. V. Pari, PARCULHER, s. m. ( parcuillè ), dg. Pardoun, R.
, cuLnER. Tarière du cultivateur, servant à faire
Rad. des trous dans la terre pour planter des bou- L'home es jamai pus grand que quan saou perdoumi.
PARCENEIAR, v. n. (parceneiâ) ; PAR- tures. Coye.
vl. PABCEKJAB. Avoir part, communi- Éty. de par, augm. et de culher, cuiller,
CEBEB,
participer. PARDOUNAT, ADA, adj.et part, (par-
quer, parce que sa cuiller esl plus grosse que dans dounâ, âde) ; FARDOCNAT. Pardonné, ée. V.
Ély. Alt. du Iat. parlicipare, m. s. Voy. les tarières ordinaires. Pardoun,R.
Part, R. PARDAL, s. m. vl. Pariai, cat. esp. PARDRIS, s. m. V. Perdris.
PARCENEJAIRE , s. m. vl. Co-sei- Moineau. V. Passerart. PARDUT, V. Perdul.
gneur, qui a part à... V. Part, R. Éty. du portugais pardal,
s. fait de PAREA,s. m. (paréa), d. m. Couple.
PARCENER, vl. V. Parceniar et Part, pardel, roussâlre, gris, brun,va. noirâtre. V. Pareou.
Rad. PARDALUM, s. m. vl. Pardo, port. PAREC , adj. (parèc), d. m. Stupéfait,in-
PARCENJANSA, s. f. vl. Participation. Girafe. V. Girafa. terdit, immobile ; en vl. il ou elle parut.
V. Parceneiansa el Part, R. PARDIE , PAREC, s. m. vl. Troupeau.
PARCENJAR, v. n. vl. Participer. V. PARDIENA, et
Parceneiar et Part, R. PARDIERI, V. Pardiou. Toi parec de fedas, complil de c beslias
,
PARCE QUE,conj.(parceque); Percioc- PARDIGALET,s. m. (pardigalé). Dim. o déplus, que jagaencledas,pagueV. sols.
che, ital. Porque, esp. port. Parce que, at- de Pardigau Arch. d'AIbi.
tendu que, par la raison que. , v. c. m.
PARBIGAU. V. Perdigau. PARECHER , dg. V. Pareisser.
PARCER, v. a. vl. Epargner, ménager, PAR0IGOUNA,s. f. (pardigôune).Per-
pardonner. PARECHUT, d. béarn. Pour Pareissut,
drigon espèce de prune, perdrigon violet. v. c. m. el Pareis , R.
Ély. du lat. parcere, m. s. formé de par- V. Apruna. ,
PAREÇOSAMENT, adv. vl. Paresseu-
cus, avare. Perdigone n'est pas français. sement. V. Parelha.
PARCERER , et , inlerj. affirm. (pardiou);
PARCERlER, s. m. vl. Parcer, cat. V.
PARDIOU, PARED , vl. Pared, cat. esp. V. Paret.
Parselier. FABBIOD , FARDIE, FABDIS, PARDISCA , FARDIOU- PAREDALHA, s. f. ( paredâiMe). Nom
BI , PABBIOU , FABD1EBI, PABDIENA.
PardieU languedocien de la pariétaire. V. Esparga.
PARCHEMIN, Y.Pergamin. pardi, sorte de jurement, dérivé de per diis,, Éty. de paret ou pared, muraille. Voy.
PARCIAL, vl. V. Partial. par les dieux, certainement, oui bien. Paret,'R.
PARCIALITAT, vl. Y. Parlialilal: Pardiou-pas ! Oh non ! point du tout. PAREDAR,v. a. (paredâ), dl. Paredar,
PARCIER, s. m. vl. Parcer, cat. Co-par- PARDIOURI, et - cat. V. Muralhar et Paret, R.
lageant, ayant droit, contendant. V.Parf,R. PARDISCA, V. Pardiou. PAREDOUN, s. m. (paredoun), dl. Dim.
PARCILHAS, s. f. pi. (porcilies), d. bas PARDON, s. vl. Indulgence, pardon. de paret, petite muraille ; siège de brique ou
lim. Parcelles. V. Pardoun. de terre devant une maison. Doujat. Voy.
A gagnât de vendresoun ben a parcilhas, PARDOUN, radical pris de la basse lati- Paret, R. et jleot.
il a gagné en vendant son bien par parcelles. nité perdonare, qui été
a souvent employé PAREGEAR, FABEJAR. V. Palegear.
Ély. parcilhas,est un dim. départ. Voy.
par les écrivains du moyen âge, dans le sens PAREI, s. m. (paré!), d. lim. Pareil, cal.
Part, R. de pardonner, el qui paraît dérivé du lat. Pour père, Voy. Paire; pour paire, Voy.
PARCILHIER, s. m. (parcilié), d.bas parcere, qui a la même signification, et Pareou et Par, R.
lim. Celui avec qui on partage, ou avec le- dont le supin parcilum, PAREIAR, v. a. anc. béarn. Égaler. V..
par la suppression
quel on a quelque chose à partager. de ci, fait partum, et parle changement du Par, R.
Ély. de parcilha et de ier. Y. Part, R. ten d, pardum; d'où: Pardoun, Par-doun- PAREICHER, v. n. vl. Paraître : Parei-
PARCILIAGE s. m. (porciliâdze), d. able, Pardoun-ar, Pardoun-at, Par-don. chenl, paraissant. V. Pareisser et Pareiss,
bas lim. Partage. V. , Partagi Part, R.
et De perdonare, par apoc. perdon; d'où : Ràd.
PARCIMONIA s. f. ( parcimounie ) ; Perdo, Perdon , Perdon-ador , Perdon-ai- PAREICHOUN, d. m. V. Palassoun.
Parcimonia ilal. ,esp. port. Parsimonia rc, Perdona-mcnt, Perdon-ansa, Perdon- PAREIRA-BBAVA s. f. (parèïra-brâvâ).
, , ,
cat. Parcimonie. ant, Perdon-ar, Perdonn-anza, Perdoun, Pareira brava.
Éty. du lat. parcimonia m. s. Perdoun-able, Perdoun-ar. PAREISS, FABEICH FAHAR , radical pris
, ,
PARCIMONIOTJS OUSA,
, S. et adj. PARDOUN , s. m. (pardôun); J-ABDODK. du latin parère, pareo, paraître, se mon-
(parcimouniôus, éuse) ; Parcimonioso ital.
,
Perdono , ital. Perdon, esp. Perdao, port. trer; et dérivé du grec Trapetjj-i (pareimi),
esp. port. Parcimonieux, euse. Perdo, cat. Pardon, rémission d'une faute, m. s. d'où : Apparentia , apparence, Appa-
Ély. du lat. parcimoniosus, m. s. d'une offense ; indulgence. rere, apparaître, Âpparitio , apparition.
796 PAR PAR
Ély. du Iat. pariler,m. s. ou de parelha
PAR
ecp port. Couple de enoses ue ,
a même espèce
/
De parère, comparare, par apoc. parer , qui vont ensemble; le mâle et la femelle,
el par le changement de er en eis ; d'où : et de ment, d'une manière pareille. béarn. dans les animaux qui s'accouplent; deux
Pareiss-er Pareiss-ul Des-pareisser, PARELHAN, s. m. (pareillân), d. ensemble,
,
, Coum-pareisser, A-pareiss- Dn égrillard, un bon compagnon. V. Par, choses qui vont nécessairement
Re-pareisser, les boites, les souliers, etc.,
comme les bas,composée
er,Parech-ul. Rad. chose unique de deux parties ;
De pareiss, par le changement de eis en PARELHAR, V. a. vl. PAEETXLAR , PA- Un pareou de ciseous.
eich : Pareich-er, et ses composés, Pareich- BEIAB, PARE3AB. Parcar, esp. Pareggiare, Éty. du lat. par. Y. Parel et Par, R.
Para-ment. ilal. Apparier, assortir, accointer, unir; v. r.
er, comparer, s'égaler. V: Par, Compagnie,
R. Un pareou de buous, une couplede boeufs.
De apparenfia, par apoc. apparent, ap- se PARELHARIA, Couple, féminin en français , esl masculin
parenti; d'où : A-parent, Trans-parença, société. s. f. vl.
lorsqu'on parle de rassortiment de deux
A-parens-a , Trans-par-ant, Appar-ilion, PARELISI, vl. V. Paràlysia. personnes unies par le mariage : ^guof es un
A-parv-ent, Apparam-ment,Trans-parent, poulit pareou, cela forme un joli couple.
Apparer, Âppar-oun, Par-ada ,Parers, PAREN , vl. V. Parent. Pareou , se dit souvent en provençal pour
Par-uta. PARENT, radical dérivé du latin parens,
deux : Siam un pareou, nous sommes deux;
De appariiionis , gén. de apparitio, par parenlis, parent, formé depario,
produire.
Deparentis , gén. de parens, par apoc. N'en voli un pareou, j'en veux deux.
apoc. Apparition, Compar-ent, Coumpar-
ant,Parv-ent,Par-uta , Parv-ensa. parent; d'où : Parent, Parent-a, Parenl- PARER, v. n. vl. Parer, anc. cat. Pa-
age,Parent-agi, Parent-at, Em-parent-ar, rère, ilal. Paraître. V. Pareisser el Pareiss,
PAREISSAR, Y.PalissounarelPal, R. Em-parent-at, Par-atge. Rad.
PAREISSAS, s. m. (pareissâs). Palis. V. PARENT , ENTA, s. (parèin , èinte) ; PARER, adj. vl. Egal. Voy. Parier et
Palissoun elPal, R. Par,R.
Parente, ilal. port. Pariente, esp. Parent,
PAREISSER , v. n. (parèïssé);pAEEicaEB, cat. Parent, ente PARERGAT, s. m. (parergâ),, dl.
qui est uni par le sang ;
Parexer, cat. Apparire, , Discours diffus. Hy. Morel.
PAREISSE , FABECHER. on le dit aussi de ceux de qui l'on descend,
ital.Parecer , esp. port. Paraître, se faire Lou PARERS, s. in. pi. vl. Semblants. V.
voir, se montrer, se présenter, s'offrir à la premier parent, Adam.
Éty. du lat. parenlis, gén. deparcns,m.s. Pareiss, R.
vue ; avoir l'air, l'apparence : Me parei, il Y. Parent, R. PARESCAUEIE , s. m. (parescâoumé) ;
me semble ; l'y parei, il y paraît, imp. PAKESCACMA, s.
f. Gare. Gros et large bateau
Ély. du lai. apparere ou parère. Voy. Aguem d'argent, mancarà pas parents. qui sert pour la pêche de la madrague. Gare.
Pareiss, R. Prov. PARESOSAftlENT, adv. vl. Paresosa-
Paraître, étant un verbe neutre , ne doit menl, cal. Peresozamente, esp. Paresseuse-
point avoir de régime ; ainsi, trad. Pareissia PARENTAGE et ment, indolemment.
la testa, par il montrait la tête, el non il PAREKTAGI , s. m. (pareintâdgi ) ; PARESSA, s. f. (paresse) ; FEBEA , PE.-
paraissait la léle, etc. FABEIïTAGE , PASEKTELA, FABEKTAGEA , PABEK- Ï.ODIBA, FEKEAimSA, PIGBIGE. PERESA, P1GBESSA.
PAREISSOUN , V. Paîio-soun el Pal, T.1L, PARAKTELA , PAREKTAIA , FAREIfTALHA. Paresse, fainéantise, nonchalance, négli-
Rad. Parenlado, ital. Parenlesco, esp. Paren- gence ou lenteur blâmable.
PAREISSOUNAR, V. Palissounar et talha , port. Parentage, parenté, les parents Éty. du grec -^ap=.siç (parésis), relâche-
Pal, R. en général. ment , langueur, abatlement.
PAREISSUT, UDA, adj. et p. (paréissû, Éty. déparent el de agi. Y. Parent, R. PAR.ESSOUS, OUSA, adj. et S. pour,
ûde). Paru, ne, qui s'est montré. PARENTALHA , s. f. (pareinlâi'lle) ; FIGBE , FEBÉSOCS, PEBEVOCS , PEBEOES , FEB-
PAREJAR, vl. V. Parelhar. Parenlalha, port. V. Parenlagi. GOESSODS.Perezoso, ital. Preguicoso, port.
PAREJAR, v. a. vl. Assortir, compa- PARENTAT. s. f. (pareintâ). m. s. que Paresseux, euse , fainéant, qui craint la
rer. V. Par, R. parenlagi. Y. Parent, R. fatigue, qui n'aime pas le travail.
PAREL, s. m. Parelha , port. Pareil, PARENTELA, s. f. (pareinlèle); Paren- Éty. de paressa et de la term. Osus,
cal. Pour paire, V. Pareou et Par. R. tela, cat. esp. port. ital. Parenté. V. Paren-
PAREL, adj. vl. Pareil, égal.' V. Par, lagi et Parent, R. v. c. m.
PARESSOUSAS, s.f. pi. (paresseuses).
Rad. PARERTESC, s. m. vl. Parenlesco, Bouts d'ivoire ou de buis, percés d'un côté,
PARELA, s. f. (parèle). Nom toulousain esp. port. ilal. Parenté, alliance, union. V. dans lesquels les personnes qui tricotent
de la patience aiguë. V. Renebre. Parent, R. fixent le bout des aiguilles quand elles ces-
PARELA, s. f. (parèle); GOBGEA. Liourbe, PARENTESC , s. m. vl. Parenlesco , sent de travailler.
entaille que l'on fait pour enler un bout de esp. port. ital. Parenté, alliance, union. V. Ély. de paressa el ousas parce que ces
mât sur la partie qui est resiée debout, Parent, R. ,
petits instrumentsnesonlemployés
lorsque le mât a été rompupar un accident PAE.ENTET, s. f. vl. Parenté. V. Pa- que pen-
rentagi et Parent, R. dant qu'on se repose.
ou un gros temps. PARET, radical dérivé du latin paries,
PARELH, ELHA.adj. (paréill, éille). PARENTKESA , s. f. ( parenthèse ) ; parietis, mur, muraille paroi, formé de
Pareil. V. Parier. Parentesi, ital. Parenlesis, esp. cal. Paren- ,
PARELH, s. m. vl.Pareil, mesure équi- lhesis , port. Parenthèse, mot ou phrase paro, préparer.
valente au selier. courte, qu'on insère dans le discours el qui De parietis, gén. de paries, par apoc.
PARELH, s. m. (pareill) : Paio , ital. forme un sens à part; on renferme ordinai- pariet, et par supp. de i, paret; d'où:
Par, esp. port. Parrell, cat. Une paire. V. rement la parenthèse entre deux crochets de Paret, Parel-age Paret-i-aire , Pared-
,
alha, Pared-ar, Pared-oun, Pan-at-alha.
Pareou, comme plus usité. celte forme ( ), qu'on nomme aussi paren-
Éty. du lat. par, paris, va. s. V. Par, P.. thèse. PARET, s. m. (paré); PAIBETS , PABED.
Éty. du lat. parenlhesis dérivé du grec Parèle, ital. Pared, esp. cat. Parede, porl.
PARELHA, s.f. vl. Parella, cal. Pa- , Mur, muraille, paroi. V. Muralha.
reja, esp. Parelha, port. Paire, couple, mtpEv9e<Tiç (pareuthesis), interposition, formé Ély. du lat. parietis, gén. de paries ;
compagne, femelle. Y. Pareou elPar, R. de Trapi (para), entre, de bi (en, dans), et de m. s. V. Parel, R.
PARELHA, s. f. (pareille). Pareille, la riGrjpLi (lilhèmi), je place.
même chose : Rendre la parelha, rendre la PARENTHEZIS . vl. V. Parenlhesa. Vnù bîan^no paret es Ion papier d'an mat.
pareille. PARENTIU, s. m. vl. Parenliu, cat. La Bellaudière.
PARELHADURA,s. f.vl. Accointance, Parenlé, alliance. V. Parent, R. PARET, s. f. vl. PARES. Amnios, enve-
accouplement. V. Par, R. PARENTOR,s. m. vl. Parenté, famille. loppe membraneuse qui conlienl les eaux
PARELHAMENT, adv. (pareillaméin); Ély. de parenlis. V. Parent, R. dans lesquelles le foelus esl placé.
EGALAMEKT.
Parimenle, ilal. Pareillement, PAREOU , S. m. (poréou); PAREL, FARELH, PARET, d. m. V. Palet.
également, semblablement. Paio ilal. Par,
CODEEA, PABEA, PA., PABEi
,
PARET-DE-FAISSA,s.f. (paré-dé-fâïsse),
PAR PAR PAR 797
dl.Mur de terrasse, mur de soutènement, PARFUMAR, v. a. (parfuma). Pro/it-T parquer les brebis, les faire coucher dans
ou de revêlement.
mare, ilal. Perfumar, esp. port. Parfumer, les champs, enfermées dans un parc.
PARETA, Alt. de Palela, \. c. m. répandre une bonne odeur dans l'air. Ély. de pargue et de egear, mettre dans
PARETADA, V. Palada. Ely. de parfum et de la term. act. ar. Y. le parc. V. Parc, R.
PARETAGE, s. m. (paretâdgé). Un des Fum, R. PARI, s. m. fl.Pario, esp. port. Paros,
noms de la pariétaire,
âNismes. V. Espargà. PARFUMARIA S. f. ( parfumarie) ; marbre précieux.
Éty. de paret, mur, et de âge. Y. Parel, Perfumeria cat. esp. , Parfumerie, fabri- Éty. du lat. parius, m. s.
,
cation commerce des parfums, pommades,
, PARI, Pour pari. V. Escoumessa.
PARETAIRE , s. m. V. Parieliaire. eaux de senteur , etc. PARI, Dais. V. Pâli.
PARETEGEAR,v. n. (pareledjâ). Faire Ély. de parfum et de aria. PARIA, s. f. vl. Comparaison, ressem-
des murs, des murailles dans les champs. PARFUMAT, ADA, adj. et p. (parfuma, blance, parité, société, compagnie, co-sei-
PARETIAIRE, s. m. (paretiâïré) ; MO- âde); Parfumado, esp. Parfumé, ée, qui gneurie, co-suzerainelé; compérage; alliance,
MaÇOU grOS" a bonne odeur. accouplement. V. Par, R.
BAIHAIBE, TARETAIBE, PARETIEB.
sier qui fait des murs à pierre sèche. Ély. de parfum el de al, ada. Aver paria, être engagé.
Ely. de paret, mur, el de taire, qui fait PARFUMOUR s. m. (parfumeur); PAB- PARIABGE, s. m. vl. Pariage, sorle de
des murs. V. Paret, R. ,
FDMDB. Profumiere, ilal.
Perfùmador, esp. contrat.
PARETIER, Gare. V. Pareliaire. port. cat. Parfumeur, euse, celui, celle qui PARIADOR, vl. V. Pariaire.
PARETOUN, s. m. (paretôun).Verge de vend ou qui compose des parfums, et par PARIAGE, s. m. dg. Pari. V. Escou-
fer, servant à remuer la braise. Aub. extension fabricant ou marchand de sen- messa.
PAREYLLAR, vl. V. Parelhar. teurs. PARIAIRE, S. m. Yl. FARIAGIEB, PABCE-
PAREYSSER, V. Pareisser. Éty. de parfum et de la term. owr, qui KEJAIBE, PARIADOB. Co-seigneur, ou celui qui
PAREZA, vl. V. Pereza. fait le parfum. V. Fum, R. élait en pariage d'un fief avec un autre
PAREZOS , vl- V. Perezos. Quoique l'art du parfumeur ne soit pas seigneur ou co-seigneur; sociétaire, associé,
PARFES, adv. (parfés); FERFES. Parfois, de première nécessité, il ne laisse pas que confrère, compagnon.
quelquefois, de temps à autre. d'être ancien parmi nous, les statuts de la Ély. du lat. pariare. Y. Par, R.
PARFET, s. m. V. Parfet, adj. En société datent du mois d'oclobre 1190, sous PARIAIRE, V. Pariur et Manteneire.
terme de gram. parfait ou prétérit parfait, le règne de Philippe-Auguste.. PARîAISSENT,s. m. (pariaïsséin), dl.
prétérit qui marque une chose faite ou ar- PARFUMUR, V. Parfumour. m. s. que Malhoou, v. c. m.
rivée dans un temps qui n'est ni préci& ni PARGADA ,. s. f. (pargàde). Parquée , PARIAR, v. a. vl. Go-parlager, co-pos-
déterminé. V.Fac, R. selon M. de Sauvages, certain espace de séder, être co-possesseur. Y. Par, R.
Plusque parfait, ou prétérit plus que terrain parqué et amendé par le crottin el PARIAR, v. a. (paria); JDGAR , EBCOD-
parfail, préléril qui marque une chose faite l'urine des brebis. faire un pari, exposer une
METTBE. Parier,
ou arrivée dans un temps plus éloigné que Éty. de pargue et de ada, parc fail, qui somme , ou quelqu'autre objet au hasard
le temps marqué par le prétérit parfait.. d'un événement, contre une autre somme ou
a eu le parc. V. Parc, R.
PARFET, Alt. de Prefect, y. c. m. PARGAGS, s. m. (pargâdgi) ; PABGOO. un aulre objet.
PARFET, ETA, adj. (parfè, ète); AC- Parcage le séjour des moutons parqués Éty. de pari elde ar. Y. Par, R.
Parfel. cat. Perfello ilal. Per- ,
les terres que l'on veut engraisser ou PARIAT, s. m. vl.. Commerce avec
aile, sur
COOMFLIT. ,
feclo, esp. Perfeito-, port. Parfail, amender. quelqu'un : Li Jeseus no an pariât ab los
qui réunit toutes les perfections qu'il doil Ély. de pargue el de agi, faire le parc. Samarilans les Juifs n'ont point de com-
avoir, achevé; iron. qui a tous les défauts. V. Parc, R. ,
Ély. du lat. perfeclus, m. s. V. Fae R. merce avec les Samaritains.
, PARGAM, dl. Alt. de Pergamin,^. cm. PARICHER, v. n. (panelié), dg. Paraître.
PARFETAMENT, adv.. (parfelaméin) ; PARGAME, vl. V. Pareisser et Pareiss, R.
Perfetlamenle ital. Perfeclamenle esp. PARGAMI, vl. et PARIEIRA, s. f. vl. Accouchée.
Perfeilamente,, port. Perfelamenl, cat., Par- PARGAMIN,- s., m., vl. et composés. Ély. du lat. parlurire, accoucher.-
faitement, d'une manière parfaite. V. Pergamin.
Éty. àeparfeita et de ment. Y. Fac, R. PARIER, IERA, s-. Pareil,. pareille -,
PARGAMINIER,-vl..V. Pergamenlier. semblable : Voslres pariers-, vos pareils;
PABFI, vl. V. Parfin. PARGAR, V. Parguegear et Parc, R. Rendre la pariera -, rendre la pareille; Lou
PARFILURA s. f. (parfilûre). Vieux PARGAR SE ,. Se pavaner, parlant du parier manca,.\e pareil manque ; Anar ame
,
gallons d'or ou d'argent,. toute sorte de
paon. V. Parcar, se. sous pariers, aller avec les siens , avec ses
passementerie en or ou en argent. V. Fil, R. PARGE, s. m. vl. Basane, parchemin. semblables, ses égaux.
PARFIN, (parfin). Afin, enfin, parfm V. Pergamin. Éty. V. Par, R.
qye, afin que. V. Perfinqueet Fin, R. PARGOU, s. m. (pârgou). Y-Pargagi, PARIER , IERA , adj. (parié , iére) ;
PARFUM, s. m. (parfôm); FBEFDB. Pro- Pargin et Parc, R.
ftimo, ilal. Perfume, esp. port. Perfum PABIOB , PABIOCN , EGAU , PABELH. Pari, ilal.
PARGUAMINA, s. f. vl. Y.Pargamin. Pareil, conforme, égal, semblable,qui assor-
cat. Parfum toute odeur suave ou déli-,
-
, PARGUE , s. m. (pârgué) ; PARC, PABGOD. tit : Aquot m'es parier, cela m'est égal.
cieuse ; exhalée des corps au moyen de la Parco, ital. Parque, cat. port. Parhe,
chaleur. esp. Éty. du làt. par, m. s. V. Par, R.
angl. Parc, enclos d'une certaine étendue,
Éty. du Iat. per au milieu, à travers PARIER, s. m. vl. Familier, co-pro-
formé avec des claies mobiles où l'on ren- "priélaire,
, ferme les brebis sociétaire, feudataire
et de fumum, fumée. ,
V. Fum, R. dans les champs. V. Parc, égal, camarade; rival. V. Par,; compagnon,
R.
Rad.
On nomme.; PARIER, adv. d. de Rare. Egalement,
On fail les parcs avec des claies soutenues pareillement.
PARFl'MOIR, la cassolette dans laquelle on brûle les par des fourches ou par des pieux, ou avec Éty. du lat. Par, v. c. r.
parfums. un long raiseau de corde, soutenu également
par des pieux. PARIERA, s. f. (pariére). Comme dans
Moïse donne la composition du parfum Virar lou pargue changer lé parc. les campagnes- il est rare que la maîtresse
qu'on offrit au Seigneur sur l'autel d'or, et: , d'un ménage fasse seule une fournée de
de tout temps les odeurs
suaves ont été On appelle: de pain, elle s'associe avec un autre ou avec
regardées comme des offrandes dignes de plusieurs autres el ce sont celles-là qu'on
,
la divinité. GROSSES
,
les bâtons qui ' soutiennent les claies en de- appellepaj-iera,camarade. Y. Par, R.
Les Ioniens sont regardés comme les in- hors. PARIETAT,s. f. (parietâ); Parità, ilal.
venteurs des parfums en général, 1077, avant PARGUEGEAR , v. a. (parguedjâ); PAR- Paridad, esp. Paridade, porl. Parité,
«sus-Christ. GAB, PABO.UEGEAR , PABGAB. Parquer,
faire égalité.
PAR PAR
7QR PAR
PARLAMENT, s. m. (parJamein); for-
Élv. du lat. paritalis. gén. de paritas. fait sciemment un faux senne»! attire sur lui tement, cat. Parlamenlo, esp. ital. Pour-
châtiment inévitable, sa génération après
un parler, entretien, conversation, discours;
Y. Par, R.
PARIETES, s. f. vl. Pariète, sorte de
pierre précieuse.
lui tombera dans l'obscurité. »
... assemblée. V. Charissada.
Chez la plupart des peuples de l'antiquité vl.Ély. departar de ment. V. Pari, R.
la peine de mort était encourue par ce crime. et
PARIO , adj. vl. FABIOK. Pario, cal. PARL, HABL, radical pris du latin para- En vl. babil. caquet , bavardage, élo-
Pareil, égal, correspondant. FI. del Gai Sab. hola, parabole, allégorie, comparaison, dé- quence.
Subst. correspondance. rivé du grec 7iapaSoX-/j (parabole), formé de
PARION. vl. V. Pario. Ion non sarïon plus Ton, après Ionparlameni.
PARIOU,' adj. dl. Pareil. V. Parier et îrapa&aXoû- (paraballô), comparer, d'où La Beilaudière.
Par, R. paraula, enprov. parolo, en ital. elpala-
PARIOUN, OUNA, dg. m. s. V. Par, bra, en esp. Les auteurs ecclésiastiques, dit Ichir a Parlamenl, vl. aller en parlemen-
Rad. M. de Roquefort, ayant fait un fréquent taire sortir pour parlementer,
,
PARIOUNA, adj. 'dl, V. Parier, icra et usage de la parabole ,"donnèrent par exten- PAELATrîENT, s. m. (parlaméin) ; Par-
Par. R. sion, à tous les mots, le nom de parole. lamenl, cat. Parlamenlo , esp. port. ilal.
PARIR, v. dg. Faire périr? De parabola par apoc. parabol, par le Parlement, cour souveraine pour rendre la
, justice; sa juridiction, son ressort. V. Cour
PARIR; v. n. (pari), d. béarn. Parir, changement de s en «, et suppr. de 6, pa-
port. cat. esp. Accoucher. V. Accouchar. raul ; d'où : Pauraul-a , Paraul-assa , royala.
Ély. du lat. parlurire, m. s. Paraul-ela
,
Paraul-ur , Paraul-age , Éty. de la basse lai. parlamentum, dérivé
PARIS, nom d'homme (paris) ; Paride, Paraul-ar, Paraul-elat, Paraul-ier, Pa- de Porter, v. c. m. Ce qui justifie celle
ilal. Paris. raul-un, parle changement de au en o : élymologie
,
c'est qu'anciennement , le
L'Eglise célèbre sa fête le S août. Parol-i, Parol-a. mot pariemenf,signifiait conversation,con-
PARIS , JDEC DE, s. m. Mérelle. V. Ca- De parabol, on a fait parabolare , par la férence. V. Pari, R.
pela . juec de la. suppr. du o, paraolare, par apoc. paraolar, Dès le commencement de la monarchie.
PARISIEN, IENA, s. et adj. (parisien, et par la suppr. de ao, parlar; d'où : Par- les souverains ont eu des hommes destinés
ène) ; Parisienc, cat. Parisien, enne. qui est lar, Des-parlar, Parl-aria, Parl-ant, par eux à rendre la justice et à vérifier même
de Paris. Pari-aire, Parla-ment, Em-parl-at, Mal- la conduite et les acles de ceux qui la ren-
Ély. du lat. parisiensis. m. s. parl-ier, Parlarnenl-ari, Parlament-ar, daient. Les assemblées de la nation qu'on
PARISIENA, s. f. (parisiène). Pari- Parl-oir, Parl-ada, Parl-atari, A-parl- nommait champ de mars, champ de mai,
ieyra, Parï-aiis, Parladiss-a,Parl-ador, élaienl des espèces de parlements, cependant
sienne ou sédanoise, nom de l'un des carac-
tères de l'imprimerie,plus pelit que la nom- Parl-adre, Parl-adura, Parl-atye, Parl- elles ne prirent ce nom que sous Pépin.
pareille. ier, Parl-ur, Parl-eri, Parl-ivol, Parl- A cette époque et longtemps après, les
PARISIENA, s. f. Nom d'une chanson ufegear, Parl-ufier. parlements étaient des cours ambulantes
faite à l'occasion de la révolution de 1830 , Deparabola, par la suppr. de par, àbola, composées de commissaires appelés mûri
par M. Alexandre Dumas. par apoc. et sync. de o, abl, d'où habl, avec dominici, qui, à des époques , déterminées,
PARITARIA, s. f. vl. Parielaria, esp. le signe de l'aspiration habl : Ilabl-ar,
Habl-aria, Habl-ur. se réunissaientauprès du Souverain . el for-
port. ital. Pariétaire. maient assemblées célèbres, qu'on
Éty. du Iat. parielaria, m. s. formé de PARLABLAMENT, adv. vl. piserle- nomméescescoursplénières,plein parlement.a
paries, muraille, parce que celle plante croit ment, verbeusement. V. Pari, R. Les évêques et autres ecclésiastiques pi
naturellementsur les murs. PARLADA, m. s. que Parladissa , v. c.
m. et Pari, R. ' y avaient assisté, pour la première fois . en
PARITAT,s. f. vl. Parilà, ilal. Pari- 7S0 cessèrent d'en faire partie en 1319,
dad , esp. Paridade, port. Paritat, cal. PARLADIS, s. m. (parladis), et ,
d'après
Parité, égalité. PARLADISSA,s. f. (parladisse); FABIADA, une loi dé Philippe-le-Long.
Quelques-uns soutiennent que le parle-
Éty. du lat. paritalis gén. de paritas, FABIAHIA, CHAHBADISSA. Grands et longs ver-
, biages, parlerie, parlage. V. Charradissa. ment ne commença à êlre sédentaire qu'en
m. s. Éty. du part, inusité portât, ada el de 1303 . sous Philippe-Ie-Bel ; mais on peut
PARIUR, USA, s. (pariùr, use). Celui, assurer que le parlement. tel qu'il subsiste
celle qui parie. Y.Sousteneire. issa. Y. Pari, R. existait dès i'an 1294. Dict. des
PARIUR, Parieur. V. Manleneire. PARLADOR, s. m. vl. Parlador, cat. aujourd'hui.
Orig. de 1777, in-12.
PARJAMIN, V. Pergamin. esp. Parlatore, ital. Entremetteur, courtier, y avait en France treize parlements, avant
PARJELA. s. f. (pardgèle). dl. Taille, parleur , parlement. réunion, lieu où l'on la U révolution ; ils furent créés dans l'ordre
impôt. V. Part, R. parle,messager : Malparlador, médisant; suivant :
PARJURAR SE, (pardjurâr se); Parlansparladors, messagers parlants. de Paris, établi par Philippe IV, dit
GICRARE.
Spergiurare, ital. Perjurar, PER-
cat. PARLADRE, s. m. vl. Parleur, orateur. le Celui
Bel, en 1302; il devint cour de justice, en
esp. port. Se parjurer, faire un parjure, vio- V. Parlaire et Pari, R. (édit du mois de décembre 1303). '
ler son serment, en faire un faux. PARLADORA, s.f. vl. Parlaiuria, esp. 1302Celui de Toulouse, le second des parle-
Éty. du lat. perjurare, va. s. Y. Jur, R. Patradura, port. Parladura, ilal. Langage,
ments du royaume, fut institué. selon la
PARJURO, RA, s. cl adj. (pardjûre) ; manière de parler. V. Part, R. chronique manuscrite de Bardin en 1031 ;
Spergiuro, ilal. Parjure, celui ou celle qui a En la noslrd parladura cade. . Philippe-
il avait été supprimé el rétabli par
fait un faux serment, ou qui a violé celui a nom
qu'il avait fait. Deudes dePrades. le-Bel, par un édit du mois de décembre
1303 et rendu sédentaire par Charles VII,
Éty. du lat. perjurus, m. s. V. Jur, R. PARLAIRE, RELA, s. (parlâïré, rèle) ; en 1443.
,
PARJORO, s. m. (pardjûre) ; Pergiuriu, CHAEBAIBE , FAHEUR, FABAT3LOCS , PARLEBI, Celui de Grenoble connu anciennement
ital. Parjure, faux serment. PalrCiTU. , delphinal, fut insti-
Ély. du lat. perjurium ni. s. V. Jur R.
FABEIEB , FABHJFIEB , FABAUUEB.
Parlatore ilal. Parlador, cat. esp. sous le nom de conseil
port. tué par ordonnance du Dauphin HumbertU,
,
Les anciens avaient conçu ,
une si grande Pallador, port. ,Parleur, euse; qui aime à en date du 22 février 1337, Dict. des Dales.
horreur pour ce crime, qu'ils ne croyaient parler beaucoup, jaseur, babillard, parlier. D'aulres rallribuent à Charles VII, en 14S3.
pas que les lois humaines pussenl lui infliger Éty. de parlar et de aire, qui parle, c'est- Celui de Bordeaux ; on en attribue la fon-
la peine qu'il méritait, sans l'intervention à-dire, qui parle beaucoup. V. Part, R. dation, tantôt à Philippe-le-Bel, en 1306;
d'une punition surnaturellequ'ils regardaient En vl. parloir, salle de conférence. tantôt à Charles VII, en 1444. et même à
comme inévitable. On voit même par un PARLAIRE, LOD, s. m. Lou juec doou Louis XI. en 1462.
passaged'Hésiode,qu'on était, de son temps, parlaire, la quadrette ou la siselte. Celui de Bourgogne, dont il est fait men-
dans la persuasion que celte peine s'étendait Éty. Parce qu'on parle beaucoup à ce jeu. tion dès le temps de Clotairell, mais il dis-
même sur les enfants : «Quiconque, dit-il, PARLATrlEN, vl. Y. Parlement. parut avec le royaume de ce nom.
PAR PAR PAR 799
Celui de Normandie,qui lirait son origine Parlar de testa, délirer. Ély. Ce mot est un synonyme de
Parlar soulet, parler avec porc-
de la cour de l'échiquier,instituée, en 912, les anges. marin. Y. Porc, R.
par Raoul ou Rollon, premier duc de Nor-
Parlar gras, grasseyer. PARMESAN, s. m. (parmesan) ; Par-
mandie rendu sédentaire à Rouen, par Parla-me d'un tau per ben faire aquot, mesa , cat. Parmegiano ,ital. Parmesano
, Tr. bien
Louis XII, en 1499. vive tel
un pour faire cela. esp. Parmesan, fromage qui vient et qui,
Celui d'Aix, le septième, dans le rang d'an- A pas parlât que fouguesse estât malaut, lire son nom du duché de Parme.
eienneté, fut égalementérigé par Louis XII, Tr. il n'a pas dit qu'il eut été malade. PARMETTRE, et comp. Aller, de Per-
le 14 août 1415. Parlar à Vaurelha, chuchoter. mettre v. c. m.
Celui de Bretagne ou de Rennes, qui doit Parlar doou nas, nasiller. ,
PARMI, prép. (parmi).; EETSE, PEBMI,
SOD
origine aux grands jours, ne prit le nom Parlar entre dents
,
bougonner. MIEY. Parmi, enlre, au milieu.
de parlement que par édit de Henri II, en Parlar mau de quauqu'un médire. Ely. du lat. per médium, m. s. V. Medi,
daledumois de mars 1S53. Parlar soulet, monologuer. ,
Rad.
Celui de Pau ; il succéda à la cour majour, PARLAR, v. a. Parler une langue , par- PARMOUN, s. m. Alt. de Pooumoun
et fut définitivement institué par Louis XIII, ler grec, latin
,
français, etc. V. Pari, R. v. c. m. et Palm, R. ,
en 1620. PARLAR EOD, s. m. Le langage, la ma- PARMOUNAR SE, v. r. V. Espoou-
Celui deMelz, par le même, en 1633. nière de parler. mounar s' elPulm,R.
Celui dé Besançon,longtemps connu sous Aver soun franc parlar, avoir son franc PARMULA, s. f. vl. Membrane, na-
le nom de parlement de Dôle ou de Salins, parler. geoire.
institué définitivement par Louis XIV , PARLARIA, s. f. (parlârie) ; Parleria , Éty. du lat. parmula, m. s.
en 1674. cat. esp. m. s. que Parladissa, v. c. m. PARNA, s. f. (pâme). Penture, dans la
Celui de Douai, par le même
, en 1686. En vl. langage, manièrede parler; bavar- Haute-Provence. V. Palamela.
Tous ces parlements ont cessé d'exister, dage. PARNASSO , s. m. (parnâsse) ; LA COLLA
vers la fin de 1789 ; ils sont remplacés au- Ély. déport et de aria V. Pari, R. Parnasso , ital. Parnaso, esp. port.
, BIVIKA.
jourd'hui par lescours royales. PARLATORI, V. Parloir. Parnas, cat. Parnasse, célèbre montagne de
PARLAMENT, s. m. se dit, à Marseille, PARLATORI, adj. vl. Parlaloire , qui la Phocide qui élait consacrée à Apollon et
d'une espèce de vêtementdes enfants,qui leur est pour parler, pour articuler. V. Pari, R. aux muses.
couvre la tête et le cou , selon Achard. PARLATYE, s. m. d. béarn. Délibéra- Ely. du Iat. parnassus, dérivé du grec
PARLAMENTAR, v. n. (parlameinlâ) ; tion. V. Parlagi et Pari, R. Tîapvaçôî (parnasos),
Parlamenlare, ital. Parlamenlar, esp. cat. PARLAZUROS , adj. vl. Paralytique. m. s.
Parlamenlear, port. Parlementer, faire et PARLEflSENTAR,vl. V. Parlamenlar. PARNÏCros, vl. V. Pernicious.
écouler des propositions, pour rendre une PARLER, vl. Parler, cat. V. Parlaire PARO, V. Para par un a, Y. de même
place; entrer en voie d'accommodement. et Part, R. les autres mots que vous ne trouverez pas
Éty. deparlament, dans le sens de con- PARLER!, EIRA, s. vl. Causeur, euse. par Pàro.
férence, et de la term. act. ar. Y. Pari, R. V. Parlaire el Pari, R. PAROtV, s. m. vl. PABEC. Troupeau ,
ouailles, paroissiens.
PARLAMENTARÎ,s.m.(parlameinlâri). PARLIEERA, s. f. et adj. vl. Parlera, PAROEIEIA, s. f, vl. Parémie, fig. de
Parlementaire,vaisseau qu'on envoie porter esp. Parleuse, bavarde. V. Pari, R. rhélorique.
despapiers, un négociateur, etc. PARLIER, IERA, S. et adj. vl. PABLEB. Ély. du lat. paroemia, m. s.
Éty. département et de la term. ari. Y. Parliere , anc. ilal. Parler , cat. Parlero ,
Pari, R. esp. Paroleiro, port. Babillard, arde; par- Vol dii-e paroemia proverbis apropriatz temps
Parlaire
PARLANT, ANTA, adj. (parlân, ânte). leur, euse. V. elParl, R. , , , a
Jjevs d'Arnor.
o a cauza.
Parlant, anle, verbal, qui parle; portrait Bessai tu noun sies qu'un parlier. PAROENT, s. m. anc. béarn. Meur-
parlant; armoiries parlantes. Bruyes. trissure, blessure.
Ély. de parlar. V. Pari, R.
PARLAR, v. n. (parla) ; DIVISAB. Parlare, PARLIVQL, adj. d. vaud. Qu'on peut En ço que toqua el concernex 16 feit de
ital.Hablar, esp. Fallar et Palrax port. dire : Non parlivol, dont il ne faut pas plaguos leiaus, aleps, 6 paroëntz, quese-
Parlar, cat. esp. Parler, proférer ou arti- parler. V. Part, R. ran eslatz feilz el cometutz en la terra dèus
culer des mois ; manifester ses pensées par le PARLLAM, vl. Parlons, nous parlons. gentius. Fors et cost. de Béarn.
moyen de la parole. PARLOIR, s. m. (parlatôri et parloir) ;
Éty. du lat. parabola el de Parlalorio, ilal. Parloir, lieu destiné, dans PAROFFI, s. f. (porôfi), d. lim. Pa-
ar, parabo-
lar, d'où, supprim. a6o, reste parlar. Y. les monastères et dans les communautés roisse , et
Parl,R. religieuses, pour parler aux personnes de PAROFIA, s. f. (parôfie), d. lim. V.
Parlar per respect, parlant en respect, ou dehors. Paroissa.
Parlant sans respect, révérence parler Éty. de parlar el de la term. fort ou oir, PAROLÏ, s. m. ( parouli ) ; PABOOLIT.
sauf le respect dû à la compagnie. , lieu où l'on parle. Paroli, ital. esp. port. cat. Paroli, terme de
Aquots'appelaparlar, voilàparler comme PARLOUNGAR, Alt. de Prolongar , certainsjeux ; faire paroli, jouer le double de
il faut, c'est parler cela. v. c. m. ce qu'on a joué la première fois. Y .Par, R.
Aquolparla soulet, cela va sans dire. PARLUFEGEAR, v. n. (parlufedjâ) ; séduisant. On le dit aussi d'un langage flatteur et
Parlar d'aise, siau ou douçament, parler FAHLATEGEAH,dl. Chucholer; causer, caque-
V. Part, R.
bas. ter. V. Pari, R. PAROLLA, s. f. d. vaud. Parole. V.
Parla coumo la bêla Jeana, il babille PARLUFIER, s. m. (parlufié), dl. Cau- Paraula et Par!, R.
PARONIL , adj. vl1. Paternel.
comme une commaire. seur. V. Parlaire et Pari, R. Éty. du lat. paternus, m. s. V. Pater, R.
Parla H que s'endorme parler à PARLUN, s. m. (parlûn). Babil impor-
râne,il fera desnoun pets. , tun. Aub. Paronil leg, loi paternelle.
Parla se sies bona causa, si tu es de Dieu, PARLUR, V. Parlaire et Pari, R. PARONOMAZIA, s. f. vl. Paronoma-
parle ; si tu es de l'autre, va-t-en ; espèce de PARIttENAR et FEHHEKAB. V. PrOU- sia , cat. esp. port. Paronomase, parôno-
conjuration. menar. masie figure de rhélorique qui consiste à
Parla-me que sabia la nouvela, le bon de réunir ,dans la même phrase des mots dont
l'affaire
L'amour i'intre de mowa cerveau le son est à-peu-près le même, quoiqu'ils
( c'est qu'il savait la nouvelle. D'ordinari se l'y permeno.
En qu parli ou à quauparli, iou, à qui présentent un sens bien différent.
J. M. Pr. Éty. du lat. paranomasia, m. s. dérivé du
parlé-je.
Quand se parla, quand on pense ! voyez PARMERIN, s. m. (parmerïn) ; PALME- grec Tïapa. (para), proche, et de 6'vop.a (ono-
ce que c'est. Mis, d. bas
lim. Porc d'inde. Y. Porc d'inda. ma), nom.
PAR PAR
son PAR
à Orange, et l'un des faire le papillon. El dans le second sens, de
PARONOMEON,s. m. vl. Paronoméon, de Parpaille, président parpela et de egear, jouer de la paupière.
figure de rhélorique. plus dangereuxchefs des Calvinistes du pays.
Dict. des Orig. de 1777 , in-8°. V. Papiifc,R.
Paranomeon, es can motas dictios En d. béarn. Papillon. V. Parpalhoun. PARPALHOUNIAR, V. Parpahune-
Comenso per una meteyssha lellra. PARPALHORA, s. f. (parpaillôre); PAB- gear.
Leys d'Amors. nuit, teignes et phalè- PARPALHOUNAB , v. n. ( parpail-
FAIOBA. Papillons de lounâ),dl. Percer: Lous coucouns parpa-
Éty. V. Paranomazia. nes , qui voltigent autour des lampes. Ihounoun, les cocons percent, les papil-
Éty. Dim. de Parpalhoun. V. Papilh,
PAROPLUEGEA, V. Parapluia. lons éclosent.
PAROQUIA, s. f. vl. Paroisse. Voy. Rad. Averleis parpalhoras, n'y voir pas clair. Ély. de parpalhoun et de ar, faire le pa-
Parroissa. Selon M. Garcin, flegme, gros crachat, pillon. V. Papilh, R.
PAROQUIAN, vl. V. Parroissien. PARPALHOUNET, s. m. (parpail-
PAROT , s. m. Bélier qui marche à la flocon de neige ;
chassie des yeux.
PARPALHOUGEAR, dg. V. Parpa- louné); FARPAIOCKET. Pelit papillon, dim.
tète du troupeau.
lhounegear. de Parpalhoun ,v. cm.
Éty. du grec -^âpoç (paros), devant. PARPALIOLA , s. f. (parpaliôle); d. de
PAROUDIA , s. f. (paroudie) ; Parodia, PARPALHOUN, s. m. (parpaillôun) ; Carp. Gros crachat.
ital. esp. cat. Parodie, imitation bouffonne PABFALHAU, FAFILHODIï,ilal. FARFALHOL, FAB-
Papallô, cat. Ély. àeparpalhoun, papillon, à cause de
d'un ouvrage sérieux. FAIOEK. Parpaglione,
classe des
genre d'insectes de la Ropalocè- la ressemblance qu'on a cru trouver entre
Ély. du lat. parodia, dérivé du grec Papillon, Lépidoptèreset de la famille des l'un et l'autre.
ûapwSta (parodia), dérivé de ratp.à (para), (à entennes terminées par une petite PARPANTELA, s. f. dl. Berlue. Voy.
res, Barluga.
contre elde ùo-ij (ôdé). chant, poëme; c'est- massue) qui comprend un très-grand nom-
à-dire, poëme composé à l'imitation d'un bre d'espèces qu'on désigne sous le nom de PARPEL, radical dérivé do lat.palpebra,
autre. papillons de jour ou diurnes, pour les dis- paupière, formé de palpo, palpare, tou-
La parodie fut inventée chez les Grecs, tinguer de ceux de nuit ou nocturnes. cher doucement.
vers l'an 740 avant 3.-C. La Balrachomy- f
Ély. du lat. papilio.'ou de l'ital. far alla. De palpébra, par apoc. palperbr, par
omachie d'Homère, qu'on croit être une. Y. Papilh, R. suppr. du b, palper, el par métalhèse der
parodie de quelques endroits de l'Iliade, est
Ces insectes qui font par leurs brillantes avec l, parpel ;.d'où.: Parpel, Parpel-a,
le premier ouvrage queTon connaisse en ce couleurs Parpel-iar, Parpel-ous, Parpel-egear,
genre. •\^ et par leurs formes élégantes l'or-
des cabinets d'histoire naturelle, se
Parpel-ugas, Parpel-ier , Parpoul-iar,
PAEOUDIAR, v. a. (paro'ndjâ). Paro- nement montrent à nous sous quatre états différents,
Des-parpél-ar, Parpalh-egear, Des-par-
dier faire une parodie.
,
' -,
et l'on nomme métamorphoses le passage
pelar, Es-parpelar.
Éty. de paroudia et de l'açt. ar. La femelle pond d'abord De parpel, par le changt. de a en e, et
PÀROUDIAT, ADA,adj. et p. (parou- de l'un à l'autre. de een i; Perpil, Perpill-ar, Perpil, Per-
des oeufs qui deviennent chenilles en éclo- pel-ugas.
dia, âde). Parodié, ée. sant ; celles-ci, après avoirchangé plusieurs
PAROULIT, V. Parolit. et avoir acquis tout leur accrois- PARPEL, s. m. (parpel). Un des noms
PAROUN,s.m. (parôun). Nom que porte fois de peautransforment lang. du coquelicot. V. Roualg.
.
dans le Départ, des Bouches-du-Pihône. Le sement se en chrysalides, des- PARPEL, dl. V. Reouma el Lagagna.
quelles sortent les papillons parfaits au bout
milandre. V. Pal. d'un plus ou moinslong selonles es- Ély. deparpeZa, organe qui produit cette
PAROUN, s. m.Parc-un de lichet, mon- pècesespace sécrétion. V. Parpel, R.
; mais cet état, dans lequel ils se mon-
ture de la pelle forte. trent dans loute leur splendeur, est malheu- PARPELA, S. f. (parpèle); FACPEBLAS,
PAROXIsr.IE, s. m. (parouxismé) ; PA- reusement de courte durée ; car ils ne font FEBFIL , FABPELCGAS , FEBPELS , FEBFEBA.
Pûl~
ROCÏISME. Paroxismo. esp. port. Paros- paraître, briller, se perpétuer et mou- pebra, ital. port. Parpado, esp. Paupière,
sismo, ilal. Paroxysme, accès, redouble- que rir. voilemembraneux et mobile qui couvre l'oeil,
ment d'une maladie ou d'une douleur, el par- Le papillon était le symbole de l'âme chez il est divisé transversalementpar une ouver-
ticulièremenl de la fièvre. ture qui fait distinguer la paupière en supé-
Éty. du lai.paroxysmus, m. s. dérivé du il les anciens et celui de son immortalitéquand
élait posé sur une lêle de mort. rieure el en inférieure; pour cils. V. Celhas.
grec -apo^rriièç (paroxysmos), irritation, de nUlt Ély. du lat. palpébra, le même. Voy.
FABFALHOCrTSDE sYTJECH , papîHonS
tiré de TMOÙI^-IW (paroxynô), irriter, aigrir ou nocturnes, insectes de la même famille, Parpel, R.
ou de Tsj.fj. (para), beaucoup, et de ôEûç mais appartenant à des genres différents. Jugar de la parpella, dormir.
(oxus), aigu. Leurs antennes ne sont plus terminées en
- PARPAI, s. m. (parpâï), d. lim. Poi- massue et leurs chrysalides sont en général
Dans les paupières on nomme:
trail, estomac. V. aussi Boula. renfermées dans une enveloppe qu'on nomme TARSE le cartilage qui se trouve sur leur bord libre."
PARPAILLO, vl. V. Parpalhoun. cocon dans les vers à soie. Les principaux ,
CJMJS les poils qui sont implantés dans ce cartilage.
,
PARPAL, s. m. (parpâl) ; Parpal, cat. genres que comprend celte division sont POIKT LACRT3IAL le petit tron qu'on EppErçoit prêt
,
Pince. V. Pau-ferre et Pal, R. les Bombix, Geomelra, Noctua, .etc. do grand angle de l'oeil, du côlé du nez, desùcé â
PARPALHAU, s. m. (parpaillâou), d. PARPALHOUN, nom qu'on donne, à pomper les larmes.
lim. Papillon. V. Parpalhoun et Papilh. R. la douve ou fasciole du mouton ; Fasciola PARPELADA, s. f. vl. Clin, monvemenl
PARPALHEGEAR, v. n. (parpailledjâ), hepalica, Muller; dans la Haute-Provence des paupières.
dl. Papilloter. V. Parpalhounegear. à cause de la ressemblance qu'on croit lui, PARPELEGEAR, v. n. (parpeledjâ} ;
Étv. de parpela et de egear. V. Parpel. R. trouver avec un papillon. V. ^rapeda..
FAHPELIAR, FARFOrjLIAB, PEEPILLAB , PEBFE-
PARPALEGL, dl. (parpaillol). V. Par- PARPALHOUN, Plante. V. Herba de BETAB. Papilloter, ciller, ou clignoller, re-
palhoun el Papilh R. parpalhoun. muer fréquemment et rapidement les pau-
,
Dans le d. bas lim. cits. V. Celhas. PARPALHOUNAR, et pières.
PAEPALHOLA, s. f. vl, Parpaillole , PARPALHOUNEGEAR, v. n. ( par- Ély. de parpela et de egear, remuer la
sorte de monnaie. palhounedjâ) ; FABPALHOULEGEAK FABFALHOU- paupière. V. Parpel, R.
PARPALHOOU, s. m. (parpaillâou) ,
; KIAB. PAEFALHEGEAB , PABFAIOUKIAR, CIGALAE, PARPELHA. s. f. vl. Paupière reils.
FARPAILHOT et PAEPAILHAU. Parpaillot, nom CIGALEGEAR. Papillonner, voltigerd'objets en V. Parpela Celhas et Parpel, R.
qu'on donnait autrefois aux calvinistes. objets; roder tout autour, cligner, ciller, PARPELIAR,,
d. m. V. Parpclegear et
Ély. On prétend que ce sobriquet lire son en parlant du mouvement des paupières. V. Parpel, R.
origine de ce que François-Fabrice Ser- Parpeliar ; éclore, en parlant des vers à PARPELOUS adj. dl. Chassieux. V.
bellon, parent du Pape", fit décapiter, à soie. Lagaignous qui, a de grosses paupièrei,
Avignon, en 1562, JeanPerrin, Seigneur- Ély. de parpa77iouij et de egear, Ut. ,
Gare. V. Parpel, R.
PAR PAR PAR 801
PARPELUGAS, s. f. pi. (parpelugues), A parranquet, a clochepied. Jasm. Voy. tain nombre de maisons ou de hameaux
dl. V. Parpela, Celhas et Parpel, R. Ped-couquet. voisins.
PARPEOU, s. m. (parpèou). Chassie , Éty. Ce mot esl une ait. de Ped-ranquel.
Avril. V. Lugagnael Parpel, R. PARRANTAN, s.m. (parranlân). Quan- Cadunprega per saparroqui. Prov.
PARPOULIAR, d. bas lim. Clignoter. tité, étendue : Aqueou mainagi à un grand
V. Parpelegiar et Parpel, R. « Lorsque le christianisme eut fait quel-
parranlân de ben, cette ferme a une grande ques progrès, on érigea des paroisses dans
PARQUE , V. Perque. étendue de terrain. Avril. les grandes villes. Il y en avait déjà 40 à
PARQUEGEAR , V. Parguegear et PARRAPATAPAN, Terme inventé pour Rome avant la fin du IIIme siècle. On en
Parc, R. désigner le son du tambour. comptait plusieurs à Alexandrie sous Cons-
PARQUET, s. m. (parqué); Palchelto, PARRASINA, s. f. (perasine) ; BOOBIKA, tantin. Les campagnes en étaient pourvues
ilal. Parquet, en terme de menuis. assem- lors des Conciles d'Elvire, en Espagne,.et
blage de planches en compartimenls, sur PERDIKA, PEBBASIKA, FEBOOSINA , PERASINA , de Néocésarée dans la Cappadoce ; et celui
le plancher. PABESIKA, PABRASIKA , FEROINA PEBODIKA.
Poix résine, ou résine, c'est le, résidu de de Vaison, qui se tint l'an 442, en fait une
Éty. de parc et de et, dim. petit parc
, la distillation de la térébenthine; colophane. mention expresse. »
petite enceinte. V. Parc, R. Éty. Alt. du lai. pix Dict. des Orig, de 1777, in-12.
résina, ou àepega-
On appelle : resina. PARROISSIAL, ALA, adj. (parroîs-
PARRAT, s. m. PABBA. Nom béarnais siâl, aie) ; Parrocchiale, ital. Parroquial,
PARQUET A FRISE, celui qui est composé de planches
du moineau. V. Passerart. esp. lat. port. Paroissial, aie, appartenant
étroites, d'un décimètre environ, bien corroyées et PARRATE, Moineau? à la paroisse.
jointes à rainure el à languette.
Ély. du lat. parochialis, va. s.
PARQUET A PLANCHES D'ALAISE, celui dom les Ni Vesparbé lou parralé. .
PARROISSIEN, IENNA, s. (parrouas-
planches sont posées obliquement, à fougère. D'Aslros.
Sien , lennë) ; FARROÛSSIAK FEROUFIEK FAR-
, ,
PARQUET , terme de menuis. s. m. BODQDIAL, PABBOEQDIEH.Parrocchiano, ital.
PARRATOUN, s. m. (parratôun), dg. Parochiano, port. Parroquiano, esp. Par-
Epitie, retranchement fait le long d'un vais- Pelit moineau.
roquia, cal. Paroissien, iènne, habitant
seau pour contenir les boulets. d'une paroisse ; livre qui contient les prières
PARQUET, s. m. Parquet, espace fermé Lou parratôun peous traucs deou mur. qu'on dit dans la paroisse.
où sont les juges, le ministère public et les D'Aslros. Éty. de^arroio-sa
avocats, dans une salle de justice. Les gens elde la term. ien, ou
du roi; partie d'une salle despeclacle, plus PARRICIDE,IDA, s. et adj. (parricïdé, du grec tapa (para), près, el de otzoç
basse que le théâtre, où l'on est assis. ide); Parricida, ilal. port. esp. cat. Parri- (oîkos), habitant, cohabitant.
Éty. dépare, et du dim. et, petit parc. cide celui ou celle qui a tué son père ou sa PARROPIA, s. f. anc. béarn. V. Par-
mère,, roissa.
V. Parc, R.
PARQDETAGI, s. m. (parquetâdgé) ; Noire Code Pénal, qualifie de parricide le PARROPIANT,vl. V. Parroissien.
meurtre des pères ou mères légitimes, na- PARROQUIA , vl. Parroquia , cat.
FABQBETACE.Parquelage,l'ouvrage qui forme
un parquet. turels ou adoplifs, ou de tout autre ascen- V. Parroissa.
PARQUETAR, (parqueta). Par- dant légitime, Art. 299. PARROQUIAL', adj. vl. Parroquial,
v. a. cat. Paroissial. V. Paroissial.
queter. Éty. du lat. parricidium, formé de paler,
PARQUETAT, ADA, adj. et p. (par- père, et de caûere, tuer. V. Paler, R. PARROT, S. m. (parrô); PEBROT. dl. Un
queta, âde). Parqueté, ée. Les Athéniensn'eurent point de loi contre agneau, un bélier.
PARRA, s. f. (pârre), dg. Moineau? ce crime, parce queSolon ne crut pas qu'il Mais souy pertus couma nna leda
V. Passerart. pût jamais se commettre ; il n'y en avait Que separon de sonu parrol.
poinl encore à Rome, lorsqu'on 6S2, un Fabre.
La parro seguo, lou bichaut, Publicius Maléolus, lua sa mère. Ce monstre PARROUN, V. Perroun.
Lou pinsau enemic deou caul. fut condamné à être noyé, cousu dans un PARROUQUET, V. Perrouquet.
D'Aslros. sac de cuir de boeuf. PARROUQUIAL, et
Dict. des Orig. de 1777, in-12. PARROUQUIER, s. m. dl. Paroissien.
PARRABAST,(parrabâs), dl. PARRABIST.
Expression qui répond àpalalau, à bas, à Le premier parricide dont l'histoire ait V. Parroissien.-
bas la boutique, pour exprimer le bruit de conservé le souvenir esl celui que commit PARROUSSÏAN,V. Parroissien.
quelque chose qui tombe. par mégarde, Lamec, l'an du monde 688, PARROXISME, vl. V'. Paroxisme.
PARRARASTADA dl. V. Tarabas- sur son grand-père Cain. PARRUCA, s, f. Se dit souvent pour ré-
tada. , PARRIER, s. m. (parrié). Pierrier, pelit primande, reproche, remontrance, mercu-
PARRABASTAR, v. a. (pârabaslâ), dl. canon, famil. les fesses. Gare. riale. V. Perrucca,
PABABISSAB. Bouleverser, déranger.
PARRIERA, s. f. (parriére). Outil de PARRUCÇASSA , s. f. ( parrucâsse ) ;
PARRABISSAR, v. a. (parrabissâ), dl. fer ou de bois qui sert à déboucherle trou, FEBBDCASSA.
Grosse et vilaine perruque.
m. s. que Parrabaslar: par lequel la matière fondue doit couler. Éty. de parrucca et de la term. dépréc.
PARRABIST PARRABAST, express, PARROCHIA vl. Parrocchia ital.
, , assa.
prov. (parrabis,parrabâs),d|. Sens dessus- V. Parroissa. PARRUQUETA, s. f. ( parruquéte ) ;
dessous. V. Parrabasl. PARROÇHIAN, adj. vl. PAROQOIAH. Par- FEBBDQDETA. Petite perruque, perruque mi-
PARRAGAGAN, s. m. vl. Galon effilé, rocchiano, ilal. V. Parroissien. gnone.
bordure, filet. PARROFIANATGE , s. m. vl. Droit de Éty. de parrucca et delà term. dim. ela.
Ély. du lat. parggaudw, va.
s. paroisse. PARRUQUIER , Y. Perruquier.
PARRAN, s. m. (parràn), dl. Petitjardin PARROISSA, s. f. (parroisse) ; FEBOFIA, PARS, Pour part, vl. Il partage, de
«ilué derrière une maison, où il y a ordi- FAROFFI, PAROFIA FABBOQTJI. ParrOCChïa
,
partir. Y. Part, R. U ou elle épargne, par-
nairement des treilles. ital. Parrochia, port. Parroquia, cat esp., donne , du lat. parcet.
Éty. de l'espagnol treille, cep Paroisse, territoire dans la dépendance spi- PARSAN', anc. béarn. V. Parsat.
parra, PARSAT , s. m. d. béarn. PABS-AK. Pays.
de vigne élevé le long ,
des murailles d'un rituelle d'une cure; son église principale, le
jardin, dérivé du lat. pérgula, m. s, corps des paroissiens, Villas, locs,parsans et communautatz.
PARRANA s. f. (parrâne). Mauvais Éty. du lat. parochia, dérivé du grec
, coûte beaucoup d'entre- Tîapotxîa (paroikia), formé de irspà (para), Priv. el Régi, du pays de Béarn.
terrain, terre qui
lien el donne proéhe, voisin, et de oTxoç (oikos), maison,
peu de produit. Gare. PARSELIER, s.m. vl. FABSOHER , PAE-
PARBANQUET, s. m. (parranqué), dg. parce qu'une paroisse §e compose d'un cer- IOÏI, FAfiSCmiEB, FABCERICB , PABCEBEB. Qui
TOM. II. 2me PARTIE. 101
PAR PAR PAR
802
.
Partenaire, souvent employé. comme fran-
est en part, participant, cohéritier, co-pat- De cinq parts doues, les deux cinquiè-
çais, est un barbarisme.
tageant; complice, camarade, associé. Voy. mes, etc. PARTENDEIRet
Part, R. La plupart, la maje pari, la plupart ou "
PARSI, s. m. vl. Prase, sorte d'agate. le plus grand nombre. PARTENDER, s. m. vl. Participant,
Ma part, je reliens ma part , dit-on à sociétaire. V. Personer et Part, R.
PARSO, s. f. vl. Part, participation, PARTENEMENT-DE-TERRA, s."m.
partie. V. Part, R. quelqu'un qui a ramassé quelque chose en (parteneméin-dé-tèrre), dl. Un grand do-
PARSONAIRIA,s. f. vl.FARZOK. Union, notre présence. Le droit de part est en vi-
association, partie, portion, participation. gueur dans certains pays où les juges obli- maine une certaine étendue de terrain ; dé-
gent celui qui a fait la trouvaille de la par-
,
partement, juridiction. Sauv. V. Part, R.
V. Part.R. Éty. de l'anglais partner.
PARSONER, adj. et s. vl. tager avec celui qui en a été témoin.
PABTEKDEIB,FABTIKEZ , FABZOKIER.
FABSOKIEB,
PaTSOnCr De part me, vl. de la part de moi. PARTENS, LEIS, s. m. pi. (parlèins).
,
anc. cat. Parcionero, esp. Associé, qui par- Ély. du lat. départe mei. Les mineurs donnent ce nom, dans le dépar-
tage, participant,complice, cohéritier, con^ PART, adv. et prép. vl. Par, entre, par- tement des Bouches-du-Rhône, aux fentes
tendant, compétiteur. V. Parselier. mi du côté, vers, à travers parmi, au-delà ; qui se trouvent dans les carrières, par où les
, ,
Ély. de pars, partie. V. Part, R. à l'écart, outre : Part la mar part la flum, eaux s'écoulent.
PARSONIER, vl. V. le mot précédent.
,
au-delà de la mer, au-delà de la rivière ; Éty. de part et de ens, qui part, lieu d'où
PARSONIERA, s. f. vl. Parcionera, contre ; Part de ver, plus que je ne dois, l'on part. V. Part, R.
esp. Cohéritière, co-partageante , partici- d'abondance. PARTENSA, s. f. (parléinse); PABTENSI,
pante. V. Part, R. Ély. du lat. partim. Y. Part, R. DESFARTEKSA, DESPABTISSIOK.
POrtCnÇa, Cat.
PARSOUER, ELRA, adj. (parsoué, PART, vl. Je propose. Partance, départ, sortie d'un lieu pour aller
éïre), d. béarn. Associé, ée. V. Assouciat. PART, s. m. vl. du lat. Pardus, léo- dans un autre ; en terme de marine, départ
Éty. Alt. de Parsoner, v. c. m. et Part, pard, v. c. m. d'un vaisseau, d'une flotte.
Rad. PARTAGEAR, v. a. (partadjâ) ; PARTHE, Étv. départ et de Ensa, v. c m. et Part,
PARSOURîER, s. m. (parsounié), d. FARTIH. Spartire, ital. Partir, esp. port. Rad."
lim. Co-parlageant, associé. Partager, diviser en plusieurs parts , les dis- Coou de partensa , coup de canon de
Ély. V. Part, R. tribuer; séparer en parties opposées; don- partance, coup de canon que le vaisseau tire
PARSSA, s. f. vl. Épargne , économie. ner, en partage.
Éty. en mettant à la voile.
PART, PARS, PARTIS, PARTI, radical dé- du lat. parliri , m. s. ou de part et Siou de partensa, je suis sur mon départ.
rivé du latin pars, partis, part, parlie; de agear pour egear, litt. faire des parts. PARTENSI, V. Partensa.m
,
d'où les sous-radicaux, parlicula, porlio V.Part,R. PARTEOUS, s. m. pi. (partèous), d.
parlicipare, parlire. , PARTAGEAR SE, v. r. Se partager, se lim. Quartiers. V. Quartier et Part, R.
De pars : Pars-oner, Pars-ouer, Pars- diviser. PARTERRA, s. f. (parterre) ; Parterre,
oun-ier, Pars-onner, il-pars-cm-ar. PARTAGEAT, ADA, adj. et p. (par- ital. Parterre, jardin ou partie d'un jardin où
De partis, gén. de pars, par apoc. part ; tadjâ, âde); PARTIT, IDE. Partagé, ée, di- l'on cultive des fleurs.
d'où : Part, Part-agear, De-part, Pcrl- visé, ée. Éty. de parliri, partager, parce que le
iâ,Parl-agi, Parl-en-eire, Partir, Des- Éty. de partagi, de al, ada, litt. qui a parterre/esl divisé en compartiments. Yov.
parlir, Re-partir , Com-parlir, Des-sou- subi le partage. V. Part, R. Part, R.
parlir, De-parlir De-parlit, Part-ida PARTAGI, s. m. (partâdgi); FARTAGE. PARTERRA, s. f. Parterre , dans les
, ,
Des-sou-partida Parti-al , Partial-itat, Sparlimento, ilal. Parlimiento, esp. Par- salles de spectacle, aire ou espace qu'on laisse
Im-partial, Parti,, Im-partiala-ment,Par- tage , division d'une chose en plusieurs por- vide au milieu de l'enceinte des loges, entre
ti-tion, Re-partilion,Ap-parta-ment, Com- tions , entre plusieurs personnes; aclion de l'orchestre et l'amphithéâtre; collection des
parti-menl,De-parla-ment, Re-partil-our, partager ; portion de la chose partagée. spectateurs qui sont au parterre.
Coum-partiment: Éty. du lat. parlitio, ou de part et de agi, Ély. Ainsi nommé parce que cet emplace-
De parlicula, particule, petite portion, litt. je fais les-parts. V. Part, R. ment esl sur le sol et non élevé comme les
par apoc. parlicul; d'où Particul-a, Par-
: PARTANIT, adj. vl. Égal partage. en loges le théâtre
par terre.
ticulier , Parlicul-aritat , Particuliera- V.Part,R. ,
PARTESANA , s. f. (parlesâne). Voy.
ment,Parc-ela,Parsel-ier. PART-AQUOT, dl. D'ailleurs. Pertusana.
Départ, par la suppression du t, par ; PARTEGA, s. f. (partégue). Perche .
ou PARTIA, s. f. vl. Est synonyme de
d'où : S'em-par-ar Des-emparar, A-par- corde sur laquelle on place le linge sale ; Tenson, chez les Troubadours, v. c. m.
,
cela-ment, Pareen-er. lieu où l'on le serre.
Départis: Parlis-an, Partis-oun. Éty. du lat. perlica, perche. Sordel
De parlicipare, faire ou rendre partici- PARTEGA, s. f. Croc ou harpon de fer Julge , si il platz
pant ; d'où par apoc. parlicip : Particip- propre à retirer les choses qui flottent sur Essa nostra partia.
ant , Particip-ar, Particip-alion , Parti- l'eau. Guil. de Montagnagout.
cip-e. Éty. du lat. perlica.
PART, s. m. vl. Part, cat. Porto, esp. Pu dur qu'un rabeyé din Yallabregon
nascu
Sordel.... juge, s'il lui plaît cétait noire
port. ilal. Enfantement, accouchement, por- ,
31e menacé d'abord d'un grand cop de partcgou, partie.
tée des animaux. Caye.
PARTIA, s. f. d. vaud. et m. Parlie. V.
Éty. du lat. partus, va. s. PARTEGEAR , v. a. V. Parlagear Parlida
, el Part, R.
PART, s. f. (par) ; Parte, ital. esp. port. comme plus usité.
Part, cat. Part, portion d'une chose divi- Ély. de part et de egear, lilt. faire des V.PARTIA, adj. f. vl. Fendue, partagée.
sée, parlie d'une chose commune à plu- Part, II.
parts. V. Part, R. PARTEAL, adj. vl. Partial, cal. esp.
sieurs; intérêt que l'on prend à une chose ; PARTEGUE, s. m. (parlégué). Longue port. Parziale, ital. Partial, divisible. Vov.
influence, force aclion, lieu endroit. perche dont on se sert pour pousser et diri- Part, R.
,
Ely. du lat. partis. gén. de, pars, va. s. ger les petits bateauxqu'on appelle vulgaire- PARTIAL, ALA, adj. (partial, aie);
Y. Pari, R. ment nega-chins.
Faire part, faire part, communiquer. Éty. du lat. perlica, perche. PABTIATJ. Parziale, ital. Parcial, esp. port.
Partial, aie, qui, inclinationou par affec-
De parl-en-parl, de parl-en-part, d'ou- PARTENARI, s. m. (partenâri). Parte- tion, se décide enpar faveur d'une chose plutôt
tre en outre. naire, qui parie pour quelqu'un, qui joue de que d'une autre.
De très parts una, le tiers. moitié.
De 1res parts doues, les deux tiers. Éty. du lat.pars, pârlem, el de ari, lilt. Ely. de partis et de al, qui tient pour
De quatre parts una, le quart. qui est pour une parlie. V. Part, R. une parlie. V. Part, R.
PARTIALAIHENT, adv.(partialaméin);
PAR PAR PAR 803
Panialmenle, ilal. Partialement, avec par- cal. Participe, partie du discours qui tient du PARTIDAMENT , adv. vl. Partida-
tialité. V. Part, R. verbe et de l'adjectif. mente, port. Partitamente, ital. Séparé-
PARTIALITAT, s. f. (parlialilâ); Par- Ély. du lat. participium, m. s. V. Part, ment. esp.
zialità, ital. Parcialidad, esp. Parciali- Rad. PARTIDAS , LEIS , s. f. pi. (léï porlide).
dade, port. Parcialital, cat. Partialité, PARTICULA, s. f. (particule); Parlicola, Les parties naturelles , nobles ou honteuses.
attachement aux intérêts d'un parti ou d'une ilal. Particula, esp. port. cat. Particule ; en PARTIDOR, s.m. vl. Sociétaire, co-
personne , qui n'est pas dicté par les lois de terme de grammaire, petite parlie du dis- parlageant, contondant.
l'équité, mais par quelque prévention. cours indéclinable et monosyllabique. Ély. du lat. parlilor, m. s. V. Part, R.
Ély. àe partial eldeitat. Y. Part, R. Ély. du lat. parlicula, m. s. V. Part, R. PARTIDOUR, s. m. Couperel. Voy.
PARTIAR, Aub. V. Partagear. PARTICULADAMEMT , adv. vl. Par Marras, Esquinadour et Part, R.
PARTIARI, adj. (parliâri). Partiaire, particules, par parcelles. V. Part,R. PARTIDURA, s. f. vl. Parlie,fragment,
fermier partiaire, d'une partie seulement. PARTICULAR, vl. V. Particulier. pièce, morceau séparé. V. Part, R.
V. Pari, R. PARTICULARAMENT,adv. anc. béarn. PARTIEL , ELA, adj. (partiel , èle).
PARTIBUSm, (in partibus) ; Evesquein Particulièrement. Partiel, èle, qui fait parlie d'un tout.
partibus; on désigne ainsi les évêques dont Éty. V. Part, R. Éty. V. Part. R.
le diocèse est au pouvoir des infidèles, in PARTICULARISAR v. a. Cparticula- PARTIELAMENT, adv. (parlielaméin).
partibus infidelium. risâ) ; Particularisar, cat., Parlicolarizzare, Partiellement, par parties. Gare.
PARTICEPS, adj. vl. Participant. ital.Particularizar,esp. port. Particulariser, PARTILHA, s. f. anc. béarn. Partage.
Ély. du lat. parliceps, m. s. V. Part, R. entrer dans le détail des circonstances d'un Y. Part, R.
PARTIGIO, S. f. Vl. PATISO , PABTIZO, événement qu'on raconte, d'une affaire qu'on Éty. du portugais parlilha, m. s.
PABTISOH, PARTIZOK.
Parlicio, cal. Particion, rapporte, d'un objet dont on parle. PARTIBÏEN, S. m. vl. Ce mot a la même
esp. Partiçâo, port. Partizione, ital. Divi- Ély. du lat. parlicularis et de ar. Voy. signification que Tenson, v. c. m.
sion, partage, séparation ; tenson, contesta- Pari, R. Ety. départir, séparer, diviser, proposer.
tion; départ, éloignement. PARTICULARITAT, s. f. (particula- V. Part, R.
Éty. du lai. partilio, va. s. Y. Part, R. ritâ) ; Parlicolarità ital. Particularidad, PARTIMENT , s.m. vl. PARTIHEH. Par-
,
PARTICIP, s. m. vl. Particip, cat. V. esp. Particularidade, port. Parlicularitat, timento, esp. ilal. Parlimen, départ, partage,
Participa. cal. Particularité, circonstance particulière division ; jeu, parti. V. Part, R.
Es dilz particips, quar en partida participa
secrèle, d'un événement, d'une affaire. PARTINER, s. m. (partinèr). V. Par-
Ély. du lat. parlicularis, dont on a fait soner et Part, R.
Am lo verbe et en partida am lo nom.
Leys d'Amor. paranal. particularitas, atis, inus. Voy. PARTIR, v. a. (partir); Partir, port,
Part, R. cal. esp. Parlire, ilal. Séparer, éloigner,
PARTICIP, p. pr. vl. Particip , cat. V. PARTICULARMENT, vl. Particular- partir, diviser, partager. Y. Parlagear.
Participant.
.
ment, cat. V. Particulierament. Éty. du lat. parliri. Y. Part, R.
PARTICIPANT, ANTA, (participân, PARTICULIER,IERA, adj. (parliculié, Partiria un peou en dous, il partirait une
ânte); Participant, cat. Participante, esp. iére) ; Parlicolare ital. Particular, esp. maille en deux.
Parlecipanie, ilal. Participant, anle, qui port. cat. Particulier, , ière, qui appartient La testa mi parte, Tr. la tête me fend.
participe à quelque chose. proprement et singulièrement à certaines Partir plait, en vl. proposer une thèse.
Éty. du lat. parlicipare. Y. Part, R. choses el à certaines personnes, et qui n'est PARTIR, v. n. Partirai, ital. Partir,
PARTICIPAR, v. n. (participa) ; Parti- pas commun à d'aulres de la même espèce ; esp. port. Partir, se metlre en marche, en
cipai, ital. Pariicipar, esp. port. cat. extraordinaire; l'opposé de général,l'opposé voyage; venir, tirer son origine; mourir,
Participer à.... avoir part à.... prendre part,de public l'opposé d'universel; bizarre. cesser; avoir des dispositions pour telle ou
s'intéresser à.... participer de.... tenir de la Éty. du, lat.parlicularis, m. s.V.Part, R. (elle chose.
nature de quelque chose. PARTICULIER, s. m. Particulier, per- Parte pas per aquot, Trad. n'en prend
il
Éty. du lat. parlicipare, m. s. V. Part, sonne privée, on le dit par opposition à per- pas le chemin, et non il ne part pas pour
Rad. sonne publique. cela.
Éty. V. Part, R. PARTIR, v. a. vl. Ce mot a souvent le
PARTICIPATION, s.f. (participatie-n); même sens que proposer chez les trou-
FARTICIFATIEN.Parlicipazione, ital. Parlici-
PARTICULIERAMENT,adv. (partieu- badours. ,
pacion, esp. Participaçâo, port. Partici- lieraméin); MAJAOTENT.Parlicolarmenle,ilal.
pant, cat. Participation, part que l'on prend Particularmente,esp. port. Particularment, E si me partelz un juec d'amor.
à une chose; aclion de communiquer. cat.. Particulièrement, singulièrement. Comte de Poitiers.
Éty. du lat. parlicipationis, gén. de par- Éty. de particuliera el de ment, d'une
ticipatio, m. s. V. Part, R. manière particulière. V. Part, R. Et si vous me proposez un jeu d'amour.
PARTICIPATIU, IVA, adj. vl. Parti- PARTIDA, s. f. (parlide). On donne ce
cipatif, ive, qui participe. nom dans plusieursendroits du Bas-Lim. aux PARTIR LOU, s. m. Le départ. Voy.
PARTICIPATIVAMENT,adv. d. vaud. créances actives. V. Creanç'a. Départ et Part, R.
.Avec participation. PARTIDA,s. f. vl. Parte, ital. esp. port. Al partir, à la fin.
Ely. àeparticipar. Y. Part, R. Part, portion, partie, départ; côté; parti, PARTISAN, ANA, s. (partisan, âne) ;
société séparation, départ : De-
PARTICIPIAL, adj. vl. Participai, qui avantage,imparfait. Partigiano, ital. Parlidario, port. Partisan,
partida, , V. Pars, R. qui est attaché au parti de quelqu'un ; ama-
vient du participe. V. Part*,R.
PARTIDA, s. f. (parlide) ; FODBTIOH , teur de.... anciennement, ce mot désignait
Noms participialses canse derivadeparticip. Partie, ce
PABTIA. Parte, ilal. esp. port. les,gens de finance.
Leys d'Amors. qu'on détache, ou ce qu'on considèrecomme Ély. de partis, dans le sens d'offre ; qui
PARTICIPIALMEN, adv. vl. Partici- détaché d'un tout; article d'un compte; l'un faisait des offres au prince pour obtenir
palemenl,par le participe. des deux plaideurs, celui pour ou contre qui telle ou telle ferme. Etienne Pasquier dit que
PARTICIPIU, s.m. vl. V. Parlicipo. l'on plaide. le mot partisan fut inventésous Henri III...
Parlicipiu es dilz quar pren l'una part Rad. du Iat. partis, gén. dépars. V. Part,
Éty. La malignitédu temps, dit-il, dans une lettre
à M. de Sle-Marthe,produisit une vermine
del nom et Vautra del verbe, del nom rete de gens que nous appelâmes par un nou-
.PARTIDA, s. f. Partie, projet d'un di-
et
cas genus; del verbe reten temps e signi- vertissement le divertissement .même ; veau mol partisans, qui avançaientla moi-
ficacio. Donatus provincialis. , tié ou tiers du denier, pour avoir le tout.
repas que des amis font hors de chez eux ;
'
PARTICIPO, s. m. (participe) ; mn- coups au jeu jusqu'à ce que l'on est perdu ou Noël, Dict. des Orig. V. Part, R.
cin. Parlitipio, ilal. esp. port.. Particip, gagné. PARTISO , vl. V. Parlicio.
SOI PAR PAR FAb
PARTISON, s. f. (partisôun), dl. FASTI- PARVEN , S. m. Vl. PARVEKSA , PABUDA. PAS-DE-CALES , Despartamenl doou.
SOON. Division,
séparation : La partisôun Parvenle, ilal.Apparence, semblant, avis, Pasode-Cales, esp. Pas-de-Calais, dépar-
deis camins, sortie. V. Parlicio. .
sentiment,
:
probabilité, marque, indice. V. tement du.... dont le chef-lieu est Arras.
Ély. V. Part, R. Pareiss, R. Ély. du Pas-de-Calais, canal qui sépare
PARTISSIPAR, vl. V. Participar. PARVENGUT, UDA, adj. et p. (par- la manche de la mer du Nord.
PARTIT, s. m. (parti); FAETI. Parlid , venu, ûe). Parvenu, ue, arrivé à ses fins. PAS DOOO CAEICI. V. Palena.
cat. Parlido, esp. port. Parlilo -, ilal. Parti, V. Ven, R. PASC, s. m. vl. Pacages , pâlis ; il ou
réunion de plusieurspersonnesdans un même PARVENGUT, s. m. (parvengù) ; FEOO elle nourrit. V. Past, R.
.
intérêt ou une même opinion, contre d'aulres BEVTEKGOT.Parvenu ; on le dit d'un homme PASCA, s. f. vl. Pâques; qu'il ou qu'elle
personnes qui ont un intérêt ou une opinion qui, étant né dans un état obscur , a fait paisse. V. Pascas. '
contraire ; résolution, détermination, avan- une grande fortune ; il ne se prend qu'en PASCADA , s. f. (pascade), dl. FASCHADA.
tage; personne à marier : Aquela filha es mauvaise pari. V. Peou-revengulel Ven, R. Omelette au lard qu'on fait à Pâques; oeufs
un bon partit, celte fille est un bon parti. PARVENIR, v. n. (parvenir); ABBIBAR, qu'on mange à celte époque.
Ély. V. Part, R. AVENIR. Pervenire, ital. Pervenir, cat. esp. Ély. de pasca et de ada. Y. Pascas.
PARTIT, IDA, adj. elpart. (parti, ide); Parvenir, arriver au terme que l'on se pro- PASCAGE , s. va. (poscâdzé), d. bas
Parlido, port. Partagé, ée; divisé, réparti, posait; obtenir, s'élever, faire fortune. lim. Pacage. V. Pasquier et Past, R.
fendu, séparé. V. Part,-R. Éty. du lat. pervenire, m. s. Y. Ven, R. PASCAGEAR, v. n. (poscodzâ), d. bas
PARTITIF, IVA, adj. (partitif,ive); PARVENSA , s. f. vl. FABtiEssA. Par- lim. Paîlre. V. Pasqueirar et Past, R.
Parlitivo, ital. esp. port. Partiliu, cat. Par- venza, ital. cat. Apparence, avis, manière PASCAL , ALA , adj. (pascal, aie) ; FAS-
titif, ive, en t. de grammaire. de voir, semblant, opinion. V. Parven el QDIEB PASCAU. Pasquale ital. Pascual,
Ély. du lat. parlitivus, Pareiss, R. , ,
m. s. esp. Pascal, port. Pascual, cat. Pascal,
PARTITION, s. f. (partilie-n^; Par- PARVENT , adj. vl. PARVEK. Évident, aie, qui est de Pâques ou qui appartient aux
tizione, ital. Parlicion, esp. Partiçao, port. apparent, et subst. apparence, semblant. cérémonies de Pâques.
Partition, collection des parties d'une com- V. Pareiss, R. Éty. du lat. paschalis, fail de pascha et
position musicale, mises au-dessus l'une de Aisi co Hier parvent. de is, litt. il est de Pâques. Y. Pascas.
l'autre. Agneoupascau , agneau pascal, celui que
Ély. du lat. partitionis, gén. àeparlilio. Ainsi comme il lui sera évident, comme les Juifs immolaientlors de celle fête.
Y. Part, R. il lui semblera. Hist. Crois. Alb. vers 5493.
Ciergi pascau, cierge pascal.
PARTIVOUIRA,s. f. (partivôuïre). Cou- PARVENTA, s. f. vl. Apparence, sem- PASCAL, nom d'homme, PASCAU, PAJCA-
pe-pâte. Gare. V. Part, R. blant. LET , PASCAEHODH,PASCAEETI. PaSCal.
PARTIZO, s. f. vl. FARTIZOS. Partage. PARVES , vl. Qu'il ou qu'elle parût, Pair, de Saint Pascal. L'Eglise honore
V. Part, R. semblât. trois saints de ce nom, les 11,14 et 17 mai.
PARTIZON, vl. V. Parlicio. PARZONNIES, adj. pr. d. vaud. Parti- PASCALA, s. f. (pascale). Nom qu'on
PARTOURIR, v. a. (partourir). Accou- cipant. V. Parsoner et Part, R. donne, aux environs de Brignoles, à Y allé-
cher. V. Accouchar. luia , selon M. Amie, v. cm.
Ély. du lat. parlurire, va. fait depar- PAS Éty. Parce qu'elle fleurit au temps de Pâ-
s.
tus, accouchement. ques. V. Pascas.
PARTOUT, adv. (parlôu). Partout, en PAS, s. m. (pas) ; FASSO. Passo, ital. PASCALET, nom d'homme (pascale).
tous lieux, en quelque lieu que se puisse être. port. Paso, esp. Pas, cat. Pas mouve- Dim. de pascal. Y. Pascal, Pascau et Pas-
Ély. de part et de (ouf, de toules parts. ment du pied en avant ou en arrière ,
Y.Part, R. marcher ; vestige du pied sur la terré ; pouren-
cas.
PASCALETI, et
Deparlout, Tr. de toutes parts; de par- jambée; le marcher; espace entre les pieds PASCALHOUN, nom d'homme , dim.
tout n'est pas français. en marchant ; passage ; défilé entre des mon- de Pascal, v. c. m.
PARTRAT, vl. Syncope de partirai, tagnes ; mesure ; préséance; mouvement de PASCAS, s. f. pi. (pâsques) ; FASQCAS,
je séparerai, je partagerai. danse.
FÀSCHA. Pasca, cat. anc. Pascha, lat. Pas-
PARTRE, d. m. V. Partir, Parlagear Éty. du lat. passus,
m. s. Y. Pass, R. qua, ital. Pascua, esp. Pascoa . port. Pâ-
et Part, R. Faire lou pas, enjamber un ruisseau que, jour de la Résurrection de Notre Sei-
PARTUIS, Alt. de Perluis, v. c. m. un fossé. , gneur J.-C. et fêle qu'on célèbre à cette oc-
PARTUS, s. m. d. m. Alt. de Per- Prendre seis quinze passes faire ses casion.
tus, v. c. m. quinze tours s'en aller. , Éty. de l'hébreu pesahh ou phase qui
A Thorame, on désigne par Je molparlus, Pas d'una serra, voie d'une scie, écar- signifie
,
Par le changement , de
la chatière. V. Calouniera. }
tement latéral que l'on fait éprouver aux Vhhelh passage.
PARTZ , s. f. vl. Partage; enfanle; es- dents du feuillet. en x (chi), et en ajoutant à la fin un
aleph, à la manière des Chaldéens les
pèce de rudiment; pars, qu'il ou qu'elle». PAS, pari, négalive, GES REN, PA, FATS. Grecs ont fait-ftâ/a (pacha), d'où le ,latin
parle. V. Part, R. Pas , cat. Pas non, point :, N'en volipas,
PARUD, AU. de Palui, v. c. m. ,
je n'en veux poinl; L'y vaupas,}e n'y vais Pascha, Pascas et Pâque.
Faire seis pascas faire ses pâques,
PARUDA, s, f. yl. Paruta, ital. Appa- pas; •
,
rence. V. Paruta et Pareiss, R. . Ety. de pas à passu, selon Gébélin, Il' communier pendant la quinzaine de Pâ-
PARUN, s. m. (parûn). Parure de peauu n'y en a pas, c'est comme si l'on disait,ilI ques.
de veau ; ce que le relieur en détache avec lee n'y en a trace, il n'y en a pas de vestige à Les anciens donnèrent le nom de passage
couteau, avant que de l'employer; aulours d'après le principe que tous nos mois néga-, celle fêle pour rappeler le passage de
d'une femme. V. Par, R. 3. s l'ange exterminateur qui mit à mort tous les
tifs sont empruntés des motsposilifs.
PARUN, s. m. dl. La crème qui se formee PAS , en terme de jeu, je passe je ne premiers nés des Egyptiens, et épargna
sur le lait. fais ou ne tiens pas le jeu. , i ceux des Israélites, dans la nuit qui précéda
PARURA, s. f. (parure); PAS, s. m. anc. lim. Pain. V. Pan. leur sortie d'Egypte. Ce miracle fut d'ailleurs
Parure, tout ce qu'on ajoule àAJOSTAMEKT.
une chosee PAS ,- vl. Qu'il ou qu'elle passe ; pain suivi du passage de la mer rouge.
pour l'embellir el la faire valoir ; ajustement, paix ; point, patience. ; En célébrant la même fête les Chrétiens
,
célèbrent aussi un passage, celui
ornement pour parer. V. Par, R. 3. ,
PAS ; s. m. vl. PA PAIÎ. Étoffe drap. de la mort
PARUTA, s. f. (panile), d. m. AVONS. ,
Ély. du lat. pannus, , à la vie de J.-C.
Paruta, ilal. Carrure, apparence : Que pa-
;. m. s. Y. Pan, R. 2. Dérivés : Pascal, Pascau, Pascala,
ruta qu'aquot fai, quel volume que cela pré- PAS , s. m. dl. Brèche, ouverture, pas- Pasc-a, Pasc-ada Pascal-et, Pasc-au.
sente. V. Pareiss, R. - sage, éboulement : Lou pas le vagin.- ,
Comme la fêle de Pâques est la règle de
Y. Pass, R. ,
toutes les autres fêles mobiles de l'année,
PAS PAS PAS 805
je Concile de Nicée , tenu Van 325. fixa MEK. Carreîemenfet carreau déterre cuite. Éty. de pasquin et de la term.
pass.
Pâques au dimanche d'après 'e 14 de la lune Y.Maloun. ada.
de mars, c'est-à-dire, après la pleine lune, Éty. Ce mot dit pour paviment, dérivé du PASS, TAS, radical dérivé du latin passus,
la plus proche de l'équinoxe du printemps,. lat. pavimentum, m. s. pas, démarche, trace, veslige, formé de
Dict. des Orig. de 1777 in-8°. PASIMENTAR, v. a. (pazimeintâ), dl. pandere, pando,pansum el passum, ouvrir,
On dit la Pâque au singulier quand on Carreler. V. Malounar. étendre, déployer.
parle de la Pâque des Juifs. Noire Seigneur Éty. AU. du lat. pavimentare, va. s. De passus par apoc. pass, pas; d'où:
,
J.-C. mangea la Pâque avec ses disciples. PASIMENTAT, ADA, adj. et p. dl. Tras-pas, Trans-pas, Tre-pas, Pas, Coum-
On met Pâques au pluriel sans article ,
et Carrelé, ée. V. Malounat. pas , Entre-pas , Pass-a , Sur-passar , '
au masculin quand on parle de la Pâque des Ély. Alt. du lat. pavimentalus. Pass-ar , Des-passar, Em-passar, Em-
Chrétiens; dites à Pâques prochain, et non pass-aire, Re-passar, Pass-able, A-pas,
aujourd'hui Pâques PASMAR,v. n. et r. vl. FALMAR. Pas-
et non marse, Com-pas, Re-passada, Tras-passa-men,
à la Pâque ; c'est cat. esp. port. Pâmer, se pâmer.
la Pâque. V. Pamar. Tres-passament Pass-ada, Passag-ier,
, Pass-anl,
PASCAU, s. m. Espèce de raisin. Voy. PASRîAT, ADA, adj. et p. vl. Pâmé, ée. Passa-ment, Passament-ier
,
Rasin. ^ PASiiiAZON, s. f. vl. PLASBAZO. Pasmo,
Passa-passa, Passa-parloul,Passa-poil,
PASCAU, nom d'homme. V. Pascal. port. Pâmoison, défaillanse.
Passa-porl, Passar-ela, Passa-res Re-
PASCAU, adj. vl. Pascal. V. Pascas. Ély. du lat. spasmus. passât, Pass-avant, Pass-egear , P, ass-
PASCAU-BLANC, s. va. Espèce de rai- oira , Tre-passament, Tre-passar Ire-
sin blanc. Gare. PAS-PERDUT, s. m. (pas-perdû). Dé- passaL ,
PASCAXOU, s. m. (pascatsou), dg. versoir, endroit par où l'eau d'un moulin, PASSA, s. f. (passe). Impératif du verbe
Crêpe. V. Crespeou. surabondante se perd. Avr. puits perdus. passar, passe : _4uce!s dépassa, oiseaux de
PASCER, vl. V. Paisser. Gare. passage, dl. V. Pass, R.
PASCHA, s. f. vl. Pâques. V. Pascas. PASQUA, vl. V. Pasca. PASSA, s. f. Rencontre, occasionfavo-
PASCHA-CLUSA, s. f. vl. Se disait du PASQUEGEAR, v. n. (pasquedjâ), dl. rable; droit de passage; partie. Jasm.
premier dimanche après Pâques. Se décarêmer à Pâques. V. Descaremar et Ély. de passar. Y. Pass, R.
Ély. Pâque clause. Pascas. Ai agut una bona passa j'ai eu une
PASCHADA,s.f. (postsâde), d. bas lim. PASQUEïRAR, v. n. (pasqueïrâ); PAS- bonne rencontre. ,
V. Pascada. QTJIE1RAR, FASCAGEAR , FASTBBGAB. PaC3ger , PASSA, s. f. Passe, le devant d'un bon-
Lapaschada, manger l'oeuf pascal. paître, pâturer. net de femme. V. Pass, R.
Éty. de pasquier et de ar. Y. Past, R,
PÂSCHAL, vl. V. Pascal. PASSA , S. f. MODIÎTAGNARD, FAVAHT ,
PASCHEIR, vl. Parcours. V. Pasquier. PASQUETA, s. f. (pasquéie). Un des PASSERASSA, à Nice. Nom que porte , dans le
PASCIEN, vl. V. Patient. noms qu'on donne, au narcisse des poêles, département des Bouches-du-Rhône la
PASCIENCIA, s. f. vl. et parce qu'il fleurit au temps de Pâques. V. soulcie ou gros bec soulcie Fringilla ,pa-
PASCIENSA vl. V. Patiença. Dona el Pascas. tronia, Lin. oiseau de l'ordre, des Passereaux
,
PASCITIU, IVA, adj. vl. Alimentaire. PASQUE/TAS, s. f. pi. (pasquétes), dl. et de la famille des Coniroslres ou Cono-
PASCOR, S. m. vl. Retour du pâlurage ; Pâques closes, ou le dimanche de Quasi- ramphes (à bec conique), qui ne quille point
Pâques, printemps: Temps de pascor, le modo. Sauv. nos climats.
tempsoù les animaux paissent; le printemps ; PASQUIAR, s. m. vl. Fourrage, pâtu- La femelle fait ses oeufs dans-les creux des
prairie. V- Pascas.. rage. V. Pasquier et Past, R. arbres ils sont au nombre de 4 à 5, piqués
PASQUIEIM.A&, V. Pasqueirar. de blanc,
sur un fond brun.
A linlrar de caresma cant baicha la freidor,
E
PASQUIER, s. m. (pasquié) ; PASTOR- PASSABLAMENT, adv. (passablaméin).
coumensa a venir lo dous de
temps pascor. Passablement, d'une manière supportable.
Hist. Crois. Albig. v. 1427.-8. ' GAGI , PASTORGAGE, PASTURGI, BABGELADA,
VELHADA , FATCS , FATIS, FASCAGE , PAYSSEI , Ély. de passabla el de ment. V. Pass, R.
PASCUAL, adj. vl. De pâturage, propre BOUIGEA , PASTIS , PASTORGAD , PASTCBAO , FAS- PASSABLE , ABLA , adj. (passable ,
au pâturage. TE-BAL, FESCHADGE.
Pascolo, ital. Paslo, esp. âble); Passable, cal. Passable, qui peut-être
PASCUOS, adj. vl. PAsctjoz. Fécond en port. Pacage, pâlurage, herbages, parcours ; admis comme n'étant pas mauvais dans son
pâturage, propre au pâturage. lieu où les bestiaux vont paîlre ; fourrage espèce; qui peut passer. V. Pass, R.
Ely. du Iat. pascuosus, m. s. vert ; escourgeon quand c'esl de l'orge. PASSA-BOURGES , s. m. ( pâsse-
PASCUT, adj. et p. vl-. FASCDTZ. Repu Ce fourrage est ordinairement un mélange bourdgés). Nom qu'on donnait autrefois, dan&
nourri, part, passé de pascer ou paisser., de vesses et d'avoine qu'on coupe au mo- le Bas-Lim. àun bourgeois qui hanlait la no-
ment de la fleuraison. blesse.
PAS-D'ASE, s. m. (pas-d'âsé). Nom Ély..du lat.pascuus, va. s. pasquerium, Éty. de passa et de bourges, bourgeois,
languedocien du tussilage. V. Tussilagi. en basse lat. V. Past, R. qui passait ou dépassait les bourgeois.
Ély. Parce que la feuille de celle planle a PASQUIER, adj. dl. Pascal, v. c. m. PA9SA-CARREOU, s. m: Passe-car-
quelque ressemblance avec la trace que PASQUIN, s. m. (pasquïn), FASQOIKO. reau, morceau de bois qui sert à repasser les
laisse le sabot d'un âne. Pasquino, port. Pasquin, bouffon satiri- coulures. Gare.
PASER, vl. V. Passer, que, qui fait et dit des choses pour amuser. PASSA-CHIN, s. m. (pâsse-lchïhj , dl.
PASIBLAMENT, adv. anc. béarn. Pai- Ély. Nom d'un cordonnier de Rome, fa- Le jeu de coupe tète. V. Gogis.
siblement. V. Paci, R.
meux par ses railleries el par ses lardons , PASSA-CORDA, S. m. FASSA-CODARDA.
PASIGRAPHIA, s. f. (pasigraphie). après sa mort on trouva en creusant devant Passe corde , oulil de bourrelier ; grosse
Pasigraphie, Part d'écrire en une langue, sa boutique, la statue mulilée d'un gladia- aiguille à enfiler. Gare.
de manière à êlre lu et entendu dans toute teur qu'on conservée à Rome, et sur la-
a PASSADA, s. f. (passade); Passada,
autre langue, sans traduction. quelle on a coutume d'attacher des placards port. Passade, aumône demandée ou faite à
Ety. du grec TTOCO-I (pasi), à tous, et de plaisants et satiriques ; on lui a donné le un passant ; action de passer ; espace de
Ypâipcû (graphe), j'écris. nom de pasquin, pour conserver le souve- temps un peu considérable; séjour, "séance:
M. D. M. A. de Maimieux, inventa celte nir du plaisant cordonnier. Una bona passada, une bonne séance, un
méthode en 1796, et en 1803. Dérivés : Pasquinada; bon moment.
En 1818, Riém, publia un système de pa- PASQUINADA, s. f. (pasquinâde) ; FAS- Ély. de pas et de la term. pass. actus,
sigraphie dans lequel il n'emploie que des QOIRARIA. Pasquinada, port. cat. esp. Pas- acla, pas faits ïé pas est dans ce sens pris
chiffres arabes et deux lignes l'une perpen- quinala, ilal. Pasquinâde, bouffonnerie pour mesure dû, temps. V. Pass, R.
diculaire et l'autre horizontale. mordante, par allusion aux placards satiri- Passada, est aussi le nom que l'on donne
PASDHENT, s. m. (paziméin), df. FASI- ques qu'on allaehe à la statue de Pasquin. à l'un des jeux que l'on exécute à Aix lors
PAS PÂS
«nfi PAS
Ély. de pas et de agi, je franchis le pas. A Marseille , on donne le même nom à
de la Fête-Dieu. Il consiste particulièrement
dans une promenade que les bâtonniers de V. Pass, R. un morceau de molleton que les femmes pas-
l'Àbbadieet de la Bazoche, font la veille de Sous-dérivés : Passagi-er. sent sur la peau pour prendre les puces.
PASSAGIER, IERA, adj. (passagié, V.PASSA-PARTOUTPass, R.
celte fêle, dans les rues de la ville. m. Nom que les
PASSADA, s.f. (passade), d. bas lim. iére) ; Passaggiero ital. Pasagero , esp. , s.
à une espèce de
Portée, étendue d'une pièce de bois en place:
,
Passageiro, port. Passatger, cat. Passager, fendeurs de bois donnent guère
ère, qui ne fait que passer, qui dure peu; hache dont la lame n'est plus large
Aqueous traus plegeoun perço que an Iroou côtéde la douille ;
.de passada, ces solives plient parce qu'elles qui fait roule d'un lieu à un autre ; sans de- du côlé du tranchant que du
pénètre plus facilement dans le bois ;
ont trop de portée, le pas trop long. Voy. meure fixe, qui s'embarque sur un vaisseau. elle
Pourtada et Pass, R. Ély. de passagi et de ier, qui est de d'où le nom de passe-parlout.
PASSA-PASSA, tour de , s, m. (pâsse-
On le dit aussi pour séveronde pour la passage. V. Pass, R. pâsse) ; Passa-passa, port. Tour de passe-
parlie d'un toil qui déborde le mur. Gamin passagier, chemin passant.
(passade), dl. Passada, PASSAIRE, (passâïré). Passeur, passe tour d'adresse et de subtilité des
PASSADA, s.f. s. m. ,
joueurs de gobelet ; filouterie , tromperie
cat. port. Pasada, esp. Passata, ital. batelier qui conduit un bac, un bateau, pour adroite.
Passage d'oiseaux; allée de maison, corri- passer d'un bord à l'autre d'une rivière; on Éty. de passe passe, expression dont se
dor. V. Pass, R. le dit aussi de celui qui passe les voyageurs , les joueurs de gobelets
En vl. traversée, transit; transition. sUr ses épaules. Gare. servent souvent en
PASSA-LIS, s. m. (passe-lis), dl. La faisant passer les balles. V. Pass, R.
PASSADAHEN, adv. vl. Entièrement, pASSA-PAS8A-GROULA,
totalementpassé, en passant. V. Pass, R. passe ou le perluis d'une chaussée de moulin pèce de jeu. s. f. dl. Es-
PASSADETA, s. f. (passadéte). Pelit qui traverse une rivière el à travers laquelle
intervalle, dim. de Passada. v. c. m. et Pass, les bateaux passent. Sauv. V. Pass, R. Âici se forma un gros moulou
Rad. PASSA-LIS, s. m. dl. Le radier, rigole Ounte se joga aou coulelou,
PASSADOR,s. m. vl. Passador cat. de bois ou de pierre qui sert à faire tomber
, d'un moulin. V. Pass, R. A la man caouda apigeoan voula,
ilal. Pasadero, esp. Passators,ital. Passage; l'eau la
sur roue Aou rat, à passa-passa-groula.
passant, passager. V. Pass, R. PASSA-MAN, s. m. (pâsse-man). Fraude, A Rigaud.
PASSADOUEKA, V- Passarela et Pass, tromperie, action de filou, tour de passe-
Rad. passe. V. Pass, R. PASSA-POIL, s. m. (pâsse-pôil) ; PASSA-
PASSAMENT vl. PASSÂMES. PODAE. Passe-poil. petit bord d'or, d'argent,
PASSADOUIRA, dl. Passadora, cat. Passamenl, , S. m.
Pasamiento Passa-
cat.
m. s. que Tamisavouira, v. c. m. et Pass, mento. port. ital. Passage, Irépas. , esp.V. Pass, de salin, de taffetas, etc. qui sort un peu
Rad. ' des coulures en dedans desquelles il est ap-
Rad. pliqué. V. Pass, Pi.
PASSA-DOUiïA,adv. d. bas lim. Alt. PASSAMENT, (passaméin) Pas-
de Passat-deman, v. c. m. .
s. m. ; PASSA-PORT , s. m. (pâsse-pôr);Pas-
ital. Pasamano Passamane,
PAS3ADOUR, s. m. d. bas lim. Cham- samano, Passement, , esp.
de passementier
sa-porlo, ital. Pasaporle, esp. Passaporla.
bre ou autre réduit où l'on passe la farine et port. ouvrage port. Passaport,
tissu plat et étroit, en or, argent ou soie, par écrit donnée cat.
; Passeport,permission
où l'on cuit le pain. V. Pass, R. servir d'ornement. V. Pals, R. au nom du gouvernement,
PASSADOUR, s. m. Gare. V. Cruveou pour PASSAMENTIER,s. m. (passaméintié);
de circuler librement d'un lieu dans un autre
de passera l'extérieur quand cela est né-
et Fanet. Pasamanero el Passamaneiro, port. Passe- ou cessaire. V. Pass, R.
PASSADOUR , s. m. (passadôu) , dl. mentier, celui qui failou qui vend des
Passage, trou ou trouée à travers un mur ou ments des rubans dorés passe- PASSAR, v. a. TBEKcuAR. Passare,ilal.
ou argentés, des Pasar, esp. Passar, port. cat. Passer,
une haie de clôture. V. Pass, R. franges, et autres ouvrages pareils; on le dit traverser,
PASSADOUR, s. m. vl. Passador, port. aussi pour rubanier. transporter, surpasser, enfiler,
Flèche. V. Flécha et Pass, R. Ély. de passament et de la term. ier, ou- mettresonhabil, employer, consumer, pré-
Pass, parer , pardonner, approuver, dépasser,
Se vrier en passements. V. R. transgresser, etc. V. Pass, R. '
Per me rafiamma denoubelo PASSANT, AHTA, adj. (passân, ânle). Passar la farina, tamiser, passer.
D'un passadôu brazal encaro m'ajustié. Çamin passant, carriera passanla, chemin Passar de blad, cribler du blé..
Bergeyrel. passant, rue passante, par lesquels il passe Passar defiou à una agulha enfiler une
beaucoup de monde. V. Pass, R. aiguille. ,
Si pour m'enflammerde nouveau PASSANT, s. m. (passân); PASSAGIER. Passar, pour eslimer, vendre, quant «ne
D'une flèche embrasée encore m'ajustait. Passant, qui passe, qui est de passage, qui ne passaz açuof? Combienvendez-vous cela?
demeure pas. PASSAR, v. n. (passa); Passare, ital.
PASSA-DRECH, s. m. (pâsse-drétch). Ély. de pas et de ant. V. Pass, R. Pasar, esp. Passar port. Passar, cal.
Passe-droit, grâce accordée contre l'usage En passant, adv. en passant, chemin Passer, porter ses pas, d'un lieu dans un an-
et au préjudice d'un ancien ou de qui il ap- faisant. tre ; parcourir, couler aller au-delà ; être
partient. PASSANT, s. m. FASSAK. Soulier de admis, changer d'emploi, , s'établir
dans un
Ély. de passar et de drech, passer sur le paysan, piqué ou garni de gros clous. autre pays ; échoir en partage, changer de
droit. Éty.? possesseur; surpasser, omettre , ne point
PASSA-ESTACA, s.m. (pâsse-estâque). jouer le coup; cesser, mouvoir, périr, se
Passe-lacet. Vau leou esparmar meis passants. faner, percer, en parlant de la pluie.
PASSAGE, V. Passagi. Gros. Ety. de pas et de ar lilt. faire le pas.
Pass, R. ,
PASSA-GENS, s. "m. (pâsse-dgèins), dl. PASSA-PAISAN, s. m. (passa-païsan). V.Dérivé
Lejeu de coupe-tête. V. Gogis. Nom qu'on donne, dans le Bas-Limousin : Passar-ela.
PASSAGI, s. m. (passâdgi) ; PASSAGE. a un paysan qui commence à faire le bour- Passa defouera, sors.
Passaggio et Passo ilal. Pasage esp. geois. Y.Pinar et Pass, R. Passarper huelh, disparaître.
Passagem port. Passalge ,
cat. ,
Passage Ety. Qui le
L'a passada bêla, il l'a échappée belle.
,
action moment , de , passe paysan, qui s'élève au- La durença passa pas Tr. le bac ne
, où l'on
de passer, traverser ; dessus de lui. ,
lieu par passe; voyage, traversée, PASSA-PARTOUT, s. m. (pâsse-par- passe pas.
défilé, détroit; droit payé pour passer; cita- tou). Passe-parloul, Passar , vl. mourir : Passar d'aqueil
tion qu'on transporte d'un livre dans un plusieurs clef qui sert à ouvrir segle, passer de ce monde à l'autre, mourir.
serrures , clef commune à plu- Passar flour, déflenrir.
autre; chose qui dure peu; esprit follet, sieurs personnes
latin ; corridor. pour ouvrir une même Passar franc, être exempt.
porte. ' Passar la rega, outre
passer.
PAS PAS PAS 807
Passer, en français, sans régime prend, PASSARETA, s. f. vl. Passaretta, ital. PASSAT-ANTAN,adv. (passa-t-antân),
dans ses temps composés, l'auxiliaire être ; Petit passereau, pelit moineau. d. bas lim. Il y a deux ans; antan, désignant
ainsi trad. Quand auranpassât, par quand Ely. dépassera. l'année dernière.
ils seront passés ; Quand tout aqueou PASSARILHAR, v. n. (passarillâ), dl. PASSA-TEMPS , Passa-tempo , port,
mounde aura passât, par, quand tout ce Sécher ou mettre sécher des grappes de rai- ital. Passa-temps, cat. Pasa tiempo, esp.
monde sera passé. sins ; flétrir, faner, rider. Passe-temps, amusement.
Mais il prend l'auxiliaire avoir quand il a Éty. àepassarilhas, raisins secs, et dear, Éty. de passa-temps, qui fait passer le
un régime direct, j'ai passé par la
ville, et faire des raisins secs ou faire devenir comme temps. V. Pass, R.
non je suis passé;
j'ai passé chez vous. ces raisins, du lat. passuloe, raisins séchés PASSA-TEMPS, s. m. (pâsse-lèins).
PASSAR, v. n. vl. Souffrir ; repaître. au soleil. A Toulouse el aux environs, on appelle ainsi
Ély. du lat. palior, souffrir, dans le pre- Las annadas U anpassarilhalloumourre, une poignée de pois chiches frais.
mier sens, et de pascere, paîlre, dans le se- les années lui ont flétri le visage. PASSATGE, s. m. vl. Passaggio, ital.
cond. V. Past, R. PASSARILHAS, s. f. pi. (passarilles), Passalge. cat. Passage détroit, traversée
PASSAR SE, v. r. PAIRAR SE. Se passer, dl. V. Pansas. ,
péage. V. Passagi et Pass, R. ,
se priver, n'avoir pas
besoin de- quelque PASSARILHAT,ADA, adj. el p. (pas- PASSAT-HIER, adv. d. bas lim. Avant-
chose : Se seriam ben passais d'aquela sarillâ âde). Séché, ridé, flétri. hier v. c. m.
,
visita. V. Pass, R. PASSA-ROSA, s. f. Guimauve alcée, ,
PASSATION, s. f. (passatie-n). Passa-
PASSAR-TEMPS, v. n. (passâ-téims), dl. rose Irémière, passe-rose , mauve rose , tion
_ l'action de passer un contrat. V. Pass,
Prescrire. Sauv. V. Pass, R. bourdon de Saint-Jacques, Alcea rosea, Lin. Rad. ,
PASSARD, S. m. (passar). Nom langued. Althoea rosea, Cavan, planle de la fam. des PASSAVANT , s. m. (pâsse-avân). Pas-
du turbot, V. Turbot, et de la plie. Voy. Malvacées, dont on cullive les nombreuses savant, billet que délivrent les préposésde
Larba. variétés comme fleurs d'ornement. l'État, portant permission de transporter
Éty. Passard, est une ait. de pansard. Éty. Passa-rosa, plus belle que la rose. certaines marchandises.
V. Pans, R. Cette planle est originaire de la Syrie d'où Ély. de passar et de avant. Y. Pass, R.
PASSARDOUR, s. m. dl. Flèche. Douj. les Croisés apporlèrent des graines. PASSA-VELOURS , s. m. (pâsse-ve-
V. Flécha, Matrqs elPass, R. PASSAROTAS, s. f. pi. (passarôtes), d. lÔUrs)
PASSARELA,' s. f. (passarèle) ; ; PASSA-VODLDB , ULHET-D'ESFAGN
A, GI-
PASSA- bas lim. Allées et venues que l'on fait dans BODFLADA-D'ESPAGNA. OEillel-d'Inde, passe-
BALANÇA.
PaSStt- un endroit pour venir à bout de quelque velours Tagetes patula, Lin. plante de la
DOOIRA , PASSAS , FLANCHA, laquelle
ùeiras, port. Planche sur on passe chose. fam. des, composées Corymbifères, origi-
un ruisseau, un torrent. Far las passarotas, aller et venir. Voy. naire du Mexique, et cultivée comme fleur
Ély. de passar et de ela, litt. elle passe Pass, R. d'ornement.
ou elle sert à passer. V. Pass, R. PASSAS, s. f. pi. d. vaud. Passa, port-. Ély. A cause du beau velouté de sa fleur
On donne aussi ce nom aux passes d'un Raisins secs. V. Pansas. qui semble surpasser celui du velours. ,
ruisseau ou pierres que l'en place d'espace Ély. du lat. uvapassa, m. s.
PASSA-VOULANT,s.m. (pâsse-voulân),
en espace dans l'eau pour que les gens de PASSAS, s. f. pi. (passes), dl. Passa- d. bas lim. Passe-volant, homme qui, sans
pied puissent y poser les pieds pour passer. deiras, port. Passes d'un ruisseau. Voy. être enrôlé, se présente dans une revue pour
PASSA-RES ? (pâsse-rès) ; PASSA-BEN. Passarela et Pass, R. faire paraîtreune compagnie plus nombreuse,
Interrogation qui signifie ne passe-t-ilrient PASSA SOLITARI, s. f. Nom qu'on
et pour tirer la paye au profit du capitaine ;
gare l'eau ; employée substantivement elle donne, en Languedoc, selon M. d'Anselme, homme qui s'inlroduit dans une parlie de
désigne un pot de chambre versé, une potée au merle de roche. V. Coua-roussa-monla- plaisir, sans y avoir été appelé, et sans par-
d'ordures. gnarda. ticiper à la dépense. V. Bardot. On donne
Ély. dépassa, troisième personne du sin- PASSA-SOULITARIA,S. f. MEBLE SOB- encore, dans le même pays, le même nom
gulier de l'indic. du verbe passar et de rcs, LITARI, SODLITABI. Passera-soutifaria, à Nice. aux charlatans. V. Charlatan.
chose, ne passe-t-il aucune chose ? Y. Pass, R. Merle ou paisse solitaire, Turdus solitarius, Éty. de passa et de voulant, qui passe en
L'énigme suivante de Gros, sur le passâ- Lin. oiseau de l'ordre des Passereaux et de volant. V. Pass, R.
tes serait un modèle en ce genre, si par le la fam. des Crénirostres ou Glyphoramphes
PASSAZ , imp. du verbepassar, (passas).
vice d'orthographe que nous avons signalé, (à bec à entaille), dont le chant est très-
,
Passaz, passaz, lirez, tirez, en parlant
il ne faisait pas rimer les participes avec les agréable.
inflnilifs, et le singulier avec le pluriel. Dans le départ, des B.-du-Rh. on donne aux chiens ; faites votre chemin, en parlant
le même nom au merle bleu, Turdus cya- aux personnes. V. Pass, R.
PASSECOT, s. m. d. béarn. Action
Moun ourigino n'es pas puro
, neus, qui est le mâle de l'espèce précédente. d'avaler.
Souerti toujour d'uno prisoun oubscuro
; PASSAT , s. m. (passa). Passé, le temps Éty. Alt. de passa-col, passer par le cou.
Cependant qu mi fa espeli,
Li prend souven fouesso plesi.
écoulé; en terme de gram. l'opposé du futur, V.Pass.R.
L'a qu'un païs, ount'an la coumplesenci le prétérit. PASSEGEADA, s. f. (passedjâde) ; Pas-
De mi douna rtooum et de
mi respecta. PASSAT, prép. Passé, excepté; au-delà seggiata, ilal. Pasco, esp. Passeio, port.
Car d'abord après ma neissenei de Promenade, action de
Auvès dins l'air de tout cousta PASSAT , ADA, adj. el p. (passa, âde) ; se promener.
, Ély. depassegear et de aola. Y. Pass, R.
La renouroatlo ro'nnounca. Passado , port. Passad, cat. Passé, ée, qui
Porfumi leis zephirsd'uno ooudour senso egalo
, n'est plus, qui est vieux. PASSEGEADA, s. f. (passegeâde), dl.
Prenï moun vouel senso aver d'alo. Ély. depas et de at, qui a fait le pas, le Passejada, cat. Passeggiata , ital. Prome-
Cailun roi gueiro. A l'un
ma presenci fa gau , dernier pas. V. Pass , R. nade, un promenoir. Y. Pass , R.
Et de ra'ave fa tout soun capitau.
L'autre coomo la oeslo Passat-deman, après-demain. PASSEGEAR,v. n. (passedjâ) ; PASSEYAB.
Bli fuge et mi detesto,
, Passat-hier, avant-hier. Passejar, cat. Pasear, esp. Passeggiare,
Letlour s'apres tout ce que dieou Passal-hui ou hui passât, aujourd'hui ilal. Se promener, parcourir un lieu en di-
Pouedcs pas devina
qu sicou, passé. vers sens; mesurer pas. V. à Proumenar
,
Per va mies saupre vers Ion sero
, £ou temps passât, anciennement. pour les provençalismes.
,
Qu'es lou temps que couraenci à mi manifesta
PASSATA, f. vl. Le droit de passade Éty. de passus et de agere, ou de pas et
s.
qu'on levait en Albigeois. Sauv. V. Pass, R. de egear; lilt. faire des pas. V. Pass, R.
Sur moun camin, venti mettre à l'espero,
Strasproun lcou paga de ta curîeousïta,
PASSA-TALOUN, s. m. (pâsse-taloûn). Fabre a employé ce verbe activement :
PASSARETA, s. f. et adj;. (passaréte). Passe^lalon, cuir ou peau dont on couvre
Nom d'une espèce de raisin blanc, à Nice. les talons des souliers, quand ils sont de bois. E lou mendreven que fazié,
V. Rasin pascau Marie. V. Pass,R. Lous passejavaounté voulié.
PAS PÂS
808 PAS
PASSERETA, s.f. (passeréte). Un des PASSEROUN-DE-ROOGUIEB, s. m. Gare, el
PASSEGEAR SE, v..r. Se promener. PASSEROUN-DE-SABZE , s. m. Un des
PASSEGEAR SE, v. r. ( se possedzâ) , noms du mouchet, d'après M. d'Anselme.
d. bas lim. S'amuser , se divertir. Voy. V. Chic-d'avauset Passer , R. noms du friquet. V. Passeroun-fer.
PASSEROUN-DE-TADLIS, DE TEODLE , OU
Espassar s'. En vl. femelle du moineau. V, Passerart. Un des noms du moineaufranc,
PASSEGRE, s. m. (passègré), dl. Alt. PASSERIERA, s. f. ( passeriére). Trou, DE TEocLissA.
pot à moineaux l'on pratique dansles selon M. d'Anselme. V. Passerart.
de Pcssegui, v. c. m. ou que
murailles, pour engager les moineaux à y p ASSEROUNET, s.m. (passerouné). Petit
PASSEGRIER, s. m. (passegrié). Nom passereau, petit oiseau.
lang. du pêcher. V. Pesseguier. nicher.
Éty. de passer, oiseau et de iera, lieu Éty. Dim. de passeroun. Y. Passer,R.
Quand lou passegrier es en flour oiseaux. ,
V.'Passer, R. PASSEROUNETA, s. f. (passerounéte).
propre aux Passerina et Passer, R.
Jour et nuech mema longour. PASSERIN , INA, adj. vl. De passereau, V.PASSEROUNIER,
Prov. des Cevenhes. de moineau. s, m. (passeronnié).
qui cherche des nids, qui fait la chasse
PASSERINA, s. f. (passerine) ; FASSEBI- Celuipetits
PASSER, radical dérivé du lat. passer, BOSCAB- aux oiseaux, Aub.
ROSCABLDETA
eris, moineau, passereau; d'où l'inusité pas- KETA, PASSEBOCNETA , ,
LA-FASSEBIÈBA. Passerinelte ou petite fau-
PASSEROUNIERA,s. f. (passerouniére).
sereltus, diminutif. composition propre à attirer les
vette grise ou grisetle, Molacilla passerina. Enduit, Aub.
De passer:Passer-a,Passer-art, Passer- Lin, oiseau de l'ordre des Passereaux et de moineaux.
ai, Passer-assa, Passer-eta, Passer-iera, la fam. des Subulirostres ou Raphioramphes Éty. de passeroun et de iera.
Passer-ina'., Passerin-eta , Passer-oun, (à bec en alêne). PASSEROUNIERAjS.f. (passerouniére).
Passeroun-et. Cet oiseau, qui est un peu plus gros que Trou à moineau. Cast.
PASSER, s. m. vl. Moineau. Voy. Pas- le rouge-gorge, est recherché à cause de la PASSEROUNS LOBS, s. m. pi. (passe-
serart. délicatessede sa chair. rôuns), et impr. PASSEBOOS, GBUISSETA. Nom
PASSERA, s. f. (passére) ; Passera, ital. La femelle pond quatre ou cinq oeufs d'un qu'on donne, à Montpellier , à la mâche
Nom nicéen : gris verdâlre, tachetés de rpussâlre et d'une ou valerianelle couronnée, Valerianella
1° Du moineau franc. Voy. Passerart et couleur marron. Coronata, Dec. petite planle de la fam.
Passer, R. Éty. V. Passer, R. dès Valérianées , qu'on trouve dans les
2°Dumoincaucisalpin, Pyrgitacisalpina, PASSERINA, s. f. Serait aussi le nom champs.
Slor. degl. ucelli, Risso, sédentaire sur les qu'on donnerait , dans les Bouches-du- PASSET, s. m. vl. Passel, cat. Pasito,
montagnes des environs de Nice. Rhône, selon l'auteur de sa Stat. à la Mola- esp. Passello, ital. Petit pas.
3° C'est aussi un des noms Iangued. du cilla sylvia. Y. Bichol. Ély. de pas et du dim. el. Y. Past.
merle de roche. Voy. Coua-roussa-moun- PASSERINETA, s. f. (passerinéte). Un Rad. '
lagnarda. des noms de la petite fauvette grise. Voy. PASSETA, s. f. passéle) ; ESPEITA. Nom
PASSERA, s. f. Nom que porte, dans le Passerina et Passer R, qu'on donne, à Digne, à la gielte, instru-
Gard, la fauvette d'hiver ou mouchet. Voy. PASSERO, ,vl. Pelit moineau. V. ment de tisserand. percé d'autant de trous
Chic-d'avaus et Passer, R. s. m.
PASSERA, s. f. dl. V. Merle-rouquier. Passer, R. que doit avoir de fils la portée, servant à
PASSEROUN, s. m. (passeroun). Nom ourdir la chaîne.
PASSERA-BLAKCA, s. f. (passére-blânque). Ély. àe passar, parce qu'on y passe tous
Nom nicéen du moineau à queue blanche : commun àemploie tous les petits oiseaux en général,
Fringilla Leucura, Lin. Gm. Pyrgita le et qu'on quelquefois pour désigner les fils dedans. V. Pass, Pi.
Leucura, Risso. moineaufranc. V. Passerart. PASSETAR, v. n. (passeyâ). d. béarn.
PASSERA-MOBETAGKEBA. Nom nicéen du
Ély. Dim. du lat. passer, gén. passeris, Se promener. V. Passegear et Pass, R.
friquet. V. Passeroun-fer. petit oiseau, passereau; formé àepassim, PASSI, s. m. (pâssi). Le jeu du cheval
PASSERAL, S. m. (passerai). Dn des çà et là, ou du grec ^à" (paô), paîlre. V. fourchu. Gare.
noms bas limousins du moineau. V. Passe- Passer, R. PASSIBILITAT , s. f. vl. Passibililat,
rart et Passer, R. PASSEROUN-GAVODET, Nom qu'ondonne, cat. Pasibilidad, esp. Passibiliddde, port,
PASSERART, S. m. FACEBOO, PACEBAT, dans le département des Bouches-du-Rhône, Passibililà, ital. Passibililé, sensibilité.
selon l'auteur de sa Statistique, au passereau Éty. du lat. passibilitalis, gén. depai-
F ASSEBOCKDE TEOULE , PASSEROUNDE TEOBLIEBA,
FÀSSEROUK DE FASSEBIEBA, FASSEBOUN DE MB-, sauvage,
Fringilla fera, Roux. sibililas, va. s.
•
BALHA , GHANGIER, FARAT , PASSERAT, PASSE- PASSEROUN-FER , S. m. FASSEBODK-DE- PASSIBLE, IELA, adj. (passible,ible);
BAL , PASSEROUN DE TATJLIS , AFABBA, AFABBAT , KODGBIEB,PASSEROBN-DE-SAtlZE,PASSEHA-oïC-CN-
Passibile, ilal. Pasible, cat. esp. Passivel,
BELL. Passera el Passere,
ital. Paxarrg TAGNEBA , sAuziN, SABSIN. Friquet, moineau
port. Passible, capable de souffrir; en terme -
,
esp. Moineau, moineau franc, Fringilla de campagne, moineau de noyer , Fringilla de palais qui peut être condamné à une
domeslica,Lin. oiseau de l'ordre des Passe- monlana, Lin. oiseau de l'ordre des Passe- peine.
reaux, et de la fam. des Conirostres ou Cono- reaux, elde la fam. des Conirostres. Ély. du lat. patibilis m. s.
ramphes (àbec conique)'; le moineau pépie. Le friquet vit loin des habitations, ce qui ,
PASSIDURA, s. f. (passidûre). Flétris-
Ély. dépasser, oiseau, el de Art, nourri, lui a valuTépilhèlé de fer, sauvage; il fait sure état d'une chose flétrie où fanée, et
,
v. cm. oiseau domestique. V. Passer, R. son nid dans des trous d'arbre, et sa couvée par extension, maigreur, fièvre hectique.
Les moineaux habitent tous les pays où il est ordinairement|dé cinq à six oeufs d'un Éty. de passid et de urâ état de la
croît du blé, grain qui fail presque leur uni- blanc-sale, marqués de petites taches rou- " chose flétrie du lat. passus. ,
,
que nourriture, et dont chaque individu con- geâlres et cendrées. PASSIEH, vl. V. Patient.
somme de 10 à 20 livres par an, d'après les Cet oiseau vit longtemps
.
; jen ai vu un, à PASSIER, vl. V. Pazier.
expériences qui ont élé faites à cet égard. Digne, en 1820, qui élait âgé de 17 ans. PASSIEU, d. bas. lim. V. Passion et
Cet oiseau fail ordinairementson nid dans PASSEROUN-DE-HORALHA. On donne, Pâli, R.
un trou de muraille ; la femelle y pond de dans plusieurs pays, ce nom, au moineau PASSIF , IVA , adj. (passif, ive) ; Pas-
4 à 8 oeufs. d'une couleur cendrée-pâle, avec franc, parce qu'il habite presque toujours sivo, ilal. port. Pasivo, esp. Passiu, cat.
beaucoup de taches brunes ; son chant s'ap- dans les trous de muraille, Voy. Passerart; Passif, ive, en général ce qui est opposé
pelle guilleri. el dans d'autres au friquet, Vroy,Passeroun à actif, qui souffre l'action au lieu de la
-PASSERA-soDLiTABiA.Nom nicéen de la fer. faire; substantif, en terme de gram. le passif.
paisse solitaire. Y. Passa-soulitaria. PASSEROUN-DE-PASSEBOEBA Un deS Ety. du lat. passivus, fait de patsum,
PASSERASSA, s. f. (passerâsse). Nom noms du moineau. V. Passerart'.. supin décati, patior, souffrir, supporter.
nicéen de la soulcie. V. Passael Passer, R. PASSEROUN-SDDLITABI, V. Soulitari. Y. Pâli, R.
PASSERAT, s. m. Un des noms du moi- PASSEROUN-DE-TEOULUBA Un de* UOmS PASSIFFIC, et
neau. V. Passerart el Passer
,
R. du moineau. V. Passerart. .
PASSIFIC, vl. V. Pacifique.
PAS PAS PAS 809
PASSINÇA, s. f. (possïnce) ; ' d. lim. PASSIU, vl. Passiu, cat. V. Paissiu. V,a volaille, pour l'engraisser ; mélange de
Patience. V. Patiença et Pat, R. PASSIU, IVA, adj. vl. Passiu, cat. rnie de pain et de viande dont on nourrit les
PASSIO, s. f. (passie); PASSION, vl. V. Passif. a nimaux domestiques ; etc. anciennement re-
Passiô, cat. Pasion, esp. Mal , douleur, PASSIVAMEN, adv. vl. Pasivamenle r.las, nourriture, pâture; mangeaiile.
souffrance, maladie. esp. Passivamenle, port. ilal. Passivement., Éty. du lat.' paslus, nourriture. Voy.
Ély. du lat. passio. Y. Pat, R. PASSO , s. m. (passe), dg. Pour pas. j^asf, R.
Éty. de l'ital. passo, m. s.
PASSION, s. f. vl. Paisson, pâturage. PASTA, s. f. (pâsle); Pastâ, cât. esp.
Ély. du lat. paslio, pascuum. Y. Past. PASSOIRA, s. f. (passoire) ; PASSODABA. i tal. port. Pâte, farine détrempée et pétrie,
PASSION, s. f. (passie-n); PASSIEN. Passoire, mot français, introduit mal à pro- riour faire du pain, et par extension tout ce
dans le provençal moderne. V. Coulaire, c[ui y ressemble.
Passiô, cat. Pasion, esp. PasSione, ital. pos
Passion, les souffrances de J.-C. sermon Passouira et Pass, R. Éty. du lat. pasta, m. s. V. Past, R.
PASSOLIS, (passolis), dg.Perluis,
que l'on prêche le Vendredi-Saint, sur la ouverture faite s.m. Mettre en pasta, mettre en bouillie.
passion de Noire-Seigneur ; la parlie de à une digue, pour laisser Bona pasta, fig. bonne pâte, heureux
ÏËvangile où elle est racontée, etc. passer les bateaux. inaturel, bon homme.
Ély. du lai. passionis, gén. depaisio, PASSOUIRA, s. f. (passouire); PASSOIRA, Pasta per la voulailha, pâlée.
àepassum, supin décati, souffrir. Voy. PASSODER , PASSOIR. Passoire, ustensile de Bassiner la pâte, c'est répandre des bas-
Pa(i,R. cuisine, percé d'un grand nombre de petits isines d'eau par-dessus.
PASSION, s. f. (passie-n) ;_ FASMEK. trous, servant à passer le bouillons et les Battre la pâle, prendre la pâle par pâ-
Passio, cat. Pasion, esp. Paixao, port. légumes pour en retirer la purée.
Éty. de pas el de ouira, qui sert à passer. 'tre.
1tons et la porter d'un côté du pétrin à l'au-
seria, cal. Pâtisserie, pâle préparée et assai- que no passe lo nombre de trenla e deu PASTOUNAR, v. a. (paslounâ) ; PAS-
sonnée à la manière des pâtissiers, l'art du traclar desquern per donar solas, etc. ,
TOONEGEAH. V.
Couchar lapasta et Past, R.
pâtissier; fagot, confusion. FI. del Gay Sab. PASTOUNEGEAR, Voy. Couchar la
;
Ety. de paslis el de la term. aria, qui La pastourelle est une composition qui pasta et Past, R.
indique la généralité. V. Past, R. peut avoirsix ou huit ou dix couplets ou da- PASTOUR, s. m. (paslôur); Paslore,
Winckelmann vu, dans le cabinet dePor- vantage, savoir autant qu'il plaira à l'auteur, ilal. Paslor, esp. porl. cal. Pasteur, pour
a
Jici,
,
une grande quantité de moules propres pourvu qu'il ne dépasse pas le nombre de berger, V. Pastre et Paslourcou ; fig. ecclé-
a faire de la pâtisserie, qu'on avait tirés trente ; elle doit traiter de raillerie pour siastique qui a charge d'âmes.
o HerGulanum. amuser. Éty. du lat. paslor, m. F. V. Past, R.
PAS PAS
RI* PAS
PASTtrRAR,f. a. (paslura); Pastwar,
La femelle pond, à chaque couvée, six, sept
PASTOURAjS.f. (paslôure),dl. Terme sale, taché de jau- anc. cat. Pastorar, port.laPasturart, ital. Fâ>
poétique pour désigner une bergère. Voy. o huit oeufs, d'an blanc
ou lurer, paîlre, donner de pâture aux bes-
Pastourela et Past, R. nâtre.
n -
. .. et. tiaux, affourager, Y. Pasturgar,•v. n. ra^
V. pour les autres espèces Bargeir.ela
T'aime fadore', ma pasloura, £Guigna coua. masser le fourrage, la pastura,Past,
fourrager.
PASTOUREOU, ELA, s. (pastoureau, Éty. de paslura et de ar. V. R.
E faimafai tant que viourai; PASTURGAGE, Gare. V. Paituragt,
Quand noun te veiria qu'un quart d'houra, è
èle); FASTOUBEI..Pastoureau,elle, jeune ber-
Tout lou resto deijour soui gai. gger et jeune bergère. V. Pastroun
et Pas- Paslura et Past, R.
tourèl. PASTURGAGE,et
d. bas lim. t*
PASTURGAGI,•. m. (paslurgâdge et
Ély. du lat. paslor, formé de past, nour-
PASTOBRAL, ALA, adj. (paslourâl, riture, et delà lerm. or, eontract. de aefor, pasturgâdgi) ; Paslo, port. Pâlurage. Voy.
r Pasquier el Past, R.
aie); PASTODBATJ.Pastorale, ilal. Pastoral, celui
c qui donne ou fournit la nourriture. V.
cat. esp. port. Pastoral, aie, qui a rapport à i
Past, R. PASTURGAR, v. n. (paslurgâ); FASTOR-
la vie des pasteurs, des bergers. PASTOURESSA, s.f. (pastouresse),dl. . , -,, GAR, FASTENGABi.AFASTOBGAB.
Paître, en par-
Éty. du lat. pastoralis, m. s. V. Past, R. Boulangère.
I V. Past, R. lant des animaux qui broutent l'herbe; me--
PASTOURALA, s. f. (paslo-urâle) ; Pas- PASTOURÉTA, s.f. d. béarn. Berge- ner paître et faire paître, en parlant du ber-.
torale, ital, Paslorela, esp. Paslorel, port, rette.
r V. Pasloureleta et Past, R. ger qui conduit les troupeaux, fig. grappiller,
Pastorale, pièce de théâtredont les person- PASTOUS, OUSA, adj. (pastôus, ôuse); faire paître dans des lieux défendus.
Pâteux, euse, qui a le goût de Ély. du lat. pascirer ou de pastus elde la
nages représententdes bergers et des berge- i
FASTOULHOBS.
res ; air dans le genre pastoral. 1la pâle. term. act. ar,pastum dare. Y. Past, R.
Ély. du lat. pastoralis, de berger. Voy. Ély. de pasta, pâte, el deous. V. Past, R. Les chevaux pâturent, les brebis paissent.
Past, R. Fera pastousa, poire pâteuse. Sauv.
PASTOUREL, s. m. (pastourèl) : PAS- PASTRAS, ASSA, s. (pastrâs , âsse). PASTURGAR, n. (paslurgâ); »ACA-
T.
Augmentatif déprécialif de pasfre, gros et GEAH. Paslurar, cat.
Pastorear, esp. port.
TODREOO. Pastorcillo, esp. Paslorello, ital. *
Paslurare, ital. Pacager, pâturer,, prendre
Dim. de paslre, jeune et gentil berger. Voy. vilain
1 berger, bergère lourde et dodue.
Pasloureou. Éty. depastre et de la term. dépréc. as. la pâture, en parlant des animaux qui vont
Éty. du lat.pastor, d'où paslour, et du Y. Past, R. paître. V. Past, R.
dim. eL V. Past, R. PASTRE, ESSA,s. (pâstré, ésse); r&s- PASTURGAR SE, Y. r. Se paître, se
PASTOURELA,s.f. (paslourèle); PAS- 'gère,BERGIEB,oiAJoûBAL,
TBA, AULHER. Berger, ber-
nourrir. Avr.
qui garde des brebis, des moutons ; PASTURGAU, s. m. (paslurgâou), dl,
TODBA, FASTRESSA. Paslora, cat. esp. port, i
Herbage, pâlurage. V. Pasquier et Past, R.
ital. Bergère, pastourelle,bergerette. pâtre,
1 en français, ne se dit que de ceux qui
PASTOURELET, s. m. (pastoure'.é). gardent
i
des troupeaux de boeufs, de vaches, PASTURGUË , s. m. vL Pâturage, paca-
Autre dim. de paslre.Y. Past,R. de chevaux, etc. ge. V. Pasquier.
Éty. PASTURIAR, vl. V. Pasturgar.
'
, du lat. pastor, formé depasfus, nour-
PASTOURELETA, s. f. (pastoureléte) ;
Pastorella, ital. Dim. de pastourela, petite riture. V. Past, R. PASTURÎER, IERA, adj. (paslurié,
ou jeune bergère. La profession de berger est aussi ancienne iére). Propre au fourrage, drap ou grossae
Ély. de pastourèl et de eta. V. Past, R. que l'homme; Abel, second fils d'Adam, gar- oùles paysans portenlle fourrage.-Dioul.V.
dait les troupeaux. Buchau.
Vos tu ie lougar. PASTREGEAR, v. n. (paslredjâ). Pairs Éty. àepaslura et de ier. V. Past, R.
Jouina pastourellela, le berger. Linçpou pasturier. Y. Buissau.
Vos lu te lougar, Éty. de paître et de egear. Y. Past, R. Terrapasturiera , qui produit naturelle-
Per moun bestiau gardart PASTREIROUN, d. de Carp. V. Pas- ment du foin, ou beaucoup de foin.
à. bas lim. trilhoun. PASTURIERA, s. f. (pasturiére) ; TROUK-
PASTRESSA, PASTBE. Bergeronnette. FA. Abat-foin, Ency. Mod. espèce de trappe
PASTOURELETA, s. f. BOCÏ-OURETA,
Cast. V. Pasloureleta. en formed'armoire, qui établit une communi-
BABGE1BXTA, EEBGEIRETA OU GUIGNA COUA , PASTRILHA, s. f. (paslrille). Les ber- cation entre l'écurie et le grenier à foin el par
BEBJEIBETA , BEBGEBOUNETA JAUNA , BOUTOU- gers pris collectivement, tous les bergers. laquelle on fail descendre le fourrage.
B.ETAjBATACA, BRANLACOUA, GISCLET, BRANLA- Ély. depastre et delà lerm. ilha, qui in- Éty. du lat. pastura et de la lerm, mult.
ÇOUETA, cHnscHODRiiNA. Noms qu'on donne dique l'universalité.V. Past, R. t'era. V. Past, R.
indistinctement à plusieurs espèces de PASTRILHOUN , s. m. (pastrillôun). PASTUROUN, s. m. (pasturôun); PATE-
bergeronnettes , mais plus particulière- Pelit berger. V. Pastroun el Past, R. BOT. Pastoja et Paslurale, ilal. Paluron, la
ment à la bergeronnette grise, Motacilla PASTROULEAR, Gare. V. Pastissar partie de la jambe des chevaux, des mulets et
cinerea , Lin. oiseau " de l'ordre des et Past, R. des ânes, comprise entre le boulet et la cou-
Passereaux el de la fam. des Subuliroslres PASTROUN, s. m. Ipaslrôun) ; PASTRI- ronne du sabot. V. Ped, R.
ou Raphioramphes ( à bec en alêne ), qu'on LHOCN, FASTOUBEOU. Pastoureau, jeune ou pe-
distingue des autresà la couleur grise de son tit berger. PAT
dos, aux couvertures noires de sa queue, à Éty. de paslre el de la term. dim. oun. V.
ses ailes brunes et au gris blanc qui domine Past, R. PAT, radical dérivédu grec Ttai-suo (patéô),
sous son corps. PASTURA, s. f. (paslûre); Pastura, fouler aux pieds, manier souvent; se pro-
Éty. Le nom de pastourelle lui a été don- cal. esp. port. ilal. Pâture, nourrilure des
né comme à la suivante, parce qu'on la voit mener, d'où, mx-o; (palos), chemin battu,
bestiaux, on le dit plus particulièrementde la chemin fréquenté, route publique; poussière
souvent dans les troupeaux. paille et du foin, du fourrage en général; vl. dont se frottaient les athlètes après s'être
La femelle pond cinq à six oeufs d'un gris pacage, pâlurage.
bleuâtre el fait plusieurs pontes par an. oings avec de l'huile.
Éty. du lat. pastura, le même, formé de Le mot pala, prov. patte, et ses compo-
Pasloureleta et bergeirela, est aussi le paslus, aliment. V. Past, R.
:
sés, dériveraient plusnaturellement de pafed,
nom qu'on donne, par les mêmes raisons, à la PASTURAGI, s. m. (paslurâdgi); Pas- fouler aux pieds, parce que c'est la patte qui
bergeronnette jaune, Motacilla boerula, turatge, cat. Pasturage, esp. Pâturage, V. foule, que de pous, podos, mais comme tous
Lin. oiseau du même genreque le précédent, Pasquier; on le dit aussi pour droit de paca-. les élymologisles le font venir de ce dernier,
qui se fait remarquer par la longueur de sa l
ge. V. Past, R, •
nous nous conformerons à leur sentiment.
queue qui a près d'un décimètre, par la cou- PASTURAL, s. m. Vl. FASTORAU,FASTENC De palos, par apoc. pat; d'où : Patoulh-
leur gris-olive qui domine sur le corps et ,
par les plumes du croupion qui sont jaunes. PASTUBGUE, PASQUIER, PASCHEIB, FAICHIO, PAS-
Pacage, pâlurage.
a, Pat-egue , Pat-oulh , Paloulh-age, Pfl-
,
TOBI'. V. Past, R. toulh-aire, Patoulh-ar, Pat-oi, Patoulh-
ÊAÏ PAT PAT 813
dria, Patoulh-ous, Paleg-ar, Vat-in,'Pa- PATA-DE-BATA s. f. Nom qu'on donne,
, PATAFLESC, s. m. (patatlès), dl. m. g.
tin-ar, Patin-cgear, Patoulh-oun, Pat-us. aux environs de Valensoles, à la clavaire ' quepafa/taw.
De palos, poussière , par apoc. pafo, par coralloïde. V- Barba. PATAFLET, s. m. (pataflé), dl. V. Pas-
la transposition de o, paof et paoul ou paul;
-
PATAC, s. m. (patâ). Un pala. Y.Pa- lis.
,
d'où: Paul-a, Em-paut-ar , A-paut-ar, A- chau. PATA-LAGA1GNA,, s. f. (pâle-lagai-
paul-as,Paut-as Paulr-uelh, Pat-y, Paut- N'en dounariou pas Un patac, je n'en gne) ; PATA LAGAGNA. Un des noms toulou-
assa, Pauiass-iar, Paul-ous, Paulr-a Pau- donnerais pas un double denier. sain du pissenlit. V. Pourcin.
ir-ada, Paùlr-ir. PATAC et palacs, s. m. dl. Coups de PATALEY , Gare. V. Patelin.
PA T, % radical de paia, chiffon, je
que ne poing ou de bâton ; le bruit d'un soufflet. PATALHOUN, s. m. (palaillôun). Chif-
puis.faire dériver que du grec ron-i^a, caoç Éty. du grecîtatârjcrco (patassô), frapper fon.
;
(palèma, atos), ce qu'on foule, chose vile et M. Astruc croit que patac est celtique.
abjecte, homme de rien. PATAC, s. m. d. béarn. Eclat : Patacs Cependanlou couse, lou tape (1)
Depatéma, par apoc. pat; d'où : Pat-a, de rire, éclats de rire. Li boute une pâte dedin
,
Que sentie un pau lou tamarin;
Pal-aras, Patarass-a, Palarais-ar, Pata- PATACAT, ADA, adj. et p. (palacâ , Coum'ere à la precipitade,
rass-iar, Patarass-sun,Pala-rocas, Pata- âde). Tacheté, pommelé- Avien saisi lou patailloun
youn, Patayoun-ar, Pat-iaire, Pat-un. PATACHA, s. f. ( palâtché) ; Palacho, Vounte passoun lei purgaliouft ;
PAT, vl. lim. V. Pax. port. Patache, espèce de voiture non sus- Despiei l'aiguë n'es infectade
PAT, s. m. Pat, échec inévitable au roi pendue ; en term. de mar. bateau couvert, A lou gous dou cdtolicoun,
s'il remue, au jeu des échecs. servant de corps-de-garde à l'entrée d'un Et lei persoune coustipa:de
PAT, s. m. dl. La tique des brebis. Voy. port. N'an pas besoun d'autre infùsioun.
Bdrbesin elPed, R. Éty. Probablement du grecrôxxÉot) (pateô),
pAT.s. m. vl. V. Parte. fouler aux pieds. V. Pal, R. La pata enlevada.
(1) Le trou de la foutaine de Carpentras.
Faire pat, faire pacte, s'accorder.
Éty. du lat. pactum. Y. Pach R. On nomme : PATALHOUN, s. m. (patailloun) ; FÀ-
' PATA, V.Pachau.
,
TAIOUN. Pour écouvillon V. Escoubilhoun,
,
PATACHON celui qui conduit une patache, ou qui gar-
PATA, Pour épacte. V. Epacta. de le bateau
, langue babillarde à Manosque.
PATA , dl. Pour morpion. V. Peoulh- patache.
Lly. de pala chiffon. V. Patassoun.
coùrtelPed, R. PATACLAMUS, Avr. Altér. de Cala- ,
PATALINEGEAR, V. Palelinegear.
f. ?
PATA, S. PELBA , CHIFrOUN, C1TRASSA plamus, v. c. m. PATALINEGEARÏA,' V. Palelinégea-
BouDouBENA.
Chiffon, morceaude vieux linge PATACLAN , s. m. (palaclân) ; BATACLAN. ria.
qui n'est bon qu'à faire de la charpie ou à Apanage, bien, tout l'avoir d'une personne: PATAN, Contr. de pas tant, pas autant.
servir de torchon : Rabalhar seis palas, A eicudelat tout soun pataclan, il a dissipé V. Pas.
avoir la cârphologie, être près de mourir. tout son bien. PATANA, s. f. (palâne). Nom loulou-
V. Pat,R.3. Éty. ? sain de la pomme de terre. V. Truffa.
PATA, s.-f. dl. Terme de maître d'écri- PATACLAN, s. m. Fatras, anticaille , PATANTAN, s.m. Vieillerie , drogaille,
ture, un cadeau, grand trait de plume hardi. vieux meuble, qui n'est plus de mode; bruit, marchandise de rebut. Gare.
PATA, s. f. (pâte); FAUTA, POOL fam. tapage, vacarme, etc. Gare, pataud Avril. PATANTAN, s. m. ( patantân ). Nom
POTE, en ancien français; Pfote , ail. Paia , Ély. du grec •JtaTap.oç (palamos), bruit, que l'Hélix algira , porte à Grasse. V. Es-
esp. cat. Pied de certains animaux tels que fracas, craquement. cargot.
les chiens, les chais, les lièvres, etc. Ély. Ce mot vient-il du latin palenlis,
PATACLAU, V. Pataflau.
Ety. Nous ferions volontiers venir ce mol PATACLET, s. m. (pataclé) Un des gén. depatens ouvert, parce que son om-
,
du grec TÏKTEU (paléô), fouler aux pieds du spare smaris. V. Gerre. bilic est beaucoup plus grand que ceux des
, noms
parce que c'est la patte qui foule
,
si pres- PATACLET,s. m. C'est, selon M. Roux, autres espèces ; ou du grec ita-ratrcno (pa-
que tous lés étymologistes ne le dérivaient le nom qu'on donne au spare punlazzo, dans tassô) ou TrsraxTTu), ait. (patatlo), faire du
ùepodos, gén. de pous, pied. V. Ped, R. le déparlement des Bouches-du-Rhône. V. bruit, ce qui confirmerait la première ély—
PATA, s. f. Patte, est aussi le nom que. Sargou rascas. mologie donnée abazanel, et celle-là
l'on donne à des espèces de clous qu'on PATACUELA, s. f. (patacuèle),' m. s. celle-ci. ,
plante d'un côté dans le mur ou dans le quepalelada v. c. m. PATANTEINA, s. f. (patantèine) ; PA-
bois, et dont on fixe la lêle-aplatie avec un Éty. depala, et de cuela coup sur le cul. TINTEINA , FOTANTÉLA , PATANTENA.
Prétantaine
,
clou ; à la partie élargie du bras d'une an- PATACUELAR, v. a. , (palacuelâ). Fes- et prélentaine , courir la prétentaine, aller,
cre, etc. Parce qu'elles ont quelques ressem- ser, donner des coups sur les fesses. venir, courir çà-et-là, sans sujet et sans des-
blance avec la patte d'un animal. PATACULA ,. S. f. (palacùle). Nom sein.
PATA-DEL-DIABLE, s. f. (pâte -dél-diâblé). qu'on donne, aux environs de Toulon au Ély. Onomatopée du bruit, prelantran,
,
Nom qu'on donne, aux environs de Toulouse, fruit du micocoulier. V. Darboussa. que les chevaux font en galopant, que Vir-
au cactus. V. Raqueta. PATADA, Patada , port. cat. V. Pale- gile a cherchéà imiter dans ce vers si connu.
PATA-DE-LAPIN s. m. (pâte-dé-lapïn). lada Tapa et Ped, R.
Nom qu'on donne,, environs de Tou- ,
PATAFIOLAR, v. a. (patafioulâ) ; PATA-
Quadrupedanle putrem sonilu qualit ungula carupum.
aux
louse, au trèfle des guérêts ou pied de FIOULAR. Ce verbe qui n'est employé que PATANTENA , V. Palanleina.
lièvre, Trifolium arvense, Lin. plante delà dans la phrase suivante : Que lou bon diou PATANTEROU , s. m. ( patanlérou).
famille des Légumineuses, commune dans le pata fiole, paraît signifier donner du bon Homme qui court à cheval. Sauv.
les champs. sens. PATANTIN,s. m. (patantïn). Mot dont
PATA-D'OURS
, s. f. Nom que porte , aux PATAFLAU, S. m. (pataflâou) ; FATATBAS, on se sert à Thorame , Basses-Alpes , pour
environs de Brignoles selon M. Amie PATALAN , PATAPLAS , PATATOU , PACHACHA, désigner une grande étendue de terrain.
l'acanthe. V. Acanlha. , ,
PATAFLEX, PATAFLOOn , PATACLAU. PalaflaSt , PATAPAN , s. m. (patapan). Nom par
PATA DE LION, s. f. Pied de lion alchi- cat. Mots inventés et employés pour expri- lequel les enfants désignent ordinairement le
oeille commune Âlchimilla vulgaris, Lin. mer le bruit que fait une chose en tombant, tambour. C'est une onomatopée.
plante de la fam., ,
des Rosacées, commune patatras. PATAQUEGEAR, v. n. (pataquedjà),
dans les lieux humides de la Haute-Provence. Éty. du grec racTctaaa) (patassô), je bats, dl. Débattre palpiter. Doujat.
V. Gar. Alchimilla vulgaris
p. 15. je frappe, ou de 7tâTap.o<;( patamos), bruit, Éty. C'est,une onomatopée.
,
Ely. De la ressemblance qu'a sa feuille fracas, craquement. PATAQUELA, V. Palelada et Ped, R.
avec la patte de l'animal dont elle porte le Avec un fort grand bruit voilà patatras PATAQUELAR, v. n. Y. Palacuelâ et
nom. l'esprit à bas. Folies Amoureuses. Ped, R.
SI A PAT PAT PAT
PATARAS, s. m. (palarâs) ,-d. de Bar- PATATA, s. f. (palâle). Liseron patate, bestiaux ; pour terrain de vainc pâture ..par-
celonnelle, chiffon. Convolvulus batalas Lin. planle de la cours; fig. d'un lieu, d'une place, qu'une'
,
Ély. C'est un augmentatif de pata, chif- famille des Convolvulacées ,
originaire de personne fréquente habituellement; de l'ac-
fon. V. Pal, R. 3. l'Inde qu'on cultive depuis plusieursannées tion de passer fréquemmenten un lieu san»
PATARAS , ASSA, adj. (palarâs, âsse).
, Provence
dans la partie Méridionale de la ,
en avoir le droit; d'un chemin Irès-fréquenté.
Bon homme, bonne femme ; personne sans à cause de la bonlé de sa racine qui est infi- Ély du grec Ti-ai-oç (patos), chemin ballu,
malice et assez bornée : Es un bonpataras, niment plus agréable que là pomme de terre. chemin fréquenté route publique. V. Pat,
Les Espagnols l'apportèrent des Antilles en Rad. ,
e'est un bon humain.
Ély. du grec -^av-aXâç (panlalas), qui Europe. PATEJAR, v. n. vl. Pactiser, traiter,
souffre loule espèce de maux, ou àepataras, V. sur sa culture le mémoire publié par contracter. V. Pach,R.
chiffon, dont on fait tout ce qu'on veut M. Robert, directeur du jardin de la marine PATELA UN, Espèce de jeu. V. Vingt-
à Toulon. mans et Ped, R.
comme d'un chiffon. V. Pat, R. 3.
,
PATARASSA,s. f. (palarâsse). Chiffon , Ély. de batata, nom malais de cette planle. PATELADA , s. f. ^patelade), el par
mauvais linge, V. Pala; femme de mau- PATATA, s. f. (palâte). Patata, cat. syncope FATELLAU, FATADA, PATACBELA, PEI-
vaise vie ; femme couverte de haillons esp. En Languedoc, on donne ce nom au CHIOUL, BDS-LOD-CUOU. Fessée ou coups don-
femme simple et sans malice. , topinambour, V. Toupinambour, et aux nés sur-lés fesses.
Ély. V. Pataras elPat, R. 3. pommes de terre. V. Truffa. Éty. de palela etde ada.
PATARASSA, s. f. Palarâsse, fer de Éty. de batalas qui est le nom mexicain
,
PATELADA, S. f. (patelâde); PATADA,,
calfat, cannelé dans sa partie tranchante, de la pomme de terre, selon Nieremberg. COUISSAD.A.
Coups sur les fesses.
dont on se sert pour enfoncer l'éloupe dans PATATAU, s. m. (patalâou) ; PATACLAU, PATELAS, s. f. pi. (palèles) ; PADELAS,
les coulures ou franc bord des grands vais- FATAFLOOU. Mois qui expriment le bruit que FOILA , PATEBLAS , POLA. Les
fesses, la saillie
leaux. V. Pal, R. 3. fait un corps en tombant. arrondie et charnue que font le6 cuisses à
PATARASSAR, v. a. (palarassâ). P.?la- Éty. du grec TMtàzztn(palassô), frapper. leur partie supérieure, le fessier.
rasser, mellrè les étoupes avec la palarâsse. PATATIN-PATANTENA , (patalïn, Ély. Ce mot serait-il dérivé du Iat. palella,
V. Pat, R. 3. palantène), d. bas lim. Locution adverbiale qui désigne la rotule ou pelit os arrondi qui
PATARASSIAR , v. n. ( palarassiâ ). sans ordre, sans arrangement. forme la parlie saillante du genou, commi
Manier et remanier du linge, avoir la car- PATATOUF, Onomatopée du bruit que les fesses formentcelle de la cuisse.
phologie, en parlant des malades. Y. Pat, fail une chose en tombant. V. Palatau. Ety. àepatela et de ada.
R.3. PATATRAS, onomatopée. Patatras. V. PATÊLETA, S. f. (paleléte; ; FATALETA.
PATARASSOUN, s. m. (patarassôun) Palatau. Patte' d'un gousset ou d'une poche
d. m. Petit chiffon dim. de palarassâ. V., PATAUD, AUDA, s. (palâou, âoude). petit morceau d'étoffe qui couvre l'ouverlure,
Pat, R. 3. , Au positif, jeune chien à grosses pattes ; fig. delà poche ou du gousset.
Ecouvillon du four. Aub. pataud,
'• sol, grossier, nigaud. Patelela d'una eslola, fanon, le bas de
PATARD, s. va. (patâr). Patard ; on Ély. depafa. V. Ped, R. l'étole où est une croix, où est un galon. V.
donne aussi ce nom à un gros sou, ou pièce PATAUDA, s. f. (pataoudâsse). Femme Ped, R/
de 10 centimes. grosse
! ,
lourde et pesante personne" mal
,
PATELIN, s. m. (patelin) ; FATALE?-
faite. ,
PATARELOUS, adj. (palarelôus). Temps ] MANEOU. Patelin, hommesouple et artificieux.
à demi-couvert. Aub. Ély. de pataud et du péjor. Ély. de la farce de maître Pierre Pathelin,
assa. Y. Ped,
PATARI, s. m. vl. Palerin, sectaire Rad. rajeunie sous le titre dé~ l'avocat Patelin
PATATOUN Alt. de de Patalhoun 1906, par Bruevs. ,
vaudois. , en
PATARïN.INA, s. (patârin, ine), dl. v. c. m. , PATELINAGÈARIA, s. f. (palelinad-
Vagabond, gueux qui court le pays. Sauv. PATAYOUN, s. m. (palayôun). Écou- jariO) ; FATALINEGEABIA PA-BELINAGI PATELI-
villon. Avril. V, Escoubilhoun; fig. el iron. ,NAGE. Palelinage manière , ,
V. Patari. .
insinuante et ar-
PATARÏNAGE, s. m. (polorinâdzé) langue bien effilée, pissot d'un cuvier. lificicuse d'un patelin.
d. bas lim. Bruit, tapage, dispute. Aroy., Ély. àepala, chiffon, et du dim. oun. Y. Ély. de patelin et de egearia, tout c»
Tapagi. Pal, R. 3. que fail un patelin.
.
PATARïS, s. m. vl. V. Patari. PATAYOUNAR v. a. ( palayounâ ). PATELINAGI, V. Patelinegearia.
Écouvillonner, balayer , le four.
PATAROC&S, s. f. pi. (palarôques). dl. V. Pat, R. 3. PATELINAR el
Petites nippes el guenilles d'enfant.iDoujat. PATEC, s. m. (patéc); FATEO: Parterre PATELINEGEAR v. n (palelinedjâ) ;
V. Pat,R.3. devant une maison de campagne ; aire plate FATALINEGEAR ,
Paleliner, agir en
PATELNIAR.
PATARRABÏANTA , s. f. ( palarra- et
'
unie. Gare. V. Palegue: ,
patelin, Faire lou maneou, v. c. m.
raânle). Boulade, caprice, saillie d'esprit, PATECURA, s. f. (palecûre). Gar. Mi- Ely. de patelin eldee^ear. faire.
emportement, grain de folie. cocoule. V. Fabrigoula. PATELINUR, USA, s. et adj. (paleli-
Ety. Onomatopée. PATECURIAR, v. a. (palecurià). Voy. nûr, vise). Palelineur,
Palequelar. euse, patelin, flagor-
PATARRAS, s.-m. pi. (palarrâs); Pa- neur.
larras , cat. Palarraez , esp. Galaubans PATECFJRIER, s. m. (patecurié). Nom PATEN,
du micocoulier, à Toulon, selon M. Garcin. • FADEN PADEL, radical pris du
cordes qui prennent depuis les hunes jus-, ' latin païens, enlis ,ouvert, pari, de pafere,
qu'aux deux côlés des vaisseaux. V. Falabreguier. paleo, êlre ouvert, étendu, évident,-d'où
PATARRAS, s. m. (palarrâs). Usité PATEGAR, v. vï. Fréquenter, com- paiera, vase à large ouverture, coupe,tasse,
seulement dans celte phrase : Faire palar- mercer. palère, et patina, vase large el peu profond,
Pategat el comersat, commercé et traité. patène, dérivé
râs, acheter en bloc, acheter sans peser ni
Éty. et du gvee-mia.w (petaô), dé-
mesurer. du grec ira-réio (paleô), fouler aux ployer, étendre, ouvrir, d'où
PATARRASSA, s. f. (patarrâsse). V. pieds. V. Pat, R. -^~a-n\ (pelanê),
plat évasé.
Palarassâ el Malabesli. PATEGUE, s.m. (patégué. Le lour de Patent, Patenta, Pat-i, Paden-a,Paden-
PATASSA, f. (palâsse). Grosse main, l'échelle
s. ; espacequ'on laisse autour d'une ùda,Paden-ar, Paden-al, Paden-cgeada,
gros pied, grosse patte. maison, ou à côlé d'une muraille pour rece- Paden-egear Paden-ela
Éty. depafa et de assa. voir l'égoût et servir de passage lieu irès- Paden-our ,Pa-
PATAT, s.m. (patâ), dg. Coup. fréquenlé. ; der-a, ,
Pad-el, Pa-el-a Pou
.
al-a,. Poual-
PATATA-PATATA, s. m. (palalâ palatâ). Éty, V. Pat, R. oun , Pouel-oun ,
Padel-ada Padcl-a ,
Padel-in, Pal-et, ,Palet-a, ,
Mots inventés pour exprimer le galop du PATEGUE, s. m. (patégué). Se dit en- ouns, Pei-la. Palel-iar, Palet-
cheval. core pour pâlis, ou lieu où l'on fait paîlre les 1 PETENA,
g. f. (patène): PADELA, TA-
PAT PAT PAT 815
Palena, port. esp. ilal. Patène, vase' l'oraison dominicale ; grain du chapelet plus
cat!.
* PATER-NOSTER, s. m. Nom qu'on
îacré en forme de petite assielle , qui sert à gros que les autres à la rencontre duquel on donne, à Montpellier, selon M. Gouan k
couvrir lecolice. dit, le paler. l'azedarach Melia azeiarach, Lin. arbris-
,
Éty. du lat. palena m. s. depatere, êlre Ely. du lat. pater, qui est le premier mot seau de la fam. des Meliacées, originaire
,
, de celle prière. V. Paler, R.
ouvert, oU du grec TM-ZCLVI) (palanê), plat de l'Asie.
évasé, dérivé de l'hébreu pala, êlre ouvert, J.-C. enseigna de sa propre bouche, cette PATER NOSTRE , vl. V. Paler nosler.
ouvrir. oraison à ses disciples el la leur recommanda PATERNOSTRIAIRE, s. m. (patemos-
PATENT, ENTA, adj. (palein, einte) ; comme la prière par excellence. triâïré) ; PATERNOUSTBIAIBE.Celui qui a sou-
Patente, ilal. esp. porl. Patent, cat. Patent, PATER-BLANC, s. m. (patèr-blan), dl. La vent la chapelet à la main, qui prie à chaque
ente, terme de chancelier, scellé du grand palenôtre blanche prière superstitieuse et instant.
,
ridicule qui fait promettre
aceau. le paradis à ceux PATERNOSTRIAR, v. n. (palemoûs-
Éty. du Iat. palcnlis, gén. àe païens ou- qui la disent, par les zélateurs decette supers- tria) ; PATERNEGEAR PATEBNOUSTBIAR Dire
, tition. Sauv. ,
des patenôtres', prier continuellement.
vert, parce que lés letlres patentes se déli- ; il
vraient ouvertes, par opposition aux lettres PATER-DE-LACH-, s. m. (patèr-dé-lâ). ne se dit qu'en mauvaise part, marmotter
Pater de lait; grain de verre d'émail ou des prières.
closes ou lettres de cachet. V. Paten, R. ,
d'agate que les femmes superstitieuses
PATENTA, s. f. (paléinle) ; Patente, por- Ely. de Paler , R. de nostri, gén. de
tent au cou lorsqu'elles sont nourrices, pour nosler et de
M. port.Patente, brevet délivré par le'roi ou faire monter le lait au sein, pour en avoir ar.
par une université ; permission de commer- beaucoup et ensuite pour le faire passer. pelit PATEROUN^s. m. dl. Un pérol ou
cer, d'exercer certaines fondions , moyen- père ; le frère qui accompagnait un
Sauv. religieux.
nant un droit annuel payé au gouvernement.
Éty. de païens, palentis. V. Patent el PATER-NÈGRE s. m. (patèr-négré) ; Éty. de pater el de oun. Y. Pater, R.
'•
FATEB-BOUBBUT, dl. ,Jurements entre les dénis.
Paten, R. PATEROUN, OUNA , s. ( palerôun-,
PATERLAS, s. f. pi. (paieries)1, dl. Les dune),
Patenta nela, en terme sanitaire, billet de fesses.
. dl. Un béat, une béate.
santé. Ety. Dim. de pater. V. Pater, R.
Les patentes furent établies lors dé la PATERNA, s. f. vl. Pour paternité,
V. Paternilat el Pater, R. adj. paternelle. PATES , s. m. (paies), dl. V. Patois et
suppression des maîtrises el jurandesj par la
loi du 17 mars 1791; elles furent ensuite PATERNA, s. f. vl. Die'u le Père , le Pal, R.
Créateur. V. Pater, R. PATESCA, anc. béarn. Qu'il ou qu'elle
supprimées, el enfin recréées par les lois des
6 fructidor an 4, 9 frimaire, 9 pluviole an 5, PATERNAL, ALE, adj. sl.Palernal, souffre.
porl. V. Paternel et Pater, R. PATET, ETA, adj. et s. (paie, été);
7 brumaire an 6, lesquelles ont été rempla-
cées par celle du 1er brumaire an 7. PATERNELAMENT , adj- (paternela- LOENGAGNA , ESFEDIDAIRE, BESUCOUS , ESPIM-
méin) ; Palernamente, ital. Palernalmenle, POUNEGEA1RE, ESFEFIDAIRE, PATIAU , PATIAN.
PATENTABLE, ABLA,adj. (paleinl- port. Paternellement, en père. Barguigneur, un lambin un radoteur ; in-
tâble,âble). Patentable, qui doit être soumis ,
à la patente.
Éty. de paternela et de ment, d'une ma- décis , lalillonneur, minutieux , difficile ,
nière paternelle. V. Pater, R. scrupuleux, timoré, qui a des peines de
PATENTAR, v. a. (pateinlâ). Patenter, ridicules.
«oumellreàla patente, la délivrer. PATERNEGEAR,v. n. (paternedjâ), dl. conscienceÉly. du celt. selon M. Aslruc.
PATENTAT,ADA, adj. et p. m. s. que Paternostriar, v. c. m. el Paler,
Rad. ' Siaz un palet, vous êtes un bon garçon.-
PATER, PATBI, PAIR , PAR, PATR ,
radical Dérivés: Palet-aria Palel-iar, Palel^
pris du lalin paler, palris, père, dérivé du PATERNEGEAR, v. n. (paternedjâ). ,
grec Tïaïijp (palèr),- m. s.-
et
d'où paiernus, Tatillonner lambiner vétiller agir avec iàr, Patet-oun, Palet-un.
nonchalance, ; s'amuser, à des ,bagatelles PATETA UN,- s. f. (pâléle un), d).
patria, putrimonium,palronus, impelrare. agir lentement comme un grand-père. , Le jeu du pied de boeuf. V. Vingt-manset
De paler : Paler , Paler-noster, Paler- Ély. depalernaet de egear. Y. Paler, R. Ped,, R.
nostri-ar, Paler-oun, Patr-as. Éty. Parce qu'en jouant, on dit à mesure
De paiernus, paternel, par apoc. palern; PATERNEL, ELA, adj. (paternel, èle) ; qu'on relire les mains, pateta-un, patela-
d'où : Palern-a Palern-el, Paternel-a, PATERNAU, PAIBAL , PAIROULAU. Palemale el dous, jusqu'à neuf; celui à qui
Patemela-ment,,Patern-egear, Palern-itat, Paterno , ital. Palernal, esp. cat. port. ce nombre
Paler-oun. Paternel, elle, tel qu'il convient à un père, échoit dit: palela-noou, tene moun ped de
à la qualité de père. bioov., el il retient la main de celui qui est
Députer, par la suppr. de te et le change-
, Éty. du lat. paiernus, m. s. V. Pater dessous, qui est condamné à mettre un gage:
ment de a en ai, pair ; d'où : Cou-paire, , Palela, est un dim. de pala et signifie
Pair-e Pair-astre Pair-in, Pair-on, Rad.
,
Pair-oun, Pai, Pair-enal, Cou-paire,
, PATERNELAMENT,adv. (palernela- petite main.
Coum-paire Coum-pair-agi, Com-pai méin); Palernamente, ital. Palernalmenle, PATETARIA,s. f. (patetarie) ; PATETUN,
Palriarch-al,, Palri-arche,Paron-il, Parri-, port. Paternalmènl, cat. Paternellement, PATUFÉLARIA. Barguignage, lenleur, indéci-
sion, radotage, scrupules malentendus;
cide Payr-in, Peyr-on, Peir-au, Perela en père. lambinerie, simplicité.
,
Pero,Peyrin. , Ély. de paternela et de ment.
Ély. de palet et de aria.
De patria patrie Patria Palri-olo PATERNITAT, s. f. (palernitâ); PAI-
, :
Palriol-isme,Patriot-ique, ,
Pal-ois, Cbum-, Paternidade, port. Paternilà , ital. PATETAS, ASSA, s. (palelâs, âsse).
Paternidad, esp. Paternilat, cat. Paternité, Augm. de Palet, v. c. m.n.(patetedjâ),
BAGE.
Wlrioto. gros lambin, etc.
De palrimonium, patrimoine biens du l'état, la qualité de père. PATETEGEAR, v. dl.
pere, par apoc. ,
Palrimoni, Patrimoni-o, Éty. du lat. paternilatis, gén. depaterni- Lambiner, elc. V. Patcliar.
Ély. de palet et de egear, faire lou palet.
Patrimonial. tas , affection paternelle. V. Paler, U.
De patronus, patron par apoc. patron, PATERNO, s. m. (paterne). Le Père- cile, PATETI, s. m. et adj. (patèti). Imbé-
palroun; d'où : Palroun, Patroun-a Pa- Étemel ; lambin, Iendore. V. Pales. nigaud, qui semble privé de sentiment.
troun-agi, Em-patrounar , , Vielh coumo palerno, vieux comme les Ély. de palet.
Em-palroun-
,
al, Em-palrounis-al,Empelrare,Empelrar, rues. - PATETIAIRE , V. Patef.-
Im-patrounisar. PATER NOSTER , S. m. FATER NOSTBE, PATETÎAR, V. n. (paleliâ) ; PATETEGEAE,
PATER, S. m. Pater, ornementde cuivre PATBE-NOSTHE , PATER. Pare-noslre , cat. ESFEPIDAB, BESUGUEGEAB, ESPOUMPOUNEGEAB,
servant de lêleàun long clou, qui soutient Padre nuestro esp. Paire nosso, port. FATETAB , PATETOUBIAR, ESPEDIDAR. Faire le
, Notre père,
une draperie. Paternostro, ilal. paler nosler, lambin, lambiner, radoter, s'occuper à des
PATER, s. m. (palèr) ; FATER KOSTER. palenôlre, la prière que J-C. enseigna aux riens, barguigner.
"aternoslro, ilal. Parc nostre, cat. Padre- fidèles, l'oraison dominicale. Ely. Paleliar esl dit pour paletegear,
,
nuestro, esp. P'adre-nosso port. Le paler, Éty. Des premiers mots de celte prière. formé de palel elde iar, faire lou palet.
, .
*1fi PAT PAT PAT
PATTAN, ANA, adj. (patiân, âne). Avr. i Palin-coufin, ceci, cela, le resle.
PATETOUN, OUNA , adj. (pateléun , Baisar patin, baiser le babouin,
-
trourer
ôune) ; MINIMOUS. Dim. de Palet, v. c. m. V. Palet.
PATIBULERO, s. et adj. (patibulere) ; fermée là porte de la maison où l'on roulait
PATETUN, s. m. (patelun). Le même FATIBULABI.Patibutar,
que Patelaria, v. cm. port. Patibulaire, qui entrer.
adv. (pathetica- appartient au gibet, qui y est destiné; on le On donne le nom de babouin à une figure
PATHETICAMENT, grotesquecharbonnéesurjesmursd'uncorps-
méin); Patelicamenle,ital. esp. port. Pathé- dit d'un hommeindolentqui ne se décide ja- de-garde et qu'on fait baiser aux soldats qui
tiquement, d'une manière pathétique. mais à rien.
Ély. de pathelica et de ment, ou du lat. Éty. du lat. patibulum, gibet, potence. ont fait quelque faute légère.
patheticè, m. s. PATIEMMENT,adv. (patiemméin) ; PA- PATIN-COOFIN, expr. prov. qui signifia
ceci, cela, le reste.
PATHETIQUE, ICA, adj. (pathétique, TLAKMENT. Pazienlemenle, ital. Pacienle- PATÎN-PATOURLA,expr. prov. qu'on em7
ique); Palhetice, port. Paletico , esp. ital. menle, esp. port. Pacientment, cat. Patiem-
'Patelic, cat. Pathétique , qui affecte, qui ment, avec patience- ploie pour "désigner une grande volubilité
touche, qui émeut les passions. Éty. Sync. de palientment, faitdepatien- de langue, pati pata, ou bredi breda. '
Éty. du lat. pathelicus, dérivé du grec fa et de nient, d'une manière patiente. Voy. PATINAR, v. n. (patina). Patiner, glis-
7ïa9ïîT'-/.oç; ( pathêtikos ) formé de TpâBoç Pati, R. ser sur la glace avec despatins, et activ. ma-
,
(pathos), passion, émotion; dérivé de PATIENÇA, s.f. (paciéince); »ASSIKÇA, nier indiscrètement, d'où l'expr. prov. Lou
•jïâsyco (paschô), souffrir,-être affecté. Paciencia, port. esp. cat. Pazienza, ital. diable lou palino, Je diable le pousse, le
PATHOS, s. m. (palhôs). Pathos, mol Patience, vertu qui fail supporter les adver- tourmente. V. Pal, R.
sités, les douleurs, les injures, etc., avec PATïNEGEAR, v. n. (palinedjâ). Mar-
purement grec Tiafioç (pathos), qui signifie modérationet cher avec de mauvais soulier» qui ne tiennent
passion, mais que nous n'employons dans sans murmure.
Éty. du lat. patientia formé de poli, plus aux pieds, comme si c'était des pan-
notre langue, comme en français, que dans souffrir,
:
supporter. V. , R.
Pati, toufles,
un sens ironique pour désigner un discours Éty. depafin elde egear, Y. Pat, R. ponr
ambigu, ridiculement sérieux ou affecté.
PATIENÇA, S.f. FDEILHAS AIGRAS. Pa~
lience ou parelle, Rumex palientia, Lin.
PATI, FASSI radical pris du latin pafi , plante patiner, manier maladroitement. V..rourr
palior, passus, , souffrir , endurer , sup- de la fam. des Polygonées qu'on trou- chouniar.
porter , et dérivé du grec TMQZI-I (patein), ve
dans les lieux gras et montagneux et PATINTEINA, V. Palanleina.
qu'on cultive dans les jardins, soitàcause de PATINUR, s. m. (patinûr); FATKAIBI.
m. s. d'où passio, passionis, passion , pa- l'usage qu'on fait de ses feuilles dans la cui- Patineur, celui qui patine.
tienlis, patient. sine, soit pour ses racines souventemployées Éty. depalin etdeur.
De pafi, pati ou pai ; d'où : Pati-ent, médecine comme toniques et dépuralives.
Pali-am-ment, Pali-ença , Patienl-ar , enD'après PATIPATA-PAS-REN , ( palipala-pa-
les recherches de M. Deyeux, la
Pati-ment, Pal-ir, Im-palienlar, Im-pa- racine de patience contient du soufre, qui rèin). Rien du tout, absolument rien.
lienl-at. Palissent, Coum-patissent, Çoum- expliquerait les ce PATIR, v. n. (patir) ; Palire, ital. Pade-
palir, Coum-pat-ible. qu'on
avantages relire en cer, esp. port. Patir, cat. Pâtir, souffrir un
quelquefois, dans le traitement des maladies mal considérable et particulièrement par la
Depationis, gén. de patio. delà peau.
De passus, par apoc. pass; d'où: Passi- privation des choses indispensables, des ali-
on , Passioun-ar , Passioun-at, Çoum-
PATIENEENT, vl. V. Patiemment. ments.
passion, Pass-ien, Pass-if, Passio, Pas- PATIENT, ENTA, adj. et s. (pacièn, Ély. du lat. pafi, m. s. Y. Pati, R.
sion-at, Paci-ent, Passiouna-ment, Pas- éinte);
_ Pazienle, ital. Pacien-
PACIANT, ANTA.
fe, esp. port. Pacienl, cat. Patient, ente, faim.
Pâlir lou fam, pati famen, lat. souffrir la
sioun-ar, Passioun-at. qui souffre les maux, les injures avec patien-
PATI, s. m. vl. Pacte, traité, condilion. Pâlir coumo las peiras on coumo las loue-
Y. Pacte el Pach, R. ce, qui supporte les fautes, les défauts, etc., souffrirle martyre.
PATI, s. m. Pati, cat. Patio, esp. Dans avec bonté, avec douceur, s. celui qu'on va ras, Loupodepas patir, dl, je ne puis pas le
le vl. ce mot désignait une place dans un supplicier.
village où l'on faisait reposer le menu bétail, Ely. du lat. pafientis, gén. àepaliens.Y. souffrir.
Pode pas patir la vianda, d. bas lim. j'ai
et même un pays ; on le dit aujourd'hui d'une Pati,R.. l'aversion pour la viande.
fosse où l'onjette les immondices d'un lieu PATIENTAR, v. n. (paciéntâ). Patien- dePatir
,
d'aisance, des latrines ; pour pacage, ter, prendre patience, attendre paliemment. serpent, coumo unales serp, souffrir comme un
pâlu- parce que serpents ne mangent
rage. V. Pasquier et Paty. Éty. V. Pati, R.
souvent.
PATI, s.m. vl. Pays. PATILHA, s. f. (pastille). Nom qu'on pasPATIS, s. m, (pâtis), dl. V. Palus.
PATI-PATA-PABEN, expr. adv. Rien du donne, à la lentille, dans le déparlement du
Tarn. V. Lenlilha. PATTSCES , s. m. pi. vl. Pantoufles, pa-
tout, peu de chose. tins. Y. Pat, R.
Ely. du grec -âravti (panti), les Grecs di- PATILHOUS, OUSA, adj. (palillôus, PATISSENT, ENTA, adj. (patissèin,
saient avec une négation Tïaviïi rcav-icç; ôuse), dg.
èinte). Qui souffre,qui pâtit.
(panté, panlôs), ou -avraTràtri (pantapasi).
y
Els'eslari très cots, cada journado, Éty. du lat.palissentis, gén. àepatissens,
PATI ES, (es pâli), d. bas lim. Dans le Sur unoubratge, patillous. m. s. V. Pâli, R.
jeu nommé escoundudas, V. Escounda- Jasm. PATOC, s. m. dg. (palôc) ; BBASSEL. Meii-
Ihas; lorsqu'il est temps que celui qui cher- PATEE2ENT s. m. (paliméin). Souf- lon de foin qu'on fait dans le pré, quand on
che les autres se découvre, on lui crie es pati. ,
france, misère, disette. craint la pluie, ou pour le préserver de la
Éty. dulat.pafet, on voit, il esl clair. V. Ély. de pati et de ment, action, manière rosée, Un paloc de hen. D'Astros. V. /7e-
Paten, R. mereras.
PATIAtRE, s. m. (paliâïré). Chiffonnier, de souffrir. V. Pafi, R. PATOFIA, s. f. (patôfie) , d. lim. Bali-
Drillier, celui qui ramasse les chiffons dans Et se ne vezès un que saute verne, conte en l'air.
les ruesou par la ville. N'y apron dedins lou patimen. PATOFIA, s.f. (patôfie), dl.V. Pefo/ia.
Éty. de pata, chiffon, eldeiaire. V. Pat, Michel. PATOFIER , s. m. (patofié) . dl. PATOD-
Rad. 3.
Cridar coumo unpaliaire, crier comme PATIN, s. m. (palïn). Patin, espèce de FIEH. Conteur de sornettes. V. Petofier.
pantoufle, vieux souliers éculés PATOI, s. m. Avril. V. Patoulh elPat.
un sourd. qu'on porte Rad. 2.
On le dit aussi pour frippier. en guise de pantoufles.
Éty. du grec -OTTIW (pateô), fouler aux
PATOIS , S. m. (patois) ; PATOUES, FATES,
Un brouccantur chezunpatiaire. pieds. V. Pat, R. FATOUEI. Patue, esp. Patois, langage gros-
Crompe un lableou mesquin etpla. sier qui n'est soumis à aucune régie fixe ou
Mourre de patin, museau de vieux
Hy. Morel. lier, t. injurieux. sou- qui n'est que l'altération d'une langue régu-
lière.
PAT PAT PAT 817
Ély. Je ne demande pas, dit M. Nodier, si trouille, qui agile avec ses mains de l'eau » Éty. du lat. patriarchalus, m. s. Voy.
ce mot lire son
origine à patria ou. à pata- sale V. Pat, R. Patriarche.
vinilate, la langue du père ou de la patrie, PATOULHOUS, OUSA , adj. (palouil- PATRIARCHA,s.m. vl. V. Patriarche.
je demande si le dictionnaire,concordant des lôus, ôuse); PATOUYOUS. Boueux, euse. Voy. PATRIARCHE, s. m. (patriarche) ; Pa-
patois d'une langue, ne serait pas un des plus Pautous. riarca, ilal. esp. port. cat. Patriarche, nom
beaux monuments qu'on put élever à la lexi- Éty. àe patoulh et de ous. Y.Pal,R. communà plusieurs saints personnages de
cologie. Je connais tel de ces singuliersidio- PATOULIARIET , s. m. (patouliarié), 'Ancien Testament , qui ont vécu avant
mes qui fournirait à l'explorateur habile, plus dl. Un lavoir. V. Pat, R. Moïse, et qu'on donneensui.le, par analogie,
de curiosilés et de richesses que cinquante PATOUN , s. m. (patéun1). Paton petit )ux évêques des premières
Églises d'Orient,
de nos glossaires. V. Pater, R. .morceau de cuir qu'on met en dedans du ,
sou- :t aux hommes d'un grand âge, et quiinspi-
: PATOLA s. f. (palôle), dl. Taloche, lier au bout de l'empeigne, afin de conser- -ent une grande vénération.
,
ver ja forme.
,
coups de fouet. Doujat. Ély. du lat. palriarcha, dérivé du grec
PATORA,s. f. (patôre), d.m. BEDABIDA, Ely. du celt. paton, Ach. ïioTptapjrTiç (patriachês ), chef de famille»
GANCEOBA, BAUDADA.
Flamme vive de peu de PATOUN, OUNA, adj. (patôun, ôune); Formé de îiatpià (patria), famille,et deàpyôç
durée, régalade. PATOIBA, d. de Barc. m. s. que Palet, eta, [archos), chef. V. Paler, R.
\ Faire
una palora, faire un feu de paille, v. c. m.
régalade. PATRICAINA, s. f. (patricâïne). Nom
une PATOUS, OUSA, adj. (palôus, ôuse), dl. que porte, aux environs de Toulouse, la
PATOT, V. Pataud. Qui esl attaqué par l'espèce de |pou qu'on malricaire, Matricaria parlhenium , Lin.
PATOUEI,s. m. (palouèï), d. lim.A'oy. nommepata. V. Peoulh-court. Pyrethrumparlhenium, Smilh. Plante de la
Patois. Ély. de pala et de ous. pâteux, qui n'a fam. des composées Corymbifères, qui croît
PATOUES, s. m. (paloués), dl. Voy. pas assez d'apprêt, parlant d'un tissu, Aub. dans les lieux inculles et pierreux.
Patois. PATOUS, Avr. Alt. dePaslous,v.cm. Éty. Palricaina est une aller, de matri-
PATOUFIER,dl. Y. Pelofier. et Past.R.
PATOUFLET, s. m. (patouflé), d. bas caria.
iim.Jouflu.
PATRACA, s. f. (palrâque) ; PATROUKCAN, PATRICI, n. pr. vl. Patricia, esp. port.
. V. Gautarut. PatrCCa, Cat. Pa~
PATOULEAIRE,s. m. Patollaire, en FOUTBOUNCAN , MANREGA. Patrizio, ilal. Patrici, cal. Patrice. Voy.
traque, un emplâtre; on le dit d'une personne Paler, R.
cal. signifie donneur de nouvelles populaires. qui n'a ni santé, ni vigueur : Sias una bêla
PATOULEAR, Palôllar, cat. signifie Pair. St. Patrice.
en patraca, tu es un fier emplâtre; d'un instru- l'Église honore neuf saints de ce nom,
jaser, babiller, bagager, qui bagage. ment détraqué, d'une montre qui va mal;
PATOULH, s. m. (patôuill) el particulièrement Saint Patrice , évêque ,
; PATOUILH
, de loule machinedétraquée ; patraque est dit les 17 mars et 9 juin.
pour mauvaise palle. V. Ped, R.
HARG0ULH1S , FATBOULHIS , PATOUI, PATOI , SUT.
Patrouillis, boue, crotte, gâchis qu'on trouvé PATRAlîîAND,ANDA, adj. (palramân, PATRICIAT ,s.m. (patriciâ) ; Palrizia-
dans les chemins et dans les rues ; lieu bour- ânde. Brocanteur, gaspilleur, euse. lo, ital. Palriciaio, esp. port. Palriciat,
beux, margouillis. cat. Patriciat, dignité depalrice.
PATRAMANDEGEAR,Cast. Y. Pair a- Éty. du lat. patriciatus, va. s.
Ély; du grec -âtoç (palos), chemin battu, mandiar.
:
chemin fréquente, parce que c'est là qu'on PATRAMANDIAR . v.n. (palramandiâ); PATRICIEN, ENA, s. et adj. (palricièn,
, ène) ; Patrizio, ital. Patricia, esp. porl.
trouve de la boue en grande quantité. V. PATBICOULIAR PATRAMANDEGEAR. Gaspiller Patricien, enne, qui était issu des premiers
Paf,R. , ,
brocanter, dissiper son bien en brocantant, sénateurs institués par Romulus.
Dérivés : Patoulhaire, Patoulhar Pa- Avril ; brocanter ; bavarder, Cast.
:
Iroulhis, Palroulha. , Ély. du lat. palricius, m. s.
PATRASs., m. (patrâ). Moine ou reli- PATRICOLIAR, v. n. (patricouliâ);
PATOULHAGE , s. m. (polouliâdzé) , gieux très-gras, sale, gueux. Troquer des
d.has lim. Mic-rnac, propos qui n'ont pas Ély. Augm. de pater, père. V. Paler, R. PATBICOULIAB , pATRiGORiAR.
de suite. V. Pat, R. Palrouillage, saleté nippes, des bijoux. V. Palramandiar, Avr.
PATRASSALHA,s. f. (palrassâille). Les PATRICOLIARELA, S. f. (patricoulia-
qu'on fait en patrouillant. choses sales ou de peu de valeur ; en géné-
PATOULHAIRE, s. m. (patouillâiré). ral les personnes grasses et dégoûlantes. rèle). Femme tracassière, médisante, rap-
Qui se plaît à patrouiller,à marcher dans la ,
PATRASSARÎA, s. f. (palrassarie). Cho-
porteuse ; commère babillarde, Avril.
boue; personne qui agit sans discernement. se de peu de valeur,sale, manière de gueux. PATRICOT, s. m. (patricô) ; PATRIGOT ,
Éty. de patoulh et de aire qui patrouille. Gare. PATRIFASSIT, FETOFIA , PETOUF1DN.
MelaUgC
,
V.Pat,R. ,
PATREMGNI , vl. V. Patrimoni. bouleversement ; fig. tripotage, intrigue, ma-
PATOULHAR, v. n. (patouilhâ); MAR- PATRE-NOSTRE. vl. V. Paler nosler nigance troc, échange.
el Pater. Ély. ?,
GOULHAR, MASTBOULHAB,FE8CAS5IAB, PATODIAB,
-PATOBIJAR. Patauger et patrouiller, marcher PATRIA, s. f. (pairie); Patria, ilal. PATRICOTAGI, s. m. (patricoutâdgi) ;
Désordre, brouillerie, tripo-
une eau bourbeuse, ou esp. port. cat. Patrie, société politique dont
. dans la boue, dans
FATHICOUTAGE.
l'agiter avec lès mains ; manier malpro- on est membre; pays lieu où l'on est né. tage.
prement. Ély. du lat. patria,, dérivé du grec Trâipa Ely. de palricot et de agi.
Ety. de patouilh et àe la lerm. act. ar, ou itâTprj (patraoupalrê), m. s. oude'taTpià PATRICOTAR, v. n. (palricoulâ) ; PA-
agiter la boue. V. Pat, R. (patria), famille. V. Paler, R. TRICOUTAR.
Tripoter faire des tripotages.
PATOULHARD, s. m. (patouillâ), dl. PATRIAL, adj. vl. Palrial, qui appar- Éty. de palricot ,et de ar.
-
Le plumitif, papier original sur lequel on tient à la patrie. V. Pater, R. PATRICOULIAÎRE , S. m. et
écrit le sommaire des arrêts, des sentences. PATRICOtîTIER, V. Palrigorier.
y.Pal,l\. Noms patrials es noms d'un pays. PATRIFASSIT, s. m. (palri-fassi), dl.
PATOULHARD, s. m. Gâcheur, celui Leys d'Amor. Dn mie-mac, maquignonage
PATRIFASSI.
qui vend à vil prix Avr. V. Pat, -11. PATRIARCAL , ALA, adj. (patriarcal, tripolage, manigance; tracas, embarras.,
,
- PATOULHARIA, s. f. (patouilharie), dl. aie) ; PATBIABCAU. Patriarcale, ital. Patriar- Sauv.
Palrouillage, saleté, malpropreté qu'on fail cal, esp. porl. cat. Patriarcal, qui appartient, PATKIGQKIER, s. m. (patrigourié) ;
en patrouillant. qui lient au patriote. PATRICOUTUH, USA, FATRICOULIAIRE , PATRICOU-
Éty. de patoulh, et de aria. Y. Pat, R. Ély. du lat.patriarchalis,m. s. Y. Paler, LIER.
Brouillon, faiseur de tripotages.
Éty. de patrigot et de urier; lit. qui fait
' PATOULHIER, s. m. (palouillié). A Rad.
JJssel, ce mot est synonymede marre, bour- PATRIARCAT, s. m. (patriarcâ) ; Pa- des tripotages.
rer. V. Pat, R. Iriarcalo, ital. Palriarcado, esp. port. Pa- PATRIGOT, s. m. (palrigô); FATBICOT.
PATOULHOUN OUNA S. (patouil- triarcat, cat.Patriarcat, dignité et juridic- Tripolage, fagot, invention, médisance.
lôun ôune) , ,
; PATOUTOUN. Celui, celle
qui pa- tion du patriarche. PATRIMONI, s. m. (patrimoni) ; FATEI-
,
TOM. II. 2™ PARTIE. 103
818 PAT PAT PÂT
PATROULHA; s. f. (patrouille); particulièrementaes pigeuu», ug. IUUIU, pa-
MOINO, PATRiMooANA. Patrimonio.
ital. esp. PA-
port. Patrimoni, cat. Patrimoine, bien de Paltuglia, ilal. Patrulla, esp. Pa- taud. /
famille ; ce qui est venu par succession ou
THOUIA.
trulha, port. Patrouille, guet ou gens ar- Éty. de pata et de ut, remarquable par
donation en ligne directe. més qui font des tournées dans les rues, les pattes. V. Ped, R.
Éty. du lat. patrimonium, va. s. formé pendant la nuit, pour le maintien du bon PATUT, s. m. Pour pigeon palut. Y.
de pater et manus, biens de ses pères. V. ordre. Pigeoun el Ped, R.
Paler, R. PATROULHAR, v. n. (patrouilla) ; Pa- PATY, s. m. (pâli). Dans la Camargue,
PATRIMONIAL, AL A, adj. (palrinjp- trulhar, port. Patrullar, cal. Patrouiller, à Arles, on donne le" nom àepaty, à des
niâl, aie); PATBIMOUNIAU. Patrimoniale, ital. faire des patrouilles; marcher dans la boue. terres vagues où l'on fait paître les trou-
Patrimonial, esp. port. cat. Patrimonial, PATROUN, OUNA, s. (palréun,oûne); peaux.
aie, qui est du patrimoine. Patrono, ono, port. Patro, cat. Patron, Éty. du lat. paslus, nourriture ou plnlôt
Ély. du lat. palrimonialis. Y. Paler, R.. esp. Padrone, ilal. Patron, onne, saint ou du grec TOXTOÇ (palos), chemin battu, che-
PATRIMONIAU,vl. V. Patrimonial. sainte dont on porle le nom, et qu'on invo- min fréquenté. V. Past et Pat, R.
PATRIOTIQUE, ICA, adj. Palriollico, que comme un protecteur. D'après l'auteur de la Statistique duDépt.
ital. Palriotico, esp, port. Pa'triolic, cat. Ély. du lai. patronus, palrona, formé des B.-du-Rh. les bergers et les troupeauXj
Patriotique, patriote., de la patrie. du lat. pater ou du grec irâTpwv (patron) , avaient anciennement,dans les bourgsetdans
PATRIOTISME , s m. (patriotisme) ; protecteur. V. Pater, R. les villages, un quartier affecté pour leur lo-
Palrioitismo, ital. Patriolismo, esp. port. PATROUN, s. m. Patron, modèle, pa.-r gement qui portail le nom de paty, nom qui
Patriolismo, cat. Patriotisme, amour de là pier ou carton découpé de manière.à.repré- s'est conservé dans les vieux quartiers et qui
patrie mis en action.: senter les contours qu'on veut suivre. On le d'après l'étymologie grecque que nous en,
Éty. de palriolo et de isme. Y. Pater. dit fig. d'une personne mal-adroite,gauche, avons donnée signifierait bien fréquenté.
Rad. faisant mal ce qu'elle fait; PATY, s. m.FATi. Basse cour, latrines;
PATRIOTQ, s. m^ (patriote) ; Palriotto, PATROUN, s. m. Patron, capitaine V. Privai et Androuna.
ital. Patriola cat. esp. Patriote, dans lé d'une barque, d'un bateau pêcheur. Éty-. V. lemot.précédent, Gurairedepa-.
,
sens naturel, celui qui aime sa patrie, qui Ély. de pater, père.. lys, vidangeur. V. Past, R.
est du même pays, de la même patrie , qui PATROUN-BEL'BO.UBA S: m...Lanternier, PATZ, s. f. vl. Pals-, cat. Accord, paix,,
,
cherche à être utile à son pays. Pendant la négligent, qui ne peut jamais se décider impôt, abonnement, octroi; capilatjon, V..
révolution, ce mot était synonyme de répu- à rien. Pael, R.
blicain et même de jacobin, ce qui a fait dire PATROUN-EANCBET s. m. dl. Vélilleux. Pax. et
à M- Sablier. « Ce mot s'est réveillé dans V. Besucous. ,
PAU
nos oreilles pendant qu'il s'est.éteint dans PATROUNAG1, s. m. (patrounâdgi);PA-
nos coeurs. ». TBOUNAGE.
Padronato, ilal. Patronalo, ésp. PAU , s. m. (pâou), d. bas lim. Pouf. V.
Éty. du grec ïïaTp'.w~>|Ç (patriotes), qui padroaio, port. Patronage, droit quiap- Palaflau..
est de la même patrie, du même pays. Voy. partient au patron ; droit de nommer à.un En vl. paix qu'on fail baiser à l'église.
Pater, R. bénéfice. PAU, s. m» (paôu), dg. Un des noms
Ce mot élail déjà connu du temps d'Henri Éty. de palroun et de agi. Y. Rater, R. du paon..V. Pavoun.
IV. On le trouve dans une lettre de Canaye, PATRUEL, ELA, adj. (palruèl, èle). PAU,-S. m. (pâou). Pour pieu, V. Pai,
embassadeurà Venise. Scrupuleux, ridicule, benêt. broche..V. ^Isfe et Pat, R.
PATRO, vl. V. Patron. PATS, s. f. vl. PATS. La paix, accord. PAU,.s. m. Chevalet, en terme de chau- .
PATROCIN,.. s. m. vl.Pafrooini, cal. Éty. du lat. pax, pacis. V. Paci, R. dronnier.
Protrocinio, esp. port. ilal. Salaire-, droit PATTA, V. Epacla. PAU, Nom d'homme. V. Paul,
de patronnage. PATUAR-j v. n. (patuâr) ;. PATUSCLAR. PAU, Per dounar vooula à un veisseou-,
Et si per aventura.y intervenia, sonpa- Déguerpir, partir à la hâte ; prendre la fuite. Corps mort, pièce de bois plantée en terre
trocin et trabalh non si ieia point laxar Éty .du grec ratxÉcu (p.afeô), foulerauxpieds, pour amarer un vaisseau.
en despensa de procès. Slat. de Prov. se promener, marcher, aller. V. Pat et PAUA, s. f, (pâoue), dl. V. Pausa. .
Éty. du lat. patrocinium, va. s. Y. Pa- Pe<J,R.. PAUBER, s. m. (pâouber),; vl. Pauvre.
PATUFEL, ELA, s. (patufèl); FATD- Éty. du lat. pauper, va. s. Y. Paur, R.
ter, R.
PATROCINARj v. a. vl. Palracinar FEOU , TARTAVEOU , TATDBEOU. DOUCCreUX , PAUBRA, s. f. (pâoubre), d. bas lim.
euse,.tatillon, diseur de riens ; niais,benêt. Pour pauvresse. V. Paura et Paur, R.
cat..esp. port. Patrocinare-, ital. Protéger,,
servir de patron répondre. PATUFELARIA, s. f. (patufelarie). Ta- PAUBRAMEN,.vl. V. Paurament.
,
Ety. du lat. palrocinari, lillonnage. V. Patetaria. PAUBRAR, s. m. (paoubrâ), d. bas lim.
m. s. V. Pa- PATUFELAS, ASSA, s. (patufelâs , âs- Ce mol donne l'idée de pauvre, accompa-
ter, R. AugmentatifdePalvfel, v. c. m. gnée de celle de fainéantise : Fai lou pan-
PATRON, s. m. vl. FATRO. Padro, Pa- se).PATUFEOU, V. Patufel. brar, il fail le fainéant, et quelque fois celle
trô, cat. Patron, esp. Palrono, port. Pa- PATUN, s. m. (pahïn), dl. Torchon. de saleté ; Sembra unpaubrar, il a l'air d'un
drone, ital. Patron, ancien maître d'un af- Éty. V..Pàt,R. 2.
franchi, protecteur, guide, conducleur; mo- mendiant.
dèle. Quand n'auriazqu^un palun lou faure- Ély. V. Paur, R.
Ély. du lat. patronus, PÀUBRE, BRA, s. et adj. vl. et dl.
m. s. V. Pater, R. goubya..Truchet. V. Paure et Paur, R.
PATRONAT, s. m. vl. Patronal, cat.
Patronalo, esp. Padronato, ital. Patronal, PATUROT, s. m.(paturô). V. Paslu- PAUBREIRA, vl. V. Paurelal et Paur,
sorte de dignité. roun. Rad.
Ély. du lat.palronalus, PATUS, s.m. (palus); PATIS, dl Pâtu- PAUBREIRAT, s. f. (paoubreirâ), vl.
va. s. Y. Paler, rage où vont paître les boeufs, les brebis Pauvreté.
Rad. ,
les cochons ; Sauv. mauvais pâturage. Voy. Ély. du lat. pauperlatis, géndepauper-
PATRONIMIC, adj. vl. Palronimic, Pasquier.
cat. Patronimico, esp. ilal. Patronymico, fas..V. Paur, R.
port. Patronymique. Ély. du lai. paslus, m. s. Y. Past, R. PAUBRERIA, vl. V. Pauriera et Pau-
Éty. du lai.patronymicus, PATUS, s. m. dl. Basse d'une écu- rctat.
m. s. V. Pa- rie ; un chemin. V. Past, R.cour PAUBRETAT , s. f. vl. Paubertalz, cat.,
ter, R.
Noms palronîmics PATUSCLAR V. Patuar el Past, R. anc. Pauvreté.
... es aquel que s dé- PATUT. ,
UDA, UA, adj. (patû, ûde, Ély. du lat. paupertalis gén, de pau-
riva cpren nom dels noms delspayros nos-• ue) ; Patudo, esp. port. Palu, ue, qui a des pertas. Y. Paurelal et Paur, , R.
lres- Leys d'Amors. plumes jusqu'au bout des pattes; on le dit PAUBREZA, S. f. vl. PADBMA. Pobresa,
PAU PAU PAU 819
cat. Pobreza, esp. port. Poverezza. ilal. Li pauc el majorai, les petits et les grands. PAUL, Pour pieu et échalas. V. Pal et
Pauvreté, indigence. V. Pauretat. PAUC S'AFANA, s.m. (paôu s'afâne), d. Garda.
PADBREZIR, v. a. vl. Appauvrir, bas lim. Fainéant, paresseux. V. Paressous. PAULA, nom de femme (pâoule) ; POLA.
ruiner. Ély. de pauc, peu, et de afanar, se pres- Paula, ilal.Paule.
PAUBREZIT,IDA,adj.vl. Appauvri, ie. ser au travail. L'Eglise honore cinq saintes de ce nom,
PAUBROT, OTA, s. (paoubrô , Ole), PAUC DESTBEN s. m. (pâou destréin), ' les 26 janvier, 3, 18 el 22 juin, 20 juillet et
,
d. bas lim. AU. dcpaurof, V. Paurcl, petit d. bas lim. Celui qui se donnebien de la pei- 10 août.
pauvre; il est employé le plus souvent com- nepour faire peu de chose. PAULETA, s. f. (paouléle). Paulelle,
me terme d'amitié et de compassion; un PAUCA, s. f. (pâouque), d. lias lim. Me- droit annuel qui se payait pour certains offi-
confesseur dit à une jeune pénitente, dans sure de vin qui contient demi litre, on dit à ces de justice et de finance.
une chanson patoise: V. Paur, R. Tulle, Anembeouremiechquart, elàArgen- PAULIAGUET,nom d'homme (paoulia-
lac, Anem beoure lapauca. Y. Pauc, R. gué). Dim. àePaùlian, v. c. m.
Avez péchai ftlhola, PAUCHA,s. f. (pâoulche), d. bas lim. PAULIAN, nom d'homme (paouliàn);
Countre lou sauvadour; Servante, domestique. V. Châmbriera el dl. PaulinO, jUl.
Repentez-vous, paubrola-, PAULIAG, FAULHAN , PAULIN.
Serventa. Paulin.
Lou -cor plen de doulour. PAUCIBAL, s. m. (paoucibàl), dl. Vau- L'Eglise honore 16 saints de ce nom, et
PAUC, PAUQB, PAC, radical pris du latin rien, lâche, fainéant. saint Paulin de Noie, le 22 juin.
paucus, a , um, peu , en petite quantité , Ély. de.pauci, peu, et de bal, ail. lang. PAULINA, nom de femme (poouline) ;
en pelit nombre ; qu'on fail dériver du grec de val, qui vaut peu. V. Pauc, R. POULINA, FOLINA. Polina,ital. Paulina, port.
jrwij) (pauô), finir, cesser, ou de Ttaûpov PAUDRADA, s. f. (paoudrâde), dl. Lie Pauline.
(pauron), peu : Pauc, Ata-pauc, Enlam- ou marede vendange. V. Raca. L'Eglise honore quatre saintes de ce nom,
PAUFERRE, s. m. (paoufèrré) ;TARFAL, les 14 mars, 6 juin, 2 et 31 décembre.
pau, Tam-pau, Pauca,Pauc-bal,Pauqu- PAUM, s. m. anc. béarn. Palme.
ct, Pauquina-ada,Pauqu-eza, Pauqu-is, filANÉLHA, PALFER, PA.LFERRES, FED-DE-FOUERC,
Pau-vourras, A-poqu-ir. PAUFERRI, BELHA. Levier oupince de fer, dont
Ély. V. Palm, R.
PAUC, adv. (pâou); CHIC, PAU, POCO, POUC. on se sert pour faire des pesées, pour re- PAUMA, s. f. (pâoume). Balle à jouer au
Poco, ital. esp. Pouco, port. Poe, cal. Peu, muer des pierres, elc. jeu de longue ou courte paume, ce jeu
en petit nombre ou en petite quantité, l'oppo- Éty. dulat.palus, pieu, et de ferrum, fer, même.'
séde beaucoup. pieu-de fer. V. Pal, R. -Jugar à la pauma, jouer à la paume.
Ely. du lat.;paucus, paucè, parum. Voy. Planlar una vigna au pau ferre, planter Éty. àe pauma, paume de la main par-ce
,
Pauc, R. une vigne à la barre ou àl'avant pieu. que c'est avec celte parlie qu'on renvoie la
Perpaucque, pour peu que. PAUFERRE, s. m. dl. L'axe de fer d'un balle quand on ne se sert pas de la raquette.
Pauc à,pauc, peu à peu. moulin, qui porte l'anille et la meule. Voy. Y.F>alm, R.
-Pauc souvent, peu souvent. Aubre demoulin. Dans une balle on nomme:
Entre trop et pauc mesura H eau, entre PAUFIC, s. m. (paoufic), d. m. -POUFIC,
trop et peu, le jusle milieu. POOUFIC. Pieu, pal, qu'on enfonce en terre. BARRURES, les bandes de drap ou de peau qui forment
Ab pauc, vl. et Sies plantât aquil coumo un paufic, tu es une duuble croix, la crousiéra.
Ampauc, peu s'enfant. planté là comme un lerme. Paume en français ne s'applique qu'au jeu
Auzier, dans un sonnet qu'il adressa au Ély. du lat. palus, va. s. pal, pau cl de el
non à la balle, comme en provençal..
capitaine Pau!, à l'occasion de ses poésies fie, contr. àe.ficare, enfoncer. V.Pal,R. Durbir d'huelhs coumo de paumas, ou-
qu'il avait fait imprimer ài la suite de celles vrir des yeux grands comme dessalières.
de son'oncle de Labellaudière, joue sur le Et
mouûrt, nonsius l'esclupo d'un paufic.
presalz
Lûbellaudière. Fairelapauma, on le dit des oiseaux
mol Pau ou Paul, de la manière suivante - malades qui hérissent leur plumes el s'arron-
je conserve son orthographe. RAUFECAR SE, v. r. (paouficâ se). Se dissent
planter ou s'arrêter immobile comme un pieu, rir, tomber comme une balle/; pauma, fig. mou-
Trop es vicioux, mais hounest-és un pau, dans une maladie de langueur.
comme un terme, demeurer longtemps dans Hérodote attribue l'invention du .jeu de
Un pau depan, lou paure nous demando, .endroit.
Un pàu son drech, l'amycnousrecoumando, un paume aux Lydiens, peuple d'Asie, cl Pline
Ély. de paufic et de ar. Y. Pal, R. à un;cerlain Pylhus. Ce jeu élail déjà en usa-
Onpau amy, Venfan crido à l'houstau. PAUFICHA, s. f. (pooufilse), d. bas lim.
ge du temps d'Homère, on voit dans l'Odys-
Quand nous manjan, un autre dis un pau Fiche. V. Ficha, espèce de penlure. sée, livre 8, que ses héros s'y exerçaient.
Un pau etfcon, voudriéla bouquo friando, Ély. V. Pal, R. PAUMA DE LA MAN, V. Paume.
Un pau d'amour vou la cyprino banda; PAUFIRSI, v.-r. (si-paoufir), el impr. PAUMARD , dl. V. Pooumard.
Un pau de caut, pau frech, n'islo
pas mau. FOOUFIB,
qui ne signifie rien. Se gonfler, se PAUK1ARD, s. m. (paoumâr), dl. Esto-
gorger, se remplir.jusqu'àla:gorge. Gare. mac?
Un pau de ben, un paure home desiro, Ély. de pau, pal, pieu, el de fir pour fica-
Un pau de pax, loulloumonde respiro, Vous y'ebufa dinslou poumard
re, planter. L'esprit iauverme galavard.
Un pau dourmir,
vou loupauremalau. PAUFIT, s. m. (paoufi),el mieux PAUFIC. Favre.
ioupau, cent es d'au jour douno à l'aurûlo Morceau de bois pointu que les cnfanls s'a-
f
Non s'y faupas donques dounar merveillo, musent à enfoncer en terre en le lançant, t. PAUMA VOLA-, S. f. T-AUIBA VOBA. Nom
Si cadun amo aquestou Pierre pau. de Draguignan, selon M. Garcin. delà coccinelle à 7 pointes, dans la Haute-
Ély.-depau et de/if, pal fiché,.planle. V. Provence. V. Catarincla.
lou en tant pauc, Trad. ni moi non plus, Pal, R. PAUME, s. m. (pâoumé) ; PAOUME DE LA
cl non moi non plus. PAUFIT, IDA, adj. (paoufi,-ide). Immo- MAN, PAUKA, PALMA. Paume de la main , sa
Laissar me un pauc passar, Tr. laissez bile,-épais,.joufflu, hébété. parlie plate el concave, souffletappliqué avec
moi passer s'il vous plait. Ély. àepaufit, planté comme un pieu. V. la main ouverte.
Dounaz me un pauc aquot, donnez moi Pal, R. Dounarun paume,palma perculere, lat.
cela, je vous prie, etc. PAUL, nom d'homme (pâou) ;-PAU, FOL. Ély. du lat.palma, va. s. Y. Palm, R.
Siam trop pauc, Trad. nous Paulo, ilal. port. Pablo, esp. Paul, dont les Éwi paume d'un gant, l'empaumurc d'un
sommes en
trop petit nombre, et non
nous sommes trop, dim. sont Paulet, Pauloun elPauloli. gant.
peu. ' Ély. du lat. Paulus, Paume, masculin en provença'i, et fémi-
. .
PAUC, CA, adj. vl. Pelit, court. V, Pauc, L'Eglise honore 53 saints de ce nom et fait nin en français.
Rad. la fêle de saint Paul apôlre, le 29 juin, el sa PAUMELA, s. f. (paoumèle). Pommelle,
Enfants paucs, petits cnfanls. commémoration le 30 id. table de plomb battue en rond ayanl beau-
,
£20 PAU PAU PA#
PAUPUT , ait. lang. de Pauput, v. c. m. Moun paure paire, devant Diou fougue, :
coup de petits trous, qu'on met à l'embou- feu mon père que T)ieu absolve ; il se rend
chure d'un tuyau, pour empêcher les ordu- PAUQUESA, vl. V. Pauqueza.
res de passer. PAUQUET, s. m. (paouqué); FOUQUET. en français par feu , dansdecemauvais
sens._
PAUMELA, s. f. Paumelle, espèce de Poucachinho, porl. Poquet, cat. Poquitlo , De pauras resouns , propos,
un pau- défense.
de mauvais moyens de
penture. V. Palaméla. esp. Pochetto , ital. Dim. de pauc,
petite Loupaure ! louplagniben,le malheureux,
PAUMET, s. ni. (paoumé). Paumet et quet, bien peu , très-peu , une quan-.
paumelle, espèce de dé ou de manique dont tité, et non un pelit peu , qui est un pro- je le plains bien !
les voiliers se servent pour pousser les ai- vençalisme ; en vl. petit, mince , faible. Es una paura, Tr. C'est une pauvresse,
guilles. Ély. àepauc et du dim. et. Y. Pauc , R. ou bien un pauvre, mais non une pauvre.
Ély. Dim. de pauma, paume de la main. PAUQUEZA, s. f. vl.PAUQUESA. Poquea, Paure iou, interj. malheureux queje suis.
Paure vous , que je vous plains.
Y. Palm, R. anc. cat. Poqueza, anc. esp. Pochezza, ital.
PAU-IKETEN,dl. V. Emperi. Le peu la pelile quantité , petitesse. On appelle :
PAUMIER, dl. V. Palmier et Palm , R. Éty- ,du lat. paucitas m. s. V. Pauc, R.
PAUMOULA,s. f. (paoumôule) ; BALHABD, PAUQUINADA, s. , f. ( paouquinàde). PAUPERISME l'état du pauvre à la charge du public.
,
bremente, esp. port. Pobrement, cat. Po- Éty. du lat. paupertatis, gén. de pauper-
gner, épauler, ménager, soulager, sous-
traire : La mort paupa degun, la mort n'é- veramente, ital. Pauvrement, dans la pau- las, m. s. V. Paur, R.
pargne personne ; L'avarici de ma grand vreté, d'une manière pauvre, misérable- Pauretat n'es pas vicï, Prov.
j ment.
que perpaupar leis escaliers sauta de l'es- Éty. de paure et de ment. Y. Paur, R.
Ira. Sonnet sur la pauvreté, par Jean de
Éty. V. Palp, R. Mouret paurament il mourut malheu- Chazelles.
,
PAUPAR , v. n. Dit par altér. pour reusement , tragiquement.
Poumpar , v. c. m. M'en dounet tant paurament, il m'en Troupa de quinolas orguillouso paurillo .
,
PAUPASA, dl. V. Palpas, à et Palp, donna si peu. Que tant luuert d'aqueou mau moustras de vous plquar ?
Pauretat es un mau que noun se pbou lîquar,
Rad. Bol lenArepauromen ma persuto buleco. Mai noun oitcnco pas l'hounour d'uno famillo.
PAUPAT, ADA, adj. et p. (paoupâ,
âde). Ménagé, épargné ; pompé, etc. selon
Goudelîn,
PAURAS, ASSA, s. (paourâs, âsse) ; el IAu countrari leïs dens que mouestro la roupillo
le verbe. impr. FOOUBAS. Poveraccio, ital. Augmen- D'un paure que partout se laisso publicar
,
Éty. du lat. palpatus, flatté, caressé. tatif péjoratif Soun d'armos que Iou lan tallamen respectât
de paure, mandiant dégoû- Qu'es un grand copd'haïar si qu'auqu'un lou goupiHo'.
V. Palp , R. tant, très-pauvre.
PAUPEGEAR , v. n. (paoupedjâ). Se Éty. de paure et de as. Y. Paur, R. Eou poou sensa regret rouda tout l'univers
,
El laissa soun boustau et ses cofires oubers.
reposer mollement, se ménager,se dorlolter. Sabes ben qu'ai l'esprit pauras. Fau beii per lou voularqu'un larroun siège babile.
Éty. de Paupar, v. c. m. et Palp, R.
PAUPERACIO,s. f. vl. Pauvreté, appau- Gros. Tan ben per cadenau n'a besoun que d'un fîou.
vrissement. PAURE, RA, s. et adj. (pâouré, âoure) ; Puisque lou seou dou rey série même inutile
t
PAU PERLAS , s. f. pi. (paoupèrles), PRAUBE , FAUEHE. Povero, ital. Pobre esp. Ounte la pauretat o déjà mes lou sîou.
dl. V. Parpela, Celhas et Parpel, R. port. cal. Pauvre, pauvresse, qui est, dans PAUREZA,vl. Pobresa, cat. Pobreia,
PAUPERTAT, vl. Nudité. V. Pauretat. le besoin ; qui possède peu qui n'a pas ce esp. V. Pauretat.
PAUPIERA, V. Parpela et Parpel, R. qui lui est absolumentnécessaire; ,
infortuné, ' PAURHOIHE, s. f. (paourhômê). Ex-
PAUPRE , vl. V. Paure. qui est à plaindre ; mendiant ; qui demande pression qui, dans le Gevaudan, a la même
PAUPREIRA , vl. V. Paurelal. son pain ; faible, chétif, médiocre, mauvais, signification que mon ami, mon cher, mon
PAUPRES, A, ait. de a-pauc-près, à détestable. camarade; paurafemnarpaura persouna,
peu près. Ély. du lat. paupere abl. de
pauper, parI' sont employées dans le même sens.
PAUPRETAT , vl. V. Pauretat. la suppression de pe. Y. ,
Paur -, R. PAURICOUS, OUSA, adj. d. béarn.-
PAUPRIER, s. m. vl.Pauvreté, misère; Paure, se prend encore dans une infi- Peureux, euse. V. Paourous et Paour,
V. Paur, R. nité d'autres acceptions : Rad.
PAU PAU' ' PAU- 821
PAURIERA, s. f. (paouriére), df. PAU- culièrement en frappant sur des vases d'érain, Ety. de pauses et de ofa. V. Paus, R.
BIETBA.
Po&rerta, esp. Misère, pauvreté. pour inviler les essaims à se reposer. PAUSSA, V. Pousses.
V. Pauretat. PAUSADA, s. f. (paousâde), dl. TIRAR A PAUSSIGAR, v. a. (paoussigâ), dl. Alt.
LAPAUSADA ou AU JAS. Tirera la reposée ou au de Caussigar, v. c. m.
Tout aquotpoou arribarntaiWpauriera eë encara pire. repos, pour les bêles fauves , à la remise,
Favre. PAUSSOUS, V. Poussous.
pour les perdrix. Sauv. PAUTA, s. f.(pâoute), dl. PAUTOUN. Pat-
Éty. de paure et de fera. V. Paur, R. A ma pausada, à tête reposée, à main te des animaux, V. Pala; et par extension,
PAURIEYRA, dl. Pauvreté. V. Pau- posée. main. V. Man.
riero et Paur, R. Éty. V. Paus, R. Éty. V. Pala et Ped, R.
PAURILHA, s. f. (paourille); PAOCRLA. PAUSADAMENT,adv. (paouzadaméin), Tombar depaulas, Doujat, cheoir sur ses
Pobressalla, cal. Les pauvres en général. dl. Pausadamente, port. esp. Posadament, mains.
Ély. de paure el ilha tous les pauvres. anc. cat. Posément.
, PAUTA, d.bas lim.Pour Pala, v.c.m.
V. Paur, R. Ély. de pausada el de ment. V. Paus, R. PAUTA, s. f. (pâoute) ; FANGA, BOULDBA,
PAUROT, s. m. (paourot), dg. Pobreto, PAUSADIS , ISSA , adj. (paousadis, BOURBA, BRAC, BBAUDA, BBOUDA, CROTA, CACA.-
cat. Pauvre petit. V. Pecaire. isse); POOUVADIS. Reposé, tranquille, oisif ou Boue des chemins, des rues, fange.
Paur LHA.
PAUROUN, OUNA, V. et, eta et quise repose depuislongtemps. Ety. du grec TTOITOÇ (polios), bouillie, ou
Paur, R. Ély. de Paus, R. et de adis. plutôt de TiaTÈco (paléô), fouler aux pieds. V.
PAUROUS, V. Paourous et Paour, R. PAUSADOUR, s. m. (paousadôur); PAU-
PAURUC, UCA, adj. d. béarn. Peureux, Pat, R.
VADOUR, POOUVADOCR, BEPOOUSADOUR. RepO- PAUTA-MOLA,s. f. (paoute-môle) ; FAUTA-
euse. V.Paourous el Paour R. soir, V. Repausar; lieu où l'on se repose,
PAURUC UCHA, adj. vl. MOUELA. Lambin, non chalant, lent à se déci-
, PAORUC , FAB- V. Pausa, celui où l'on repose quelque der.
Pauruch, cat. anc. Peureux. Voy. chose.
BUGOS.
Paourous. PAUTA0A, s. f. ( paoulâde ), dl. Une
Éty. de Paus, R. et de adour, lieu où l'on claque, coup de patte.
PAURUGAS s. m. (paourugâs), dl.
,
Augm. de Paurous, v. c. m. et Paour, R. pause quelque chose. Ély. depaufa, palle, main, et de ada, fait
PAURUGI, s. m. (paourûdgi), dl. Pau- PAUSAGI, s. m. (paousadgi); FAOVAGI, ou donné avec la main. V. Ped, R.
vreté, les pauvres en général. PAOUSAGE, POOÙSAGE. Posage travail et dé- PAUTADA, s. f. (pooulâde), d. bas lim.
,
Éty. de paure et deu^i. V. Paur R. pense pour poser certains ouvrages. Poignée. V. Pougnada et Ped, R.
, Éty. de pausa et de agi, pausam ago, je PAUTAR0.S. m. Vl, PADTOS, PAUTIAS.
PAURUGOS, adj. vl. Peureux. Y. Paus, R.
PAURUT, UDA, adj. et s. (paourû, pose. Homme à grosses et lourdes mains ; gros-
ûde), d. lim. Peureux, euse. V. Paourous et PAUSAMENT, S. m. vl. PAUZAMEK.PO- sier, stupide.
Paour, R. samenlo, ital. Repos, délassement, suspen- Éty. depaufa, main, et de ari. Y. Ped,
sion, césure; convention,stipulation, traité. Rad.
ilfoun diû! se dijio-t-éii, né couné'iesé de'gu V. Paus, R. FAUTAS , S. m. (paoutâs) ; TAUTAS, BRAH-
De pus malhurousqu'un pauru. PAUSAMENT , adv. (paousaméin) ; FAU-
DIEB. Bourbier, tas de boue, lieu bourbeux.
Foucaud. SADAMENT. Pausadamente, port. Reposada- V. Pat, R.
menle, esp. Posadament, cat. Posément, PAUTASSA, s. f. (paoulâsse). Augm.
PAUS, PAUV, RAUV, radical pris du latin d'une manière posée. dépr. àéPaula, v. c. m. et Pat, R.
pausa, pause, repos, cessation, et dérivé Ély. de pausa et de ment. Y. Paus, R. PAUTASSIAR,v. n. (paoutassiâ) ; RBAD-
du grec itoûan; (pausis), repos, ou de 7taûu) PAUSAR, V. a. (paousâ) ; PAUVAH, FOOU- dans la boue, dans le gâchis.
DEGEAR. Marcher
(pauô), faire cesser. SAR, POOUVAR. Posare, ital. Posar, esp. cal. Ély. àepautassa el de iar. Y. Pat, R.
De pausa, par apoc. paus; d'où : Paus-a, Pausar, port. Poser, placer sur, établir, PAUTAU, s. m. (paoutâou), dl.
Paus-ar, Re-pausar, Des-pausar, Entre- mettre une chose sur une autre, fixer en un
pausar, Enlre-paus-ur, Re-paus, Entre- lieu, convenir, établir, supposer, déposer. Lou pu loougier de sous pautaus
pâus, Re-paus-oir, Paus-ada. V. Paus, R. Pesa des ou douge quinlaus.
De paus, par le changement de s en v, Ély. de pausa el de ar, agere posam Favre.
pauv; d'où: les mêmes mots que par paus. poser. ,
De pauv, par le changement dep en 6, Laissar pausar lou vin d'una boutelha, PAUTEGEAR, v. a. (paoutedjâ), dl.
bauv; d'où: A-bauva-ment, Abauv-ar, A- Trad. laisser rasseoir le vin d'une bouteille. Fouler avec la main. Sauv.
bausa-ment, A-bauz-ar, A-bauz-os A- En vl. mettre au nombre; se mettre à Éty. de pauta, main, et de egear. faire.
bauz-ous, Pauz-ada, Pauza-men, Pauz-ar, table. , Y.Ped,R.
Pauz-at. PAUSAR SE, v. r.siPADVAB. Se reposer, PAUTIAS, ASSA, adj. et s. (paoutiâs,
PAUS, s. m. vl. Ais, planches,paon, paix, prendre du repos. âSSe) ; PAUTIASSA, FOUTIA5, d.
PAUTIAN , ANA,
pause, repos. V. Paus, R. Pausem se un pauc, reposons nous un m. Lourdaut, lâche, benêt, nigaud. Voy.
Que je mette, qu'il ou qu'elle mette. peu. Pafuf et Paulard. Y. Ped, R.
PAUSA, s. f. (pâouse); PAUVA. Pausa, PAUSAR, vl. PADZAR. V. le mot précé- PAUTIGNA, s. f. (paouligne).Chassie,
esp. port. cat. Posa, ilal. Pause, action de dent. Poser, placer, mettre, planter; fixer, Gare. V. Lagagna. •
se reposer, ie lieu où l'on se repose habi- convenir, établir, supposer, reposer, pren- PAUTIGNOUS , OUSA , OUA , adj.
tuellement, suspension, cessation d'une ac- dre du repos; percher, déposer, quitter; ap- (paoulignôus, ôuse, due). Chassieux, Gare.
tion, pause, travail pour poser les pierres; poser, imposer, appliquer, soumettre. Voy. V. Lagagnous.
en peinture, attitude, situation, la méri- Pausar. PAUTILHA,V. Poulilha.
dienne. PAUSAT, ADA, adj. el part, (paousâ, PAUTILHAS, V. Poulilhas.
Ély. du lat. âde) ; PAUVAT,ADA, FOONAT. Pausado port. PAUTILHOUS, V. Poulilhous.
pausa, va. s. V. Paus, R. ,
Faire una pausa, se reposer, pausam, Pausad, cat. Posé, ée, reposé, tranquille, PAUTIRAR, v. a. (paoutirâ), dl. Ti-
facere, lat. sensé, prudent, placé. railler. Sauv.
Fajrepausar lou vin, laisser rasseoir le Éty. de pausa et de la term. pass. al, ada, Éty. de pauta main, et de tirar, tirer.
_ d'une bouteille
vin qu'on avait secoué. sujet au repos. V. Paus, R. PAUTOM, s., m, vl. Pallone, ital. Pau-
Pausar lou doou, quitter les habits de PAUSILHEMENT, adv. vl. Paisible- tonier, gueux.
deuil. 4
ment. V. Paci, R. PAUTONER, vl. V. Pautonier.
Pausar sa coulera sus cauqu'un, passer PAUSINIERAS, s. f. pi. (paousiniéres),, PAUTONIER , S. m. Vl. FAUTONEH. Pol-
sur quelqu'un sa colère. dl. V. Cousignieras. loniere ital. Au pi. gens de néant, miséra-
PAUSA-BELA, s.f. (pâouse-bèle), dl. , goujat, coquin, maraut, ma-
PAUSOTA, s. f. d. béarn. Petite pause,, blés, canaille;
Intit-beau, arrêtez, patience, nant, vaurien, libertin.
on le dit parti- pelit espace de temps.
892 PAU PAV PAV
PAVAILHO , vl. V. Pavilhoun.
Éty. Ce mot viendrait-il du grec Tià'ïr||j.aTOç PAVILHOUN,s. m. Pavillon se dit aussi
gén. de mri)p.o: (patêma),chose vile, abjecte; PAVALHO, s. m. vl. Y.Pavilhoun el pour désigner une tenle carrée, l'extrémité
Pav, R. évasée d'un cor, d'une clarinette ; un petit
homme de rien. V. Pat, R. 2. corps de bâtiment carré, un lit Êuspendu
PAUTOUN, s. m. (paoulôun), dl. Main. PAVALHOUN, s. m. V..Pavilhoun et
Pav,R. au plancher, etc.
V. Pauta, Man et Ped, R. Éty. V. le mol précédent el Pav R.
PAUTOUS,OUSA, adj. (paoutôus, ôuse); PAVAJHENT, s. -m. vl. lim. J-AVAMEN. PAVILHOÛN-CHINOIS, s. m. Pavillon ,
FATOULHOUS, BROKDOUS. Boueux, euse,
fan- Pavé, l'action de paver, l'ouvrage du pa- -
chinois, instrument de musique de percus-
geux. veur , carreau. V. Payment. sion.
Étv. depaufa et de ous. Y. Pat, R. PAVANAR, SE , v. r. (se pavana); PA- Il est composé d'un chapeau de cuivre
PÂUTRA, s. f. (pàoutre), dl. La lie du VOUBAH, FAOUNAB , IALAÏZAR SE , L aVOnCOr- entouré de clochettes et d'une lige de fer
vin. V. Paulrada et Gréa. se , port. Se panader et se pavaner. marcher supportant le chapeau.
Éty. Paulra est une ait. de Pauta., v. c. d'une manière .fière et superbe comme un PAV&HOUNAR., v. .a. ( pavillounâ).
m. et Pat, R. paon qui fait la roue. Arborer des pavillons, pavoiser. Gare.
PAUTRADA, s. f. (paoulrâde); -FAUTBA. Éty. àe.pavan, pour.pavoun., paon, et
La lie du vin. V. Gréa, Doujat ; boue, mar- de ar, faire comme le paon.
PAVlMENT,s. m. vl. Pat>im«ifo,-esp.
goulins Sauv. PAVAR,v..a. (pava). Paver. V. Cala- port. Paviment, cat. Pavé.
, Éty. -du lat. pavimenlum m. s.
Èty. de pautra el de ada. V. Pat, R. dar.
Ély. de la bass. lat. pavare, pavimentar.e, PAVOIS , s. m. (pavois), ; PAVOUAS. Pa-
PAUTRALHA, V. Pooutralha. vois déploiement de pavillons au jour de
PAUTRE, V. Pooulre. ou du lat. pavire, battre pour applanir, pa- fête. ,
PAUTRIR, v. a. (paoutrir), dl. Fouler, ver. Qu'a.près iou pavoun lous prads^, PAVOISAR , v. a. (pavoisa) ; FAVOBASAS.
pétrir avec les pieds avec les mains; pa- façon de parler du d. bas lim. pour dire après Pavoiser mot pris du français pavoiser.
, moi le déluge.
trouiller, manier malproprement. V. ,
jibandeirar et Pav} R.
Éty. du grec TOXTSIO (pateô), fouler aux PAVAT, s. m. (pava) ; PABAT. Le.pavé.
pieds. V. Pat, R. V. Calada. PAVOISAT, ADA, adj. et p. (pavoisa,
PAVE , s. m. (pavé). Pavé. V. Calada.. âde) ; FAVOUASAT. Pavoisé, garni de .pavil-
PAUTRUELH, s. m. (paoutruéil) ; FAS- lons. Y. Pav, R.
Bourbier, patrouillis, lieu PAVER, vl. V. Papaver.
TOUL, TBOULHADIS.
où l'on patrouille. V. Pal, R. PAVES . s. m. (pavés) ;.PAVET , dl. Paves, PAVOR, s. f. YI.-FAOB.Povor,cat. esp. .
PAUTU0, UDA, adj. (paoulû, ûde), dl. cat. esp. Pavese, ital. Pavois, espèce de V. Paour.
Patu, grossier. V. Pautard. grand bouclier dont les anciens se servaient PAVOROS, OZA, adj. vl. PAOROS. Pa-
Paourous.
Éty. depaufa, main, et de ut.Y.Ped, R. pour se garantir des traits de l'ennemi dans voros, cat. Pavor-oso., esp. Y.
Pigeoun pautul, Y. Patut. l'attaque des places ; une large de jouteur. PAVOT, s. m. (pavô) ; -PABOT. Papig,
Sauv. Angl.-Sax. Poppy angl. Pavot pavot
PAUVA, Éty. de l'ital. pavese, m. s. Y. Pav,R. somnifère Papaver , somniferum, Lin.
PAUVADOUR, delà, fam. des Papavéracées, cultivée
,
PAUVAGI et PAVESADA, s. f. (pavesâde). Pavesade, planle
PAUVAR , FAUSADOCR, PAUSAGI, TAUSAB. pavois, bandes d'étoffe dont on entoure le dans les jardins, à cause de la beauté de sa
Y. Pausa. pîat-bord d'un vaisseau, les jours de ré- fleur, dont les couleurs varient à l'infini.
PAUVAU, jouissance ou pendant-lés combats, pour ca- Ély. du lat. papaver, paver et pavot,
PAUVOOU et cher à l'ennemi les mouvementsintérieurs. formé, selon Lemery , de papa^ -celt. bouil-
PAUVOURRAS, s. m. ( paouvourrâs ), Éty. dé paves el de ada. Y. Pav ,R. lie parce que les nourrices en mêlaient
,
et mieux FAUVAURRAS. Augm. de pauvau, PAVESAR, v. a. (pavesâ) ; PAVOISAS , autrefois,endormir.
à la bouillie des enfants pour les
qui vaut peu, vaurien; qui a peu desanlé; ARANDEiHAB. Pavoiser , pavoyer,, mettre
malingre. Le
un tour, de drap rouge ou de toile au bord Francepavotdeest
originaire du Midi de la
Ély. de pau pour pauc peu, et de vau, d'un vaisseau pour cacher les soldais. et l'Orient, sa graine très-pe-
,
vaut", qui vaut peu. V. Pauc, R. Éty. de pares et, de ar. Y..Pav, R. tite, mais contenue en grande quantité dans
PAUX, vl. V. Pauc. PAVESIER, s. m. (pavesié), dl. Sol- pied les capsules, puisqu'on a calculé qu'un seul
PAUZA, vl. V. Pausa. dat armé d'un pavois. pouvait en produire lrente7deux-mille,
.
PAUZADA, s. f. vl. Supposition. Voy. Ety. de paves et àeier. Y. Pav, R. fournit une huile agréable connue sous le
Paus,R. d'huile d'oeillet. =Le suc qui découle par
PAVET, s. m. (pavé). Pavé,, Gare. V. nom incision de la lige et des capsules, épaissi
PAUZAHEN , s. m. vl. Le repos : Lo Calada.
f
jorn per a anar, lanuegz per pauzamens ; -PAVIA, s. f- (pavie). Nom de la pavie, dernier en extrait, donne l'opium du commerce. Ce
produit se recueille en Orient, où,
le jour pour fatiguer, la nuit pour reposer. pêche, dans le Bas-Limousin. selon
V. Pausament.
Ély. àepauza et de men. Y. Paus, R. Ety. Ainsi nommée de la .ville de Pavie, jusqu'àM.12Allibert mètres ,
les pavois acquièrent
d'élévation.
d'où l'on croit qu'elle nous esl venue.
PAUZAR, v. a. vl. Poser, supposer ; -PAVIER, -s. m. (pavier), d. -bas lim. donne, PAVOT DOUBLE, s. m. Nom qu'on
asseoir, mettre au nombre. V. Paus, R. et Pêcher. V. Pesseguier. à Montpellier, selon M. Gouan, à
Pausar. lajiivoine. V. -Peouna.
PAUZAT, adj. el p. vl. Supposé., statué, PAVILHOUN, S. m. (pavillôun); PA- PAVOUIRA, s. f. Aub. Serpe de vigne-
ordonné ; compté. V. Paus, R. BALHOUN, FAVIOUN , PAVALHOUN -FAVATOUN
Padiglione ital. Pavelhâo , , ron. Y.Poudadouira.
PAUZER, vl. V. Pouce. , , port.
Pabel- PAVOUN, s. m._(pavoun); FAU FAOUK.
lon esp. Pavello cal. Pavillon grand Pavone ilal. Pavâo port. Pago, cat.
,
étendard, , ,
qukin fixe à l'un des mais d'un Pavon, ,
PAV , ,
vaisseau. esp. Paon, qu'on prononce pan:
PAV, radical dérivé du Éty. du lat. papilio tenle. V. Pav, R. Pavo crislalus, Lin. oiseau de l'ordre des
Gallinacés et dé la famille des Domestiques
PAVILB , PAVES ,
lai. papilio, tente, d'où l'italien padiglione, L'usage des pavillons ,
paraît-aussi ancien ou Alectrides, (ressemblant aux poules), re-
pavillon. quecelui des étendards. V. Drapeou. cherché pour l'éclat de ses couleurs et la
De papilio, par apoc.pap ,et parle chan- La mode déporterles pavillons
gement du p en v, pav ; d'où : Pav-alho ils en pointe, beauté de son plumage.
, comme sont aujourd'hui, vient des Ara- Éty. dujat. pavonis, gén. de pavo ; ou
Pav-alhoun, Pav-es, Paves-ada Paves- bes Mahométans, quand ils s'emparèrent de du
,
ar , Paves-ier, Pavilh-oun , Pav-ois-ar l'Espagne ; -auparavant, les pavillons étaient grec raiùv (taôn), paon.
Ce bel oiseau
Pavois-al, Pabalhoun. ,
elendus sur des traversiez comme les ban- particulièrement esl originaire des Indes et
PAVAGI,s. m. (pavâdgi); PAVAGE, Pa- de Guzzaralle de la côte
- nières des églises. Dict. des, Orig. de 1777, de Malabar et du royaume de Siam, , d'où il
vage . ouvrage de paveur. in-8°; Dict.de Trévoux. fut apporté dans l'Asie-Mineure, puis à Sa-
PAV PAV PAZ S 9.3
il étail en- PAYCHERA, s. f. (païchère), dg* PAZIBLAMENT, adv. PAZIBLAMEN. Vo-
mos, ensuile dans la Grèce où lontiers, paisiblement.V. Paci, R.
core rare du temps de
Périclès. Il ne fut in- Tabe, sa taulo es no payehéro
troduit à Rome que lors de la décadence-de De passotens ébouno chéro.
PAZIBLE, IBLA , adj. vl. FAIZIBLC
,
la république. D'Astros. PAISIBLE. Pacifique , tranquille , calme. V.
l'introduction des paons blancs Pau, R.
' On attribue
en France, qui ne sont
d'ailleurs qu'une PAYEN, YENNA, s. et adj. (païèin, PAZIBLETAT, s. f. vl. Tranquillité ,
simple variété des autres-, au roi René. iènne); Pagano, ilal, esp. Pagâo-, port.- paix.
La femellèdu paon ou paone , pond cinq Païen, ïenne idolâtre des temps anciens. PAZIER, e. m. vl. Eaciér, officier de
de ceux du din- ,
Ély. de paganus, l'institution de la paix; fermier ou collecteur
ou six oeufs de la grosseur paysan , parle change-
des impôts. V. Paci, R.
don blancs et tachetés de brun , qu'elle ment dn g en y, parce que les soldats de
couve pendant 27 à 30 jours. Constantin qui ne voulurent pas se faire bap- PAZIMENT, s. m. vl. PAZIMENS. Pavé,
Les jeunes paons portent le nom de paon- tiser lorsqu'il alla combattre contre Maxence,carreau ; lieux battus, fréquentés, cour.
furent renvoyés chez eux et rendus à l'état Éty. du Iat. pavimentum, m. s.
néaux.
Il faut lire dans les oeuvres de Buffon, la de paysan paganus. C'est l'avis, de l'abbé PAZIMENTAR, v. a. vl. Paver.
,
belle description que Gueneau de Montbeil- Fleuri, d'autres disent que ce nom fut donné
lard a faite de cet oiseau, pour s'en former aux idolâtres, parce que les paysans furent
PE
une juste idée. les derniers à embrasser le christianisme : PE , Pe, port. Pied : Anar à pe, aller à
Omécrît paon en français et l'on prononce Pagani ex. pagis atheniensium dicti, ubi pied. V. Ped.
pan. exorti sunt. Isidore. V. Pays. Le nom de PE d. bas lim. Pois. V.
païen ne date d'ailleurs que du temps de Pesé. , s. m. ou TES ,
On nomme : Théodose-le-Jeune. V. Paganisme et Pag.%
Rad.. PE , pr. pers. d. béarn. et après un mot
PÀOKÎÎIEK, celui qui a soin des paons dans les basses- qui se termine par une voyelle p. Tous.
PAYER, ERA, adj. dl. Aller, de Pa- El per pé dise qui ey, et pour vous dire
cours..
rier, v. c. m. et Par, R. qui il est.
RAVOCNAR, SE, Y.Pavanar. PAYERAR, v. a. d. béarn. Mesurer, Aici que pé béni mes cansouettes, ici que
PAyUR, V. Caladaire. égaliser. V.Par, R. je vous vend mes chansonnettes.
PAYMENT, s, m. vl.. Pavi- PE, Dans le dialecte artésien, est souvent
PAX PAVAMENT.
ment, cat. Pdvimiento, anc. esp. Pavimento, employé pour pas : Y.vooupe, je n'y vais
PAX, s. m. dl..La tique des brebis,,Voy. esp. mod. ital. port. Pavé, carreau.. pas. Avril.
Barbesin-. Éty. du Iat. pavimentum , m.,s.
PAX, s. m. (pas) ; RAS. Pace, ilal. Pas , PAYNA, s. f..anc, lim._Page. V. Pagea. P.EA
Éty. du du lat. pagina, en supprimant
esp. port. Pafz , anc. cat. Paix , tranquilli- PÉA, s. f. (pée);piA. Trousseau ou ma-
té dont une société politique jouit, soit au le g.
dedans soit au dehors; concorde qui règne PAYOLA, s. f. (payôle). Nom nismois teau de chanvre.f. V. Coulougnoun.
dans les familles ; tranquililé de l'âme et du du canard morillon. PEADA, S. (peâde) ;, PETADA, PEISSADA,
corps; calme, silence, éloignementdu bruit. PAYOU, dl. Alt. de Palha, v. c. m. et PIABA , FEOU , PEAYA , PESADA , PETADA, PESA-
Ety. du lat. pax, m. s. V. Paci, R. Palh, R. GADA , PENADA..Petjacta, cat. Pisada , esp.
Pax dicta esl à pactione, selon Festus PAYR , s. m. anc. lim..Père. V. Paire. Pegada, port. Foulée, trace, empreinte que
laissent sur la neige, sur la terre et
PAS, interj. PAS; Paix, paix-là, silence,., PAYRAR, SE, dl. Se garder de.. FI. del les pieds
Ély. du lat. Paxson du g. sab. V. Pdirar. sur le sable où ils sont appliqués.
grec Tt࣠( pax ), PAYRE, vl. V. Paire^ Éty. du lat. peda, m. s. ou de ped et de
interj. qui a la même signification. V. Paci,
Rad. PAYREN, d. vaud. Pour Parent,, v.c. m. ada, pied tracé, ou du gr.ee•..irsÇ-a-.(péza),
PAYRENAL, V. Pairenal. pied. V. Ped, R.
PAY PAYRI, s. m. et Pedam vestigium humanum appellabant.
PAYRIN, s. m.(payri), dg. Parrain. V. Feslus. .
PA Y, PAG, radical dérivé de la basse la- Pdirinel Paler, R. Pèada doou sengliér, Irace.
linilé
_ pacare , appaiser , selon Vossius , PAYRO, vl. V. Pairon. Peada d'un home^ vestige ou pas.-
parce qu'on appaise le créancieren le payant, PAYROL, Peada doou gibier, piste.
et Saumaise de paclare, traiter. PAYROLA et Peada deis luris, marche.
PAY, s. m. (pal), dg. Père. V. Paire et. PAYROULIER, dl. V. Peiroou,, Peirol S^re la peada, elraquer, .
suivre sur la
Pater, R. et Pciroulier. neige un animal à la trace.
D'un pay boussut, d'uno may torlo PAYS., S. m. Vl. PAIS, FAES , FAHIS. V. PEADA, Pour montée, V. Pouada.
Nasquet un droite, aguel drolle Pais. PEADGER, s. m. anc. béarn. FEATGIER..
PAYSAN, Pdysa, cat. V. Paisan... Celui, quj perçoit le. péage receveur. V.
aco-jou. ,
PAYSANDA Employé par Le Sage, Petf,R.
Jasmin. , PEAGE j. vl. V. Pezalge.
Parlant de lui-même. pour Paisanaj v. c. m. et Pag1, R. 2.-
PAYSEL, vl. V. Paisselh. PEAGI, s. m. (peâdgi) ; PIAGE , FEACE.
PAYA, s. f. vl. Paye. V. Paga et Pag., PAYSHELADAR, v. a. \1. Echaïassèr. Pedaghio, ital. Péage, esp. Peatge, cat.
Rad, 3. V. Paisselar... Pedagip, porl. Péage, droit de passage levé
PAYAel. PAYSHERA, s..f. vl.'Bàrrage, clôture. d'abord sur les bêtes de somme, sur les
PAYAN, vl. V. Pagan et Payen. PAYSSEI, s. m. (passèï), d. lim.Pacage. bestiaux et ensuile sur les marchandises qui
PAYANIA, s. f. vl. Païennie. Y. Pag, V. Pasquier et Pdst, R. passent d'une contrée à l'autre , lieu où il se
Rad. 2. *' PAYSSEL dl. Echalas. V. Garda et prélève.
PAYANIL, vl. V. Payen. .
Pal.R. , Éty. delà basse lat. pedagiûm,pesagium,
PAYANORj adj. vl. PAYAWL. Pain. PAYSSER, V. Paisser. d'où peagium et peagi, formé du lai. pes ,
PAYAR. vl. Y. Pagar. PAYSSIERA, dl. V. Paissiera. pedis, pied, et de agi, droit sur les pieds ,
PAYAS, s. m. pi. vl. Païens. V. Pag
,
PAYSSO, s. m. vl. Piquet, pieu. .Voy. c'est-à-dire, sur les passants. V. Ped, R.
Rad. 2. Pal, R... Cet impôt paraît avoir été créé par les
PAYCHEL s. m. (païchel). dg. Écfaa- Romains qui, après avoir conslruit leurs
,
las. V. Garda et Pal, R. PAZ chemins, imposèrent les marchandises qui y
voiturées et ils établirent des officiers
PAZ, s. vl. Paix, il ou elle pacifie. Voy. étaientpercevoir
UD Fagot iepaj'chèh Hgate darobnno endorto,
Pax et Paci, R. pour ces droits, qu'ils nommèrent
Jusmiu,
ÏEB tEB
824 PEA
.
Haute, à la sarriette .
de montagne, „
àaturiia
niancipes, lesquels étaient chargés en même PEBEROU, s. m, (peberôn). Alt.de
pcbcrou, dl. le même que Pebroun, v. c. m. montana, Lin. plantes de la fam. des Labiées,
temps de veiller à f entrelien des roules. communes sur les coteaux arides : la pre-
PEAGIER, s, m. (peadgiè); FIAGLER. et Pebr, R. mière dans la Basse-Provence, ella deuxième
Peagero esp. Pediagiere , ilal. Péager, PEBEROUN,s, m. (peberôu).Nom lang,
dans la Haute. V. Gar. Salureia saliva,
celui qui ,est préposé pour recevoir le péage. du poivron, V. Pebroun;et de répurge, V,
Ély. de peagi et de ier. Y. Ped, R. Catapuça el Pe6r, R, p. 486.
Éty. Le nom de pebre a été donné à celle
PEAGIR, v. n. anc. béarn. Payer Je PEBR, radical pris du grec irÉTreptÇpeperi), planle, parce que, desséchée et pulvérisée,
péage. V. Ped, R. poivre, dérivé de l'arabe babari, va. s. d'où elle peut en tenir lieu, et de ai, parce que les
PEAGNA, s. f. (peâgne) ; LIASSA, LIAGNA, les Latins ont formé piper, piperis,
d.m. Baltée, paquet de loqueltes de laine Depeperi, par apoc. peper, et par chan- ânes en mangent, ou parce qu'on la consi-
dère comme un poivrede très-basse qualité.
cardée ; certaine quantité de poupéesde laine gement du p en h, peber ; d'où : Pebe, Peber-r PEBRE D'Aï, s. m. est encore lé nom
liées ensemble. ina, Peberrou, Peber-oun. dans la Basse-Provence, le poi-
PEAN, Cochemar. V. Pesant. De peber, par suppression du dernier e, que porte,d'Inde. V. Pebroun,
PEAN, s. m. Chiffon, gros flocon de lai- pebr; d'où : Pehr-e,Pebr-ar,Em-pebrar, vrePEBRE D'AIGUA, s. m. Nom qu'on
ne, à Barcelonnelle. V. EslrassaelPec, R. Pebr-at , Em-pebrat Pebr-ada , Pebr- donne, à Nismes, à la renouée
acre.
egear , Pebr-iana , Pebr-ina, Pébr-ier,
.
PEANS, s. m. pi. (peâns). Haillons,chif- PEBREGEAR, v. n. (pebredjâ). Piquer
fons. V. Pec, R. Pébr-iera,Pébr-oun, Pebr-ol.
PEAR, v. a. et n. d. m. V. Pesar. Du lat. piper: Piper-aire, Peveir-ela, V. comme le poivre, pris acliv. fig. élre colère.
PEAR, d. m. Pour cheveu, poil, Voy. Pever-eta, Pebrar.
Éty. el de egear, faire comme le
PeouetPet, R. 2, PEBRADA.s. f. (pebrâde); Pebrada, poivre. de.be&rc V. Pebr, R.
PEARAGNA, s. f. (pearàgne), d. m. cat. esp. Pevirada, port. Peverada, ital.
Pelure. V. Pelura et Pel, R. Poivrade.rsauce faite avec du poivre, du sel PEBRETA, s. f. (pebréle). Nom loulou-
PEARAIRE, s.m. (pearâïre), d. de des
et du vinaigre, à laquelle on ajoute quelque- sain de la nielle ffchamps.
V. Barbua.
Digne. Petit couleau à manche de bois el à fois de l'huile ; civet. PEBRIANA, s. (pebriâne).Un des noms
lame large, servant à peler les prunes. Ély. àe pebre et de ada, litt. fait avec du langoed. du thym, qu'on lui donne à cause
Ély. àepearar et de aire. Y : Pel, R. poivre. V. Pebr, R. de sa saveur forte, comme celle du poivre.
PÊAKAR, v. a. d. m. Pour peler, Voy. PEBRAR, v. a. (pebrâ) ; FEDBEGEAB.Im- Éty. V. Pebr, R.
Peîar et Pel, R. pepare, ilal. Poivrer, assaisonner avec du dePEBRIER, s. m. vl. Epicier, marchand
PEARAT, s. m. (pearâl) : A loumba un poivre ; iron. communiquerla maladie syphi- poivre. V. Drouguislo.
pearatde neou, dit-on dans la montagne, litique ; fig. survendre ou acheter chèrement. Éty. de pebre el de ier. Y. Pebr, R. -.
pour indiquer qu'il en est tombé si peu Ély. de pebre el de ar, litt. mettre du PEBRIER, S. m. (pebrié); FEBBE, AUBRE
qu'elle n'a pas recouvert la terre. poivre. V. Pebr R. DE FEBBE.
Gatilier, galilier commun, agneau
,
Éty.depear. poil, et de la term. pass. a(, PEBRARIA, s. f, vl. Poivrerie, com- chaste, arbre au poivre, Fifea; agnus caslus,
de l'épaisseur d'un poil. V. Pel, R. 2. merce. Lin. arbrisseau de la famille des Pyrenâcées,
PEARAT, ADA, adj. Pelé, ée. Voy. PEBRAT, ADA, adj, et p. (pebrâ, âde). qu'on trouve dans les lieux humides de la
PelafetPef, R. Poivré, ée, où l'on a mis du poivre ou trop Provence Méridionale, Aix, Grasse, etc.'Y.
PEARDRE, d. m. V. Perdre. de poivre, qui a été vendu trop cher ; qui Gar. Fifea;, p. 491.
PEAROTA, s.f. (pearôte),d.m.Pelolle a contracté une maladie syphilitique. Ély. Ses fruits ont un goûl acre et aroma-
ou petite boule, formée de poils roulés el Ély. de pebre et de af, ada, ou du lat. tique et ressemblent d'ailleurs à des grains
,
de poivre, d'où le nom de pebrier, poivrier.
aglomérés, qu'on trouve dans la caillettedes piperatus. Y. Pebr, R.
agneaux égagropiles. V. Pel, R. 2. PEBRE, s. m. (pébré); PEOUBE, PEBE. V. Pe6r, R.
Faire pearota, s'englober. Pebre, cat. esp. Piper, lat. Pepe, ital. Pep- PEBRIERA, s. f. (pebriére); Pebrèra,
PEAROUTOUN, d. m. V. Pelouloun per, angl. Pimienta, esp. Pimenta, porl. poivre,cat. Poivrier, s. m. petit vase où l'on met du
et Pel, R. 2. Poivre nom du fruit du poivrier aromati- et poivrière, s. f. espèce de salière à
PEAS, contr. de Pedas, v. c. m. el Pec, ,
que ou poivre blanc el noir, Piper aroma- compartiments où l'on sert le poivre broyé
Rad. licum, Lam. Piper nigrum, Lin. arbrisseau suria table.
PEASO, vl. Y.Peazo. de la fam. des Urlicées ou des Pipéritées, Ély. de bebre et de la lerm. mult. era. Y.
PEASSARjVl.V.Pedassar. originaire des Indes. Pebr, R.
PEATGE, s. m. vl. V. Peagi elPezalge. Éty. du grec ^é^Epr (peperi ), poivre. V. PEBRINA, s. f. (pebrine) ; Pebrina,
PEATGIER, S. m. Vl. FEATGBIEB, PEA- Pebr, R. cal. Nom du poivron, aux environs de Tou-
GIEB , PEZATGIEB
, PEZATGoiER. Fermier d'un Faire de pebre pester, enrager. louse. V. Pebroun et Pe6r, R,
péage. V. Peadgier el Ped, R. ,
Culhir, ramassar coumo de pebre, re- PEBROT, s. m. (pebrô); Pebrol, cat.
PEATGUIER,vl. V. Peagier. cueillir, ramasser comme si c'était du poivre, Nom qu'on donne aux environs de Tou-
PEATJAR, v. n. vl. Lever le péage, c'est-à-dire, soigneusement. louse, au poivron à, pelit fruit. V. Pebroun
rançonner. et Pebr, R.
p'EAYA, S. f. (peâïe), d. de Barcel. V. E pebre e candelus e los frugç dels Irucnîers.
Peada el Ped, R. Et poivre, cl chaudjles et les fruits des fruitiers. PEBROUN, s.m. (pébrôun); COUBALH,
Hist. Crois. Albig. FEMENTOUN, FIMEKTOUK , PEHEBOU , FEBERIKA,
PEAZO, s. m. vl. FEASO. Base, fonde- PEBRINA. Pebrol, cat. Piment, poivre long,
ment; empreinte du pied ; domicile. Voy. Le poivre noir, celui qui est le plus en poivron, corail des jardins, poivre de Guinée,
Ped, R. usage, esl appelé poivre blanc, quand on l'a corais ; Capsicum annuum Lin. planle de
dépouillé de sonécorce; il était déjà connu ,
la famille des Solanées, originaire des Indes,
PEB du temps de Théophraste et de Dioscoride. d'où elle a été transportée en Amérique el
Le poivre confient principe ensuile en Europe, cultivée partout.
PEBA,s. f. (pébe), d. bas lim. Cheve- qui été découvert unOlrsledt, particulier
, lure. V. Chevelura, Criniera et Peous. a par et auquel Éty. Pebroun, augm. de pebre, gros poi-
on a donné le nom de pipérine. vre. V. Pebr, R.
Éty. du lat.pubes,pubis, poil follet. PEBRE m. Un des noms du galilier.
PEBE, nom béarn. du poivre. V. Pebre V. Pebrier ,els.Pebr, R.
Les piments macérés dans le vinaigre el
ceuillis en vert, servent d'assaisonnement
et Pebr, R. PEBRE D'Aï , S. m. SENDREJA SAHRLETA,
PEBERlNA,s. f. (peberine), dg. Espèce FEBBE-D AT SABRUEGEA , comme les câpres et les capucines, quand ils
d'oiseau. D'Astros. , , SABBDICHA , SAGRIEGE, ont acquis toute leur maturité ; ils sont d'un
sAGEiECHA, sAUBiAGEA. On donne ce nom, beau rouge et d'une saveur extrêmement
PEBERINA, s. f. (peberine). Nom lang. dans la Basse-Provence à la'sarriette des acre. C'est alors qu'on les appelle corail de
du poivron. V. Pebroun el Pebr, R. 1 jardins Salureia horlensis,, Lin. et dansla jardin.
,
PEC PEC PEC 825
PEÇA, s. f. (pèsse) ; PEÇA-PIN, s. m. Nom qu'on donne, à
PEC Pezza, ilal. Pieza esp- PETAS, FESSA, FLISCA.
Peça port. Pessa, Nice:'l°
, au bec croisé, V. Pessa-pigna.
'PEÇ, PET, PED, PEDAss, radical dérivé du cal. Pièce, ,
partie d'un tout, formant elle- 2° au bec croisé des sapins, Loxia pylio-
celtiquepeccel, pièce, parlie d'un tout, d'où même un tout, ou qui doit êlre ajoutée à une psiltacus, Risso. Loxia curviroslra,Lin.
• la basse
latinité a tiré pelacia et petaacia, aulre ouvrage d'art ou d'esprit; pièce d'ar- Gm. Var. F. oiseau de la même famille que
gent, de drap, de
morceau de drap, pièce, et les Espagnols lambeau. N'employeztoile, de terre, etc. ; le précédent. "
pedazo, morceau, pièce, fragment, parlie. dans jamais le mol pièce PEÇA-uos, s. m. (pésse-ùes). Nom
De pelacia par apoc. pelac et par la le sens de lambeau ni dans celui de Nicéen: 1° du gros bec, V. Pessa-oliva.
, , chiffon.
SÙppr. de fa, pec; d'où : Es-peçaire, Peç-a, 2° du riurbec, V. Pessa-oliva-gavouel.
Éty. du celt. pecell, m. s. Y. Pec, R.
etses composés Peç-aire, Peç ar, Es-peçar, PEÇA-DE-DOUS-SOOUS,Pièce de dix cen-
Peç-at, Es-peçal, Pec-eiar, Pec-eial, Pec- Faire peça, faire une mauvaise plaisan- times, portant L. N.
iar,Ans-pcss-ada Peça-couel, Pec-eta. terie à quelqu'un. Elles furent fabriquées en 1807. L. N. sont
, Aquot fina
Depelacia, par apoc. pelac, el par chan- es una peça , c'est un fin les initiales de Napoléon.
gement du t en d et du c en s , ss, pedas, matois. PECADOS.OSA, adj. vl. Pécheur,euse,
pedass; d'où : Pedas , Pedass-ar , Re- Mechanla peça, méchante pièce. PECAIRE, s. m. (pessàïré); FESSÀIBE.
pedass-ar, Ra-pedass-agi,Pedass-agi,Pe- Ha la bona peça .'ha ! le bon sujet. Brisoir ; casse-amande. Avril. V. Pec, R.
dass-oun, Repedass-a, Peda-lagna, Pedass- Toumbar en peças, tomber en lambeaux. PEÇAIRE, s. m. Bûcheron, celui qui
adc Peça d'una semela. hausse. fend le bois. V. Espeçaire et Pec, R.
De pedas, par la suppr. du d:Peas, Peça de blad, partie d'un champ ense- PEÇAIRE, ARELA, s. Celui, celle qui
Pean, Peans. mencé en blé. casse les amandes, les noix, casseur ! Voy.
Depelacia , par apoc. pefac, et par chan- On dit
Pec, R.
gement du c en s, ss pelas pelass; d'où : en bas limousin : PEÇAIRITS, adj. f. vl. FACCAIRITZ.Pec-
,
.
Petas, Petass-a, Petase-age , Pelass-ar, Mars poulverous, abriat plnjons, en mai noun cessa, cadora, porl. Pécheresse.
Petass-oun. Lou paîsan dei chantel copa una bêla peca. Ély. du lat. pecatrix, m. s. V. Pecc, R.
PEC, 1, PECDN, PÊCUL, radical dérivé du Le mois de mars sec, celui d'avril pluvieux, PEÇAR, v. a. (peça); FESSAR. Casser,
latin pecus, pecoris,troupeau , bétail, toiile et qu'il pleuve,sans cesse en mai, le paysan rompre : on le dit plus particulièrement de
sorte d'animaux qu'on élève, qu'on fait aussi pourra couper de gros morceaux de pain. l'action de casser les noyaux des fruits, de
dériver du grec "iïEy.etv (pekein) tondre Béronie. rompre le pain, rie mettre en pièces. V. Es-
d'oùpecunia,monnaie pecune, el peculium,,
,
peçar, Peçar de bosc et Pep, R.
-pécule. PEÇA, s. f. (pèce). Inflammation de la Ély. dépeça, pièce, morceau, et de ar,
'De pecoris,gén. de pecus, par apoc. pecor; raie, chez les brebis. mettre en morceaux.
d'où : Pecor-a, l'ecola; par le changement PECA-COUEL, s. m. (pèce-côuel): PESSA- Se faria davanl de capounar, à.
de r en t, Pecoul-a, Pecoul-ar, Pecoul-at. couEL.'On le dit d'un homme extrêmement bas lim. il peçar
se laisserait mettre en pièces, plu-
De peculium, par apoc. pecul-e. fort el courageux : Es un peça-couel, c'est tôt que de faire une lâcheté.
De pecunià
, par apoc. pecun ; d'où : un tranche montagnes. PEÇAT, ADA, adj. et p. (peçâ, âde) ;
Tecun,Pecun-i,Pecunia-la. Éty. deperpar, casser, briser, et de couel, PESSAT' Cassé, rompu. V. Peç, R.
Pec,
De pecus, par apoc. pec; d'où :
col. montagne. V. Pep, R. PECAT , s m. vl. Pecat, cat. Péché,
Fec-a Pegu-esar, Pegu-cssa Pic-our- PEÇA-TJE EA-cRous s. f. ( pèsse-dé-la- dommage. V. Peccat et Pecc, R.
, , ,
eya,Picourey-ur. crôns) dl. Le gras double terme de bou- PECCA, s. f. (péque), dl. Manquement,
, , boeuf,
PÈC, 2, PECCAT PEca, radical dérivé du cherie, partie de la panse du ou liga- faute, absence: à fach una grand pecca, il
latin peccare,pecco,, peccatum, pécher, faire ment en croix de son premier ventricule. a fait une grande faute : faire pecca, faire
une faute. Sauv. l'école buissonnière, fripper la classe, s'en
Depcccare, par apoc. pecc ou pec; d'où : PEÇA-DE-LA-GALHA s. f. ( pèsse-dé-la- absenter: Lavigna a près pecca, la vigne
, du gras-double.
Pecc-airis,Pec-a, Pcc-al, Pecc-able, Pecc- gaille). dl. Autre morceau a coulé.
adour Im-pccable Pecc-aïre, Pecc-ar, PEÇA-oLivA. s. m. fpèsse-oulive): GROS Ély- depeccar, manquer. V. Pecc,R.
Pecc-at,,
,
PeccaUilha.
Peccal-as, BEC, FESSA-NOS, Nice. Loxia c.occolhraus-
à PECCA-LEBRE, s. m. (péque-lèbre), dl.
De pec, par le changement du c en ch les. Lin. oiseau de l'ordre des Passereaux el Tirailleur, apprenti chasseur.
pech/; d'où : Pech-aire Pech-al, Pech-el,, de la famille des Conirostres ou Conoram- Ély. pccca-lebre. qui manque le lièvre.
Pech-adnr, Pech-adre. , phes (à bec conique). PECCABLE ABLA , adj. (pecâblé ,
PEC, EGA, Gare. V. Gobi. Ély. On croit qu'il se nourrit de l'amende âble). Peccable, ,capable dépêcher.
PEC, s. m. Faute, manquement. contenue dans le noyau de l'olive, d'où son Éty. de peccabilis, m. s.-qu'on retrouve
Éty..du lat. peccatum, m. s. nom. V. Pep, R. dans impecabilis. V. Pecc, R.
PEC, ECA. adj. (pèc, èque). Engourdi PECA-OLIVA-GAVOUET, S. m. PESSA-UAS PECCADOR. s. m. vl. V.
parle froid : Manspecas, mains engourdies. à Nice^DURBEc Nom du durbec rouge, Loxia, PECCABOUR, s. m. (pecadôu); PECCAIEE.
V. Gobi. enuclealnr. Lin. Strobilifoga. oiseau rie l'or- Peccalor ilal Pecador,esp. cat. Peccador,
Èty. Man peca, signifie lilt. main solle dre des Passereaux el de la famille des Co- porl. Pécheur ,
.celui qui des péchés,
qui ne sait rien faire. V. Pec, R. ,
nirostres ou Gonoramphes (à bec conique). qui est enclin au péché. commet
PEC, ECA, adj. (pèc, èque), dg. Pech, PECA-PIGNA, S m. BEC-CROCSAT , FESSA" Ély, du lat. peccalor-, m. s. V. Pecc, R.
cat. Idiot, imbécile, niais. V. Nigaud. à Nice, dans le Gard,
Éty. Ce mol désignait encore, dans le vl. PIN , BEC-DE-CISEOUS ,
croisé, Loxia PECCASRE, s. m. vl. PECHADHE, PECCA-
PESSA-PIGNA. Bec curviroslra. Pécheur. V. Peccadour.
un mauvais cheval ; M. de Roquefort le fail Lin. oiseau de l'ordre des Passereaux el de DOR. Ély du lat. peccalor et Pecc, R.
venir de pecus, troupeau bêle du Iroupeau. la famille des Conirostres ou Conorampbes.
Y. Pec. , La femelle pond de trois à cinq oeufs pres- PECCAIRE. inlerj. PECHAIBE. Poverello,
que ronds , de la grosseur d'une noiselle , Porverello et Porverino, ilal. Interjection
E béme tingren per un péc .
d'un gris blanchâtre avec des taches et de de compassion, d'amitié, de tendresse et
petites raies ronges vers le gros bout; l'in- iron. de dédain. Pauvret en français, ne
De dessara tan sulomenslou bec
Per biluaillo si niayso. cubation ne dure que quatorzejours. rend pas bien cette expression remarquable.
Bergeyret. Cet oiseau passe quelquefois dans nos Éty. Ce mol paraît bien venir de peccaire,
En vl. il ou elle pèche, je pèche. pays,.maisil n'y séjourne point. dans le sens de pécheur ; parce qu'un pécheur
PECA, s. f. vl. FECHA. Pecca, ilal. Pécha, Il se nourrit en grande parlie des noyaux est digne de compassion, est à plaindre. V.
f»p. port. Faute manquement ; amende, de pins qu'on nomme pignas d'où son Pecc, R. ou selon M- Thomas, du grec
, , ,
impôt; il ou elle pèche. nom. Tt7) (pê) x^f* (chaire), ayez un peu pilié.
PEINGNER,vl. Y.Pegner. ayanl démontré aujourd'hui que ces pierres carbonalée et même tous les marbres mé-
pouvaient êlre d'une nature si différente,
PEINGESON, s. f. vl. Peinture, far- qu'elles exigeraient des dissolvants diffé- riteraient ce nom puisqu'ils sont tous pro-
dement, action de s'appliquer du rouge. pres à donner de la chaux par la calcina-
PEINHER, V. Peiner et Ptnfar. rents , dissolvants qui détruiraient d'ail- tion, mais on le donne plus communément
leurs plutôt la vessie que le calcul, on a
PEINOORA, s. f. vl. V. Pegnora. abandonné ces rêveries et l'on n'a plus re- aux roches de calcaire alpin el-jurassique.
PEINORAMEN, s. m. vl. V. Penhora- PEIRA-A-COUTERO. Oxyde de potassium,
cours qu'aux deux opérations connues sous
tnen. les noms de lilholomie et de lithotritie. V. polasse, pierre à cautère, c'est la potasse
PEINORAR, v. a. vl. V. Pignorar. Litholritia. du commerce dont on a séparé l'acide car-
PEINTURA, vl. V. Pinlura. La première, dont il est déjà fait men- bonique au moyen de la chaux, et qui est
PEINUD, s. m. (peïnû); dg. Peynut. tion dans le serment attribué à Hippocrale, devenue par là beaucoup plus caustique.
Va-nu-pieds, vagabond, homme très-misé- Ély. Le nom de pierre à cautère lui a été
rable.
consiste à ouvrir la vessie en dessous ou en
Ély. de pei, pour ped, pied, et àenud, dessus du pubis pour en extraire la pierre.
donné parce qu'elle est employée pour éta>-
Celse proposa ensuite et décrivit le procédé blir les exuloires ou cautères.
pied nu. qu'on nomme petit appareil ou méthode de PEIRA-DE-DAILH ou DE DAYOUN. Pierre à
PEIOR, vl. V. Piejrer. Celse; malgré ces données, l'opération de la faux, dalle qui sert à éguiser les faux. On
PEIQUE, conj. (péï-què) ; FEI-OUE. Poi- laiWcfï'esldevenue familière en France, que les fabrique ordinairementavec le grès psam-
che, ital. Pues, esp. Pois, port. Puisque, depuis famille des Colot, qui mile, mais on en fait aussi de toutes pièces
la s'y rendirent
tandis que. Celle conjonction marque la célèbres à dater de la fin du XV"?e siècle.
avec un grès pulvérulent, dont on forme
cause, le motif, la raison qui fait agir. On assure que Germain Colot et autres une pâte que l'on cuit comme de la poterie
Pei-que m-en souveni, tandis que je mêle chirurgiens après lui avoir donné une forme convenable.
rappelle.
et médecins de Paris, reprér
senlèrent à Louis XI, au mois de janvier PEIRA-PREGEA FREDA ou FREGEAU. Pierre
Pei-que U siam, tandis ou puisque nous 1474 ,
, , que plusieurs personnes de considé- ou roche vive, on comprend sous cette dé-
y sommes. ration étaient travaillées de la pierre, co- nominalipn, les granités, les calcaires durs
PEIRA, s. f. vl. Dans le moyen âge le lique passion et mal de côlé, qu'il serait et les grès vifs et anciens.
mot peira, servait à désigner un poids qui très-utile , d'examiner l'endroit où s'engen- PEIRA-FREGEA, dl. La grêle, ou pour
variait de huit jusqu'à quinze livres c'était draient mieux dire les gros grêlons, à Milleau,
ces maladies; qu'on ne pouvait
aussi une espèce de mesure, celle ,du fro- mieux s'éclaircir qu'en opérant sur un Rouergue.
ment s'appelait petrata et perrea. homme vivant, et qu'ainsi ils demandaient PElRA-DE-FUEc, (péire de fuée) ; PEIRA-
PEIRA, s. f. ( pèire) ; FETRA. Pielra, qu'on leur livrât un franc-archer qui ve- DE-FOGAGNA. On donne ce nom au liais ,
ilal. Pieira, esp. Pedra, port, cat. Pierre, nait d'être condamné à être pendu espèce de grès propre à bâtir des fours
pour
corps dur, pesant inanimé, ayant pour base vol et qui avait été souveni fort moleslé et aux différents silex. La première est ainsi,
constituante une terre ; caillou. desdits maux ; la demande ayant été ac- nommée parce qu'elle résiste au feu cl la
Ély. du lat. pefra. V. Pefr R. cordée, on fit publiquement cette opération, seconde parce que, frappée avec l'acier, elle
Peira lissa et plala dei ribieras. Galet. la première qu'on ail vu faire en France,
.
donne abondamment des éteincellcs.
TOM. II. 2me PARTIE, 105
PEI PEI
834 PEI
EïvTRE-PIED, la tnrface qui est entre le «EUT tt la feuil-
sert à affûter les instruments irancnants et
PEIRA-DE-FUGAGIÏA S: f. Nom qu'on particulièrement les rasoirs, d'où le nom
,
donne, à Digne, au liais ou grès qui résiste lure.
OEILLARD on OEIL, le trou du centre. qu'elle porte.
au feu. V. Peira de fuec. COEUR, la parlie qui entoure l'teil. On nous l'apporte de Namur, mais la car-
PËIRA-DE-SAKTA-BEDAGOUSDA, S.f. Nom rière esta Salm, château, près de Liège.
On nomme :
du talc, selon M. Castor. J'en ai trouvé d'excellentes à Barles, village
PEIRA-A-FUSIOU, (péire à fusiôu). Pierre du déparlement des B.-Alpes.
à fusil, silex pyromaque dont on retire par MEULE GISSAÏvTE ou GITE, la merde i.Ierienre.
éclats les pierres qu'on met aux armes à feu MEULE COURA?iT£, la supéri-ure. PEIRA-BASSUHA, S. f. (pèïre-rassiére), dl.
MEULARE, une meule de grand diamètre. Du moellon, ou quartier de pierre brûle,
et particulièrement aux fusils. V. Peirart. MEULEATi, une petite meule. qu'on emploie pour les murailles ordinaires.
PEIRA-GIONA, s.f. (pèïre-djiône). dl. MEULIERS ceni qui les taillent.
, PEIRA-DEis-REits, s. f. (pèire dei rein).
Espèce de châtaigne. V. Castagna. BOURRAGE, les diverses pièces qui remplissent Paillard
Gravier.
PEIRA-GBAVADA Pierre-gravée, pierre de la meule gissante, ne laissant que le j*a du gros ftr,
ornée de sculptures , il se compose de la boite, des boitillons tt àes faux-boî- PEIRA-SACBADA , s. f. (pèïre-sacrâde).
en bosse ou en creux. tilloni. Pierresacrée.
L'art de graver les pierres remonte à la
plus haute antiquité. On lit dans l'Hisloire ARCHXRES, l'espèce d» caisse rocdo qui environne les PEIRA DE SAHT-VIKCESJ, s. f. Nom qu'on
Sacrée, que le souverain pontife avait deux meules. donne. à Digne, aux débris fossiles des
COUY£RC£AUX,lei planches avec lesquelles on conTre encrines, qu'on a tour à tour nommées
onyx à sa tunique sur lesquels étaient gravés cette caisse. astroïtes,' étoiles de mer pétrifiées penla-
lesnoms des douze tribus. Encapar ou eneftapar la peira doou ,
Les anciens, et particulièrement les Grecs, moulin crimes, etc. Dans l'état de pétrification , ce
piquer, rabattre ou repiquer la sont de petites pierres à cinq angles sail-
ont porlé cet art à un point de perfection meule. ,
qui fait le désespoir des modernes. lants représentant une étoile , gravés sur
PEIRA-THFERNALA,Pedra-infernal, port. les rapprocher,
Baissar lou moulin, atterrer les meules, leur surface d'une suite de points enfoncés,
Pierre infernale c'est le nilrale d'argent fine. pour rendre la farine plus on les nomme troques, quand les pièces sont
fondu et coulé ,dans une lingolière , on séparées, et entroques quand il y en a plu-
l'emploie, en chirurgie, pour brûler les chairs On fait des meules avec beaucoup de pier- sieurs de réunies.
fongueuses. res de nature différente, mais les meilleures Éty. Le nom de pierre de Saint-Vincent,
Ély. Le nom d'infernale, lui a élé donné sont celles de silex, et de ce silex particulier leur a été donné, à Digne, parce qu'elles sont
qui présente des cavités favorables à l'opéra- abondantes surla monlagne de ce nom, mais
parce qu'elle brûle. tion de la mouture.
Celtecomposition fut découverte au VHI1" Les uns attribuent l'invention des meules, on les trouve également répandues ailleurs
siècle, par un alchimiste juif nommé Géber conséquent l'art de moudre le grain surtout à Courbons, à Saint-Génies, etc.
et
ou Giaber, en cherchant la pierre philoso- au par lieu de le piler, à Mylelas, fils de Mélèges,
Ces restes ont appartenu à un genre d'ani-
phale. roi de Lacédémone; d'autres, tels maux , nommés encrines, de l'ordre des
En 1822, le professeur Semenlini, pro- premier Pline et Virgile en font honneur à Cères.
Zoopbytes.
posa pour certaines maladies,l'usage interne que Peira de moulin d'holi, tordoir. PEIRA-DE-TALH, S. f. PETRA-DE-TAILHA.
de cette composition, que M. Lallemand,
PEIRA-KEGBA , Pierre noire , c'est le
Pierre de taille ou pierre d'appareil, celle
de Montpellier a employée ensuite avec schiste alumineux noir, que les charpentiers qui est propre aux édifices el aux monu-
succès contre les, catarrhes chroniques de la ments décorés, qui supporte, non seulement
vessie, et d'autres contre les ophthalmies. et les tailleurs de pierre emploientpourtracer la taille, mais qui peut résister aux diverses
leur s'en servaitjadis pour des-
PEntA-Doou-jAKouL, s. f. (péïre dôou siner.ouvrage, on intempéries de l'air, el soutenir la vive arête,
djanôul), d. baslim. La rotule. Y.Jugadour. sans s'égrener par l'action du ciseau ; elles
PEIRA-LADA. nom de lieu. vl. Pierre- Peira PEIRA FASTOULEHA, Pierre brûle. Yoy. sont en généraltirées des roches calcaires.
latte. pastoulha.
PEIRA-OIALA, nom de lieu (pèïre mâle). brute. PEIRA FASTOULHA , s. f. Blocage, pierre On nomme pierre :
Mauvais rocher, roche escarpée et inacces- Y. Massacan.
sible. PEntA-FmxosoFHALA. Pedra-filosofal, D'ATTESTE, celle qu'on £ laissée «n bossage pour rece-
Éty. de peira, pierre, et àemala-, mau- port. Pierre philosophale, préparation qui voir des ornements ou en harpe pour se lier avec «lie
selon les alchimistes avait la propriété de du mnr Toisin.
,
vaise. changer en or ou en argent des matières BIENFAITE, celle qui éprouve pen de déchet en l'éqesr-
PEIRA-aioLA, s. f. (pèïre môle), d. bas
lim. V. Peira-de-moulin; on donne aussi mutation communes de différente nature ou trans- rissant.
des métaux en or. BLOC celle qu'on tire de la carrière avant qu'elle ait
ce nom aux pierres à aiguiser. Y. Peira Éty. L'épithète de philosophale a été don- ,
subi aucune opération.
mouela. BOUTISSE on PARPAING celle qni traverse l'épb-
née à cette pierre, parce que les alchimistes ,
PEIRA-MOUELA HOLA, FETRA MOURRA ES~ qui prétendaient seur d un mur et qui tait parementdes deuxcôtés.
. , avoir le secret de sa com-
TOUBSAT, FEiRA-HOLA. Pierre des remouleurs, position s'étaient approprié le
BRUTE celle qui n'est point taillée et qui est jetée ss
,
nom commun à toutes celles dont on fait des nom de vrais hasard dans un mnr.
meules^ pour aiguiser, ce sont ordinairement sages , d'où la pierre des sages ou philoso- CARREAU, celle dont îa plus srrande dimension est pas»:
des grès plus ou moins fins, selon la forme phale. en parement et la plus petite en boulisse.
et la nature des instruments auxquels on les Giaber, On croit que c'est Geber, Gebert ou CARREAU DE BOSSAGE, celle qui est taillée en bos-
médecin chimiste, arabe ou maure sage avec refend , qui entre dans la composïtîon d'as
destine. Les plus estimées sont celles près de pied droit, d'une chaîne on d'ane encoignnre.
Langres, celles de Marsilly et de Passavant d'Espagne, qui travailla le premier à la CLE la dernière qu'on met pour fermer une voùu fc»
près de Yauvilliers, etc. recherche de celle rêverie. erc.
, ,
PEIRA-FLAKTADA, s. f. (pèire-planlâde). COQUILLEUSE, celle dont les parements uiliés sas'.
On appelle : dl. Poteau de chemin ou de bivoie espèce remplis de trous ou de coquillages.
de cippe ou de pierre milliaire sur . laquelle FETjNTE celle qu'on simule en peinturesur les mars.
,
OEIL le trou epu est au milieu de la meule. ITERE, celle
ARBRE on EPIÎ\E, l'essieu qui la traverse. V. Tour on
, écrit quelque indication de lieu ou de qui résiste au ciseau à cause de sa dsrelè.
,
distance. HARPE celle qu'on laisse en saillie pour lier ce rs*r
tl'timouUl. ,
PEIRA-pouKÇA,Piedra-pomez, esp. Po- avec un autre-
PEIRA-DE-MOULIK, S. f. FAISSIERA, PEIRA- LAYEE, celle dont .les parements sont travaillés su mar-
mice ,\la\. Pierre ponce, matière volcanique,
KOLA , MOLAH. Meule , pierre meulière ou teau brélelé-
molaire, pierre destinéeà moudre. vitrifiée en parlie, remarquable par sa grande MOELLOIV celle qui est propre à bâtir maïs qui n'est
légèreté. , ,
pas taillée, et plus petite que la pierre de taille.
Dans une meule on nomme : PEIRA-DE-BASOUR. Pierre à rasoir, cos, PARPAIKG,V. Boulisse.
IÎOKD la circonférenceextérieure.
schiste argilo siliceux, Schiste colicule, d'un " PREulIERE, celle qui. dans la fondation, esl de5tir.ee.,
à recevoir les médailles ou les inscriptions.
FEUILLURE, la partie qui s'étend depuis le bord jusqu'à jaune chamois et d'un grain imperceptible
,
El* DELIT celle qui est placée dan, la muraille e» seai
15 centimètres environ de l'oeïllfird. à l'oeil. Celte pierre, mouillée avec de l'huile, ,
conlraire de sa couche.
PEI PEI PEI 835
couverte de la taille des pierres à Vosorlhus, PEIRAMAGADA, s. f. (peiramagâde ),
Dans une pierre taillée on nomme : successeur de Menés, elpremier roi d'Egyple. dl. V. Rescossa et Niquel-niquet.
Les Anciens, pourconserverles arêles des Ély. de peira et de amagada, pierre
BOSSE, pelit bossage que l'ouvrier laisse sur le panneau pierres, les portaient à parements bruis et cachée. V. Pefr, R.
,
d'une pierre, pour marquerque la taille n'en est pas les retaillaient ensuile sur le las, ce qui est PEIRAR, V. Peirart.
toisée cause qu'on n'observe point de ciselure sur PEIRART , s. m. (peirâr) ; PEIRARD,
ARETE, les bords tranchants. les anciennes pierres taillées. à fusil, morceau de silex pyro-
BRETURE, la marque que le riflard ou la ripe, avec PEIRAR. Pierre
PEIRA-DE-TOECHA OU DE TOCCA. Pedrà maque, taillé de manière à pouvoirêtre ajusté
lesquels on > layé les pierres , laissent sur leur pare- de toque, port. Pierre de louche, nom qu'on facilement à la mâchoire du chien de la pla-
ment, les traces du marteau.
'CHAMP la lace la plus étroite ; posée de champ , c'est donne à des cornéennes, à des schistes noirs tine d'une arme à feu.
,
mettre la face la plus
étroite en dessous. endurcis et à des jaspes noirs que l'on em- Ély. de peira, pierre, el de la lerm. art,
,
ploie pour essayer les litres de l'or au moyen aiguë, poinlue. Y. Pefr, R.
CHANFREIN, la petite surface formée par une arête
abattue. de l'acide nitrique affaibli, ou eau forte.
CISELURE la bande d'environ trois centîm.
,
de largeur Ély. Ce nom leur a élé donné parce que Dans une pierre à fusil on nomme :
faite de chaque coté de l'arête et
taillée ciseau.
au c'est en les louchant avec l'or et l'acide que
ÉC0RNURE les éclats qui s» détachent par accident aux 3IECHE, la partie tranchante.
, après. l'opération a lieu.
arêtes des pierres, en les laillanl ou FLANCS, les bords latéraux.
ÉPAUFRURE, l'éclat du bord du parement emporté par- PEIRA-DE-TOUNERHO Pierre de foudre TALON, le bord posléiieur.
-
,
mi coup de marteau
mal donné ou de tonnerre, nom que le vulgaire donne A£SIS îa facette supérieure.
I/AÏE, les dentelures ou brételures que laisse le marteau aux bélemniies et aux pyrites de fer , .
DESSOUS, la face inférieure.
de ce nom. Croyant qu'elles ont élé lancées par la fou- On donne le de caillouleurs à ceux
LIT - la surface de dessus et de dessous d'uni pierre.
dre ; mais les premières qui ont en général qui les taillent. nom
MIROIR, une cavité produite dans le parement par un la forme d'une quille, appartiennent
éclat, en laillanl la pierre.
ou ont Les différents instruments tranchants faits
' PAREMENT, la surface apparente et de la appartenu à un genre de mollusquesdont on avec du silex, que l'on trouve dans la terre,
travaillée
ne connaît plus d'analogue vivant, et elles
pierre mise en place. prouvent que les anciens connaissaient déjà
PLUMÉE, l'espèce de ciselure de 6 à 10 ce.lim. ne sont que les moules pétrifiés de l'une de l'art de le tailler.
le maillet au leurs parlies, les secondes sont des espèces
de largeur que l'on fait avec le ciseau et
PEYRART, m. Est aussi le nom qu'on
pourtour du lit brut d'une pierre pour
le dégauchir uvant de
rognons de fer sulfuré , mêlé avec quel- donne, dans le s. déparlement des Bouches-
que d'en faire la
taille.
le ques aulres métaux également étrangères du-R.hône, au marneux contenant du silex.
QUEUE, la partie taillée ou brute qui entre dans mur ,
au tonnerre. PEIRAS, s. m. (peirâs). V. Peirassa.
et qui est opposée à la tête ou parement.
PEIRA-DE-VEIROLA FEIRA-DE-LA-ROUGKA. PEIRAS-D'ALZOEA, S. f. pi. vl. Pierres
Les tailleurs de pierre nommentlespierres: Pierre de variole ou de la petite vérole, de louche.
.
V. Penn, R. PENCHENAT, ADA, adj. et p. vl. GARDES les deux montants latéraux des jumelles.
,
Peigné, ée; fig. élimé, lâche. CHAMBRE, l'espace qu'il y a entre les dents.
PENAS, s. m. (penâs). Nom bas limousin
des genêts. V. Ginesla. PENCHENILH, s. m. vl. FENCBENIL. Les dénis des ros ordinaires sont faites en
Éty. du lat. penna, plume, parce que les Pénil. mais depuis quelque temps onenfait
Éty. du Iat. pénis, la queue des animaux. roseau, aussi avec des métaux.
rameaux du genêt y ressemblent un peu. PENCHENILHA, (peintchenille).Nom
V. Penn, R. On croit que les peignes à dents métalli-
PENAT, ADA, adj. et p. (penâ, âde). qu'on donne au chardon à bonnetier, dans ques ont été inventés en Italie. M. Jean-Louis
Qui a des peines, des chagrins ; en vl. puni, les environs de Toulouse. V. Carda. Vion, de Lyon, a perfectionné ce genre de
ie.
Éty. Parce qu'il sert à peigner les draps, fabrication des ros. MM. Culhat, de la même
Ély. V. Pen, R. a penchinar. Y. Pench, R. ville, Spear , Laverrière, fils aîné ,1 Genr
PENATOS, s. m. pi. (pénates) ; Penali, Nom PENCHENILHA, s. f. (peintchenille). telet, Barnet Chalelard el Perrin, ont aussi
ilal. Pénates, esp. port. cat. Pénales, dieux qu'on donne, aux environs de Tou- apporté des perfectionnementsà celte partie
domestiques; dieux du foyer des anciens louse, à l'hydne sinué, Hydnum repandum, essentielle de la machine à tisser.
Païens. Lin. planle de la famille des Champignons. Tester un peigne, c'est le rétablir en lui
Éty. du lat. pénates, m. s. Ély. Parce qu'il est garni en dessous d'un substituant d'autres dents.
PENAU, s. m. (penâou), d. lim. M. Fou- peigne, grand nombre de pointes, comme celles d'un L'art de les faire se nomme art du peigner
caud traduit ce mot par genêt. V. Penas et penche ou pienchi. Y. Pench, R. ou du parfaiseurde peignes,
Penn R. PENCHER, vl. V. Pegner elPinlar. PENCHI, s. f. FIENCHI. Seran, pièce de
, PENCHES, s. m. pi. (pèintchés), dl. bois ou de fer, en carré long, garnie de lon-
D'aûmin s'àï tranquil-é-méitre Les dents de la roue de champ d'un puits à gues pointes en fer, entre lesquelles on passe
Dis lou foun de moun pénau. sont perpendiculaires au plan de le chanvre et le lin pour les dégager des
roue ; elles s'engrenûent
la roue et dans les fuseaux de resles de la chènevotte et les affiner.
PEA CH FIENCB FIGN PENCHIN PENCHEN, la lanterne. Sauv. V. Pench, R. Éty. V.Penen.,R.
, , , ,
radical pris du latin pecten, pectinis, peigne, Envi, peignes. PENCHI ou FIENCHI , La partie d'une
et dérivé du grec Kïy.tiw (pekléô), formé de PENCHETRE , vl. Voy. Penheire el planche qui n'a pas été sciée afin qu'elle
TÏE/.OJ (pekô), peigner, corder, tondre. Pinlre. reste unie aux voisines, et qu'on fail éclater
De pectinis, gén. de pecten, par apoc. PENCHI, s. f. pèintchi) ; FIENTI, FIENCUI, quand on veut les séparer.
peclin, par le changement de cf en ch et PIGNA , PENCHE , PEGNE. Pelline, ilal. Peynee PENÇHIGNER, dl. V. Penchinier et
addition d'une n, penchin et pench, par une esp. Penfe, port. Pinfe, cat. Peigne, s. m. Pench, R.
apocope; d'où : Pecten-ar Penchée, Pen- instrument de bois , de corne ,
d'ivoire PENCHINACIO, s. f. vl. Penteadura,
,
chen-ar, Pench-i, Penchign-er,, Penchin- d'écaillé ou de métal, servant à démêler les port. Peignure.
ada,Penchin-aire, Penchin-ar, Penchin-at, cheveux et à décrasserla tête. Ély. V. Pench, R.
Penchin-eda, Penchin-ier. Éty du lat. pecten, m. s. V. Pench, R. PENCHINADA, s. f, (peinlchinâde);
De pench, par le changement de e en i, Pecten quodper eum explicatur capillus. FIGNADA PENCHENADA. Coup de peigne ; un
•
,
pinch; d'où : Pineh-inat-ura, Pinchin-aire, Ter. Varro. coup d'étrillé : S'en soun donnais una pen-
Pinchin-ar, Pinchin-at. Penche q, grosses puas, peigne clair, chinada, ils se sont étrillés d'importance ou
Depecfen,parapoc.pecf,et par le change- peigne à démêler. commeil faut.
Penche à picholas puas, peigne fin ou à Éty. de penchi, peigne, et de ada fait
ment de cl en gn, el de e en i pign; d'où : ,
Pign-a Pign-aire Pign-ar, Pign-at, décrasser. avec le peigne. V. Pench, R.
Pign-oun. , , , Penche bercada, peigne édenté. PENCHINADA, s. f. (peinlchinâde).
PENCH, CHA, adj. et p. vl. Peint, einle. Dans un peigne on nomme : Nom langued. du chardon à bonnetier. V.
Ely. V. Pinf, R. Carda.
PENCHA s. f. vl. Peinture, encre. CHAMP le milieu ou le corps 4e ceux qui ont deux Ély. Parce qu'il sert à peigner. V. Pench,
, ,
PENCHANT, s. m. (peinlchân) ; FAN- rangées de dents. Rad.
CHANT. Penchant. V. Inclination, Pénta et
DENTS
,
V. Pua. PENCHINADURA, s. f. (peintehina-
Pend,R. DOS , le côté solide , opposé aux dénis , dans les peignes dûre)
; PINCHINADUHA, REGAYURA.
Regayure,
qui n'en ont qu'une rangée. qui reste dans le séran appelé regayoir,
PENCHAR, v. a. (peinlchâ). Pencher. OREILLES, les dents plus fortes et plus larges qui sont ce
' Cleinar. à l'extrémité du peigne.
quand onregaye le chanvre. V. Estoupa.
•
PEN PEN
8M PEN
PENDELOTA, s. . .
f. (peindelole)
Ély. de pencftinar el de ura. Y. Pench, On dit d'un homme en colère i Tuaria un ; PEN-
Pendant
Rad. merchand per un penchoun, il tuerait un DENT
D'ADRELHA, FENDENT, BOUCLA.
d'oreille , pierreries , etc. que les femmes
PENCHINAIRE, s. m. (peintchinâïrél ; marchand pour un peigne. portent aux oreilles suspendues à une bou-
PENCHiKiER. Un chanvrier , un
filassier ou- Ély. Y. Pench, R.
cle ou anneau. On les nomme pendeloques ,
,
vrier qui sérance le chanvre ; fig. ivrogne, PENCHURA, s. f. vl. Peinture. Voy. quand ils sont composés d'une seule pièce.
biberon. Pinlura et Pinf, R. Ély. de pende qui pend , ou du Iat. pen-
Éty. àepenchina, pour penchi et de aire. PEND, PEHDR , FENS , PENCH , radical dé- ,
Y. Pench, R. rivé du latin pendere pendeo , pendre , dulus,m. s. Y. Pend, R.
PENCHINAIRE, DE TANA, dl.
V. Car- êlre pendu, et, àependere, pendo
, , pensum, On appelle :
daire. pendre, act. d'où peniulus, pendanl, qui
Pes. FERMOIR , le ressort qui fixe la pendeloque à la belière.
PENCHINAR, v. a. (peintchinâ); PIN- est en penle, pensare, peser. Y.d'où Pend- BEL1ÈKE le petit anneau qui passe dans l'anneau prin-
Pettinare, ilal. Peynar, esp. De pendere, par apoc. pend; : ,
cipal et qui soutient la pendeloque
Penlear, port. Peniinar, cat. Peigner, dé- eire, Pcnd-cnl, Pend-is, Pendor-is , Sus-
CHINAR, FIGNAR.
TALON la parlie inférieure de la brisure où s'attache la
mêler avec un peigne; fig. battre,maltraiter. pendut, De-pend-ensa, Inde-pendent, Ce- l.eliire-
,
Éty. du lat. pecf ère, m. s. V. Pench, R. pend-ant, In-de-pendem-ment, In-depen- PENDELOQUE, l'espèce de poire suspendueà la be-
Penchinar de lin, decanebe, sérancer du dença. lière.
lin, du chanvre; on donne en français le nom De pendere, par suppr. de l'e du milieu : L'usage de cet ornement est très-ancien
de pignarisse, à celle qui sérance. Pendre, Sus-pendre , Pendr-ilhar, Pendr- et se relroeve chez tous les peuples, chez la
Penchinar de lana,, peigner ou carder de ilhal, De-pendre, Pendul-ina. plupart, il est même commun aux deux
la laine. De pendulus, par apoc. pendul el pen-
de u en ou ; d'où : sexes. On voit dans la Gen. chap. 24 22et j
Penchinar à rebours de peou, peignerà doul, par le changement S3 que Eliezer, offrit à Rebecca , avec des
Pendaul-ia , Pendel-ota, Pendilh-ar, Pen- ,
rebroussepoil.
dilh-ada, Pendoul-au, Pendoul-ar, iar , vases d'or, des pendants d'oreille.
Fa penchinar las dents, dl. jouer de la Pendoul-ier, Pendul-a, Pendul-au. PEKDEMBN, s. m. vl. FENDEMEN. Pen-
mâchoire. daison. V. Pend,R.
PENCHINAR SE, v. r. Se peigner, dé- Dépend, par le changement du d en g, PENEBENSAjS. f. vl. Pendença , port.
mêler ses cheveux ; fig. se batlre, se traîner peng ; d'où : Penge-ar, Pengea-col, Pen- Pénitence , repentir, peine.
ge-adissa, Pengeourl-ar, et par celui du g, Éty. Alt. du lat. poenilentia, m. s. Vov.
par les cheveux. en j Penj-ar , Penj-at , Pcnj-ourl-ar.
PENCHINAT, ADA, adj. et p. (peint- :
De pend, par le changement de e en i ,
Pen.'R.
chinâ, âde) ; PIGNAT, PINCHIKAT. Peigné, ée; pind; d'où Pind-oul-ar. PENEDENSAR, v. n. vl. Etre absous,
bien arrangé, bien ajusté. :
De pensare, peser, penser à.... In-dis- faire pénitence de ses péchés.
Ély. du lat. pectinafus, m. s. Y. Pench, pens-abla-ment In-dis-pens-able Des- Éty. de penedensa et de ar. V. Pen, R.
Rad. ,
Des-pens-a Des-pens-aire,, Des- PENDENT, ENTA, adj. Pendiente,
(peindéin,
pens ,
PENCHINAT , s. m. Pinchina, grosse pendre, , Des-pens-ar, Des-pens-ier, Des- èinte) ; Pendenle ital. port.
,
étoffe de laine dont on fait les capes pour les pendoul-iar, Sus-pens-a, Sus-pens, Pens- esp. Pendent, cat. Pendant, ante, qui pend.
bergers. V. Pench, R. ivou, Sus-pant-a. V. Pendis el Pend, R.
PENCHîNEDA, s. f. (peinlehinéde) ; PENDAERE, V. Pendeire, PENDENT, pr. DURART. Pendant, dans
PENCHINADA. Noms languedociens du char- PENDAMENS , s. m. vl. Pénitence. le temps que, pendent que, tandis que, pen-
don à bonnetier. V. Carda. V. Penilença et Pen, R. dant que. V. Durant et Pend, R.
Éty. Parce qu'il sert à peigner. Y. Pench, PENDANT, s. m. vl. Pente, colline. PENDENT, s. m. Pendant, ce qui as-
Rad. Éty. du lat. pendulus, qui va en pente. sortit une autre chose, qui pour la régularité
PENCHINIER, s. m. ( peinlchinié ) ; V. Pcnd,R. doit être double. On le dit particulièrement
PENCHINAIRE , FINCHINAIBE , PINCEINIER. Peî- PENDAULIA , s. f. ( peindâouïie), d. en parlant des tableaux et des gravures.
gnier, celui qui fait ou qui vend des pei- bas lim. Brandilloire, escarpolette. V. 5c- PENDENTS, s. m. pi. sous-entendu
gnes ; pour chanvrier. V. Penchinaire. lançadour el Bindoussa. d'aurelhas; Pendenls, port. Pendants d'o-
Éty. de penchina, peigne, et de ier. Y. Ély. de Pendouliar, v. c. m. et Pend, R. reille. V. Pendelotas.
Pench, R. Les dangers de la brandilloire sont bien PENDESOUN , s. f. (peindesôun). Pen-
Plourar coumo un penchinier Pleurer décrits dans ce couplet bas-limousin. daison l'action de mettre au gibet, de
à chaudes larmes. , pendre ,quelqu'un. V. Pend, R.
La pendaulias per la santat PENDIGOULAR, v. n. (peindigoulâ).V.
D'autrasfes d'una mina trista Présenta ren d'utile ; Pendigouliar.
Sur la mar gitlava la vista (Didon). Quand vostre cor es agitât, PENDIGOULHA A, s._ (peindigôuille) ;
Et de joya, quand la vesie
Plourava coumo un penchinie.
' Lou cuer n'est pas tranquille; FER-DiGouTo. Dépenaillé,
ée, déguenillé,
L'hounour es adoune en suspens, celui, celle, dont les habillementsmal ajustés,
Favre. El se la corda cassa, semblent pendiller de tous côlés. V. Pend,
PENCHINIER Quei toujour à voire despens Rad.
V. Penchi- Que l'amour vous ramassa.
naire. DE CANEBE , PENDIGOULHOUN,s. m. (pendigouil-
PENCHINIER Vaudevilledes vendangeurs,Piiset Barro. lôun); PENDEGUIOUN. Lambeau, haillon, chif-
s. m. Canebassier. fon qu'on suspend au dos de quelqu'un en
Sauv. V. Pendi, R.,
PENCHINILHA, s. f. (peinlchinïlle), PENDEGUEILLAR, vl. V. Pendilhar signe de dérision. V. Ped, R.
dl. V. Penchinilhal et Pench ,11. PENDEGUILHAR, v. n. Gare. V. Pe?i- PENDIGOULIAR, Y. Pendilhar el
dilhar. Pend, R.
PENCHINILHAT, s. m. (pe'inchinillâ) ; PENDEGUILHOUN,s. m. (peindeguil-
FENCHINELIIA. Nom qu'on donne, en Langue- lôun). Lambeaux qui pendillent, chiffons
PENDILHA, s. f. (peindille), dl. Un
doc à l'hydne hérisson, Hydnum erina- qu'on suspend. Gare. V. Pend, croc, un crochet à pendre de la viande. Voy.
,
ceus, Bull, espèce de champignon qui a un R. Croc et Pend, R.
PENDEILLAR, v. n. vl. V. Pendilhar PENDILHADA, s. f. (peindillâde), dl.
peu l'air d'une perruque suspendue à un ar- PENDEIRE, (peindèïré). raisin,
PENDOD. Liam de rasin, grappe de
bre, qu'on trouve ordinairement sur les bourreau, hommes.m. Pendeur,
vieux chênes. sanguinaire et cruel. qu'on suspend.
Ély Penchenilliat est Ety. de pendre et de aire ou eire, oui Éty. du lat. pendulus, pendanl. V.Pend,
synonyme de mal- pend. V. Pend ,R. Rad.
peigne. V. Pench, R. J
PENDEIRE, s. m. (peindeïre); FENDUR.
PENCHOUN,s. m. (peinlchôuD), d. bas Pendeur PENDILHAR, v. n. (peindillâ) ; «*-
lim. dim. de ,
terroriste, homme sanguinaire. DOOULIAR , FENJOULAR, PENDBILHAB , FEirDI"
PENcaou, PENCHE, petit peigne. Avr. V. Pend, R.
GOULAB, F1NDOULAR, PEKDOULAB, rEItDOCLIAB,
PEN PEN PEN 845
PEKDOUBIAR, FENGEOURLAR, PENDEGUILHAR.
Pcn~ chose en haut, suspendre ; attacher à un PÊNEC, s. m. (pené) ; DOUHMIDA. Léger
zolare, ital. Pendiller, être suspendu en l'air gibet; fig. durer, traîner, en parlant d'une sommeil qu'on fail étant levé.
et agité par le vent.
affaire. Éty. On fait dériver ce mol du celt.
Éty. dépendre et de ilhar. Ély. du lat. appendere, pendere ou sus- branler, pencher, parce qu'on remue lapen tête,
Se pendigoular , se suspendre par les pendere. V. Pend , R. en dormantainsi.
mains à une barre. V. Pend, R. Pendre mens, en vl. Eslimer moins. PENEC , ECA, adj. (pené, éque). Fané,
PENDIS, adj. (peindis) ; FENDENT, FEN- PENDRE, v. n. Pendere, ital. Pendu- flétri, en parlant des fruits Irop mûrs : Figa
DOULIEB.
Pendant, penché , incliné, Voy. rar, port. Pendre, être suspendu; tomber peneca, figue mûre, pendante, qui a séché
Cleinat, et subs. Penchant. trop, descendre trop bas, pencher , incliner. sur l'arbre.
Ély. du lat. pendenlis, gén. dépendons, Ély. du lai.pendere. Y. Pend, R. PENECAR, v. n. (penecâ); FENECHAR ,
par la suppress. de enf. V. Pend, R. PENDRE SE , v. r. Se pendre, se don- SOUBECHAR, SOUEESTAR
, SOUMILHAB , SOUME-
PENDISSION, s. f. (peindissie-n), et ner la mort en se suspendant par le cou à LHAR, BECILHAR,HICOUCAR, GRALEAH, FENEQUE-
impr. FENDISSIOU , PENGEADISSA. Pendaison : une corde ou en s'étranglanl. GEAR, BEVENTAR. Sommeiller,roupiller,faire
La mala pendission U venga, puisse-tu PENDRILHAR, v. n. d. béarn. Pour un léger sommeil ; se faner, se flétrir par
êlre pendu. pendre, V. Pendilhar et Pend, R. excès de maturité, en parlant des fruits;
Ély. V. Pend, R. PENDRILHAT,ADA, adj. et p. (pein- peiner, avoir de la peine; êlre à l'étroit,
PÉNDOI, s. m. (peindôï). Dans le d. de drillâ âde). Pendu suspendu. souffrir, avoir du mal.
Grasse, ce mot signifie la même chose que Éty., V. Pend, R., Ety. depenec et dear.
Grapa, v. c. m. el Pend, R. PENRULA, s. f. (peindûle); Pendulo , PENECAS, s. f. pl.(penéques),dl. Fi-
PENDOOULIAR, Voy. Pendouliar et ital. Pendula , port. Pendola esp. cat. Pen- gues sèches, figues de cabas.
Pend, R. dule horloge à poids ou à ressort, dont les PENECHA , adj. Gauche. V. Gaucha.
,
PENDORIS, s. m. pi. (peindoris). On le mouvementssont réglés par une pendule. PENECHAR, Y.Penecar.
dit de toutes les choses qui pendent désa- Ély. de pendule, qu'on a ajouté à celle es- PENECUN, s. m. (penecûn); PENEQUET.
gréablement d'une autre. pèce d'horloge ; V. Balancier el Pendre, du Sommeil accablant, grandbesoin de dormir.
Éty. du lat.pendulus, par le changement lat. pendulus. Y. Pend, R. Gare.
de l en r et deu en o. Y. Pend, R. Pendule, est masculin en français quand il Ély. de penec et de
un.
PENDOU, s. m. (peindou). Une grappe désigne le balancier, et féminin lorsqu'il in- PENEDAR, v. r. vl. Se repenlir.
de raisin, un raisin entier. Gare. dique l'horloge. V. pour les détails, Mouestra. Éty. du lat. poenilere, va. s. Y.Pen, R.
Ély. de pendre. Y. Pend R. Vincent Galilée, fils du célèbre physicien Peneda, qu'il ou qu'elle se repenle.
PENDOULAR,V. Pendouliar. , de ce nom, appliqua, le premier, le pendule PENEDEMEN , s. m. vl. Penediment,
PENDOULAT,ADA, adj. et p. ( pein- aux horloges, en 1649. Huyghens perfec- anc. cat. Repentance , repentir. V. Pen, R.
doulâ,âde). Pendu, ue. V. Pendut. tionna ensuile celle découverte précieuse. PENEDEN, adj. vl. Pénilent, repentant.
PENDOULAU, s. m. (peindoùlâou).Es- La premièrependule qu'on ait vue, en An- Ély. du lat.poenifens m. s. V. Pen, R.
pèce de raisin. V. Rasin. gleterre, fut faite en 1662, par M. Fromenlil, PENEDENCIER , S., m. vl. PENEDENSIER.
Ély. dépendre, pendouliar, du lat. pen- hollandais. Pénitencier, cat. Penilenciero anc. esp.
dulus. V. Pend, R. PENDULAU, s. m. et adj. (peindulâou). Penitenciero port. Penilenziere,, ilal. Péni-
Pendre, parce que ses longues grappes Nom d'une espèce de raisin, à Nice. V. Rasin- ,
tencier pénilent, pèlerin.
pendentde la treille comme si elles y étaient de pansa. Y. Pend, R. ,
Ety. du Iat. poenilenliarius m. s.
suspendues avec une attaché. PENEHJLIER, s. m. (peindulié). Pendu- ,
PENEDENSA, s. f. vl. Penedenza, cat.
PENDOULIAR, V. Pendilhar, Pendre, lier, horloger qui ne fait ou ne vend que des V. Penitenci
et Pend, R. pendules. Gare. PENEDENSAT, S. m. vl.
PENDOULIER, IERA, adj. (peindoulié, PENDULINA, s. f. (peinduline) ; PIGRA. Repenli, repentant, celui qui FENEDENSATZ.
a fait péni-
'
Nom qu'on donne à la mésange penduline ,
COUIOUL. Barlcvng, on le
iére);.FENDoùRiEH, tence, ou à qui une pénitence a été imposée,
dit d'un habit donl l'un des côlés est plus parce qu'elle suspend son nid aux branches qui a été pardonné.
long que l'autre ; d'un terrain qui est en des arbres, eloù elle esl comme suspendue. Ély. de penedensa et de af. V. Pen R.
pente.. V. Pendis. V. Pend, R. el Debassiaire. ,
Ély.de pendouliar et de ur qui traîne PENDULOS, adj. vl. Pendulo, esp.ital. PENEDENSIER, S. m. vl. PENEDENCIER.
, Pendant, qui pend. Pénitencier,pénitent, croisé, pèlerin.
ou a l'habitude de traîner. V. Pend, R. Ély. du lat. pendulus, m. s. Éty. de penedensa et de ier, du lat. poeni-
PENDOURAR et lensiarius. Y. Pénitencier et Pen, R.
PENDOURAR SE, Voy. Pendre et PENDUK, V.Pendeire. PENEDENZA, s. f. vl. Penedenza, cat.
Pend,R. PENDUT , s. m. (peindû). Pendu, celui V. Penilença el Pen, R.
PENDOUREL s. m. dl. V. Pend, R. qui est mort de strangulation par suspension. PENEDENZAR, v. a. vl. Penilenciar,
, Ély. de la basse lai. pendulus, formé du
De soun.habillomen, letlou6le'pendourel. Iat. pendere, pendre. V. Pend, R. cat. esp. porl. Penilenziare, ilal. Punir,
S'en ba deçà,, delà, tabé Sifof près, sitôt pendut, aussitôt'pris châlier, faire faire pénitence; se repenlir;
coumo soun el, , absoudre, acquiller. V. Pen, R.
Hillet. aussitôt pendu.
Allusion à la fin tragique de trois membres PENEDENZER, s. m. vl. Pénilent, ce-
PENDOURIAR, V. Pendouliar, du Parlement du Châtelet : Brisson, Larcher lui qui fait pénitence.
PENDOURIAR, V. Pendilhar elPend, el Tardif, qui, dans les temps orageux de Ély. de penedensa et de er, pour ier.
Rad. la ligue, arrêtés par ordre des Seize, à 9 Y. Pen, R.
PENDOURIAS, s. m. (peindouriâs);FEN- heures du malin, le 16 novembre 1591 fu- PENEDER, V. n. Vl. FENEDIR, SE FENE-
ROUBIEB. Terrain en penle. Aub. rent confessés à 10 heures et pendus à, 11. DRE. Penedir, cal. Se repentir , faire péni-
PENDOURIER, V. Pendoulier. Gatel. tence ; absoudre.
PENDOUYA, s. f. (peindouïe). Femme PENDUT, UDA, adj. et part, (peindù, Éty. du Iat.poenilere, m. s. V. Pen, R.
déguenillée, V. Pandoula, donl ce mol n'est ûde) ; Pendurado, port. Pendu, ue, atlaché PENEDIR, v. n. vl. V. Peneder elPen,
qu'une altération ou de ce que ses habille- en haut, étranglé à une potence; suspendu, Rad.
,
ments semblent pendre comme des haillons. ue. Y. Pendre. PENEDRE SE, v. r. vl. Se repenlir. V.
V. Pend, R. PENE , v. a. (péné), dg. Pendre. Voy. Peneder elPen, R.
PENDRE, v. a. (peindre); PENDOULAR Pendre et Pend, R. Ély. du lat.poenifere, m. s.
, Triste coum'unjulial a pêne. PENEGEAR, v. n. (penedjâ), dl. Gam-
PMDocLiAB, PENGEAR, PÊNE. Pendere, ilal.
Pender, esp. Pendurar et Pender, port, D'Aslros. biller, ruer.
esp. Pendrer, cat. Pendre, attacher une Triste comme un jugé à êlre pendu. Éty. V. Ped, R.
PEN PEN
846 PEN
Penjar, cat. sula, cat. port. Penisola ilal. Peninsola,
PENEIRIS. V. jlccouchaiîa. PENGAR, v. a. VI.FENJAB. Péninsule, portion , étendue
ou de terre
PENEL, S. m. Vl. FENOL, PEKO , FENOS, Pendre. V. Pendre, esp.
girouette, PENGEA-COL, f. (pémdje-col), dl. jointe au continent par un col étroit, tout le
Pennonceau, S.
fig. reste étant environné par l'eau.
FENON , FEHONCEL.
Figue à col tors figue mûre pendante ;
pennon, étendard. Y. Penn, R. lorlicoli,
;
hypocrite, faux dévot. Ély. du lat. peninsula, fait depenè, pres-
PÉNEOU, s. m. (penèoù). Pennon, gi-
plumet de pilote, paquet de plumes Éty. de pengear pencher et de col. Y. que, et àeinsula, île.
rouelle, , , PENIOU, s. m. (peniôu). Pénil, pubis.
qu'on fait voltiger dans l'air pour connaître Ped, R. Éty. du lat. pénis, m. s.
d'où vient le vent. Gare. PENGEADISSA, s. f. (peindjadisse), dl.
PENEQUET, s. m. (penequé). Petit V. Pendission et Pend, R. PENIOU, adj. Pour pénible, Vùy. Pé-
homme, petil sommeil. Gare. PENGEOURLAR,dl. m. s. que PenaV nible et Pen , R.
Éty. Dim. de penec. Y. Penecun. Ihar., v. c. m. et Pend, R. PENIOUS, Gare. V. Pénible.
PENET, s. m. V. Panaris. PENGER, vl. Peindre. Yoy. Pinfar el PENITENCI, s. f. (penileinci);pENiTra-
ilal. Penilencia,
PENETSE, vl. Il ou elle se refuse , se Pinf, R. ÇA, PENIDENÇA.Penifenza,
repent. PENH, s. f. vl. Peinture. V. Pinf, R. esp. port. cat. Pénitence, repenlir, regret
Ély. V. Pen, R. PENH, vl. V. Peing-, d'avoir fait, agi ; sacrement ; peine, châti-
PENETA, s. f. vl. Pennela, ital. Petite PENHEDOR, s. m. vl. FEH3TDOH.Pein- ment imposé par le confesseur ; punition
plume, petite penne. tre. V. Pinfre et Pinf,R. méritée ; mortifications et prières volontai-
PENETOUN, s. m. (penetpun). Pène- PENHEIRE, S. m. Vl. FIKHETHE, PEN- res, expiatoires.
ton, partie de la clef qui enlre dans la ser- CHEYRE, PENHEDOR,V.FENHIDOR, PINHEDOB. L Cin- Éty. du lat. poenitenlia, dérivé de poena.
rure. tre, enlumineur. Pinlre. Y.Pen,R.
PENETR, radical dérivé du lalin pene- PENHER, vl.
v. a. Peindre. V.
FEHGEB. Jusqu'au Vil"6 siècle, la pénitence pour
irare , entrer dans l'intérieur , pénétrer ; Pintar et Pinf, R. les grands crimes était publique ; on croit
formé de pênes, dans, chez, en la puissance PENHERA,s. f. anc. béarn. Saisie. que c'est à Théodore, archevêque de Can-
de. Éty. du Iat. pignerare,hypothéquer, en- lorbery, que l'on doit la suppression des pé-
De penelrare, par apoc. penetr ; d'où : gager, de pignus. Y. Pign, R. nitences publiques, en Occident, pour les
Penetr-ar , Penetr-at, Penetr-ation, Im- péchés secrets.
penelr-able, Penetr-aliu. Augun no deu far penhera en maison on PENITENCIA,d. vaud.Penilencia, port.
Fors et Cost. de Béarn.
PENETRABLE, ABLA, adj. (pénétra- hafemnajasenla. Y. Penitenci el Pen, R.
blé, âble) ; Penetrabile, ilal.Penefra&ïe, esp. Lo baile medix deu far las penheras. PENITENCIAL, adj. vl. Penilencial,
cat. Penelravel, port, Pénétrable, qui peut- lbid. cat. esp. port. Penilenziale,ital. Pénitenciel,
être pénétré. de pénitence.
Ély. du lat. penetrabilis3 m. s. PENHERADOO, s. m. Saisisseur, celui PENITENCIER, s. m. (penilencié);
PENETRAR, v. a. (pénétra) ; TREFANAE. qui saisit. V. Pign, R. md. Saisir, faire Penilenziere,ital. Penifencieiro, port. Pé-
Penelrare, ital. Penetrar, esp. port. cat. PENHERAR, v. a. une nitencier, cat. Penitenciero, anc. esp. Péni-
Pénétrer, s'insinuer dans l'intérieur ; par- saisie.
Éty. du lat. pignerare hypothéquer. V.
tencier, prêtre commis par l'évêque pour
venir à connaîlre ; découvrir les sentiments , absoudre les cas réservés.
de quelqu'un; toucher vivement, sensible- Pign, R. Éty. de penitenci et de la lerm. ier, celui
ment. PENHERAT, ADA, adj. el p. md. qui ordonne les pénitences ; ou du lat.poeni-
Ély. du lat. penelrare. Y. Penetr, R. Saisi, ie. lenciarius, m. s.
Penetravipas aquit, dl. je ne portais pas Éty. du lat. pigneralus, mis en gage. V. Anciennement, tous les confesseurs por-
jusques là mes vues. Pign, R. taient le litre de pénitenciers;mais vers le mi-
PENETRAR, v. n. Penelrare, ital. PENHIDOR, vl. V. Penheire el Pinlre. lieu du troisièmesiècle, sous le pontificat de
Penetrar, esp. port. Pénétrer, entrer bien PENHORA, s. f. vl. V. Pegnùra. Corneille, les évèques instituèrent dans leur
avant. PENHORAMEN, vl. V. Pegnoramen.
.
cathédrale, un penifencier en titre, pour les
PENETRARSE, v. r. Penetrar se, cat. PÉNHORARjVl.Y. Pegnorar. cas réservés, et on le nomma Grand péni-
Se pénétrer, remplir son âme, son esprit, PENI, vl. Je souffre, je suis dans la tencier.
son coeur. peine. PENETEKT, ENTA, adj. (penitein,
PENETRAT, ADA, adj. et p. (pénétra, PENIBLAMENT, adv. (peniblaméin) -
einle); FEKIDENT. Pénitente, ital. esp. port.
; _
âde) ; Penelrado, port. Pénétré à ée, imbu, Péniblement, cat. Penosamente, ital. esp. Pénilent, cat. Pénitenl, ente qui se repent
trempé. port. Péniblement, avec peine. ,
ou fait pénitence; qui confesse ses péchés.
Éty. dullal. penefrafus. V. Penetr, R. Ély. de penibla et de ment, d'une manière Éty. du lat. poenitens.Y. Pena, Penitenci
PÈNETRATIEU vl. V. Penetraliu. pénible. Y. Pen, R. et Pen, R.
PENETRATION,, s. f. (penetratie-n); PENIBLE, IBLA, adj. (pénible, ible) ; Impénitent, qui est sans regret pour ses
rENETRATrEN.Penelrazione, ital. Penetracion, PENious. Penoso, ital. esp. port. Pénible, péchés.
esp. Penefracao, port. Penelraciô , cat. cat. Pénible, qui donne de la peine qui se
, PENITENT, s. m. Nom qu'on donne,
Pénétration, la vertu et l'action de pénétrer; fait avec peine ; infatigable, laborieux. Yoy. dans la Haute-Provence, au bulime radié :
facilité dont jouit l'esprit de saisir avec Penable. Bulimus radialus, Brug petit mollusque
promptitude les choses les plus difficiles, les Éty. de pena et de ible susceptible de de l'ordre des Gastéropodes ,
rapports les plus cachés. peine. V. Pen, R. , et dé la fam. des
Adélobranches(à branchies non. apparentes),
Ély. du lat. penetralionis, gén. de pene- Pris absolument, cet adjectifne s'applique très-commun dans les lieux arides du dépar-
tralio. Y. Penelr, R. qu'aux choses et non aux personnes ; Ainsi, tement des Basses-Alpes.
PENETRATIU, IVA, adj. vl. PENETBA- traduisez : Aquel home es pénible, par cet Ély. Sa forme allongée et sa couleur
TIEU , PENETBATIF. Penelratïu,cat. Pênelra- homme esl laborieux el non esf pénible. blanche lui ont fail donner le nom depénilent.
tivo esp. port. ilal. Pénélratif, qui a la fa- PÉNlDENÇA.d. bas lim. Pour péni- V,Pen,R.
culté, de pénétrer. tence , V. Penitenci et Pen, R.
Ély. Y. Penetr, R. PENITENT-BLANC, m. (penilein-
PENIDENT , ENTA . d. bas lim. Peni-
blan). Nom qu'on donne, à Avignon, à l'or-
j.
PÊNETS, s. m. pi. (penés). Petits pieds. dent, cat. V. Pénitent et Pen R. nithogaleen ombelle, ou dame de onze heu-
V. Penoun et Ped, R. PENIEIRAS, s. m. (peniéiras), ,
d. bas lim.
res , Ornilhogalumumbellalum, Lin, plante
PENG, s. m. vl. Gage , assurance, nan^ Lieu couverl de genêts. Voy. Ginestiera.
de la fam. des Liliacées qu'on trouve dans
tissement. Ety. depenas, genêt, et de ieiras. Voy.
les champs. ,
Ély. du lat. pignus. Penn R. Les fleurs de celte plante ne s'épanouissent
PENG, vl. Y.Peing. . ,
PENINSULA, s. f. (péninsule) ; Penin- que vers onze heures du malin, d'où le nom
PEN PEN PEN 847
rje daine de onze heures ; celui de pénitent Éty. de penna, plume, et de la term. dira. PENSAGI, s. m. (pensâdgi).V. Pensa-
blanc lui vient de ses fleurs blanches. eou. V. Penn, R. ment.
PENITENT-BLUR, s. m. Nom du va- PENNICAR, v. n. (peinnicâ), dg. Piaffer. PENSAIRE, Gare. V. Pensur.
celouailde chien, selon M. Avril, plante PÉNNOSITAT, s. f. vl. Plumage, pen- PENSAMEN, vl. et
qui nous paraît être le Muscari comosum. nosité, abondance de plumes. PENSAMENT , s. m. ( peinsaméin) ;
V-.Barrelelsgros. Lly. du lat. pennos, plumeux et de ilaf. FENS1ER , FENSAGE , FESSAMENT. PeSSamiCUlO et
Ély. L'épi de fleurs de cette planle a élé V. Penn, R. , Pensamienlo, esp. Pensament, cat. Pensa-
comparée à un pénitent bleu. PENO, s. m. V1._PENON. Pano, anc. cat. menlo, port. ital. Souci, embarras, peine
PENITENTIAL , adj. vl. Penilencial, Pendos, esp. Pendao, port. Pennone, ilal. d'esprit, chagrin.
cat.esp. port. Penilenziale, ital. Péhitenliel, Pennon, flamme, banderole. Éty. de Pens, v. c. m. el de la lerm. ment,
delà pénitence. V. Pen, R. PENON, vl. V. Peno. pensée. V. Pend, R.
PENITENTS, s. m. pi. (peniteins). Pé- PENONGEL, s. m. vl. Pennoncello, ilal. Pensament, se dit aussi pour pansement,
nitents, nom qu'on donne aux membres de Panonceau. V. Pan, R. 2. ou action de panser une plaie.
certaines confréries qui font profession de PENONEL, s. m. vl. Petit pennon , pe- Tout U foi pensament, tout le peine.
pratiquer la pénitence publique en allant tite banderole, petite flamme. PENSAMENTIT, IDA, adj. (peinsa-
,
dans les rues couverts d'un sac ou habit de Éty. Dim. de Penon, v. cm. meinli, ide). Avril. V. Pensatiou el Pend,
pénilent. PENOS, OZA, adj. vl. Penôs, cat. Pe- Rad. '
Les Hébreux donnaient le nom de silice à noso, esp. port. ital. Pénible, douloureux. PENSANSA, s. f. vl. PESANSA. Pesanza,
leurs babilsde deuil ; mais les Septanteappel- V. Pen,R. ital. Pensée, peine, chagrin, tristesse, inquié-
lent ces mêmes habits des sacs, parce qu'ils PENOTIS, s. m. pi. (penôlis). Petits- tude, affliction. V. Pend, R.
en avaient la forme , d'où est venu la déno- pieds. V. Penoun et Ped, R. PENSAR, v. a. vl. PESSAR, PEZAH. Peser,
mination de sacs des pénitents. Y. Pen R. PENOUN, s. m. (penôun), plus en usage reconnaître le poids ; v. n. avoir du poids;
L'institution des Pénitents commença , à fâcher, Chagriner, être pénible, souffrir, dé-
aU pi. FENOUNS FENETS FEKOTIS. PelOn , petit
Péronne, en 1220, à la suite des prédications pied, terme de, nourrice pour désigner les plaire.
,
d'un ermite qui exhortait à la pénitence. pieds d'un enfant. Éty. du lat. pensare, m. s. V. Pesar.
Les Pénitents Gris furent établis à Avi- Éty. Dim. de ped. Y. Ped, R. PENSAR, v. n. (peinsâ) ; PESSAH. Pen-
gnon, en 1226, par Louis VIII. PENOUN , s. m. En terme de boucherie, sare , ital. Pensar, esp. port. cat. Penser,
Les Pénitents de la Magdeleinefurent ins-
titués, vers l'an 1272, par un bourgeois de morceau de viande auquel tiennent des avoir ou former des pensées ; former dans
glandes el un morceau de foie, un lobe du son esprit l'idée ou l'image de quelque chose;
Marseille, nommé Bernard, pour travailler foie ou du poumon. croire, juger, être sur le point de... réfléchir;
à la conversion des courlisannes de cette
ville.
PENOUN, s. m. En terme de marine, songer.
guidon,vergue. V. Penn, R. Éty. du lai. pensare, peser, examiner. V.
PENIZO, s. f. vl. FENIZOS. Repenlir pé- PENOUTEGEAR, v. n. (penouledjâ), Pend,R.
nitence. V.Penitenci et Pen, R. ,
d. bas lim. Remuer, agiter les pieds. Les Provençauxdisent souvent ce que me
PENJAL, s. m. (peindjâl), dl. Penchant Ély. de penot, penoli et de egear. Y. Ped, pensi, pour ce quepensi.
d'une monlagne, d'une colline. V. Fend, R.
Rad. Dispasjamai ce que sipenso, Gr'os.Tr.
PENJAR, v. a. et n. dl. Penjar, cat. V. il ne dit jamais ce qu'il pense, et non ce qu'il
Pendre et Pend, R. PENOZ, vl. V. Penos.
PENJAT, adj. et p. vl. FEOJATZ.Penjad, PEN02AMENT, adv. vl. Penosament, se pense.
cat.Pendu. V. Pendut st Pend, R. cat. Penosamente, esp. port. ital. Pénible- En français, le verbe penser ne s'emploie
ment. V. Pen, R. jamais dans le sens réciproque; ainsi tra-
PENJOURLAR, V. Pendilhar et Pend,
Rad. PENRE, v. a. vl. Penre, cat. Prendre, duisez: Iou me pensavi, par je pensais, je
il prend, je lâcherai. V. Prendre. faisais réflexion ; Tau es boussut que noun
PENLORA, s. m. (peinlôre), d. bas lim. s'oou pensa, tel est bossu qui ne s'en doule
GOBLORA. Homme qui, par paresse et négli-
PENRRE, vl. V. Prendre.
gence, va les bras pendants. PENS, s.m. vl. TES. Poids, pesanteur, pas.
Ety. V. Pend, R. V. Pes; pensée, réflexion. V. Pensada. PENSAR, v. a. (peinsâ); Pensar, esp.
PENN, PEN, PAN, radical pris du latin PENS, s. m. vl. Vieux mot qui signifiait port. Panser, appliquer les remèdes néces-
pensée, examen, réflexion ; il s'est conservé saires à une plaie ; soigner un cheval.
penna, plume, aile, dérivé du grec TOTEIVÔÇ dans guet-à-pens, en français, guet réfléchi, PENSASON, s. f. vl. Rêverie. V. Pend,
(péteinos),qui vole, volatile, oiseau. prémédité. V. Pensament. Rad.
De penna, par
"en-a, Pen-acho,apoc. penn, pen; d'où : Éty. du lat. pensalio ou pensare. Voy. PENSASOS, adj. vl. Pensif, triste, rê-
Pen-as, Peh-au, Pen- Pend,R. veur. V. Pend, R.
leir-as Penn-eou, Penn-os-ilat, Pen-o PENSAT, s. m. vl. Pensée. V. Pend, R.
Pen-on,, Penonc-el, Penonc-eu, Pen-oun,, PENSA, s. f. vl. FESSA, FEZA. Pensa, anc.
Em-pen-ai, Enc6-pen-at, Pen-artz, Pen-el, cât. Pensée, idée, mémoire, souvenir, esprit, PENSAT , ADA, adj. et p. (peinsâ, âde);
coeur.
Pensado, port. Pensé, ée ; pensé, suivant le
Pan-acho, Pinh-os, Pin-ula. V. Pend, R.
PENNA, s. f. vl. PENA. Panneau paroi, PENSABLE, ABLA , adj. (peinsâblé, verbe. PENSATGE, s.m. vl. FESSATGE.Pensée.
,
v. Paneou;panneau, sorte de fourrure.
âble), dl. Présumable, probable. Y. Pend, R.
V. V. Pensada.
Pana. Es pa dich se la planigueroun; PENSATIOU, IOUVA, adj. (pensatiou ,
PENNA, s. f. d. béarn. Rocher. Mais es pensable qu'où faguèroun. ÎÔUVe) ;PENSIER, APENSAMENTIT , EMPENSAT,
Lly. de l'esp.pena, rocher. Fabre. APENSAT1T , PESSAItlENTOUS, FENSIVOU , PENSA-
PENNAT, adj. vl. Pennato, ital. Em- MENTIT, FENSATIEOU. Pensif, ive,
rêveur, qui
penné, emplumé. PENSADA , s. f. (peinsâde) ; PENSÂTA. pense, qui réfléchit, qui est forlementoccupé
Ety. du lat. pennatus,
va. s. Pensiero ital. Pensamienlo, esp. Pensa- d'une idée ; subst. penseur.
PENNECAR v. n. vl. Rêver, som- mento, port., Pensée, opération de l'âme Éty. de pensar et de atiou. Y. Pend, R.
,
meiller. tout ce que l'âme éprouve, soit par des im- PENSAZO, s. f. vl. Pensagioné, ital.
PENNEGEAR, dl. Voy. Cambegear et pressions étrangères, soit par l'usage qu'elle Pensée , propos , réflexion , résolution ,
Pend,R. J fait de sa réflexion; acte particulier de l'es- tristesse.
PENNEOU, s. m. (peinnèou); FENEOU. prit ; opinion ; dessein, projet. PENSIEN, V. Pension.
Penon ou pennon, espèce de girouelte faite Éty. de pensar et de ada, chose pensée. PENSIER, s. m. (pensié). Souci, pense-
avec des plumes altachées de dislance en dis- V. Pend.R. ment, peine d'esprit. Gare. V. Pensament.
tance à une ficelle qu'on laisse flotter
pour PENSAGE, s. m. vl. Pensée. V. Pensa- Éty. de pensar et de ier, litt. qui donne à
indiquer le côlé d'où vient le vent. ment el Pend, R. penser, qui donne du souci. V. Pend, R.
848 PEN PEN PEN
Dounar de pente , incliner. PENULTIM, vl. Penultim,
cat. Y.Pe-
PENSIER,IERA, adj. Pensif. V. Pen
saliou. PENTACOUSTA, s. f. ( pentacôuste). nultieme.
PENSIO, vl. Pensiô, cat. Y. Pension. Nom qu'on donne, à Montpellier , selon PENULTIMA,adj. f. vl. Penullima,al.
M. Magnol, au chèvre-feuille des bois. Voy. Pénultième : Denan
penullima anlè-pé-
PENSION , s. f. (peinsie-n) ; PENSIOUN nullième.
,
PENSIEN.Pensione, ilal. Pension, esp. Pensao Sabaloun.
port. Pensiô, cat. Pension, prix qu'on donni PENTAGONO , s. m. (peintagône) ; PENURIA , s. f. (pénurie) ; Penuria,
pour être logé el nourri ; maison d'éducatior Penlagonus, lat. Pentagono, ital. esp. cat. cat. esp. ital. port. Pénurie, extrême disette,
ouïes jeunes gens sont logés, nourris el Pentagone, figure qui a cinq côlés et cinq pauvreté.
inslruils; renie annuelle que l'on paye en angles. Ély. du lat. penuria, m. s.
retour de quelque chose que l'on a reçue. Éty. de ^ÎVTE (penlé), cinq, et de Ytovîa Penuria estidquod pêne minussil, quant
Éty. du lat. pensiô, loyer, formé dépendu, (gônia), angle. necesse est. Festus.
pensum, payer. V. Pend, R. PENTAIHETRO, s. m. ( peintamèlre) ; PENUT, UDA, adj. anc. béarn. Pendu ,
Demi-pension , demi-pension , ce que Penlametro cat. esp. ital. port. Pentamètre. ue. V.Pend.R.
donne un écolier ou un autre particulier qui ,
Ély. du lat. pentameler, va. s. PENZANZA, s. f. vl. Pensée. Y. Pen-
ne fait que dîner au lieu où il est en pension. PENTATEUCO , s. m. (peinlaleùque) ; sada el Pend, R.
Dérivés : Pensioun-ar , Pensioun-ari , Penlateuco , ilal. cat. esp. Penlatheuco, PENZAR, v. a. vl. Peser, examiner.
Pensioun-at. port. Penlaleuque , nom que les Grecs et Y. Pend, R.
PENSIONAR, v. a. (peinsiounâ); PEN- après eux, les Chrétiens ont donné aux cinq PENZENAT, adj. et p. vl. Peigné. V.
SIOUNAR. Pensionar , port. cat. esp.
port. livres de Moïse qui sont au commencement Penchinat et Pench, R.
Pensionner, donner, faire une pension à de l'ancien testament, savoir : la Genèse,
quelqu'un. l'Exode, la Lévitique, les Nombres et le PEO
Ély. de pension el de ar. V. Pend, R. Deuléronome.
PENSIONARI, s. m. (peinsiouhâri) ; Ély. du lat. pentaiheucus, dérivé du grec
Pensionario, ilal port. esp. PEO , a. expr. prov. vl. Peô , cat. A pied.
FENSIOUNERA. TîsvTE (penlé), cinq, et de TEU^OÇ (teuchos), V. Ped, R.
Pensionari, cat. Pensionnaire, celui ou celle livre. Les cinq livres,sous-entendu de Moïse.
qui est en pension ou celui qui reçoit une PENTECOSTA, S. f. vl. PENTHACOSTA , PEOILL, s. m. vl. FEOLH. Pou. Yoy.
pension. ,
Pentecosle, Peoulh et Ped, R.
PANDECOSTE.Pentecostes, cat. esp. PEOILLET, s. m. vl. Petit pou. Voy.
Éty. de pension et de ari. Y. Pend, R. ilal. Pentecôte. V. Pandecouslas.
PENSIONAT, s. m. (peinsiounâ). Pen- PENTENILH, s. m. vl. Pénil. Ped, R.
sionnat lieu où logent les pensionnaires Ély. du lai. pénis m. s. PEOILLIA, s. f. vl. Piogeria , esp.
, PÊNTENSA, s. f., vl. Repenlir. V. Pen, Piolharia , port. Maladie pédiculaire. Yoy.
d'un collège ou d'une autre maison; établis- Ped.R.
sement où l'on prend en pension. Rad.
Ély. de pension et de af. PENTENT , ENTA , adj. (peinlèin, PEGILLOS, adj. vl. Pouilleux. V. Ped,
èinte). Repentant, ante. V. Pen, R. Rad.
PENSIONAT, ADA, adj. (peinsiounâ, PEON , s. m. vl. PEZO. Peô , cat. Peon ,
âde) ; FENSIOUNAT. Pensionad , cal. Pensio- PENTENZA, s. f. vl. Repentance. V.
nado , esp. Pensionné, ée , qui jouit d'une Pen, R. esp. Pedone, ilal. Piélon, fantassin ; pion.
V. Ped, R. etPedoun.
pension. PENTHACOSTA, vl. V. Pentecosta. PEONET, s. m. vl. Dim. depeon , pion,
:
Éty. de pensioun el de af. V. Pend, R. PENTIMENT, s. m. ( peinliméin ) ; BE- jeu des échecs. V. Ped R.
PENSIS , adj. vl- V. Pensiu et Pend, R. PENTIMENT. Pentimento, ital. Remords , re-
ÎU ,
PEOOULIAS , ASSA , s. ( peoouliâs,
;
PENSIU, IVA, adj. Vl. FENSSIU, PESSIU. gret qu'on éprouve d'avoir commis une mau-
Pensiu, anc. cal. Pensivo, ital. Pensif, réflé- vaise aclion. isse), elimpr. PEOOULIAR, d. bas lim. augm.
chi triste, rêveur, inquiet. Y. Pensatiou el Ély. de penlir et de ment. Y. Pen, R. iejjeoullious, lerme injurieux. V. Ped, R.
, R.
Pend, PENTIR, S'EN ou SE, v. r. (s'ein pein-. PEOOULIOUS, d. bas lim. Y. Peou-
PENSIVOU, IVA, adj. d. bas lim. tir) ; HEPENTIH, SE. Penlirsi, ilal. Se repen- hous et Ped, R.
Pensif. V. Pensatiou et Pend, R. tir, avoir un véritable regret d'avoir ou de PEOR, adj. vl. Pire.
PENSOS, adj. vl. Pensoso, anc. esp. ilal. n'avoir pas fait quelque chose. PEOU, s. m. (péou); PEL, PEAR, FIAI,
Pensif, triste, soucieux. Ély. àepoenitere, m. s. ou du grec TÎEVOÉCO > -IOL, FIEL. Pelo, ital. esp. port. Poil, corps :
PENSOUN, s. m. (peinsôun) : PENSUM. (penlhéô), je pleure, je suis dans le deuil. ' n forme de fil, ordinairement très^délié,
Pensum, mot emprunté du latin où il signifie V. Pen R. < le substance cornée ou analogue à la corne,
tâche, besogne à faire, qui désigne dans ,
T'en farai penlir, je l'en ferai repenlir. ' ortant de la peau des animaux.
noire langue un surcroit de travail qu'on PENTIT, IDA, part, (peinli, ide). Pu- Éty. du lat.pilus m. s. V. Pel, R. 2.
donne à un écolier pour le punir. ni, ie, attrapé : Siou ben penlil, je suis bien ,
Dans chaque poil on distingue une racine
Éty. du lat. pensum, fait de pendere. Y. puni. ( [u'on nomme bulbe une lige on filament, ;"
Pend ,R. Éty. depenfr'r et de if. Y. Pen,R. ,
< l une cavité intérieure dans laquellese trou-
PENSSIU, vl. V. Pensiu. PENTOUS, OUSA, OUA, adj. (pein- i e une subslance molle qui paraît être la
PENSUR , si m. (peinsûr) ; PENSAIRE. lOUS
, OUSe ,
ÔUe) ; EHFENTOUS BEPENTOUS ( ause de la couleur des poils. -,
Penseur, qui a l'habitude de réfléchir: , ,
PENTENTS. Repentant, ante, qui se repent, qui On dit d'un homme tenace que parfiria ,;
PENTA -, mot radical dans notre langue a du regret. peu , qu'il tondrail sur un oeuf.
dérivé du grec izé-kz (penlé), cinq ; d'où, Ély. du grec TLÉVÛOÇ (penlhos), deuil, tris- i nFacli à rebours de^peou esprit de lira-
sont dérivés : Penlaleuco , Pandecouslas. tesse. V. Pen, R. ,
y ers.
PENTA , inilialif pris du grec ^VTE PENTS, adj. (peints); PE,TS , vl. Pire, L'y a pas peou de ma testa que li pense, ;;
(pente), cinq, il concourt à former plusieurs sncore plus mauvais. j î n'ai pas veine de mon corps qui y tende.
mois. Éty. du lat. pejus. Y. Pej, R. JEstre doou bon peou, être dans de bons
Penia-edre, de hedra, siège, base à PENTU et £ enliments d'une lige honorable. j;
cinq faces. PENTURA , adj. (peinture). Mot em- ,
Penla-gono, de gônia, angle, à cinq an- ployé dans le Var pour Bessai et Beleou, c ourageux.
Aver de peou sous lounas, êlre brave,
^
gles. f. c. m. Peou, pial, pris dans le sens d'humeur ^
PENTA, s. f. (peinte); CLOUETA. Pen- PENULTIEME, EMA, s. et adj. (pe- donné lieu dictons suivants. ,'
dice, ital. Pendienfe esp. Pendor, port.
,
lullièmé, ème) ; Penullimo, ilal. esp. port. a Es pas de aux bon peou, il n'est pas de bonne 5
Pente, tout ce qui s'écarle de la ligne ho- Penultim cat. Pénultième. V. ^uanf-dar- 1 umeur. ^
rizontale pour devenir incliné ; le penchant lier. ,
A rebours de peou, à rebours de poil. j"
d'une montagne. V. Pend, R. Éty. du lat. penullimus, m. s. 1
ifounfar à peou, monter à cru (à cheval), *
PEO PEO PEO 849
PEOÛ s. m. Brin de quelque chose ; pe- PEOU-DE-couGùou,s.m.Nomqu'ondonne, îtal. îi Piojo, esp. Piolho, port. Pou, nom
,
quantité, fente, à Valensoles,
tite fêlure. à deux plantes 1res-différenles d'un
: d genre d'insectes Aptères , sans mâchoi-
Un peou de jouvert, un brin de persil. 1° A la cuscute. V. Cuscula.
r , ayant un bec on suçoir d'une seule
res
On peou d'aura ou de vent, un souffle 2° Au gramen ailé. V. Bauca à plumet. pièce,
p de la famille des Rhinaplèresou para-
de vent. Ély. du lat. pilus, poil, les filaments de sites.
d'una lama, paille dans la lame d'un s
Peou celle planle étant très-fins. V. Pef, R. 2. Ely. du lat. pediculus m. s. V. Ped R..
instrument, dans une glace ou dans une PEOU-COURT, Y. Peoulli^court. Pour désigner la misère , ,
dans laquelle
pierre précieuse. PEOU-DE-DAMA s. m. Cuscute. Cast. quelqu'un esl plongé,
Tirar un peou, coucher un sarment pour V. Cuscula. , q on dil que Louspeous
I
loumangeoun.
le provigner. PEOU-DE-LACH s. m. (péou-dé-Iatch). Si un nouveau riche prend de la morgue et
Ély. du lat. pilus, poil. V. Pel, R. 2. Le poil ou inflammation ,
du sein el la fièvre s'habille magnifiquement, on dit dans le
qu'elle , s
PEOU, s. m. Fil, séparation naturelle occasionne aux nouvelles accouchées. Bas-Limousin,
I que Louspeoulhs an mountat
dans une pierre de taille et sujette à se fen- Ély. depeou, parce qu'on croil qu'un poil ssus lou velours.
dre par là. en est la cause. V. Pel, R. 2. Les oeufs des pous portent le nom de len-
PEOU-F-OULADIS
,
(pèou fouladis). PEOU-MORTA, s. f. ( pèou-môrle )
; FEL-
'tes. V. Lendes.
PEOU-FODLET, (pèou-foulé), et MORTA, FEOU-MOUERTA. Durillons insen- PEOULH-DOOU-CORPS, s. ni. Le pou du
PEOU-rouLETiN, (pèou-foulelin) ; PEOD- sibles qui se forment dans l'épiderme des corps c Pediculus humanus D. Se. Nat. il
pieds et des mains. , ,
rOULATlN, TANAS , BOURRA"FOLA. POll
follet a
«
le corps blanc étoile, avec les yeux bru-
,
, S. m. PEOUIHHEVENGOT. '
, nâtres et les incisions de l'abdomen à bords
poil qui vient avant la barbe ou avant les PEOU-HEVENGUT
plumes. Gueux revêtu, nom insultant qu'on donne à dentelés. ,
(
Ély. Foulet, parce qu'il est si léger qu'il un hommede néant, qu'un coup de la fortune PEOULH-DE-LA TESTA s. m. Le pou de
enrichi. ,
I tête, Pediculus-capitis, D. Se. Nat. dif-
la
voltige facilement comme un esprit follet. a
V.Pel,R. 2. Ély. Peou revengut, signifie, poil qui est 'férent du pou du corps ; il est gris el coloré
PEOU, s. f. (pèou) ; FEL. Pelle , ilal. port. revenu, qui a poussé de nouveau. V. Pel, de ( brunâtre.
Pellejo, esp. Peau, enveloppe générale du Rad. PEOULH-COURT s. m. (peouil-côur) ;
,
corps de l'homme el des animaux ; fig. Asperius nihil est humili cù-m surgit in '
MOURPION , PATA, CABRA , PEOU-COURT, LAGAS.
gouine, prostituée. allum, Claud. Rien de plus insupportable Morpion
j on pou du pubis Pediculus pubis
qu'un gueux revêlu. ,
JDict. Se. Nat. qui s'allacbe aux parties poi-
,
Ély. du Iat. pellis. Y. Pel.
PEOU-ROOGE, S. m. (pèou-rôudgé). Un lues ' du corps humain.
La peau des animaux esl essentiellement Ély. A cause de sa forme qui, au lieu d'être
composée de trois parlies : rousseau , homme qui a les cheveux rouges
ou roux. allongée,
; esl presque carrée.
1» De l'épiderme peleta ou premiera Éty. V. Pel, R. 2. PEOULHA, s. f. (péouille), dl. Lien de
pellicule , vésicatoires
peou, la que les et les PEOUFAS , s. f. pi. (péoufes) ; FIOUFAS. ' cheveux ruban de fil. Sauv.
brûlures font soulever ; Ély. ,
V. Pel, R. 2. de peou, poil, cheveu. Y. Pel, R. 2..
2° Le tissu réticulaire qui se trouve en- PEOUGE , GEA, adj. (péoudgè, ôudge). PEOULHET, ETA, adj. (peouillé, éle).
tre l'épiderme el le derme ; Pesant, ante, lourd. Entêté. Gare. V. Peoulhous.
3» Le derme ou la peau proprement dite Ély. de pes. PEOULHET, s.m. PUOULHET. Piojillo,
la parlie qui lui donne de la consistance. ,
PEOULH, FUOULH PEOILL sous-radical esp. Pidocchino, ital. Pelit pou.
Peou eme sa lana, me'lole. dérivé du lalinpediculus, , ,dim. Faire loupeoulhet, se frotter les épaules
Peou deis fruits, pelure. pou, de pes
, en les portant d'un côlé à l'autre, comme
pedis pelit pied. V. Ped, R.
Peou de cabrit, peau de chevreau ou ca- ,
De pediculus par apoc pedicul, par la les mendiants qui sont couverts de poux.
broun. syiic. de die, peut, ,
el par la prononciation V. Ped, R.
Peou fresca, carbatine peau de bêle nou- de PEOULHETIER, V. Puoulhelier et
, u en ou, peoul, peoulh; d'où : Peoulh,
vellement écorchée, ou peau verte. Peoulh-as Peoulh-et, Pcoulhet~ier, Peou- Ped,R.
Pearar leis peous débourrer les peaux. lli-oun, Peoulh-ina, , Peoulh-ous, Es-pcou- PEOULHIERA, s. f. (peouilliére); FE-
,
Prendre una peou, fig. s'enivrer. Ih-ar, Es-peoulh-aire. SOULIEHA, dl. Piolharia, porl. Un pouillier
-
Peou de serp, mue de serpent, quand on De peoulh, par l'interposition d'un s, ou pouillis, terme de mépris qu'on emploie
parle de la peau dont il se dépouille. pesoulh; d'où : Pesoulh Pesoulli-iera, pour désigner un lieu qui n'est habité que
, par les pauvres; méchante hôtellerie.
Les pelites bulbes noires qui
se forment Es-pesoulh-ar,Pesoul-ina. Éty. de peoulh, R. el de iera. Y. Ped, R.
dans les aréoles de la peau, surtout sur le dos De peoulh, par l'addition d'un v, pe-
et les ailes du nez et que l'on fail sortir voulh; d'où : Pcvoulh, Pevoulh-et ,Pevou- PEOULHINA , s. f. (peouilline) ; FEOU-
,
sous forme de vers quand on les presse, Ih-ina, Pevoulh-ous, Es-pevoui-ar. LINA, PEsouLiNA. L'engeance pouilleuse, les
portent, en français, le nom de tannes: De peoulh par la suppression de u et le poux en général, les pucerons qui attaquent
Oh attribue au fondateur de la dynastie changement ,de Ih en itl, peoill d'où les plantes.
des Chang, l'invention de l'arl de préparer Peoill, Peoill-et, Peoill-ia, Pcoill-os, Peo,
; :
Éty. de peoulh et de ina. Y. Ped, R.
les peaux el d'en ôler le poil
avec des rou- Peon , Peon-el, Peoouli-as, Peoouli-ous , PEOULHOUN, s. m.(peouillôuu). Dim.
leaux de bois, 1766
ans avant J.-C. Peou, Es-pesout-ar, Es-pesout-al. àe peoulh, petit pou. V. Pei, R.
Bans les peaux tannées, on nomme fleur, De peoulh par le changement de c en u, PEOULHOUS, OUSA, adj. (peouillôus,
le côlé du poil. puoulh; d'où : Puoulh, Puoulh-et, Puou-
,
ÔUSe) ; PEVOUIOUS PEOOULIOUS PEVOULHOUS
, ,
PEOU, prép. et arl. réunis (pèou), dg. Ihet-ier Puoulh-as Es-puoulh-ar Es- ,
, PEVOUIOUS, PEOULHET. PHOCCMOSO, îtal. PlO-
Pour le, dit pour per ,
puoulh-aire. , joso , esp. Piolhoso, porl. Pouilleux, euse,
tous.
oou, peous, au plur.
per De pediculus, par apoc. pedic, el par le qui esl sujet aux poux, pris subst. ce mot-
PEOU s. f. dm. Trace que les animaux changement du c en d, pedid; d'où : Es- désigne un mendiant.
,
laissent sur la neige Segre la peou, suivre pedid-aire, Es-pedid-ar Pedvolh-os. Éty. de peoulh el de ous. V. Ped, R.
la trace, élraquer. V., Peada ,
el Ped, II. De pedid, par le changement du premier PÊOULHS-DEIS-AUERES
, ET DEIS PLANTAS,
PEOU, LOU, s. m. d. du Yar. Espèce de d en p pepid ; d'où : Pepid-oun Es-pe-
, s. m. pi. Nom qu'on donne aux diverses
cochenille qui attaque les jeunes châtaignes pid-ar., espèces de pucerons qui constituent un
,
c' qui nuit beaucoup à leur accroissement. De pepid, parla suppression du d,pepi-, genre très-nombreux en espèces , chaque
V. Ped, R. d'où : Espepi-oun-aire Es-pepioun-ar planle ayant pour ainsi dire la sienne.
PEOU-DE-CBIN, s. m. Nom avignonnais Es-pepi-ssoun-ar. , , PEOULHS-DE-BODESC s. m. pi. Nom
,
qu'ondonneauxdifférenlesespècesdepsocu»,
oupaturih annuel, V. Margau; et du brome PEOULH, s. m. (péouill) ; PEOU , PUOULH,
stérile, Cast. V. EspangUssat. PESOULH, FESOU . PEVOU , PEVOULH. I idOCCIllO, dans le département des B.-du-Rh. 6e!on
TOM. II. 2m' PARTIE. 107
PE(^
850 PEO PEP
l'auteur de sa Stat. insectes de l'ordre des qu'on croit représenter un vaillant capitaine
PEQ
Névroptères. qui sauva celte ville du ravage des Anglais. On
l'Ascension,
PEOULHSNIERAS OU NIERAS D'AIGUA. NOUlS la pare chaque année à la fête de P'EQUAR, vl. V. Peccar.
par lesquels on désigne, dans le département el elle esl toujours le sujet de quelque diver- PEQUEIRIS, s. f. Alt. de Peccadour,
desB.-du-Rh. les insecles arachnides qui ap- tissement. Sauv. Gare. v. c. m.
partiennent aux genres Smynlhure, Pddure PEPI, adj. (pèpi), dl. Sot, égaré, Doujat. PEQUINAGË s. m. (pequmâdge).
,
el Machide. Lara. Y. Pec. Éty. du port, pequice ignorance, stupi-
PEOULITA, s. f. (peoulitè), et impr. PEPIA, s. f. Pour pépie. V. Pepiia. dité , sottise, folie.
,
PEOOULITA, d. bas
lim. Petit ruban de fil, PEPIA, adj. f. de PEPI, dl. Une bégueu-
qui sert à différents usages , et particuliè- le, une pecque; injure des halles. Sauv. Claffi de bon counseou,
rement à assujétir la coiffe sur la tête, au PEPHAGE, s. m. (pepiâdgé), dl. Rado- Per nous leva doû pequinage.
moyen d'une coulisse qui la serre. tage. V. Repepiagù Epitro à Me Chansau.
Ély. de peou, cheveux, et de lita, pour PEPïDA, s. f. (pepide) ; PÉPIA, GLOUTA, PEQUINIC, s. m. (pequini), dl. Pique-
lia, lier. V.Pef.R.2. WPIDA, *iriDET. Pipita, ilal.
Pépita, esp. Pe-
des nique. V. Pic-nic.
PEOULUT, UDA, adj. (peoulû, ûde), vide, port. Pepida, cat. Pépie, maladie PEQUIS, adv. (pequis) ; FEQUIST. Même-'
dl. Velu. V. Pelous et Pel, R. 2. poules dont on croit vulgairementque la lan-
PEQUMUDAR, v. a. (peoumudâ) ; PLOOU- gue est le siège, et qu'on reconnaît à une pel-
Es pequis ben bon, il esl même très-bon.
licule blanche, mince et demi-lransparenle, Pequis que n'en vau la pena, comme s'il
Muer. Cast.
HUDAB.
Éty. du lat. pilum mulare. qui la recouvre, ce qui est une erreur. en valait la peine ?
Éty. Par corruption du lat. pituita, que Ély. On disait anciennement perchritl,
PEOUNA, s. f. (péoune); FUTONI, FIOUNA, mais pour masquer ce juron , comme on
Columelle a employé dans le même sens.
FIHFANELAGRANDA, FAVOT-DOUHLE, CODCOUREOU.
Pednia, ilal. port. Feonia, arab. Peonien, Grouar la pepida, avoir soif, parce qu'on l'avait fait pour pardieu et parbleu, on dit
ail. Pivoine, pivoine officinale, ancienne- croit que cette maladie est occasionnée par pequistel pequis, et mêmejpecrous.
ment peone ou pione, Poeonia officinalis, le manque d'eau. PER
Lin. plante de la fam. des renonculacées, Ni enfant ni pepiia, ni enfant, ni petit-
cultivée comme fleur d'ornement. fils, ni pelit-neveu. Gare. PER, initîalif pris du latin per, dont la-
L'espèce qui croît naturellement sur les PEPIDAS, s. f. pi. (pepides), dl. Envies. valeur générale est très-marquée , dit M. Le
coteaux du Fugerel et deTarlonne, Basses- V. Peluchouns. Mare, il signifie au travers et par résultat
Alpes, appartient à la Poeonia peregrina, PEPIDÉGEAR, v. n. (pepidedjâ), dl. ,
beaucoup, entièrement, tout-à-fail, il varie
Lob. et porte le même nom. Avoir la pépie, être souvent et longtemps quelquefois en par, comme dans :
On donne ordinairement le nom de pivoine malade. Par-courir, courir au travers.
mâle, à la variété dont les graines sont d'un Ély. de pepiia et de egear. Par-fet, de perfeclus, fait dans tout son
rouge luisant, et celui de pivoine femelle, à PEPIDOS, adj. vl. Pepiloso, esp. Pevi- trajet, toul-à-fait.
celle qui les a d'un bleu noirâtre, quoiqu'elles ioso, port. Qui a la pépie, ayant la pépie. Per-cébre, de percipere, de per el de
«oient hermaphrodites, l'unecomme l'autre.
Ély. du lat. poeonia, du médecin Pajon,
PEPIBQUN, s. m. (pepidôun) ; PUPIDOUN, capere, prendre tout, toul-à-fait.
PIFOOUDOUN.
On donne ces noms aux pous Per-mettre, lout-à-fait libre, de mifio.
qui, selon Pline, liv. 25, cap. 3, employa le des poules et des autres oiseaux, insectes de Per-ir, aller lout-à-fait, de per el de ire.
premier cette plante. La tradition grecque l'ordre des Aptères et de la fam. des Parasi- Per orason, deper, parfait, elde oreson,
ajoute, qu'il s'en servit pour guérir Plulon, tes. fin de l'oraison.
d'une blessure que lui avait faite Hercule : Ély. du hl. pediculus, petit pou. V. Ped, Par-jura, de par et àejurar, qui pasfe
mais comme la pivoine croît spontanément Rad. par delà, qui viole le serment.
sur les montagnes de la Poeonie, au Nord Le pou de la poule esl le Pediculus gal- Par-courrcr, courir de tous les côlés.
de la Macédonie, elle pourrait bien en avoir linoe, Lia. et le pou du chapon, le Pediculus Ces prépositions ont quelquefois un sens
tiré son nom. caponis. id. négatif, comme dans : par-juro, per-fide.
Les anciens avaient une grande vénération PEPIDOUNEAR,Gare. V. Espeoulhar. PER, radical dérivé du celtique peren,
pour la pivoine qu'ils regardaientcomme un PEPIN, nom d'homme (pépin); Pepino, poire, d'où les Latins ont fait pirum, poire,
remède universel et commeun don des Dieux. port. Pépin.
Elle était déjà employée du temps d'Hippo- pirus, poirier; les Anglo-Saxons, père;
Pair. Le bienheureux Pépin, maire du les Anglais, pear.
crate, mais c'est surtout Galien qui l'a pré- palais dont l'Eglise fait la mémoire le 21 Deperen, par apoc. per; d'où : Per-a et
conisée comme un anli-épileptique souve- février., ses composés; Per-as, Per-assa, Per-at,
rain réputation qu'elle a perdue aujour- PEPIN, s. m. (pepï) ; Pépita, esp. Pevi- Per-eta, Per-ota, Per-ouli, Per-oun, Fér-
,
d'hui. de, port. Pépin,
semence qui
se trouve dans us, Peruss-ier, Perar-ada , Per-ier, Per-
PEOUNA, s. f. Repos, Desanat. le fruit de certainsarbres, tels que les pom- iera. Pirnigu-eta, Pyr-ola.
PEOUTIRAR, v. a. (peoulirâ) ; PEL-TIRAH, miers, poiriers, coignassiers,etc. V. Grana.
Tirer les cheveux ou PER , prép. vl. Per, cat. ital. Por, esp.
EspEouTiHAR, TIRAPEOUS. PEPINIERA, s. f. (pépinière) ; Par, pour, afin de , en échange de, au lien
par les cheveux. DASTAR-
Pépinière, terrain où l'on a semé des de, après, d'après, selon, suivant, dans, en,
Se peoulirar jugar à la peoulirâ ou a DIERA.
pépins, des noyaux, etc., pour obtenir de
,
tira-peous, se tirer par les cheveux. Yoy. moyennant, parmi, pendant, à travers, sur,
Tira-peous. jeunes arbres, ces jeunes arbres eux-mêmes, à cause de, afin de, au nom de, comme, de
Ety. de peou, cheveu, et defirar, tirer. par extension lieu, pays qui fournit en abon- même que, pendant, quanta, pourquoi,
dancedes soldais, des grands hommes, etc. pré-
puisque; c'est pourquoi, pour, devant le
Y. Pef, R.2. Ély. de pépin et de iera.
PEOUTIRUR, Gare. V. Tirapeou. sent de l'infinitif, remplace le gérondif en
PEPINIERISTO, s. m. (pépiniériste). dum, per servir, per sofrir.
PEP Pépiniériste, celui qui soigne une pépinière. Ély. du lai. per, m. s. dérivé du grec
PEPOULI , s. m. et mieux PEPOULIK-. nspi (péri), autour.
PEPE, s. f. (pépé). Bouillie ou polage Nom
^ que le tussilage ordinaire porte, aux Per rire, pour rire, per risum.
pour les enfants. V. Poupou. environs de Toulouse. V. Tussilagi.
PEPELOUN, s. m. (pepelôun), dl. Ma- Per afin que, afin que, pour que.
Ely. On donne, ailleurs, le nom de pas-d'âne Per quant, quant à cela.
melon. V. Mnmeloun. à celle planle,pe de pouli ou poulin, signifie
PEPELUT, UDA, adj. vl. Pelud, cat. Per aquit, làlà, tout doucement.
pied de poulain, ce qui revienl au même. Per aquot, pourtant, néanmoins.
Peludo, esp. port. Poilu, velu; pallu PEPOULiu,s. m.(pepouliù). Nom tou-
PEPEZUC , s. m. (pepezûc). Célèbre Per tal eslre, par aventure.
lousain du tussilage ordinaire. Voy. Tus- Per aquot d'aquïl, pour cela, à cauK d«
ftalue en pierre, qu'on voit à Beziers, el silagi, et Pepouli. ' cela.
PER PER PER 851
Peratnor que, à cause que, parce que. |i « Vraiment, dit Pantagruel, parlant des PERA , s. f. vl. Pierre. V. Peira.
Per aquot pamens , cependant, quoiqu'il poires qu'on venait de lui servir, quand je PERAÇA-JAUNA, s. f. Nom nicéen de
en soit. serai en mon mesnaige, j'en affieray et en- la bergeronnette du printemps. V. Bargei-
Per aquot mens, si ce n'eut été cela, mal- teray en mon jardin de Tourraine, sur la rive rcla.
gré cela. de Loire, el seront dictes poires de bonChris- PERAÇA-ROUSSA, s. f. (perâce-rousse).
Per aiçot, c'est pourquoi. tian; car oncques ne veids chrislians meil- Nom nicéen de la bergeronnette jaune. V.
Per lou mens, tout à le moins, leurs que sont ces bons papinanes. » Pasloureleta.
Per lou mai, tout au plus, Crassana, crasanne on bergamottecras- PERADES, adv. comp. vl. Parfois.
Per que et sanne, large de huit cenlim. et un peu moins PERADILHAS, dl. V. Peridilhas.
Per lai, c'est pourquoi. haute, mûrit à la fin d'octobre. PERA-GOLLA, s. f. (pére-gôlle), dg.
Per ensems, conjointement, ensemble, de Messira Jean, messire Jean doré, haute V. Pera-gloula.
compte à demi. de sept centimètres, largedesix à huit, mûrit PERALDOUN, s. m. (peraldôun); FE-
PER, adj. (pèr). Pair : Jugar à per ou en oclobre et novembre. HAUDOCN, dl. Un péraldon, Sauv. petit fro-
à
imper, ou per ou noun, jouer à pair ou Burre d'hiver, beurré d'hiver, Çhaumonlel, magedelailde chèvre, sec el piquant, propre
impair. V. Par, R. bezi de Çhaumonlel, de huit cenlim. de hau- aux Cevennes.
PER, s. m. Pair, membre de la Chambre* teur, sur cinq de largeur, mûrit en décembre. Ély. Peraldôun, est dit pourpebraldoun,
haute, en France. Martin sec marlin sec, sept centimètres formé de pebre, à cause du goût piquantde
PER, vl. Il ou elle perd. de hauteur, sur, cinq de largeur, mûriten no- ce fromage.
PER-AVENTURA, vl. Tems que per aven- vembre, décembre el janvier. PERAMBULAR, v. n. et a. vl. Parcou-
tura , il craignit que peut-être ; Per cant- Ainsi nommée d'un nommé Marlin qui rir, faire des progrès.
tems, vl. tanl que, durant. nous la procura. Éty. du Iat. perambulare, m. Y. Ambl.
Locution souvent mal Virgoulusa, virgouleuse, huit centimètres s.
PER-EXEMPLE , Rad.
employée par les Provençaux. de hauteur, sur six à sept de diamètre, mûrit PERA-PERUS, s. f. Nom qu'on donne,
Ho per exemple me U esperavi pas J en décembre et janvier. aux environs d'Aix, à une espèce de poire sau-
Traimenl je ne m'y attendais pas, et non par Ainsi nomméedu village de Virgoulée. vage un peu plus grosse et plus douce que la
ewempie. Bon chreslian d'hiver, Pera de bon poire d'ètranguillon. V. Perus.
Per exemple vous admiri, Trad. en vérité erislia, cal. Pera del buen crisliano, esp. PERAR, et comp. V. Pelar,
je vous admire. Bon chrétien d'hiver, onze cenlim. de hau- PERARADA, s. f. (perarâdej. Nom qu'on
Aquot per exemptées un autre affaire, teur, sur huit de diamètre, mûrit en février, donne au poirier commun, à Toulouse. V.
Trad. ho! pourle coup, c'est un autre affaire. mars, avril et mai- Periera et Per, R.
PER-QUANT-TEMPS, vl. Tant que, durant Éty. de saint François de Paule, dit le PERAS , s. m. (perâs). Nom langued.
le temps : Per quant temps viou, tant qu'il 6on chrétien, qui fil apporter cette espèce de du poiriersauvage. V. Perussier.
vit ou vivra, quandiu vivit. poirier de Naples selon les uns, et de bona Éty. de pera et du dépréc. as. Y. Per,
PERA, s. f. (père); APERA. Pera, ilal. crustimiana, poire, vantée par Virgile, qu'on Rad.
esp.port. cat. Père, anglo-sax. Pear,angl. croit être la même, selon d'aulres. PERASSA.s.f. (perâsse). Augm. dépr.
Poire, fruit du poirier. de pera, grosse et mauvaisepoire. V.Per, R.
Ély. du celt. peren, m. s. V. Per, R. L'humbleFraueois de Paule était par excellence
Il est peu de fruits qui offrent autant de
,
Chez HOUE nommé le bon chrétien
, PERASSA, s.f. dl. Fruit duperas. V.
,
Et le fruit dont le Saint fit part à notre France Perus el Per, R.
variétés que celui-ci ; Marcel, de Serre, en PERAT,s. m. (pcrâl, dl. Du poiré, con-
De ce nom emprunta le sien.
cilail 62 : Duhamel en a décrit 129, el Rosier fiture de poires.
120 ; mais en ce moment plus de deux cents, Muscadela, poire muscade; elle a un peu Éty. de pera et de af, fait avec la poire.
bonnes à manger, sont connues des agricul- le goût du musc, d'où son nom. V. Per, R.
teurs, nous ne citerons ici que les suivanles : Blanchana, blanquette à longue queue. PERATGAR, v. a. vl. Achever, termi-
Seplen goula, petit muscal, poire de saint Avril.
Jean, sept en gueule; elle vient par bouquets Brignolla, grise d'hiver à longue queue, ner, mener à fin.
Ély. du lat. peragere, m. s.
et mûril en juin et juillet. Avril.
De la Magdeleine citron des Carmes ou Cougourdana, commune, graveleuse, PERAVANT,adv.anc. lim. Auparavant.
,
magdeleine,ayant cinq centimètresdehauteur Cremesina, perle ou muscal robert. PERBALEGE, s. m. (perbalédgé), dl.
etundediamèlrepresqueégal, mûritenjuillet. De bilrouyoun, angélique de Rome. Privilège. V. Privilegi.
De sanl Jean, hativeau. Daurada, de rousselel, native. PERBESIOUN, s. f. (perbesiou), dg,
Sanf Germain d'esliou, Saint Germain Muscaia, muscadelle rouge. Provision.
d'été; elle a environ huit centimètres rie Angonissa, poire d'angoisse. Cast. Éty. Alt. de Prouvision, v. c. m.
hauteur, sur cinq de diamètre, mûrit au Blanqueta, blanche. PERBESIR, dl. V. Pourvesir.
commencement d'aoûl. Laurensa, poire de SaintLaurent. Cast. PERBESIT dl, V. Pourvut.
,
Le nom de Sainl Germain lui a élé donné Le poêle d'Astros a nommé dans les vers E sa carnassero rapino.
parce qu'on l'a, dit-on, trouvée dans la forêt suivants, une grande partie des poires con- Teng perbesido lacousino.
de ce nom.
nues de son temps en Gascogne. D'Astros.
Burre gris, beurré gris; elle a sept Aquots tout per gourmandino,
centimètres de hauteur, sur six de diamètre, PERBOUCAR,v. a. (perboucâ). Crépir.
mûrit dans le courant de septembre. Pero d'ouignon ou grapautino V. Crespir el Reboucar.
Burré blanc ou dayounet, doyenné, Pero d'enroquo, pero sartéou,,
Noir-sucre, paréso, ratéou, PERBOULA. s. f. (perbôule)
d. bas
beurré blanc, Saint Michel ou bonne enle,
Oranjo, guilhasso, coudoigno lim. HEDATUA. d. m. Rabal, on le au jeu dedit ,
haute de six centimètres, mûrit à la fin de sep- . quilles par opposition à venue, il désigne le
tembre. On dit une poire de beurré, el non Bouen-chrestian que nou eau bergougno
De la boula daaùant coup qu'on joue du lieu ou la boule s'est
beurrée. un rey, arrêtée après avoir abattu des quilles : Afach
BouenChristian d'esliou, gracioli ou bon Car nado nou U hé la ley
, doues quilhas de cop et quatre de perboula
chrétien d'été, haute de onze à douze centi- Poueyloubino pero de Roumo,
E bergamolo. , ou de rebatua, il a abattu deux quilles du
mètres large de sept centimètres, mûrit
, en coup et quatre en rabattant. V. Bol, R.
septembre. Pera secada au four, poire tapée. PERBOULAR, v. n. (perboula), d. bas
PERA-DE-BOUEN-CBRESTIAN,Pera de bon On fail avec les poires une liqueur fer- lim. REBATTRE,d. m. Rabaltre, tirer une se-
erislia, cal. Pera del buen crisliano, esp. menléequ'on nomme poiré et que beaucoup conde fois aux quilles, quand on en a abattu
Pera buon crisliano, ilal. On lit chap. de gens préfèrent au cidre. Celle liqueur est quelqu'une au premier coup ; quand on fail
M, du livr. 4, de Pantagruel au
: claire, limpide, semblable à du vin blanc. chou blanc, on ne rabal pas. Y. Bol, R.
852 PER PER PER
PERCOLAR, v. a. vl. Embrasser,
PERBOULIR, v. a. (perboulir), dl. Faire PERCEBRE, v. a. vl. Percebre, anc. cat. • frapper, maltraiter.
acco-
blanchir quelque légurne dans l'eau bouillan- Percebir, esp. Perceber, port. Apercevoir, ler, presser, battre,
te. Y. Blanchir: Faire perboulir la vianda. distinguer, comprendre. Éty. de per, de col el de ar. V. Col, R.
Etourdir la viande. V. Bulh, R. Éty. du Iat. percipere,va. s.Y. Cap,R.2. PERCONNIER , p. pr. d. vaud. FARZOK-
PERCEBRE, v. a. (percébré); Percibir, BIER. Participant: Perçonnierdelipeccà. V.
PERÇA, s. f. (pèrque); PERÇA, PERCHA. el Part, R.
Percha, porl. esp.Perça, cat. Perlica, ilal. cat. esp. Perceber, port. Percevoir, recevoir, Parçonnier
PERCREGUDA, adj. vl. Trop accrue.
Perche, mesure, long bâton. recueillir, il ne se dit que de certaines choses,
PERÇA , s. f. (pèrque). La perche, Perça comme revenus, impôts, etc., faire la récolle. V.PERCREISSER,
Creiss, R.
fluviatilis, Lin. poisson de l'ordre des Holo- Éty. du lat. percipere, va. s. V. Cap, R. 2. v. a. vl. Accroître, aug-
branches et de la fam. des Acanlhopomes PERCEBUT, UDA, adj. et p. vl. Perce- menter.
(à opercules épineux), qui habile les rivières, bido, port. Percebui,, cat. Perçu, ue. Voy. Éty. de per, augm. et de creisser. Voy.
et les lacs, dont la chair est blanche, ferme Cap, II. 2. Creiss, R.
et de bon goût. PERCEPTIBLE, IBLA, adj. (percep- PERCUCIO, s. f. vl. Fléau. V. Percu-
Ély. du Iat. perça, dérivé du grec Tîèpy.-/) tible, ible); Pcrcellïbile, ital. Perceptible, cion et Cul, R.
(perkos), cat. esp. Perceptivel, port. Perceptible, qui PERCUÇION, s. f. vl. V. Percussio et
(perkê), m. s. formé de Trèpxoç ta- Cul, R,
cheté de noir, moucheté. peut êlre perçu, aperçu, qui tombe sous les
Quoi percipipotest. Éty. du lat. percussio, action de frapper.
PERÇA, s. f. Nom nicéen du crénilabre sens: PERCEPTION, f. (perceplie-n); Per- Y. Cut, R.
lutjan écriture: Crenilabrus scriplura, s.
ou
Dict. Sc.Nal..£ufjanusscripfura, Lac. Per- cezione, ital.. Perception, esp.
Percepçâo, PERCURA, Alt. ôeProucura, v. c. m.
port. Percepciô, cat. Perception, recelte, et Cur, R.
ça scriba, Lin. poisson de l'ordre des Holo- recouvrement de deniers, de fruits, de reve- PERCURAIRE, Alt. de Proucurour,
branches et de là fam. des Acanlhopomes
(a opercules épineux), Serranus scriba, nusÉty. ; impression faite sur fâmepar les
objets. v. c. m. el Cur, R.
Risso, Hisf. Nat. nageoires caudales et pec- du Iat. perceptionis, gén. depercep- PERCURAR, Alt. de Proucurar, v. c.
torales jaunes tête écrite, longueur deux fio, m. s. V. Cap, R. 2. m. et Cur, R.
, PERCEPTIU, IVA, adj. Perceplivo, esp. PERCUSSIEN, s. rn.vl.Frappeur, exter-
décimètres; et du serran à bandes, Serranus Percepliu, cal. Perceptif, ive, qui a la faculté minateur.
fascialus, Risso. Ély. du lat. percussiens.Y. Cul, R.
PEBCA-DE-MAR, s. f. Holocenlreà ban- de
percevoir.V. Cap, R. 2.
des, 2/ofocenfrus/asciafus, Lac. poisson de PERCEPTOUR, s. m. (percepteur). PERCUSSIO , S. f. V'1. FEBCUTIO , PEBCO-
l'ordre des Holobranches et de la fam. des Percepteur, celui qui esl commis, préposé cio. Percussio, cat. Percusion, esp. Percus-
Acanthopomes (à opercules épineux), donl pour la récette ou le recouvrement des im- sao, port. Percussione,ital.Percussion,frap-
la longueur atteint deux décimètres et demi. pôts dans les communes. V. Cap, R. 2. pement, coup, heurt; fig. fléau, maladie,
PERCALA, s.f. (percale). Percalle, toile sé,PERCEUBUT, adj. vl. PERCEUBUTZ. Avi- plaie.
de colon, plus fine que le calicot. prudent. V. Cap,R. 2. Ély. du Iat. percussio, m. s. Y. Cul, R.
Ély. C'est le nom indien de celte toile. PERCEUT, PERCEBUT, adj. et p. Aper- PERCUSSIIJ, IVA, adj. Percussivo,
ue. V. Cap , R. 2.
Les premières pièces qui ont été portées en çu,PERCEVRE
ital. Percussif, ive, propre à frapper. V. Cul,
Gare. V. Percebre. Rad.
France, nous vinrent des Indes-Orientales et ,
PERCHA, Percha, port. V. Perça. PERCUTIO,s.f. vl. V- Percuîsip.
particulièrementde Pondichery, où il paraît PERCEÎAR SE, v. r. (se pertchâ). Se
que cette toile a élé imaginée. Dict. Techno- percher, se mettre sur une perche, et par
PERCUTIR, v. vl. Percudir, esp. Per-
logique. cuotere, ital. Heurter, frapper, meurtrir, dé-
PERÇAMENT, s.m. (perçaméin). Per- exl.sur un lieu élevé, sur la branche d'un truire.
arbre. Éty. du lat. perculere, m. s.
cement, action de percer ; ouverture faite en Ély. de percha et de ar.
perçant. PERD, PEARDK, PERDS, PERT, radical dérivé
p'ERÇANT, ANTA, adj. (perçan, anle). PERCHAR, s. m. (peilsâ), d. bas lim. du Iat.perdere,perdo,perdre, détruire, for^
Perçanl,' ante, qui perce, qui pénètre, voix Mouvements qu'on se donne pour se procu- mé de per et de do, mettre à travers, on dn
perçante. rer quelque chose. grecTripDco (perlhô), ruiner, ravager, piller,
Éty. du lat. perfundere, percer, pertusus, Ély. du vieux motpourchas, qui signifiait détruire, faire périr.
percé. recherche. V. Quer, R. De perdere, par apoc. et suppression de
Se bailar dei perchas, travailler pour perdr; d'où : Perdr-e, Tras-perdul,Pear-
PERCANTAR, v. a. vl. Desservir. e,
Ély. deper et de canlar, chanter. V. Cant, réussir dans une affaire. dr-e, Es-perd-ut, Es-perdre, Es-perec-ar,
Rad. PERCHASSAR , V. a. vl. PERCHASAR. Es-perec-at, Perg-ut.
Procurer, obtenir, faire qu'une chose arrive, Deperdere, par apoc. perd; d'où : Perd-
PERCANTAT, ADA, adj. et part. vl. tenter,
Desservi, ie. Y. Canf, R. essayer de faire. V. Cass, R. a, Perde-menl. Perdant, Perd-ilion, Perd-
PERÇAS, s. m. (percâs), dl. Recherche, d. PERCHASSAR SE, v. r. (se pertsassâ), on, Perd-ut, Es-perdut, Perd-dble, Perd-
perquisition,fréquentation,poursuite. Voy. bas lim. Se perchassar de quauqua ren, icien.
Cass, R. se procurer quelque chose en se donnant du Deperd, par le changement de d en f,
En gens de loun bras fai tounperças, ne mouvement. V. Quer, R. pcrf;d'où: Pert-a, Pert-en-encia.
fréquenteque tes pareils. PERCHAT, s. m. anc. béarn. Profit. V. PERDA. s. f. (perde), d. lim. V. Perla
PERCASSAR, v. a. vl. Procacciare, ilal. Percat et Cass, R. et Perd, R.
Éty. du port, perda, va. s.
Pourchasser, tracasser, chercher, poursuivre. E no vivion d'autra renda ni d'autre
Ély. deper, augm. el de cassar, chasser.
perchalz. Fors et Cosl. de Béarn.
PERDA, s.f. (perde) ; PERDONAHSA ,
dl.
V. Cass, R. Indulgence, pardon.
PERÇAT, S. m. Vl. PERCHAT, PERCATZ. PERCHEGUIR, dg. V. Poursuivre. PERDABLE , ABLA , adj. (perdable,
Procaccio, ilal. Quête, profit, poursuite. PERCHOIR, s. m. pr. mod. (pertchôir); âble). Perdable,qui peut se perdre.
Ety. deper et de cal pour cassa, chasse. PERCBOUAH. Percha, PERDAMENT, s. m. vl. Perle. Voy.
V. Cass, R. esp. Perchoir, bâton sur Perdement.
lequel les oiseaux se perchent ; lieu dans
PERÇAT, V. Traucal. basse-cour où la volaille se perche. Gare.une PERDEA. vl. V. Perfa.
PERCATORI, Alt. lang. de Purgalori, PERCIBILITAT s. f. vl. Percibililé. PERDEDOR , vl. Perdedor, cal. esp.
, Perdilore, ital. Qui est perdu ou doit être
v.c.ra. V. Cap, R. 2. perdu, périlleux, celui qui perd.
PERCAZ, vl.V.Percaf. PERCLUS , USA, adj. (perclus, use). Éty. de perdre et de edor. Y. Perd, R.
PERCE, (percé), dl.Pour cause. Perclus, use, qui est privé de l'usage d'un ou
Perce que, parce que. de plusieurs de ses membres.
PERDEMENT, S. m. vl. FEHDEMKN, »«-
DÉMENS , FKRDAMENT. Perdimienio, esp. P«r-
PER PER PER 853
.
ditnenlo, port, ilal. Damnation, perdition, indulgence ecclésiastique rémission des
,
Ély. du lat. perdix, formé du grec nÉpSiÇ
perle. péchés, à condition du service militaire con- (perdix), qui désigne les mêmes oiseaux.
Éty. de perde pour perâa et de ment. Y. tre les hérétiques. V. Pardoun et Pardoun, Le bruit que font les perdrix avec leurs
Perd. R. Rad. ailes, en partant, s'appelle bourrir; les per-
PERDENT, ENTA, s. (perdem, . einte).
. v PERDON, s. m. vl. Pour perle, dom- drix bourrent. Le temps de leur accouple-
Perdant, anle, celui, celle qui perd, au jeu ou mage, V. Perfa el Perd, R.
•
ment se nomme pariade, ainsi que les per-
dans une faillite, perle; conduit par où l'eau En perdo, en vain:, gratuitement, inuti- drix appariées : Il y a trois ou quatre pa-
lement. riades dans ce champ.
se perd. Gare.
Ély-de Perdre, v. c. m. elPerd,R. PERDONADOR, S.m. vl. PERDONAIRE. Leis perdris cantoun les perdrix ca-
-
PERDI, s. m. d. bas lim. V. Perdris. Perionatore, ital. Perdoador, porl. Perdo- cabent. ,
PERDIA, s. f. (perdie), dl. Perte, dom- nador, esp. cat. Indulgent, celui qui par- PERDRIS , s. m. (perdris), dl. En terme
donne. V. Pardoun, R.
mage : .flo;uof fel sa perdia, cela causa sa PERDONAIRE , S. m. vl. PERDONNAIRE.
de boucherie, poumon de mouton. V. Leou.
perle. V. Perdonador el Pardoun, R. PERDRIS-BARTAVELA, ou simple-
Ély. Y. Perd, R. ment BARTAVELA.Perdrix bartavelle, Perdix
PERBIC, dl. V. Perdris. PERDONAIRITZ, s. f. vl.Perdonatrice, saxatilis, Meyer. Perdix groeca, Briss.
PERDICION, adj. vl. FEBDICIEW. De per- ital. Pardonatrice, indulgente,pardonneuse. Tetrao rufus, Lin.
dition réprouvé. Y. Pardition et Perd,
Y. Pardoun, R. Celle espèce est la plus grosse de no»
Rad. , PERDONAMENT,S. m. vl. PERDONAMEN, pays, où elle atteint le poids d'un kilogr.
PERDIGAL, s. m. (perdigâl). FERDIBAU, PERDONANSA. Perdonament, anc. cal. Perio- c'est aussi celle dont la chair est la plus dé-
Perdi^aina, cal. Per- namiento, esp. Perionamenlo, ital. Pardon. licate. On la dislingue, au premier coup-
PARDIGAU, PERDIJAL.
digon, esp. Perdigolo, porl. Perniciollo ,
V. Pardoun , R. d'oeil, des perdrix rouges, non-seulement
ilal. Perdreau, jeune perdris. PERDONANSA,Perdoança, porl. Per- à sa taille, mais à ses plumes de la poitrine
Ély. du grec TC£p8f-/.iov (perdikion), m. s. donansa, anc. cat. Perionanza, esp. ilal. qui ont une double maille c'est-à-dire
, lignes noi-,
V. Parioun, R. qu'elles sont terminées par deux
PERDIGAL,s.m. (perdigâl). Nom qu'on PERDONANT, part. prés. vl. Qui par-
donne, dans le Gard, à la perdris rouge. V. donne. Y. Pardoun, R. res qui en encadrent une autre d'un blanc-
Perdris-rougea. sale.
PERDONANZA, s. f. d. vaud. Voy. Ély. L'épithèle de bartavelle lui vient pro-
PEBDIGAL-GRIS, s. f. Voy. Perdris- Perdonament et Pardoun, R.
grita. bablement de l'habitude qu'elle a de déposer
PERDIGALH, s. m. vl. V. Perdigâl et PERDONAR UN DEOUTE , vl. PERDONAR LO ses oeufs sous un buisson, barlas, en vieux
Perdigau. DEUTE.
Perdoar, port. Perdonar, cat. Re- langage.
PERDIGAU, g. f. (perdigâou). Y. Per- mettre une dette; pour pardonner, V. Par- La femelle pond de 18 à 20 oeufs, d'un
digâl.
dounar et Pardoun ,
R. jauhe-roussâlre avec de faibles taches
PERDOS vl. expr. adv. Gra- ,
PSRDIGAYRE, s. m. (perdigâïre). ,
tuitement, inutilement.
EN PEHDOS.
V. Perd, R. rousses, peu distinctes, qu'elle couve pendant
trois semaines.
Ni tant é'aules boulurs de l'ayré, PERDOUN, V. Pardoun. On dit généralement que l'on doit l'intro-
Coumo Vaslou, lou perdigayre. PERDOUNABLE, V. Pardounable. duction de celte perdrix au roi René, ce qui
D'Aslros. PERO OUNAR, V. Par dounar el Par- ne semble pas vraissemblable, cet oiseau pa-
doun R. raissant indigène de nos montagnes.
,
PERDIGO , s. m. vl. V. Perdigau. PERDRE, v. a. (perdre) ; PEARDRE. ESCA- PERDRIS-BLANCA, s. f. V. Gealabrd.
PERDIGOLA, s. f. (perdigôle); LUME, EARTAR. Perdere, ilal. Perier esp. port.
, d'avoir PERDRIS-COLUMBALA, s. f. (per-
CHABBAS.
Aigrelle des graines de certaines Perirer, cat. Perdre, cesser une dris-couloumbàle). Nom nicéen de la perdrix
; plantes, telles que les composées. chose en sa possession sans échange ni dé- grecque, Perdix groeca, Briss. Risso, sé-
i PERDIGOUNA,s. f. (perdigôune) ; Per- dommagement; être privé pour toujours dentaire sur les hautes montagnes.
nicone, ilal. Perdrigon ; c'est l'espèce de d'une personne qui nous était chère; être PERDRIS-GRISA , S. f. PERDIGAL-GRIS.
-
', prune dont on fait les pruneaux dans les privé de quelqu'une de nos facultés; faire Perdris tréboula, à Nice. Perdrix grise,
Basses-Alpes. V. Pruna. une perle, un mauvais emploi. Perdix cinerea, Lalh. Telrao perdix, Lin.
Éty. du lat. prunum ibericum. Ely. du Iat. perdere, m. s. V. Perd, Ély. Elle a le bec et les pieds gris, d'où
.
PERDIJAL, s. m. (perdidzâl), d. bas lim. Rad.
Perdre ped, perdre terra, perdre pied, sonCelle nom.
I Pour perdreau, V. Perdigau. espèce pond de 15 à 25 oeufs de cou-
' PERDIS, V. Perdris. perdre lerre, ne plus trouver le fond de leur jaunâtre teintés de verdâtre,
l'eau avec les pieds. , sans au-
PERDIS DE MAR, s. f.;Nom nicéen de cune tache. L'incubation dure de 20 à 21
| la perdrixde mer. V. Picca-en-terra. Perdre la lesta, perdre la lêle. jours.
; PERDISE s. f. (perdisé). Un des noms Perdre la visla, perdre la vue. PERDRIS-GRISA-PICHOTA , La
,
lang. de la perdrix. V. Perdris. PERDRE, v. n. Répandre, s'enfuir, en pelile perdrix grise ; c'est une variété de la
D PERDIT, s.f. (perdi), dg. Nom de la parlant des lonneaux qui laissent couler le précédente.
perdrix, selon d'Astros. V. Perdris. liquide qu'ils contiennent; perdre son sang. PERDRIS ROUGEA, s. f. Perdrix rouge,
PERDITION s. f. (perditie-n ) ; PERDI- Ély. V. Perd,R. perdrix franche, Perdix rubra, Briss. Te-
I
, Se dit
niai. Perdizione , ital. Perdicion , esp. Per- PERDRE LOU, s. m. dl. pour lo- lrao rufus, Lin.
diçâo, port.Periiciô, cal. Perdition, perte, chies, menstrues, Louperdrerougi; el pour Ély. Elle a le bec et les pieds rouges, d'où
ruine; mauvais emploi de son bien : Va tout leucorrhée, Lou perdre blanc. le nom qu'elle porte.
('
mes en perdition, il l'a tout dissipé, tout PERDRE SE, v. r. SE HABRIR. Perirer- Celle espèce est plus grosse que la perdrix
frippé; élat d'un homme qui esl hors des se, cat. Perierse, esp. Se perdre, se ruiner, grise ; sa chair est aussi plus délicate , et elle
se débaucher ; ne trouver plus son chemin , est beaucoup plus commune dans les Basses-
}
' voies du salut.
Ély. du lat. perdilionis, gén. de perditio, disparaître, s'égarer. Alpes.
j
m. s. V. Perd, R. Éty. V. Perd, R. La femelle pond de 15 à 18 oeufs, d'un
PERDITZ, s. f. vl. V. Perdris. PERDRIS, s. f. (perdris) ; FARDRIS , PEH- jaune -sale, marbrés de grandes taches rousses
j PERDO, s. m. vl. Perdo, cat. Voy. L1C , PERDIS , FERDISA, PERDIT, FERLIT , FERD1C.
et semés, de petits points cendrés.
i Pardoun. Perdice elPernice, ital. Perdiz, esp. port. PERDRIS-TREBOULA , s. f. Nom
PERDOA, s. f. vl. Perte. Voy. Perla et Perdiu, cat. Perdrix, nom commun à plu- nicéen de la perdrix grise. Y. Perdris-
fPerd,R. sieurs oiseaux du genre Telrao, de Lin. de grisa.
* PERDON, s. m. vl. Perdao,porl. Perdô, l'ordre des Gallinacés, et de la fam. des Do-, PERDRIS-VENTRE-BLANC.Nom ni-
; cal. Perdon, esp. Perdono, ital. Pardon, mesliques ou Alectrides. céen du tridactyle lacbydrome, Ilemipodius
SRI PER PER PER
tachydromus, Risso. Tetraoandalusiacus, PERELHOS, adj. m. pi. vl. Dangereux, (PERETA-DE-SANT-JtlAN, Amelanchier.
JXomiang,
périlleux. de l'amelanchier. V.
Lin. Gm. De passage. PERETIER, (perelié). Nom qu'on
PERDUIRE , vl. Y.Perdusir. Ély. du lat. periculosus. Y. Périr, R. s. m.
PERELINATGE , V. Pelerinâgi. donne, à Avignon et à Tarascon, au Crafa,
PEHDUMENT, vl. V. Perdemenl. monogyna, Lin. arbrisseau de la fam. dei
PERDURABLAMENT , adv. vl. Perdu- PEREIUOUNIA , s. f. ( peremounie ) ; gus Rosacées.
rablemente esp. Perdurabilmente , ital. Peripneumonia , port. Alt. de penpnu- Ély. de perela el de la term. mult. ier,
Eternellement. , mounia, Péripneumohie, maladie inflam- V. Per, R.
Ely. V. Dur,R. matoire du poumon et de la plèvre, caracté- qui produit les peretas.
PERDURABLE, ABLA ajd. vl. Per- risée par une douleur profonde, correspon- PERETO, s. m. (peréte), dl. Mounpe-
durable, cat. esp. Perduravel, port. Per- dant à l'un des côtés de la poitrine ; par la relo, mon cher petit papa. V. Pairotel Pater,
durabile, ital. Perdurable, éternel, perpé- difficulté de respirer, la toux, etquelquefoisl'expecto- Rad.
tuel. V. Dur, R. ration de matières muqueuses, PEREVOUS, OUSA, adj. (perevous,
PERDURABLETAT, s. f. Perdurabi- sanguinolentes,et accompagnée de fièvre ai- ôuse). Paresseux, euse. V. Paressous.
lilà ital. Longue durée, éternilé. guë- Éty. de perea el àe ous. Y. Pigr, R.
,
Éty. du lat. perdurare, m. s. V. Dur, R. Éty. du lai. peripneumonia, dérive , . , du , PEREY, Nom bordelais du poirier. V.
PÊRDURRE v. a. vl. Prolonger. grec itepî (péri), autour, et de Tivôup-ov Periera.
,
Éty. du lat. periucere, m. s. V. Due,R. (pneumôn), poumon, V. Pulm, R.
PEREZEZA, s.f. vl. Paresse, lenteur,
PEKEMPT , A , adj. vl. Périmé, ée. loisir, repos.
PERDUSIR, v. a. vl. pERDuiRE. Periurre, PEREZIN, adj. vl. Porrosin, qui tient
ilal. Conduire : Periusent, conduisanl. Ély. du lat. peremptus m. s.
Ély. du lat. perducére, m. s. V. Duc, R. PEREMPTOIRO , adj. , (peramplôïre)
;
du porreau.
PEREZOS,adj. Vl. PAEEZOS, FIE1EZOS.
Perduc-me, conduis, mène-moi. PEREMPTOUAHO. Peremplori, cat. Perenlorio, Peresos,
esp. Peremplorio, port. Péremptoire, néant, lent, cat. Perezoso, esp. Paresseux, fair
PERDUT, UDA> adj. et p. (perdu, ûde) ; ilal. décisif, qui est sans réplique. tardif.
PcrdUO pOTt.
PARDUT ESCABARTAT DÏARRIT. ,
Perdud, , cat. Perdu ,, ue, qu'on ne retrouve Éty. du lat peremplorius m. s. PERFAIG, vl. Y. Perfeit.
plus. V. le verbe, ruiné, sans réputation. PEREMPTORI, vl. Peremplori , cat. PERFAIRE,vl. V. Perfar.
Ély. de Perd, R. et de uf. Y. Peremptoiro. , PERFAIRES , S. m. vl. FEBFAZEHEHI.
PERENGA , s. f. (peréingue), dl. Biset, Achèvement, accomplissement. V. Fac, R.
Plaçar soun argentà founs perdut, placer PERFAR, v. a. vl. FERFAIRE. Perfaztr,
son argent à fonds perdu. espèce de pigeon. V. Pigeoun-biset.
PERDUYRE, vl. V. Perduire. PERENSEN et port. Perfectionner.Y. Fac, R.
Ély. du lat. perficere, m. s.
PERE , s. va. (père). V, Paire. PERENSIN , conj. et adv. (pereinsïn).
PEREA, s. f. (perée j , d. m. Paresse. Ensemble, conjointement ; ainsi. PÉRFAZEMENT,s. m. vl. Achèvement,
V. Paressa et Pigr, R. Ély. de per et de ensin, pour ansin. Y. accomplissement.'
V. Fac, R.
PEREGAL, loc. adv. vl. PERENGAL. Éga- Simil, R. PERFECH, ECHA, adj. vl. V. Parfet,
lement. PEREÔS adj. vl. Paresseux. V. Pares- ela ' et Fac, R.
Ély. du lat. peroequus, fort égal. V. Equ, sous et Pigr R. , PERFECTIBILITAT, s. f, (pcrfecli-
R.2. PEREOU , , conj. (peréou). Expression bilitâ). , Perfectibilité, qualité de ce qui est
PEREGEAR, v. n. (peredjâ). Lanterner, très-usilée à Digne, aussi, ioupereou, moi susceptible ' de perfection.
mettre de la lenteur dans l'exécution d'un aussi. V. Tamben , Atout. PERFECTIO, vl. Y. Perfection.
projet. V. Lantemegear. Ély. du lat. pariler. Y. Par, R. PERFECTION, s. f. (perfeclie-n); PEB-
Ély. de perea paresse, et de egear, faire, PEREOUS, V. Paressous. '
FECTIU, FEBrECTiEN. Per/èiione, ilal. Perfet-
mettre. V. Pigr,, R. PEREQUITAR, Cast. Alt. de Perecli- Perfection, cion, esp. Perfeiçâo, port. Perfecciô, cal.
PERE-GRAND, V. Paire-grand. lar , v. c. m. qualité de ce qui est parfail.
PERESA, s. f. (peréze); PEREZA. Peresa, Ély. du lat. perfeclionis, gén. de perfec-
PEREGRIN PÈLERIN, radical dérivé du
latin peregrinus, ,
voyageur, étranger, pè- port. cal. Perera, esp. Paresse, V, Paressa lio, m. s. V. Fac, R.
lerin fail deper eger comme si l'on disait elPigr, R. A la perfection, en perfection, parfaite-
, , ment.
peragcr , de per , par, et ager, champ. La peresa es la maire de tout vici. Pr. PERFECTIONAMENT adv. ( perfec-
De peregrinus,- par apoc. peregrin par liounaméin): FERFECTIOUNAMENT. , Pcrfeziona-
le changement de r en l, pelegrin, et, par Mi faiperesa, la parresse me lient.
ital. Perfectionnement,action de per-
suppression du g, pèlerin ; d'où : Peleri, PERESAS, s. f. pi. (peréses), dl. PARES- mento, fectionner.
|
Pèlerin, Pelerin-a, Pelerin-agi; elles noms SA. Cals, durillons qui viennent
aux genoux Éty. de perfeclionar et de menf. Y. Fac,
propres : Pelegrin , Pelgri, Pelgrin. elaux coudes de ceux qui s'appuient fré- Rad. j
De peregrinus, par apoc. peregrin ; d'où: quemment sur ces parties. ... 1
Peregrin-a Peregrin-acio. Éty. Y.Pigr, R. PERFECTIONAR, v. a. (perfectionna);
, Pcrfezionare,
PEREGRINA, s. f. (peregrine). Nom PERESAS, s.
,
f. pi. dl. Gringuenaudes, PERFECTiocNAH.
ilal. Perficio-
qu'on donne à Nismes à l'alouelle lulu, grain de morve desséchés qu'on détache des nar, 7 esp. Aperfeiçoar, port.Per/eccionar.cat.
, ,
Ély. du lat. peregrina, coureuse. Voy. narines; saletés 1Perfectionner,corriger les défauts, faire
des environs de l'anus. Sauv. avan-
Peregrin, R. V. Pctoula. (cer vers la perfeclion, rendre moins impar-
PEREGRINACIO, S. f. \1. FELEGRINA- PERESOUS, OUSA, adj. d. de Barcel. fait.
j
TION. Peregrinaciô , cat. Percgrinacion Peresoso, port. Peresos, cat. Perezoso, Ety. du lat. perficere ou de perfeclion et
esp. Peregrinaggio, ital. Pèlerinage. , V.
Paressouset Pigr, R. esp.' de( l'act. ar, porter à la perfection. V. Fac,
Éty. du Iat. Peregrinatio, Rad.
,
m. s. V. Pe- PERESSILH, s. m. vl. V. Persil.
regrin , R. PERESTATGE, s. m. vl. Jambage. PERFECTIONARSE v. r. Se perfec-
tionner, ,
acquérir de la perfection.
PEREGRINAR, v. n. vl. Pelegrinar, PERETA,S. f. (peréte); PEROUNA, t _
losophede la secte d'Aristote. PERITOINO, s. m. (péritoine); Peri- L'usage des perles, comme ornement, re-
Ély. du greCTïsp! (péri), autour, el de rarôto monte à sa plus haute antiquité ; il en est
tpneo , port. Péritoine, connu vulgairement
(patéô), se promener, parce qu'ils disputaient snus le nom de Crespina, v.c. m. souvent parlé dans la Bible, et particulière-
dans le Lycée en se promenant. ment dans le livre des proverbes. Les Ro-
Ély. du Iat. perilonoeum,.m. s. dérivé du
PERIPHRASA,s. f. (périphrase) ; Peri- mains y attachaient un grand prix , Jules-
grec îî£p>- (péri), autour, elde ïslvm (teinô),
César en donna une à Servilie, mère de
frasi, ital. Perifrasis, cal. esp. Perifrase, tendre, parce que celte membrane est natu-
porl. Périphrase,figure par laquelle on expri- Brutus, et soeur de Calon, qui avait coûté
rellement tendue par le poids des boyaux.
me en plusieurs paroles, ce qu'on aurait pu V. Tend, R. près de onze centmille livres tournois. Celles
dire en moins. PERIZOLOGEA, s. f. vl. Redondance,qui ornaient les oreilles de Cléopâlre, coû-
Ély. du Iat. periphrasis, dérivé du grec périssologie, discours superflu. taient trois millions huil cent mille livres.
Ttepiapsciç (periphrasis), circonlocution,dé-
PERLAS-FAUSSAS. Perles fausses; on
Ély. du lat. Perissologia, m. s. dérivé du
(péri), aulour,
donneàcenom des bulles de verre, enduites
de
tour mois, dérivé de TispE grec TCEpisjôs (perissos). superflu; formé de
en dedans avec de l'essence d'Orient, espèce
et de çpitu (phrazô), parler. ~Ep;- (péri) .outre mesure, et de Àd-foç (logos),
de vernis fait avec les écailles de l'ablette,
PERIPHRASAR , v. a. (periphrasâ) ; discours. Cyprinus alburnus, poisson de l'ordre des
Perifrasare, ilal. Perifrasear, esp. porl. PEREÉON, s. m. vl. Danger, péril. V.
Holobranches et de la fam. des Gymnopo-
Périphraser, parler par périphrases,employer Périr, R. ,
mes (à opercule nu).
des circonlocutions. PERGA, V. Perça. C'est à un nommé Jaquin, français , qu'on
Ély. V. Periphrasâ. PERJUDICIAL, adj. vl. Perjudicial,doit cette découverte. II s'aperçut, en 1680,
TERIPLEOBîONIA,vl. Y.Pcremounia. cat. esp. Prejudicial, port. Prcgiudiciale,
que le sédiment de l'eau dans laquelle on
PERIR, PÉRIT PÉRILS , PERT , PERIN , ra- ilal. Préjudiciable. avait lavé des ablettes, avail le lustre des
, Ély, du lat. proejudicialis, m.s.Y.Jur,R.
perles. ce qui lui donna l'idée d'en induire
dical pris du lat. périr e, périr, se perdre , PEKJUR, s.m. \l.Perjur, cat.Perjuro, l'intérieur des bulles de verre delà grosseur
cire perdu, et dérivé du grec raipa (peirâ),
essai, épreuve, risque, danger; périr, esp. port. Parjure. V. Perjuri et Jur, R. des perles.
PERJUR,adj. vl. Perjur, cat. Perjuro, PERLAT, ADA, adj. et p. (perla, âde) :
essayer tenter ; d'où : Periculum, essai, pé-
ril; Perifus, qui a essayé, expérimenté; esp. port. Spergiuro, ital. Parjure. Perlalo ilàl. Perlé, ée, orné de perles , en
Experlus expert, qui a éprouvé; Ex- I Ély. du lat. perjurus. Y. Jur, R, forme de, perles.
,
TOM. II. 2m° PARTIE. 108
PER PER PER
858
Ély. du Iat. permillere, m. ». V. Mettre', PËRNADOUR,s.m. vi. PERHADOÙ.Fen--
PERLIC , s. f. (perli), dl. Perdrix. Voy. doir morceau de bois rond dont un bouta
Perdris. Rad. trois'coches, servant à fendre les brins d'o-
PERMETUT, UDA, adj. et part. anc.
Cal estre pla moussurper croumpar la perlic. béarn. Permitlido port» Permis, ise. Voy. sicr.
Goud.
Meffre.R. , PERNAR,- v. a. (pernâ), dl. Fendre, cou-
PERLINA, s. f. d. béarn. Pour Pralina, PERMI, d. béarn. Pour Parmi, v. c. m. per , diviser en long.
v. c. m. PERBUEG, adv. vl. PERMEI. Per nieio , Lou loupin es pernat, le pot est fendu.
PERLIT, s. f. d. béarn. Perdrix. Voy. port. Au milieu, par la moilié. V. Medi, R. Cal forsa cuns per pernar aquella fus-
Perdris, PERMIEIRENC, dl. V. Premeirenc et ta, ilpièce faut beaucoup de coins pour fendre
PERLOINJANSA, vl. Voy. Prolonga- Prim, R. 3. cette de bois. Sauv. V. Fendre el Es-
meni. FERMIER, V. Premier el Prim, R. 3. clapar.
PERLONGAMEN , s. m. vl. Prolon- PERMIERAMENT, V. Premieramenl PERNE, d. béarn. PERSEBATTUTS. Battu
gation. elPrim, R. 3. à plate couture, élendu sur le dos.
PERLONGAR,vl. Perlongar, cat. Voy. PERMISSIEQU, s. f. vl. Permission,
Prolongar. E dab dus autres chacs d'espade.
PERLONGUAR,vl. et v. c. m. et Mettre , R. Esperl qu'estou perne balut.
PERLONJAR , vl. V. Prolongar. PERMISSION , s. f. (permissien); PEH- Fabl. de la Font.
Permissione, ital. Permission, esp.
PÈRMAFES, dl. (permafes). V. Par ma MISSIEB.
Permissao, port. Permissiô-, cat. Permis-
fe, au mot Fe ou Fer. PERNE-BATUT, ODA , adj. (pèrné-
sion, congé, licence, liberté, pouvoir ac- balû ûde), d. béarn. Renversé sur le dos,
PERMANEN, vl. V. Permanent. cordé par un supérieur un à inférieur de faire ,
PÈRMANENÇA, s. f. ( permanèince); V. Revers.
une chose. s.f. (pernéte), dg. Espèce
PERMAKEKSA. Permanensa , ital. Permanen- Éty. du lat. permissionis, gén. de per- dePERNETA, coiffe.
cia, esp. port. cat. Permanepe ,' durée, missiô m. s. V. Mettre, R.
constance d'une chose; étal dj^|,assemblée ,
Ay et eou moun nada hemnelo ,
constamment en fonction. 'V-' PERMISTIO, s. m. vl. Permislion, esp.
Permistao, port. Permislione, ital. Permis- Que nou si boulez la perneto ?
PERMANENCIA, vl. Permanencia,cat. liô, cat. Mixlion, mélange. D'Astros.
V. Permanença. Éty. du lat. permislio, va. s.
PERMANENT, ENTA, adj. ( perma- Y-a-l-y au mounde deguna femncla,
nein, einte); Permanent, cat. Permanente, PER.-MO, V. Per-mor.
PER-MOIA, ou pER-moi. dl. En vérité, Que noun si boutes la perneta.
tal. esp. port. Permanent, ente , persistant,
certainement, manièred'affirmer, dansle Bas-
immuable.
Languedoc. PERNETA, s. f. (pernéte); PERETA. dl.
Éty. du lat. permanere. Éty. de per me, mea fide, ou de per- Villageoise affublée d'un couvre-chef ou
PERMANER, v. n. d. vaud. Permane- maho, per-mahou, par Mahomet. d'un bavolet.
cer, esp. port. Permanexer, cat. Demeurer, PER-MOR, Doujat. Per-mor, par amour.
Éty. de perna.
durer, persévérer. Ély. Alt. de Per-amour, v. c. m. Per-mo PÉRNICIA s. f. vl. Perte, mine,mort.
Ély. du lat. permanere, m. s. ,
del quai, pour lequel. V. Am, R. Ély. du lat. pernicies, m. s.
PERMANSIU, IVA, adj. vl. Durable , PERNECIOS, adj. vl.
immuable, propre à la durée. PER MORDE DIOU, V. Per l'amour Pernicios, cat. V.
FARKICIOS , FERKE-
Pernicious.
PËRMAQUË, conj. (permaqué), dl. de Diou, au mot Amour. CIOS.
PERMUTA, s. f. vl. Permuta, cat. esp. cious, PERNEGEOUS, OUSA, adj. (perni-
D'autant que. ôuse) ; Pernicios, cat. Perniziosof
PERMEI, vl. V. Permieg. ilal. Echange, troc.
PERMUTABLE, ABLA, adj. vl. Per- ital. Pernicioso esp. port. Pernicieux,euse,
PERMENASA, s. f. (permenâde), dl. mulabile, ilal! Permutable changeable.
,
capable d'entraînerla perle de quelquechose;
Pour promenade, Y.Proumenada elMen, fièvre pernicieuse.
Rad. Éty. du lai. permutabilis,, m. s.
Éty. du lat. perniciosus, m. s. dérivé de
Be sen ba debes l'ortprene la permenado.
PERMUTADOR, S. m. vl. PERMUTAIRE.
Permulatore, ilal. Troqueur. pernicies, ruine, perle, calamilê. et formé
Oun remiro se nays la planlo semenado. PERMUTAïRE, vl. V. Permutador, de per et de nex , necis, la mort.
Goudelin. PERMUTAR, v. a. (permuta) ; Permu- PERRUNCEAMEN, s. m. vl. Pronon- ,
PERMENAR, Y. Proumenar et Men, tare, ilal. Permutai-, esp. Permudar, port. ciation. Y. iSTounp,R.
Rad. Permuter, échanger, faire une permutation. PERO , s. m. (père). Père, nom que les
PERMES , s. m. (permés). Permis, per- Éty. du lat. permutare, m. s. V. Mut. R. fils des bourgeois ou des artisans, donnenl
Pater, R.
mission ; en t. de marine droit sur le char-
, PERMUTAT, ADA,.adj. et p. (permu- à leurs pères. V. Paire, Papa el
gement et le déchargement d'un navire. ta ,- âde) ; Permulado, port. Permuté, ée.
PERMES, ESSA, adj. (permés , ésse ) ; V.7l/uf,R. Iou vaou d'aqueste pas tout
Permes,cat. Permilido, esp. Permis, ise Escrire à ma mero.
, PERMUTATEQ,vl. V. Ma tremolc de paour que sou
qui n'est pas défendu, licite. PERMUTATION , s. f. (permulalie-n) ;
Ély. du lat. permissus, m. s. V. Mettre, Dija à moun pero.
PERMUTATIEK. Permulazione, ilal. Permula- Poëme bas lim. des Ursulines,
Rad. cion, esp. Permutaçâo, port. Permutaciô,
PERMESSO, s. m. (permesse); Per- cat. Permutation, échange.
Pero se dit aussi pour confesseur.
messo, port. Permesse, fleuve de Béotie, qui Ély. du lat. permutationis, gén. deper- Iou me counfesse, pero.
coule du Mont-Hélicon, dont parlent souvent mulatio, va. s. V. Mut, R.
les poêles quand ils n'ont rien de mieux à Lou cor plen de doulour,
PERMUTATIU, IVA, adj. Permulativo, D'aver sur la fouigicro
dire. ital. Permutalif, ive, propre à permuter.
Ély. du lat. permessus, m. s. Escoutal un paslour.
PÉRNA, s. f. (pèrne), dl. Un couvre- à. bas lim.
PERMEST , prép. vl. Parmi. chef ou bavolet, coiffure de villageoise
PERMETER , v. a. anc. béarn. Permet- linge des enfanls au maillot. Y. Pedas';; On dit, dans ce pays, lou pero sauta, pour
Irer, cat. Permettre, v. c. m. el Mettre, R. pour fienle, V. Fienta. dire que le gros orteil a percé le bas el qu'il
PERMETTRE, v. a. (permélré) ; Per- Éty. du celt. selon M. Astruc.
se trouve capuchonné comme un père.
mettre, ilal. Permilir, esp. Permittir, port. PERNA, s. f d. lim. Perle. V. Perla. PERO, adv. cond. (père) ; EMPERo.dl.et
Permelrer, cat. Permettre, donner la li- PERNA-EATRE,v. n. (perna-bâtré), s\. Pero cal. esp. ital. Néanmoins, mais,
berté, le pouvoir de dire, de faire, ne pas dl. .Se débattre des pieds ; mourir. ,
empêcher tolérer ; autoriser donner le pourvu que ; cependant, pourtant, pour ce,
, , Ely. du lat. perna, jambon, pris pour pour cela.
moyen, le loisir de.... jambe; el de bâfre. Éty. deper joinl à l'o, roman.
PER PER PER 859
PEROFIA, s. f. (perôfie), d. bas lim. PERPENDICULARI,IA, adj. (perpen- - PERPETUEL, ELA, adj. (perpétuel,
Paroisse. V. Paroissa. diculâri
_ ârie) ; PERPENDICULARO. Perpenii- ele) ; PEKPETUAU. Perpeluale, ilal. Perpétue>,
,
colora, ilal. Perpendicular, esp. port. cat. port. Perpétuai, anc. cat. anc. esp. Perpé-
Ély. Alt. de Parocchia.
PEROL s. m. vl. Perof, cat. esp. Chau- Perpendiculaire , ligne qui tombe d'aplomb tuel , elle, qui dure toujours, qui ne finit ja-
,
dron, marmile. V. Peiroou. sur un plan horizonlal et fait de chaque côlé mais ; qui sans être continu revient souvent.
PEROLIAMEN , s. m. vl. Extrême-onc- un angle égal de 90 degrés. Ety. du lat. perpelualis, m. s. V. Perpet,
tion. V. OU, R. Ély. du lat. perpendicularis, m. s. fait Rad.
PERONH , s. m. vl. Tique au croupion. deperpendo. Y. Pend, R. PERPETUELAMENT, adv. ( perpe-
GIoss. Occ. PERPENDlCULARïA, s. f. (perpendi- tuelaméin) ; Perpetualment, cat. Perpetua-
PERONHER, vl. et culârie). Perpendiculaire, la ligne qui cou- mente, ital. esp. port. Perpétuellement, sans
PERONNER, vl. Y. Perungcr. pe à plomb la ligne horizontale. V. Pend , cesse, habiluellement.
PEROPS, dl. (pèr ôps), dl. Pour la der- Had. Éty. de perpetuela et de menf, d'une ma-
nière fois, une fois pour toutes. Doujat. PERPENDÏCULARIAMENT,adverbe nière perpétuelle. V. Perpet, R.
PERQTA, s. f. (pérole), V. Pelota. (perpeindiculariamein); D'APLOUM. Perpen- PERPETUÎTAT, s. f. (perpétuité);
Éty. Perota est une aller, de pelota. Voy. dicolarmenle ital. Perpendicularmente Perpeluità, ilal. Perpetuidad, esp. Perpe-
, ,
Pel,R.2. esp. port. Perpendicularmenl, cat. Perpen- tuidade, port. Perpetuilat, cat. Perpétuité,
PEROTA, s. f. Dim. de pera. Y. Perela diculairement, aplomb, verticalement. durée sans interruption, sans discontinua-
elPer,R. Éty. de perpendicularia et de menf. V. tion : A perpeluitat, à perpétuité, toujours.
PEROU, La richesse de ce pays a donné Pend, R. Éty. du lat. perpetuitatis, gén. de perpe-
lieu à quelques locutions proverbiales : PERPENDICULARMENT , vl. Per- luitas, va., s. Y. Perpet, R.
Aquot es pas lou Pérou, ce n'est pas le Pé- pendicularmenl cat. V, Perpendicularia- PERPIL, s.m- dg. Paupière. V. Par-
, pela el Parpel, R.
rou , ce n'est pas grand chose. ment.
Il fut découvert par Don Pizzarre de PERPENDRE , vl. V. Perprendre.
PERPILLAR, dg. Voy. Parpeliar et
Truxillo el Almageo de'Magalon, en 1525. PERPENSADA, s. f. vl. Pourpensée. Parpel, R.
PEROUFIEN IENA s. (peroufien Y. Pes, R. PERPLESE , ESA, adj. (perplexe, èxe);
, , ,
iine),d. bas lim.Paroissien,ienne. Y.Par- PERPENSAMENT, s. m. vl. Médita- Perplesso, ital. Perplexo, esp. port. Per-
roissien. tion volonté réfléchie, ferme propos. plexe, qui est dans la perplexité.
,
PEROULI, s. m. (perôuli). Nom bas PERPENSAR, V. a. et n. vl. PERPESSAR. PERPLEXITA, s. f. (perplexilâ); Per-
limousin des fruits de l'aubépine.V. Acinas. Penser, imaginer, méditer
, peser,
considé- plessilà, ital. Perplexiiai, esp. Perplexi-
rer; rêver méditer, V. Pes, R. dade, port. Perplexité,irrésolution fâcheuse,
Am lous peroulis Von alriva lou merle. PERPERA, , d. béarn. V. Parpela el incertitude pénible, anxiélé.
Ély. Perouli est un dim. de pera. V. Per, Parpel, R. " PERPOING, vl. V. Perpong.
PERPEREYAR, d. béarn. Clignoter. PERPONG, S. m. PERPOIKG, PEHPOKH ,
Rac. Parpel,
PEROUN , s. m. vl. EOUB , APÊVOUN,PEGE.
V. Parpelegear et R. PERPUKH, PERPOKTA. Perpunte, esp. Pour-
Le tronc principal d'un arbre, d'un arbris- jeter, PERPESSAR, v. n. vl. Méditer, pro- poinl, sorle d'habillement.
réfléchir. V.Perpensar. PERPONH , vl. V. Perpong.
seau. Ély. du lat. propendere, propensare. Y. .
PERPONS,s. m. vl. PERFOKTZ. Pour-
PEROUN,Y.Pairoun,PeretaelPer, R. point. V. Perpong.
PHtQURAR, v. n. (perourâ) ; Perorar, Pes, R.
PERPET, radical dérivé du lat! perpelis, PERPONTA, vl. V. Perpong.
port. tat. esp. Perorare. ital. Pérorer, par-
ler poir convaincre; parler beaucoup et de gén. de perpes,
continuel, sans interruption, PERPOUNT, s. m. (perpôun), d. bas
suite. formé deper, marquant persévérance, conti- lim, _ Pourpoint, parlie de l'ancien habille-
Ély. du lat. perorare, achever, conclure, nuation, etdepefere, aller vers,
c'est-à-dire, ment qui couvrait depuis le cou jusqu'à la
qui va toujours, qui dure toujours. ceinture : A bourla pourpount, à brûle
finir un discours.
PERDURAS OUN, s. f. (perouresôun) ; Perpel-u-al,De perpetis , par apoc. perpet ; d'où : pourpoint.
Perpelual-ment, Perpelu-ilal, PERPRENE, v. a. vl. Prendre, entre-
FEBouREiouK.Perorazione, ital. Peroracion,
Perpetu-ar, Perpetu-al, Pcrpelu-el,Perpe- prendre. V. Prendre el Entreprendre.
esp. Pewraçâo , port. Péroraison, terme iuel-a, Perpeluela-ment, Perpetu-au. Éty. du lat. perprehendere. V. Prend. R.
de rhélof'que conclusion ou dernière par-
lie dudiscours, dans laquelle l'orateur résume PERPET, s. m. (perpè). Nom bordelais Perpren, il ou elle prend, environne,
pourpier. V. Bourloulaigua. étend.
en peu de mois, les principaux chefs qu'il a du PERPRENDRE, V, a. vl. PEHFEKDRE ,
traités ave; étendue dans le corps de son PERPETUA, nom de femme (perpèlie),
discours, H tâche d'émouvoir les passions dl. Perpétue ; une bigote. PERPREHHE. S'emparer, se
saisir; couvrir,
de ses auditeurs. PERPBTRAR, v. a. vl. Perpetràr, anc. occuper,recueillir, comprendre, environner,
Ély. du ht. peroralionis, gén. depero- cat. esp. port. Perpelrare, ilal. Perpétrer, contenir, concevoir.
commellre, consommer, accomplir. Éty. V. le mot suivanl et Prend, R.
ralio. V. Per., R.
PEROUSINA, dl. V. Perrasina.
Ély. du lat. perpelrare, m. s. PERPRES, ESA, adj. (perprés, ése), dl.
PERPARâNSA, S. f. vl. Offrande , des- PERPETUAL, ALA, adj. anc. béarn. Surpris, interdit; occupé, circonvenu. V.
tination intention offre, proposition. Perpétuai, cat. V. Perpétuel et Perpet, R. Prend,R.
,
PERPARAR ,
vl. V. Preparar. PERPETUALITAT, s. f. Perpelualità, PERPRÉSAS.s. f. pi. (perpréses), dl..
PERPAUS, alt.de,
Prepaus, v. c. m. ital. Perpétuité. V. Perpeluitat. Entreprises; faux-bourg. Sauv. V.Prend, R.
et Pos, R. PERPETUALMENT, adv. d. vaud. PERPRESA, s. f. vl. Saisie, occupation.
PERPAUSAMENT S. m. vl. PERPAUZA- Perpetualment, cat. Perpétuellement. Voy. PERPRESO , s. f. vl. Occupation, site.
, Perpelualament. PERPUCï, vl. V. Prepuci.
MEBT. Propos, dessein ; projet, résolution. Ély. àeperpelualelde menf. V.Perpef, R. PERPUNG et
V.Pos.R.
PERPAUSAR, vl. V. Perpauzar. PERPETUAR, v. a. (perpétua) ; Perpe- PERPUNH , s. m. vl. Pourpoint.
PERPAUZAHEN vl. V. Propauza- tuare, ilal. Perpétuai-, cat. esp. port. Per- Perché, PERQUE, conj. oupart.interr. (perqué);
, pétuer, rendre perpétuel,faire durer toujours. ilal. Porque, espi-port. Pèrque, cal.
rnen.
PERPAUZAR,vl. V. Prepausar. Éty. du lai. perpeluare, m. s. V. Perpet, Pourquoi, pour quelle chose , pour quelle
raison.
PERPEL, dl. V. Parpela et Parpel, R. Rad. Sensa dire pèrque, sans dire pourquoi,
PERPELUGAS, V. Parpelas el Par- PERPETUAR SE, v. r. Se perpétuer,
P<>1 ,R. durer toujours ou se renouveler sans cesse. parce que :
PERPENDICCLAR vl. Perpendicu- PERPETUAU, ALA, adj. dg. V. Per- Lous reis nou sonnt ta fiers que pe>giie\'oitlpus creigné.
j°r, cat. V. Perpmdiculari. , pétuel el Perpet, R. U'AtiliasîC.
SfiO PER PER PER
PERQUE, s. m. Le pourquoi, la raison, jI PEKROUSENA, s. f. (perrousine), dl. ..
Perruquèr, cat. Perruquier, iére, celui,celle ..
Pour poix résine , V. Perasina qui fail des perruques, el par extension celui
la cause. qui peigne, qui rase, qui coiffe.
PER-QUI-N'AMOONT, dl. Alt. depcr- Per débita touto l'annado
ailamount, par là haut, vers lk haut, sans Ety. de perruca et de ier , litt. ouvrier
Perrousino per de flambeous, en perruques.
déterminer le lieu. D'amelons per de bisqueleoux.
PERQUISITION, s. f. (perquisilie-n) ; Michel. PERS , s. vl. PEF.SET. Sorte d'étoffe.
Perquisizione, ilal. PERS,adj. vl Perso, ital. Pers, .bleu
FERQUISITIEM, RESSERCA. violet.
Pesquisa, esp. Pesquiza, port. Perquisiciô, PERRUCA, s. f. (perruque) ; FARHUCCA, azuré, PERSAVALS, nom d'homme, vl. FEBSA-
cal. Perquisition, recherche exacte et rigou- PAMPAHRUGA. Parrucca, ital. Peluca, esp.
reuse. Peruca , port. Perruca , cat. Perruque , VAUS. Perceval, hérosvl.dePersecuciô,
roman.
Ély. du lat. perquisilionis, gén. de per- coiffure de faux chevaux; fig. réprimande. PERSECUCIO, cat.V.
quisilio, fait de perquirere, formé de
m. s. Ély. L'élymologie prise du purrhi- Persécution. grec
et de quoerere, chercher. Voy. chos, formé purrhos, fauve, jaune, parce PERSECUTAS, v. a. (persécuta); eu-
per augm. de Persecutar, cal. anc.
Quer, R. qu'on fit d'abord les perruques de cette cou- POUTEKTAH, SEGETAH.
PERRAGORZIN, nom de lieu, FEBIGORC, leur, nous paraît ridicule. Ceux qui prennent
Perseguitare , ilal. Perseguir, esp. porl.
Persécuter, tourmenter par des poursuites
vl. Périgord. ce mot de barr, qui signifie chevelure, en injustes et violentes ; importuner continuelle?
PERREC, s. m. (perré), dl. Haillon, irlandais, et de ne, uch, élevé, chevelure
lambeau, guenille, chiffon. V. Pelha et Es- élevée approchent sans doute plus de la ment. V. Secar.
trassa. vérité, ,de barrueh, on fit perrique, dans le Éty. du lat persequi, fait de per, augm.
PERREGïR, v. a. vl. Diriger, conduire, Xme siècle, et les Italiens en composèrent et de sequi, suivre, suivre avec acharnement
exercer. leur motparrucca. V. Segu, R.
PERREMIER, vl. V. Premier et Prim, Denina donne plusieurs preuves qui PERSECUTAT, AE*A, adj. el p. (per-
R. 3. attestent que le mot perruque s'appliquait sécuta âde) ; Perseguido , port. Persécuté,
PERRET, s. m. (perré), dl. Révérence ée. V. ,Sequ, R.
, autrefois aux longues chevelures qu'on
salut : Faire lou perret, saluer, el propre- laissaitflotter sur les épaules, d'où il pense PERSECUTION, s. f. (perséculie-tf;
ment, faire le pied derrière. que le mot perruque, peut venir deper et de PEESECUTIEK. Persecuzionc, ital. Persecuciot,
Ély. de ped et de refro. V. Ped, R. rûcke qui, en gothique ou téutonique, signi- esp. Persequiçâo , port. Persecuciô, cet.
PERRO, vl. V. Peiro. fie épaules, qui tombe sur les épaules, sous- Persécution vexation, poursuite injusleet
PERRO , vl. V. Peiron. enlendù chevelure. On nommait encore, dans violente ; par, exag. importunité continuelle
PEKROCHEAN, s. m. d. vaud. Parois- le XVIIme siècle, fausse perruque ou perru- dont on est excédé. V. Secugi.
sien. que feinte, les perruques proprement dites. Ély. du lat. perseculionis, gén. deperce-
PERROU, s. m. (pèrrou). Nom qu'on eufio, m. s. V. Sequ, R.
donne aux chiens dans quelques endroits , Dans une perruque on nomme : PERSECUTOR,S. m. vl. FERSEOUIEIBE,
à l'imitation de l'espagnol, perro. COFFE, le re'seau de soie ou de fil qui en garnit l'intérieur. FERSEQUEDOR, PEHSEGUIOH. PcrSCCUtOr, Zb\\,
PERROU et COQUE, les tresses de cheveux qui forment le milieu du Y. Persecutour.
PERROUN, s. m. dl. Homme gaillard, front. PERSECUTOUR,s. m. (perseculiur);
plaisant ; un drôle de corps. CORPS DE RANGS les tresses qui forment les côtés. Perseculor, cat. Perseculore, ital. Periegui-
,
PERROUN, s. m. (perroun); FARROUK. DERRIÈRE DE BOURSE, les cheveu* longs et lissés dor, esp. porl. Persécuteur, persécutrice au
Perron , sorte d'escalier découvert et en qui étaient destinés à entrer dans la bourse. fém. celui ou celle qui persécute par des voies
dehors, pour un étage peu élevé. DESSUS DE TÊTE les tresses du sommet.
ÉCHANCRURE, le ,haut de la tempe. injustes. i
Éty. du grec Trstpov (peiron), gén. de Ély. de persecutar et de our, ceni qui
-jûexpoç (petros), pierre, parce que ces sorles Dérivés : Perruquier Perruquiear persécute. V. Sequ, R. i
d'escaliers sont ordinairement en pierre. V. Perruqueta, Perrucassa. , ,
L'usage des faux cheveux remonte à une PERSEGRE , v. a. vl. PERSEGUIR'Perse-
Pefr, R. guia, esp. port. Poursuivre. Y. Poirsuivrs
PERROUQUET, s. m. (pérrouqué), et très-haute anliquité. Il était général chez les el Pegu, R. '
par COrrup. PARHOUQ.UET , FAPAGAI , FAPEGAI. Mèdes, les Perses, etc., et selon le disciple Persec, il ou elle poursuit.
Perroquet, Psiltacus, Lin. genre d'oiseaux d'Arislote, Cléarque, les Japigiens, furent les Persega, qn'il ou qu'elle poursuive.
très-nombreux en espèces de l'ordre des: premiers à s'en servir. Mais le véritable art PERSEGU, UA, adj. el p. d. vaud.Pour
,
Grimpeurs el de la famille desLévirostresou de faire des perruques ne remonte qu'au
Cénoramphes (à bec léger), qui habitent en!
,
siècle de Louis XI, et selon d'autres, qu'à persegul, uda, persécuté. V. Ptrsccufafel
Pequ ,R. !
général sous la zone Torride. Le Brésil et lai l'année 1616. PERSEGUCION,s. f. d. vaud. V. Per-
G uiane sont les pays qui en fournissentle plus. PERRUCA, s. f. (perruque). Nom qu'on sécution et Segu, R. /
Éty. du celt. perroqued, selon Achard, ou donne à la cuscule, dans les départemenls du
i
Tarn et Tarn-et-Garonne.
PERSEGUIER, dg. V. Pes'ieguier.
de perrot, dim. de Pierre, nom qu'on a, PERSEGUIEYRE, s. vl. /V. Persccil-
donné à cet oiseau, comme celui de sanson- PERRUCASSA,s. f. perrucâsse) ; Perru- four et Segu, R. / '
net , dim. de Samson, à l'élourneau, de, cassa, cal. Parrucaccia, ilal. Grosse et PERSEGUÏOR, s. m. vl. Perseguidor,
margot, à la pie, etc. selon Gàttel. laide perruque, tignasse.
Parlar coumo unperrouquet,répéter ceque PERRUCHA, s.f. (perrùlche). Perruche, port. Persécuteur. Y. Persecutour el Sequ,
Rad. /
l'on a oui dire, parler comme un perroquet.. femelle du perroquet ; section du genre PERSEGUIR, v. a. vl. Perseguir, cat.
Soupa de perrouquet, soupe de perroquet, Psiltacus , perroquet Irès^nombreose en
pain trempé dans le vin. | espèces, qui se distinguent ,
à la longueur de esp. port. Poursuivre, persésuler. V.
Per-
leur dépasse secutar el Sequ, R. j
PERROUQUET s. m. (pérrouqué) ;. queue, qui souvent celle du PERSEILANSA, s.f. vl Longanimilé,
Perroquet, , les et qui n'est jamais
FARROUQUET. plus petits mais; corps, carrée, elles habi- persévérance. V. Sever, R. i
et les plus petites voiles d'un vaisseau que. tenl la zone Torride. PERSEQUEBOR, vl. V. Perseculortl
Ton place sur les huniers. Ely. Perrucha fém. de Perrouquet, Persecutour.
, f
On nomme : v. c. m. PERSEQUEDOR, vl. V. Perscguieyn.
PERRUQUETA, s. f. ( perruquéle ) ; PERSERVIR, v. a. yl. Mériter. Voy.
PERROQUET DE FOUGUE le hunier d'artimon. Perruqueta, cat. Parrucchino, ital. Dim. de Servi, R.
PERROQUET VOLANT des, voiles plus petites pelile
/
, que i perruca,
les perruque. PERSERVIT, part, vil Mérité. .
perroquets au-dessus desquelles les
on
bissant sur les flèches des mâts de
'' ^PERRUQUIER, IERA, s. (perruquié,
oriente en les
PERSET, s. m. vl. FRESSET. Perse,
perroquet. iére); PARP.UQUIER HARBIEK. Parruchiere, perset, drap de Perse.
Perrouquet de bopre, tourmenlin. liai. Peluquero, esp.
, Sorte d'éloffe.V. Pers.
-
1 Cabelleireiro, port. PERSEU, adj. et p. vi. Appercu, ravisé.
PER PER PER 8G1
PERSEVERABLE,ABLA, adj. Persé- par le changement de o en ou ; d'où : Person- Éty. du lat. personalis,
m. s. V. Person,
vérant, ante. a, Person-al, Person-al, Person-atge, Per- Rad.
Éty. du lat. perseverahilis, m. s. sonnala-menl,Persoun-a,Pcrsoun-agi,Per- PERSOUNELAMENT, adv. (persoune-
PERSEVERADOR, S. m. vl. PEHSEVE- soun-etat, Persounal-ilat, Persoun-el, Per- laméin) ; Personalment, cat. Personalmenle,
BAIRE.
Persévérant, constant, qui persévère. sounel-a, Persounela-menl, Im-persounel, ilal. esp. Pessoalmenle, port. Personnelle-
V. Seter.R. Pressoun-a. ment, en propre personne, en personne.
PERSÉVERAIRE, vl. V. Persevera- PERSONA, vl. Persona, cat. esp. ital. Éty. àepersounela et dément. V. Persoun,
dor. V. Persouna. Rad.
PERSEVERANCA,s. f. (persévérance) ; PERSONAGE,V. Persounagi. PERSOUNETA,s.f. (persounéte). Dim.
FEHSEVEREKÇA, FERFEVERAKSA.
Perseveranza, PERSONAL, ALE, vl. Personal, cat. de persouna, nom donl on se sert pour dé-
ital. Perseierancia, esp. cat. Perseverança, Y.Persounel, ela et Person, R. signer le corps des petits enfants, ou les pe-
port. Perseuerencia, cat. Persévérance, qua- PERSONALITAT, vl. V. Persounali- tits, enfants eux-mêmes, petite personne.
lité de celui qui persévère ; vertu chrétienne tat. Ety. V. Person, R.
qui nous rend capables de persister jusqu'à PERSONALMENT,vl. V. Persounela- PERSOUNIFIAR v. a. (persounifiâ).
la fin, dans la voie du salut. ment. Personnifier , attribuer à être idéal
un ou
Ély. dulat.perseueranfia, m. s. Y.Sever, PERSONALMENT, vl. Personalment, inanimé, les , sentiments, le langage, etc.,
Rad. cat. V. Personnalament. d'une personne; transformer en personnages
PERSEVERANCIA, vl. P'erseverancia, PERSONAT, s. vl. PEHZONAT. Personal, des êtres métaphysiques. V. Person, R.
cat. Y. Perseverança. cat. Personado, esp. Charge, dignité, fonc- PERSOUNIFIAT , ABA adj. et p.
PERSEVERANSA, vl. V. Perseverança. tion, caractère, personne; bénéficier. , ée. Yoy.
(persounifiâ, âde). Personnifié,
PERSEVEHAR, v. a. (persévéra); Per- Ély. V. Person ,R. Person, R.
severare, ital. Perseverar, esp. port. cat. Adj. Personal, cat. Personado, esp. Qua- PRESPECTIU , IVA , adj. vl. Pers-
Persévérer, continuer avec attache, poursui- lifié, élevé en dignité. pecliu, cal. Perspectif, qui a rapporta la
vre avec une longue constance, persister dans PERSONATGE, s. m. vl. Personatge, perspective.
le bien. cat. Y. Persounagi el Person, R. Éty. du lat. perspeclus, m. s.
Éty. du lat. perseverare, fait deper, aug. PERSONNALAMENT, adv. anc. béarn. PÈRSPECTIVA s. f. (perspective);
et de set;erus, rigoureux, qui ne se relâche Personnellement.
,
Prospettiva, ital. Perspecliva,
Éty. de personala el de menf. V. Person, FRousFETivA.
point. V. Sever, R. cat. port. Perspective art de représenter
Rad. ,
les objets selon la différence
PERSEVERENCA,V. Perseverança. que l'éloigne-
PERSEVERENT , ENTA , adj. (perse- PERSOUNA, s. f. (persoûne); GEKT, ment et la position y apportenl, soit pour
verèin, èinte) ; Persévérant, cat. Persévè- FHESSOTOA. Persona, ital. esp. cat. Pessoa, la figure, soit pour la couleur ; ce qui doit
rent, ente, qui persévère. port. Personne, un homme ou une femme. êlre dans l'avenir.
PERSEVERIER,adj. vl. Perceveranle, V. Genf. Ëly. du lat. perspeclus, pour perspeclo,
port. Persévérant. V. Sever, R. On le dit souvent pour corps : A louta sa connaissance approfondie ; fait de perspicere,
PERSIEGUECION, s. f. vl. Persécu- persouna couverla deboutouns, il a tout son voir clairement, distinguer, apercevoir.
tion, v. c. m. et Segu, R. corps couverl déboutons; individu. L'art de la perspective, appliqué aux
PERSIENNA, s. f. (persiènne) ; Persia- Éty. du lai. persona, m. s. V. Person, R. décorations théâtrales, est du au grec Àga-
na, cat. esp. ital. Persienne, sorte de jalou- PERSOUNAGI, s. m. ( persounâdgi ) ; Iharque, 450 ans avant J.-C. Les premières
sie qui est montée sur un châssis. FERSOUKAGE. Personatge, cal.
Personaggio, leçons de perspective furent données à Paris,
PERSIFFLAGI, s. m. (persiffladgi) , ilal. Personage,esp.Personagem, port. Per- en 1650, par Abraham Bosse, de Tours.
lang. mod. PERSIFFLAGE. Persifflage, ironie sonatge, cat. Personnage, ce mol est syno- PERSPICUSTAT , s. f. vl. Perspicuilat,
fine et soutenue, raillerieadroite. nyme d'homme, mais avec une idée acces- cat. Perspicuidad esp. Perspicuidade
, ,
PERSIFFLAR, v. a. (persifflâ). Persif- soire qui en modifie la signification. porl. Perspicuité, perspicacité.
fier, se moquer de quelqu'un par des louan- Éty. V. Person, R. Ety. du lat. perspicuilatis, gén. depers-
ges outrées. picuitas, m. s.
PERSIL, s. m. (persil); Perrexil, port. Se creyre un persounagieï fon courLiOLirj «j Frauca.
Foucaud.
PERSUADAR, v. a. (persuada) ; Per-
Perejil, esp. Pelroselline, ital. Un des noms suadere ital. Persuadir, cal. esp. port.
du persil. V. Juvert. PERSOUNALESAR, v. a. (persounalisâ). ,
Persuader, déterminer quelqu'un à croire,
Ety. du lat.pefroselinum,dépêtra, pier- Personnaliser, appliquer des généralités à un à faire quelque chose, en lui en faisant
re, parce qu'il vient dans les lieux pierreux. individu. V. Person, R. sentir les raisons et les avantages.
PERSIL SALEATGE, s. m. Nom que PERS OUNALITAT, s.f. (persounalitâ); Éty. du lat. persuadere fait de per
porte, aux environs de Toulouse, l'élhuse PersonaUtal, cat. Personalità , ilal. Perso- , ,
augm. et de suadare, conseiller, porter à.
ache-des-chiens, ou petite ciguë, JElhusa nalidad, esp. Personalidade, port. Person- V. Suad, R.
cynapium, Lin. planle de la famille des om- nalité, irait injurieux et personnel, caractère PERSUADARSE , v. r. (persuada se) ;
bellifères qu'on trouve dans les lieuxcultivés. de ce qui est personnel. Persuadir se, port. Se persuader, s'ima-
Éty. A cause de la ressemblance qu'ont Éty. de persounal el de itat, ou du lat. giner, croire.
ses feuilles avec celles du persil. personalitatis, gén. de personalilas. Yoy. PERSUADAT, ADA, adj. et p. (per-
PERSISTANCA,s. f. (persistance). Per- Person,R. suada âde) ; Persuadido porl. Persuadé,
sistance, aclion de persister. V. Sist, R. PERSOUNAT, s. m, (persouna). Yoy. ée. V., Suad, R. ,
PERSISTAR, v. n. (persista) ; Persis- Personal. PERSUASIF,EVA, adj. (persuasif, ive);
tere, ital. Persislir, cat. esp. port. Persister, PERSOUNEL,s.m. (persounèl). Le per- Persuasivo, ilal. esp. port. Persuasiu, cat.
demeurer ferme, garder avec constance el sonnel, nalurel, manière d'être d'une person- Persuasif, ive, qui a la force de persuader.
opiniâtreté, le même état d'âme, d'esprit et ne, l'ensemble des personnes qui composent Éty. du lat. persuasorius, m. s. Voy.
de corps. une maison, une armée, etc. Y. Person, R. Suad, R.
Ely. du lat. persislere, fait deper, augm. PERSOUNEL, ELA, adj. (persounèl, PERSUASIO , vl. Persuasiô, cat. Voy.
et de sisfere, retenir, arrêter. V. Sist, R. èle); Personale, ital. Personal, esp. cat. Persuasion.
PERSO, adv. vl. FHEso.Ponr cela, à cau- Pessoal, porl. Personnel, elle, qui concerne PERSUASION , s. f. (persuasie-n) ;
se de cela. et regarde particulièrement les personnes ; PEHSUASIEN. Persuasione, ital. Persuasion ,
PERSON, PERSOUK, radical dérivé du lat. en terme de gram. qui est relatif aux person- esp. Persuasâo, port. Persuasiô, cat.
persona, personne, personnage, masque de nes; le personnel, est employé subsl. quand Persuasion moyen puissant et victorieux,
,
théâtre. il désigne la collection des personnes em- de faire croire fermement ou adopter plei-
De persona, par apoc. person el persoun, ' ployées à un service quelconque. nement à quelqu'un ce qu'on veut même
862 PER PER PER
Ély. du lat. pertinens,entis, depertinere,, Éty. de perfus, trou et de ana, qui ttrl
malgré des préjugés ou des préventions con- ,
traires, plus par le charmé du discours que; appartenir, concerner.
à percer à faire des Irons ; ou du lat. pu-
,
percé. V. Pertus , R.
par la force des raisons.. sus,
Ély. du lai. persuasionis, gén. de per- Et tan crey d'eslre pertinent, PERTUSAR, v. a. vl. (pertusâ); Perfu-
Que prend lou fegc per la rata. giare, ital. Pertuiser, trouer, percer. Voy.
suasiô m. s. fait de per, augm. el de' Coye. Traucar et Pertus , R.
suadere, conseiller. V. Suad, R. PERTUSAT, adj. el part. vl. FEETUSSAT,
,
PERSUASIU, IVA, vl. Persuasiu, cat. PERTIZO , s. f. vl. lim. Partage. ée fendu ouvert. Voy.
V. Persuasif. d'hom- PERTOZAT. Percé , , ,
PERTONOPIEU DE BLEI, nom Traucat et Perlus R.
PERSUTA s. anc. béarn. Poursuite. me, vl. Parlhénopex de Blois , héros de' PERTUSOS, , V. Perluzos.
vl.
V. Sequ, R. roman. PERTUSSAR, vl. Y.Perlusar.
PERTA, s. f. (perte) ; FERUA. Perdila, PERTOUCAR, v. n. (pertoucâ ), dl. PERTUZAR, vl. V. Perlusar.
ilal. Perdida, esp. Perdua, cat. Perda , Perlocar, cat. Toucher, concerner, regar- PERTUZAT , ABA , vl. V.Perfusaf.
port. Perle , privation de quelque chose der. Doujat. V. Tocc,-R. PERTUZOS, AS , adj. vl. PERTUSOS. p0;
d'avantageux , d'agréable ou de commode PERTRACTAR, v. a. (perlractâ) Per-
qu'on avait; en terme de commerce, dom- traltare, ital. Traiter, arranger négocier: reux,
; euse. V. Perlus, R-
l'on souffre diminution de gain , PERUEC, vl. V. Senlrogai.
mage que , hémorragie événe- ; Si dejon perlractar, Stat.Pr. soient traitées. PERUÈGNA, s. f. V. Peluegna et Pel.
écoulement de sang, ; V. Tra, R. Rad.
ment malheureux ; mort de l'un de ses PERTRAGTURA,s. f. vl. Portraiture, PERUINA, s. f. (peruine). Un des nom?
parents. dessin. lang. de la poix résine. V. Perasina.
Ety. dû grec -irépcriç (persis), ravage , PERTRAG, vl. V. Périrait. PERUNGER, V.a. yl. PEEOHEER, FEEOK:
destruction, ou de itspfiu (pertho), ruiner, PERTRAIRE, v. a. vl. PEHTHATHE. En-
Perd, R. traîner, retirer, arracher; tirer, lancer des BER. Oindre, enduire
saccager. V. Ély. du lat. perungere, m. s.
PER TAL ESTRE, dl. (pér-tal-èslré);. traits; munir, approvisionner. V. Tra, R.
D'aventure , par hasard. . Éty. du Iat. pertrahere, va. s. PERUNXïOS, s. f. vl. Extrême-onction.
PER TAL ASTHE.
Doujat. PÈRTRAÏT S" ^ Vl. PERTHAG, FERTRAY. V. Ougn,R:
PËRTANHËS, V, n. Vl. PEHTAYKGEÊ. Fascines, matières : jetées dans les fossés PEE3.US, S.m. (perûs) ; ESTRAKGOULIVAI,
Pertanguer, cat. Appartenir, convenir. V. d'une place assiégée, pour les remplir et les poire FERUSSA, FERAS, FERUSEOSCAS. POH'e SaUVagc,
Appartenir. franchir ; convoi, bagage, attirail, machines, d'étranguillon.
Éty. du lat. pextinere, m. s. munitions. Ély. du Iat. pyr.us, le poirier souche, celui
PÉRTANT, dg. Pourtant, v. c. m. Éty. du lat. pertraclus. qui n'a pas subi l'influence de la culture. V.
PÉRTAU,prép. (pertâou). Parce que, PERTRAY, vl. Y. Pertrait. Per, R.
PERTRAYRE, vl. V. Pertraire. Poids sur l'estomac. Désanal.
afin de, à cause de. PERUS EOSCAS, Avril. V. Perus.
PERTAYNHER, vl. V. Perlanher. PERTUIS , vl. V. Perlus.
PBRTEGUÂ, s. f. vl. Perche. PERTURBAÇIO, vl. Perlurbacià, cat. ronde PERUS BOUKAU, s. m. Poire bonpe eaii, ou
Éty. du lat. pertisa, m. s. V. Perturbation. hâtive. Avril.
PERTENEMENT, S. m. yl. V. Per- PERTURBAR,v. a. vl. Perturbar, port. PERUS-MUSCAT, s. m. Poire muscate ou
tenensa. Perlorbar, cat. esp. Perlurbare ital. Trou- ronde hâtive odorante, poire ronde de Chio.
, Avril..
PERTÈNENSA, S. f. vl. PERTEKEMENT, bler, renverser, chasser.
Pertinencia, cat.esp. Pertença, Éty. du Iat. perlurbare, m. s, V. Turb, R. PERUSINA, s. f. (perusine), d. b?s lim.
PERTURBATIO, vl. V. Perturbation. Poix résine. V. Perrasina.
FEETEKÊMEN.
porl. Pertinenza, ilal. Appartenance, dé-
pendance. PERTURBATION,s. f. (perlurbalie-n); •Poirier PERtTSSIER, s. m. (perussié); FERAS.
PERTENER , v. n. vl. FERTAKHEH. Per- PERTUHHATIEH. Perturbazione, ital- Perlur- ' sauvage , Pyrus sylveslris, C. B.
var. du Pyrus communis, Lin, arbre de la
tanyer, cat. subst. Appartenance, dépen- bacion, esp. Perlurbaçâo, port. Periurba- fam.
dance. V. Appartenir. cib, cat. Perlurbalion,trouble,émotion de i des Rosacéesqui croît nalurellemenldans
PERTERIR, v. n. vl. Passer, dispa- l'âme, à l'occasion de quelque mouvement 'les champs. Yoy. Gar. Pyrus sylveslris,
raître se dissiper, tarir. extraordinaire dans le corps. 1p. 384.
, Ety. du lat. perturbalionis, gén. de per- Ély. de perus et de la lerm. ier, qui pro
Beuretz a la fontana que nos pot perltrir.
Vous boisez à la fontaîuequi ne se peut tarir, v. 7349. turbalio, m. s. duilles
' perus. Y. Per, R.
Hisl. Croîs. Albig. PERTURBATRI, IVA, adj. vl. Per- A Marseille, on donne le même nom au
PERTERIT, adj. vl. Affaibli. turbalif, ive, propre à troubler. poirier
I amandier, Pyrus amygdaliformis,
PERTGA, s. f. vl. Perche. PERTUS.BATOUR, s. m. (perturba- 1Dec. et au poirier à fruit rond, Avril.
PERTI, (pèrli), et tpur); Perlurbatore,ital. Perlurbator, cat. PERUT, adj. el p. vl. Péri. V. Périr. R.
PERTIA, s. f. (pèrlie) ; BKOUT. Le timon esp. porl. Perturbateur, celui qui cause du PERVADA,s.f. vl. lim. Alt. de priva-
de la charrue. trouble. ' ' ' i Y. Privai el Lalrine.
da.
Éty. du lat. perlica, perche. I Éty. du lat. perfur&afor, m. s. PERVALENÇA, s.f. (pervaleince), d.
PERTIA, s. f. EAUGOO. Perlica , ital. PÈRTUS, radical pris du Iat. perlusus, 1bas lim. Valeur de quelque chose : Ço qui
esp. Percha, Perche, brin de bois, long percé, formé de perlundere, percer, trouer. plaidsoun 1- n'es pas de la pervalença d'un
de trois à quatres mètr. environ, et épais De pertus : Perlus-ana, Pertus-ar, Per- escut, e l'objet du procès n'est pas delà valeur
d'un décimètre ; gros bâton. lus-at, Perlus-os. d'unécu.
c Y. Val, R.
Ély. du lat. perlica, va. s. fait de per- PERTUS, s. m. (pertûs); PARTUS, PAH- PERVANCHA,s. f. (pervânlche); «»-
lingo, atteindre, per-tango. TUIS , PERTUIS. Pertuso et Perlugio , ital. TEKCHA, T PROUVEKCA, FERviKCA. Pervinca, esp.
Longa pertia, se dit d'un homme très- Pertuis
' trou en général. V.Trauc. ilal.
il Vinca major, Lin. plante de la fam. des
,
Éty. du lat. perlusus m. s. Y. Perlus, R. &Apocynées qu'on trouve dans plusieurs en-
grand et très-mince.
PERTINACIA,s. f. vl. Perlinacia, cat. Dérivés : Mau-perlus, ,
maupertuis, mau- droits ^ de la liasse-Provence.
esp. port. ital. Opiniâtreté, obstination. vais
t trou. Ély. du Iat. pervinca, m. s. de vincere,
PERTINEMMENT, adv. ( pertineim- jRoca perlusa roche percée. lier, selon les uns, parce que ses branches
Ii
mein) ; Pertinentemente , esp. porl. Perti- ,
PERTUSANA, s. f. (pertusâne) ; PARTE- flexibles A peuvent servir de liens, et devincere,
nemment , ainsi qu'il convient, comme il
SAHA.
s Parligiana,ilal. Parlisana, esp. Par- vaincre, v selon d'autres, parce que ses feuilles
faut, avec jugement. I
lasana,
( port. Pertuisane, sorte d'arme com- se s conservent en hiver; les Grecs la nom-
PERTINENT, ENTA, adj. (perlinein posée d'une hampe et d'un fer large, aigu et maient
Érudit, , i f n y_a|j.ai Saovr, (chamaidaphnè), laurier
feinte). savant, instruit; perlinent, en tranchant, t espèce dépique destinée à arrêter de I d terre.
français, signifiequi est tel qu'il convient. * la I cavalerie. J PERVEABLE, adj. vl.Prévoyant.
PER PES PES 863
PËRVEER, v. a. vl. Voir, apercevoir, 1240 ead. les Grecs attribuent celle in*
prévoir. V. Vil, R. PES venlion à Palamède.
PERVEIRE, s. m. vl. Prêtre , curé, ec- 800 ans depuis J.-C. Charlemagne établit
clésiastique. PES, FEUS,FEND, sous-radical prisdulalin leur uniformité dans loiis ses Elals.
Ély. Alt. deprcire, ou du lat. prouisor, pensare,penso,pensalum, peser, formé de 1110 ead. Henri établit leur uniformité
qui pourvoit.
pendo. Y. Pend, R. en Angleterre.
PERVEIRIAL, s. m. vl. Sacerdoce, les De pensare, par apoc. pens, et par suppr. 1790 ead. le 18 mai leur uniformilé
ordres sacrés, et adj. sacerdotal.
den, pes; d'où : Subre-pes, Pcs-ansa, Pes, est établie en France par ,l'assemblée cons-
Pesant, Pesant-our, Pes-ar, Rc-
PERVELIABLE, adj. vl. Très-vigilant. Pes-agi,Sus-pesar, tituante.
PERVENCA , s. f. (perbèinque). Nom pesar, Pes-ada Pes-adour, PES, vl. Je pense, de pesar, il ou elle
,
toulousain de la pelile pervenche. Y. Prou- Pes-aire, Ap-pesant-ir, Pre-pound, Coum- pense, il ou elle pèse; déplaît. V. Pend, R.
vençala. pes, Coumpens-alion,Dis-pensa, Dis-pens- PES, s. f. vl. PEZ. Pez, esp. port. Pece,
PERVENCIO s.f. vl. V. Prévention. ar , Pens-ada , Pens-able, Pens-ar , A- ilal. Poix, glu, colle. V. Pega, Vise, Cola et
PÈRVENDA, ,s. f. vl. Prébende. pensat-il, Pensamcnt-it , Pens-ier Pez- Pens.
ansa, Pezans-os, Pez-ar,Pez-ada, ,Pess,
PERVENIR, Pcrvenir, cal. Y. Parvenir. Pess-a, Éty. du lat. pix, m. s.
PERVENS, adj. vl. Savant, prudent, Pessa-ment, Pessament-ous. PES, Prendre loupes, haleiner, parlant
prévoyant. V. Vis, R. PES, 2, radicaldérivé du celt. pis, pisen, d'un chien qui poursuit le gibier à la pisle.
PERVENTION, S. f. vl. PEBVEKCIO. Y. pois , légume , d'où les Grecs on fait TUGOV Gare. V. Ped.
Prévention. (pison), les Lalins pisum ; les anglo-saxons PES, prép. dg. Préposition employée au
PERVENTURA, V. Bessai. pisa; les Anglaispea,pease,qui ont la même deper ou par.
lieu
PERVERS, adj. vl. Fin, rusé; chan- signification. Pes ans blanquido par les ans blanchie.
,
geant, habile, circonspect. De pis, par le changement de i en e, pes; Jasm.
PERVERS, ERSA,adj. (pervers, èrse) ; d'où : Pes-e , Pes-assa , Pes-egna , Pes-er- PES-ET-MESURAS, s. m. pi. (pés-et-mesû-
Perverso, ital. esp. Pervers, cal. ouns, Pes-iera, Pes-ota, Pese-rola. res). Nom qu'on donne au nouveau système
MECHAHT.
Pervers, opposé au bien, ennemi du bien, De pes, par le changement de e en ei et des poids et des mesures qui en établitl'unifor-
il est quelquefois subst. un pervers. de s en cli : Peich-es,Pez--eou. mité dans toute la France.
Ély. du lat. perversus, m. s. Y. Pervertir PES, s. m. (pés); PEI. Peso, ilal. port, Une loi du 4 juillet 1837, prescrit qu'à
esp. Pes, cat. Poids, pesanteur, qualilé de dater du 1er janvier 1840, lous les poids et
el Vert, R.
PERVERSAMENT, adv. vl. Perversa- ce qui esl pesant; fig. importance, considé- toutes les mesures, autres que ceux établis
ment, cat. Perversamente, esp. ital. port. ration; force, solidité. par les lois du 18 germinal an 3 et du 29 fri-
Perverscment. Éty. du lat. pondus, ponderis, dérivé de maire an 8, constitutives du système métrique
pendere. Y. Pendre elPend, R. décimal, seront interdits.
PERVERSEDAT, vl. V. Perversilal. PESABA , s. f. (pesâde), dl. Le giron
PERVERSION, s. f. (perversie-n) ; PER- PES, s. m. Poids, ce qu'une chose pèse, d'une marche d'escalier.
VERSIEK. Perversiô, cat.
Perversione, ital. balance,instrument pour peser.
Perversion, esp. Perversâo, porl. Perver- Lou gros pes, le côlé fort. Éty. de pes, pied et de ada fait pour le
: sion, changement de bien en mal. Lou pichol pes, le côté faible, en parlant pied. V. Ped, R. , ,
tude de péter, qui pèle souvent. porte, aux environs de Toulouse, la lychnide celage ; l'action de rapiécer ou de rapiéceler.
dioïque, Lychnis dioica, Lin. plante de la Aquot es quedepelassage,à\. ce n'est que
PETAIRE, s. m. (petaïré); PETADOUR. fam. des Caryophyllées, qu'on trouve le long du rapiécetage. V. Pedassaria.
Le derrière, le fondement. Ély. depefassa pour pedassa,etdearifl,
des baies, dans les lieux secs, etc.
Si parles pas francès, ti viri lou pelaïre. Ély. Parce qu'on peut faire éclater avec toutes sortes de pièces. V. Pep, R.
Bellot. Dialogue bruil ses calices, comme ceux du Carnilhet, PETASSAU, s. m. (pelassâou) ; FETASSAI,
v. c. m. et Pef, R. dl. Un grand coup, l'aclion de frapper, el
Ély. de pef et de aire. Y. Pef, R. PETAREkAjS. f. (petarèle). Larme de pour ainsi dire, frappement : Auras de pe-
PETAIRE ,'ARELA, s. (petâïre, arèle). verre. Gare. tassaus, tu seras rossé.
Péleur, euse. V. Petiaire. PETAREOU, s. m. (petarèou). Nom Et petassaus sus sa femna, el de rosser
PETAR, V. a. (pela); VENTOULAS,FETIAR, qu'on donne à Tarascon, à la variété de sa femme, el coups de bâton de trotter.
ESPETAR. Spellezare, ilal. Peer, esp. Peidar,
,
cerises connue, en français, sous celui de
Éty. du grec •niaTâij-cjco ( palassô ), frapper
port. Pefar, cat. Peler, faire un pet ; il se bigarreaux. Y. Agruffion. avec bruit, ballre.
dit aussi de tout ce qui produit un bruit écla- PETAREOU, s. m. TRIDET, dl. Le lieu
tant; claquer ; iron. mourir ; se rompre , se où les lapins vonlfienter. Au pu vile porloun sas claus.
casser ; faire la dévole. Éty. de pefa r et de eou, el, le lieu où l'on Per prévenir lous petassaus.
Éty. de pef et de'ar, ou du lat. pedere dépose les crottins. V. Pefa. Favre.
,
m. s. V. Pef, R. PETARIER , s. m. (petarié). Nom qu'on PETA-SAUIOEA, s. f. LAGAIGNA.Nomqu'on
Faire petar sa noublessa, se targuer de donne, à Avignon, au proyer. Voy. Cftic- donne, à Seyne, à la renoncule bulbeuse,
sa noblesse. perdris. Ranunculusbulbosus, Lin. plante de la fam.
Faire petar une effa lâcher une effe; PETAROUN, s.m. (petorôu),d.baslim. des Renonculacées, commune dans louleslcs
jurer, sacrer. ,
On donne ce nom, dans le Haut-Lim. aux prairies humides.
Pelefred, nargue l'hiver; lin, que le froid habilants de la parlie basse du déparlement, PETASSEGEAR, v. n. (petossedzâ),d,
pète. qui leur apportent du vin. bas lim. Chipoter, faire lentement et à diver-
PET PET PET 869
faire. Y. Ficha- i PÉTÉLEGA, (petelégue); PETEGA, dl.
ses reprises ce qu'on a à Démangeaison
PETHS, s.m. vl. Poitrine. V. Peitrina
massiar. ou enviedémesurée de dire ou el Pecf, R.
Ély. depefassa, grosse pièce, et de egear, de faire quelque chose ; on dit aussi les pieds PETIAIRE, s.m. Nom qu'on donne, à
lui brûlent d'aller .en tel endroit. Sauv. V. Allos, à l'ellébore blanc, parce qu'en déta-
.
comme si l'on disait, s'amuser à coudre des Pef, R.
pièces. V. Pep, R. chant une gaine de ses feuilles et la nouant à
PETASSOUN,s.m. (petassoun), dl. Pe- PETELIGAT, s.m. (petelicâ). Emplâtre son extrémité, si on la presse fortement,après
tite pièce; un ravaudeur,un fripier; un arle- de bétoine. l'avoir gonfléede vent, elle éclate en produi-
quin. Sauv. PETELIN, s. m. (pétélïn); REPETELIN. sant une détonation assez forle. Y. Varairc
Ély. de pefas, pièce, et du dim. oun. Y. Térébinthe, pudis ou pistachier lérébinthe, et Pet, R.
Pistacia terebinthus, Lin. pelit arbre de la PETIAIRE, s. m. (petiaire); PETAIRE.
Pec- R. des Térébinthacées, commun sur les Péleur, celui qui pèle souvent.
End. bas lim. on le dit d'un enfant qui se fam. coteaux de la Basse-Provence.
conduit mal, qui est un mauvais garnement. PETiAIRES, s..m. pi. (petiâirés). Nom
Ély. de petelin el àepelar, péter, claquer, qu'on donne, dans la Haute-Provence, au
PETASSUN, s. m. (petassûn), d. m. m.
à cause du bruit que font les vésicules, dont behen blanc à cause que ses calices, non en-
s. que pelassaria. Y. Peç, R.
PETA-VANTA, s. m. (péle-vânte),d. lim. cet arbre est quelquefois chargé, quand on core ouverls, éclatent avec bruit lorsqu'on
Un orgueilleux. les presse avec violence. V. Pef, R. les presse contre un corps dur. V. Carnilhets
PETAVIN, s. m. (petavïn). Nom qu'on C'est de cetarbre queprovientla térében- et Pef, R.
donne, à Valensoles, à la ronce bleue, Rubus thine de Chio, dans l'Orient; elle s'échappe PETIAK, d. m. V. Pefar etPef, R.
coesius, Lin. planle de la fam. des Rosacées, naturellement à travers l'écorce, pendant les PETïCïO, vl.Peficiô, cal. V. Pétition.
commune partout le long des haies. grandes chaleurs, et ensuite par les incisions PETEE, V. Pefier.
Éty. de pefa, parce que ces fruits sont de qu'on fait au tronc de l'arbre pour en avoir Cruche. PETIEERA, s. f. (petiéïre), d. bas lim.
V. Pechier.
la grosseur d'un crotlin de brebis, et de vin, une plus grande quantité. On dit de quelqu'un qui a fait une fortune
donl elles ont la couleur. V. Pef, R. Les vésicules ou espècesde cornes ressem-
PET-BIRAR, v. a. (pét-birâ), d. béarn. blant à des gousses dont se couvre quelque- rapide : quelquefois Qu'à troubatlapetieira,parce qu'on
Culbuter, faire pirouetter. fois le lérébinthe, sont dues à la piqûre d'une trouve de ces sortes de vases
PETE, s. m. (pété), d. bas lim. Soûl, au- espèce de puceron que l'auteur de l'art. Insec- remplis de monnaies, dans la lerre.
tant qu'il suffit. tes delà St. des B.-du=Rh. a nommé Psylla PETIEIRADA, s. f. (pétieirâde), d. bas
A'aimounpelé, j'en ai mon soûl. viridis; en piquant l'écorce de cet arbre, l'in- lim. Cruchée. V. Pecheirada.
PETE, ETA, adj. (pété, été), d. bas lim. secte y dépose ses oeufs qui s'y développent basPETIEEROUN, s.m. (pelieirôun), d.
V. Sadoul. ensuite et d'où sortent les insectes parfaits. lim. Y. Pecheiroun.
PETEGA, s.f. dl. PETELEGA. Grand désir On dit, à Cuges, d'une personne brusque PETiER.s. m. (petié), d. bas lim. Vase
de manger que ressentent les gourmands et emportée, A loupetelinencagnal. de terre ou de métal servant à divers usages.
PETBKAR, v. a. vl. Peigner. V. Pot et Pot-de-chambra.
quandsils voient les viandes sur table : Lous Uncaga dins lou pelier, un fainéant qui
iolsli fan petega, ils les dévorent des yeux. Éty. du lat. peclinare, m. s. V. Pencîi, R.
préfère d'être infecté, à la peine de se lever
Sauv. V. Pef, R. FETENEGEAR, Avril. V. Petegar et
PÉTEGA, s. f. (petégue); FETOUACHA. Pef, R. pour jeler son vase de nuit.
Pour inquiétude , frayeur : Aiier la petega, Éty. Ce mot paraît êlre une altér. de Pe-
PET-EN-GOULA, s. m. (pet-én-gôu- chier,
estre enpetega, avoir la peur dans le venlre, le) ; FET-EN-GOURA, ESCAOIPA-BARRIOU,QUATHE- v. c. m.
ne savoir où donner de la tête à cause de FIPOTS, QUATHE-FIFOTI, DESCARGA-RARR10U. Pef- maladroit.
Faire un coou de pelier, faire un coup de
quelque accident imminent; noise, bruit. en-gueule,jeu d'exercice qui consiste à sou-
' Éty. Probablement de petegar, péter, lâ- lever quelqu'un avec les jambes en l'air et à
PETIER, IERA,EEÎRA, adj. vl. Pé-
V. Pet, R.
cher des vents par en bas, qui est l'un des se renverser ensuite sur un troisièmequi fait teur, euse.
effets ordinaires de la peur, particulièrement le pont, pour que celui qui avait les jambes Pétillement, PETILÏ1AMENT, s. m. Ipetillaniéin).
aclion de pétiller.
chez certainsanimaux. V. Pef, R. en l'air touche terre avec ses pieds et soulève PETHLEIAR, V. Petegar et Pef, R.
PETEGAR, v. n. (petegâ) ; FETEGEAR , à son tour celui qui le portait, et ainsi PETïN, s. m. Alt. de epithymus, un des
Craqueter, de suite.
PETILHAR, FETRILHAR, FETENEGEAR.
pétiller, éclater en faisant du bruit à plusieurs Ély. Ainsi nommé, parce que le derrière noms de la cuscute. V. Itasca.
reprises ; éclater de rage ; travailler, faire de de celui qui est porté correspond à la bouche
PETINAR, dl. V. Vesiaiar.
grands efforts pour se tirerd'embarras. Sauv. de celui qui porte et que ses pets vont dans sa des
PETINGLOSA , s. f. (petïnglôre). Un
Ély. de pef et de egear, faire des pets. V. gueule, d'oùpef-en-</ueule.V. Pef. noms lang. du lésard-gris. Y. Lagra-
Pef, R. PETTEN-L'ER, S. m. (peteinlèr). Sorte musa. PETIT, FIT, PICH, radical dérivé du latin
PETEGARELA, s. f. (petegarèle). On d'habillemenl que les femmes ne portent ordi- pelilus, petit, mince, délié, du celt. pichon,
donne ce nom à l'écorce du pin parce qu'elle nairement qu'au lit et qui ne descend que jus- pethi.
pétille en la mettant au feu. qu'aux reins, c'est une espèce de casaque de m. s. ou de l'hébreu
Ély. de petegar et de efa. V. Pef, R. nuit. De pelilus, par apoc. petil, el par le chan-
PETEGEAR,Pefejar, cat. V. Petegar PET-EN-PLAÇA, dg. V. Palet-en-pla~ Pelit-et, gement de l en f, pelit; d'où : Pefif, Pelit-a,
Pelit-oun, A-pelis-ir.
etPef.R. ça au mot Palef.
PETEGUE , V. Petadis et Pef, R. PETENVIADURA,s. f. (peteinviadûre); -Depetilus, par apoc. double,pef, par le
changement de en ch, pech ; d'où : Pech-
PETEIROLA, s. f. (peteirôle) , d. bas GASTADUN, ENVEADISA. Inquiétude, mauvaise in, Pechin-itat,t Pechin-chin, Pechincin-a-
lim. Syn. de vessie. V. Boufiga. humeur des eofanlsgâlés, mal élevés. Avril.
Ély. depefar, parce qu'on la faitp^fer. V. PETENVTAT, ADA; adj. ( peteinviâ, ria, Pechit.
Pct.R. âde) ; FLOUGNAHD,ENVEAT. Refrogné, ée, re- De pecli, par le changement de e en i,pich;
PETEIROLAS, s. f. pi. Endroits où le chigné, taciturne, patelin, enfant gâté. Avril. d'où : Pich-ol, Pich-oun, Pichoun-d, Pi-
fil étant plus mince se casse facilement, pela, PETET, ETA, adj. (pelé, été). Délicat, choun-et, Pichoun-etat, A-pichoun-ir, Pi-
d'où le nomdepefeirolas. Y.Primachola et aie, qui aime ses aises et à se mitonner.
choul-ina, Pilit, Pit-ouet, Pitouet-as, Pi-
Pel, R. PETET, s. m. (peté); PENOUN, PENOTI, tout-as.
PEDEROT , FEDIN. Dl'lU. de ped, petit De pich, par le changement de pen 6,
PETELEGA, s. f. (pelelégue), dl.Désir, FETOUN, pied : Leis pelets, les pieds des petits ani- 6ich;d'où : Bich-ol.
envie. V. Petega elPet, R.
maux. V. Peo!,R. PETIT, ITA, adj. Petit, cat. Pelit, ite ;
Et n'a pas mén la pétélega, Pelounpetet, chose de peu d'importance. vl. faible ; adv. vl. peu.
D'aquel tant dons plesi d'aima. PETETA, s. f. (pelète). V. Pifefa. PETÏTA, s. f. (petite) ; PUPILLA. Pupille
PETGE, s. m. vl. Pénil. I ou prunelle de l'oeil, c'est l'ouverture qui est
Rigaud.
PET PET PET
870
Éty. de pefa, crottin, pas plus gros qu'un PETOtJRA, s..f. (petoure);
au centre de l'iris et qui nous paraît comme
FETOUHBA,
r
crottin. Croie de menu bétail. Gare.
une petite tache noire. Ce pelit oiseau habite les trous des murail-
Éty. Dim. de Pefa, v. c. m. etPef, R.
Éty. Aller, du lat. pupilla. PETOURIER, s. m, (pelourié); FETOO,
En l'an VIII de la république, M. Nemours les et des rochers comme son nom grec Tro-
glodytes, Y'indique; la femelle pond neuf ou LIER, PETADIS, PETEGUE.
Juchoir, trace de crot-
fit connaître le procédé au moyen duquel on dix oeufs, d'un blanc terne, avec une bande dé tin, abondance de crottin de lapin ou de lièvre;
fait une pupille artificielle. points rougeâtres vers le gros bout, fig._ endroit très-fréquenté.
PETITASjS. f. pi. (petites). On donne PETOUA , S. f. FETOUVIN, REGUIA, REIBE- Ély. du grec Ttà-rauposi (pétauron), juchoir,
ce nom à des boyaux cuits que l'on a enlacés ou de pefa, crottin, et de ier, lieu abondant
LET, REIATOU, BEINATOUN, REINET, BEI" PETIT,
sous forme de poupée. l'on donne, en crotin.'V. Pef, R.
Éty. Dans cette acception, ce mot est pris BEPETIT. Est aussi le nom que
dans beaucoup d'endroits, et très-impropre- On donne aussi le nom de petourier, à ceux
du français pefife, petite poupée. V. Pefif, ment au roitelet, Motacilla regulus, oiseau qui ramassent les crotins sur les routes, mor?
Rad. du même genre que le précédent, dont^ on le
PETITAMENT , adv. vl. Petitement. veux, blajic bec. Gare.
distingue aisément, parce qu'au lieu d'être de PETOURLINA, s. f. (pelourline). Nom
PETITET, adv.vl. Pelilet, cat. Légère- la .couleur de la bécasse, il est d'unverlolive, qu'on donne, aux environs àe Montpellier,
ment, petitement, et surtout par l'espèce de crête, de couleur à la spipolelle.
Éty. Dim. depetif, un peu, un petit peu. PETOUROUN , s. m. (pelourôun); M-
V. Pefif, R. orange, qu'il a sur la tête, qu'on a comparée
à une couronne, ce qui lui a valu le nom de TOURROUN.
d'imporlance,
Chose de peu de
Unpetilel, un petit moment. roitelet, petil roi. peu dfi valeur. Gare. V. Pef, R.
PETITET, adj. vl. Pelitel, cat. Tout La femelle pond six ou sept oeufs, presque PETOURRA, Gare. V. Pela.
pelit, très-petit. V. Petiloun et Petit, R. sphériques el guère plus gros que des pois, PETOUS, OUSA, adj. (petôus, ôuse).
PETITFILH, s. m. vl. Pelit-fils. ils sont blancs et lavés de.rose. Péteux, euse, terme de mépris. V. Pef, R.
PETITION, s. f. (pelilie-n) ; PETISSIEN
, PETOUACHA, s. f. (petouâtche) ; PETA- L'an couchai coumo un pelous, on l'a
Peliciô cal. Pelizione, ilal. Pefi-
FETITIEN.
Peliçao,, port. Pétition, demande, CHA, PETEGA, PETOUCBA. Poltronnerie, peur, chassé comme un péteux.
tion, esp. crainte. PETOUSA, s. f, (pelôuse).NomAviguon-
il ne seditque des demandes faites par un ou Aver la pelouacha, être pris d'une grande nais du troglodyte. V. Peloua, Pela et Pet,
plusieurs citoyens, aux autorités conslituées. peur;poltron, lâche. et du petit grimpereau en Languedoc.
Éty. du lat. pelitionis, gén. de pelilio, tait Ély. de Pef, R. V. Escala peroun et Pet, R.
depetere, demander,et de ion, action de... PÉTOUCHA, V. Pelouacha. PETOUVA, s. f. (petôuve).Nom nicéen
V. Pel, R. 2. PETOUFIEGEAR, V. Petofiegear. du pouillol. V. Fi-fi, Pela el Pef, R.
PETITIONARÏ, s. m. (petiliôunari). PETOUFIER, V. Pelofier. PETOUVÏN, s. m. (petouvïn).Nom qu'on
Pétitionnaire, celui ou celle qui fait, qui PETOUFIU, s. m. (petoufiû), dl. Voy. donne, à Avignon, au framboisier. Y.Pram*
adresse une pétition. Petofia. boisier et Pet, R,
Éty. de pétition et de ari. Y. Pet, R. 2. PETOUIRAR, v. a. (pelôuirâ), d. m. PEPOUVIN, s, m. (petouvïn). Notn ni-
PETITOUN , OUNA , adj. ( pelilôun , Pour chasser, chasser vite, céen du roitelet vulgaire, Motacilla regulus,
ôune) ; Petilonel, cal. Bien petit, très-petit, Petouirar lou besliari, pousser vile les Lin. Regulus vulgaris Risso. Y. Peloua ci
mignon. V. Pefif, R. bestiaux. Pef. R. ,
PËTIT-PIED , s. m. (peti-piè). Nom Ély. Ce mot ne viendrait-ilpas de l'ancien PETR, PEIH, FIER, radical du latinpefra,
-
collectif des petits-oiseaux, Mangear de pe- petor, qui désignait un char. pierre, rocher, et dérivé du grec TïÉtpa (peira),
tit-pied. PETOUIRE, s. m. (petôuïré), dl. Tra- m. s.
PETOFIA, s. f. (petôfie) ; FATOFIA, PATBI- cas, (rouble, bruit, désordre, embarras. De pefra, par apoc. pefr; d'où : Petr-i-fi-
GA, PETOUFIUN, dl. Une médisance, une tra- PETOUIRE ,-OUÏRA, s. d. bas lim. ar, PcLrific-alion Petr-oli, Des-pelr-ar,
casserie, et non un plat ni un pot pourri; Gros homme, grosse femme. Petri-flat. ,
discours ou rapports qui tendent à jeter du Éty. de pefar, crever, et de ouire, outre, De pelr, par la suppr du f, et le change-
ridicule sur quelqu'un ou à le brouiller avec oulre qui crève pour être trop remplie. ment de e en ei, peir; d'où : Peir-a, et ses
un autre : M'a fach aquela petafia, il m'a PETOULA,s. f. (pelôule); PEHESES. Grin- nombreux composés; Peir-as, Peir-assa,
fait cette tracasserie. V. Palricot. guenaude, crotles qui s'attachent au derrière Peir-eta Peir-iera Peir-art, Peir-ier,
Éty. du celt selon M. Astruc. des animaux. Y. Pela el Pet, R. Peir-ous,, Es-peir-egar,, Peir-oun, Peir-
PETOFIAS, s. f. pi. (petôfies); PATOFIAS, PETQULEGEAR-, v. n. (petouledjâ). ada, Peir-ola, A-pedr-egar, Peir-os,Peir-
dl. Sornettes, entreliens sur des riens ou sur Fieriter, en parlant des animaux qui font des oun, Peir-ous, Em-peir-ar, Peyr-a, Peyro-
des inutilités. crotes. Gare. nel,Perr-oun, Des-em-peit-ar,Des-em-pey-
PETOFIËGEAR,v. p. (petofiedjâ); PE- PÉTOULIER, V. Petourier el Pef,R. trar, Pereir-as , Per-ier, Petronille, Per-
TOUFIEGEAH, dl. Faire des tracasseries ou des PETOUN, s. m. (peloun). Dim. de pei, nella, Peirauba, et les noms propres; Pierre,
rapports indiscrets et proprement, dauber V. Pefef, peton et Ped, R. Pierroun. Pierreta ou Piarre.etc; Lapierre,
quelqu'un. iè
Le culot, dernier né d'une famille nom- Pierret, l'errier, Laperriere, Desperriers,
Éty. àepetofia et de egear. breuse. Gare. Pierrot, Perron, Perrol, Perrofinj, Perelle,
PETOFIER, s.m. (petofie) ; PATOUFIER, Petite épingle, camion, à Thorame. Pernol, Peonot, Perronel.
el impr. PETOEFIER. Tracassier, rapporteur, PETOUNAR,v. n.(pelounâ), d. bas lim. PETRA, vl. V. Peira.
flagorneur, daubeur. Pétiller. V. Pelilhar el Repetenar. PETRIGAR, (petricâ), dg,
Éty. de petofia et de ier. Ély. depefoun, pelit pet, et de ar, faire de
PETOLA, s. f. (pelôle), dl. Une taloche petits pets. V. Pef, R. Tout après joubado éganito
ou coup de la main donné sur la tête ; un coup PETOUNEGEAR, y. n. (peloupedjâ), Per pelriqua sa prauba bilo.
de fouet. Doujat. dl. Se dépiiér, regimber. V. Repetenar. D'Aslros.
Éty. depet et deola, dim. V. Pef,R. Ély. depefoun, pelit pel, et dee^ear, faire PETRIFIAR, v. a. (pétrifia); EMPEIBAR,
PETOUA, s. f. (peloûe) ; VACCA-PETOUA, des petits pels. V.Pef, R. AROUQÙIR. Impiélrire, ital. Pelrificar, esp.
TRAUCA-BARTAS, FETOUSA, NOUSILHA, VACHAHI- PETOUNIAR v. n.
, Aub.
(petouniâ). Com- port. cal. Pétrifier, changer en,pierre ; on le
TrOglO- mencer à marcher. dit particulièrement des êtres organisés qu'un
KA , BACHARINA, CAGADAULETA , F1FI.
dyle, Motacilla troglodytes, Lin. oiseau de Ély. depefoun, pelit pied, et de iar. lapidifique a pénétrés au point de faire
suc
l'ordre des Passereaux et de la fam. des Su- PETOUN-PETËT,expr. prov. FETOU- disparaître presque entièrement leur propre
buliroslres ou Raphipramphes (à bec en alê- ROUN. Obragi de peloun pelet, affaire de substance altérer notablement les
ne), dont la couleur ressemble tout à fait sans en
à petoun pelet, ouvrage, affaire de peu d'jmppr- formes fig. interdire, rendre immobile
,
;
celle de la bécasse. lance, une vétille. d'étonnèment.
PET PET PEV 871
Ély. de pefra, pierre, el de ficare, pour THODLiAH. Péter souvent, en faisant de petits
faeere, faire pierre, ou du grec TrEtpaoo pels. PEV
(pelraô), m. s. V. Pefr, Rad. PETROUSSIER, s. m. ( pelroussié).
PETRIFIAT, ADA, adj. el p. PETBIFI- Nom qu'on donne,à Larche,près de Barcelon- languedocienPEVEIRETA , s. f. (peveiréte). Nom
Petrificado, port. Pétrifié, netle, au vaciel uligineux, Vaccinium uligi- de l'épurge. V. Calapuça.
CAT, AHOUQUIT. Éty. C'est une altération de pebreirela
ée, changé en pierre. V. Petr, R. nosum, Lin. planle de la.famille des Erica- ,
PETRIFICATION, s. f. (pétrificatie-n); cées, commune dans les bois élevés. pelil poivre. V. Pebr, R.
Petri^cazione, ital. Pelrifica- Ély. du lat. pelrosus, pierreux, qui croit PEVERETA, s. f. (peveréle). Un des
FETRIFICATIEN.
n'o cat. Pelrificacion , esp. Petrificaçao, dans les lieux pierreux. noms languedocien de l'épurge. V. C?a(a-
porl. Pétrification, étal des végélàux et des PETUERRI, s. m. (petuérri); PETUHHI, puça et Pebr, R.
animaux qui, par la suile des temps et des PETON. Vacarme, bruit, tapage, terreur. V. PEVOUINA, Gare. V. Peoulhina.
circonstances qui sont encore loin d'être Pef, R. PEVOULH, V. Peoulh.
bien connues, ont acquis la nature de la PETUGA, s. m. (pelûgue); EOUHOUIRA, PEVOULHET, s. m. PEVOUTET. Avril.
pierre, sans perdre leurs formes naturelles. V. Peoulhets el Pei, R.
POUFUDA, CRESPUT, PEGUET, LIPEGA , POPEGA ,
Ély. du lat. pefra, pierre, de ficare, pour à Nice. La huppe ou puput, Upupa epops, PEVOULHINA , et
faeere, faire, et de acfio , aclion de faire de Lin. oiseau de l'ordre des Passereaux et de PEVOULHOUS, V. Peoulh, Peoulhina,
pierre. V. Pefr, R. la famille des Ténuiroslres ou Leploramphes Peoulhous el Pei, R.
Les anciens et les modernes, jusqu'au dix- (à bec étroit). PEVRADA, vl. V. Pébraia.
huitième siècle, ont cru que les corps plus ou Éty. du Iat. upupa, onomatopée ou imita-
moins durs que l'on trouvait dans les rochers tion de son chant.
PÉX
ou dans la terre, représentant des
animaux Cet oiseau est de la grosseur d'une tour-
ou des plantes, n'étaient que des pierres terelle et remarquable par la belle huppe de V.PESE, v. n. anc. béarn. PADOYB. Paître.
figurées par le hasard des jours de la nature; plumes qu'il porte sur sa tète. Il fait son nid Pasf,>R.
mais les naturalistes sont bien convaincus dans des trous d'arbre ou de roche. La fe-
aujourd'hui, que ces restes ont appartenu melle y pond quatre ou cinq oeufs d'un gris PET
aux êtres qu'ils simulent et dont la plus blanchâtre , un peu plus gros que ceux du PËY, Pex, cat. Per, esp. Peix, port.
grande partie paraissent ne plus exister à merle.
l'étal vivant. La huppe arrive dans notre pays au com- Pesce. ital. V. Pei et Peissoun.
Winckelmann,dans son recueil de lettres, mencement du printemps, el le quille en au- PEY, adv. Puis. V. Pei.
sur les découverles d'ïïerculanum ; Pompeii, tomne pour se rendre en Afrique. PEY, nom d'homme, dg. Pierre. Voy.
Slabia, p. 77 et 81, parle d'un morceau de Peïre.
PETUGA, s. f. Terme injurieux qu'on
bois encore attaché au fer d'une roue trouvée donne aux femmes qui ont un air suffisant, P'EY, d. béarn. Pour je vous ai.
dans les ruines d'Herculanum qui était pé- présomptueux ou coquet, faisant probable- PEYCH, s. m. (pe'ich),dg. Peichis au
trifié. Cequi prouve, contre l'opinion de plu- ment allusion aux allures de l'oiseau qui pi. Poisson. Y. Peissoun.
sieurs géologues, qu'il ne faut pas un grand porte La baleno peych nompareil
nombre de siècles pour que ce phénomène
ce nom.
s'opère.
PETUGA, s. f. C'est en terme de serru- Dessus las bestios ayassèros.
rier une espèce d'arc-boutant, qu'on metlait D'Astros.
PETRILHAIRE,adj. dg. Y. Pelilhaire autrefois aux fenêlres pour les fermer.
et Pef, R. qui pétille. PEYCHER SE, v. r. (pèïcher) , dg.
PETULANÇA, s. f. (pelulâince); FETU-
Lou houec lou petrilhaire. LENÇA. Petulanza ,
ital. Pelulancia esp. Se nourrir. V. Pasf, R.
, PEYCHONIER, s. m.vl. Poissonnier.
D'Aslros. port. ilal. Pétulance, vivacité impétueuse.
Éty. du lat. petulantia, de petere. Yoy. V. Peissounier et Peissoun, R.
PETRILHAR , dg. Alt. de Petilhar , Pef, R. 2. PEYE , d. béarn. Pire, v. c. m.
v. cm. PETULANT, ANTA, adj. (pelulân, pilier, PEYE , s. m. (péyé). Employé pour
PETRO, s. m. (pèfre). Poisson qui res- ânte) ; PETULENT. Pétulante, ital. esp. porl. par Desanat.
semble à une sole, mais qui aies côlés plus Pétulant, cat. Pétulant, on le dit d'une Soun lei péyé iei cafés.
élargis, Lingula. Ach. personne incommode par l'agitation conli-
PËTRO, s. m. vl. Perron- nuelle, où elle est, le mouvement qu'elle PEYMENTADA , s. f. vl. Pineraie.
Éty. de pefra, pierre. V. Pefr, R. se donne et le trouble où elle tient les Y. Pincda.
PETROCS, vl. Tu précipites. autres. PEYOUN, s. m. (peî'ôun). Balle du blé,
PETROLI, s. m. (peiroli) ; HOLI DE PE- Éty. du lat. petulanlis gén. de pefu- Avril. Y. Espigalhel Pousses.
Pefrolio, ilal. Pelroleo Pef, ,
TBOLI. ,
esp. port. lans, m. s. V. R. 2. PEYR, uom d'homme, lim. anc. Pierre.
Peirol,cat. Petroe oleum, lat. Pétrole, es- PETUN, s. f. (petûn). Bruit, tapage Y. Peire et Piarre.
pèce de bitume liquide, d'une consistance vacarme pour une chose qui n'en vaut pas, PEYRA, vl. Peyra, anc. cat. V. Peira
huileuse, brunâtre, d'une odeur forle, un peu la peine. V. Petuérri. et Petr,R.
plus léger que l'eau ss rapprochant beau-
,
Tu que menés foueço petun Gros ; toi
,
PEYRALIER, s. m. vl. Pedrero, esp.
coup du naphle, dont il paraît n'être qu'une qui fais grand carillon. Pedreiro, port. Maçon.
altération. Ély. de pel et de un. Y. Pel, R. PEYRAT , s. m. (peïrâ), dg. Cour et
Ély. du grec TtÉ-fpoç (pétros), pierre et PETUN, s. m. Nom du tabac dans la basse cour. Far de bel
, PEYRE, peyre, dl. Faire
de êXaiov (élaion), huile de pierre, parce que floride, dont on s'est servi chez nous pen-
le pétrole découledes rochers. V. Pelr, R. dant longtemps. V. Tabac. le roger-bon-lemps. Doujal.
M. Jenès a appliqué, avecavantage, l'huile PETUNIAR, vl. V. Prisar. PEYREBA, vl. V. Peirela.
de pétrole à l'illuminalion des villes en PETUVET (petuvé). Un des PEYREE, s. m. anc. béarn. Maçon ?
1805. , , s. m. V. Petr, R.
noms du grand duc. V. Dugou. Peyralonus en basse lat.
PETROLO, Gare. V. Poulenta. PETZ, s. f. vl. Poix. Y. Pega et Peg, PEYRENAT, ,
ADA, adj. vl. Sauvage,
PETRONILHA, nom de femme, (pelrou- Rad. qui vit au milieu des rochers.
nille); Petronilla, ilal. Pelronilha port.
Pétronille. , PEU Ély.
de peyra , et de naf, né dans les
Pair. L'Eglise honore celle sainte le 31 rochers et dans les pierres.
mai. PEU, s. Y. vl. Peau; V. Pel et Peou
,
PEYRESSILH, s. m. vl. V. Persil.
PETROULIAR, v. n. (pelrouliâ) ; POU- i pieu; Pal, pied, elPed, PEYRETA, vl. V. Peirela.
879 -PP.Y PEZ '
V#k
faire apparaître,
PEYRÏENT, adj. vl. De pierre. PEZANSOS, adj. vl. Triste, pensif, rê- ,. physique, qui consiste à images
i
Pes, R. dans un lieu obscur, des de corps
PEYRIER, vl. V. Periera. veur, malheureux, chagrin. V. qui produisent de l'illusion.
PEYRIER, s. m. (peirié), dl. Basse-cour. PEZANTURA, s. f. vl. Pesadura, anc. humains ,
Ély. du grec tf>ivrau-|j.a (phanlasma),fan.
V. Bassa-cour. esp. Pesanteur, lourdeur, poids. Pezansa
PEYRIGNA, f. (peirigne), dg. ? PEZAR, LO, vl. Chagrin. V. et lôme et de àyopà (agora), assemblée,
s. Pes, R. réunion , de spectres.
L'autouno a demuchat ta plan Mal lor pezar, quoiqu'il leur en coûte, Robertson a beaucoup perfectionné ce
La richesso de las peyrignos. quel que cela soit. genre de spectacle , toul-à-fait merveilleux
D'Aslros. PEZAT, s. m. vl. Pensée. V. Pes, R. pour les personnes qui n'ont aucune con-
PEZATGE,s. m. vl. Droit de poids, naissance de la catoplrique.
PEYRIN, adj.vl. Do pierre. droit de passage, péage. V. Peagi et Pes , PHANTOMO, V. Fantomo , plus usité,
PEYREN, s.m. (peyri), d. lim. Parrain. Rad. PHARAOUN, s. m. (pharaôun). Pha-
Y. Paîrin el Pater, R. PEEATGEER., vl. V. Pealgier. raon , espèce de jeu de caries, qui se joue
PEYRON, vl. V. Peiron. PEZATGUEER , vl. V. Peagier. à peu près comme la bassette.
PBYROS el PESE, et PHARISIEN, s. m. (pharisien); Phari-
PEYROUNA, nom de femme. Pélronjlle. PESEGNA, dl. V. Pesé el Pesegna. seo, port. Pharisien, nom d'une secte, chez
PEYROZ, vl. V. Peirous. PE2EIAR, vl. V. Peicear, les Juifs, qui affectait de se distinguer par
PEYS, vl. V. Peissoun. PEZEL, s. m. (pezéî), dl. Pennes d'une la sainteté extérieure de leur vie; fig. hypo-
PEYS, s. m. (pèïs). Payel el comp. Y. pièce de toile. V. Pesen. crite , faux dévot.
Pais. Les volettes d'une émouchelte ou petits PHARISIEN, s. m. (pharisien). Phari-
PEYSAM, V. Paisari. cordons qui pendent tout au tour. sien sectaire juif qui affectait le rigp-
PEYSHO vl. V. Peissoun. PEZEOU, s.m. (pezèou), d. lim. Pois. risme, ; fam. hypocrite, faux dévot.
PEYSQN ,, s. m. vl. Poisson. Voy. V. Pesé et Pes, R. 2. PHARMAC,radical pris du Iat. pharma-
Peissoun. PEZERGS, adj. vl. Pesant, lent, lourd. cum, médicament, remède, et dérivé dû grec
PEYSSAGEA, s. f. Gare, ftlauvais pois- PESE, vl. A pied. V, Ped, R. cpipji.ay.ov (pharmakon),m.s. d'où : pharma-
son. V. Peissalha, PEZÏL, s. m. , vl. Péril, danger. cia, pharmacie.
PEYSSAMOUAT, s. m. (peyssarouâ). Ély. Alt. àe periculum, va. s. Y. Péril, Depharmaria-, par apoc. pftarmac.'d'où:
Fouace aux anchois. Gare. Rad. Pharmac-ia, Pharmac-ien, Parmac-ol,
PEYSSAS, Gare. Gros et mauvais pois- PEZILHAR, vl. V. Pedilhar. PHARMACIA, s. f. (pharmacie); Phar-
son. V. Peissounas. PEZELLAR, vl. Y. Pedilhar, macia, port. esp. Farmada, itai. Pharma-
PEYSSHQ, s. m. vl. Poisson. Yoy. PESES, s. m. (pezi) dg. Les pennes. cie, art de connaître, de recueillir, de choisir,
Peissoun. ,
V. Pesen. de conserver et de préparer les médicaments ;
PEYSSO, vl, V. Peissoun. la boutique du pharmacien.
Et elebanan Ion pezi que nous aben
PEYSSONARIA, vl. V. Peissounaria. Nous au semis sul sbuquet, escoutaben Éty. de pharmacia, va. s. Y. Pharmac,
PEYSSONEER , vl. V. Peissounier. Lous
,
biels qu'uno bieillo dizio.
couutcs Rad.
PEYSSQEJMEET, s. m. (peissounbé), Jasraïn. Les anciens ne connaissaient et ne prati-
dl. Cbasse-marée. V. Peissoun, R. PESO , s. m. vl. PEZOS , PEZONER. Piéton, quaient qu'une pharmacie simple; celle qui
PEYSSOUN, V. Peissoun. fantassin. V. Ped, R. s'est aidée de la chimie est beaucoup plus
PBYTEEÙ, vl. Pour Poitou province PEZOELL , S. m. Vl. PEZOLH , FEOILL.
de France. , moderne et nous vient des Arabes.
Pou. V. Ped, R. el Peoulh. La loi du 21 germinal,«an11, créa six éco-
PEYTOR, s. m. anc. lim. Boulanger. PEEOLH, vl. V. Peoulh. les de pharmacie en France.
PEYTRIWAL ,- s. m. ( peïtrinâl ) , dl. PEZOLHOE, vl. V. Peoulhous.
Poitrine. V. Peitrina el Pecl, R. PHARMACIEN , V. Boulicari et Fliar-
PEZQNAT, vl. V. Personal. mac, R.
PEYS, vl. V. Peissoun. PEZONER, s.m. vl. Piéton. V. Pezo PHARMACOT, s. m. (pharmacô); roa-
et Ped, R.
PES PESONEER, vl. Piéton, fantassin. V. MACOT, FOHMACO. Triapharmacum, emplâtre
Peioun. résolutif que les femmes appliquent sur les
PES, s. m. vl. Pois, V. Pesé; poids, PEZOR , s. m. vl. Pesanteur , acca-
mamelles lorsqu'elles y ont reçu quelquecon-
Pes, R. 2etPe#a. tusion.
Il ou elle pèse. blement. Éty. du grec <pàpp.ax.oy (pharmakon), re-
PESA, vl. V. Pensa et Pensadq. PESUC, UGA, adj. vl. FEZUG. Pesant, mède. V. Pharmac, R.
Y. Pesant.
PESADA, vl. Trace du pied. V'. Peada. ante. PESUG , s. m. vl. Pour pinçon. Voy. PHARO, s. m. (phare ou phârô) ; Faro,
Éty. du grec TCEÇS (peza),.plantedu pied. Pessuc; anc. cat. ilal. esp. Farol, port. Phare,lumiè-
pour crâne. V. Crâne.
PE2ADA, s.f. vl. Les revenus de la paix, PEZUN , s. m. vl. Poids pesanteur. V. re placée sur une tour élevée au bord de la
droil domanial établi pour la paix de Dieu. Pes, K. , mer pour signaler les écueils aux vaisseaux,
Ély. de pez paix, el de ada fail, levé PEEURA, vl. Il ou elle empire, va pendant la nuit, la tour même.
, , Ély. de l'île de Pharos, où Plolémée fil
pour la paix. V. Paci, R. plus mal. V. Pej, R.
PESADOUR, s. m. (pezadoû), d. d'Arles. PEEUT , UDA , adj. dg. Y. Pesant. élever une tour célèbre à laquelle on donne le
L'empreinte du pied. nom de l'île.
Éty. du grec TCÉ;<Z (peza),. pied, plante du PIfA Le plus ancien dont l'histoire ail conservé
pied. V. Ped, R. le souvenir est celui du promontoiredeSigée
PHAETON, (phaetôun); Faelon, esp. et le plus fameux celui de l'île de Pharos, que
PEZAGE.s. m. (pezâdgé); PIAGE dl. Phaelonte, port. Phaéton. Plolémée Philadelphe fit élever 283 ans
Droit de passage, droit qu'on percevait, sur PEEALANGEA, s. f. (phalange) ; Fa-
les chemins. lange ital. esp. Phalange, port. Phalange, avant J.-C.
Éty. du grec T.tla (péza), pied, el de ,
d'infanterie macédonienne qui avait Pendant la captivité du roi Jean et delà
âge. corps
plus de front que de hauteur;, bataille 1, guerre avec les Anglais, vers le milieu du
Y. Ped, R. XlVme siècle, le vicomte deNarbonne, capi-
PEZANSA, s. f. vl. FEZAR LOU. Chagrin corps de troupes, en slyle poël. taine général du Languedoc, ordonna decons-
ennui, souci, poids, affliction, soin. V. Pes , Ély. du lat. phalangis, gén. àephaïanx,
Râd. Iruire des tours sur les lieux élevés pour
,
m. s. dérivé du grec ^àla-fe (phalagx), m. s. transmettre les signaux ; tours qui existent
PHANTASEIAGORIA, s. f. (phanlas- encore en grande partie.
Que.reslon à sa pezansa. magourie). Phanlasmagorie mot nouveau
Aimeri de Bellinoy. qu'on a créé pour désigner, un spectacle
PHARO-DE-MESSINA, s. m. (fâre-dé-
messine) ; Faro-di-messina, ilal. Fare^e-
PHA PHI PHI 873
Messine le, détroitde la Méditerranée, entre PHILOSOPHALA,adj. (philosophale); Selon Houleville,qui n'entend ou du moins
la Sicileetla Calabre ultérieure. PHILOUSOUPHALO. Philosophal, porl. ' Pierre ne désigne qu'un homme simplement judi-
Éiy. d'un phare qui indiquait Messine. philosophale, prétendue transmutation des cieux, celui dont l'exacte raison rapporte
,
PHASA, s. f (phase) Phase, apparence métaux PU or, on dit d'une chose difficile ou chaque idée à des principes clairs.
de la lune el des autres plané e-. ou formes impossible à trouver que c'est la pierre philo- Selon Pascal, celui dont la vie est natu-
diverses sous lesquelles elles se montrent. sophait-. V Philosophael Philo, II. relle et paisible.
Ély. du grec <pim<; (phasis), apparence, de PHILOSOPHAR, v. n. (philousouphâ); De nos jours ce mot désigne un impie, un
(phainô), paraître, se montrer. PHILOUSOUFHAR. Filosnfar, cal. esp. Philoso- inciérlule,-un athée, un esprit prétendu fort.
«pïtvio
PHASQUIER, s. m. (phasquié) Pêche au raisonner
pher, porl. Filosofare, ital. Philosopher, Ély. du grec «plXoc (philos), et de o-otptji;
flambeau; pharillon. pelit réchaud percé à sur les matières de philosophie. (sophos). sage V. Philo, R.
Ely. du lat. philosophari, m. s. ou de
jour, dans lequel on fail du feu pour attirer et philasopho, PHILOZOFE, vl. V. Philosopho.
voirie poisson pendanl la nuit. Gare. Voy. Philo, et de ar, faire le philosophe. V. PHILOZOFIA, vl. V. Philosophia.
Sarlan. R. PHILTRO . s. m. (filtre) ; PHILTRE. Fil-
Ély. du lat. fax. facis, flambeau, torche, PHILOSOPHE,vl. V. Philosopho. tro, ilal. esp Philtro, port. Philtre, breuva-
dérivé du grecçito (phaô), briller. PHILOSOPHIA. s. f. (philousoiiphie); ge qu'on suppose propre à donner de l'a-
pBiLousouFHiA. Philosophia , lat. port. cal. mour; manche, papier, etc., à travers lequel
PHE Filosofia, ital. esp. Philosophie, ce mot né onfait passer les liquides pour les clarifier.
signifiait primitivement et ne signifie encore Ely. du lat.philtrum, m. s.
littéralement qu'amour de la sagesse ou ries PHIZICA , vl. V. Physica.
PHEBUS, (pbebûs) ; Fe&o, ital. Phébo, sciences: mais depuis
porl. Phébirs.
sa création on lui a PHIZICIA, s. m. vl. Pbisicien, médecin.
donné d'aulres acceptions et on l'emploie au- V. Pliysicien.
PHENIX. s. m. (phénix) : FENIS. Fenix, jourd'hui dans le PHIZICIAN. s. m. vl. V. Physicien.
cal. esp. Feniz, porl. Femee itnl. Phénix, choses sens de connaissance des
oiseau atlégoriqnede la mythologie égyptien- de la par
leurs causes el leurs effets, élude PHIZONOMIA,vl. V. Physionomia.
nature el de la morale, élévation d'es-
ne, qu'on dit être unique de son espèce,et re- prit qui porte à se mettre au-dessus des pré- PHL
naître de ses cendres; fig. personne ou cho- jugés vulgaires, des faiblesses humaines,
elc. PHLEGETOUN, s. m. (phledgélôun);
se unique, extraordinaire. C'est aussi un caractère d'imprimerie qui esl
Ély. du grec or/Tvi* (phôinix) qui signifie Phlegclonte, porl. Phlégélhon, un des fleu-
entre le cicéroet le petil romain.
rouge, couleur de à
pourpre, cause
,
de la cou- Éty. du grec tfiXoç (philos), ami, el de ves des enfers, dont les poêles parlent sou-
leur de son plumage. vent.
(sophia), sagesse. V. Sophia el Philo, Ély du lat. phlegeton, m s. dérivé du grec
PHENOMENO, s. m. (phenoumène) ; o-oeia Rad. (OXE^EOCO (phlégélhô).je brûle.
FHETOEBENO.Fcnomeno, ilal. esp. Pliennme-
.
Les premiers savants de l'antiquité se nom- PHLOGISTICO . s. m (florlgistique).
_
no. porl. Phénomène, Inul ce qui paraît de mèrent
nouveau et d'exlraortiinaire dans le ciel : ce trouvantsogres ou sophistes, mais Pythagore, Phlogisiiqur, fluide ou principe qu'on sup-
qui surprend dans la nature, ce qui est con- ce litre trop fastueux, prit celui de posait exister dans les corps combustibles
philosophe et son exemple a élé suivi de- et qui se dégageait à mesure qu'il brûlaient
tre l'ordrenaturel.
Ély. du grec tpaîvo|j.at. (phainomai), appa- puis. ce qui est une erreur. V. Oxygeno.
Dans son principe la philosophie embras- Ély. du grec cpXofiffxôt; (phlogistos), brû-
raître sait toutes les sciences, on la restraignil en-
PHESIC . adj. vl. V. Physique. suile à la morale et de nos jours elle com- Ianl.
PHESICA, vl. V. Physica. prend la logique, ,la physique, la morale el la L'an 1020 de notre ère, Avicenne, annonça
métaphysique, en shle de colége. l'existencedu phlogistique dans lous les corp»
PHI simples.
PHILO.SOPHICAMENT, adv. (philou-
souphicaméin) Filoso- PHO
PHIALA.v).V. Fiala. ; PHILOUSOUPUICAMENT.
ficamenle, ilal. esp. porl. Philosophique-
PHILANTROPIA.s.f. (philanlronpie). ment, en philosophe. PHOCEENS, s. m. pi. (phocééins);
Philanthropie, cararlère on verlu du philan- porl. Phocéens, peuples qui ha-
Ëiy. de philosophica el de menf, d'une Phncences.Phocide,dans
thrope. V. PhilanlropoelPhilo. R. bitaient la la Grèce.
manière philosophique. Y.Philo. R.
PHILANTROPO, s. m: eladj. (philan- PHILOSOPHIQUE, adj. (philousouphi- Ély. Phocis, lat. m. s.
Irôpe); Filanlropn, esp. port ilal. Philan- LePhocusquila peupla, en y amenant une
thrope, ami de-l'humanité, qui est disposé a qué); Filvsofico, ital. Philosophica, esp. colonie
Philosophique, qui appartient à la philoso-
aimer lous les hommes, c'esl l'opposé de mi-
phie, qui la concerne. PHON. FON, radical dérivé du grec tpoovTi
santhrope.
Ély. du lat. philosnphicus ou de philo- (phônè), voix,son, parole, langue, idiome, de
Ély. du grec <O'AOÇ (philos), ami, et de chauler.
îBiovèuj (phôneô), dire, parler,
soph el de la lerm. ique. V. Philo, R.
£v0pw7ïo; (anlhrôpos). homme. V. Phila. R.
PHILOSOPHO,s.m. (philosophe); Fi- De phone, par apoc. phon : Anli-phon-
PHILANTROPOS. vl. V. Philanlropo. lost'fo, ilal. esp. Philosopho porl. Philo- ari.
PHILARIA. V.Phylaria. ,
sqph , cal. Philosophe, étymologiquemenl Dephon, par le changement de ph en f,
PHILIP, nom d'homme (philip) ; PHALIP, parlant, ce mot désigne un homme ami de fon; d'où : Anti-fon-a, Ântifon-ari, Anti-
PHABIPO, PH1L1PE. FALI, FAR1FO. FALIP. FALIPOU. la sagesse, qui la met en pratique, mais rien ena.
Filipo, ital. Filipe, esp. Philippe, port. n'esl plus curieux que les définitions qu'en PHOSPHORIQUE, ICA, arlj. (phous-
Philippe. onl donné les philosophes eux-mêmes. phoutiqué, ique) ; FHOUSPHOURIQUE.Phospho-
L'Église honore 25 saints de ce nom, et Selon d'Ablancourl, c'est un homme maî- rique, qui tient du phosphore, qui en con-
eaintPhilippe, apôtre, le l«mai. tre dos passions. tient.
PHILLIS, nom d'héroine de roman ou Selon Dumarsais,un apôtre de la vérité. PHOSPHORO,s. m. (phosphore) ; Phos-
d'églogue(phillis): Fillide, ilal. Phillis. Selon Montaigne, un sage qui se prépare phorus, lat Fosforo, ital. esp. Phosphoro,
PHILO, radical el préposition, qui entre à la mort. port. Phosphore, corps réputé simple , non
dans la composition d'un grand nombre de Selon d'Alemberl, un être raisonnable qui métallique, incolore quand il est pur, répan-
motsscienlifiques.prisdu grec(plXoç (philos), applique son intelligence aux objets qu'elle dant une odeur d'ail bien prononcée, et brû-
ami, dérivé de aO,iw (philéô) ou de tptXû peut embrasser. lant à une légère température, ce qui le rend
(phjlô), aimer. , Selon Huet, la Harpe et quelques autres, précieux pour faire les briquets qu'on nom-
De philo : Phil-antropia Phil-antropo, celui qui étudie la sagesse. me pbosphoriques, elc.
Ély. du grec <piK (phôs), lumière et de
, Philo sophia,
Philo-tophala,Philo-sophar, Selon Marmonlel, Pompignan, Thomas, ,
Philosophique, Philosopho. celui qui la pratique et qui l'enseigne. tpopbi; (phoros), qui porte, porle lumière.
port. Piailler ; on le dit particulièrement des celle élymologie ; d'autant mieux que ce mol Éty. Alt. de populus, nom Iat. de ces
cris que poussent lesenfants méchants. a une lerminaison donl la signification esl arbres.
Ély. du lat. pipire ou pipilare, c'est une bien connue, qui est asfi'a augm. dépré- PIBOULADA, s. f. (piboulâde). PIVOU-
onomatopée. cialif, qui joint à pi, contraction de pièce, LADA. Espèce de champignonqui croît au pied
,
PIALHARIA, s. f.(piaillarie). Piaillerie, désigne une grosse el laide pièce. des vieux peupliers, qu'il faut rapportera
crierie, criaillerie. Depuis 1772 les piastres d'Espagne va- Y'Agaricus umbilicalus de Scopoli et de
,
PIALHUR, V'. Pidilhaire. lent 5 fr. 45 e. de notre monnaie. Gouan. Ce nom est commun aussi à quelques-
PIALISSOUN, s. m. (pialissôu), d. bas PIASTRA, s. f. (piastre), dl. Pièce de aulres espèces, qui n'ont d'autre analogie
lira.Dim. depial, petit poil. V. Pel, R. 2. deux liards. V. Dardena. que celle de leur habitation. V. Gar. Fungus
PIALOUN, s. ni. (pialôun) ; FIAROUK , PIATABLE, ABLA adj. vl. Digne de umbilicalus , p. 196; el Fungus umbilica-
Elai, étançon, pièce de bois pitié, de commisération., V. Pious, R. tus parvus et multiplex, Tourn. inst. 5S7.
PIEROUN, FILOUK. Ély. àe piboula, peuplier, et de la term.
debout, qu'on met pour soutenir une poulre ; PIATADOS, adj. VI.PIETADOS, FIATOS,
unmurensQUS oeuvre, delà terre qui s'ébou- FIDOS , PIETOS, PITOS. Piados, cat. Piadoso, ada, fait sur le peuplier.
le etc.'V. Pounciiier elFourcora. esp. port. Pialoso, ital. anc. Pieux, compa- PIBOULADA D'EOUSE, S. f. M. de
Éty. V. Piloun et PU, R. tissant, miséricordieux. V. Pielous elPious, Belleval dit qu'on donne ce nom, en Lan-
Lou pialoun doou liech, la quenouille du Rad. guedoc aux Agaricus ilicinus et Agaricus
PIATANSA, S. f. vl. PIATAT, FIDAHSA socialis,, qui croissent sur l'Yeuse, d'où le
,
PIALOUN, s. m. Letai ou lelançon, FIDAT, FIEDAKSA, PITAKSA. Pitié, miséricorde, nom dislinctif de eouse, qu'ils portent.
portent le nom d'étrésillon,lorsqu'ils sontpla-
compassion. V. Pious, R. PIBOULADA-DE-SAUZE, s. f. Nom
cés à peu près horizontalement. PIATAT, vl. V. Piefaf. qu'on donne, en Languedoc, selon M. de
PIALUT, UDA, adj. (pialû, ûde), dl. Ve- FIATOS, OSA, adj. d. vaud. V. Pia- Belleval, aux Agaricus translucens, Corli-
lu. V. Pelous el Pel, R. 2. tados el Pious, R. nellus, Cylendraceus el Atlenuatus , qu'on
PIAMEN, adv. vl. Pieusement, bonne- PIATQUS , V. Piatos. trouve ordinairement sur le saule,
ment, religieusement. V. Pious, R. PIATOZAMENT,adv. vl. FIDOSAMEBT , PIBOURA, s. f. (pibôure). C'esl, d'après
PIAMENT, adv. vl. FIASIEK. Piament,
Piadosamenl, cat. Piadosamenle,esp. port. M. Auberl, le nom qu'on donne, à Yalen-
Pietosamente ilal. Miséricordieusement, soles, au peuplier blanc. V. Aubera.
cat. Piamenle, esp. port. Pieusement, reli- pieusement. ,
gieusement. PIC
PIAN, s. m. Nom par lequel on désigne PIATRE, ATRA, Avril. V. Piefre.
le cauchemar, à Cuges. V. Pesant. PIAU, s. m. (piâou),d. lim. Cheveux,
poil. V. Peou et Pel, R. 2. PIC, mot radical qui indique toujours une
PIAN, S. m. (pian); VEIROLA D'AMERICA. pointe, un dard un instrument qui sert à
Pian, nom d'une maladie qui régne en Amé- PIAULAR, d. lim. Siffler. V. Siblar. ,
frapper, à piquer et qui paraît dériver du
rique et qui se manifeste par des excroissan- ,
bas brelonpîkou pigel, pic, pique , pioche;
PIB
ces fongueuses qui ressemblent à des fraises, selon M. Roquefort; ce mot serait une ono-
d'où le nom qu'elle porte; pian, désignant PIBA, s. f. (pibe).NomAvignonnoisdu matopée du bruil que le pic fait en frappant
ce fruil parmi les naturels du pays. peuplier noir. V. Piboula. sur la terre ou sur une pierre.
PIANCHA, s. f. (piânlche), dl. La liqueur PIBAR, v. a. (pibâ), d. béarn. Monter. Dérivés: Pic, Pic-a Pic-adour, Pic-
bachique ou le vin. Sauv. V. Pin, R. 2, V. Mountar. âdura, Pic-aire, Re-pic,, Pic-ar, Pic-ola ,
PIANISTO, s.m. (pianiste). Pianiste, PIBLA , s- f- (pible), V. Piboula , donl Pic-ossa Pic-oussin, Pic-ot, Pic-ola, Pic-
celui, celle qui touche du piano. pi&la est une syncope.. ,
outal, Pic-oulament, Pic-outar, Piq-ueta,
PIANO, adv. (piano). Ter. de mus. em- Piquet, Pic-atas , Pic-nic, Pi-cur, Pic-
prunté de l'italien doux, doucement. On le Soun noum em'aqucou de clorîs
, adis, Pic-adiss-a, Pic-adour, Picass-ouns,
avie, de sa man , sur cade piblo escrta.
met dans les pièces de musique pour faire Leis
Gror. Pic-al, Picat-al, Pical-as, Picat-at, Pî-
adoucir le ton. cal-eou, Pic-ola , Picouss-ar , Picouss-in,
PIANO, Pour Forte-piano, y. c. m. Ély. Aller, de populus. Pich-adis, Pich-ar, Picouta-ment,Picout-
Piano, cat. esp. Posa-piano, v. c. m. PIBOL , vl. Y. Piboula. ar,Pig, Pig-alh , Pigalh-a , Pigalh-ar,
PIANO-PIANO, adv. Sans faire du PIBOLA, s. f. (pibôle), dg. Coccinelle, Pig assa, Pig-assoun, Pige-al,Pige-airas,
bruit, doucement, en tapinois. bête à Dieu. V. Catarinela. Pig-ola, Pigat-ous, Pil-ar, Pit-at, Pit-ass-
PIAR, V. Pilhar. at, Pit-chou, Re-piqu-el.
PlAROUN.s m. Y. Pialoun. Nou me picquo la gloriolo.
D'un rimayre à cap de pibolo. PIC, adj. vl. Pie, changeant; pie, en
PIARRE, Nom d'homme. V. Peire. français, ne se dit plus que d'un cheval à deux
P1ARROUN, Nom d'homme. V. Pei- Bergeyret.
couleurs donl l'une est le blanc.
roun. PIBOU, Y. Piboula. PIC, S. m. (pi),-
AISSÔIPN, PICOUE , JSS.OUnT,
PIAS, FIASSES, pi. Langes. V. Pedas. PIBOU-BASTARD, s. m. Nom qu'on BECAT. Pico, cat. esp. Pipâo, port. Piccone,
PIASÔUN, s. f. (piasôu), d. bas lim. el donne, à Agde, peuplier noir. Y. Piboula. ilal. Pic, instrument de fer, acéré à la pointe,
au
jrnpr. PIOSOU. Prener piasoun, se dit des PIBOUENA, Nom Gascon, de la pi- servant à piocher la terre, à briser ou à re-
maux, des mauvaises coutumes, des mau- voine. V. Peouna. muer des pierres.
vaises habitudes qui s'accroissent el se forti- Éty. dubas bret.pile, le même. V. Pic,R.
PIBOUES , s. m. (piboués) , dl. lerme
fient par le laps du temps s'enraciner, s'in- d'argot, du piotou
; du vin. Sauv. En vl. Tu frappes.
vétérer. PIBOUL , s. m. (piboul). V. Piboula. PIC, s. m, dl. Un coup d'épée de la
Il signifie aussi s'impatronîser ; se réta-
blir remonter sur sa bête, rétablir ses af-
PIBOULA, s. f. (piboule); PIBOUL , BIOU- pointe , un coup d'estoc.
,
faires. LE , PIELA , FIBOURA , FIVA , FIVOU , PIBA , PI- PIC, s. m. Pic, coup du jeu de piquet,
, PUBLIER , piBou BASTARD.
Peuplier noir, où si celui qui a la main compte jusqu'à
PIASTRA, s. f. (piastre), Piastra, ital. BOU peuplier franc, Populusnigra,Lin. arbre de trente, en jouant les cartes, avant que l'autre
Piastre, monnaie d'argent, d'abord frappée la fam. des Amenlacées,
Espagne, commun dans toute joueur ail marqué, il passe de 30 à 60; som-
en et ensuile dans plusieurs autres la Provence. V. Gar. Populusnigra, p 375, met élevé, pointe de rocher qui domine,
étals; fig. gros crachat. On confond, dans nos pays, sous la même PIC, S. m. PICATEOU. PtCOtet
Ély. Roquefort dérive ce mol de lïAacrtroo dénomination, le peuplierpyramidal ou peu- Pi<?of, cat. Pico,P1CATAS ,
esp. Picchio, ilal. Pic, nom
(Plassô), former, fabriquer, mais outre que plier d'Italie, Populus fasligiala, Poir, dont d'un genre d'oiseaux de l'ordre des Grirrj-
876 PIC PIC PIC
PICAGNOUS, OUSA, adj. (picagnous,
PICA.s. f. (pique); Picca, ilal. Pica, ÔUSe)
peurs et de la fam. des Cunéirostres ou Sphé- dl. CAPIGKIER , CAPIGHA1RE, PICAGIUM.
noramphês (à bec en forme de coin), dont porl. cat. esp- Pique, espèce de lance munie ,
d'un long manche. Mutin, querelleur.
on distingue plusieurs espèces. Éty. de picagna, dérivé de picar et de
Ély. A cause de la forme de leur bec, qui Ély. V.Pic,R.
ressemble à l'inslrument de ce nom. Voy. Pline attribue l'invention de cette arme Pic, ous V. R.
Pic, R. aux Lacédérnoniens. PICALHOUN, s. m. (picaillàun). Pi-
PIC, s. m. Est aussi le nom qu'on donne, Les Français n'ont commencé à l'adopter caillon, petite monnaie de cuivre du Piémont,
à Nice : que sous Louis XL valant deux deniers ; fig. Es un bon pica-
1° Arépeiche.oupicvarié,Picus major, PICA.s (.Pica, ilal. Pique, celle des Ihoun, c'est un bon gaiçon. Gare.
Lin. V. Pigral ; deux couleurs noires des caries, qui a la PICALHOUNS, s.m. pi. (picaillôuns) ;
2° Au pic varié, à tête rouge, Picus mé- forme d'un fer de pique. V. Cartas. PICAYOBKS Les écus, l'argent.
dius , Lin. PICA, s. f. Pique, brouillerie, discussion, PICAIRE, s. m. ( picâïié) ; wo». Ecang,
3° A l'épeiche ou pic varié onde, Picus légère inimitié, dépit. morceau de bois cylindrique ou tranchant,
tridaclylus, Lin. ; Ély. de pic, pointe, pris fig. se blesser, propre à faire détacher la chènevoltè du lin
PIC, s. m. Marleau de porte. V. Martel. se piquer, comme avec quelque chose de et du chanvre.
PIC, s. m. (pi); PIVOU. Pic, montagne pointu. Ély. de Pic, rad. et delà term. aire, qui
très-élevée et terminée en pointe comme un Anar de pica, jalouser, rivaliser. sert à frapper.
pic piocher. Y. Pic, R,
à Aquot fara una pica, cela occasionnera Celui qui a l'habitude de frapper ; qui
PIC, s. m. (pi), dl. Un lardon; fig. une brouillerie. écorce le chêne pour faire du tan, lieu où on
brocard. PICA , s. f. PICCA. espèce de houe ou de le pulvérise. Aub.
PIC, s. m. d. béarn. Piqûre. V. Picadura magau, terminé par une pointe mousse, PICA-MANDIL, A, expr. adv. dg. A
elPougnedura. de 45 millimètres environ, dont on se sert qui mange le plus. Jasm.
PIC, s. m. dl. Aquot es lou pic, c'est là dans les environs de Nice. X.Pic, R. PICAMENT, s. m. (picaméin). Frappe-
le hic, ou le point, ou la principale difficulté; PICA-BOUNËT , s. m. ( pique-bouné) , ment. Aub.
c'est le noeud de l'affaire, Doujat. d. bas lim. Contestation , dispute d'égal à PICAMPANSA, s. f. (picampânse), d.
PIC, s. m. dl. Pour bec. V. Bec, égal. bas lim. Abondance de mets, tables rem-
Ben n'aurai pic ou pelada, j'en tirerai PICACUANA,s. m. (picacuana). Alt. de plies de viandes : N'y avia de la picampansa
cuisse ou aile, j'en tirerai parti. Hipicacuanha, v. cm.
Éty. de pic, bec, elde pelada, poil, bec an d'aquellas nnças, il y avait beaucoupde
PICArCROUSTAS, s. m. (pique-crous- mangeaille à ces nôceS.
ou poil, poil ou plume. tes ), dl. Couleau dont on se sert pour cha- PICANIC, V. Pic-nic.
PIC-DE-COÛEI-DE-SERP,s.m. Un des noms peler la croule d'un pain; iron. épée rouil- PICANT, ANTA, adj. (piquân , ânle) ;
lang. du torcol. V. Ttra-lenga. lée. Piccante, ilal. Picante, esp. port. Picanl,
Éty. Le cou allongé de cet oiseau, sa cou- cat. Piquant, ante. qui pique, vin piquant;
leur grise variée, et les mouvements de tor-
PICADIS, ISSA, adj. (picadis , isse).
Disposé à frapper, à baltre. V. Pieadissa el sausse piquante ; fig. choquant, offensant ;
sion qu'il lui imprime l'on fail comparer à Pic, R. qui plait, qui surprend, style piquant.
,
un serpent. A la man ben pieadissa il a la main Éty. de Pic, rad. et de la lerm. adj. anf,
PIC-DE-MOCNTAGNA, s. m. Nom nicéen du toujours prêle à frapper. ,
anfa.
pic noir. V. Pic-negre. On le dit encore d'une personne qui n'en-
PIC-BEGRD, Pic de mountagna, à Nice.
PICADISSA, s. f. dl. (picadisse); PICA-
MEHT , PICADIS. Frappement fréquent du mar-
tend pas la plaisanterie qui se pique facile-
Le pic noir, Picus martius, Lin. Il est tout ,
noir, exceptéle dessus delà tête et l'occiput, teau ou du maillet du chaudronnier, du ment, qui se formalise de tout.
qui sont d'un beau rouge.
ferblantier, elc. PICA-PEBRE, s. (pique-pébré). Rabâ-
Ély. depicar et de issa. Y. Pic R. cheur, celui dont les redites imitent le re-
PIC-FICHOT, PICHOT PIC OU LONGUA-LEKGUA. , doublement des coups de pilon d'un homme
,
Le pic petit épeiche, Picusminor, Lin. Il est PICADOUR, s, m, Nom que les savon-
niers donnent au magasin à soude. qui broie du poivre dans un morlier. Avril.
varié de blanc et de noir, eta le sommet de
la tète rouge. PICADOUR, s. m. (picadôur). Foulon, PICAPLAG, vl. V. Picaplait.
La femelle fait son nid sur les pins ou les moulin où l'on bal le sparte ; Picadôur PICAPLAIT, ..m. vl. FICAPLAG. Pique
sapins, où elle pond quatre ou cinq oeufs, d'auffa. Y. Basseou et Batadour. procès, chercheur de procès.
blancs, teintés de verdâlre. Ély. de Pic, rad. et de la lerm. adour, qui PICA POUL. s. m. ( pique-poùl ), dl.
PICA-EK-TERRA s. f. ( pique-einterra);
frappe. V. Pic, R. Pica-poll. cal. Pique-poule, espèce de rai-
, PICADURA, s. f. (picadùre) ; FIQURA , sin fort aimé des poule», d'où le nom qu'il
TicA-TERHA. Perdis de mar, à Nice. Nom
artésien de la perdrix de mer, à collier, Gfa- PIG. Picadura, port. esp. Piqûre, légère porte, variété de chasselas.
reolatorquota, Briss. blessure faite avec un instrument pointu ;ou PICAR, v. a. (piiâ) : CLAPAR, PICHAR.
Ély. Pica-en-terra, qui pique la terre. avec l'aiguillon de quelque insecle ; art de Picar, cal. esp. port. Picchiare, ilal. Frap-
piquera l'aiguille, travail d'une étoffe piquée. per, baltre, donner des coups, heurter,
PIC-VARIÂT, s. m. (pic-varia). Nom ni- Ély. de Pic, rad. et de la term. ura. Y. cogner.
céen de la petite épeiche,Picus minor, Lin.
V. Longd-lengua. Pic, R. Éty. de Pic, rad. et de la lerm. act. ar, se
PIC-VERD, S. m.FICATAS,PICATAL.FICATEOÙ. PICADURA, s. f. (picadùre); FIQURA. servir du pic, frapper.
Pico-verde, esp. Picozo, ilal. Le pic-verd, Piqûre, travail d'une éloffe piquée. Picar lou lin, lou canébe, écanguerle lin,
Éty. àepicada el de ura. le chanvre.
ou pic-verd à tête rouge, Picus viridis,
Lin. PICA-ESTRECHA,s. f. (pique eslrét- Picar à la porta, heurtera la porte.
Cet oiseau fait son nid dans le tronc des che). Pic courbe. Cast. Picar un peiroou, etc., lanler faire avec
vieux arbres qu'il creuse avec son bec; la PICAGNAR, v. a. (picagnâ). Chercher la lêle du marteau de petits agréments , le
noise ou querelle; picoler. V. Capignar., cuivre. sur
femelle y pond de quatre à cinq oeufs verdâ-
tres, tachetés de points noirs. Picoular et Pic, R. Picar un chivau, enclouer un cheval.
Les pics ne se nourrissent prequeque d'in- PICAGNEGEAR, v. a. (picagnegeâ) Picar
sectes, et lorsqu'ilsfrappenllesarbres à coups dl. Itérât, de picar, baltre doucement el sans, chasser. un ase, un muou, toucher, et non
répétés avec leur bec, c'est pour en faire sor- malice. V. Pic, R. Picar deii peds battre des pieds tré-
tir ceux qui sont cachés sous l'écorce. PICAGNIER s. m. ( picagnié ) dl. pigner. , ,
PIC-VERD, s. m. est aussi le nom qu'on , ,
Enfant qui se plail à battre ses compagnons.
donne, à Nice, au pic-vertà tête grise. Picus V. Picagnous.
Picar un dalh rébaltre une faux. Voy.
Encapar. ,
tonus, Lin. Éty. Alt. depicar et de
ter. V. Pic, R. ,
Las houras picoun, les heures sonnent.
PIC PIC PIC 877
Quant a picat d'houras ? combien de dont
< on se sert pour fendre le bois. Voy. PICHERROUN,s. m. (pilcherrôun), dg.
l'horlogea-t-elle sonné. Pic
J
R. Pichel. port. Petit broc. V. Pecheiroun et
-coups , Pich., R.
Picar deis mans, batlre des mains, ap- Aquel qu'a fach quéla chansoun
plaudir.
Aguei unjouine home d'Esclaire; E non y a milhou scauho lieyl,
PICAR, v. a. Picar , esp. port. Piquer, N'en fai valer sous picassouns, Ses poou que la clou s'eybe.nle,
offenser, fâcher, faire des piqûres. Lou pu souveni sens emoulaire. Qu'un picherroun de 6in enu bente.
Ély. V. les mots précédents el Pic, R. D'Astros.
PICAR SE, v. r. POUFFEIRAR SE. Picar se, PICAT, ADA, adj. et p. (picâ, âde); Il n'est pas de meilleur chauffe lit,
porl. cal. esp. Se piquer, se lâcher,
s'offV-n- Picado, port. Piqué, ée, selon le verbe, Sans craindre que la chaleur s'évente,
ser se piquer de quelque chose, faire pro- grenu , De fousels picals , dl. des cocons Qu'un petit broc de vin au ventre.
fess'iou d'y exceller; se donner des coups.
grenus et comme chagrinés. Sauv. V. Pic,
Se picar de la testa, se cogner la lêle. Rad. PICHET, dg. Pol à l'eau. V. Pechier
PICAR,v. a. vl. Abattre, démolir, frap- PICATAL , s. m (picolai). Nom bas et Pich, R.
per avec le pic. W.
Pic, R. lim. du pic vert. V. Pic el Pic R. PICHIER, s. m. (pitchié) ; FICHERA, dl.
.
PICAR, v. a. Picar, cal. esp. port. Pic- PICATAS , s. m. (picatâs). Nom des Pic/lier, porl. Eicchierc, ilal. mod. Mesure
chiare, ilal. Piquer, entamer avec quelquepics dans la H.-Prov. V. Pic el Pic, R. de vin, qui est la même que la Pinta, v. c. m.
chose de pointu ; mordre, en parlant des PICATAT , ADA, adj. (picalâ, âde). vase qui contient celte mesure ; broc. Voy.
serpents; piquer, quand il s'agil des insectes
Tiqueté, lâcheté. V. Ticoulat et Pic, R. Pechier.
qui ont des aiguillons: larder de la viande; PICATEOU, s. m. Un des noms du pic. à Ély. de l'esp. picher, pol d'étain, propre
piquer des étoffes à points symélrisés. Voy.
V. Pic-verd. el du Picus-minor. V.Longa mettre de l'eau ou du vin. V. Pich
Rad. .
Pic, R. lengua el Pic, R.
PICAR, v. a. d. lim. Poser, placer. V. PICATEOU-NEGRE, V. Pic nègre. PICHIERA, s. f. (pilchiére). On donne
Jtfeiïre. PICA-TERRA, V. Pica-en-lerra. ce nom , à Saint Paul, arrondissement de
Barcelonnette, pic. V. Pic. au Aissoun el
Jarasi troprèz d'un fau né piqués -voire atllo.
PIC-DE-COL-DE-SERP,s. m. Un des Pic, R.
noms lang. du lorcol. V. Fourmlguier.
FûDcand.
PICH radical pris du ligurien PICHIERA, s. f. d. de Grasse, m. s.
Jsmaïs Irop près d'an fen ne placez voire escabelle. , FECH , ou que Pechier, v. c. m. el Picn.,R.
du celtique picher cruche du grec
PICARD, ARDA, s. el adj. (picâr, ârde): fir/.iov (bikion), petit, , ou PICHIEYRAT. s. m. (pilchifïrâ), dl.
vase, pelite, urne d'où Plein un broc, une pinte. V. Pich, R.
Picard, cat. esp. Picard, arde, qui est de la l'espagnol pichel, à contenir
Picardie. vase propre PICHIN, V. Pissin.
de l'eau ou du vin. PICHIN.INA. adj. Gare. V. Pichoun.
PICARDANT s. m. (picardân). Nom De picher, par apoc. pich; d'où: Pich-
,
qu'on donne, à Nismes. à un vin doux el pi- PICHIOT , Alt. de Pichot, v. c. m. PU
ar-oun, Pich-er, Pirherr-a, Picherr-oun, choun et Pilit, R.
quant clarifié, fait avec les raisins blancs les Pich-ey. Pich-ier, Pich-ieyr-al, Pichier-a.
plus sucrés el les plus parfumés.
PICHOLS, A , (a pichôls), dg. A groi
De pich, par le changement de i en e, bouillons.
On donnelemême nom, à Montpellier, à un pech ; d'où : Pech-ier. Pech-eir-ada, Pech-
raisin blanc, connu ailleurs sous celui d'^lu- eiraya. Pecheir-el, Pecheir-oun,Pech-ieir- El lou sang à pichols inoundo lou terren.
gebil. v. c. m. ada. Pechieir-et. Jasmin.
PICARDAU, S- m. (picardâou). Picar- PICHA, s. f. (pitche). Pioche, pie. Voy.
daul ou picardeau, nom d'une espèce de Issoun et Pic R. PICHOT; adj. Voyez les mois qui com-
,
raisin muscal connu à Montpellier. PICHADIS , s. m. (pilsodi), d. bas lim. mencent par cet adjectif an substantifqu'il*
PICAREL, s. m. (picarèl). Un des noms Sable, gravois, débris que produit le pi- modifient , Pichot sambequier , cherchez
lang. de la mendole. V. Mendcla. quement des pierres, et particulièrement de Sambequier pichot, elc.
PICA*RESTA , ou FICA-REST , S. m. ceux qui proviennent des meules de moulin, PICHOT, OTA, adj. (pilchô, Ole). V.
Aclion de caller une boule, de faire rester quand on les pique. V. Pic, R. Pichoun. qui a ses composés et Pefif, R.
la boule qu'on tire à la même place qu'occup- PICHAR, d. m. el comp. Pixar, cat. PICHOTAMENT, adv. (pitcholaméin).
pail celle qu'on a chassée. Pour pisser, Y. Pissar; pour frapper. V. Pichounamenl.
Paire un pica-resla, rester en place. V. Picar. PICHOT-CANOUN, s. m. Pelit canon,
Palef.
e
PICHAR, v. a. (pilsâ), d. bas lim. Piquer, caractère d'imprimerie donl le corps répond
PICAS, v. a. (pieâs), d. lim. Mettre. creuser, unir à coups de pics: Noslraspeiras à deux Sainl-Auguslin.
•
V. Mettre. soun difficilas à pichar, nos pierres sont PICHOT-CHAYNE, s. m. ( pilchô-
PICASA, s. f. vl. Pioche. V. Pic, R. difficiles à piquer ; fig. sonder, chercher à tchâïné). Nom qu'on donne, en Languedoc,
PICASOUN s. m. (picasôun), dl. V. faire parler quelqu'un. à la véronique petit-chène, Veronica cha-
,
Picoulament el Pic, R. Éty. Pichar, est une ait. de piouchar moedrys , Lin. planle de la famille des Rhi-
, manihacées qu'on trouve dans les haies et
PICASSAL, s. m. (picassâl); FIGASSAL, agir avec le pic. V. Pic, R. ,
dl. Coup ou impression que fail PICHAR, v. a. et n. Aux environs de dans les prés.
ricAisAu,
un corps sur un autre en le frappant, le Sisleron , signifie frapper , sonner : N'a Ély. Sa feuille a quelque analogie avec
perçant, le divisant. V. Pic R. pichal un, n'a pichal doux, il en a sonné celle du chêne, d'où son nom.
, PICHOU, s. m. (pitchou). Pichou ou
PICASSAR. v. a. (picassâ). Becqueter, un. il en a sonné deux.
marqueter, tacheter, d. bas lim. PICHAROUN , s. m (pitchâroan), dl pichon, nom delà quatrièmechambre de la
Ély. de"Tesp. pico, bec, ou de picat, V. Pecheiroun el Pich, R. Madrague.
lugm. et d'or. Y. Pic, R. PIC HAT , ADA, adj. et p. (pilchâ,âde) PICHOULINA, s. f. (pitchouline). Es-
: PICASSAT, ADA, adj. (picassâ, âde) d. lim. Pioché, ée. pèce d'olive. V. Oliva-pichoulina el Petit,
, Éiy. de picha, el de af. V. Pic, R. Rad.
dl. Tacheté de diverses couleurs. Y. Bi-
çalhal, Ticoulat et Pic, R. PICHATAR, v. a. et n. vl. Tacheter ; PICHOULINA, s. f.(pitchouline).Maniè-
PICASSAU, s. m. (picassâou), dl. Coup. êlre, rendre [rie. re de confireles olives. V. Oliva-pichoulina
V'. Picassâl el Pic, R. PICHATAT , adj. et p. vl. Tacheté , ée el Petit, R.
PICASSOUN s. m. (picassôun) dl. PICHAU, Alt. de Piechaut, v. c. m. Ély. Dim. Pichouna, parce que les olives
,
fridurar lou picassoun, , PICHER, s. m. anc. béarn. Pichel, port que^ l'on confit ainsi sont de la plus petite
essuyer une grosse
pluie. Cruche. V. Pechier el Pich, R. espèce.
PICASSOUNS s. m. pi. (picassôus) , PICHERRA, s. f. (pilchèrre), dl. Pichel PICHOUN OUNA adj. ( pitchôun
, , ,
i. bas lim. Petits, pieds ou coins de fer porl. Cruche. V. Pechier et Pich, R. * Ôune); PICHOT, OTA, FKCUIT, FICHIOT. Picolo,
87-8 PIC PIC PÎC
Pegueno, porl .Petit, ite, qui a peu d'élendue PICOLA, S. f. (picole); PICORA, TREKCA, r PIBO0IET , V. Pecouyet et Ped, R.
I' PICOULETS, s. m. pi. (picoulés). Pico-
ou de volume dans son genre. Houe carrée , pioche , instrument
TRIHCA. lels, crampons qui conduisent la queue de
Ély. du celt.pichon. Y. Pelit, R. propre à fouir la terre, V. Pic, dont picota, la clé dans la serrure.
Dérivés : ne paraît être qu'un dim. V. Pic, R. Petite PICOUN, s.m. dl. Petit pic, piochon.
PICOLA, s. f. PICORA. Picola, cat.
Se faire pichoun, se rapetisser. hache, hachette. Cast. pour Pic, v. c, m. et Pic, R.
Se veire pichoun, se trouver dans un dan- PICOPOULA , s. f. (pique-poule). , Un PICOUN, s. m. dl. La feuille de sauge;
des noms lang. de la micocoule. V. Fala- oulil de labour pour les terrains
ger imminent. pierreux, i|
Faire pichoun, économiser. brega. est plus large au milieu qu'aux extrémités.
PICHOUN, OUNA, CHIC, PICHOT, OTA , PICOPOULIER, dl. V. Falabregmer. PICOUN, s. m. Turbulent, étourdi. Ach.
Petit, qui est nouvellement Éty. àepicoun, sonnaille.
PITIT, HISTOUH.
né, petil enfant, petit animal : Qand avez de PICOSSA, s. f. (picôsse). Hache à deux
mains servant à fendre le bois. V. Deslrau PICOUN, s. m. (picoun).Pour sonnaille,
pichots ou depichounst combien avez vous et Pic, R. V. Sounalha; pour battant de cloche, Voy.
d'enfants. PICOSSIN, s. m. (picoussïn), et impr. Balau.
On dit encore leis pichots, par opposition pelile hache, Éty. àe picar, frapper. V. Pic, R.
eis grands, les petits et les grands, les riches PICOUSSIK. Dim. de picossa,
couperet, hachereau, hachette. V. Hapia et PICÔÛNEGEAR, v. n. (picounedjâ).Fo-
et les pauvres, les puissants et les sujets. Pic, R. lâtrer^ se battre pour jouer ;fripper ses vêle-
Ély. du lat. pelilus. Y. Petit, R.
PICOT, s. m. (pico). Picot, petite engre- ments. Gare. V. Pic, S.
PICHOUNAMENT , adv. ( pilchouna- lure qui est au bas des denlelles. V. Pic, R. PICONIAIRE, s. m. {picouniâïré). Son-
méin) ; PICHOTAMEHT. Petitement, d'une ma- PICOTA, s. f. (picâte) ; IMARAKDEA , CLA- heur, celui qui se plaît à faire sonneries
nière pauvre ou mesquine. cloches, elc. Gare. V. Pic, R. •
Éty. depic/iouna et de menf. V. Pefif, R. VEOU , ItlAGAGIVA , FIGOTA , CHAS , MALAKDRA.
Clavelée maladie éruptive et contagieuse PICOUN1AR, v. a. (picouniâ). Sonner
PICHOUNEL, ELA, adj. (pilsounèl, ,
des moulons, qui se manifeste par des pus- une cloche, agiter des sonnettes; donnera
èle), d. bas lim. Petit, petite. Y.Pichounet tules plus ou moins saillantes , arrondies, quelqu'un de petits coups répétés, Gare. Y.
el Petit, R. dont le siège ordinaire est dans les parties Pic,R.
dénuées de laine; on le dit aussi, en Gascogne, PICOUNIER, s. m. (picounié). Fabricant
Tant que l'argent durarà, de la pelile vérole. de sonnailles el de clairines.
La pichounella, la pichounella, Ély. de picoutar, picoter, fairedes piqûres. Ély. de picoun et de ier, qui fait des son-
Tant que l'argent durarà , V. Pic,R. nailles. V. Pic, R.
La pichounella dansarà. Inoucular la picola, elaveliser, innoculer PICOUN-PICARD, Locution proverT
la clavelée. biale, que l'on adresse à celui qui ramasse
PICHOUNET, ETA, adj. (pitchouné, Le traitement préservatifest celui qui mé- quelque chose qui avait été perdue : picoun-
été) ; Pequenino, porl.
FICHOUNEL,FICHOUTEL.
Très-petit, le plus petit. rite de fixer plus particulièrement l'attention picardma part, maître renard, je reliens
Ély. de pichoun et de la term. dim. ef, des propriétaires. Il consiste à séparer soi- ma part, Avril.
gneusement les bêles malades des autres et PICOUN-PIQUETI,s. m. 3eu d'enfant,
cfa. V. Pefif, R. à ne laisser entre elles aucunesorte de com- espèce de jeu de barres, Avril.
PICHOUNETAT, s. f. (pitchounelâ) ;
port. Petitesse, peu
munication, à ne pas leur faire fréquenterdes PICOUREA, V. Picoureya.
PICHOUKETIA.Pequenher, quartiers où des troupeaux suspects ont PICOUREGEAIRE, s. m. (picoured-
d'élendue ou de volume ; bassesse de senti- passé, à les nourrir moins que de coutume, jâïré). Celui qui travaille la terre avec le pic.
ments. et à désinfecter les bergeries .avec de l'eau PICOUREGEAR, v. n. ( picouredjâ ).
Ély. de pichoun et de ifaf, état de ce qui
bouillante et de l'eau de chaux, mais le Travailler la terre avec le pic. V. Fouire.
esl petit. V. Pefif,R. moyen le plus sûr de faire cesser le mal est PICOURELA, s. f. (picourèle), dl. Une
PICHOUNIAR,v. a. (pitchouniâ).Graller de sacrifier les individus malades. serpette. V. Tranchel.
légèrement avec la pioche, Aub. serfouelter. Quoique les expériences faites jusqu'à ce PICOUREYA, s. f. (picourèye);FICOUBIA.
Éty. àe pichoun, petite pioche et de iar. jour laissent encore quelques incertitudes sur Picorée : Courrer la picoureya, aller en
,
PICHOURET, s. m. (pitchour.é), d. m. l'utililé de la vaccine, pour préserver de la maraude, à la picorée.
Pislole. V. Pissourlet. clavelée, on ne doit pas négliger de l'em- Éty. du lat. pecora, pi. de pecus, trou-
PICHOURIER, s. m. (pilchourié); n- ployer, celte opération n'offrant d'ailleurs peau; d'où Pecorare, basse lai. enlever les
CHOURET. La verge des animeux ; chanle- aucun inconvénient. troupeaux. V. Pec, R.
pleure. Aub. Lorsque la maladie s'est déclarée on doit PICOUREYUR, s. m. (picoureïûr), dg.
PICHOURLIT, s. m. (pichourli) ; PI- donner, aux bétes malades, des boissons Picoreur, qui va à la picorée.
CHOURLI.
Nom qu'on donne au pissenlit aux lièdes -, de l'eau d'orge ou de son, et quand Éty. de picoureyaet de ur. Y. Pec, R.
environs de Toulouse. V. Pourcin. l'inflammation est forle et l'animal robuste
Ély. Pichourlit, est une altération àepissa PICOUSSAR, v. a. (picoussâ), d. lira.
avoir recours à la saignée quoiqu'avec ména- Becqueter. V. Pitar et Pic, R.
_
au lit, pissenlit. V. Piss, R. gement , mais si l'animal est au contraire PICOUSSÏN, V. Picossin et Pic, R.
C'est encore le nom qu'on donne, dans le trop faible, il faut relever ses forces par des
même pays, au lailron des champs, V. La- PICOUSSOUN, s. m. (picoussôun).Ha-
boissons diaphorétiques et ioniques, comme che en forme de couteau, usitée à Cuges.
cheiroun, et au liondent d'automne, V. Fue- l'infusion de sureau, une eau vineuse miellée, V. Pic, R.
Iharaca. etc.
PICHOUTAS, s. m. (pilchoutâ), dl. PICOUTAMENT, s. m. (picoutamein) ;
Le seton employé dès le début de la ma-
Grand garçon. ladie la rend beaucoup moins dangereuse. PICASOUN , FRUSQUET , FRUSOUK , FRUSIQUET.'
Pizzicore, ital. Picazon,
PICHO.
Éty. de pichot et de as. V. Pefif, R. La température des bergeries doit être Picotement, impression esp.
Picada, port.
incommode el peu
PICHOUTET, ETA, S. m. V. Pichou- douce également éloignée du chaud et du douloureuse
nef el Pefif, R. froid, , sur la peau , comme si l'on y
faisait des piqûres.
PICHOUTIA , s. f. (pitchoulie) , Bas Ceux qui voudront avoir des détails satis- Éty. depicoufar et de menf. V. Pic, R.
âge, enfance ; petitesse. faisants sur cette maladie, les trouveront dans
PIC-NIC, s. m. (pik-nik) ; ESCOTISSOUH l'instruction sur le claveau, de M. Gilbert ilaL PICOUTAR . v. a. (picoutâ) ; Pizzicart,
Pique-nique,, publiée en'1796 et 1807, in-12.
Picar et Picolear, esp. Picoter, piquer
FIQUINIC , PICA-HIC , FEQuiKic légèrement, causer sur la peau une impres'-
repas où chaque convive paie son écot. PICOTA, Est aussi le nom delà pelile sion semblable à ja piqûre d'une puce ;
Ély. de l'angl. pick-an-each, qu'on pro- vérole, à Nisines. V. Veirola. I tacheter.
noncepi/c-enn-icri,lilt. oùcftacun estpiqué, PICOTA, s. f. dg. Court-bâton, espèce Ély. Picoutar est un dim. de picar. Yoy.
où chacun paie. ' • - de jeu. V. Bisoc. ' !PicsR.
| '* '
'
.
PIC PIE PIE 879
PICOUTAT, ADA, adj. et part, (picou- PIEDANSA, vl. Y. Pialansa. PIELACHOUN, s. m. (pielatchôun);
là âde) ; PICATAT, TICOUTAT, FIGOOUTAT. Pico- PIED D'ESTAI, s. m. Aub. V. Pedeslal. DIEHACHOUK. Pellicule, filet, fils qui entou-
té! ée, tacheté, marqué de la petite vérole ; PIED-VERD , s. m. (pié-vèr). Nom qu'on rent les gousses de plusieurs légumes.
tigré ; grivelé. donne, dans le déparlement du Gard : On donne le même nom aux envies ou
Éty. de picota, petite tache, et de af, ada. 1° Au chevalier Stagnatile, Totanus sta- portions de la peau qui se détachent autour
On dit qu'un oiseau est tiqueté, quand les
gnalilis, Bechst ; des ongles. Avril. V. Pel, R.
lâches, dont son plumage esl marqué, sont
2° Au chevalierSilvain, Totanus Glareola, PIELADA, d. bas lim. Y,Pelada.
très-petites, el qu'il esl grivelé,quand les ta- Cresp ; PIELALI, s. f. (piélâli), d. bas lim. Pe-
ches spnl allongées comme dans les grives ; 3° Et au chevalier Guignelle, Tbfanus lure. V, Pelura elPel, R.
becqueté par les oiseaux ; coli par la grêle. hypoleucos, Cresp. On le dit aussi de l'écorce des arbres et de
PICOUTIN , s. m. (picoulîn) ; QUARIERA. Oiseaux de l'ordre des Échassiers el de la l'épiderme de la peau.
Picotin, mesure ancienne qui est la ration fam. des Culliroslres (à bec tranchant). PIELAR, v. a. (pielâ),d. bas lim. Peler.
ordinaire de l'avoine, qu'on donne à un che- PIEG, adv. COmp. PIEC-Z, FIEITZ, PIETZ. V. Pelar et Pel, R.
val; il en faut huit pour une panai, et il
Pire. J!/e sei fa pielar, je me suis fait raser ou
correspond à trois litres et un quart des me- Ély. du lat. pejus, m. s. couper les cheveux.
PIEGEA, s. f. (piédje); PIGEA, dl. Élai, Pialar la lerra, défricher, enlever le ga-
sures nouvelles. élançon. V. Pounchier.
PICTA, s. f. vl. Pile, sorte de monnaie, zon, pour piler. V. Pilar.
autrefois le quart du denier. PIEGEAR, v. a. (piedjâ), dl. Élayer, PIELAR, v. a. d. bas lim. Peler les châ-
PICTAUS, s. et adj. vl. Poitevin, du élançonner. V. Apouncheirar. taignes.
Poitou. PIEGER, adj. comp. vl. FEGER, FIEJE, Laspiélaz, esl le mot de salut d'étiquette,
Ély. du lat. pictavi. FEJER, FIEIER, PEJOR, PEIOR,FEIHE. Pejor, aDC. que fait un paysan eu entrant dans une veil-
PICTOR, vl. Y. Pinfor et Pinlre. cat. Peor, esp. Peior et Peor, port. Peggio^ lée, et on lui répond, à uofre service.
PICTURA, vl. V. Pinlura. re, ilal. Pire, plus mauvais, détestable. PIELAR, Y.\Pilar et Pelar.
PICTURAR, vl. V. Pinlar. Éty. du lat. pejoris, gén. de pejor, m. s. PIELAT, nom de lieu, (piela), dl. PIELA.
PICTURATIUjIVA,adj. \l.Picturatif, PIEGI, comparatif de marril (pièdgi); Nom propre qui paraît avoir signifié large
PIEI, PIRE. Peggiore, ilal. Peor , esp. Peior, montagne ou
longue colline. Sauv.
propre à peindre, à orner. Éty. de pie, montagne, et du lat. latus,
PICUNjS. m (picûn). Terre qui doit être port. Pire, plus méchant, plus mauvais,et au
travaillée à la bêche ou à la pioche. Aub. super!. Lou piegi, le pire, le plus mauvais. large.
Ély. du lat. pejor. Y. Pej, R. PIELAT, ADA, V. Pelaf.
PS) PIEGI, s. m. LECA, PESCHOUK,PIÈGE. Piè- PIELOUN, V. Piloun et PU, R.
ge, toute machine, toute invention destinée à PIELOUS, V. Pelous et Pel, R.
PIDANSA, S. f. vl. et surprendre et à attraper des animaux ; fig. PIE-MEJAN, nom de lieu, (pié-medjân),
PIDANZA, vl. V. Pialansa elPious
,
R. desseinconcerté, machination pour tromper; dl. Montagne moyenne entre deux autres.
PIDAT, s. f. vl. PIDATZ. V. Pialansa et embûche. Ély. depie pour Puech, v. c. m. et de me-
Pions, R. Ély. du grec -xi-fT,. (page), lacet. jan, moyen.
PIDAT, vl. V.Piefaf. PIEGIR, n. (piedgir). Penser, son- PIENCHI, V. Penchi, Pencheet Pench, R.
PIDOS, OSA, adj. vl. Voy. Pialados et v.
ger, réfléchir, elc. Gare. PlENCKl.s. m. Penchant, inclination,
Pious,R. vl. Pire, plus mal. V. Pire, Pie- caractère ; espèce, sorle, genre, façon de pen-
PIDOSAMENT,adv. vl. Avec clémence, PIEGZ,
gi el Pej, R. ser. Avril.
bonnement V. Pious, R. adv. de temps, (pièi) ; FIOI. Puis, PIENCHUT , UDA, adj. et p. d. béarn.
PIDOSAMENT , vl. V. Piatozament. PIEI, Piqué, ée. V. Pounch et Pic, R.
ensuite. V. Pei.
PIE Éty. du grec ÈTTEI (epei), m. s. PIENTI, s. f. anc. béarn. Peigne. Yoy.
Penchi, Pignael Pench, R.
PIEI,nom de lieu, dl. V. Puech, PIEOU, Y.Piou.
PIE, V. Puech. PIEI, s. f. d. bas lim. Pis. V. Poussa et PIEOULA, s. (pieôule). Un des noms de
Quand lou pieprend soun capel,
Tetina. l'alouette rousseline, selon M. d'Anselme.
Ma vacha bola piei, Le pis _ . de ma vache
Loupastrepoouprenesoun mantel. à grossir. V. Faire poussa, au V. Fist.
Prov. commence PIEOULANA, s.f. Un des noms del'An-
mot Poussa. thus rich.ardi. Y. Fisla-gavota.
PIE, s. f. (pie) ; PIED! Malleau de chanvre, PIEIER, vl. V. Piéger. PIEOULAR, V. Pioular et Pioular.
dont on fail les Bleslouns, v. G. m. Ach. PIEIS, s. m. (pièïs), d. de Bàrcel. Y. Pis PIEOUNADA, s. f. (pieounâde), d. ba£
premier brin du chanvre, la partie la plus el Poussa.
lim. Pincée. V. Pessuc et Pinçada.
longue : Tela de pie, toile de brin. PIEIT, vl. V. Peich. PIEOUNAR, v. a. (pieounâ), d. bas lim.
PIECH, dl. V. Puech. PIEIT ,s.m. vl. Sein, poitrine. V. Pei- Pincer. V. Pessugar.
PIECH, s. m. vl. poitrine; pic. Yoy. trina et Pecf, R. PïERA, V.Pi'fa.
Peich. PIEITZ, vl. Pire. Y. Pieg, PIERACHOUN,V. PielachounelPe(,R.
PIECH-AGUT, nom de lieu, (pieçh-agû), dl. PlEJER.vl. V. Piéger. PIE-REDOUN , nom de lieu, (pié-re-
Montaigu; lin. monl-poinlu. PIEL, s. m.(pièl), dg. Cheveu. V. Peou, dôun), dl. moKT-REDouK. Mont-redon, mon-
PIECH-AUROUS nom de lieu, m. Chevu et Pel, R. ronde.
,
(pielch-aourôus), dl. Mont venteux. 'PIEL, s. m. dg. Poil. V. Peou et Pel, R. 2. tagne Ély.
PIECHAUT, nom de lieu, (pielch-hâou), PIELA, dl. nom de lieu. V. Pielal. de pie pour puech et de redoun ,
PIELA, s.f. Pile. Y. Pila. rond.
dl. PICHAUT, Haute montagne, PIEREZOS , vl. V. Perezos.
paut-niont. PUJAUT, FUJOL. PIELA , s. f. (piéle); FIERA, BÂCHAS , TOU- PIERÔUN,
Éty. de piech, el de haut. Y. Puech. AU- V. Piloun.
ROUK, PIALA, PIALET, PIZA, PISA, LAURIOT. PIEROUS,
PIECHET, s. m. (pieiché), dl. Dim. de geoù l'on abreuve les bestiaux, lavoir, celui
Pin*. V. Pugel. dans lequel les boulangers lavent l'écouvil- Aro que lou vin vou setpieroirs\a fuilletlo*
PIED s. m. (pïè) ; FED-DE-BEY. Pied de lon porte nom de
le lauriot. La Bellaudîère.
, de longueur composée de douze
'w > mesure Ély. du grec TîûsXoç (puélos), baignoire, PIERRE , nom d'homme, (pièrré) ; TIER-
pouces, el qui forme la sixième partie de la bassin à laver les pieds, ou de TTIAOÙ (piloô), RE, PET, PEIRE. Pielro, ilal. Pedro, esp. port.
'oise; elte équivaut à 3 décimètres et '/j, ou fouler. Pierre, donl les dim. sont : Pierroun, Pier-
^,24839 décimètres. On donne le même nom à une grande citer- rot, Pierrolo, Pierrassoun , Peyrol et
PIED-ALOUETTA s. f. Nom pris du ne pour l'huile, à la quantité de rafle qu'on va l'augm. Pierras.
, Éty. du lat. Pefrus.
français. Y. Flour de l'amour. pressurer, elc. Garcin. V. Pila.
vw PIE PI&
Rftn
L'Église honore 116 saints de ce nom : PIEUCELA, s, f. vl. V. Pioucela et Piu- olivier qui porte des olives rondes, pelile»,
«aint Pierre, apôlre, le 29 juin, sa chaire à cela.
d'un rouge noirâtre.
PIEUCELATGE, vl. V, Pioucelalge. PIGE, s. m. vl. Pire?
Anlioche, le 22 février, sa chaire à Rome, le
•18 janvier, el saint Pierre-aux-Liens, le pre- PIEUSEL, FJEUSELH, vl. Voy. Piucel et Pos per lo pige no se castia.
mier août. Pioucel. Cardinal.
(pierrèle). PIEUSELATGE vl, V. Pioucelalge.
PIERRETO, nom d'homme ,
Dim. de Pierre V. Pierre. PIEUSELLA, v|. ,V. Piucela el Pioucela. PIGEA, s f. (pidge), dl. V. Pouncftier,
(pierrô).Dim. PIEUZELA, vl. V. Pioucela.
- PIERROT, nom d'homme, V. Piucelalge. Pigctiiras cl Pounet, R.
de Pierre, nom qu'on donne aux enfants qui PIEUZELATGE vl.
PIGEAR, v. a. (pidj.i). dl. V. Apom-
PIE VERD, AU. ,
de Pic-verd, v. c. m.
s'appellent Pierre. Poitrine. V. Peitrina cheirar, Apounlelar el Pounet, R.
Ély. du lat. pelrunculus. PIEYT, s.m. vl. PIGEAIRAS, s. f. pi. (pidgéires); FiGAt,
el Pecf, R.
PIERROTA) nom de femme, (pierrôte). PIEZ, vj. V. Pire, m. s. V. Pej, R, PIGEAS . FIGALBA, FAHAS , PIGEIRA, TARSELA-
La femme de Pierre ou de Pierrot. DURA
Pigas, cat. Rôtisseurs, taches irré-
: PIERROUN, nom d'homme, (pierrôun). PIF gulières, de la grandeur d'une lentille (d'où
Dim. de Pierre. le nom de lenligines , qu'elles portent en
" PIERUEGNA, s. f. V. Peluegna et Pel, PIFACH, s. m. (pifâlch),dl. Jabot. Voy. latin), de couleur jaunecertaines , sans
élévation,
Rad. Gavai. recouvrant la peau de personnes,
PIES, s. m. (pies). Poitrine,poitrail, gor- PIFART,adj. vl, PIFARTZ. Gros-piffre, parliculièremenl celle de la face el des mains.
ge, sein. replel, t. injurieux. Ély. du lat impétigo V. Pic R.
Un pies farcit, une poitrine de veau farcie; PIFAU, s, m. (pifâou), dl. Gros joufflu, PIGEAT , ADA, adj (pidjâ, ,âde) ; PIGAT,
Jïg. quelque argentpouf se divertir. gros piffre. CARSELAT. Dont la peau esl
marquée par des
Éty. V. Pecf, tt. PIFFRAYRE, s. m. Jasm. V. Pifraire. rousseurs,
PIËSSA, s. f. (pièsse). Pièce d'étoffe ou PIFRAIRE , s. m. (pifrâïré) ; FIFFBAÏRE. Étv. de p>'gea, el de la lérm. pass. al,
de toile, que les femmes portent devanl la poi- Joueur de muselle, de fifre, ada.' V. Pic. R.
trine; bavette d'un tablierquelconque. Éty. de pifre, fifre, et de aire. PIGEOUN , s. m. (pidjoùn) ; FITODS ,
lîty. depies, poitrine. V. Pesf, fÀ. PIFRAR, Le même que Brafar, v. c. m. couLpuMB. Piecione , ilal. Pichon, esp,
PIES3A, s, f. (pièsse) , dl. Une vigne, PIFRE, s. m. (pifré) ; Pifuro, porl. Pi- Pigeon , Columba , Lin. genre d'oiseaui
une terre à blé. V. Pessa el Peca. fre, cal. Piffero. ital. Glouton, grand man- de Tordre des Gallinacés , et de la fanX
PIET, vl. Poitrine. V. Peich. geur ; fifre, en langued. V, Fire. des Colombins donl on dislingue plu-
PIETADÙS OZA , adj. vl. PIATADOS. Toucar doou pifre, jouer du flageolet ; el sieurs espèces el, un grand nombre de va-
Sensible, attaché, à..., miséricordieux, com- fig, ronger son frein, croquer le marmot. riétés.
patissant. Ély. du lat. pipio, pipionis. pigeonneau,
Ély. de pielas. Y. Pious, R. PIG d'où l'on a fail suivant Borel, pigion et
PIETADOUS, adj. (pietadôus), dl, V.
Pic, outil en suite pigeon. Y.Pip, R.
PieloUs et Pious, R. PIG, s. m. vl. de maçonne- Le pigeon roucoule : Jouine pigeoun
PIETANSA.S, f. Vl, PITEHSA, FITAHSA. rie. V. Pic, R. pigeonneau. ,
Pitié, commisération, compassion. PIGA, s. f. vl. Picaza, esp. Pega, porl. On dit une paire de pigeons quand on
Éty. du lat. pietas, V. Pious, R. Pica, ilal. Pie, agace. V. Agassa. ,
veut parler d'un mâle el d'une femelle vivant»
PIETAT, f, (pielâ); Ély. du lat. pica, m, s. et appariés; et une couple de pigeons, quand
S. PJTAT, FIATAT.
Pielà ilal. Piedad, esp. Piedade, port. PIGA, s. f. Piga, cat. V. Pigea, il est question de deux pigeons pour manger,
,
Pietat, cat. Piété, dévotion, respect pour les PIGAL, s. m. el On prétend que lorsque les jeunes pigeoni
chosessaintes, pilié, compassion,merci, com- PIGALHA, s. f. (pigâille), dl. Taches, tournent la lêle du même côlé dans le nid ,
misération. bigarrures. V. Pigeairas et Pic, R. ils sont de même sexe, el qu'il y a un mâle et
Éty. du lai. pietalis, gén. depiefas. Voy. PIGALHAR, v. a, (pigaillâ), dl. Bigar- une femelle, lorsqu'il sont placés autremenl,
Pious, R. rer de diverses couleurs. V. Bigalhar, PIGEOUN-BISET , PIGEOUN SAUVAGE , a
Aguot fai pietat, cela fait compassion. Ély. de pigalh el de ar. V. Pic, R. Nice, BISET. Gard, PIGEOUK-RAMIER, Avignon,
PIETOS, OSA. adj. vl. Tendre, misé- PIGALHOUNS, s. m. pi. (pigailiôus), FEREKGA. RAMIER. Pigeon bisel ou le biset,
ricordieux. V. Pietous. d. lim. Les écus, le trésor. Columba livia, Lin on le dislingue faci-
Éty. de pietas. V Pinus, R. Aver de pigalhouns, avoir des écus. lement à deux bandes noires qu'il a sur
PIETOUN, y.Pedoun el Ped, R. PIGALOUN,. s. fpigalôu), d. bas lim, chaque aile. Il est regardé comme la souche
Objet petit, mais précieux : Troupa de pi- du pigeon domestique. V. Pigeoun-coumuv.
PIETOfJS, OUSA, adj. (pietous, ôuse); galouns troupe d'enfants : Aquel home a
Compatissant, miséri- , Éty. La couleur grise de son plumage lui
PIETADÔUS, PITADOUS.
cordieux, tendre, sensible au malheur des força pigalouns, cet homme.a beaucoup de
louis. a valu l'rpilhèle de bisef.
aulres; qui excile la compassion, plaintif, Lé pigeon domesti-
ive. PIGAR, Avr. V. Pigalhar, Picoular quePIGEOUN-COOMUN ,
et Pic, R. ou de colombier, Columba domeslica,
Ety. de piefaf et de ous. V. Pious, R. Lin dontGmelin décrit 20 variétés, esl celui
PIGASSA, s. f. (pigâsse), dl. Houe. qui peuple
PIETOUSAIMENT,adv, (pielousaméin); V. Magau. presque toutes lesvolières et qu'on
Piedosamenle, porl. Piteusement, de maniè- Ély. de pic, et de l'augm. assa, entend désigner quand on emploie le mot
res faire pilié. gros pigeon sans adjectif.
pic ou large pic, ou du bas breton piquel. II pond ordinairement deux oeufs, qu'il
Ety. de pietousa el de menf. Voy. Pious S'. Pic, R.
PIETRAMENT, adv. (pietraméin). Piè-, de 17 à 18 jours, suivanl la saison.
PIGASSA, 's. f. dl. Pour Cognée. V. couve PIGEOUN-FAVART, d m. FAVAS OU COt-
trement, chétivement, pauvrement. Destrau el Pic, R.
Ély. de pielra ei de ment. V. Ped, R. LOUMBA. Pigeon ramier, Columba palumbus,
PIETRE, IETR A, adj. (piètre, iètre) ; Les souldax sou al buse qu'à grand COJJX Ae pigasso
Lin. il est beaucoup plus gros que le pigeon
, biset, el vil à l'état sauvage dans nos bois
FIHGHE, PIATRE. Piètre, chélif, mesquin. Coupon de grandis mats e les purlon à brasso.
élevés où il niche au sommet des arbres ;
Éty. Chose qui élé foulée llerguing.
- a aux pieds ou faisant deux ponles avril,
qui mérile de l'être, selon le Duchal. V. Ped, PIGASSOUN s, m. (pigassôun), dl. el l'autre en août. par an, une en
Rad. Pour hachereau. , V. Hapia et Pic, R.
Piefra mina, pauvre ou chétive mine. Ély.
PIGAT, V. Pigeât. PIGEOUN-MARIM s. m. Nom qu'on
PIETZ, adj. vl. Pire. V. Pieg el Peg R PIGAU, s. m. (pigâou). Nom qu'on donne, dans le département ,
PIEUCEL, vl. V. Piucel el Pioucel. donne, à Montpellier, selon Magnol, à un de l'Aude, à
une espèce de goéland.
PIG PIG PIG 881
PIGEOUN-PATUT , (pidjoûn-palû). Le PIGNA, s. f.
COURREOUKA. Pinha, port. dans le départementdes Eouches-du-Rhône,
pigeon patu ou mondain, patu ordinaire , Pinya, cat. Pina, esp. Pina, ilal. Noms où l'on en vend pour environ 18,000 fr. par
Columba mansuefacla plumipes, c'est une qu'on donne aux pommes des pins cônes an, selon l'auteur de sa statistique. Voy.
espèce de biset de colombier, modifié par
,
ou strobiles des bolanisles, el particulière- Champignoun.
la domesticité. ment à celles du cembrot, Pinus cembra Ce nom s'applique,plus particulièrement,à
PIGEOUN-BAHIRR, s. m. Nom qu'on Lin. qui fournit des pignons ou noyaux, l'agaric délicieux, Agaricus deliciosus.
donne, improprement, au pigeon biset, à bons à manger. PIGNET, s. m. (pigné). Un des noms
Avignon. V. Pigeoun-biset. Ély. du lai. nux pinça. Y. Pin, R. lang. du pin sauvage. V, Pin elPin, R.
PIGEOUN-SOOUVAGI , BISET. Nom qu'on On donne encore le nom de pigna, selon PEGNET, s. m. (pigné). Voy. Pignen et
donne, dans le déparlement des B.-du-Kh. M. Avril, à un trochel ou bouquet de fruits. Champignon.
à la colombe oenas ou colombin, Columba PIGNADA, S. m. (pigûâde) ; rEKcm- PIGNETA GRATAH, Y. Pineda et Pin
oenas, Lin. oiseau
du même genre que les KADA. Si dounar una pignada, Se baltre Rad. ,
précédents. a coups de poing, se prendre par les che- PEGNOIR, s. m. (pignôir); PIGKOUAR.
PIGEOUNEOU, s. m. (pidjouneou) ; veux. Peynador, esp. Penteador, port. Peignoir,
Piccioncello, ilal. Pichoncilo, esp. Pigeon- Ély. du lat. pugnare. linge donl on se couvre les épaules en se
neau, jeune pigeon. On donne encore ce nom, selon M. Gar- peignant.
Éty. dim. depigeoun. Y. Pip, R. cin, à la quantité de chanvre ou de laine Ély. du français. V. Pench, R.
PIGEOUNET, s. m. (pidjouné). Dim. qu'on a apprêtée,en une seule fois. PIGNOL, s. m. (pignôl), dl. Dim. de
depigeoun, petit pigeon. V. Pip , R. PIGNADAT, s. f. d. béarn. Forêt de pigna, petite pomme de pin ; pomme de sa-
PIGEOUNIER , s. m. (pidjounié); cou- pins. V. Pineta et Pin, R. pin. V. Pin, R.
Pigeonnier lieu où l'on élève PIGNADURA Gare. V. Pignuras el PIGNOOU , s. m. Y. Pignoun,
LODHBIER. , Pignagi. ,
des pigeons. PIGNORA , S. f. Vl. PEKHOHA, PEGSORA.
Ély. de pigeoun et de ier. Y. Pip, R. PIGNAGI, s. m. (pignâdgi) ; PIGKAGE. Penyora cat. Penhora, port. Gage, assu-
Peignage? façon donnée avec le peigne ou ,
avec le se'ran. Gare. rance , saisie.
On nomme généralement et plus parti- PIGNORAR,v.a. vl. PEKHORAH. Penyo-
culièrement: PIGNAIRE , s., m. (pignâïré). Peigneur
de chanvre: Pignaire delana. V. Cardaire rar, anc. cat. Penhorar, port. Pegnorare,
ital. Nantir, gager, appeler en garantie,
COLOlIBffiB un pigeonnier à pied et isolé
, el Pench, R. mettre à l'amende.
VOLET ou FUIE, une simple volière existant dans une PIGNAR, v. a. (pignâ). Pour peigner. Ély. du lat. pignorare.
V. Penchinar el Pench, R.
Tout le monde pouvait avoir autrefois PïGNAR, v. n. et r. dl. PIGKOUHAR. En PIGNORAT , ADA, adj. et part. vl.
des volets, le colombier supposait un droit terme de magnanerie : Lous fousels se PEKHUORAT. Mis à l'amende.
de fief. garnissoun ben, les rameaux se garnissent PIGNOULET, s. m. FIKSAK. Espèce de
bien. raisin. V. Rasin.
Dans un pigeonnier on nomme : PIGNASTRE,adj.(pignâstré),d). Télu, PIGNOUN, s. m. (pignoun). Pignon, la
opiniâtre. plus petite des deux roues qui engrènent
BOULIN,le trou dans lequel les pigeons font leur nid. l'une dans l'autre, el pagnones, pièces de
TPiAPE la grille mobile qui lerme l'entrée de la volière.
Ely. Alt. de oupiniaslre. bois qui forment la fusée ou le rouel d'un
,
PIGNASTRIGE , s. m. (pignaslridgé), moulin.
PIGEOUNïERA, s. f. (pigouniére), dl. dl. Opiniâlreté. Éty. du lat. lignun poutre suivant
Fuie, pigeonnier qui fait parlie d'un autre PIGNAT,ADA, adj. et p. (pignâ, âde); , f en, p.
bâtiment. Penteado, port. Pour peigné, V. Penchinat Bochart, par le changementdu
PIGEOUN VOLA, s. m. (pidjoun vole); et Pench,R.
PIGNOUN, s. m. d. m. FIGKA, FIKOUM,
d'enfant dans lequelchacun PIGNOOU. Trochet,
fleurs ou fruils ramassés
AWEOU-VOLA. Jeu PIGNAT, ADA, adj. et part. dl. Terme
pose le doigt indicateur sur un point déter- de magnanerie, garni. V. Pignourat.
commepar bouquets sur les rameaux. Voy.
Brqut.
mine, sous l'obligation de le lever, quand De fousels ben pignais, des rameaux bien Éty. par analogie avec la pomme du pin,
celui qui commande nomme un animal qui garnis.
vole, el a de ne pas le remuer, quand l'objet PIGNATA, s.f. (pignâte) ; PIGKIATA. Mar- V. Pin.R.
nommé ne vole pas, celui qui fait le con- mile. V. Oula. Pignoun, se dit aussi pour noyau d'un
traire met un gage. PIGNATAIRE , V. Pignatier, Gare. fruit, dans quelques pays.
PIGMENT, vl. V. Piment. PIGNATASSA, s. f. (pignalâsse). Aug- PIGNOUN, "s. m. ( pignoun ) ; TRAMA.
PIGMENTARï adj. vl. Pimenlaire mentatifde pignala, grosse marmite. Peignon laine grossière ou de rebut, qui
, bas du peigne du cardeur.
s'arrête au
, ,
qui concerne l'épicier, le droguiste subst.
; PIGNATELA, s. f. (pignalèle).Flegme, Éty. Dim. de pigna. V. Pench R.
épicier, droguiste. caractère indolent d'une personne flegma- ,
PIGN, PEGK PEKH radical pris du latin tique. A pignoun, expr. adv. en grande quantité,
pignus oris, gage, , ,
caution, PïGNATEOU, s. m. (pignatèou). Petil Aub.
ce qu'on donne PEGNOUNS , s. m._pl. (pignôuns) ; PI-
pour sûreté, dont le radical est pago, pour pin.
Ptngo, d'où pactum, accord, convention, PIGNATETA,s. f. (pignatéte) ; PIGKA- CKOOUS, CIBOTS.
Pin/iao, porl. Pignons ,
parce que les gages donnés el reçus, sup- TOUKA. Dim. de pignala, pelile marmile,
amandes des pommes de pin, qu'on nomme
posent nécessairement un accord une con- Gare. aussi pignons doux ou pignons blancs; ils
vention. . PIGNATIER, IERA _, (pignatié, iére) ; proviennent du pin pinier. Y. Pin.
De pign, par, le changement de i en e, PIGKATAIRE. Potier qui fait des marmites,
Éty. du lat. pineus, sous-entendu nucleus,
Pegn ; d'où: Pegn-ora Pegnora-menl, marchand, marchande qui les vend. noyau de pin. V. Pin, R.
Pegnor-ar. , Ély. de pignala et de ier, PIGNOURAT, ADA, adj. et p. (pignou-
De pegn, par le changement de gn en PIGNATOUNA, Gare. V. Pignatela. râ, âde); PIGI-AT, CLAS-IT. Ap'mhoado , porl.
™, penh; d'où: Penh-era, Penher-ador, PIGNAU , Avril. V. Pignoun. Garni,chargéde fruit,en parlant des arbres,
Penher-ar, Penher-at, Penh-ora. PIGNEIREDA, dl. Y.PinedaetPin,R. garni de cocons, en parlant des rameaux des
PIGNA, s. f. Pomelle, plaque mélail- PIGNEL, s. m. (pignèl), dl. V. .Brouf vers à soie.
lique, percée de beaucoup de trous, qu'on et Bouquet. Ély. de pigna et de oural, serré comme
applique au bout d'un tuyau crapaudine. Ély. de pin, pign, semblable à un rameau les écailles des pommes de pin. V. Pin , R.
Oarc.
;
de pin. Y. Pin, R. PIGNOURIER, s. m. (pignourié), dl.
PIGNA, s. f. (pigne). Pour peigne. V. PIGNEN , s. m. (pignein); PIGKET. Nom Galopin,jeune garçon qu'on envoie faire des
Prenchi et Pench, R. générique des champignons comestibles, commissions.
morceaux, qui vit de régime. ou de cône en français, et l'amande qu'il L'ENCENS MADRÉ la même croûte quand elle est de
Es tant pimpigna que li chai charchar renferme celui de pignon. couleur brune.
,
sous boussis, il est si délicat qu'il faut lui PIN-SADVTAGI CODMON, PIHASTBE LE GALIPOT, T. Goudrom.
chercher, lui choisir les morceaux. , , PIGNET L'HUILE DE POIS, V. OUdepega.
FICHOT-FIK ; Pin sauvage, pin.vulgaire, pin L'HUILEDÉ TÉRÉBENTHINE,V. OU de tcrebentltint-
PIMPÏGN0UN,s.m. (pimpignôun).Pt»!- de Genève, pin de Russie, pineastre, etc.,
pignon, anse ou anneaux de fil qu'on fait LE NOIR DE FUMÉE.
Pinussylvestris, Lin. V. Gar Pinus sylves- LA PALIMPASSE T. Palimpassa.
pour joindre les unes aux autres les nappes Iris, p. 3S1. a ,
LA POIX, V. Pcga.
des trémaillades. Ce pin, qu'on rencontre dans toute la Pro- LA RÉSINE V. Parasina.
PIMPINELA, s. f. (pïmpinèle) ; Pimpi- vence, mais plus particulièrement dans les
,
LA TÉUÉBENTHINE.
«cHa,port. Nomavignonais de la pimprenel- forêts de la partie Septentrionale fournit
le. Y. Armentela. PIN-A-PIGKODHS Est aussi le nom qu'on
,
aussi de la résine comme le pin maritime, ,
donne, dans la Haute-Provence, au pin
PIN PIN PIN 885
ccmbrot, vulier, linier, etc , Pinus cembra, donne, à Allos, à l'euphraise jaune, Euphra- r ro, porl. Pincelier, vase dans lequel les pein-
Lin. arbre moyen, qu'on rencontre assez sia lutea, Lin. planle de la fam. des Rhinan- tres lavent leurs pinceaux.
abondamment dans les forêls de Chasse et thacées, commune dans les moissons. Yoy. Éty. de pincel et de ier.
d'AUos. Haute-Provence. Ardena.
Ély. Probablement dérivé du grec PINCEOU , s. m. (pïncèou) ; PINCEL. Pin-
Ses cônes sont plus petits que ceux du sell, cat. Pennello ilal. Pincel, esp. port.
pinpinier, ils portent les noms décrias, (pinos), ordures, crasse saleté, ou de
mvoç
,
mvio Pinceau, petite touffe de poils réunis en fais-
aAllos, et de courreounas, Colmars età à ,
(pinô), je bois, parce que celle plante dessè- ceau, dont se servent les peintres pour éten-
Chasse. On fait avec ses amandes , qui sont che les autres. dre les couleurs.
très-douces,une huile fort agréable. D'après M. Aubert, pharmacien, on donne Éty. du lat. penicillus pour peniculus, qui
PINA, s. f. (pine), d. bas lim. Pomme de le même nom à Valensoles,
au Melampyrum a la même signification , formé de pénis,
pin. arvense, Lin. planle delà fam. des Uhinan- queue des animaux, dérivé dependere, pen-
Éty. du M.pinça. Y. Pin, R. thacées, commune dans les champs et qu'on dre.
PINACLE, s. m. (pinacle); Pinacolo, nomme cascavcla , ailleurs ; à Digne , on PINGETAS , s. f. (pïncéles) ; GAFFET.
ilal. Pinàculo, esp. port. cat. Pinacle, il donne ce nom à la crête de coq. V. Tar- Pincettes, ustensile dont on se sert pour ar-
n'est guère en usage que dans ces phrases: taricya. ranger les lisons du feu. V. Mouchetas.
gittre au pinacle pourlar au pinacle PINAUT, s. m. Propolis, matière rési- Petites tenailles à mors allongés, arrondis
, ,
mettre sur le pinacle. neuse duclile et odoranle, d'une couleur bru- ou applalis, servant à divers usages et parti-
Éty. du lai. pinaculum, m. ne rougeâlre, dont les abeilles enduisenl l'in- culièrement à travailler le fil de fer.
Celait un comble terminé en poinle que térieur des ruches. PINCHINADURA, s. f. (pïntchinadûre).
les anciens menaient au haut des temples Ély. On croit qu'elles ramassentcelle ma- Regayure ce qui reste dans le regayeur
pour les distinguer .des maisons dont les tière sur lesplantcs du même nom, d'où celui quand on regaye ,
le chanvre. V. Pignuras.
combles étaient plats. Le sénat romain ac- qu'elïe porle. Ély. V. Peneh, R.
cordait quelquefois celle faveur à un parti- PEKAUZEL, s. m. (pïnaouzèl). Nom PENCHENAERE Voy. Penchinaire el
culier. César, par exemple, jouissait delà qu'on donne, aux environs de Toulouse au Pench, R. ,
faveur du pinacle, d'où l'expression porté au dorycnium ligneux Dorycnium suffrulico- ,
PINGKINAR., V. Penchinar et Pench,
,
pinacle. sum, Yill. Lotus dorycnium, Lin. planle de Rad.
PINADA, (pinâde). Bois de pin. Yoy. la fam. des Légumineuses qu'on trouve dans PENCHINAT, s. m. V. Cadis, Burala
Pineda. les lieux secs ; au lotier à petites cornes. V. cl Pench, R.
,
;
PIKÀIROL, nom de lieu , vl. Pignerol. Embriaga; et au lotier hérissé,Lotus hirsu- PINCHQUN , dl. V. Espinchoun.
' PINA-MARINA , s. f. (pine-inarine). lus, Lin. plante delà même fam. qu'on trouve PINCKOUNAR, dl. V. Espinchar.
Piiine-marine. dans les lieux humides. P1NCOU, s. (pïncou) ; PINQOE , PINGOO.
| PINARA, s. f. (pinare), d. bas lim. Bon PINÇA, s. f. (pïnce) ; Pinza, esp. Pinsa, Pinli, angl.Pijico, ilal. cat-Pinç/ite, esp. Pin-
: vin
: Ves alil de botta pinara, voilà du bon port. Pince. Y. Pauferre. que, petit vaisseau à fond plat, dont l'arrière
vin. En terme de relieur, espèce de tenailles est rond et élevé ; il porte deux mais et quel-
Ély. du grec ravu (pinô). Boire. V. Pin, avec laquelle on serre les nerfs d'un livre. quefois trois.
: R. 2. PINÇA, s. f. Pince, le bout du pied des Éty.ï
PINARAR, v. a. (pinara), d. bas lim. animaux solipèdes ou qui ont le sabot d'une PINCTJRA, K. f. (pïnçure). Pincura,'faux
;
Boire avec excès. seule pièce ; le devant du fer d'un cheval. plis que les draps prennent quelquefois au
,
Plag-adoo, Plag-ar, Plag-at, Plagu-a, puni par le fouet ; plagis damnabanlur, PLAGUA, s. f. vl. Plaie. V. Plaga et
Plagada-ment, Plag-ous, d'après la loi Flavia, d'où plagiarius. Plag,R.
De plag par le changement du g en g : On assure que Martial est le premier PLAGUT, UDA, adj. et p. vl. Plu, ue.
Playa. , auteur, qui ait appliqué ce mot aux écri- V. Pima.
PLAG, s. m. vl. Y.Plait. vains pillards. PLAH, KO METTBE EU, esp. prov. vl. Ne
PLAGA, S. f. (plâgue) ; PLAYA , PLAGEA , PLAGIAT, s. m. (pladgi); Plagio, ital. pas tenir compte.
PLAGDA.
Plaga, cat. anc. esp. Chaga et esp. Plagiado, port. Plagat, cat. Plagiat, PLAI, s. m. (plâï). Érable plane, plane,
Praga, port. Piaga ilal. Plaie , blessure, aclion d'un écrivain qui pille ou dérobe le plasne, faux sycomore, Acer platanoïdes ,
solution de continuité sur des êtres organi- travail d'un autre auteur, et qui se l'at-
, Lin. arbre de la fam. des Érables, commun
sés, produite par une cause externe. tribue. dans la Haute-Provence, où il croit natu-
Ély. du lat. plaga, m. s. V. Plag, R. PLAGN, FLAHCB radical pris du lalin rellement.
plangere plango , planctum plaindre Ély. du lat. plalanus, platani. Y. Plat,
Il n'y a personne qui né connaisse quel- , , , ,
particulier se plaindre, et dérivé du grec (plês- Rad.
que secrel ou quelque onguent T:AÏ)CT<70
sô) frapper, se frapper la poitrine en signe Cet arbre est l'un des plus utiles de ceux
pour la guérison des plaies, et personne en- d'affliction. ,
qui croissent dans la montagne. Il vient
core qui ne soit convaincu de l'efficacitéde De plangere,
son remède, parce que, malgré les onguents transposition du par plagn apoc. plang, et par dans les terrains pierreux el incultes ; ses
el malgré les vulnéraires, la plupart des g, ; d'où : Plagn- feuilles servent d'aliment aux brebis pendant
plaies guérissent assez promptement, bien ent, Plagn-er, Plagn-un. l'hiver, son bois est excellent pour le chauf-
De planctum , par apoc. planct, el par fage et pour les ouvrages des tourneurs.
que leur cicatrisation soit ordinairement re-
lardée par les moyens mêmes que l'on em- changement de cl en ch, plandi ; d'où : C'est aussi de ce bois qu'on fait les formes
ploie pour la favoriser. Planch,Planch-oun, Com-planch-a, Com- pour les fromages et les écuelles, dont se
Le seui et véritable traitement des plaies planh-er. servent les bergers. Les lulhiers en font
consiste à en rapprocherles bords autant que De planctum, par apoc. et suppr. du c, également un grand usage, parce qu'outre,
plant, el par changement de a en e, plent;
possible, à les maintenir rapprochés et à les qu'il est susceptible d'un beau poli, il se
préserver du contact de l'air, du froid et d'où : Plent-a , Pleinli-ous , Pleint-a , prêle facilement aux formes qn'on veut lui
(Tune chaleur trop considérable. Les plaies Pleint-if. faire prendre sans jamais se fendre.
simples, quoique très-étendues, se cicatri- De plangere par apoc. plang ; d'où : PLAI, s. m. d. bas lim. Haie, clôture,
,
sent souvent par ce moyen, dans l'espace de
Plang-ent, Plang - er , Plans. tertre, séparation de deux propriétés rurales.
24 ou de36 heures. De plang, par le changement de ng en V. Clausura.
PLAGADAMENT, adv. (plagadaméin). rih : Planh, Planh-er, Plaing.La mendra PLAE, s. m. vl. Bois.
PLAGNA, s. f. vl. Plainte: PLAK, vl. Pour trailé, V. Plait, pour
Avec difficulté.
avec grand peine. V. Pla- plagna, la moindre plainte; plaine. Voy. procès. V. Prouces et Plaid, R.
gmdamentelPlag, R.
Plana. PLAE, inlerj. (plâï). Quoi! qu'est-ce!
Plagadament you maslegui la cart, Éty. V. Plagn, R. comment! plaît-il !
Louis brouis m'y PLAGNADAMENT , adv. (plagnada- Éty. du verb. plaire, que vous plai?
soncoumo l'olly de cade.
Labellaudière. méih) ; PLAGADAMIKT. Avec difficulté, avec que vous plait-il ? V. Plas, R.
grande peine. PLAICH, vl. V. Plait.
PLAGAD 00 s. m. anc. béarn. Celui Ély. de plagner el de ment), litt. en se PLAID , PLAÎT , FLEID , radical pris du
qui a blessé. , plaignant. V, Plagn, R. lalin placilare plaider, d'où placitum ,
Ély. de plaga et de adoo. Y. Plag,R. ,
PLAGNENT, ENTA, adj. (plagnéin, plaids, qu'on dérive depïaeere, plaire, faire
lcPL*GAD0B> S' m" Vl' rLAsutse.Yo- éinte); PLANGEHT. Plaignant, ante, celui qui plaisir à quelqu'un.
ur d'esclaves, qui vend ou achète une se plaint, qui porte une plainte. De placitare, par apoc. placit, par suppr.
so nne libre; plagiaire. Ély. V. Plagn, R. de c plait, el par le changement du ( en d,
Ely. du lai. plagiarius
ou plagialor,m. s. PLAGNER v. a. (plâgner) ; PLAHE
plaid; d'où: Plaid, Plaid-egea, Plaid-
PL4GAD0R, vl. V. Plagador. ,
PLAisi, I'EANGE, FLAGNE.
Compiagnere, ital., iaire, Plaid-iar , Plaid-egeaire , Plaid-
896 PLA PLA PLA
Plaid-ejaire, Plai, Plaid-ejar , PLAIDEJAMEN, vl. PLATDEYAMEH,
S. m. Plaidoyer, débal, cause, difficulté, différend,
egeur , , accord. V. Plait, R. procès, contestation,combat, audience,cour
Plaig-ar, Plaid-es, Plaig-ar, Plai-jar , PLAIEJAMEK. Paix,
Play, Plays, Plait, Plat, Plats, Pleid- Plaidoyer, discours, plaidoirie. plénière, traité, pacification,accord, dispute,
PLAEDEJAR, v. n. vl. Parlementer,trai- demande, poursuite, sollicitation, question,
egear, Pleit-edour,Pleit-eyar.
PLAID, s. m. vl. Plaid, traité, accord. ter, s'accorder; appaiser, adoucir, calmer, propos.
Y..Plaît. rendre propice. V. Plaid, R. Éty. du lat. placitum. Y. Plaid, R.
Éty. du lat..placitum. Y. Plaid, R. PLAIDEJAR V. a. vl. FLAIDEIAB , PLAI-
,
PLAETZIO, vl. Y. Plait.
PLAIDE , vl. V. Playde. DEYAB, PLEDEIAB, FLAYEJAB, PLAEGAB, PLAYE- PLAMENS , adv. T1. De suite, sur le
PLAEDEGEA, s. f. (pleïdédge) ; ZAB. Plaider, disputer, contester, tourmen- champ.
FLEIDE-
FLAIDÊGEAMEKT. Il piOtirC , ital. 0 ter, tracasser, quereller, poursuivre, raccom- PLAN, radical pris du lat. planus, plana,
GEA ,
pleitear, port. Plaid ou plaidoirie; la pro- moder, s'accorder, traiter. V. Plaidegear. um, uni, égal, plan, plaine, el dérivé du grec
fession d'avocat et l'exercice qu'on en fait. PLAEDERIA, s. f. vl. Plaidoirie, discus- TÙAl (plax), surface unie. V. Plac, R.
Éty. du lat. placitum, m. s. V. Plaid, R. sion, noces. V. Plait et Plaid, R. Depiamu, par apoc. plan; d'où: Plan,
PLAEDEGEA, S. f. PLEIDEGEA. Pialo , PLAIDES,adj.vl. Contraire, opposant, Plan-a, Plan-assa,Planas-l-el, Plan-chant,
ilal. Pleito, port. Plaidoyer, discours fait adversaire. V. Plaid, R. Plan-ela-, Plan-ier, Plan-ped, Plan-ura,
en présence des juges pour la défense d'une
PLAIPEY, s. m. vl. Pourparler, accord, A-plan-ar, Planh-a, A-plan-ir, A-plan-
causerie, entretien, propos. il, Em-plan-ar, Es-plan-ada.
cause. PLAIBEYAMEN, s. m. vl. Y. Plaide-
PLAEDEGEAÏRE, RELA, (pleided- PLAN, s. m. vl. V. Planch.
jâïré fêle); PLEIDEGEAÎBE FLAIBIAXBE, PLAI~ jamen. PLAN, AKA, adj. vl. Piano', esp. Pia-
, , " PLAïDEYAR, vl. V. Plaidegear.
DIAIBE. Preyleador, esp. Pleiteante, port. PLAIEADOR, vl. V. Plaideiaire. no, ilal. Plan, ane, uni, poli, effilé, direct,
Pledejaire, cal. Piatilore, ilal. Plaideur, exact, régulier, fig. simple, pur ; adv. uni-
euse, qui aime à plaider, qui plaide sou- PLAIËJAïIEN, vl. V. Plaideiamen. simplement, également, juste. V. le
vent. PLAIGAR, vl. V. Plaidegear el Plaid, ment, mot précédent et Pla, R.
Éty: de plaidegea et de aire, celui qui Rad. PLAN, s. m. PLA. Pla, cet. Piano,esp.
plaide. V. Plaid, R. PLAIGNA, s. f. vl. Plaine. V. Plana el port. Piano, ital.Plaine, plateau. V. Plana
Plan, R. cl Plan. R.
PLAEGNER, vl. V. Plagner.
Un plaidegeaire es un marrit vesin.
PLAIGNUT, SIDA, adj. et p. d. béarn. V.PLAN, s. m. Étage d'une maison. Gare,
Prov. Eslagi.
Plaint, plainte. V. Planch et Plagn, R. Éty. V. Plan, R.
PLAïBEGEAMKNT, s. m. (pleidedja- PLAMAR, vl. Plaider. V. Plaidegear.
méin), Procès, plaidoirie. Y. Plaidegea. Ëly. dulat.piacifai-e. V. Plaid, R. PLAN, ANÂ. adj. (plan, âne); Piano,
Éty. de plaidegear et de ment. Y. Plaid, PLAIN, s. m. vl. V. Planch. port. esp. Piano,ital. Pla, cat. Plan, ane,
uni, plat.
Rad. PLAINER, vl. V. Plagner. Plan coumo la man, uni comme la main,
PLAINS, s. m. vl. Plainte, complainte. >
qui n'est que la copie de la prononciation du Ety. du grecTTAâ-roç (platos), large. Voy. PLAT-DE-VEIRE,s. m. Plat-de-verre, :
PLASMAZO, s. f. vl. Pasmo, cat. esp. qui est proposé pour récompense, dans les
port. Spasimo, ilal. Pâmoison, spasme. fêles patronales, à ceux qui réussissent le PLATELA, s. f. (plalèle).Hachoir de cui- !
sine. V. Chaplairé. 5
Plasmei,je me pâmai. mieux dans les exercicesgymnastiques.
PLASSA, vl. Pour que plassa, qu'il plai- Courre la plata, gagnar la plata, courir PLATELA, s. f. Nom qu'on donne, à% :<
Toulon, à l'Hélix algira. Y. Escargot.
se, V.fi<w,R. pour place , V. Plaça. le prix, remporter le prix. Avr.
Ély. Parce que sa coquille est plus appla- 1
t
Enplassa, hautement, en public. Ély. de plat, parce qu'on donnait
ordinai-
PLASSA, Plassa, cat. V. Plaça. rement pour prix, au vainqueur, un grand lie que celle des autres espèces. V. fto,.K. 5
PLASSEIADOR, vl. V. Plasseiayre. plai d'étain. Y. Plat. PLATELAGI, s. m. (platelâdji) ; PLATE- ;
PLASSEEAR, v. n. vl. Etre sur la place, PLATA, s. f. (plâle). Solive, Gare. V. LAGE. P.apiécetage, action derapiéceter:bar- ?
s'y tenir. Travet; plaque de lole. V. Tolai et Plat R des rapiécelées. V. Plat, R. \
PLASSEIAYRE , s. m. vl. V. Placier PLATA , s. f. vl. Plaque lame lingot, PLATELAR, v. a. (platelâ). Rapièce- i;
PLASSEJADOR, vl. V. Plasseiayre.' pïastron, partie de l'armure., , 1er, rapporter une pièee à une étoffe, à un :
PLASSEJAR, vl. Y.Plasseiar. Éty. du grec TTAa-ttx; (platus), chaudron, etc. £
P LASSEJAYRE, vl. V. Plasseiayre. large.Voy. Éty. de platel et de la term. act. ar. Y.
"lat li.
y
I1 Plat,R.
i
PLA PLA pr A ont
PLATELAT, ADA, adj. et pari. Rape- Ély. du grec 7tAa-uqj.b<;( plalismos), lo- PLAUCltiA, s. f. (plâoutche). Botter le
[
tassé, ée.rapiécclé. quacité. même que Socca, c. m. la terre qui s'atta-
Ely. de platel, pièce, et de la term. pass. PLATINA, s.f.Terme demar.Pelardeau che sous la semellev.des souliers.
at-ada. pour boucher les trous d'un vaisseau. | PLAUCH/tR SE, v. r. (plaoutchâ se).
PLATEOU, s. m. (plateou) ; TLAIEL, ES- Gare. Se boiter, se mettre beaucoup de boue
Madrier', planche épaisse Ëly. V. Plai, R. pieds. aux
PABAT , MADBIEB .
de 10 à 12 centimètres; plateau d'une ba- PLATINAR, v. a. (plalinâ). Barder de Ety. deplauchaet de ar.
lance. lard une volaille. V. Aub.
Ély. de Platel, v. c. m. et Pat, R. PLAT1NO, s. m. (platine); Platina, cat. PLAUCHOU,dl. V. Plauchut.
Platina, cat. Plalino, esp. Platine, métal PLAUCHUT, ADA, adj. (plaouchù,ûde);
Dans le d. de Carpenlras, on donne le
même nom aune dosse. V. Escouden. d'un blanc d'argent, peu brillant, insipide, PLADCHOD
pigeons, , piooocHor. Paltu, en parlant de3
PLATEOU, s. m. Chiffou pour rapiéce- inodore, très-duclile, très-malléable el le démarche,et lourd, pesant,des'hommes.
oui a une sotte
plus pesant des métaux connus. Sa pesan- quand il s'agit
ler ou pour faire des poupées. Gare. Ély. ?
Ëly. V. Plat.R. teur spécifique étant presque 21 fois plus Dérivé : le nom propre Plauchu.
PLATET, s. m. (plate) ; PLATOON. Pa- considérable que celle de l'eau distillée. Il
PLAURE, AU. de Plooure, v. c. m. el
let, csl. Platito, esp. Pialtello, ital. Petit plat. est très-difficile à fondre et à s'oxyder, ce qui
Ély. de plat et du dim. el. V. Plat,R. le rend précieux dans les arts. Plui, R.
Ély. de l'esp. plata argent, dontpZaiino PLAUSIBLE, ÏBLA,adj. (plaousiblé,
PLATINA, s. f. (platine). Platine, la ,
serait le dim. el signifierait petil argent. ible); Plausibile ital. Plausible, cat. esp.
partie d'un fusil, d'un pistolet, etc. destinée Plausivel, porl., Plausible, ce ou'on peut
Le plaline fut d'abord trouvé au Pérou
à produire le feu nécessaire pour enûammer dans la province
de Choco ; le premier auteur, approuver.
la poudre. Ély. du lat. plausibilis, fait de plouderc
qui en a donné une uolion un peu exacte
Éty. du grec 7iAâ-iajj.a (platisma), lame. ,
esl Dom Antonio Ulloa, mathématicien es-, applaudir.
V. Plat, R. pagnol dans un voyage qu'il publia en 1748. PLAVENSA, s. f. vl. Caution, caution-
,
Charles Wood, métallurgiste anglais, en nement.
Una platine ordinaire se compose de vingt avait déjà donné PLAXAT, ADA adj. et p. vl. Tacheté,
pièces, qu'on nomme : une idée en 1741. ,
PLATISSADA, s. f. (plalissâde). Vigne ée.
plantée à plein ; c'est l'opposé de Oliera PLAY, V. Plays.
PLATINE ou CORPSDE PLATINE, pièce de fer plate, , PLAYA, vl. Plage. V. Plaga; pour plaie.
taillée en lozange, percée de plusieurs trous vissés en
v. c. m. ' J
les pièces qu'on Cie
Ély. V.Z'taê, 11. V. Plag, R.
à
écrans destinés recevoir -vis des
, PLÀTISSAL, V. Platissau. PLAYDE, adj. vl. Discoureur, querel-
aar cette plaque.
CHIEN pièce qui lient la pierre et dans lequel on distin- PLATÏSSAU-D'ESPASA, s. m. (platis- leur, chicaneur, subst. défenseur.
,
gue la màcfwïre supéiieure et la mâchoire inférieure, sâou-d'espâse), dl. PLATISSAL. Un coup du PLAYEJAR, vl. et
entre lesquellesla pierre est retenue ' la crête on partie plai de l'épée. PLAYEZAR, v. n. vl. Plaider. V. Plai-
qu'on saisit pour armer. Éty. V. Plat, R. degear el Plaid, R.
LA VIS UE LA SUCIIOIRE. PLAYS, vl. Procès. V. Prouccs Plait
LE CLOU DU CHIEN , petite -ris qui fixe le cliien à la
PLATITDDA,s.f. (platitude). Platitude, ,
qualité de ce qui esl plat on ne le dit, au fig. et Plaid, R.
;
noix.
LE BASSINET. que des ouvrages d'esprit et du discours Piaissat. PLAYSSA, s. f. vl. Haie, bosquet. V.
LA VIS DU BASSINET. ordinaire.
LE GRAND RESSOKT. Éty. Y. Plat, R. PLAYSSADENC, e. m. vl. Haie, buis-
LA VIS DU GRAND RESSORT.
PLATOUN m. ( plaloun ). dim. de son, bouquet de bois. V. Piaissat.
LE RESSORT DE G.4CHEITE.
plat. Petit , s.
emplâtre, petite pièce d'étoffe PLAYSSAR, v. a. vl. Garnir d'arbres
LA VIS DU RESSORT DE GACHETTE. entourer de haies, palissader. ,
LA GACHETTE. qu'on rapporte pour boucher un trou, Gare. Ély. deplayssa et de ar.
LA VIS DE LA GACHETTE. V. Platel.
LA NOIX. V. Kaui. PLATOUN,s. m. Solive. V. Travct el PLAYSSAT, s. m. vl. V. Piaissat.
LA BRIDE DE LA NOIX. Plat,R. PLAZ, vl. Y. Plag.
LA VIS DE LA BRIDE.
PLATOUN, s. ro. dim. de plat. Petit PLAZEJAR , vl. V. Placejar.
LA BATTERIE.
plat. V. Platel. PLAZEN, ENTA, adj. ' vl. Agréable,
LA VIS DE LA BATTERIE.
Éty. V. Plat, R. plaisant, plaisante, qui plait. V. Plesenl et
PLÀTRARIA, s. f. (platrarie) ; PLATBA- Plas, R.
LE RESSORT DE LA BATTERIE.
LA VIS DU RESSORT DE LA BATTERIE.
PLAZENMENT, adv. vl. Plaenlmcnl,
La platine des fusils à piston ou à percus-
BIE, dl. Plâlrage, ouvrage de plâtre. Voy. cat. Agréablement. V. Plas, R.
Giparia.
sion n'a ni batlerie, ni bassinel le chien Ély. Dérivé du français plâtre et de aria. PLAZENSA, S. f. vl. FLAIEKZA. Pia-
, ; ilal. Plaisance, agrément plaisir
n'apas de mâchoires, ni de vis; il frappe sur PLATS, s. m. pi."(plas). Cause, procès. cenza, ,
la cheminée, qui esl coiffée de la capsule.
PLATINA, s. f. Platine; en terme d'im-
f
V. Plag et laid, R.
PLATUSSADA,s.f. (piolussâde), d. bas
amabilité,aménité. V. Plas, R.
PLAZENTERAMENÏ-, adv. vl. Agréa-
primerie, partie de la presse qui foule sur le lim. Grand coup que l'on reçoit ou que l'on blement. V. Plas, R.
limpan.. donne, el plus particulièrementchute qu'on santin.PLAZENTI, nom de lieu , vl. Le plai-
Ély. V. Plat, R. fait en tombant sur le derrière ou à plat.
PLATINA, s. f. Plaline; en terme de Éty. V. Plat, R. PLAZENTIER, IERA , adj. vl. Pia-
serrurier, plaque de fer sur laquelle esl atta- center, cat. Placenlero, esp. Prasenteiro,
PLAUC, vl. Il plut. port; Piacenticro , ital. Courtois , oise ,
ché un verrou
ou une targette. PLAUCA , s. f. (plâouque) ; CABDSSOBH , affable, agréable, favorable; avenant, flat-
Ely. V. Plat, R. gard. Nom arlésien du colymbe à crête , ou teur.
PLATINA, s. f. En terme de charcutier, grèbe huppé, Podiceps crislalus, Lath. oi- Ëly. de plazer, plaire. V. Pas, R.
flèche de lard les flèches qu'on met
sur une seau de l'ordre des Palmipèdes, elde la fam.
;
volaille portent le nom de bardes, et les petits des Brévipennes ou Uropodes (à pâlies près PLAZENZA, s. f. vl. Jouissance.
de la queue) ; on le confond, dans quelques Ély. V. Plas,R.
morceaux qu'on place sur les brochettes,
celui de gibolelles. pays, avec le Fumai, v.c. m. PLAZER, v. n. vl. Plaire. V. Plaire et
%. V. Plat, R. PLAUCADA,s. f. (plaoucâde). Marque, Plas, R.
PLATINA, s. f. Se dit ironiquement pour empreinte que laisse une chose qui tache. Venir a plazer, venir à plaire, plaire.
langue : Que plaline, quelle langue ! quelle PLAUCAR, v. a. et n. (plaoucâ). Tacher, Plazeria, il ou elle plairait. .
Tropdefarfalhizos. PLENAMENT,. adv. (plenaméin) ; EH- ce mot n'est usilé que dans celte phrase : La
TIEBAMEKK. Pienamente-, ital. Llenamenle, luna es en sa plcnour, la lune esl en son
Nat. de Mous,
Toutlemondeestenclein esp. Planamenle, port. Plenament,cat. PJai- plein. V. Pie, R.
nement, entièrement, tout à fait. PLENTA, s. f. (pléinte). Ce mol esl du
Beaucoup à'faire trahisons^ Éty* de plena el de ment. Y. Pie, R. nombre de ceux qui sont dérivés du français,
PLEITEDOUR, s. m. d. béarn. Plei- PLENAR, v. a. (plenâ), dg. Remplir. ;et dont le provençal ne peut pas s'emparer
leante, port. Plaideur, y. Plaidegeaire el Ëly. .de plen et de ar.. sans blesser toutes les.régies de l'orlhogra-
Plaii.R. PLENDÀT, s. L vl. Abondance, quan^ phe el de l'analogie; il signifie plainte, la-
PLEITEYANT, ANTAj adj. anc. béarn.. tilé. mentation, maisalors il devraits'écrirepiair-
Plaidant, ante: Partidapleiteyanta., partie Ély. Ce mol.est.dit ppurflenetat, v. cm. ta, venant de plagner, mais plainla , en
Plaidante. V. Plaid, R. état dé ce qui est plein. V. Pie, R. prov.se prononcerait plainte; planch, est
904 PLE PLE J5L2
-dansée sens, le véritablemoî de noire langue. ' PLETH03A, s. f. (pléthore) ; Plethora, .
PLEYER, v. a. (pléie), dg, remplir,
port. Pléthore, terme de méd. V'. Pleniluda. V. Remplir et Pie, R.
<
V. Plagn, R.
PLENTA.s. f. Patin, toute pièce de bois ! Ély. du îal. plethora, dérivé du grec i PLEYTEGEA n. anc. béarn. Plai-
, v. Plaid,
rni plat, couchée par terre el servant à por- 7rA7)GcDpa (plêlhôra), réplélion, formé de der. V. Plaidegear el (plezèï), dl.
R,
ter quelque chose. 7îÂf,6co (plêtô), remplir.^ PLEZEY, s. m. Plaisir.
Piesir "A Plas, R.
PLENTA, s. f. Plainte, déclaration par PLET-IL, S. m. (plè t-i!) ; ooo, ÇCE HIAZ, V.PLEZï, Ait. lang. de Piesir, y. r„ m,
laquelle on défère à la justice quelque injure, QDE-VOOLEZ, FLETI. Mot dérivé du français
dommage ou eutre excès que i'on a souffert plail-il, pour désigner la même chose. Voy. el Plas, R.
de la part d'un tiers. Plas, R. PLI
Éty. QU lat. planclus, m- s. Y. Playn, R. Faire lou plct-il, faire la courbette. Gare.
PLENTAT, vl. V. Plcnetat. Éty. Plel-il, esl une syncope de que vous . Pil, Y. PUselPÎec, R.
PLENTKF , EVA , adj. (pleinlif-, ive), plaît-il, que demandez-vous? | PLIAGES, vl. Pleyadès, cat. V. Pkia-
Plaintif, ive, dolent, gémissant, qui se plaint. Li fau faire plel-il en tout, il faut qu'on dos.
PLENTIOUS , OUSA , adj. d, béarn. soit avec lui à plail-il maître. PLIABJT, s. m. (pliân). C'esl le nom
Plaintif, ive. PLEU, vl. Il ou elle cautionne. d'un lit de sangles, ou d'un cadre garni
Éty. V. Plagn, R. PLEURESI. vl. V. Pluresia. de sangles ou d'une toile, soutenu par des
PLEONASME , s. m. (pleounâsmé) ; PLBUR.ETIC, ICA, adj. vl. Pleurelic, pieds croisés en X\ sur lequel ou place
Pleonasmo, ital. esp. port. cat. Pléonasme, cal. V. Pluretique. des- malelals pour établir un lit mobile", qui
figure par laquelle on ajoute des mots qui, PLEUREZ!, vl. Pleuresia, cat. Voy. se Pliant plie a volonlé, d'où le nom qu'il porle.
sans être nécessaires au sens d'une phrase, Pluresia. en français, ne désigne qu'un es-
lui donnent delà force ou de la grâce ; on le PLEV, PLEG , pur, radical pris de la pèce de siège qui se plie en deux.
dit le plus souvent en mauvaise part. pour basse latinitéplevire, employé dans le sens Éty. V. fiec,R.
superfluitéou surabondance inutile. de cautionner, par les écrivains du moyen- PLKAR, -7. a. (plia). Plier, V. Plegar
Éty. du lat. pleonasmus, dérivé du grec âge d'où plegius, promis, cautionné , el Plec, R.
•^Xeovoea[j.oi; (pléonasmos), abondance, dont et le vieux français pleige, caution, ré-
, PLIAT, AB£L, adj. et p. V. Plegaùi
la racine est IÎAÉOÇ (pléos), plein. pondant sûreté, garantie. Plec, R.
,donné de PLICA-PLAGA, (plique-plâque), à. ks
PLEOURE, d. bas lim. Pleuvoir, Voy, On a ce mol des ély., plus
Plooure elPlui, R. ou moins conlrouvées. celle de 'Wachler , lim. expr, prov, Par laquelle on a cherché
PLES, ad. vl. PLS. Plein. Y. Plen. qui le tire de l'ail, pfiegen , obliger, se- à imiter le bruit que fail quelqu'un en mar-
Éty. du lat. plenus, m, s. V. Pie, R, courir, nous paraît la plus vraissemblable. chant dans l'eau ou dans la boue ; fig. agir
PLESEMMENT adv. ( pleseimméin). De pfiegen. par apoc. pfleg, et par suppr. sans aflention.
,
Plajsemmenl,ridiculement, bisarrement. de f ,'pteg; d'où : Pege-ar, PLICABILÏTAT , s. f. vl. P Habilité,
Ély. de plensent el de ment, d'une manière De pleg par le changement du g en v, flexibilité, faculté de se plier.
plaisante. plev; d'où : Plev-ensa, Plev-i, Plevi-a ,
, Ëly. de ptiea. Y. Plec, R.
PLESENÇA, s. f. (plesèince). Plaisance, Plev-ida , Plev-ina , Plev-ir , Plev-it, PLICABLE, ABLA, adj. v!. Plegablc,
lieu de plaisance, lieu agréable qui ne donne Pli-us, Pliv-ensa. cat. esp. Pliable, qui est susceptible d'être
PLEVENSA, s. f. vl. FLIVEIÎSA. Promesse, plié, flexible.
aucun ou peu de revenu. confiance, engagement, garantie. V. Plev, Ély. du lat. plicabilis, m. s. ou de plie
Ély. du lat. placenlia. Y. Plas, R.
Rad. et de able. Y. Plec, R.
PLESENT, ENTA, adj.. (pleséin, éin- PLEVE9Ï, v). V. Pluresin.
te) ; GAECOBKAIBE,TALOB?AIBÏ:; EADIH, PLESEN- PLIEU, vl. FLID. 11 ou elle jure, prcoeel,
PLEVESIN, Y. Pluresin. affirme ; engage.
TAIBE. Plaisant, ante, agréable, divertissant. PLEVEZI, vl. V. Pluresin.
Y. Badin et Farçur. s! PLENTHA, s. f. (plinle), et impr. pira.-
PLEVI, m. vl. Gage, caution. V.
Ély. du lat. placenlis, gén. de placens, Plev, R. et Plevit. TA. Pliniho, port. Plinio, cal. esp. Plinthe
membre d'architecture ayant la forme d'une
m. s. Y. Plas, R. PLEVIA-, vl. Il ou elle promettait, petite table carrée, qui se momine aussi sod(
PLESENTAR, y. a. et n. (pleséintâ) ; cautionnait. V. Plev, R. dans les bases et tailloir dans les chapi-
BABIKAE, TALOCKAB , Plaisanter, tourner en PLEVIA , v. a. vl. Donner,
dérision, en ridicule, badiner, railler, exciter PLIVIB. teaux des colonnes.
engager sa foi parole garantir, pro- Éty. du latin plinthus, dérivé du grec
à la joie. , sa Plevire,
;
Èty. de plesent et de ar, faire le plaisant. mellre. V. Plev. R. en basselat. TCAtvOoç (plinlhos). brique.
Y. Plas, R. PLEVKDA, adj. vl. Promise. V. Plev, PLIOIR, (pliôir) Plioir,
Rad. s. m. ; FLIODAB.
PRESENTAREA, s. f. ( plescinlarie); PLEVINA LU , loc. adv. vl. En vérité, espèce de couteau de bois, d'ivoire, etc.,
CBOCLABIA,BADIHAGI,TALOBKADA. Plaisanterie,
ma foi. V. Plev, R. pour plier et couper le papier. V. Plec, K.
action de faire ou de dire quelque chose plai- parPLEVIS, vl. Il ou elle assure. PLIORAï, vl. FLIDBAI. Je jurerai.
sante pour réjouir les autres ; chose sans con- Mas ma fe vosplevis mais je vous en PLFS, Y. Plec, R.
séquence, raillerie. donne ma foi. , FLISSADURA, s, f. (piissadûre) ; >i«iv-
Ély. de plesent el de aria. Y. Plas, R. PLEVISO , vl. V. Plevizo. BA. Plcgadura, assemblage de plusieurs
PLESER, V. Piesir elPlas, R. PLEVIT, KDA, adj. vl. Juré, jurée, plis,manière de faire un assemblage de plis.
PLESER, S. m. (plezir), FLEZEY, PLASEI. promis caulionné convenu. V. Plev, R. Ely. de plissada et de ura. chose pliaée.
Placer, esp. Piacere, ilal. Plaer, anc. cal. Plevit, et jurât, engagé
,
et juré. V. Plec, R.
Prezer, port. Plaisir, sensalion agréablejoie, Amies pleviiz, ami juré, vassal. PLISSAR, v. .(plissa); PLECAB. Plegar-,
amusement, volonté, service, office. PLEVIT, S. m. Vl. PLEOI PLEVIZO. esp. Pregar, porl. Plisser, faire plusieurs
Éty. de piacere. V. Plas, R. Promesse, serment, garantie. , Y.'Plev plis à une étoffe, à de la toile, de rang et en
Coumo vous farà piesir, Tr. comme vous Rad. long.
voudrez. PLEVIZO, vK V. Plevit. Éty. de plis et de ar, faire des plis, on du
PLESSIS, s. m. (plessis). Ce mol dési- PLESA, dg. V. Pluia. lat. plicare, va. s. V. Plec, R.
gnait anciennementun parc entouré de claies, PLEY, EYA, d. béarn. Plein, pleine. PLISSAR SE, v. r. Se plisser, se mettre
lieu de plaisir, d'où sont dérivés les V. fie, R. l
ou un en plis.
noms de lieu et les noms propres de Plessis, PLEYA , s. f. (plè'ïe). Marrida plcya Ëly. V. Plec, R.
Duplessis. mauvais payeur, mauvais garnement. Gare., PLISSAT, ADA, adj. et p. (plissa, âde);
PLET, s. m. vl. Plet, cat. V. Plait. PLEYAR , d. béarn. V. Remplir. PLECAT. Plissé, ée.
PLETK, s. m.vl. PLETHZ. Pli. V. PUc Ély.
' Rad. de plei, plein, et de ar. Y. Pie,
Ély. de plis el de al, dahl. plùalui-
Rad. ou
Y. Plec, R.
PLI PLO PLO 905
PLISSURA, V. Plissadura. PLOOUVINEGEAR, v. imp, (ploouvi- PLOUMAS, s. m. (ploumâs), dl. Du bois
PLIU, vl. Y.Plieu. nedja) pelard
, bûche de pelard ; troncs ou jeu-
, une
; PLEBIGNAB
, PLujmiAB , BOUSIHAB ,
PLIU, S. f. vl. Garantie, engagement, PLODVOUKIAB, PLOOCVINIAR PLODVOOKEGEAB.
, nes branches de jeunes chênes dépouillés de
promesse. Y. Plev, R. Choviscar, porl. Pluinejar, cat. On le dit leur écorce, de ses plumes. V. Plum R.
PLIURAI, V. Pliorai. d'une petite pluie qui tombe en petites gou- PLOUMB, PLOBNG, radical dérivé du ,
la-
PLIURE, s. m. vl. Chardon. les, comme de la rosée ; bruiner. lin.piuw.6um plomb.
PLIVA, vl. Qu'il ou qu'elle promette, Ély. de ploouvina et de egear. V. Plui, ,
De ploumbum, par apoc. ploumb ; d'où :
s'engage. Rad. Ploumb Ploumb-ar , Sus-ploumbar
,
Ploumb-at, Ploumb-e'ou, Des-ploumbâr. ,
PLIVENSA, s. f. vl. Caution,
. cautionne- PLOOUVINÎAR, Pluinejar, cat. Voy.
ment. V. Plev,R. Ploouvinegear el Plui, R. De ploumb, par la suppression du 6,
PLIVIR, vl. V. Plevir. PLOQOVINOUS, Plujos, cat. V. Plu- ploum ; d'où : Ploun-et, Ploùn-gear,Ploun-
PLIVIRA, vl.Ilou elle affirmerait. vious et Plui, R. geat , Ploungeoun , Ploung-eur Em-
ploumb-adura, ,
Em-ploumb-ar,Es-ploumb-
PL© PLOR PLOOB , radical dérivé du lalin
plorare, ,ploro, pleurer : d'où les sous-
àr, Plom, Plomb-ar , Piounch-oun,Plum.
PLO, s. m. dl. Carrefour, place , plaine. radicaux cleplorare -, pleurer ou regreler PLOUMB, s. m. (ploum) ; Piombo, ital.
Plos, plaines. amèrement; déplorer, implorare, pleurer Plomo, esp. Chumbo port. Plom cat.
,
Plomb métal mou ductile ,
Ély. Aller, de pla. pour oblenir , implorer ; explorare, sonder , ,
et malléable
,
d'un éclat argentin, quand sa surface esl de-
PLO, adv. dl. et bas lim. Bellement, dou- en versant des larmes , explorer. puis peu en contact avec l'air atmosphérique,
cement. V. Plan. De plorare, par apoc. plorar ,plor ; d'où :
el d'un gris livide ensuite, ce qui est le ré-
PLOC, s. m. (plô) ; GOCBET. Tronc d'une Plor, Plor-ador, Plor-ar, Plor-os. sullat d'un commencement d'oxydation. Sa
église. V. Plot. De plor, par le changement de o en ou,
En vl. il plut,pluil; en lat. f
plour; d'où : lour-aire , Plour-arela, pesanteur spécifique est de 11,382.
Ély. du lat. plumbum, m. s. V. Ploumb
PLOCHA,s. f. (plôtche). Alt. de Pluia, Plour-ar , De-plourar Im-plourar Rad. ,
v. c. m.eiftui, R. Plour-ous Plour-ousas, Plours De-,
Pesa coumo un ploumb , Tr. il pèse
Per se nietre à l'abric d'una piocha ourageousa
plour-able ,ûe-plour-ar. , ,
Certen moutoun, etc. Tandon. Deplor,, par la suppression de l et chan- comme du plomb,
Le plomb ne se trouve que très-rarement
PLOGUT, p. vl. Plu, part, depiooure. gement de o en u, pur ; d'où : Pur-aire , à l'état nalif dans la nature; il est presque
Y.Plui,R. Pur-ar.
PLOR, s. m. vl. Plor, cat. Pleurs. Voy. toujours combiné avec d'autres corps et sur-
Abatu, renversé, précipité. tout avec le soufre.
PLOIA, vl. V. Pluvia el Pluia. Plours elPlor, R.
11 ou elle pleure.
Ce métal était connu du temps d'Homère,
PLOIOS, adj. vl. FLDIOX, et car il dit que les pêcheurs en menaient à
f
PLOIOZ,vl. V. luvious. PLORADOR , s. m. et adj. vl. PLOBAÏBE.
Plorador, cat. Llorador, esp. Chorador, leurs lignes, pour les faire aller au fonds de
PLOIRE, vl. V. Plooure el Plui, R. l'eau.
PLOJA, vl. V. Pluia et Plui, R. port. Pleureur, désolé. L'usage d'écrire sur le plomb , dil Millin
PLOJOS, adj. vl. Pluvieux. V. fitti, R.
Ély. du lat. ploralor, m. s. V. Plor, R.
remonte à la plus haute antiquité. Job fai-,
PLOM, s. m.vl. Plom, cat..PIqmb. Voy-. PLORAIRE , vl. Plnraire, cat. V. Plo- sait des voeux pour que ses discours fussent
Ploumb, R. rador elPlouraire. gravés sur le plomb ou sur le marbre.
PLOIHBAR, vl. Par extens. plonger, je- PLORAMENT, s. m. vl. Pleurs, action PLOUMB, s. m. Fil-a-plomb, plomb,
ter le plomb. V. Ploumbar et Ploumb, R. de pleurer; affliction désolation. instrument de maçon propre à prendre l'a-
,
PLONCHA s. f. (plôntche), dl. Plainte. Éty. V. Plor, R. plomb.
Ély. Alt. de plancha. Y. Plagn, R. PLORAR, vl. Plorar, cal. V. Plourar Ély. De la manière dont on le fait, et de
PLOOU, trois, pers. de l'ind. prés, du el Plor, R. l'usage auquel il sert. V-. Ploumb, R.
verbe, plooure. Il pleut. -PLORÏLVOMENT, adv* vl. Lamenta-
Cresqueli ploou de crespeous, croit-il blement. Dans un plomb on nomme :
que les alouettes y tombent toutes rôties. PLORSOS , Vl. Douloureux, désolant, CORDE bu CORDEAU,la ficelle à laquelle il est suspendu.
Senounploou dégoûta, il y a toujours quel- déplorable. V. Ploros et Plor , R. CYLIjNDUE le corps mente du plomb.
que chose à PLOKIUNT, adj. vl. Affligé, dans le ,
CHAT la petite plaline du diamètre du cylindre qui est
gagner.
PLOOUCHAR, v. n. (plooutchâ). Pa- deuil. V. Plor -, R.
,
mubile sur le cordeau.
trouiller. Cast. PLOROS, OSA, adj. vl. Ploros, cal.
PLOOUCHUT, Avril. V. lauchut.f -Lloroso esp. Choroso, port. Éploré, dé- . PLOUMB, s. m. Cale, pelit morceau de
, plomb, que les pêcheurs mettent près de
PLOOUCOUN, s. m. (plooucôun). Fer du solé ; pleureur, euse, déplorable-, funèbre, l'hameçon, pour le faire enfoncer dans l'eau.
boeuf. Gare. de deuil. V. Plouraire. Ély. V. Ploumb, R.
PLOOURE, v. n. et impers, (plooure); PLOSEI, d. lim. V. Plasir clPlesir.
pLEODnE.ftoi>ere,ilal. Llovere, esp. Chover, PLOT, S. m. (plÔ); FLOC, PLO, BILLOT, quelques PLOUMB, s. m. Nom qu'on donne,dans
•port. Plourer, cat. Pleuvoir, il se dit del'eau SEPOON-DE-EOUCHIEB. Gros billot, sur lequel pays, au cauchemar. V. Pen.
qui tombe du ciel. les cuisiniers coupent leur viande el dont les Ély. Parce que dans celte maladie, on
% du lat. pluere. Y. Plui, R. cordonniers se servent pourbaltre le cuir. semble suffoqué par un poids considérable,
Plou àbrassaus ou à faissas, il pleut à Plot, Suppl. à l'Acad. est aussi une espèce comme s'il l'on avait une masse de plomb
brocs. d'escabeau fort lourd. sur la poitrine. V. Ploumb, R.
Escouta si ploou il écoute d'où vient le PLOU , vl. Il pleut. V. Ploou. PLOUMB A-, A plomb, perpendiculai-
vent, en parlant d'un, ouvrier qui baisse son PL0UJADA,s. f. (ploujàde). dg. Pluie. rement.
travail pour regarder. V. Plui, R. PLOUMBAGI , s. m. (ploumbàdgi) ;
PLOUAAS, et TLOBMBAGE.
Action de douaner les marchan-
Ploou de braza, il fait une chaleur exces-
_ PLOUJASSA s. f. (ploudjâsse), dl. dises, de garnir du plomb-timbre, un ballot.
sive. , PLOUMBAGINA, s. f. (ploumbadgine).
PLOOUVINA, s. f. (ploouvine); PLOO- V. Pluiassa elPlui, R.
PLOUJINA, V. Ploouvina. Plombagine, minerais de plomb.
nK*' PJLOl,v,KEJABA PLOtJVINA, PLBVIGI5EOU.
"élite pluie, bruine, .PLOUJINOUS, adj. dl. Plujos-, cat. PLOUMBAR, v. a. (ploumbâ). Impiom-
ou pluie qui tombe cil V. Pluvious et Plui, R. bare , ital. Plomar, esp. cat. Chumbar ,
rosée ; gelée blanche, à Berre.
PLOUJOUS, dl. V. Pluvious et Plui, port. Plomber, appliquer du plomb ou un
Apres 1res ploouvinas la pluia. Prov. Rad. plomb.
Dopo tre nube acqua, ilal. PLOUMA et composés, Pluma -, cal. Pour Éty. du lat. plumbare, m. s. V. Ploumb,
1 Rad,
Ély. V. Plui, R. "plume. \'. Pluma el Plum , R.
TOM. II. 2me PARTIE. 114
906 PLO PLO PL0
PLOUMBAR, v. n. Plomber, prendre tlus, Lin. Gm. Podiceps cumulas, Risso, de' PLOUROMIQUK, lu*, auj. u. oearn-
l'aplomb d'un mur, d'une chose quelconque |passage; 1Pleureur
,
euse , rechigné. V. Plouraire et
qu'on veut placer ou poser perpendiculaire-' 7° Au grèbe à joues grises, Colymbus
.
ru- Plor, R.
ment; au jeu de boule, poquer, jouer sa bricollis,
I Lin. Gm. Podiceps rubricollis, j., , .; , •
PLOUROUNIAB, v. n. Pleurnicher?
boule en l'élevant, de manière qu'elle tombe de passage. Oiseaux de Tordre des ceindre, pleurer à la manière des enfants
;
Risso,
1
justement sans rouler à l'endroit où l'on Palmipèdes
1 el de la famille des Brévipennes gâtés. Avr. V. Plor, B,
veut qu'elle demeure, on dit dans le même ou Ûropodes(à ailes courtes). PLOUROUS, OUSA, ad], (plourous, _
i
Choroso, port; Ploros,
sens, en prov. poùrlar. Y. Ploumb, R. Éty. Ces oiseaux sont ainsi nommés parce ôuse) ; Lloroso, esp.
PLOUMBAT, ADA, adj, et p. (ploumbâ, qu'ils
'
ont l'habitude de plonger. Y. Ploumb, cat. Pleureux , euse, qui pleure facilement,
âde); Chumbado,. port. Plombé, ée, fig. ,
Rad. qui est encore en pleurs : Es tout plourous,
pleureux.
sensé, ée; couleur de plomb. PLOUNGEOUN, s. m.- (ploundjôun) ; il a encore les yeux tout
Éty. V. ftOumJ>,R. Le petit plongeon, Colymbus Ély. de plour el de ous, litt. qui est de la
stellalus,. Gm. qui n'est qu'un individu nalure des pleurs. V. Plor, R.
PLODNCBODH.
PLOUMBEL, s. m. (ploumbèl). Poire
d'une balance romaine. V. Boulhoun. jeune du plongeon cat-marin ou à gorge PLOUROUSAS, s. f. pi. (plourouses).
Ély- de ploumb, plomb, Romains, femmes qu'on
rouge , Colymbus septentrionalis , Lin. Pleureuses, chez les
PLOUMBEOU,. s. m. (ploumbéou), dl. oiseau de l'ordre des Palmipèdes et de la louait pour pleurer aux funérailles; larges
Ploumbeou d'espasa, le pommeaud'uneépée. famille des Brévipennes, qui arrive sur nos manchettes de batiste qu'on met sur les re-
Éty. V. Ploumb, R. côtes
avec les
macreuses. vers dès manches d'un habit de deuil. Voy.
PLOUMBUR, s. m. (ploumbûr). Plom- Dans le département du Gard et à Avi- Plor,R.
beur, celui qui met les plombs aux mar- gnon , on donne le nom de ploungeoun au PLOURS, s. m. pi. (plours) ; LAGBIMAB,
chandises.Gare. caslagneux. V. Castagnous. CHOBAS.
Plor, cat. Lloros, esp. Choros, port.
PLOUMET, s. m. (ploumé), dl. flomel, PLOUNGEOUN, s. m. d. bas lim. Plori, anc. ilal. Pleurs, larmes répandues
niveau de plomb. Sauv. Meule, las de gerbes auquel on donne une en plaignant quelqu'un; fig. rosée: Leis
Éty. Alt. de ploumbet. Y. Ploumb, R. forme conique. plours de l'aurora, les pleurs de l'aurore.
PLOUNCHOUN, s. m. (plounlchoun). PLOUNGEUR, (ploundjûr). Plotigeùr, Ély. V. Plor, R.
Nom qu'on donné, à Montpellier, au Colym- qui sait plonger, qui peut rester quelque PLOURUN, s. m. (plourûn). Averlou
bus subcrislatus. temps sous l'eau sans respirer. plourun ou lou plourar , avoir envie de
Ely. De l'habitude qu'ont ces oiseaux de Éty. de ploum et de la term. geur, aller pleurer, pleurer longtemps, sans cause suffi-
plonger ; c'est une aller, de ploungeoun. en bas comme le plomb. V. Ploumb, R. sante.
V. Ploumb, R. PLOURA-micAs-DEL-cASTEL, (plôure-mi- PLOUVERIN , s. m. (plouverïn). Ver-
PLOUNGEAR, v. a. (ploundjâ). Plon- ques-del-caslèl), dl. Pleurard, pleureur. glas.
ger, enfoncer quelque chose dans l'eau ou Doujat. PLOUVINAR, V. Plouvinegear
dans un autre liquide, et par extens. en- Éty. V. Plor, R. PLOUVINEGEADA, s. f. dl. V. Ploou-
foncer. PLOURADA,.s. f. (plourâde), dl. Lar- vina el Plui, R.
Ély. de la basse lat. plumbiare, fait de mes, cris, action de pleurer. PLOUVINEGEAR, dl. FLOUVLNAB. P!«i-
plumbum, plomb, parce que le plomb gagne Ély. de pleur el de ada. Y. Plor, R. néjar, cal. V. Ploouvouniar.
promptement le fond de l'eau, ou de ploun PLOUVOUNIAR, v. imp. d. m. Voy.
pour ploumb et de gear pour egear A la u-.cndro talèn, à tamendre^foiirat/o Ploouvinegearel Plui, R.
,
tomber comme ,
du plomb. V., Ploumb, R., Per courrëà loun secours soun toujour preparadO". PLOVILAR, v. n. vl. Plonger.
PLOUNGEAR, v. a. d. bas lim. En- Hillef. PLOVINAR, vl. Pluinar, cat. V. Ploou-
tasser du bois, des gerbes, elc. de manière PLOURAIRÈ', ARÈLA, S. (plourâïré, vouniar elPlui, R.
qu'ils tiennent le moins d'espace possible : arele) ; BOBNDINAIBE, GANGOULAIBE, PDBAIBE PLOYA, s. f. (plôïe) , d. Km. Plvja, cal.
Ploungear las gerbas dins lou malliard LlOradOr , Pluie. V. Pluia el Plui, R.
arranger les gerbes dans le gerbier: Ploun-,
FLOtJBAHIQOE, JOBHGODLAIBE.
Chorador, port. Plorare, cat. Pleureur,, CSp.
gear lou boi dins lou sicle, arranger le PLU
bois à brûler dans la stère. euse, qui pleure pour peu de chose: Un
ploura micas, un pleurard. PLUA, s. f. (plûej. Dent de râteau, de
PLOUNGEAR v. n. (ploundjâ). Plon- Éty. du lat. ploralor, ou de plourar et de peigne. Aub. Y.-Pua.
,
ger, descendre dans l'eau jusqu'à une pro- aire, qui pleure. V. Plor.,. R. PLUAS Avr. V. Pua.
fondeur considérable, et y rester pendant
quelque temps. Gn dit d'un mauvais na-
PLOURAR ,. v. n. (plourâ) ; POBAB.
Pïagnere et Plorare, ital. Llorar esp.
PLUCHOUN,,
f
V. lechoun.
geur , dans le Bas-Lim. Nada coumo una Chorar, port. Plorar cat. Pleureur, , PLUEIA, Y. Pluia.
ré- PLUGAIRE , s. m. (plugâïré). Celui a
peira, ploungea coumo un brouchoun il , suinter,
pandre, verser des-larmes en parlant .qui l'on bande les yeux au jeu de cligne mu-
nage comme une pierre el il plonge comme , ;-
des_ végétaux.
un morceau de bois. Éty. du lat. plorare. Y. Plor, R.- selle, de colin-maillard. Gare.
Ély.. V. Ploumb, R. PLUGAR,v. a. (plllgâ); CLIGNAB,CW-
PLOURAR, v. a. Plorar, cat. Fermer les yeux,
PLOUNGEAT, ADA, adj.. cl p-. (plo- Llorar, esp. Pleurer,PERAB.
déplorer, regretter CHAB, CLUGAB, CBGBA, coxAB.
dormir, jouer à cligne-musette. V. Escoun-
undgâ,- âde). Plongé, ée. beaucoup : Plourar seispecals,soun paire, dalhas.
Ély. Y. Ploumb, R. sa maire, pleurer ses péchés, son père , sa Éty. V. Plegar, dont il n'est qu'une allé-
-
PLOUNGEOUN, s. m. Nom qu'on donne, mère. Michel a fait ce verbe réciproque: ration et Plec, R.-
à Nice, selon M. Risso:
1° Au grand plongeon-, Colymbusimmer, C'epandan dins aquel débris A peina ai Coumençatdeplugarlaparpelh-
Lin. Gm. Colymbus glacialis, Risso, oiseau L'nn se plouro, l'autre se ris-.' Suou. Inéd.
de passage. Ély. du lat. plorare. Y. Plor, R.
2»-Au plongeon à gorge rouge ou petit PLUGAS,s. f. pi. (plûgues), dl. Anti-
plongeon. V. Ploungeoun. 2. PLOURAT, ADA, part, (plourâ, âde). ques. V.Luneïas.
Pleuré, regretté. PLUGAS , S. f. pi (plûgues), db COGOI:-
3° au grèbe huppé Podiccps cristalus, Ély. de plour et de at, sur qui on a pleuré. T-AS; Les anloques des chevaux, qu'on leur
Risso. V. Fitmal. , Y. Plor, R.
4° A l'oreillard Colymbus aurilus, Lin. met sur les yeux pour les empêcher de voir.
PLQURE, vl. Plourer,. cat. V. Plooure. Ély. deplugar, fermer les yeux. V. P'w,
Podiceps aurilus,, Risso, de passage. PLOURETEC dg. V. Plurelique. Rad.
S° Au caslagneux. V. Castagnous. ,
PLOURINEGEAR v. n. (plourinedjâ) ;
0° Au podiceps cornu Colymbus cumu- f2ori<7uejar,'cal. Pleurnicher.
,
Cast. Rad. ,
f
PLUGEA luja, cat. V. Pluifl el Phi,
,
PLU PLU PLU 907
PLUGETA, s. f. (pludgèle), d. du Rouer-
.
Chaquepays et pour ainsi dire chaque fa- qu'onvientdémettre sous les yeux du lecteur,
Petite pluie. mille possède les siens, mais nous ne ferons
gue. Plujeta, cat. il ne doit pas oublier le proverbe qui dit que :
Ély. Dim. àeplucgea. Y. Pluia, R. mention ici que de ceux que l'expérience pa- Quvoou si faire messongiersi fasse devi-
PLUGIN, s. m. (pludgïn), d. d'Arl. Petite raît avoir sanclionnés : naire de temps.
Des vents. Les vents qui viennent d'un PLUIAS, s. m. (pluiâs), et
Mes oou mendre plugin vousfoou prendre grand continent, comme le mistral, en Pro- PLUIASSA, s. f. (pluiâsse) ; PLEJAS,PLOB-
vence, n'amènenl jamais la pluie, tandis que Averse, grosse ou longue
lalanou.
f
PLUGINOUS, V. Pluvious et tut, R. ceux qui arrivent de dessus les mers l'appor-
JAB, FLOOJASSA.
pluie.
PLUGOUN, s. m. (plugôun). Enfant de tent presque toujours; on doit aussi s'atten- Ély. depîuïa et de l'augm. as, assa. Y.
choeur, t. de Grasse. Gare. dre à la pluie quand le vent change d'un Plui, R,
PLUGOUN DE, adv. (de plûgoun) ; DE point à un autre et fait le tour de l'horizon, PLUIOUS, adj. Plujos, cal. V. Pluvious
A lâtOOS de même que quand il siffle ou quand il pro- et Plui, R.
PLIGOOES , BE CDGOBKS , A COQOET. ,
les yeux fermés ou à l'aveuglette. duit un grand bruit. PLUIOXS, vl. V. Pluvious.
Ély. de plugar, fermer les yeux. V. Plec, Des nuages. Si un ciel serein secouvre in- PLUJADA, s.f. (pludjâde), d. bas lim.
Rad.
sensiblement de petils nuages blancs qui Pluie subite et abondante,averse. V. Raissa
s'étendent peu à peu et prennent une couleur elPlui,R.
Maimadamajusliciasouvent sa balança foncée, on doit s'attendre à de la pluie ; lors- PLUJINIAR, v. n. (pludjiniâ). Bruiner,
Pasben arriada... ou jugea de plugoun. que les nuées forment des flocons profonds, faire une petite pluie. V. Ploouvinegear et
Dioul. denses au milieu,très-clairssur les bords, fJut.R.
dans ciel azur vif, on peut pronostiquer PLUJOS, vl. V. Pluviousel Plui, R.
PLUGUET., s. m, (plugué) ; CLIGSETA, dl. de un ondées, de la grêle ou de la neige,
Escoundallias, cligne- grosses PLUJFOUN, s. m. (pludjôun), d. bas lim.
que v. c, m.
m. s.
f
muselle. V. iec, R.
si par un tempscouvert on voit circuler avec
vitesse de petites nuées-noires,il esl probable
el impr. PLDBZGB. La quantité de paille que
produit une gerbe, lorqu'on a choisi celle qui
PLUGUETA, s. f. (pluguéle). Employé la pluie va commencer et qu'elle durera
dans celle phrase : Faireplugueta, dormir, que
n'était pas froissée. Béron.
longtemps.' Ély. Ce mot est une ait. de paluchoun,
faire un somme. Avril. V. Plec, R.
PLUI, Fioov, PLOODB, FLBG, radical dérivé De la rosée. Une rosée abondante annonce petit las de paille. V. Palh, R.
beau jour; mais lorsque le lendemain elle PLUM, radical dérivé du lalin pluma,
du lalin pluvia , pluie , et depluere , pluo , un renouvelle point, on peut croire à la
pleuvoir, probablement dérivé du grec (3AÔU> ne se plume.
pluie, le même pronostic peut être porté Dépluma, par apoc. plum ; d'où : Plum-
(bluô), couler. quand on voit une rosée ou gelée blanche
De pluvia, par apoc. el suppression de v, abondante dans a, Plum-agi, Plum-assa, Plum-et, Plum-
plui; d'où : Ptui-a, Plui-assa, Para-pluia, une saison qui ne leur est achou Plumass-ier Plumass-eou Des-
,
Plui-ous, Pluv-ina, Pluv-os, Pluv-ier, Plu- pasDe propre. plumassar, Plum-ar,, Em-plum-ar,,Plum-
l'état du ciel. Lorsque les nuages rou- alh, Plum-ard.
vi-ous.
ges du soir ne disparaissent pas avec le soleil PLUM , 6. m. vl. Plomb. V. Ploumb, R.
De plui, par le changement de i en j, pîuj
d!où : Pluj-ada, Pluj-in-iar.
; et qu'ils sont encore plus foncés en couleur PLUMA , s. f. (plume) ; Pluma, esp,
le malin à l'aurore ils annoncent la pluie, d'oùport. Piuma el Penna , ilal. Ploma, cal.
Déplu/, par le changement dej en g, plag; le proverbe
d'où: Phg-eta, Plug-in-ous, Pluege-a, A- : Pfume, ce qui couvre le corps des oiseaux
plug-il, A-plug-ir. et sert au vol, et par extension tuyau taillé
Nivou rouge lou malin ,
De pluere, par le changement de ne en Fai courrer Vaigua au camin. pour écrire ; auteur, sou style , sa manière.
Ély. du lat. pluma m. s. V. Plum, R,
oou : Plooure..
De pluvia, par apoc. et changement de u Quand dans la mauvaisesaison le ciel a la Considérées comme, habillement des oi-
en oou ou en ou, ploouv, plouv; d'où: teinte verdâlre des eaux de la mer, la pluie seaux , les plumes portent les noms des par^
Ploouvoun-iar,Ploouvina,Ploouvin-egear, continuera et redoublera. lies qu'elles recouvrent ou des usages aux-
Plouv-oun-iar,etc. Des animaux. On croit avoir reconnu quels elles servent. C'est ainsi qu'on les
PLUIA, s. f. (pluie); XLBEGEA, PLODCA, nomme abdominales, cervicales, dorsales
que le coq de Bruyère annonce le beau temps fémorales,
Pioggia, ilal. Lluvia, esp. quand il se pose sur la cime des arbres et sur frontales, etc. selon qu'elles re^
PLEJA, PLOCHA.
Chuva, port, Pluja, cat. Pluie, eau qui leurs nouvelles pousses , le mauvais temps couvrent l'abdomen, le cou, le dos, les
tombe du ciel. quand il se rabat sur les branches inférieures cuisses , le front, etc. On désigne en géné-
Ely. du lat. pluvia, par la suppression de et qu'il s'y tapit. Triste et immobile au bord ral, sous le nom de couvertures, celles qui
«.V. Pluia, R. des marais, le héron prédit les frimais, plus ne font que recouvrir, et par celui de pennes,
La quantité moyenne de pluie, qui tombe remuantel plus criard qu'à l'ordinaire il pro- les grandes qui servent au vol.
dans nos climats, d'après un grand nombre met la pluie. Le paon le présage lorsqu'il Considérée séparément, chaqueplume
d'observations est de quatre à cinq décimèl. grimpe plus hautque de coutume ou qu'ilré- est composée
pète ses cris discordants. S'il doit pleuvoir, :
par an.
Sentences et proverbes relatifs à la pluie:l'ortolan des roseaux gagne les hauteurs, le DU TUYAU qui est la partie creuse inférieurememet
,
Pluia à versa, en tout temps vau ren; pinçon prend un accent particulier et désa- pleine supérieurement, où sont implantées les barbes.
Pluia d'abriou douna à buoure, gréable, le chant de la mésange ressemble * DES 'BARBES ou espèce de filaments attaches
, au tuyau.
Pluia de febrier, au grincement d'une lime ou d'un verrou ; Onnomme :
A la terra vau un fumier, on voil lescoires corneillesquitter en troupe
Pluia dejun vau ren. la pâture et presser leur vol bruyant vers la DUVET, celles qui n'ont presque pas de tuyau.
Pluia de mars, futaie antique ou la lour abandonnée ; alors Envisagée comme servant à écrire et
Ren liprend pars, (pourparî) les martinets descendent de la région des taillée, on nomme :
Pluia de mai, nuages, volent en foule autour des clochers
Ten lou mounde gai. el l'hirondelle rase en babillant la surface des OUVERTURE l'entaillequ'on fait au devant de la plume
,
Pluia d'hyver, fleurs, alors aussi le pivert appelé dans plu- en la taillant.
Récoltad'esliou. sieurs provinces, le procureur du moulin, VEJVTRE la partie .qui est du côté de l'ouyerlure.
,
Pluia en janvier de durada, jette un cri plaintif et traîné, qu'on entend de DOS , Je côte opposé.
très-loin. CARNES du pouce et des doigts, les deux angles qui lopt
Tempera loula Vannada.
Pluia menuda Du baromètre. L'abaissement du mercure entre la grande ouverture el le bec.
IÎEC, la partie allongéeen pointe [endue en denx.
les de goutta perduda. dans le baromètre, annonce en général la FENTE, l'ouverture qui divise le bec.
Signes qui indiquent que la pluie est pro- pluie'ou de grands vents. AKGLE du pouce el des doigts les deux angles du beo.
chaine. Mais malgré la probabilité des divers signes ..
ïiAHRO!ST la pellicule qui est dam l'inléiiciu du tuyau.
,
908 PLU PLU PLIJ
HOLIiÀNDER, hollander une plume c'est en passer le PLUMAGI, S. m. (plumâdgi) ; PLUMAGE, - Et neulr. être lourd, pesant, tomber au
,
tuyan sous la cendre chaude, pour lui enlever «ne pelli- Plumage, esp. flumagem, port. Plumage, fond.
cule qui la recouvre et de la durcir afin de la rendre l'ensemble des plumes d'un oiseau. Éty. de ploumb et de ar.
,
propre à écrire. Éty, dépluma eldeagi- Y. Plum, R.. PLUMET, s. m. (plume) ; Plomall, cal.
Proverbes : PLÛMAIET, s. m., (plumage), dl. Voy. Plumera, esp. Plumet per levar la pous-
La pluma doou médecin Plumàlhet et Plum, R. sera, plumeau. V. Plum, R.
Es un couteou d'assassin. P,LUMAL,dg. et PLUMETA, s. f. (pluméte) ; Plomela,
La pluma doou proucurour PLUMALH, s. m. (plumâill) ; PLOHAL. cat. Dim. de pluma, petite plume. V. Plum,
Es un couteou de vendumi. Plumera, esp. PIumail,pelil balai de plumes. Rad.
Gare. ,
PLUMETIS, s. m. (plumelis). Plumelis,
La qualité de la plume a toujours été ana-
logue à la nature de la matière sur laquelle PLUMALHET, s. m. (plumâillé) , dl. sorte de broderie. vl. Lira. Plom,
Volant à jouer. V. Volant. PLUMO.., s., m. cat. Voy,
on écrivait, pour tracer des caractères sur le Ély. de plumalh et du dim. e«,y pelit pa- Ploumb.
bois et sur les métaux, on se servit du burin;
le style fut employé quand on voulut écrire nache. V, Plum, R. PLUMOS, OSA, adj. vl. famés,-cal.f
PLUMAR, v. a. (pluma) ; PLODMAB, DES- PlumosoV. esp. Plumeux, euse, garni de
sur des tablettes enduites de cire. Le parche- ,
Spcnnare, ilal. Des- plumes. f/«iM,.R.
min etle papier exigeant un instrumentplus BLOMAB. Spiumare et PLUMOZÏTAT, s.f, vl. fZumosile',plu-
délicat, on prit un roseau, calamus, el dans plumar, esp. Depennar, port. Plumar, anc.
cat. Plomar, cal. mod. Plumer, arracher les mage,. abondance de plumes. V. Plum, R.
le V""* siècle, l'usage des plumes d'oiseau PLUMUDÀR, v... n. (plumudâ), Muer,"
parut préférable : elles furent substituées plumes à un oiseau ; fig.. plumer quelqu'un,
aux roseaux, en 693. lui soutirer une partie ou tout son argent, changer les plumes , en parlant des oiseaux,
Dict. des Orig. de 1777, in-12. soit au jeu soit par de belles promesses.. V. Poumiar.
Ce que l'on dit d'Henoc qui inventa la Éty. de pluma et de ar. Y. Plum, R. Ély, dépluma et de mudar, changer.
plume et l'écriture, 3400 ,ans avant J.-C. Plumar de castagnas, de rabas, de peras, PLÙO, vl. ILpleut.' ..
paraît peu probable, peler. PLUÛURE, vl. V. Plooure.
Les plumes métalliques furent inventées Plumar un aubre, effeuiller un arbre. PLUPART, LA, s. f. La plupart, la plus
vers le milieu du XVIIlme siècle, par un mé- Plumar la galina sensa la faire cridar, gratide partie : le plus grand nombre.
canicien nommé Arnoux. plumer la poule sans bruit, faire ses affair.es PLUR, PLUS , radical pris du lat., plus.,
PLUMACHORA, s. f. Duyet de la vo- sans qu'on s'en apperçoive. pluris, plus, d'avantage , et dérivé dii grec-
laille que le vent emporte. Gare.
,
Fai un fred que pluma , il fait un froid TrAEitov , OVÛCT , (pleiôn, onos), plus nom-
Éty. de plumachou. Y. Plum, R. cuisant. breux, plus grand, plus considérable.
PLUMACHÛU s, m, (plumâlchpn) ; Plumar qu'auqu'un au juec, plumer Dé plus :
Plus, Plus-or, plus-ors, Plus-
, quelqu'un.
PLDMABD, PLDMAO, PLOMET. fennacchio, ilal. ours.
Penacho, esp. Panache, plumet destiné à Leis auceousplumoun,les oiseaux muent. De pluris. gén. de plus, par apoc. plur;
orner le casque des guerriers, leurs chapeaux PLUMAR, v. n. Muer, se dépouiller des. d'où: Plur-al, Plural-ital, Pluri-el.
et ceux des femmes, dans ce dernier cas, on plumes, en parlant des oiseaux. Y .Poumiar. PLUR, s. m. vl. Pleurs. Y. Plours à:
dit plumes, au lieu de panache ; huppe de PLUMARD, s. m. (plumar) ; F.LODMABD. Plor, R.
certains oiseaux. Plumeau, houssoir de plumes. V. Pluma- PLURAL, s. m. vl. Plural, port, cat.
Éty. de pluma. Y. Plum R. chou el Plum, R. esp. Pluriel, Y. cm. el Plur, R.
PLUMACHOU , s. m. , (plumâtchou). PLUMASSARIA , s. f. ( plumassarie ). PLURALITAT, s. f. (pluralité); Plura-.
Nom qu'on donné, aux environs de Tou- Plumasserie, métier et commerce du plu- lità, ilal. Pluralidad, esp. Pluralidade,.
louse, à Ia.linaigrelle à plusieurs épis, Erio- massier. port.Pluralitât, cal. Pluralité, leplus grand
phorum polystachion, Lin; plante de la Ély. déplumas et de aria. Y. Plùm,R. nombre, multiplicilé.
famille des Cypéracées, qu'on trouve dans PLUMASSEQU s. m., (plumassèou) ; Ély. du lat. plùralilis, gén. de plurâlilas..
,
les heux marécageux. GALPA , GALGA , GADPA , CAOCA. ChUmaCelC., Y. Plur ,R,
Ély. Son épi forme une espèce de pana- port.Plumasseau, tampon de charpie qu'on PLURALMEN, adv. vl. FLUBÀMEKS. Plu-,
che, d'où le nom de plumachou. Y. Plum, met sur les plaies.quand on les pansé. ralmenle ital. Pluriellcment, au pluriel.
Rad. Éty. dépluma. Y. Plum, R., ,
PLURESIA, s. f. (pluresie); POIBT BE
PLUMADA,s. f. d. bas lim. Petite cor- PLÛMASSIER, s. m. (plumassié) ; Plu- COBSTAT-, PDBESI., POLBESI , PEEEMODNIA. i ltU-
rection qu'on fait à un enfant en lui tirant magero, esp. Plumaceiro, port. Plumassier. resia, cat. esp. Plurisia, ilal. Pleurésie,
les cheveux, petit combat qui consiste à se. qui prépare et vend des plumes d'autruche inflammationde l'une ou des deux membra-
les tirer V. Tira-peous. .
et autres , pour la parure. nes, connues sous le nomade plèvres.
Ti bailairai una plumada, je te tirerai Éty. de plumassa, grosse plume, et de ier, Éty. du lat. pleùritis', formé du grec
les cheveux. marchand. V.ftum,R. •TtXeup'tTiç ( pleùritis ), de Tj,Eûpà ( pleura ),
Ély. de pluma dit ironiquement pour On nomme buchols., les plumes qui ser- plèvre.
cheveux. V. Plum,, R. vent d'enseigne aux plumassiers et plumas- PLURESIN, s. m. (pluresin); PLÉTOSHS,
PLUMABÀ, s. f. (plumâde); TÊINCEADA. serie, leur commerce. Pleurôdynie, douleur de
Plumée, le bec d'une plume plein d'encre PLDVEEIN, FOLBESI.
, PLUMASSOL, s. m. vl.. Coussin, oreil- côlé, point de côté, fausse pleurésie ; inflam-
ce qu'on en prend à la fois pour écrire. ler de plumes, coussinet. V. Plum, R. mation des muscles de là poitrine, imilanl,
Éty- dépluma et de ada. Y. Plum, R. PLUMAT, ADA adj. et p. (pluma, âde) ; jusqu'à un certain point; celle de la plèvre ou
PLUMADA, s. f. PLOOMADA, dl. Les plu- ,
PLOBMAT, BEspL.pMAT. Plumé, ée, privé de ses. pleurésie.
mes détachées d'une volaille ; fig. dépouille, plumes: Testa plumada, tète chauve. Ély. Voy. Pluresia, dont pluresin n'est
riche succession. Ély. V. Plum, R. qu'un diminutif.
PLUMADÀS, s. f. pi. (plumâdes); PLOD-
dl. Châtaignes fraiches, écalées ou
PLUEîAu, s. m. (plumâou). Pour pana- PLURETIQUE, ICA, adj. (plureliqué,
BABAS che, V. Plumet et Plum, R. ique) ; FLOOEETIC. Pleurelic, cat. Plcurclico,
pelées., Sauv.
PLUMADILHAS, s. f. pi. (plumadilles); esp. port. Pleurélique , qui a, qui est atteint
Capitani senso plumau, d'une pleurésie.
FLOOMADILAAS, dl. Pelures de châtaignes, de SembV uno barquo senso vélo. Ély. du lat. pleurelicus, m. s.
pommes, de poires.
Ély. dépluma. Y. Plum, R. Bruyes. PLURIEL, s. m. (pluriel) ; Plurale, ilal
PLUMABÎ.8;ïgSA Si (pluma(jiS; jsse).
Plural, esp. port. cat. Pluriel, l'opposé de
PLUMBAR, v. et n. vl. Plomber ; singulier, en grammaire, nombre pluriel,
;
Grande quantité de plumes, enlevées depuis accabler; plonger, a.enfoncer, subseerger, nombre composé de plus d'un.
peu. Gare. précipiter, couler à fond. Éty. du lat.pluralis, Y. Plur, R.
PLU PLU Pffô QAQ
PLURS, V- Plours. à Nice el dans le Gard, au pluvrier gris, POELE, (poblé) ; POBOL, vl. Poble
f
PLUS, adv. (plus) ; tu, ital.
_ Plus,point : Squalarola melanogaster, Risso, qui est le cal. Peuple. s.m. V. fopîe.
jV'en tioîi plus, je n'en veux plus ; N'y a même que le vanneau pluvier, vanneau gris, Ely. Alt. du lat. populus,m. s. V. Popul,
plus, il n'y en a plus; N'enpodi plus, je n'en de Bufibn, Tfinga squatarola, Lin. et e Rad.
puis plus. vanneau de Suisse, Buff. Tringa helvetica\, POBLIAR, vl. V. Poblicar.
PLUS, PUS, adv. decomp. vl. Plus, cal. Lin. Gem. POBLICAR , vl. Y.Publicar.
anc. esp. Chus, anc.
port. Plu, anc. ilal. PLUVIBR-OBBDIBABI, s. m. V. Coureli. POBOL, m. vl. POBLE. Popolo, ital.
Pw,.itai. mod. Plus, davantage; il est sou- PLUVIGNEOU.V.fioommiaet P(ui,R. Ail. de popol,s.peuple, multitude. V. Pople
vent précédé de au , au plus. V. Pus. PLUVINA, s. f. vl. Pluie fréquente cl et Popul, R.
Éty. du lat. plus. Y. Plur, R. abondante. V. Plui, R. POBOUL, s. m. vl. Peuple. V. Pople et
PLUSIEURS, adj. pi. (plusieurs). Un PLUVIOSO, s. m. (pluviôse). Pluviôse, Popul, R.
nombre indéfini. nom du cinquièmemois de l'année de la ré-
PLUSORi et publique française ; il commançaitle 20 jan- POG
vier el finissaitle 18 février*; mais, dans
PLÙSOBS, pr. vl. FLUSEODBS , PLBSBOBS , ,
Plusieurs, la plupart; li plusor. l'année qui suivait immédiatement l'année POC, vl. Il ou elle put, il ou elle peut,
FLOSOOHS.
Ély. du lai. pîures. V. Plur, R. sextile il commençait le 21 janvier et finis- depoder.
, février.
sait le 19 Alhpus tosl que poc, Philomena, au plu-
PLÙSÔURS, vl. (plusôurs). Pour plu-
Éty. des pluies abondantes, qui ont ordi- tôt quepùt.
sieurs, V.fiur,R..
^
PLÛSQUE-PAHFAIT, s. m. (plusque- nairement lieu à cette époque. V. Plui R. POCH, radical pris de la basse latinité,
,
PLUVIOUS,.OUSA,adj.(pluvious, ôuse); punga, puncha, pochia; dérivé du saxon,
parfèt). PIusque-parfait,ledernier des temps
passés des verbes. PLUIOUS , PLBVIKOOS, FLOOBVIKOBS , APLOGIT, pun<7, punz, en anglais, poche, pounch , en
PLUTOUN, s. m. (plulôun) ; Plutone , APLEGIT , PLOGINOOS. PlUJOS , Cal. PiOVOSO Cl anglo-saxon,poch-cha,pocca, pocha.
ilal.Philo, esp. Plutôco, port. Plulon, fausse Piovignoso ital. Pluvioso, esp. Chuvoso, Comme il paraît que dans l'origine on ne
divinité que les poêles représentent comme port. Pluvieux , euse, disposé ou qui tend à faisait les poches qu'avecde la peau, coutume
le dieu des enfers. la pluie. qui existe encore dans la monlagne, Périon,
Ély. du lai. plulonis, gén. depïufo, dé- Éty. du lat. pluviosus ou de pluvia et de dit H. Roqueforl, a dérivé ce mot du grec
la term. ous; lilt. qui est de la nature ou qui Ttd/.oç (pokos), peau; Huet, de pascolos
rivé du grec WIÛÛTUV (ploulon), m. s. dim. de pasceus, sac de cuir, fail du grec,
tend à la pluie. V. Plui, R.
f
PLUTUS, (plulûs) ; Mo, ilal. Plutus. PLUVOUNIAR, Gare. Plumejar, cat. Tziçry.oq (péskos) ; cuir, d'où, paskolos.
PLUVACHIÔUS Gare. V. Pluvious. V. Plouvouniar. De pochia, par apoc. poch ; d'où : Poch-
PLUVEIROTA, , s. f. (pluvéirole). Un
des noms qu'on donne, à Arles, au vanneau PO a, Poch-ada, Poch-egear, Poch-ar, Poch-
varié. V. Êspagnoulet,Pluvier el Plui, R.
ela, Poch-oun, Em-pochar.
PO, PEDO, PODO, désinences dérivées POCHA, s. f. (pôtebe) ; GATOBH. Poche,
PLUVESIN, s. m. Y. Pluresin. pelit sac fixé aux habits, faux pli d'une étoffe
PLUVIA, vl. PLOIA, PLBEIA. Pluja, cat. du greciroûî (pous), d'où le lalinpes,pedis,
V. Pluia. m. s. cousue, sinus dans une plaie, espèce de filet.
Poly-po, de polys, plusieurs , qui a plu- Éty. de la basse lat. punga, puncha, po-
PLUVIAL,adj. vl. Pluvial, cat. esp.port. chia. Y. Poch, R.
PJuvial, de pluie. sieurs pieds.
Ely. du lat.pïuiuaïis,m. s. Poly-podo plusieurs pieds polypode, à j'aiAi mes aquel argent dins la pocha, Tr.
, , mis çel argent dans ma poche et non à
PLUVIALA AIGUA. V. Aigua de pluia et cause des nombreuses racines de celle planle. la poche.
Pki,RL Quadrupedo, de quatuor,quatre, animal
PLUVÎEIRÉT, s. m. (pluvieiré). Nom qui a quatre pieds. Mapleina pocha, Tr. plein ma poche et
nismoisdu petit pluvier doré. V. Pluvier et ma pleinepoche.
PO, Dans le Dict. du bas lim. de M. Béro- nonAvialeis
É/ui.R. nie, un grand nombre de mots commencent mains dans mans à la pocha, Tr. il avait les
par Po, qu'il faut chercher par Pa, comme ses poches el non à la poche.
PLUVIER, s.m, (pluvié); Piviere, ital.. Les anciensécrivains ne font jamais men-
Pluvier, Charadrius, Lin. genre d'oiseaux
, Po , pain, par exemple. V. Pan. lion des poches, la ceinture leur en tenait -
de l'ordre des Échassiers, et de la fam. des PO, s. m. vl. Peuple. V. Pople. lieu, comme cela a encore lieu chez les Orient,
TénniroslresouRampholites,(à bec grêle ou taux qui ont conservé l'ancien costume.
flexible), dont on connaît quelques espèces
POA
Depuis quelques années, les femmes ont
en Provence. POAjtRE, s. m. vl. Pompe à tirer de abandonné l'usagé des poches qu'elles ont
Êlj.depluvialis avis, parce que c'est en l'eau. V. Pous, R. remplacées par des espèces de sacs nommés
automne, pendant la saison des pluies, que POAR, y. a. vl. Poar, cat. Puiser, épui- tour à tour, ridicules, nécessaires, indis-
cet oiseau émigré. V. Plui, R. ser, tirer l'eau d'un puils. V.Pous,. R. pensables, sacs, elc, qui ne sont d'ailleurs
PLUVIER, s. m. Est aussi le nomqu'on qu'une imilalion des escarcelles du moyen-
donne, à Nice, au chevalier douteux POB âge.
Totanus dubia, Risso. , POCHA, s. f. Poche ou pochette, petit
POBEL. vl. Peuple. V. Pople el Popul, violon
PLUVIER-COCLASSAT S. m. PESCAIBOLA, Rad. que portent avec eux les maîtres à
,
PE5ÇJ0EIROLA COBBIOLA.
, BIVIEIBOLA PIODLA- POBLACIO, S. f. vl. POBLACIOK. Pobla- danser.
BAIGA, COBIOLA. Le premier dé ces ,noms est
,
cié, cat. Peuple, populace. V. Population et
Éty. depoc7ia, parce qu'on peut le mellre
celui que porte, dans le déparlement des
Popul, R. dans la poche. V. Poch, R.
Ilouches-du-Rhône, le grand pluvier à collier,
Charadrius hialicula, Lin. oiseau du même
f
POBLACION, vl. ôblacion, esp. Voy.
Poblacio.
POCHA, s. f. vl. Pioche. V. Pic, R.
POCHADA, s. f. (poutchâde) ; POUCBA-
genre que le précédent. POBLADAMENT, adv. vLj Publique- DA.Ély. Plein une poche.
PLUVIER-DACBAT,s. m. (plnvié-daourâ). ment. V. Popul, R. de pocha, poche, el de ada, poche
Le pluvier doré, Charadrius pluvialis, Lin.
PGBLAL , adj. vl. Public, municipal, faite, poche remplie.V. Poch, R.
oiseau de la taille delà tourterelle, célèbre manifeste. V. Popul, R. N'avia seipleinaspouchadas, il en avait
chez les gourmands, à
cause de la délica- POBLAMENT, s. m. vl. Poblament, plein ses poches ou ses poches pleines. dl.
tesse de sa chair. cat. Logement. V. Popul, R. POCHAR, v. a. (pouchâ); PODCHAB ,
Ely. l'épilhèle de doré, lui vient des taches POBLAR, v. a. etn. vl. Poblàr, eut. V. Pocheler, porter pendant quelque temps dans
o un jaune d'or, qu'on voit au-dessus de son Puplar. la poche, pocheler des Olives, des jujubes,
corps. POBLAT, adj. et p. vl. FOBLATZ. Peuplé. etc.
V. Puplal et Popul, R. Ély. de pocha et de ar. Y. Poch, R.
PLUVIER-GBIS, s. m. Nom qu'on donne, 1
910 POC POD P0E
POCHAS, prép. vl. Puis, Y.Pei, |r PODERÀR, v. a. vl. Subjuguer,surroon- PÛESTAT, s. t. vi. îyiesia, ital. Po-
POCHEGEAR, v. n. (poutchedjâ); POO- ter. V. Pouss, R. lestad, esp. Pouvoir, autorité, domination,
PODERAT , ADA, adj, etpart. vl, Vain- volonté, puissance. V. Potestat. ..
CHEGEAB. Mettre la main dans sa poche com- Ély. du lat. pateslatis, gén. depolestas.
mepour en tirer de l'argent. cu , ue. V. Pouss, R.
Ély. de pocha et de egear. Y. Poch, R. PODERATGE, s. m. (poderâtge). Puis- Y. Pouss, R.
POCHETA, s. f. (poutchéle); FOOCHET- sance, pouvoir. POESTAT, s. m. vl. Gouverneur, grand
Dim. de pocha, petite poche, gousset. adj. vl.
PODEROS , OSA, OZA, POEHT, seigneur, juge, magistrat. V. Pouss, R.
TA.
Ély. de pocha et de eta. V. Poch, R. POET. Poderos, cat, Poderoso, esp. port, POETA, s. m. (pouète) ; PODETA. Poeta,
Puissant, important ; possesseur : Po- ital. esp. port. cat. Poëte, qui fait des vers,
POCHÙUN,s. m. (poutcboun); GATOBH, ital. deros l'en fare je l'en ferai jouir ; possible, adonné à Ja poésie.
BorSélUnOy 1131. , pode- Éty. du lat. poêla, m. s. V. Pouem, R.
poderos, ; Si es causa
POt-CHOBN, FOLSEL, FALZET. No impossible
Bousillo, esp. Bolcinho,port. Gousset, bour-
soh, petite poche de la culotte. rosa, s'il est .possible ; De tôt poderos, Tout Les premierspoètes furent Moïse et David,
Ély. de pocha et de oun, diminutif. Voy. puissant, courageux.. chez les Hébreux ; Orphée, Homère et Hé-
Éty. du lat. ponderosus. Y. Pouss, R. siode .chez les Grecs ; Horace et Virgile,
Poch, R. chez les Latins; les Bardes, chez les Gau-
PODEROZAMENS, adv. vl. Poderosa-
POD ment, cat. Poderosamente, esp. port. ital. lois ; les Troubadours dans l'ancienne Fran-
Puissamment, vigoureusement, ce; Marot, Malherbe, Corneille, Racine,
POD, POT, POG, pop, radical pris du lalin PODESTAT,?!. Puissance. V. Polestat. Rousseau, Boileau , Crebillon, Voltaire,
podium, appui balcon, et dérivé ,du grec
,
PODESTAT., s. m. (podestâ) ; Podeslà, Delille, chez les Français modernes ; le
TÏÔSLOV (podion), petit pied, qui avance com- ital. Podestat, magistrat qui succéda aux Dante, Pétrarque , l'Arioste, le Tasse et
me un pied ; Ce nom a servi à désignerensuir consuls à Arles, du temps de la république ; Métastase chez les Italiens; Millon et Pope,
te un lieu élevé:, en général. c'est encore aujourd'hui un officier de justice chez les Anglais.
De podium, par apoc. pod; d'où : foi, et de police dans plusieurs villes d'itajie ; POETICAMENT,.adv. (poue'licaméin);
Poi-ar Poiz-ar, Poig, Pog-et, Pog-es, en yl. potentat. PODETICAMEKT. Poeticament, cat. Poelicamen-
Poges-a, , Sobre-poj-ar, Pou-ad-a, Pou-ar, Éty. de l'ital. podestà, m. s. dérivé depo- te, ital. esp. port. Poétiquement, d'une ma-
Pou-ayre, Pouz-al, Poug-el,Pougel-as, Poug- desla, pouvoir, puissance, pris du lat. poles- nière poétique.
essa, Pount-in, Pui-ar, Pui-at, Puch, Pu- talis, gén. àepolestas, qui signifie la même Éty. de pouetica et de ment.Y.Pouem,R,
ch-ol, Puech, Pueg, Pueg-au, Pug, Pug-et, chose. V. Pouss, R. POETIQUE, ICA, adj. (pouetiqué,
Puoi, Pujol-as,Puj-ador, Puj-ar, Puj-ol. Isnardxl'Entrevennes a été le premier po- f
ique) ; POOETIQBE. Poelic, cat. oelico, ital.
PODA, s. f. vl. Serpe. V. Put, R. 3. destat d'Arles, en 1220. esp. port. Poelicus, lat. Poétique, qui lient
PODADOIRA, vl. Serpette.V. Poudar- PODISSA, s. f. vl. Quittance. V. Qui- à la poésie.
douira et Put, R. 3. tança , reçu. Éty. du grec (poiétikos), m. s.
PODADOR, s. m. vl. Podador, cat. esp. POBOR, s. .£ ,vl. Puanteur,
Potalore, ital. Vigneron. Voy. Poudaire et lour elPut, R.
¥ Puden- Y. Pouem, R.
TcotTjïty.oç
roriBE. Poder, cat. esp. port. Potere, ital. Ce genre de poésie est très-ancien ; on Ély. du lat. pugnator, m. s. !
Pouvoir, avoir la puissance, la force. lit sur les marbres d'Arondel : depuis que POGNAIRE, vl. V. Pognador.
PODER, s. m. vl. PODEBAGE. Poder, parurent les poèmes sur l'enlèvement de POGNEDOR, adj. vl. Combattant. Voy.
.
POLISSENA.
Polixène. du pain avec le pouce. muni trichomanés,Lin. plante de la fam, des i
Patr. Sainte Polixène, que l'Église honore Ély- de pojjr, pouce, et de aurieira, bord. Fougères, commune dans les lieux couverts
le 23 septembre. POLY, initiatif pris du grec TÎOAÙÇ (polys), et humides. Y. Capillari.
,
;
POLLAT.s. m.-vl. Pollastre, cat. Pol- -plusieurs. Éty. du lat. polylrichum, dérivé du grec i
lastro, ital. Poulel. V. Poulet. Poly-gamia,degamo, mariage, plusieurs
POLLET, vl. V. Poulel. fto/ù poly), beaucoup, et de Opî£ (thrix), che- i
mariages.
POLLUCIO, Pollucio, et Poly-garchia,Ae arche, pouvoir, pouvoir veu, parce que celte plante pousse une gran- i
POLLUCION, vl. Polucion, esp. Yoy. de quantité de petites tiges qui ressemblent !
entre les mains de plusieurs personnes. à des cheveux.
Poullution. Poly-gono,, de gônia, angle, plusieurs
POLMEN, s. m. vl. Soupe, polage, ra- angles. POLZER, vl. V. ouce. f
POLZïN, s. m. vl. FOLZI. Poussin. V. i
goût. FOLYCARPO, nom d'homme (poulicâr- Poul, R. 2.
Éty, du lat.pulmentum,m. s. . pe) ; FOLicABPo. Polïcarpo ilal. Policarpe,
POLMO, s. m. vl. Poumon. V. Poou- esp. Polycarpo, port. Polycarpe., POLZOS, adj. vl. Essoufflé, poussif. 'Y- S
Puis, 11. t
moun elPulm, R. L'Eglise honore six saints de ce nom, les
POLO, s. m. (pôle) ; poLE,poBi.'foïo,esp. 26 janvier, 26 février, 24 et 27 avril el 7 dé- •ÏPOM
ital. port. c.at. Pôle, l'une des deux extré- cembre. 5
lés de l'axe immobile sur lequel tourne un POLTCHRESTOSAD, adj. (poulycrèsle); P0M,JV1. Pom, cat. Pomme, pommeau,
corps sphérique, extrémité de l'axe sur lequel, Polycreslo, port. Sau polychr-eslo, sel po-pommette, fiche, fruit. V. Pouma et Pow,
suivant le système de Ptolomée, le globe en- Iychreste. Rad.
tier du monde tourne en 24 heures. Ëly. du lat. pqlycreslus, dérivé du P.ÔMÂ ,'S. ï. vl. Pomme. V. Pouma. t
Ély. du lat. polus, formé du grec iroXoç grec
POMABA, anc, béarn. vl. POMAT. Pom- j;
.ftoAik (polys), plusieurs et -de ypvjaToc
(polos), dérivé de TCOXÉW (poléô), je tourne. ,
(chrêstos), bon,:utile, qui est da, cat. esp. port. Pomata, ital. Pommée, <
utile à plusieurs
cidre, bière. Y.Poum, R.
Des deux pôles du monde se uommenl: l'un choses ou qui a plusieurs utilités.
(
arctique, nord, boréal,ell'autre antartique, POLYGAM1A, s. f. (poulygamle); POC- O pomada eoecresculz en sas vinhas.et t
sud, austral ou méridional. LTGAMIA. Polygamia, lat. port. Poligamia,
vergées. -Fors et Cosl. de Béarn. •'
POLOGRES, s. m. vl. Prologue. Yoy. ital. esp. cal. Polygamie, état d'un homme POMADAT,s. m. vl. Du cidre. Yoy.
Prologo. qui est marié à plusieurs femmes en même Cidre. \
POM PON PON 913
Ély. depoma-el de adat, fait avecla pom-
R.
PONCHADAMEN adv. vl. Puntala-,
,
mente, ilal: A la suite, consécutivement.
f
PONHÈMEN, vl. V. onjement.
PONHER, vl. Y.Punger.
me. Y. Poum,
POivi&T, s. m: vl. Pomalo, ital. Pommé, PONCKADOR, vl. V. Ponchaire. PONiEMENT,s. m. vl. Piqûre. Voy.
cidre. V. Poum, R. '. PONCHAIRE , S. m. Vl. FOISCHADOB. Ponjement.
pOHAT, ADA, adj. et, p. vl. Gris pom- Punlador, esp. Pointeur, t. d'église. PONJA , vl. Qu'il ou qu'elle poigne,
-
melé, ée. V. Poum, R. PONCHAMEN, s. m. vl. Poinlement. perce, tue.
POIHBROYA , s. f. (poumbroye) ; FOBM- PONCHAR, vl. V. Ponhar. PONJEItÎENT , S. m. Vl. POKIEMEKT ,
BBAGA, DLEDOB, SEKISCLET, FODMBBOTA. ISom PONCHARIA, s. f. vl. Pontaria, port. roKHEMEK. Pungiment, anc. cat. Pungi-
qu'on donne, aux environs d'Aix, à la vul- Pointage, l'aclion de pointer les enfanls. mienlo, esp. Pungimenlo,ital. Piqûre, élan-
vaire ou arroche puante, Chenopodium vul- PONCHAT,ADA, adj. elp. vl. Pointé, cement. V. Pouncl, R.
varia Lin. planle de la fam. des Chénopo- piqué. Y. Pounct, R. PONJER, vl. Y.Pougner.
dées commune le long des chemins. V. Gar. PONCHET, s. f. vl. Petit point, globule. PONRE , v. a. vl. Pondre. V. Poundre.
Ghenopodiumfoetidum,p. 105. PONCHETA, s. f. vl. Punlela, cal. Poin- Ély. du lat. ponere. Y. Pon, R.
Celte plante se reconnaît facilement à la te, petite pointe. Y. Pouncheta et Pounct, PONS, nom d'homme, (pôns) ; FODEKS.
mauvaise odeur qu'elle exhale. Rad. Ponzio, ital. Poncio, port. Pons.
Poumbraga.
Élv. V- PONCHIA, s. f. vl. Poinle,sorlc de clou. L'Église honore trois saints de ce nom, les
PÔMEÏ., S. m. vl. Pomell, anc. cal. Po- PONCHOS , s. f. vl. Poinle. 11 et 14 mai, et le 29 novembre.
mello, ilal. Pomme, boule, petite pomme ; PQNCHT, vl.V. Ponch. PONS, s. f. vl. Poignée : Pons de l'-es-
pommeau, boulon. V. Poum, R.
PONCHURA, s. f. vl. FBKCTUBA. Puntu- paza, poignée de l'épée.
PÔMELAR, v. nvl. Jeter dés pommes ra, esp. port. ital. Piqûre. Ély. depong, par i's du sujet, pongs, et
Ély. du lat. punclura,m. s.
en l'air. V. Poum, R.
.
parla suppr. du g,pons. Y. Pugn,R.
POMELAT, ADA, adj. et p. vl. POMAT. PONCHOT, UDA, adj. vl. V. Poun- PONT, FOUKT radical dérivé du latin
Pomellato, ital. Pommelé, ée. chut. ,
pons, ponlis, pont, formé dependere , pen-
POIHSR, vl. Pomer, cat. V. Poumier. PONCIRA, s. f. (pouncire); Conçol,esp. deo, êlre pendu, suspendu, parce que le pont
f
PORIETA, vl. ometa, cat. Y. Poumeta. Poncile, ilal. Un des noms du limon cédrat esl suspendu sur l'eau.
POftîîAS, nom de lieu, vl. Pamier, ville ou pondre de saint Remo, qu'on nomme De pontis, gén. de pons par apoc. pont;
de France. aussi pomme de paradis, il al'écorce exté- ,
d'où _: Pont, Ponl-et, Pont-oun, Ponloun-
POEIIER,vl. V. Poumier. rieure lisse comme les vrais limons, et l'inté- ier, Pont-ifo, Pontifical.
POBIULÂ, d. de Nice. V. Paumoula. rieure épaisse comme celle des cédrats. De pont, par le changement du t en z :
- POMP, FôBiHF,
radical pris du latin pom- Ély. du lat. pomumcereum.Y. Poum, R. Pouz, Pouanl, et les noms propres, Pons,
pa, pompe, appareil, grande parade, et dérivé PONCIRADA, s.f. (poncirâde). Uû des Ponc-el, Poncel-et, Ponc-et, Ponchet, Du-
du'grec T.opTAi (pompé); pompe, parade, noms de la mélisse. V. Melissa. ponch-el, Ponc-el-in, Le-ponl, Du-pont.
ostentation, impulsion, mouvement quipor- Éty. Ainsi nommée à cause de l'odeur de Plus de 200 villes villages ou hameaux,
,
teà..., dansle sensde pompe, parade, et de citron qu'elle répand. V. Poum, R. ont pris, en France, leur nom du mot pont,
IÏ;[IÏÏE'.V (pempèiD), transporter,
conduire, PONCTACIO, vl. V. Punclacio. soit parce qu'il y en avait quelqu'un de re-
faire conduire,dans celui de pompe à tirer de PONCTALMENT, adv. vl. V. Pounc- marquable lors de l'établissement du lieu,
l'eau. luelament. soit parce qu'il fallait en passer un pour y
arriver.
; par apoc. pomp; d'où : Poum-
De pompe, PONDEROS -, adj. vl. Ponderos, anc. cat.
PONT, s. m. (pouén) ; POOENT , POBK.
pa. Poump-ous, Poump-el, Poump-els , Ponderoso, esp. port. ilal. Pesant.
Ponte, ilal. port. Puenle, esp. font, cat.
Poumpousa-ment. PONDEROSITAT, s. f. vl. Ponderosi- Pont, ouvrage en pierre, en bois ou en fer,
' De pomp, par le changement des pp en 6, dad, esp. Pondérosité, pesanteur.
Vomb; d'où Bomb-a, Boumb-ança, Boum- Éty. du lat. ponderosilalis, gén. de pon- élevé sur une rivière, un vallon, une excava-
banc-ier.
:
derosilas, m. s. tion, etc., pour en faciliter le passage.
De poumpa, pour tirer l'eau, poump; d'où: Ély. du lat. ponlis, gén. de pons, m. s.
PONDRE, vl. V. Poundre. V. font, R.
Poump-a. Poump-ar, Poump-at, Archi- PONDRE, v.a. vl. Mettre, ajouter. Yoy.
poumpa,Poump-ier, Poump-ela. Pon, R. On nomme :
De pomp, par la suppression de m et le PONENT, vl. V. Pounent.
changementdes pp en 6, bob; d'où : Bob-an, PONG,s. m. vl. Poing, V. Pugn, R. PONT A COULISSE, celui qu'on lait glisser sor des
Bolan-ier, Bobans-a, Bobans-ar. Poignée, il ou elle piqua, pour point. Yoy. poulies.
POMPA, vl. Pompa, cat. esp. port. ital. P.ouin. POKT DORSIANT , celui qui est fiie.
Y. Poumpa. PONG, nég. vl. Point, pas. POKT-LEVIS, V. Pont-leradis.
.
' POMPEIA, V. Herculanum. PONGER, v. a. vl. Poindre, piquer. POKT SUSPEKDU,
POMPEO nom d'homme (poumpée); Ély. du lat.puTi^ere. V. Pounct, R. POKT TOURKAKT , celui qui peut tourner sur un
Pompeo, ilal. esp., pivot.
L'Église honore cinq saints de ce nom, les
PONGILAR,v. a. vl. Elayer, échaffau-
der. V. Apountelar et Pouncl, R. Le premier ponl en chaînes , établi en
10 avril,7 juillet et 14 décembre. PONGURA ,s. f. vl. Piqûre. Angleterre, le fut en 1819.
POMPOS vl. V. Poumpous. Ély. du lat, punclura. Y. Pond, R. L'art de construire les ponts remonte à
, Pomposità, ital.
POMPOZITAT, s. f. vl. PONHA, s. f. vl. POIGKA. Punya, anc. l'origine du monde!
Pompe, ostentation. Selon Hérodote, Menés, un des premiers
POBîSERS, s. f. vl. Pierre-ponce. cal. Hâle, soin, devoir, attention, peine,
effort. V. fen, R. souverains de l'Egypte , avait fait bâtir un
PON PONKADA,vl. V. Pougnada. pont sur l'un des bras du Nil, et Diodore
PONHAL, adj. vl. Comme le poing, de attribue à l'ancienne Sémiramis la construc-
PON,s.m.vl. Pont, v. c. m. il ou elle la grosseur du poing. V. ugn, R: f
PONHAR, V. a. et n. vl. POIGKAB , POIK-
tion de ce ponl magnifique qui traversait
l'Euphrate à Babylone.
met ; pona, qu'il ou qu'elle mette.
PONCEJAR, v. a. vl. Pointiller, improu- GKAB , PDKHAK , PDKGIÏAB, POKCH AB , FDRCHAH . Les Romains en construisirent plusieurs
Punxar , cat. Punzar , esp. Puntare, ilal. avec beaucoup de magnificence , ond'Au- cile
ver. V. Pouncl, R.
PONCESA,s. f. vl. POMSEBS. Pierre-ponce. Tarder, s'efforcer, se peiner, tâcher, se hâter. entre autres le pont Adrien et le pont
PONCH, s. m. vl. Piqué, point. Voy. Y.Pen, R. guste, élevés sur le Tibre.
Pouint,Pounchel Pounct, R, Ponharai, je lâcherai. Les Français se sont particulièrement
PONCHA, s. f. vl. FBKTA. Pointe, V. PONKAT, ADA, adj. et p. vl.Teiné, distingués dans ce genre de construction, et
Pouncha; piqûre, Y. Pougnidura; pioche. travaillé, tardé. V. Pen, R.
I les
ponls de Neuilly, de Louis XIV à Paris,
Y, Pic etfouncft, R. PONHAT , vl. V. Pougnada. en sont une preuve incontestable.
TOM. II. 2me PARTIE. ilo
9U PON PON P0N
Vers la fia du dernier siècle , les Anglais CONTREFICHES les pièces de boîs placéesobliquement, LES AMARRES, ou pièces de fer fixées dans la eulée ou
, viennent s'attacher les cables-
mirent à exécution l'idée de faire des ponts qui des culées vont soutenir les sommiers inférieurs.
COTE DE TRAVÉE, les espèces de sommiers contre bu- LES OBELISQUES/PALIERS ou PYRAMIDES, quî
en fer fondu, qu'un peintre de Lyon avait tants qui partent de la culée ou d?une paléë. soutiennent les cables à une hauteurconvenable:
eue avant eux, mais que le manque de moyens CRÈCHE, l'enceinte que.l'on fait autour du pied d'une LES FAISSEAUX DE SUSPENSION, ou cordes- vÊrti-
l'avait empêchéde la mettre en oeuvre. pile ou d'une culée, avec une file de pieux éloignés pa- cales qui, des cables, vfennent se fixer au tablier pour le
En août, 1799, invention des ponts en fer rallèlement d'environ un mètre, et que l'on remplit de soutenir.
forgé. maçonnerie. ÉES TRAVERSINES où poutres transversales qui ïup.
,
Les ponts en fil de fer furent inventés par CROIX. DE. SAINT-ANDRÉ lespièces de boîs placées portent le plancher.
,
en X entre le sommier supérieur et L'inférieur , formant LE TABLIER, le TROTTOIR et le PARAPET, comme
un habitant des Etats-Unis. Les anciens le garde-fou. dans les" autres ponts.
connaissaient déjà les ponts de chaînes et d'un côté
, CULEE, le massifde maçonnerie qui soutient MONTAGE, s. m. vl. Ponlatge, cat.
les demi-sauvages de l'Amérique se servent la première ou la dernière arche, et de l'autre les terres.
des ponts suspendus, faits avec des lianes et FLÈCHE, les deux longues pièces de bois assemblées Pontage, esp. Pontage, droit de passage sur
des cordages qu'ils attachent aux arbres des parallèlement avec entr'êtoïses et croix de Saint-André, un pont.
deux côtés des rivières qu'ils veulent passer. .
qui servent à mouvoir unporit-levis;
placés
Ety. du lat. pontaticum, m. s. V. Pont,
En 1820, le capitaine de vaisseau Brown, GARDE-FOU, les appuis ou espèces de balustrés Rad.
acheva la construction du pont de chaînes de chaque côté du pont pour empêcher qu'on ne tombe- POWTANIEÎl, s. m. (pbuntanié) ; roui-
MOÏSE, les pièces perpendiculaires qui servent à lier
jeté sur la Tweed ; c'est le premier de ce celles qui composent le garde-fou: TIER , POUHTAGNIEF, POUHTAÏÎIEB.
COIIHIlis 3UX
genre qu'on ait fait en Angleterre. PALÊE, une pile de pieux enfoncés en terre, à peu de ponts, pour recevoir les droits de passage.
On comptait en France, en 1837 distance les uns des autres , liés par des moises ou lier- Ély. de la basse lat. ponlanerius. Voy.
3
1663 ponts remarquarbles, dont : nes boulonnées et chevillées.Les palées sont aux ponts de Pont, R.
1189 en pierres. boîs^ce que les piles sont aux ponts de pierre:
296 partie en pierres et partie en bois. PARAPET la muraille à hauteur d'appui, qui remplace L'antîqùÈ pbùntanier'reculelson bateon
,
93 en bois. dans les ponts de pierre, le garde-fou des ponts de bofs. Quand viêuet d'un vivent lou visage nouveou;
PIÈCE DE POWT la grosse solive qui traverse une Çoye, Délire.
85 en fer. ,
travée et fait saillie en dehors, dans laquelle on assemble
Tous ces ponts réunis donnent un total de les poteaux d'appun
PÔNTAR v. a. vl. Pointer, piquer. V.
7825 arches. ,
PILE, le massif en maçonnerie qui supporte les arches Pounct, R.
PONT, s. m. En terme de marine, pont, d'un pont de pierre, et les travées d'un pont de bois. PONTES, Gare. V. Pontin.
plancher des vaisseaux. P1ETJ une pièce de bois pointue et ferrée, enfoncée en PONTET s. m. (pounté) ; POUKTET ,
, ,
On nomme :
terre au refus du mouton, pour former les pelées d'un
poDHtooB, TovuTiLBAc. Pontet, cal. Puenle-
pont de boîs et les pilesd'un pont de pierre. cito, esp. Ponticello, ital. Ponceau, petit
PIVOT MONTANT,-la pièce retenue à plomb par deux
RAMPE, on donne quelquefois ce nom aux parapets en contrefiches au dessus du lit, et par deux décharges au pont.
fer qui sont perces à jour, comme une rampe. dessus dn pavé, pour entretenir les liens ou garde-fous. Ety. du celt. pontellus, ou du lat. ponli-
"VOIE l'espace entre les trottoirs sur lequel passent les POINÇON ou AIGUILLE, la pièce de bois dé bout culus, ou bien de pont et du dim. et. Yoy.
, ,
charrettes» soutenue par des arbalétriers, servant s porter les dosses Pont, R.
ABORDS la disposition du terrain arrangé pour faciliter
,
d'un pont. Pontet de viouloun, chevalet. ~
l'accès du pont. RACINAL, là pièce de Bois assemblée ou attachée sur la Pontet de fusiou, sougarde.
TYMPAN, l'espace plein entre les arches, au dessus des tête des pilots d'une fondation.
piles. RADIER le massif en blocage on carreaux dé pierre
Pontet de vitrier, tenons, morceaux-de
BUTEE, le massifde pierres qui soutient la chaussée. ,
compris entre les piles etles-culées,. pour prévenir que
, plomb que l'on attache aux vitrages.
CONTRE GARDE, l'espèce de crèche remplie de
gros l'eau ne découvreles fondements. Pontet de soulier, haut talon de bois.
Blocs de pierre, qu'on place pourtour d'une pile.
au
COTJCHIS la poutre le sable ei la terre qui
SABLIÈRES, les pièces qnî sont posées sous le plancher PONTET, s. m. POCHTET. Tenon? mor-
, ,- sont sous d'un pont de bois. ceau de bois courbé en forme de boucle, sus-
le pavé du pont. TABLIER la partie d'un- pont-Iévis qui s'abaisse pour pendu à
DECHARGE,1a pièce posée obliquement dans les , un piquet, dans lequel les cordiers
former le passage.
TRAVÉE, la partie du plancher d'un pont de bois, con- passent leurs cordes pour les soutenir.
ponts
de boîs, qui, contrebutéepar sa correspondante,soulage
là charge,
tenue entre chaquepalée.
En terme de vitrier , tenon', pointe, petits
LICE le garde-foudu pont de boîs.
, AILES » les murs qui soutiennent les berges de la rivière clous sans tête, qui servent à fixer les car-
TRAVOlN la pièce de boîs qui traverse la-largeur d'un
, vers les têtes des culées; reaux de verre.
pont et qui porte les poutrelles des travées.
HEURT, l'endroit le plus élevé' de la chaussée d'un pont.
AIRE, le dessus sur lequel on marche , pavé ou non: PONT1AS, s. m. Nom- d'un vent pério-
BANQUETTE l'endroit plus relevé pour le passage des dique qui souffle dans le départementde la
LIENS les pièces de bois qui servent à lier les autres ,
pièces.
, gens de pied
TROTTOIR, V. Banquette.
Drôme à des heures régulières ; vient du il
TETE, la partie antérieure, l'ouverture.. BASCULE, le contre poids d-un pont-Ievls qui sert à lé
Nord et est très-froid.
SOUILLARD, la pièce de bois assemblée
sur des pieux, lever. PONTIC, rCA, adj'. vl. Pontic, cat.
et que l'on pose au devant des glacis qui sont entre les BAHUT la grosse pierre taillée en bahut, qui couvre et Pointu, piquant, ante.
piles.
TAPECU, la partie chargée d'une bascule, qui
,
termine les parapets en maçonnerie. PÛNTICITAT s. f. vl. Pbintkilé,
sert à lever qualité de ce qui est, pointu, piquant.
et abaisser plus facilement un pont-Ievfs. PONT, pons, Ont souvent été pris pour
CROSSETTES les retours des voussoirs POSTIER, Gare. V. Pontin.
des
,
n'est
dans lesquels la eau, rivière, mer, Omnla ponlus erant. PONTIFE, s. m. (pountifé); FOCHTIFA,
coupe ponts pas suivie;
Ety. du lat. pontus, dérivé du grecTcovcoç PODHTIFE, FOCHTIFOO. Pontefice, ilal. Ponli-
Dans- un pont.en bois ou en pierre, (ponlos), mer. fice, esp. port. cat. Pontife, le souverain de
on nomme : D'où. les noms propres, Pont-Euxin, l'Eglise le pape ; anciennement, prêtre qui
IIellespont, Pont-eau-de-mer, etc., etc. ,
n'était attaché a aucune divinité particulière,
AIGUILLE, Y. Poinçon. PONT-DE-SAKT-DERKAHE,S. IB. Un ÛQS mais dont la fonction était d'offrir des sacri-
ARBALETRIER, les pièces de boîs qui
charge sous l'entrait.
portent en dé1- noms de Y Arc-en-ciel, v. c. m. fices à tous les dieux.
ARCHE, la voûte construite sur les piles PONT, s. m. vl. adv. point, nullement. Éty. du lat. pontiféx,pontifias, dérivé de
ou sur les
cul ées pontem facere, parce que, selon Denis d'Ha-
-
AVANT BEC, V. Dec. PONT SUSPENDU. lycarnase le premier pont qu'on vil sur le
ïiEC, la masse de pierres de taille ,construit
assemblage de
charpente, disposés à angles saillantson les piles d'un Les principalesparties qui sont particu-
Tibre fut aux frais des premiers
snr
pont ; on nomme avant-becs, ceux de devant et arrière-
,
lières à ces ponts sont ; chefs de là religion, par la nécessité où ils
becs ceux: de derrière. étaient d'aller faire leurs fonctions en deçà
,
BRISE GLACE, la pièce de boîs à angle
aigu, assemblée! LES CABLES, ou faisseaux de fil de fer qui1.vont d'une et
au-delà de ce fleuve, ce qui les fil appeler
tur l'avant bec. culée à l'autre et auxquels le pont est suspendu* pontifes ou faiseurs de ponts. V. Pont et
CIKTRE l'arcade de bols
, sur laquelle on bâtit une; LES BOITES dans lesquelles les extrémités des cables Pont, R.
arche. ,
jont'enfermées. Les premiers religieux qui occupèrent la
PON PON POO 915
chartreuse deBompas étaient connus sous le
vaisseau
^ démâlé et hors de service qui sert POOUEZOUNÏQUE ICA adj. et s.
nom de frères
pontifes ; il en est fait men- de
c logement aux prisonniers, dans les ports (pooumouniqué ique) ; , FALMOOWQUE
,
de , , POC-
lion dans un acte de 1189. c mer. MODKISTO. Pulmonique qui a le poumon
,
PONTIFIAR, v. n.. (pounlifiâ) ; POCK- Ely. Dim. du lat. pons, ponlis, pont, affecté.
Célébrer pontificalement, en parlant c'est-à-dire
c petit pont. V. Pont, R. Éty. V. Pulm, R.
uriAB. ,
d'un évèque ; iron. bien officier à table. PONTOUNIER , s. m. ( pounlounié ) ; POOUPAR, V. Paupar.
Ély. Sync de pounlificar, faire le pontife i
POOKTODKIEH. Ponlonier, celui qui reçoit le POOOR , Por cat. Pour peur, V. Paour.
pontife. Y. Pont, R. droit de pontonage ; en d. bas lim. batelier, POOORAS, V. , Pauras.
ou officier en <
PONTIFICAL adj. (pounlificâl) ; PODN- (qui passe les rivières avec un baleau, qui POOURETAT, V. Paurelal.
TIUcKL,TotisTiTicAv.Pontifical, esp. port, ifait, par conséquent, l'office de pont. POOUROUN, V. Pauroun.
cat. Pontificale, ilal. Pontifical, aie,
Ély. de pounlôun, petit pont, et de ier.
qui POOOROUS, V. Paurous.
appartient à la dignité de pontife, d'évêque. ' Pont, R.
Y, POOUSADOOR. s. m. (poousadùu).
,
Lieu où l'on se repose
Ély. du lat. ponlificalis. Y. Pounlife el PONZ , s. m. vl. Pontife, frère pontife. ,
où l'on a coutume
Poni,R. Ély. du lat. pontifex. Y. Pont, R. de se reposer, lieu qui est destinéà cet usage.
PONTIFHCALAMENT, . adv. (pounlifi- t .„
PONZ , s. m. vl. Point, pointe au jeu. V. Pous, R.
calament. PODKTITJCALAMEHT. Ponlificalmenle, PONZEJAR, v. a. vl. Servir, rendre POOUSAGI, s. m. (poousâdgi); POOO-
esp. ilal. Pontificalment, cat.
Pontificale-
.service aux autres. SAGE. Posage ? action de poser ce qu'il en
,
ment, avec les habits pontificaux. PONZILHA, s. f. vl. Il ou elle échaf- coûte pour cette opération. V. Pous, R.
Ëly. depounlificala et de la term. ment, faude.
1 POOUSAR , v. a. (poousâ); POODVAE.
d'une manière pontificale. Y. Pounlife et
Posare, ital. Posar, esp. Pos, port. Poser,
Ponl,R. E»00 placer, mettre sur quelque chose.
Éty. du lat. ponere, posui. Y. Pous, R.
POUNTIFICAT, s. m. (pounlifica) ; POOO, Pour peur, V. Paour ; pour peu.
Ponlificalo ital. Ponlificado esp. port. V. Pauc. Poousarlevame, mettre levam détrem-
, ,
Pontificat, ,cal. Pontificat, la dignité du POOUDRAGOCS ODSA, adj. (poou- per le levain.
et temps que
le dure son règne ; chez dragous ,
ôuse). Couvert de plaies ; ulcéré
POOOSAE, v. n. V. Pausar.
: pape
les anciens romains, dignité du grand (
pon- ée. ,
V. Plagôus. , POOUSAT, ADA, adj. et p. (poousâ,
lile.
, âde). Posé, ée. V. Pous, R.
POOUFEAS, s. m. POOUSE , s. m. (pôousé) ; PQDE. La
Éty. du lat. ponlificalus. V. Pounlife et POOUFIASSA, s. f. (pooufiasse) ; POOD- tempe , la partie latérale de la tête qui s'é-
.! Pont, R.
FI et mieux PADFIO. Piffre, esse, personne tend depuis l'oreille jusqu'au front.
PONTIFICAT, s. m. (pounlifica) ; POUH- extrêmement grasse el lente dans ses mou-
;
ilal. Ponlificado, POOUSSA, s. f. (pôousse). Poussière,
nncAT. Ponlificalo , esp, vements , lourdaud. àBerre, Bouche-du-Rhône. V. Poussiera
•. port.
Pontificat, cal. Pontificat : Estre sur POOUFIC, s. m. (pooufi). Morceau de et Pulver . R.
soun pontificat, être sur son trente et un , bois pointu que les enfants fichent en terre POOOTILHA, V. Poutilha.
.,
en grande toilette, pour s'amuser. V. Paufic. POOOTRALHA , s. f. pooulrâille ) ;
(
Ély. du lai. pontificalus, m. s. V. Pont, POOUFILAR,v. a. (pooufilâ). Faufiler,
Rad. bâtir. Cast. V. Faufilar. PABTF.ALSA , POODTBAIA. Haras d'ânes, la
quantité d'ânes qu'on mène à la suite d'un
r.
PONTTLHAC, s, m, (pounlillâc) ; P.OOH- POOUFIREE, V. r. (pooufir, se). Gare. troupeau pour le transport de l'équipage,
-[, TiiBAc.
Ponceau pelit pont. V. Pontet. Se gorger, se gonfler, s'empiffrer. iron. multitude ou foule d'enfants mal éle-
PONTILHAS s. f. pi, (pountilles).
,
POOUFIT , IDA, adj. ( pooufi , ide ). vés ; lie du peuple.
,
fl
Poinlilleries, action de pointiller, de chica- Gorgé, ée. V. Éty. depooutre, âne, el delà lerm. alha,
ner. V. Pounct, R. POOUMARD, s. m. (pooumâr). Pau-
toul, la généralité. V. Pooulre.
S'ieou parlé à mous porens de marina nias fillios
mard, poumon , et par ext. estomac.
POOUTRAS , ASSA, adj. (pooulrâs ,
E
, Ély. du lat. pulmo. Y. Pulm, R.
âsse). Ignorant, mal élevé.
"Z N T qu'au Hou d'un conseil
a me cerquon depontilhos.
t Michel. E pioy sans avédrévergougna Éty. Augm. depooutre.
PONTIN, s. m. (pounlïn); pooima, Vous yébufa dins lou paoumard POOHTRE, s. m. (pôoulré). Bourrique,
L'esprit daou verme galavard. âne de berger, el fig. pauvre hère, malotru.
FIAUCHODK
, FEP.HOOK , FOCHTIEH , POCNTES.
Perron, escalier Fabre. Éty. de l'esp. polro, poulain dérivé du
te
en pierres ou en bois, lat. pollelrus m. s. ,
.: placé en dehors de la maison el terminé par POOOIKIAR, Muer. V. ,
'' un pallier, au-devant de la porte d'enlrée. POOOTRILHOUN, s. m. (pooulrillôun).
POOUMOUN , s. m. (pooumôun) ; pAB- Dim. depooutre, petit âue.
Ély- du lat. podium, Gare.
[j m. s. dérivé du grec MOUN , PALMOOB, PODLMOOK. PulmOn , eSp. POOHTROUN,ail. dePoultroun, v. cm.
™'JÇ (pous) ; pied, parce que ces sortes de Polmone, ilal. Pulmo, cat. Poumon, or- POQWADOUR, V. Pausadour.
balcons sont soutenus ordinairement par des gane parenchymateux, placé dans la cavité
j. POOOTAR , V. Pausar.
-
colonnes qu'on a comparées à des pieds.
' de la poilrine , dont la fonction est d'absor- POOOVEREOU, s. m. (poouverèou).
Y.Pod.R. ber un des éléments de l'air atmosphéri- Tourbillon, vent impétueux qui va en tour-
' PONT-LEVADIS s. m. (pon-Ievadis) ; que de l'élaborer et de le combiner avec; noyant. Gare.
, ,
le moyen de la respiration.
| rODEKT-tIViS PODEHT <JDE TJBA. POXdO-leVa- le sang
lojo, iial. , , par
Puente-levadiza, esp. Ponie-le- V. Pulm, R. POP
f.
"j vadica, port. Pont-levis ponl fait en ma- Èty. du lat. pulmonis, gén. de pulmo
i, nière de plancher qui ,
se hausse et se baisse m. s.
,' POFA, s. f. vl. Popa, cat. V. Poupa.
ïj devant la porte d'une ville
ou d'un château , Les Provençaux emploient presque tou- POPA, s. f. vl. Poppa, ital. La mamelle,
Par le moyen de flèches, de chaînes et d'une jours le pluriel en parlant du poumon ; ils; le sein la poilrine. V. Mamela el Poussa.
bascule. ,
Éty. du lat. popa, bout de la mamelle. V.
., disent : A leis pooumouns gastats. Ce seraitt
'Y Ely. de ponl el de levadis, qu'on peut une faute de traduire cetle phrase en fran-. Pop.R. 2.
;' lever. çais par il a les poumons gâtés, malades, POPAR, v. a. vl. Poppare, ital. Tèler ,
;, PONTOON, s. m. (pounlôun). Pour il faut dire il a le poumon etc. Quoique cetl remâcher. V. Telar.
;; Pelit pont. V. Pounlet et Ponl, R. ,
organe soil partagé en deux lobes comme lee Éty. déposa et de ar. Y. Pap, R. 2.
\ PONTOON, s. m. Ponton, esp. Ponto, foie il ne forme cependant qu'un tout. POPARD, s. m. (popâr), d. bas lim.
p
Çat. Ponton,
esp. Pontone, ilal. Ponlon, POOOKïODNAR, SI, V. S'espooumou-- Bouillie pour les enfants. Voy. Soupeta et
'i barques servant de pont
pour traverser les nar el Pulm,R. Pap,R.. 2.
rivières bateau ayant
; un mât et servant à POOUMOUNïA, s. f. (pooumounie). POPEL, s. m. vl. Mamelon. V. Popa et
,i amarrer les vaisseaux que l'on met en carène ; Pulmonie. Y.Phthisie, Pluresia et Pulm, R. Pap R. 2.
. ,
çvtfi POP POP POR
POPIL, s. m. vl.. Le gras, la partie char- Population des différents États de l'Europe, ceux nourris dans:
pas si gros ni si gras, quechair
les maisons; mais leur est beaucoup-
nue. V. Poupa. ewl820. ',_•.
POPLE, S, m. (pÔplé) ; POBLE , PUFLE- plus ferme et plus délicate ; on estime parti-
Popoïo,ital. Pueblo, esp. Povo, port. Poble, Russie d'Europe. 37,000,000 culièrement ceux des environs de Riez,
cat. Peuple, habitants d'un même pays ; tou- d'Asie.. . . . . 6,000,000 Basses-Alpes.
tes les familles qui vivent sous l'autorité d'un
monarque ; gens sans instruction , sans édu-
cation, sans lumières et que les préjugés
subjuguent.
Éty. du lat. populus m. s. V. Popul, R.
—
Suède-Nonvège.
Danémarck.
Angleterre
Allemagne
.......
.
.
.
.
.
.
.
3,331,000
1,703,000
17,208,918
30,000,000
Éty. du lat. porcus, m. s. V. Porc, R. >
Estre coumo un porc à l'engrais,
comme un cochon à l'auge.
Faire un ped de porc,. faire un
êlre
pas de
Prusse, 10,058,000 clerc.
,
Pays-Bas.. . . . . . . 5,126,000 Jugar un ped de por eh quâuqu'un,
18,000,000 tromper, trahir quelqu'un, lui manquer de
ni
...
A pople fideou ni ciladela casteou.- . . . . . .
Italie.
,
Prov.
PQPOOSJ, dl. Le même que- Barban,
v. c. m. el Paour, R.
POPUL, radical pris-du-lat. populus, i,
.
France. ..
Espagne.
Portugal
POPULOS, OSA,
......
.
.
." ..
.
vl'.
,
Populos,
. •
cat..
•
V.
29,327,388 parole.
M),351,075 PORC, S.- m. FOUEHC, FOUABC , EKGOURGET,-
3,683,000 GOUBGAS, KocHi. Pâté, lâche qu'on fait sur
le papier en y laissant tomber une goutte
d'encre.
peuple, multitu de réunie sous les mêmeslois, Populous. Ai fach un porc, j'ai fait un pâté.
foule ; et dérivé du grec TtoXùç (polus), beau- POPDLOÛS, O0SA", '(poùpulôus, ôuse); Éty. De sa couleur noire. V. Porc, R. '
PopulOS Cat.
coup. FOUFOULASSOUS, PGUPUI.OUS.
Popùlaso Popoloso, ital. ,
Popu- PQR.C, s-, m. POUERC. Nom par lequel on
De populus, par anoc.-popul; d'où : Po-
• .
esp.
, où
port. désigne, à Nice et aux environs, le batiste'
pul-aça, PopuUar, Popul ari, Population, leux euse, la population est considéra- caprisque, Balistes càpriscus, Lin. poisson
ble.. , Popal, R.
Y.
De popul, par la suppr. de u, popl; d'où : de l'ordre et de la fam. des Chismopnés (res-
Popl-e. PQPUL0Z, vl. V. Populos. pirant par une fente), qu'on prend, à Nice,
De popl, par le changement de o en u, POR pendant les fortes chaleurs.
publ; d'où : Pupl-ada,, Pupl-ar, Pupl-at, PORC, CA, adj. (pouêrc, pouêrque);.
Pupl-e, Des-puplar, Re-puplar..
-. POR , pr. vl. Après: Por juisi, après.le Porco, port. Sale, malpropre. Cochon, en-'
De popul, par le changement de o et de- u jugement; pour. chonne, ne sont pas français comme adj. V.
en ou : Poupoul-ass-ous, Poupul-ous. En por, à part, à l'écart, de côté.^ . Porc R.
De popl; par le changement de p en 6 ,
, POR., adv. vl. POBB. Hors, dehors : Gitar PORC-ESPI, vl. et
Pobl-al, Pobla-ment, Pobl-at, Pobl-e, Pob- por, expr. adv. vl. jeter bas,démolir,.mettre PORC-ESPIK S. m. FODERC-ESPIK. POTC-
ol,Pob-oul, Pobl-acio. dehors, renvoyer au-loin. espi, cat. ,
Pouerco-espin, esp. Porco-espiho,
POPULACA,s. f. (populace). Popolazza, port. Porco-spina, ilal. Porc-épic,Fi/slrt!i;
ital. Poblacho, esp. Populaça, port. Popu- Si a entre vos albre caia mala sabor, erislala, Lin. Mammifère onguiculé, de la'
latge, cat. Populace,le bas peuple, le menu Prendelz ne.la razitz e pois gitatz la por. fam. des Rongeurs, originaire des climats
peuple. Hist. Crois. Albig. vers, 6782-83. chauds de l'Afrique el des Indes.
Ely. U serait plus convenable d'écrire ce Sfil y a parmi vous un arbre qui aiemau- PORC-D'INDA, s. m. Yoy. Lapin-de-
,
raot par ss, populassa, étant dérivé de po- vaise prenez-en la racine et puis je- Barbaria.
pulus, popul, el de la term. dépr. assa. V. tez-la saveur,
au loin. PORC-DTARIN, S. H3-. POUERC, BERÏAHS
Popul, R. PORC, FOUERC POUARC, POuRC, î>ORCH-, POUER-DE-MAR, BEBKADET.~PeSCe-pOTCO ital.,
POPULAR,adjï vl. Popular, ,
cat. Yoy. radical dérivé du Ial. porcus ,i, porc, pour- Cochon marin, porc marin, cenlrine ou, hu-
Populariet Popul, R. ceau, cpchon, qu'on fait venir d'un ancien- mentin, Squalus centrina, Lin. Centrina
POPULARI, adj. (poupulâri) ; Popular,_ mot grec.™py.aç (porkos), qui désignait le vulgaris, D\cl. des Se. nat. poisson de l'or-
esp. port. cat. Popolare, ital. Populaire, qui même animal. dre des Trématopnés et de la fam. des'Pla-
est du peuple ou qui le concerne; qui se De porcus, par apoc. porc; d'où : Porc, gioslomes ( à bouche, transversale), qu'on
fait aimer du peuple, affable. Porc-a, Porc-ach-ous, Porc-ada , Porc- trouve dans la Méditerranée.
Ety. du lat. popularisera, s. Y. Popul, air-ola, Porc-alha, Porc-aria, Porc-as, Éty. Ce poisson vit dans la fange comme
Rad. Porc-at-ier, Porc-el, Porc-in, Porcin-a les cochons, d'où son nom. V. Porc R.
POPULARISAT, s.^f. (pôupularilâ); Porc-iou, Porc-at-iar.. , ,
Sa chair est sldure et tellement filamen-
POUFCLABITAT. Popolarità ilal. Populari- De porc, par le changement de o en ou, teuse , qu'il est presqu'impossiblede la man-
,
dade, port. Popularité, caractère d'un hom- les mêmes mots que par porc, puerc. ger; sa. peau sert à polir le bois, et son foie
- me populaire. De porc, par le changement de o en. oue fournit une huile bonne à brûler. '
Ély. du-lat.popularilatis, gén. de popu- ou en oua, pouerc el pouarc : Porch-ier A Marseille,.selon l'auteur de la Slalist.
_
Afrique.
.........
Europe, de 170 à.
........
.
20
70
Le cochon grogne; sa vie ordinaire est de
180 vingl
ans, quand elle n'est pas abrégée.
Porcs d'aglan; donne ce nom à ceux
40 qui.se nourrissent on
Truya.
PORCACHOU&, s. m., (pourcatchous) ;
POURCACHOUS. Terme de Marseille. Y.
P°T'
....
. Amérique.
de glands dans les forêts, quier et Porc, R.
Total. ! 650 el qui sont à peu près Us
sauvages. ne se font PORCADA, s. f. (pourcâde), dl. POUR-
POR POR POR Q17
Porcada, port. Troupeau 'On s'accorde généralement à regarder les DÊ-LA-BONA, CICOUREYA-DEIS-PBATS,
cioA, POOBCINA.
cochons cochonnée. Chinois, comme les inventeurs de la porcelai- LION. Pissenlit ou pissenlit dent DEKT-DE- de lion,
de ;
Ély. de porc et de ada. V. Porc, R. ne, et l'on croit que c'est dans la province de Leonlodon taraxacum, Lin. Taraxacum-
PORCAIROLA, s. f. (pourcaïrôle), dl. King-le-lching, qu'on a commencé à en dens-leonis, obovaium et loegivalum, Dec.
Po0EcAiROLA.
Toit à cochons ; bourbier. Fabriquer, plus de 2000 ans avant l'ère chré- plantes de la fam. des composéesChicoracées,
Y Porciou et
Porc,R. tienne ; celle du.Japon est la plus estimée. communes parloul dans les champs. V. Gar.
PORCALHA, s. f. (pourcâille); POUR- En 1676, selon d'autres en 1704-; Bbélicher, Deus leonis fatiore folia, p. 149.
Viande de cochon ; gens sales, avides inventa la porcelaine de saxe, dont il trouva Ély. Porcin, du lat.porcinus, de porc,
CALHA.
et sordides. la composition en cherchant la pierre philo- herbe de porc d'où engraissa-porc. Yoy.
,
Ély. de pouerc, et de la term. àlha. V. sophai.
•
Porc, R.
Porc,R. En 1680 ou 1695, le baron saxon Tschirn- PORCIN, s. m. POURCÏN. Nom que porte
PORCARIA, s. f. (pourcarie);; ESPOUR- hausen, découvrit une composition meilleure dans la B.-Pr. le cochon d'Inde. V. Lapin
QmsSA, SALOUPARIA, SALOPABIA , GAGHOUKABIA,
que celle deBoélicheret qui imite la porce- de Barbaria.
FODBCABIA, POUEBCARIA, FOUBQUIGE, FOBQUIGE.
laine de la Chine. Ely. Dim. de pourc. Y. Porc, R.
Immondice, ordure , saleté , vilenie , co- Réaumtir créa celte industriepour la Fran- PORCINA, s. f. (pourcine), et impr.
chonnerie, malhonnêteté; viande de porc. ce, qui rivalise maintenant,avec les manufac- FOUBCIMA. d. bas lim. Le nombre de cochons
Éty. de porc et de aria. Y. Porc, R. tures étrangères et qui les surpasse toutes qu'on nourrit à la fois dans une maison.
PORCARIA , s. f. vl. Porcherie, rede- pour la peinture.- Éty, de porc et de ina. Y. Porc, R.
En 1749, Taunay, orfèvre de Paris, trouva ' Laporcinanouns'envaipas,les cochons
vance au sujet des porcs. V. Porc, R.
PORCARIA, s. f. vl. Troupeau de co- le moyen d'appliquer les couleurs sur la por- n'ont pas de débit.
chons et d'autre menu bétail ; étable à
celaine el de leur donner un éclat aussi vif PORCINA, s. f. (pourcine), dl. POURMHA.
cochons.
, V. Porc, R. el Porcada. que durable. m. s. que Porcada, y. c. m. et Porc, R.
PORCARIA, s. f. (pourcarie) ; POURCA-
C'est à la fabrique royale de Sèvres, fondée PQRCIQN, vl. Porcion, esp. V. Pour-
Porçaria, port. Immondice, saleté, en 1756, qu'il faut aller apprécierl'importante lion.
BIA.
ordure, malpropreté. découverte de M.-Taunay. PORCïOU, s. m. (pourcio.u) ; POUBCIOU,
Ély, du lat. spurcities, m. s. ou de porc Le 10 janvier 1808, MM. Stone, Coquerel POUCIOU, POUSSIOU, PORCAIBOLA,
SOUD, SOUDE,
de aria. Y. Porc, R. el Legros d'Anisy, de Paris, firent connaître SUDE, SOUDA, SOUT. Toit, élable ou loge à co-
el
PORCARISSAL, adj. vl. FORCAHISSALS . la manière d'appliquer mécaniquemenl les chons.
Epilhèle fréquente d'une espèce de dard ou couleurs sur la porcelaine. Ély. du lat. porcinum sous-entendu sta-
de pique ; peul-êlre de celle dont on se PORCELENA,s. f. (pourcelène) ; POUR- bulumj Y. Porc, R. ,
servait à la chasse du sanglier. Fauriel. CELEKA. Taon, grosse mouche qui ne
pique PORC-MARE,vl. V. Porc-marin.
Éty. de Porc, R. . .
pas. GaTc. V. Tâvan. PORBALAYGA, s. f. vl. Pordelaygue,
Éty. Je pensequ'elle est ainsi nommée par Râyn. c'est probablement du pourpier, qu'il
PORCAS, s. m. (pourcâs); POBKEAS.. translucide,
Porcas, cat. Augm. de pouerc, au figuré ce qu'elle à le ventre comme la est ici question. V. Bourloulaigua.
porcelaine. Ély. du \al.porlulaca, m. s.
comme au positif. V. Porc, R. vl. V. Porcel.
PORCASSI. s. m. vl. V. Porcassin. PORCELH, PORFIL, s. m. vl. Etableà cochons. V,
PORCELIER, adj. vl. Pourcelier, qui Porc,R.
PORCASSlN,.s. m. vl. PORCASSI. Gar- petits cochons.
dien de porcs porcher. V. Porquier et produit de PQRFlLï, s. m. vl. Porphyre, philoso-
Porc, R. , PORCELIERA, s. et adj. vl. Pourceliè- phe grec.
PORCAT, s. m. vl. POBCATZ. Acquisi- re, truie féconde. Y. Porc, R. PORFIRI, vl. V. Porphyro.
tion, profil, gain, PÛRCELLA, s. f. vl. Cochonaille, trou- POBGADOR,s.m.- vl. Purgatoire. V.
PORCATIAR, v. a. (pourcaliâ); FOUR: peau de porcs, tout ce qui est du porc. Purgalori et Pur, R.
Gâter. Y.PorC, R. PORCH i s. m. vl. Porphirion, oiseau qui POEBE , s. m. vl. PORGUE. V. Porlegue.
CATIAB, GAGKOUHAR.
lebecelles pattes rouges. G!. Occit. PQRGEïRE, (pourdgèiré). Celui
PORCATIER, s. m. (pourcalié); POUR- a s. m.
PORCHE, s. m. vl. Vestibule; porche; qui donne, qui avance les choses pour qu'un
CATIEH, PODBQUETIER, Porçatèr, cat. Por- lieu couvert à l'entrée d'une église. autre les prenne ; bâton avec lequel on don-
guero, esp. Porcajo , ital. Marchand de portique Ëly. du lat. porlicus, m. s. V. Tambour et ne les gerbes à celui qui les arrange sur le
cochons, charculier. V. Porquier el Porc,
Rad. Port, R. gerbier..
PORCATIERA,s. f. (pourcaliére) ; POUR- PORCHEIRAOA , s. f. (pourtcheirâdê); FORGER, v. a. (poûrger); POUEBGEB ,
CATIEBA, dg. Auge de porc; V. Bâchas et POUBCBOEIBADA, POURCELAT.
Portée d'une truie. POURGEAB. Présenter, donner,. avancer la
Porc, R. Aub. main, apporter, faire passer.
PORCEL,s. m. vl. PORCELH, PorceV, cat. PORCHEÏRAR , v. n. ( pourtcheirâ) ; Ély. du lat, porrigere, m. s..
Porcello,ital. Pourceau. POUBCHEIEAB.
Porcellar, cal.. Mettre bas, en Porgez me la mon, donnez-moi la main,
Ély. Dim. de porc. Y. Porc, R. parlant d'une truie. porrigemihvmanum,lat.
-
PORCELAR,v. n. v]. Mettre bas, en par- PORCHIER, IERA, s. (pourtehié, ié- Porger laman, tendre la main, mendier.
lant de la truie. V. Porc, R. re) ; TOURCHIEB, POUEQOIEB. Porcater, cat. PORGEUT, . UBA, adj. et p, (pourjû,
celui, ûde). Offert, erte, présenté.
PORCELENA, s. f. (pourcelène) ; Por- Porquero, esp. Porcajo. ital. Porcher,
cellana, ital. cal. Porcelana, esp. port.Por- celle qui garde des pourceaux.. Avril. Yoy.. PQRGI, s. m.-vl. lim. CITÂT. Saillie des
celaine, pâte de pélun-zé et de kaolin cuilè, Porc, R. murs.
très-fine, blanche et translucide, vases qui PORCHIW, s.'nr. (pourlchïn) ; POUBCHIK, PORGITA®, v. a. vl.. PORREGITAB. Jeler
en 6ont faits. V. Lapin-de-barbaria et Porc, R. à l'écart, dissiper.. -
PORCHUNA, s. f. (pourlchûue) PORGITAT, ADA, adj. et p. vl. Jeté,
Ety. Le nomchinois de porcelaine est tse- ; FODR-
t'i, celui qu'elle porte chez nous est proba- CHUKA. Les porcs en général. Aub. ée, à l'écart
blement pris de la coquille ou du genre de PORCI; adj. vl. V. Porcin. PQRGUATQRS, vl. Y.Purgalori.
Coquilles qu'on nomme porcellana,- en.lat; PORCIN, adj. vl. FOBCI. Porcino, esp. PORGUE, vl. V.Pûrtegue.
a cause de la ressemblancede.leur poli, ou de ital. De porc..
POBïï , Pôle. V. Polo. ,.
Éty. du lai. por.cinus..
..
PQRïE s. m. vl. V. Paye.
porcelana,qui veul dire, une lasse en port, ,
adj. vl. Pourri. V. Pourrit et
oudeporpolona, qui dans la même langue PORCIN, s. m. (pourcïn) ; POUBCIM, MOUB-
PORIT,
signifie écuclle ou vaisselle de terre. Celte BE-POURCIN, MARRIT-PODBC1N, POUCIP7, MOUBRE-
Pulr, R.
elymologie est d'âulant plus vraissemblable POUCIN, MOUBBE-DE-POUEBC , ENGBAISSA-FOBC, PQRJE, s. m. (pordjé), vl. PORIE. Por-
tique, parvis d'une église. Y. Porche et
que la première porcelaine chinoise fut appor- PAIHÏN: PEIBIK, PISSA-CHIN, P1CHOUBLIT, PATA" Port, II.
tée par les Portugais. I.AGAIGNA, LAGAGNA,PATA-1AGAGKA, CtCOURÉÏA-
918 POR POR P°R
PORJE, s. m. pôrdgé) ; dl, Porche, pas- PORQDET-IîE-CROTA, S. m. (pour- . L'a porres et porres, il y a fagots ef
hommes.
sage étroit a l'entrée d'une maison. Y. Port, qué-dé-CrÔle ) ; FOUnQ.U2~-DE-SAKT-AKTOKI, fagots, hommes et
N'aura pas lou blanc doou porre,
Rad. POUERC-DE-SAI3T-AKTOIU,POBQUET-DE-HOSTRE- fl
POROS, OZA, adj. vl. Poros, cat. Po- SEGÏSE, TBUZETA, TRUEGETA, BA0ABOTA, BAR-
n'aura pas la victoire, il ne s'en ventera pas.
roso, esp. port. ital. Poreux, qui a beau- BOTA , TBuiA-DE-cnoTA.Porquinha ou Por- PORÏÎS-FES, s. m. (pôrré-fer) ; POUEBRI.
coup de pores. quinha de sânlo Aniâo, port. Nom qu'on COCGUIOU , FOUEBBI-FER , ALHASSA. PoireBU
Ély. du lat. Porosus, m. s. donne, aux cloportes, Ohiscus et Arma- sauvage.
PÔROS, s. m. pi. (pores); Poras, esp. dilla, genre de Crustacés de la fam. des PCRRE-3E-VIGNA,S.m. (pprré dé-vigne).
port. cat. Pori, ital. Pores, petits espaces Qùadricornes. Nom nismois de l'ail poireau. V.
qui se trouvent entre les mollécules des L'espèce la plus commune, est le clo- PORRE-JITAR v. a. (pôrré-djilâ) ;
, Poa.
corps ; petits trous de la peau à travers les- porte ordinaire, Oniscus asellus, Lin. qu'on EEGITAB JETAB-FOHBE, «TAH-POURBÏ , JITAB.
, Dissiper, abandonner,
quels passe la transpiration. trouve sous les pierres et sous les bois, A-FOURBE. dilapider,
Ély. du lat. parus, formé du grec Tuopoç dans les lieux humides. mettre de côté, prodiguer,
(poros), ouverture, passage. PORQUET-OE-NOSTRE-5EGNE,
Avril. Un des noms des coccinelles. Voy. TJO preseDt quejîun a poutre. Gros.
POROZ, vl. V. Poros. Bellaud , ton docte escrich, s'anava gitarpourr.e
POROZITAT, s. f. vl. Porosilal, cat. Besti-doou-bondiouet Porquet de crota. Rnffy.
Porosidaâ, esp. Porosidade, port. Poro- PORQUET-DOOU-BONPI0U, S. m.
V. Besti-doou-bondiou Éty. Probablement de porre, poireau
sità, ital. Porosité.
Éty, du lat. pprositalis, gén. de porosi- PORQUIER, IERA, s. m. (pourquié, jeter comme les feuilles des poireaux. Voy'
lere}; POUBQUIER, FORQUIEHA, fem. FOOBCA- Porr, R.
tas,m.s, PORRE-JITAT, adj. et p. (pôrré djiiâ) ;
PORPAL , adj. vl. rouHifAL. Pourpre. ÇSOUS , FOBCACHOUS, PORCATIER. POrCaiO ,
ital. Porquero, esp. Porqueiro, port. Por- JITAT-FOBBE. Dissipé ée , mis de côté. V.
Y. Pourpra. cat. Porcher, ère, gardeur, de Porr ,'R. ,
PORPARD, s. m. (porpâ), quer,
d. bas lim. cochons. euse,
Portrine chez les hommes. V. Peilrina.
PORREGITAH., Y. Porgilar.
Éty. de porc et de ier. V. Porc, R. PORRES, s. m. pi. (pouérres), d.m,
Dans les ,oiseaux, jabot. V. Gavai.
PORPESSAR, v. n. vl. Penser en soi- Porquier. PORQUIERA, s. f. vl. Porchère. Voy. POUEBBES. Envies. V. Peluchouns.
même, réfléchir. Y.Perpessar et Pes, R. PORRET, s. in. vl. Poireau. V. Porre
PORQUIGE, s. m. (pourquigé); POUR- et Porr, R.
PORPESSAT, adj. vl. FORFESSATZ. Ré- PORRI, IA, adj. vl. Pourri , ie. Voy.
fléchi. V. Pes, R. QUIGÉ, dl. V. Porçaria et Porc, R.
PORR POUEB FOUERR radical pris du Pourrit et Pulr, R.
PORPHYRQ, nom d'homme (poùrphi- la tin , ,
poireau , PQRROGAR , vl. V. Prorogear.
re); POURFHIRO, Porfirio, ital. Porphyre. porrum, ou porreau, et dérivé
L'Église honore 8 saints de ce nom. de pour, pouren ou Poaren, qui en celti- PGB.S , s. m. vl. Porc , v. c. m. etPorf.
. que désignent la même planle, d'où: selon Éty. de porc par l'addition de s, mar-
PORPHYRO, s. m, (porphire); Porfiro, M. Théis, le cantabre porrua; por, en an- quant le sujet, porcs, , d'où l'on a supprimé
esp. Porfido, esp. ital. port. cat. Porphyre, glo-saxon, qui ont le même signification; le c.
roche formée par une pâte de pétro-silex rou- d'où poridge soupe en anglais ; POHS, s. m. vl, V. Poro.
ge ourougeâlre, qui enveloppedes cristaux mots encore , ,
qui ont lous pour radical pori, man- PORT, FOURT, FOUERT , radical pris du
de felspath blanc. celtique.
Éty. dû lat. porphyrium, formé du grec ger, en latin portare, porter, qu'on fait venir du
D'autres font dériver le mot porrum, du grec tooptîïu (phorlizô), charger, forméde.
Tcoptfûpa (porphyra), pourpre, parce que le
grec Tïpàuov (prâsbn), qui a la m. s. (fdpToç (phorlos), charge, fardeau, dont la
plus beau porphyre est rouge. De porrum, par apoc. porr; d'où: Porr- racine est
PQRPRA, s- f- vl. V. Pourpra. <fsp«> (phérô), je porte, porter ;
POLPBA. e, Porre-jilar, Porre-jital, Porr-tl, Porr- d'où porta sous-radical.
PORQUACIER, s. m. vl. Charcutier, at, Pourr-e, Pourr-et, Pourr-ela, Pourr- De portare, par apoc. pori; d'où :De^
vendeur de cochons. V. Porcatier et Porc, ai, Pourrat-a, Pourri-al, Poyr-e.
Rad. porl,Sup-port, Trans-por.l, Transpori-ar,
PORR, s. m. vl. FOYBE. Porreau, Yoy. Tras-portar A-portar Port, Porl-ar,
PORQUEGEAîRE, s.m. Aub.V.Grou- Porre.
legtaire. Tra-portar, ,Imporlar, Éx-portar,
, Coum-
PORRACHOUN, s. m. (pourratchôun). portar, De-port,Deport-ar, Ex-port-alion,
PORQUEGEAR , v. n. (pourquedjâ) ; Poireau sauvage. Aub.
De-porlat, Im-porlat, Sup-portal, Trans-
POUBQUEGEAR,POUBCATIAE. Faire des vilenies , PORRAT, s. m. (pourra) ; FOURBETA
des^saletés; bousiller un ouvrage, le gâter. Pofral, port. Jeune plant de poi-, portât , Ex-portat, Port-able , Insup-
Ély. de porc et de egear. Y. Porc, R. FOUBBAT. portable Portat-if, Portal-iva, Port-ada,
reaux; jeunes poireaux qui l'on transplante. ,
Porlad-ura, Porl-ador, Porl-airis, Porl-
PORQUEIRARGUAS, nom de lieu Éty. de porre et de.a(,ou du lai. por-
(pourqueirârgues). Champ ,
des cochons Yoy. rina, m. s. agna , Port-aire , De-porl-ation, Porlur,
Porciagear et Porc, R. Porl-usa, Porta-vista, Porta-menl, Im-
PORRE , adv. vl. V. Por. porl-ansa, Com-porl-anza, Im-port-anl,
PORQUEIROLA , s. m. (pourqueirole), PORRE ou POUERRï, s. m. (pouérré Im-portun , Im-portun-ar, Im-portun-al,
Recherche. OU pouérri) ; Inoportun-ilat , Ra-porl Ra-port-ar ,.
POUIBBE, FOS, POKBE, POUSRET,
PORQUETROUN , s. m. (pourquei- FOUABRE , POUERBI , POUBAT. Puerro, "esp. Re-port-ar, RaporUier, Re-port-ier, Ra-
,
rôun) ; FOUBQUEIBOUK. Jeune porcher. Porro, ilal. port. cat. Por, augl.-sax. Poi- porlat, Re-porlal.
Éty. depourquier et de la term. dim. oun. reau ou porreau , AlliUm porrum , Lin. De port, par le changement de o en ou
Y. Porc, R. planle potagère de la famille des Liliacées, oue oua, à peu près les mêmes mots que,
PGRQUET, s. m. (pourqué) ; FOUBQUET, qu'on croit être indigène de la Suisse. par
,
port : Pourlal-oun;
Pourl-anel, Pourl-
POT- Éty. du lat. porrum. Y, Porr, R.
POUCEL, POUCELET , POURCEOU • LÂCHER.-
quinho, port. Porquet, cat. Pùrchello, ilal. egue , Pourt-isseou, Pôurt-issot, Col-pour-
PORRE-FER, SEBOUILHON, CEBILBOUK. Ail tur, Em-pourl-able elc. Tres-pourlar,
Petit cochon, cochon de lait. des vignes, poireau sauvage Allium vi- PORT , Puerto esp.Porto,
(por);
Mangear de porquet, manger du porc neale, Lin. plante du même , , s. m. ,
frais. genre que la ilal. port. Port, cal. Port, lieu propre à re-,
précédente, commune dans les vignes et cevoir des vaisseaux et à les mettre à l'abri
Éty. du lat. porculus, dim. de porcus, ou dans les oliviers. des tempêtes ; fig. asile lieu de repos et de
de porc et de et. Y. Porc, R. V. Gar. Porrum Sylvestre, p. 376. tranquillilé. ,
PORQUETAIRE, s. m. (pourquelâïre), L'allium ampelophrasum, Lin. qui paraît Ély. du lat, portûs, dérivé de portare,
et impr. FORQUETAIRE, d. bas lim. Charcu- n'être qu'une variété du poireau, porte aussi porter, parce qu'on y porte sans cesse des
tier qui tue des cochons médiocres et qui le nom de porre fer dans les B.-du Rh. marchandises. V. Port, R.
, ,
en débile la chair. V. Porc, R. selon l'auteur de sa Slat. Isti sur lou port, Trad. je demeure au
POR POR POR 919
port, et non sur le port qui est un gasco-
Ety. du lat. porta formé de portare. LIKTEAUS, petites solives élevées au haut
nisme. V. Port, R. ou parce,que celui qui traçait de la base.
Proumenar sur lou port, Tr. se prome- l'enceinte d'une ville avec la charrue la sou- PAS , la pierre qu'on met au bas de la baie,
le port, etc. etc. levait la portait dans l'endroit où il fallait entre les tableaux : elle diffère du seuil en ce
ner au port, et non sur ,
Arribar en bon port , Trad. arriver à laisser une porte ; ce qui a été cause que qu'elle avance en delà du nu du mur,
en
bon port et non en bon port. pendant longtemps le nom de porta n'a été manière de marche.
On nomme : donné qu'aux portes des villes. Ménage PIED-BROIT , la partie du trumeau ou jam-
pense que le premier auteur lalin qui ait bage , qui comprend le bandeau ou cham-
GHAKDS PORTS OU PORTS DE KOI, cenx qui ne employé ce mot a été Perse. branle le tableau, la feuillure, l'embrasure
,
.ont destinésqu'aux opérationsde marine militaire.
la Faire intrar quauqu'un premier don- et l'écoinson.
3MARCHANDS, qui ne reçoivent que des ,
PORTS ceux ner la porle à quelqu'un , le faire passer le PLATE-RAisbÈ , la fermeture carrée qui sert
bâtiments marchands, premier. de linteau. C'est une voûle plate dont les
PORTS-MIXTES, ceux qui donnent asile aux uns el aux
Piccar en toutas las portas, heurter à pierres portent le nom de claveaux on
autres.
PORT-ABRITÉ celui qui est à couvert des vents de toutes les portes. nommeportée, la longueur de la plate-bande ,
terre,
,
Es anat jusqu'eis portas , il est allé entre les pieds droits, et clef, la pierre du
rORT-BRTJT celui qui est formé par le nature. jusqu'aux portes de la mort, à l'extrémité, milieu.
P0RT-FER5IË, celui dont on ne voit pas l'entrée quand
, Barrar la porta, Tr. fermer la porte. POTEAU , V. Porte.
SEUIL, la partie inférieure, où la pierre qui
dedans.
on y est
PORT-OUVERT celui qui n'est fermé que d'un coté.
V. Barrar.
,
POR-FRAKC celui où les marchandisespeuvent entrer La porta de l'armari, Trad. le volet de est entre les tableaux.
,
droit. l'armoire, etc. Le mot porte, en français, ne SOMMIER , la première pierre d'une plate-
sans payer aucun
s'applique qu'à ce qui sert à fermer une ou- bande qui porle à plein sur le pied droit et
Ceux de Marseilleet du Havre, furent dé- supporte les claveaux,
verture par où l'on peut entrer et sortir.
clarés francs et libres pour toutes sortes de la partie de l'épaisseur du mur
marchandises, par un édit du mois de mars Par le mol porte, on désigne deux choses quiTABLEAU ,
paraît en dehors.
différentes l'une est l'ouverture et l'autre la
1669. Julien, St. Prov. p. 44. , ARCHIVOLTE, profil de moulure peu sail-
L'Ecrilure-Sainle,fait mention du port de cloison destinée à la fermer. Nous donne- lante qu'on forme sur la tête des voussoirs
Joppé, bâti par Japhet, troisième 01s deNoë. rons d'abord le détail de la première qu'on d'une arcade ou d'une autre baie cintrée en
Les ports les plus célèbres dans l'antiquité nomme baie, en architecture. suivant son contour jusques sur l'imposte.
ont été ceux de Carlhage de Mycènes Dans celle-ci on nomme i- CUEILLIE, arête saillante en plâtre, que les
d'Alexandrie, de Syracuse,, de Rhodes de,
i
Rad.
De
.-*-*
porlari, vel exportari aliquid. Y. Port,
porta: Porta et.ses composés: Port-
ai, Porl-au, Porlal-et, Porlal-as, Por-
ex-
Quia, selon Isidore, Polest vel im- jambagesd'une voûte ou d'une porte.
ÉCOIKSON pierre qui fait l'encoignure de
l'embrasure.
EMBRASURE ,
,
dans la feuillure de la baie. V. Durmanl et
Preissiéra.
ÉCHABPE-, la barre de bois posée diagona-
l'élargissement intérieur des lement au derrière d'une porle pour main-
tenir les planches et leur donner plus de so-
côtés du jambage.
tal-ier, Portalier-a, Porl-ela Port-eu FÉUILLUBE, entaille pratiquée dans les
pieds lidité.
lortri Porl-ier Portier-a ,Porlisson , droits. FEUILLUHE, entaille
pratiquée à moitié de
,
'0H-an-ier, ,
Port-aria, ,
Porl-au, Port-er,, JOUÉE l'épaisseur du mur qui comprend l'épaisseur du bord des planches qui se ren-
Em-porla-ment, Em-port-ar, Em-port-at. ,
le tableau, la feuillure et l'embrasure, contrent pour qu'elles s'emboîtent.
PORTA, s. f. FOUEBTA. Puerta, esp. couché qui a plus de
FBISE , V. Frisa. FRISE , un panneau
porta, ilal. port. cat. anc. esp. Puerta, LAKCIS -,
lesdeux pierres du jambage plus longueur que de hauteur.
esp. Porle, ouverture par où l'on pénètre longues que le pied. IMPOSTE, V. Imposta.
dans un lieu vide laissé dans pierre qui fait l'encoignure de JET-D'ÊAU la saillie qu'on met au bas de
; un mur pour ECOÏKSÔN
, la porte ou, du châssis pour jeter l'eau
«i faire une porle ; l'enlrée d'une ville ; fig. l'embrasure. ,
•noyen de parvenir..
r-BOKTOK, V. Frounloun, dehors.
POR P0R
Q90 POR
quantité demârchandises qu'on permet aux la quantité d'oe'ufs qu un oiseau tait dans une
saison, réussite , produit : Faire sa pour-
On nomme porte gens de l'équipage d'un vaisseaujmarchand tagna, remplir• sa' tâche,'produire comme à
de porter sans payer le fret; longueur d'un
un châssis couvert d'étoffe verte portail entré ses jambages,-d'une poutre l'ordinaire. Avril.
VEBTE,
qu'on met devant les porles. entre les deux murs; capacité, intelligence;
PORTA-HUILIER,s. m. Porte-huilier. .
trois voisinage,- facilité : Aportada, à portée. Les plus simples sont composés :
A FANS, celle qui a sa fermeture en
parties. Ély. de .porfar el de ada., ce qu'on peut D'un plateau inférieur, muni de trois
" ANTIQUE, celle dont le seuil est plus long porter. V. Port, R. pieds; d'un plateau supérieur, ayant deux
que le linteau, les pieds droits n'étant pas PORTADA, s.f, (pourtâde) ; POURTADA. trous, pour les .flacons ; d'une lige quUes
parallèles. Portato, ital. Portée, venlrée ou nombre de traverse, terminée en haul par une poignée.
AVEC OBDBE , celle
qui est ornée de co- petits que la femelle d'un quadrupède porte à PORTAIGUA, s. f. (pourtâïgue); FOUB-
lonnes. la fois. TÂIGA. Aqueduc hors.de lerre et soulenupar
BÂTARDE , celle
qui n'est qu'à l'usage des PORTADA, s. f, POUBTADA. Portée, , un mur ou par des colonnes.
personnes, trop étroite pour les voitures. distance où un projectile peut atteindre, et PORTAIRE , V. Pàrtur et Port, R.
BIAISE, celle dont les
tableaux ne sont pas
par ext, portée de la voix, de la vueà de PORTAIRIS , s. f. (pourleiris); POUB-
d'équerre avec le mur. l'ouie, de l'intelligence; en terme de ma- TEIRIS. Porteuse, femme qui fait métier de
BOMBÉE celle dont la fermeture est en por-
, nufacturier, certains nombres de fils, dont se porter des marchandises.
tion de cercle. Éty. de porlar et de airis, qui porle. V.
quia à-peu-près quatre compose la chaîne d'un tissu.
" BOURGEOISE, celle PORTAPOR, s. m. vl. Porlador, cal. Port, R.
pieds de large. PORTAIi, s. m. (pourlâl) ; POUBTAU ,
esp. port. Portatore, ilal. Porteur. V. Port, Porta mOCS-
" cBABREtiÈRE, celleoù les charrettespeuvent Rad. FOUBTAL, FOURTALIEBA , POBTAL.
entrer, qui leur esl destinée, etc. PORTADQUR, s. m. (pourtadôur), d, tra, ilal. Portai, port. cat. esp. Portail,
HUISSEBIE, l'assemblage des deux poteaux du Yar. POUBTADOUR. Courson de vigne. Y. grande porte d'une ville, d'une église, d'une
et d'un linteau, formant la baie d'une porle. Porladour et Pori, R. cour ; porte cochère.
FENTUBES, V. Palamela et
Parna. PORTA-DRAPEOD, S. m. POUAHTA OU Éty. de porta et de al, probablement dit
POTEAU, une pièce de bois posée de bout rouEBTA-DBAFEou. Porte-drapeau, celui
qui pour aut, porle élevée, grande porte. Voj.
formant l'un des côtés d'une baie, portant porte le drapeau dans un régiment d'infan- Port.R.
ordinairement une feuillure pour recevoir la terie. PORTALET,-s. m. (pourtalé) ; POUBTA-
porle ou le châssis. PORTADXJRA , s. f. vl. Portalura, ilal. LET, pouBTABET. Portalet et Puèrtecila,cat.
PLACARD , l'assemblage de
menuiserie quiTransport, frais pour faire transporter d'un Porlicella, ital. Petit portail, passage assez
s'élève au-dessus d'une porte et va ordinai-
rementjusqu'au plafond, porte à placard.
lieu dans un autre. large et voûté qui communique d'une rue
Éty. de portad el de ura, ce qui est porté. à une autre.
On nomme : V. Port, R. Éty. déportai et du dim. et.. Y. Port, R.
En vl. ce qu'on a porté, enfanl, portée , PORTA-LICOOR , S. m. FOUERTA OU
PORTE BATABDE,;BOUBGEOISEOU CHABBETIÈRÉ, progéniture. Porte-liqueur, ustensile de
celle qui n'est ni petite, ni porle coçhère,qui POUARTA-LICOUR.
PORTA-ENSEIGNA,- s. m. POUABTA et table, sur lequel on pose les verres à liqueur
n'a qu'un battant d'un mèlre à un mètre et POBEBTA-ENSEGNA. Porte-enseigne, autrefois, el les carafons qui la contiennent.
cinquante centimètres. celui qu'on a appelé depuis enseigne, dans
PORTA-DE-FOUB, Bouchoir plaque de une compagnie d'infanterie.
fer qui sert à boucher la porte du, four. Dans un porle liqueur on nomme :
PORTA-TOUMBÀNTA,.Portebattante, celle
PORTA-ESPASA, s. m. TROUSSA-CUOU,
qui se ferme d'elle-même au moyen d'un CBOUCHET,POUEBTA OU FOCABTA-ESPASA.Porle- PIED, la partie inférieure de la tige.
contre-poids ou d'un ressort. épée, morceau de cuir, d'éloffe ou de métal TIGE, le cylindre perpendiculaire.
qu'on attache à la ceinture de la culotte, pour POIGNEE, la partie supérieure delà tige.
PLATEAU INFÉRIEUR,., celui sur lequel posent lu
On nomme: porter l'épée. -
PORTA-ESPEÏSOUN, S. m. PORTA OU verres.
PLATEAU SUPÉRIEUR,celui rruiporle.lcséchancrures.
VALET, le contre poids qu'on met derrière FouEBTA-ESPÉBouN. Porte-éperon, morceau OUVERTURES,les trous pour les flacons.
une porte pour la faire fermer. de cuir ou de métal, fixé à la botte du cava-
PORTA-BAGUETA, s. f. (pôrte-baguète); lier, pour soutenir l'éperon. PQRTALIER, IERA, S. VI.POURTALIER.
PQRTA-ESTAM s. m. FOUARTA OU Porlaler, cal. Portalero, esp. Portier, ière,
FOUERTA-BAGUETA. Porte baguette, anneau
placé sur le canon ou le fut d'un fusil, d'un POUEBTA-ESTAM.Outil de, fondeur d'élain et de de la porte d'une ville.
pistolet, pour recevoir et porter la baguette. ferblantier, avec lequel ils portent la soudure, Éty. de la basse lat. portanarius ou de
PORTA-CLAUS S. m. POUEBTA CtFOUABTA- qui est composée en grande partie d'étain. portai et de ier. Y. Port, R.
, PORTAtïER, IEIRA, s.
CLAUS. Porte-clefs, guichetier qui porte les PORTA-FAIS , s. m. (pouérte-fâï) ; (pourtalié,
clefs. POUERTA-FAIS , FOBTA-FETCH , FAILSIEB CAMA- iéïre). On donne ce nom dans le Bas-Limou-
PORTA-COULET, s. m. Porte-collet, pièce LOU. Porte-faix, crocheleur, dont le, métier sin, aux personnes dont la profession est de.
de carlon ou de baleine recouverte d'étoffe, est de porter d'un lieu dans un autre, les venir des campagnes voisines à la ville, pour
qui sert à porter le collet ou le rabat. ballots de marchandises ou autres objets y porter les menues denrées, comme le beur-
' PORTA-CRAYOUN, S. m. POUABBTA et dans l'intérieur d'une ville ou d'un port. re, les oeufs, elc.
FOUERTA-CBATOUN. Porte-crayon, instrument PQRTA-FEE'ce, s. m. dg. Voy. Por- Ély. de porlar et de ier, par le change-
de métaldans lequel on met un crayon.
PORTA-CBOSSA S. m. POUEBTA et POUAR-
tafais.
PORTA-FOUNDS, s. m. (porle-fôuns);
ment de r en 1. Y. Port, R. ''''"-:
PORTALIERA, s. f. (pourlaliére) ; FOUB-
,
Porte-crosse, celui qui porte la pouERTA-rouNDs, Barre, porte-fond, ce qui
TALIERA, dl. Pour portail. V. Portau; por-
TA-CBOSSA.
crosse devant un évêque ou un archevêque. soutient le fond d'une cuve, d'un tonneau tière rideau de porte.
PORTA-ÇROUS S. m. POUEBTAet FOUARTA-
, celui qui
PORTA-FUELHA, s. m. (pôrte-fuéille); Éty. de portai et de iera. V. Port, R.
CROUS.
Porte-croix porte la croix FOUERTA-FUELHA.Porte-feuille, carton plié
dans les cérémonies, religieuses. en deux, couvert de peau ou d'éloffe, servant
PORTA MALHUR, s. m. FOUERTA.OU .
PORTACARN, s. m. vl. Porte-chair, a renfermer des feuilles de papier POUARTA MALHUR. Porte malheur, personne,
dont la compagnie semble être funeste.
pourvoyeur. PORTAGNA, s. f. (pourlâgne); PORTA-MANTEOU, FOUERTE-MANTEOO...
PORTADA, s. f. (pourtâde) FOUR-
; POUBTADA. TAGNA, POURTADA. Une portée, jeu d'enfant,
Portée, étendue en longueur, considérée re- action de se porter les uns les autres. Gare. VALISA. Porta manto, port. Porte-manteau,'
lativement à l'action de quelque instrument; valise destinée à être portée à cheval, ordi-
Ety. V. Port, R. nairement derrière le cavalier, et sur lequel ou
en terme de marine, capacité d'un vaisseau ; Pour portée, ventrée,Y. Pourtada; ponte, dans lequel on attache le njanleaii.
POR POR POR 92Î
On donne aussi ce nom, à une tringle de ' Portar lou cor sus la man, avoir le coeur, d'un ou de plusieurs tuyaux et de deux
bois munie de chevilles, qu'on fixe à un mur sur les lèvres. ou de
plusieurs verres, propre à grossir les objets
pour y suspendre les manteaux, les habits, Portar entre sas brasses, porter à bras. éloignés.
etc. Oouporlarazpas en paradis, lu ne por- Ély. de pourtar, porter, el de visla,
PORTAMENT, s. m. vl. POBTAMEN. Por- teras pas le péché en terre. vue,
tamenlo, pori. ital. Portament, cat. Pousse, Porlar-grava, d. bas lim. terme de plon- qui porte la vue, sous entendu pto loin.
réussite, conduite, habitude, coutume,façon. geur, aller au fond de l'eau et en rapporter du Dans une lunette on nomme :
Ély- de portier. V. Port, R. sable.
' En I. m. santé, bon étal du corps. Portar-peiras, d. bas lim. Lou diable TUYAUX, les tuhes dans lesquels les verres sont placés."
PORTA-MISSAO,S. m. FOUEBTA OU POUAH- portapeiras, le diable s'en mêle. PIED le support qui soutientla lunette.
,
Porte-missel, pelit pupitre pour Portar-bel, d. bas lim. porter de beaux OCULAIRE la lentille qu'on place près de l'oeil.
TA-MHSAD.
missel. habits. OBJECTIF .celle qui lui est opposée où le verre qui est.
le ,
du côte de l'objet qu'on veut observer.
PORTA-MOSTRA, s. m. TOUERTA, OU Faiportar bel à sasfilhas , il fait porter tourné
REPERE, la ligne tracée, cireulairement lès
FOIARTA-MOUESTBA.
Porte-montre, coussinet de beaux ajustements à ses filles. sur tuvaux,
pour indiquer leur degré d'ouverture.
sur lequel on suspend une montre. Portar las bragas, porter la culole on le FOYER, le point où les rayons lumineux réunissent.'
se
' PORTA-MOUCHETAS,S. m. POUERTA- dit des femmes qui commandent leurs ,maris. CHAMP l'espace querl'on peut voir en même len.ps.
Porte-mouchettes, ustensile de Portar à tela fina, à l'ori, à même, por- ,
MOUCHETAS.
ter à chèvre morle, Cast. V. Chamba-culiera. Selon de La Hire, la découverte des lu-
mêlai, en forme de jatte oblongue, sur lequel
PORTAR, v.n. (pourlâ); Etre nettes de longue vue est due au hasard. Le
on pose lés mouchetles de la chandelle. POUBTAB. fils d'un lunetier d'Almaer, nommé Jacques
Il se compose principalement du plateau posé, être soutenu, atteindre ; être enceinte, Melius, ou plutôt Jeab Melzu de Nord-
ou fond, et de la galerie où rebord. en parlant d'une femme qui a conçu, la ges- Hollande, tenant un jour un verre,
PORTA-MQURTIER, s. m. POUERTA- tation des animaux. d'une main et un verre concave de convexe
Oiseau, auge de maçon Se porta benque quand porta, elle n'est l'autre,
MOOBTIEB, GAMATOUN.
bien portante que lorsqu'elle est enceinte. s'apperçut qu'il voyait à travers ces deux
propre à transporter le mortier, l'aide qui le Ély. V. Port, R. verres les objets éloignés beaucoup plus
porte. V. Gamala. distinctement et beaucoup plus gros. Son
PQRTA-MOUSQUETOUN, S. m. FOUER- PORTAR SE , v. r. SE POURTAR. Porlar- père, à qui il communiqua son observation,
TA ou POUABTA-MOUSQUETOUK.
Porte-mousque- se, port. Se porter, se rendre en un lieu, être renferma ces verres dans un tube noirci et
ton, espèce de crochet ou d'agrafe qui est au bien ou mal, relativement à sa santé. voilà une lunette d'approche, qu'on nomma
bas de la bandoulière d'un cavalier, auquel il PORTARIA, s. f. (pourtarie); POURTA- d'abord lunette de Hollande ou de Galilée.
accrocheson mousqueton pour le porter. RIA. Portaria, port. Porterie, vestibule, ca- On en vit à Paris, pour la première fois,
PORTANlER,s.m. vl. POUBTANIER. Com- bane, hutte, loge de portier. en 1609.
mis aux portes des villes pour percevoir les Éty. V. Port, R.
En 1777, Rochon inventa la lunelle à
droits d'entrée. PORTAROUS, adj. (pourtarôus), d. bas micromètre, qui sert à mesurer les distances
Éty. de la basse lat. porlanarius, dérivé lim. Se dit d'une liqueur à laquelle on n'a pas et les grandeurs inaccessibles.
déporta. V. Port, R. laissé déposer sa lie, ou qui l'ayant déposée, Hook, inventa la lunette de nuit,dans le
PORTANT, ANTA, adj. (pourtân, an- elle s'y est de nouveau mêlée par l'agilalion
fait éprouver au vase qui la renfer-
XVIIme siècle.
te); POURTANT. Portant, ante, à bout portant, qu'on a La luneltepériscopique,esl due à M. "Wol-
Lien ou mal portant.
mait. laston, elle a été perfectionnée en 1813, par
Éty. du lat. potus, boisson. Y. Pot, R.
PORTANT-MORT, adj. vl. Pestilen- M- Cauchois, opticien de Paris.
tiel, pesle publique. PORTAS, s. f. pi. (pertes) ; PAUEBTAS- La lunette polyalde, qui donne à volonté
Anàr portas, mendier son pain aux por-
PORTA-OR,s. m. Porte-or, espèce de tes. V.per Port, R.
toutes les espèces de grossissements, a été
marbre dont le fond est noir ou noirâtre, inventée en 1815, par M. Cauchois.
Aquelhome es per las portas, d. bas lim. Les lunettes achromatiques, sont dues à
parsemé de veines de couleur jaunes, ayant
la couleur de l'or, d'où son nom. cel homme est ruiné. Dollon, qui en fabriqua en 1758.
PORTASELH, m. vl. Porte-seau. PORTA-VETRA, s. f. Porte vitrée.
PORTA PAGEA,s. m. FOUEBTAOUPOUAR- PORTAT ADA,s.adj. el p. (pourlâ, âde); PORTA-VITRA, s. m. Fléaux, cadre
Porle-page, morceau de papier ,
Porté, ée.
TA-PAGIA.
forloupliéen plusieurs doubles, sur lequel FOUBTAT. que les vitriers portent sur leurs épaules et
Éty. du lat. portatus,m. s. V. Port, R. dans lequel ils mettent les vitres.
le compositeur pose les pages d'une moyenne
PORTATIF, IVA, adj. (pourlalif, ive); PORTA-VOIX , s. m. (pouérte-vois) ;
ou peliteforme, après les avoir liées avec une
ficelle, pour les imposer ensuite, t. d'impr. POBBTATIF.Portatile, ital. Porlatil, esp. cat. SABBACANA. Porte-voix, instrument en forme
port. Portatif,ive, qu'on peut aisément porter. de irompette pour porter la voix au loin,
PORTA-PEGA, S. m. FOUABTAOUPOBÈB- Éty. de portât et de if. Y. Port, R. d'où sort nom.
TA-PEÇA. Porte-pièce ou emporte-pièce, ins- PORTATIOO, IOUVA, adj, (pourta- Le père Kircher, Samuel Morland Baron-
trument qui fait un trou en emportant la net, anglais, se disputent l'honneur, d'avoir
pièce. tiou, iouve) ; POUBTATIOU. Arbre qui se charge
de fruit. Aub. V. Port, R. inventé cet instrhment, qui fut connu dès
PORTA-PLEN comm. Porté-plein, ordinairement PORTA-TOOMBADISSA,s. f. (pôrte- l'an 1671.
commandement que le , pilote fail lorsqu'il voit
loumbadisse), d. bas lim. Porte couchée sur Il paraît que les Chinois le connaissent
que le timonier serre le vent de trop près, depuis longtemps et que les Romains se
Faiportar bon plen. une ouverture,à rez-de-chaussée ou au niveau ,
plancher, servaient de quelque chose d'approchant.
PORTA-PRESSA, s. m. Porte-presse, duPORTA-TRETS, ;
PORT-p'ARMAS, s. m. (por-d armes).
meuble de relieur et de papetier, qu'on nom- S. m. pi.POURTA-TBET,
SUBDOS. Porte-trait, petit morceau de cuir
Porl-d'armes, droit de porter des armes;
me aussi âne et qui sert à porter la presse. plié en deux, qui sert à soutenir les traits des autorisation écrite qui y autorise.
PORTAR, v. a. (pourlâ); POUKTAR. Por- chevaux de carrosse. PQRTEG-UE , S. m. vl. FORGE, FORGUE.
tare, ital. Porlar port. cat. esp. Porter, PORTAU, V. Portai. Porlico, cat. esp. port. ital. Portique, por-
,
soutenir quelque chose de lourd dé pesant; PORTA-VENT, s. m. Porte-vent, tuyau che, cour, passage, vestibule.
adresser un coup, exprimer, déclarer, , favori- de bois qui porle le vent des soufflets dans Ély. du lat.porlicus. Y. Port, R.
ser, engager, pousser, produire, etc. sommier de l'orgue ; partie de la musette PORTEIRA , s. (pourtèïre) ; FOBR-
Ëly. du lat. portare, m. s. ou du grec le par où l'on
f.
çipxoç (phortos), fardeau. V. Port, R.
fait enlrer le venl avecun soufflet; TUIRA. Grossesse, gestation. V. G^roussessa
tuyau de lampe de l'émailleur.
la et Port, R.
Portail soun libre, rapporte-lui son livre. PORTA-VISTA, s. m. (pouerle-visle) ; PORTEIRIS, s. f. pi. (porleiris). Nom
L'un portant l'autre, le fort portant le CHALOU. Lunette, lunette d'approche ou de qu'on donne, à Marseille, aux porteuses
.
faible. '' longue vue, instrument d'optique composé génoises.
TOM. II. 2OEC PARTIE. ï 16
922 POR FOR POS
PORTEL, s. m. vl. Portell, cat. Por- PORTUtt , s. m. (pourliïr) ; PODRTUB. bondr, bona; a ou: ne-vonare, ne-uosl<
tillo esp. Portélo port. Portello ital. Porlalôre , ital. Portador , esp. port. cat. • Re-bost-eri, Re-bond-at.
,
Guichet, ,
petite porte, porte dérobée.
, Porteur, celui qui porte ; on le dit plus De post, par le changement de p en »,
Éty. dim. déporta. V. Port, R. particulièrement d'un homme qu'on envoie vosl; d'où : Pre-vost, Prevost-at ; par le
bost; d'où : Pre-bost,
pour porter une nouvelle ou faire une com- changement de p en 6,
PORTELA, s. f. vl. Portella, ital. Por- mission
tela, esp. port. Portalet, cat. Portelle, particulière, et pour les porteurs de Prebost-ai.
guichet. chaise. V. Porta-fais et Port, R. De pon, par l'addition du f, final eupho-
PORTENIER, s. m. vl. Portier. Voy. PORTOR-0ECOUNTRENTAS, S. m. nique , pont; d'où : Pont-ar , Pont-iar,
Portier et Port, R. pr. mod. Porteur de contraintes , celui qui Pont-ou.
PORTER, e. m. vl. Porleiro, port. notifie aux contribuables en retard, les con- POS, s. m. vl. Porle, poterne. V. Porto.
Porter, cat. Porlero, esp. Portière, hal. traintes décernées par le percepteur ou le re- Éty. du lat. poslis, m. s. V. Post, R.
Portier. V. Portier et Port, R. ceveur des contributions., POS, s. m. vl. Puits,. V. Pous el Pous,
PORTESOL, V. Portissot. Le service de ces agens a été régularisé R. Repos, V. Repaus, tu peux.
PORTETA,~ s. f. (porléte) ; par l'arrêté du gouvernement, du 16 thermi- Poscan, qu'ils ou qu'elles puissent.
POUBTETA.
Portinha, porf. Porleta, cat. Puertecita, dor, an 8. POS, s. f. d. bas lim. Post, cat. Planche.
esp. Porticina, ital. Dim. de porta , petite PORTOSA, s. f. (pourtûse) ; POURTUSA, V. Plancha. -
porte. V. Port, R. POURTAIRIS. Porteuse, celle dont le métier or- Vo talions sount oôn pra, qu'es'aoutourde Beoucairé,
PORTEU, s. m. vl. Porte. V. Porta et dinaire est de porter des fardeaux. V. Port, Leis cabauousde pos qu'en fierou yé fan faire.
Porf,R. Rad. Coye.
PORTI, s. m. (pôrli), d. m. Portic, cat. PORYSA s. f. d. vaud. Pile, petite . .
,
Portico, esp. ital. port. Portique, grande monnaie. V. Plta. Pos de canoun, bois de fusil.
porle de basse cour, ou portail de ville. Pos defelia, planches minces pour des ou-
Éty. du lat. porticus, m. s. V. Port, R. FOS vrages légers.
Pos de l'esloumm, sternum,, os qui forme
PORTIER, IERA, s. (pourlié , iére) ; POS, FON, FOOUS, POUS, PAUS, radical pris la paroi antérieure de la poitrine.
Portière
FOUHTIEB , FOUBTALIER , FOURTEY. , du lalin ponere, pono, positum, poser, pla- Pos molieira, ustensile de cuisine sur le-
ital. Porlero, esp. Porleiro port. Porter,
, asseoir.
cer, mettre, quel on hache les viandes. V. Chaplaire.
cal. Portier, ière, personne commise à une De positum supin, de ponere par apoc. POS, s. m. dg. Poireau. V. Porre.
porte pour la garder, l'ouvrir et la fermer ; .
posit; d'où: Posil-ion, ,
Coum-posilion,
l'un des quatre ordres mineurs. Dé-
position, Dis-position, Im-position, Ex- Mou ailh, mascebos émous pos.
Ély. de porta et de ier, ou du lat. porta- D'Astros.
rius. Y. Port, R. position, Op -position Pre-posilion, Sup-
position, Trans-position ,
PORTIERA,s. f. (pourliére): FOUETTERA. ; par la prononcia- POS, conj, vl. Pois, puisque, Y. Peique;
tion de o en ou : Pousition, etc., etc. ; Posit- puis,
Porliera, ital. Portillo, esp. Portinhola, io, Pe-posiiio, Op-posilio, Coum-posit-our, après, vl.
port. Portière, ouverture d'un carrosse par Éty. du- lat. posl.
où l'on y entre et d'où l'on sort; religieuse De-posil, De-posil-ari, Posil-if, Posit-iva,
Positiva-ment. POS, FUS, FOIS, PUEIS, PUOIS, DEPOIS, POI-
qui a soin de la porte ; rideau de porte. V.
Port, R. De posit, par la suppression de i, posl; SÀS, adv. et conj. vl. Puis , après, depuis,
d'où : Dis-post, Post-a Post-ar, Post-at, depuis que, puisque. V. Puis.
PORTIQUE, s. m. (pouTliqué) ; FOUR- ,
Ri-posta, Ri-postar, Em-post, Ély. du lat. post.
Post-e,Post-
TICO, ARCADAS , FOURTIQUE. POrliCO, liai. CSp. ul-ant, Postul-ar, Posl-ura, Im-post, Im- POSC, vl. Y. Puis.
port. Portic, cat. Portique, espèce de galerie postur, Im-poslur-a Compost-ier Com- POSCHABLE, ABLA, adj. vl. Possible.
avec arcades, sans fermeture mobile, où l'on ,
posl-ur, Im-post-a, Posl-ilha, ,
A-posl-ilha, V. Poussible el POUM, R.
se promène à couvert. A-poslilh-ar,Dis-post, Post-agna. POSCHENS, adj. vl. Puissant.
Ély. du lat. porticus, m. s. V. Port, R. Ély. du lat. polens. V. Puissant et Pousi,
De post, par la suppression de t, pos;
PORTISOOU,s. m. (pourtissôou) ; FOR- d'où : Pos-a, De-pos, Pos-ar, Coum-posar, Rad.
TISSEOU , FORTISSOUN , FOBTISSAT , FOBTANEL , De-pôsar, Des-coum-posar,Dis-posar, Im- POSCOLADA, s.f. (poseolâde), dl. Eclat
PORTALOUH, POUKTISSOOU. Guichet, petite pos, Im-posar, Re-coum-posar, Pre-posar, de rire. Y. Cacalas-.
porte qui s'ouvre dans une plus grande. Pro-posar, Sup-posar, Trans-posar, Ex- POSDEMA, s. f. vl. Apostème.
Éty. déporta. Y. Port, R. Ély. Alt. de Pouslema, v. c. m.
Porlissoou d'un envant, abattant, volet posar, Posât, Dis-posat, In-disposât, Re-
ferré, par le haul qui s'élève ou s'abaisse, pour
posai, Op-posat, Sup-posat, Ex-posat. POSESIR, d. vaud. Posséder. V. Pous-
De pos, par le changement de o en diphton- sedar et Poussed, R.
donner plus ou moins de jour aux boutiques. gue ou, la plupart des mots en Posit, Post POSICIO, vl. V. Position.
PORTOCOLO, Alt. deProtpcoio.v.c.m. ou Pous. POSITIF, IVA, adj. (pousitif, ive); rc-
PORTUGAL, S. Ct'àdj.. vl. FOBTOGALS. De pos, par le changement de o en di- TIF, COUSTANT,SEGUB, FOUSITIF. PositivO, liai.
Portugais. phthongue oou,poous; d'où: Poous-ar,
PORTS, s. m. vl. POBTZ. Montagnes en En- esp. port. Posiliu, cat. Positif, ive, certain,
général : Los ports, nom populaire des Py-
tre-poousar, Re-poousar, etc. constant, assuré, il se dit aussi par opposi-
rénées dans les provinces soit françaises
De pos, par le changement de o
en di- tion à arbitraire et à figuré; en gram. il est
, , phthongue au, paus; d'où : Per-paus, Per- l'opposé de négatif.
soit espagnoles, voisines de ces montagnes. pausa-ment, Re-paus,Pre-paus, Re-paus-
Portz de Lombardia, les Alpes^ Ely. du lat.positious, m. s. V. Pos, R.
adour' Re-pausar, Re-paus-al, et la plu- POSITIO, vl. V. Position.
PORT0GALA, s. f. (pourlugâle) ; POUH- part des mois en Pos.
TUGALA. Nom qu'on donne, à Marseille, à la
POSITION , s. f. (pousilie-n) ; PODSITIEN,
Deponere, par apoc. poner; d'où.: Es- esp.Po-
voirie. V. Prad-balalhier. POUSITION. Posizione, ilal.Posicion,
Ély. L'endroil qui fut destiné à la voirie poner. siçâo, port. Posiciô, cat. Position, point oit
De poner, par la suppression de
portail le nom de porle-galle, corrupl.de d ou : Pon-ent, Ponent-es,Com-pon-edor er, pon-' un lieu, une chose quelconque est placée;
porlus-gallicUsou de porla-gallica. terrain choisi par les troupes pour résister a
Deponere, par la syncope de du milieu l'ennemi, circonstance où l'on se trouve,
PORTUGUES, ESA, s. et adj. (pour- e
ponre , et par l'interposition de d, pondre moulemenl parlant, altitude, pose, en pein-
tugués, ése) ; Porluguez eza, port. Portu- doù : Ponre, Pondre, A-pondre, Com-• ture, situation.
,
gues, cat. esp. Portughese, ilal. Portugais, pondre. Éty. du lat. posilionis, gén. de posilio. V.
aise, qui est du Portugal. De pondre, par la suppression de
PORTOLACA,s. f. vl. Pourpier. Yoy. d ou : Pond-ut, Ap-pond-alha. re, pond; Pos, R.
Bourloulaigua. De pos, posit, post, poudr et pond, POSITIU, IVA, adj. vl. V. Positif.
Ély. du lat. porlulaca, m.
s. le changement de p par POSITIVAMENT, adv. (pousitivaméin);
en 6, bos, bosit, bost, FOUSITIVAMENT. Positivamenle, ital. esp. port.
POS POS POS 923
positivement, d'une manière positive, cer- familles qui y envoyaient leurs enfants. V. POSTAT, vl. Y.Poleslat.
Essai Historique sur l'établissement des pos- POSTAT, s. m. vl. Palissade, cloison
POSSA, s. f. vl. Mamelle. V. Poussa. tes en France, par l'auteur cité, in 4° 1823. Ély. de la basselat. postalum, m. s.
POSSAS, s. f. pi. vl. Mamelles. Yoy. La petite posle, à Paris, fut imaginée par POSTE, s. m. (posté) ; POSTO. Poslo,
Poussa.
Chamousset, en 1759. ital. port. Pueslo, esp. Posle, terrain où l'on
POSSECIO, vl. V. Poussession. Posta, relais de chevaux établis sur les rou- place un certain nombre d'hommes, pour y
POSSEDAR, vl. V. Poussedar. les, lieu où logent les postillons, espace que rester el s'y fortifier, pour combattre l'enne-
POSSEDIR, V. a. Vl.FOSSEZIR, FOSSESSIB. parcourt dans chaque course un cheval de mi, lieu où l'on place un factionnaire, d'où
Posseir, cat. Poseer, esp. Possuir , port. posle, qui est ordinairement de quatre mille un chasseur attend le gibier; place où 1 on a
Possedere, ilal. Posséder. Y. Poussedar. toises ou 8 mille mètres, environ. quelque devoir à remplir.
POSSESIA, adj. et p. d. vaud. Pourpos- Ély. du lat. posta. Éty. du lat. posilus, m. s. Y. Pos, R.
«siaf, possédé. V. Poussedat et Poussed, Dans son expédition contre les Scythes, POSTEGEAR, v. n. (pousledjâ) ; POUS-
Rad.' vers l'an 500 et 530, avant J.-C. Cyrus éta- Etre en course, faire des commis-
pOSSESSIO, et blit des stations le long des grands chemins, TEGEAB.
sions, aller d'un lieu à un autre.
POSSESSION , vl. V. Poussession. qu'on peut considérer comme desposies. POSTEL, s. m. vl. Poteau.
POSSESSIR, v. a. vl. V. Poussedar el Charlemagne, souverain de l'Italie, de POSTELA, vl. Pelite planche. V. Pos-
Poussed, R. l'Allemagne el d'une partie des Espagnes, lelhas.
POSSESSIO, IVA, adj. vl. V. Pousses- établit trois postes publiques pour aller et POSTELHAS , s. f. pi. (poustéilles) ;
venir dans ces trois provinces, d'après Julia- POUSTELHAS, dl. Poslelas, cat. Des atelles
POSSESSO, s. m. anc. béarn. V. Pous- nus Taboetius, cilé dans l'Ency. Ces établis- pour maintenir des membres dont les os ont
sessour et Poussed, R. sements se perdirentet ne furent rétablis que été fracturés. V. Estelas.
POSSESSOIRO, s. m. (poussessôire); par Louis XI. Éty. de post, planche et du dim. elhas.
POCSSESSOUARO.
Possessoire, droit de possé- La distaneequ'on appelle lieu de poste est V. Post, R. ,.
der, possession ; adj. action possessoire, celle composée de 4,000 mètres ou 4 kilomètres, POSTELLA , vl. V. Pustula.
par laquelle on tend
à être maintenu dans la la poste est formée de deux ce ces lieues; les POSTEEïA, s. f. vl. Poslema, anc. cat.
possession d'une chose. relais appeléspostes, sont ordinairement écar- esp. port. ital. Aposlème. V. Poustema.
POSSESSOR, vl. V. Poussessour. tés les uns des autres d'une à deux posles, POSTERIOS, adj. vl: V. Pouslemous.
POSSESSORI,s.m. vl. Lou possessori, plus ou moins, selon les localités. Ces relais POSTEIHOZ, vl. V. Poslemos.
la possession. V. Poussession et Poussed, sont la propriété des maîtres de poste qui POSTERITAT,s.f. (pousterilâ) ; POUS-
Rad. s'engagent à fournir au public des chevaux, TERITAT. Postérité, ital. Posteridad, esp.
POSSEZEYRE, V. Possezidor. à toute heure de la nuit comme du jour, et Posleridade, port. Poslerital, cat. Postérité,
POSSEZIA, vl. Il ou elle possédait. en tout temps moyenant le prix d'un franc suite des descendants d'une même origine,
POSSEZIDOR,s. m. vl. Possesseur. V. cinquante centimes par cheval et par poste. les hommesqui vivront par rapport à ceux
Poussessour et Poussed, R. qui ont vécu.
POSSEZIR,v. a. vl. Posséder. V.Pows- On nomme : Éty. du lat. posleritatis, gén. de posteri-
sedar et l'oussed, R. PORTEUR, le cheval attelé à une voiture que le postil- las, fait de posterius, après, et de ital, ce qui
- POSSEZIR, vl. V. Possedir. lon monte. viendra après.
POSSIBILITAT , vl. V. Poussibilitat. MAILLET, celui qui est entre les brancards. POSTERLLA, S. f. vl. Postierla , ital.
POSSIBLE , vl. V. Poussible. POSTA, s. f. vl. Alt. de poestat, podes- Polerne, pelite porte.
POSSIL, s. m. vl. Toit à cochons. Yoy. tat, pouvoir. V. Poder el Pouss, R. POSTIER, s. m.vl. Petit pain, sorte de
Porcs, R. POSTA, s. f. (poste) ; POUSTA, dl. La pon- redevance que percevait le pouslier ou gar-
POST, POS, POUST, radical pris du lalin te des oiseaux, la pousse des arbres. Voy. çon du four. V. Fournagea.
poslis, poteau, jambage de porte, porte, et Pos, R. POSTIL, s. m. (ppuslil), el impr. POUS-
probablementplanche. POSTA A, adv. (à poste) ; A FOUESTA. TIL, dl. Hachoir. V. Talhadour.
De posit*, par apoc. post; d'où : Post, Exprès à bien, favorablement, commodé- Ély. de post, planche. V. Post, R.
Post-an, Post-at, Post-elhas, Post-il. ment.
,
POSTILLAR, v. a. vl. Postilar , esp.
De post, par la suppression de t, pos ; d'où: Éty. del'esp. aposta, m. s. Postillar, port. Poslillare, ital. Aposliller,
Pos, Poues Poust-al, Poust-an Pousl- POSTAN, s. m. (poustân), dl. POUSTAN. annoter. V. AposlUhar.
,
elhtts, Pousl-at, ,
Poust-ela, Poust-odi,Poul- Terme collectif, par lequel on désigne les POSTOLI, s. m. vl. Pape.
eou. planches en général. Y. Lou poustan. Éty, du lat. aposlolus, apôtre.
POST, s. m. (pôs) ; FOS, POSTE, POSSES, au Éty. de post et de an. V. Post, R. POSTOT, s. m. d. vaud. Lieu, cité,
pl.dl.Post,cat. Posle, esp. port. Planche,
ais. V. Toula et Plancha. POSTAR , v. a. (pouslâ) ; POUSTAB. Pos- place : Lo lers non es postot, del purgalori
Ély. du lat.poslis. V. Post, R. tar, esp. pori. Posler, placer dans un poste, scuma , le troisième ne se (poustourisse), trouve pas.
dl.
aposler, placer pour observer. POSTOURISSA, s. f.
Ély. de poste et de ar. Y. Post, R. Roulangère.
Lavidopasso coumo un zeslo, Ély. Alt. dePaslourissa. Y. Past,R.
Piei de que nous foou quatre pos. POSTAR SE, v. r. Se poster, se mettre,
se placer dans un lieu pour observer, pour POST-SCRIPTUM, s. m. (post-scrip-
Aubanel. lum); p s. Post-scriplum, ce qu'on ajoute
attendre.
En vl. pilier, poteau. POSTAT, ADA, adj. et p. (pouslâ, âde); au bas d'une lettre, d'un mémoire après la
POST, adj. et p. vl. Pondu; il ou elle POUSTAT. Poslado , port. Poslé , ée , placé signature. Ély. Motslalins conservés signifiant,post,
met, pond. V. Pos, R. exprès pour attendre.
POSTA, s. f. (poste); Posta, esp. Post, Ély. de poste et de al, mis au poste. Voy. après, et scriptum, écrit.
celt. Poste aux lettres, bureau dans lequel on Pos, R. POSTULANT, ANTA, s_. (pouslulân,
reçoit et distribue les lettres, on ledit égale- POSTAT, s. m. vl. Lambris, cloison, pa- ânle); pousTULANT.Pos(utante,ital.esp. port.
ment de l'adminislralion en général. lissade. Postulant, anle, qui postule, qui se met sur
D'aprèsM. Gouin, l'établissementdes pos- Éty. du lat. posiis. Y. Post, R. les rangs pour oblenir une place, un em-
tes en France, date du mois de juin 1464, POSTDATA, s. f. (posldàle); Postdata, ploi , etc.
sous le régne de Louis XI; le gouvernement cat. Posdala, esp. Postdate, date postérieure
Éty. du lat. poslulanlis, gén. depostu-
profila des relais et messagers qui avait éta- à la vrai. lant, m. s. V. Pos , R.
blis l'université de Paris, dans toutes les pro- POSTDATAR, v. a. (post-datâ). Post- POSTULAR, v. a. (pouslulâ) : POUSTU-
vinces du royaume, écrit d'un temps postérieur à LAR. Postular, esp. port. cat. Poslularc, ilal.
au moyen desquels elle I dater, daler un écrit.
entretenait des correspondances avec les celui où il a été Postuler, demander avec instance.
924 POS POT POT
Éty. du lat. poslulare, fait de poslum On en voit d'antiques à Porfici, trouvés dans POTASSA, s. t. (potasse; ; roiassa, cal.
contr. de poscilum, suppr. de poscere, de-, les ruines d'Herculanum et de Pompeia; on ilal. port. Polasa, esp. Polasse, alcali végé-
protoxyde de potassium des modernes;
mander. V. Pos, R. en faisait encore usage en Italie,du temps de tal, métallique composé de 20 d'oxygène,
POSTOLOS, adj. vl. POSTULOZ. Pustu- Winckelmann. V. ses lettres sur les décou- oxyde
leux couvert de pustules. vertes d'Herculanum, etc. sur 100 de potassium, qu'on retire de la
,
POSTULOZ, vl. V. Poslulos. POTA, S. f. (pôle), dl. POUEBE, POULFA. cendre des végétaux.
POSTURA.s. f. (pouslùre) ; POUSTUP.A. Nom que porle, aux environs de Monlpellier, Éty. de l'ail, potasche, cendre de pot,
Postttra,ital. esp. port. cat. Posture, atlitude le poumon de mer de Rondelet, la méduse de parce que c'était dans un pot que l'on faisait
ducorps. mer de Linneus, la gelée de mer de Réaumur, brûler les plantes dont on voulait retirer la
POSTURA, s. f. ( pouslùre) ; ATTITUDA , espèce d'orlie de mer errante qui se soutient potasse. V. Pot, R. et Potassium.
POUSTOHA.
Postura, ilal. esp. port. Poslure , à fleur d'eau, et qui a la forme d'un cham- La potasse du commerce est un mélange
position du corps plus ou moins éloignée de pignon ou d'un parasol, Médusa pulma. de sous-carbonate de potasse , de sulfate de
son habitude ordinaire. POTA, s. f. (pote), d. bas lim. Lèvre. polasse et de chlorure de potassium; elle est
Ély. du lat. posilura,m. s. V. Pos, R. Y. Pot, souvent colorée par un peu d'oxyde dé fer
Taisa lipoustura, tais-toi, maussade. Far las polas, avancer les lèvres ; faire la ou de manganèse.
moue ; Faire la labra, d. m. POTASSIUM, s. m. (potassium). Potas-
POT Ély. dépôt, baiser. Y. Pol, R.2. sium, mot nouveau, inventé pour désigner
s. f. (pôle). Un des noms Iangued. un corps simple ,
compris dans la deuxième
POT, POUT, radical pris du lat. polus, duPOTA, thym. V. Faligoula. section des métaux , caractérisé par un éclat
boisson, dérivé du grec itdco (poô), inusité, Éty. dépota,lèvre. V. Pol, R. 2. métallique, semblable à celui de l'argent
dont rcivw (pinô), boire, emprunte quelques Plante qu'on porte aux lèvres. mat, qui devient d'un gris livide, étant ex-
temps ; d?où : itotYip (polêr), vase dans lequel POTA-DE-LEBEE s. f. ( pôle-dé-lèbre ) ; posé à l'air, et dont la pesanteur spécifique
on boit ; et le lat. polio , potion. ,
FOTA-FENDUDA, d. bas lim. Bec-de-lièvre. Y.
est à l'eau deslillée, comme 1000 esl à 0 865,
De potus, par apoc. pot et pout, par le Bec-de-lebre et Pot, R* un peu plus léger que ce liquide.
changement de o en ou; d'où : Pot, Pot- POTABLE, ABLA, adj. (poutablé,âble); Éty. de potassa, parce que c'est de ce
arr-ada Pot-arr-as, Pol-assa, Potass- Potabile, ital.Potable, esp. Potavel, port. protoxyde qu'on l'extrait. V. Pot, R.
,
ium, Pot-et, Pot-i,Pot-ier, Des-pol-ar, Potable, qu'on peut boire. Ce métal fut découvert , en 1807, par
Pont-able, Pont-ada, Ponl-agi, Ponlag- Ély. du lat. polabilis, de pot, ou polus M. Dawis , qui l'obtint en soumettant la
ier, Pont-in-can, Ponl-in-cansa , Pont-ion, boisson, et de abilis, propre à être bu. V., polasse à l'aclion d'une forte pile galvanique.
Ri-bol-a, Ri-bol-ar, Ri-bot-ur, Ri-bout- Pot, R. POTAU , s. m. (poulâou) ; POTOT. Po-
aire. POTADA, s. f. (poulâde). Potée, qui teau pièce de bois placée de bout, à la-
POT, 2, POUT, POUSS, radical dérivé du est contenu dans le moule d'un fondeurce ,
; ce
quelle on attache les personnes qui sont
basque pot, baiser; poccyn en gallois, contient pot. condamnées à l'exposition.
, que un
pocq, en bas breton; et pog, en irlandais, Ely. de pot et de ada, pot fait, pot POTAXE , dg. V. Polagi.
bouche. rempli. Y. Pot, R. POTENCIA , s. f. vl. Potencia, cat.
De pot : pol et pont, par le changement de esp. port. Polenzia, ilal. Puissance, pro-
o en ou ; d'où : Pot, Poi-a, Pot-arra, Pot-
POTAGE , (potadgé) , et priété, force.
en-l'er, Pol-iqueyar, Pot-ot, Pot-on, Ponl, POTAGI , s. m. (poutâdgi) ; Potage , Ély. du lat. Polenlia.
Es-pout-ar, Es-poulerl-ar ,Es-pouterl-at, esp. Polagem, port. Ragoût, en général. POTENCIAL, adj. vl. Potencial, cat.
Re-pout-egar, Ponl-oun, Poutoun-a, Pou- Le potage, proprement dit, porte le nom
toun-ar, Pouloun-egear,Pouloun-et. deSoupa v. c. m. en provençal. esp. Polenziale, ital. Potentiel, virtuel.
Per ,
loutpoutagi, POTENCIALMENT, adv. vl. Poten-
POT, s. m. (pô); Pote, port. esp. Pol, pour loule ressource. lialment, cat. PotenciaImenle esp. Pofen-
Éty. de pont, pol, el de agi, fail dans le
cal. Pot, vase de terre ou de mêlai, destiné , virtuelle-
zialmenle, ital. Potentiellement,
à contenir quelque liqueur, quelque plan- pot, dans la marmite. V. Pot, R. ment.
te, etc. POTAGI, s. m. (poutâdgi) ,-POUTAGI. Po-
Ély. du lat. potus, boisson. Y. Pot, R. tage esp. Polagem, port. Potage, cat. Po- POTENLER, s. m. (pot-einlèr), d. bas
, lim. On le dit des personnes qui ont la lèvre
Pot à (leurs, pot propre à mettre des tage , soupe.
Ély. supérieure 1res-relevée.
fleurs. de pot et de agi, fait dans le pot. Éty. dépôt, lèvre, de en, en, et de er,
Pot de fleurs, pol où il y a des fleurs. POTAGIER, s. m. (poulagié). Pota- lèvre en l'air. V. Pol, R.
Pot à confitures, pot fail pour mettre des ger, foyer-de cuisine élevé à hauteur d'appui POTENSA, s. f. vl. Potencia, port,
confitures. sur la plate-bande duquelsont des rechauds Puissance. V. Puissança el Pouss, R.
Pot de confitures, pot rempli de confitures. scellés où l'on fail cuire les ragoûts. POTENT , ENTA , adj. anc. béarn.
Pol à l'eau et non pot à eau. Ély. de poulagi et de la term. mult. ier,
, vl. L'aclion lieu où l'on fait les polages, les ragoûts, où Patente, port. ilal. esp. Polent, cal. Puis-
POT, s. m. de boire.
sant, ante. V. Puissant et Pouss, R.
Ély. du lat. potus, boisson. l'on met les pots. Y, Pot, R.
POT, d. bas lim. et vl. Il ou elle peut. PQTARIA, s. f. vl. Poterie. POTENTAT, s. m. (pouteinlâ); POU-
V. Poou. POTARRA , s. f. (poutârre) ; FOUTARRI TEHTAT. Potentat, cat. Polentato, ital. Po-
Grosse lippe ; terme injurieux., tcnlado, esp. port. Potentat, souverain,
POT, s. m. (pol), dl. cl béarn. Lèvre, POUTABBA. puissant.
bouche, baiser. Voy. Bouca, Baisar el Sauv.
Pouloun. Ély. de pot, lèvre. V. Pol, R. POTENTIA , s. f. vl. Potencia, cat.
Ély. dubasquepot, baiser V. Pot, R. 2. POTARRADA s. f. ( poularrâde ) ; POU- esp. port. Polenzia, ital. Puissance, fa-
, culté, propriété, force. V. Put'ssaîifO et
POT, s. m. vl. Puils. V. Pons, R. TADA. Potée, plein un pol de chambre V. Pouss, R.
POT, s. m. (pot) j dl. Lèvre. V. Pout et Passares ; plein une marmite, dépôt de, li- POTESTAT , S. f. vl. PODESTAT, POZES-
Pot,R.2. queurs. V. Gréa.
Bailar sul pol esquier, mater, humilier. Ely. de poularra pour gros pot, et de TAT, POESTAT, POSTÂT. Potestat, cat. Poles-
Rire sus pois de quaucun, rire au nez de ada, gros'pot plein., Y. Pot, R. tad, esp. Potestade port. Poleslà, ilal.
quelqu'un. Puissance, autorité, ,juridiction.
POTARRAS, (poutarrâs) Grand Podestas, v. cm. autorité des magistrats.
Ce mot signifie aussi quelquefois ouver- broc de vin, grands. m. plein
ture. vase d'un liquide Éty. du lat. poteslalis, gén. depotestas,
quelconque ; c'est aussi un terme injurieux
POT-DE-CHAMBBA, S. m. OUBINAU. Pût de qui désigne ivrogne. m. s.
bambre, vase de.nuit. Cet ustensile élait un POTESTATIU, IVA adj. vl. Potesla-
Ely. de poularra el de la term. augm. el tiu, cat. Potestaiivo, esp. ,Potestalif, facul-
connu des anciens qui les faisaient en verre. depress. as. V. Pol, R.
.. tatif. V. Pouss, R.
POT POU POU 925
POTET, s. m. (pouté) ; FOUTET. Polet, long manche, qui sert à puiser l'huile dans toulônnaisderoslraciontrigone. V. Coffre-
cat. Potecillo , esp. Petit pot. les jarres où elle est contenue. à-perlas.
Éty. de pot, et dé la lérm. dim. et. Y. Ély. de pouar et de douira, qui sert à POUARGER, d. du Var. V. Porger.
Pot'R- puiser. V. Pous R. 2. POUARRE, d. du Var. V. Porre.
„, 'A, , POUARRI, d. du Var. Y.Pouerre.
POTET S. m. POUTET , Cil. FOUTOUN. POUA1RE , s. m. (pouâïré) ; POUSAIRE,
Petit baiser. POUIRE , BROC, BOUTIM, FERAT, FERRAT, SEL. POUARTUA,Gare. V. Catouniera.
Éty. de pot. lèvre, et du dim. el. Voy. Seau
propre puiser l'eau dans les puils ;
à ' POUAT.Garc. V. Pot.
Pof,R.2, godet d'une roue. POUATA, s. f. (pouâte); AKCOUAS. Mor-
POTHIER, s. m. vl. ^ Potier.
. Ély. de pous, et de aire, qui sert à pui- ceaux de pommes desséchés au soleil et que
POTI, s. m. (pôti) ; POTUS, SOTA. Dette ser. V. Pous, R. 2. l'on conserve pour l'hiver, terme de Grasse.
contractée par inconduite, à l'insu des pa- Pouaire de roda, godet. Garcin. Pomme tapée ?
rents et particulièrenlau cabaret. Ce mol pouaire, pris fig. signifie, selon Éty. Alt. de Pooumala.
Ély. du lat. potus boisson, parce que M. Avril, cacade, pas de clerc, entreprise POUAYRE, s. m. (pouâïré). Perron,
, escalier extérieur pour monter sur un bal-
c'est ordinairement'pour boire qu'on con- manquée.
tracte ces sortes de dettes. V. Soi, R. Faire un pouaire, rester sur ses dénis, con, etc.
POTIER, s. m. (poulie) ; POUTLER. Po-. parlant d'un prédicateur. Aub. Ély. de pouar, pouyar, monter et de
,
lier, celui qui fail on qui vend de la poterie POUAIRE, s. m. d. m. Espèce de pont aire. Y. Pou, R.
en étain ou en terre. sur lequel on passe pour arriver de plain- POUBROYA, Avr. V. Poumbroya.
Ély. de pot et de ier. V. Pot, R. pied, dans une grange dont la porte est POUC , dg. Alt. de Pauc, v. c. m. Peu.
POTIQUEYAR, v. d. béarn. Baisoter, élevée. POUGANA, s. f. (poucâne). V. Pouca-
baiser souvent. V. BaigeoutiarelPot, R. 2. Ély. de pouar, monter, on a fail pouaire, naria.
POTON, s. m. vl. Un baiser. Y. Pot, lieu où l'on monte. Un amourous désespérât,
Rad. 2. POUAIS, s. m. d. deCarp. Ais, planche. Non a pas beson de poucannas.
POTOUEI, dl. m. V. Patois. Y. Pos. Brueys.
POTOURAS, s. m. (poulourâs). POUALO, s. m. (pouâle); FOUALE, FOELE,
POU- Poêle, espèce fourneau
Grand broc, qui sert à tirer de de terre ou POUCANARIA, s. f. (poucanarie); FOU
TOORAS, dl. FOILO.
le vin à la cave ; mesure d'un pot de vin. de mêlai, dont on se sert pour échauffer les CAKA. Obscénité, discours indécent; paro-
Éty. dépôt, etdel'aug. ouras.Y.Pot,R. appartements. les sales.
POT-POURRIT, s. m., (po pourri) ;
Ély. du lat. pyrale, formé du grec itop Éty. du celt. poukana bouc.
Olla podrida esp. Pot pourri, diverses (pur), feu, ou selon Roquefort, de la basse POUCE , s. m. (pôucé) , ; GBOSDET. Pulgar,
sortes de viandes, d'herbes et d'assaison- lat. piseium., pisile, dérivé de l'ail, piisel, Polegar et Polgar, esp. Polse cat. PoHi-
,
nements, qu'on fait cuire dans un pot pen- fourneau de cuisine ; ce mot ne viendrait-il pas ce, ital. Pouce, le plus gros des doigts de
dant longtemps, et qu'on sert ordinairement plutôt du grec TIÙEXOC; (puélos), coffre, huche. la main. V. Det.
dans le même vase ; fig. ouvrage d'esprit Les Romainsavaient deux sortes de poêles Ety. du lat. pollex, du verbe polere, avoir
composé de plusieurs choses réunies sans pour échaufferleurs chambres, les uns fixes beaucoup de force, parce que ce doit est plus
ordre. et les autres portatifs. En France leur usage fort que les autres.
Éty. du français pot-pourri parce que n'est pas fort ancien, mais il ne l'est que Mettre lou pouce saigner du nez céder,
, , ,
les viandes de cette espèce de ragoût, sont trop pour nos forêls que ces ustensiles dé- manquer décourage; mettre les ponces.
tellement cuitesqu'elles semblent pourries. truisent. POUCE, s. m. Pulgada, esp. Pouce ,
POTS, s. m. (pôs), vl. POTZ. Un puils. On croit que l'invention des poêles vient mesure de douze lignes, la 12m« parlie du
.
...
GEAB SE , PAUFICAR SE. Se carrer, se planter 32 décilitres.
ouverl la véritable route de noire poésie. comme un pieu : Se poufica pertoul, il se Ély. de pougnada et de iera. V. Pugn, R.
Enfin Malherbe vint, et le beau siècle de fourre partout, il se mêle de tout. Y. Pas,'J POUGNADOURESSA nom de lieu,
Louis XIV ,
fut engendré par son génie. Rad. (pougnadourésse), dl. On ,croit que ce nom
,.
POU POU POU 929
répond au lalinpucna dunaa, resté a savoir avec quelque chose de poinlu; mordre, en ilaL Pollilo, esp. Poussin, poulel nouvelle-
c'est. Sauv. parlant de ia vipère; fig. piquer, irriter, ment éclos.
ce que
Élv. Y. Pu#n,R. fâcher. Éty. du lat. plicenus. Y. Pouf, R.
pÔTTGNADURA,s. f- (pougnadûre). Y. Ely. du lat. pungere, m. s. ou depousn, Lous pouins piouloun les poussins
Povanedura el Pounct, R. pour pougnoun, elde l'act. ar. Y. Pouncl, pépient. ,
POUGNAL, s. m. (pougnâî), dl. Cou- Rad. POUINIERA, s. f. (poiuniére); POUKIERA,
neret V. Marras et Pugn, R. POUGNER SE, v. r. Picar te, esp.
pOUGNAR, V. Opougnar. port. Se piquer, se faire une piqûre; se GOUSIKIEIBA, FODSInTERA , COUSIGKEIRAS , POU-
GBTIERA , POULZIKTERA PACITIEBAS FOUKSOUKIE—
POOGNARD, s. m. (pougnâr). Un des senlir offensé, prendre en mauvaise part. , ,
BAS. Nom qu'on donne aux pléiades, ou signe
noms
àaMalarmat, x. c. m. POUGNER, v. n. POCKGEH. Poindre, composé de sept étoiles, qui se trouve à la
Ély. Parce qu'il porte deux poignards. Y. commencer à paraître, en parlant du jour. têle du taureau, imilanl par leur position une
Pujn.R. Y. Pounchegearel Pounct, R. petite chaise ; on leur donne aussi celui de
POUGNARD, s. m. (pougnar), . ; FTOIAL POUGNER, Pour pondre, Y. Poundre; poussiniere.
Pupna/e, ,
ilal.
MHKAM>,ISTILET,FOUAGKARD. pour piquer lapàle. Y.PougnegearelPounct, Ély. de pouin, poussin, et de la term.
Puna!, esp. Punhal, port. Poignard, es- Rad. mull. iera, réunion de poussins, parce que
pèce de coutelas court el pointu, qui sert POUGNESOUN s. f. (pougnesôun) ; les pléiades se suivent comme le feraient des
S'arme à la main, il diffère du stylet, en ce Pugnimento, ,
ilal.Pic-azon, esp.Picoltement. poussins après une poule. V. Pouî.R. 2.
que ce dernier esl
long el grêle. Ély. du lat. punclionis, gén. depunclio Les pléiades représentent les sept filles
Éty. du lat. pugio dérivé de punaere, pi- m. s. d'où punition», pounition, , d'Atlas et de Pleine; Maia, Electre, Taygèle,
quer', ou de pougn poignet, el de ard, pougne- Aslérope, Mérope,
sôun. Alcyone et Celenô, qui
poinlu, poignet armé d'une pointe. Yoy. POUGNET, s. m. (pougné); FUGUÉT, furent changées en étoiles.
Pugn,R. FOUK , POUKG, FOUGE, PUKG, PUK. Poignet : Petit
POUINOUN, s. m. (pouïnôun), d. m.
POOGNARDAR, v. a. (pougnarda): FOI- c'est proprement l'articulation de la main poussin, poussin qui vient d'éclore,
«AEBAB, DAGAB, SAGATAE.
Poignarder, frap- le bras, mais on le dit aussi de la partie c'est un dim. de pouin. V. Poul, R. 2.
avec
per, blesser, tuer d'un coup de poignard; de la manche d'une chemise qui correspond POUINT.s. m. (pouïn); PUK, POUSTI,
fig. causer une extrême douleur, une grande à celte articulation. FOUDST. Punfo, ilal. esp. Ponto, port.Puni,
affliction. Éty. de Pougn, v. c. m. el Pugn, R. cat. Point ; en géomélrie, ce qui est consi-
Ély. de pougnard et de l'act. ar. Yoy.
Aver bon pougnet, avoir beaucoup de déré comme n'ayant point d'étendue ; la
douzième parlie de la ligne; en grammaire,
Pugn,R. force dans les mains.
POUGNARDAT,ADA, p. (pougnarda. POUGNIDURA, s. f. Y. Pougnedura et petite marque ronde qu'on met sur les i el à
ade); FOIGSABDAT, DAGAT, SAGATAT. Poi- Pounct, R. la fin des phrases, quand le sens esl achevé;
gnardé, ée. musique, marque qui, placée à la droite
POUGNOUCOT, DE, expr. adv. d.béarn. en d'une note en augmente de moitié la valeur ;
Ëty.V.Puon, R. En abrégé, brièvement, grâces enracourci.
PÔUGNAT, s. m. dl. V. Pougnada et
Ely. depoujn, poignée. V. Pugn, R. aux différents jeux, nombre que l'on marque
Pugn, R. PÔUGNUOR, s. f. (pougnôur). Picotte- à chaquecordonniers coup ; marque ou division du com-
Gare. pas des et des chapeliers ; dou-
L'amour émbe un pougnat de flous, menl. leur piquante et bornée qui se fait sentir
Mepiquava dessus l'esquina. POUGNUT, UDA, adj. et p. V. Pounch. vivement;.endroit fixe el déterminé servant
A. Rigaud. POUGNET, A, expr. adv. d. béarn. A de point de mire; en terme de marine, cha-
loisir.
cun des angles d'une voile ; question: ce
POUGNAU, s. f. (pougnâou). Pour poi- POUH, s. m. vl. lim. Point, v. c. m. qu'il y a de principal dans une affaire ; parlie
gnée, V. Pougnada elPugn, R.. pour cou- De pouh-en-pouh, de point en point. d'un discours oraloire;éitat, situation; degré,
perai, V. Marras POUIGEOUN, m. d. V. Pouisoun, R. période; instant, moment.
PÔUGNEDISSA,s. f. (pougnedisse), dl. POUIGEOUNIER, s. m. (pouidjounié). Éty. du lat. punctum, m. s.Y.Pounct, R.
Un point, douleur vive qu'on ressent au Nom qu'on donne, àAllos,
au xylostéon, Le point, mis double sur une voyelle, de
côté. Y. Point et Pounct, R. parce qu'on est dans la croyance que ses manière ë, ï, se nomme tréma.
POUGNEDURA, s. f. (pougnedûre) ; fruits sont un poison, ce qui esl une erreur. cette Per un point Martin perdet soun ase,
POCGHIDCBA, FOUGKEIBA, POUMUUHA , FODTT- Y. Escouhier. un point Martin perdit son âne.
CflADA, POCGBCDISSA, FTSSABURA , FISSADA . FI5- Ély. de pouigeoun, poison, el de la term. pour Voici l'origine de ce proverbe, d'après
«At, pouGSADURA. Puntura, ilal. port. Pica- ier. Y. Pouisoun, R. Alciat, tome 1, livre 4, édition de 1558.
dura, esp. Piqûre, blessurefaite par l'aiguil- pouïgnâ), d.
lon de quelque insecle, par une épine, une lim. POUIGNAK SE, v. r. (se On lisait autrefois sur la porle de la riche
Se gorger, V. Gavar se; se soûler, abbaye d'Asello.
aiguille, etc. Enubriar s'.
Ély. depouoTier et de la term. ura, ou
s'enivrer. V. Porta païens esto,nulli claudatur honesto.
POUILA, s. f. (pôuïle), dl. FOTLA. C'esl-à-dire, porte soyez ouverte et ne
dnlat.puîwfura. V. Pounct, R. Fessier. V. Pouiliera el Fauquiera. vous fermés jamais, quand il se présentera
POUGNEGEAR,v. a. (pougnedjâ), dl. Ély. du celt. selon M. Aslruc. une personne honnête.
IOCGIEK. Fouler la pâte avec les poings POUILAS, s. m. (pouilâs), dl. Un gros ' Un nommé Marlin, homme dur el avare,
quand on veut la rendre dure, on se contente, piffre. fut pourvu de celle abbaye, el la coulume de
delà braser quand on veut qu'elle soit molle. Y. Poulinas elPouitre.
Ély. du lat. postilena, croupiera, grosse revevoir les étrangers lui devenant à charge,
Ely. de pougn et de egear. Y. Pugn, R. croupière. il voulut l'abolir, en faisant transporter le
POUGNEIHA, s. f. (pougneire), dl. Pour point après nulli, de cette manière :
mesure, Y. Pougnadiera et Pounct, R. Dins Ârgos aquel gourrinas Porta païens esto nulli, claudatur honesto,
POUGNEIRA, s. f. d. m. Pour piqûre, &era tengul coumo un pouylas. ce qui a un sens tout contraire au premier.
V. Pougnedura et Pouncl, R. Favre. Le pape instruit de son procédé en fut si
,; POUGNENT, ENTA, adj. (pougnéin, indigné qu'il le priva de son abbaye, on ré-
einle) ; Pungente, ilal. Piquant, ante. POUILIERA, s. f. (pouiliére), d. m. Po- tablit ensuite l'ancienne ponctuation du
Ély. du lat. pun^entis gén. depungens, - lières, courroies ou cordes qui attachent le vers el on y ajouta celui-ci :
m. s. bat-cul ou fauchère au bât des mulets. Pro solôpuncto caruil Marlinus Asello.
POUGNER, v. a, (pougné) ; POUGKE Ély. du lat. postilena, croupière, ou du Pour un seul point, Marlin perdit Asello,
, celt. pouila, fessier,' croupière. el comme asello, en italien, signifie âne ou
FtiCGBTB, rouiSSAH POUKELIAR FUGK1R POCK-
, ,
«AB, pucaxBE. Pungere, ilal. Pungir, esp.
. POUIN, s. m. (pouïn), d. m. POULET, pelit âne, on a traduit, Martin perditson âne
port. Punyir, cal. Piquer, percer, entamer POUSSIIt 5 TOUSSIB , PIOC , F0UL0CK. POUICinO, au lieu de son abbaye d'Asello.
TOM. 11. Z™ PARTIE. 117
POU POU
930 POU
Point, piqûre Les anciens auteurs français employaient De pullus , par apoc. pui,, et par cnan-.
POUINT , s. rn. FOUKCH.
souvent et indistinctement, les mots polion gement de u en ou , poul; d'où : Poul y
faite dans l'étoffe avec une aiguille enfilée dé Poul-a', PouVet , Poul-icha , Poul-in,
soie, de laine, de fil, elc; manière de tra- et poison, dérivés du grec TOVIO (pinô), Poulin-ada , Poulin-a, Poulin-ar, Pou-
vailler en tapisserie à l'aiguille. boire; ou peut être dans le sens de poison, lin-as , Poul-alha, Poulalh-ier , Poul-as,
Éty. du lat. pUnctum. Y. Pouncl ,R. de TMÛi (poiô) ; être un remède contre, par- Poulassa, Poulass-ier, P oui-astre, Poli,
ce que les Grecs désignaient par le
même
POUINT - DE - COUSTAT , s. m. ( poiri- .
Poul-ela , Poulin-assa.
dè-coustâ) ; FOUGNEDISSA.Point de côté, nom mot, poison et remède. De pullus, par apoc. pull ; d'où : Pull-ar.
commun à trois maladies inflammatoires de De potionis, par apoc. polion, par le De pullus, par la suppression de llu,pus,
la poitrine, qu'on distingue en : changement de o en ou et de * en s, pou- et par le changement de u en ou, pous;,
Pneumonie ou inflammation de la subs- sionis, et par la transposition de i, poui- d'où : Pous-in, Pousin-ada, Pousin-iera,
tance même du poumon , caractérisée par soun ; d'où : Pouisoun, Pouisoun-ier , Em- Pouin , Pouin-iera , Pouss-ïn , Poussin-
une douleur profonde, obtuse el gravative, puisoun-ar Em-pouisouna-ment , Em-
, ada, Poussin-iera , Poudr-el, Poul-iquel,
accompagnée de fièvre et de la gène de la pouisoun-aùe, Es-pouisounar, •Em-poui- PouUola, Poul-ou, Poul-oun, Pouloun-a,
respiration. soun-ur. Pour-alha Pouralh-ier, Pouz-i.
Pleurésie, qui se fait remarquer par une De pouisoun par le changement de s en ,
douleur plus vive, moins profonde el téré- pouige ,
d'où Pouigeoun, Pouigeoun- POUL, s. m. dl. Cochet, jeune coq,
ge, ; : Galet ; pour coq , V. Gau el Poul,
brante comme on dit : ier , Em-pouigeoun-aire, Em-pouigeoun- V. R.2.
Pleurodynie, ou douleur de côté sans ar , Em-pouigeoun-at , Em-pouigeouna- POULA, s. f. (poule) ; Polla, cat. esp.
fièvre, sans gêne de la respiration, et tout ment, Poia,_port. La femelle du coq. Y. GalUna.
à fail extérieure. POUISOUN, s. m. (pouisoun) JFOUEIZOH, Éty. du lat. pulla. Y. Poul, R. 2.
Le crachement de sang ordinaire dans les POCSOUN , FOUXOCH , FOUIGÉOUN , FOUïOUN ,
deux premières de ces maladies, ne se mani- Poîi20?lffi,esp. Pozione, ilal.Peçonha, port. Gdrdaz voslras poulas, ai largatmeis.
feste pas toujours. Poison substance qui , inlroduite dans gaus ; gardez vos poules j'ai donné la liberté
, animale, même à pelite dose, âmes coqs, expr. figur. pour dire que les
l'économie
Éty. Pouinl-de-coustat, parce que dans
ces maladies il semble qu'une poinle pique peut donner la mort; fig. maximes, dange- parents doivent garder leurs filles.
le côlé malade. reuses. La poule crelelle quand elle vient de.
,
POUINTAIRE, s. m. (pointâïré). Qui '
Éty. dulal. polio,polionis..Y. Pouisoun. pondre.
POUISOUN, s. m. n. Un des noms de la POULA-D'AIGUA s. f. On donne le nom
joue bien la boule, qui l'approche souvent - ,
de poule d'eau à plusieurs oiseaux qui vivent
du but, du point. morellenoire, à Nismes. V. Moureleta.
Éty. depouint et de aire. Y. Pounct, R. POUESSA , s. f. ( pôuisse ). Nom qu'on le long des rivières , mais plus particulière-
POOTNTAERB, s. m. FOUKTÔU. Poin- donne, à Seyne, au sorbier des oiseaux. ment à la ppulê d'eau commune, Fulica ou
V. Tuissier. Gallinula chloropus, Lin. oiseau de l'ordre,
teur, celui qui pointe le canon; chanoine
qui poinle ou pique sur une feuille, ceux de POUITRE, OtjTTRA, s. (poûïtré, oûï- desEchassiers et de la fam.desPressirostres
ses collègues qui ne sont pas présents au
tre) ; POUILAS FOUL1HAS BOUGEASSA. Un
,
ou Ramphostènes (à bec étroit), qui est de
choeur.
,
gros piffre, un gros poussif, une grosse la grosseur d'un poulet de six mois.
POUINTAS, v. a. (poïnlâ) ; PQIMTAR. dondon. POULA-DE-SAKT-JEAH f. Gare, Voy,
Catarineta, , s.
Punlare ilal. Pointer, marquer avec des POUI.TROLAS , s. f. pi. (pouitrôles),
, dl. Les gros boyaux, tels que le colon, POULA-EEGRA, s. f. Un ancien préjugé
points : diriger vers un but déterminé; poin- le avait accrédité, dans le Limousin, qu'il y
ter une arme à feu, V. Amirar; jeter une coecum el le rectum.
boule près du but pour qu'elle y reste. POUJAS, s. f. pi. (pôudjes), d. bas lim. avait des gens qui pactisaient avec le dia-
Éty. de pouinl et de la terminaison act. Étendue
, de pays ordinairement en friche ble au moyen d'une poule noire qu'ils en
mais traversée chemin., recevaient,, qu'en disant ensuite argent de
ar, aller au point. V. Pounct, R. par une roule ou un
POUINTAT, ADA, adj. et p. (pointa, Nom POUJAU, s. m. (poudjâou); FOUGAU. ma poula negra, ils se procuraient tout,
âde). Pointé, ée, marqué, ée d'un point. qu'on donne, à Arles, aux grosses an- l'argent qu'ils désiraient.
guilles. POULA-HEGRA s. f. (pôule-négre). Nom
PQUîNTILHAR ', v. n. (pointillé) ; Pun- POUJET, s. m. (poudjé), dl. V. Puget ,
nicéen delà poule d'eau ordinaire. V. Pou-
lear, esp. Punteggiare , ital. Poinliller, elPod, R. la-d'aigua.
faire des points avec la plume, avec le bu- POUL, radical dérivé du latin polirc, POULA-KEGRA-TESTA-ROUSSA,Nom nicéen
rin; fig. contester sur les moindres choses. polio de la poule sultane, Fulica porphyrio, Lin.
Ély. de pouinl et de la term. ilhar. Voy. dre , p.olitum , polir , unir, embellir, ren- Porphyriovulgaris, Risso-, de passage, oi-
Pouncl, R. clair et luisant.
Plusieurs élymologistespensent, non sans seau de l'ordre des Echassiers et de la fam.
PQUIRTURA,s. f. (pointure). Pointure, raison des Pressirostres (à bec élroi).
poinle qui relient la feuille de papier et la , que ce mot est dérivé du grec 7toXtç
fixe sur le tympan, terme d'imprimerie. (polis), ville parce que les gens des villes POULACRA, s. f. (poulâcre); Polacre,
sont plus polis ,
que ceux des campagnes : angl. Polacre ou polaque, s. m. sorte dehâ-
Ély. V.Pounc«,R. lirnent de charge, en usage, sur la Méditer-
d'où l'on, a fait par analogie urbanité, poli-
POUIOtJN, s. m. V. Pouisoun. tesse , formé de urbs ville el rustre, rus- ranée, qui porle ordinairement trois mâts,
POUIRE., v. n. (pouïré). Pouvoir. Voy. tique rusticité, qui, , les
opposés, dont les deux plus grands sont à pible.
Pouder et Pouss, R. , de en sont •
dérivés rus campagne champ. POUEaAGRE s. et adj. (poulâcre) ; rouAi-
POUIRE , s. m. dl. Le pus, le sang cor- De polire ,par apoc. et, changement de ,
RE, dl. Sale, dégoûtant.
rompu qui sort d'une plaie. V. Pus. ,
o en ou , poul ; d'où : Poul-idour, Poul-ir, Éty. dej'ital. polacro, cavalier polonnais.
POUIRE , d. arl. Sceau. V. Pouaire. Pouliss-ur, Pouliss-ura, A-poulir, Inler- POULAGRA, s. f. (poulâgre), b.'bas
POUIKIBEER, V. Pourridour. pol-acio, Inter-pol-ar Pol-it. lim.
_ Nom qu'on donne, en quelques lieux, à,
POUIRIR V. Pourrir. De polilum par apoc. ,
polit, pan les
POUIRïT. , V. Pourrit
el Putr, R. une grande vesle qu'on met sur le gilet.
changements de, e en ou, poulit, et du t en POULALHA , s. f. (poulâille); FOURALBA,
POUIR.OUN s. m. (pouirôun). Poiron d.poulid; d'où : Poulid-a, Poulida-ment,
serpelte fixée au, bout d'un long manche , Poulid-et Poulidela-ment, FQULAIA. Poulaile, nomcollectifqui comprend
dont on fait usage aux environs de Nice., Poulit, PoulU-essa , Poulid-ige
lous les oiseaux de basse cour, la volaille.
V. Veibou. ,
Im-poul-it, Im-pou-,
Ély. de poula, poule, et de la term. alha,
lit-essa, Poulid-elal,
Éty. Dim. de Poudadouire. Y. Put, R. 3. ( ri-ot, Pour-il. Pourida-menl, Pou- toutes les poules. V. PouJ, R. 2.
POUISOUN, FOUIG, Sous-radical, pris PQULALKIER, s. m. (poulallié); POU-
POUL, 2, radical dérivé du latin pullus, Poleiro, port. Pollajo, ilal. Poulail-
du latin polionis, gén. de polio, polion i, petit d'un animal, poulain, ânon, pou- RALHIEB.
ler, lieu où couchent les poules ; marchand
^reuvage. V. Pot, II. , let.
de volaille. V. Galinier. .
POU POU POU q'21
Éty- depoulalha et de la term. ier-, Heu oùh Éty. du lat. polenta,
nom que déjà du tempss leur juridiction, local du corps administratif
la volaille demeure. V. Poul, R. 2.
-
d'Hippocrale,
>
on donnait aux différentes pré- qu'ils composent; jugement, bon ordre;
POULAR, v. a. (poulà). On le dit, à Tho-- paralions de la farine d'orge. V. Poul, R. - portion dans le nombre des lettres d'un pro-
ramè B.-Alp. pour Plumar esculhir, v. c.. POULET, s. m. (poule) ; Pollel, cat. Pol- ractèrc d'imprimerie; conlrat de garantie. ca-
m. Gagner à
quelqu'un tout son argent. io, ital. Pollilo, esp. Poulet, le petit de la- Ély. du lat. politia, formédu grec nolndx
poULARDA . s. f. (poularde). Poularde, poule, le poussin qui est assez gros pour se*3
, (politeia), ordre, règlement établi pour l'ad-
jeune poule qu'on a engraissée après luii passer de sa mère.
'.avoir enlevé les ovaires. Ety. du lat. pullus ou de pouZa el de laJ ministration d'une ville, de •KOXI; (polis)
Éty. de poula el de la term. arda, ou dui term. dim. et, petite poule ville. V. Pol, R.
ou le petit d'uneb Faire lapouliça, iron. polissonner, faire
lat. pullaslra: Y.Poul, R. 2. poule, dont l'augm. est Poulas, v. c. m. el1 le polisson, le libertin.
poilLARDAR, v. a. (poulardâ). Châtrerr Poul, R. 2.
.
poule. Aub. Poulet, est aussi
I Moïse, quia élé_ le premier législateur, le
une le nom que l'on donne à
premier poëte a été aussi le premier qui ait
POULARI, ARIA, adj. (poulâri, ârie) ; un billet amoureux, ainsi qualifié selon les(,
Polare, ital. Polar, esp. port. Polaire, qui ai uns, de ce qu'en les pliant on y faisait deux] fait de sages règlements de police. Chez les
rapport aux pôles du monde, cercles polaires,, pointes qui représentaient les ailes d'un pou-' Grecs, la police s'exerçait sur tout, les Ro-
étoile polaire. let ou parce que selon d'aulres, c'étaienl les" mains les copièrent et les Français ont imité
Ély. du lat. polaris, m. s. marchands de poulets qui se chargeaient, en'' les Romains.
POOLAS, s. m. (poulâs) ; POULASTRE. Jeu-- Italie, du transport de cette espèce de con-^ POULïGAR, v. a. (pouliça) ; Pulir, esp
Polir, port. Policer, mettre, "établir une po-
ne coq ou gros poulet, coq, vieux coq. Gare.. trebande qu'ils cachaient sous les aîles de ces' lice, soumettre à des lois, civiliser, former à
Éty. de ponl et de la term. augm. as. V. volailles.
, la politesse.
Pou!,R.2. POULETA S. f. (pouléle); POULOTA, FOU-
, POULEÇAT, ADA, adj. et p. (pouliça,
POOLAS, s. m. Cruslacê. V.- Gau. LOUNA. Poulette, jeune poule.
POULA-SENS-OS, s. f. d. bas lim. C'estt Ély. de poula el du dim. eta. Y. Poul, âde). Policé, ée.
PODLKHA, s. f. (poulitche);
une espèce de farce faile avec la farine, le: Rad. 2. Pouliche, les jeunes cavales portent POULIKA.
lard, l'oignon , etc., qu'on plie dans une: POULETA, s. f. Nom arlésien et nismois, ce nom
feuille de chou el qu'on fait cuire dans le pot. du raie marouelte. V. Maroueta.
jusqu'à l'âge de trois ans.
POULASSA, s. f. (poulâsse). Augm. de.: C'est aussi le nom de la poule d'eau Bail- Éty. C'est le fém. de Poulin, v. c. m. et
poula, grosse poule. Ion, Gallinula BaUlonii, Vieill. oiseau de Poul, R. 2.
Éty. dzpoula et de assa. Y. Poul, R. 2. l'ordre des echassiers et de la fam. des Pres- POULICE-ÏENELA, s. m. (poulichinèle) ;
POULASSIAR, v. n. (poulassiâ). Se sirostres (à bec étroit). PQULIKCHINELA. Polichinel, acteur de farce,
•
plaindre. Aub. POULETAR, v. a. (poulelà), d. bas lim. bossu par devant et par derrière, qui a passé
POULASSIER,s. m. (poulassié).Au pro- Nourrir quelqu'un avec le même soin qu'on
duthéâtre italien au théâtre des ftiarioneltes;
donne aux petits poulets : JBra plan poule- fig.méchantetridicule bouffon de société.
pre, marchand de poules , et au fig. galant, Éty. de l'ital. pulcineUa.
homme qui court les femmes. Es un bonpou- tat dins aquela maisoun, il était bien soigné,
lassier. Y. Poul, R. 2. dorlollé, dans cette maison. Y. Poul, R. 2. PQULI9A, s. f. (poulide). Un des noms
POULASTRE, s. m. (poulâstré). Gros POULETAS, s. f. pi. (poulétes). Nom lang. de la belette. V. Moustela.
,
poulet. V. Poulas. qu'on donne, à Digne, au cytise à feuilles ses- Éty. Poulida, signifie belle, jolie. Voy.
'
Éty. de filai,
pollaslro, ou du lat. pollas- sile.s. V. Ciliso. Poul,R.
tra.Y.Poul, R.2. Éty. A cause de ses fleurs qui ressemblent PÔULïlîA, s. f. (poulide). Un des noms
Dérivé: Poulastr-oun. un peu à la crête d'unejeune poule. V. Paul, lang. du ver luisant. V. Luzerna.
POULASTROUN, s. m. (poulastrôun). Rad. 2. Éty. Jolie. V. Poul, R.
Dim. de poulastre, petit poulet. V. Poul, POULETOUN, s. m. (pouletôun). Pous- POULIDAMENT, adv. (poulidaméin);
Rad. 2. sin. Cast. V. Pouin. POULIDETAMENT, POCRIDAMENT. Joliment, bel-
POULBERA, s. f. (poulbère), dl. Yoy. Ély. Dim. de poulel. lement, doucement, prudemment.
Poussiera el Pulver, R. .
POULE-ïAR, (pouillâ). Pouiller, dire des Ély. de poulida, el de ment. Y. Poul,R.
POULBEROUS, OUSA, adj. (poulbe- pouilles, des injures. V. Pouiar. Caminar poulidament, marcher douce-
rôus, ouse), dl. Alt. lang. de poulverous, .
Sepoulhar, se pouiller, se dire des in- ment, avec précaution.
poudreux. V. Poudrons et Pulver, R. jures. N'en ai poulidament, j'en ai raisonna-
POULEGE, s. m. (poulédgé); dl. Poulie. Éty. de l'ancien langage dépulier, formé blement, en assez grande quantité.
V. Carrela. du lat. publicare, publier, divulguer, rendre POULIBET, ETA, adj. (poulidé, été).
POULEGEA s. f. (poulédge) ; POULIE- public ou plutôt depediculus, pou, traiter Dim. de poulit, joli, mignon, bien fait.
, Éty. depoulid et de et, dim. V. Poul, R.
CEA. Pour poulie, Y. Carrela ; cigogne ou de pouilleux. V. Ped.
bascule de puils ; c'est une barre soutenue POULHAS , s. f. pi. (pouilles) ; POUIAS. PQULEDETAMENT, adv. (poulideta-
par une fourche qui fait l'office de levier, pour Pouilles, reproches amers mêlés d'injures méin). Petitement. V. Poulidament et Poul,
tirer l'eau d'un puits qui peu de profon- grossières. Rad.
a
deur. Ély. du celt. poulh, Ach. V. Poulhar et Vioure poulidetamenl, vivoter, vivre pe-
Ély. du lat! tolleno, Ped, R. titement.
'
m. s.
POULEGEAIRE, s. m. (pouledjâïré). Cantar poulhas, dire des pouilles, pouil- PQULÏDETAT, s. f. (poulidetâ). Beauté.
Poulieur. V. Carreliaire. ler. La poulidetat noun se mangea ni se beou,
POULENA, s. f. (pouléne). Poulaine, POULHOT, S. m. (pouillô); FIFI, FOULIOT. ' beauté ne nourrit ni ne désaltère.
la
plate-forme horisonlale placée entre les lis- Puleggio, ital. Polcio, esp. Polcy, ail. Poejo, POULISIGE. s. m. (polididgé); POULI-
ses collatérales dé l'éperon et à la hauteur port.
d'un vaisseaude 74
j Nom qu'on donne, dans le Languedoc, ' Ély. dl. Beauté, genlillesse. V. Beoutat.
DOUR,
canons. ài la menthe pouliot, Mentha pulegium, Lin. de poulida el de ige, ce qui rend
Ëly. de Polonia, Pologne,
parce qu'on plante
| de la fam. des Labiées, commune dans j
joli. V. Poul, R.
donna d'abord le 1 lieux humides, qu'on nomme ailleurs fifi.
nom de poulaine, à des sou- le POULEDOUR,s. f. (poulidôu), dl. Beauté.
liera fort poinlus, dont la mode avait été
ap- Ély. de pulex, puce, parce que son odeur Y.
^ Bcoûtai et Poul, R. Polissoir, Doujat.
portée de Pologne puis par analogie à la forle f chasse les puces, selon Pline. Ély. Ce qui polit, ce qui rend joli. Voy.
,
plate-forme et à la pièce de bois à l'avant du POULIÇA, s. f. (poulice); Polizia, ilal. Pou/.,R.
1
vaisseau. iPolicia, esp. port. cat.Police, ordre, règle- POULEGEA, Gare. V. Carrela.
POULENTA, s. f. (pouléinte). Polenta, ments i établis pour la sûreté, la tranquilité, la POULïGRA, s. f. (pouligre). Cordes
pale cuite de diverses manières que l'on fait commodité
( d'une ville, d'une armée, d'une minces,
n placées au bas des courbels d'un
avec la farine du maïs. V. Blad-de-turquia. assemblée;
i délégués qui les maintiennent, bbât. Gare.
POU POU
932 POU
POUIiINS DE Mouun D'OLÏ , S. m. pi. POULlTANfl., s. r. \ poumaiiB ). aune,
POULIMENT, adv. (pouliméin), Poli- clefs d'un pressoir à huile, pièce de de caries, terme du jeu des trois-sept ou
âamente, port. Puliment, cat. Pulimenlo, dl. Les
polie, charpente d'un décimètre d'équarrissage, tres-sept. Gare.
esp. ital. Poliment, d'une manière POULITESSA, s. f. (poulilesse) ; p0.
qu'on place dans la coulisse des pieds droits
avec politesse.
Pol, ou jumelles, tantôt dessus,- tantôt dessous lilezza, ilal. Politesse, civilité, manière de1
Ély. du lat. politè, et de ment. V. civile, honnête et
le mouton, selon qu'on veut abaisser ou vivre, d'agir, déparier,
Rad. élever ce dernier. Sauv. polie.
POULIN, s. m. (poulïn) Ety. du lat. polities, dérivé de polire,
; POURI, POURRI,
Polll, POULIOT, s. m. (poulio). Y.Poulhot.
rOURY , POUSIK, POLI, POLIS, 9EGUISSI.
Potro etPoldro, port. Puledro, ital. POUMQ.UET,s. m. (pouliqué), dl. Co- polir, Y- Poulir et Poul,- R.
cat. chet jeune coq. V. Galet et Poul, R. 2. Si la politesse , dit Furgault, consiste
Pollino, esp. Poulain, l'académie n'applique POULIR, v. a. (poulir); Pulire, ilal. dans une manière agréable et délicate d'agir,
,
qu'au cheval depuis l'instant de sa
ce mot Pulir, esp. cat. Polit, port. Polir, rendre de parler et d'écrire, il faut convenir que les
naissance jusqu'à trois ans ; mais il est clair, luisant; brunir, unir. Grecs, en général, ont été les peuples les
,
évident qu'on doit l'employer aussi pour le net, Ély. du lat. polire. plus polis de l'antiquité. Athènes fut tou-
jnulet; on le dit aussi quelquefoisdes ânes ;
fig. jeune homme ; éboulis ou partie d'une POULIR, v. a. (poulir) ; ABELAB , EISAB , jours regardée comme lebeaux centre de la poli-
d'une muraillequi s'est éboulée. Pulire, ital. Pulir, esp. Polir, tesse, des sciences et des arts.
terre, AFOUUR.
inégalités, apla- Faire poulilessa, Tr. faire des politesses.
Ély. du lat. pullus, m. s. d'où pullanus, cat. port. Polir , ôter les de l'éclat. POULITICA-, s. f. (poulilique). PblUica
nir la surface et lui donner
poullan, poulin, rcûXoç (polos), en grec. Éty. du lat.polire,-m. s. V. Poul, R. cat. ilal. esp. port. Polilica scienlia, cat;r
Y% Poul, R. 2. (poulissôir); Plt- Politique, système particulier que s'est fait
POULISSOIR, s. m.
POULIN, s. m. Poulain, en terme de lidor, esp. Polissoir, instrumentpour polir. un gouvernement pour parvenir à ses fins,
chirurgie, est le nom vulgaire des tumeurs Éty. V. Poul, R. quelles quelles soient; l'art de gouvernerles-
inguinales, qui ont polir cause un vice vé- POULISSOUN, OUNA, s. (poulissôun, villes et les Etats.
nérien et dont le vrai terme est bubon. ôune) ; CAPOUH, MCOUH, TIBASSOUH Polizon, Éty. du grec ra>AV»ia (politeia), gouver-
,
POULIN, s. m. dg. Poulin de cave, esp. Polisson , onne , libre dans ses propos, nement. V. Pol, R.
instrument composé de deux forts limons libertin, débauché, petit garçon malpropre f POULITICAMENT , adv. (poulitica*
et de traversés, qui sert à faire descendre libertin qui se traîne dans les rues. raéin) ; Politicamenl cat.- Pblilicamente,.
,
les barriques pleines dans les caves. Éty. Ce mot pourrait bien être composé ilaî. esp. port. Politiquement, selon les rè-
POULINA, s. f. (pouline). V. Poulicha dépolis, ville, et de soun, enfant, garçon gles de la politique ; d'une manière fine,
el Poul, R. 2. de rue ou de ville. V. Pol, R. M. de Ro- adroite, cachée, réservée.
Le nom de poulina, est donné plus par- quefort le fait venir de pullus , petit d'un Ély. de poulitica et de ment. Y. Pol, R,
ticulièrement aux mules, et celui de pouli- animal. V. Poul, R. 2. POULITTCAR , v. n. (poulitica). Polili-
cha, aux juments. POULISSOUNAR, v. n. (poulissounâ) ; quer, raisonner sur les affaires publiques,-
POULINADA, s. f. (poulinâde), dl. Une
échappée, une escapade d'écolier ou d'un pouLissouniAB. Polissonner , dire ou faire se mêler de politique.
des polissonneries. Éty. de poulitica et de ar^ V. Pol, R.
jeune libertin qui fuit la maison paternelle. Éty. de poulissôun et de ar, faire le po- POULITIQUE, ICA, adj. (poulilique,,
Éyt. de poulin, éboulement, et de ada. lisson. V. Pol, R. ique) ; Polilic, cal. Polilico . ital. esp. port,
V. Poul, 2. POULISSOUNARIA, S. f. (poulissou- Pblilicus, lat. Politique , qui concerne la^
POULINAR, v. n. (poulina). Pouliner, narie). Polissonnerie , action, parole, tour politique; dissimulé .caché dans ses desseins-,
mettre bas, en parlant d'unejument;ânonner, de polisson ; bouffonnerie, plaisanterie qui ne dit pas tout ce qu'il pense.
taire un ânon, quand il s'agit d'une ânësse. basse. POULLUAR, v. a. (poulluâ). Polluer>
On le dit aussi figurément, d'une charge qui Ély. de poulissôun et de aria tout ce profaner une église, un temple.
tombe, d'une chose entassée qui s'écroule, qui a rapport au polisson. V. Pol, R. Éty. du lat. polluere, souiller, salir.
et particulièrement par ironie, de quelqu'un POULISSOUNAS , s. m. (poulissôunâs). POULLUAR SE, v. r. Se polluer, «
qui est tombé de cheval, comme si c'était Augm. de poulissôun, gros polisson. livrer à l'onanisme.
un poulin qne le cheval eut fait. POULISSOUNOT, s. m. (poulissouno), PODLLUTrON, s. f. (poullutie-n);BAs^
Éty. de pouïin, et de la term.'act. ar,
Dim. de poulissôun petit ou jeune polis- TURBATION. Polluzione ilal. Polluciô, caU
faire un poulin. V. Poul, R. 2. , Polucion, esp. Polluçcto, ,
son. port, Pollution,
POULINAS, s.m. (poulinas). Gros pou- POULISSUR , USA, s. (poulissûr,use) ; masturbation, et mieux manstupration.
lin et fig. jeune homme folâtre qui gambade Pulitore ital. Pulidor, esp. Polidor, port. Éty. du lat. pollulionis, gén. de poilu-
comme un poulin. V. Poulinassa. ,
Polisseur, euse celui ou celle dont le mé- tiOj-m.
_ s-.'fail de polluere, souiller, profa-
Éty. de poulin, et de la term. aug. as, ,
tier est de travailler poliment.
au ner.
Y. Poul, R.2. Éty. du lat. politor, m. s. V. Pouf, R. POULMOTJN , V. Pôoumoun.
POULINASSA, s. f. (poulinasse); FOU- POULISSURA, s. f. (poulissûre) ; EOU- POULONIA, nom de femme (poulônie) i
LIKASJ.POTLKEE.Chiure de poule ou de quel- POULIR. Pulimenlo , ital. esp. Polidura , POULOHI , AFOLOM. Apolline.
qu'autre oiseau de basse cour. port. Poliment, l'art de polir ou de donner Ély. du lat-. apollonia..
Ély. Poulinassa, augm. dépréc. depouia, aux choses un lustre, un éclat particulier; POULOTA, s. f. (poulôte); FOULOD» ,8.
sous entendu excrément. luslre et éclat qu'une chose a reçue de l'ou- m. d. bas lim. Sont des noms d'amitié qu'on'
Pourtar la poulinassa, en d. lim. signifie vrier qui l'a polie, polissure, aetion de po- donne aux filles, dans les familles comme
porter la peine de lous. V. Poul, R. 2. lir. nom patronimique, ma poule. V.PouI,
" POULINCHINELA, V. Poulichinela. Éty. du lat. politura, propreté, parure. un Rad. 2.
POULIN-DE-PEZENAS,s. m. (poulin- V. Poui.R. POULOU, s-, m. (poulôu), d. du Rouer-
dé-pézénâs), dl. Poulain artificiel qu'on pro- POULIT, IDA, adj. (pouli, ide) ; FOU- gue. POULOUN.Poussin,petitpoulet. V.PouifT.
mène en triomphée Pézenas, le jour de l'As- BIT, BBAVE, POULI, JOLI, BEBOI. Joli gentil, Éty. Dim, de poula. Y. Poul, R. 2.
cension, à l'imitation du camel de Beziers. charmant, mignon ; honnête ; poli. ,
SauV. Y. Poul, R. 2. Ély. du lat. politus, uni, poli. V. Poul, E dins bingt é doits jours del clos sort lou poulou,
POULINEGEAR, v. a. (poulfnedjâ). Rad, Ptyrot,.
Soigner, ménager. Aub. Lou poulit casleou, le beau château. POULOUM s. m. M. de Poulouma,
POULINIERA, s. f. (poulinière). Pou- Joli ne se dit en général que des petites y. cm. ,
linière, jument qui fait des poulains. choses qui sont agréables à la vue ; on ré- POtiLOUMÀ-, s. f. (poulôume), dl. V.
Ety. du poulin, et de la term. mult. iera. serve beau pour celles qui sont.grandes et Paloumba.
Y. Poul, R. majestueuses. POULOUMARD 6. m. (poulouma);
. ,
POU POU POU 933
GrOSSe POULSES, s. m. (poulsés), dl. V. Fa- . 'rucliers ; le Dict. d'Agriculture de Rosier;
,0BlOri«A». POULOUBA3, FOOIOUMAB. rineto et Pufuer, R. Sar. Malus, p. 303 et Suiv. et enfin le Dict.
ficelle. V. Ficela.
Èly. du lat. polomarvam. POULSOUS, dl. V. Poussous et Pulver, les Se. Nat. au mot Pomme.
Rad. En provence, on dislingue plus particuliè-
POULOUMAS-, Avr. V. Pouloumar. POULSSIEIRA, dl. Alt. de Poussiera,
POULOUMAU, d. de Carp. V. Poulou- rement les suivantes; Marcel de Serres donne
v. c. m. el Pulver , R. le nom de plus de 40 espèces.
^ POULOUMBA,S. f. V. Paloumba. POULTRIR, v. a. (poullrir), dl. Fouler Calvira d'estiou, calville d'été, globuleu-
POULOUN, s. m. (poulôun). Nom ni-
_ aux pieds. V. Caucar. se, un peu conique, relevée de plusieurs cô-
d'eau grinette, GaUinufa POULTROUN,A-poultroun-ir, A-poul- tes peu saillantes, couleur d'un rouge pâle
céen de la poule troun-it, Poueilr-oun, Pouytroun.
noevia. Lin. Gm.
avec des taches allongées d'une couleur plus
POULTROUN, OUNA, s. et adj. (poul- foncée ; mûrilà la fin de juillet ou au com-
Éty. de poula et du dim. oun, petite trôun, ôune) mencementd'août.
poule. V. Poul, R. 2.
; FOOUTRIOUN, PETACHA, PAOU-
ROUS , VAHELA , BACBIQUELA, OIFFA, BIGNO ,
Pouma-de-sanl-Jean, pomme de saint
POULOUN-GBi», s. m. Nom nicéen du PETOUACHA, POUYTR'OUH,FOUEITROUH. Poltrone, Jean, un peu cordiforme, ayant 4 cent, de
râle d'eau nain, flaîius pusiiius. Pall. Gm. ilal. Poltrào, port. Pollron, onne, lâche, hauteur, couleur d'un blanc jaunâtre sans
de passage. pusillanime, qui manque de courage. aucun mélange; mûrit vers la saint Jean d'où
POULOUNA,m.s. que Pouleta, v. c. m. Ély. du lat. pollex, pouce, et de truncus, son nom.
etPoul, R. 2. coupé, mutilé, parce qu'autre fois les Ro- Pouma d'api, pomme d'api, applatie,plus
P0ULOUNE9, ESA, S. et adj. (poulou- mains qui, par lâcheté, ne voulaient pas servir large que haute, 4 cenlim de diam. sur 3 de
nès, ése). Polonais aise qui est de la Po- dans les armées, se coupaient le pouce, d'où : hauteur, peau lisse, luisante, blanche ou jau-
, ,
logne. pollexlruncus, poltrunc el poltron. ne clair du côté de l'ombre el d'un rouge vif,
POULPR1ER) s. m. (poulpne). , , .,. Nom.. du côté du soleil ; mûrit en décembre et se
Bourloulaigua. POULTROUNARIA,s. f. (poultrouna-
loulousaindu pourpier. V. rie) ; FOOUTHOUKARIA.Poltroneria, ilal. port. conserve jusqu'enmai.
Ély. Altér. du lat. portulaca. Poltronnerie, lâcheté, manque de courage, Ély. M. Nodier, fait dériver avec beaucoup
POULS, s. m. (pous) ; FOUS. Pulso , vice de poltron. de vraissemblance, le mot api, du grec
esp. port. Polso, ilal. Pois, cal. Pouls, Ély. de poullroun et de aria. amxpoi; (apikros), sans amertume.
battement qui résulte de la dilatation et du POULTROUNAS , ASSA, s. (poultrou- Courtpendut, fenouillet rouge, bardin,
resserrement des arlères. On le dil plus par- nâs, âsse) ; POOUTHOUBAS. Augm. dépr. de capendu et courpendu, 8 cent, de diam. sur 6
ticulièrement de celui qui se fait sentir aux poultroun, gros pollron. cent, de hauteur, peau jaune et lisse avec des
poignets. POULUT, s. m. (poulûf), dg. taches rouges; mûrit en janvier et février.
Éty. dulat. pulsus, fait de pulsare, bat- Calvira rougea, calvile rouge, 9 cent,
Picots tapauc d'arre nou soun, de diam. et de hauteur, peau d'un rouge foncé,
tre. V. Puis, R. Car pouluts, semics ni behnîno ,
M. Noël, dans son Dict. des Origines, Pendentma sasoun (rhiver) nou camino,
du côté du soleil et d'une couleur plus claire
dit que Hérophile, qui vivait près de deux D'Astroo-, du côlé de l'ombre ; mûrit en novembre et
cents ans après Hippoerale , est le premier décembre.
qui s'adonna à l'étude du pouls. Ce passage
POULY..., V. les mots qui commencent Calvira blanca d'hiver, calville blanche
prouve que M. Noël est plus versé dans la
par ces lettres, Poly, orthographe plus
conforme àTétymologie.
d'hiver, lîcent, et demi de diam. sur 9
littérature que dans la médecine. cent, de hauteur, relevée de côtes saillantes,
POULZIGNERA, s. f. (poulzignère), dg. peau unie d'un jaune pâle.
LesIndieDS, du temps d'Alexandre, ne ju- Un des noms des pléiades. V. Pouiniera.
geaient les maladies que .par le pouls. Les Reineta blanca, reinette blanche, pom-
Chinois, qui en distinguent un grand nombre,
POULZINIERA, s. f. dg. Pléiades. V. me de saint Julien en Normandie, 6 cent,
prétendent, dans leur plus anciens ouvrages,
Pouiniera. de hauteur sur 7 de diam. blanchâtre parse-
POUM, radical dérivé du latin pomus, i, mée de points grisâtres un peu foncés; mûrit
reconnaître non seulement les maladies par
Finspeclion du pouls, mais même les causes
toute sorte d'arbres fruitiers, d'où pomum, en septembre et octobre.
qui leur ont donné lieu.
fruit bon à manger, pômarum, jardin d'ar- -Bouca preva ou bouca prova, pomme
bres fruitiers, oupometutn. pélisioque.
On a tort d'accuser Hippocrate d'en avoir De pomus, par apoc. et changement de o Coua-longa.
négligé l'étude ; le fameux de Haën a noté
, en ou, poum ; d'où : Poum, Poum-a, Poum- Pouma-couchina, pomme de Barden ou
et cité plus de quarante passages où ce grand ada Poum-ar, Poum-at, Poumar-eda, de coupendu. Avril.
homme fait une menlion expresse du pouls Poum-astre, , Poum-el-at, Poum-eta, Poum- Pouma sauvagea, pomme de bois, pom-
et des inductions qu'il en -tirait. Après Hip- ier.
pocrate, Galien, Prosper Alpin, Baillou me d^étranguillon.
, De pomarum, par apoc. et changement de Pouma de discorda.
Boerhaave Solano de Luques, Bordeu d'où: Pbumar-ada, Pou-
, , o
Fouquet, Senac, en ont approfondi la con- mar-eda. en ou, poumar;
Disoun qu'una pouma reineta,
naissance. De pometum, par apoc. pomet, el par chan- I ,Dounadaper un franc vaurien
POULS, s. m. Se dit encore pour tempe, gement de o en ou et de e en a, poumat; d'où : A Venus, la beliabruneta.
ou partie latérale des yeux où l'on sent aussi Poumat, Poumal-as,Poumat-el, Pom, Pom- Armel lous Grecs el lous Troyen.
très-distinctement les pulsasions de l'artère ada, Pomad^at, Pom-al,Pom-el, Pomel-ar, Poëme de la Moulinado, bas lim.
temporale V. Puis R. Pon-cira, Poun-cira, Poun-cir-ada, Poun-
,
POULS, s. m. dl. Souffle, haleine res- ciri. Le poëte d'Astros, gasGôn, a nommé dans
piration. , POUM, Pom , cat. V. Pouma et Poum, les vers suivants, une grande parlie des espè--
Tenir lou pouls, retenir son haleine ; se Rad. ces de pommes connues de son temps, dans
taire, garder un profond silence. V. Halen. POUM-BOUISSEBENC, Avril. Pomme sau- son pays.
POULS, s. m. dl. Pour poussière. Voy. vage, pour poignet, V. Pugnet. Perla poumo:
Poussiera et Pousses. POUMA, s. f. (poùme) ; POUW, s. m. Pfc
POULSAR, v. n. (poulsâ),dl.Pour souf- mo, ital. port. Poma, esp. cat. Pomme, le La poumo appfo se bey aquiou.
fler, V. Soufflar
; pour respirer, V. Res- fruit du
pommier. La melàpio, la poumo-Diou,
pirar et Halenar. Ély. dulat. pomum, fruit bon à manger. Poumo-roso, poumo-reinetor
A tout endurai
sans poulsar, dl. il a tout Y. Poum, R. Blancho de toulas la m'es nelo,
souffert sans souffler. On connaît aujourd'huiplus de cent varié- La mus-de-lebe,tott(osang,
Sepoukest'enfli,si tusoufflesje te donne tés de ce fruit produites par la culture. On Lou courpandu-rougeè mes blanc^ '
»n soufflet. peut consultera cet égard Duhamel, qui en a Aqui se bey la poumo-glasso,
Ély. du lat. pultare, baltre. V. Puis, R. décrit quarante dans son traité des arbres La gran-anis, la toulo-passos
934- POU POU P0U
La sucrado, poumo d'infer, Ély. de pouma el de al, fait avec la pom- POUMETA, s. t. ipoumeiej; «CHOI»
Pelite pomme, pommelelle, fruit de
Que passon mes que de Vyouer, me. Y. Poum, R. POUMA. Peoulhels.
La susino, la de laYwuTO, POUMAT, ADA, adj. et p. (poumâ, l'aubépine. Avr. V.
Bouno couyéto lou ten que giouro, •, âde). Pommé, formé en pomme. V. Ca- POUMETA, Un des noms des azeroles,
iacolobino, i'andureou, bussat, Y. Argeirola et Poum, R.
La roudau douço coume meou, Fol poumat, fou pommé, fou achevé; POUMETA, s. f. Pommette, la partie la
La plato-negro, la poumo pero, solise pommée grande sottise , sollise plus éminente de la joue.
grossière. , Éty. de,poumelâ, petite pomme, parce
Lou mortgilat, ehcouero aquero.
Nom toulousains. Ély. de Poum, R. que cette partie est souventcolorée en rouge
POUMATAS, s. f. pi. (poumâtes), d. comme une pomme. V.pi. Poum, R.
Pouma rosa, pomme rouge. bas lim. Jeunes plans de pommiers en pépi- POUMETAS, s. f. (pouméles), et
Poumo inour de labre, pomme à fruit rou- nière. POUMETAS-DE-DOUS-CLOSSES, s. f. p].
ge en dehors et rose en dedans. Éty. de poum et de atas. Y. Poum, R. Nom qu'on donne, à Montpellier, aux fruits
Pouma-api ou apiou, pomme d'api. de l'azerolier. Y. Argeirolas.
Poumarainela, pomme de rainette. POUMATEL , s. m. (poumatèl), d. bas
lim. Jeune pommier mis en place. POUMETAS -DE-PABADIS , Nom que por-
POUMA-DE-TERRA,s. f. Nom pris du fran- tent , dans la Basse-Prov. et dans le Lang.
çais pour désigner les pommes de terre. Y. Éty. de poumat el du dim. el. Y. Poum,
Rad. les fruits de l'aubépine et l'aubépine même,
Truffa. V. Acinas, Acinier et Poum, R,
POUMA, s. f. dl. Le coeur du boeuf ou POUMAU, adj. sub. (poumâou). Sous
entendu amourier varielat. La pomme, POUMEY, s. m. Nom bordelais du pom-
du mouton. V. Couret. mier. V. Poumier.
POUMA-D'AMOUR,S. f. TOUMATA, ESTOU" variété du mûrier blanc, ainsi nommée à POUMIAR, v. n. (poumiâ); FOODMIAB,
MAGUEL. Pomme d'amour, tomate,
Solanum Anduze, d'après M. Régis. Elle produit peu Muer, changer de poil,
Lycopersicum, Lin. planle potagère de la de mûres el peu de feuilles. FAOUMIAB, PLUMUDAR.
en parlant de quadrupèdes; fig. tomber sous
fam. des Solanées, originaire de l'Amérique Éty. V. Poum,R.
le coup, mourir; échouer dans une entreprise.
.Méridionale et cultivée dans toute la Pro- POUMAU, s. m. (poumâou). Nom d'une Gare.
vence Méridionale. poire, aux environs de Toulon. V. Poum, R. Ély. du lat. pilum mutare, changer de
POUBiA-EE-PABADis, s. f. Voy. Carda- POUMBRAGA, s. f. (poumbrâgue). poil, d'où par apoc. pil-mutar, pilmuar,
mouma. Nom qu'on donne, dans la Basse-Provence,
poumiar , ou de pous , pour plum, et de
POUMADA, s. f. (poumâde) ; Pomada, à la vulvaire.Y. Pombroya. miar, mudar. V. Plumudar elPel, R,
esp. port. Pomata, ilal. Pommade, composi- Éty. de puda braga, qui sent la culotte, pour
tion molle et onctueuse employée en méde- c'est en changeant de genre , le même nom POUMIER,?. m. (poumié) ; POUMABADA,
Pomer, cat. Pomiero,ilal. Pommier,
cine ou comme cosmétique. que vulvaire. FOUMET.
pommier commun, Malus communis, Dec.
Éty. du lat.pomalum, depomum, pouma, POUMSROYA, V. Pombroya.
et de ada, fail avec la pomme, parce que en- POUMEIiAR SE, v. r. (se poumelâ).
Pyrus malus, Lin. arbre de la famille des
ciennement on faisait entrer la pulpe de ce Se pommeler, se couvrir de petits nuages, Rosacées dont on dislingue plus de cent
,
variétés portant des pommes bonnes à man-
fruit dans cette composition. V. Poum, R. en parlant du ciel ; se marquer de ronds gris
Mettre de poumada, pommader. et blancs, quand il s'agit des cheveux. ger, sans compter celles qui ne donnent que
PÔUBïADAR, v. a.(poumadâ). Pomma- PQUIÎ2ELAT, ADA, adj. (poumelâ, âde);
du fruit à cidre.
der, enduire de pommade v. r. Se pomma- Pomcllalo ilal. Pommelé, ée, lâché de gris Ély. du lat. pomus, ou depouma,et delà
der, enduire de pommade ,ses cheveux. ,
et de blanc ; on le dit aussi du ciel quand il term. malt, ier, arbre qui produit des pom-
POUBKABELA, s. f. (poumadèle), d. de présente de petits nuages arrondis mes. V. Poum, R.
Carp. Claque, fessée. On nomme :
Dounar una pouinadela, donner une Chivau gris p oumelat
fessée. Pulcou mort que lassât. Prov. POMMERAIE, un lieu planté de pommiers.
-
POUBïAR , v. n. (poumâ). Pommer, se Ciel poumelat, pouma ridada,
former en pomme, entête ; on le dit particu- Soun pasdelonga durada. Prov. POUMIER-BOUISSERENC et
lièrement des choux. V. Cabussar. POUMIER-FER ou POUMASTRE, Pom-
Ély. depouma et de ar, former la pomme. Éty. de pouma, de el et de al, marqué mier sauvage, pommier d'élranguillon, c'est
N -Poum, R. comme avec de petites pommes. V. Poum, la souche de toutes les variélés cultivées,
POUMARADA, s. f. (poumarâde), d. Rad. celle que donnent ordinairement les pepius
bas lim. C'est ce qui reste des pommes lors- POU52ELET, s. m. (poumelé). Faire quand on les sème.
que le cidre a élé exprimé, le marc. lou poumelct, serrer les doigls de manière POUMIERA, s. f. (poumière); FOÙMOEH.
Ély. depouma et de rada, pour raca, le que les bouts rapprochés , fassent le cul Çui-pomme ustensile en fer blanc ou eu
marc de la pomme. V. Poum, R. de poule ou l'oeil de la pomme; quand on poterie, pour, faire cuire-les pommes.
Ce nom désigne, à Toulouse, le pommier a les mains potes on ne peut pas faire le Ély. de pouma etdeiera. V. Poum,R.
ordinaire. V. Poumier. poumelct. POUMINA, s.f. (poumine). Pommeraie,
PQDMAREBA, s. f. (poumaréde) ; POU- Éty. V. Poum, R. lieu planté de pommiers.
MABET. Pomar, port. Pommeraie, lieu planté POÛMEOU, s. m. (poumèou) ; Porno, POUMOUNISTO , s. m. (poumouniste),
de pommiers, el par extension, un verger. ital. esp. Pommeau, partie arrondie qui ter- dl. Pulmonique. V. Pooumounique elPulm,
Éty. du lat. pomarium. Y. Poum, R. mine la poignée d'une épée, l'arcon de de- Rad.
' POUMAS-DE-SANT-JEAN, S. f. pi. vant d'une sellé, elc. POUMPA,s. f. Bom&a,esp.cat. Tromba,
Nom qu'on donne aux amelanches et à l'ame- POUJvïER, s. m. (poumè). Nom du pom- ital. Pompe, machine pour élever l'eau, dans
lanchier lui-même à Allemagne près de mier à Agen. V. Poumier et Poum, R. laquelle la pression de l'air est un desprin-:
Fiiez V. Amelancha , , , cipaux agenls.
el Amelanchier. POUMERELA, s. f. (poumerèle). Nom
- PODMASTRE, s. m.
(poumâstré). Nom qu'on donne, dans le déparlement des Bou- Éty. du grec nép/iiiù (pempô), conduire.
que porte, dans le département des Bou- ches-du-Khône, selon M. Negrel, à la sca- V. le mot précédent et Pomp R.
ches-du-Pihône, le pommier sauvage. Voy. bieuse à fleurs blanches, Scabiosa leucantha, ,
Poumier-fer. Lin. planle de là famille des Dipsacées, com- On nomme:.
Éty. de pouma et de la term. dépréciative mune dans les lieux secs de la Basse-Prov. POMPE ASPIRAKTE celle dans laquellela pesanteurde
astre, mauvaise pomme ou mauvais pom- jusqu'à Digne. ,
l'air agit seule pour faire monter l'êan.
mier. V. Poum, R. Ely. depouma, parce que ses fleurs en POMPE FOULAKTE celle dont le piston presse 1'"
,
POUMAT, s. m. (poumâ). Nom du cidre, tête ressemblent par leur forme, à de petites pourlâ faire remonter dans un tuyau latéral.
dans le Bas-Limousin. Y. Cidre POMPE ASPIRANTE et EOULAKTE, celle'quUl!l
pommes. Y. Poum, R. par les deux forces à la fois.
POU POU POU 935
(pempo), faire porter, conduire. V. Pomp, Ponyosamenl, cat. Pompeusement,
Dans une pompe on nomme: Rad. l' avec
POUMPAR v. a. et n. (poumpâr) ; pompe.
AKMATURE, le châssis , le balancier et la tringle ou , Ély. depoumpousaet de ment, d'une
Bombur, cat. Pomper, faire monter l'eau au nière ma-
verge du piston. _
pompeuse. Y. Pomp, R.
BALANCIER, la tringle de fer qu'on fait mouvoir pour moyen de la pompe, aspirer, s'imbiber, en POUN , s. m. Pour poignet et poing, V.
que l'eau monte.
parlant de l'éponge, du pain ; fig. boire avec Pougn, Poung el Pugn, R.
BARILLET, la partie du tuyau dans laquelle le piston excès.
joue. Ety. de poumpa et de la term. ad. ar, Ren et Gcs;
POUN, adv. dl. Point, nullement, Voy.
BATONNÉE, la quantité d'eau élevée par chaque coup
faire aller ou jouer la pompe. V. Pomp, R. pour point de coulure, Yoy.
de piston.
Pounch.
CLAPET, la valvule de cuir montée à charnière qui POUMPET, s. m. (poumpé), dl. Yoy. POUN, s. m. d.bas lim. PourPont, v.c.m.
s'élèvepar l'aspiration et s'abaissepar son propre poids
Poumpa. POUN, s. m. (pôun), d. lim. Pas, Pont,
ou par celui de l'eau , il est placé îiu bas du corps de POUMPETA , s. f. (poumpéte). Dim. de v. c. m. Pour point, V. Point.
la pompe. poumpa, petit gâteau. POUNAIUE, (pounâïré). Buveur
COLLIER la partie compriseentre les deux bourrelets
,
Ély. de poumpa el de la term. dim. ela. intrépide. Gare. s. m.
qui sont sur le corps d'une pompe. Y. Pomp, R.
CORPS, la parlie que le piston parcourt. POUNAR, v. n. (pounâ); CHOEKAR. Bien
GARNITURE, cette garniture, dans une pompe aspirante, POUMPETA, s. f. (poumpéte), d. de boire, se soûler, fiûler.
Mars. Petit gâteau au beurre. Ély. du grec
consiste en un clapet,. deux fretlcs et un morceau de mvw (pinô). V. Pin, R. 2.
ciiirqui enveloppe le piston. POUMPETS, s. m. pi. (poumpés), dl. POUNAT, adj. et p. (pounâ), d. lim. Po-
FBETTE, le cercle en fer ou en cuivre dont on renforce Anneaux d'or et d'argent, que les femmes sé. V. Pausat.
le piston et le corps de pompe. portaient autrefois et qui étaient relevés tout POUNC, radical pris du latin pumex, pu-
MANCHON cylindre en cuivre que l'on rapporte à
, aulour de petitesbosses. Sauv. Y. Pomp, R. micïs, pierre ponce, d'où pumicare,
l'endroit où-joue le piston. poncer.
PORTE-CLAPET la pièce de cuivre, de forme circulaire,
,
POUMPETS, s. m. pi. dl. Espèce de De pumicis par apoc. pumic, par sup-
coiffure ancienne. Y. Pomp, R. pression de i,pumc,
fixéeà un corps de pompe, sur laquelle est monté le elpounc, par le change-
clapet. Ëly.delà basse lat. pompela. ment de m en n : Peira-pounça, Pounç-agi,
VERGE la tringle en boisson en fer à laquellele piston
, POUMPEE>A, s.f. (poumpide), dl. Grand Pounç-ar, Pounç-at, Pounc-is, Pounc-ivar.
est attaché.
POMPE A FEU", mue par l'eau réduite en vapeur. La coup, bruit, frappement. POUNÇAGI, s. m. (pounçadgi). Ponça-
première connue en ce genre fut construite en An-
,
POUMPEER, s. m. (poumpié). Pompier, ge, action de passer la pierre ponce sur un
gleterre dans le dix huitièmesiècle. artisan qui fait des pompes, celui qui les fail ouvrage pour le lisser.
.
agir, soldai de milice pour les incendies. Ély. depounça et de agi. Y. Pounc, R.
Vitruve attribue l'invention de la pompe à Ély. de Poumpa, v. c. m. el de la term. POUN CAERE, s. m. (pounçâïré). Polis-
Clésibius d'Alexandrie qui existait dans le
,
Hme siècle, avant J.-C. ce qui fut cause que mult. ier, qui fait ou qui se sert des pompes. seur, celuiJqui passe la pierre ponce. Gare.
V. Poump, R. POUNÇAR , v. a. (pounçâ) ; FOUNCIVAB
lesLalinslui donnaient le nom de machina ,
Ctesibiana, d'autres l'attribuent à Héron, Employé adj. ce mot désigné ceux qui ai-~ POUNSAR. Poncer, se servir d'une pierre ponce
dit l'Ancien, l'an 190 avant J.-C. ment les gâleaux nommés poumpas. pour polir quelque chose ; unir, polir, trans-
En 1456 Ollô-Guerik, allemand, inventa POUMPEï,, s. m. (poumpil), dl. Mollet. poser un dessein au moyen d'un poncis. V.
, V. Bouleou. Pouncis et Pouncivar.
la pompe, àAix.. Ély. de pounça el de ar, ou du lat. pumi-
En 1662, invention des pompes à feu. POUMPIR, v. a. (poumpir),dl. Frapper
En 1684, Pascal prouve que c'est la pe- rudement. care, m. s. V. Pounç, R.
Poumpir. laporla, heurter à la porle. POUNGAT, AQA, adj. el p. (pounça,
santeur de l'air qui produit l'élévation de.
l'eau dans les pompes. Poumpir.de pesés, frapper du pied de dé- âde). Poncé, ée.
pit, de colère, se dépiter. Ély. du lai. pumicatus,m. s.V.PouJif, R.
En 1699 3. Vander-Heyden, hollandais,
invente les pompes à incendies. POUMPOUN, s. m. (poumpôun). Pom- POUNCH, S. m. (pôuntch); rouw, POUIN.
fil passé dans la piqûre d'une aiguille
En 1801, invention d'une pompe, qui tire pon, ornement de laine, rond ou en l'orme de Point,joindre
trois tonneaux d'eau en une minute, par cône que les soldats portent au chapeau ou pour des étoffes, pour broder, etc.
Ély. dulat. punclum. Y. Pouncl, R.
B.idol, français. au schako.
POUIVÏPA f. Ély. de poumpa el du dim. ou, petite pom- De ou à pounch, à propos.
, S. ' FLAMADA FLAMBADA
, , A bon massounloulapeiraliven de pounch.
Nom par lequel les Marseillais dé- pe, petit ornement. V. Poumpa.
POCMPET.
signent un gâteau qu'on nomme fougassa, POUMPOUN, s. m. Dim. de poumpa, Ponche POUNCH, s. m. Ponx, cal. Ponchc, esp.
dans les autres parties de la Prov. Fougassa. petit gâleau, Poumpôun de buri, gâteau au et punch, liqueur qui nous vient des
Éty. du grec TÏOIATT^ qui désigne tout beurre, on le dil aussi d'un poids pénible Anglais el que l'on prépare en ajoutant à une
ce infusion de thé, du rhum, du jus de citron et
,
qui est envoyé avec quelquesolemnité, parce qu'on éprouve sur l'estomac. V. Coudoun.
du sucre.
qu'avant que la mode de donner des bonbons POUMPOUNAR, v. a. (poumpôunâ), d. Ély. de l'angl. punch, m. s.
pourélrennes le jour de l'an, on envoyaitdes bas lim. Dorloter, caresser, manier délicate-
gâteaux. Celle coutume est d'origine grecque, ment et par antiphrase, batlre quelqu'un. ôuntche) POUNCH, OUMCHA , adj. (poûnlch .
Piqué, ée,
selon l'auteur de la Stat. des Bouches-du- Voy. Poupounar. ; POUKCBOUNAT,PIEKCHUT.
Rhône,. ou de
razTcava (papana), ' gâteaux
Éty. Par analogie de poumpôun et de ar, qui a reçu une piqûre, cncloué, en parlant
d'un cheval, blessé par un clou.
larges, minces et ronds, dont on se servait pétrir délicatement, comme pour faire les Ély. du \al.punctus, m. s. V. Pounct, R.
dans les sacrifices. poumpouns, ou ce mot n'est peut-être qu'une POUNCHA, S. f. (pôuntche) ; Punla, esp.
Poumpa à l'holi, gâteau a l'huile, dans altération àepoupoun. ilal. cat.-Ponla, port. Poinle, bout piquant
POUMPOUN&R SE, v. r. dg. S'endi- et aigu, l'extrémité d'une chose qui se termi-
.
lequel on fait entrer des enchois. Y. Pomp,
Rad. mancher. Y. Endimcnchar.
POUMPA, S. f. FLAMADA, FOUMPET, dl. POUMPOUWEGEAR., v. a. (poumpou- ne Ély. en poinle.
Galelleou^morceau de nedjâ), d.. mars. Faire le beurre. du lat. punctio. Y. Pouncl, R.
pâle applatie, qu'on Enpouncha, exp. adv. en poinle.
fait cuire à l'entrée de la gueule du four. POUMPQUS, OUSA,adj. Pomposo, sa, Mountar una pouncha, en terme de mar.
Sauv. V. le mot ci-dessus. esp. ital. port.Pompos, cal.Pompeux, euse,
POUMPA, s, f. (pôumpe); Pompa, ilal.-- où il y a beaucoup de pompe, magnifique. passer une pointe de terre ou de rocher qui
Éty. du lat. composas ou de Poumpa, s'avance dans la mer; fig. surmonter une dif-
esp. port. cal. Pompe, toule sorte de spec- ficulté.
tacle public
somptuosité.
avec solemnité, avec appareil et v.c m.
de la
et de la lerm.
V.
ous,
Pomp,
qui
R.
esl de la na^
Fau ben que n'aguosfa colhar,
ture pompe.
Ely. du lat. pompa, dérivé du grec Tîopiïj. POUMPOUSAMENT, adv. (poumpou- D'aqnçlei carrelas mau ounchos
(pompé), appareil magnifique,fait de,TCJJ.7ÎCO saméin) ; Pomposamenle , ilal. esp. port. Per aver mounlat aquello pouncha.
936 POU POU POU
Pouncha, poinle, espèce de voile triangu- dit aussi d'un homme qui est toujours porté Pounclu-ar, Pouncl-u-ation, Pounct-uel,
laire que les femmes mettaient anciennement à faire du mal, à inquiéter les autres. Pounctuel-a Pounctuela-ment, Coum*
sur la coiffe, encore en usage dans la monta-
gne ; on donne aussi ce nom à un fichu à
Éty. Dim. de pouncha.
POUNCHOUNAR, v.a.(pounlchounâ).
pounction. ,
De pouncl, par le changement de et en
'
trois pointes ou triangulaire. Piquer avec une chose aiguë. ch, Pounch; d'où : Pounch, PouncK-a
Pouncha dooujour, Tr. le point du jour Éty. de pounchoun et de ar. V. Pounct, Pounch-ar, Des-pounchar, Es-pounchar'
l'aube, etnon la poinle du jour. Rad. A-pounchàr, Es-pouncha, Es-pounch-at
Pouncha-testa.Y. Tesla-pouncha, POUNCHOUNAT, ADA, adj. el p. Pi- Es-pounch, Ponch-a, Ponch-ar, Ponch-at'
POUNCHA, s. f. dl.Une piochée. Sauv. qué, ée. V. Pounch el Pounct, R. Ponch-ela , Punch er, Pounch-ier, Pouh'-
Dounar dos pounchas de trenca, donner POUNCHOUNIAR, v. n. (pounlchou- cheir-ar , Pounch-oun A-pouncheiràr
niâ). V. Pounchegear. ,
Pounchoun-iar Pounchoun-at,
deux piochées, l'une au-dessous de l'autre. ,
Pounch-ut,
Una pouncha de luchet, un trait de lou- POUNCHUT , OPA , adj. (pountchû, Depugn, par le changement de .onen
chet. Ùde) ; FUHGEKT. Appuntato ital. Punlià-
, Pointu
nh,punh; d'où : Punh-er, Punh,Poun-
Éty. V. Pounct, R. gudo, esp. Ponlagudo , port. , ue,
idura.
POUNCHA, s. f. dl. On dit des fredaines terminé en pointe ; malin caustique, poin- De pounch par la suppression de fc
, ,
d'un jeune homme : Fau que fague sa poun- tilleux. pouîip ; d'où : Pounç-oun , Pounçoun-àr '
cha, il faut que jeunesse se passe. Éty. de pouncha et de ut. V. Pounct, R, Pounçoun-at, Tre-poun. '
POUNCHA, s. f. (pôuntche). Couvre- POUNCIRA, s. f. (pouncire). Cédrat De pungere par apoc. pung et par
changementde u, ,
chef; espèce de fichu triangulaire en mousse- poncire. Y. Poum, R. en ou, et par transposition
line, dont les femmes de la campagne se cou- POUNCIRADA. s. f. (pouncirâde). Nom du g pougn ; d'où : Pôugn-eira, Pougn-
,
vrent la tète. V. Pounct, R. qu'on donne à la mélisse, dans la Basse- er, Pougn-id-ura, Es-pougn-er, Trapou-
POUNCHA, s. f. Chanteau , morceau Provence , à cause de la ressemblance qu'a gner. { -
d'étoffe coupé en poinle, qu'on ajoute à un son odeur avec celle de l'espèce de cilron De pouncl, par la suppression du e et ad-
habit quelconque, pour lui donner plus d'am- qu'on nomme poncire. V. Pouncira , Métis- dition d'uni, pouinl; d'où: Pouinl,Pouinl-
pleur. sa et Poum, R. a, Tre-pouint-a, Tre-pouinl-ar, Tre-pou-
POUNCHADA, s. f. (pounlchâde), dl. POUNCIRADA , s. f. V. Pondra et gner , Tre-pougn-iera , Tre-pouinUat,
-
Punlado, cat. Coup d'aiguillon. V. Pougne- Poncirada. Pouinl-aire Pouint-ar A-pouinl-ar
dura et Pounct, R. POUNCIRI, s. m. Cédratier poncire. Pouinl-ilhar,, Pouinlilh-at,
, Pouinl-um. ,
POUNCHAR, v. a. (pountchâ), dl. Pi- Y. Poum, R. De pungere par une double apoc. pung
,
quer, aiguillonner. V. Pougner et Pounct, POUNCIRI'GROS, S. m. Cédratier à etpun; d'où : Pan, Poung, Poung-er.
Rad. gros fruit. De pungere par apoc. pung ; d'où:
,
POUNCHAR ou FQUGKAR , v. n. vl. Tar- POUNCIS, s. m. (pouncis) ; POUCIS. Pon- Pung-ent, Poung-irica Pong-er Pong-
, ,
der, retarder, reculer. ce, nouet d'un morceau de toile claire qu'on ura , Pong-ilar.
POUNCHAS-DE-PAR1S, S. f. pi. (pôunt- emplit de charbon bien pilé, pour poncer les De punctum par apoc. et suppressiondu
ches-dé-paris). Clous d'épingle, petits clous corps blancs, et de terre blanche
longs et cylindriques, faits avec du fil de fer corps noir* oa de pierre ponce; poncis,
pour les c, puni; d'où : , Pun(, Pounl-egear,Pmt-
ier, Ponl-ar, A-pount-ar, Apounl-isir,
de diverscalibres. dessin piqué sur lequel on ponce. V. Pounc, Ap-pouint, Ponl-ilhas Pount-elh, Pount-
POUNCHAU, s. m. (pountçhâou). Bout, Rad. ,
poinlede soulier. Avr. V. Pounct, R. eou, Pount-i, Pouns-ilhar,
POUNCIVAR, v. a. (pouncivâ) ; PONCJ- De puni', par le changement de u en oui,
POUNCHEGEAR, v. n. (pountcbedjâ) ; VAR. Poncer, calquer un dessin ou le trans- pouinl ; d'où : A-pouint-airé, A-pouinla-
FOUIÏCHEIAR,. FUGIÏIR, POUNTEGEAR, POUNCHOU- porter sur un autre corps , en en percillant menl A-pouinl-ar , Ponch Ponch-ar,
aiAH, FOUGHER,POUKGEH . Spuntare, ilal. Apun- les contours, et en passant une poudre Pige,, Pige-ar, Pugn. ,
tar, esp. Apontar, port. Poindre, commen- noire ou blanche, selon la couleur de l'étoffe POUNCTION,s. f. (pounclie-n); FOUHC-
cer à paraître, à sortir. ou du papier qui doit la recevoir, de manière TIEH. Ponction ^opération de chirurgie ,
Ély. de pouncha et de egear, montrer la qu'elle passe à travers les Irous faits au des-
pointe. V. Pouncl, R. sin. V. Pounç, R. par laquelle on lire les eaux épanchées dans
POUNCHEIRAR, v. a. (pountchéïrâ); POUNCOT, adf. et .s. m. (pounçô) ; CO- une cavité, au moyen d'un trois quart qu'on
pori. Pon- y plonge.
APOUIÎCHEIHAR,APIARAR, APIALOUOÎAR, PIEGEAR, QUELICOT. Ponso,, ilal. Ponço, Éty. dulat. punclionis, gén. depunctio.
Ètayer, élançonner. ceau couleur qui imite celle du coquelicot,
FIGEAS.
Éty. de pounchier et de ar. V. Pounct, qu'on, nomme aussi ponceau. V. Pouncl, R.
POUNÇOUN, s. m. (pounçôun) ; POUK- POUNÇTOU, s. m. (pôunctou). Ponte?
celui qui met son argent sur une carte, par
POUNCHER,dl, V. PounchierelPounct, SOUN. Punzone, ilal. Punzon, esp. Poinçon, opposition à celui qui tient les cartes et dou-
Rad. fer qui sert à percer ou à marquer.
Éty. du lat.pugiunculus dim. depugio, ble les mises. Gare.
POUNCHETA, s. f. (pounlchète). Aub. POUNGTUALITAT s. f. (pounctuali-
Espèce
. de coiffure. V. Pouncha. dérivé de pungere, piquer. , V. Pounct, R. lâ) ; Puntualila ,
A Marseille, on dit : Loupounçoun, pour ilal; Puntualidad, esp.
POUNCHIER,s. m. (pountchié) ; FOUK- ,
Ponlualidade, port. Punlualitat, cat. Ponc-
TELH, FOUNTEOU,PIEGEA, PIGEA, FOURCHER.Pon~ la maîlresse, parce que chaque maître a son tualité grande exactitude, vigilence scru-
tglele, port. Punlal, cat. Elai, élançon, poinçon. ,
puleuse.
pointai, pièce debois qui, employée à plomb, POUNÇOUNAR, v. a, (pounçqunâ);
sert d'étai qui PQUNÇTUAR, y. a. (pounctuâ) ; Pun-
aux poutres menacent ruine, pouNsouiïAR. Marquer, percer, piquer avec lare et Punleggiare, ilal. Punctuar, esp.
ou soutient quelque chose. le poinçon. Ponluar port. Punluar, cat. Ponctuer,
Ély. de pouncha et de ier, qui agit Éty. de pounpoun et de ar. V. Pounct,
pointe. V. Pounct, R.
par observer ,les règles de la ponctuation.
Rad. Éty. du lat. punctum, punctu et de or,
On nomme : élrésillon, les étais qu'on POUNÇOUNAT ADA adj. et part,
place horizontalement pour soutenir latéra- (pounçounâ âde). Marqué , , mettre les points, V. Pounct, R.
, avec le poinçon. Les anciens manuscrits n'en contiennent
lement. Éty. V. Pounct, R.
^POUNCHINPERLA dl. V. Buchel. POUNCT, ForacH, roucN, pas ,ce qui a fail dire, au P. Bufflère et
, POUKÇ , radical Restaut, etc. que cette pratique avait été in-
POUNCHOUN, s. m. (pountchoun). dérivé du latin pungere, pungo, punctum, troduite par les grammairiens des derniers
Le sommet, le faîte, la pointe ; pointe pi- piquer, poindre, ; percer, aiguillonner; ou siècles. Isidore de Séville, dans le VIIm0 chap.
,
quant, aiguillon ; pour piquant, V. Poun- du grec àTtp^ûvw (apoxunô), aiguiser.
cha Pougnoun et Pounch, R. pour ai- en parle déjà très-perlinemment. Àristole, il J
, De punctum par apoc. punet, par le a plus de 2000 ans, disait qu'il n'osait pas
guillon, V. Agulhada et Agulhoun, On le changement de u, en ou,pounct : Pounct-ion, ponctuer les écrits d'Heraclite, craignant de
POU POU POU 937
donner dans quelque contre sens. Cicéron Portent, cat. Ponant, Occident, le^ôlé de Pounliat-à-pountiat, chacun pour son
connaissait aussi l'usage de la ponctuation. l'hémisphère où le soleil se couche. écot.
POUNCTUATION,s. f. (pountualie-n), On donne le même nom au vent de mer Avem merendat pountiat-à-pounliat
ponticTBATixK.Puntazione,ital. Punluacion, qui suil |e cours du soleil, qui est le Ze- nous avons fail collation, chacun pour notr»,
Punluacio cat. phyros des Grecs, elle FavoniusdesLalins. argent.
esp. Pontuaçâo , port. ,
Ponclualion, l'art de ponctuer , de mettre Ély. du lat. ponere, se coucher. Voy. POUNTïS, m. s. que Pountin, v. c. m.
les points et les virgules à propos. Pos,.R. ou du lat. ponenlis, m. s. POUNTOU , s. m. (pôunlou). Celui qui
Ély. de pounctuar et de la terminaison POUNENTES, s. m. (pouneinlés). Nom poinle au jeu de boules ; celui qui ponte
ation, action de ponctuer. V. Pounct, R. qu'on donne, dans le Midi, aux habitants son argent sur une carte contre le ban-
,
Quoique l'utilité de la ponctuation soit de Brest, de Bordeaux, qui sont par rap- quier. V. Apointaire.
Ély. de pontur. V. Pos, R.
telle, qu'elle peut faire totalement changer port à eux, situés au Ponant.
le 6ens d'une phrase, comme on peut
le voir Ety. de pounenl et de es, qui est du Po- POUNTOUN , Pontô, cat. V. Pontet et
au mot point :
Per un point Marlin perdet nant. V. Pos, R. Pont, R.
«oun ase , ainsi que
dans le subterfuge POUNET, ETA, s. (pouné, été)'. Buveur, POUNTOUN DE POUNTOUN, expr.
'qu'employa le général Fairfax , qui au lieu euse, biberon, ivrogne. V. Ibrougno. adv. D'arraché pied sans interruption.
,
de signer simplement la sentence de mort Ély. de Pounar, v. c. m. et Pin, R. 2. Avr.
de Charles I" , roi d'Angleterre, écrivît sans POUNG, s. m. (pôun): PUNG, POUN, PUCB. POUNTOUNIER, V. Ponlounier et
ponctuation au bas de la sentence : Si om- Puny, cat. Pugno, ilal. Pujio, esp. Punho, Ponl, R.
nei;consenliuntego non dissenlio, se réser- pori. Poign, la main fermée. POUP, s. m. d. béarn. La balle des gra-
vant d'interpréter son avis , selon l'occuren- Ély. du lat. pugnus, m. s. V. Pugn, R. minées et particulièrement celle du blé. V.
ce en le ponctuant
ainsi : Si omnes consen- Un coou de poung, un coup de poing. Pousses.
tant, ego non; dissenlio, Si lous consen- Coubir un pougn, d. bas lim. a la même
tent, moi non ; je suis d'un avis contraire ; sign. que Tesla-pouncha, v. c. m.
El tu quem houeys, perfide,
manière : Si omnes con- Poun-serrat, Esquicha anchoya, pince A loi qui me fuis perfide.
ou bien de celle
tentiunt, ego non dissentio , si lous con- maille. Coum dab lou ben lou poup.
sentent, je consens aussi, quoique cette uti- POUNG, dg. Pour point. V. Pouinl et Comme avec le vent les balles du grain.
lité'soîl incontestable,disons-nous, les an- Pouncl. R. Despourrains.
ciens ne l'ont pas connue. On a d'abord POUNGEAR , dl. Voy. Pougner el
écrit sans ponctuation., sans espaces et même Pounct, R. POUPA, s. f. (pôupe) ; POULPE. Polpa,
On laissa ensuite POUNGER, v. n. (pôundgé) , d. bas port. Chair , ce qu'il y a de plus solide dant
•ans distinguer les mots.
un espace vide'entre chaque phrase, et
après lim, Poindre. V. Pounchegear. les parties charnues de l'annimal, les muscles
on mit chaque verset et chaque
phrase à Lou jour coumençava mas de pounger , propremenls dits, la chair.
l'alinéa. Aristophane inventa les points qui, le jour ne commençait qu'à paraître, pour Ély. du lat. pulpa, le même.
placés au haut, au milieu ou au bas de la li- piquer. V. Pougner. Dérivés : Poupeou, Poupis.
gne, indiquaient des repos différents; Sainl Ély. du lat. pungere. V. Pounct, R. POÛPA, s. f. (poupe) ; Popa, cat. e»p.
Jérôme.introduisit la distinction par versets P0UNGIRICA,S. f. (poundgirique), dg. Poppa, port. ital. Poupe, l'arrière d'un
jdans l'ÉcritureTSainle. Pointe de clocher. Jasm, vaisseau où est fixé le gouvernail.-
point Éiy. du,
Les Latins mirent d'abord un entre POUNIDURA, dl. V. Pougnedura et lat. puppis.
chaque mot, ce que l'on voit encore dans Pounct, H. POUPA, s. f. dl. Le filet extérieur du
beaucoup d'inscriptions, celle méthode vir POUNJOUNAT, ADA, adj. et part, porc, celui qui règne le long du dos de
rieuse qui confondait les "phrases el les pé- (poundjounâ, âde), dl. Piqué, aiguillonné, chaque côlé de l'épine ; les tueurs de cochon
riodes, fut remplacée par nôtre ponclualion V. Pounct, R. appellent filet, le filet intérieur qui répond
actuelle, vers le VU"1» siècle, ponctuation Mais s'es encara pounjounat aux reins.
qui ne s'est d'ailleurs perfectionnée que
D'un appelis dezourdounat. POUPA, dl.Pour mamelle ,V. Poussa.
peu-à^peu. Fabre. POUPA-CRABA , s. f. (poupe-crabe).
POUNCTUEL, ËLA, adj. (pountuèl, Nom qji'on donne, à Toulouse et environs,
èle); Ponfual, port. Puntual
,
cat. esp. POUNSÎLHAR, v. a. (pounsillâ). A au chèvre-feuille ordinaire. V. Sabafoun.
Punlwle, ital. Ponctuel, elle; exact, régu- Thorame, on emploie ce mot dans le sens POUPADA, V. Pileta et Pup, R.
lier, qui fait à point nommé ce qu'il doit d'élânçnnner. V. Apounlelar et Pouncl, R. POUPAR, v. a. (poupâ), dl. Téter. V.
taire. POÛNSOUNEERAS les pléiades. Cast. Tetar.
,
Éty. du lat. punctum, point, et de el. V. Pouiniera. Poupa plan, il telle bien, sucer.
V. Pounct, R. POUNT .... V. à Pont.... les mois POUPAR, SE, V. Poupar.
POUNCTUELAMËNT, adv. (pounluè-
jiméin) ; Pontualment, cat. Punclualmente,
qui manquent
POUNT,
à
adv.
Pount.
dg.
...
Point et pas. Yoy. POUPAS, s. m. (poupàs). Morceau da
viande sans graisse et sans os.
ilal. esp. Pontualmente, port. Ponctuelle- Ren el Pas. Ély. de poupa et de as, augment.
POUNTAGNIER, d. arl. V. Pontanier
ment avec ponctualité.
, et Pont, R. POUPEA , s. f. Poupée. V. Pipada,
Ély. depounctueîaet de ment. V. Pounct,
POUNT AR, v. n. Pour pointer, Voy. pileta et Pup, R.
Rad.
Pouintar; ponler, être ponte , jouer contre POUPEL, s. m. (poupèl), dl. V. Mamt-
POUNDRE v. a. (pôundré) ; POUGKEB , le banquier
aux jeux de hazard. V. Apoinlar loun elPap, R. 2.
PO»IR, COUCOUKAR. Pondrer , cat. Poner,
,
el Pos, R. POUPELET et FOUPELOUN,Dim. de pou-
esp. Por, port. Porre, ital. Pondre, on le POUNTAT, s. m. dg.(pountâ). Brassée. pèl.POUPELIERA, f. (poupeliére). Bout
dit des oiseauxqui déposent leurs oeufs ; fig. s.
fournir, financer. Y. Brassada. téline mammelonnière. Aub.
POUNTELH, et de sein , ;
Ety. du lat. ponere déposer. V. Pos, R. POUNTEOU, s. m. d. m. Y, Pounchier POUPELOUN, s. m. (poupelôun), dl.
Paria creire que , las catas poundoun et Pounct, R. Mamelon. V. Mameloun et Pap, R. 2.
d"uou#, il ferait croire que les vessies sont POUNTI, s. m. (pôunli), d. bas lim. POUPEOU, s. m. (poupèou). Mamelon.
des lanternes. Point qu'on place sur l'i. V. Pointet Pounct, V. Mameloun et Pap,f. R.
POUNDUT, UDA, adj. et p. (poundû, Rad. POUPERLA, s. (poupèrle). Peau da
ode). Pondu, ue. V. Pos, R. POUNTIAR, v. n. (pounliâ), d. bas lim%. -raisin, vide de son jus. Gare.
PÔUPETA , s. f. (poupéte). Terme de
POUNENT, s. m. (pounèin); COUCBAKT, Mettre sa portion. son écot, participer à nourrice. V. Soupeta et Pap, R.
O«WT. Ponenle, ilal. port. Poniente, esp. une dépense. Y. Pourner et Pos, R.
118
TOM. IL 2*° PARTIE.
938 POU POU P0U.
POUPETA, s-, f. En terme de
tourneur, PÔURCADA, V, Porcada et Porc, R. qu'elle leur était fournie par lesMurex bran-
poupée, corps sur lequel le mandrin tourne. POURCAIROLA) V. Porcairola et Porc, daris et trunculus, mollusques gastéropo-
Ély. Dim. de poupea. Y. Pup,R. Rad. des de la fam. des Siphonobrancb.es. M. de
POURCALHA, V. Porcalha et Porc, Blainville, pense, qu'ils en tiraient aussi du
POUPIN, IN-A, adj-. (poupin, ïne). Char- buccin, lapillus, de Lin. mollusque de la
nu. V. Pouput. Rad.
Manpoupina, main potelée. POURCARIA, V. PorcariaelPorCjR. même famille.
POURCAS, V. Forças elPorc, R. ^D'après la plus ancienne.tradition, _ # la dé-
L'agruetà crtrpbupina madkra elrousselta. POURGATIAR,. V. Porquegear et Porc, couverte de cette belle couleur serait due au
Dioul. Rad. hasard; le chien d'un berger ayant brisé un
POUPIS, s. m. (poupis). Lou poupis de , POURCATIER, V. Pôrcalier. coquillage sur. le bord de la mer, en cul la
la man, la paume de la main. POURCATIERA,dg. V. Porcatiera.- gueule leinte d'unia-virent rouge qui fixa l'attention
POUPOIA, s. f. (poupôïe), dl.-Poupée. , POURC.EI.ANA.,.s. f. (pourcelâne); Por- de tout ceux qui et qui cherchèrent
Y. Pileta et Pup, R. cellana, cat. Pbzzolane. Gare. V. Pôurso- dès cemomentle moyen de l'appliquersur les
POUPOTA, s. f. (poupôte), dl. Poupée. lana. étoffes-.
V.PîtetaetPwp, R. POURCELENA, V. Poursolana. On fait remonter cette découvér-le
_ . à envi-
POUPOÛ, s. f. (pôupôu).Terme de nour- POURCELENA, s. f. Taon, grosse mou- ron 1500 ans, avant J.-C.
rice. V. Soupa et Pap, R. 2. che,. Gare. V. Tavan;sésie. Çast. Y. N-ou- Un roi dePhénicieà qui Hercule, lyrien, fli
POUPOULASSOUS, OUSA adj; dg. vela.- connaître cette couleur, en- devint si jaloux-
Populeux. V. Poupulouset Popul, R. , POURCHIËR?,' V- Pôrchier.- qu'il en défenditl'usage à tous ses sujets, la
...
PÔUPOUN, s. f. dl. Melon, Y.Meloun. POURCHIN,. V. Porchin. réservant pour les rois et-pour l'héritier pré-
Ëly. du lat. peponis-, gém depepo. POURCÏN, Y. Porcin. somptif de la couronne, d!où l'épithète de-
POUPOUN, OUNA, s. (poupoûn, oûne) ; POURCINA, V. Porcinael Porc, R. royale qu'on donne souvent à-la pourpre.
POUFOUNIAR, GOUIÏGOUCTAR, COUCOUHIAR, GASTAR- POURCEOU, V. Porciou. Voyez les Dictionnaires des.Orig. de
Poupon, onne, jeune garçon, jeune fille,.qui POURFIR.O,V. Porphyro.' 1777; in-8° et in-12, et le Dict. des Sciences
aie visage plein et potelé, que l'on chérit POURFIT, AU. de Proufit, v. c. m. Nat. au mol Pourpre ,-et Goguel Orig. des
plus que les autres. POUïtG, adj. V. Pourgue. Lois, t. 3, p. 195 et 196.
Ély. du lat. pupus-, pupar petit garçon, POURGAR, v.-a. (pourgâ),'-dl.~ Cribler. POURPRAT, ADA,adj.(pourpra,âde).
petite fille, ou du grec 7r=-rtu)v (pépôn), doux, V. Moundar et Pur, R. Pourpré, ée, qui est de couleur pourpre. ,
.crier.-.V. Pup,-R. ' POURGAS;. s. f. pi. (poûrgues), dl; Cri- POURPRE , s. m. (pourpré). Pourpre ,
POUPOUNAR, v, a. (poupounâ) ; poum- blures. V. Moundilhas et Pur, R-.
; teinture précieuse et couleur d'un rougefoa-
POURGEAR, dl. V.'Forger. ce, tirant sur le violet ; étoffe de celte cou-
POUNAR, POUPOUNEGEAR, POUFOUNIAR. MïtOn-
:
en ui, puis; d'où : Puis-ar, Es-puis-ar, pour poulin, V. Poulin et Poul, R. 2. et Pousse-cul ,- nom populaire qu'on donnait
Es-puis-al, In-es-puis-able , Es-puisa- pouréboulis, V. Foungel. aux archers de' la pousse ,: probablement
ment, Puis, Po-aire, Pb-ar, Pos, Pouz-ar, POUSINADA, V. Poussinada.- parce qu'ils étaient souvent obligés de pous-
Poz-ar, Poza-rança. POUSINIERA, s. f. ( pousiniére ), md. ser par derrière,- les- hommes qu'ils condui-
POUS, s. m. dl. Pour poudre, poussière, Les Pléiades. V. Pouiniera et Poul, R. 2. saient.
V. Poudra, Poussiera et Pulver, R. POUSITA , S. f. (pousite) ; POOUSITA. POUSSADA s. f. (poussâde); heurt ;
,
POUS, Pour pouls, V. Pouïs. Chaland, ande, qui se sert habituellement secousse, coup de coude. Poussée, ne si
POUS,Tempe. V. Pouls. chez un marchand ; la quantité de marchan- dit en français qu'en parlant des voûtes.
POUS, s. m. dl. Flôrescence de verd de dises à vendre, qu'un propriétaire , qu'un Éty. de poussar et de ada. V. Pu^, R.
gris ou la rouille verte, qui se forme sur les marchand a en sa possession.- POUSSADOUR, s. m. (poussadôu), dl.
feuilles de cuivre, dans les manufacturesde Ély. du lalin positor, fondateur,- parce (]n cognoir, un chassbir, outil de tonnelier:
vert^de-gris : Rasclar lou pous d'auverdet, que les chalands étant les soutiens des mar- coin de bois dont ces artisans se servenl
décaper les feuilles de cuivre. V. Pulver, R. chands sont comme les fondateurs de leur pour chasser les cerceaux avec le maillet.
POUS, s. m: dg. Piqûre de l'aiguillon. commerce. Éty. de poussar et de adour, qui sert i
POUSOUN , s. m. dg. Poison. V. Pbui- . pousser. V. Pu(s, R. -t.
iou bcou cats à la bilo, al pous de l'aiguilo, soun. POUSSADOUR, V. Repoussadour.
Trigosso al pichou pas la carrelo biltado. POUSQUE, OTJSCA, adj. ( poùsqué , POUSSAIRE , s. m. (poussâïré) ; tKn-
Jasmin. ôusque), d. de Carp. Aigre , qui commence RAi>oun. Celui qui pousse,, qui excite, qui
à s'aigrir. suscite une querelle, qui conseille de mal-
POUS, s. m. (pous) ; PUTCH, FÛTS. Pozzo, Éty. du lat. posca, boisson composée de faire.
Pozo,
ilal. esp. Poço, port. Pou, cat. Puils,
trou creusé dans la terre pour avoir de l'eau. vinaigre et d'eau. Éty. de poussar de aire et de Puis, R.
Éty, du lat. puteus, m. s. V. Pous, R. 2. POUSQUER, v. n. (pousqué). Pouvoir, POUSSA-PEDS, s. m. ( pousse-pés).
V. Pouder; auquel il fournil quelque temps. On donne ce nom à plusieurs espèces d'ana-
POUS, s.f. dl. Pour planche, V. Pos. Éty. du lat. posse et Pouss R.
POUS-, s. f. pi. (pous), d,bas lim. Bouil- tifes ou glands de mer, mais parliculière-
lie : Far la pous, faire la bouillie. V. Pou- POUSS FUISS POUSQU FOI, FOD POSCB menl au pouce-pied , Lepas pollicipes, Lin.
, , , , , ,
mollusque de l'ordre des Brachiopodes.
tilhas, Brigadeous,Bouffala pous el Bouffa FOUIR, FOUT, sous-radical dérivé du latin
la bala. possum, posse , pouvoir , avoir la puissan- Y, Agland de mar.
POUS-FREGEAS s. f. d. bas lim. Person- ce, formé de posse el de sum, je puis, j'ai le Ély. de la ressemblance que les anciem
nes dont la couleur,
est blafarde, couleur de pouvoir depotens ; d'où : Polcnlia. onl cru lui trouver avec l'ongle du pouce ou
la bouillie es coulour depousfrega. De possum, par apoc. poss, et par le avec le pouce du pied.
,
POUS-A-L'AKCA dl. V. Pous-a-raca el changement de o en ou, pouss ; d'où : Pouss- Sa chair sert d'aliment dans plusieurs con-
Pous, R. 2. , ible Im-poussible Poussibil-ilat, Im- trées où on la regarde comme apftrodma-
,
poussibililal ,
Posch-able Posch-ens p'
POUS-A-RACA ,s. m. (pouzarâque) ; que?
POU- ,
Pouch-ansa, Pouch-ant, Pousqu-er. , ,
SALACA, RODA-DE-9EIGNA , SEGIV'A POUSSAR , v. n. Pousser , en parlant
, POOS-A- De polenlis, génitifde potens: Polis-ens, des plantes qui végètent ; se jeter en dehors,
RAHCA , POUS-RODIEH , SEIGKA. PllitS-à-rOUe
,
destiné à faire monter l'eau par le moyen du par apoc. polens poulens; d'où : Des-pou- faire ventre, en parlant d'un mur qui perd
,
vent. tenl-ar , Im-pout-enl, Ni-poutenl, Omni- son aplomb ; souffler, respirer avec peine,
Cetle machine hydrolique, en usage
par- potent , Polensa, Pot-ent, Pot-enlia, Pout- haleter.
ticulièrement aux environs de Marseille enci. Éty. V. Puis,R.
consiste en une sorte de lanterne ou pignon, De pot, par le changement du tend, pod ; POUSSAR, SE , v. r. Se pousser, se
à jpur, garni de fuseaux dans lesquels s'en- d'où : Pouder Pod-er Arpouder-ar, heurter, se presser les uns contre les autres;
grènent les dénis de la roue déniée, ce qui ,
Pouder-ous, Poder-ar, ,
Pbder-at, Poer, s'avancer dans le monde, y acquérir de*
fait tourner la grande roue de champ dont Po- esladis,Poes-lat, Pois-ant, Pois-encza, honneurs ou de la fortune.
l'axe^ horizontal est commun avec la , roue Poiss-anl, Posl-a, A-post-at. POUSSAR , v. a. (poussa) ; BOBBDI».
dentée. La grande roue de champ porle, sur De pouss, parle changementde ou en ui, Pujar , esp. Empurar port. Pousser ,
.
«es longues chevilles, le ehapelet garni de puiss; d'où : Puiss-ança, Im-puissança, faire effort pour ôter de , sa place une per-
«esgodets, lesquels versenl dans l'auge l'eau Puiss-ant, Im-puissant.
qu'ils puisent tour à tour au fond du puils. sonne ou une chose ; faire aller, faire avan-
De polestas, par apoc. polesl, et par supp. cer ; exciter ; porter plus loin ; faire faire dei j
Puils à eau stagnante. Avril. du t,poest; d'où : Poest-at, Des-poest-adis, progrès. '
'
Ély. Pous-à-ranea est Des-poestit. -
une altération de Ély- du lat. pulsare m. s, Y.. Puis ,R.. j
pousar-aga, puiser de l'eau. V. Pous, R. 2. POUSSA, S. f. (pousse); MAMELA, POUSSA, Poussar una bochaper , l'aprouchar doov.
POUS-A-RAKCA s. m. (pôus-à-rânquc). TETIHA, FOURHA , POPA, TITIKA. Mamelle, bochoun aller à l'appui d'une boule.
•
V. Pous-a-raca et, Pous, R. % lelon ; pis
en parlant des vaches et des chè- On dit, à quelqu'un qui manié imprudàm- '
POUS-RouDiEH, s. m. dl. Puils à roue.vres ; organe glanduleux dans lequel se se- ment des armes: Si lou diable vouspous-
Y. Pous-a-raca el Pous, R. 2. crète le lait. On nomme tétine les pis des savà, vous ne savez pas ce qui peut arriver. I
POUSADOUR s. m. (pousadôu) ; vaches et des chèvres quand ils, sont desti- Jugar à poussar, jouer à la pousselle. '
, FOUA-
nés à être mangés.
SOUIRA. M. do Sauvages traduit ce mot par POUSSARUDA, s. et adj. f. (poussa- i
pousoir, et M. Garcin par plongeon, mois Éty. depoussar, croître. V. Puis, R. rude) ; POUSSAHUA POUSSOURDA. Mâmelue,
qui ne sont français ni l'un ni l'autre Faire poussa on le dit de presque tou- ,
qui se distingue par
en ce une grosse gorge, par
tes les femelles ,des mammifères, lorsque
sens. C'est une cuillère pour puiser l'huile un gros pis.
dans les jarres. V. Pous, R. 2. êlant pleines leurs mamelles commencent Ély. de poussa et de aruda. Y. Pui'
POUSAIRE V. Pouaire plus usité el ,
à prendre de l'accroissement. Rad. (
.
Pous, R. 2. ,
POUSSA, s. f. Pousse, les jets les peti- POUSSASSAS s. f. pi. (poussasses);
: POUSAR v. a. et n. d. vaud. Plonger tes branches queles arbres poussent, au prin- ,
Augm. de poussa, tétasses, grosses mamel-
,
dans l'eau, puiser. temps. V, Giet, Broca, Nouvelun et Pu(s,R. les. V. Puïs.R,
POU POU POU 94i
POUSSAT, ADA, adj. et p. (poussa,' Possessor, cat. port. Possessore, ital. Pose- melon du sein, poussa. V. Porcin et Puî»
àde). Poussé, ée , excité, ée. sor, esp. Possesseur, celui qui possède quel- Rad.. '
Éty. du lat. pulsatus, m. s. V. Puis, R. que bien, quelque héritage. POUSSIN , s. m. (poussin). Poussin. V:
POUSSED, POUS8E«T, radical dérivé dû Éty du lat. possessor. Y. Poussed, R. Pouin el Poul, R. 2.
lalin possidere , possideo , possessum , POUSSET, s.( m. (poussé). Nom qu'on POUSSINADA, s. f. (poussinâde), d. bas
,
posséder, avoir en son pouvoir, formé de donne dans le département de la Drôme, à lim. Couvée ou poussins éclos de la même
la graine, de kermès. couvée. V. Poul. R. 2.
polis «t de sedeo, parce qu'il s'est dit pro-
prement des immeubles dans lesquels on POUSSETA, s. f. (pousséle). Dim. de POUSSINIEIRA,s.f. (poussinièïre)-, d.
aie droit de s'asseoir, c'est-à-dire, de s'é- poussa, petite mamelle ; c'est aussi un terme bas lim. Poussinière. V, Pouiniera elPoul,
tablir, de fixer sa demeure. Bond. de nourrice pour désigner le sein. R.2.
Ëly. V. Puis, R. POUSSIOU DE PALMOUK, dl. (poussiou de
De possessum , par apoc. et changement
de o en ou, poussess ; d'où : Poussession, POUSSETA, s. f. Poudre de bois ver- palmôim). L'aslhrae. V. Asthme, et Puis, R.
Poutsess-if, Poussess-iva Poussess-our. moulu. V. Pulver, R. POUSSIOU , Loge à cochon. V. Porciou.
,
POUSSEDAR., v. a. (poussedâ); AVER. POUSSETA, s. f. dl. Dira, de pos, pe- POUSSIOU, s, m. Y. Poussier elPulver,
Rad.
Possedere, ilal. Poseer, esp. Possuir, port. tite lèvre, pelite bouGhe. Y. Pol, R. 2. -
Pojseir, cat. Posséder, avoir en son pou- POUSSETA, s. f. Poussette? jeu d'en- POUSSIS, s. m. pi. Jpoussis), d. bas
voir, être libre d'en jouir et d'en disposer;
fant qui consiste à pousser chacun une épin- lim. Sifflement produit par la gène de la res-
exceller, savoir parfaitement. gle celui qui les fait croiser gagne. Avr. V. piration commune aux asthmatiques : Aquel
,
Ély. dû lat. possidere, in. s. V. Poussed, P«ls,R.
home a lous poussis cet homme à la respi-
,
POUSSIAR, v, n. (poussiâ), d. m. Faire, ration sifflante. V. Poussif el Puis, R.
Rad. donner de la poussière. POUSSIT, IDA, adj. Pourri, corrompu,
POUSSEDAR SE, v. r. Se posséder,
être maître de soi, ne pas se laisser empor- POUSSIBILITAT, s. f. (poussibililâ) ; eacochyme, mal-sain, Avril. V. Pourrit et
Possibilité, ital. Posibilidad, esp. Possibi- Putr,R.
ter par ses passions. lidade, Possibilitat, cat. Possibilité, POUSSIVOUS, OUSA, adj. d. bas lim.
POUSSEDAT, ADA, adj. et p. (pous- qualité deport.qui Poussif, v. c. m. et Puis, R.
iedâ, âde); Possessor, port. Possédé, ée. ce esl possible.
possédé du démon ou par quelque grande
Ély. du lai. possibililalis, gén. de possi- POUSSOURUT, UDA, adj. (poussourû,
passion. Mlitas, m. s. V. Pouss, R. ûde) ; POUSSOULUT. Marne!u, ue. V.Poûssa-
Ély. du lat. possessus. V. Poussed R. POUSSIBLE, IBLA, adj. (poussiblé, ruda et Puis, R.
, ible) Possibile, ilal. Posible, esp. Possivel, POUSSOUS, OUA, (poussous, ôue);
POUSSEGEAR, v. imp. (poussedjà); port. ;Possible,
exciter de la pous- cat. Possible , qui peut être FOUSSOUS, PAUSSOUS, POUSSIEIROUS , POOUSS0CS,
#OU»SIAR. Faire élever ou
sière; fig. bruiner. ou qui peut se faire. POULSOUS. Poudreux, couvert de poussière.
Éty.- du lat. possibilis, m. s. V. Pouss, Ély. de pousses, et de la term. Ous
Ély. de pous, poussière, et de egear. ,
Rad. v. e. m. et Pulver, R.
faire. V. Puliier, R.
POUSSIDURA., s. f. (poussidùre). Pour- POUST . . V. à Posl . les mots qui
On le dit d'une femelle dont les mamelles riture. V. Pourrilura
gonfler, fai et Putr, R. manquent à. Poust . .
e'ommèncenl à se possegea , POUSSIDURA, s. f. La pousse, espèce . . .
poussa. -
POUSTADET , s. m. (pousladé) , dl.
d'asthmedes chevaux. Dim. de Pouslat, pelite soupente.
POUSSELADA,s. f. (pousselâde), d. de Ély. de poussis et de nra. V. Puis, R. POUSTAGNA, s. f. (pouslâgne); pouR-
Carp. Ventrée de truie, cochonnée.
POUSSELAR, v. n. (pousselâ). Mettre Poussière. POUSSIEIRA , s. f. dl. et bas lim. TAGNA. Ovaire des oiseaux , ou la masse
bas, Cast.
V. Poussiera el Pulver, R. d'oeufs, qu'ils ont dans le corps, ponte.-
POUSSELASSO f. (pousselâsse), POUSSIEIROUS , dl. et bas lim. Voy. Y. Pos, R.
s. Pulv, R.
maladie de la peau Poussiera, Poussous et (poussié) - POUSTAfc, s. m. (pouslâ]), d. bas lim.
-
,
dl. La porcelaine, légère
POUSSIER, s. m. ; Planche grossièrement façonnée, endroit
sur laquelle il se fait une éruption vésicu- Poussier, poussière de charbon;POUSSIOU. fermé
laire, accompagnée de démangeaisons et qui menue avec ces sortes de planches , Voy,
disparaît en peu de temps. Sauv. paille ou balle des grains criblés. V. Pulver, Pouslodi; à Barcelonnelte, le mot Pouslal,
Rad. est synonyme de Couvert, \.cm. Unpous-
POUSSES, s. m. pi. vl. dl. De la pousse POUSSIERA, s. f. (poussière);poussiEittA, tal, un- toit, parce qu'anciennement on les
ou du grabeau de châtaignes, débris de leurs faisait avec des planches. V. Post, R.
POUSSA , FOULBERA, FOULS , FOUS , FOUSCA ,
peaux, provenant du battage des basanes ou POOUSSA. Poeira, pori. Poussière, terre ré-
châtaignes sèches. Sauv. V. Pulver, R. POUSTAN, V. Postan.
duite en terre fort menue. POUSTAR, V. Pbstar.
POUSSES s. m. pi. (poussés) ; POULS Ély. de pulveris, gén. de pulvis. Yoy.
j ,.
BOrjrA, BOULOFAS, ABETS FRIMA-FOUS, POUP, Pulver, R.
POUSTAT , V. Postât.
, POUSTAT, s. m. (pouslâ), dl. Une sou-
rossiiEB, FAUSSA. La balle des céréales ; la Faire forsa poussiera , fig. faire l'impor- pente. V. Suspanla et Pbst, R.
paille réduite en pelites parcelles.
Ély. de pous, poussière. V. Pulver, R. tant , faire beaucoup de bruit pour peu de POUSTAT, s. m. dl. Plancher. Voy,-
chose. Planchier.
POUSSESSIF, IVA, adj. (poussessif, POUSSIERA, S. f. CENDRALBAS, GHAKA" Ély. du lat. positum. Y.Post, R.
'Ve) ; Possessivo, ital. port. Posesivo, esp. Menuisé cendrée, le plus
Possessif, ive, qui marque quelque pos- LHA , plomb CENDREA.
à giboyer. V. , Pulver, R. POUSTAT, ADA. V. Postât.
session. menu POUSTELA, S. f. (poustèle) , d. de
POUSSFERAS', s. m. ( poussierâs ). Barcel Allelle pour les fractures, pelite plan-
Ely. du lat. possessivus,m. s. V. Poussed, Augm. de poussiera, grande poussière,
Rad,. poussière épaisse. V. Pulver, R. che. V. Post, R.
POUSSESSION s. f. (poussessie-n) ; POUSSIF, IVA, adj. (poussif, ive); POUSTELHAS, dl. Voy. Poslélhas et
,
«raiiEssiEB. Possessione ital. Posesion , FOUSSIVOOS POUSSIS. Poussif, ive, on le dit Post, R.
,
esp. Possessâo, port. Possessiô, cat. Pos- d'un cheval, atteint de la pousse, ou gène de POUSTÉMA, s. f. (pouslème); rue,
session, jouissance,liberté, faculté actuelle la respiration ; el par ext. d'une personne Apostema , esp. Postema, port. cal. ital.
matière ou moins épais-
te disposer el de jouir d'un bien. qui respire avec difficulté, d'un aslhmalique. Pus, aposlème, fétide,plus qui se forme dans
Ely. du lat. possessionis, gén. de pos- Éty. du lat. pulsious de pulsare. Voy. se, blanchâtre et
«Mio, m. s. V. Poussed, R. Puis, R, ,- un abcès à la suite d'une inflammation.
POUSSESSION, s. f. d. de Barcel. La POUSSIN, s. m, (poussin). Nom qu'on Ély. du lat. apostema, dérivé du grec
propriété dont on jouit, le domaine qui vous donne, dans la Haute-Provence,au pissenlit, obioVïTip.a (apostema), dérivé àcp(axap.ai
(aphislamai) s'éloigner, quitter un lieu
appartient. parce que le boulon de sa fleur paraît d'abord ,
POUSSESSOUR, s. m, (poussessour) ; dans le centre de la plante comme le mam- pour se fixer dans un autre.
POU POU
QJ50 PATI
Paut-a Paul-assa Em-paut-ar Em- lim. Dim. cle pouleque;aller, dehypoulheea;
PÔUSTEMEGEAR , v. n. (po'usteme- paut-al',. Paut-ilha, , Es-paulilh-ar,
, .Es-
on le dit d'un enfant dont la constitution a
djâ), dl. Aposlumer. V. Apoustemir. paul-ir, Es-pautrig-ar. été affaiblie par trop de soins.
" PÔUSTEMIR, d. bas lim. V. Apous- put,
De le changement de u en ou , f. (poutégue). Vin
POUTEGA, s. qui a
temir. par mauvais
POÛSTÉRIOUR, IOURA, adj. (pous- pout; d'où: Pout-ilha, Poulilh-as, Pou- lé goût du pourri ; vin. Gare,,
tilh-ous, Pout-ina Es-pout-ilh-ar, Es- POUTÉNCI, s. f. (po'uléinci) ; pou'ti„çA.
teriôur, iôure); Poslcriore, ital. Posterior, , Es-poulrilh-ar, Potence, gibet où l'on exécute les criminels
après pout-ir, Es-poulr-igar,
esp. port. cat. Postérieur, qui est ou
Poul-inga, Pouling-ar, Pouting-ous,_Pout- condamnés à être pendus,
derrière. ite, Poulr-inga, Poulring-ar, Poulring- Ély. du lat. polentia, puissance', pouvoir
Éty. du lat.posterior, m. s.
Se dit sou- ous, Poulr-oi, Poutr-ola_,Poulr-oulha. parce que, selon Ménage, les béquilles, qu'on
POUSTERIOUR LOU, s.
le cul.
m. POUT .... V. à Pot... . les mots qui nomme aussi potences, donnent aux impo-
vent pour les fesses, à Pout tents le pouvoir de marcher , et que la po-
POUSTERIOURAMENT, adv. (pous- manquent POUT, m. (poul) ; p.pT,dl. POTA. Lèvre. tence en a la forme, le gibet se nomme aussi
teriouraméin) ; Pbsleriormènt, cat. Posle- V. Devra, s. Bouchas et Pot, R. 2. potence par sa ressemblance avec des bé-
riormenle, ital. esp. port. Postérieurement, POUT, s. m. (poul), dg. d'Astros. Coq. quilles. V. Pouss, R.
après. Y.Gau, Ce supplice, qui avait commencéà êlre en
Ély. de pouslerioura et de ment.
POÛSTHUniE,UMA,(pouslûme, ûme);
Ély. Alt. depouï. usage en France, en 1515 , a été supprimé,
POUTAIRIA, s. f. (poulaine). Nom que par décret du 21 janvier 1790, qui substitue la
Postumo, ital. ésp. cat. Poslhumo, pori. guillotine à-lous les genres de mort infligés
porte, dans les environs de Toulouse, la
Posthume, qui Test né après la mort de son porcelle.à longues.racine ffypochoeris jra- comme peine capitale,
père; ouvrage qui paraît après la mort de dicata, Lin. plante de là fam. , des composées Noël, Dict. des Orig.
l'auteur. Chicoracé.es.qu'ontrouve dans les prés mon- POUTENCI, s. f. Porte balance, tige de
Éty. du lat. posthumus, fait de posl, fer ayant un crochet au bout, et montée sur
après, et de humus, terre, après que le tueux, ,
POUTAIRIA-PUDENTA S. f. (pou- un pied, qui sert à suspendre les balances à
père a été mis en terre. , deux bassins.
tairie-pudèinle); Nom qu'on donne, à Tou-
POUSTIAR , v- n. (pousliâ), d, m. louse à la crépide fétide Crépis foelida, POUTEOU, s, m, (poutèou). Poteau,
Jaillir, en parlant des liquides. Y.-Gisclar. Lin. Barkhausia
,
foelida, ,
Dec. plante de la pièce de bois posée debout^, à laquelle on
POUSTICHE, ICHA, adj. (pouslilché, fam. des composées Chicoracées, qu'on attache .les criminels qui sont condamnés à
ilche); Posticcio, ital. Poslizo., esp. Pos- trouve' dans les lieux incultes. l'exposition ; pour pieu, V. Pal.
ïiço, port. Postiche, fait, ajouté après coup; PQUTAREIi, s. m. (poutorèl). Nom gé- Éty>,dulat. poslis, poteau, jambage de
qui ne fait point partie essentielle d'une nérique des champignons dans le Bas- porte, d'où la basse lat. a fait posteiïum. V.
chose, mais qui y est ajouté artificielle- ,
Limousin, V. Champignoun. Post,R.
ment. PÔUTARGA, s. f. (poulârgue); BOUTAR- PeUTEQUÉ EGA,s. (ppulèqué,èque),
Éty. de filai, posticcio, fait du lat. pos- Caviar, botargue, bou- ,
d.ias lim. Infirme,impotent,
licus, dérivé de posl. après. P-A. Botarga, ital. qui est privé
targue, ou poulârgue, mets que l'on prépare de l'usage d'un bras ou d'une jambe; mau>
POU3TIL, dl. V. Postil elTalhadour: les oeufs et |e sang du mulet et de quel- vais vin. Gare.
POÙSTILHA, s. f. (pouslille). Postilla, avec aulres espèces du genre, des muges, en Éty.-Ce mot est une.ail, de Hypoulheta;
port. cat. V. Apouslilha el Pos, R. ques
les salant fortement après leur avoir/fait su- v. cm.
POUSTILHOUN, s. m. (pouslillôun) bir commencement de décomposition,gui
;
Posliglione, ital. Postillon, esp. Poslilhâo, leurun PGUTESTAT, s. f, vl. iPotestaf, cat,
donne une odeur d'ammoniaque. Potestad, esp. Poiestà, ilal. Puissance.
port. Poslillo, cat; Postillon, -valet de posle Ély. de l'ilal. bolarçha, ou du ligurien, Ély. du lat. polestalis, gén. de poleslai^
qui conduit ceux qui courent la poste.; en selon ïauleur de la St. des B.-du-Rh.
terme de mar. petite palache, dont on se sert m. s. Y..Pouss, R.
POUTARRA, V. Polarra. POUTET, Potet, cat. V. Potet.
pour envoyer à la découverte,et pour porter POUTARRADA,V. Potarrada. POUTÏAN, ANA, Gare. V. Poutios^
quelque nouvelle. POUTARRAS, V. Polarras et Pol, R.
Éty. de l'ilal. posliglione. Y. Pos, R. POUTIAS, V. Paulias.
POUTARRAS, s. m. (poutarrâs). Nom POUTICARI, PoUcari,.et
POUSTODI, s, m. (pouslôdi); FOUSTAL, que porte aux environs de Toulouse ,.la
d. bas lim. Clôturé faile avec des planches. cho.ndrjlle jonc., POUTICAYRE , dg, Apoticaire. Voy.
Y. Saulq-oulama. Boulicari.
V. Posl, R. Éty. depout, bouche, et de arras,.dépré^
POUSTULANT,ANTA, s. (poustulânf, cialif, rPOUTiGNA, V. Reouma.
ânle) ; Postulante, ilal. esp. port. Postulant, mcurre^de par la même raison qu'on l'a nommée, PQUTIGNOUS , adj. ( poulignôus ),
anle, celui, celle qui sollicite à être admis, pouerc. V. P.ot,R. 2- Chassieux. Y. Lagagnous.
agrégé dans POUTARRI, s. m.'(poulârri)., dl. Voy. POUTILHA , S.f. (poutillê) : FOOUTILHA,
reçu, un corps, eLc.
Éty. du lat. poslulanlis, gén. de postu- Potarra. PAUTILHA. Cataplasme fait avec de la mie de
lans, m. s. POUTASSGU, s. m. (poutassôu). Nom pain bouillie dans du .lait ou avec de l'eau et
qu'on donne, à Nice, d'après M. Risso, à des plantes émollientes, avec de la graine de
POUSTULAR, v. a. et n. (pouslulâ) ; trois espèces de gades, poissons de l'ordre lin, etc. ; marmelade quand on parle d'un
Postular, esp. cat. port. Postuler, deman- des Holobranches de la famille dés Jugu-
der une emploi, solliciter. et fruit écrasé ; fretin du, poisson ; chassie dei
Éty. du lat. poslulare, m. s. laires ou Auchénoptères(à nageoires au cou) : yeux. V. Reouma el Lagagna.
1° Au gade Pollack Gadus Pollachiu.s Ély. du lat. jiullis, gén. depuîs. V. Poul,
POUSTUME, DMA, adj. (poustûmé , Lin. qui est rare dans nos ,
mers.
,
ûme) ; Postumo, cat. esp. ital. Posthume, Rad,
2° Au gade sey, Gadus virens, Lin. qu'on
né après la mort du père ; el par ext. publié dislingue POUTILHAS,,s. f. pi. (paoulilles) ; PAO-
après la mort de l'auteur. par l'épilhète de vsro , poulassou TILHAS. On donne ce nom dans la Haule-
Éty. du lat. poslumus, m. s. Verou, commun. Provence, à une bouillie ,faite avec de la
3° Au merlan Gadus merlangus Lin. farine de pois.
POUSTUMEGEAR,dl. V. Apoustemir. qu'on nomme poulassou,
à Nice, ,et que
gros,
POUT, FAUT, radical pris du.lalinpuiris, M. Risso croit être une espèce différente du Mangear de poutilhas manger de la
bouillie. V. Pout, R. ,
gén. de pu/s, bouillie, purée, potage, et merlan du Nord.
dérivé du grec •KOÀTOÇ (polios), bouillie ou POUTILHOUS , OUSA -, OUA ; adj.
POUTASSOU GROS s. m. Nom nicéen (poutillôus, ôuse, ôue) Chas-
ragoût composé d'eau, de farine, de miel, du merlan poulassou, Merlangus ,
poulassou,
; PAUTILHOU».
sieux, euse, qui a de la chassie aux yeux.
d'oeufs et de fromage. Risso poisson qui a .beaucoup de rapports Éty. depoulilha et de ous. Y. Pout, R.
De pullis, par apoc. pult, par la suppr. avec lé, gade Pollack, ci-dessus. PQUTIN, s. m. (poutïn), d. bas lim.
de l, el le changement de u en ou et au: POUTECOUN.s. m.(poutecôu), d.bas Potin, cuivre jaune, laiton. >
POU POU POU 943
Ély. Ainsi nommée de pot, parce qu'on POUTOUNET, s. m. (poutouné). Dim. POUVEREOU, s. m.(pouverèou) ;FOOU-
l'emploie à la fabrication des pots. V. Pot, de poutoun, pelit baiser, V. Pot, R. 2. pou- VEREOU. Tourbillon, coup de vent qui fait éle-
pon, jeune enfant gras et polelé. Àvr. Yov. ver de l'eau sur.la mer el qui la divise en gou-
Pup, R. J
POUTINA, s. f. (pouline). On donne ce telelles imperceptibles comme de la pous-
nom, dans le départementdes Bouches-du- POUTOURAS , V. Pblouras, sière.
Rhôn'e, selon M. Roux .
POUTRANCA, s. f. (poutrânque), d.bas Éty. du lat. pulvis, poussière, gén. depuï-
:
,1» A l'ammodyles appât. Y. Lassi. lin;. Aliment préparé avec des tranches de veris. V. Pulver, R.
2° Au ruban de mer. pain de froment, du fromage, du beurre, du POUVEREOU, s. m. d. mars. Neige,
3°Ala cépole serpentine. V. Rougeola. sel et de l'ail, qu'on fait bouillir ensemble glaçons durcis. Désanat.
POUTINA, s. f. Nom nicéen de l'alhé- dans i'eau jusqu'à ce que tout soil réduit en POUVERIËR, s. m. (pouverié). Fier par
rine marbrée, Alherina marmorala, Risso , bouillie ; fig. homme qui n'a pas plus de con- fatuité parétourderie,
ou qui néglige les bien-
poisson de l'ordre des Holobranches et de la sistance que la bouillie. V. Pout, R. séances.
famille des Gymnopomes-( à opercules nus), POUTRAGOUS, OUSA, d. de Carp. et Ély. du lat. puïuis, cris, poudre, chose
qui ne dépasse pas soixante millimèlres de POUTKAS, s. m. (pourras). Ablais, dé- légère. V. Pulver, R.
longueur. pouille des blés. Y. Margoun el Poussiou. PQUFEREN , s. m. Pulverin, poudre très-
POUTINA,- s. m. Est encore le nom Mettre uriacauVa au poutras,'la prodi- fine qui sert à amorcer les armes à feu, pous-
qu'on donne, en Provence comme à Nice, guer, l'abandonner. sière fine qui s'élève dans l'air par l'aclion
aux petites sardines que leur taille pourrait £stredins(oMpoutras,-êlredans la pous- du vent,
enchois..
faire confondre avec les sière. Ety. V. le mot précédent et Pulver, R.
POUTINA, V. Lagagna et Pout, R. POUT-RASSAR, et POUVERÏN s. m. dl. Quille de poudre
POUTINCAN, s. m. (poulïhcân). Scha- POUTRASSIAR, v. n'. (poulrassâ et pou- à
canon
,
pâle sèche.. V. Pulver, R.
ko! de militaire, casque de cavalerie. Gare. Irassiâ). Prodiguer, friper, livrer à l'usage en
POUVOUYOUN,- s. m. (pouvouyôun) ;
Ély: Ce mot paraît être formé par altér. de sans ménagement. Avr.
POUTRASSOUN, s. m.- (poulrassôun). FÀVOIJÏOUN, GOUARP. Nom qu'on donne, à
pot en cap, pot en tête. Digne, à une serpe à deux tranchants dont
POUTINCANSA, s. f. (poutïhcânse). Pelile lessive. Aiib. l'un esl courbé en-faucille et l'autre droit. V.
Drogues, odeur de pharmacie. V, Pot, R. POUTRIGOUS, V. Poulringous. Put, R.3.
POUTINGA, Polinga, cat.Y .Poulringa. PÔUTRIN, Nombril. V. Embourigou. POUYOUN , Alt. de Pouisoun, v. c. m.
POUTINGAR SE, V. Poutringar el POUTRINGA-; s: f.- (poutrïngue) ; FOU- POUYRE., (pôuïré), d. m. et g. POUDER,
Poà,R. TIKGA, SAUSSET. Polinga, cat. Mauvais ragoût, Pouvoir. V. Pouss, R.
Ëly. du grec Tïu--ïv'o(putinê), bouteille cou- mélange désagréable de boissons ou d'ali- POUSQUER;POUYTROUN, s. m. (pouylroù), dg.
verte pour contenir der médicaments. ments, un remède", uttlavement,' un médica- Alt. de Poullroun, v. cm.
ment en'général. POUZAR, vl. POZAH. Puiser. Yoy.
Thomas.
PÔÙTÎNGÔUN, s: nî." (poulïhgôun) ; Ély. du celt. pot,pout, et du teuton trânlt, Pous, R. 2. v. a.
Re~ boire. Y. Pbulinga elPout, R. POUZE, s...m. vl. Gros doigt. V. Pouce
BARLAKDIER, BASTOUH-RIMAT, TRATÀlREr
noueur, rabilleur, bailleul, qui remet les POUTRINGAIRE, s. m. (poulringâïré). et Pauzer.
membres disloqués; fig. qui ourdit ou fail Mauvais médecin qui médicamente trop ses POUZI, s. m. vl. Poussin, poulet ; je pui-
conclure des mariages. malades. se. V. Pouin el Poul, R. 2.-
POÙTJNGÔUS,V. Poutringous el Pout, - Ély. àepoutringa et de aire': POUZOU, dl. Alt. de Pouisoun, v. c. m.
Rad. POUTRINGAR, v. a. (poulrïngâ) ; POU-
PODTION, s.f. (poutie-n),etparcorrup. TiitGAH. Abreuver droguer, mal arranger, POY
,
rooRTioH, pouRTiEK. P'ocion ', esp;' Polion,. faire maladroitement; bousiller. Y. Pout,1 R. POYLA, s. f. dl. V. PoUila.
médicament liquide, que l'on prend ordinai- POUTRINGAR- SE, V. r. POUTIKGARSE.
rement par cuillerées. Se droguer, semédicamentersans nécessité. POÏMH, vl. V. Pouinl.
Ety; du lat. polio, formé de pblare, boire. V. Pout, R. POYRE, s. m. Liquidepurulent, virus.
Y.Pul,R. PQÙTRÏNGOUS, O'ÙSA OUA, adj-. Ély. du lat.pulroris:
POUTITE, s. m. (poutilè), d. m. Mar- (poulrîngôus, ôuse, ôue); FOUTRAGOUS, , POYRE, s. m. vl. Poireau. V. Porre et
melade, magma, pâté, brouillamini, gâchis; TIGOUS, POÛTIKGOUS, POUTIGKOUS. COCOChymC,'
POU-- P6rr,R.
fig. récit confus. On le dit aussi d'un remède, mal sain, chassieux. V. Pout, R. POYREGOS, adj. vl. Formé de pourri-
d^ine polion prise chez apothicaire. Yoy. POUTROI, OIA.s. (poulrôï, ôïe)] Lour- ture. V. Putr, R.
un PQYRIMEN, vl. V. Puirimen.
Pout, R: daud, aude, grossier, maladroit, Avr. moù
A-fiarcelonnette;ce mol désigne un ragoût comme de la bouillie. V. Pout, R. POYRIR, vl. V. Poïrir.
fait avec des pommes de terre écrasées, POUTR01.A, s. f. (poulrôle).; PÔUTROF-AV POYSANCAis. f. d. vaud. Y. Puissança
POUTOTA s. f. (poulôte), dl. Pour FouTROLÀs.BRiGAnËous. Bouillie épaisse faite et Pouss, R.
, POYSON, vl.. V. Poiza et Pouisoun.
poupée. V. Pileta et Pup, R. avec de l'afarine et plus particulièrementavec POYSSAN,;adj. vl.'Puissant. Y. Pouss,
POUTOU-FOUTOU, (pôulou-pôtttou), d. la farine de pois, V. Paulilhas, on le dit aussi
bas-lim.Mols inventés pourimilerle son.que Poutringa, v. c. m. fig. mauvaise sau- Rad.
pour POYZON, vl. V. Pouisoun.
produit le Irol de l'âne. Aripoulbu. Y. ï. ce, mauvais ragoût, lie. V. Gréa el Pout,
POUTOUN, V. Pblet. POUTROULHA , s. f. (poutrôuille), dl. POZ
POUTOUN, s. m. (poutôun); FOUTÎT. Un Lie, ou ce qu'il y a déplus grossier dans un
baiser, une
caresse. liquide: V. Pout', R. POZADIS, adj. vl. Depuis.- V. Puteal.
Ely. dépôt on pout, lèvre, dontpoutet,est POUTROUNCAN, dl. V. P'alraca. ,
POZANDIER, vl. V. Potzador.
nn dim. petite lèvre ou'baiser donné sur la POUTROUNlERA,s. f. (poutrouniéré). POZANDEEYRA, S. f. vl. Puiseuse.
levre. V. Pot, R. 2. Le seinrl'rjne femme, Gare, dans la Haule- PQZAR, v. a. vl- Pouar, anc. cat. PuU
POUTOUNA, s: f. (poutôune). Mot de • Provence, ce mol désigne la fente latérale que ser. V. Puisar elPous, R. 2.
caresse, mignonne, petite- bonne.- V. Pol, les femmes ont à leur robe. POZARANCA, s. f. vl. Marc, fosse, ci-
«ad.; 2. POUTROY, s. et adj. (poutrqï). Gros, terne, cloaque, privé. Y. Pous, R. 2.
POUTÔUNAR, et 'chargé d'embonpoint; espèce de farce. Gare ' POZE.vl. Y. Pous.
POUTOUNEGEAR, v. n. (pôutouned- Y. Pont, R.- POZESTAD03,adj. vl. Puissant. Voy:
.
Ja); ppuTouHAH.Baisdler. POUTURA, V. Boutura. Pouss, R.
POUTZ, s. m. pi. vl. Aliments. POZESTAT, vl. V. Poteslat.
Ety. de poutoun el de
egear ; Paire de Éty. du lat. pultis. Y. Pout, R. POZESTAT, s. f. vl. Pouvoir, puissance
poutouns.
......
......
Se poulounegear,\. Y. Pot, R. 2.
r. Pons, nom d'homme. <
potenlat.
;MJA
M POZ -*»A '
Dérivés : Prad-ds, Pradrana,
. Pra&ela
Éty. Ce mot est dit pour poie«(a(. Voy. . PBADIER.IERA, adj. (pradie, lére), Prad-oun, Prai-ri-al, Prad-inas, PrâW
Pouss. R. dl. De pré, qui croit dans les prés; s. celui PRAT-BATÀLHIER, s. m. (prâ-balail-
qui esl chargé d'arroser les près. Aub- V.
POZI, vl. Je m'en remets, je m'en rap- Prad, Hé) ; P.ORTDGALA,ESCOUBGEADOUR,ESÇOURTZGA-
porte. R.
PRADINAS, s. m. (pradinas),
... , , _,.
dl, Pejor. EOUB. RCUIGUIEBA, BABACAU.
LleU CODUrjUJ) 4
POZICIO, s. f. vl. Supposition, V. Pos, lout le monde, espèce de champs de Jiataille,
Rad. de prad. V. Pradas elPrad, R. le lieu où se tiennent les foires ; la voirie, 1»
PRADOUN, s. m. (pradoun) ; J-RADET,
PRA Petit lieu où l'on traîne les animaux morts.
PRADEL, PRADELET, PRADEOU, FRADALOU». Éty. Prat-batalhier, signifie littéralemenl
pré, un coin de pré.
PRA, V. Prat et Prad, R. Ély. de prad et de la term. dim. oun. Yojy. pré ou champ de bataille.
PRA, d. béarn, Pour pra-bous, pour Prad, R. PRAT-DE-FIERA, s. m. (prâ-dé-fié-
vous. PBADOîJN, s. m. (pradoun); pRADELEr, re) ; FIERAL, FIEIBAL. Pré de foire et non pré
PRACO , dl." Conlr. de per aquot. delafoires lieu, place où l'on tient la foire.
PRACTIC.ICA, adj. vl. Praclic, cat. PRADEL. P'ràdillo, esp. Pralello, ilal. Petit PRATIÇA, s. f. (pratique) ; Practica,cal
Praclico, esp. Pralico, port. ital. Pratique. pré. préau.
Éty. du lat. praclicus, m. s. Ély. de prad et du dim. oun. esp. Pralica, ilal. port, pratique, ce qui sa
réduit en .acte, dans un art, dans une science,
PRAD, radical dérivé du latin pratum, i, PRAICI, adv. vl. Par ici, conlr. dep.er- c'est l'opposé de théorie.
pré, prairie. aicit. Ély. du lat. practica, ce qui donne la rai-
De pratum, par apoc. Prat, Prat-iera, PRAIRE, s. m. d. vaud. grelre. , Voy.
De prat, par le changement de t en d, Preive• son de l'ancienne orthographe de ce mot,
prad; d'où: Prad, Prad-a , Prad-aria, PRAIRIA, s. f. vl. Prairie. Y. Prat et praclique, dérivé du grec itpav«iy.T| (prakli-
Prad-as,Prad-el,Prad-ela, Prad-el, Prad- Prad, R.
in-as,Prdd-oun, Prad-ela, Prad-^ier, Ap- PRAIRIAL , s, m. (prerial). Prairial ,,.,„.-,
la république
kê), formé de Trpâjrgto (prassô), j'agis.
Dérivés : Pralïc-able, Im-praiicabk,Pra-
prad-ir, A-pre-ir. nom du neuvième mois de mai tic-ar, Pralic-ien, Pralic-ous.
De prad, par la suppression de d e,t le française, il commençaitle 20 et finissait PRATICABLE,ABLA, adj. (praticable,
changement de a en ai:Prai-ria, Prai-ri-al. le 18 juin. âble) ; Pralicabile, ilal. Praticable, esp.
PRAD, Pré. V. Prat et Prad, R. Ély. àeprairie, parce que c'est en géné- Praticavel, port. Praticable, qui peut êtf«
PRADA, s. f. (prâde;, dl. et g. Prairie, ral, pendant ce mois, qu'on fauche les prés. pratiqué, employé, exéculé.
suite de plusieurs prés dans le voisinage d'une V. Prad. R. Éty. de pralica cl de able.
rivière, pré en général. V. Pradaria elPrad PRAITAR, d. lim. Prêter. V. Preslar. ..
PRATICAMEN, s. m. vl. Pratique, M
Rad. PRALINA, s. f. (praline) ; PERLIHA. Pra- qui regarde le praticien.
Lou bestiar et dessus la prada, line, amande rissolée dans du sucre. PRATICAR, v. a, (pratreâ); Pralieari,
D'Aslros. Ély. d'un sommelier du maréchai du Ples- ilal. Praciicar,cat. esp.Praticar, port. Pra-
sis-Prâlin, qui le premierprépara les amandes tiquer, metlre en pratique ; v. n. eiercer un
PRADAIJ , s. m. vl. Pradal, anc. esp. de celte manière peur en servira son maître. art,_ fréquenter, hanter.
Pré, prairie. V. Pradaria el Prad, R. PRAMO, d. béarn. et g. BBAMO. A cause, Ély. de pralica et de ar.
PRADARIA , s. f. (pradarie) ; PRADA. parce que. PRATICIEN, s, m. (praticien) ; Pratiet,
Prateria, ital. Braderia, port. cat. esp. Pré, ilal, pori, Praclico, esp. Praticien, celui qui
prairie, prairies, suite de prés, quartier qui Pramo que m'aperi lioun.
n'est qu'une enfilade de prés. A cause que je m'appelle lion. est versé dans la pratique, on le dit particu-
Fabl. de Laibnt. lièrement des médecins.
Ély. de prad pour prat, et de aria, lieu Ély. de pralica et de ien, qui est babil»
abondant en prés. V. Prad, R. Pramo de you dais lou le bile. dans la pratique.
PRADAS , s. m. (pradâs); FRADIKAS. A. cause de moi donnez lui la vie.
PRATICOUS, OUSA, adj. (praticôuj,
Grand el mauvais pré. Ibid.
Éty. de prad el du péjor. as. V. Prad, ôuse),dl.Industrieux,euse, pourvoyeur. Àùb.
Éty. de per aquot, praqugt, pramo. Ëly. de pralica et deous.
Rad. PRANDIÈIRA,s. f. (prandièire),d. bas
PRADEL, s. m. (pradel), dl. Préau, pe- lim. Court sommeil après PRATIERA,s. f. (pratiére). Undesnomi
le dîner, méridien- du bruant fou, selon M. d'Anselme. Voj.
tit, pré. V. Pradelel el Pradoun.
ne, V. Miejour; heure de la journée où les
PRABELA, s. f. (pradèle) ; PBADA. Mau- cultivateurs Chic-cendrous.
font leur second repas, espace de Éty. de prat et de iere, qui fréquente le*
vais pré, pré qui donne peu de foin. terrain qu'on peut labourer depuis cette heu-
Ety. Pradela, est un dim. de prat, mais re jusqu'à la nuit. prés. V. Prad, R.
et Prad, R.
En vl. prairie.
"'''.-
qui né s'applique qu'à la aualilé. V. Pradoun Ely. du lat. prandium, repas.
PRAQUEL, rfg. Conlr. deper aquel.
PRAQUESTE, dl. Conlr. de per aquesl.
PRAU,adj. vl. Prau, cat. Pràvo, esp.
ital. Pervers, méchant.
Ély. du lat. pravus, m. s.
PRADELET, s. m. (pradelé), dl. Dim. PRAQUIT, dg. et m. Pourperaauit. PRAUBE, AUBÂ, s. et adj. dg. Pau.rç.
depraf. V. Pradoun et Prad, R. Éty. AU. de Pauvre, v. ç. m. et Pour, R'.
PRADELET,s. m. (pradelé). Norn qu'on las,pras PRAS, Verdier, dg. Pour per lous, per
peous, traynar, Irainerpar les che- PRAUBESSA, s. f. d. béarn. Pauvreté.
donne, aux environs de Toulouse selon Y.PauretatelPaur,R.
M. Tournon,à un champignonà lames,rosées. veux. PRÀUBOT, OTA, s. d. béarn. Pautrel.
PRADELH, vl. V. Pradel. .' PRAT, s. m. (prâ); PRATZ, PRAD. Prato,
ital. Prado, esp. port. Prat, cat. Pré, éten- elle. V. Paur, R.
PKADELOUN, s. m. (pradeloûn), d. bas due de terré où PRAUTIDOUR , s. m. (praoulidoii), dg.
lim. Dim. deprat. V. Pradoun et Prad, R. aussi prairie. l'on récolte du foin, on dit Fpuloir, cuvé où l'on foule le raisin.
'
PRADEOU, s.m.(pradèou). V. Pradoun Éty. du lat. pratum, dérivé deparatus, PRAUTIR, v. a. (praoutir), dg.Fouler
elPrad, R. le raisin. V. Caucar.
PRADET, Pralet, cat. Pradilo, esp. Dim. préparé. V. Prad, R. PRAV, radical pris du lat. pratius,diffor-
de Pradoun, v. c. m. el Prad, R. On nomme :
PRADETA, s. f.Dim. de Prad.R. pré, me, mal conformé, mal fait, faus, erroné, vi-
PRAIRIENATURELLE, celle que l'on „'a p„!„, iem&, cieux, pervers, corrompu.
joli pelit pré, jolies prairies. Y. Prad, R. De pravus, par apoc. pravj d'où: A-ii-
que la nature des lieux a produite telle qu'elle existe
PRADIAL, s. m. (prodiâl). d. bas lim. PRAIRIEARTIFICIELLE,colle que l'agriculteur -crie à prav-àr, A-de prav-at.
Allonge qu'on met au limon d'une charrette, volonté ' PRAVAMENT, adv. vl. «AVAMMI. Pra-
lorsqu'on est obligé d'y mettre plus d'une Prat
paire de bestiaux; fig. personne très-grande que par secau ou sec, celui qui n'est arrosé yamenle, ital. Méchamment, mal, pemrw-
la pluie ; sécheron français, ment.
et très-mince. ' Prat noou, pré nouveau.en Ély. du lat. pravi «t d» mtnf.
PRA PRE PRE 915
PRAVETAT, vl. V. Pravitat. Ély. du lai proebenda, fait de proebcre, Precart'o, ital.
esp. port. Précaire, dont on
pBAVITAT, S. f. vl. FKAVITAJ FRÀVETAT. donner, fournir. ne jouit que par privilège, ou par exception
pravidade, port. Pravitat, cat. Pravedad, PREBENDAT, ADA, adj. (prébenda aux règlements.
esp;Pràvità, ital. Dépravation, méchanceté âde) ; Prebendal, cat. Prebendado esp., Ety. dulat.precarius,précaire.V.Prec,R.
perversité, iniquité. Prebendalo, port. Prébandé, ée, qui, jouit PRECARI, nom d'homme(precari): FBEI,
pravitatis, gén. deprauitas, d'une prébande.
FREITS , PREST. Prix, Prict ou Prest.
Ély. du lat.
.
PREBENDIER, s. m. ( prebendié ), et Éty. de Saint Prix, Projeclus ou Projec-
m. s. impr. Prébendato,
PBAYTAL, d. vaud. Pour per aylal, à PREBAKDIER. ital. Pre- tus, évêque de Clermonl, en Auvergne ;
bendado port. Prébendier, ecclésiasti-
cause que, parce que. qui, , esp.
certaines fondions,
martyrisé l'an 674 ; on célèbre sa fête le 25
PBAYZOUN, dg. Prison. V. Prisoun. que en sert au choeur janvier.
PRAZIN, s. f. vl. Prasine, terre verte. au dessous des chanoines ; bénéficier qui PRECARIA, s. f. vl. Précaire, manière
Éty. du lat. prasina, m. s.
jouit d'une prébande. de posséder.
Ély. de prébenda el de ier. PRECAS, s. f. vl. Poursuite ; acquit.
PRE PREBORDE, vl. V. Prebort. PRECATION, s. f. vl. Pregagione, ilal.
PREBOSDES , s. m. Vl. FRÊSBOIDE. Prière.
PRE, initialif pris du lat. proe, devant, Prévôt. Ély. du lat. precationis, gén. de precalio,
avant, il ajoute aux mois qu'il sert à former
PREBOST, S. m. vl. PREBORDE. Prebost,
m. s. Y. Prec, R.
uneidéede primauté,d'avantage, de priorité, cat. Preboste esp. Prévôt; gouverneur,
,
prêteur. V. Prévost. PRECATORI, s. m. (preçatôri). Aller,
d'où résulte quelquefois une idée d'augmen- de Purgalori, v. c. m.
tation ou de superlatif. PREBOSTAT, 8. f. vl. Préboslat, cat. PRECAUTION, s. f. (precaulie-n) ; PRE-
Prétoire, lieu où se rend la justice.
Pre-adamito, qui a existé avant Adam. COUTIOM. Precauzione, ital. Precauçion, esp.
Pre-faça, placé avant l'ouvrage. Ety. du lat. prcelbrium. Precauçâo, port. Precauciô, cat. Précau-
PREBOUISSA,
Présider, desedere, être assis en avant. Prèbouisset s. f. (prebouisse). Voy. tion soin pris d'avancé contre les inconvé-
Pre-dire, dire avant. et 5ouis, R. nients,
prévus d'une chose, qu'elle qu'elle
Pre-pousat, posé avant. PREBOUISSET,s. m. (prebouisse); FRE- soit ; en général circonspection, ménage-
Pre-ferar, porter de préférance, aimer BOUISSA , BERBOUISSET , VEBBOUISSET, VERBOU1, ment, prudence.
mieux. VERBUI , BOUIS-FOUGNEKT , BRESUGOUN , BBESE- Éty. du lat. prescaulionis, gén. deproe-
Pre-venir,venir avant. TGOUr? , FRESUGOun CALEKDAU, CALERAS
, , BOUIS- cautio, fait de proecavere, formé depras,
PRE, d. bas lim. Pourprés, Y.Prochi FUCAKT , AGALOUS , AGREVOU, GREFUELHA? devant, et de catiere, être sur ses gardes.
el Près ; pour presque, Y. Presque. cmrouL ? GREFULHAT.Houx frelon, fragon pi- PRECAUTIONAR SE , v. r. (sépre-
PRE, vl. Pour ce, pour cela, quant, pelit houx, housson Ruscus acu- caoussiounâ) ; FRECOOUTIOUNAR. Precaucio-
, Asparagées,
FBEOUO, leatus, Lin. plante de la fam. des
conlr. de per-aquot: nar, cat. Precautionarse. Se précaulion-
PREA, s. f. (prée), dm. Syncope de commune dans la Prov. Mérid. Gar. V. Rus- ner, prendre ses précautions.
Presa, v. c. m. cus myrlifolius. p. 415. PRECEDAR, v. a. (précéda) ; Preceir,
Éty. do lat. proeda. ' Éty. V.Bouis, R. cat. Precedere, ital. Précéder, esp. port.
En vl. Proie. V. Prendr, R. La racine du pelit houx fait partie des Précéder, aller devant, marcher devant;
PREADOR, s. m. vl. FREAÎRE. Preda- cinq racines apéritives, el ses graines toni- être, avoir élé auparavant.
lore, ital. Ravisseur, pillard. fiées se rapprochent beaucoup du café par Éty. du lat. proeoedere, fait de proe, de-
Ely. du lat. proedalor. Y. Prendr R. le goût el par l'odeur. vant, et de cedere, aller.
PREAIRE, vl. V. Preador.
, PREBOULHIR , v. n. (prebouillir). PRECEDEMMENT , adv. (précedam-
Bouillir, légèrement, blanchir. méin) ; AUPARAVANT. Precedentemente , ilal.
PREALABLAMENT, adv. (prealabla- Ély. du lat. prce-bullire. Y. Bulh, R.
méin). Préalablement, au préalable. esp. port. Precedentment, cat. Précédem^
Éty. de prealabla et de ment. V. An, PREC, FREG. radical pris du lat. precari, ment, auparavant, ci-devant.
Rad. 2. precor, prier, demander avec prière. Ély. de precedenta et de ment, par sync.
Deprccari, par apoc. prec; d'où: Prec,
PREALABLE, ABLA, adj. (préalable, Prec-ari, Im-prec-alion. PRECEDENT, ENTA, adj. (precedéin-
âble).Préalable, qui doit êlre dit, fait, exa- éinlé); Précédente, ital. esp. port.^Précè-
miné avant. Deprec, parle chang. du c en .a, preg.; dent, cat. Précédent, ente, qui précède, qui
Au préalable, au préalable, auparavant.
d'où : Preg-a-diou, Preg-ador,Preg-ar, est immédiatement devant, par priorité de
Ély. du lat. proe, avant et de alable, qui Preg-aria, Pregu-iera,
Pre-anl, Prc-at, temps ou d'ordre.
A-preg-ador, Pre-ar, Prei-aire, Prêtera, Ély. du lat. proecedentis, gén. proecedens,
doitaller. V. An, R. 2. Prey-ar, Prey-ador, Prez-ador, A-.prey- m. sign.
PREAMBULO s. m. (préambule); ar. PRECEDER, v. a. vl. Preceir, cal. Pré-
Pfeambolo, ital. ,Preambulo, esp. pori. PREC, 2, PREXI, PRÈS, radical dérivé du céder. V. Precedar.
Preambul, cat. Préambule, espèce d'exorde lat. pretium etprecium, prix, valeur, Éty. du lat. proecedere, m. s. Y. Ced, R.
,
par lequel on prépare l'esprit de l'auditeur ou De precium. par apoc. prec; d'où :Prec-
dû lecleur à apprendrequelque chose.. PRECEGUlER,Nom ancien du pêcher.
f
ibus, Preciousa-menl, De-prec-iar, Ap- V. Pesscguicr.
Ély. de proe, avant et de ambulo, aller, preci-ar Ap-preci-aiion, Des-preci-ar.
, PRECEPTE, s. m, (précepte) ; PRÉCEPTE.
| avancer. De prec, par le changl. du c en s, près; Precello ilal. Preceplo,esp, Preceitb, port.
PREANT, part. pr. vl. Priant. V. Prec, d'où -.Près, Mes-pres, Présage, Pres-ar, Précepte,, cat. Précepte, règle, enseignemcnl.
n
Rad. M-es-pres-ar Pres-fach Presfach-ier.
!
Éty. du lat. proeceplum, fait de proeci-
PREAR SE, Gare. V. Prisar se et Prec, De près, par ,
le changt,, de e en i,pris ; instruire, enseigner.
!
Rad. 2. d'où : Pris, Pris-ar, Mes-prisar. Mes-pris, pere, PRECEPTOUB, s. m. (précepteur) ;
PREASAN, vl. Prairie, V. Pradaria Mes-pris-able Pris-ur Des^prez-ar
et Prad, R. Des-prezia-menl, , Prez-an,, Prez-ar, Prez-, MESTHE. Preceptor, cat. Precetlbre, ital. Prc-
PREAT, ADA, adj. et p. vl. Prié, ée. al, Prear-se. ceptor, esp. port. Précepteur, celui qui est
«jnc. depregat. Y. Prec, R. chargé d'instruire et d'élever un enfant avec
PREC, vl. Pregs, cal. Prcgo , ital. Je lequel il -esl logé dans la maison palernelle.
PREBENDA, s. f. (prebânde); PREBAKOA. prie. Ély. du lat. proeceptor.
Prébenda, ilal. Éty. du lat. precari, precor,prier subs.
esp. port. cat. Prébende, ; PRECET, s. m. (précé).
portions des biens d'une églisecathédrale en prière, adj. précaire. V. Prec, R.
un ecclésiasti- I PRECA, DE, expr. adv. (dé préque). Coumbien de cols fou.preccl , l'aourignol,
collégiale, qui esl assignée à
que titulaire de cette prébende, pour sa sub- Par coeur. V. Cor. M'an feg grimpa coumo un rat esquirol.
«îslançe. i PRECARI, adj. (precari), Precari, cal. Jasmin.
TOM. II. 2me PARTIE. 119
9i.fi PRE PRE PRE
PRECHAIRE, s. m. (pretchâïré) ; PRE- PRECIPITAR, v. a, (précipita).; Preci- :' PRECONISATIO , vl. Preconisacià,'
V. Precounisalion.
Prêcheur, religieux de pilare, ital. Precipilar, cat. esp. port. Pré- cal.PRECÔNOYSHENSA f. vl. Preco-
, s.
CHUR , DOUMIKICAK.
l'ordre de Saint-Dominique.V. Prediealour. cipiter, jeter dans un précipice. Voy. De- Préconnaissance
Ély. du lat. proedicalor, m. s. V. Dire, baussar... noscenza, ilal. ,
connais-
Rad. Éty. du lai.
.
proecipilare, m, s. formé de' sance anticipée.
PRECOOÛTION, V. Précaution.
PRECHAR, v. a. (prelchâ) ; FBEDICAR. proe, avant, el de capul, lêle, ou occiput, la PRECQÛCITAT, s. f. (precoucitâ). Pré-
Predicare, ilal. Predicar, esp. cat. Pregar, tête la première. Y. Cap, R, cocité qualité de ce qui est précoce, " :
port. Prêcher, annoncer au peuple l'évangile PRECIPITAR SE v. r. S'ESCBALARCAR, ,
,
SE DEGOULAF. , SE DEBAUSSA-P.'. So préÇipller, Se
PRECOUNISAR v. a- (preeounisâ);
ou la parole de Dieu, en terme de relig. par jeter ,
Preconizzare, ital. Preconizar, esp. pori'.
ext. exhorter. dans un précipice.
Ély. du lat. proedicare, proclamer. Voy. PRECIPITAT, ADA, adj. et p. (preci- Preconisar , eat. Préconiser, louer exlraor-
pilâ, âde) ; Precipitad et Precipitado,- cat. dinairement donner de grands éloges a
Dire, R. ,
"quelqu'un vanter quelque remède.
Précipité, ée. ,
Ben prêcha qu ben viou. Prov. Ély. du lat. prccipilalus. Ély. du lat. proeconisare, m. s. formé de
PRECHE, s. m. (prètché); FREDIC. Pre- PRECIPITATION,s. f. (précipitation); proeco , proeconis, crieur public, V, Prc-
dica, ilal. esp. port. Prêche, anciennement FREciFiTATiEH. Precipitazione,ilal. Precipi- coun, R.
Precipitaçctb, pori. Precipita- PRECOUNISAT,ADA , adj, et p. (pre-
toutes sorles de sermons ; aujourd'hui, ins- tacian, esp. eounisâ, âde) ; Preconisado, port, Préco:
tructions données par les ministres protes- do-, cat. Précipitation, extrême vitesse, trop nisé, ée. V. Precoun, R.
tants ; lieu où ils s'assemblent. grande hâte.
Éty. du lat. prcedicatio, m. s. V. Dire, R. PRECIPITE, s. m. (précipité). Précipite PRECOUNISATION, s. m. (preeouni-
rauge, mot dérivé du français pour désigner salie-n) ; Preconiizasione, ilal, Preconiza-
PRECHUR, V. Prechaire elDire, R. le précipité rouge ou peroxyde de mercure don, esp. Preconizaçâo, port. Preconisa-
PRECIDIR, vl. V. Prescindir. des modernes, qu'on obtient en chauffant le do , cat:Préeonisalioh, action de préconi-
PRECIOS, OSA, vl. Preciôs, cat. V. nitrate de mercure jusqu'à ce qu'il ne se ser, de publier.
Precious et Prec, R. 2. dégage plus de vapeur , nitreuse. Éty. du hl.^prwconisationis gén. de
PRECIOSITAT, S. f. vl. PRECPOZETAT. ,
Precibsilat, cat. Preciasilad, esp. Precibsi- Éty. de précipité, nom qu'on donnait dans proeconisatio, m. s.
dadc, port. Preciosità, ilal. Excellence, va- l'ancienne chimie aux substances qui se sé- PRECOÛS, s, m. (préçous) ; RELARGUCB.
leur, grand prix. paraient à l'état solide, d'un liquide qui les Préclôlure. Cast.
Éty. du lat. pretiosilalis, gén. deprctio- tenait en suspension. PRECURSOUR , s. m., (précurseur);
silas. m. s. PRECÎPUT, s. m. (precipût). Préciput. Precursore, ital. Precursor, cat. esp. port.
PRECIOUS, IOUSA, adj. (precious, PRECIS, s. m. (précis) ; ABRÉGEÂT. Pré- Précurseur celui qui précède , qui marche
,
ôuse); Precios, cat. Preziosb, ital. Pre- cis idée succincte du sujet d'un ouvrage de
, ou qui court devant un-autre pour annoncer
cioso, esp. port. Précieux, euse, qui est de science ou dé littérature, ou du fond d'uDe son arrivée.
grand prix ; on le dit aussi pour affecté dans affaire. Ély. du lat. proecursor formé de proe,
PRECIS ISA, adj. et p. ( précis, ise ) ; devant, el de currere courir.,
sesmanières. V. Cowr,
Précisa,ital., esp. port. Précis, cat. Précis, Rad. ,
Éty. du lat. preliosus fail de prelium
prix, el de osus. Y. Prec, R. 2. , ise déterminé, arrêlé.
, PREDA, s. f. (prède) ; Predo, ilal.
PRECIOUSA, s. f. Précieuse, femme qui Éty. du lat. proecisus, va. s. formé de proe, Presa , esp. Preza, pori. Proie, ce que les
esl affectée dans son. air, dans ses manières , avant, et de coesus, coupé. animaux carnassiers ravissent pour le man-
el principalementdans son langage. PRECISAMEN, vl. Precisament, cat. ger ; fig. butin , chose dont on s'empare
Éty; de preciousa, qui se croit d'un grand V. Precisament. avec violence.
prix: Y.Prec, R.2. PRECISAMENT , adv. (précisaméin) ; Ély. du lat. proeda, m. s.
PRECIOUSAMENT, adv. (preciousa- jusTAMEKt. Precisamenle , ital. esp. port.
raéin) ; Preciosamente, esp. port, Précieuse- Precisament, cal. Précisément, en parlant £oup ni may renarl non pislabo à Vescart,
ment, avec grand soin. du temps, au moment précis ni avant, ni Las precios à la tendro cart.
Éty. de preciousa et de ment. Y. Prec, ,
après; en parlant des choses que l'on dit, Bergéyret.
R. 2. que l'on fait, avec précision , exactement. PREDÊCESSOO s. m. anc. béarn.
PRECIOZETAT,vl. V. Preciosilal. Ety. de précisa et de ment, d'une ma- ,
PRECIPICÎ s. m. (precipici) ; ESCHALOK, nière précise. V. Predecessour et Ced, R.
,
DEBAUS. Precepici, cat. Precipizio, ilal. PRECISION , s. f. (precisie-n); PHEci- cal.PREDECESSOR, s. m. vl. Predecessor,
Precipirib, esp. port. Précipice, grand es- Precisione, ital. Précision, Pre- esp. Prédécesseur. Y. Predecessour el
cisâo, port. Précision, brièveté convenable, Ced.R.
SIEH. esp.
pace vide très-profond , escarpé de toutes PREDECESSOUR, s. m. (prédécesseur);
parts, el d'où l'on ne peut sortir quand on en parlant ou en écrivant. Predecessore, ilal. Predecessor, cal. port.
y est tombé; rocher escarpé ; fig. grand élal Ely. du lat. proecisionis, gén. de proeci- Predecesor,
de misère. sio, m. s. esp. Prédécesseur, celui qui en
Ély. du lat. proecipitium, m. s. formé de PRECIZAMEN, vl. V. Precisament. a précédé un aulre dans les fonctions d'une
charge, d'un emploi ; au plur. ceux qui ont
proe , avant, et de dp, pour cap , tôle. Yoy. PRECLAR, adj. vl. FRECLAR. Preclaro vécu avant
Cap, R. esp. port. ilal. Brillant , resplendissant,, nous.
Ély. du lat. proedecessor, m. s. V. Ced,
PRECIPIENT , adj, vl. Ordonnant, très-beau.
.
commandant. Éty. du lat. proeclarus m. V. Clar R. Rad.
Ély. du lat. proecipienlis, gén. deproeci- , s. PREDELLI, s. m. vl. Bdellium.
PRECOCE, OÇA, adj. ,
(précoce, ôce), PRËDESTINACIO, vl. Predeslinacio,
piens, m. s. prov. mod. Précoce, ilal. Precoz, esp. Pré- cat. V. Prédestination el Destin R.
PRECIPITADA , A LA adv. (à la preci- coce , mûr avant la saison ; fig. dont l'esprit ,
prédestiné
pilâde). Précipitamment, avec ,
précipitalion PREDESTINAR
et le corps est plus formé que son âge ne Predestinar cat. , v. a. ( );
sar, cat. Présupposer. PRESTAR, v. a. (prestâ) ; FHAITAR. Pres- Présumé, ée. V. Sum, R.
PRESSUPÀU.ZAT, ADA, adj. el p..vl. lare, ital. P-restar, esp. port. cat. Prêter, PRESÛMCIO s. f, vl. Presumplion, v.
Présupposé, ée. donnerà conditionde rendre à une époque c. m. el Sum R. ,
PRESSUPAUZAT adj ..et p. vl. Indiqué déterminéeou indéterminée, aider, attribuer , adj. vl. Présumable,à
,
PRESUMÏDOR,
ci-dessus,
_ susdit. faussement. présumer.
PREST, radical dérivé du lalin proeslare, Ély. du celt. prest et de ar, ou du latin PRESUMIR , v. n. pEEzuMiR. Presumir,
proeslo, proestalum, être debout devant, pressta-re, m. s. V. Presl, R. cat ."esp. port. Pressumere, ital. Prendre sur
surpasser, agir, effectuer, rendre service, Preslar, esl souventet improprement em- soi prévenir.
donner, offrir, formé de proe cl de slare. ployé pour donner, exemple: .
Ély. du lat. proesumere, m. s.
De proeslare,. par apoc. proesi et prest ; Preslazmeloupan, Tr. donnez moi,faites PRESUMPTIO , vl. Presumpciô, cat.
d'où: Prest, Presl-agi, Presl-aire, Presl- moi passer le pain. Y. Presompcio.
ar, Pcesta-noum, Prest-ansa, Prcst-anl, Aquol preslar à pagar jamai, c'est PRESUMPTUOSAMENS, adv. vl. Trt-
Prest-as, Ap-presl, Ap-prest-ar, Ap.-pres- un prêté àesneunjamais rendre. sunluosament, cat. Presuntuosamente,esp.
at, Ap-presi-agi. PRESTAK, v.n. Prêter, s'allonger par port. ilal. Présomplueusement.
PREST, nom d'homme, dï. Y.Precari. le tiraillement.
PREST, ESTA, adj. et. p. (prèsl, este) ;
Presl, cal. Presto, esp. port. ilal. Prêt, êle, pas.
t PRESUONE, s.
Presla et roumpepas, prête el ne romp sonnier. V. Prisounier el Prendr, R. m. (presuôné), dg. Pri-,
anc.
PREST, s. f.
cat. Prêt,
chose prêtée.
(prèst);
action par
Presto el Preslilo,
itol. Prestam, esp. Emprestimo. port. Presl, ade). Prête, ée.
laquelle on prêle Ély.
,
... ,
Ety, du lai.
PRESTAT, ADA adj. et pari, (prestâ •npiio (piiô), pressura
PRESUROUN, s. m.
,
serrer, coaguler.
formé du grec
(présiirôun),d. de
du lat. proe-stalus, m. s". V. Prest, R. Carp. Nom de la caillette qui contient la pré-
PRESTATION, s. f. (prestatie-n) ; PRES- sure. V. Presura el Priour.
Ély. du lai. proestalio.m. s. V. Presl, R.
TATIEN. Prestaçào, port. Prestation, l'action PRET, s. m. vl. Mérite. Voy. Prcli,
En vl. Sorte d'exaction. de prêter serment. Meriti et Prec, R. 2.
PRE PRE PRE 955
PRET, adj. et prép. (prêl), dl.Pour près, PRETEXTE, s. m. (protesté) ; PRETEXTO. Éty. du lat. proevaricari, dérivé de «ari-
voisin, V. Prochi et Proch-, R. - Pretexlo, esp. port. Preteslo, ilal. Prétexta, cus, qui a de grandes jambes, qui enjambe,
PRETENDENT, ENTA, s. (prelein- cat. Prétexte,cause simulée et supposée, dont usurpe passe par-dessus ses devoirs.
,
dein einle); Pretendente, ilal. port. Prelcn- on se sert pour cacher le véritable motif d'un PREVARICATION f. (prevarica-
-
Rad.
Re-prouchar, Re-prouch-al, A-prousch-ar, lecuré. V. Cur, R.
,
PROBDAN, PROPDAM, s. m. vl. Proche
Rap-prouchar, A-proch-ador. PROCURATION, vl. V. Proucuration.
De appropinquare, par apoc. A-prob • PROCURATIU,IVA, adj. vl. Procurant,
parent, prochain. Â-prop, A-propria-ment, A-propri-ar ,
Ély. du lat. proximus. Y. Proch, R. qui procure. V. Cur, R.
Prob-enc, Prouch-en, Ap-prouch-able, Ir-, PROCURAYRE, V. Proucurour.
PROBDANA, adj. f. vl. Prochaine,
voisine: V. Proch, R.
reprouch-able Ap-prouximaliva-menl
, ,
PRODEINGNAR, v. a.vl. Secourir, dé-
Proupici , Ap-prouxim-ation, Prouxim- fendre, proléger.
PKOBDANAMEN, adv. vl. FRODENAMENS. itat, Prep , Prop, Prop-char , Prosm-e Éty. V.Bian,R.
Prochainement, incessamment. Probchana-ment. ,
I
Ély. du lat. proxime. Y. Proch, R. PRODHOM,s.m. anc. béarn: Prud'honv
Du lat. appropinqualio:Apropinquacio, me. V. Hom, R.
PROBDENAMENS, vl. Y. Probdana- Apropinquar, Apropinqu-al. PRODIGALITAT, vl. Prodigalital,
Mlttl; PROCHAN, ANA, s. et adj. anc. béarn. cat. V'. Proudigalilat.
PROBE, OBA, adj. (probe, ôbe). Probe, Prochain, aine ; voisin. PRODIGUE, vl. V. Proudiguc.
.qui a.de la probilé. Éty. du lât. proximus, ou deprbch el de PRODOMEjS.m. vl. V. Prudhomc et
PROBEDIR, v. a. et r. d. béarn. Pour- an. V. Proch , R. Hom, R.
voir, se pourvoir. V. Pourvesir et Vis, R. PROCHANAMENT,adv. vl. Prossima- PRODOMIA, s. f. (prodomie) ; TRODOMIE.
PROBEDIT, adj. et p. md. Pourvu. Y. menle, ital. Prochainement. V. Proch R. Prud'homie, probité. V. Hom, R.
Pourvut el Vis, R. PROCHANS, ANAS, s. pi. (prouchans, PRODUC, FROUDUC, PROUDUCH,radical pris
PROBENC, ENÇA, adj. Prochain, aine; ânes). Les proches. du lalin producere, produclum, allonger,
proche. £ous plus prouchans, les plus proches, prolonger, produire, engendrer, élever en
Ély. du lai.prupinquus, m.
s. V. Proch, en affinité. V. Prochi el Proch, R. dignilé, formé de pro, augm. cl de ducere.
Rad. PROCHE, V. Prochi. De producere, par apoc. produc; d ou :
PROBENCAR, v. a. vl. Approcher. PROCHEN, s. m- (proulchèîn), pr. mod. Prbduct-iu, Re-product-ion . Produx-io,
V; Proch, R.
PROUCHEK. Prochain', un homme ou les hom- Produ-ire , Re-proudui-re,
Predu-ent, Rc-
PROBINCI, s. f. d. béarn. Pour pro- mes en général considérés sous les rapports prbuduch.
vince V. Provinça. qui les tiennent les uns avec les autres. V. PRODUCTIU, IVA, ad], vl. , Prbductiu,
». 7
'
.•
,
PROBITAT, s. f. (proubilâ): PROUBITAT. Proch, Rad. cat. V. ProuductifelProduc, R.
Probital, cat. Probilà, ital. Probidade PROCHENAMENT, adv. (proulchèna- PRODUIRE, vl. V. Proudmre el Pro-
pori. Probité, altachemenl à loules les vertus, mèin) Prochainement. duc, R.
civiles. PROCHI, adj. (prôlchi); PRÈS, FRET. PRODUSENT, ENTA, s. anc bearn. , .
Ély, du lat. probilatis, gén. deprobitas, Propinquo, ital. port. Proximo, esp. Pro- Celui qui produit, qui avance. V. Produc,
m. s. V. Prob, R. che, voisin, qui est près de quelqu'un , de
PROCASSON,al. Ils ou elles pour chas- quelque chose. PRODUXIO, s. f. vl. V. Prouduclibn et
sent. Éty. du lat. proximus, ou du grec ^poç Prbduc, R.
PROCATZ, s. vl. Poursuite, qu'il où (pros), près, plus proche. Y. Proch, R. PROEA, adj. f. vl. Prouvée. . n i
,, Prob,
V.
qu'elle poursuive. V. Cass, R. Es moun pu prochi parent, Tr. c'est mon Rad.
PROCEDER, v. n, vl. Procéder, esp. plus proche parenl, ou mon parent le plus PROEMI, s. m. d. vaud. J Proemt,
n . ca . .
pori. Procedere, ilal. Proceir, cal. Procéder, près. Proemio, esp. ital. Préface, harangue; vl.
avancer. V. Proucedar. PROCHI, pr.el adv. Presso, ilal. Proche, poëme.
Ely. du lat. procedere,m. s. V. Ced,R. auprès. Ély. du lat. prooemium.
PROCED1R, PROCEZIB, v. n. \LProceir, Ély. V. Procft.R. ' PROEMINAR, v. n (proueminâ) ; PHOUE-
cat. Provenir, procéder, avancer. V. Ced, PROCLAMATION, vl. Proclamacio , MIKAR. Proéminer, s'élever au-dessus des ob-
Rad. cat. V. Prouclamalion. jets environnants.
PROCES, s. m. vl. Avancement, pro- PROCONSUL, s. m. vl. Proconsul, cat. PROEMINEISSER,v. n. vl. Surpasser,
grès. esp. port. Proconsole, ilal. Proconsul. saillir. V. Preeminar.
E')'. du lat. processus, m. s. V: Ced, R. Ély. du lat.Proconsuî,m.s.Y. Conselh,^.. PROEMINENÇA, s. f. (proueminèince);
TOM. II. 2"°' PARTIE. 121
PRO PR(L
962 PRO
ital. Proemi- PROFEIZ, s. m. vl. Avantage, profit. imaginée pour cacner la auiormue , , prmce
au
rHouEMiKEKCA. Proeminenza, .
Profil, R. Anligone, qui n'avait qu'un oeil, doivent être
ncncia, esp. port. Proéminence, chose qui V.
PROFEMA, s. L vl. Prude , . -fem- mises au rang des fables. M. Millin a vu des
, femme,
proémine. honnêle. profils sur des monuments^ et sur des mé-
me vertueuse,
Ély. dulat.proemi?ieiitia, m. s. Ély. On a ditprofema,conimeprud'homme. dailles, bien plus anciens qu'Aniigone.
PROEMINENCIA, vl. V. Proeminença. f. v\.Prufemmie, ver- PROFIT, FRouFiT, PEOFEIT, radical pris
PROFEMNIA, s. du latin profeclus, progrès, avancement
PROEMINENT,ENTA, adj. (proue- tu, honnêteté de la femme. '
minèin, èinte) ; PROUEMINENT. Proéminente, profite ; s. m. vl. profit.
ital. esp. port. Proéminent, enté, plus élevé offre. "
PRQFER, ^ vl. Il ou elle
De profeclus, par apoc. profect,par)a
suppr. duc, profet, et par le changement de
que les objets environnants. PROFERE, vl. et
Éty, du lat.proeminentis, gén. de proe- PROFERER,vl. V. Proferre. Profe- e enProfeiz, ei, profeit; d'où : Profeit-ar, Proùii.
minens, m. s. vl. PROFÈRE. os, Pro-fech-able, A-profech-ar.
PROFERKE,v. a. De profect, par le changement de e en i et
PROENSA, vl.-.V: Proueinca. rir, cal. esp. port. Proferire, ital. Proférer,
PROENSA, s. f. nom de lieu. vl. Proven- produire, alléguer, présenter, offrir. de cl en ch, profich; d'où : Profich-anl
ce, la Provence. Éty. du lat. proferre, m. s. . Profieh-ar, Profieg, Profieis-able,ProfMh'.
f.vl. Prc/erfa, cat. De profich, par le changement de o eu ou'
Ah l'alen tir Vas me l'aire PROFERTA, s. anc. prouficlv; d'où : Proufech-e, Prou-fich'
Ou'ieusen venir de Proensa. anc. esp. ital. Offrande.
Proufich-ar,Proufiçh ous, Proufleich,Proit-
PROFES, (profès); Profès, cal.
P. Vidal, s. m.
Profeso et Professo, port. ital. Profès, reli- fit,
Proufit-able, Proufil-ar.
Avec la respiration je lire vers moi. gieux qui a fail profession. PROFITAR, vl. Profilar, anc. cat V,
L'air que je sens venir dé Provence. Éty. du lat. professas, m. s. Proufitar.
PROFONDABIEHS, vl. Y. Preonda-
PROFESSAS, vl. Professar, cat. Voy. mens.
PROENSAL, s. et adj. vl. Provençal. Proufessar.
V. Prouvençau. PRÔFESSIO, vl. Professiô , cal. Yoy. V.PROFONDITAT ,
s. f. vl. Profondeur.
Proufoundital et Pound, R.
PROENSALESC, s. m. vl. La langue ro- Proufession. PBOFUNBITAT, s. f. vl. Profundital,
mane ou provençale. PROFESSION, S.f. vl. PHOFESSIO, PRO- cal. Profundidad, esp. Profundidade,port.
PROENZA, "s. f. vl. Provence, V. Proû- FESSIOS. Professo, cat. Procession , marche Profondilà, ital. Profondeur. V. Proufoun-
vença. religieuse, cérémonial,cérémonie, office.
PROESSA, \\.Proesa, cat. Y.Prouessa. Ély. Alt. de ProuCession, v. c. m. et Ced, dour.
PROEZA, s. f. vl. FROESA. Pareza, port, Rad. PROGENïA, s. f. vl. Progenia ital.
Proesa, Mérite, vertu,haut-fait, bel- Profechos.- Progéniture, race. V. Progenies. ,.
esp. cat. PROFETCHOS, vl. V. Ély. du lat.-progenies, m. s.
le action, action d'éclat. V. Prouessa. PROFETISSA, s. f. vl. Profelisa, esp.
Valeur, générosilé,naturel, caractère, pen- cat. Profetissa, port. Profetessa, ital. Pro- PROGENIES,'s. f. vl. Progenie, esp.
chant. V. Pro6, R. phètesse. pori. ital. Progéniture, race, famille.
PROEZEMENS, s. m. vl. Profit, proues- Éty. du lat. prophelissa, m. s. Éty. du lat. progenies.
PÉ.OGENITDKA,s. f. (proudgeniuire);
se. V. Prob, R. PROFETIZAR, vl. Profetisar, cat. V.
PROF, prép. vl. Près. V. Proch, R. Prophclisar. PBOUGEKITURA. Progenie, port. Progehilura,
PROFECH, s. m. vl. FROFEIT. Profit, PROFEYTEVOL, adj. d. vaud. PHOPEI- cat. esp. Progéniture, enfants et pelits
avantage, ulilité. V. Proufil et Proufiech. Profitable. V. Profil, R. enfants.
Éty. dulat. profeclus, m. s. Tiv/oL. Ety. du lat. progenies, m. s.
PROF1CHABLE, vl. V. Profechos el
PROFECHABLE, adj. vl. V. Profe- Proufilable. PHOGBASîMO, s. m. (prougrâme)1;
chos el Proufilable. PROFICHANT, ANTA , adj. vl. FROFI- PROUGRAMA. Programma, ital. pori. Pro-
PROFECHAR', V. n. vl. PROFICHAH, PHO- cHAHs. Profitable, utile. V. Profit, R. grama, esp. Programme, écrit par lequel on
FEITAH, PRSFITAH. V. PrOV.fitar. PROFICHAR, vl. V. Proufitar. annonce le sujet d'un ouvrage ou la disposi-
PROFECHOS, OSA, adj. vl. PHOFET- PROFICHAS, vl. V. Profechos. tion d'une cérémonie publique.
CHOS, PROFICHOS, PROFEITOS.
Profitable, utile, PROFICHOS, vl. pROFicHoz. Profilas, Éty. du lat. programma, dérivé du grec
avantageux. V. Proufilable. cat. V. Profechos et Proufitable. Trpo (pro), auparavant, d'avance, et de Ypan-iw
PROFECîAMENT,s. m. vl. Prophétie. PROFICHOZ, vl. V. Profichos. (gramma), écrit, ce qui est écrit auparavant.
V. Prouphetia. PROFIECHAR, Profiler. V. Proufitar V. Gra?nm,R.
PROFEIT, s. m. vl. Utilité, profit. V. et Profit, R. PROGRESSIF, IVA, adj. vl. Pro-
Proufiech. PROFIEG, s. m. vl. PHOFIEYT. Profit.. V. gressiu, cat. Progresivo, esp.'Progressivo,
PROFEITABLE, vl. V. Profechos et Proufil et Profit, R. port. ital. Progressif, ive. Y^Prougressif.
Proufitable. Il ou elle profile. PROHENSA, vl. V. Prouvinça.
PROFEITANCZA, s. f. vl. Profit, avan- PROFIEITABLE., ABLA , adj anc. PROHENSSA, vl. V. Prouwnpa-.
tage. béarn. Profitable. V. Profil, R. PROOEZA, vl. V. Prouessa.
PROFEITAR, v. n. vl. V. Profechar el PUOFÎ.ER, vl. Il ou elle donne, offre. PKOHIBIR, vl. Prohibir , cat. Prohi-
Proufitar. P&OFÎETH, vl. Y. Proufil et Profit, ber. V. Prohibar.
Éty. V. Profil, R. Rad. PJROHIBITIQ, vl. Prohibicio , cal. V.
PROFEITAT, ADA, adj. et p. vl. Pro- PROFÏEYT , vl. V. Profieg. Prohibition.
fité, ée. V. Profil,R. PROFIL, s. m. (proufil); Profilo , ital. PROHIBITIU, adj. vl. Prohibiliu,cat.
PROFEITIVOL, d. vaud. V. Profeyti- Profil, port. Profil, délinéation d'un objet, Prohibitif, v. c. m.
vol et Profil, R. d'une tête, vu par un seul côté, ou d'un PROHOME, vl. Prohom, cat. V.Pnid-
PROFEITOS, vl. V. Profechos et Prou- édifice par la section perpendiculairelatérale. home.
filable. Ely. de filiitn, fil, les lettres ont em- PROICENBKE, v. a. vl. Fendre.
PROFEITOS, adj. (proufeilôus) ; PHOFEI- ployé dans le mêmeque sens, et de pro, par, Ély. dulat.procindere.
vl. Utile, profitable, avantageux. V. pour, au moyen de. Y..Fil, R.
TABLE,
Profechos. PROISMAL, adj. vl. Prochain. Voy.
L'ombre naturelle des, corps donnant leur Proc7i. R.
Ély. du lat. profeclilius. V. Profil, R. véritable profil, celle manière de les dessiner PROISMALO , s. m. (proïsmâlo) ; TROIS-
PROFEITOZAMENT, adv. vl. Profi- doit avoir élé la plus ancienne et l'histoire Vl. rTO-
tosament, cat. Provechosamente, esp. Pro- deDibutade, traçanl à la lueur ,d'une lampe MANO , PROISME, FROBDAH , FHOPDAK,prochain.
chain, le plus près, parent, allié, le
veitosamente, port. Profiltevolmenle, ital. le profil de son amant, et celle de Pline, qui Éty. du lat. proximus, m. s. V. Proch,
Profitablemenl. en attribue l'invention à Appelle, qui l'aurait Rad;
t-RO PRO PRO Qfi3
PROISMANA, adj. f. vl. Prochaine. V. PROMES, ESSA, adj. (proumés, ésse) ; PROMPTAMENT,adv. (prountaméin);
ProciVR- ' PROUMETUT, PROUMES. Promes, cat. Prome- iEou. Promptamenle , port.
pROISME,vl. Proisme, cal. \. Prois-
„ tido, esp. Promis, ise. FHOUMPTAMEMT ,
Prontamente,ital. esp. Promplament, cat.
maloel Proch, R. Ety. du lat, promissus, fait de pro, en Promplement, d'une manièreprompte.
PROJECTILE , s. m. (proudjeclilé) ; avant, el àe'missus, envoyé. V. Mettre, R. PROMPTET,ETA, adj. (prounté,éte).
FBOUJECT11.0.
Projectile, tout corps lancé,, PROMES, ESSA, s. PROUMES. On le dit dl. Dim. de prompt, vif, bouillant, emporlé,
particulièrement par la poudre à canon. quelque fois pour fiancé. V. iVofi et Mettre. PROMPTITUDA,s. f. (proumtitûde);
SProlacio,
PROLATIQN , s. f. vl. Prolasione, ital. PROMESSA, s. f. (proumésse) ; Pro- PROUMFTITODA. Promplitut, cat. Prontezza,
cal. Prolacion, esp. Prolation
, messa,
ital. port. Promesa esp. cat. Pro- ital. ProntiVud esp. Promptidâo, port.
, ,
publication. messe, action de promettre, la chose promise; Promptitude, qualité de ce qui agit ou se meut
Ély. du lat. prolationis, gén. deprolatio, obligation par écrit. avec vitesse; qualité d'un homme prompt.
formé de pro el de lalûm, porté au loin. V.
Ély. du lat. promissio. V. Mettre, R. Ety. du lat. promplus.
iot,R.3. PROMESSIO et PROMULGAR, v. a. (proumulgâ);
PROLE<!,s.m. vl. Charte, diplôme, PROMESSION, S. f. Vl. PROMISSIO. Pro- FROUMULRAR.Promulgàr, cat. esp. port; Pro-
acte notarié ; discours, propos, raison. messiô cat. Promision esp. Promissâo ,
, ,
mulgare, ital. Promulguer, publier une loi
PROLEG, s. m. vl. FROLEGUE. Prolcg, port. Promcssione , ital. Promesse , assu- avec les formalités requises.
cat. Prologue , préface, avant propos. Yoy. rance, promission. Éty. du lat. promulgare,de pro, en, dans,
Prologo. Éty. du lat. promissio, m. s. V. Mettre, et de vulgare, divulguer, rendre public, ou
PROLETARI, s. m. (proulelâri) ; FROU- Rad. de promere ad vulgus. Ferr. de Saint Const.
LETABI.
Proletari, cat. Proletario , esp. ilal. PROlîïETEDOR, s. m. \\.Prometedor, V. Vulg,R.
port. Prolétaire , celui qui n'a aucune pro- cat. esp. V. Prometeire el Mettre, R. PROMULGAT, ADA, adj. et p. FROU-
priété. PKOMETEIRE, S. m, vl. FHOMETEDOB. MULGAT. Promulgado, port. Promulgué , ée.
PORLIX, vl. V. Prolixe. Promeledor, anc. cat. esp. Promelledor, Ely. du lat. promulgalus. Y. Vulg, R.
' PROLIXE, IXA ,
adj. (proulixé, ixe) ; port. Promeltilore, ilal. Prometteur, qui PROMULGATION, s. f. (proumulga-
FROUIJXE, DIFFUS.
Prolisso, ital. Prolixo, esp. promel légèrement. V.Proumeltur elMettre, lie-n) ; Promulg'acià, cat. Promulgacion ,
port. cat. Prolixe, très-long et-diffus. Rad. esp. Promulgaçâo, port. Promulgazione,
Ély. du lat. prolixus, m. s. PROMETENSA, s. f. vl. Promelensa, ilal. Promulgation, publication des lois faite
PROLIXITAT, s. f. vl. Prolixilâl, cal. cal. Émission, prononciation. V. Mettre, R. avec les formalités.
Prolijidad, esp. Prolixidade, port. Pro- PEOMETEO,nom d'homme (proume- Ély. du lat. promulgatio, de promulgare
lissilà, ital. Prolixité. lée) ; Prometeo, ital. esp. Prometheu, port. et de aciio. Y. Vulg, R.
Ély.'du lat. prolixilalis, gén. de prolixi- Promélée. '. PROMUNCTORI, s. m. vl. Promonlo-
tas, m. s.. PHOMETKE, vl.Prometrer, cat. Yoy. rio, ilal. esp. port. Promontori, cat. Pro-
' "PROLOGO, s. m. (prologue); PBOUIOGO.
Proumettre. montoire, pointe de terre qui s'avance dans
Prologo, ilal. esp. port. Proleg, cat. Pro- PROMETRE, v. a. vl. Permettre, em- la mer.
logue, préface, avant-propos, ce qui sert de prunter, faire sa déclaration, se faire enregis- Éiy. dulat. promontorium, m. s. Yoy.
prélude à une pièce de théâtre ou à un autre trer. Mont, R.
ouvrage. Ja nulla ren no us cal prometre. PRON, adv. vl. FRO. Assez, beaucoup.
Éty. du grec rcpb (pro), auparavant, et de PRON, s. m. vl. FRO. Profit. V. Profit,
liyu (légô), dire, d'où TipdÀoYoç.(prologos), Car nulle chose jl ne vous faut emprunter. Rad.'
discours qui précède. ^SSOJÏ aves argent et aur. Qui fai son pron non creza sas mans.
PROLOGRE, vl- V. Prologo. Assez vous avez d'argent et d'or. Qui fait son profil ne croise ses mains,
PROLOGUE, vl. V. Prologo. Roman de Flameca. Troub. anonyme.
PROLONG, s. m. (prolôn). V. Prolon- Promezest, vous promîtes, il ou elle pro- Tener pron, être utile profiter.
gation el Long,R.
PROLONGACIO, vl. Prolongacio, cal. mit. - PRONAR, v. a. (prounâ) ; PROUNAR. Prô-
V. Prolongation. PROMETTRE, v. a. vl. Prometer, cal. ner, vanter, louer avec exagération, faire le
PROLONGAMENT, s. ni. (prouloun- V.PRÔMIERENC, Proumettre elMettre, R. prône.
gaméin); PROUIOUNGEAMENT.Prolungamenlo, ENCA, Alt. de Pre- Ély. àeprone et de ar. V. Precoun, R.
ilal. Prolongamiento, esp. Prolongament, meirenc, v. c. m. PRONE, s. m. (prôné). Prône, discours
cat. Prolongamento port. Prolongement, PROMISSIO, vl. Promissio, cat. Voy. chrétien, que le curé ou le vicaire prononce le
continuation d'étendue, pareille; délai. Voy. Promessio. dimancheà l'église paroissiale, sur l'épitre ou
Long, R. PROMONTOIRO, s. m. ( proumoun- l'évangile du jour.
Promonlorio, ital.
PROLONGAR,v. a. (prouloundjâ); FROU- tôire) ; FROUMOUMOPARO. Promontoire,
Éty. du lat. proeconium, proclamation,"pu-
IOONGEAR. Prolungare, ital. Prolongar, cat.
esp. port. Promontori, cat. blication. V. Precoun, R.
esp. port. Prolonger, faire durer plus long- cap,
poinle de terre élevée qui avance dans PRONOM, vb PROKOMEN. Pronom , cat.
temps; étendre, continuer. Y.Pong, R, larner. V. Pronoum.
Ëly. du lat. producere et prolongare fait
Ély. du lat. promontorium, m, s. PRONOMEN, yl. V. Pronoum.
,
de pro, augm. de longus', long et de l'act. PROMOTOI, s. f. vl. Prompcid,-cat. V. PRONOMINAL , adj. (prounouminâl) ;
, Proumoution. FBOUNQUMIKAU.
Pronominale, ilal. Pronomi-
are.
^PROLONGARSE, v. r. Se prolonger , PROMOVER,v. a. y), PROMOVRE. Pro- nal, esp. port. Pronominal , qui appartient
s étendreen durée ou en longueur. mourer, cat. Promovcr, esp. port. Promuo- au pronom ; verbe pronominal,qui verbe réflé-
PROLONGAT, ADA, adj. el p. Pro- vere, ital. Promouvoir. chi ou verbe réciproque, celui se conju-
longad,cat. Prolongado, esp. Prolongé, ée, Éty. du lat. promovere, m. s. Y.Mouv, R. gue avec deux pronoms de la même per-
différé. PROMOVRE, vl. Promourer, cat. Voy. sonne.
PRONONÇIAMEN, vl. Y. Pronoun-
PROLONGATION, (prouloungatie-n) ; Promover.
fnoioiiG , PFOULOOKGATIEE. Prolungazione,
PROMPT, OMPTA, adj. (promt, omte); ciamen.
liai. Prolongation, esp. Prolongaçao, port. Prowpte, cat. Pronto, ilal. esp.
Prompto, PRONOSTICACIO, s. f. vl. Pronosli-
Prolongacio cat. Prolongation le temps port. Prompt, ompte, qui ne larde point, qui cacio, cat. Pronosticacion, esp. Pronosti-
Pronosti-
,
Qu'on ajoute , la durée fixe de quelque chose/ fait avec promptitude, actif, diligent ; porté caçao, port. Pronoslicazione, ilal.
V. Pong, R.
a à la colère. cation, action de pronostiquer.
PROLONGUAR, vl. V. Prolongar. Ély. du lat. promplus, formé de prornere, PRONOSTICAR,vl, Pronoslicar, cat.
PROMES, vl. V. Proumes et Mettre, R. mettre .
devant, tirer; disposé, résolu. V. ProunoHsficar.
PRO PR 0
Qfià PRO
PROPHETIAR, v. n. vl. Profiter. V. PROPORCIONAR, v.--a. vl, Proporciô-
PRONOUM, s. m. (prounôum); FROU- nar, cat. V. Proûpourtionar.
Pronome, ital. Pronombre, Proufitar el Profit, R.
KOUM. port. esp. PROPHETIQUE , ICA, adj. (prouphe- PROPORTIO, s. f. vl. Proporciô, cat,
Pronom, cat. Pronom, partie de l'oraisonqui V. Proupourtion.
liqué, ique) ; Profetico , ital. esp. port.
se met au lieu du nom. Profetiç cat. Prophétique, qui tient du pro- PROPOZICIO vl. V. Proposiciô cal.
, ,
Ély. du lat.pronomen, m. s. . Proposition.
Pronomen diclum quia pro vice nominis phète, de la prophétie. PROPR ; PROOFR , radical dérivé du latin
ponitur. Isidore. -PROPHETISAR , V. vl. PROPHETIZAR,
Profetisar , cal. Profelizar , proprius ,a,um, propre , particulier à..„
PRONUNCIAMEN,s. m. vl, FHOKOKCIA- PROFETIZÀR. formé de propè, près, proche, auprès, parce
Pronunciament, cal. Pronunciamiento, esp. ' port. Profelizzàre, ital. Prophétiser ,
MEN. Prononciation, prédire l'avenir par une inspiration divine. que ce qu'il nous est propre , particulier,
esp. Pronunziamento, ital. Éty". du lat. prophetizare, ni. s. nous est attaché, uni; d'où : Proprietas,pro-
décision. "' priété.
PRONUNCIAR, vl. Pronunciar, ,
cat. PROPHETIZAMEN, s. m. vl. Prophé- De proprius, par apoc. propr; d'où:
V. Prounounçar. tie ,'prédiction,'
PRONUNCIAT , ADA, vl. V. Prou- PROPHETIZAR,Vl. V. Prophelisar. Propr-e , Propr-a , Propra-ment,Im-pro-
PROPHETO, s. m. (prouphète); Pro- prament, Im-propri-etàl, Propr-et, Propr-
nounçat. etat, Propr-ia, Propria-ment.
PRONUNCIATIO, et fela ital. esp. port. cat. Prophète , chez les
,
PRONUNCIATION , s. f. vl. Pronun- anciens, ministre chargé d'interpréter et sur- PROPRAMENT, adv. ( propramein) ;
ciacio cat. V. Prounounciation. tout de rédiger, par écrit, les oracles des
Prbpriamenle,ital. port. Propiamente,esp.
PRONUNCIATIO, IVA, adj. vi. Pré- dieux ; celui qui fait des prophéties.
, Proprement, avec propreté, avecgoûl.
Éty. du lat. prophela. Y. Prouphetia. Éty. de propra et de ment, d'une manière
cursif, présageant.
PROONDËZA s. f. vl. Profondeur , PROPI, adj. vl. Propi, cat. Proche. V. propre. Y. Propr,R.
cavité. ,
Propre el Prop. PROPRE, OPRA, adj. (propre, épre);
Éty. du lat. profunditas. V. Found, R. PROPIA, AU. de Propra, v. c, m. KET , COUROUS, GAUVENT.
PrOpriO ilal. port,
,
PROÔSAMEN, adv. vl. Valeureusement, PROPICI, IÇA , adj. (proupici) ; FAVOU-
Propio, esp. Propi, cat. Propre, qui appar-
tient à quelqu'un à l'exclusion d'un autre :
courageusement. V. Prosamen. RABEE, FROÙPICI. Propici, cat. Propizio, ,
PRQOU, Verdier. A copsdepesproou ilâl. Propicio , esp. port. Propice, favora- Nom-propre, amour-propre,le sens natu-
d'un mot.
cùou, à coups de pieds au cul où par le cul. ble, il se dit de Dieu, des astres, du destin, relÉty.
PROP, prép. vl. Prop, cat. Prope, du sort, de la fortune, du hasard. du lat. proprius, m. s. Y. Propr
anc. ital. Près, tout près, proche, auprès, Ély. du lat. propilius, fait de prope, Rad. .
presque. proche qui est près de nous pour nous ai- PROPRE, OPRA, adj. Propre, net,
Ély. dulat. Prnpè. Y. Proe7i;R. ,
der. V. Proch, R. ajusté orné, qui n'est pas sale. V. Propr,
' Rad. ,
PROPAGANDÀ, s. f. (proupagânde) ; PROPICIACIO , s. vl. Propiciacio ,
Propaganda, cat. esp. ilal. port. Propa- cat. V. Propicialion. PROPRES, adj. vl. Environné. Voy.
gande. PROPICIATION, s. f. (proupicialie-n); Proch.
PROPAGINAR, v. a. vl. FHOBAJOBAR, FROUFICIATIEN. Propiciacio , cal. Propicia- PROPRET, ETA, adj. (proupré, été)-
Proprel, elle, bien propre, bien
rROBAioKAR. Prop'agar, esp. cat. port. Pro- cion , esp. Propiciacio , port. Propizia- PHOUPRET.
pagginare, ital. Provigner. ziane., ital. Propilialion, sacrifice de propi- agencé, mis Irès-proprement.
Éty. de propre et du dim. d'agrément et.
PROPAUZAîKEN, S. m. vl. FEHPAUZA- tiation, sacrifice fait à Dieuy pour l'expiation
Propos , résolulion , dé- des péchés. Y. Propr,R.
MEK , PREPAUZAMÊKT.
termination intention. V. Paus, R. Éty. du lat. propitialionis, gén. depro- . PROPRETAT, s. f. (proupretâ) ; PROO-
PRETAT. Propreté, netteté accompagnéed'ar-
,
PROPCHAM vl. PROFCBAS. Nous ap- pilialio, m. s.
prochons ; ils ,
ou elles approchent ; appro- PROPICIATOIRO, OIRA, adj. (pro- rangement, d'une disposition convenable.
Ety. de propre et de état. Y.Propr,^.
chant.
......
PROPCHAR, v. vl. Approcher V. Ap-
prochar et Proch , R.
piciatoire) ; Propizialorio ital. Propicia-
lorio, esp. port. Propiciatori, cat. Propi-
,
cialoire, fait en vue de rendre propice.
PROPRI, adj. vl. V.Propre.
PROPRI, s. m. vl.Propriété, possession.
PROPDA, adv. vl. V. Propdan. Éty. du lat. propiciatorius, m. s: Veray religios non ha ren propri en
PROPDAN, ANA, adj. et s. vl. FROP- PROPINQUITAT, s. f. vl. Propinqui- terra. Y. et Vert.
DAS. Prochain , aine, voisin, proche,
dis- lat, cat. Propincuidad,esp. Propinquidade, PROPRI, adj. vl. Nom propri, nom
posé. port. Propinquità, ital. Proximité voisi- propre,
Éty. dû lat. propè. Y. Proch, R. .
nage. , PROPRIA, adj. anc. béarn. V. Propre,
PROPDANAMENT, adv. vl. Prochai- Ely. du lat. propinquitalis, gén. depro- pra, et Propr, R.
nement. V. Proch, R. pinquitas m. s. V. Proch, R. PROPRIAMEN, vl. V. Propriament.
PROPEIA, vl. Il ou elle approche. ,
PROPITIATORI, PROPRIAMENTj adv. vl. FROPBIAMEK,
PRÔPENRE, v. a. vl. Envahir, s'em- s. m. vl. Propitia- PROFHIAMENSÏ Propiament, cat. Propiamen-
tori, cat. Propiciatorio, esp. port. Propizia- te,
parer, enlever. lorio , ilal. Nom que les Hébreux donnaient, esp. Propriamente , port. ilal. Propre-
Ély. du lat. proprehendere.Y. Prendr,R. à une table d'or, placée sur l'Arched'alliance. ment, proprement pariant. V. Propr,attri- R.
PROPHECIA, vl. V. Prophetia. Ely. du lat. propilialorium m. s. PROPEUAR, v. a. vl. Approprier,
PROPHESSAR, vl. V. Professar. , buer. V. Propr, R.
PROPOLIS, s. m. (propolis) Propolis,
PROPHETA, vl. V. Prouphelo. lai. Propolis, espèce de résine ;rouge avec quiPROPRIARI, s. m. anc. béarn. Celui
jouit, propriétaire. V. Prouprietari et
PROPHETAL , vl. V. Prophetial et laquelle les abeilles bouchent les fentes de Propr
Prophétique. leurs ruches. ,11.
PROPHETIA, s. (prouphecie) ; Pro-
f.
Ety. du grec TOJAT, (polè), porle, el de
PROPRIETARI, s. m. ( prouprietari );
fecia, esp. port. Profezia ilâl. Profecia Ttpo PROUPRIETARI.Propletari,cal. Proprielario,
(pro), devant.
cat. Prophétie, production, des événements , ilal. port. Propielario esp. Propriétaire,
, quelque chose en
futurs par une inspiration divine. PROPORCIO, vl. Proporciô, cat. Voy. celui ou celle qui possède
Éty. du lat. prophetia, dérivé du grec Proupourlion.
-potfTiTsia (prophêteia) ; formé de -^po (pro), PROPORCIONAL adj. vl. Proporcio- propre. Éty. du lat. proprietarius, m. s. forme
nal, cat. esp. port. Proporzionak
,
ilal. de proprius, particulier dérivé de prope,
auparavant, et dey<j[j.l (phêmi), dire, par- Proportionnel. , ,
ler. parce que ce qui
Ely. du lat. proporlionalis, m. s. Voy. proche attaché. V. Propr R. nous
nous appartient est
PROPHETIAL
.
,
adj. vl. FROPHETAL. Part,R. J , ,
Prophétique. V. Prophétique. PROPORCIONALMENT, vl. Propor-
PROPRIETAT, s. f. (prouprietâ) ; PROB-
Ély. du lat. prophelialis, m. s. FRIETAT. Proprietat, cat» Propiedad, ésp.
cionament, cat. V. Proupourtionelament. Propriedade, port. Proprièlà, ital. Pro-
PRO PRO PRO 965
t
priélé, domaine,héritage, ce qui appartient cardinal rangipani, el qu on allnbue, mal à PROSPER, nom d'homme (prouspèr) ;
essentiellement à quelqu'une quelque chose; propos, à Saint Grégoire ou à Saint Bernard. Prosperb, ilal. port. Prosper.
Qualité, vertu particulière desplanles, des PROSAICAMEN, adv. vl. Prosaïque- L'Église honore 5 sainls de ce nom, les
remèdes etc. ; qualité, titre. ment."V. Prosa. 25 juin, 29 juillet, 25 novembre et 25 dé-
, PROSAÏQUE , ICA, adj. (prousaïqué,
Éty. du lat. proprietatis, gén. de pro- cembre.
jetas, m. s. adv. (prorata); Prorata, ique) ; Prosaic cat. Prosaico, esp. ilal. PROSPERAR , v. n. (prousperâ) ; PHOUS-
,
Prosaïque, qui tient Irop de la prose.
PRORATA, PEBAR. Prbsperar, esp. port. cat. Prbsperare,
cat. esp. Prorata,mot lat. conservé pour dé- Ely. de Prosa, v. c. m. elde ique, ou du ilal. Prospérer,avoir la fortune favorable,en
signer une portion arrêtée, déterminée. lat. prosaicus. parlant des personnes; réussir, avoir un
Éty. de a pro rata, sous entendu parle. PROSEC , vl. Il ou elle procède. heureux succès, quand il s'agit des choses.
PROROGAR, vl. Prorogar, cat. Voy. PROSELIT , vl. V. Proselyto. Ély. du lat. prasperari, fait de prasper,
Pr.orogar. PROSELYTO, s. m. (prouselyte) ; PROU- prospère.
.
V. Esper, R.
PROROGATION, s. f. (prourougatie-n); SELYTO. Proselyto,port. Proselito, ital. esp. PROSPERE , ERA, adj. (prouspèré ,
Prorogajion, esp. Proro- Proselit, cat. Prosélyle,nouvellement con- ère) ; Prospéra, ilal. esp. port. cat. Pros-
FBOUBOUGATIEK. verti, celui qu'on détache d'une religion pour père, favorable, heureux.
gazione, ilal. Prorogaçao, port. Proroga-
cio, cat. Prorogation, délai, remise , pro-
l'attirer dans une autre. Ety. du lat. prosper,prosperus, m. s. V.
longation de temps, temps qu'on donne au-
Ély. du lat. proselylus, dérivé du grec Esper, R.
delà du temps prétix. TipofffjXu-coi; (prosêlylos), étranger, dérivéde PROSPERITAT, s. f. (prousperilâ) ;
Ély. du lat. prorogationis, gén. de pro- tpàç (pros), près, et du prétérit moyen .
PHousFERiTAT. Prospcrità, ilal. Prosperidad,
rogatio, m. s. Y. Rog, R. lîÀoOa (êlyfha), du verbe ïpyo\>M (erchomai), esp. Prosperidade, pori. Prosperitat, cat.
approcher venir. Prospérité, bonheur, heureux élat des affai-
PBOROGEAR, v. a. (prouroudjâ) ;PBOU-
Prorogar, cat. esp. port. Proro- ,
PROSEQUTIO,s. f. vl. Prosecucià,cat. res,; événementsheureux.
BODGEAR..
Prosecucion, esp. Prosecuçâo, port. Pour- Ely. du lat. prosperilas atis formé de
gare, ilal. Proroger, donner du temps par , ,
pro et de spe, selonl'espérance. V, Esper, R.
delà le terme préfix, remettre à un autre suites. V. Poursuila el Sequ R.
PROSERPINA, nom d'une, divinité delà PROSPEROS, adj. vl. Prospero , port.
temps.
esp_. ilal. Prospero, cat. Heureux, prospère.
Éty. du lat. prorogare,m. s. Y. Rog, R. fable (prouserpine); Proserpina, ital. esp. Ély. du lat. prosperus, m. s.
" PROS, adj. vl.
Pro et Prode, ital. Preux, port. Proserpine, femme de Plulon, déesse PROSPETIVA, Aub. Aller, de Pers-
généreux, euse /libéral, vertueux, vaillant, des^ enfers.
honnête. - Ély. du lat. proserpina, m. s. pesctiva, v. cm. Procession, Aller,
Éty. du lat. probus. PROSMAN, ANA, adj. f. vl. Prossi- PROSSION, s. f. vl.
de Proucession, v. c. m. el Ced, R.
' PROS, s. m. vl. Profit. V. Profil, R. mano, ilal. Prochain, aine. V. Proch, R. PROSTRAR, v. a. vl. Proslrar , anc.
PBOSA, s. f. (prose) ; Prosa , ital. esp. PROSMAR, v. a. et n. vl. Approcher. cat. anc. esp. port. Proslrare, ilal. Renver-
port. cat. Prose, discours qui n'est point V. Proch, R. ser,'prosterner,coucher.
assujetti à une certaine mesure comme les PROSME , S. m. Vl. FROESME, PRUISHE, PROSTRAT, ADA, adj. et part. vl. Ren-
vers. PROIME , PHOYME , FEUEYME , PRUESME. PrUyX- versé, prosterné, couché, ée.
Ely. du lat. prosa, fait deprorsus, droit, me, anc. cat. Proximo, esp. port. Prossimo, Éty. du lat. proslratus, m. s.
direct, composé de'porrb versus, le con- ilal. Proxim, cat. mod. Le prochain, le plus
proche. PROTECCIO , s. f. vl. Proleccid , cat,
traire des vers qui s'arrête après un certain
, Éty. du lat. proximus, m.s. V. Proch, R. Proleccion, esp. Protezione, ilal, V. Prou-
nombre de syllabes, tandis que la prose va teclion.
toujours. PROSODIA, s. f. (prousoudie) ; PROU- PROTECTIO et
La prose a
Prosodia, cat. ilal. esp. port. Pro-
toujours été le langage naturel SOUDIA.parlie PROTECTION, s. f. vl V. Proulection.
sodie, de la grammaire qui enseigne à PROTECTIU, adj. vl. Protectif, propre
des hommes, mais, pendant longtemps, la
poésie fut seule en droit de propager les ou- prononcer les mois conformément aux ac- à protéger.
cents et à la quantité. PROTECTOR, vl. V. Proulectour.
vrages d'esprit, et de transmettre les faits Ély. prosodia dérivé du
historiques; Phéréide de Scyros, qui vivait du lat. , grec PROTEO, nom propre; Proteo, ilal.
du temps de Cyrus, fut le premier, selon TïpocrtoSi'a (prosodia), accent, formé de Ttpoc; esp. Proteu, port. Protée.
Pline, qui publia un traité en prose, sur des (pros), à ou selon, et de CJSTJ (ôdê), chant, PROTEST , s. m. (proulès) ; Prolesto,
matières philosophiques. Parmi nous, en prononcialion conforme à l'accent. ilal. esp. pori. Protesta, cat. Protêt, acte
France, on Irouve peu d'écrits en prose, avant PROSOM et fait pour constater qu'une lettre de change
eeux de Villardouin et Joinville. PROSOME, s. m. vl. V. Prudhome et ou un billet à ordre n'a pas été payé à
PROSA, s. f. Prosa, cat. esp. port. ital. Hom, R. l'échéance, cet acle est régi parles articles
Prose, sorte d'ouvrage lalin en rimes, où PROS-OMES, s. m. pi. vl. Prud'hom- 129, i26 , 173 et 187 du code de commerce,
sans observer la mesure, on observe le, mes, hommes sages el prudents, qui ont de Ëly. de proleslar. Y. Test, R. 2.
nombre de syllabes, et qu'on chanle à la l'expérience et du savoir ; les notables d'un
.
PROTËSTAR, vl. Proleslar, cat. V,
messe immédiatement avant l'Évangile. pays. V. Hom, R. Prouteslar.
Éty. du lat.
prosa.
PROSOPOPEA, s. f. (prosopopée) ; PROTESTATION, vl.- Proléslacio, cat.
Prosopopeya cal. Prosopopéa, port. V. Prouteslalion.
Ce n'est que dans le XIme siècle,
que l'on Prosopopea, , ital. esp. Prosopopée, figure de PROTHEZIS, s. f. vl. Prothèse, figure
a commencéà chanter des proses dans l'Égli-
' se. Le premier auteur de ces ouvrages que rhétorique qui
consiste à introduire, dans le de mots,
Ion connaisse, est Nolker, moine de Saint- discours, une personne absente ou morte, ou Ély. du lai. prolhesis, m. s.
ual, qui écrivait vers l'an 880. un objet inanimé qu'on fait parler ou agir. PROTOCOLLE, vl.Protocol, cal. Voy.-
On connaît quatre grandes
Ély. du lat. prosopopoeia, m. s. dérivé Protocolo.
proses qui TtpotjuTtoTtoita (prosôpopoia), formé PROTOCOLO , s. m. (protocole) ; ron-
Commencent : celle de Pâques, par ces mots: du grec
ittimoepaschalilaudes l'auteur en est in- de TcpofftoTtov (prosôpbn), personne, et de TOCOEO. Protocol, cat. Protocolo, esp. Pro-
»
;
connu; celle de la Pentecôte, par ceux-ci : •noiÉu) (poieô), faire, supposer. locollo port. Protocole , formulaire pour
, actes publies ; registre dans le-
VeniSancle Spiritus, que plusieurs attri- PROSPECTUS, s. m. (prouspèctus) ; dresser des minutes.
buent au roi Robert, mais qui paraît avoir Prospecto, port. esp. Prospecte, cal. Pros- quel les notaires transcrivaient leurs
ele composée par Hermanus Contraclus ital. Prospectus programme dans Ély. dn grec protocollum m. s. pris du
pellb , ,
«elle du Saint-Sacrement,Lauda SionSal- lequel, on donne une idée de l'ouvrage pro- grec.TrpiÔToç (prôtos), premier, et de -/.ÛJXOV
;
«aforem, de Saint Thomas d'Aquin et enfin posé. (kôlon), peau, parchemin, la premièrefeuille-
;
celle des morts, Dies iroe, composée
par le ÉlyK du lat. prospelus, m» s-. d'un livre.
PRO PRO
966 PRO
.
port. Procession , marche religieuse
Prolomar- Ély. du lat. problema, dérivé du gre< cissao,
PROTOMARTRE,s. m. vl. âpogAï^a
suivi du peuple, en chantant
(.problema), proposition, dérivé d( que fait le clergé cantiques multitude
tir, cat. Protomartyr. TïpoëàXXo) (proballô), proposer.
des prières et des ; qui
Ely. du lat. protomartyrium, dérivé du file.
PROUCEDAR, (proucedâ);' Pio- marche à la
grec Tipû-ïoi; (prôtos), premier-, et de p-âp-cup v. n;
ital.Procéder, Pro- Éty. du lat. processiô, formé de procéder
(martyr), martyr, premier martyr.
.
ceir, cal. Prbçedere, esp. aller en avant, et delà term. ion. V. Ced,R.
céder, venir, dériver, tirer son origine, agir, Il n'est point de peuple, dit Millin, Dicl.
L'an VII, del enperi d'Onori forb reve- faire, selon certaines formes. des Beaux Arts, chez lequel les processions
lalz... mots cor sanh, so es a saber sanh Éty. du lat. procedere, fail de pro, devant, n'aient été en usage, quoique dans des buis
Eslcve, protomarlré, etc. deRoma. et decedere, s'en aller. V. Ced, R. .différents. ' ;
Cat. delApost. PROUÇEDAT, s. m. (proucedâ). Procé- Virgile parle dans ses fîéôrgiques,
•
de la
dé, conduite ou manière d'agir d'une per- procession usitée fous les ans .en l'honneur
PROTOS, s. m.- (prôl); PHOTO, Prote, sonne à l'égard d'une autre ; en terme d'arts, de Cérès.
celui qui dans une imprimerie a la direction méthode pour faire une chose. V. Ced, R. A Lacédèmone, dans un jour consacré à
des ouvrages, le premier ouvrier. PROUCEDIER, s. m. (proucedié). Nom Diane, on faisait une procession solennelle.
Ely. du grec TtpStoç (prôlos), premier. bas lim. du pécher. V. Pesseguier. Dans le Christianisme, on fixé ordinaire-
PR.ÔT.OU s. m. (prôlou). Le premier, PROUCEDUKA,'s. f. (proucedûre);Pro- ment au régne du Grand Constantin, l'épo-
le chef, celui qui préside, le principal d'une cessura, ilal. PrOcedimienlo,esp. Procédure,
,
que de l'institutiondes processions. Celles des
compagnie. manière de procéder en justice, acte pour dimanches furent établies l'an 530, par le
Ély. V. Prot. l'instructionet le jugement d'un procès, sac
pape Agapet; celle de la fêle de saint Marc,
PROU,.... Cherchez par Pro, les mois ou dossier d'un procès criminel déposé dans en 590, par saint Grégoire-le-Grand, à l'oc-
que vous ne trouverez pas par Prou. un greffe. casion de la pesle qui faisait alors de grands
PROU , Pour profit, V. Pro. Éty. dû lat. procedere, aller en avant, ,et
ravages dans Rome; celle du saint Sacrement,
PROU , Pour assez, V. Proun. de la term. ura. Y. Ced, R. au commencement du XYIme siècie, par Jean
FROUA, s. f. (prôue); PROBE. Proa, port, On ne peut douter qu'il y ait eu des formes XXII; celle enfin de l'Assomption, par
cat. esp. Prora, ital. Proue, la parlie du vais- judiciaires établies chez les Grecs, puisque Louis XIII. V. Assoumplion.
seau qui s'avance la première en mer, l'oppo- l'on en trouve chez les Romains dans la loi ' PROUCESSIONELAMENT,adv. (prou-
sé de la poupe. des douze tables, dont les dispositions furent cessiounèlaméin); FROUCESSIOUNAIAMEKT.Pro-,
'' Éty. du lat. prora, dérivé du grec izpwpa. empruntées des Grecs. cessionalmente, ital. esp. port. Procession-
(prôra), m. s. Dans les premiers temps de notre monar- nellement, en procession. V. Ced, R.
chie la justice se rendait militairement et il
PROUB.;. ,.V. à Prob..., les mots qui était'défendu , de plaider par procureur, cela
PKOUÇES-VERBAL, s. m. (proucès-
manquent à Proub... verbal). Exposé'par écrit d'un crime, d'un dé-
à être autorisé que sous le ré-
PROUBABILITAT, s. f. (proubabilitâ); ne commença fallait une permis-
lit, d'un fait quelconque.
Probabilità, ital. Probabilidad, esp. Proba- gne de Saint Louisqui ; mais il PROUÇET , s. m. (prpucé). Nom bas
bilidade, port. Probabilitat, cat. Probabili- sion du prince, ce eut lieu jusqu'en 1518. limousin de la pêche hâtive. V. Pessegue.
té, degré d'évidence, de certitude. Les plus anciennes ordonnances que nous PROUCHEN, et comp. V. Prochen, etc.
Éty. du lat. probabilitalis, gén. deproba- ayons, où l'on Irouve quelques régies pres- PROUCLAMAR, v. a. (prouclamâ);
crites pour l'ordre de la procédure, sont-dans Procldmare, ital. Proclamar, cat. esp.port.
bilitas, m. s. V. Prob, R. les établissements faits par Saint Louis, en
PROUEABLAMËNT, adv. (proubabla- 1270. Proclamer,annoncer une chose à haute voix
méin) ; Probablement, cat. Probabilmente, Dict.
;
des Grig. de 1777, in-8°. et avec solennité pour la rendre notoire et
ilal. Probablemente, esp. Probavelmenle , PROUCEGE, s. f. (proucèdzé). Nom bas
publique.
port. Probablement, vraissemblablement. Ely. du lat. proelamare,m. s. Y. C/am,R.
Ély. deproubablaetdemenl, d'une ma-
lim.
_ des pêches, dont la chair est jaune.
PROUCES, s. m. (proucès); PEAY, PLAYS. PROUCLAMATION, s. f. (prouclama-
nière probable. V. Prob, R. Processo, ilal. port. Proceso esp. Procès, tie-n); PROUCEAMATIEN. Proclama, ital. Pfo-
PROUBABLE,, ABLA, adj. (proubâblé,, , contestations clamacion, esp. Proclamaçâo, port. Pro-
cat. Procès, toutes sortes de
âble); Probabile, ital. Probable, cat. esp. portées justice. clamacié, cat. Proclamation, action de faire
Provavel, port. Probable, qui peut se prou- en
Éty. du lat.processus, m. s. V. Ced, R. annoncer une chose à haute voix ; écrit qui
ver, qui estivraissemblable. contient oe qu'on publie.
.
•
Éty. du lat. probabilis, m; s. V. Prob, R. On no7nme : Ély. du lat.proclamdlionis, gén. de pro-
•
PROUBACHAR, dg. V. Proubaginar. PROCES CIVIL, celui qui a pour objet, une matière
clamatio. Y. Clam, R.
PROUBAGE.A, s. f. (proubâdgeâ), dl. civile. PROUCURA, Y. Proucuration et Cur,R.
Provin.Y. Cabus. PROCÈS CRIMINEL, celui qui est relatif à 'quelque PROUCURAR, v. a. (proucurâ) ; Procu-
PROUBAGINAR, v. a. (prqubadginà), crime. ^
rare, ital. Procurar, esp. port. cal. Procu-
.
dl. PROUBACHAR. Provigner. V. Cabussar. Lou proucès es un aubre aquot doou proucurour, rer, faire en sort e, par son crédit, par ses bons
Éty. Alt. de proupagear. Li prend racinu et [i dura tuujour. offices, etc., que quelqu'un obliennequelque
PROUBAINA,s. f. (proubâïne), dg. Pro- En canicuia ges d'excès, grâce, quelque avantage.
vin. V. Cabus. En tous temps ges de proucès. Éty." du lat. procurare, soigner, veiller à,
PROUBANDA, s. f. (proubânde), dg. Lou piegi àe'is proucès. fait de pro, pour, et de curare, prendresoin.
Probânde, provision de vivres , mélange de Es que d'un n'en vendes Pr. Y. Cur, R.
de
pois, d'avoine, vesce, elc.? qu'on donne Lous proucès rouinoun las maisouns. PROUCURAR SE, v. r. Se procurer,
aux moulons. Vau mai un marrit acoumoudamenl qu'un obtenir ce qu'on n'avait pas.
PROUBATJAR, dl. Alt. de.Proupagear, bon proucès. PROUCURAT , V. Pro-curatel Cur, R.
v. c. m.
adj. (pro.u-
.. PROUCURATION, s. f. (proucûratie-n);
PROUBLEMATIQUE, ICA, PROUCÈSSÏEU, d, bas lim. V. Prou- PROUCURATIEN, PROUCURA, FEBCURA.
IrOCUrfl.-
-
bleinatiqué, ique) ; Problemalic.cat. Proble- cession. ' ciô, cat. Procuracion esp. Procuraçao,
matico, ilal. esp. port. Problématique , qui PROUCESSIF, IVA, .
adj. (proucessif, , Procuration, pou-
port. Procurazione, ital.
tient du problême, qui n'est pas prouvé. ivé). Processif, ive, qui aime à inlenter, à pro- voir donné par quelqu'un à un autre, d'agir
Éty. du lat. problemalicus, m. s. longer des procès.
.
Ély. de proucès etdeif. V. Ced,R. en son nom comme il pourrait faire lui-même;
: PROUBLEME, s. m.
(proublême) ; PROU- acte qui énonce ce pouvoir.
BIEMB. Problema, ital. esp. port, cat.,Pro- PHOUCESSION,s. f. (proucessie-n), el Éty. du lat. procurafid, formé deproetde
blème, question proposée dont on demande impr. PROUFESSIOK PROUCESSÏEU. PrOCCSSlÔ'',. curare, prendre soin pour. V. Cur, R._ de
la solution. ,
cal. Procesion, esp.l'roccssione, ital. Pro- Procure en français, désigne l'office
PRO PRO PRO na-7
procureur dans une maison religieuse el le
Ély. du lat. prodigalitas, ilalis, cat. Prodezza, ital. Proeza esp. port.
m. s.
logement parliculier'où il fail les affaires delà V. Proudig R. Prouese, action de preux, haut-fait,
,
communauté.Employé pour procuration, ce ,
PKOUBIGAR, v. a. (proudigâ) Prodi- belle
aelion, action de valeur, action d'éclat;
mot esl un barbarisme. galizsare, ital. Prodigalizar port.; Prodi- excès de débauche; vl. honneur, vertu,'
,
Paire ou dounar proucura, Trad. donner gar, Prodiguer, dépenser avec excès; ré- mérite.
procuration. pandre donner avec profusion. Ely. du lat. probilas,dont on a fait proues-
,
Ély. du
PROUCURAYRE, dg. Procureur. Voy. lat.prodigare, m. s. V. Proudig, se, comme de largitas, largesse. V. Pro6, R.
Proucurour el Cur, II. Rad. PROUEZA, s. f. (prouéze), dl. Fable
' pRÔUCUROUA, s. f. (proucurôue) ; syn-
PROUBIGI , s. m. (proudidgi); Prodi- prouesse, conte de vieille, conle à dormir.
inusité. Procuradora, gia, ilal. esp. port. Prodigi, cat. Prodige, debout. V. Preb, R.
eope de FBOUCUBOUSA, événement surprenant dont on ignore la
port. Procnreuse,la femme d'un procureur, PRODFANAR, v. a. (proufanâ); Profa-
ce mot à
vieilli, en français. V. Cur, R. cause; personne ou chose qui excelle en nai- , esp. port. cat. Profanare, ital. Profa-
PROUCUROUR, s. m. ( proucurour ) ; son genre. ner, abuser des choses de la religion, les
Ëly. du lai. prodigium ', de prodicere
FROCURAYRE, PROCURAIHE. PrO- traiter avec irrévérence, les employer à des
ÏBOCDRADOUH ,
curador, cat. esp. port. Procuratore , ilal. dénoncer, assigner, marquer, parce que les,
prodiges étaient regardés comme l'annonce usages profanes ; faire un mauvais usage
Procureur, officier civil qui agil en justice d'une chose rare et précieuse.
de quelque grand événement. Ce mol est
pour les parties , connu aujourd'hui sous le formé depro et de ago, agir pour : parce
Ely. du lat. profanare, ou de proufane
nom d'avoué ; en général
celui qui est chargé el de ar; litt. rendre profane.
(je la procuration d'un autre pour agir en
qu'il fallait, d'après le préjugé des païens, PEOUFANAT, ADA, adj. et p. (prou-
s'efforcer d'éloigner ou dedélourneri'accom- fanâ, âde); Profanado, port. Profané, ée.
son nom, etc.
_ .
Ély. du lat. procurator, le même, ou de plissement de ces prédictions de ces fâ- Éty. du lat. profanalus, de proufane,
cheux présages. Bond. , ou
proucura, et delà terni, our, qui agil par et de al, ada.
procuration. Y. Cur ,R. PROUDIGIOUS, OUSA.adj'. (proudid- PKOUFANATION,s. f. (proufanalie-n);
giôus ôuse) ; Prodigioso, ital.. esp. pori. Profanacion, esp. Profanazione, ital. Pro-
Les hommes qui remplissaient ces fonc-- ,
.
fions, à Rome, y portaient les noms de cogni-
Prodigios, cat. Prodigieux, euse, qui lient fanaçdo, port. Profanation, action de pro-
toresjuris, seuprocuratores , Le procura- du prodige. faner.
Éty. du lai. prodigiosus,ou de proudigi Ély, du lat. profanatio, àeprofanare,
tor le chârgeail de la défense d'un absent, et ou
le cognilor, de celle de la personne présente. el de ous, de la nature du prodige. aclio.
On obligea pendant longtemps les parties PKOUBIGIOUSAMENT,,adv.(prou- PKOUFANATOUR, s. m. (proufana-
de comparaître en personne au parlement, didgiousarnéin) ; Prodigiosament, cat. Pro- tôur); Profanalore ilal. Profanador, esp;
même les princes et les rois, mais l'ordon- digiosamenle, ital. esp. port. Prodigieuse- ,
port. cat. Profanateur, celui qui profane quel-
nance de 1290, permit aux évêques, barons, ment , en grande abondance. que chose qu'il devrait respecter.
chapitres,cités et villes de comparaître par Éty. de proudigiousa el dément, d'une Ety. du lat. profanalor, ou de proufane
procureur. Les laïcs qui plaidaient en de- manière prodigieuse. et de ator, celui qui profane.
mandant, eurent d'abord besoin de lettres de PKOUDIGUE, EGA, s. el adj. (proudi- PROUFANE, ANA, adj. ( proufane
chancellerie du grand sceau, pour lesquel- gué igue) ; DEGALHIER PBOUDIGOU DISSIFA- âne): PROUFAKO. Profano, ital. esp. port.,
les on payait six sous parisis à l'audiencier. , , , Profa, cat. Profane, qui est conlre la révé-
TOUR , ESCAMPA-BARRIOU, ESCAD1PADOUR , ES-
Le défendeur n'avait pas besoin de lettre CAMFAIRÉ , DESCAQ3PAIRE , PAKIER-TBAUCAT. rence due aux choses sainles-.
pour plaider par procureur. François Isr, en Prodig, cat? Prodigue, qui dissipe son bien Ety. du lat. profanus.
1518, abrogea par une ordonnance la né- en folles et excessivesdépenses , dissipateur. PEOUFANE , NA, s. Profane, celui qui
cessité de prendre ces sortes ,
de lettres, et il Éty. du lat. prodigus, m. s. V. Proudig, n'eslpas initié aux choses saintes, et par ex-
autorisa les procurations. Dict. des Orig. Rad. tension, qui est étranger aux choses dont il
de 1777, in-8°. PROUBUCH, s. m (proudûlch) ; FROU- est actuellementquestion.
Chacun sait que les procureurs ont été DUIT. Prodollo, ital. produclo, esp. port. Ëly. du lat. profanus formé de procul
dans tous les temps, le point de mire des épi- Produid, cat. Produit, ce que produit ou loin, et de fanum, temple ,
:
Procul a fano ,
grammes, des chansons, des satires et des rapporte une terre , une ferme, une charge. loin du temple. ,
comédies ; que leur rapacité en a été la prin- Ély. du lai. producere. Y. Prouduire el PROUFECÊÏABLAMENT adv. anc.
cipale cause, mais plusieurs personnes igno- Duc, R. lim.
_
,
Profitablemenl, avec économie.
rent que leur officejétait confié, autrefois, à PROUBUÇTIF,IVA, adj. (prouduclif, PKOUFECHE s. m. ( proufêché), dl.
,
des mercenaires et à des esclaves el que ive) ; Producliu, cat. Productivo, esp. port. PROCVECHE. Binet de fer-blanc, ou gâte-bout.
,
cela doit avoir concouru à faire mésestimer Produtlivo, ilal. Productif, ive, qui pro- V. Espargnet.
une profession, qui aurait besoin de plus duit, qui rapporte. V. Duc, R. Ély. du lat. proficio.Y. Profit, R.
dhonneur el de plus de probité que n'en ont PROUDUCTEON,s. f. ( prouductie-n ) ; PROUFERAR, v. a. (pro.uferâ) ; Profe-
eu la plupart de ceux qui l'onl exercée jus- rire , ilal. Proferir, esp. port. cat. Proférer,
qu'à présent. FROUDUCTIEN. Producciô, cat. Produccion,
esp. Producçâo, pori. Produzionne, ilal. prononcer, faire entendre par le moyen de
PROUDIG, radical dérivé du latin pro- Production, action de produire ; ce qui esl la voix.
digere, prodigo, prodiguer, formé depro produit; Ely. du lat. proferre, fait de ferre pro-,
eldeaoo, pousser, faire aller devant soi, - Éty. ouvrage.
du lat. produclionis, gén. de pro- porter devant, avancer. V. Fer, R.
mettre en avant; d'où : prodigalitas, pro- duclio m. s. V. Duc R. PROUFES ESSA, adj. el s. (proùfès
digalité. , ,
PROUDUIRE, v. a. (prouduïre) ; Pro- èsse) ; Profès, ,cat. Professo, ital. Profeso ,
De prodtoere,
changement de
par apoc. prodig, et par duir, cat. Produrre; ilal. Producir, esp. esp. Profetlo, port. Profès, esse, celui,celle,
o en ou , proudig ; d'où : Produzir,port. Produire, donner naissance, quia fait les voeux par lesquels on s'engage
Proudig-ar, Proudig-at, Proudigu-a. engendrer ; donner lieu, causer; donner des dans un ordre religieux, après le temps du
' Deprodigalilalis, gén. de prodigalitas, moyens, des raisons; introduire , faire con- noviciat expiré.
par apoc. proudigalital. naître. Ély. du lat. professus, fait de profiteri,
PROUDIGALITAT,s. f. (proudigalilâ); Ély. du lat. producere m. s. V. Duc, R. promettre.
Prodigalità, ilal. Prodigalidad, ,
esp. Pro- PROUDUlT,UITA, adj. (proudùï, ùïte);: PROUFESSAR v. a. (proufessâ) ;Pro-
,
«galidade, port. Prodigalilat, cat. Pro- Produclo cat. esp. Prodotlo, ital. Produit, fessare, ;
ilal. Ptofesar, esp. Professar, port,
,
Jigalilé, profusion dépense excessive en uile. .
Y. Prouduch et Duc, R-. cat. Professer, pratiquer avouer, reconnaî-
, convient point à celui i PROUE V. Proua.
ioses vainesel qui ne i
tre publiquement; exercer; ,
enseignerpubli-
,
lui la fait. PROUESSA, s. f. (prouesse) ; Proesa, quement.-
>
.
QfiS pUO PRO P^O
Éty. du lai. profilèri, promeltre s'enga- PROUFOUND , OUNOA, adj. ( prou- esp. Prohibiçâo, pori, Proibizione, ilal,
fôund, ôunde) ; rouss, OUNSA. Profondo, Prohibition, défense.
r
ger ; formé de pro .avant, et defileri,
,
s'en- Éty. du lat. ptbhibilio,
ital. Profundo ., esp. port. cal. Profond,
gager, se faire tort. onde, cavité qui s'élendau loin.. Y. Founs, PROUISSA, s. f. (proûisse), Y. Prueissa,
PROUFESSION, s. f, (proufessie-n ) ;
Professione,. ilal. Profesion -, ounsa.
PROUFESSIEK.
cat. Pro- Ély, de prou augm. et de found , ou du Caâun si nielle en prouiisa a rangear fion affaire.
e«p. Profissâo, port. Professiô, ,
cat. profundus. Y. Found, R. et Founs/ ben.
Sibrtur.
fession, état, condition, métier,déclaration
publique acte solennel par lequel un reli-
;
PROUFOUNDAMENT, Profondamen- PROUJET , s. m. (proudjé); vmm,
gieux ou une religieuse fait les voeux de re- te , ital. Profundamente, esp. port. Profun- PLAH. Projecte, cat. Progelto, ital. Proyeeto
ligion. damenl, cal. esp. Projeclo, port. Projet, plan ou arran-
Éty. du lai, professiô, m. s. Voy. Prou- PROUFOUNOAR SE, v. r. (se proufoun- gement de moyens pour l'exécution d'un
Te S S CIT. dâ) î pERFOUHDAR, FREFOUNDAR PROUFOUNfcAR. dessein ; première pensée.
, Éty. du lat. projeclum, sous-entendu
Le peuple dit souvent proufession , pour Profundar, port. S'engloutir, s'approfondir,
.
fis, R.
R.
,,,,.„
PROUVESION, Avril. V. Prouviszon el Ély. dulat. provisionis, gén. deprovisio,
m. s. V. Vis, R.
Vis, R.
PROVENC, PROUVINC radical pris du
,
latin provincia, fait de porrô ab oculis ou
PROUVESm, Y. Pourvesir. PROUVISIOUNELA, s. f. (prouvisiou- oculis, loin, de loin au loin ; d'autres
PROUVEStT Y. Pourvesitel Vis, R. nèle), dl. Provisional, port. Terme de pa- proele dérivent de vincere, pro , vida. Feslus
a
,
PROUVETA, s. f. Essai, échanlillon, pe- lais, une provision, acte par lequel on pour- dit Provincioe appellantur quod populus
:
lile bouteille contenant du vin ou de l'huile, voie à quelque chose ; secours. Romanus eas provicit, hoc esl antevicit.
ponrla dégustation. Avr. Ély. du lat.proutsionis,gén. deprovisio. De provincia, par apoc. provinc, prou-
PROUVETA, s. f. (prouvéte}. Pour Y. Vis, R. vinc; d'où : Prouvinç-a , Prouvinci-al,
épronvetle, V. Esprouveta ; pour pèse-li- PROUVISOIRAMENT, adv. (prouvi- Prouvinci-al-at, Prouvinci-au.
queur, aréomètre, V.
Prob, R. soiraméin) ; PROUVISOUAHAMEKT. Provisoire- De provinc, par le changement de i en e ,
PROUVIDENÇA , s. f. (prouvidéince) ; ment, par provision, temporairement. provenc; d'où: Prouvenç-a, Prouvenç-al,
FEOBVIDEKCI.
Provvidenza, ital. Providen- PROUVISOIRO, OIRA, adj. (prou- Prouvençal-a, Prouvençal-el,Prouvenç-au,
cia, esp. port, cal. Providence. visoire); PROUVISOUARO. Provisorio, pôrl. Prouvench-eira.
Ély. du lat. providentia, m. s. Provisoire, qui se règle par provision, en PROVENT, s. m. vl. Revenu, abon-
PROUVIDÈNCI, s. f. ( prouvidèinci) ; attendant un règlement définitif. dance. V. Fen, R,
rBouviDEKÇA.
Providenza,ilal. Providentia, PROUVISOUR, s. m. (prouvisôur) ; PROVERBljS. m. vl. Énigme. V. Verb,
porl.'Providence, suprême sagesse, de Provveditore,ital. Provisor,
esp. esp. port. Pro- R. pour proverbe, Y. Prouvèrbi.
la Divinité qui prend soin de ses ouvrages, viseur, chef d'un collège. PROVERBIARjV.n. vl. S'apostropher,
tant en les conservant qu'en dirigeant leurs Éty. du lat. provisor, m. s. se disputer ; faire des remontrances ; ser-
opérations. PROUVOUCAR, V. Provocar. monner, critiquer.
Éty. dulat. prouidenfia. V. Vis, R. PROUVOUCAT, V. Provocal. PROVERBIAT,part. vl. Apostrophé.
PROUVIMENT , s. m. (prouvimén); PROUXIMITAT , s. f. (prouximilâ) ; PROVEZER,v. a. vl. FROVEZIR. Pré-
FBOyVIMEKTA; FABDA, FAHDETAS.
PrOVtmentO, Prossimilà, ital. Proximidad, esp. Proxi- voir, pourvoir.
port. Trousseau, approvisionnement,hardes, midade, pori. Proximitat, cat. Proximité, Éty. du lat. providere. V. Vis, R.
tout ce qui sert à l'habillement et qu'on don- la situation peu éloignée entre deux lieux, PROVEZIR, vl. Proveir, cat. V. Pro-
ne à une fille en la mariant, à un enfant qui lorsque la distancé qui les sépare est petite ; veser.
va dans un collège. parenté. PROVIDENSSIA, s. f. vl.
Éty. àeprouvesir, dérivé du lat. provide- Éty. du lat. proximitalis, gén. deproan- PROVIDENTIA, vl. et
re, pourvoir, et de ment, V. Vis, R, milas. Y. Proch, R. PROVIDENZA, vl. V. Prouvidença.
PROUVIMENTD'UK BHES, EATETA, FAR- PROUZEYAR , v. n. d, béarn. Passer le PROVINCIA , S. f. Vl. FBOEKSA,PROHEKSA.
DETAS, CAUVETAS.
Layette, le linge, les langes, temps agréablement. Provincia, cat. V. Prouvinca.
le maillot et tout ce qui est nécessaire au PROVINCIAL, vl. Provincial, cat, Y.
trousseau d'un enfant au berceau. V. Vis, ital.
PROVA, s. f. (prôve); FRUBA. Prova,
port. Proeba, esp. Proba, cat. Preuve, Prouvinciâl.
Rad.
qui constate une vérité, un fait ; marque, PROVISIO, s. f. vl. Provisiù , cat. et
PROUVINÇA, s. f. (prouvïnce) ; FROBIK- ce témoignage; essai. PROVISION, Provision, esp. V. Prou-
CI.
Provincia, ilal. esp. port. cat. Province, Ély. dulat.probalio, m. s. Y. Pro6,R. vision.
étendue considérable de pays qui fait parlie PROVIZIO, vl. et
d'un grand Elat. Faire prova, produire beaucoup , faire PROVIZION,vl. V. Provisio.
Ély. du lat. provincia, de procul vincere, merveille, en parlant des grains que l'on PROVOCAR, v. a. (prouvoucâ); FROU-
sème.
vaincre au loin,' parce que chez les anciens,
Prova d'houlanda ou aiguardenl de VOUCAR. Provocare, ilal. Provocar, esp.
provincia,désignait un pays éloigné, soumis l'épreuve de l'esprit de pori. cat. Provoquer, inciter, défier; exciler
parleurs armes, selon les uns. V. Provenc, prova, eau-de-vie à à.... causer.
Rad. vin. Éty. du lat.provocare,fail depro, devanl,
La France a cessé d'être divisée et admi- PROVA, s. f. vl, FROA. Proba, cat.
nistrée en provinces, en vertu d'un décret de Pruéba, esp. Prova, port. ilal. Eprouvette,
etdeuocarè, appeler. V. Voc, R.
l'Assemblée Nationale du 15 janvier 1790, sonde.
PROVOCAT, ADA, adj. et p. (prou-
, Ély. du lat. proba m. s. voucâ, âde); FROUVOUCAT.Provocado, port.
qui la divisa en 83 déparlements.
PROUVINCIAL s. m. (prouvinciâl); PROVAMENT, s., m. d. vaud. Prova- Provoqué, ée. Y. Vpc, R
, ilal. Épreuve, l'action de prouver; PROVOCATIO, vl. et
mouvuiciAu. Prouinciaîe, ilal. Provincial, mento, PROVOCATION, s. f. (prouvoucatie-n);
esp. port. cat. Provincial,parmi les religieux, essai. Provocado, cat. Provocation, esp. Proro-
le supérieur général qui Éty. deproua et de ment. Y, Prob R.
a inspection sur , caçâo, port. Provocazione, ilal. Provoca-
plusieurs maisons de son ordre dans une PROVANSA, s. f. vl. PHOAKSA. Preuve.
province. Y. Prob, R. tion, appel.
Ely. du lat. provincialis. Y. Provenc, R. PROVAR , v. a. (prouva) ; PHOUVAB. Éty. du lai. provocationis, gén. depro-
PROUVINCIALAT s. m. (prouvincia- Provare, ital'. Probar , esp. cat. Provar, vocatio, m. s.
n')' fTOVl"cialat, cal. ,Provincialado, port. port. Prouver, établir la vérité d'une chose PROVOCATIU, IVA, adj. vl. Provo-
Provincialato, esp. ilal. Provincialat, dignité par des raisonnements ; celle d'un fait par catiu, cal. Provocalivo, ilal. esp. port. Pro-
de celui qui esl provincial d'un ordre religieux, des témoignages ou par des pièces, essayer, vocalif,ive, propre à provoquer. Y. Voc.
lemps qu'un religieux est provincial. Voy. faire un essai. Rad.
Provenc, R. Ély. du lat. probare, ou de prova el de PR05EME , adv. vl. Proximo , port.
Proxim, cat. Proche, près.
.PROUVINCIAU, ALA, adj. (prouvin- ar, donner, fournir la preuve. V. Prob, R.
ciaou, aie); Provinciale, ital. Provincial, PROVAT , ADA, adj. et p. (prouva, âde); Ély. du lat. proximus. Y. Proch, R.
«P- port. Provincial, aie, qui est de pro- PROUVÂT. Provado, port. Prouvé, ée. PROYA, s. f. (prôye), dl. Proie. Yoy.
vince. Étv. du lat. probatus, m. s. Y. Prob, Prendr, II.
Ety..du lat. provincialis Y. Pro- Rad.' PROYME, s. m. vl. Proisme, cat. Pro-
m. s. chain. V. Prosme et Proch, R.
venc, R. , PROVEDIDOO, s. m. anc. béarn. Pro-
972 PRO PRU PR€..
V. Bouens Cette-espèce a eteintroduite, en _Provence
PROZAMEN, adv. vl. PROSAHEN. Prode- Lin. et à l'orvaleou toute bonne, puis en Lorraine, par le bon roi René.
mente, ital. Vaillamment, bravement, cou- homes blancs,aussi plantes de la famille des La-
biées; c'est le nom de la sauge des Reina-Glauda,Reine Glaude , daupbine,
rageusement. V. Pros. abricot vert ; verdâtre , marquée de rougeâ-
PROZEL et près. V. Bouens-homes.
PROSELL, s. m. vl. Hymne. V. Prosa. PRUDIR, v. n. (prudi), d. béarn. Pruir, tre du côlé du soleil; c'est la meilleure de
toutes les prunes. Elle doit son nom à
PROZELS , s. m. pi. vl. Preses, prières, port. Démanger, cuire. Y. Brusar. la première femme de François I", fille de
PROZENSA, vl. Provence. V. Prou- Éty. dulat.prurire, m. s.
PRUEC, s. m. vl. FHU. Profit, bien, Louis XII. :
uencaet Provenc, R. Pruna siblarela, nom qu'on donne, dans
'
ÇCDBRE. On donne ce nom , en Languedoc , d'ambre à la maturité, guère plus grosse PRUNOT, s. m. (prunô) ; PRUKEI. Pm-
à la sauge verveine, Salvia verbenacea, qu'une cerise. 1
neau, prune échaudée et séchée, non pat an
PRU PSA PTU Q73
soleil ou dans un four (du moins en Pro-
vence ), mais à
l'ombre. V. Prun, R. PSA PUA
PRUOUR, d. bas lim. V. Prusour et PSALM, s. m. vl. psAtHE,
Prus.R- SALHE. Voy. PUA, S. f. (pûe); PUIA, FIA PLUA pue
Psaume. , , ,
PBURER, d. bas lim. Yoy. Prusir et BEKC. Dent d'un peigne, d'un râteau.
Prus, R.
PSALME , vl. V. Psaume. Éty. de l'esp. puia pointe. V. Pounct,
PRUS, PRUS radical dérivédu lat. prurire, PSALMISTA, S. m. vl. SAIMISTA. Sal- Rad. ,
mista cat. esp. ital. Psalmista
démanger, piquer, cuire, par apoc. de ire,
, Psal-
,
miste. , port. Penche de las grossas puas, peigne à
etmélagr. de p en 6 et de r en s; M, Ray- Ëly. du lat. psalmista, m. s.
démêler ; en vl. poinle pique.
nouard fait venir ce mot de l'ail. Brand, v.
,
PUA s. f. vl. Pointe, aiguillon. Voy.
c. R. d'autres
le tirent du grec £pai;eiv PSALMODIA, s. f. (psalmoudie) ; PSAL-
Psalmo-
Pounct,,R.
(brazéin). V. Braz, R. MOUDIA. Salmodia, ilal. esp. cal. PUADA , V. Pouada.
Dérivés : Brug-ire, Brus-ar, Brus-ir ,
dia , port. Psalmodie, chant ou récitation PUAI, (pûaï). Interjection marquant le
des psaumes, à l'église; fig. chant, leclure
Brus-our, Bruiz-ar , Pruour, Prur-er, monotone. dégoût, l'indignation; Ouais ! V. Put, R.
Prus,Prus-ent,Prus-ige, Prus-iquet, Prus- PUAN adj. vl. Puanl.
ir Prusour. Ety. du lat. psalmodia, m. s. dérivé du ,
PUANTOUR, s. f. (puanlôur) ; PUDEN-
,
PRUS, adv. d. vaud. Pour Plus, v. c. m. grec ^OIAP-OI; (psalmos), psaume, et de tbôfi TOUR, FUDEMTA, PUDOUR, PUDESSINA. PUZZUrO,
(ôdê), chant. ital. Puanteur, odeur forte et désagréable
Cantel li hyssprns, li mena^jrits grant festa. PSALMOUDIAR , v. n. (psalmoudiâ); quis'exhale de quelque corps sale.
Kobla lejçon. Éty. du lat. putor, m. s. Y. Put, R.
Salmear , port. Psalmodier réciter des
Plus il lui laisse plus de fête il lui fail.
psaumes et d'autres parties de, l'office divin
PUAR, V. Poudar.
,
sans inflexion de voix. PUAT, s. m. (puai) , dl. PUIAT. Un vi-
PRUS , s. m. vl. Démangeaison. Éty. du grec ^aX^èç (psalmos), psaume, lain râtelier, en parlant des dents sales et
PRUS, s. m. (pnis), dl. Le fil d'un outil gâtées.
tranchant. Y.Fiou et Prus, R. et de àeîôio (aéidô), chanter.
PRUSENT, ENTA, adj. (prusein,einte), PSALTERI, S. m. vl. SAiTEHi, SAUTEBI, Ety. de Pua, v. c. m. et Pounct, R.
dl. Hargneux, euse, qui ne peut rien souf- Psaulier. V. Psautier ; pour psalterion. V. PUAYS, DÉ, vl. V. Puis et Depuis.
frir. V. Prus, R. Psalterion.
PSALTERION, s. m. (psâlteriôun ) ; PUB
PRUSIGE , s. m. (prusidgé) ; PRUSIERA ,
dl.Pruido, port. Démangeaison,prurit. SallCri, cat. Sallerio, esp. ilal. Psallerio, PUBARGAS s. f. pi. (pubârgues), dg.
Éty. V. le mot suiv. et Prus, R. port. Psalterion, sorte d'instrument de mu- E quignons. Y. ,Cochis.
sique à plusieurs cordes de fil de fer ou de PUBERTAT, s. f. (puberté) ; Puber-
PRUSIMENT, vl. V. Pruziment. laiton l'on touche petite
PRUSïQUETrs. m. (prusiquè), dl. Voy. , que avec une ver- tad, esp. Pubertà, ilal. Puberdade, port.
Pieoutament et Prus, R. ge de fer ou avec un petit bâton recourbé ; Pubertat, cat. Puberté, âge auquel l'homme
jouer du psalterion. et la femme sont pubères , c'est-à-dire , où
PRUSIR, v. n. (prusir), dl-.- BHUSIS, BRU- Éty. psallerium, dérivé
du lat. m. s. du ils ont acquis toutes les facultés de leur sexe.
SAB, PBUBEB, COUIBE. Pruir, port. Déman-
ger , cuire. grec vjiàXXo) (psallô), chanter, toucher d'un Éty. du lat. buberlas, atis.
Ély. dulat. prurire m. s. V. Prous, R. instrument. L'époque réelle de la puberté varie selon
r PSAUME, S. m. (sâoumé); SAUME , SALM. les climats, selon les tempéraments, selon
Non si cal pas gratar taleou que l'on se Psalmo, port. Salm, cat. Salmo, esp, ital. l'éducation; etc. elle esl
en général fixéechez
prus.dl. Psaume ; les psaumes sont des cantiques et nous, à 14 ans, pour les garçons et à 12 pour
PRUSOME s. m. vl. V. Prud'home. des odes sacrés, par lesquels les enfants les filles. Chezles Romains elle l'était de 15
PRUSOR, vl. ,
V. Prusour et Prus, R. d'Israël célébraient, au milieude leurs assem- à 17 ans pour les garçons et de 12 à 14 pour
le secret de leurs maisons ,
PRUSSIEN, ENA,s. et adj. Prussien, blées, et dans les filles.
enne, qui est de Prusse, les louanges de Dieu, la sainteté de sa Loi, PUBLIAI,, adj. vl. Public, municipal.
PRUZENS, s. m. vl. Démangeaison , les témoignages qu'ils avaient reçus de sa V. Public, R.
gale. V. Pruss, R. bonté, les merveilles de sa puissance, la sa- PUBLIAR, V. Publicar el Public, R.
PRUZENT, s. m. vl. La'gale. V.Prus,R, gesse et la justice1777,de toutes ses oeuvres^ PUBLIC, radical, dérivé du lat. publi-
Dict. des Orig. de inTl2. On n'appli- cus, public, qui appartient au peuple , com-
Trop es plus dous pruzens, v. 2852. que ce nom, aujourd'hui, qu'à ceux qui ont mun , formé de populicus et poplicus , dé
Plus douce chose serait la gale. élé composés par David. populus, peuple.
Ély. du lat. psalmus dérivé du
, grec De publicus par apoc. public ; d'où:
,
PBUZER, v. n. vl. Pmir, cat. port. ^aXp.o<; (psalmos) cantique dérivé de Public, Publica-meni, Public-ar, Public-
Prurire, ilal. Démanger. , , ation, Re-publica, Pe-public-an, Re-pu-
ij/aXXtd (psallô), chanter.
Ety, du lat. prurire m. s, Leis ,sept psaumes, les sept psaumes ou blican-isme.
PRUZIMENT S. , m. Vl. FBUSIMEHT les psaumes de la pénitence ; sept psaumes Depublic, par la suppression duc, pu-
, , bli, d'où : les mêmes mots que par Public,
ruozoa. Prurit, démangeaison. que l'Eglise a choisis pour servir de prière Publiai-, Publiât, etc.
PRUZON s. m. vl. Prud'homme ils ou à ceux qui demandent pardon à Dieu de leurs
,
elles démangent. , fautes. PUBLIC, s. m. (public); Public, cat.
PRUZOR, s. m. vl. Prurit, démangeai- PSAUTIER, s. m. (psautié) ; Sallerio, Pubblico, ilal. Publico, esp. port. Public,
ital. esp. Psallerio , port. Salleri , cat. le peuple en général.
son, V. Pruziment. Ély. du ht,publicus, m. s. V. Public, R.
Ély. du lat. prurire. Psaulier, recueil de psaumes.
Éty. du lat. psalterium, m, s. PUBLIC, ICA, adj. (public, ique). Pu-
PRY blic cat. Pubblico, ilal. Publico , esp. port.
,
PSY Public ique qui appartient à tout un peu-
, , tout un peuple ; généra-
PRYTANEO, s. m. (pryfanée) ; Pryta- ple qui concerne
«eo, port. Prytanée, vaste édifice d'Athè- PSYCHE , s. (psyché). Psyché, glace lement connu ; commun : En public , en pu-
,
nes et d'autres villes de la Grèce destiné mobile, montée sur des pieds à roulettes. blic,
,
aux assemblées des Prytanes. On a donné Ély. du lat. publicus, nus. V. Public,
le même nom, PU
en France, en 1800, à un Rad.
établissement fondé à cette époque pour PU, adv. Pour plus. V. Pus et Plus. PUBLICAL, adj. vl. Public.
, .
PUBLICAMENT , adv. (publicaméin) ;
l instruction publique.
PU, V. Pura.
Ety. du grec irpuTaveïov (prytaneion). PU, Pour pus, V. Pus. Puo&iicamenfe ilal. Publicamente, esp.
,
PUD PUD
Q7A PT1R
PUDAR , V. Pudir el Put, R. minalis, Lin. arbre de la fam. des Rosacées;
port. Publicament, cat. Publiquement,en dans les Cevennes, selon M. Dunal,auge-
public, devant tout le monde. PUDEMIA, s. f. (pudemie), dg. Puan-
net cendré, V. Genista, et au genêt purga-
Éty. de publica et de ment, d'une ma- teur. V. Puantour el Put, R. tif Genista purgans, Lin. arbrisseau de là
nière publique. V. Public , R. E de la terro que dire ,
fam. des Légumineuses, commun dans le
PUBLICAN , s. m. vl. Publicà , cat. Sounque que n'es qu'un hemere, Languedoc, V. Put, R.
Publicano, esp. port. Pubblicano , ital. Pu- Qu'un machoucas de hilanio PUDISSURA, Y. Puantour el Put, R.
blicain, hérétique. .
De grahus é de pudemio ? PUDIT, s. m. vl. V. Pudis.
PUBLICAR, v. a. (publicâ) ; ANHOUWÇAB, D'Astros. PUDITZ , s. m. vl. Bois puant. V. Pu-
P«" dis el Put, R.
CRIDAR, TROUMPETAB , PUBLIAR, EMUNTAB. ,
llicar, esp. port. cat. Publicare , liai. Pu- PUDENT, s. m. vl. Anus, orifice du PUDNAIS, adj. vl. Punâis au propre ; au
blier rendre public , dire hautement et pu- fondement. figuré, détestable, abject, repoussant.
,
bliquement. PUDENT, ENTA, adj. (pudéin, einte) ;
Ély. du lat. publicare, m, s. ou de pu- pupEri. Pudènt, cat. Puant, anle, qui sent Escrian M gartz lafur pudnais.
blie et de ar, litt. rendre public. V. Pu- mauvais, qui a une mauvaise odeur. S'ecrien les bandits voleurs sales.
blic^. Éty. dulat. putidus, m. s. Y. Put, R. Hist. Croiss. Albig.
PUSLICAS, s, m. vl. Publicain,
. . sorte
A la gaugna blanca coumo un peissoun Ély. de pud el de nais, pour naz, qui
d'hérétique. pudent. Prov. pue du nez. V. Put, R.
PUBLICAT, ADA, adj. et part, (publi- .
PUDOR, s. f. vl. Pudor, cat. esp. Pu-
câ âde) ; et par sync. PUBLIÂT , ADA. Publi- PUDENTOUR, V. Puantour et Put, R. dbre, ital. Puanteur. V. Put, PudourelPud,
,
cado, port. Publié, ée, rendu public. PODER, V. Pudir et Put, R. Rad.
Éty. du lat. publicatus, m. s. Y.iPublic, PUDESSINA, s. f. (pudessine),dl. Puan- PUDOUR, s. f. (pudôur) ; Pudore, ilal.
Rad. teur, infection. V. Puantour elPut, R. Pudor, cat. esp. port. Pudeur, honlehon-
Envi, confisqué. PUDICAMENT, adv. (pudicaméin) ; Pu- nête, mouvement excité par l'appréhension
PUBLICATION , s. f. (pubhcalie-n) r ; dicamenle ilal: port. Pudiquement, avec de ce qui blesse ou peut blesser l'honnêteté
Publication, esp. Publicazione, ital- Pu- pudicilé. , et la modeste ; timidité, retenue.
blicaçâo, port. Publicacio , cal. Publica- Éty. àepudicael de ment, d'une manière Éty. du lat.pudor, m. s. V. Pud, R.
tion action de publier. pudique. V. Pud, R. PUDOUR, s. f. (pudour); FUDESMM.
,
Éty. du lat. publication ou depubliçar et PUDICICIA, s. f. vl. Pudicicia, cal. Puanteur, mauvaiseodeur. V. Puantour.
de la term. lion. Y. Cùblic ,R. esp. port, Pudicizia, ilal. Pudicilé, pudeur. Éty. de pud et de our, ce qui pue. Voy.,
PUBLICISTO , s. m. (publiciste) ; Pu-
. Éty. du lat. Pudicicia, m. s.
blicista cat. esp. ilal. port. Publiciste ce- PÙDICITAT f. (pudicitâ); Pudicizia, Put, R.
, s.
,
lui qui enseigne le droit public ou qui écrit ilal. Pudicicia, , esp. port. Pudicilé, chas- De cent pudours non liro la narrado.
sur cette parlie. teté. La Bellaudière.
PUBLICITAT, s. f. (publicitâ) ; Pubbli- Éty. du lat. pudicilia, m. s.
cilà, ilal. Publiddad, esp. Publicidade PUE
port. Publicilat, cat. Publicité, notoriété.
PUBLICO , s. m. vl- Trésor public, fisc.
,
pida. ''''
PUDIDA', S. f. (pudide). Pépie. V. Pe-
PUEC, vl. Je pus, il put.
PUECH, nom de lieu (puéleh) ; PIE,PIECB,
PUBLIER, s. m. Nom béarnais du peu- N'en mouere mai de la pudida,
plier. V. Piboula, Que per estre trop amourous. F1EI, FIOCH, PIO , PUI, PUT, FECH , PE , PES ,
Éty. Altérât, du français peuplier, du lat. J. Mus. Prov. FUEC,FUIG, PED, PUG. Pulx, cat. Poggia,
ilal. Nom qu'on traduit en général en fran-
populus. Y. Piboula. par puy, et qu'on donne aux collines
PUDIN , s. m. (pudïn). Nom qu'on donne, çais
PUG dans le Bas-Lim. au bourdaine. V. Put, R. isolées, aux coteaux et aux élévations qui
PUDIQUE, ICA, adj. (pudique, ique) ; neÉly. méritent pas encore celui de montagne.
PUCEL, vl. V. Piucel et Pioucel. Pudico, ilal. port. Pudic, cat. Pudique, qui de la basse lat. podium, élévation.
PUCELA, vl. Y. Piucela et Pioucela. a de la pudicilé ; chaste réservé. V. Pod, R.
PUCH , adv. (pûlch). Puis. Y. Pei. Ély. du lat. pudicus, ,
m. s. V. Pud, R. PUEG,s. m. vl. Élévation, montagne.
PUCH, adj. vl. Haut, noble : Puche PUDIR v. n: (pudir) ; PUDER SEKTIR-MAR- V. PuechelPod, R.
poderbs senhor, noble, haut et puissant , Pulire, ital. Heder, ,esp. Fedcr, Il pu elle élève, monte.
seigneur. V. Pod, R. BIT, FUDAR.
PUEGAU.s. vl. Colline,- monlagne.V.
béarn. Puissance. port. Pudir, cal. Puer, sentir-mauvais,ran- Pod,
PUCKENÇA, s. d. f. dre une mauvaise odeur. R.
V. Puissança et Pouss, R. Ély. du lat. pulere, m. s. ou du grec PUEGÇERDA, vl. nom de lieu. Pui-
PUCHENTES , adv. d. béarn. Puis. cerda.
PÛCHOL, nom de lieu (pulchôl), dl. Le rcuOeo (puthô), corrompre, pourrir. V. Put, R, PUEGE , vl. Qu'il ou qu'elle élève, fasse
même que pujol, pujau pichau piech- Pudis à vin, il sènl le vin,et à
non «in. monter.
haul, haute montagne. V. Pod , R., , Paraulas pudoun pas, paroles ne puent PUEIKGEN, tâchent, s'efforcent.
pas. PUEI, Gare. V. Puis.
PUD Put qu'envaraira, il pue comme un rat PUEIAR, vl.V.Puiar.
mort. PUEIH, Puis , ensuite.
PUD i RUT, FUD, radical dérivé du latin Aquotmepul, cela m'ennuie.
puderc, pudeo, avoir honte , avoir de la PUDIS, s. m. (pudis); PUDITZ. Pudich, après,
.
PUEÎS, adV. Vl. FUEISSAS, PUEHA5. PuiS,
confusion, d'où pudqr, pudeur ; -pudicus, anc. cat. Nom que porte, à Arles, selon Da-
ensuite, depuis. V. Despei.
pudique; impudent, impudent; on fail dé- lechamp le bois puant, Anagyris foelida PUEISAS, vl. Puis. V. Pueis.
river ce mol de pulor, synonyme de foelor ,
Lin. arbrisseau de la fam. des Légumineuses. , PUEISSAS, vl. Y. Poissas.
dans l'origine parce qu'une chose désagréable, Éty. de pudar, PUELLA, s. f. vl. Jeune Olle.
puer. V. Put, R. Ëly. du lat. puella m. s.
devait êlre cachée. PUDIS, s. m. Dans le Languedoc, on m.'vl.
,
' Depudere par apoc. pud ; d'où : Repu- donne PUELLAR, s. Age puéril.
, ce nom au putois, V. Maria; au pis- .
d are, Répudier Pud-ique Pud-ica, Im- tachier et au pistachier sauvage, V. Pista- La segunda état espuericia o puellar.
,
pudique Im-pudica, ,
Pud-our, Im:pu- chier, Petetin elPut, R. Elue, de las Propr.
,
Pudic-itat,
dour, Im-pud-ent, Im-pud- PUDIS, s. m. Est aussi le nom qu'on Ély. du lai. pucllaris.
cnça, Re-pud-iar, Re-pud-iat, Répudi- donne, en Languedoc, à l'anagyris, V. le
ation, Empud-egear , Em-pudisen-ar, mot précédent; au lérébinlhe, V. Pelclin PUEOU, V. Puoulh.
Pu-nais-a , Punais-icr Pixnais-ous. à l'alisier anti-dysenlérique, ; PUER, vl. expr. adv. «TAU. Jeter loin ;
, Cratoegus tor- rejeter.
PUE PUG PUJ 975
PUËRC , s. m. (puer). Nom du cochon, ' PUGNERA, s. f. d. béarn. Lard et
Porc et Porc, R. jambon? PUJ
dans plusieurs lieux. Y.
PTERGEA, s. f. (puérdje), dm. Voy. Per pugnereprengoun grèche.
PurooetPur, R. PUJADOR , OIRA , adj. vl. Qui doit
Fondeville. s'élever. V. Pod, R.
PDERICIA, S. f. Vl. FUEHITIA , PUERISSIA.
.
puericia, port. cat. esp. Puerizia, ilal. En- PUGNET, V. Pougnet el Pugn, R. PUJAMEN, s. m. vl. Montée, élévation.
puérilité, bas PUJAR, vl. Monter. V. Puiar et Pod,
fance, Y. Enfance, âge puéril, PUGNIR, dg. AU, de Punir , v. cm.
âge- PUGNIR, v. n. (pugnir), dl. Poindre, Rad.
Pujaria, il ou elle monterait.
puenda, m. s.
Éty. du lat. commencer à paraître. Y. Pounchegear, Pujes. qu'il ou qu'elle montât.
PUERIL, vl. Puéril, cat. V. Puérile. Pougner el Pounct, R. Pujel, il ou elle monta.
PUERILE, ILA, adj. (puérile, ile) ; Pué- PUJAT, adj, et p. vl. Monté. V. Pod,
rile, ilal. Puéril, esp. port. cat. Puéril, PUS Rad.
ile; qui lient de l'enfance ; par. ext. digne de PUJHAUT, V,Piec7iaut.
l'enfance, frivole, de peu d'importance. PUIAMEN, S. m. Vl. FOLAMENT, et PUJOL, nom de lieu (pudjôl), dl. Pujol,
Ély. du lat. puerilis, m. s. PUIANSA, s. f. vl. Ascendanse.Y. Pod, cat. Montagne élevée. V. Piechaut el Pod,
.
Rad.
PUERILITAT, s. f. (puérilité) ; Pueri- PUIAR, V. n. Vl. FUYAR , FUJÀR, PÙEIAR ,
Rad,
ït'là, ital. Puerilidad, esp. Puerilidade, Pujar , cat. esp. port. Poggiare, ital. PUJOULAS, nom de lieu (pudjoulâs),dl.
port.Puerilitat, cal. Puérilité, action, dis- FOIAR. Augm. de pujol, haute et grosse
cours puéril, pensée frivole et recherchée. Monter, élever, s'élever. Voy. Mounlar et
Pougear.
FUJOLAS.
montagne. -
Éty. de pujol et de as. V. Pod, R.
PUERISSIA, et Éty. du lat. podium et de ar. Y. Pod, R.
PDERITlA,vl. Y.Puericia.
PDEYSSAS, vl. V. Poissas, PUIAT, ADA, adj. vl. Monté, ée. Yoy. PUL'
Pod,R.
PUG PUILSELLA, Bergoing.Pour Pioucela, PUL , vl.Pourpus li, dès que je lui.
v. cm. PULBESI, s. f. (pulbèsi), dl. V. Plu-
PUG, s. m. vl. PUIG. Montagne. Yoy. PUIN, s. m. vl. Poing. V. Pugn, R. resia,
Puech et Pod, R, PUINAT , ADA, adj, ( puinâ , âde). PULEGI, s. m. vl. Pouliot. V. Poulhot.
PUGA, vl.-II ou elle monte, grimpe. Puiné, ée, né après. V. Cadet. Ély. du lat. pulegium, m. s.
PUGET. s. m. (pudgé) ,POUGET POÙJET, Éty. du lat. posl-nalus,m. s. PULEQU, adv. (pulèou). Plus tôt, aupa-
, Dim. de PUING, vl. Il Ou elle s'applique, tra- ravant, plus vite, il marque aussi la préfé-
PltCHET. FOUCQET,FOLGET , MOUKTET.
puech, tertre, monticule. vaille. Y. Pugn, R. rence : Puleou mourir, plutôt mourir.
Éty. de f ital. poggiolo, dim. depoggio. PUINGNA, vl. Il ou elle lâche, s'efforce. PULLAR, d. bas lim. Germer, V. Gre-
Y.Pod, R. Y. Pugn, R, Ihar et Poussar, il signifie aussi pulluler.
PUGIN, V. Pegin. PUINHAR, v. n. vl. Tâcher, s'efforcer. Ély. du lat. puifare et pullulare m. s.
PDGINAR, Y.Peginar. Y. Pugn, R, Y. Poul, R. 2. ,
PUGN, FOUGH POUK radical pris du lat. PUINHOM, vl. Tâchons. PULLIFICACIO, s. f. vl. Procréation.
, , PUINT, vl. V. Pouint. PULLIFICAR, v. a. vl. Procréer, pro-
pugnus, i, poing, poignée, et dérivé du grec vl. Hauteur, élévation. V.
PUIOL, s. m. duire des petits.
OTUYHTI (pougmê), poing; poing fermé, ou
Puech, PULLULAR, V. n. (pullula); Pullular,
selon d'autres de Tco'/.vbç (puknos), épais. Pourriture. Yoy.
Repugnus, parapoc. pugn ; d'où: Pugn, Putr, R.
PUIRIDURA, s. f. vl. port. cat. Pulular, esp. Pullulare, ital. Pul-
luler, pousser des rejetons produire beau-
Pugn-ar, Pugn^af, Pugn-el ,Em-pugn-ar, PUIRIMEN, s. m. roYHiMEu. Podrimenl, peu de temps. ,
:
Em-pugn-at, ïn-ex-pugn-able, Re-pugn- cat. Podrimiento,esp. Pourriture. V. Putr, coup en
: Éty. du lat. pullulare, m. s. V. Pouf,
Rad. Rad. 2.
De pugn, par le chang. de
u en ou PUIRIR, v. n. vl. Pourrir. V. Purir et PULM, poouM, PALM, radical pris du lalin
pougn; d'où : Pougn-a, Pougn-ada, Pougn-, Putr, R.
,
pulsar, Coum-puls-oira. PUN, radical dérivé du lalin punir*, pu- PUNHER, v. a. vl. Poindre, vexer
Dé puis, par le changement de u en ou, nio, punir, châtier, dont la racine est poena. tourmenter. V. Pougner et Pounct, R.
pouls;d'où: Pouls, Pouls-ar. De punire, par apoc. pun; d'où :Pun-ir, PUNIAL, s. m. vl. Poignard. V. Puon
De pouls, par le changement de l en s, par Pun-il, Pun-ilion, Im-punit, Im-pun-itat, Rad. ' ' '
ada, Pbuss-ar, Re-poussar, Es-poussar, PUN , V. Poung et Pugn, R. nico, esp. ilal. port. Ecarlate.
Pouss-if, Pouss-in, Pouss-iou, Es-poussa- PUN, s. m. (pun), dg. Point, v. c. m. Éty. dulat. punicus, m.s..
da, Es-pouss-âr, Es-poûsc, Es-pousc-ada, PÛNjdg. Point: Al pun, au point. Voy. '., PÙNIÇENC , adj. vl. puniceo, porf.
Es-pousc-aire. Pounct,R. Ecarlate d'un rouge éclatant.
PULSACIO, S. f. Vl. FOLSAMENT, et '.' PUNAISA,
s. f. (punâïse) Y, Sumi. Ély. du lat- puniceus, m.
PULSAMENT, vl. V. Pulsation. Éty. du lat. puterè naso^ puer au nez. V. PUNICIO ,vl. Punicio, cat. V. Punition.
puLSAR, v. a. si. Pulsar, cat. esp. port. Pud, R. PU.NIMEN, s. m. vl. Punimento, ilal.
Pulsare, ilal. Pousser, frapper, heurter, cho- PUNAISIER, s. m. (punaïsié), dl. Claie Punilion.
quer, b.altre, respirer, souffler. ou natte aux punaises pu à prendre les pu- PUNIR, v. a. (punir); FUGMB. Punire,
Éty. du lai. pulsare, m. s. naises. ital. Punir, esp. port. cal. Punir, châtier, j.
PULSATIL, adj. vl. Pulsalil, esp. Pui, Ély. de punaisa et de ier. Y. Pud, R. faire subir une peine à quelqu'un pour ua
satile, ital. Puîsatif, agité. PUNAISQUS, OUA, OUSA, adj. (punaï- crime, pour unefaule. .
PULSATION, s. f. (pulsalie-n) ; FULSA- sôus, ôuse). Entiché, plein ou infecté de pu- Lly. du lat. punire, dérivé du grec Tioivau
TIEK. Pulsation, esp. Pùlsazione,
ital. Pul- naises. (poinaô), m. s. V. Pun, R.
|
saçâo, port. Pulsaciô, cat. Pulsation, on le Éty, de punaisa et de ous. Y. Pud, R. PUNISSABLE, ABLA, adj. (punissâ- '.
dit plus particulièrement du battement des PUNCCIO, s. f. vl. puKcip. Puncion, esp. blé, âble); Punibile, ital, Punivel, porf. [
artères. Douleur poignante élance- Punissable, qui mérite punition.
Ély. du lat. pulsationis, gén. depulsatio, Punzione, ital. , Ély. de punir, de is et de able, digne j,
ment.
m. s. Ély. dulat.punclio,m. s. d'être puni. V. Pun, R.
PULSELLA, vl. V. Piucellaet Pioucela, PUNCELLA, s. f. vl. Punceyla, cat. De- PUNIT, IDA , adj. (puni, ide) ; Punido, \
PULUCKÉ, s. f. (puhilché), d. bas lim. moiselle. port. Puni, ie. Y. Pun, R. j
Châtaignes, marrons cuits dans l'eau sans Ély. Alt. depuceMa. Ely. du lat. punitus, m. s.
êlre pelés. ,
Far las puluches, faire cuire des châtai- PUNCH, adv. vl. PUKH. Point, nullement. PUNITIO , vl. V. Punition.
dans l'eau. PUNCHADA, s. f. vl. Y. Pougnada, PUNITION, s, f, (punitie-n); pumnEii, 'l
gnes PUNCHAR, vl. V. Ponhar. Punicio, anc. cal. Punizione, ilal. Punition,
PULULATIU, IVA, adj. vl. Pullulalif,
ive, propre à pulluler. PUNCHIER, s. m. vl. Pioche. esp. Puniçao, port. Punition, action de pu- :r
PULVER, POUDR, POUSS, FOLS, radical dé- PUNCIO, vl. V. Punicio. nir quelqu'un ; peine qu'on inflige pour l
rivé du lalinpulvis,pulveris, poudre, pous- PUNCTACIO, V. Punclàtio. quelque faute. E
sière. PUNCTAL, vl. V. Poûnctueï, Éty. du lat. punitionis, gén. depum'tio, '
PUNÇTATIO , S. f. FOHCTATIO, PUBCVAÇIO.
De pulveris, gén. de pulvis., par apoc. Punlacion, m. s. V. Pun, R.
pulver ; d'où : Pulver-in} Pulver-isar, Pul- d'un esp. Ponluaçâo, port. Aspérité PUNT, s. m. anc. béarn. Punt, cat. :
trentenier, par lettres patentes du' 16 jan- PUNTIER, dl. V. Crecfiurierel Pouncl,
vier 1764. Il ou elle s'efforce, lâche, pique. Rad. L
Éty.: du lat. pupilla, m. s. ar , Purg-ela , Purg-a. purifie, PURGA , S. f. (pûrgue) , PURGEA PUER-
PUPILH, vl. Y. Pupil, De purificare, par apoc. elpurifi; ,
GEA. Purga, ilal. esp. port. cat. Purgation,
PUPILLARETAT, vl. Y. Pupilarilal. d'où: Purifi-ar, Purific-ar,Purific-ation. évacuation procurée par un remède qui pur-
PUPILLARI,adj. vl. Pupillar, cat. port. De pur, par le changement de u en y , ge, le remède même.
Pupilar, esp.Pupillare, cat. Pupillaire. pyr; d'où : Pyr-amida, Pyra-melro, et lous Ély. du lat, purgare. Y. Pur, R.
Éty. du lat. pupillaris, m. s. V. Pup R. les mots qui commencent par pyr, en pro- Prendre una purga, Trad. prendre une
,
PUPILARITAT , S. f. Vl. PUPILLARETA. vençal comme en français. purgation. Purge, n'est pas français.
Pupillarilé, état de pupille. De pur : Em-pur-ar, Em-pur-aire,Em- Les Grecs attribuaient le premier usage
Éty. de Pup, R. pur-adour, Rrem-a, Brem-ar, Brein-at, des purgations à Mélampe fils el pelit-flls
Brin-a. ,
d'Abas, roi d'Argos , qui s'aperçut, en gar-
PUPITRE, s. m. (pupitre); Pulpilo, De pruina, par apoc. et changementde u dant les troupeaux,que les chèvres qui
Pupitre, petit meuble de bois destiné man-
e et dep en b , brein ; d'où : Brein-a ,
port. , à geaient de l'ellébore étaient violammentpur-
particulièrement à soutenir le missel une en
Brein-ar Brein-at, Prug-ar. gées ; profitant de celle découverte, il en lit
certaine hauteur. ,
De pruina, parle changement du p en 6 ; prendre aux filles de Proclus qui étaient
Ély. du lat. pulpilum, m. s. Bruina, Buern-a, Es-buern-ar ; Pyr-eolo- folles, et par ce moyen il les guérit radica-
Celui qui soutient lf> missel sur l'autel n'a phoro,Pyrelhro, Pyro-metro, Pyr-amida,
lement.
pas de pied, el se nomme porte-missel. Pyramidala,Pyr-occas. PURGACION, vl. Purgaciô, cat. Voy.
.Dans un pupitre on nomme: PUR, URA, adj. (pur, ùre) ; ESPOURIOU. Purjacio.
Puro , ital. esp. port. Pur , cat. Pur, ure, PURGABOR, s. m. vl. Purgatif, pur^
CHASSIS les deux planches inclinées qui soutiennent les qui n'est point altéré par le mélange d'une galion purgatoire. V. Pur, R.
,
matière étrangère et hétérogène, qui n'est ,
cahiers, et qui s'appuyent.sur une troisième, Horizontale, PURGAMENT, s. m. vl. Purgamienlo ,
avec laquelle elles forment un triangle. pas.souillé; vl. vrai, vraie. anc. esp. Purgamento, ital. Purification.
TIGE, l'aibre sur lequel le pupitre tourne ; elle est ordi- Èty. du lat. purus, m. s. V. Pur, R. V. Purgalio et Pur , R.
nairementmontée sur un pied croisé ou patin.
PUR, vl. Pourtant, cependant, néan- PURGAR, v. a. (purgâ) ; PURGEAR. Pur-
PUPLADA, s. f. (puplâde). Peuplade, moins, seulement. gare, ilal. Purgar, esp. port. cat. Purger ,
colonie d'étrangers qui viennent chercher des PUR TAK ouE, expr. adv. vl. Pourvu que. évacuer le corps au moyen d'un remède pur-
habitants dans une contrée ; population. PURA, adv. (pure) ; PURO. Tantôt, lout- gatif ; nettoyer, purifier.
Ély. depupïe el de ada. V. Popul, R. à-Theure, il n'y a qu'un instant, que quel- Ély. du lat. purgare par apoc. formé de
PUPLAR, v. a. (puplà) ; Popolare, ilal. ques jours : N'aguessi pura, plût à Dieu purum agere.Y.Pur,,R.
PoWor, esp. cat. Povear, port. Peupler que j'en eusse. PURGAR SE, v. r. Se purger., pren-
,
fournir une ville, un pays d'habilants ; on le
Filha recoullava dre une purgation, un remède évacuant.
dit aussi des animaux. Et moussur PURGAR , v. n. Tourner , changer,
Quand sounvesin pura plantava, mûrir, être mûr. On ledit des fruits quand
Ely. depupïe et de ar. V. Popul, R. Suou.
PUPLAT, ADA, adj, et p. (puplà.âde). leur couleur commence à prendre celle de
Peuplé, ée. PURAGIO, s. f. vl. Purification. Y. Pu- la maturité : Leis rasins purgoun, les rai-
Ely. de puple et de at, fourni de peuple. rification, sins se colorent. Avril.
V- Popul,R. PURAIRE , V. Plouraire et Plor, R. PURGATIF, IVA , adj. (purgatif, ive) ;
PUPLE, Peuple. V. Popie et Popul, R. PURAMENT, adv. (puramein) ; Pura- Purgativo, iva , esp. ilal. pori. Purgatiu ,
PUPLIER-D'ITALIA,s. m. Poplar trée , menle, ital. esp. port. Purament, cat. Pure- cat. Purgatif, ive; qui a la
propriété de
angl. Peuplier d'Italie. ment, avec pureté ; nettement, avec exacti- purger.
TOM. U. 2me PARTIE.
123
Q7S PUR PUR PUS
Éty. du lat. purgalivus qui purge, qui Éty. du lat. purificatus, de puri et de esl syn. de Mai, v. c. m. Piu , ital. Plus :
nettoie. V. Pur, R. , ficalus, fait, rendu pur. V. Pur, R. Pus haut, plus haut ; Pu founds, plus pro-
PURGATIO , S. f. Vl. PURGACIOH , PURGA- PURIFICATIO , vl. Purificaciô , cat. fond ; on supprime Y s quand le mol suivant
MEKT. Purgacio , cat. Purgation , esp.
Y.- Purification. commence par une consonne.
Purgaçào; port. Purgazione, ilal. Purga- PURIFICATION, s. f. (purificatie-n) ;; Au pus Haut, au galetas, à là partie là
tion purification, Purification, esp. Purificazione, ilal. Pur plus élevée de la maison.
,
Éty. du lat. purgatio, m. s. V. Pur , R. rificaçâo, port. Purificaciô , cat. Purifica- Envi, davantage ; puisque, depuis.
PURGATIU, IVA, adj. vl. Purgaliù , tion , action par laquelle on purifie, au phy- PUS, adv. vl. Lorsque, puis-, V. Pei; ef
cat. Purgalivo, esp. ital. Purgatif, ive, sique comme au moral. depuis, Despei; subst. Grachat.
purificatif, propre à purger, à purifier. Ély. du lat. purificalïo, onis, de puri- PUSAUT, s. rm (pushâou); FUS HAUT.
Éty. du lat. purgativus, m. s. V. Pur, R. ficare et de aclio action de purifier. Voy. Le galetas, le grenier, le dessous du toit.
PURGATORI, IA, adj. vl. Purgalori, Pur,R.
, PUSG, v-1. Je puis : Puscan, qu'ils puis-
cat. Purgatoire, du purgatoire, qui purifie. Ce fut Moïse qui institua la cérémonie de la sent ; puscam, nous puissions.
V. Pur,R. purification pour les femmes qui étaient de- - PUSILLANIME-, IMA , adj. (pusilla-
PURGATORI, s. m. (purgatôri); PRECA- venues mères. Elles devaient garder la mai- nime,Pusillanime, ime) ; Pusillanimo, ital. Pusilanimo,
TORI, PEECATORI. Purgalori, cat.
Purgato- son pendant quarante jours, si elles avaient esp. port. Pussil-lanim, cal.
ria, ilal. esp. port. Purgatoire , lieu où les mis au monde un garçon , et cinquante, si ni Pusillanime, qui n'a ni courage dans l'esprit,,
âmes des justes expient les fautes légères qui c'était une fille ; après "quoi, elles se présen- force dans l'âme.
n'ont pas été purifiées durant la vie; fig. taient au temple avec des offrandes. Ély. du lat. pusUlanimus)fait de pusillus,
lieu de souffrance. La purification de la Sainte Vierge, que petit, el de animus, courage.
Ély. du lat. purgatorium, dérivé de pur- l'Église romaine célèbre le 2 février, tient à PUSILLANIMITAT, s: f. (pusillanimité);
gare, purger, nettoyer. V. Pur, R. l'exéculion de celte ancienne coutume ; on Pusillanimilat, cat. Pusillanimila , ital.
Le mot purgatoire ne se Irouve point dans croil cependantque cette fêle n'a élé instituée Pusilanimidad,esp. Pusillanimidade,pori.
l'Écriture Sainte, mais la chose y est claire- que par Justinien, l'an 542. Pusillanimité, faiblesse d'esprit, manque de
ment exprimée, puisque l'utilité de la prière PURIFICATIU, IVA, adj. vl. Purifi- courage.
pour les morts, est recommandée dans le catif, ive,- propre à purifier. Ély. du lat. pusillanimitalis, gén. de
Livre II des Machabées, chap. 12, if. Ï3 PURIFICATOIRO,s. m. (purificatoire); pusillanimilas.
et dansla deuxièmeépitre à Timotbée,chap. 1, Purificaloio, ilal. Purificador, esp-. Purifi-
,
PUSILLANIMITAT, vl. Pusillanimilat,
1.18. catorio, port. Purificatoire, linge dont les cat. Y .Pusillanimilat.
.
Ce dogme n'était point étranger aux philo- prêtres se servent à l'autel pour essuyer le PUSQUE, conj. V. Puisque.
sophes de l'antiquité, puisqueSocrale, avant calice après la communion. PUSTELLA-, S. f. Vl. FUSTELA. Pustule,
que de boire la ciguë, dit: « Quand les Ély. du lat. purificatorium m. s. pour abcès, apostème. V. Pustula et Pus, R.
morts sont arrivés au rendez-vous fatal des Vesicaloiro, v. c. m. et Pur, R., PUSTULA , S. f. (pustule) ; BOOTOOT ,.
hommes, au lieu où le démon les conduit, PURIR, v. a. et n. (purir), d. m. Voy. PLAISTA. Puslula,esp. ital. port. cat.Puslule,
ils sont tous jugés ; ceux qui ont vécu de ma- Pourrir, plus usilé et Putr, R. petite tumeur remplie de pus ou de sérosité
nière qu'ils ne sont ni entièrementcriminels, PURISME , s. m. (purisme) ; Purisme qui s'élève sur la peau dans différentes ma-
ni absolumentinnocents, sont envoyés dans cat. Purismo, esp. Purisme, affectation d'une ladies. ,
un endroit où ils souffrent des peines pro- purelé minutieuse dans le langage. Éty. du lat.pusfeîa, formédePus, R.
portionnées à leurs faules, jusqu'à ce que PURISTO, s. m. (puriste) ; Purisla, cat. PUSTULACIO, s. f. vl. Pustulalion
,
purgés et nettoyés de leurs péchés, et mis esp. pori. Purilano, ital. Celui qui affecte état de ce qui est pustuleux.
ensuite en liberté ils reçoivent la' récom- dans le langage, une pureté minutieuse. Ély. du lat. puslulalio, m. S;
,
aclionsqu'ilsont faites. »
pense des bonnes PURIT, lA.adj.el p. (puri, ie), d. m; PUSTULOS, OZA , adj. vl. Pustuleux-,
PURGATORI,s. m. Est aussi le nom Y. Pourrit el Putr, R. euse, couvert de pustules.
qu'on donne fig. au couvet ou marmite dans PURIT, s. f. vl. PURTAT. V. Purelat. Ély. du lat. puslulosus, m. s.
laquelle on mel du feu pour se chauffer, en PURPURENC, ENCA, adj. vl. Purpu-
guise de chaufferette. rin, pourpré, de pourpre. PUT
PURGEA, V. Purga el Pur R. PURTAT, vl. V. Purelat.
PURGETA, s. f. (purdgéle). , Nom PURULENT, ENTA, adj. (purulèin,
par PUT, FUD, PD, radicalpris du lalin puteic,
lequel on désigne une espèce d'euphorbe à èinle) ; Purulenlo, esp. ital. port.Purulent, puleo, puer, sentir mauvais el dérivé du
feuilles linéaires, qui pourrait bien être l'eu- cat. Purulent, enle, qui est mêlé de grec ,
TtôOiù (puthô), pourrir, putréfier,
phorbe de Gérard, Euphorbia Gerardiana, pus.
Ély. du lat. purulenlus, m. V. Pus, IL parce
Jacq. ou le Garou, v. c. m. s. que ce qui se pourrit sent mauvais.
Depulere, par apoc. put; d'où : Put-nais,
Ély. Purgela, de purgea, purgation, et PUS Put-ouet,P'ut,Put-a, Pul-assa, Pulass-ier,
de la term. dim. ela, à cause des vertus pur- Put-ana, Pulan, Pulan-ier, Put-ejar.
gatives de ses semences. V. Pur R. PUS, FUR, radical pris du lalin pus, puris, De put, par le changement du t en d, pud;
PURGUATORI, vl. V. Purgalori. ,
pus, et dérivé du grec TTÛOV (puon), ou Ttiioç d'où : Pud-ar, Pud-emia, Pud-ent, Pud-er,
PURIDURA, vl. V. Poiridura elPour- (puos), m. s. d'oùpustula, pustule,
ritura. lenlus, purulent; suppurarc, suppurer. puru- Pud-ir, Pud-is ,Pud-nais, Pud-or,Pu-ai,
Pu-anl, Pu-ant-our.
PURIFIAR, V. Purificar et Pur, R. De pus: Pus. PUT, 2, radical pris du lalinputare, pulo,
PURIFIAT, V. Purifical et Pur, R. De pustula, par apoc. puslul; d'où:
PURIFICACIO , -vl. Purifitaciô cal. Pustul-a, et par changement de penser, croire , juger, estimer, disputer,et
V. Purification, ,
Pustell-a, u en e , dérivé du grec TïsûOojxai (peulhomai), de-
PURIFICAR, v. a. (purificâ) ; PURIFIA» De puris, gén. de pus, par mander, s'enquérir, apprendre.
,
KETEGEAR. Purificare, ilaj. Purificar, esp. d'où : Pur-ul-enl, Sup-pur
apoc. pur; De putare par apoc. put; d'où : Com-
ar, Sup-pur- pul, Dls-pul-a ,
Dis-pul-ar, Im-put-ar,
port. cat. Purifier, rendre pur, ôler ce qu'il al, Suppur-alion,Sup-pural-if. ,
y a ^d'impur, de grossier el d'étranger. PUS, vl. Y. Pois. Sup-pul-ar,De-pul-ar.
Éty. du lat. purificare fait de De pular, par la suppr. dej u : Re-ptar,
purus, PUS , s. m. (pus) ; POUIRE. PUS, esp. port. Re-ptat.
puri, el de ficare, faire. V. Pur, 11.
,
Pus, liquide produit la suppuration d'une
PURIFICAR SE, v. r. Se purifier, de- plaie ou d'un ulcère. par V. Poustcma. De rèpulare par apoc reput; d'où:
,
venir pur, se rendre pur, Éty. du lat. Repul-at, Reput-alion.
PURIFICAT ADA, adj. et part. Puri- pus, m. s. V. Pus, R'. PUT, 3, POUD radical dérivé du lalin
,
ficado, port. Purifié, ée. PUS, adv. PU, et impr: Qui ne s'em- putus, a, um, pur, ,
purifié, d'où pufarr,
ploie en provençal que PLUS. privatif; il rendre pur, tailler,émonder, nettoyer.
comme
PUT PUT PYG ç)79
.
De pulus, par apoc. put; d'où : Em-put- Faire putofi, finir mal, faire une mauvaise homme fabuleux, d'une coudée de haut, et
fin.
ar, Em-put-alion. par ext. nain, très-petit homme.
Reput, par.le changement de u en ou et PUTOUET, s. m. (puloué). Un des noms Éty. du lat.pi/f/moeus, m. s. dérivé du grec
du tend,- poud; d'où: Poud-a, Poud-ar, du pulois. V. Maria et Put, R. (pygmaios), qui n'a qu'une coudée
TruYp.atof;
Poudad-ouira Poudet, Poud-ela, Poud- PUTR, PUH, FOURR, POIR, radical pris du de haut, fail de m^pi (pygmê), le poing. .
Hhas, Poud-ouira.
, lat. putrcre, putreo, pourrir, être pourri, el
dérivé du grec TIÛOW (pulbô), m. s. PYGMEU, vl. V. Pygmeo.
De poud, par la suppr. du d , pou; doù :
Pou-ar, Pod-ar, Pod-adoira, Pod-ador, De putrere, par apoc. putr er, par le chan- PYL
Pod al. gement de u en ou, poutrer, et par la sup-
PUT, adj. vl. Puant, infect, dégoûtant, pression de ( et de e,pourr; d'où : Pourr-ir, PYLORO , s. m. (pylore); Pyloro, port.
vilain, mauvais, qui pue. V. Put, R. Pourr-it, Pourr-ida, Pourrid-ier, Pour- Pylore, orifice inférieur ou duodénal de l'es-
PUT-FUT, s. m. (pu-pu). V. Petuga. rid-our, Pourr-ilura. tomac.
POTA, s. (pûle) ; FUTAN. Pulla et Put- De putrere, par apoc. putr, et par sup- Ety. du lai. pylorus, dérivé du grec TtùXr,
tana, ilal. Puta, esp. port. cat. Putain, pression de t, pur; d'où: Pur-ir, Pur-it, (pylè), porle, el de oupoi;(ouros), garde, parce
fille ou femme prostituée.. Pur-eyer.
Ély. de l'ilal. puffana. V. Put, R. De putrere, par apoc. putr; d'où : Pulr-e- que c'est par le pylore que les aliments pas-
facio, Putr-ide, Puir-idura, Puir-ir, Poir- sent de l'eslomac dans les intestins, ce qui
Le mot puta, fille, en italien, n'est pas pris l'a fait comparer à un portier.
idura Poir-ir Pouirid-ier Pouir-ir
en mauvaise part. , , , ,
PUTAFEOU, s. m. (putafèou), d. mars. Pouir-it. PYR
Importun. Y.Patufeou. PUTREFACCEO, S. f. vl. Putréfaction,
PUTAIREjVl. Mauvaise mine. esp. Pulrcfazione, ilal. Pulrefacçao, port. PYRAMKDA, s. f. (pyramide) ; FIRAHIDA.
Éty. de put, mauvais, et de aire, air, mine. Pulrefacciô, cat. Putréfaction. Piramide, ilal. Pyramide, esp. port. Pyra-
Éty. du lat. putrefaclio, m. s. Yoy. Putr, mide, corps solide dont la base esl carrée et
V.Pid.R.
PUTAGE, s. m. vl. Prostitution. Yoy. Rad. qui se termine en pointe.
Put, R. PUTREFACT , ACTA , adj. et p. vl. Éty. du lat. pyramis, dérivé du grec
PUTAIRIA, s. f. vl. FUTARIA. Débauche Putrefaclo, port. Pu(refatfo,ital.Putréfié, ée. (pyramis), formé de mip (pyr), feu,
-^rûpatj.lç
Éty. du lat. pulrefactus, m. s.
avec les femmes, état de prostituée, prosti- selon les uns, parce que les pyramides se
tution. PUTREFACTIO,vl. V. terminent en poinle comme les flammes, ou
Éty. du lat.putidus, puant, ou députa el PUTREFACTION , s. f. (pulrefaclie-n); debouramis, bouramit,qm dans le langage
de aria. Y. Put, R. PUTREFACTIEN.Putréfaction, action par laquelle de la palesline signifie, selon Volney, bour,
PDTAN, s. m. vl. Pulassier, libertin. un corps se pourrit. sépulcre, a-mit, du mort, bouramil, caveau
PUTANA, s. f. vl. Pulana, anc, cat. ital. PUTRID,IDA, vl. Pulrido, cat. esp. du mort, la plupart des pyramides des an-
Puîlana, ilal. Prostituée. V. Puia. V. Putride. ciens, ne sont autre chose que des tombeaux.
PDTANEIAR,et PUTRIDE, IDA, adj. (putride, ide);' V. Pur, R.
Pulrido, da, esp. port. ital. cat. Putride, qui PYRAMIDAL, ALA, adj. (pyramidal,
PUTANEJAR, vl. V. Pulaneiar.
PUTANELA, s. f. vl. Dim. de pulana, est dansdans un élat de putridilé, on ne le dit guè- aie) ; FTHAMiDAu. Piramidale, ital. Pyrami-
pelile prostituée. re que ce sens : Pe&re putrida, fièvre dal, port. Piramidal, esp. cal. Pyramidal,
PUTANER, s, m. pi. vl. PUTAKIEH. For- putride. Éty. du lat. pulridus, m. s. V. Putr, R,
aie, qui a la forme d'une pyramide.
nicateur: Ais pulaners sera estanh arden de Éty. du lat. pyramidalus,m. s.
focede solper. Y. Put, R. PUTRIT, vl. V. Pulrid, R. PYRAMIDALA, s.f. (pyramidale). Nom
PUTANIER,s. m. (putanier), dl. Envies. Rad. 2. PUTS, s. m. d. béarn. Puils. V. Pous, qu'on donne, à Monlpellier,selon M. Gouan,
V. Peluchouns et Put, R. à la campanule pyramidale, Campanula
PUTANIER, s. m. (pulanié) ; PUTASSIER. PUS pyramidalis, Lin. planle de la fam. des Cam-
Putanlieiro, port. Pulanero, esp. Pultaniere, panulacées que l'on cultive comme fleur d'or-
ital. Libertin, putassier, qui est adonné aux PUXANCA,s. f. anc. béarn. Puissance, nement. V. Pur, R.
femmesde mauvaise vie. pouvoir. Y?Pouss, R. PYRENEAS - AUTAS , DESPARTAMEKT
Hautes-Pyré-
Ély. de putan et de ier. Y. Put, R.
PUY DEIS..., Pireneos Altos, esp.
PDTARIAjS. f, vl. PuTiA. Puleria, cat. nées, départementdes..., dontle chef-lieu est
esp. Putaria, port. Putanisme, prostitution. PUY-DE-BOMO, DESFAHTAMEKTDOOU..., Tarbes.
PUTASSA, s. f. (pulâsse). Augm. dépr. Puy de Dôme, esp. Puy-de-Dome, départe- Ély. de la chaîne des Pyrénées.
de Puia, v. c. m. et Put, R. ment du..., dontle chef-lieu esl Clermont. PYRENEAS-BASSAS , DESPAHTAKEKT
PUTASSIER, V. Putanier. Êty. Nom d'une haute montagne de l'Au- DEIS..., Pirineos Baxos, esp.
Pyrénées-Bas-
Éty. députas et de ier. Y. Put, R.
vergne. V. Pod, R. ses ou Basses-Pyrénées, déparlement des...,
PDTCH, s. m. dg. Bergeyret. Puits. V. PUYEMONT , nom de lieu, vl. Piémont. dont le chef-lieu est Pau.
Pous, PUY-MIN, s. m. Nom de lieu. Éty. de la chaîne de montagnes qui sépare
PUTEAL, adj. vl. FDZADIS. Depuis. Ély. du lat. podium Minervoe, hauteur la France de l'Espagne, ou du lai. Pyrenoei,
Ely. du lat. pûlealis, m. s. consacrée à Minerve. V. Pod, R. PYRENEAS-OURIENTALAS,DESFAR-
PUTEGA,s. f. (putégue). Nom nicéen de TAMEKT DEIS...,
Pirineos Orientales, esp,
la huppe. V. Peluga. PUZ Pyrénées-Orientales,départementdes.,, dont
PUTEJAR, v.n. xl.Pulear, port. Pula- le chef-lieu esl Perpignan.
mser. V. Put, R.
PUZA, s. f. vl. Bouton, germe. Ély. des Monls-Pyrénées.
adj. et p. vl, Monté, élevé, exal-
PUTEIAR V. n. Vl. PUTAKEIAR, PUTEJAR. té.PUZAT,V. Pod, R. PYREOTOPHORO, s. m. (pyreolopho-
,
Irosliluer, paillarder, forniquer. re). Pyréolophore, moteur qui a pour prin^
^PUTIA, s. f. vl. Débauche, libertinage. PYE cipe la raréfaction de l'air dilalé par le feu.
V. Putaria et Put, R. Ély. V. Put, R.
PUTNAis, adj. vl. FUGKAIS. Puant, im- PYÊCTAVIN, s. et adj. vl. Poitevin, qui Cette invention a été publiée le 15 décem-
pur, punais. est du Poitu. bre 1806, par les frères Niepce, de Cbâlons-
Ely. de Put, R. et de nais
pour naz, pu- PYG sur-Saône.
nais. PYRETHRA, s. f. (pyrèlre); Piretro,
PDTOFI, s. m. (pùtôfi), dl. Dégât, dissi- PYGMEO, s. m. (pygmée); Pigmeo, port. Pirethro, anc. ital. Pelilre, esp. Pyrc-
pation. ital. esp. port. Pigmeu, cat. Pygmée, petit Ihre.
980 PYR PYR PYR
Ély. du lat. pyrethrum, dérivé du grée Ély. du lat. pyrus, poirier, sa feuille res- Les thermomètres ordinaires ne pouvant
servir qu'à apprécier de basses tempéra-
ïrjpE6pov (pyrelhron), don le radical est Ttop semble à la feuille de cet arbre, et du dim. ola.
(pyr), feu. V.Pitr. PYROMETRO, s. m. (pyromètro) ; Pyro- tures , Musschenbrôck en inventa un fondé
metro, port. Pyromètre, espèce de thermo-
PYRITA, s. f. (pyrite). Pirite, combinai- mètrequi sur la dilation que la chaleur fait éprou-
sert à mesurer les hauts degrés de ver aux métaux, et après lui, Wedgvvood
son du soufre avec un mêlai. en imagina un autre plus exact el d'un
PYROLA, s. f. (pyrôle). Pyrole unilaté- chaleur.
Éty. du lat. pyromelrum, m. s. dérivé du usage plus facile , en 1782 , calculé sur
rale, Pyrolasecunda, Lin. planle de la fam. le reirait que l'argile éprouvé par l'aclion
des Ericacées qu'on dans les bois de grec 7tûp (pur), feu et de rjètpov (mélron),
trouve , du feu.
la Haute-Prov. mesure. V. Pur, R.
Q QUA QUA
\£, Dix-seplième lettre de l'alphabet et la QUADA, V- Couada. carré est composé dé quatre côtés égaux el
treizième des consonnes, presque toujours QUADAUN, pr. vfe QUADAU. Chacun.
qu'il a quatre angles droits.
suivie d'un u dans la composition. QUADE , ADA, Y. Cade, ada el Cadun, De quadrus, par apoc quadr ; d'où:
Devetz saber que q el k han motus velz una. Quadr-an, Quadr-ar, Quadr-at, Quadr-
so de c. QUADENOUN, V. Cadenoun. at-in, Quadral-ura,Quadr-e, Quadr-ilha,
Quadr-eta, Es-cadraun-ar, Quair-U,Es-
QAL Ai lou degousl lou quadenoun, Cbuad-a.
£ou ventre plen coumo un baloun. De quadr, par le changement de qu en c,
QAL, vl. V. Quai et Quau, Dans ce vers, le mot cadenoun signifie in- cadr; d'où : Des-cadranar , Des-cadr-ar,
quiétude, impalience. Cadr-e Cadr-ar, En-cadrar, Cadr-àn,
QAN Gros. ,
Cadr-at, Cadrat-in, En-cadr-al, Es-cadr-
QAN, adv. vl. V. Quand. QUADERN , vl. V. Cazern. bun, Es-cadr-a.
QUADERN,S.m. vl. QUAZEUN, QADERK. Ce quadr, par la suppression de d et re-
QAR Quaderno, esp. Quadern, cat. ital. port. doublement de r, quarr; d'où : Quarr-al,
QAR, vl. V. Quar. Cahier, v. c. m. tableau à quatre colonnes. Quarr-a-ment, Quarr-ar, Quarrrat, Qu-
Éty. du lat. quaternio, m. s. V. Quai, R. ar-ar, Quayr-el, Es-queir-a, Es-queir-ar,
QE QUADR,CAHR, QUADRU, QUARR, CARR, CAIR, De quarr, par le changement de qu en c :
sous-radical dérivé du latin quadrus, carré, Carr-el, Carr-ebu, Carrel-el, Carrélel-s,
QE, Employépour Qu, v. c. m. formé de quatuor, parce que ce qui est carré Carr-iera, Carr-aun-ar, Carroun-at, Des-
est composé de quatre côtés et a quatre cadrar, Carr-eou, Cair-e,.Carr-ura, Cair-
QU angles. ad-es, Cair-at, Cair-el, Cairel-ar, Cairel-
QÙ, pr. réf. Qui. De quadrus, par apoc. quadr ; d'où : at, Cairel-ada, Cair-b, Cairan-el, Cair-
La traduction de ce qu, fail commettreune Quadr-e, Quadr-an, Quadr-ar, Quadr-at- bun, Gueir-bun, Car-al, Cayr-ad-ura, Ca-
faute grave dans les locutions suivantes : in, Quadr-eta. yr-al, Cayr-ut.
Apres lou dinar qu passet d'un coustat, De quadr, par le changement de qu en c, QUADRAGESIMA, s. f. (quadradgesi-
qu passet de l'autre, après le dîner qui pas-
cadr; d'où : Cadr-e, Cadr-an, Des-cadr- me) ; ÇUADRAGEZIMA. Quadragesima port.
,
sât d'un côté, qui passai de l'autre, Tr. après an-ar, En-cadr-ar, Es-cadr-oun, Es- Quadragésime,le dimanche de la quadragé-
le dîner les uns passèrent d'un côté les autres cadr-a. sime, le premier dimanche de carême.
de l'autre. De quadrupes, par apoc. quadru; d'où : Ély. du lat. quadragesima, m. s. Voy.
Qu parlava d'una cauva, qu parlava de Quadru-pedo, Quadru-mano. Quat, R.
Vautra, les uns parlaient d'une choses, les De quadr, par la suppression de d el re- QUADRAN, s. m. (cadran) ; CADRAU. Qua-
anlres d'une autre et non qui parlait d'une doublement der, quarr; d'où: Quarr-al, dranle, port. esp. ital. Quadrant, cat. Ca-
chose, qui parlait d'une autre. Quarr-a-ment, Quarr-al. dran, horloge solaire.
QU, pr. rel et inlerr. eu. CM et Che, ilal. De quarr, par le changement de qu en c, Ély. du lat. qudrantis, gén. de quadrans.
Quien, esp. Quem, port. Qui, lequel, que. carr ; d'où : les mêmes mots qu'en Quarr QUADRANGLE,s. m. Quadrangul, càt.
Éty. du lat. quis. el Carr-eou, Carr-el, Càrr-el-et, Carr-iera, Quadrangulo, esp. port. Quadrangolo,ilal.
Qu siaz? qui êtes vous. Carr-ura, Carr-el-ar. Quadrangle, qui a quatre angles.
Qu viourà veirà, celui qui vivra verra. De quarr, par la suppression d'un r, Éty. du lat. quadrangulus m. s. Voy.
QU, pr. rel. (qû) ; CE. CM, ital. Quiem, quar; d'où : Quar-ar, et par la transforma- Quadr, R. ,
tion de la voyelle a, en dipthongue ai ou ay, QUADRANGULARI, ARIA, adj. (coua-
esp. Quem, port. Qui, lequel, laquelle, les- quair, quayr; d'où : Es-quair-ar, Quayr- drangulâri, ârie) Quadrangolare,ital. Qua-
quels. V. la Grammaire. ;
e«, et par le changement de qu en cair; drangular, esp. Quadrangul, cat. Qua-
Ély. du lat. qui. c,
d'où : Cair-e, Cair-el, Cair-oun, Cayr-al, drangulo, port. Quadrangulaire, qui qua-
Cayr-ul. a
QUA tre angles.
De cair, par le changement de ai ei el Ély. du lat. quadrangulus, m. s.
QUABELLIER, vl. V. Cabelhier. de c en g, gueir ; d'où : Gueir-aun. en QUADRANT, S. m. VI.CADHAH.V.QM,
QUACHIERA, s, f. Alt. de Quechiera, QUADR, CADR, COUAD, dran, il signifie encore quatrième
v. cm. QUARR, CARR,
radical dérivé du lalin quadrus,
SOUS- quart,
QUAD, vl. Chaque. V. Cadc. a, um, car- parlie.
QUADA. re, formé de qualuar, parce que ce qui est Ély. du lat. quadrantis.
QUA QUA QUA 981
QUADRAR, Quadrar, esp. V. Cadrar QUADRUPLE UPLA. s. et adj. (coua- ' QUALIDITAT, s. f. vl. Calidilà, ilal.
elQuadr, R. drùplé,ùple);
,
QUATRipiE. Quadrupla, esp. Chaleur.
QUADRAT , s. m. (quadra) ; Quadrado, port. ital. Cubdruplo, cal. Quadruple,qua- Ëty. V. Cal, R.
port. Cadrât, en terme d'impr. morceau de tre fois autant. QUALIFIAR, v. a. (califiâ); CALIFICAR.
fonte, de la même épaisseur que le corps de' Éty. dulat. quadruplex. V. Quatr, R. Qualificare, ilal. Calificar, esp. cat. Quali-
la lettre ou du caractèreauquel il se rapporte, QUAERSIRï, vl. nom de lieu. Querci. ficar, port. Qualifier, marquer, indiquer de
mais plus bas de quelques millimètres , des- QUAIRA, vl. Il ou ellecheoira tombera. quelle qualité est une chose, une proposition,
tiné à remplir les lignes ou les portions de QUAIRADA, s. f. (caïràde);, HAIRADA donner un titre à quelqu'un.
lignes qui doivent rester blanches. ,
CAIHADA, dl. La huche ou plutôt la maie d'un Éty. du lat. qualilas et de ficare, mettre
Éty. dulat. quadratus. Y. Quadr, R. pressoir à huile. une qualité. V. Qual,R.
QUADRATIN, s. m. (quadralïn) ; Qua- QUAIRAR, v. a. (quaïrâ), d. bas lim. QUALIFIAR SE, v. r. Se qualifier, pren-
dralin, port. esp. Cuadrad, cat. Quadrati, et impr. QUEIRAR. Dresser du bois, former dre un litre.
ilal. Cadratin, espèce de cadrât dont la forme les côlés. V. Dressar QUALIFIAT,ADA, adj. et p. (califiâ,
est exactement carrée ou mieux celle d'un Ety. de quaire et de ar, faire les côlés, âde); Qualificado, esp. port. Calificat, cal.
prisme quadrangulaire. les dresser. V. Cair, R. Qualificato,ilal.Qualifié, ée, les personnes
Éty. de quadrat et du dim. in. Y. Quadr, QUAIRE , V. Caire et Cair R. les plus considérablesd'un pays sont les per-
Rad. QUAIREL, EL A, adj. (queïrèl, , èle) ,et sonnes qualifiées. V. Quai, R.
QUADRATURA,s. f. (quadrature) ; Qua- impr. QUEIREL. V. Cairel. QUALIFICAR, Calificar, cat. V. Qua-
dralura, ilal. esp. port. Quadrature, ce mot QUAIRELABA, V. Cairelada. lifiar.
n'est d'usagequ'en parlant de laquadralure du QUAIRELAR, V, Cairelar. QUALIFICATION, s. f. -(calificalié-n) ;
TITRE, QUALIFICATIEN. Qualificazione, ital.
-
cercle, c'est-à-dire, la recherche du carré QUAIRELAT, V. Cairelal.
dont la surface est exactement égale à celle QUAîRIAL, s. m. (caïriâl), et impr. Calificacion, esp. Qualificaçâo, port. Cali-
d'un cercle donné qu'il esl impossible d'ob- QUEIRIAL. d. bas lim. Place carrée, entourée ficaciô, ital. Qualification, attribution d'une
tenir avec la règle et le compas mais dont les de bâtiments. qualité, d'un titre.
calculs algébriques donnent la solution à une Éty. de qulificar et de ation. Y. Quai, R.
fraction infiniment petite près. Li avia un grand home depeira. QUALÏTAT, (calitâ) ; Calilal, cat. Qua-
Tout ei milan d'un grand quairal.
Ély. dulat. quadralura, m. s. V. Quadr, lilà, ilal. Calidad, esp. Qualitalz es diver-
Rad. Il y avait un grand homme de pierre au silatz, per laquai una cauza se divaria es
QUADRATURA,s. f. (quadrature); Qua- milieu d'une grande place. dèstria de las aulras; o qualitalz es là pro-
dralura, ilal. esp. port. Cuadralura, cat. Éty. du lat. quadratus ata. Y. Quatr, prielatz de cascuna causa.
Quadrature, réduction géométrique de quel- Rad. , FI. del Gay Sab.
que figure curviligne à un carré. V. Quadr, QUAIS, conj. vl. Quasi, presque., ainsi,
La qualité est la différence par laquelle une
Ély. du lat. quadralura, m. s. chose se dislingue et se sépare des autres ;
comme. ou bien la qualité est la propriété de chaque
QUADRE, V. Quadr, R. Éty. du lat, quasi.
QUADRETA, s. f. (quadréte) ; CADRETA chose.
QUAISH, adv. vl. Quaayx anc. cat. QUALÏTAT, s. f. (calilâ) ; Qualitat,
Quadrille, jeu de caries qu'on joue à qua- Quasi.
Presque. V. cat. Qualité, ilal. Qualidad, esp. Quali-
tre, et qui est différent de l'ombre. QÛAISQUE, vl. V. Quaysquè.
QUADRIGAL, adj. vl. De quadrige. dade, port. Qualité, ce qui modifie l'essence
QUAITIU,IVA, adj. vl. Chétif, ive. des choses, ce qui fait qu'elles sont bonnes
Ély. du lat. quadrigalis, m. s. V. Quai, Éty. du lat. captivus. V. Cap R. 2.
Ead. , ou mauvaises, grandes ou petites, chaudes
QUADRILATERO', s. m. (couadrila-
QUAïTZ, vl. V. Quel. ou froides, etc ; talent, disposition; no-
lère); Cuadrilatera, cat. esp. Quadrila- QUAL CAL, CAS, radical dérivé dulat. blesse distinguée, lilre d'honneur.
,
tère, ital. Quadrilatère,figure qui a quatres qualis et de qui, quoe, quis, quel, d'où qua- Éty. du lat. qualilatis, gén. de qualilas,
côtés. litas, qualité. m. s. formé de qualis. Y. Quai, R.
Ély. du lat. quadrilaterus, m. s. De qualis, par apoc. quai; d'où: Quai, Plusieurs personnes j et les marchands en
Ei-qual-as, Ei-qûal-eis, Ei-quaus Qua-
QUADRILHA,s.f. (câdrille) ; Cuadrilla, li-fiar, Quali-fiat, Qualifie-alion ,Qual- particulier, confondent ensemble qualité et
cat. Quadrille, espèce de jeu d'ombre qui ,
espèce. Ils demandent souvent, en voyant
ilat, Qual-que-qual, Quau, Quauquaren, une plante , un animal, de qu'elle qualité
se joue à quatre. Quas-cun.
Ély. de quadrus, composé de quatre. est il ? au lieu de quelle espèce.
De quai, par le changt. de qu en c cal ; .QUALITATIU,IVA, adj. Qualitativo ,
V,, Quadr R. d'où: Cal, Cal-que, Cal-res, Cals-que, ,
ilal. Qualificatif, ive.
QUADRUPEDAL,adj. vl. Quadrupède, Cauqu-e Canle, Cascun. QUAL-LUN, vl. Tandis que, pendant le
qui a quatre pieds. ,
De cal, par le changt. de l en r, Car-a, temps que.
QUADRUPEDI,vl. V. Quadrupeâa. QUAL, Daubasse l'emploie pour cal, il QUALQUE, pr. indéf. vl. Quoique, cat.
QUADRUPEDO s. m. (couadrupède) ; faut, fau. anc. V. Quauque.
,
Cuadmpedb, cat. Quadrupède, ital. port. QUAL, ALA, pr. rel. vl. Quale, ilal. QUALQUEQUAL,vl.Qualqueqilal, cat.
Quadrupeda, esp. Quadrupède. Quai, cat. port. Cu-al, esp. Quel, quelle, qui
Ély. du lat. quadrupedis, gén. de qua- s'applique anc Qualquier , esp. Quiconque , tout ce
drupes, qui a quatre pieds. V. Quatr, R. rapporte toujoursaux personnes et aux choses ; il se que, quoi que ce soit.
à un substantif. El es poissant per complir qualquequal
QUADRUPLA, s. f. (couadriiple) ; QUA- Éty du îat. qualis, m. s. V. Quai, R.
cosa el promet. Catéchisme.
THDPIA. Quadruple, monnaie d'or d'Espagne, QUAL, QUE,V1. Pronom inlerrogalif
qui vaut de 80 à 84 francs. C'est une dou- relatif, quel,QUI,
quoi. II (Dieu) est puissant pour accomplir tout
ble pistole. QUAL, QUAS, pr. int. dg. Quel, quels, ce qu'il promet. V. Quai, R.
Ely. du lat. quadruplex, parce qu'elle quau, quaus. QUALV, V. Calv.
vaut quatre louis. V. Quatr, R. QUALA CÔM, vl. V. Qualaquom. QUAiffi-QUAM, s. m. Rap. Can-can;
QUADRUPLAR,v. a. (quadrupla) ; QUA- QUALACUM, V. Qualaquom. QUAN, conj. et adv. vl. V. Quand et
TBIPIAB. Quadruplicare, ilal. Quadrupli- QUALAQUOM, pr. indéf. vl. QUALACOM, Quant.
car , esp. port. Cuadruplicar, cat. Qua- QUICODI, QUECUM, CALSACOM , CALSACOM, QUALA- QUAN , s. m. vl. Chien. V. Can.
drupler, ajouter trois fois autant à un pre- CUM. Quelque,chacun; subst. quelque chose. QUAND, adv. (cân);QUAK, QUART, CAS,
mier nombre, le prendre quadruple. Ély. du lat. qualiscumque. Quando, ilal. esp. port. Quand cal.
t CAIST.
Quand, lorsque, en quel temps. ,
Ély. du lat. quadruplicare. Y. Quadr, ÇjUALCATRlX, vl. V. Calcalrix.
Rad.
D QUALER, vl. V. Caler. Éty. du lat. quando, m. s.
QUA QUA
982 QUA
Quand li serez, Tr. tandis que vous aurez QUAR, conj. vl. QAR, CAR. Quar, anc. (JUAKAIV1AIlNr. ur. rflii..iii. ouurt>UI\;\£E
quand l'équipage, quoiquesain-, vient d'un pays où règne
la main à la pâte, ou que vous serez en train, cat. Car, esp. Quare, anc. ital. Car, parce une maladie suspecte.
et non quand vous y serez, qui ne signifie que, puisque, mais, pourquoi. QUARANTAINE DE PATENTE BRUTE „„,„„ ,£
aulre chose que lorsque vous serez arrivé. Ély. du lai. quare, m. s. ,
vaisseau vient d'un lieu où une maladie contagieuserègne
QUAND, conj. Quand, encore que, QUARANTA^ adj. num. (carânte); CRAN- ou que des marchandises de ce pays Ipnt partie de j.
-
quoique : Quand même, quand même. TA. Quaranla , ital. cat.
Quarenta, esp. cargaison.
QUARANTAINE PARTICULIERE,celle ilarroelle m
QUANDI, adj. vl. Candi, esp. Candil, port. Quarante, quatre fois dix ou deux fois soumis, par précaution, nonobstant patente nette le,
port. Candito, ital. Blanc, candi, brillant. vingt. bâtiments venus de Constanlinople, de la Mer Noire de
Éty. du lat. candidus, m. s. V. Can, Ély. du lat. quadraginla, m. s. V. Quat, iGibrultar. de Vera-Crux, de la Havane, etc.
Rad. 3. Rad. .QUARANTAINE D'OBSERVATION,celle àlaqneljeon
QUANDIUS, adv. et conj. vl. Longtemps, QUARANTA-.HOURAS, s. f. pi. Quarante soumet les navires que des corsairesbarbaresques on des
vaisseaux ennemis ont visité.
aussi longtemps. heures, prières de dévotion, communes dans
Ély. du lat. quandiu, tandis que, pendant l'Église romaine qui consistent à exposer le Le régime sanitaire et tout ce qui est re-
le temps. Saint Sacrement ,à l'adoration des fidèles pen- latif aux quarantaines, doit en général son
QUANI, ANIA, pr. (qouâni,ânie), d. bas dant trois jours de suite, et pendant treize à origine aux Marseillais, et ceux-ci en sont
lim. Quel, qu'elle. V. Quau et Que. quatorze heures par jour. Celle exposition redevables au roi René qui, dans la peste
commence le dimanchede la qninquagésime,
Quani naz , quel nez. Y. Quai, R. ,
de 1476 fit séquestrer les malades sur des
QUANQUAM, V. Cancan. et dure les lundi et mardi suivants. vaisseaux,,
et employa contre ce fléau les
QUANQUE, vl. En tant que, considéré Éty. Ainsi nommées, parce que, dans moyens préservatifs qu'il avait déjà mis en
comme, quoique. l'origine, ces prières devaient durer quarante .usageavec un grand succès conlrela lèpre.
QUANT , adj. CAIST , vl. Quant , cat. heures sans interruption. QUARANTESME, ESMA, nombre ord!
Cuanfo, esp. Quanfo, port. ital. Quani, Cette pieuse institution ne remonte pas vl. Quarantième. V. Quaranliemoet Quat'
!
combien, lous ceux, quel nombre. plus haut que l'an 1566 , époque à laquelle Rad. '
QUANT, conj. vl. Quand, v. c. m. elle eut lieu pour la première fois, à Alilan. QUARANTIEME, n. d'ord. (caranlièmé);
QUANT, adv. (cânt) ; QUANT A , COAN. Joseph, dePerne, persuada au peuple de Quarante, cat. Quarantesimo, ilal. Qua-
In quanto, à, ital. En quanto, à,et Cuanto, cette ville, de demeurer en prières pendant dra g esimo,.esp, port. Quarantième,qui vient
esp. Cuan et Quant, cal. Quant, quant à, quarante heures, en mémoire du temps que après le trente-neuvième ; subsl. la quaran- >
pour ce qui esl de, combien, tout. de J.-C. a demeuré dans le sépul-
Éty. du lat. quod allinet, dans le premier le corps
.
lième parlied'un tout, 5/«o
cre. Celle dévotion se répandit rapidement ; Ély. du lat. quadragesimus, m. s. Voy.
sens, et degwanlum, quanti, quanties, dans elle n'eut lieu cependant, en France, qu'en Quat,R.
le second. ' 1624 chez les carmes déchaussés.
Quanln'éa? pour quant n'iri a, combien , QUARANTïER, s. m. (caranlié). Sorte !
Les papes Pie IV el Clément VIII ordon- de haricot dont le fruit est bon à mangerdans
y en a-t-il ? nèrent l'usage de ces prières, pour apaiser quarante jours, Gare. V. Quat, R.
-
On dit souvent quanles, quantas, au pi. la colère céleste dans les plus grandes cala-
Noun sai quant, no sai cant, je ne sais mités. QUARANTïN,Y. Vioulierquaranlinel
combien. '
Quat,R.
QUARANTA-rERDos,s. m. pi. vl. Orai- QUARANTUNIER, s. m. (caranlum'é).
.Quant in pace, expr. prov. par laquelle
son de quarante heures. Quarantuniur, petite corde à trois tourons,
on dit, dans le Bas-Lim. qu'une personne Ély. Perdos esl dit pourperdons, pardons. dont les marins se servent pour racommoder
est morte : L'y a longtemps qu-es à quant-in-
pace, c'est une abréviation de requiesquant- à Arles, QUARANTEN, s. m. Nom qu'on donne, les autres.
in-pace. au haricot nain. V. Fayoou pichol. QUARAR, v. a. vl. Quadrar,port. Quar-
QUANT-ET-QUAKT adv. (cantecân). Tout Éty. de quaranla parce qu'il produit rer, équarrir. V. Quadr, R.
, QÙAREIIIJA ,vl. Le même que flécha et
de suite. V. Catacan. , dans quarantejours. V. Quat, R.
QUANTAR, V. Canlar. QUARANTENA. s. f. (quaranlène);Qua- matras.
QUANTE, pron. (quânlé), dl. Quel, ranlena, ital. iat. Quarentena , port.'esp. QUAREMA, vl. Y. Caresma,
lequel. V. Quau. J Cuarantena, cat. Quarantaine, nombre de QUARÈOGRAPHO s. f. (quareogrâ-
,
Quante que siegue, quel qu'il soif, quel quarante; la quarantaine, le carême. phe). Instrument au moyen
.
duquel on peut
que ce soil; Quant es lou milhour, lequel est Ély. du lat. quadraginla, quarante. Voy. dessiner la perspective avec la plusigrande
le meilleur. Quat,R. précision.
QUANTEIS, adj. pi. (cânteis).Quanles QUARANTENA,s. f. Quarentena, esp. C'est eh 1S20, que M. J. Ouracher d'Au-
toutes les fois que; Quanles fes, combien ,
de Quarantaine, séjour que sont obligées de rach, général-major au service d'Autriche,
fois. faire les personnes et les choses qui viennent inventa cet instrument ingénieux.
OUANTIEMÈ s. m. ( quantième); d'un pays suspecté d'avoir la peste ou la QUARESMA, Quaresma, port. esp. V.
,
Quanto, ital. esp. port. Quantième, le quan- fièvre jaune, avant d'être introduites libre- Caresma el Quai, R.
tième jour, le jour du mois i Quand lenem ment dans la sociélé. QUARESME , vl. V. Caresma.
dooumes, quel quantièmeavons nous. Éty; de quadraginla, quarante, sous- QUARRAÎJ s. m. (cariai), dl. CARRAI,
,
Ély. du lat. quolus,ou de quota hodiè. entendu jours, parce que cet espace de temps CARAL. Un carrelet, filet de pêcheur, il est
QUANTITAT , s. f. (cantilâ) ; Cantilat, est de rigueur pour ceux qui arrivent avec
carré el soutenu aux quatre coins par deux
cat. Quanlità, ital. Quanlilad, esp. Quan- une patente brute. V. Quat, R. bâtons en croix, dont le milieu esl suspendu
lidade, port. Quanlilat, cat. Quantité ; il se Selon que le pays d'où les bâliments vien- au bout d'une perche.
dit de tout ce qui est susceptible de mesure, nent est plus ou moins suspect, et selon Éty. du lat. quadrus. Y. Quadr, R.
que
ou qui, comparé à une chose de même es- les équipagesjouissent d'une bonne ou d'une QUARRAMENT, adv. (catraméin) ; CAR-'
pèce, peut être dil plus grand ou plus petit, mauvaise sanlé,- RAMENT. Carrément, en carré, à angle
droit.
ou égal, ou inégal; multitude, abondance. Ély. de quarrat et de ment. Y. Quadr,
Ély. du lat. quanlitalis, gén. de quanli- On dislingue à Marseille, la Rad.
las, m.s. ,
quarantaine, en: QUARRAR , v. a. (cârrâ), el impr.
QUANTITATIU,
.
IVA, adj. vl. Quanti- CARRAR. Cùadrar cat. Quadrare, ital.
taliù, cat. Cuanlitativo esp. Quanlilalivo, QUARANTAINE DE PATENTE NETTE, quand
avec
,
Quadrar, esp. port. Carrer, rendre carré;
,
port. ital. Quantitatif,ive, de quantité. une bonne santé , i] n'existe aucun.soupçon de contagion. élever un nombre une quantité au carré
QUANULA, s. f. vl. V. Canula. QUARANTAINE DE PATENTE TOUCHÉE;'lo.«que ,
avec une bonne santé , sans soupçon de contagion le en les multipliant par eux-mêmes.
QUAOU, employé par M. Fabre pour fau, Ély. du lat. quadrare,
iîfaut. bâtiment arrive d'un lieu ,
où se rendaient des équipage! m. s. V. Quadr,
suspecte.* Rad.
QUA QUA QUA 983
OUARBAR SE, v. r. Cuadrare , cat. \ dl. Quarle mesure de superficie de cent QUARTEIRADA, s. f. (carleirâde) ;
Se carrer, marcher, se poser, avec un arpens ; elle, vaut, à Alais, 4 ares, 98, 75 CARTEIRADA. Ce que peut contenir la mesure
esp d'ostentation, d'arrogance centiares. nommée Cartiera, v. c. m. l'étendue de
air d'importance,
et de'liberté.
QUARTA , s. f. (quarte) , dl. CARTA. terrain qu'il faut en général pour y semer
QUARBAT, ADA, ad]. et p. (carra, , ade)
_
• -
; Quartat, esp. Mesure de grains; c'est en celte mesure en blé, ou la seizième partie
QUOdralO ital. Languedoc la moitié de la mine et le quart de la séterée.
CAIBAT, CAYROT, CABRAT. , du sélier, la seizième parlie de la salmée.
Quadrado, esp. port. Carré, ée. Ély. de quartiera el de ada. Y. Quat, R.
Ély. du lat. quadratus, m. s. V. Quadr, V. Saumada; c'esl aussi la seizième parlie ou du lat. cartolata ou quarlolala, Puget.
de la salmée de terrain. QUARTEIRET, s. m. (carléïré). Mem-
QUARBAT, s."m. CARRÂT. Quadrado, Ety. du lat. quarla, la quatrième parlie. bre de derrière d'un agneau, d'un chevreau,
esp. port.
Cuadrat,cat. Quadro, ilal. Carré, V. Quat, R. etc. V. Quat, R.
figure carrée. QUARTA, s. f. vl. Quarla, cat. esp. QUARTEIROUN, s. m. (quarteiroun) ;
Quarrat de porres, de cebas, carre de port. ital. Quarte, intervalle de quatre sons, QDARTAIROUK.CARTEIROON,CARTAIRODK. Quar-
poireaux, d'oignons , espace de terre en terme de musique. tiere, ital. Quarteron, esp. Quarteirâo
,
carré, planté de ces espèces.^ QUARTAIRQLA, s. f. (carteirôle); CAH- port. Quarteron, la quatrième partie d'une
Quarrat de moutoun, carré dé mouton, TAIROIX, CARTEIRÔLE. Un quartaut de vin, ou livre, le quart d'un cent, en terme de bal-
le quartier du devant, le collet et les épaules la
quatrième partie d'un muid. leur d'or, livret qui contient 25 feuilles d'or
étant enlevées. Ety. du lat. quartarium, quarleron,quart. ou d'argent battu.
Éty. du lat. quadrus ou quadratum. Y. V. Quat, R. Ély. du lat. quarta-pars, ou de la basse
Ouadr, R. QUARTAL , s. m. (cariai); CARTAL, lat. quarteria, m. s. V. Quai, R.
QUARRE, s. m. vl. Quadruple. Voy. CARTAD , CARTAIHAD. Mesure, de vin qui ré- On dit un quarteron, au lieu d'un quart,
.Quat, R. pondait anciennement à notre pinle d'au- en parlant des choses qui se vendent à la
QUARRETEOU, s. m. (carreteou). jourd'hui. livre, ou des choses qui se vendent au. cent:
Quartaut, vaisseau qui contient le quart Éty. Ainsi nommé parce qu'il était la qua- Un quarteiroun d'espinglas, un quarteron
d'un muid. trième parlie de Yéminal. Y. Quat, R. d'épeingles.
Ély. de quarlus. Y. Quart, R. QUAttTELAGE d. bas lim. (quarte-
Tots vinvendon à taverna, aion ses- lâdzé) ; CARTELAGE. Boi,
de quarlelage, gros
QUART , s. m. (kar) ; QEOOART , CAR , teiral, que eminal e cartal. Cost. d'AI.
Quarto, ilal. esp. port. Quart, cat. bois, bois qu'on est obligé de réduire en
CAET.
Quart, la quatrième parlie de quelque chose. QUARTAIROUN , dl. V. Quarteiroun quartiers, par opposition au menu bois.
Ély. du lat. quarla pars. V. Quart,R. Éty. de quatuor. Y. Quat, R.
et Quat, R.
Diia houra et quart, Tr. une heure et un QUARTAMENT, adv. d. vaud. Quar- QUARTENIER, s. m. (quarlenié)', dl.
Quarlenier, Tr. quartinier, etc. Commis-
quart; une heure el quart, est un solécisme. tamenle, anc. esp. Quatrièmement. saire de quartier.
Unalioura et quart, Tr. une livre et un Éty. V. Quat, R. Éty. de g.uart et de ier. V. Quat, R.
quart ou un quarleron, et non une livre et QUARTAN, ANA, adj. vl. V. Quar- QUÀKTER, s. m. vl. Une obole.
quart. tana. Éty. du lat. quadrans. Y, Quat, R.
Doùnaz mi un quart d'aquela pouma, QUARTANA,adj. f. (quarlâne) ; CARTANA.
QUARTER, ERA, adj. num. vl. Qua-
Tr. Donnez-moi un quartier de cette pomme, Quarla, port. Quarlana, ilal. esp. Cartana,
quart sérail un solécisme. cat. esp. Qui n'est d'usage qu'avec le mot fer, ane. cat. Quatrième. Y. Quat, R.
Très hourasmens quart, Tr. trois heures fièvre: Febre quarlana,' fièvre quarle, et QUARTERNARÏ, adj. vl. Cuaternario ,
moins un quart. anciennement quarlaine. Y. Febre. esp. Quaternario, pori. Quaternaire, qui
Leis 1res quarts doou temps, Tr. la plu- Ély. du lai. quarlana. Y. Quat, R. vaut quatre.
t
pari du temps et non les trois quarts du
Ély. dulat. quaternarius, m. s. Y. Quat,
temps. Febres quartanas fan pas sounar companas. Rad.
QUART, s. m. vl. V. Quart; il signifie
Prov. QUARTERO, vl. Y. Quarteiroun.
encore cousin, issu de germain;: sorte de QUARTANARI , adj. vl. CAHTAKAHI. QUARTEROO, s. m. anc. béarn. Voy.
monnaie ; sorte de mesure,.de poids. Quartanari, cal. Quartanario, esp. port, Quarteiroun et Quat, R.
: QUART, s. m. Quart, temps pendant ital. Quarlenaire, qui a la fièvre tous les QUARTET, s. m. (quarté) ; CAHT. dl. Me- '
;
lequel une partie de l'équipage d'un vais- quatre jours. V. Quai, R. sure' de vin plus grande que la chopine de
' seau veille pour faire le service, tandis que QUARTAR, v. a. vl. Quartear, esp. Paris, d'environ deux tiers ; un quarleron
le reste dort. Avoir, prendre le quart. V. Quai, R. d'autre chose. Douj. V. Quai, R.
j Les quarts se font de midi à six heures QUARTAU, s. m. (carlâou), dl. CARRA- QUARTIER, s. m. (quartié) ; OARTEOU.
1 du soir, pour la moitié de l'équipage, et de
TEOD, CARTAD.
Quarlol, port. Garlaud'holi, Quar 1er, cat. Quartiere, ital. Quarlel, esp.
six heures à minuit pour l'autre moitié ; une canne d'huile, elle pèse actuellement ai- port. Quartier, quatrièmepartie d'une chose,
; ensuite ils se font de quatre heures en quatre livres, mais il est probable qu'elle en pesait ou à-peu-près ; gros morceau tiré d'une
heuresjusqu'à midi. 25 dans l'origine d'où le nom de quartau , masse plus considérable ; partie d'une ville ,
;
Mountar lou quart, Tr. faire le quart. quart, parce que 25'sont le quart de cent. d'une campagne ; espace de temps entre deux
' %. de quarlus. Y, Quat, R.. V. Quat, R. campagnes militaires ; paiement d'un trimes-
\ QUART
, ARTA ,
nombre ordin. vl. Lou setier, est le quart de la canne d'huile; tre ; traitement favorable accordé aux vain-
;
Quatrième. Y. Quatrième et Quart, R. el le quartairoun la seizième partie. Sauv. cus ; les deux côlés de l'empeigne d'un sou-
'' Issu de germains. QUARTAÙD, s. m. (carlâou); CARTAD, lier qui embrassent le falôn; l'un dés qua-
QUART-DE-CEOOCLE m. (quart-dé- Quarlaud, sorlede tre changements principaux de la lune. V.
, s.instrument, QCARTAD , CARHATEOO.
; ceouclé). Quart de cercle,
% co'm- mesure, le quart d'un muid. Gare. Voy. Quat, R.
i posé du quart d'un cercle, servant à me- Quai, R. QUARTIER, s. m. Nom qu'on donne ,
«irer la hauteur des astres. On lui donne QUARTAYRADA, S. f. vl. CARTAIRADA. à Nice , à une mesure de capacitéqui vaut la
:
le nom de Mural lorsqu'il est fixé à là V. Quarteirada. moitié de l'hémifie el le quart du setier.
,
surface d'un mur dans le plan du méridien. QUARTAYRONAL-, adj. vl. De quar- V. Quai, R.
teron. V. Quat. QUARTIER-MESTRE,s.rn. (quartié-mes-
: QUART m. Quart de rond,
DE ROTOD-, S.
moulure en quart de cercle, qui abal l'aréle QUARTEIRADA, s. f. (quarteirâde) ; tré). Quartier-mailre, officier'chargé.de la
d une pièce de bois carrée:
CAHTEIHADA.
Quarlerée ? mesure agraire, comptabilité d'un régiment.
1 Ely-. Quart de round, la quatrième parlie qui, selon M. Avril, vaut 506 cannes carrées QUARTIERA , s. f. (càrtiére) ; CAHTIEEA.
dun rond, d'un cercle. et un quart, ou 20 ares et 44 centiares, Espèce de picotin, ou petite mesure de grains,
dont huit font la panai ou le double décalitre,
QUARTA, s, f. (carie), et impr. CARIA, 2,045 mètres carrés >
QUA QUA
984 OUA .
Carl-airola, Cart-airoun,Cârl-au, Cart- croisent plusieurs rues,plusieurs
. et a la campagne
il en faut 64 ou 80, pour la charge, selon où se rencontrent chemins. '
eirada, Cart-eirbun , Cart-ar, Cart- celui
que celle-ci est composéede 8 ou lOpaneaux. en-ier, Carl-er, Carl-iera, Cart-b, Cart- QUATRE-DE-CHIFFRA, s. m. Qua-
Éty. du lat. quartarium. Y. Quoi, R. tre de chiffre, espèce de piège soutenu par
QUARTIN,s. m, (carl'in). Mesure pour own, Cartoun-ada, Cart-s, Es-carl-air-ar, disposés comme un quatre
Es-cartel-ar, Es-cartel-at, Quad-ern , de petits bâtons
les liquides. V. Quat, II. Quadra-gesima, Quoat-e. de chiffre 4, d'où le nom qu'il porté.
QUARTUIïïPRAR,v. a. vl. V. Quadru- QUAT, ATA, adj. vl. Parlant peu, si- QUATREDIAN, adj. vl. Cualridiano,
plar. lenéieux. âne. esp. Quattriduano, ital. Qui à dure
QUAS, s. m. vl. Al cas, dans le cas, Ély. dulat. quielis, gén. de quies, repos. quatre jours, de quatre jours, .
Y. Cas. '
V. Quiet, R. Éty. du lat. quatriduanus, m. s. Voy
QUASCUN, UNA, Vl. QuasCun, cat.
V. Chascun. QÙATERNA, adj. vl. Quatrième. Voy. Quat, Pi.
"" QUATRE-PIPOTS,s.
Ety. du lat. qualiscumque, m. s. Y. Quai, Quatrième el Quat, R. m. (câtré-pjpôs)
QUATERNARI, adj. vl. Cuaternario , dl. Pet-en-gueule. Y- Pet-en-goula. '
Rad.
QUÂSCUN, vl. Chacun. cal. Cuaternario, port. Quaternaire,quivaut QUATRE-TEMPS, s. m. pi. Quatre-
QV&SQUS, vl. Y. Chascun. quatre. temps, trois jours de jeûne dans chaque
Éty. du lat, qualemarius, m. s. saison de l'année.
QUASI , adv. (câsi) ; conçu , CAIREBE , CAJS, Ce jeûne, qui avait le triple motifd'appeler
Quasi, ital. port. QUATERNO,s. m. (quouâlerne) ; Qua-
CASI, QCASIMEHT, QOSTE.
cal. Casi, esp. Quasi, presque; peu s'en derno, port Quaterne, mise à la loterie sur les bénidictions du ciel sur les fruits de la
faut. quatre numéros sortants ; au loto, quatre terre, d'implorer les grâces du Saint-Esprit
Ély. du lat. quasi, dit elliptiquement pour n°ssurla mêmeligne, V. Quat. dans les ordinations des prêtres, et dé con?
quâ ratione si, commi. si, de même que si. QUATORGE, V. Quatorze. sacrer à Dieu les quatre saisons de l'année,
QUATORGÈNA, V. Quatarzena. était déjà observé dans l'Eglise romaine du
QUASIMENT, adv. (casiniéin) ; QUASI-
QUATORGIEME , Quatercenb, esp. V. temps de saint Léon, et il a comiHencé à être
.
MEM.
Presque. V. Quasi. Quatorzième et Quat, R. pratiqué en France vers l'an 806.
Ély. de l'ital. quasimenle.
QUATORZAL;nombr.ordin. anc béarn. Dans l'origine, ce jeûne avait lieu la pre-
QUASÎRIODO, LOU PIMENCHE DE. QuOSt- Quatorzième. V. Quatorzième. mière semaine de mars, la seconde de juin
modo, port. cat. Le dimanche de Quasimodo, Éty. V. Quat, R. la troisième de septembre et la qualrièmede
Je premier dimanche après Pâques.
Éty. Parce que l'introït de la messe com- QUATORZE, nom de nombre (catôrzé) ; décembre. Le pape Grégoire VII le fixa
Quattordici, ital. Catarse, esp. comme il est aujourd'hui, c'est-à-dire, au
mence ce jour là par ces mois : Quasi-modo QUATOHGE.
Quatorze, port. Calorse, cat. Quatorze, dix mercredi qui suit la fête de la Penlecôje, au
genitiinfantes..., plus quatre ou deux fois sept. mercredi qui suit l'Exaltation de là sainte
QUASSAR , vl, V, Cassar. Éty. dulat. quatuordecim, quatre el dix- Croix, au mercredi de la troisième semaine
.
QUASSO , s. m. anc. béarn. Chêne.- V. Quat, R. de l'Avent, et enfin au premier mercredi qui
Qui escorchera quassô, o taussin, sup- QUATOREEN , ENA , adj. vl. Qua- suit la semaine des cendres.
pausat y agossa scrvitut depexe. torzième. Y. Quatorzième el Quat, R. Les Juifs avaient aussi leurs qualre-temps.
Fors et Cost. de Béarn. QUATORZENA, s. f. (catorzène) ; -QDA- On attribue l'institution du jeûne des
QUASTIAZO, s. f. vl. Casligation, anc. TORGEHA, Quatorjzaine, l'espace de quatorze quatre-lemps au pape Caliste Ier, martyrisé
jours, le nombre de quatorze. le 14 octobre 222.
esp. Casligazione, ital. Correction. Éty. V. Quai, R. QUATRE-VINGTS, adj. num. (câlré-
Ély. dulat. castigalio, m. s. V. Caslig,
Rad. QUATORZIEME, IEIKA, adj. (catorzié- vïn). Quatre-vingts. Y. Huilante,
QUAT, QUATR, QUART QUADR , QUAR CART, méj ième) ; QDATORGIEIHE.Calorsé, cat. Qua- QUATRE-YOLS, S. m. (quatre-yols) ;
,
radical dérivé du lai. quatuor, quatre ;, d'où : torsenb, port. Quatordicesima, ilal. Cuator- Quatri occhi, ital. Nom qu'on donne, à
Quarlus, quart, Quadraginta, quarante. ceno, esp. Quatorzième, nombre ordinal qui Monlpellier, au garrot et à fanas clahgula,
De quatuor, par apoc. quat; d'où : Quai-
suit le treizième;subsl, la quatorzième partie, Y, Miou-miou.
un quatorzième-lfu. QUATRIEMA,s. f. (catrième). Quatriè-
orge, Quat-orze, Qualorg-ena, Quatorz- Éty. du lat. quatuordecimus.Y. Quai, me , quatre cartes de même couleur qui se
cna , Quatorg-ieme , Quatorz-al, Quatorz- Rad. suivent, la classe qui précèdela troisième.
en , Qualorz-ieme, Qualre-dian, Quoual-e, QUATRA, vl. trois, pers. du sing. du QUATRIEIKAREENT,- adv. (calrièma-
Qualer-na, Quat-erno. méin). Quatrièmement, en quatrième lieu:
De quatuor, par suppr. deuo, quatr; futur. Tombera.
d'où: Quatr-e, et ses composés; Quatre QUATRE , nom de nombre (quatre) ; Éty, de quatriema et de ment. V. Quat,
ieme, Quatriem-a, Quatriema-menl,Qualr^ Cuatre, cat. Cualro, esp. Quattro, ital. Rad.
iple Quatripl-àr, Qualr-in. Quatre, deux fois deux. QUATRIEME, IEMA, adj. (calricmé,
De, quatr, par le changt. de t en d, quadr; Éty. du lati quatuor, m. s. ième);
^ QUODATAU. Quarto, ilal, esp. port.
d'où: Quadr-angle , Quadru-peda, Qua-
drupla Quadrupl-ar , Quadrupl-e.
,
De quarlus, par apoc. quart ; d'où :
Quattro, ital. Quatro, esp. port. Quatre, sième.
cat. Quatre, deux fois deux.
Ély. du lat. quatuor,
.._.-
QUATRE, adj. num. (quatre) ; QDODOTE. Quatrième, nombre d'ordre qui suit le troi-
Éty. de quatre el de ieme. V. Quat, R.
Quouart, Quart, Quarl-a , Quart air oun m. s, V. Quat, R. QUATRIN, s. m. (eatrïn); Quarlina,
Quarta-ment,Quarl-ana, Quart-au, Quart-, Les anciens employaient ce mot adject. ilal. _ Qualrin, esp. Quarteta, port. Quatrain,
dir-ola, Quàrtair-oun, Quart-al, Quarl- en ajoutant une s, los quatres éléments. stance ou strophe composée de quatre vers.
eir-ada , Quart-eiroun , Quarl-el-age , QUATRE , s. m. Quatro, port. Quatre, Ély. V. Quat, R.
Quart-en-ier , Quart-er, Quarl-el, Quart- le caractère qui marque en chiffres le nombre QUATRIPLAR, V. Quadruplar.
er-oo , Quarl-ier, Quarl-iera , Quartar , quatre , 4>. QUATRIPLE, IPLA, adj. el s. (calri-
De quadraginla, par apoc. et suppr. du QUATRE-GANTOUNS,' plé, iple) ; QUADRUPLE. Quadruplo, ilal. esp.
JUEC DEIS , Le
d el de gi, quaranl; d'où: Quarant-a, jeu
_ des quatre coins ; il se joue à cinq port. Quadruple, quatre fois autant.
Quarant-en Quarânt-ena, Quarant-esme personnes, dont quatre occupent les coins et Éty, du lat. quadruplus. Y. Quai, R.
,
Quarant-ieme, Quarant-in. ,
a cinquième, dite pot de chambre, occupe QUATRUPLA, V. Quadrupla.
De quarant, par apoc. quar ; d'où: Quar- le milieu. A un signal donné chacun change
de place, et celui qui ne peut pas avoir QUATUOR, s. m. (quatuor) ; QuarleUo,
esma. un ital. Cuartelo , cal. Quatuor , morceau de
De quatr, parla suppr. du tel l'interpos. coin devient pot de chambre. musique vocale ou instrumentale,.qui est à
d'une r, querr, el par le changt. de qu en _QUATRE-CANTOUNS, s. m. pi. (quâ- quatre parties récitantes.
e,carr; d'où: Carr-ilhoun, Carrilhoun- tre-cantôuns).Carrefour, c'est dans les villes, QUAU, QÛALA, pr. (câou, aie); CAW, CAU,
ar, Carrilliuun-ier, Catr-e, Cart, Caria, les bourgs et les villages, l'endroit où se
CAKTE QUAKTE , CAGHE, QUAS, QUAGS, AGBA'
,
.QUA QUE QUE 985
Quale, ilal- Quai, port. cat. Cual, esp. » QUE, sorte d'int. Que, esp. ilal. Che ri QUEACOM, vl. V. Qualaqubm.
Quel, quelle, lequel, laquelle. cosa , che, ilâl. Quoi, quelle chose,, quels QUEACOMET, adv. dim. vl. Quelque
Ély. du lat. qualis, m. s. V. Qual,R. el quelles. pelit peu. V. Quaucoumel,
Que marrit temps! quel mauvais temps !
Quau, signifie aussi celui qui. Que fremas, bon Diou ! quelles femmes,
QUEAQUOE1, vl. Quelque chose.
QUEBRAR , v. a. vl. Quebrar, port. esp.
Quau voou faire grand journada grand Dieu ! Rompre, crever.
Fau que parle de malin. Dcque avez paour? que craignez vous, Éty/ du portugais quebrar, formé de
Saboly. n'ayez pas peur? quebra, ruplure, fracture, et de ar.
Que fasez aquil? que faites vous là? QUEC, EGA, adj. (kèc,èque), dl. Bègue.
Quau que sieguc, quel qu'il.soit ; du lat. QUE, inlerrog.Qu'houra es? quelle heure Y. Bret.
qualis cumque; qualquer, port. esl-il? Ély. Par onomalopée.
QUAUCAFES, adv. (caouquefés) Quedisez?que dites vous?
; QUAU-
Que QUEC pron. ind. vl. QUECH, ECHA. Cha-
çoiviAGi, QUAUQUEcooD.
Qualche volta, ital. te cousta aqut-i? combien cela te ,
que, chacun : Quecjorn, chaquejour.
Algunavez, esp. Alguma-vez, port. Quel- coûle-t-il ? Éty. du lat. quisque.
quefois, de temps à autre. Les Provençaux font un grand usage de
QUECH, ECHA, adj. (quètch ètche) ;
Éty. de quauca et de fes, ou du lat. ali- ce que même en français, pour dire quoi, Coi, coite Restar quech, ,
comment, qu'avez-vousdit, hem. COUAT. : se tenir
quolies.
Les Languedociens disent de que, au lieu terdit demeurer quech, coi, se tenir coi ; être in-
QUAUCOUMET, s. m. (caoucoumé), dg. stupéfait.
de que; de que voulez, de que disez. Ély., AU. dulat. quielus, calme, paisible.
Quelque petite chose.
QUAUCUS, V. Quaugu'un.
QUE, employé pour au quau, à la quala. Y. Quiet, R.-
QUAUQUAREN s. m. (caoucarèin) : Vcicit bergier una nouvella Fiera quecha, fin de la foire ; foire tom-'
, Quelque bée, le lendemain de la foire. Gare.
OTJICOIÎj QOAUCAHHEN, COOUCARREH. Que segurvous altendiazpas.
chose. Peyrol. QUECH , ECHA, pron. vl. V. Quec.
Ély. du lat. quoequamres. QUECHEERA, s. f. (quelchiére). Y. Qui-
Ai vist qu'auquaren, j'ai beaucoup vu, QUE pr. T. Vl. QE, CE EE, CAAE, QUI, Kl, QI. chiera et Quich, R.
j'ai vu quelquechose. V. Quai, R. Que, cat. esp. port. Che, ilal. Qui, que, QUEGOU, s. m. (quicou). Un jeune filou,
QUAUQUE, QUAQUA, pr. indéf. (câou- que,afin
lequel; quoi, quelle chose, «e que; conj. terme de Marseille. Gar.
qué, câouque); CAUCA. Qualche, ilal. Qual- que, pour que; tandis que, parce QUECUN, pr. vl. Quelque chose.
que, vu que, de manière de
que, sorte que ; QUEGUN, vl. V. Qualaquom
que, anc. cat. Cualque, anc. esp. Qualquer, adv. de temps de lieu, où.
port. Quelque, certain, un ou plusieurs, entre ou QUECX , pron. indét. vl. Quiconque,
QUE, pron. indécl. (que), d. béarn. Il, chaque, chacun.
un plus grand nombre. elle, ils, elles. Éty. du lat. quisque.
Quaqua fes, adv. quelquefois.
Quauquepauc, quelque peu. QUE vl. Pour afin que, vu que, pour. QUEBAIOEENT adv. vl. Paisiblement,
,
En quauqu'endrech quelque pari, en de QUE, De que , aver de que, n'aver pas silencieusement. ,
quelque endroit. , que, de quoi, avoir de quoi, sous entendu QUEESAS, s. f. pi. d. bearn. Affaires,
On le dit quelquefois dans le sens de manger ;
n'avoir pas de quoi, c'est-à-dire occupations.
quoi s'alimenter, subsister; ,
plusieurs.
de de quoi a pas Ély. de l'esp. quaja, plainte, lamenta-
lou de que, il n'a pas de quoi vivre. tion dérivé du lat. qucrcla, queslus, m. s.
M'en dounet qu'auquas dougenas, il m'en
donna plusieurs douzaines.
De quoi, quelque chose, aver que beure ,
Y. Quercl, R.
que manjar; vl. avoir de quoi boire, de quoi
QUAUQUEDUN dg. V. Quauqu'un. QUE! , dl. Pour qu'es, qui est.
,
QUAUQU'UN,UNA, s. (caouqu'ûn, une) ; manger. QUEE vl. Pour que i, qu'il y , qui.
QUE-QUE, esp." d'ad. (qué-qué). Quoique : ,
QUEÏ,EICHA,adj.(quèi, èitche). Tom-
CATJCUH, CAUCUS QUICOM OfilA, QUAUCUS, AUCUN.
, , Que mangearez, que que sia, que mangerez- bé, ée : Es quoi, il est tombé par terre ;
Quakheduno;. itàl. Alguno esp. Algum, vous, quoique ce soit.
,
port. Quelqu'un, une; un homme, une fem- Fiera queicha, foire tombée; aller après-
QUE, vl. Que, ayant que pour corrélatif, temps après
coup. Gare.
me, un entre plusieurs. signifie tant: Que pezos que sirvent, tant ,
Ety. du lat. aliquis. Ély. Alt. du lat. caducus, m. s. Y. Cad
piétons que servants. ,
QUAUS,vl. V. Calz. QUE, dl. Souvent employé pour qu. Rad,
QUAYRAT, s. et adj. vl. Carré. Yoy. QUE!, Pour quai. Y. Quey.
Carrât et Quadr, R. Que beau trbp per la rezoun. ' QUEI, vl. Coi, tranquille. V. Quel et
QUAYREL, s. m. vl. Carreau. Voy. Fabre. Quiet, R.
Carreou et Quadr, R. QUEECH, EECHA, adj. (quèich.,èïche),
QCAYS, vl. V. Quasi. QUE, Employé pour dobuquau, et qu'on d. lim. Cuit, uite. Y. Cuech.
QUAYSH, adv. vl. Quasi, presque. doit traduire en français par don*.
QUAYSQUE, eonj. comp. vl. CAISQOT Causa que l'on s'en sierve per, Tr. chose Arhilre de pruna queicha.
CAUCE. Quasi comme, presque comme, de
, dont on se sert pour. Foucaud.
même que. M. Garcin a dit, dans son Dict. prov:
Ely. du lat. quasi. Arrapoman manique, chiffon de cuisine Arbitre de peu de valeur, de peu depoids..
,
QUAZEBN, ERNA, adj. vL Quaterne, qu'on se sert pour, etc., au lieu de, dont on Y. Couire, R.
quatre à quatre. se sert. QUEïGN , EEGNA, pr. d. béarn. Quel,
Ely. du lat. qualerni. Y. Quai, R- QUE-QUE, (qué-qué). Tout ce que, foules quelle. V. Quau.
QUEIR, GUEIH, «R, CHIR, radical dérivé
^OAZEBNE, ERNA. adj. vl. Qua- les choses que, quoique. du grec, x^p (cheir), main, bras, EΫ y^Tpaç
druple. Escouto me, nia neco Janelonn
, IX8ETV ( eis cheiras elthein), en venir aux
TronGto ben de ma licoun ;
QUE Si tu sics sagî eb ben que que qu'aguc toun paire,
1
•mains, se battre, ou de o-zipoç (skiros),
Que que qu'agite ta sonar, que que qu'ague la maire moellon, morceau de marbre.
QUE, pron. rel. ou absolu, conj. (que); Escouto ben ce que te (lion : ,
De cheir, par le changement de ciV en qu,
Che, ilal. Que,
esp. port. cat. Avez fach ce .Que que qu'aguî tout sera tj'ou. queir ; d'où : Chir -a gra , Chiro-mancia,
que vous ai dich? avez vous fail ce que je L'abbé Vigne. Chir-o-graphcro, Chir-urgia, Cir-agra^
vous ai dit de faire? Le jeu de mots que contiennent ces vers Cirurgia, Cirurg-ien.
Es aqueou que vouliou,c'est celui
voulais.
que je se sent de reste. De cheir par le changement de chen gu,
Que que b>n vos en dia, quoique l'on vous gueir ; d'où, : A-gueir-ada A-gueir-ar.
Ely. du lat. qui. .
De gueir, par le changement ,
en dise. de qu en c
TOM. II. 2me PARTIE. 124
986 OriE QUE QUE
et de e en a, cair ; d'où : Cair-el, Cayrel- QUEL , dg. Bérgeyret emploie ce mot au r De quoesitum, par apoc. quoesil et quesil,
icra, Èn-cairelar , Eri-queir-ada , Es- lieu àeAquel,: v. c.m. el par le changement de e en i, quisil; d'où ;
queir-aire, Es-quéir-ar Ën-queir-adas, QUEL , pr. vl. Pour que le, que là, qui Ac-quisit-îon, Inquisition, Re-quisit-biro'.
In-quisiUour
-,
Es-queir-egeada Ès-queirege-àire Es- lui- Per-quisit ion-, Ré-quisit-ion,
,
queir-egear, Es-queir-ier, Gùeir-egear.
,-
QÛËIiî,s. ni. (queli). Eh style badin, De quisil, par la suppression du dernieri
QUEIR , v. Cuir. V. Cuer et Car , R. 2. habit : Ai mes lou queli, j'ai hiis l'habit, quist; d'où : Quist^à, Es-quist, Ré-quisi
QUEIRAi s. f. vl. Carquois ; qu'il ou j'ai fait toi le lié ; pot de chambre, vase de Con-quist-ar, Quist-okh.
qu'elle recherche, s'informe. nuit. Cast. QUER, s. tti. (quèr). Solive, pièce de
QUEIRADA. s; f. (queirâdë), dl. Voy. QUELS, ad. vl. Avec un peu. charpented'un plancher, soliveau. Avril.
Bidourlet. QUEM j vl. Pour que ém, que nous som- Eu vl. il où elle cherche.
QUEIRADA, s. f. (queïrâde)i Nom qu'on mes. QUER, dl. Cuir. V. Cuer.
donne, à Marseille, à des blocs de pierre de QUEM, vl. QÙ'EH. Pour que me, qui ine, QUERAj s. f. (quère), dl. et béarn. Arti-
taille d'environ 75 cenlim. delong, sur six que me. san, ver qui ronge le bois, poussière dé bois
décim.de large et 3 décim. d'épaisseur^ jlrano sai quem diga, maintenant je ne vermoulu. Y. Chirôun.
mur ou terrain éboulé. sais ce que je me dis. Éty. M. Astruc, pense que ce mol vient
Ély. Ce mot est probablement dérivé du QUENIT, adj. vii Lbpalquênilz. du celti quer, chêne.
grec cy.ipoi; (skiros); moellon, éclat demar^ QUENOTA, s. f. (quênôte). Quénôté, Quera, indique le bois vermoulu.
bre. petite dent. V. Dentauna. QUERAT , ADA, adj. el p. (quêfâ.âde),
Dérivés : Queiradeta, Queiroun. Ély. de l'hébreu shen, dent, d'où g'uèn et dl. Vermoulu. V. Chirbunat.
QUEIRABETA , s. f. ( queïradéte ). le dim. quènota. QUERBA, s. f. (quèrbe), dl. Pour ansede
Dim. de queirada est le nom des moellons QUENOUIiHETA, s. f. (quenouilléte). chaudron ou de panier, V. Manelha; pour
,
d'une plus petite dimension que la queirada. Quenouilletle, longue verge de fer dont l'un tendons du cou, V. Tendas doou couel.
QUEIRE, v. a. vl. Cuire. V. Cauire et des bouts arrondi sert à fermer l'ouverturedes Ety. Ce mot viendrait-il du grec zip'/.oç
Couire,R. godets, par où les fondeurs jettent le métal (kerkos), queue anse d'un pot. r
QUEEREGËAR, v. n. (queiredjâ), dl. dans les moules. V. Goulougn, R. ,
QUERBAS, s. f. pi. (quèrbes), dl. VABAS.
Bégayer. V. Bretounegear. QUENOULHETA, s. f. Pour petite que- Charpente ou carcasse d'un panier et de fout
Ety. Par onomatopée. nouille, V. Coulbugneta et Coulougn, R. autre ouvrage de vannerie ; d'où l'expression
QUEIREL, V. Cairel. QUENOUNSAS, (quenounsâï). Grande proverbiale : N'a que lapel et las querbas,
QUEIRELADA, V. Cairelada. quantité. il n'a que la peau el les os.
QUEIRELAR , V. Cairelar. QUENS, vl. Pour que nos, qui nous, et QUERË V. Querrer.
QUEEKÈLAT V. Cairelat. ,
en d. béarn. pour quenous. ,
QUEREDOR, Vl. QUEBIDOR, AtlE-
, S. H!.
OUEIREIiETS, V. Keirclets. QUENT , d. béarn. Pour quend , Voy. Chieditore, ilal.Chercheur, recher-
QUEIRBR, v- n. (quèïré). Choir, tom- Quand. REKTIO.
cbeur, solliciteur, demandeur. V. Quer,R.
ber, se précipiter d'un lieu élevé; tomber, QÛENTINA, s. f. (queinline), dl. Grande QUEREGRA, vl. Je regretterais^ je de-
en parlant d'une carte qu'on force. Gare. bouteille de verre, de forme cylindrique; ce manderais.
Éty. du lat. cadere m. s. V. <7ad R. qui la distingue des dame-jeannes.
, , Ély. de niai, çantina, cave fait de'Cana- QUEREIQUB , àdv. (quéréïqué), et en-
QUEIREAE,, Y. Quairial. , suite QOEHEYQUE dl. FOUCaud QUEBEIQUAC.
QUEIROUN , s. m. (queiroun). Gros da, qui signifie en basse lat. pelite cave. Apparemment,sans , douté. ,
quartier d'une pierre brute ; pierre qu'on QUENEENA, vl. V. £>i«'n,Eenaet Quin- QUE REL, radical dérivé du lat. querek,
place en dehors des murailles, borne. gena. plainte, querelle, el formé de queri, qucor,
Ély. Probablement du grec (j/.îpoç (skiros), QUEQUE, conj. (quéqué). Quoique.
moellon éclat de marbre. Quequefaguez, quoique vous fassiez. se plaindre, gémir, déplorer.
,
QUÈïRÔUN Queque diguez, quoique vous disiez, bien rel-a, De querela, par apoc. quercl; d'où: Que-
, s. m. Nom de la larve de Querel-aire, Quérel-ar, Quèrdl-a,
la mouche à dard qui mange les olives. que, encore que. Querelha-mens,
Éty. du grec y.efpw (kéirô), couper., .man- QUEQUEGEAR, v. n. (quequedjâj. Bé- Querell-ar, Quehas.
gayer. V. Bretounegear. QUERELA, s. f. (querèle); DISPUTA, CAR-
ger gloutonnement.
QUEEROUNÈER, s. m. Y. Peirier et Éty. Onomatopée ou de quec, queq et de ROULHA , ROUIRA, GARDUG1, SAGAN, RIÔTA,
Queiroun. egear. , DIGDIGNA. Querella, anc cat. esp. Querela,
ital. Querelle, dispute aigre, véhé-
.
QUESSA, S. f. vl. Chemise : En queisas, QUER, QUERR, ÇÉRC, QUEST, QUET., QUEISIT, port.
mente et animée.
en chemise. QUIST. radical dérivé du lat. quoerere, quoera, Ély. du lat. querela, plainte, lamentation.
QUEISSA, s. f. (quèïsse), d. bas lim. quoesitum, chercher, demander, amasser,
Cuisse. V. Cuissd el Cuiss, R. quérir, formé selon, Yarron, de quoe sit res, V. Querel, R.
QUEISSAU, Gare. V. Cuissauel Cuiss. R. quoestor. En vl. plainte, réclamation.
QUEïSSEtAS, S. f. (queissèlâ). Dent De quoerere, par apoc. quer; d'où: Re- QUERELAïRE s.-m.'(querélâïré);aAH-
molaire. Gar..V. Geisselas, quer-er, En-quer-ir, Quer-er, Ac-querir, PELOUS. Querelleur^ ,querelleuse, aufém. qui
Derrabar un queisselas à un avare ar- Re-querir, Ac-quer-our, Coun-quet-a. aime à quereller.
racher une somme d'argent à un avare., De quoerere, par apoc. et suppression de Éty. de guereZa et de aire. Y. Querel,^-
QUEESSEEJAU s. m. (quèisselâou). Cer-
, du milieu querr; d'où : Querr-e, Querr-er,e QUERELAR, v. a- (querèlâ) ; Querellar,
cueil bière. Cbn-quir-ent, Queze-men, Quiel, Quier-a, anc. cat. esp. Querelar, port. Querelare,
,
QUEESSELAU, s. f. (quèisselâou ), dl. Quir-ir. ilal. Quereller, faire ou chercher querelle à
Dent molaire. V. Geisselas. Cercueil,bière, De quoesitum, par.apoc. et suppression de quelqu'un.
Avril. i, quesl; d'où : En-questa, Quest-ion, Qu- Ély. du lat. querela et de ar. V. Qucrelfi.
Queixada, mâchoire en port. estion-aire, Queslion-ar, En-quesl-a, Con- QÙERELAHSE, v. r. Queréllarsé,tat.
,
' QUEISSELÏN, V. Caissetin. quesl-ar, Re-quesla. Se quereller, se disputer, se dire des inju-
QUEESSETA, Y. Caisseta. De quest, par la suppression de
QUEISSIER , V. Caissier. d'où : Quel-a, Quet-ar, En-serc-ador, s, quel; res; se plaindre ou porter plainte, en vl.
QUE1SSOUN Gare. V. Caissoun. . En- <2UEKELET, V. Eeirelets.
, serc-ar, En-serc-ai,Per-char, Per-chas-ar
"QUEIT EETA, adj. vl. Cuit, cuite. Cerc-ar, Es-sercar. QUERELÎEÎÂ S. f. Vl. QÙERELHAMM.
,
Querela, port. Querella,
V. Cuechel, Couire R. De esp. Lamentation,
quer, par le changement de qu en c, plainte, doléances.
QUEITIVîER, ,s. f. (queilivié). Misère, cer; d'où
pauvreté ; vilenie malpropreté. Avril. : Cerc-ar Re-cerca Re-cercar, Éty. du lat. querela, m. s. V. Querel,.^-
, En-cercar,Serc-ar,, ,
Ser.cat, En-quis-ir
Éty. de Cap ,R.% dans le premier sens. Ac-quis, En-quit-aire, Con-ques-. QUERELHAMEN, s. m. vl. Réclama-
, lion, plainte. V. Querelha.
QUE QUE QUE 987
Éty.".de querelha, pour querela,'.ut de Qucsque ploures, quesque renés, etc. Tr. leurs complices ; méthodebarbare qui n'était
»
Qucrel, R. de quoi pleures lu, de quoi grognes tu. propre qu'à Âssolvere i robusli sccllerati et
«ie». V-
QUEBELHAR, v. a. et n. vl. V. Que- QUES, vl. Pourgue se,qui se, qu'il se. à condennareideboliinnocenli, comme ledit
relar;-chagriner, plaindre, porter plainte. l'éloquent Beccharia, d'après La Bruyère.
y.jQuerel. Qu'es pot bede en deques mirdll. Ëty. Ce genre de tourment a été appelé
' QUERELLA» SE, vl. Querelar, port, Qui se peut voir dans ce miroir. question, parce que l'accusé était interrogé à
guère/tarse, esp. cat. Se plaindre, se que- Fab. delà Font. d. béarn. mesure qu'il l'éprouvait. V. Quer, R.
reller. V. Querellar et Quercl, R. Celle cruelle manièred'obtenir des aveux,
Parler discourir. QUES, Devant un mot qui commence par dans laquelle,
QUEBEMEN, s. f.vl. Chiedimento, ilal. une vovelle au lieu de que.
Recherche, demande. QUES, vl. Il ou elle demanda. La torture interroge el la douleur répond,
Éty. du lat. quoerere, demander. V. Quer, Ai ques, j'ai demandé. Ray.
. A ques, ouil elle chercha.
Rad, QUESUK,S. (unqués). Une rangée de fut inconnue aux Juifs, les Grecs l'exercèrent
QUERENTIS, s. m. pi. vl. Pauvres, pains à m.
quatre. Y. Paragna, Tema, Gare, et souvent el les Romains quelquefois. Elle a
mendiants. Tiera. été en usage en France avec beaucoup d'a-
Ély. du lat. quoerenlis, gén. de quoerens,
QUE-S-ES-QUE-S-ES, Mots en usage, doucissement,jusqu'au 24 août 1780, époque
cherchant, qui cherche. V. Quer, R. à laquelle l'infortunéLouis XVI, la supprima,
en Languedoc, pour dire, devinez.
QUERENTIS adj. vl. Rechercheur
, , QUESSA, s. f. (quésse), d. bas lim. Quan- par une déclaration qui fut enregistrée au
convoileur,amasseur. V. Quer; R. el Que- tité de blé qu'on envoie à la fois
au moulin parlement, le 5 septembre suivant.
O Français! Français! quelle a été noire
redor.
pour le faire moudre.
QUEREB, v. a. vl. QUÉRIR, QUERRE. N'aipu mas qu'una quessa, je n'ai de blé reconnaissance! !
Querer, port. esp. cat. Demander, chercher,
que pour faire moudre une fois. QUESTIONAIRE, s. m. (quesliounâïré),
chérir, convoiter. V. Querrer. La quessa, dans les environs de Tulle, esl el impr. QUESTIOUKAIRE. Questionneur, ques-
Ety. du lat. quoerere. Y. Quer, R. ordinairement de trois setiers. tionneuse, au fém. celui ou celle qui fail san-
Queres, tu cherches. Éty. Ce mot-traduit p.ar quesse, dans l'an- cesse des questions.
QUERERS, s. m. pi. vl. Querers, port. cien Ëly. de gueslion et de aire. V. Quer, R.
_ français signifiait, caisse, coffre.
Demandes. QGESSO, et QUESTIONAR,v. a. (questiounà) ; QUES-
Éty. du lat. quoerere,chercher.Y. Ouer, R.
QUESSON, vl. Pour gue so, que son, TIOUKAR. Questionar,port.esp. (7ues(!onares
QUERI, vl. Je chéris. qui sont. ilal. Questionner,faire des questions à quel-
QUERIC, vl. Il ou elle chercha. Q.UESTA, s, f. vl. ijuisTA. Quesla, anc. qu'un pour apprendre de lui ce qu'on a inté-
Ély. de querre ou querer. Y. Quer, R. catl esp. Chiesta, ital. Quête perquisition, rêt à savoir.
Éty. de guestionel de ar. V. Quer, R.
QUERIDOR, vl. V. Queredor. demande,requête, queste, droit, de louage. En vl. metlre à la question, torturer.
QDERIMONIA, s. f. vl. Querimonia, QUESTA, (queste). Celte. QUESTIONAT , ADA, adj. et p. (ques-
anc. cal. ital. Plainte. QUESTABI.E, adj. vl. Questable, sujet tiôunâ, âde); QUESTIOUKAT.Queslionado,esp.
Ely. du lat. querimonia. m. s. à la quête. Questionné, ée, celui à qui l'on a fait
QUEBIQBETA,s. f. dg ? QUESTALITAT,s.f. anc.béarn. Qucs- port. questions.
tabilité, questalilé, servitude, état d'un ques- desÉty.
Sel mi lécha na d'ariqueto, table. V. Questau et Quer, R. Y. Quer, R.
Nimes la mendre queriquelo. QUESTAS, s. f. pi. (quéstes); QUISTAS, En vl. mis à la question, torturé.
D'Astros. vl. Tailles, impôts; on disait anciennement QUESTIONS, s. f. pi. (queslie-ns). Dis-
quesiaset toltas, queslas, pour les impôts pute, altercation.
QUERIR, v. a. vl. Quérir, anc. cat. volontaires, toltas, qui étaientfor- An agut de questions, ils on eu des alterca-
pour ceux
Chercher, quèler, demander exiger. Yoy. cés
; un seigneur avait sur ses vasseaux le tions.
Querrer. droit de queste et de toile. QUESTUR, s. m. (queslûr); Qucslore,
Éty. du lat. quoerere, chercher, demander, ilal. Queslor, esp. port. Questeur, à Rome,
.
Ély. du lat. quoerere,
m. s. V. Quer. R.
c'était un magistral chargé de la garde du
QUEROUS, ©USA, adj.-el p. (quérous, de quoestus, profit. Y. Quer, R.
ouse), dl.Vermouiu. V. Chirounalel Quer. ou trésor public.
QUESTAU, s. m. anc. béarn. QUESTAL. Éty. du lat. quoestor,m. s. V. Quer, R.
QUEROY,s. jn. vl. Carrefour. Qaestable, sujet, vassal, sujet à la taille et
QUERRE, v. a. vl. Quérir, chercher. V. autres impôts, homme de basse condition, QUESTURA, s. f. (queslûre) ; Questura,
Querrer el Quer,R. qu'un seigneur pouvait réclamer quand il port. esp. Questure,charge du questeur.
QUERREN, part. prés, vl- Cueillant, était sorti de son fiefsans sa permission, pour Ély. du lat. quoeslura, m. s. Y. Quer, R.
cherchant. QÙESUT adj. et p. vl. Recherché, prié.
aller s'établir dans un autre. V. Quer, R. Éty. du lat., quoesilus. Y. Quer, R.
Ety.dulat. quoerens, m. s. V, Quer, R.
-QUERRER, v. a. (quèrre); QUERE, QUE- Los questaus no paden dexâ la terra de la QÙET ou QUE'T, vl. Pour gue le, qui te.
«R. Querer, anc. eat.èsp. port. Chicdere,
questalitat per anâ Fors et Cost. de QUET , adj. vl. QUAITZ, QUETZ. Quiet, cal.
ital. Quérir, chercher, aller prendre, charrier: Béarn. Quieto, esp. port. ilal. Coi, tranquille, taci-
Mandar querrer, envoyer quérir, il n'est QUESTE ,ESTA, pr. vl. Ce, cet, celle. turne, silencieux.
,
d'usage qu'à l'infinitif. V. Cercar. QUESTIEU, d. bas lim. Question. Voy. Troquelo jorns csquelz. V. 8105.
Que l'y anavaz
querrer, qu'y aliez vous Queslibii el Quer, R. Jusqu'à ce que le jour vienne à poindre.
faire. QUESTIO, vl. Questiô, cat. V. Queslibn. Éty. dulat. gufetus, m. s. V. jjuief, R.
Ély. du lat.
quoerere, m. s. V. Quer, R. QUESTION , s. f. (queslie-n) ; QUESTIED, QUET, ETA, dg. Pour Aquel, ela, v.c. m.
QUERSADA, s. f. (quersâde). Travée, QUESTIOCK QUESTIEK. Questione, ilal. Ques- Quel rougnous, ce galeux.
espace qui se trouve-entre deux poutres pa- tion, esp.
,Questâo,
port. Questiô,cal. Ques- QUETA, s. f. (quêle); QUESTA. Quesla,
rallèles. Avr, tion, demande pours'éclaircir sur une chose; esp. anc. cat. Chiesta, ital. Quête, action de
QUERULOS.adj. vl.-QUEHULoz. Querel- proposition sur laquelle on dispute ou sur la- chercher, de demander des aumônes pour
<o*o..esp. Qùcr.e("oso,ilal. Chagriné, plaintif. quelle on peut disputer. quelque oeuvre.
Ely.dulat.-çueruius,ni.s.V. Querél, R. Ély. du lat quoestionis, gén. de quoeslio, Faire la quela, quêter.
Ély. du lat. quoesita, part, de quoerere,
QUERULOZ, -vl. V.Querulos. m. s. V. Quer, R.
QUES,s. m. (qués). Solive,Cast. Voy. QUESTION,s. f. (question) ; TDURTURA. chercher. V. Quer, R.
. Rouasta. Question ou torture, supplice que l'on faisait QUETAIRE , s. m. (quelàïré); Capla-
§0'-1B§) Pr- inlér. (qu'es).Qu'est-ce. subir aux prévenus d'un crime .pour en obte- dor, cat. Cueslor, esp. Quêteur, qui fait la
Ely. du lat. quid-esl. nir l'aveu, ou pour les contraindre à révéler quête.
ǻS8 0T1E QUI QUI
QÛETAR, v. a. (quelâ) ; Ély. du lat. quia, parce que , comme si QUICHETIER, s. m. (quilchetié). otu-
QUISTAR, TAIRE r Guichetier, celui qui a soin de la
LA QUÊTA. Caplar, cat.
jlccattare, ilâl. Quê- on ne pouvait pas achever de conclure. CHETIER.
ter, chercher, demanderl'aumône, demander QUIALAIRE, s. m. Criard. V. Quie- porle d'une prison.
humblement. laire et Crid, R. Éty. de quichel et de ier. Y. Quich,'R.
Éty. du lat. quoeritare, m. s. V. Quer, R. QUIALAR , Glapir. V. Quiounar. En QUICHSER., IERA, s. (quilchié , iére).
On donne ce nom , à Marseille, aux étran-
QUETIVIA, s. f. (quelivie) ; QUETIVIEH. vl. crier. V. Cridar et Crid ,
R.
Saleté, ordure, vilenie. QUIAR, v. a. et n. vl. Poser, reposer, gers qui y viennent à la foire de Saint-
percher. V. Quilhar et Se quilhar. Lazare.
Oit premier ou darrier QUIAT, ADA , vl. V. Quilhat, QUICHIERA, s. f. (quilchiére), dm. CA-
Putas toumboun enquelivier. Prov. QUIB, d. béarn. Pour qui bous, qui CHIERA QUECHIERA, QUACHIEHA. FaVC qul-
''h. vous. chièra ,en quouqu'un, le bien recevoir, lui
QUETIVIER, V. Quetivia. QUIBUS.s. m, (quibus). Mot latin,qu on témoigner beaucoup d'amitié ; il est synony-
QUETS, s. m. (quès) Rangée.
Cast. V. Tiera.
; QUES. emploie dans le sens d'argent comptant : me de caresse ; bon accueil, réceptionamicale.
' A de quibus il à de l'argent. Éty. Probablement de quichar, serrer,
QUETZ , vl. V. Quet-f
.
,
Éty. Ellipse du lat. quibus emitur, avec
.
QUEUQUI, d. lim.Employépour aqueou- lesquels presser. V. Quich, R.
on achète : Quibus faciunt omnia , Si faire quichiera , se témoigner de l'a-
que, celui qui, par Foucaud. lesquels on fait toutes choses. mitié s'embrasser étroitement.
QUEUS vl. Pour gue eus, que vous ou avec QU1CH QUISS QUECH. Quich-ada , Qui- Lou, chin de Gaspardoun, fa quichiera
qui vous. ,
QUEUTE, EUTA, pr. dl. Pour quel ch-ad-ura,, Quich-àr
, Quich-at, Quich- en cadun. Prov.
, ,
el, Quich-iera, Quech-iera, Quicha-ped, QUiClïOU., s- m. (quitchou), dg. Es-
quelle, V. Quau et Quala.
QUEY, s. m. (quèï); QUEL Quai, gros Es-quich, Es-quicha-anchoya , Es-quiçh- pèce d'oiseau. D'Astros.
mur en talus, élevé au bord d'une rivière -,
ada, Es-quich-adura, Es-quich-aire, Es- QUIGOLA, s. f. (quicôle). Coquille des
quicha-ment, Es-quich-ar, Es-quich-at, colimaçons. V. Cruveouel Gangaura.
pour retenir les terres et empêcher les dé- Es-quich-oun, Es-quich-ouns, Es-quicha-
bordements; rivage d'un port de mer, qui Vulcain, aqueou goi rababeou,
sert pourlâ charge et la décharge des mar- bigneta, Quichet-ier Es-quiss-ar , Es-
puiss-at, Guicha-ped., Pourtet un papier d'espingolo.
chandises, qu'on embarque ou qu'on débar- Per lei tirar de la quicolo;
que. QUICH, s. m. (quitch) ; ESQUICH. Pres- Germ. Bourr.deis Dious.
Éty. Scaliger, dit. M. de Roquefort, le sion coup de presse, action de presser.
,
Ély.?
dérive du vieux latin caïare, arrêter, rete- QUICOM, s. (quiqu'ôn) ; coucou , QDAO»
nir, parce que le courant de l'eau d'une ri- QUÎCHA-QUICHOOH (quilche-quit- QUAHEN. Quelquechose,
expression très-fami-
, s.Jeu
m. _
vière se Irouve resserré entre les quais.chôun) ; PICA TALOUNS, dl. d'attrape,
par- lière, à Avignon, à Arles, dans tout le Lan-
QUEYREFORN, s. m. vl. Carrefour. mi les écoliers, dont l'un dit savoir une ni- guedoc et dans le Bas-Lim.
QUEYVONIA, s. f. vl. Plainte, remon- chée de quicharquichoun ; si quelqu'un prêle Quicom mi v'a disia, le coeur me le disait,
trance. son dos au dénicheur, il en est puni par quel- j'en avais un pressentiment.
QUEYSSA, s. f. (quéïsse), dl. Cuisse. ques coups de genou sur les épaules et sur Ou farcm coussi quicom, dl. nous le ferons
V. Cuissa et Cuiss, R. le dos. Sauv. V. Quich R. d'une façon ou d'autre.
, L'y a ben qxdcom mai, il y a bien autre
QUEZEMEN , s. m. vl. Demande, solli- QUICHADA, s. f. (quitehâde). Une serre,
çitalion. V. Quer R. l'action
< de serrer : Ai agut una bona qui- chose.
,
QUESOM , vl. Pour que om le «est eu- chada) j'ai été fortement pressé ou serré. QUECOBî, OIKA, dg. Quelqu'un,, une..
phonique qu'on. , V. Quich, R. Y. Quaugu'un.
, QUICHADURA f. ( quilchadûre)
, s. ; QUICOMA, adj. (quicôme), dg. Certaine.
QUH. CACUADURA , ESQUICH , SOUHCIDA , QUICHADA.
Contusion meurtrissure pinçon. Lou récit de quicomo fablo.
QUHOURA , adv. (coure) ; COHA COURA, Éty, , , Bergeyr.
(antâi , de quichar, meurtrir, el de ura.
COHAS. Quand
, : Quhoura vendras ? Y. Quich, R. QUICOUMET, dim. de QUICOM, (quicou-
quand viendras-lu? Quhoura ris, quhoura Au debaslar de l'ai si ves la quicha- mé), et impr. QUICOUKETI Quelquepetilecho-
plourâ : tantôt il rît, tantôt il pleure. dura. Prov.
Ely. Quhoura est dit pour gue houra se , un pauvre dit : Dounaz me quicoumet,
, à quelle , QUlCHAlRE,s.m.(quitchâïré). Bâton, donnez moi quelque chose, un morceau de
ou en que houra, heure. V. Hour, levier
_ qui sert à faire tourner la vis d'un pain, un pauvre liard.
Rad. :
pressoir. Gare. QUID-PRO-QUO, Rapportez, qui-proco.
QUI QUECHAPED, s. m. (quilchepè). Tra- QUIDAM, s. m. (cuïdân); Quidam, cat.
quenard, piège en fer et à ressort, pourpren- esp. Quidam, quelqu'un, mot conservé du
QUI, pron. rel. vl. Qui,cat. Quiem, esp. dre les bêtes fauves ; on nomme traquet latin, dont on se sert pour désigner une per-
Quem, port. CM ital. Qui. celui qui sert à prendre les rats Quicha- sonne dont on ignore le nom, qu'on ne yept
:
Éty. du lat. qui,, m. s. ped, qu'on presse avec le pied. V. Quich, pas nommer ou qui mérite peu de considé-
QUI, dg. Pour Qu v. c. m. Rad. ration.
, QUICHAR v. a. ( quilchâ) ; ESQUICHAH. QUIDAMENT, adv. vl. Tout coi, en se-
En discutant qui s'escaoufa es coupable. Presser,
_ ,
meurtrir., serrer, pincer : Si qui- cret, secrètement..
Jasmin; char leis deis, s'écacher, se meurtrir les Ély. Quidament, esl dit pour quietamenl.
Qui, dans l'ancien langage béarnais, est doigts. V. Esquichar et Espoutir. Y. Quiet, R.
toujours employé pour qui, français. Ètj.Y.Quich,R. QUIEL, s. m. vl. Demande. V. Quer, R.
QUI, d. béarn. Pour Que, v. c. m. el Au quichar de la clau, au moment de QUIELA, Pipée. Gare. V. Pipada.
en gascon de Bordeaux, agwit. conclure, au moment qu'il faut se présenter, QUIELAIRE, adj. el s. (quielâiré);QtnA-
au moment favorable. Gare. LAIRE, QuiARAiREj QUIERAIRE. Criard, braillard,
Soun qui cur counlre cur. QUICHET, s. m. (quitché) ; arde, piailleur, euse.
iargetle, petit verrou appliqué à une GUICHET.
Garrau. pla- Ély. de quielar et de aire. Y. Crid, R.
que de fer, servant à fermer les fenêlres, les QUIESJAR , v. n. (quielâ) ; QUIEHAR. Gla-
QUIA, s. f. Nom qu'on donne, aux envi- portes des placards,
rons de Toulouse, à une espèce, de. citrouille. pressant. V. Quich, R.etc.. qu'on relève en pir, crier fort, pousser des cris aigus. Voy.
Quiounar.
QUIA, (q.Uia) ; ESTHE A QUIA METTRE A Quichel-à-ressort, loqueleau. Éty. dulat. guiritare, ou peut êlre du grec
Etre ,
réduire
QUIA. ou mettre quia , à. à la QUICHETAR,v. a. (quilchelâ). Fermer xaXeoo (kaléô), appelerj implorer. V. Cria,
misère, au silence, être sans ressource.
avec la Iargetle. Rad.
;
QUI QUI QUI 989
QUIELET,Pipeau. Gare. V. Cltilel. QUIKA, s. f. (quïa). Nom qu'on donne, QUILHA, s. f. d. bas lim. Plantoir, plan,
QUIENGE, V. Quinze. à Gignac, au traquet. V. Blavet. tar à la quilha. W Cavilha.
QUIENGENA, V. Quinzena. QUIL, s. m. vl. QUILL. Gazouillement, QUILHA-BOUIRA, s. m. d. bas lim.
QUIENGIEMÉ, Y. Quinzième. piaillement, murmure, exclamation. Mélangeconfus de choses qui ne sont pas à
QUIENZE , nom de nombre. Quinze. V. QUILAR, v. n. vl. QUILLAR. Piailler, ba- leur place.
Quinze et Quinqu, R. biller, murmurer, exclamer. QUILHA-BOUMBA, S. f. (quille-bôum-
QUIEOU, d. arl. ViCuou et Cul, R. QUILGA-MOUTAS-, s. m. (quïa-môules). be), d. bas lim. Culbute. V. Gambada.
Nom que porle, aux environs de Monlpellier, Faire la quilhabaumba, lomber'"la tête la
Lecteur sîou d'avis quant à iou. le cul-blanc roux. V. Laurela. première.
Que dcvém.paspelarpn-baut que noste quieou. Ëly. Parce qu'il se perche comme une quille
.Morel. QUÏLHAIRE, s. m. (quillâïré) ; QUYAIRE.
sur les mottes. Un des noms du traquet, selon M. d'Ansel-
QUIEOU, V. Quibur et Crid, R. QUILH, radical de quilha, quille ou cône me. V. Blavet, Quilha-mbulas et Quilh, R.
QUIEOUNAR, V. Quiburarel Crid, R. de bois servant à jouer; Ducange fait dériver QUÎLHA-IKOUTAS, s. m. dl. (quilhe-
QUIER, vl. Pour quer, vl. je demande, ce mot de la basse lat. squilla, cloche, parce môutes') ; QUIA-MOUTAS. V. Reynaubi.
je cherche. que les quilles en ont la forme, Huet le re- QUILHANDRA,s. f. (quillândre). Tou-
Ély. du lat. guoero. garde comme une corruption de esquilles, pie. V. Boudufa.
QUIEBA, s.f. (quière). Pipée, chasse. dérivé du grec <ryioi) (schidê), éclat de bois; Fa ninar la quilhandro, Hillet, faire dor-
V. Pipada et Cimebu. d'autres le font venir de l'ail, kegelen; du mir la toupie.
Ély. du lat. querere, chercher. V. Quer, fiam. keghelen; en angl. kilos; el en bas bre- Éty. Parce qu'elle se lient debout comme
Rad: ton kil, m. s. une quille. V. Quilh, R.
QUIEBA, Pipée. Gare: V. Pipada. Dérivés : Quilh-a, Quilha-mbulas,Quilh- QUILHAR, v. a. (quillâ) ; QDIAH. Dresser
QUIERAR. V. Quiounar et Crid, R. aire, Quilh-andra , Quilh-ar, Quilhar-el, les quilles, les mettre à leur place dans le
QUIERET, Pipeau. Gare. V. Chilel. Des-quilhar, Quilh-at, Des-quilhat, Quilh- quillier, et non quitter, qui signifie abuter;
QUIERET, V. Chilel et Crid, R. bl-at. par exf. dresser, placer debout.
QUIERO, s. m. QUILHA, s. f. (quille). Quille, morceau Éty. de quilha et de ar. Y. Quilh, R.
de bois long et arrondi en forme de cône, ser- Quel'aselequilhe,espèce d'impr.quelebon
Diou lou hec lust'an unarroc vant au jeu de quilles dans lequel on en dres- sens te vienne; v. n. quiller, jelerune quille
Arit é sec coumo lou quiero. se neuf sur trois rangs, pour les abattre en- près d'un but pour voir qui jouera le premier.
D'Astros. suite avec une boule.
Ély. du bas breton 7H7OU quille, m. s. on cher, QUILHAR SE, v. r. (se quilha). Se per-
QUIET, QuiT, radical dérivé du lai. quie- fait dériver aussi ce mot de esquille, par cor- bien haut, en parlant des oiseaux ; fig. se jucher
tis, gén. de guies, repos, tranquillité. ruption. Y. Quilh, R. se placer dans un lieu élevé et ap-
parent, se tenir bien droit.
De quietis, par apoc. quiet; d'où : Re- Au jeu de quilles, on nomme: QUILHARET,s. m. (quillaré), d. bas
quiem, Re-quin, Quiet, Quiet-a, In-quiet, lim.
_ Bâton delà grosseur d'une quille à jouer.
In-quieta, In-quiet-ar, In-quiet-at, In-qu- QUILLIER, l'espace où l'on range les neuf quilles.
Ély.
QOILLER ou.ABUTER, l'action de tirer chacun une de quilha. Y. Quilh, R.
iel-at, In-quiet-anl, Quiet-isme, En-quetz,
En-quiel, Én-quiei-ar, En-quiet-ai, Ras- quille vers un but pour déterminer le rang des joueurs. QUïLHAT, s. m. (quiâ); QUIA, dl. Tra-
MAILLER, V. Ltmrar. quet. V. Blavet.
quet-iar, Res-quel-iar, Res-quit-ar. RABAT, le coup que le joueur tire de l'endroit où sa bon-
De quiet, par la suppression de e, quit; le s'est arrêté après avoir abattu quelque quiUe.
QUILHAT, ADA, adj. et p. (quillâ, âde);
d'où: Quit-is, Quit-ança, Quitanç-ar, Qui- VENUE, le coup de premier tir. ASSrMERLAT,AJOUCAT, HARLAT, DRESSAT, Rele-
vé, ée, en parlant des quilles; perché, juché,
lanç-al, Quil-ar, Quit-at, Quit-e, Quit-a, A fach doues quittas en tirant el quatre
Ra-qailar, Ra-quilat, Ac-quit, Ac-quit-ar, enrebalent, il a fait deux quilles de venue et planté M'a
comme une quille. V. Quilh, R.
quittât aquit, il m'a planle là.
Es-quilar,, Es-quit-at, Ac-quiessa-ment, quatre de rabat.
At-quiess-ar, Ac-quilta-menl, Couel, Quit- Jugaire de quittas, quillard. QUILHOLAT,s. m. (quillolâ), d. lim.
is, Quat, Queth, Quel, Quida-ment,Re-cal- Quilha,.3.u fig. signifie jambe mince, d'où Bâtonnet. Ély.
V. Bisoc.
iar, Res-cal-iar. le proverbe : Dim. de quilha. Y. Qùilh, R.
QUIET, IETA, adj. (quié, ète) ; QUET. Prend launsac el teisquittas. QUILL , vl. V. Qùil.
Quiet, ta, cat. Quielo, port. esp. ital. Quiet, QUILHA, s. f. Oulil de gantier; QUILLAR, v. n. vl. Gazouiller. .
ète, tranquille, calme, point agité. Y. Quet, QUILHA OU QUILHA DE SAET ESTEVE , S. f. QUïLLAR,.vl. V. Quilar.
Rad. Nom qu'on donne, dans le déparlement des QUIN, s. m. (quïn), d. béarn. Bord. V.
Ély. du lat. guietus, fait de guies, repos. Basses-Alpes, aux bélemnitesqui y sontlrès- Riba.
V. Quiet, R. * ' .' ' abondantes, particulièrement aux environs Saou quin, sur le bord.'
Ista quiet après dinar. de Digne, de Chardavon, de Chaudon, de La QUIN, INA , pr. rel. dl. QUI™. Quin, cat.
Garde, près de Caslellanne,elc. Quel, quelle. V. Qu'au et Quint.
Et proumena après soupar. Prov.
QUIETAMENT, adv. vl. Quielament, Ce sont des portions d'os, pétrifiées de QUîNA, s. f. Nom qu'on donne, à Grasse
cal- Quietamente, ilal, esp. port. ital. Paisi- forme conique, droite el allongée, ressem- selon M. Garcin, à la grive mauvis. V. Tour-
blement. blant à une Ihie mbuscla, dont on ne retrouve dre-chicaire.
QOIETISME, s. m. (quietismé) ; Qufe- plus les analogues vivants ; on croit êlre cer- QUINA, Qùina, esp. cat. Pour quinqui-
tisme, cat. Quielismo, port, ilal, esp. Quié- tains maintenant que ces restes appartiennent na. V. Quinquina.
lisme. aux sèches.- QUINA, s. f. vl. Cuisine.
QUILHA, s. f. Clûglia, ilal. Quilla, esp. Ély. du lat. Coquina ; quelle. V. Quinha
Ety. du lat. quietismus, m. s. V. Quiet,-R.
QUIEUS, vl. Pour Queieuus, que je cat. Quilha,. port. Quille, longue pièce de et Couire, R.
bois qqi va de la poupe à la proue d'un vais- QUINAMENT , adv. (qninaméin) , dl.
vous. Comment, en quelle façon. Y. Coumo.
QUIFEBY, s. m. vl. prov. Main chaude, seau et qui en commence l'édifice.
V. Man-cauda; Ély. du grec xr/tÀoç. (koilos), creux, ou de QUINAREDOUN,s. m. (quinaredôun).
ce mot était en usage en de chien.
1000, selon M. Béronie. y.oîXr, (koilê), espace creux renfermé par les Cynorrhodon ou rose sauvage, rose
Ély. du grecxuvôç (kynos), gén. de y.uwv
Ély. Quifery, qui frapé. V. Fer, R. 3. flancs du vaisseau.
QUIGN, IGNA,pr. rel. dg. Quel, elle. Laquillesupportelaconlrequille qui reçoit (kyôn), chien, et de f5doov (rhodon), rose. Y.
V. Quau el Quala. les entailles sur lesquelles on. place lesmem- Cliin et Ros, R.
fle quinhacondision que sian, anc.béarn. bres.; elle esl garnie, en dessous, d'une plan- QUINARODOUN, d. bas lim. V. Coural.
De quelle
condition qu'ils soient. che de chêne de 5 ou C centim. d'épaisseur, QUINAUT, adj. (quinâou), dl. Gueux,
QUIGNA.vl. Qu'elle est. appelée fausse quille. coquin, chétif, misérable. Douj.
QUI QUI
990 QUI "
,
Ëty. du vieux mot français quinaut, qui saient les dames en croupe, portaient le nom cinchona, de „ ...
. ues «opiacées,
. .laiarn. et tous
de quinola, d'où l'esp. quinola, écuyer. indigènes de l'AmériqueMéridionale et par-
avait la même signification. ticulièrement du Pérou.
QÙiNCALHA,s. f.-(quincàille) ;-OUI.KCAIA. Comme ces valets n'étaient point en «elle
venu aussi qu'on a dit d'un Ély. du lat, Chinchona ou Cinchona,
Chincaglia,ital. Quincalla, cal. esp. Se dit pour eux, delà est
quelquefois pour Quincalharia,v. c. m. homme inutile, dans un entreprise quelcon- nom de la comtesse Chinchon., épouse du
que c'était un quinola. vice-roi du Pérou, qui, en 1638, fut guérie
mais plus souvent pour un outil, un instru- que, QUINQ, radical. V. Cinq et Quinqu, R. d'une fièvre intermittente .opiniâtre par
ment ou un meuble, dont lès parties, mal QUINQU, CSKQ, radical dérivé du latin ;
,
l'usage de .cette écorce dont elle fît connaî-
unies ou rendues mobiles par l'usure, ne
tiennent presque plus ensemble. quinque, cinq, d'où quinlus, cinquième^ tre publiquement la précieuse vertu.
QUINCALHAEKE, Le même que -Quin- De quinque , par apoc. quinqu; d'où: ^ Dans le pays, le mot kina signifie écorce,
caillier,-v. cm. Quinq, Qùinqua-gezima, Quinqu'an-ela, et Jtina-kina , écorce des écor,ces> l'écorce
j
Qùinqu- par excellence.
QUINCALHARIA, s.f. (qùincaiilarie); { Quinqu-in-el'a, Qumquinel-aire, Quelques années .après, le docleur Juan
Quinquillaria, cat. Chincaglieria , ital.: enn-al. Quint, de Vegà, médecin de cette même comtesse,
Quinquilleria esp. ' Quincalheria, port, j De quintus, par apoc, quint; d'où : Qmnt- ,
,
•Quincaillerie, marchandise de toute sorte de ; Quint-a, Quinta-ment, Quinl-ana, en rapporta à son relpur en Espagne, qu'il
quincaille. \ essenca, Quint-ar, Quint-o,
Quinz. vendit sous le nom de poudre de la com-
Èly.dequincalhaeldearia, j
De" quint, par lé changement de t en. z, tesse. En 1649, le procureur général des
Quinz-al, Quinz-au, Quinz-e, jésuites en rapporta à Rome, et l'usage s'en
QUINCALHIER , s. m. (quincaillié) ; | quinz;d'où:
Quinz-ena , Quinzen-ada, Quinzen-ar, répandit sous le nom depoudre des jésuites.
QumcALHAiRE,^MHCAIER. Chincagliere, ital. Quinz-ieme, Quinz-in, Quienz-e,Quieng-e. Celte précieuse découverte subit, comme
Quinquillerb esp. Quinquilheirb port, j
,
Quincaillier,marchand qui vend de la, quin- \ De quinqu,;par le changement dû premier j beaucoup .d'autres un grand nombre ,de
,
caillérie. qu en c, rcinqu, cinq; d'où : Cinq, Cinc, : contrariétés jusqu'à
, ce que Louis XIV,
M! de -Sauvages fait observer qu'en lien- i Cinq en, Cinqu-anla', Cinquant-én, Cin- ; acheta, d'un anglais nonimé Talbol,la ma-
guedoc on ne donne ce nom qu'aux petits \ quant-ena, Cinqu-ieme, Cinquiem-a, Cin- ;
nière de l'employer.
merciers, bijoutiers, etc. j
quiema-ment, Quin-a. C'est à M. de La Condamine que l'on doit
Éty.- de quincalha et de ier, ' QUINQUAGESIMA,s. f. (quinquadge- la première description de l'arbre qui pro-
-
i
zime) ; Cuincuagessima, cal. Quinquagesi- ; duit cette écorce et C'est sur celte descripr
QDINGAR., V. p. (quincâ), dl. QUIRQDAE. : ,
Souffler, ouvrir la bouche, murmurer. ma, port. Quincuagesima,esp'. Quinquagé- : tion que Linnée créa, en 1742, le genre Cin-
N'ausa pas guincar, il n'ose pas souffler sime, il se dit du dimanche qui précède le chona. Quelques années après Joseph de
premier dimanche de carême. Jussieu fit connaître deux espèces nouvelles,
ou dire le moindre mot. Éty, dulat. quinquagesima, m. s. Voy. et l'on en compte aujourd'-hui de vingt à
Lès Provençaux, disent : Ausa.paslevar ' vingt-cinq parmi lesquelles on dislingue:
lengua, dans le même sens. ' ' ' i
Quinqu, R.
Le quinquina brun .ou gris, Cinchonàoffi-
Quar ha V velz S dias ayshi es apelada. ; cinalis. Lin.
L'enfanadmirable ' Elue, de las Propr.
Encheinou lou diable, Le quinquina orangé Cinchona lanci*
\
jlùli's. ,
Pourra plus quiuqua.' I QUÏNQUANELA, dl. V. Quinquinéla et folia.
' Mathieu. ' Quinqu, R. Le quinquina rouge Cinchona oblongi-
; ,
Degus de long temps quinquet pas.
[ QUINQUE , pr. rel. (quïnqué), dl. Quin- folia. Mutis.
Le quinrjuina jaune, Cinchbnacordifolia.
'" -Fa'vr. ', que se sia, lequel que ce soit, le premier Mutis.
" ; venu. V. Quauquesia.
QUENCARLOTAS, s. f. pi. (quincarlô- QUINQUEIREE., s. m. (quïnqueirèl), : Le quinquinablanc , Cinchona ovatifolia.
tes), dl. Deshàricots bariolés. dl.-Le croupion. V. Croupion. Mutis.
QUINQUENNAL, adj. vl. QUIKQUENNAU. On a découvert, dans I!éçorce de quin-
QUINCARLOTAS, s. f. pi. (quincarlô-
tes). Nom qu'on donne en Languedoc, aux Quinquennal, port. Quinquennal, aie qui quina , deux alkalisparticuliers,.ouprinci-
haricots bariolés. , dure cinq ans, ou qui se fait de cinq en,cinq pes immédiaisetchinconines qu'on anommés
QUINCHAR, v. n. (quintchâ). Cligner : ans.
quinine. V. Quininà et Cinchonine.
îesyeux, pencher, incliner. V. Glinchar et Éty. du lat. quinquennalis, m. s, Yoy. i Chronologie:
'Clin, R. ; Quinqu, R.
QUINCHOU, s. m. (quinlehou), dl. Co- " QUIKQUENNAU, vl. V. Quinquennal. En 1526, le quinquina est apporté, du
chonnet. V. Let. - -' ' QUINQUET, s. m. (quïnqué).'Quinquet, : Pérou en Europe.
QUINET, s. m. (quiné), Nom qu'on don- ! nom qu'on a improprement donné aux lam- En 1639 Je quinquina est. apporté de
Lima à Rome ,
ne, dans le département de Vaucluse, selon ; pesa double courant d'air. par des jésuites,
M. d'Anselme, au mauvis. V. TourÀre si- Éty. de M. Quinquet,artiste qui eut l'heu- i En 1640 il est apporté en Espagne.
blaire. ' ' ' | reuse idée de substituer
aux cheminées de
En 1650 , on l'emploie en France. .
,
QUINGE,'et dérivés. V. Quinze.
.
verre de forme cylindrique , qu'avait em- ' QUINQUîNAR-, v. n. (quinquina), d.
QUINH, INHA, pr.'vl. Quin, cat. Quel, ployées Argant, la cheminée coudée dont bas lim. Rendre un son. V. Besoùnar.
quelle, lequel, laquelle. Per quinha que sid. on se sert généralement aujourd'hui. On dit Aquot quinquina coumo de l'argent,-eth
V. Quint, inta. d'abord lampe à quinquet et ensuite un quin- .tinte comme de l'argent.
QUININA, s. f. (quinine); Quininà, cal. quel, QUINQUINELA, r,?. f. (quinquinèle);
esp. Quinine, un des principes immédiats du ; Son invention est due, à M. Ami-Argant. i QUINQUAHELA^ Cession de biens," banquerou-
quinquina. QUINQUET s. m- (quïnqué), dl. De la te, faillite : Faire quinquinéla, faire ban-
QUINO, s. m. (quine).Quine, combinai- faveur : lé plus ,étroit, des rubans après la queroute.
son de cinq numéros pris à la loterie qui sor- nompareille pelit ruban de couleur, très- Ety. du lat. gutnguennium, cinq sans.,
tent à la fois; au jeu de tric-lrac, deux cinq. étroit pour :les sinels dés livres. parce qu'on accordait autrefois, aux débi-
Ety. du lat. quinio, composé de cinq. Y. Ety.,
du bas breton kincleres, affiquels. teurs cet lespace de temps qu'on .nommait
Quinqu, R. quinquenelle, après lequèi, s'ilsnepayaienl
QUINQUILHARIA, s. f. anc. béarn.
QUINOLA, s. m. (quinola). Quinola, j; Y .Quincalharia. pas, on les exposait à cul nu ^ur jme
c'est le nom qu'on donne au valet de coeur, au pierre ,ce qui a fait dire dans le mêmeisens :
jeu de reversi. QUINQUINA,s. m. (quinquina) ;
QUIKA ,
: esp. Quinaguina, port. Quina et quinquina Moustrar loucuou. Y. C&ou et Quinqu., R-
Ély. On croit que
ce nom vient du celt. écorce du Pérou ; nom qu'on donne à
Mnnol, soutenir, parce que avant l'établisse- I; ou écorce éminemment Mai de quatre fan quinquinéla
une
ment des voitures les écuyers qui condui- que fournissent plusieursfébrifuge et tonique Qu'an lou pouchoun ben garnit.
arbres du, genre- 1 Brueys.
QUI QUI QUI 99 i
QUINQUINELA , term. de Dra- QUINTA, s. f. (quinte); Quinia, esp. Quinta csencia esp. Quinlessenza ital.
, cal. port. ilal. Quinte, en musique, inter- Quinta-essencia,, port. Quintessence, ,la par-
FAIRE
guignati-, d'après M. Garcin. Ni d'un côlé
ni de l'aulre ; pièce de monnaie qu'on fait valle qui comprend trois tons et demi ou tie la plus subtile des corps, des parfuns par-
cinq degrés ; du lat. quinia, sous-enlendu
tourner en l'air el qui, en tombant, reste de
ticulièrement, ce qu'il y a de plus exquis dans
boutou de champ. nota, cinquième note. V. Quinçu, R. un livre, dans l'esprit, etc.
QUINQUINELAIRE, s. m. (quïhqui- Au piquet, suite de cinq cartes de la même Ety. du lat. quinta essentia, cinquième es-
nelaïré). Banqueroutier. couleur. sence, parce que dans l'ancienne philosophie
Éty. de guinguinela et de aire. Voy. En médecine, toux violente précipitée la substanceélhérée qu'on supposait placée
, bizarrerie,,
convulsive et sonore; fig. caprice,
Quinqu,R. au cinquième rang d'élévation, porlait le mê-
mauvaise humeur. me nom. V. Quinqu, R.
Vou deys barlans de baraliers QUINTAL radical dérivé du grec QUINTETA, s. f. (quïntéle). Dim. de
,
Que fan das puissans heiriliers v.svrtvâpiov (kenlinarion ), qui, selon Scali- quinta. Gare.
Dins un ren de quinq.uinelaires. ger, de re nummaria, p. 64, désigne cent QUINTINA, V. Canlina.
Brueys. livres d'or : Centum autem libras auri si- QUINTO,adv .(cuïnto),sous-entenduLOCO .
gnali /.svrevàpiov vocabanl, etc. Mot adopté du latin pour dire en cinquième
QtJINS, vl. Pour gui nous, V. Quinz. Scaliger, in verbo libralis dit que le lieu.
QUINSARD, s. m. (quïnsâr). Nom que mot quintal vient de l'hébreu ,kékac, cent Ély. V. Quinqu.
porte le pinçon , dans le déparlement du livres. QUINTOU, INTA, INTEIS, exclam.
Gard. V. Quinsoun. De quentinarium par apoc qaenlinar
QUINSARD-ROUQUIER, s. m. Nom , , QUIKT, QU'UN, QU'UKA. Quel, quelle, quels,
par la suppression de in, quentar, et par quelles.
qu'on donne, dans le département du Gard le changement de s en i et de r en l, quin- Quintau malhur ! quel malheur !
el à Avignon au pinçon d'Ardennes. Voy.
, tal; d'où: Quintal, Quintal-enc, Quin- Quinta femna, quelle femme !
Quinsoun gavouet, lal-ier Quintal, et par le changement de
QUINSE, vl. Quinse , cat. Quince , esp. i en ,quintau-.
QUINTUPLAR, v. a. (quintupla). Quin-
u, tupler, ajouter quatre fois autant.
V. Quinze. QUINTAL, Quinia, cat. Quintal. Yoy. QUINZ, vl. Ouint, cinquième. V. Quinqu,
QUINSENA, Quinsena, cat. V. Quinzena. Quintau plus usité et Quintal, R. Rad.
QUINSOUN, s. m. (quinsoun); Quus- ,
QUENTALENC, ENCA , adj. (quinta. QUlNZAîi , nombre ordin. anc. béarn.
SABD , QDIKSUH , PIKSARD , PIKSOUK , CH1KSOUB! , léin, éinque), dl. Q'uinlaleno, esp. D'un QUIKZAU. Quinzième;
rntsAHARD, PIKSAB.
Pinçon, pinçon commun, quintal, du poids de cent livres. Éty. de quinze et de aV. Y. Quinqu, R.
Fringilla coelebs, Lin. oiseau de l'ordre des Ély. de quintal et de enc. Y, Quintal, R.
Passereaux et delà fam. des Coniroslres ou
QUINZAU, anc. béarn. Yoy. Quinzalel
Une coug.ourda quinlalenca citrouille Quinqu, R.
Conoramphes (à bec conique), très-couimun ,
dans DÛS contrées.
d'un quintal. QUINZE, vl. Quinze. V. Quinge.
Roumana quinlalenca romaine qui pèse QUINZE , adj'. num. (quinze) ; QUINGE ,
Èty. Probablement' de l'ail, pinclc, mot quintal. ,
dont la prononciation imite assez bien lé- unQUENTALÎER, QUIEKGE, QUIÉBZE. Quidicv, ilal. Quince, esp.
s. m. (quintaliér), dl. Quinze port. Quinze , nombre contenant
chant de cet oiseau, ou de guin, quin, ono- On donne à des hommes qui, pendant dix plus, cinq, ou trois fois cinq.
matopée.
ce nom
l'éducalion des vers à soie, ramassent la Éty; du lat. quindecim, cinq et dix. Voy.
Le pinçon établit ordinairement son nid feuille du mûrier à tant le quintal'.
QiHngu, R.
sur les arbres fruitiers , la femelle y pond Ély. de quintal el de ier, ouvrier au quin-
de quatre à cinq oeufs d'un gris rougeàtre, QUINZE-VIKGTS, s. m. pL (quinze-vins). •
tal. V. Quintal, R. Nom d'un hôpital fondé à Paris par saint
semés de lâches noirâtres ; qu'elle couve adv. d. vaud. Cinquiè- Louis,
pendant quinze jours. Les pinçons vivent
QUINTAMENT , en 1260, pour trois cents aveugles ;
mement, dit quelquefois un quinze-vingts, pour
sept à huit ans ; leur chair est peu délicate. Éty. de quinia et de ment, Y. Quinqu, R. on aveugle.
Le pinson fringolte. Quintane, quinte, un
QUENTANA, adj. vl. QUINZEN , adj. vl. Quinzième. V. Quin-
QUINSOUN-GAVOT s. m. ( quïnsoûn jours, pariant de
,
gaVOt) î QD1KSOUK-GAVODET QUINSARD'-ROU-
qui revienltous les cinq en gena.
, la fièvre. QUINZENA, (quïnzéne), et
QUIER ; QUIKSOUK-BOUQUIER , CHIKSOUK-COBSOU.
Pinçon d'Ardennes, pinçon de montagne
Éty. de guintel de ana. Y. Quinqu, R. QUINZENADA,s.f. (quïuzenâde); QUIK-
QtFINTANA, s.f. vl. Quintana ital.
GEKADA, QUINGEKA. Quinzena, port.
Quinse-
ou monlain , Fringilla' monlifringitta, Quinlaine, sorte de mannequin, figurant ,
...
Lin. oiseau du même genre que le pinçon un nada cat. Quinzaine, nombre collectifqui
armé, le bouclier, d'une main et l'épée ,
quinze unités ; le travail où le sa-
ordinaire, que nous ne voyons dans nos cli- homme renferme
tnals que lors de son passage et quand les de l'autre. Quintar, Quin-
laire de quinze jours.
hivers sont très-rigoureux dans le Nord-. QUINTAR, v. n. vl. esp. Ély. de quinzena et de ada. Y. Quinqu ,-
cinq labours à la.ferre.
QUINSOUN-GAVODET. V. Quinsoun-ga- ler, donner Rad.
vot.
Ély. du lat. quinlus, cinquième.Y,Quinqu. La quinsena de Pascas , la quinzaine de
QUINSOUN-BOUQUIER s. m- Un des noms Avoir, prendrele quint. Pâques, les quinze jours depuis le dimanche
,
du pinson d'Ardennes,à Avignon. Y. Quin- QUïNTAR SE , v. r. (se quintâ). Se rai- des Rameaux, jusqu'à celui deQuasimodo,
soun gavot. dir, s'opiniâtrer, s'entêter. Cast. V. Enles- inclusivement.
QUINSOUN DE LA TESTA BEGRA. Un des sar s'. QUINZENAR, v. n, (quinzena). Pro-
noms du bouvreuil. V. Piva, QUINTAU, s. m. (quinlâou) ; QDINTEL-, duire le quinze pour un , en parlant des
QUINSOUNALHA,s.f. (qu'insounâille). QUIKTAL. Quinlale , ital. Quintal, esp.livres. port. grains.
Toutes les espèces de pinsons, les pinsons Quinta, cat. Quintal,le poids de cent Éty. de quinzena et de ar , faire la quin>-
en général.- '
.|
Ëly. du grec-/.EVTLvâpio\i(kentînarion), cent zaine, le quinze. V. Quinqu, R.
QUINT s. m. (quint) ; Quinlo , ital. livres, mais comme la livre varie, le quintal'
Un meinagier deven gaillar
eat. Quint, la cinquième suit les mêmes variations.
,
esp. pori. Quint,
parlie d'un tout divisé en cinq parties éga- Celui d'Allbs 42 kil. Quand sa recollo ly quinzeno;
les -.Intéressâtper un quint, intéressépour Celui d'Alais 41 590'. Brueys.
un cinquième; Lou quint en sus, le quint Celui de Digne, 40
en sus. Celui de Nice, 6 rups ou 150 liv du pays. QUINZIEME, lEMA, adj. n. (quinziè-
Ety. du lat. quintus, cinquième. Yoy. QUINTEIS-, pi. de Quint, v. c. m. me, ième) ; Q.OIHGIEME, QUIMAL. Quindecimo ,
Quinqu, R. QUINTEL, dg. Pour quintal,- Y. Quin- ilal. Quinceno , esp. Decimo-quinlb, port.
immé-
tau el Quintal, R. Quinzième, nombre d'ordre qui suit
QUINT, INTA, adj. (qu'in ïnte) ; QUIK-
,
r°V) «non, QDWTEIS, pi. Y. Quau, ala. QUINTESSENÇA,s. f. (quintescéince); diatement le quatorzième'.
OTIÏ QUI QUI
QQQ
Ély. du lat. quindecimus, cinquième el QUIQUIRÏQUI, s. m. (quiquiriqui). Le T tion, abandon ; quilamienlo, esp. quittance,
dixième. V. Quinqu, R. coquericot des cochets, ou jeunes coqs. décharge , remise, acquitlement.
Ély. Par onomatopée. Ély. de quilar, laisser, abandonner.
QUINZIN , INA , nombre ordin. vl.
Quinzième. V. Qui7izieme et Quinqu, R. .QUIQUIRIQUI, s. m. Nom qu'on donne, QUITANÇA, s. f. (quilânce); Quilança,
QUIOCH, OCHA, adj. et p. dl. Cuit, dans le Bas-Limousin , aux quartiers des cal. Quilanza, ilal. esp. Quilaçâo, port,
uite. V. Cuech et Couire, R. noix, lorsqu'ils restent réunis après qu'on Quittance, acle par lequel le créancier recon-
QUIOISSA, s. f. (quiôïsse), dl. Cuisse. les a épluchées, parce qu'ils ont alors quel- naît avoir reçu, et tient son débiteur quitte.
V. Cuissa et Cuiss, R. que ressemblance avec un petit coq. V. Quiet, R-
QUIRA, s. f. vl. Ciliée, calice amer. QUITANÇAR., v. a. (quitançâ); Quitare,
Sas quioissas son de quior boullit, ilal. Quilar, esp. Quittancer, donner une
Que semblo aquel que fan lous flasquaus. QUIRAT, s. m. (quirâ). Quirat, inlérêt _
Michel. qu'un particulier a sur le corps d'un navire. quittance, un reçu, un acquit au pied ou au
QUIRDAR, dl. V. Cridar el Crid, R. dos de l'acte pa'r lequel un débiteur était
QUIOPPE ,. part, explect. (quiôppé) ; QUIBIR, v. a. vl. Chercher, demander. obligé à son créancier.
dl. Dame, vraiment.
AQUIT-AMBE, Ély. Alt. du lat. quoerere. Y. Quer, R. Éty. dulat. gutefarc,fail de guietum/flcere,
QUIOR, dl. Pour cuir, V. Cuer et Cor, QUIROL, s. m. vl. QUIROLS. Ecureuil. rendre ou laisser tranquille, laisser en repos
Ead. 2. V. Esquiroou. les débiteurs , ne pas les poursuivre, les
QUIORASSAÏRE, vl. V. Curatier el QUis, vl. Il ou elle requit, demanda; libérer. Y. Quiet, R.
Cor, R. 2. .
qui est. QUITANÇAT, ADA , adj. et p. (quj.
QUIOU, s. m. (quiéu). Cris perçant, QUI S VOL , vl. Quiconque, qui que ce tancâ, âde). Quittancé, ée. V. Quiet, R.
glappissement. V. Crid, R. soit. QUITANIA, vl. Aquitaine.
QUIOU, s. m. (quiou). V. Cuou et Cul, QUIS, pron. d. lim, Foucaud-emploie ce QUITAR, v. a. dl. Quitar, esp. Empor-
Rad. mot pour aqueleis, ces , ceux. ter, enlever, ne rien laisser, laisser.
QUIOU-BLAKC, s. m. (quiôu-blân). Nom QUISCABEL, s. m. (quiscabél), dl. Pour Éty. de l'espagnol quilar, ôter, arracher,
qu'on donne, à Nismes, au molteux et au grelot. V. Cascaveou et Cascavel, R. enlever.
bécasseau. V. Cuou-blanc. QUISCABEL , s., m. (quiscabél). Nom
QUIOU-FREGAK, dl. Remuer sans cesse en toulousain de la crête de coq. V. Tartarieya. JOins un moumenHoul seguelnel
incommodant les personnes que l'on a Éty. Aller de cascavel, grelot, parce que Ye quiteroun pas un caulet.
auprès de soi. péricarpes en ont la forme. V. Cascavel,
El ailleurs:
QUIOU-FLOUMBAT dl. Sobriquet qu'on ses Mais eles pires que lou fioc
donne aux singes qui, ont les fesses nues. V. Rad. Quiteroun pas res dins lou Hoc.
Mounina-cuou-pelat. QUISQUILA, s. f. vl. Galle. V. Calha. Eavre.
QUIOU-PELEY, s. m. dg.. Sorte de jeu. QUISQUILHA, s. f. vl. Quisquillia ,
ilal. Criblure, balayure, immondice. QUITAR, v. a. (quilâ); QUITTAB. Quietar,
D'aoutes, su lou gazoun léden lou quiou-pcîcjr.
,
Éty. du lat. quisquilia, m. s. anc. cat. esp. port. Quitare, ilal. Quitter,
Verdier. QUISSOUN, s. m. (quissôun),dl. QUISSOU. se séparer de quelqu'un ou se retirer de
QUIOU-ROUS, s. m. Nom qu'on donne, à Un importun; un artisan. V. Courcoussoun quelque lieu; se dépouiller: Aiquitat l'habit,
Nismes, au rossignol de muraille, V. ifous- el Courcoul, R. j'ai quitté l'habit; lâcher prise; se désister;
signoude muralha, et au rouge queue. V. décharger, acquitler.
Qu'es aqui coum'un quissou ma mèra. Ély. du Jat. quielare, laisser tranquille,
Cuou-roussef. Et que cade soir m'espéra,
QUIOU!:, dl. V. Cuou. Après yèou cranaria prou. qu'on n'a dit d'abord que des créanciers qui
QUIOULâRD, adj. m. (quioulâ), d. bas. Rigaud. cessaient de poursuivre leurs débiteurs. V,
lim. Budel quioulard,\e rectum. Quiet, R.
Éty. de quioulel de ard, qui appartient, QUlSSOUNATj adj. et p. (quissounâ). En Languedoc, on emploie souvent le
qui arrive au cul. V. Cul, R. V. Courcoussounal el Courcoul, R. verbe quilar, dans le sens de poser : Ai
QUIOULCOET, s. m. (quioulcoïl). Nom QUIST, ISTA , adj. vl. Quisto, port, quitat ma clau sur la chamineya, j'ai laissé
qu'on donne, dans les environsde Toulouse, esp. Quist, cat. Demandé, ée , cherché, ou posé ma clef sur la cheminée.
au Polygonumhydropiper.Y. Cul, R. recherché, enquis, requis, de querrer, d'où QUITAR SE, v. r. Se quitter, se sé-
QUIOUN,QUIOU, radical qui paraîl dériver requits. parer, faire divorce.
de crid, venant de quirilare,et êlre pris Ély. du lat. quoesitum, m. s. Y. Quer, QUITARRA, dl. Guimbarde. V. Gtii-
immédiatement du grec xiva8ÎÇEiv (kinalhi- Rad. tarra et Champorgna,
zein), se plaindre d'une voix lamentable, QUISTA, s. f. (quiste). V. Quêta et En vl. Guitarre, harpe, luth.
dont la racine est -/.ivécu (kirieô), émouvoir. Quer, R. QUITAT ADA, adj. et p. (quilâ, âde).
De kin, par le changement de i en diph, QUISTAIRE USA, (quistâïré use) ; QUIS- Quille, ée. V.. Quiet, R.
iou eu ieou, kioun et quioun ; d'où : Quioun- TOUN, QUISTAK, QUISTAIRA, fém. QUISTUR. Quê- QUITE, ITA, adj. (qûilé, ite); gum,
ar, Quieoun-ar, Quiou, Quieou. ' teur, euse, qui va à la quête, qui mendie QUITTI. Quiti, cat: Quitte. Y.Quitis et Quiet,
QUIOUNAR, v. n. (quiourâ) ; QUIOURAR, pour ainsi dire ce qu'il demande. Rad.
Ély. du lat. quoestor, m. V. Quer, R. Siam quiteset lites, nous sommes quittes
QUIEOURAR, QUIALAB JAKGLAR QUIELAR GI"
,
s.
EELAR, PIOUTAR, TiEouKAR,
,
Crier, ,
pousser des QUISTAR, v. a. (quislâ); Quistar, cal. et libérés.
cris vifs et perçants, comme ceux des chiens. Quêter, faire la quête, mendier, demander . Quiteper'recoumençar sauf à recom-
Ély. du grec xiva8î|eiv (kinalhizein), avec instance. ,
se mencer.
plaindre d'une voix lamentable dérive de Éty. du lat. quoeritare, de quoerere, cher- Dans le d. lim. il signifieaussi même, jus-
xivÉu (kineô), émouvoir. V. Quioun, ,
R. cher, demander. V. Quer, R. qu'à, seul.
QUEOUR, V. Quiou el Crid, R. QUISTOUN s. m. (quisWun). Frère N'ai pas un quite liard, je n'ai pas même
,
QUIOURAR, V. Quiounar et Crid, R. quèleur. V. Quistaire el Quer, R. un liard.
QUI-PRO-QUO, s. m. (qui-pro-quo), V.QUITA, s. f.(quite), d. bas lim. Queue. Dounaz-mc una pouma n'ai pas una
Coua. ,
quita je n'en ai pas une seule.
el mieux QUID-PHO-QUO. Quidproquo, esp. , quilo
cat. Quiproco , ilal. Quiproco mot lalin QUITA-QUITA d. bas lim. Mois inventés La pu la plus chélive.
, ,
La quiti groulier, jusques aux savetiers.
dont on se sert pour désigner une méprise; pour appeler les poules. V. Cola-cola.
,
c'est-à-dire, l'emploi, de qui au lieu de quo. QUETAMEN, adv. vl. Quiliament, anc. Tu n'ovios pas no quilo plasso
cat. Quitamenle, anc. esp. Quittemeut, en- Un quîté bas
Diou nous garde de quiproquo d'apoutliicari. tièrement.
Et tl'ctcetera de noulari, Un quîté cros
Ély. du lat. quiâ pro quo, m. s. QUITAMENT, s. m. vl. QUITAMEH. Qui- Per dire sai ségur d'élr'en vilo tanto
tamento, en port, signifie divorce, répudia- Foucaud.
QUI QUI QUO 993
QUITIS, adj. pi. (quilis) ; QUITES, QCITAS, QUIU,vl. Pour queiu, que je, et pour Ety. du lat. quota, sous-entendu, part.
QUITE.
Quiti, cat. Quitato , ital. Quito, esp. gui o, qui le. V. Quoi, R. À
Quite, pori. Quitte, qui est libéré decequ'il QUIUS, vl. Pour gui us, qui vous. QUOTA , vl. V. Cola,
devait, qui ne doit plus rien ; parext. délivré, QUIX, vl. Chacun. QUOTAR, v. a. vl. Coter. V. Cotar.
débarrassé de.... Éty. du lat. guol.
Éty. du lat. quielus, tranquille, parce qu'il QUO
QUOTEDIAN, (coulediân), et
n'y a que l'homme qui ne doit rien qui puisse QUO, vl. Comme. V. Cbumb. QUOTIDIAN, ANA, adj. (quolidiân,
jouir d'une véritabletranquillité. Y. Quiet, QUO, dl. Pour queue, V. Cbua. ane ) ; JOURNALIER , QUOUTIDIAN , COUTIDIEN,
Rad' QUOA, Pour queue, Y. Coua. COTIDIAK. Quotidiano, ital. esp. porf. Co-
• . a
N'es quilis , marcat, qu perde que
- bon QUOAND, anc. béarn. Y. Quand. lidia, cat. Quotidien , ienne, de chaque
leisarras. Pr. QUOATE, nom dénombre, anc. béarn. jour.
N'es estai quilis per la paour. Y. Quatre el Quat, R. Éty. du lat. quolidianus, m. s. V. Quoi,
Jugar quile ou double, jouer à quitte ou QUOCAUSA d. béarn. Pour quelque Rad.
double ; quite ou double, quitte ou double. ,
chose, V. Quauquaren. QUOTIENT , s. m. (quocièin); Cuo-
Siamquilis, nous sommes quille à quille, QUOCOP, d. béarn. Quelquefois. cient, cat. Cocienle esp. Quoziente, ital.
nous ne nous devons plus rien. QUO DE GlROUNDA,Nom qu'ondonne, Quotient, nombre qui, résulte de la division
QUITOUN, s. m. (quitôun), d. bas lim. dans le Gard, au canardpilet. V. Alalonga. d'un nombre par un autre.
Petite queue. V. Couela. QUOLIBET, s. m. (quolibé) ; COLIBET. Ély. dulat. quolies, m. s.
Ély. de ^uifa et du dim. oun. Quolibet, plaisanterie basse et ridicule QUOTITAT , s. f. (coulitâ). Quota, ilal.
QUITRAN, GOUDBOUK radical pris de comme des équivoques, des pointes, etc. , Quotité, la somme fixée à laquelle monte
,
l'arabe çutfrqn, guffrâîi, goltrân, goudron ; Ély. du lat. quodlibel, ce qu'il vous plaira. chaque quote-part.
d'où : Quilran, Quilran-ar, Quitran-at, Ély. V. Quot,R.
QUOLIBOT, s. m. (colibô),d. duRouer-
En-quitran-ar, En-quiiran-at. gue. Caillebole. V. Calhat el Calh, R. QUOUA, V. Coua.
De l'arabe quilran, par le changement de QUOUART , s. m. d. béarn. Le quart,
q en g, de o en bu, de t en d et de a en o ,
Cal gorda susqué tout luus quolibetspel pastre.
Y. Quart et Quat, R.
elou, ooudroun; d'où: Goudroun, Gou- Pevrot.
QUOUATA, Gar. Y. Couala.
droun-ar. QUOM, conj. vl. QUO, QUOK. Comme, QUOUATAU , nom de nombre ordin.
QUITRAN et mieux KITRAN, s. m. comment. d. béarn. Pour quatrième, V. Quatrième et
(quilran) ;^Iguitran, esp. Quilra, cat. Ca- Ély. du lat. quomodo. Quat, R.
trame, ilal. Goudron , matière résineuse , QUOM, vl. Pour gue Tiom, qu'où. QUOUATE, dg. Quatre, v. c. m. et
liquide noirâtre que l'on obtient par une com- QUOQUE , d. béarn. Pour Quauque, Qual.R.
bustion lenle et graduée du bois des vieux y. c. m. QUOUNOUL, dg. V. Coulougna,
pins, qui ont fourni de la résine pendant QUOR, et QUOURA, V. Qu'7ioura.
longtemps. Le goudron, que l'on emploie QUORA, interj. VI.QUORAS. Employépour QUOUTÏDIAN, V. Quotidian.
dans la marine, est un mélange de celle résine qu'noura, quand. V. Cora et Qu'houra.
de suif et d'huile de poisson. QUORAUS, vl. Pour quora vos, quand QUS
Éty.del'arabegitifrfln,quidésigne la même vous. QUSQECS,vl. Chacun , quiconque.
substance. Y. Quilran, R. QUOSSON, vl. Pour guo son, comme je QUT
QUITRANAR,EKQUITRAKAB, v. a. (qui- suis.
tranâ ou einquitranâ) ; Alquitranar, «sp. Q UOT, radical dérivé du latin quoi, com- QUTA, QUTE.pron. dial. arl. V. Quino-
Goudronner, enduire de goudron. bien; d'où.-guofidianus, quotidien, quota, la, Quala et Quau,
Ély. de quilran et de la term. act. ar. Y. quot-itat, quol-e-dian, quot-i-dian.
Quilran, R. De quoi, par le changement de gu en c, QUU
QUITRANAT, ADA, adj. et p. (quitranâ, cot;doù : Cot, Cot-a, Cot-is-ar, Cotis- QU'UN, UNA, pr. adm. (cûn, une) ;
âde); Alquitranado,esp. Goudronné, ée
,
ât , Cotis-alion, el par le changement de Quel, elle : Ho lou qu'un! ho le beau ! ho le
enduit de goudron. V. Quilran, R. o en ou, les mêmes mois: Cout-ar, Coul-at, gros!
QUITTANSA, et QUITTABÇA. vl. Yoy. QUOTA , s. f. (quôle) ; Quota , esp. Qu'una masca ! quelle vieille sorcière !
Quitança. Quote, la part que chacun doit payer ou Qu'un marrias ! Quel mauvais sujet.'
QUITXAT, adj.etp. vl. Écrasé, épaté. recevoir dans la répartition d'une somme QU'UNJE, UNIA, pr. int. dl. Quel,
V. Esquithat et Quich R. totale. quelle.
,
V. Soufflet. ...•-"
RAFITET, S. m. (rafilé) ; BEPOTIS, dl. Un
soufflet, un horion, une gourmade. Sauv
RAFLA, s. f. (rafle). V. Rafle.
RAFA, s. f. dl. Paquet qu'on porte der- raifort dont la racine est presque noire. RAFLAR, v. a. (raflâ). Rafler, emporter
rière le dos, manière de porter ce paquet. RAFI, s. f. (ràfi). Greffe. Avr. V. Ente. tout avec violence et promplement,
Pourtar en rafa, porler à travers les épau- Éty. Alt. de grafi, Ély. de l'ail, raffen, rappen ou rauben,
les comme les soldats portent leur havre- RAFIDURA, s. f. (rafidùre), dl. Plis, ri- enlever promptement ou de force, selon
sac. Sauv. des. V. Plec: Jault, de rapere, suivant Ménage, .et de raf-
RAFALA, s.f. (rafale); Rafaga, esp. Éty. du grec patovi (rhaphê), suture, coulu- fare, ital. suivant Le Duchat.
Rafale, bouffée de vent subite et violente. RAFLE, s. m. (râflé); RAFLA, RAUFA.Ra-
^rafalâ). Estre rafalat, re, ou de paxoç (rhakos), ride, rugosité. fle, coup oji tous les dés viennent au même
RAFALAR, v. n. RAFIERJS. (rafié), dl. Marchand de
être réduit à la dernière misère,après avoir m, point.
dissipé son avoir. verre ambulant. Faire rafla, faire rafle, emporter foui, ne
Ély. de rafa et de ier, qui porté l'engin ou rien laisser.
Éty. Par allusion à un vaisseau qui, jeté trop
près d'une côte ne peut plus s'en éloigner, la rafa.
RAFIN, s. m. (rafïn); RAFFIK. Ce qui a Lorsque dins lei villes vesines
RAFALAT,, ADA, adj. et p. (rafalâ, subi l'opération du raffinage, poudre très-fine Lou désastre lou plus affroux,
âde) ; ACBAFULIT. Rayili, ie, avili, ie, ruiné, Lou mounstre lou plus venlmoux,
ée, tombé dans la misère. pour les amorces des armes à feu, fig.homme
fin, rusé. Gar.c. ' La maladie la plus funeste
RAFANAGE , s. m. (rafanâdgé). Nom Et per tout dire enfin la peste
languedocien de la ravenille. Y. Ravanela RAFINAGI, s. m. (rafinâdgi); Affina-
menlo, ital. Refinadura, esp.port. Raffinage, Faguet rafle enchasque canloun.
et Rab, R. action de purifier une substance, comme le Désastres de Barbacan.
Ély. Probablement du lat. raphanus. V.
Rab, R. sucre, les métaux. RAFOLIR , v. n. (rafoulir), et impr. BAT
Éty. de ra, itér. de fin el de agi, act. de Raffoler, se passionner
RAFANELA, s. f. (rafanèle)'.Nom qu'on rendre plus fin. V. Fin, R. 2. FOULIR, RAFFOULAR.
donne, en Languedoc, au cranson de Bre- follement pour quelqu'un ou pour quelque
tagne, grand raifort, raifort sauvage, cranson RAFINAMENT, s. m. (rafinaméin) ; Ra- chose.
rustique, moutarde des capucins , cram des finadura, esp. port. Raffinamenlo,ilal. Raf- Ély. de ra, itér. de fol, fou, el deir, deve-
Anglais elc. Cochlearia Armoracia, Lin. finement,affectation des écarts de la simplicité nir. V. Fol, R.
plante de, la fam.
,
des Crucifères siliculeuses, dans la conduite, dans les actions, dans les
qu'on Irouve dans les lieux humides. "choses dont on fait usage, dans la manière Pode plus retenir mon zèle i
Ély. Rafanela, est une altération de ra- de parler ou d'écrire. V. Fin, R. 2. Leis homme an perdu la cervelle,
RAFINAR,v. a. (rafinâ) ; Raffinare, ilal. N'y a même que soun rafouli
banela, rave sauvage. V. Rab, R. Rafinar, port. Refinar, esp. cat. Raffiner, De ce que Diou n'es pasbeni.
RAFAR , s. m. (rafâ), dl. Mulet qui a cinq purifier, rendre plus fin, dans le sens n. s'é- Boissier.
ans passés, fig. vieux reitre, vieux roçanlin, carter de la simplicité, de la conduite ordi-
i
vieux rodrigue.
naire.
RAFOULAR,V. Rofolir.
RAFASTIGNOUS, et Éty. de ra, itér. augm. de fin et de ar, RAFRESCAR,et
RAFASTINOUS, OUSA , adj. et p. (ra- RAFRESQÛIR, dg. Yoy. Refrestar et
fastinôus, ôuse), dl. Fantasque, difficile à rendre encore plus fin. V. Fin, R. 2. Fred,R.
contenter. Y.Fantasc. RAFINAR SE, v. r. Se raffiner, devenir
RAFATALHA,s. f. (rafalâille) ; RATATUN, plus adroit, plus subtil, plus circonspect, RAG \
moins simple.
RAFATAIA, GABGALHARIA.Fretin, choses de re- RAGACH, s. m.(ragâtch),dl.V.iîfloas7 [
but, restes ou parties d'inslrumenls, outils, RAFINARIA, s. f. (raffinarie). Raffinerie,
meubles, etc., V. Bacalha; fig. la fie du nom de l'établissement .où s'opère le raffina- soun el Ragach. '
.-
Faire rampeou, imiter, faire ce qui vient KAMPLISSAGÏ, s. m. (ramplissadgi) ; nouncl-e.
d'être fait. Jasm. ÉMPLISSAGI RAMPLISSAGE. Riempitura ilal.
, De ranula par apoç.'-ranul, par add.
RAMPEOU, Inquiet. V. Rampin. : ,
Remplissage, action de remplir, chose dont d'un g, granul, ,
et par changt. de u en ou.
RAMPEOU, s. m. Un des noms du petit on remplit ; choses inutiles dans un ouvrage mouill. de l, granoulh; d'où: Granoulh-a,
griroperau. V. Ramperon, Escala-peroun d'esprit. V. Plen, R. Granoulh-ela, Granbulh-ar, Granoulh-ier.
elRamp , R. '
Xou ramplissàgi d'un touneou, le rem- De ran, par changement de a en e, ren;
.
RAMPEU, s."m. (rampèou), dl. Jeu de plissage. V. Uliar. d'où : Rein-cta Ren-a, Ren-aire, Ren-ar,
longue boule. RAMPLIT, IDA, adj. et p. (rampli, ide); Ren-aria, Ren-ct, , Ren-osi.
-
RAMPI, Cast. V. Crampa. Relleno Rempli, ie. V. Plen,
RAMPIN, INA, s. etadj.(rempin, ine); EMPLIT. , esp. RAN , s. m. dg. Un des noms des sar-,
Rad. menls. V. Vis.
RAMPEOU. Inquiet, grogneur. Avril.
.
RAMPNE, s. m. vl. Nerprun. V. Ai- RAN , Employé par Jasm. et Hillèt, au
RAMPINEGEAR, v. n. (rampinedjâ); guespouncha. lieu de rende il ou elle rend.
EAMPINIAH. Faire l'inquiet, murmurer conti- Ély. du lat. rhamnus, m. s. RAN Jasm., Pour
Rang, v. c. m.
nuellement, gromeler. RAMPOCHOU, Gare. V. Rapounchoun. ,
Éty. de rampin et de egear, faire lou . RAMPOGNA, f. (rompôgne), RANA, s. f. (râne) ; Râ, port, flâna,
s. d. bas esp. ital. Nom qu'on donne, à Bordeaux, à
rampin. lim. Mot générique qui désigne toutes les la
RAMPER.SE,v. r. (rampir, se). Prendre petites incommodités humaines. grenouille. V. Granoulha.
la crampe, s'engourdir un membre. Yoy. 'r RAMPOGNA, f. (rampôgne), dl. Dif- Ély. du lat. rana m. s. V. Ran, R.
Enrampirs'eiEndurmirs'. s. ,
férent, noise, querelle: Cercar rampogna, RANADA., s. f. (ronâde), d. bas lim.
RAMPLAÇAMENT, s. m. (ramplaça- chercher noise. Mouvement d'humeurqu'on manifeste contre
mein ) ; REMPLAÇAMENT. Rimpiazzamenlo,ital. RAMPOGNA, s. f. dl. Ruses, détours: quelqu'un.
Reemplazo, esp. Remplacement, action de Faire la finasser, chercher des Éty. deranar, grogner, faire comme les
mettre une chose à la place d'une autre ; sub- détours pour venir à rampagna,
ses fins. grenouilles, V. Ran, R.
stitution d'un homme de bonne volonté à un RAEIPOINA, s. (rampôïne), dl. Ralen- RANAIL , s. f, vl. Plainte. V. Ran, R.
conscrit. tissement
Éty. de re, itér. de en, de plaça et de
_
ou reliquat de fièvre. RANAIRE , s. m. (rbnâïré), d. bas lim.
RAMPONAR, v. a. vl. Railler se mo- Pleureur. V. Plouraire, Renaire et Ran, R-
ment, aclion de remettre en place ou à la quer, gronder, quereller. ,
RANAR, v. n. (ronâ), d. bas lim. Gro-
place. V. Plaç, R. 1 RAMPQRTAR, v. a. (rampourlâ). Rem- gner. V. Renat et Ran, R.
RAN -
RAN RAN mri7
RANC, radical dérivé du lalin ra?icor, RANCIO,s. m. (rancio). Sous-entenduvin. r RANCURAR, v. a. (rancurâ) d. lim-
rancidilé, rancissure, d'où rancescere, ran- RANCIR SE, v. r. (se rancir); Inran- Rancurare, ilal. Reprocher, plaindre,
,
eisco, devenir rance ; rancune. çarrse, port. Rancir, v. n. devenir rance. gretter. Y. Rancurar se el Ranc, R.
re-
De rancor, par apoc. ranc; d'où : flanc-ï,
Ely. du lai. rancescere, m. s. V. flanc, R. RANCUREL, ELA, adj. (rancurel, èle),
Banç-a, Ranc-ir, Rancid-ura, Rancor , RANCIT , V. Ranci et flanc, R. •)
dl. Grondeur, euse.
Bant-una , Rancun-ous , Rancur-ar; et RANÇONAR, vl. V.flancounar. Ely. de rancura el de cl, ela. Y. Ranc
les noms propres : Rancurel, Rang-ori.
RANCOR, s. f. vl. Rancor, port. esp. Rad. ,
cat. Rancore, ilal. Rancune, haine invété-
De ranc, par le changement de a en e, rée, ressentiment. RANCUROS, adj. vl. Rencoroso, esp.
rw ; d'où :
flenc-una flenc-ura, Ren- Rancuneux, soucieux.
, Éty. du lai. rancor, m. s. V. Ranc, R.
eur-ar. Ely. du lai. rancor. Y. Ranc, R.
BANC, s. m. dl. Roche, rocher, RANCOUGNAR, v.a. (rancougnà). Ren-
RAN. RAND, radical pris de la basse latinité
quelqu'un-dans un randollus,
écneil. cogner, pousser, serrer espèce de bâton, pieu,
Bal ran, n. pr. du rocher ou de la roche. coin, placer quelquechose dans un lieu écarté. de bois cylindrique d'où l'italien morceau
Ély. dore, augm. de an, pour en, dans, ; randello
V. Rot, R. bâton, garot. ,
En vl. royaume. de cougn, coin, et de l'art, ar, pousser, De randallus, par apoc. rand; d'où :
BANC, ANCA s. el adj. GAREL , vl. mettre dans un coin. V. Cougn, R. Rand-al, Rand-ura, Randur-ar.
,
Boiteux, conlrefail. V. Gbi et Bouilous. RANCOUGNARSE, v. r. Se rencogner, RANFORÇAR, v. a. (renforça) ; REN-
Rance, gâlé. se mettre , se cacher dans un coin.
Éty. du lat. rancidus, m. s. RANCOUGNA'T,AOA, adj. et p. (ran- FOORÇAB-, ENFOHCIR. Rinforzare, ilal. fle-
forsar, esp. Reforçar, port. Reforsar, cat.
BANCADERA,s. f. (rancadére), dl. EOD- cougnà, âde). Rencogné, ée. V. Congn, R. Renforcer, fortifier, rendre plus fort.
et mieuxHOCABEDA. Rocher calciné ou RANÇOUN, s. m. (rançoun) ; RANSODK. Ély. de ra, augm. de en de força et de
CABIA,
qui délite, qui réduit Rançon, prix qu'on donne pour la délivrance
émié, se se ou en pe- d'un captif d'un prisonnier
de ar, augmenter en force. V. ,Fort, R.
tites écailles ou en poussière; de cette nature ou guerre. RANFORÇAR SB-, v. r. Reforçar se,
Ély. du lat. redemplio, rachat. V. Em, R.
sont les rochers schisteu s, connus sous le
nom àeRoubina, v. c. m. RANÇOUNAR, v. a. (rançounâ) ; HAH- pori. cat. esp. Se renforcer, devenir plus
Ély. àeranca, ait. de roca et de areda, SOUNAR. Raçonner, exiger par force, d'un
fort.
brûlée. V. floc, R. pays ou des particuliers,des vivres ou del'ar- RANFQRÇAT, ADA, adj. et p. (ran-
qui ne sont pas dûs. forçâ,âde); BANFOURÇAT. Reforçado, port.
BANCANTOUNAR SE, v. r. (se ran- gent Faire rançounar, rançonner, exiger plus Renforcé, ée, devenu plus fort. V. Fort, R.
cantounâ). Se rencoigner, se cacher, se met-
tre dans un recoin. V. Çant, R. 2. que la valeur réelle de quelqu'un qui a un ^RANFORT, s, m. (ranfôr). Renfort;
besoin pressant de ce qu'on lui vend. V. Em, pâton, morceau de cuir dont on renforce le
BANCAR, v. n. (rancâ). Travailler sans Rad. bout d'un soulier.
relâche, avec ardeur.
Ély. Peut être de l'espagnol rancar, ar-
L'an fachrançounar,Tr. on l'a rançonné. RANFORT, s. m. (ranfôr); Rmforzo,
racher.
RANCUNA , s. f. (rancune) ; HANCUHA. ital. Refuezo, esp. Reforçs , port. Renfort,,
flancura,ital. flencor, Rancune, haine augmentation de force ; partie plus épaisse
RANCBERIR, v. n. (ranlcherir) ; REK- invétérée', ressentimentesp. profond et caché; d'un mur, d'une pièce de canon, etc.
crreBni, EIÏCABESIB, EscABESTiB. Renchérir. V. souvenir d'une offense, mémoire de la haine,, Ély. de ran pour re, augm. et de fort,
CÛT,R. désir de la vengeance. plus fort. V. Fort, R.
BANCHES, s. m. pi. (rânlchés), dl. V, Éty. du lat. rancor, d'où rancurïa, ran- RANDA.s. f. vl.^rranc, cat. Arran-
', Bantier.
j BANCHIER, V. Escalâssoun. cura et rancuna; rancum, en bas bret. Y. que, esp. Randa, anc. ilal. Fermeté, réso-
Éty. du grec pô^oç (rhugchos) bec Ranc,
R. lution, hardiesse, violence.
d'oiseau parce que la tige du rancher , RANCUNOUS, OUSA, OUA, adj. (ran- RANDA, s. f. (rânde) ; RAVOUIRA, HASA-
,
est cunôus, ôuse, ôue) ; Rencoroso, esp. Qui RaserO CSp.
.
'. garnie de chevilles qui ressemblent un peu
DOU1RA , REVOUIHA , RASOUIRA. ,
garde la rancune, rancunier, qui est sujet à Racloire, planchette ou rouleau qui sert à
à des becs.
BANCHIÊR, s. m. (ranlchié) ; HANCHES.
la rancune. racler le dessus d'une mesure de grains ; on.
Éty. de rancuna el de la lerm. ous, ousa, dit radoire quand il s'agit des mesures de
Les pieux des ridelles d'une charrette il
; y nature, qui est de la nature de la rancune. sel.
ou dans les traverses du V. Ranc, R.
,
; en a qualre fichés, Éty.
-
du lat. radere, raser. V. Ras, R.
; plancher ou dans des
anneaux de fer cloués RANCUOELLAR, v. n. vl. Râler. Gronda, vl. entièrement.
au brancard. Ils serventà tenir les ridelles de
bout. KANCUR, (rancûr), d. de Bord. Regret. RANUAIRE,. s. m. (rândâïré) ; ARHAN-
Ëly. V. le mot
Y. Ranc, R. DAIRE. Radeur, racleur, mesureur
de sel ou
précédent. En vl. qu'il ou qu'elle se plaigne. de grains.
RANCHHS, INA, adj. (rantchïn, ine). RANCURA, s. f. (rancûre); Rencura , Ély. de randa et de aire, qui rade. V.
Inquiet, ielte; chagrin. Cast. V. Rampelaire.
RANCI, ANÇA, ANCIA, adj. (ranci, anc. esp. Rancura, ital. Regret, plainte, Ras, R.
j haine, rancune, ressentiment, différent, con- KANOAL, s. m. (rondàl), d. bas lim.
,
ance, ancie) ; RANCE GABRANÇOUS , BANÇOU teslalion, tristesse. V. Rancuna el Ranc, R. Clôture faite avec des buissons et des pieux;
EVSÇID. Rancio, ital. ,esp. Ranci, cat. flanco, RANÇURA, s. f. Levure , rancidité , la lisière des bois, dg. V. Clausura el Rand,
ftnançoso, port. Rance, qui contracté un parlie rance d'un morceau de lard ou de
a
êoût et une odeur désagréables Rad. "
RANDONADA, s. f. vl. Randonnée, quième carte au jeu de la Vendôme. Gare. dre la vie, l'activité, l'ardeur, la vigueur, la
impétuosité, rapidité, vitesse, violence. V. RANGANÈOÏJ EIiA s. (ranganèou , chaleur, l'éclat, fig. exciter de nouveau.
Randa. - ,
èle). Grognard, grogneuse. , V. Rampelaire
Ety. de rc, itér. et de animar. V. Anim,
RANDONAR,v. n. vl. Randonner, cou- et Ram, R. 2. Rad. ' • ;
rir , s'empresser , aller avec impétuosité ? RANGËADA, s. f. (randjâde). Rangée. . -
RANÏMÂR SE, v.ï.Reanimar-sè,port.
prendre un grand élan. .V. liera. Se ranimer, reprendre courage.
Éty. de Randa, violence, v. c. m. RANGÉÀR, V. n. (randjâ). Ranger,pla- RANIMAT, ADA, adj. et p. (ranima,
RANDOOEIiAR, v. a. Rendb'ubler. V. cer dans son rang, mettre en rang. \.Ar- âde) ; Reaniniado ,px)rt. Ranimé, ée. Voy.
Remplegear et Plec, R. rangeai el Rang, R. Anim, R. ~~\
' RÂNBOULETA,V. DindouUla. On range pour mettre de l'ordre et on ar- ,
RANISSAR, v. n.. (ropissâ), d. bas lim.
RANDOITLETA, s. f. (randoutéte). Un rangé pour donner de l'agrément, soumet- Traîner : En ranissant, on le dit des person-
des noms des hirondelles. V. Dindouleta. tre, réduire. ' nes qui traînent malheureusement leur vie,
RANDOUN, s. m. vl. Force, courage, RANGEAT, AOA, adj.et p. (randjâ, qui sont accablées d'infirmités, on le dit aus-
vitesse, impétuosité. V. Randon. ' 'âde); BEHJAT. Sage, rangé, ée : Home ben si des plantes qui languissent.
RANDOUREGEAR-, v. n. (randouredjâ), rangeât, homme bien rangé, qui à beaucoup KANt,A, s. f. (rônlé), d. baslim.
.
Voy.
dl. V. Randolegear et Rodegear. ' d'ordre dans ses affaires. V. Arrangeât et Rengela.
Éty. de randouret, coureur. Rang, R. C'est encore une espèce de jeu dans lequel
RANDRE, V. Rendre. RANGIÉRA, s. f. (rôndgiére); BAHGUIE-
RANDURÀ, s. f. -(randûre), dl. Haie. on lance de petits corps ronds sur un plan in-
BA, TIEBA, CABBAHGIEBA, BENQOETA, BENGIEBÂ, cliné, si le second joueur louche avec sa pièce
V. Clausura et Rand, R. FILA, BEKGEIEIBADA. iîinjiero, esp.^ Rangée, celle qui était-à-terre, il la gagne.
RANÊÏÏJRAR,v. a. (raridurâ), dl. BAH- suite de choses mises sur une même ligne.
Environner, entourer, clore de RANLA , s. f. d. bas lim. On donne aussi
DALMAB. Ety. derang et de iera. V. Rang, R. ce nom aux endroits où l'eau s'arrête else
haies sèches ou vives. V. Clausurar. RANGORI, s. m. (rangôri)rBAKG.osi.
Éty. de randura, haie et dé Tact. ar. V. Personne qui plaint glacé en hiver.
, se toujours, qui est tou- Aquel chamin aqu'ei maunaroula,ceche-
Rand,K. jours souffrante! V. Carrela et Ranc, R. minn'est qu'une glacière.
RANDURAT, ADA,adj. etp..(randurâ,, ' RANGOOIAR,-V. Rangouriar elRanq, RANOUNCLES, s. m. (ranôuhclés). Nom
âde) ; BANDALMAT. Environné, entouré. V. Rad. 2. J
.
• qu'on donne, en Languedoc, à la grenouillet-
Rand, Rad. RÀNGOULHAR, v. n. (rangouillâ). Râ-
te, espèce de renoncule.
De roumecs de doulpu moun amo randurado. ler, avoir le râle. V.Rounchouriar. Ety. Alt. de ranunculus, renoncule. V.
•
' Çoudelin. RANGOULIJOUN,s. m. (rangouillôun); Ran,R. '.
.
BANGOUBUH, BAHCHOUBDN, BOENCHOEBDM, BAN- RANOUNCOLA,Rànunculo, port.esp.
RANETA, s. f. (ranéle), dg. Petite Gooiocn, GBAHOCLHAS. Le râle de l'agome,
le V.:Renouncula, plus usité et Ran, R.
grenouille. bruit que fait la respiration quand les bran- RANOUNCULÎER, s, m. (ranounculié).
Éty. Dim. de «ma, ou du lat. ranula, chies sont remplies de matières glaireuses, le Nom qu'on donne, à Toulouse-, Chrysan-
m. s. V. Ran, R. bruit que font les chats quand on les caresse. themum îndicum. V. Ran, R. au
RANFERMIR, V. Rafermir et Fitm , V, Granoulhas elRang, R. 2. -
RANOUS, OUSA, adj. (ronôu, ôuse),d.
Rad. ' ' RANGODKEGEÂR, v; n. (rangôured- bas lim. Grogneur, e.use.\T.Renairee[Ran,
RANFERMIT , V. Rafermit et Firm , jâ). Râler. V. Rbunchouriar. Rad.
Rad. RANGOURGEAR, v..a. (rongourdzâ), ' RANQUAïRE, vl. RoDfleur. .
V.. Rang,
RANG, radical pris de l'allemand ring, d. bas hm. Rendre gorge, vomir pour avoir Rad. 2.
ordre, arrangement,ou du basbreton renc, trop mangé ou trop bu. Y. Regowgear et .RANQOAR, V.Rancar. '
vais. 1 Gorg, R. ' RANQUEGEAR, v. n. (ranquedjâ);nAi!-
RAN RAN RAP 1009
Clocher, boïter> Voy. voyée a la même personne,
CM*», dl. BAKQTOJAB. au même lien ; RAPAYRÊ vl. V. Raptor.
Bouitar. action de faire retourner. BAPBDASSAGI, ,
eteomp. V. Repcdas-
Éty. de ranc, boiteux, el.de egear. Éty. de re, iler. et de envoi. V. Via R. sagi el Pec, R.
RANQtJEIAR,v, n. V1."BÂKQDEJAB. Ran- BANVOIS, s. m. pi. (renvois); ,
Boiter. Renvois, BEPBO- . RAPEGODS, OUSA, OUA, adj, (rape-
quqar, cal. Banguear, esp. •CHES. rapports acides ou amers qui gous, ouse, due). Sali, poissé par quelque
Jty. de ranc, boiteux. parlentdel'estomacel vont jusqu'àlabouche. chose de gluant. V. Ptgous el Peg, R.
BANQUEXAR, BAKQTOIAB, vl. Ranque- Éty- Ce mol est dérivé du français
V. Tm.R. ren- duRAPEGUE, s.m. (rapégué).Un des noms
jor, cat. V. Ranquegear. voyer. graleron. V. ÂrrapamanelRap, R.
BANQUEJAR, V. n. vl. Grogner, «Ire RANX adj. et s. (rânx), vl. Boiteux. V. -RAPEGUIOU, s. m. (rapeguiou). Pour
Ranc ,
fâché, chagriner, ruminer. el Bouilous. garance. V. Rubi el Rap, R.
BANQUET, ETA, ad], (ranque, _ ele). RAPELAIRE, V. Rampeou- et Appel,
Boiteux, e\ise, Sautar à ped ranquel. RAO Rad.
ÉtY.de ranc, boiteux, et du dm. et. RAPÉ<jDIEÔO
.
s. m. Un des noms de
RAOOï,, nom d'homme, (raôul) ; Raoh, ,
la garance. V. Rubi et Rap, R.
BANQUILHOS, OSA, adj. vl.Boiteux, ilal. Raoul, port, Raoul. RAPHAËL, nom d'homme (raphaèl) ; BÂ-
L'Église honore quatre Sainlsde ce nom
BANQUIIXAR, v. a, vl. Chagriner, les 30 avril, 16 août et M décembre. : PHEOD, EAfEl, BAfEOU, BAPBELODK, dïm. BÀ-
, V.Bonc,R. PÀÉLAB. augm. Raffatle, ilal. Rafaël, esp.
affliger. Raphaël, port. Raphaël.
BANQUINOT,s. m. d. beara. A quil on RAP Éty-. du lat. Raphaël.
fait le charivari, Pair. Saint Raphaël Archange,dont on fait
BANSAN, ANA, adj. vl. Façonné, ée 5 RAP, ABBAP, BAPAC, BAV, radical pris du
damassé/garni d'or ou d'argent. latin rapere, rapio, raptum, ravir, prendre la fêle les 12 et 19 septembre, el20 nov.
RANSEIGNAMENT,s. m, (ransêgna- de force, enlever, emporter par violence, et
RAPHE, vl, V. Ravanel.
RAPHEÔU, s.Bi. (raphèou).Nom d'hom-
mëin). Renseignement, indice propre à faire dérivé du grec àp-âu (harpaô), m. s. d'où :
connaître; document propre à donner des Rapax, rapace, Rapina, rapine, Rapiûus,
me. V. Raphaël.
rapide. RAPIAÇON, Gare. V. Rapedaçun.
éclaircissements. RAPIAMUS, (rapiâmus). Faire rapia^
RANSON,s.f. vl. Ranxo,cat. Rancho, Vie rapere, parapoc. rap; d'où Rape^
compagnie, bande, société. guiou, Rap-al-ela, Ar-rap-ar, :
Ar-rapa- mus, tout prendre, tout enlever.
«sp. Troupe, Éty. du lat. rapiâmus, prenons, de fopè-
RANSONAR, v. a. vl.Rançonner. man, Rap-arela.
RANSUN, s. m. (ransùnï, dl. Du rance, Berapacis, gén. de rapax par apoc. re, prendre. V. Rap, R. (rapidaméin) Ra-
d'où: Rapac-e, Rapat-ilal,, RAPIDAMENT, adv.
du lard rance, odeur du lard rance. V. Ranc, râpai A-rap- pidamente, ;
vda. ital. esp. porl. Rapidament, cal.
Rad.
RANTAR, v-. a. vl. Arracher subitement De rapidus, parapoc. rapiti; d'où : Ra- Rapidement, avec rapidilé.
pid-e Rapida-ment. Rapid-ilat. Éty. de rapida et de ment, â'nne manière
desmains.
Ély, -de l'espagnol arrancar ou De ,raptum, par apoc. rapt; d'où : Rapt. rapide. V.Rap, R.
rancar, De rapina, par apoc, rapinrà'où : Ra^ RAPIDE, IDA, adj. (rapide,ide) ; Rapi-
.
ffl. s. dérivé du lat. vradicare. pin-a^ Rapin-ur, Rapin-ur, Rapioun-ur. do, ital. esp. cat. port. Rapide, extrêmement
RANTELA, s. f. (rantéle), dl. Toile d'a- De rap par le changement dup en v, rav; vite.
raignée. Y. ïerûrïno; fig. Avez de ranl-elas d'où Rav-ir, ,
Rav-issa-ment, Raviss-ent, Ély. du lat. rapidus, le même, de rapere,
:
iavantlouseîs, dl. votre esprit est préoccupé, Rav-il, Ravage-ar, Rav-agi, Rab-i. qui enlève, qui emporte, c'est-à-dire, impé-
vous avez un bandeau devant les yeux, RAP, vl. \T. Rapt. tueux, véhément. V. Rap, R.
Éty. de
ran, contr. de aranes et de tela. RAPACE , AÇA, adj. (rapâcé, àce) ; Ra- RAPIDITAT, s. f. (rapidilâ) ; Rapidilà,,
\. Aragn ;R. pace , ital. Râpas, esp. port. Rapace, avide, ilal. Rapidnz, esp. port. Rapidilat, cat. Ra-
RANTELAT, ADA, adj. (ranlelâ, àde) ; ardent à la proie. pidité, célérité, vitesse.
«4HTU.OE6. Couvert de toiles d'araignée. V. Éty. du lat. rapacis, gén. de rapax ou Ély. du lat. rapidilalis, gén. de rapidi^
Aragn, R. du Spua^ (harpax),m. s. V. Rap. , las, le même. V. Rap, R.
RANTIALA, s. f. (ranliàle), d. bas lim. grec
Toile d'araignée. V. Teranina.
Dérivés : Rapac-itat, Rap-ina. RAPILHAR-, V. Grapîihar.
RAPACHINAR,V. Rabinar. RAPINA, s. f. (rapine);Ba^i«a, ilal.cat.
Ety. de ran, pour ragna ou araigna RAPACI, vl, V. Râpais. port. Rapina, esp. Rapine, action de ravir,
araignée, et dettafa, toile. V. Aragn, R, ,
RAPAGITAT,s. f. (rapacitâ) ; Rapacilà, parla violence, ce qui est ravi de celle ma-
RANTIALADOUR, s. m.(ronlialaddur), ital. Rapacidad, esp. Rapacidade port. nière, pillage, volerie,concussion.
â. bas lim. Houssoir, Voy. Deslerarinaire; Rapûcilat, cat. Rapacité,inclinationà,
pren- Ély. du lat. rapina, fail de rapen, pren-
par ironie,hommeou femme d'une taille très- dre et à ravir. dre. V. Rapace el Rap, R.
élancée. V. Aragn, R. Éty. du lat. rapacilas iiatis, m. s. Voy. RAPINAR, v. a. et n. (rapina) ; RapU
RANTIALAR,v. a. (rontialâ), d. bas lim. Rap,R.
Enlever les toiles d'araignée. Y. Desterani-
-.
nare, ital. Rapiftar, esp. Rapinhar, porl,
RAPADOR.vl. V. Rapayre. Rapinyar, cat. Rapiner, voler avec adresse,
naraAragn,R. RAPALHOON, s. m. (rapalbôu) dg. avec finesse, en abusant de l'emploi dont on
HANTIALAT,ADA,adj.etp. (rontialâ, Roidillon, petite portion de chemin dont ,
la est chargé.
àde), d. baslim. Nettoyé, balayé. V. Deste-
pente est très-rapide. Éty. de rajjiîiftelde f'act. ar. V. Rap, R.
nninal et Aragn, R. RAPAR, vl. V. Rampar. RAPINOR, s. m. (rapinûr). Nom qu'on
RANOLA, s. f. \].Ranula, esp. port, RAPAR , v. a. vl. Rapar, cat. esp. port. donne, dans le département du Gard, à la
cat. Ranella, ital. Ranule, tumeur qui se dé- Rapire, ilal. Ravir, prendre,saisir, enlever. pîe-grièche ecorcheur. V. Escourchura et
veloppe sous la langue. V. Granoulhcla. Éty. du lat. rapere m. s. V. Rap, R. Rap, R.
Ety. du lat. ranula, m. s. KAPARELA,s. f. ,(raparèle). V. Arrapa- Ély. Parce qu'elle vit de rapine.
RANVERS, s. m. (ranvèrs), Le revers man el Rap R. RÀPïOLAT, ADA, adj. (rapiolâ, âde),
,
d'une étoffe. V. Envers. RAPAT, ADA, adj. et p. vl. Enlevé, ée, d. lim. Établi, rattrapé, remis sur pied-. V.
RANVERSA A LA expr. adv. A la ren- saisi, ie! V. Rap, R. Ped, R.
verse, sur le dos. , RAPIÔORAR SE, v. r. d. de Barcel.
RAPATANARDA, s. f. (rapatanârde).
RÀNVOI, s. m. (ranvoi), prov. mod. Chauve-souris. Cast. V. Ralapenada. V. Arrapiounar,m. s. el Rap.
«apport, vents ou aliments qui remontent de RAPATEOU, ELA, s. (rapalèou, èle). RAPER, s. vl. Réprimande.
'estomac dans la bouche. V. Via, R. Avare, malotru, qui enlève, emporte tout. RAPOUNCHÔUN, s. m. (rapountehoun);
RANVOI,s.m. (ranvoi) ;
BETODR, EEKVOI, V. Rap,
R. BAPODKCHOD,BAMPOBCHODK,BEPOOÎtCHOt3N.7*aWl-
«ACTODA; Renvoi, envoi d'une chose déjà en- RAPATZ, vl. Y. Rapace, pon, enpiém. Ruiponoe, esp. Raiponse, Cam-
TOM. II. 2mc PARTIE. 121
KAT> RAQ
iOÎO RAP
RAPPORTIER, IERA, S. (rapourlîéy
panula rapunculus, Lin. plante- delà* fam. y BAQ
des Campanulacées, dont on mange la ra- iére). V. Rapourtur et Port,
R.
cine. V. Gar. Campanularadiée esculenla; De Tes
Gros. RAQUA, V. Raca.
leîs îàppourderspassoùn pas ben soun temps. :
RAPPELAR SE, v. r. Rappeler, se re- pa6cpS/a (rhapsodia), formé de paTrao (rhap- 3>ÏA1\'CHE la partie qu'an tient dans la main.
,
présenter le souvenir des choses passées. tô), coudre, etdeàcïi (ôdê), chant, c'est-à- HlÔKTÀNTS, les rangs de mailles qui vont de bas en
dire, chants cousus ensemble. haut. )
Ety. dé re-, ilér. et de appelar, appeler de TRAYERS, celles;qoi croisent_ les montants.
nouveau. V. Appel, R. RAPT, s. m. (râpl); Rapto, esp. port,
On dit se rappeler quelque chose et non de cal. Ratio, ital. Rapt, enlèvement d'une fille RAQUETA-, s. f.' à. bas lim. Crécelle.
quelque chose, je ne me rappelle pas cela, et pour l'épouser; elpar extension, enlèvement,, V." Esienebras.
non je ne m'en rappelle paS, on se lé rappelle butin. RAQUETA, s. f. (raquéle); PATA mi
et ons'en souvient. Ély. du lat. raplus, m.s. V. Rap,,R. DIABLE. Raquette ou caclier en raquelle,
RAPPORT, s. m. (rapôr); Rapporto , RAPTAR, vl. V. Reptar. Cactus opuntia, plante de la famille des
ilal. Rapport, récit verbal ou par écrit de ce RAPTILIAS, s. m. pi. d. vaud.Jîeplilès. Cierges ou Nopaîéés, qui croit' sur les ro-
qu'on a-vu ou entendu. Éty. du lat. reptilis, reptilia, qui ram- chers de la Basse-Provence, elleestorigi-
Éty. dera, itér. el de porl, porter de nou- pent, V. Ramp, R. naire de l'Amérique.
veau, parceque ce qu'on dit dans un rapport RAPTOR, s. m. vl. BAPAYBE. Raplor, La cochenille se nourrit sur plusieurses-
avait déjà été fait ou dit. Voy. Port cal. esp. port. Ratlore et Rapilore , ital. pèces de cacliers, mais particulièrement sur
Rad. , Ravisseur. le Cactus cochenilifer, Lift; ou Nopal. V.'
RAPPORT s. m. BEVEKGDT.Rapport, ce Éty. dulat. raplor, m. s. V. Rap, R. Cochenilha.-
,
que rapporle,-ce que produit une terre à»ce- RAPTOR, s. m. Raplor, cat. esp. port. Éty. A cause delà forme des lobes de sa
luiquila cultive, une maison à celui qui l'a Ratlore, ilal. Ravisseur. tige, qui ressemblent à des raquettes,
donnée en location, Un emploi^ une chargea RAPUGA, s. f, (rapùgue).; GBAPA, ABLOT, RAQUITAR SE, v. r. (se raquitâ) ; BM-
celui qui l'exerce. ABA-DE-BASIK, cHABBiouEET. Grapillon, petite CATIAB RASQTJETIAB BECATAB , BÉCATIAR,.-
RAPPORT, s. m. vAPooB, BOT. Rapport, d'arrière, , ,
grappe de raisin ; raisin saison ; on DESQTJITAB E5CCAB , BEPATIAR--, faite,BECASALAR.
vents ou vapeurs qui remontent de l'estomac le dit quelquefois d'une grappe entière eu Racquilter, se, réparer une perlé parli-
dans la bouche. V, Port, R. et Renvoi. d'une partie de la grappe et de la rafle. culièremenl au jeu;
RAPPORT , S. m. CODKFOBMITAT: Rap- Éty. du celt. rap, m. s. V. Rac, R. 2. Ély. de ra, ilér. el de quilar. Y. Qaiel,
port, conformité d'unechoseà un autre, con- RAPUGAIRE, s. ifii (rapugâïre) ; EAM- Rad.
venance, analogie. V. Port, R., BBUSCAIBE, BACAIBE. Grapilleur-, celui qui RAQUITAT, ADA, adj. el p. (raquitâ,-
Par rapport,par*appor,l, pour ce qui est ramasse les grappes de raisin qui sont res- âde); BESQDETIAT, BESCATIAT. Racquitté, ée.
de.„.. tées sur les sc-uehes après la vendangé; Y. Quiet,, R.
RAPPORTAIRE, Gare. V. Rapporlur. celui qui cueille après les autres.
RAPPORTAS, v. a. (rapourlâ); RAF- Ély. de rapuga el de aire. V. Rac, R. RAR
POUBTAB. Riportare, ilal. Reportar, cat. esp. KAPUGAR, v. n. (rapuga); CHABBIOO-
port. Rapporter, apporter une chose dû lieu I.AR, I.AMBBDSCAR, BACAB, REGLAHAB, ABLOTAB, RAR-, radical pris du lalin rarus, a, um,
où elle est, au lieu où elle était auparavant ; n'est pas con--
BOETELHAB Grappiller , cueillir les raisins rare, peu épais, peu serré, qui
apporter avec soi d'un lieu d!où l'on est qui sont reslés après la vendange; se con- densé ; planté de loin en loin, et dérivé du
revenu; tenter d'un petit gain., grec-âoatoç (araios) ,:m. s.-
Éty. del'itér. ra,,el déporta)?, porter, ou Ély. de rapuga et de DerarMs,, par apoc. rar; d'où : Rar-e,
du lat. reporlare,m: s. V. Port, R. ar. V. Rat, R-, 2;
On lit dans le règlement de police de la Rar, Rara-mmt, Rare par, Rar-elal,
RAPPORTAR, v. a. BEPODBTAB. R'ap- ville d'Aix, de 1569, art. 42: Ar-rar-ir.
porlare, ital. Rapporter, raconter, répéter ce « Et n'oseront aller rapugar raisins, oli- BAR ARA, (râr are) ; Raro, cat. esp.
qui s'est passé. V. Porl, R. , ,
ves ni amandes sans qu'il soit permis-par port. ilal. Clair, liquide : Soupa rara, soupe
RAPPORTAR, v. a. Rapporter, pro- une crie publique, à son de trompe, à-peine liquide-; clair semé, peu fourni.
duire, rendre. V.. Port, R. du fouet et autre arbitraire. » Ély. du lat. rarus.'Y. Rar, R.
RAPPORTARS'EN v. r. Se rapporter, RAPUGOUN, s. m, (rapugqun); RARA, s. m. (râ-râ). Moulinet fait avec
,
avoir confiance, ajouter foi. LAMBRA,
MODISSOLA-, MODISSELA BEPOGCETA ALA-DE- deux-noix vides, ou avec un morceau de
RAPPORTAT, ADA, adj; et p. (ra- , ,
BASIK. Dim. de rapugn, petite grappe ou tuyau de roseau, couvert de parchemin ;
pourtâ, âde). Rapporté, ée, selon le verbe. resle de grappe, grapillon.'V. Rac, R.. 2; joujou d'enfant. Gare.
Y.Porl,R,. ' RAPUGUETA, V. Rapugoun. 1 Ély. Ra-ra, csl une onomatopée.
RAR RAS RAS 1011
BABA, s. f. (rare). Sentier, petit che- «'. racl, et par addition de s, rascl, ou de RASA, s. f. d. de Barcel. Rigole qui sé-
min pour communiquer d'un champ
à un celle manière, radiculare, par addition de s, pare deux propriétés.
endroit dégarni. rasdiculare, rasculare ,- rascul, rascl; En vl. fossé, canal.
autre; clairière, d'où : Rascl-a et ses composés, Rascl-
Éty. V. fiar,R. Ély. Rasa, en catalan désigne un ravin,
.
BARAIHENT, adv. (raraméin); Rara- Rascl-e, ada,Rascl-ar,, Rasclad-ura, Rascl-aire, une fondrière.
Rascl-et.
menle, ital. esp. porl. Rarament, cat. Rare- De rascl, par une nouvelle apoc. rase,
RASADA, s. f. (rasade). Rasade, verre
ment, peu souvent, peu fréquemment. de vin ou de liqueur plein jusqu'au bord.
Ély. de rara et de ment, lilt. d'une ma- rasqu; d'où : Rase-aire, Rasqu-illw,Rab- 'Ély. de ras el de ada, rendu ras. V. Ras,
- ot, Rabot-ar, Rahus-ar, Rahus-at.
nière rare. V. Rar, R.
.
_ De rad, par l'interposition d'une n,rand;
Rad.
RARE, A, adj. (rare, are) ; Raro , ital. d'où BASADOUIRA, s, f. (rasadôuire),dl. V.
: Rand-a Rand-aire Rand-ar ;
esp'. port; Rare, qui n'est pas commun, qui Rand-al Ral-ura, Randa el Ras, R.
_
, ,
souvent excellent, précieux. ; Ralur-ar ; Rav-ouira BASADURA, s. f. (rasadûre). Lanture
arrive peu ;
V. Rar, R. Ravouir-ar;Raz-a, Ras-ier, Raz-or, Ras-, d'un chaudron, en lerme de barbier, la barbe
Ely. du lat. rarus, m. s. ouer,Raz-ura.
HAREFACCIO, vl- Rarefacciô,cat. Y. RAS, s. m. vl. Ras, esp. Setier, mesure
qu'on a coupée; en terme de maçon, arrase-
Raréfaction: de .capacité, dont on se sert dans les fiasses- ment.
BAREFACTION , s. f. (rarefaclie-n) ; Alpes, les fruits à coquille, elle équivaut
Ély. de ras etdeadura, l'action de rendre
Rarefacciô, cat. Rarefaccion ' esp. Ràre- à 'deux pour ras. V. Ras, R.
, panaux deux doubles décalitres el
facçâo, port. Rarefazione, ilal. Raréfaction. forme la cinquième partie de la charge. Avr. BASAL, dl. Esprevier, filet.
Ély! du lat. rarefactionis, gén. de rare- Éty, Alt. du lat. 'relis, filet,
BAS, ASA, adj. (râs, âse); Raso, ital.
faclio, m.; s. V.Rar, R.
esp. port. Ras, cat. Ras, ase, tondu de près, RASANT, ANTA, adj. (rasân, ânte).
RAREFACTIU, IVA, adj. vl. Raréfac- qui a le poil fort court. Ras, ase, plein jusqu'auxbords. V. Ras, R.
.
tif, ive, propre à raréfier. Ély. du lat. rasus,, m. s. V. Ras, R. RASAR, va. (rasa) ; BABBIHAB. Radere,
Ély. du lat. rarefaclivus, m. s. V. Rar, Rasa campagna, rase campagne, campa- ital. Rasuraf, esp. Raser, couper la barbe,
Rad. gne, unie.
les cheveux, avec un rasoir.
RAREFIAR, v. a. (raréfia) ; Rarificare Mesura rasa, mesure rase, mesure rem- Ély. de ras et de ar, couperras, ou du lat.
elRarefare, ital. Rarcfazer, port. Rarefa- plie sans être comble. radere. V. Ras, R.
cerelRarificar, esp. Raréfier, dilater, sans Mesura couma ou accuchada, mesure RASAR, v. a, Arrasar, esp. Arrasar et
augmentationde matière. comble. Rasar, port. Abattre une chose au ras d'une
Ély. de rare et de par pour ficar ou Vin de ras de cuva, vin de mère goulle. autre, raser une édifice, l'abattre à ras déter-
,
facere, faire, rendre plus rare, moins dense. Plen de ras en berla, plein bord à bord. re, receper, couper près de la souche; pour
V. Par,R. Lou temps ei bienras, d. bas lim. le temps rader, V. Arrandar.
RAREFIAT, ADA . adj. el p. (raréfia , est bien couvert. Éty. de Ras,- R.
âde) ; Rarefeilo
,
porl. Rarefacto , esp. RAS , prép. Res, porl. Ras, cat. Re/, tout RASAR, v. a. Rasenlare, ital. Rasar,
Raréfié, ée, dilaté par lé moyen du colorique contre, joignant, esp. port. Raser, passer tout auprès avec ra-
ou par une diminution de pression. JÏty. du !at. rasus. V. Ras, R. pidité.
Ély.derare et de fiât, faclus, fait, de- Ras d/i terra, rez de terre. Ély. de .Ras, v. c> R, - -
venu rare. V. Rar, R. Covpar un aubre ras de terra, couper un RASAR, v. a. Lanter, faire avec le mar-
RÂRETAT ,- s. m. (raretâ) ; BALETAT. arbre rez pied ou rez lerre. teau de petits agrémentssur urichaudron, une
Rarità, ilal. Raridâd, esp. Raridade, port. RAS, s. m. Avril. Pour glane d'aulx ou bassine, etc.
Raretat, cat. Rareté disette.; singularité; d'oignons, V. Resl. RASAR, v. a. Rasar, cat. Arraser, en t.
,
quajilé de ce qui est rare. RAS-DE-SOOO,s. m. d. d'Avignon. Rez-de- de maçon, couronner ou faire le cordon d'un
Ély. du lat; rarilatis, gén. de rarilas. V. chaussée. V. Pland-ped. mur de clôture, achever l'assise d'un mur,
«ar, R. BAS, Pour raia, coule, troisième pers. l'arraser.
RARIFICAR, v. a. vl. Rarificar, esp. de l'ind. pr. du verbe raiar. Ély. de ras et de ar, rendre uni, égal. V.
Rarificare, ital. Raréfier. Ras, R,
Casseto, grazau, poutarras,
Ely. du lat. rarf/acere,m. s. Penden qu'unversol'autre ras. RASAR SE, v. r. SE BABBIFIAR. Se raser,
BAR1FICAT, ADA, adj. et p. vl. Ra- Michel. se faire la barbe. '
réfié, ée. RASAR, dl. Pour ensevelir, Y. Enlerrar.
RARITAT, vl. Il signifie encore petit RAS-oErBLiE, s. m. Nom qu'on donne, RASAT , ADA, adj. et p. (rasa, âde). Ra-
nombre. dans le Bas-Lim. à une étoffe qui se fabri- sé, ée, tondu, démoli jusqu'à terre.
que à Tulle, avec la laine dès brebis el des Ély. du lai. rasus, ou de Ras, v. c. m. et
RAS moulons du Lot. de la term. pass. al,ada, rendu ras. V. Ras,
Éty. du lat. rasus, ras. V. Ras, R. Rad,
RAS, BASCL, BAD RAST, radical dérivé du f. C'est qu'on donne,
, RASA, s. le nom RASAT, s. m. (rasa) : BOCMETTA. Nom
latinradere, rads,rasum, racler, ratisser,
ôter en raclanl. Ménage Je fait venir de radi- aux environs de Tulle, à des espèces de ter- qu'on donne, à Nice, selon M. Risso, à la raie
culare, dim. de radere, et Wachter lui rasses que l'on soutient au moyen d'un mur. raboteuse, Raia aspera , dont la chair
Rasa-de-vigna, dans les vignes en pente est dure et coriace et qui dépasse rarement
donne une origine teutonique et le lire de
rachen, râteau race en anglo-saxon, d'où on forme des espèces de degrés au moyen le poids d'un kilogramme.
,
le lalin rasktlum, , râteau. des fossés, qu'on nomme de las rasas. Rér. Ély. Probablement nommée rase, à cause
petit RASA, s. f. (rase), dl. Talus de verdage. que les tubercules qu'on observe sur la ligne
Derasum , par apoc. ras; d'où : Ras , V. Ribar médiane de son dos, sont glabres. V. Ras, R.
Ras-a, Ras-ada, Ras-ar, Ar-ras-ar, Ras-
eta, Ras-ibus, Ras-ier, Ar-rasa-ment. Caufriguet (dis la Tabla), una rasa espignôusa, RASATS, s. m. pi. vl. BAZATS. Nomqu'on
De radere, parapoc. rad, el par addition S'en sounîguet ben sec, mes peidet ia \g)*on. donna, vers 1580, aux habitants de Provence,
de Rasd-ouira, Rad-ar ,
Xandun. qui avaient été ruinés parles énormes impôts
s, rasa; d'où : Ély. du lat. rasa, tondu, uni. V. Ras, R. que le comte de Carces, grand sénéchal et
Rad-assa, Radass-avre Radass-ar, Rad- du roi, leur avait fait payer.
eire, Rad-ôuira. , RASA, s. f. (rase). Résine, colophane, lieutenant Ély. derasafs, rasés, tondus, à qui il ne res-
De raslellum par apoc. rasiel; d'où : lerme deCuges,
Rasld, Raslel-ar,, Rasiel aire, Raslel-ier, Ély. Alt. de résina. tait rien.
Rasleou. RASA, s. f. Les bergersIdonnent ce nom RASAZIAR, V. a. Vl. BESAZIAR, BESACIAB,
radiculare dim. inusité, par apoc.
De aux brebis qui ont atteint l'pge de cinq ans. Rassasier. V. Rassassiarel Sat, R.
radhul, parsuppr., dedi,racul, par celle de qui sont rases. Y. Ras, R. L RASAZIAT, vl. V. Rassasiai.
1019. RAS RAS? -KA&
RASC, BASCJII, on fait dériver ce radical'.dui, chair savoureuse est de bon goût, et qui pèse
Êtyi du Ihf. ramra, on dé r-asclada et de
celt. racfi, du du bas brelon rasch, gale, tei- de cinq-hectogrammesjusqu'à un kilograrn. ura ; litt. chose raclée. V. Ras, R.
Éty. de rascâs, rude, piquant. V. Rase, Rascladura deis curatiers , surpoinl.
gne,, ou du latin radere,. racler, ratisser, d'où RASCLAIRE,s. ni; (rasclâïré);BASCATBE.,
lïespagnol rasca, étrille, et rascar, étriller. Rad.
De rasch, par la suppression de fi, rase;.. RASCASSABLANCA., S. f. TAPA-CODH, Racleur, celui qui racle; fig. mauvais violon..
Muau, à Nice. Le ras- Éty, de rasclar et de aire., qui racle. Y\
d'ùù : Rasc-a, Rase-as, Rasc-assa, Tîas- BASPECODB,BASPECOO>
cass^eta, Rascass-els, Rascass-ouira, Ras- peoon, tapecon ou le rat, Ufanoscopus sca- iîas,R.
cassrOus,R'asc-ous,R'asqu-eta, etc. he'r, Lin» poisson de l'ordre des Holobran- RASCLAR, v. a., (rasclâ) ; BASCIAHAH
RASCA, s. f.(râque) ; BAISSA, BA*SSA,FIKA,
. ches et de Ia-fam, dès-Jugulaires ou Auché- BAIBE. Raschiare, ital. Ruer , esp.. Racler,,
Ruschia, anc. ilal. Teigne, maladie noplères (à nageoires au cou)-, qui parvient- ratisser , enlever la superficie.,
BODIA.
du derme chevelu et du bulbe, descheveux., jusqu'à la longueur de trois décimètres.. Éty. du lat. radere-, m.s. V. Rus, R.
qui se manifeste par une éruption d'écaillés el Éty. V. Rascassa.. Rasclar dérobas-, ratisser des raves. . .
par des tubercules en forme de godets, glo* RASCABSA-ROUGEA,s. f. Un des noms- Rasclar la paret, frotter contre le mur:.
buleuxel irréguliers., de la truie de mer.. V. Escourpena et Rase, Rasclar un pei, écailler un poisson.
Éty. du-celt. rach, pu du bas brelon rasch, Rad., Rasclar la chamineya, ramoner la che-
gale, teigne. V..Rasc, R. RASCASSETA, S. f. (rascasséle); RASCAS- minée.
RASCA , S. f. RASQDETA BOÇGHA. Nom SET. Dim. de rascâs,
teigneux; on donne le Rasclar lounaveou, attendre à la porte,.
, Risso, à
qu'on donne, à-Nice, selon M. une nom de raseasselas, à une troupe dépolis-? narquetter;s'enfuir,s'échappersansdiremot,
maladie de l'écorce des oliviers qui produit sons qui se traînent dans la boue, devantla Dérivés : Rascla- chamineya Rascla-
,
une extravasalibn de la sève, exlraordinaire- -procession qui se fait à Aix.le jour de la fête dura , Rascla-ire , R'asclè, Rascl-el.
menlnuisible à ces arbres., ..Dieu. C'est l'Un des jeux ou amusements de RASCLAS-, s. f. pi. (râscies), d. baslim.
Éty. Y. Rase, R. celte processionqu'oncroitavoir été instituée Raclures. V. Rascladura.
RASCA, s. f. Nom qu'on donne, dans la par le roi René, pour rappeler, les plaies de Faire rasclas-, ne rien laisser , faire maii-
Haute-Prov.à.la cuscute. Y- Cuscula. l'Egypte-. sonnette.
Éty. de rasca, teigne, parce que c'est une Éty, de rascasel de efô. V. Rase, R: Éty. de rasclar. V. Ras, R.
espèce de teigne pour les-planles. V. Rase,. RASCASSETS,, s. m. pi. Y..Rascasseta^ RASCLAT, ADA, adj, et part., (rasclâ,.
Radi '. et .Base, R. âde) ; Raspado, esp. Raclé,.ée. V. fias, R,
- .
RASÇAGNADURA,s. f. (rasca gna dure), RASCASSOUIRA., s. f. (rascassôuire). HASCLAUSA, Y. Rèsclausael'Claus, R.
dl. Egratignure. V. Grafignadura el Rase, Teigneux. V. Rascassa et Rase, R.- RASCLAUSADA, dl. V. Rescldudada el
Rad; E-spitau deis.rascassous, teignerie. Clâus R.
,
RASCAGNAR, v. a.(rascagnâ), dl, Yôy. RASCAUT -,. s. m., (rascâou), dl. V. Re- RASCLAUSAR, dl. V. Resclaudar.
Grafignar et Base, R.. caliou. RASCLAUKAj.V.Resclauta et Claus,,
RASCALADA, s. f. (rascalâde).Nom qu'on RASCAYRE-, s. m-, (rascâifé),. dg. Voy.. Rad;
donne, àMonlpellier, selon M. Gouan, à la Rasclaire et Ras,R.. RESCLAUVAR'ï v. n. (resclaouvâ) ; BAS*
touzelle. V. Froumenl, Blad-blanc el Xôu- RASCHA, s. f. (râslse). On donne ce nou^ CIAOSAB. Moudre par éclusées.,
zela. dans le Bas-Lim. au fromage qu'on laisse Ély. de resclauva et de ar. \.daus,R.
RASÇAIiAR', v.a.-(rascalâ) ; BASCALHAB, ,dans le beurre,, lorsque la crème a été mal, RASCLE, s- nu (râsclé). .Ondée dé pluie
dl. Ecaler des noix, des amandes. battue. violente el de peu de durée. V. Ràissa.
RAS.CALAR,. v. a.dl. Tond^ raser la RASCHA-PEP, d. bas lim, V.. Arracha- Ety. de rasciar, qui racle V. Ras, R.
tête. ped d':. ,
RASCLE ,_s. m. Râle, oiseau. V. Rale^
Ély. V.
_
Ras, R,_ RASCHAL.s. m. (rostsâl) , d. bas lim. d'aiga.
RASCALAU, s. m. (fascalâou). Nom qu'on. Gendres chaudes. V. Rascaliou. RASCLET- s. m. Un-bouquinou le mâle
donne, en Languedoc, à la prune de damas RASCEAS, s. f. pi. (râscies) d. bas -linii.du lièvre ; fig. vieux débauché.
noir ou absolument du damas noir, petite Y. Rascladura et Ras, R.. ,
RASCLA, S. f. (râscle), dl. ÉASDOOIBA,,
RASCLET, s. m. BASCEETA. Racloir, es-
espèce, d'un violet foncé, commune et peu pèce
( de baguette de fusil, servant à racler
délicate; on donne aussi ce nom à une noix BASCODIAX., BASPA , BASPEA , BADOCIBA , FABTIr l'intérieur du canon ; ralissoire de tonneau,
sèche. VOBIRA , CAlMACa, BASC.LETA , RAIMATS , TALHE" de ramoneur, couteau à
RASCALIOU,et Raedera, esp. Ralissoire, coupe-pâte, parer, paroir.
TA.
instrument de fer ou de cuivre, servant à
Ély. de rasclar, ratisser.
RASCARIA, V. Recalioui Fairerasclel oumoussenrasclet, décam-
RASCAS , ASSA, adj. (rascâs, âsse); détacher la pâle de la huche ; ralissoire des
tonneaux. per, s'en aller. V. Ras, R.
BASCASEO.DS,.BÀSCEET, RASCODS,. BOIIIOUS.-Tei-
gneUX, qui est alteint de la teigne ; avare,
Éty. de rasclar. V. Ras, R. Aurion mwissen rasclet facli en autre terraîre.
crasseux; rude, piquant.. RASCLA-CHAMINEYA, V. Rjamou- La Bellaudière.
Éty. de rasca, teigne, et de R.
as. V. Rase, nur et Ras-:-,
RASCLET s. m. Un teigneux, une
Rad. RASCLAQA, s. f. (rasclâde), dl. Atteinte' tête ,
maladie passagère; rude secousse, volée
^ pelée. V. Rascâs.
RASCAS;-, s. m, (rascâs); Nom on
d'une espèce de figue, à Nice. SEIROLA. de coups de bâton. Ety. de rasclat, rasé. V. Ras, R.
RASCAS,, s...m. (rascâs), dl. Large croûte Ély. derasciar,.ratisser,.effleurer.Voy. RASCLET, s. m. (rasclé). Un des noms
de teigne. Ras.R. du râle d'eau. V. Rale-d'aigua.
Éty. de rascaetdu dépr, as-, V. Rase, R. RASCLADA', adj. dl. TOOSELA-BASCIADA. RASCLET-PICHOT s. m. Nom qu'on
,
RASCAS, s. m. dl. ÉASCASSA,. Dnepier- Froment ou tousellc à- épi ras et sans barbe. donne, dans le déparlement du Gard, au
rée, chaussée de ruisseau ou de ravin, mur Ély. de rasclat, ada. V. Ras, R. Poussin, Raluspusillus,Gm. Gallinulapu-
de soutènement d'une, terrasse. RASCLADOUEBA,s. f. (rosclodouire)., silla ,.Beschst ; oiseau de l'ordre des échas-
RASCASSA., s. f; (rascasse)... Arceau de d; bas lim, Rascador, port. Racloir, instru- siers, et de la fam. des Pressiroslfes ( à bec
maçonneriepratiqué au-dessus d'une porle ou ment avec lequel on racle racloire du étroit).
d'une fenêtre pour en décharger le linteau. neur.. ; ramo- RASCLETA, s. f. (rascléte): Ralissoire
V. Rascâs et ,Régala. Ély-. de rasclad et de ouira. d'un ramoneur, Y. Rasclet; coupe-pâle, Y.
RASCASSA, s. f. (rascasse) ; ESCOURPENA, V. Ras, R Rascla el Ras, R.
RASCLADURA, s, f. (rascladûre); RASCLILHOUN, S. m. BASCLITON- Nom
BASCASSQDIRA. Crapaud de mer, scorpine BAS-
RaSCllia-
CLDHA BA6CIAS,
scorpène rascasse, Scorpoena poveus,: Lin., tura , ital. Raedura, BASCIAS, BASCLEIRA. que porte, selon M. D'Anselme , le Ralhis
poisson de l'ordre des Holobranches el de la Rascladura,
, esp. Raspadura, port. stellalus.
cat.
fais,.des Céphaloles (à grosse tête), dont la I parties.qu'on.enlève Raclure,ralissure, petites RASCLURA, V. Rascladura el Ras, R.
en raclant,. RASCOMAXj dg. Ralissoire. Y. Rascla,
.,
RAS RAS RAS 1013
RASCODALHA, s. f; (rascouaille)., dg; ' Il est peu de fruits qui offrent une aussi" Lard-de-pouerc,
grappes volumineuses,
Provision-d'hiver. grande variété que le raisin, Virgile en regar- grains presque ronds, très-gros, blancs et
BASCOUALHAR, v.._n. frascouailla). dait déjà le nombre comme incalculable.. durs.
Blossir ; on le dit des fruits-acerbesqui achè- Sed netjue quam raulloer species, Manousquin,V. Plan de Manosca.
de' mûrir étant cueillis comme les- nec noraina qure sihtl
vent , Est nuraerus, neque enini nnmero.coroprendcrererertj.etc. Malinier, précoce, à grains ronds, blancs
TlêÛBS» Georg. Iï* vers. 103 elsuiv. et doux;
RASCOCS, V.
' • "
Rascas-el Basr>,.R..
- .
Pline en cite 80 et quelques variétés ; Gari- Muurvegue,mourvedeou catalan, à grains
BASCOUS,, OUSA, adj. (raseôus.ôuse)-, del, dans son Histoire des plantes des-envi- noirs, ronds et mous, il est moins agréable
dl. Pour teigneux, V. Rascâs el Rase, R. ronsd'Aixj. caractérise46 espèces de vigne ; -au goût que le boulelhàn.
rude au toucher; on nomme rascousas , les et M. Audibert, en cultive à Tonelle, près de Muscat ou muscadeou, le muscal, à grains
bajartes qui ne sont pas- entièrement dé- Tarasçon, 270 variétés-; Enfin, M. Bosc, qui blancs ou jaunâlres> très-doux, saveur parti-
pellicule intérieure, Sauv.
pouillées de leur ayail été chargé d'un travail général à su- culière;
RASCONDRE,v. a-vl. cacher. V. Rès- jet,-en avaitTéuni,.dansla pépinièreduLuxem^ ce
On croit devoir l'introduction de ce raisin
tondre et Escound, R, bourg, à Paris, près de 1^400 espèces. en France, au roi René;
BASDOCIRA, s. f. (rasdôuïre),dmi Cou- Nous donnerons ci-après les noms vulgai- Muscal nègre, à grains noirs, saveur mus-
pe-pâle. V. Rascla. res de celles décrites par Garidel, avec la quée, sujet à êlre piqué parles abeilles.
Ély. du laL rasoriutj qui sert à raser.-Y. traduclionde la phrasé latine qu'il leur à con- Muscat-de-pansas,- à grains Irès-gros;,
B(is,R. sacrée et nous y ajouterons les espèces lés durs ovales ou pointus blancs ; vigne en
BàSEGEAR, v. a, (rasedjâ), dl. Effleu» plus communes qui se sont introduites dans treille., ,,
rer, raser,.passer,tout près ; côtoyer , mar- notre agriculture depuis cet auteur. V. Gar. Mîiseal rouge, musc&l rouge, a grains d'un
cher sur les bords d'unchemin. p..492 el suiv. rouge noirâtre, saveur musquée. : .
Ély. de raSïet de egear. V. Rus, R'. Aubier, à grains ronds,, blancs et doux,, Depansa, V. Pendoulau;
. Pascau, grappes grosses,-à grains ronds-
RASEL, s. m, (rosèl). Réseau, tissu dé commun-à Aix.-
fil, et par analogie, Jes réseaux que les- in- Ouliveta ou testicule de gau, à grains et verdâlfes.-
secles forment sur les végétaux. oblongs pointus, d'un noir rougeâtre, saveur Pascau-blanc, grappes très-grosses à
RASET, ETA, adj, (rasé, été); BAZEI-. douce. grains ronds, blanchâtres, plus doux que, les
Rase, jusqu'aux bords. Gare. Ouliveta-blànca-, à grains blanchâtres, se précédents.
.
RASETA,, s. f. (raséte) ; BAZXTA. Ralis- terminant en cône poinlu, cultivé à-Venelles,. Péndoulau ou rin de pansa, à grappes
soire des poliers. Gare: à Rogues, et& volumineuses, à grains oblongs, très-gros,
RASETA., s. f. (roséle), d.ias lim. Ra^ Oulivela-negr-a; verdâtres, à peau dure, vigne en treillage.
sade : Beoure rascla-, boire à rasade. Aragnan, à grains ronds5 verdâtres, mous,. Pignoulet ou pinsau; à petits grains,
Ély. V. Ras, R; de saveur douce. oblongs et en grappes serrées, saveur très-
RASETA, s-f. Serge, légère étoffe" de Bàrbaroua>j à grappes grosses et à grains douce.
laine, mince et croisée qu'on fabrique en d'un rouge clair, souvent marbré, mous, Pinsan, V. Pignoulet:
Languedoc. Avril. V. ,
Ràs,R. ronds et très-doux.. Plan d'Arles, à grains oblongs, moins ai-
RASIBUS, prép. (rasibûs); BASOO BAS.. Barlantin, vigne en treille, grappes volu- gus que ceux de Vouliveta, noirs et doux.
,
Tout près, tout contre;, ras, rase,, mesure mineuses,. grains d'un noir rougeâtre et du Plan de Rourgougna,rA&wde Bourgogne.
bien pleine. volume d'une prune. Plan estran ou estrani, grappes volumi-
Ély. V. Ras-, R. Boutelhan; à grains gros, d'un noir rou- neuses, à grains ronds et jaunâtres,-marqués
RASIER.IERA, adj,,'(rasié, iére), dl. geâtre, peau tendre,-saveur un peu austère d'un poinl noir, saveur douce et agréable.
Rampant, anle. et acerbe. Plan de Manosca ou pimberl, à grains
Éty. V. Ras, R. Brun.; grains noirs, ronds, très-mous.- noirs, ronds, un peu durs, rendant un suc
Gatatan, grains presque ronds, noirs -et noir qui tache les lèvres, saveur agréable.
RàSIM, vl. Raisin. ,V. Rasin.-
RASIMAR, v. n. (rasimâ), impr. BIMAR;, mous. V. Mourvegue. Plan de sant Jean, à grains ronds et de
di. Fleurir, pousser des grappes; on le dit Clareta, tardif, à petits -grains, poinlus,- couleur blanche.-.
particulièrement,en parlant des oliviers : An d'un blancjaunâtre,,très-doux. Rbubier,
;
ta_ rimai, ils ont bien fleuri. Coucourdier, grains à très-gros et blancs. Roudelhal, à grains ronds, blancs ou jau-
Ely. de rasim,- grappe. V. Rac, R. 2.
Crouchut, grains oblongs, courbés, longs nâtres, à peau dure et à saveur douce.
à
de 4 centirnèlres, .d'un verd blanchâtre et Rousseli, à grains d'un rouge clair, com-
RASIMATjS. m. (rasimâ), dl. Du raisiné.
V. RasinelelRde,R. 2.r d'une saveur douceâtre. mun à Cugçs, d'après M. le docteur Reirrio-
Couloumbau, variété cultivéeà CugeSj-res- nenc.
RASIMIERA, s. f. (rasimiére) ; impr. semblanl au Pàscau, v. c. m-, Sale', à grains noirs, presque ronds, mous,
BBUEBA,HAETni. Une vigne haute, un haulin, Douceagna, précoce, à grains ronds, ver- d'une saveur moinsagréable que le boulelhàn,
espèce de treille ou cep qu'on laisse grimper dâtres et très-doux.
sur un arbre ; le raisin qu'elle produit donne
et le mourvegue.
•
un vin de mauvaise qualité et qui a toujours
Espagnencou espagnin,à très-gros grains, Tauliw ou taurier, grains noirs, ronds,
le goût de la lambruche. noirs, ronds et durs, saveur agréable, quoi- peau dure, saveur douce, agréable.
qu'un peu acerbe recouverts d'une légère Testicule de gau, Y. Ouliveta.
Ely. de-rasim ,
,
grappe , et de ura, parce fleur. Unis, à grains ronds, blancs, d'une saveur
que celle espèce de produitbeaucoup. Fouiraire,Y: Aragnan; aigre-doux.
V;fac,[L2. ceps en Gran guilheoume, rognon de coq, à grap- Unis nègres,. grappes très-allongées,grains
^fSIN, s. m. (rasïn);
;
niïdm, cat. Racimo, BIR, REIK, ABBESIS.- pes très-longues et très-grosses, à grains- éloignés, d'un rouge noirâtre, un peuacerbe.
esp. port. Ra'cemo, ital. noirâtres, du volume d'une petite prune. Unis rouges, grappe Irès-Iongue, à grains
naism, fruit
de la vigne, Grès pu grec, à grains -ronds y durs -et de roux et de saveur douce.
fin ^u 'at- -Tacemus, grappe. V. Rac, saveur douceâtre. Unis rouges dePerlus, grappes très-lon-
n . Gris, à grains petits, .de couleur grise et gues, à grains presque rouges, de saveur
Rasin agibil, raisin desséché. de saveur douce. douce.
W«, peou doou rasin, peau;; Jouanens ou juanens, précoce,.a grains Verdau, vigne en treille, grappes volumi-
Agi de rasin, grain de raisin. pointus, verdâtres, à peau molle, à saveur neuses, à grains oblongs, verds et de consis-
Mangear de rasins, Tr. manger du raisin.- douceâtre. tance ferme.
piangear un rasin, Le riom de joiianens, leur a été donné par- Tardarier, à grains petits,jaunâlres, durs,
mangerune grappe de
et non un raisin. ce qu'ils commencent à mûrir à la saint Jean. de saveur douce, commun à La Ciolat.
raisin:
Lds rasins Les vins célèbres de l'Hermilage,se font :
coumençoun à changear, le Jouanens nègres, précoce, à grains ronds
ra|flfl;çommence à tourner. noirs et doux.-- le rouge avec deux espèces de raisins qu'on
,
--
1011 RAS RAS RAS
Maroquin bourret, tardif, grains très- Servent noir, Hérault.
nomme la petite et la grosse syras, et le Soûle bouvier,
blanc, avec la petite et la grosse roussam, et gros, séparés, peau dure.
la petite et la grosse marsanne. classés dans l'ordre observé dans
Teinturier, ~ '..'.-' ..—
Vaucluse. -'
Lesespèces de raisins les plus connues à Raisins Ulliade, " Jîouches-du-Rhône.
Nice, sont celles désignées par les noms sui-
le catalogue de M. Audiberl, de JL834 Jjlliaderouge,. Hérault.-
el 1835.
vants : muscateo-blanc, pendulau, çlareta, Variétés ci grains blancs ou dorés, ronds.
verlanlin, espagnoou, passareta, braquet, :
-
sauvatiet, rosseà, rossan, bumeslia, uni, Assadoule,bouvier, Gard.
Variétés à grains noirs ronds. Augibeft blanc,
nègre. , . —
Alicant, Bourboulenquefrappade,, Vaucluse.
Rasin depaura, tardif, à grains gros, Lot. Clairette de Limoux, .
Hérault.
ronds et serrés. Aramon noir, Gard.
Courtanet, Lot-et-Garonne,. ii
Biron, Lot.
BLAKÇS. Bouteillan, Var. Doucet,.. .r- '
i
Rasin de lamagdeïeine, très-hatif, grains Brun fourcat, Bouches-du-Rhône. Gros alicant blanc,
•
,' Gard.- ;
' " Gufllandqux, ' Lot-et-Garonne,
moyens ronds et serrés. Brun gros, — Galard., ' Haule-rGaronne.
i
Ug'né, très-hâtif, grains gros, ronds et Calitor noir, Gard. ,
séparés. : Camareze noir,
Malaga blanc, Gard.
•' ,—'• .. :
Muscat, hâtif, grains .médiocres, ronds, Càuserbn, ' — gros, —. _
très-serrés. Canut noir, Loi. Maroquin blanc, -Hérault. ;
Malvoisie du marnésie, hâtif, grains pe- Catalan, .Bouches-du-Rtiône. Mausac blanc, Lot.
- ;
tits et très-serrés. .
Clairette de Die, Hérault. Muscat lokai, .Gard.
'
Muscat Grec ou d'Espagne, hâtif, à grains Pascal"blaf)c., Bouches-du-Rhône.;t
Conèzé noir, ' Gard.
très-gros, allongés et séparés. Dou.cinelle noire, Bouches-du-Rhône. PignoIe,t, —
Haule-Garonne. <t,
-
Juki, hâtif, à grains très-gros, ronds et Espar, * Hérault. Piqqepoule,
séparés. Estranger, Lot-et-Garonne. Plant de demoiselle, Bôqches-du-Rhône,
(
Doucet, hâlif, grains petits très-ronds, Grand plant, Gard. ' Planl.de Languedoc,
Prunyéral, Loi.
'
-_ —
très-séparés. Grenache, i
Calitor, hâlif, grains médiocres ronds et Grosguillaume, — Raisin del rapaud, ' j;
'Vaucluse. ,r-^
séparés-. Iragnan noir ' Gard. Raisin de Notre-Dame, Bouçhes-du-Rhône. \\
Golombeau, peu hâlif, grains petits, allon- Manosquain, , Roudeillat, ;
Bouches-du-Rhône. Rougeasse, ' Gard. j-
gés et séparés.
séparés.
Marfeuille noir,
Galet, peu hâlif, à grains gros, allongés et Maroquin espagnin,
Marseillais, '
Servan, peu hâtif, grains très-gros, allon- Materot,
— Gard.
Vaucluse.
Gard.
Semillon,
Servant blanc,
Ugne blanche,
- '
Lot.
Hérault!
:
LoUel-Garoime. £r
,,j
Bouches-du-Rhône. 'j,
gés et séparés. ,' Mausacnoir., 'dot. Ugnelombarde, ', Vaucluse.' - |j
Claretle, tardif, à grains petits longs et sé- M'ounesten, ' Var. Ugne de.malade Bouches-du-Rhône. "
,
parés. Mouslardié, Provence. Variétés, à grains blancs ou dorés, ovales. ::
Muscat de madame, tardif, grains moyens, Muscat rouge,
ronds el séparés. Negrel, " " - — Aragnan blanc, Rouches-du-Rhône. ^
Haute-Garonne.
Sadoula bouvier, hâtif, grains très-gros, Negretle, Bouches-du-Rhône. Aramon blanc, Hérault. ;'
ronds,'très-serrés'. Aymé d', Yaucluse. L
Panpegat, .Gard. "" -;
Bourbonnais, 'Gard,
Raisins connus aux environs de Nismes, Pascal noir, ' Var. ;
d'après sa Statistique. Peyran d'Espagne, Gard.
Cecan, '"-
: Calitor blanc,
—
Haute-Garonne, ...
'>!
' ;
Picardan gros, -Vaucluse. '
Piquèppule nok,: Gard. Clairette blanche, Bouches:du-Rhônë.
ROlÇ.
sorbier, Côluniba'u, Gard. !
Espar, très-hâlif, grains petits, très-ronds
très-serrés, donnantunvih Irês-coloré.
—
Plant droit,
Ulliade, très-hâtif, gros, grains allongés, Radavelle noir,
Raisin panaché,
Gard.
—
Vaucluse.
'
Bouches-du-Rhône.
Dure peau
Galet blanc,
Grand blanc,
,
Bouches-du-Rhône. c
Gard.
Haute-Garonne, é
^
séparés.
_
, -- Joannen blanc, - BoucheS;du-Rhône. i
Pique-poule,hâtif, grains très-petits, ronds Rive d'Aile, Lot.
Olivette blanche, '
peu serrés. Saint Jean rouge Hérault. — ~
Maroquin, tardif, grains très-gros, sépa- Tripier, ,'Alpes-Marilimès. Raisin blanc de pagez, Gard. K
rés, peau dure. Trompe chambrière, Bouches-du-Rhône. des dames, Bouches-du-Rhône. i,
:•• •.—
Ugne noir, Bajoulenc, Lot. (
__ Rousseau, Vaucluse.
BOUGES.
Muscat rouge, hâlif, grains serrés. Variétés à grains ovales, noirs. Ulliade blanche, ,Gard.
S!
- , „
Spiran v'erdau; peu hâlif, grains médio- Aspirant, Hérault. Verdat, .
Vaucluse. j
cres, ronds, peu serrés.
Pique-poùlè-bourrel, tardif, grains mé-
Carignan-,
Grand guillaume,
'.'.'• —
Bouches-du-Rhône.
. Variétés à grains gris
ou roses. ;
poudre avec la râpe ; polimm corps avec la RASSACIAMENT, s. m. vl.Rassasie- RASSURAR, v. a. (rassura) ; BASSECBBAII, !
râpe. ment. V, Sat, R. Rassicurare, ilal. Assegurar, esp. Assegu- '
Éty. de l'ail, raspen, m. s. on de raspa RASSADA, s. f. (rassâde), dl. Un des rar, port. Rassurer, rendre la tranquillité J
et de ar. V. Rasp, R. noms du gros lézard vert. V. Limbert. à celui qui est abandonné à l'incertitude,à la l
RASPAT , ADA, adj. et p. (raspâ, âde) ; RASSADA , s. f. V. Racada. crainte, à la terreur. £
Raspado, port. Râpé,ée. RASSAIRE, s. f. (rassâïré), d. deBar- Ély. de re augm, et de assurar,
, assu- -
Éty. V. Rasp R. celonnette. Hache-paille. rer d'avance. Y. Segur , R.
RASPAU, s. , m. (raspâou}. Criblure, Éty. de rassa, scie. Y. Rassaire. RASSURAR, v. r. Se rassurer, se re- ''
menu grain. V. Raspalh. RASSAIRE, s. m. (rassâïré). Nom. arté- mettre de quelque trouble.
Ély. du lat. res parva chose de peu de sien du harle commun. V. Bievre. RASSURAT, ADA, adj. et p. (rassura, ::
valeur. , RASSAR , v. a. (rassâ). Scier. Voy. âde). Rassuré, ée. V. Segur, R.
Sarrelar. RASTAGAGNA, s. f. (rastagàgne), dl. f
Que Tasias li dis, ma brunetto
, , RASSAR, v. a. (rassâ), d. de Thorame. Le bois mort des vieux arbres, et plus par- "
Quand cadun carregeavo ou ratpau ou grapîer.
Dioul.
Retirer avec un balai le blé qui est sous la liculièrement les troncs d'arbre el toutes les
paille, quand on foule. matières ligneuses qu'une rivière débordée
a
RASPECOU i s. f. (raspècou), et RASSAR, v. a. d. de Barcel. Hacher la entraine ; les menues broutilles, les pailles, i'
RASPECOUN, s. m. (raspecôun), Voy. paille, les gerbes. V. Ressar. etc. Ces matières, en se déposant au bord de
Rascassa-blanca. RASSAS, s. m. vl. Pénis. l'eau, quand elle baisse, indiquent jusqu'où
RASPELA, s. f. (raspèle). Nom langue- RASSASSIAR, v. a. (rassassiâ); Saziare, elle a été.
docien de la mâche. Y. Doucela. ilal. Saciar, esp. port. cat. Rassasier. Voy. Éty. du lat. slagnatio débordement, c*.;
RASPELAR, Y. Espirar. Sadoular. inondation. , i!
RASPET , s. m. (raspé) ,dl. RASI-EC. DU Éty. du lat. saliare, dérivé de satis,
assez, RASTANGA V. Vastranga.
, i;
râpé, ou vin qui a passé par le râpé, c'est-à- et de filer, ra pour re. Y. Sat, R. RASTE, ASTA, adj. (râste, âste). -
dire, sur du raisin nouveau. RASSASSIAT, ADA, adj. (rassassiâ,
Ély. de grapa, dérivé de racemus. Voy. âde) Saciàdo port. Rassasié, ée. Y. Sa-
;
_.,
Vida tous gramers ,
«ii
RATADA, V. Raladura el Rat, R. 2. tie-n) ;. BATAPODRCIEK. Casl. exp. prov. au celui de l'hirondelle des rochers. V. Aren-
RATA-D'AIGUA, s. f. Nom que porle, doula-de-roca..
dans les B.-du-Rh. la musaraigne d'eau, So- prorata, à proportion.
rexfodicûs, Pall. petit mammifère onguiculé RATAR, v. a. (ralâ) ; Ratonar, esp. ; Éty. Le nom de raleiroou et mieux rafai-
de la fam. des Plantigrades. Ralar, cal. Ronger comme les rats ou en roou,a été donné.à ces oiseaux, particu-
RATABURA., s. f. (raladûre) ; RATADA, parlant des rats... lièrement au premier, au martinet, parce
Mangeurederals, MM. Sauvages et Garcin, Éty..de rata,, souris-, et de Tact. ar. V.. qu'on croit qu'iLfait-lachasseaux rats. Voy
traduisent qé mot par rongeure, qui n'est 2?at,R.2., i2àf,R.2:.
pas.français. RATAR, v. n. Rater, manquer le feu, en RATEIROOU , Nom que M. Avril ap-
Éiy.derafaeî, rongé par les souris, et de parlant d'un fusil, d'un pistolet, etc..fig. plique à des oiseaux quin'ont aucun rapport
manquer son coup , ne pas réussir. entre eux. V. Petoua.
ura, litt. la chose rongée. V. Pat, R. 2: RATAS, s., f. pi..(râles). V. Ratounas RATELA, s. f. (ralèle)
RATAFIAT, s. rn,. (ralafiâ) ; RATAFIA.
; BEODSSA, BE-
Ratafia, cat. esp. Ratafia, liqueur composée el Rai, R. DOCSSA., MEOUFA,. MEOUSSA, MIALSA , BESCLA,
d'eau-de-vie, de sucre et des sucsde certains RATASSA ,. s. f. (ratasse),. Augm; de BESCLE , BATA , MELSA ,. MEOC-SA , BLESQCET ,
fruits.. rata , gros rat, grosse souris. V. Rat, R. 2.. BIESQOIK. Rate , viscère impair, situé dans
Éty. de ratafia, mol venu des Indes-Orien- RATASSOUIBA, s. f. .(ratassouire ) ; l'hypochondre gauche , entre le diaphragme
tales, selon Ménage ; corruption du français RATASOTJÉBA. On. le dit particulièrement
d'un et l'estomac.
rectifié, suivant Leibnilz, mais la véritable vieux.chien, pelé fainéant et qui n'est plus Éty. A cause de la forme oblongue qui !
origine de ce mot est tirée de res rata fiât, bon à rien, el fig., d'un fainéant,..d'un salU lui donnel'apparence d'un rat..V. Rat, R. 2. :
mots consacrés par nos anciens pour indi- gaud. RATER, s.m.pl. vl.Rats.V..Raf,R,2. ;
quer- qu'un acte ou convention quelconque Tout bon chin devent ratassouirat RATET , s. m. (raté). Un des noms lang.
était prêt à être signé. Alors l'amphitrion ou du petit grimpereau. V. Escala-peroun. I
la personne en faveur de laquelle on contrac- Éty. ?r Ély. Dim. de rata, petit rat. V. Rat, R. 2. '
tait, offrait un verre de liqueur à tous les assis- KATAT, ADA , adj. et part, (rata , âde) ; RATÉTA-, s. f. (ratéte) ; Râtela, cat. '
tants après le repas el avant que de signer,. Ralado, port. Ratonado, esp. Rongé par Ratoncilo, esp. Nom nicéen de la souris.
d'où le mot rata fiât, qui n'est qu'une altéra- les rais. V. Râla. C'est aussi une petite souris. '
tion de res rata fiai. Ély. de rafa,.. rat ,.et de la term. pass. Éty.derafa et du dim. eta. Y.Rat,R.2. l
RATAlRO.Ii,, s. m..vl. Petit, rat, taupe, at, ada, fait, c'est-à-dire, rongé par. les RATETAS, s.f. pi. (ratétes). Les que- r
émouchet.V. Rat, R. 2. rats. Y. Rat, R. 2. nottes ou dents des petits enfants..Y, Ra- !
RATALHOUN, s. m. (rataillôun) ; BECA- lounasetRat,.R.2. '
TAtHA,.iïATÀILLOUH,BETALHOCK, BETAIOCH, BE~
Quantei n'a de léis beous esprits. RATGE , A , V. Ragis, à.
TAEH, ROPGNADTJRA , BATATOUN, KESSOEKSALHA...
Dount leis ouvragis soun pecaire,. RATIAL, s. m. (roliâl), d. bas lim. i
Rognures, retaille, restes d'une étoffe que Ratais deis garris vo mousits, Membrane qui enveloppe les intestins des i
lkm a coupée. Dm la boulica d'un libraire. animaux, périloine, épiploon ,-mésenlère. i
Éty. de ra, itér. et de talhoun, .morceau, Gros. Éty. Probablement du lat. refe, refis, i
rognure. V. Talh, R, Creusé, marqué par la petite vérole, en filet, formé du verbe relinere, retenir. i
Quauquefachier delâcouelo divino parlant du visage, grêlé, picoté. RATIC ,_V. Relif. '.
V'alarga d'aperei lamoun RATATET, s. m. (rataté). Un des noms RATIEIRA., dl. el bas lim. V. Raliera
De soun esprit un ralalhoun. languedociens du petit grimpereau. V. Es- et Rat, R. 2. i
pourvue d'ailes. RATATINAT, ADA, adj. et p, (rata- sa principale nourrilure. iY. Rat, R. 2.
Ces petits animaux ont des dents,.des-tina,,
_ ade); AMOEEOEHAT BETITIGNAT. Rata- RATIER, s. m. Nom qu'on donne, dans.
mamèles et en général les mêmes organes ,
tiné, ée,, rapetissé, racorni; vidé, flétri, le département des Bouches-du-Rhône,se-
raccourci. V. Rat, R. 2.
que lés autres mammifères, desquels ils ne lon l'auteur de Statistique, à la soubuse.
diffèrent que parce que leurs membres sont RATATOULHA s,-f. (ralalouille) ; BA- V. Soubusa;~elsaà Avignon, à la Çressere-;;
,
pourvus de larges membranes qui leur ser-TATOUIA. Rogatons, restes d'un repas, sal^ lelte. V. Mouisset-rous.
vent d'ailes. migondis, galimafrée, aliments réchauffés, qu'on donne , dans le ;
L'espèce la plus commune, la chauve- mauvais ragoût; soupe pour les rats. BATIER-GBOS , nom
même département, d'après le même auteur,,
souris, proprement dite, est le Vespertïlio Ély. Ce nom a probablement été donné à à -l'autour. Y. Autour.
murinus; Lin. Celle qui a de très-grandesdes ragoûts faits-avec la raté,'des animaux. RATIËRA, s. f. (ratière) ; BATIEB , BA- (,
oreilles,l'oreillar,est le Vesperlilioaurilus-,
V.iîaf, R. 2.. Ra- '
Lin. on voit encore dans nos climats les TIEIBÂ.. Raiera, cat. Ratonera , esp.
RATAYQUN:, V. Ratalhoun et Talh ; R; tocira port. Ratière., souricière engin ;
Vesperlilionoclicula et serotinus. RATEIRA, s. f. vl. Ratera, cat. Sou- pour prendre , ,
les rats,
RATA-PENABA , s. f. Nom-qu'on ricière. . V. Raliera elRat, R. 2 Éty. de rafa et de tera. Y. Rat, R. 2.
donne, dans le département des Bouches- RATEIROOU, s. m. (rateïrôou) ; RA-
du-Rhône, à l'aigle-poisson. V. Lancela. RATIF, Alt. de Rétif, v. c. m.
TAiBoou. Nom arlésien du grand marlinet. RATIFIAMENT, s. m. vl. V. Ratifie a
RATAPENNADA, vl. V. Ralapenada, v. Martinet,oiseau... lioui.
RAT RAT RAD ton
RATIFIAR , v. a. (ratifia) ; CODEFIBHAB , RATOUIRA,s. f. (ralouïre). Râteau de \
Ratificare, ital. Ralificar, cat. jardin. Ach. V-, 7?as,R. Dans une robe on nomme :
niTB-icAB.
esp. port.
Ratifier, faire un acte par lequel RATOULHA, adj. des deux genres ( ra-
on approuve un
acte qui a été passé pour lôuille),
_ d. bas lim. Personne marquée de POCHE la lente latérale où l'on passe la main tl qui
,
soi. la petite vérole. correspondà la poche-
Éty. du lat. rafum facere, de ratus, as- RATOUN, s. m. (ralôun). Dim. de rafa. RAUEA, s. f. Roba, ital. Roupa, port.
suré, invariable, et de facere , faire. Voy. V. Ratouna elRal, R. 2. furet, homme qui
fla'.R-
RATIFIAT, ADA, adj.
' -,..„, cherche partout, qui furetle Gare, nom des
, et p. (ratifia, chats, d'après M. Reymonenq. ,
Y. Rat, R. 2.
Ce mol désignait anciennement toute sorte
de couverture, de meuble ou d'ustensile;
d'où le verbe Raubar,\. c. m; vl. butin,
âde) ; COEM-ESMAT, APPROUVÂT et mieux HA- RATOUNA, s. f. (ratôune); MIBGDETA bagage.
,
nncAT.
Ratifié, ée. BATODK, FDBETA. Pclit rat, petite souris. Éty, de l'arabe rauba, bardes. V. Raub,
Éiv.V. Rat,R. Ély, de rafa et du dim. ouna. Rad."
RÂTIFICAR, V. Ratifiar, comme plus RATOUNAS, s. f. pi. (ralôunes) ;^EATAS, Les bergers d'Arles donnent encore au-
usité. RATOC-NETAS , RATETAS. Quenottes, les nourri- jourd'hui, le nom de rauba, dans leurs
RATIFICAT, Y. Ratifiât, comme plus ces donnent ce nom aux huit premières dents voyages, à la réunion des objetsqu'ils trans-
nsiié. que les enfants poussent; ce sont les incisives. portent avec eux. A la rauba, crient-ils à
RATIFICATION s. f. { ralîficalie-n ) ; Ely. Ainsi nommées, à cause de la ressem- leurs chiens, quand ils s'écartent de leur
,
Ralificazione, ital. Ratificacion esp. Rati- blance qu'on a cru'trouver entre ces dents et équipage.
,
fcaçâo, port. Ratificaciô, cat. Ratification, celles des petites souris, ratounas. Y. Rat, Les vignerons donnent aussi ce nom à la
acte par lequel quelqu'un approuve un acte R.-2, partie du champ où ils déposent leurs vêle-
qui avait été passé pour lui. KATOUNEGEAR,v. n. (ralounedjâ). ments , souquenilles et vestes.
Éty. de ratificar et de ation, aclion de -ra- Fuieter, se fourrer partout.
Éty. derafoun, petit rat, et de egear; lilt. Au mes d'octobre
tifier V, Rat, R.
Qu noun a rauba que n'en ïrobe. Pr.
RATIGAS , s. m. (raligâs), dl. Atteinte, faire le petit rat ou comme les petits rats. Y.
ressentiment de quelque maladie, accès de Jlal, R: 2. HAUBACHïOU, Gare. V. Raubadis.
fièrre, Iremblemenl qui survient pendant RATS, EOOS, s. m. pi. Nom qu'on donne, RAUBABIS, ISSA , adj. et p. (raouba-
l'accès. aux environs de Montpellier,selonM. Gouan, diS, ÏSSe) ; BATJBATIOK BOODSATIÔK ROOOEA-
, ,
Ély, du grec faBafoç (rhathagos), claque- à la panisse-, Cynosuruspaniceus, plante de DIS, BAOBACHIOD.Facile à voler ou à être volé-;
ment des dents. Thomas. la fam. des Graminées, qui excite à voler, tentalif.
RATINA. s. f» (ratine); Ratina , esp. RATTRAPAR, v. a. et r. (ratrapà). Éty. deRaubar, v. c, m. et de is. Voy.
cat. Kelina, port. Ratine -, étoffe de laine , Rattraper, attraper de nouveau, atteindre, Raub R.
,
croisée et tissée, à quatre marches, et sou- recouvrer -ce qu'on avait perdu. RAUBABOO, s. m. anc. béarn. Voleur,
vent frisée. V. Ratinar. RATUN, s. m. (ralùn). Nom collectifqui V. Raub, R.
Éty. Suivant le P. Oudin du celt. ras, comprend toute l'engeance des rats, la gent RAUBADOR. S. m. VL-EAUBÀIKE. Roba^-
qui signifie laine,
, trole-menu de Lafonlaine. Y. Rat, R.2, dor cat. esp. Roubador, port. Rubalore el
,
M. de Roquefort donne pour radical à ce RATURA, Y. Escafadura. Robbadore, ital. voleur ravisseur.
,
motrelz, filet. Ély. du lat. rasura. V. Ras, R, Éty. de raubar et de ador, celui qui vole.
RATINAR, v. a. (ralinâ). Raliner, sou- RATORAR, Y. Escafar. Y. Raub, R.
mettre un drap à la frise pour donner à ses RAUBAIRE, vl. Y. Raubador elRaub-,
poils réunis par petits pelotons la forme de
EAU Rad.
petits boulons. " ,
RAU, s-, m. (ràon), dl. Du rôt. V. Rous- RAUBAIilEN, s. m. vl. Robament, anc.
RATINIER, ÏERA, adj. vl. BATJEB. M et Rost, R. cal. i?o6a?nieîi(o,esp.iîo6amento,ital. Pilla'
Capricieux, fanlasque. RAU, adj. vl. Lent, difficile. ge, volerie. Y. Raub, R-. '
RATIO,' vl. V. Razo et Rasoun. RAU , s. m. (râou). A'ent qui vient de l'Oc- RAUBAR, v. a. (raoubà); EDOOEAB, VOC
RATION s. f. ( racie-n ) : BACIOH BA- cident, approchant du -Nord, appelé Ouest, LAB. Robar, cat. esp. Roubar, port.
Rubare,
, , ilal. Voler-, dérober, escroquer , prendre ce
TIIK, RACIEK. Racion, esp. Raçâo , port. Nord-Ouest, el en latin circius. Sénèque ,
Rasione, ilal. Racciô cal. Ration, portion dans qui ne nous appartient pas pour se l'appro-
. ses questions naturelles , Liv, Y , art. prier ravir.
de pain, de viande, de vin de fourrage qui 17,
, en parlant des vents qui ne,soufflent qu'en Ély., de routa, équipage en général-, et
se distribue à chaque soldat, cavalier ou certains endroits, dit : Galliam Circius in-
matelot. festai cui oedificia quassanli, tamen incoloe de ar. Ce mot n'a du signifier, dans le prin-
Ely. du lat. ratio, dans le sens de me- gralias , cipe, qu'enlever les habillements, seulepro«
agunttanquam salubrilatemcoelisui
sure, règle proportion ou de rafus, ré- débeantei, divus certè Auguslus templum priétéque l'on eut de mobilière. V. Raub-,
glé, arrêté. ,V. Rat, R. , Rad.
illi, cum in 'Gallia moraretur et vovit el
RATIONAL,adj. VI.HACIOKAE.Racional, /ecif. Pline, Aulu-Gelle parlent aussi de ce RAUBARïA, s. f, (raoubarie). V. Rau-
esp. cal. porl. Ralionale, ilal. Raisonnable, vent, comme particulier à la Gaule-Narbon-
bilha et Raub, R.
rationnel. naise. Voy. Mislrau, el Ducange,au mol RAUBARÏA, s. f. vl. Rubaria , . cat,
Ély. du lat. rationalis, Roberia, anc. esp. Ruberia, ilal. Volerie,
Suppl. à Pellas.
m. s. Y. Rason, Circius, pillage, brigandage, usurpation.
Rad. RAUB, radical pris de la basselai. rauba,
Éty. de raubar, voler, et de aria. Y,
RATIONATIO, s. f. vl. Rationalion, raupa , robe, dérivé du celt. et de l'allem.
ug- de rhétor.
Raub, R.
raub, dépouille, rapine, volerie , ou de
RAUBAT-, ADA, adj. el part, (raoubà,
Rationatio, es cant hom demanda razo a l'arabe roubâ,
bardes.
âde): Rnbado, esp. Roubado, port. Volé,
De rauba, par apoc. raub; d'où : Raub-
se meteysh. Flos del Gay Sab. Des-raubal, Raub- ée. Y. -Raub, R'.
a, Raub-ar.Raub-aria,
RATJAR, vl. Y. Raviar et Enrabiar. ela Raub-ilha Rooub-ar Rooub-ilha,
, , , né faï tlelioiino graisso.
-Ja'.nai Ion pa rauba
RATJE,vl. V. Ragea. Roup-a. Roup-ilha. Foucaud.
RATO, vl. Y. jRafon. RAUBA, s. f. (râoube) ; BOOUBA. Roba, ïsAUSATlGU, ÏGUVÀ, adj. (raouba-
RATOIRE, s. m.,vl. Nid à rats; propos ital. cal. Ropa, esp. Roupa , porl. Robe,
indécent.
_
Y. Rat, R. 2. vêtement long ayant des manches ; habille- liou , iôuve). V. Raubadis et Raub, R.
HATORI, s. m. (ralôri), dl. Cautère. V. ment des femmes en particulier. RAUEATOHE, s. m. (raoubatôri).- Vol,
Cavlero. Éty. du celt.raub, qui en ail. signifie en- larcin, chose volée, volerie.
RATOCERA, s. f. (ratouére),dI. Cautè- core dépouille.
Ély. de raubat et de ori. Y. Raub, R,
re. Y. Caulero. Raubadedessoûla.Y. JvpounelRav.b,R. En vl. voleriej nillerie,
1020 RAU RAU RAU
RAUBETA , (raoubéte) ; GOEKELOON, RAUFELET, s. m. (raoufele), dl. Dim. RAUMIR, y. a. etn. (raoumir), dl. v>cM.
S. f. Roussir, faire devenir roux au feu, le linge,
GIBGACDÊL. Petite robe ; jaquette.
de Raufel, v. cm. petit râle. V. Rauc, R.
Éty. Dim. de rauba. V. Raub, R. une étoffe, du papier que l'on approche de
Ploura, gémis, et presque au raqufelet, trop près. V. Roussir.
RAUBILHA, s. f. (raoubille); BAOBABÎA, Es. ti, sou dis, aco que me gardavon ? RAUMIR, v. a. dl. Griller, flamber. V.
BOOUBILBA, BOODBIA, BOEPILBA, VIESTI. RO- Tandon. Flambar.
pilla, esp. Nom collectif-qui désigne tous
les habillements, toutes les bardes des fem- RAUFELOUS, OUSA, adj. (raoufelôus, RAUMIR, v. n. dl. Brouir. V, Gresiîhar
mes, et par extension, celles des hommes. ôuse), dl. Qui a le râle : Vois raufelousa , et Neblar. •
Éty. de rauba, robe, habillement, et de voix cassée, voix rauque. HAUMIT, IDA, adj. et p. (raoumi, ide),
laterm.it/ia, tout. V. Raub, R. Campana raufelousa, cloche fêlée, qui dl. Rissolé. V. Roussit.
KAUBIMEN , s. m. vl. Ravissement. sonne creux. V. Rauc, R. RAUQUAMEN, adv. vl. Roncamente, esp;
V. Raub, R. RAUGEA, s. f. (râoudge), dl. Pour Rauquement. V. Rauc, R.
RAUBIR, v. a. vl. Dérober, enlever, rage. V. Rabi et Rabi, R. RAUQUEGEAR, v. n. (raouquedjâ);BAO-
ravir. V. Raub, R. RAUGEAR, v. n. (r'aoudjâ), dl. Pour SALEGEAR , BADQOIEBEGEAR. RonqUear , tSÇ.
RAUBIT, IDA, adj. et p. vl. Ravi, ie, enrager. V. Enrabiar elRabi, R. Parler avec la voix rauque comme une per-
enlevé, dérobé. RAUGEAR, v. n. (raoudjâ), dg. Désirer sonne qui est enrhumée.
RAUBOR, s. m. vl. Ravage, pillage , ardemment, brûler d'envie. Ély. de rauc, rauque, et de egear. Voy.
brigandage. Y. Raub, R. Jlaougeaoj-dens ma pet d'entende la musique.
Rauc, R.
RAUBULA, s. f. vl. Petite robe. Voy. Verdier. BAUQUERA, vl. et
Raub, R. RAUGEOUS, adj. et n. pr. vl. RAUJOOS. RAUQUËRIA, vl. Y. Rauquiera.
RAUC, RADCH RABQO, radical pris du Enragé; qui a la rage; furieux. Y. Rabi, R. RAUQUESOUN , s. f. ( raouquesôùn ).
latin raucus a,, um enroué, qu'on fait Cast. V. Raucugi.
, ,
venir de ravus, qui a la même signiûcalion, Dis l'aiiîmal raujous à l'agnel espam-it. RAUQUET, adj. vl. Rouquilo, esp. Dim.
et dérivés l'un et l'autre du grec Pp^YXoç Bergeyret. de Rauc, v. c. m. un peu roque, rude ou
(bragchos), enrouement ; roukel, en bas RAUGNAR, v. n. (raougnâ), dl. Pres- sourd.
bret. signifie, râle de la morl ou des mou7 sentir: Lou cor me raugna, j'ai un pres- RAUQUEZA , vl. V. et
rants. sentiment. RAUQUIAR, vl. V. Rauquegear.
De raucus, par apoc. ou de bragchos, RAUGOR, _
OSA, adv. vl. Enragé. V. RAUQUIERA, S. f. vl. BADQDEZA, KAO-
par apoc. et suppr. de 6 , ragch, et chan- Raujous et Rabi, R. QCEBIA, BAEQBEZA. Ronquera, cat. esp. En-
gement du a en M, rauch; d'où: Rauc, RAUGUELHAR, v. n. vl. Râler. Voy. rouement. V. Rauc, R.
Rauc-a, Rauca-ment, Rauch, Rauch-a Rauc, R. RAUQUI6E, s. m. (raouquidgé), dl. Y.
Rauchrun,Rauc-ugi, En-rauch-ir, Raugu-, RAUJA, s. f. (râoudge), dl. Pour rage. Raucugi el Rauc, R.
ige. V. Ragea et Rabi R.
De ravus, par apoc. rau, rau; d'où : Ar- , RAUQUILHEGEAR, dl. V. Rauquegear
liomé el Rauc, R.
rau-c , En-rav-agn-at, Rauf-el, Rauf- Mes quin aquel es ben enferounit
que
De coulero et de raujo es tout eslah'ournit.
,
HAUQUILHOS, vl. V, Rauc.
elet, Raufel-egear Raufel-ous. Hillet. RAUQUltHOUS;,dl. B0-0Q0H.HOS. Y. Rau-
RAUC, AUCA, , adj. (râouc, âouque) ;
RAUJAR, vl. V. Enrabiar et Rab , R. qua et Rauc, R.
BAUCB , BAECOBS, RAUQUILBOCS , RAEFELOES ,
RAUJEN , adj. vl. Rosé, de rose, ver- RAUQUILIGE, s. m. dl. V. Raucugi d
EAKFELOES, ABRAo. Ronco, esp. Rouco, port. Rauc, R.
Rauco, ital. Ronc, cat. Rauque, enroué, meil, pariant du teinl. V. Ros, R.
enrhumé, dont là voix est âpre. RAUJOUS, V. Raugeous et Rabi,R. RAURE, vl. Raser. Y.Raire.
Éty. du lat. raucus, m. s. dérivé de RAULET , s. m. (raoulé). Nom qu'on RAUS, radical pris de la basse lat.
HABZ,
ravus, enroué. Y. Rauc, R. donne dans plusieurs contrées de la Pro-
, rausea, que Ducange fait venir du français
RAUCAMENT, adv. vl. Rauquement. vence , au roseau ordinaire. V. Canabiera roseau, et que Vossius lire de l'allemand
Éty. de raucà et de ment. Y. Rauc, R. salvagea. raus, d'où les Belges ont pris riis, sarment,
RAUCH, CHA, adj. (râoulch, tche). V. RAUMA, s. m. vl. Rhume. V, Rhooumas. jet, scion. ''/';...- -
Rauc, R. RAUMARIA, s. f. vl. Pèlerinage. De raus : Raus, Raus-a.
RAUCHUN, s. m. (raoulchûn), et RAUMAS, V. Rhooumas elRh, R. De raus, par le changement de s en z,
RAUCOUS, V. Rauc, R. RAUMASILHAS, f. pi. (raoumasilles), s. raus; d'où : Raus, Raus-el, Raus-et.
RAUCUGI, s. m. (raoucûdgi); dl. BECBODSIEBODMS. Reliefs de table, ce qui RAUS; s. m. vl. BOS. Roseau. V. Raus,
BAEQUIGE, reste des viandes servies. Rad.
BAEQOILIGE, BOOUCCCI, BOAQDESOEK.RaUqUiCe,
port. Raucité, enrouement, altération de la Ély. de l'esp. remanecer, rester, être de Raoul, nom d'homme.
voix qui est rauque et embarrassée, produite reste. RAUSA, s. f. (râouse), dl. BACZA. Lie,
par un rhume. RAUMAT, s. m. vl. Râle, râlement. V. tartre. V. Gréa.
Ety, du lat.. rattcjfas, le même, de Rauc, R. Éty. du celt. selon, M. Aslruc.
cari, être enrhumé. Y. Rauch, R. rau- RAUMATIC, ICA, adj. ( raoumalic Dérivés : Raus-at, Raus-ous.
ique). Solitaire, désert. , RAUSA, s. f. vl. RAESAH. Nalle de roseaux.
Car par ma figalpu vielhugi Ély. du lat. eremus, désert, solilude.
Noun tirassa que raucugi. : RAUSA,
s. f. d. bas lim. Fane. Y. Pam-
:j>a et Raus, R.
Brueys. Mais si lou segnour fa que d'aquesto n'escapy VRAUSAN, vl. V. Rausa. ^;
Et qu'en luec raumatic aqttel pendut
RAUDEL, S. m. Vl. RAC8EU, BAOS, attrapy RAUSAR, dl. V. Gresar; pour rogner.
Roseau. BABZA. Ben Jy faray eentir la initial de
mon uiau. *-" -
. Y. Rouigar.
Ély. Ce mot La Bellaudière.
ne viendrait-il pas de l'esp. RAUMATS, vl. V.
RAUSAT, ADA, adj. et p. (raousâ, âde),
raudal, torrent, sur les bords desquels les Rhooumas. dl. Enduit de tartre. V. Gresal et ifawsa.
RAUMI, s. m. (râoumi), dl. V. Roustun.
roseaux croissent? RAUMIDA, RAUSOUS, OUSA, adj. (raousôus, ôuse),
RAUFA, s. f. (râoufe), d. bas lim. Faire s. f. (raoumide),dl. On dit au dl. Plein délie, bourbeux, lartareux. Voy.
raufa, faire rade. V. Rafla. propre, la roussissure du linge, le grillage Rausa.
RAUFEL, s. m. (raoufèl); ROC™., dl. euilles,d une volaille, la brouissure des arbres ou des
et fig. Raumida RAUST , AUTA, adj. vl. Rost, anc. cat.
Le raie de la mort. V. Granoulhas. au de febre une at- Rôti, ie, brûlé, aride; raide, rude. V. Rost,
Éty. du bas breton roufcef. V. Rauc, teinte de fièvre. ,
R. Raumida de som, envie de dormir. Rad.
RAUFELEGEAR, v. n. (raoufeledjâ), Lafuelhaaagutuna RAUSTIR, v.a. vl. Rôtir. V. Roushrti
dl. Râler. V. Granoulhar et Rauc R. raumida, la feuille Rosi, R.
de mariera été furieusement brouie.
HAUT, s. m. vl. Rôti.
RÀU RÀV RÀV 1021
BAOT, vl. H ou elle romp, sépare. RAVANASSA, s. f. (ravanâsse). Nom RAVE, vl. Radis. V. Raifort et
BAUTA, s. f. vl. Cithare, harpe, guitare. qu'on donne, aux environs d'Hières, au rai- . Ravanet. s. m.
RAUYA, s. f. d. béarn. BAUYE. Rage. V. fort sauvage. Y. Ravanelael Rab, R. RAVELIN, V. Revelin.
RoM, R- RAVANASSA-FERA, s. f. (ravanâsse- RAVELA, s. f. (ravèle); RAFANAGE.Nom.
RACZA, vl.
, ,. „
Y.Rausa. fère).
v Fausse roquelle. Gare. V. Rab, R. nicéen du sparus hurta, Sparus hurla, Lin.
RAOZA, s. f. vl. Roseau, jonchaie. Yoy. RAVANELA, s. f. (ravanelle). Nom avi- poisson de l'ordre des Holobranches et de la
RauzdeïRaus, R. gnonnais du CaMle rugola Myagrum fam. des Léiopomes (à opercules lisses), dont
HAOZAR.v. a. vl. Battre, atterrer, ter- rugosum, Lin. plante de la fam. , des Crucifè- la chair est tendre et a la longueur de trois
rasser, rogner. res siliculeuses, qu'on trouve parmi les décimètres.
RAOZAT,adj. et p. Vl. BACZATZ, BAOZEf. moissons. RAVENAS.s. m. (ravenâs). Gare. Voy.
Chassé, mis en déroule, . Ety. Dim. de raba ou rava, petite rave. Raifort et Raba.
HAUZEL,s. m. vl. RAOZEU. Roseau. Y. V. Rab, R. RAVENTAR, v. n. (raveintâ). Abonder,
Raus et Raus, R. RAVANELA, S. f. RAVAKASSA, BAVAKISE- rée, en parlant d'une marchandise ou d'une den-
RAUZEL, S. m. V'1. BAOZEIS , RAEZEDS. Est aussi le nom qu'on donne au faux- c'est-à-dire, qu'il y en a pour choisir et
Campagne, la pleine campagne, Faurier; ro- ta.
raifort,flap/ianus raphanislrum, Lin. plante pour rejeter. Gare.
seau. V. .Raus,
R. de la fam. des Crucifères siliculeuses. Yoy. RAVENTAT, ADA, adj. et p. (raveinlâ,
E lerba els rauzeus. Rab, R. âde); BEVEHTAT.
Rebuté, ée, rejeté.
RADZET, s. m. (raousé). Nom qu'on don- RAVANET,s. m, (ravané). V. Raifouerl. chose RAVENTAT, s. m. (raveinlâ). Rebut,
ne, à Nismes, au roseau
à balais. V. Raulet el rebutée, rejelée. Gare.
Éty. Dim. deravaou raba.rave. Y.Rab,
Raus, R.
Rad. RAVIA,vl. Y. Ragea.
RAUZET, vl. adj. et p. V. Rauzal: RAVIAR, vl. V. Enrabiar.
RAVÀNILHA, V. Ravan.
RAUZEU, vl. V. Rauzel et Raus, R. RAVIDAS, dl.(ravidàs). V. Charpinous.
RAOZIER, s. m. vl. Naltier, ouvrier en RAVANISCLA, s. f. (ravaniscle). Nom RAVIDET.s.
Ianguëd. de la ravenille. V. Ravanela et bedos. m. (ravidé), dl. V. Bedin-
roseaux. Rab, R.
Ély. de rau?, roseau, et de ier. Y. Raus, RAVAR, et comp. V. Revar.
RAVIGOUTAR, v. a. et r. (ravigoutâ).
Rad. Ravigoter, rétablir les forces, remettre en
RAVAS, s. m. Peau de blaireau. Avr. vigueur.
RÀV RAVAS, ASSA, s. (ravâs, âsse) ; RAVAH, RAVIN, s. m. (ravï'n) ; BABIK. Ravin, lieu
Moulon et brebis à laine gros- la ravine creusé. V. Vabrê.
sière et à lêle pelée, commundans le Piémont queÉly. du celt.a rabin. Ach. V. Rh, R.
BABAS, RABAT.
...
RÂVAGEAR, v. a. (ravadjâ) ; GASTAR
ctiASTAs. Ravager, faire du ravage, dévas-, et dans la Savoie.
ter... Ély. V. Rabas. RAVINAGI, s. f. (ravine). Ravine, dé-
bordement d'eau de pluie qui se précipite des
ravagi el de ar. Y. Rapï R-
Ély. de Une ordonnance de Jean, duc de Calabre, montagnes. Gare.
RAVAGEAT, ADA adj. el p. (ravadjâ, du 10 décembre 1456, en défendait l'entrée RAVIOLA s. f. (raviôle) ; REVIOLA, BAYO-
,
âde). Ravagé,ée. V.- Rap, R. en France. ,Rissole, viande hachée
LA, BEJOUEBA. qu'on
RAVAGEUR, USA, s. (ravadjûr, use) ; RAVASCLADA, s. f. (rayasclâde) ; BAVAS- fait cuire dans la poêle enveloppée dans de la
EATAGEAiBE,
Ravageur, euse^ celui, celle qui CLAS.
Ondée, averse, Y. Raissa; volée de pâle.
ravage. coups de bâton. Gare. V. Resclauvada et Éty. du lat. radiatus, d'où radiola, ra-
RAVAGI, s. m. (ravâdgi) ; BAVAGE. Rava- Rh, R.
ge, dégât fait avec violence et rapidité, désor- RÂVÂSCLAS, s. m. (ravasclâs), d. m viola.
dre causé parles maladies, parles passions.. RAVIOS, adj. vl. Enragé. V. [Enrabial,
Lavasse. V. Raissa et Rh, R. Rabios, vl. et jRaot, R.
Ély. de la basse lat. rapagium, formé de RAVASSAR, RAVIR, v. a, (ravir); EKEEVAB. Ravir,
repère. V. Rap, R. RAVASSEGEAR, et enlever de force, causer un transportde ravis-
RAVAIRE, Pour rêveur. V. Revaire. RAVASSIAR, itér. de Revar, v. c. m. et sement el de joie.
Ravaire ie boutas, jaugeur. Rev, R. Éty. du lat. rapere, m. s. V. Rap, R.
RAVALAR, v. a. (ravala). Ravaler, avi- RAVASSOUS, OUSA, (ravassôus, ôu- RAVISAR SE, v. r. (ravisa) ; BEVISAB. Se
lir, abaisser, déprimer. se), d. bas lim. Rêveur, rabâcheur. V. Rev, raviser, changer d'avis, prendre un meilleur
Ely. de ra, ilér. et augm. de val, en bas, Rad. parti.
eldear, mettre plus bas. V. Fat, R. 2. RAVAUDAGI,s. m. (ravaoudâdgi).Ra- Ély. de ra, itér. et de uisar. V. Vis, R.
Ravalar una niuralha, ravaler un mur, le vaudage , raccommodage de méchantes har-
•
crépir de haut en bas. desà l'aiguille, besogne malfaite, faite gros- RAVISSAMENT, s. m. (ravissaméin).
sièrement. V. Val, R. Ravissement, enlèvement fait avec violence,
BAVALETA,dl. V. Rebalela.
REVALHA,s.f. (ravâille), dl. Frefin, RAVAUDAIRE, s. m. (ravaoudâiré); BA- extase, transport d'admiralion, de joie.
Éty. V. Rap, R.
VOOEDAIBE, BAVAEDEGEAIRE. Rabâcheur. Voy.
alevin. V./rouan et Val,R.
RAVALHAR,v.a. (ravaillâ), d, m. Fouil- Rababeou et Val, R. RAVISSANA, s. f. (ravissâne). Un des
ler, creuser. V. Val, R. 2. RAVAUDAR, v. n. (ravaoudâ) ; BAVAD- noms que porte la clématite, en Languedoc.
RAVALHOUN dl. V. Rabalhoun et DEGEAB, BAVOOODAR , TBA5SEGEAR.
RaVaUder, V. Entrevadis.
Varalh; Tout vai ,à ravalhoun, tout est à tracasser dans une maison, fouiller partout, èinte) RAVISSENT , ENTA ,. adj. (ravissèin ,
vau-l'eau. V. Val, R. 2. arranger des hardes, les placer, raccommo- ; BAVICBEKT. Ravissant, ante, qui enlè-
RAVAN s. m. (ravân) der, revenir sur Ge qu'on a dit. V. Ravagear. ve par force, qui transporte de joie, d'admi-
, ; BAVAXBA VEI-
M™, BATATALHA,GARABBSTA,GOIBBA, GDIBBDS-
, Ëly. du lat. readvalidare, fait de re, ilér. ration, agréable et réjouissant.
Éty. de ravir. Y. Rap, R.
**, «EltDDALBA,
FEISSALBA, BAVARIEHA. Fre- et de validare, formé de validus, solide, ré-
lm,blanchaille, petits poissons de différentes tabli, V. Val, R. RAVISSUR , s. m. (ravissûr); Rattore et
espèces, que les pêcheurs vendent à bas pris, RAVAUDARIA, s. f. (ravaoudarie). Ra- Rapitore, ilal. Raplor, esp. Ravisseur, celui
alevin, petit poisson qui
sert à peupler. vauderie, discours niais, bagatelles , choses qui ravit.
RAVAN, s. m. Se dit aussi d'une infinité de rebut. V. Val, R. Éty. du lat. raplor, m. s.
de choses mêlées
et de peu de valeur, des RAVAUDEGEAIRE, Y. Ravaudur et RAVIT, IDA,IA, adj. el p. (ravi, ide,
chinons, des rebuis des marchandises, etc. Val,R. ie). Ravi, ie.
RAVAN, s. m. Mouton de Savoie. Voy. RAVAUDEGEAR,V. Ravaudar et Val, Ély. V. Rap, R.
Ravas, Rad. RAVITALHAMENT, s. m. (ravitailla-
RAVAN Le pignon espèce d'é- RAVAUDUR, USA , s. (ravaoudûr, use) ; méin). Ravitaillement,action de ravitailler.
, s. m. ,
jonpe qui se sépare du chanvre quand on BAVAEDEAIBE. Ravaudeur, euse, qui dil des RAVITALHAR, v. a. (ravitailla); Vel-
'babille. balivernes, des sornettes. Y. Faf, R. tovagliare, ital. Ravitailler, pourvoir uni*
1022 RAY RAÏ »AZ
_
place de guerre de nouvelles provisions de :»AYNA,vl. Dispute. V, Raina. RAZIGAR, vl. V. Radicar.
bouche. RAYNA, vl. Grenouille. Y. Rana. •
RAEIGAT, ADA, adj. et p. vl. EAZIKAT,
RAVIVAR,v. a. (raviva); Ravvivare , RAYNART , s. m.vl. iîa«arï,.anc. cat. Enraciné. V. Enracinât.
Éty. du lat. radicatus. Y. Radie, R'.
ital. Avivar, esp.port. Raviver, rendre plus Renard ; fig. fin, rusé, matois. V. Reinard. RAZIM, s. m. vl- Raisin. V. Rasin et
vif, redonner de l'éclat à une couleur. RAYOLA, V. Raviola..
RAYOOU, s. m. (rayôou) ; BAYOOEET., Rac, R.%'
.
tour du moyeu comme les rayons de lumière chirer, tourmenter. zonador, esp. Ragionalore, ital. Raison-,.,
autour d'un corps lumineux. Ély. de rayssa.ou raissa et de ar.
RAYA, s. f. (raie), d. m. BAI, «AIR, BAJA, neur , argumentateur , discuteur, avocat.',!
RAYURA, ( reïûre ) ; Rigatura , ital. V. Rason, R.
RAGÏ,RAGEA,RATocs. Raggio, ital. Raya,esp. Rayadura esp. Riscadura, port. Rayure,
Raia, port. Raja, cat. A la raia doou soû- manière dont , RAZONAIRE, s. m. vl. Avocat. Y. Ra-r-
leou, aux rayons ou à l'ardeur du soleil, trait une étoffe est rayée. zonador el Rason, R, ~
Ély. de ray et de ura. Y. Radi, R. RAZONAMÈN S. m. vl. REZOSAMEK. .;
de lumière, rayon de lumière. ,
Éty. du lat. radius, m. V. Radi, R. Raisonnement ; reproche, réprimande, ob-~
s. ,RAZ servalion ; discours, défense, prétexte. V.':.
Ce mot est quelquefoispris pour le soleil Rasounamenl.
lui-même. ~
RAS-A-jos , expr. adv. En bas. RAZQNANSA s. f. vl. Observation, re-J
La raja venia d'espelir, le soleil com- RAZ, prép. V. Ras. ,
montrance, réprimande, correction. Voy. 1;
mençait à paraîlre. RAZA, s. f. vl. Compte : Pauzar la
RÀYQA,.Y.Rajada. Rason, R. ?
raza, faire rendre compte. Sauv. Y. Ras, R. KAZONAR, v. n. vl. EASOSAB. Razonar,7
RAYANT , V. Rajant. pour race , V. Raça.
KAYAK, Rayar, port. esp. Y. Rajar, RAZAIN, vl. Y. Rasin. esp. Raisonner, expliquer, exposer, dis-~
Regar et Radi R. courir ; act. vanter, prôner, célébrer ; jus-
, RAZAS, s. f. pi. vl. Droits, impositions, tifier disculper; blâmer, accuser, répri-t
RAYAREOU, s. m. (reyarèou). Tuyau d'où razounar, payer les droits ou les impo. , médire;
mander,
d'une fontaine ; pissot d'un cuvier de lessive. silions. avouer. Y- Rason,, R. et
Gare. Resoun.
HAZEDOR s. m. vl. Raedor, esp. RAZONAT, ADA, adj. et p. vl. Raison-i,
RAYAS, s. m. (ra'iâs),d. deCarp.Lavasse, Raseur, coupeur, ,
rogneur. V. Ras R.
grosse pluie. V. Raissa. I5AZIC, s. f. (razic), dl. Racine. V. Ma-
né, ée; jusliflé, Y.
le verbe. h
RAYAT, s. m. (raïâ). Etoffe qui a des rina et Radie, R. EAZOR, vl. Y. Rasour et Ras; R. !;
raies de diverses couleurs. Gare. Razic de eueissa, l'aine. V. Lenque. ' EAZOS, s. f. pi. vl. Droits, impositions.;
RAYAT ADA adj. et p. Rayado, port, KAZICAR vl. V. Radicar.
RAZOUER, dg. Rasoir. Y. Rasour el.
V. ,
Régal, R. ,
2. Ras, R.
esp.
RAYMQNDSS, s. m. (reïmôundM»^ ee
v^ RAZICAT,, ADA, adj. et p. vl. Enraciné, RAZURA, s. f. vl. Y. Rasura. ï
;
f ; arrache, ée. V. Enracinai
Raymondis, nom d'une pièce de monnaie et Derrabat. RAZZA, s. f. (râlse) ; Razza, ilal. Non\
ÏSAZïER, adj. vl. BAZIBBS. Ras, de ni- qu'on donne, à Nice, selon M. Risso, à la
d'argent qui avait cours autrefois en Pro- veau
avec le sol, Valais rosiers. Y. Ras,R. raie ronce, Raia ru6«s,Lin. poisson de.
vence. KA2EERA, s. f. (rasiére). Conduit de
R&YMOUND nom d'homme (reimôun); 1 eau. l'ordre des Trémalopnés, et delà fam. des(
, Plagiostomes (à bouche transversale), dont
HEIMOIJH.. Raimondo, ital. Raimundo, esp. Ély. de rheô. Y. Rh, R.
Raymond. la chair est d'un bon gôùt, et dont le poids
KAZEGAMENT, s. m.'vl. .Racine, V. va jusqu'à dix kilogrammes. !
L'Eglise honore 9 saints de ce nom. * Racina. Ély. de l'ilal. razza, raie.
]
RAZ REA RER 1/iOQ
Alaraiemozaïque,Raia mosaica, Lacep. REALA, s. f. Coquelicot Avr. Voy.
raie bicolore, Raia bicolor .
Rouala , REBALAR.v. a. ( rebalâ ). Relancer,
Risso à la ,. et Rh-, R. rabrouer, repousser par des paroles dures.
, poissons du même
Risso, genre. REALA-JAUNA, s. f. Pavot cornu, V. Rambourrarel Bal, R.
Avril. V. Herba-de-peiriera.
RE REALGAR, s. m. (realgâ) ; Rejalgar REBALAR.V.a. REDARAR, TIHASSAR, BA-
BALHAR , REBALHAR, RABALAB, EMBAHAR. En-
RE vl. Pour rein. V. Rens.- esp. cal. Risigallo,MA. Réalgar, nom que, traîner, emmener; racler: Rebalar Voula,
les anciens donnaient au sulfure
BE-S. f. vl. Ren, Re, Res, anc; cat. senic rouge d'ar- racler le fond delà marmite ; Rebalar qu'au-
Chose; objet, personne ; s. m. rien, quel- ou arsenic sulfuré rouge natif, il est qu'un en passant, entraîner quelqu'un en
V. Ren, gran re, grande quan- d'un beau rouge, et sa poussière est jaune
ooe- chose. orangée.
passant.
tité; précédé d'une négation, nulle chose, Celle substance est composée de 70 Éty dere, ilér. de bal, formé de balaet
rien'dûtout; adv. pas point, nullement. parties d'arsenic et de 30 de soufre, ce qui de ar, entraîner comme une balle, emporter
doit montrer à ceux qui l'emploient pein-
RE, dl. Fait en re, recule. ture, en comme un fagot, V. Bal, R.
RE, radical dérivé du latin res -, ra-, servir.. avec-qu'elle prudence ils doivent s'en REBALAR SE v. r. dl. Se Iraîner avec
ciose, ou du grec pitu (rhézô), faire. Ély.
,
peine ; et fig. ramper devant quelqu'un.
De «s, par apoc. re; d'où : Re, Ren , REBALETA DE, expr. adv. (dé rebaléle) ;
Re^el Reela-menl, Re-al-ital, Re-al-si- REALH, vl. V. Royal. HE REBARETA ou DE BEVAEETA Terre-à-terre :
ir-ren, Re-publica, Re-public-ain. REALISAR, v. a. (réalisa); Reàlisar, Jitar una peira derebaleta,. jeter une pierre
ar- port. cat. Realizar, esp. Réaliser, rendre .
HE, s. m. (ré) ; Re, ilal. esp. port, cat.i réel à terre ou à la surface de l'eau pour lui faire
Re, la seconde note de la gamme, ut, re. et effectif, convertir en argent comptant. faire des ricochets ; Lou juec de rebaleta, le
RE, s. m. vl. Roi. Y. Rey el Reg, R. Ély. de realis réel, et de jeu d'écorche-cul. V. Resquilhela. De reba-
qui réel. Re,R. , ar, rendre
RE, inilialif, pris du latin marque V. leta, au figuré, signifie avecune entière sou-
réduplicalion-,. retour renouvellement et REALISAT, ADA, adj! et part, (réalisa, mission, avec révérence.
, âde ) ; Realizado, port. Réalisé, ée. Y. Re,
quelquefois augmentation. REBALHAR, Y. Rabalhar et Bal'', R.
RE, itératif, paraît être une abréviation Rad. REBALHET, s. m. (rebaillé). Son de
de rurnwlat. qui signifie, de nouveau, une REALISATION,s. f. (realisalie-n); Rea- cloche que l'on donne au moment où le prêlre
seconde fois, et par. extension, .à plusieurs lisaçao, port. Réalisation l'action de réa- va monter à l'autel.
liser. Y. Re, R. . , Ély. de rabalhar, ramasser, rassembler,
reprises.
Re-dire, dire une seconde fois. REALITAT, s. f.(realilâ) ; Realtà, ital. parce que c'est à celle sonnerie que les per-
Re-faire, faire de nouveau. Realidad esp. Realidade , port. Realitat, sonnes entrent dans l'Église: V. Bal, R.
,
Re-cercar, rechercher,chercher avec soin. cat. Réalité, existence réelle et effective. REBALUN , s. m. (rebalùn).Restes d'un
Re-pastar, pélrir de nouveau. Éty. du lat. realitas, italis m. s. Yoy. repas. V. Ralatoulha.
Re-legner, teindre une seconde, une troi- Re, R. ,
REBAN, vl. Rs ou elles perçoivent.
sième fois. REALRIE, vl. Reaime, cat.Y.Royaume. REBAR , dl. V. .Revar et Rev R.
RE, indiquant relour, en, arrière, vient REALMENS,adv.vl. REALMEN..Réarment, REBARAR, V. Rebalar elBal, , R.
probablement du lat. refro.-> cal. Réellement. V. Reelamentet Re R. REBARBA, V. Rhubarba.
Re-flux, reflux, flux, en arrière. REAUME, s. m. vl. Royaume. Y.Reg, ,
REBARBEOU, s. m. (rebarbèou). Bar-
Rt-poussar, repousser, pousser en ar- Rad. billon ou dardillon, petite languette.aiguëdu
rière. REAVER, v. a. (reâvé)l Ravoir, avoir hameçon située près de-la pointe, et dirigée
,
Re-femr, référer, de re, et de fero, porter de nouveau, recouvrer. en sens conlraire, servant à empêcher le pois-
en arrière.. Ëly. de re el de aver, avoir de nouveau.!! son de se débarrasser une fois qu'il est pris.
lie-four, tour en arrière. Y.Hab, R. Éty. deoaroei, barbeou, petite barbe, et
Re-cusar, de re et de cudo-, frapper en de la prép. ilér. re, double poinle. V. Barb,
arrière. REB Rad.
RE, augmentatif, vient du lat. re, il se REBARBEOU, s. m: Le grain que l'on
chaoge quelquefois en red. REBA, s. f. (rèbe), dg. Tribut des paysans fait tomber, enbatlanl les gerbes. V. Barba.
Re-tournir, retentir. à leur maître. Jasm.
Ély. iîeoa-eslune aller, de Rêva,Y. cm. lesREBARDELAR, v. a. (rebardelâ). Battre
Redoundant,.de unda et de re, abondant. gerbes pour en faire tomber le grain,
De re, par l'addition euphonique de d , BEBABEOU, V. Repepiaire. Gare. Y. Èsbarbar.
red;d'où:Red-ernption,rachat;Rédaction. REBAGNÀ, adj. el part, (rebâgne), dl. Se rebardelar, v. T. se rebéquer.
De re, par suppr. de e devant les radicaux Être humide ou le devenir. V. Bagn, R. REBARIR, v. a. (rebarir) ; ESTREMAR,
qui commencent
par une voyelle. REBAELAR, v". a. vl. Redonner , rendre. BECATAR, BEJOCGKEB. Renfermer, metlre en
R-abatlre, abattre de nouveau, une se- Ély. de bailar et de re, itér. lieu de sûreté, rassembler ce qui était épars.
conde fois, ou abatlre tout à fait, complète- REBAIRE, dl. V. Revaire et Rev, R. Ély. de re, itér. el de abarir, conserver.
ment. REBAISSÀR, v. a. (rebeissâ) ; BEBEISSAB. RËBARïT, ïA, adj. et p. (rebari,ie);
R-appelar, appeler de nouveau." Rebaxar, cat. Rsbassare, ilal. Dégorger, ESTHEMAT. Renfermé, mis en son lieu à sa
terme de tanneur. Gare. ,
place : Ben rebaril, bien mis , bien habillé,
EEA •Éty. de re, itér. et de baissar, baisser. Y. vêtu proprement.
REABLE, s. m. V. RabalhounelRable. Bas, R. REBARRAR,'v.a. Rembarrer, rejeter
REACTIE, s. m. (reaclif). Réactif, on REBALADA, s. f. (rebalâde), dl. Femme avec indignation. Avr. V. Barr, R.
donne ce
nom, en chimie, à tout corps qui, perdue, une gourgandine, femme qu'on ra- REBASSET,Y. Babassel et Bas, R.
en agissant sur un autre; en décèle la nature. masse en passant: Y. Bal, R. KEBASSïTE,AU. de Rebussite, v. c. m.
Ely. de re, itér. el de actif, qui agit sur REBALADIS ,'s. m. (rebaladis); TIKTA- REBASTIR , v. a. (rebaslir) ; BASTIR MAI.
ouréagii. V. Act, R. MARHO , HEVALADIS , dl.
Tintamare,bruitqu'on Rebâtir, bâtir de nouveau, bâtir une seconde
REACTION, s. f. (reaclie-n) ; fait en traînant quelque chose; train, em- fois^-
EEACTIEH.
Rcazione,-ilal. Rèaccion Reacçâo
esp. barras , remue-ménage : L'a de rabaladis, £«ï3Ëtv..de re, ilér. et de bastir. Yoy. Basl,
porl. Reacciô, cat. Réaction
,
action réci-, il y a du train. Rad. 2.
proque. V. Act,R. , REBASTIT, IDA, adj. et p. (rebasli,
REAL, ALA, adj. vl. Reale, cat. esp. Aqui non n'y a quazi persouno ide). Rebâti, ie. V. Basl, R. 2.
Port. Reale, ital. Réel, v.
Qu'on saclvaquest rebaladis. REBAT, S. m. (rebâ), dl. BEIBE-SODBEL.
c. m. et Re, R. Michel, '
La réverbérationdu soleil. Y. Réverbération.
REAL, ALA, adj. Real, port. esp. cat.
Koyal, aie. V. Royal, ala et Reg, R. - REBALAOïS-, adj. (reballis). Ramassé , 1 Ély. de re, itér. et de oafre, renvoyer. Y.
Calera rèaîa, galère royale. objet traîné. Desanat.- >
Safr, R.
1024 REB REB REB
REBAVURA, s. f. (rebâvure). Ebarbure, Rebénir, bénir une secondefois,
REBAT.s. m. et rabaf, terme du jeu BENEsm MAI.
Ély. de re, itér. et de benesir. Y. Dire R
de quilles et du jeu de paume, action de bavochure, on le dit des inégalités ou barbes ' '
rebattre. V. Bafr, R. que laisse le Irait du burin, des rebords que REBENJA , dl. V. Revenge.
REBATEGEAR , v. a. (rebaledjâ) ; Re- le marteau fait faire sur là tête des ciseaux, REBENS, dl. V. Grapasses et Moun,
baplizar, esp.Rebalezar,porl.Ribattezzare, etc. Avril. V. Bav, R. vl. Ribaciare, ital. dilhas.
ital. Rebalejar, cat. Rebaptiser, réitérer le REBAYZAR,v. a. REBEQUET, s. m. (rebequé), Dim. de
baptême. Rebaiser, baiser de nouveau. rébec, mauvais violon de village.
Éty. de re, et de bayzar. Y. Bais, R.
Éty. de re el de. bategear. Y. Rapt, R. Jo mi semblo vezer inlrar limbous, timballos
REBATEGEAT, ADA, adj. et p. (reba- Rabeca, porl.
REBEC, s. m. (rebèc), dl, Rebeca et Violous et rebequets, rislres et verlegalloi'.
Rabcl, esp. Ribeca, ital.
tedjâ, âde); RebàHzado, port. Rebaptisé, ée, Aujourd'hui mauvais violon de village.
La Bellaudière,
baptisé une seconde fois. V. Bapt, R. Anciennementce mot désignait un violon
REBATEIAR, vl. V. Rebalegear et REBERTAR, v. n. (reberiâ), dl. Res.'
Bapt,R. sans autre acception. V. Rossa et Bouquin. prendrait'
sembler ; Reberta Cupidoun, on le
Ély. du port, rebeca,rabecaonarrabeca,
REBATEMENT, s. m. vl. Rebatimenl, pour Cupid.on. V. Ressemblar et Retraire. ]
cat. Rebatimento, esp. port. Reballemenl. probablement dérivé de arlabeca, cbant REBERTAR, y. n. vl. Se souvenir :'
Étv. dé re, ilér. el de batemenl. Y. Balr, lugubre. Reberta te, souviens-toi.
Rad." REBECAIRE, ARÉLA, s. (rebecâïré, ' REBERVELHAR, d(. y. S'esperlugar',
RÈBATRE , V. Réballre el Bafr, R.
REBATTAGI, s. m.
reliure d'un
(rebatâdgi)
Gare.
arele) ; BCBECCSA REBECAIBA REBEQUAIBE ,
LEKGOR ,
; BEDAT- raisonneur, BEBEQEEB,
,
REBECEB.
,
Quj Se I'CbéqUe ,
qui épilogue sur tout, qui a tou-
et Vigil, R.
REBES, dl. V. Rêves.
REBESSINAR, y. a. (rebessinâ),
'
d.{
Rabat, tonneau. jours la dernièreparole.
TAGE.
REBATTRE, v. a. Rabattre, diminuer, bas liin. Retrousser pour donner le fouet;*
Ély. de rebecar el dp aire, qui se rebéque. fig: faire à quelqu'un une sévère réprimande.^
retrancher du prix demandé ; en terme de
tailleur, rabattre, aplatir les coulures. V. V. Bec, R. V. Ferf,R. ^
veau ou sur ce qui a déjà élé brodé. mauvaise humeur ou de colère qu'on témoi- repousser.
Éty. du lat. repulsare, repousser. Voy.
Ety. de re,ilér. el de brodar. Y. Bord, R. gne à quelqu'un. V. Bouff, R. But, R. |
REBRONDACHAS, s. f. pi. (rebroun- REBUFFAR, v. a. (rebufâ), d. bas lim.
datches), BEBEFAR. Repousser quelqu'un avec aigreur.
REBUTTR, v. a. (rebutir), d. baslim, ,
Avr.Y.RebrondalhasetBrond,R. V. Bouff, R. m. s. que Rebutar, v. c. m. etBuf, R. \
REBKON0ABA, s. f. (rebroundâde) ; .
REBUZAR, v. a. vl. Rebuter, repousser;
BECDRAGE, BEBHocKDAGi. L'action d'élaguer REBUGA-BARTAS, s. m. (rebûgue-
bartâs, dl. et gasc. BODLAN. Croissant, instru- emousser, détériorer ; radoter.
et d'émonder les arbres. Y. Rebrondar. RÉBUZAT, ADA, adj, et p. vli Rebuté,
Éty. de re itér. de bronda, branche ment en forme de faucille, emmanché sur
cou- une perche, dont on se sert pour émonder ée. V. le verbe. ;
pée, et de la term. pass. ada. Y. Brond, R. les haies et les arbres épineux. REBUZO, s. L vl. Radotement, de re- :
REBRONBAGI, Voy. Rebrondada et buzar, radoter.
Brond, R. REBUGAR, v. a. (rebugâ), dl. et gasc.
REBRONDALHAS, s. f. pi. (rebroun- Émonder, ébrancher. V. Esbranchar. REBUZON, A, expr. adv. vl. A rebours,
fiailles) ; REBUGAT, ADA, adj. et part, (rebugâ, à reculons. !
EROKDILHAS , HEBRONDACHAS', HE- éde), dg. Émonde, ée, taillé, ée, élagué. REC
WOOKDU.HAS , EEBOTJNDUN, BEBBOONDlLHAS BE-
,
ÉmOUdeS REBULET, ETA , s. et adj,. ( reboulé
CBEH , POBDILHAS BECUBADIS.
, qu'on
branches superflues , âte) ; BIBODLET. Courtaud, aude ; trapu, ue., rtEC,s. m. (rèc), dl. Ruisseau qui coule
a retranchées des V. Tap-de-hr.~'in„ au milieu des rues. V. Pafaf.
arbres; les élagures.
Ély. de re, de brondas, branches, et de Ety. Ail. M ^boulet, formé de re, de Rec mairal, ruisseau principal.
la lerm. alha, toutes les branches inutiles ooufoe el d: -', petite boule. V. Bol, R. Las aïgos an ta fort cresciit le rec mairal ,
qu'on a coupées. V. Brond, R. RBBÙX-5'.^i.;, v. n. (rebouillir); Que les paures roussis n'un jusques al pitral'.
BEBOD- Et ailleurs :
REBRONBAIRE, s. m. (rebrondâiré) ; \ LHIB , BEBooiH. RebulUr, cat. Ribollire, ilal.
RECERAIRE, EIBUSCAIBE SECULAIRE. EmOiI" RëLùtiiiiif, bouillir de nouveau; fermenter; L'un tomba âins un rec, l'autre âins un fangas.
deur, celui qui émonde,
,
élague ou taille les
'
on le dit particulièrementdes végétaux, qui, Les recs an debourdut per loulas las eàrrieras.
1
tas , achever de remplir les tonneaux. Voy. cher. Y. Cel,etR. 2. plus près de la racine. V. Cap, R.
Uliar. RECELADA, s. f. vl. Embûche, cachette. RECEPAT, ADA, adj. et p. (recepâ âde);
RECAUFFAR, Y. Rescauffar. Ély. de re el de celada, cachée. V. Cel, CEPAT.
Recepé, ée, fig. dodu, bien nourri. ,
lim. et imp. RESSOOCGUT. Reçu, ue. V. Re- pissé reçu donné par écrit pour attester ,
pû, ûde). Reçu, ue. V. Reçut et Cap R. 2. V. Cel, R. 2. Ély. du lat. Receplacutum, R. V. Cap, '
, RECELUR, USA , s. (recelûr, use) ; RE- Rad. 2.
Graci noun allenduda Adj. recevable, convenable.
;
m. s. V. Claus, R.
Réclusion, esp. Réclu-r datien.
siô, cat. Réclusion,'emprisonnement.
port., Reconvenlion
et Recuper, R. RECOMENSÀR yl. V. Récoumensus. , Ély- du lat. reconventionis, gén. d.ere-
,
RECOBRAMENT, s. m. vl. Recobra- BBCOMfflAMBAB, vl. V. Recoumandar. conventio m. .s.
ment, cat. Recobramienlo , anc. esp. Reco- RECOE2PENSACIO, vl. Y. Recompen- ' RECOOUGUÊT,
, Avril. V. Revelhoun.
bramenlo, port. Ricoperamento, ital. Rachat, satio. RECOR, dl. Tardif. V. Regor.
recouvrement, reprise. RECOBSPEWSAR, vl. V. Recompensar. RECORDA, Altér. de Récolta , v. c. m.
Éty. de re, itér. de cobrar et de menf. V. .
RECOE2PENSATIQ, S. f. vl. BECOMPEK- REGORBAMEN , s. m. vl. Recorda-
Recuper, R. SACIO. Récompense, compensation. V. Re- mienlo, anc. esp. Ricprdamento , ilal. Re-
RECQBRAR, vl. Recobrar, cat. V. Re- çoumpensa. cord cat. Souvenir.
coubrar et Recuper, R. REGQMPTAR, v, a. (recountâ) ; BECOOM- Ély.,
de recordar et de men, action de se
' RECOBRE ,dl. (recôbré) ; Recobrô, cal, PTAB. Recontar, esp. Recomptar, cal. Ricon- souvenir. V. Cor R. ' "
esp. A pâte de recobre, à facullé de rachat. lare, ital. Recompter, compter de nouveau, RECORDAMENT, , vl. V. Recordamen.
Ély. du lat. recuperare,m. s. V. Recuper,R. une seconde fois. V. Compt, R. RECORDANSA, S. f. vl. RECORDAKIÀ.
RECOBRER, s. m. vl. Remède, ressour- RECOMTA3LE, adj. vl. Exprimable, Recordança, anc. cat. Recordanza, anc.
raconlable.
ce. V. Recuper, R. Éty. de re, itér. de comf et de able, esp. Ricordanza , ilal. Commémoraisôn ,
RECOBRIR, vl. V. Recurbir. propre commémoration, mémoire.
.
RECOGNOSCER, vl. V. Recounouisser. à être raconté. V. Conf, R. Éty. de record et de ansa, chose rappelée.
RECOILLÎR, V. a. vl. BECUELHIR, RECB- RECOMTAMEN, s. m. vl. Récit, nar- Y- Cor,R. -•" '
LIUB.
Recullir, cat. Recoger, esp. Recolher, ration. •
RECORDAR, SE , v. r. (recourdâ se);
port. Raccogliere, ital. Recueillir, récolter, Éty. de recomlar et de
men. Y. Cont, R. et impr. BECODRDAR. Recordar , cat. esp.
accueillir, donner l'hospitalité, recevoir. V. RECOMTANSA, s. f. vl. BECÇMTAKZA. port. Ricordare, ital. Se ressouvenir, se
Reculhir. Récit. rappeler. Y. Souvenir.
REC REC REC 1031
recordari, m. s. V. Cor, esp. Rccanto et Rençao port. Recoin, coin Ély.
Ély. du lat.
,
caché. V. Canlounet Cant, R. r Rad. de re , ilér. et de coumençar. Y. Ir
Rad..
RECOUIRE, v. a. (recouire); RECOIRÉ. RECOUMENÇAT,ADA, adj. et p. (re-
Etant que le bon Dius me laîsera aisi bas Recourer, cat. Recocér, esp. Recoser port.
YM m'en recordaraimai
qu'on non pensa pas. eoumençâ, âde). Recommencé, ée. V. Ir, R.
Etrgoing. Ricuocere ital. Cuire une seconde, fois, REGOUMPENSA,'s. £ (recoumpéinse);
,
cuire de nouveau ce qui n'était pas assez Ricompensa, ital. Recompensa, esp. port,
RECORDATIO , s. f. vl. Recordaciô , cuit. On le dit particulièrement des métaux cat. Récompense prix salaire.
anc. cat.
Reçordacion, esp. Recordaçao , et surtout du fil de fer qu'on passe au feu Ely. de re, de ,coum ,et de pensa chose
port.
Ricorctazionè, ital. Souvenir, remé- pour le priver de son élasticité el [pour lui ,
qu'on a pesée avec, sous-entendu les
donner une plus grande flexibilité. ser-
tuoralion. vices rendus. V. Pend, R.
recordatio, m. s. V. Cor , R.
Étv. du lat. Ely. de re itér. et de couire ou du lat. RECOUMPENSAR, v. a. (recoumpein-
RECORDATIU, IVÀ,adj. vl. Recorda- ,
recoquere, s. m. V. Couire, R. , sâ) ; Ricompensare ital.- Recompensar
,
tif, Remémoralif, ive, qui sert à rappeler à la RECOUIRE, v. n. BECOIBE. Picoler le go- esp. port. cat. Récompenser, reconnaître,
mémoire. V. Cor R. sier faire éprouver un goût de rance et une bonne.aclion , un service rendu par des
, , qui
RECOREDOR,s. ra. vl. Secoureur,qui d'acre semble brûler le gosier. distinctions, de l'argent, etc.
porte secours. Aqueou ragoust recoui, ce ragoût prend Ély. du lat. re, itér. et decompensare
Éty, de re, de core, pour eorre et de or , à la gorge. compenser. V. Pend , R. ,
quicourt pour , sous-entendu secourir. Aquel oli recoui, cette huile picole le go- RECOUMPENSAT ADA, adj. et p.
, sier. ,
(recoumpeinsâ, âde); Recompensado,
V. Courr, R. port,
RECORPORATIU, adj. vl. Récorpo- RECOULAR, Roucouler. V. Roucoular. esp. Récompensé, ée.
ratif, rétablissantle corps. RECOULAR, Pour récoler, V. Recolar. Éty. de re, ilér. et de compensatus. Y.
RECORRE , v. n." vl. Recqrrèr port. REGOULETS , s. m. pi. (recoulés) ; Re- Pend,R.
Recourir. V. Recourir
cat. et Courr,, R. colelos, port. esp. Reeollets religieux ré- RECOUMPQUSAR v. a. (rècoumpou-
, ,
formés de l'ordre de Saint-François, qui por- sâ) ; COOMPODSAR-MAI.Recomposer
RECORS, s. m. (recôrs) ; GAFFETTA. Re- , compo-
cors, celuiqu'un huissier mène avec lui taient aussi le nom de Frères" mineurs de ser une seconde fois, réunir les parties d'un
pour servir de témoin dans les exploits l'étroite observance. corps qui avaient été séparées et dispersées.
d'exécution, et pour lui prêter main forte en Éty. Ces religieux ne recevaient parmi eux Ély. de re itér. et de coumpousar. Voy.
que ceux en qui ils reconnaissaient l'esprit Pos, R.
,
casde besoin.
Ely. de re, ilér. et de cors. de récollection, d'où le nom de recollels RECOÛMPOÛSAT ADA, àdj. et p.
RÈCORSAjS. f. vl. Retour. V. Courr, , ,
(r'ec'oumpousâ, âde). Recomposé,
recollecli. ée. Voy.
Rad. Ils s'établirent d'abord en Espagne et en Pos, R.
RECOHT, s. m. vl. Record, cat. Re- Portugal, s'introduisirenten Ralie, en lb25, RECOUNCÏLEABLE ABLA adj. (re-
, ,
euerdo, esp. Ricordo, ital. Souvenir, sou- et 67 ans après furent attirés à Nevers par côunciliâblé, âble). Réconciliable, qui peut
tenance. Louis de Gonzague. être réconcilié. V. Council R.
RECORTA, V. Recolla. RÉCOULINA, s. f. (rêcouline). Peignu- RECOUNCILÏAR, v. â., (fecounciliâ) ;
RECORTZ s. m. vl. Ressouvenir.
, res du chanvre; menus brins qui tombenl Riconciliare, ital. itecoiiciltar, esp. port,
RECOSER, vl. V. Recouire. sous le séran , Avr. V. Esloupa. cat. Réconcilier, remettre en bonne intelli-
RECOSTEMENT,adv. vl: Secrètement, RECOULTAR, V.flecotfar. gence des personnes brouillées.
en secret. RECOUMANDABLE , ABLA, adj, (re- Ély. du lat. reconciliare, m. s. formé de
RECOUBRAMENT,
.
s. m, (recoubra- coumandâblé, âble); Commendabile ital. re, itér. et de conciliare , conseiller , ajus-
méin); BECOEVHAHENT. Ricùperamento ital. Recomendable, esp. Recommendavel,, porl. ter. V. Council, R.
Recobro, esp. Recobramenlo port. , Recou- RECOUNCILÏAR SE, v. r. Reconciliar-
,
Recommandable, digne de recommandation,
vrement, aclion de recouvrer. digne d'estime. se , cal. esp. Riconciliarsi, ital. Se récon-
Ely. du lat. recuperalio, m. s. Ély. du lat. commendabilis et de re,aug. cilier, se remettre bien avec quelqu'un ; se
RECOUBRAR, v. a. (recoubrâ) ; RECO- Y.Mand, R. confesser des péchés qu'on avait oubliés
PERAH
, BECOBRAB , BECDBBAB , BECOUVBAB. RECOUMANDAR, v. a. (recoumandâ) ; dans la confession. V. Council, R.
ttkuperare, ilal. Recobrar esp. porl. cat. ital. Re- RECOUNCILIAT, ADA, adj. et part,
ABBECOOMAKDAR. Raccomandare ,
Recouvrer, ,
rentrer en possession en jouis- comendar, esp. Recommendar, port. Re- (recounciliâ , âde) ; Reconciliado, port. esp.
comanar , cat. Recommander , exhorter , Réconcilié,
, ée.
sance d'une chose que l'on avait perdue ;
faire la levée, la perception des deniers im- charger de faire en ordonnant; prier d'êlre Éty. du lat. reconcilialus, m. s. V. Coun-
posés. favorable. cil, R.
Ely. du lat. recuperare, m. s. V. Recu- Ély. de re, ilér". et de commendare, lat. RECOUNCILIATION, s. f. (recoun-
per R. V. Mand, R. ciliatie-n) ; RECOEBCILIATIEN.Reconciliazione,
, ;
RECOUBRAR, v. a. d. bas lim. Rele- RECOMMANDAT , ADA , adj. et p. ilal. Reconciliaçâo , port. Reconciliacion ,
ver, remplacer quelqu'un dans le moment (recoumandâ, âde); Recommendado, port. esp. Reconciliaciô , cat. Réconciliation, ac-
qu'il travaille prendre la corde plus près de Recomendado esp. Recommandé, ée. commodementde deux personnes qui étaient
;
la poulie, à
mesure qu'on la lire, reprendre. Ély. de re el, du lat. commendalus, m. s. mal ensemble.
RECOUBRAT, ADA, adj. et part, (re- V. Mand, R. Éty. du lat. récondlialio m. s. V. Coun-
,
coubrâ, âde); Recobrado, port. esp. Re- RECOUMANDATION,s. f- (recouman- cil , R.
couvré, ée. dalie-n) ; Raccomandasione , ital. Recom- REGOUNECHENÇA, s. f. d. béarn.
Ely. du lai. recuperatus:, m. s. V. .Recu- mendaçâo port. Recomendacion , esp. Re- Reconnaissance. Y. RecouneissençaelNosc,
per, Rad. commendado-, ,
cat. Recommandation , ac- Rad. RECOUNËGUÉR, v. a. (fecouneguér).
RECOUCHOUN, s. m. ( recoutchôun)
, tion de recommander.
'cl. Un jeune apprenti. Verbe inusilé à l'infinitif et dont on n'a con-
Ely. du lat. re , itér. et de commendalio- servé
RECOUIFFAR,v.a. (recouifâ); COOIFFÂH nis, gén. de commendalio. Y. Mand, R. que lés prétérit ; recounegueri, re-
RECOUMANDATIONS, s. f. pi. (re- ias, counigùere', recounegut, recounegueriam,
MAI, BECODIFAH.Recoiffer, coiffer une seconde
lois. coumandalie-ns). Complimenls.Y.Mand,R. gueron. Y. Nosc, R.
Ely. de re, itér. et de couiffar. V. Couiff, Leougier coumo de recoumandations, lé- Lou même jour que lou croumperi,
n
Rad. ger comme la plume. Continentiourecounegueri,
RECOUÏFFAT ADA, adj. et p. (re- RECOUMENÇAR, v. a. (reeoumençâ) ; Qu'era partit de bouen houslau.
, ,-ée. V. Couiff, R. Testament de l'ai.
couïfâ, âde). Recoiffe COEMENÇAR-MAI. Recommencer , commencer
RECOUIN s. m. (recouïn) ; Rincon, de nouveau à faire ce qu'on a déjà fait. J.M. Pr.
,
1032 REC REC REC
RECOUNEISSABLE, BLA, adj- (re- RECOUQUILHARSE , v. r. (recou- quelle on recherche de l'assisfance ', du se-
couneissâblé, âble) ; RECOEKOEISSABLE, Rico- quillâ Se); BECAtJODILBAB, BECOpCQOILBAR , cours ; refuge ; .asile, protection.
Éty. du lat. recursus, reflux, retour. V.
noscibile, ital. Reconocible, esp. Reconheci- BEPLEGAR SE , BECOOROEIHAR , RECOCBQÊIAR,
vel, port. Reconnaissable, qu'on peut recon- Se remettre, rétablir ses affaires, se rem- Courr, R,
naître, facile à être reconnu. plumer; se recoquiller, se croqueviller. REGOURSAR, v. a. (recoursâ), d. bas
Ély. de recouneisser et de âble, suscep- Éty. de re, ilér. de couquilha, coquille, lim. Replier, relever en haut. V. Relroussar
tible d'être reconnu. V. Nosc, R. et de ar, refaire sa coquille, faisant allu- V. Courr, R.
RECOUNEISSENÇA, s. f. (recouneis- sion à ce qui se passe chez les mollusques RECOURSOUN, s. m. (recoursôun), d;
sèince ) ; BECOEKOUISSENÇA , BECOCKECHEKÇA. qui ont la faculté de rétablir ou de refaire bas lim. Replis qu'on fail en retroussant
Riconiscimento et Riconoscenza, ilal. Reco- leur coquille quand elle a été cassée. Yoy. quelque chose, V. Troussis ; en parlant des
nocimiento , esp. Reconhccimento , port. Conc R. lacets des chemins. V. Zig-zagueset Courr
,
RECOÛQUILHAT ADA adj. et p. Rad.
Reconnaissance, action par laquelle on rcr- ,
connaît ; gratitude, souvenir des bienfaits (recouquillâ, âde), et ,impr. RECADQEILBAT. RECOUSER, y. a., (recôuzé). V. Recour-
reçus, récompense. Recoquillé, ée, retroussé en forme de co- durar et Coser, R.
Ély. de re, ilér. de couneiss et de ença. quille ratatinée par le froid , en parlant RECOUTIR, d. béarn. Aboutir, v. c. m.
,
d'une feuille ; fig. remis, rétabli dans ses RECOUVRABLE,ABLA, adj, (recou-
Y. Nosc, R. vrable, âble). Recouvrable, qui peut être re-
RECOUNEISSENT, ENTA, adj. (re- affaires. Y, Conc, R.
couneissèin, èinte) ; RECODNOCISSEMT. Reco- RECOU3AR, v. a. (recourâ). Recheiy couvré.
iioscenie, ital. Reconocido esp. Reconhe- cher, réparer un toil; l'examiner pour rem- RECOUVRAMENT, s, m. (recouvra-
,
cido, port. Reconnaissant,anle,qui placer les tuiles rompues. méin) ; Ricuperamento, ilal. Recobro, esp.
a de la
reconnaissance, En terme de tonnelier , doler , égaler , Recobramenlo, port. Recouvrement, aclion
Ély. de recouneisser et deenf, litt. êlre aplanir les douves. Avr. de recouvrer, la chose recouvrée.
RECOURBAR, v. a. (recourba). Recur- Éty. du lat. recuperafio,m. s.
qui reconnaît. V. Nosc, R.
Vous en serai ben recouneissent, Trad. var, port. Recourber, courber en rond par REÇOUVRAR, V. Recoubrar et Reçu-
je serai bien reconnaissant envers vous , et le bout. per, R. ',
ée, qui a subi une réforme. ital. Refractario, esp. port. Réfractaire, dé- REFREGEAMENT, (refredjaméin); BE-
Ély. du lat. reformatus, ou de re, défor- sobéissant, rebelle aux ordres supérieurs, FREDAiyïEMT,ESFBEGIMEKT,EKFREDAMEKT,.BEFBE-
qui romp et enfreint les ordonnances. Rajfreddamenlo ital. Résfria-
ma et.de df, ada. Y. Form, R. Ély. du lat. refraclarius, va. s."V. Frag,
DISSAMEHT. ,
miento, esp. Resfriamento, port. Refreda-
REFOREIATION , S. f. vl. BEFOHMACIO.
Reformaciô, cat. Reformacion, esp. Refar- Rad. ment, fiai. Refroidissement, action par laquel-
REFRACTION, s. f. (refraclie-n) ; Re- le une personne se refroidit, affaiblissement
tnaçao, port. Riformazione, ital. Réforma- dans l'amitié; maladie occasionnéepar une
tion réforme, renouvellement, rétablisse- fracciô, cat. Rifrâzione, ital. Refraccion,
ment., esp. Refracçâo, port. Réfraction, inflexion, impression de froid.
Ély. du lat. reformaiionis, gén. .de refor- délour ou cbangementde directiondes rayons Ély. de refregear el de ment. V. Fred, R.
mata, m. s. V. Form, R. de lumière, qui passent dans un milieu plus On le dit aussi d'une suppression delà
REFORMATOUR,s.m. (refourmalôur); ou moins dense que celui d'où ils sortent ; ils transpiration.
Riformatore, ital. Reformador, esp. porl. s'approchent de la perpendiculaire si le mi- REFREGEAR,v, a. etn. (refredjâ);BE?
cat. Réformateur, réformatrice, celui, celle lieu est plus dense et ils s'en éloignent s'il FBEDAB, BEFBEscAR. Raffreddare, ilal.
Res-
qui opère une réforme, qui rétablit l'ordre. est plus rare. friar, esp. port. Refredar, cat. Refroidir,
Éty. du lat. reformater, de re, ilér. de Ély. du.lat. refraclionis, gén. derefractio. rendre froid, devenir froid, après avoir été
ou
forma et de la term. afor, litt. celui qui réfor- Y. Frag, R. ' chaud, froidir.
me ou acteur delà réforme. V. Form, R. La science qui s'occupe des phénomènes ^ Laisses pas refredar lou dinar, ne lais-
REFORMATS,s. m.pi, (refourmâs)..On . de la réfractions'appelle diopirique. sez pas froidir le dîner. ,
nomme ainsi les Augustins, réformés. C'est en,1622que "Willebroc-Snellius,de Éty. du lai. frigefacere ou de refriger.are
.
KEFORSAR, vl. Reforsar, cal. V. Ran- Leyde, découvrit les lois de la réfraction. Y- Fred, R.
forsar et Fort, R, REFRAGNER, V. a. vl. V. Refranher et REFREGEAR SE, v. r. WREFREDAB,SE
REFORTIR, v. a. vl. Renforcer. Voy. Fren, R. ;
REFOUEKE, v. a., (refôuiréj ; REFOIBE. chose qu'une personne ramène sans cessé Rad. REFREIDAR, vl." Y. RefregearelFred,
Fouir de nouveau, faire un second labour dans le discours. j
REFREITOR,,s.m. vl. Réfectoire. V.
Éty. de l'esp. refrdn, le même, probable- Fac,
.
,\
Éty. du lat. refundere, formé de re, ilér. Ély. du lai. refrenare. Y. Fren, R. " Éty. du lat. refrenare, m. s. V. Fren, R.
et de fundere, verser. V. Found, R. 2. REFLECHISSENT,ENTA,'adj. (refret- REFRENIMENT, s. m. (refrehiméin) ;
,
Refoundre leis despens, vl. refonder les cbisséin), et impr. BEFLECHISSEKT. Rafraîchis- FBEMSOON, FREKISIRN, FREMISSAMENT. FrélDlS- '
:.,.>
dépens, les rembourser. sant, qui a la vertu de rafraîchir. sèment involontaire que le froid , la peur ou
.
REFOUNDUT, UDA, adj. elp. (refoun- Éty. de re, de fresc et de ent. Y. Fred, un sentiment d'horreur, occasionnent. Voy.
dû, ûde) ; Refundido, port. esp. Refondu, Rad. - Frein, R.
REFRENIR, v. n. (refrenir); REFABKIB.
ue, fondu de nouveau, qu'on a ajouté. Yoy. REFRECHOR, s. m. Vl. BEFRÈTODR, RE- Frissonner trembler de froid ou de peur.
Found, R. 2. FEOITOB. Réfectoire, endroit où une commu-
. ,
V. Frem, R.
REFOURFUN, et mieux BEFOOFDN s. m. nauté prend ses repas. V. Fac, R. REFRESCADA,s. f. (refrescâde). Châ-
(refourfùnet refoufûn), dl. Surabondance,,
REFREDAR, Refredar, cat. V. Refre- timent, punition. Avril. V. Fred, R.
énorme quantité. gear et Fred, R. REFRESCADOUR, s. m. (refrescadou);.
REF REF BRF m.qq
KirniscADOB, esp. cat.
Petit lavoir situé a
REFRICHOR vl. Y. Refrichor el Fac, cat. Se réfugier, se retirer en lieu de sû-
lequel on égayé Rad. ,
côté d'un plus grand , dans reté.
le linge qui a déjàété
lavé; en languedocien, REFRIGERACIO,_s. f. vl. Refrigera- Ely. du lat. refugere, formé de re pour
rafraîchir, celui qui rafraîchit. cion, esp. Refrigeraçao port. Rcfrigge- refrô, en arrière, el defugere, fuir. V. Fug
sceau à razione, ital. ,
Réfrigération
Éty. du lat. refrigerator, m. s. , refroidisse- Rad. ,
REFRESCADURA ; s. f. (refrescadûre) ; ment. REFUGIAT,ADA, adj. et s. (refudgiâ,
Refrescadura, Réfri- Éty. du lat. refrigeratio, Y. Fred, âde); Refugiado, port. esp. Réfugié, ée ;
Refresco, porl. esp. m. s.
gération ; rafraîchissement ; rinçure des ton- Rad. celui qui a été obligé de quitter sa patrie pour
neaux, des
bouteilles,
elc. REFRIGERAR, v. act. et n. vl. BEFBE- habiler dans un autre pays, est un réfugié
Élv. de refrescar et de la lerm. «ra. V. GIH , REFREZIR , REFBEYDIR BErBEIDAR EE-
, , pour l'endroit qu'il habite. V. Fug, R.
fred, R- FBEJAB , REPBEGAR. Refrigerar cat. esp. REFUGIR v. n. (refudgir). Retirer
port. Refriggerare ilal. Refroidir, , ,
REFRESCAGE,et , rafraî- promplement son corps, son pied, sa main,
REFRESCAGI , s. m. (refrescâdgi). chir. Y. Refregear et Refrescar. elc. de crainte d'un accident. Gare.
Linreou lessive essangée à laquelle on donne
Ety. du lat. refrigerare, m. s. Y. Fred, REFUI, s. m. vl. Asile, refuge ; refus,
blanchissage Blanc de refrescage, Rad. rebut. V. Fug, R.
un léger :
REFRIGERATIO, IVA, adj. vl. Re-
blanchissage ; réprimande, volée de REFUIAMEN, vl. Refuge. V. Re-
premier
Refresqueri et Frecî, R. frigeratiu cat. Refrigeralivo esp. port. fui et Fug R. s. m.
coups. V. ,
Rifrigeralivo, , ,
REFRESCAMENT , s. m. (refresca- ital. Réfrigéralif, ive. Yoy. REFUÏDAR, v. a. vl. Refuser, fuir, re-
niéin) ;^BEFBESCAMEK. Refrescament, cat. Fred, R. jeter, réprouver ; réfuter. V. Fuf, R.
esp. Rinfrescamcnlo, REFRIGERI, S. m. vl. HEFBEGEBI, Re- REFULGENCIA f. vl. Refulgencia
Rcfrescamienlo anc.
,
ilal. Rafraîchissement,ce qui rafraîchit, ef-
frigeri, cal. Refrigerio esp. port. ital. esp. Eclat, splendeur., s. ,
Réfrigérant, adoucissement. ,
fcl de ce qui rafraîchit. Éty. du lat. refulgenlia, m. s.
Éty. de refrescaret de ment. Y. Fred, R. Ety. dulat. refrigerium,m. s. V. Fred, REFUS , s. m. (refus) ; Rifiulo ital.
REFRESCAR, v. a. (refreseâ) ; REFEES- Rad. Refus, cat. Refusa, port. Refus, aclion , de
REFRIM, vl. BEFBAKS, BEFBIK. Refrain, refuser : ^guof es pas de refus, cela n'est
BEFBESTIB, BAFHESQUra, RAFRESCAB,
Cfl&H,
Infrescare, ilal. Refrescar, esp. ramage, retentissement, bruissement, agi^ pas de refus, je l'accepte volontiers.
rfflîcAB.
port. cat. Rafraîchir, rendre frais , dimi-
talion, frémissement. Y. Refran. Éty. du lat. refutare. Y. Fut,R.
REFRINHAR, v. n. vl. Retentir, ré- A refus, adv. en abondance, à foison.
nuer la chaleur ; réparer, rétablir, nettoyer bruire., frémir.
sonner , Y. Refoufa à.
en lavant ; rappeler, renouveler. Éty. de rcfrin el de ar.
Ély. du lat. refrigerare, ou de refiler,
de/resc et de ar, rendre plus frais, ou ra- REFRIRE , v. n. vl. Retentir, résonner. Toutei li loccoun seis mans blancas
REFRITOS, s. m. pi. vl. Réfectoires. Seis coùmpliments soun à refus. ,
fraîchir de nouveau. V. Fred, R.
Refrescar lou talh d'un aubre, couper Y. Fac, R. Gros.
les jets inutiles, les racines trop abondantes REFROUGNAR, SE , v. r. ( se refrou- RËFUSAIRE s. m. (refusâïré). Celui
d'uo arbre que l'on transplante. gnâ) ; S'ESCARAHIAB. Se refrogner faire plis- qui l'habitude de ,
refuser ce qu'on lui de-
, a
Refrescar un goubelel, rincer un gobelet. ser la peau de son front, en signe de mé- mande.
Refrescar de linge, égayer du linge, l'es- contentement. Éty. de rtfusar et de aire. Y. Fus, R,
Te cuvier Ély. du lat. fronien conlrahere. Y. Front,
sanger avant que de le mettre dans
pour le lessiver. Rad. A bonrefusaire bon demandaire
Refrescar lou counlrat de mariagi, bat- REFROUGNAT ADA , adj. et p. ESCA- A hardit demandaire ,
prompt ,
refusairc.
, , Prov.
Ire 6a femme. BAJMAT. Refrogné , ée ; ridé, qui fail rider la
Refrescar la memori, rappeler quelque peau.de son front. V. Front, R.
ehose à quelqu'un. REFu, s. m. vl. Repudiaeion , v. c. m. REFUSAR, v. a. (refusa); Rifiutare,
Refrescar leis goubelets fringuer les ver- et Fut, R. ilal. Refusar, cat. esp. port. Refuser, ne
, REFUCH, vl. Y. Refugi ; Pour refus, pas accepter ce qui est offert, ne pas accor-
res.
Refrescar lou levam rafraîchir, ramollir. V. Fuf, R. der ce qu'on nous demande.
,
REFRESCAR, SE, v. r. Refrescarse, REFUDA, s. f. vl. Refus , dédain. Voy. Éty. du lat. refutare, employé dans le
esp. cat. Rinfrescarsi, ital. Se rafraîchir, Refus elFut, R. sen&de rejeter. V. Fuf ,R.
boire uncoup, faire une légère collation. REFUDAMEN, S. m. vl. BEFDDAMÉKS. REFUSAR SE, v. r. Se refuser le néces-
REFRESCAT, ADA, adj. et p. (refres- Réprobation ou l'action de rejeter. V. Fuf, saire prêler à
ca, âde) ; BEFRESQCIT. Refrescado port. Rad. , ne pas se
REFUSAT, ADA, adj. et Refusado,
esp. Rafraîchi, ie. , REFUDAR , v. a. vl. Refugar , port. port. Refusé, ée. V. Fuf, R. p.
Ety.dulat. refrigeralus, m. s. V. Fred,R. Rejeter, refuser: Refudar la paraula de REFUT , s. m. vl. BEroi. Refus; répu-
REFRESCHAR d. bas lim. Y. Refres- Diou rejeter ou anéantir la parole de Dieu. diation, dédain, diverse : Carfa de refus ,
fûr el Fred, R. , V. Fu«,R.
,
acte de divorse ; il ou elle refuse.
REFRESQUERI (refresqueri), REFUDAT, ADA, adj. et p. vl. Refu- Éty. du lat. refutare m. s. Y. Fut, R.
, s. m. correction : gado, porl. Sens refudat, sens réprouvé; ,
; Refular, esp.
dl. Réprimande (réfuta)
EirEEscAGi.
M'baileri un refresqueri, je , REFUT
Refudada vira la fe , réprouvé relativement cat. port. Réfuter, AR , v. a.
lui donnai une détruire par des raisons
nncée. V. Remouchinada et Fred, R. à sa foi. V. Fuf, R. solides ce qu'un autre a avancé.
REFRESQum, v. a. vl. Rafraîchir. REFUG, S. m. Vl. BEFDT , REFOCH , REFUT. Éty. du lat. refutare m. s. V. Fut, R.
el Fred, R.
Refrescar Refuge. V. Refugi el Fug , R. ,
adj. et part, (réfuta,
>
ment. V. Rig, R.. un. roi de la vie ; celui qui commetcet atlen-^
REGIRAT, ADA, adj, et p. vl. Retourné,,
REGEEZA , s. f. vl. Rigidesa, cat. Rigi- tal.. i
ée. V. Vir, R. t
dezza, ilal, Rijeza, port. Roideur,.rigidité, Ély. du lat. régis,, gén> âerex-, roi, et de REGIRE ; S-., m. vl. REGIDOR. Qu'il OU
ligueur, V. Rig,R. qu'elle reiourne. V. Vir, R.
coedere tuer, massacrer. V. Reg R. :-
REGEBïE , vl, V. Regisme. REGIDOR, , vl. HÉGIRE. ,Regidor , REGISME ,-.s, m. vl. REGEHE. Royaume ; '.
RÉGENCA, s.f. (redgéince) ; Reggenza, s. m. État monarchique. V. Reg, R.
cat. Regedor, porl. Reggilore, ital. \
îlal. Regencia, cat. esp. port. Régence, gou- esp. Chef, celui, qui régit, régisseur, gouver- REGISSENT, ENTA., adj, (redgisséin,. £
vernement d'uii étal pendant la, minorilé ou patron, commandant.. éinle).
_ Assez solide, assez épais pour ne pas '-
r.absenee de son souverain,_lemps que la ré- neur ,
Ély. Y. Reg,\\. couler, pour ne pas plier : Souparegjissenta, ;
gence dure.. REGIBK-, prép. vl. Ensuite, après. soupe épaisse et nourrissante. :
Ély. du lat. regere, gouverner.. V. Reg, R. Éty. AU. de redier. Y. Reir, R.' Ély. du lai. rigere..,.êlre roide. Y.Rig,R.
-
REGENEftAIKENT, s.m. vl. V. RegeT . REGIS5UR,s. m. (redgissûr);Ziegedor,
neralionel Gen,R. REGIET , Y. Rcjiel el Ject , R. port.. Régisseur, celui qui régit par corn- "
REGEWEF4EI, v. a. (régénéra) ; Rige- REGIBïBAR, V. Reguignar. mission et à la charge de rendre compte; -
nerare,\ia\. Regênerar, esp. cat. port. Régé- Ély. de re,.itér. à&gimb pourjambjSl de
Y. Reg, R.
nérer, faire renaître en J.-C. en parlant du ar, jouer de la jambe. V. Camb, R.' REGIS.TEL , s. m. (redgislèl). Nom r.
baptême ; changer de race, de génération, REGIME, s. m. (redgimé) ; Regimen, qu'on donne à la garance dans, le Languedoc :
améliorer.,: esp, cat. Regg.imenlo7, ilal. ,Régime, règle- et dans quelques unes des contrées de la i
Éty. du lat. regenerarc, formé dé.re, itér. ment, ordre établi dans un État. w-- Provence, Y. Rubi,:.et au.grateron,V. ir- i
et.de generare, litt. eng,endrer.,ou produire Èty. du laf. regimen, m, s. V. Reg R..
REGIME.,.s. m. (redgimé).; Regimen,.
, rapa-man. ' >;
de nouveau.. V. Gen, R. REGISTRAR ,.v. a.,vh Registrar, cat. j
REGENERAT-,ADA, adj. et p.(redge-. esp. Piegime., port. Régime, règle ,à obser- esp. Regislrare , ital. Regislrar , port. En- r
nerâ, âde) ; Regenerado, port. esp. .Régénér ver dans la manière de vivre par rapport à regislrer. V. Enregistrar elRcg, R.
ié,.ee;. la santé ;,_en.terme,de grammaire, mot qui REGISTRE ,s. m. (redgistré)'^Registre, ;l
j
Ély. dii lat. regeneralus, m. s. V. Gen, R. restreint et détermine la signification d'un cat. R'egislro , esp. ilal.^iîèaisfo, porf.Re- j.
REGEWEBATION , s. f./(redgenera- autre mot, gistre, livre où l'on inscrit les délibérations
tie-n) ; Regeiieraciô cat. Regenerazione
, ,
Ely..du lat. regimen, formé_de regere,. des corps, les actes publics et les affaires de t!:
ital. Regeneracion esp. Regeneraçâo port. régir,..gouverner. Y. Reg., R.. chaque jour..
,
Régénération reproduction, ,
,
aclioh.de ré- REGIMEN , et Éty. du lat. registrum., rapporté ou du P
générer ;:_en parlant du baptême; renais- REGIMENT, s. m. vl. Régiment, cat.
Tîep'ïjmejifOj.esp.
, Regimenlo, port. Reggi- grec Ç>ifiG-pov (rhégistron). V. Reg, R. ,'
sance; Sous-dérivés-: Enregistrar, Enregistra- ,
Éty-du-Iàt. regenetalionis-,.,.gén* de reje- m.cnlo, ital. Gouvernement,.administration ;
Régime,, conduite; principes, rudiment. ment.
tteratto. V. Gen,.R. , L'empire romain »it naître les registres
_
;
pu- ;i
REGENEKATOUR., S; m. (redgenera-,. Ety.- du,lai. rejrimentum,m. s. V. R&g, R.,
blics : les Grecs, dès le YIIffle siècle, avaient ,;
tour); Rigene.ral'ir.e ilal. Regenerador
,, celui, , REGIMENT s. m. ..(redgiméin) ; Régi-' suivi cet exemple. Il en existait déjà en ,.
port..Régénérateur., qui régénère.. ,
mienio,. esp,,Régiment corps de gens de
esp, France, sous Philippe-Augusle, qui furent ;'
Éty. du lat. reg.ener.alor., m...s,. ,
guerre , composé , ordinairement, de trois pris par les- Anglais à la bataille de Fret- ;
RÉGENT.,ENTA., s.ftcgent, cat. Reg,, bataillons et commandé par un colonel fig, ,
génie, ilal. Rtgenle ,. esp.. pont.. Régent,,
ente, quirégit,.q,uLgouverne l'Etat pendant
multitude.
;
Ely. de la basse latinité regimcnlum dé-
levai...
On n'a pas de preuves que les registres . '.
ce qu'elles ont été arrêtées dans leur cours. REGRAULIR SE, v. r. Se froncer. V. tion du bois. V. Rig, R, j
monter vers leur source. d'une éruption, pousser de nouveau, quand REGUERGUILHAT, ADA, adj. (re- \
Ély. de re pour refrô, en arrière, et de il s'agit des végétaux. guerguillâ, âde), dl. Joyeux, .rejoui; qui
gounflar. Y. FI, R. Ély. de re, ilér. de grelh, rejeton, et de la
REGOUNFLE, s. m. (regôunflé) ; BE- a de l'enbonpoint. '•
lerm. act. ar. Y. Grelh, R. REGUESOUNS, V. Rouguaisouns,
GOUMFLET. Remous, regonflement,,élévation REGKÈOUS, s. m. pi. (regreôus). Reje- REGUESSAMEN, adv. vl. Avec roideur, i
des eaux dont le cours est retenu par quel- tons, nouvelles posses. Gare. durement. V. Rig, R.
que obstacle. V. FI, R. REGRES, V. Raiet. REGUIARDONANÇA, s, f. d. vaud.
REGOUNFLE, s. m. Heurt, partie d'une REGRET, s. m. (regrè). Regrel, souve- Récompense, loyer. Y*.Gagn,R.
i
conduite d'eau qui est plus élevée qu'elle ne nir pénible d'avoir fait, dit ou perdu quelque
devrait l'être, relativement à son niveau de chose, ou de n'avoir pas dit ou fait, telle autre REGUIGNADA, s. f. (reguignâde).; RE- ,
Éty. dulat. rîgîdus, m. s. Y. Rig, R. na, esp. Reyna, cat. Rainha, port. Regina, les temps présenté comme l'emblème de la '
REIDAMENT, adv. vl. Rudement, V. ital. Reine, femme de roi ou celle qui de son ruse et de la Gnesse.
chef gouverne un royaume. Ély. de renald, nom propre, selon Huet,
Rig,R. Éty. du lat. regina, par la suppression de
REIDAR, v. a. vl. Eveiller. de la même manière qu'on a donné celui de
REIDE , vl. V. Rede. g. Y. Reg, R. Martin à 1 ane et celui de Rertrand au singe; '
REI-DEIS-AUCEOUS, s. m. Un des Reina de fava, reine de la fève, celle qui ou selon Wachter de l'ail, rein, fin, rusé.
trouve la fève dans sa part du gâteau. La femelle du renard ou renarde, reçoit
noms du roitelet. V. Lagagnoua. le mâle en hiver et met bas vers le commén-
i
les terres cultivées. REJETAL, s. mf (redjelâl), dl. Sortede REJOSTAR, y. a. vl. Raggiuslare, ilal.
REISSALHAT, ADA, adj. (reissaillâ, filet de pêcheur. Sauv. Rassembler; réunir. Y. Jusl, R.
âde) ; EJSSARRIAT > BEICHALBA. Creusé de REJETAR, V. Regitar.
REJOUERA, V. Raviola.
ravines. REJIET, s. m. (redgié); REGIET, BEGI- REJOUGNER, v; a. (redjôugné); BLCA-
RËISSIAR , v. n. (reissiâ), dm. Ramasser TODH, REJET. Rejet, nouvelle pousse d'une
le regain. Y. Ress, R. plante, drageons, branches gourmandes des TAB, ESTREWAR , BEjou.GnTE. Rigiugnere, ilal.
arbres; oeilletons des plantes. Rejoindre des parties qui avaient été sépa-
RËiSSIDAR, y. â. vl. REYSSIDAR. Ré- rées; ralteindre, retrouyer des personnes
veiller, ranimer. Ety. de rejilar, formé de re, itér. et de dont
REISSIDAT , ADA, adj. et p. vl. on s'était séparé; serrer, ramasser j
jilar, jeter ou pousser de nouveau. V. Ject, récolter,
Éveillé, ée. Rad. mettre en lieu de sûreté.
Éty. du lat. re, ilér. et dejungere, joindre,
REISSOLA , s. f. (reissôle) ; HAISSOLA , REJISCLADA, s. f- (redjisclâde), dl.
RISSOLA.
Filet' qu'on emploie à la pêche des Rejaillissement, éclabôussur.e. V. Rejiscle et ou de resjungere. Y. Jougn, R.
enchois, il ressemble à là baslude. Ject, R. REJOUGNER SE, v. r. Rentrer, se
Selon A.chard, on donne lemême nom à REJISCLADA, s. f. dl. Pour lavasse, renfermer. V. Relirar se. '
d'hameçon dont oh se sert pour
une espècepoissonfqu'il ondée, V. Raissa. REJOUGNUT, UDA, part, peu usité. '
prendre le nomme lautena. REJISCLAR; v. n. (redjisclâ). Rejaillir, Y. Rejounch et Jougn, R. .
RÈISSOOU, s. m. (reissôou). Au four si c'est de Peau ; éclabousser si c?est de la REJQUGNIGUT, UDA, part, de «- !
tombant, terme de boulanger. Gare. Voy. boue. jougner. Y. Rejounch et Jougn, R. .'-
Ressoou. Éty. de re, itér. de jiscle et de ar. REJOUINIR, y. p. (radjou.inir); BAJ.OOI- '-
REÏSSQURAS?, s. ni. (rèissourâs)
. L'aigua a rejisclat, l'eau a rejailli. Voy. HIR. Ringiovenire, ilal. Rejuvonecer '
; REI-
Rejuvenir , esp.
Restes de vieux Jecf, R. Rajeunir
CBODRAS, dm. ROOSSOORAS.
jeune, , anc. esp.' ,
redevenir >
souliers, semelle de soulier abandonnée. REJISCLE, S. m. (redjisclé) ; BEJISCÊADA, '
REISTRË, s. m, (rèistré). Instrument de JISCLE. Rejaillissement,' éclaboussure, pluie
Ety. dere, itér. de jouine, jeune, et de ir, \
musique ancien. poussée obliquement par le vent; une flaquée devenir jeune, de nouveau. V. Jouv, R. l
ou une d'eau certaine quantité de ce liquide REJOUINÏSSAMENT s. m. (redjoui- »
Iomi semblovezerinlrar limbous,timballos, jeté avec impétuosilé. nissaméin ). Rajeunissement , action de ?
Violons et rebequels, reistres ef verlegallos. Éty. de jiscle, et de re, itér. Y. Ject, R. rajeunir. ,
Labellaudière. Ai agut doou rejiscle, j'ai eu des écla- Éty. de re, ilér. de jouine et dewetif, L
.aclionde
REITA,s. f. (rèile). V. Capiloulada. boussufes. devenir jeune. Y. Jouv, R. '
REITA, s. f. (rè'ile). Court-bouillon , REJITEL , Y. Registel et Rubi. REJOUIR, v. a. (redjôuïr.); GALAB RE- ~
manière d'apprêter le poisson. V. Çourt- REJITADA, s 1, f. (redjilâde), dl. De ,
GALAR , pivEBTiR, BEJOODVIB. Regociar, esp. "L
boulhon. rejitada, de bricole, par bricole. Y. Ject, R. Rallegrare, ital. Alegrar; esp. port..Ré?
REÎTERAR, v. a, ( réitéra ) ; REFAIBE. REJITAL, s. m. (redjitâl), dl. Un tra- jouir,' donner de la joie du plaisir. -
'•'
Reiterare ilal. Reilerar cat. esp. port. quenard pour prendre les bêles fauves; un
. ,
Éty. de re, aug. et de jouir, jouir beau- l
,
Réitérer, faire de nouveau, une chose qui a Iraquet pour les rats; engin composé de deux
étéTaile. mâchoires et d'un ressort qui les fait mou- coup. V. Gaud, R. l'
Ety. du lat. reiterare, fait de re, itér. et voir. Y. Qaichaped. REJOUIR SE , v. r. SE ABBEGAusiR.Se '-.
,
ses résolutions, se ralentir dans l'exercice de Rad. RELATIVAMEN , vl. et
ses devoirs; gagnerune hernie. V. Relassar RELANÇAT, ADA, adj. el p. (relança-, RELATIVAMENT-,adv.(relalivamein);
etlocfi, R. 2» âde). Relancé ,ée. V. Lanc, R. Relalivamente,ital. port, Relativement-, eu.
RELACHAT, ADA, adj. et p. (relalchâ, RELANÇURA, Alt. de Renountula , égard, par rapport,
âde) ; Relaxado-, ada, esp. port. Relâché v. c. m. Ély. de reîatwaelde ment, d'une manière
ée, qui n'est plus si tendu si sévère, si per-, RELANGUIR, V. Rehnquir. relative. V.iaf,, R. 3.
,
sévèrent; on le dit aussi, en provençal, pour RELANGUIT, et RÉLA¥AR, v.a-. (relavà); Relavar,esp.
herniaire. V. Relassat et Lach, R. 2. RELANQUIT , V. Relenquit. Relaver, laver de nouveau.
RELACHE, s. m. (relaxé), dg. Voy» RELAPS,adj. vl. Relapso, cat. esp.port. Ély-. de re ilér. et de lavar, ou du lati
ïburna-ôrociia, Relaps qui retombe dans un vice, dans une ,
relavare. Y. Lav, R.
,
RELACHE, s. m. (relàlché) ; RÉLAR RE-
, erreur. RELAYAT, ADA, adj. et part, (relavâ,
LIS,
Mascio, ital. Relâche, repos. Y. Reles; Ély. du lat-. relapsu'S: âde) ; Relavado esp-. Relavé, ée. V. Lav,
,
ent.de mar. aclion de relâcher, d'entrer RELAR, s-, m. (relâ). Pour relâche, V-. Rad.
dans un port; lieu propre à cet effet; inter- Relâche; pour repos, Yoy. Reles et Lach , RËLÂÏACIO, s. f. vl. Relaxaciô, Cat-,
ruption dans les représentations théâtrales. Rad. 2, iteiaicaeiôn, esp. iRetaa'acâo, port. Relas-
V. Lach, R. 2, RELARG) s.m.(reIâr);HEtABGci.Espace, sazione, ital. Relâche, relâchement.
BELAI, s. m. (relâï); BÊLES, RELAIS. Relais -, el en général, espace qu'on a gagné en s'a- Ély. du lat. rélaxalio-, m. s. Voy; Lach ;
chevauxfrais, de selle ou d'altelage, placés grandissanl; on le dil particulièrement des Rad. -2.
en quelque endroit pour attendre des voya- terres. V. Relarguier et Larg, R. RËLASAMEN-, s. m.vl. RelaXamiento,
geurs et remplacer ceux qui les ont conduits RELARGAGl,s, m-, (relargâdgi).Elar- esp. Relaxamento,port.Relassamento, ital.
jnsques-Ià lieu où le relais est placé.
; gissement. V. Larg -, R. Relâchement, rémission. V. Relachament.
îly. dulal. relaxus, relâche. V. Lach, R. 2. RELARGAR, v. a. (relargâ); RELARGEAB. RELAXAR, v. a. vf. Rela-Xar, cat. esp.
RELAI, s. m. d. bas lim. Ressentiment Élargir,
s rendre plus large-, ouvrir le bercail port-. Relâcher, desserrer^ délendre5 élargir*
léger, retour d'un mal qu'on
a eu. Voy. Res- aux
brebis, les mener au pâturage. ébranler; mettre en liberté; remettre, par-
sentiment. En vl-. Relâcher, lâcher. donner, faire grâce, acquitter. Y. Rélachar.
RELAI, s.m. (relâï),dl. Rebord, v. c. m. Éty. de re, augm. de larg et de ar, rendre RELAXATlU, IVA-, adj. vl. Relaxalif-,
etiMaùsef. plus large. V. Larg, R. ive; propre à relâcher.
Rebord de chamineya, corniche qui est RELARGAR SE , V, r. SE BELABGEAR. RELA£ï,s. m. vl. Relâchés répit,
au-dessous de la tablette. S'étendre en propriétés,faire une grande dé- R'ÈLAYAR; v. a. (releyâ); RELEGEAR. Re-
Relai de fenestra la tablette d'apui. pense, en parlant d'un avare : L'a rend di layer, occuper les uns aprèsles.aulres ; v. n.
Relax d'una porta, , l'imposte d'une porte tau qu'un vilen quand s'eslarga. Y. Larg, prendre des relais ; v. r. se relayer -, se rem-
cintrée. V.Lacfe,R. 2. Rad, placer au travail.
RELAIS, s. m. vl. Rilascio, ital, En Vl. Relâcher. RELAYS, s. m. (relais), dl. Mauvais ac-
HELATS.
Relâchement, divertissement; relâche: Ad RELARGAT,.ÀDÂ,adj. et p. (relargâ, cent , accent long. Douj.
««refais, ensemble, d'une seule voix. V. âde) ; BELABGEAT. Élargi, ie. V. Larg , R. En vl. V. Relais.
£"<A, R. 2. RELARGUI, Y. Relarg, elLarg, R. •RELËGAR, Vi-âs (fëiegâ); Ijgfe^are,
Rad. HENART, s. m. (renâr). Nom du renard, diment, cat. Rendimiento, esp. Rendi- k
Céba renadiera ou renatliva, ognon re- à Bordeaux. V. Reinard. menfo port, ital, Arrentemeat, rente. Vov
monté Renadiu en cat. désigne le rejeton RENAS, f. pi. (rênes); Régnas, cat. Rend,R. 3'
, , s. REDEN, s. m. Vl. Revenu, profit; part, g
d'une plante. Redine, ital. Riendas, esp. Redeas, port. prés,
RÊNADIVACÉBA. V. Renadier. Rênes, les courroies de la bride; fig. les rendant, rapportant. Y.Rend, R.
RENADÛUR, s. m. (rènadôu). Gare. V, moyens de gouverner, la force pour le faire. RENDENSA, s> f. vl. Egard, attention,,-,
Arrenadour. prévenance-. V. Rend, R.
RENASCER , vl. V. Renaisser.
RENAIREjARELÂ,s. (renâïré, arèle); RENASSA, s. f. (renâsse). Grognement. Rendez-vous, RENDEZ-VOUS, s. m. (randè-vous),i,
assignation que deux ou plu-?
StOBTÎAlBE,BENOBS, REVET, RENOSI', ROCNDINAÏRE, Desanat.
RODKDIKOOS.Grognard, inquiet, grondeur, RENAUBI, s. m. (renâoubi). Nom qu'on
sieurs personnes se donnent pour se trouver t
guise plaint toujours. donne, dans les environs de Montpellier, au lieu en un certain temps, à certaine heure, en un '^
Ély. de rena et de aire, que rem, qui cul-blanc roux. Y.Lauretd. dont elles conviennent, le lieu où l'on
£
grogne. Y.'Ran, R. RENAUBI, s. m. (renâoubi), dl. Veuf, doit se rendre» V. Rend, R.
RENDIER , s. m. (reindié) ; BESTIEB, rta-jE
qui a épousé une veuve. V. Reynauvi.
Femnas, rodas et carrelas RENC , s. m. vl. BEIHG.Renc, cat. Bord , MIEB, MAS1ER, BÔRDILER, BOUBIAIBE. ArrCndà-
Se noun soun ounchas soun renarelas. confins, limiles, frontière; royaume, élat ; dor et Renlero, esp. Rendeiro, port.Render,1?
Prov. pour rang, ligne, V. Rang. anc. cat. Fermier, celui qui a un domaine à?;
vl. V. Reingel Royaume. ferme, locataire, celui qui loue une maison,'.; 1
RENC, chambre.
RENASSSAMENT, s. m. vl. Renaci- RENCA, f.(réinque). Bouloir, instru- uneÉly. t'f
s.
miento, esp. Renascimento, port, Renaxe- ment
pour remuer lespeaux el la chaux, quand
de renda el de fer. V. Rend, R,
Rentier, en français, ne se dilque de celuilu
e
menl, cat. Rinascimento,ital. Renaissance, on l'éteint.
V.JVaf, R. Tu règnes, tu vis. qui a des rentes constituées sur l'Etat. Voyiitt
RENCHAS, vl. Pensiounarù
RENAîSSENÇA, s. f. ( reneissèince ) ; RENCHERIR, (ranlcherir) • ù±
Rinascimento, ilal. Renacimienlo, v. n. ; ENCHÉ- RENDIERET-A, s. (reindieréle), ci
f.
esp. Re- Rincarare, ilal.
RIR
nascimenlo, porl. Renaxensa, cat. Renais- Encarecerse, , EHCABESTIR, EHCARESIR.
nouvelle naissance, renouvellement. rir devenir plus cher, esp. port. Enchérir, renché- Mount a passa lou tens quNjuyeou-fa placou netou, fuî
sance , en parlant des den- Que poutargou, canar, bon vïn et Tendiereîau, i£^
RENAISSENT, ENTA, adj. (renaïssèin, rées, et des marchandises. Oôuyen disparegu dins Ieis instans bouxiia ;
èinte). Renaissant, ante, qui renaît à mesure Ély. de re, ilér. de en et de ehier. Y. Car,
Qu'un canounge poôu. mettre à ses disciplinoU. T"
qu'il est détruit, renouvelé depuis peu. Coye.
Ély. du lat. renascenlis, gén. derenascens. Rad. RENDUE, s. m. vl. Rédempteur. YoyJf;
Y. Nal,R. RENCONTRE, dl. Rencontre, cat. V. RcdemptourelEm, R. ^f
Resconlre el Contra, R, RENDRE, v, a. (rèindré) ; BEDBE. . Ren^f
RENAÎSSER, y. n. (renaisse) ; RENAISSE, RENCUNA et der, porl. Rendir, cat. esp, Rèndere, ilal/—
BEKEISSE. Rinascere, ital. Renacer, esp. Re- RENCURA, s. f. anc. béarn. Plainte* V. Rendre, restituer une chose que l'on avaifc
nascer, port. Renaître, naître de nouveau ; .Ranc, li. empruntée ou trouvée, à son propriétaire,—^
repousser , revenir d'un état désespéré. rendre justice, avoir quelqu'un les7'-!-
Éty. du lat. renasci, ou de re, itér. et de Officiée qui prenera homi sens décret ô égards qu'il mérite, lui pour
naisser, naître. V. A'af, R. rendre les civilités
rencura. Fors et Cosl de Béarn. d'usage, rendre compte, rendre service,^!!.
RENAISSER, v. n. (renâïssé);Benaa;er,
cat. Renacer, esp. Renascer, port. Rinas-
exprimer, représenter, produire, en parlant
RENCURA , Rencor, esp. V. Rancuna. des terres, lasser, fatiguer
un cheval, rejelei^i;
:
cere , ital. Renaître, naître de nouveau. RENCURAN, vl. S'affligeant. V. Ranc,
par les conduits-naturels, revaloir, rendre l£ie
Ély. du lai. renasci, m. s. Rad. pareille, répondre, raconter.
RENAR, v. n. (renà) ; GROCGHAR ROOM- RENCURAR, V. Rancurar el Ranc, R, Ély. du lat. reddere. Y. Rend, R. E.n
, REND,
DiNAn, REPODTEGAR,,GEsnKAiî. Gronder gro- BED, sous-radical pris du latin Rendre Varna, reddere animam, lat. renJfîj
gner, geindre, murmurer, se plaindre, con- reddere, reddo , redditum ,. rendre, resti- dre l'âme. tSi
tinuellement, sans sujet raisonnable; re- tuer formé de re ou relrd de nouveau, et
chigner. de do,,
donner. , RENDRE, v. n. Rendre, aboutir. i£f
s
Ély. de l'esp. rena, querelle, el*le De reddere par apoc. redd: Redd-ilion, Rendersi, RENDRE SEj v. r. Rendirse, tesp»' catiLLs
ar, ou ,
de rana, grenouille ; ce mot est celt. selon Red-ibit-oiro, Red-icio, Red-ut. ital. Se rendre, se transporterdanfe.i,,
M. Aslruc. V. Ran, R, Der.edo, par add. d'une n, rend; d'où. un lieu, se constituer prisonnier, accéder h[t\
Lou ventre mi rena, le ventre me grouille. Rend-a, Renda-menl, Rend-ier, Rend-re,: une invitation, n'en pouvoir plus, se vouer t[-t
De que renés, qu'as-tuà geindre, de quoi Rend-ut; <Rens-a, Rent-a Renl-ar, Reni- re rendre utile. -|:k
RENDUT, UDA-, adj. et p. (reindû,ùde).^
te plainsrtuî ai, Rent-ier,Sur-rentar., Rendido, verbe. Y^,
La pipa rena, la pipe râle. REND , s. m. (rend), d.bas lim. Rang. Rend, R. esp. Rendu, ue, selon le ^
Rena coumo un porc, il grogne comme Y. Rang et,Rang, R. ° .
un cochon. Venir da rend, venir à son tour RENDUT, UDA, adj. et p. (reindû,ûde)^.
RENAR, v. a. vl. Croasser,râler, gron- endam, Y. Endan. ; pour REDOT. Rendido, port. esp. Rendid, cal v;>
der, quereller par mauvaise humeur. Voy. Rendu, ue, fatigué, qui n'en peut plus.
KEND'A-, s. f. (rèinde) ; Éty. V. Rendre et Rend, R. ^J
, .
Ran, R. Rendita, ilal Renta, esp. Renda, BEHTA, LODGDIBB.
RENAR,v; a.(renâ),dl. et-gasc. EBESSAB, anc. esp. Rente, revenu annuel qu'on port. cat. Siou rendut, je me rends, je n'en puisplui.;,-" .
relire je suis rendu. ,ïc
BBEJCAR.Rafïler, aclion de ramasser le blé et d'un fond aliéné, cédé.ou affermé, fermage, rendo^'a
la balle qui sont restés sur l'aire, quand loyer. RENDUT, s. m. Rendu, c'est un
enlevé la paille. on a fêle ou tour que l'on rend à quelqu'un. Y.^K
Éty. du Ial. reddila,
m. s. V. Rend, R. Rend, R. iW
REN REN REN 1057
BENDUT, UDA,s. vl. Religieux, euse. RENEYAR, vl. Y. Renegar. donne, à Nismes, à la patience sauvage. Voy.
V.Iiend,R. RERFERM4R, V. Estremar, Rejou- Lappas.
BÉNEBRE , s. m. (renebre); PARELA. gner el Firm, R. RENIERS, s. m. pi. Renégats, aposlats.
Nom languedocien delapalience aiguë, Ru- RENFLAR, vl. V. Ronflar. Y.Neg.R.
mexaeulus, Lin. qu'on trouve dans les fos- RENFORCAR, V. Ranforçar. RENIEU, vl. Y.Rcnou.
tés cl de plusieurs autres espèces du même RENG, s. m. dl. (rein). Pour endain. Y. RENIEU, s. f. vl. Usure, intérêt. Vov.
genre, plantes de la famille des Polygonées. Endan et Rang, R. Neg, R.
BENEBRAH, v.n. et r. vl. Se rappeler. Piey birn lous RENIFLAMENT, s. m. (reniflamcin).
ptr ben de
rengs moumlc .m Iroupel.
V. Mem, R- Peyiol. Reniflement, bruit que l'on fait en reniflant.
BENEC, (renée), dl. Rencg, cat. Reniego, RENGA, s. f. (réingue), dg. Rang, v. c. m. RENIFLAR v. n. (renifla) ; TIHAH LA
esp. Rinnegamenlo,
ilal. Juron, jurement, ,
RENGAR, y. a. vl. Rengar, anc. cat. RESSEGA, DI1FAE, MirLAR, 1NFLEGEAR, TIBAB LOU
reniement, blasphème, imprécation. V. Neg, Ranger, aligner. V. Rangear. CASTEOD, MocFiDAR, jHoociDAR. Renifler, aspi-
Rad.
Fairejougarlou renée, jurer, renier. RENGAT, adj. et p. vl. Rangé, ée. Voy. rer avec force par les narines ; on le dil plus
Rangeai et Rang, R. particulièrementdes liquides.
BENEGABLE , V. Niable et Neg, R. Ély. du lat. renasiculare, formé de re, ilér.
BENEGADA, adj. f. vl. Reniée, RENGEA, s. f. (réindze), d. bas lim.
renon- Renque, port. Rangée,ordre, Y. Rang, el de nasiculare. Y. Nas, R.
cée. V. Neg, R. Rad.
rang. RENJ AT, Y. Rangeât.
BENEGADOO, s. m. anc. béarn. Rene- RENGEAR, d. bas lim. V. Rangear el RENNACONILK, s. vl. Nom ancien de
gador, cat. Renégat. Y. Neg, R. Rang, R. l'asperge
^
ou de l'asperge sauvage.
BENEGAIRE, s. m. (renegâïré) ; Rene- RENGEAT V. Rangeai et Rang, R. RENOIER, s. m. vl. REKOUVIER. Renove-
.
gador, cat. Jureur, celui qui jure, qui blas- RENGETA, s. f. (reindzéte), d. bas lim. ro, esp. Usurier.
,
phème, homme mal embouché. Mérelle. V. Marrelas el Rang, R. Ély. de la basse lat. renegalus, renégat,
Éty. de re, augm. de negare, nier, et de
On donne le même nom à un autre jeu que rejeté, renié. V. Neg, R.
oire, celui qui renie. Y. Neg, R. les enfants jouent en plaçant plusieurs noix
RENEGAMENT , s. m. (renegaméin); sur la même ligne, et E tuitli renpier lo renoulaicharan.
en en tirant ensuite une E lous les usuriers l'usure laisseront.
BtrMAMtN. Rinnegamcnto, ital. Reniement, aulre, afin de lui en faire toucher les plus
.
jurement, blasphème, imprécation. grand nombre possible, parce que celles qui Hist. Crois. Albig. Y. 139S.
Ély. de renegar el de ment, l'action, la sont touchées
sont gagnées parle joueur. RENOM, vl. Y. Renoum.
manière de renier. V. Neg, R. Éty. de reng, rang, eldeeta, petit rang. RENOMADA,vl. Y.Renoumada.
En vl. renoncement. RENGIERA, Gare. Y.Rangiera. RENOMANSA,s. f. vl.itinomanzà, ilal.
RENEGAR , v. a. (renegâ) ; ARNEGAB. RENGIERADA, s. f. (reindgierâde). Renommée. V. Renoumada.
Rinnegare, ital. Renegar, port. esp. cat. Rangée, enfilade, suite de plusieurs choses RENOMENAR, vl. V. Renoumar.
Renier, méconnaîtreson Dieu, sa pairie, ses mises RENOMENAT, adj. vl. Renommé, fa-
abandonner la religion chrétienne
sur une même ligne. V. Tiera.
parenls, RENGLAVA, s. f. (reingrâve). Ringrave, meux. V. Nom, R.
pour en professer une autre, et plus commu- ancienne culotte fort large, garnie d'aiguil- RENOMINADA, s. f. vl. Réputation, et
nément, jurer, blasphémer. lettes et de rubans. adj. célèbre, renommée.V. Nom, R.
Éty.dere,augm. et de negare, désavouer, Ély. de ringrave, formé de Wiein et de RENOMNADA, vl. V. Renoumada.
nier. V. Neg, R. graff, juges, gouverneurs d'une ville sur la RENOMNAR, V. a. vl. RENOMFKAH, EE-
RENEGAT , s. m. (renegâ) ; Renegado, rive de ce fleuve, qui introduisirent proba- NOMEKAR. V. Renoumar.
esp. port. Renegad, cat. Renégat, aie, celui, blement l'usage de ce vêlement. RENOMPNAR, vl. V. .Renoumar.
celle qui a renié la religion chrélienne, on le RENGLORA, s. f. (reinglôre). Un des RENON, s. m. vl. Reniement. V. Neg,
dil plus particulièrementde ceux qui se font
noms languedociens du lésard gris. V. La- Rad.
njahomélans, on nomme les autres aposlats ;
gramusa. RENOS, OSA, adj. d. vaud. Argneux,
jureurs, blasphémateurs. RENGNAS, S. f. pi. vl. Rênes. euse, grondeur, querelleur. Y. Ran, R.
Ely. de reneoar et de af, litt. qui a renié. RENGUA, s. f. vl. Rangée, ligne, file. RENOSI, V. Renaire et Ran, R.
Envi, ruiné. REKGUEINAR, v. a. (rengueinà); En- à RENOU , s. m. vl. BEKIEO. Usure , prêt
RENEGUAR, vl. V. Renegar. vaynar, esp. Embainhar, port. Rengainer, Neg, usure; reniement, intérêt, courtage. V.
RENEGUET, s. m. (renegué). Cheval, remettre dans la gaine, remettre dans le four- R.
mulet coupé à moitié. Gare. reau, fig. supprimer ce qu'on avait envie de RENOUAS, v. a. (renoua). Renouer,
RENEISSER. el dérivés, 2?enaa;er, cat. dire, ne pas l'achever. nouer une seconde fois une chose qui s'est
V. Renaisser. Éty. de re, ilér. de en, de gueina et de ar, dénouée.
RENEJAMEN vl. Y. Renegamenl. Ély. du lat. renodare, m. s. V. Nous, R.
remettre dans la gaîne. V. Guein, R.
RENEJAR vl., Y. Renegar. RENGUETA, s. f. (reinguéle), dl. RENOUAT, s. m. (renoua). Fracture
,
RENENBRADOR, vl. V. Remembrador. mal réduite qui laisse un calus
BAB- très-appa-
GIERA, RENGEILETA. File ou suite de choses ou rent. V. Reiroues.
RENENBRANCA s. f. Alt. de Remem- de personnes disposées en long, l'une après
hrança,\. c. m. et Mem,,
R. l'autre. RENOUBET,DE, expr. adv. (dé re-
RENENBRAR, v. n. AH. de Remem- Anar de rengueta, aller à la file. noubét), dg. De nouveau. V. Nov, R. 2.
lrar,v.c.m.elMem,R. Cap de rengueta, chef de file. RENOUES, s. ta. (renoues) ; BECATALHAS,
RENET, nom d'homme (rené) ; HEKE. Jugar la rengueta. jouer à la mérelle. JACOOLIKA, F.OOISSES, RENOUAS. DeSSCrte , TO-
a restes d'un repas de noces.
Renato, ilal. port. René.
KENGUIEIRADA, Avril. V. Rangiera galons, Ély. dere, itér. et de nuplioe. Y.ATu6,R.
Ely. du lat. Renalus. elRang, R.
L'Eglise honore deux saints de ce nom, le RENGUIERA , V. Rangiera et Rang, RENOUES,s. m. Petites noces ou second
>2 novembre. Rad. repas de noces que l'on fait dans la mon-
RENET, Y. Renaire,Esienebras elRam, RENGUILETA, s. f. (reinguiléle), dg. lagne, le dimanche après la noce.
Rad. V. Rengueta el Rang, R.
Ély. de re, itér. et de noces, ou de re-
RENETA, s. f. (renéte), dg. Renetle, RENH, s. m.vl. Royaume. Y. Rig, R. noues, restes du repas, parce qu'on y mange
.
inslrument •
RENHAMEN , s. m. vl. Rcgnamento, souvent les restes de la noce. V. Nub, R.
d'acier dont on se sert pour re-
connailre une enclouure dans le pied d'un ilal. Règne. V. Règne elReg, R. RENOUEAR, y. n. renouiâ). Yoy. Re-
cheval, etc., onditreneffer cheval pour RENHAR,v). Y. Regnar elReg, R. nouriar et Renar.
un , vl. Rognon. Voy. Rou- RENOUIER, s. m. vl. Renégat, usurier,
pilonner la de
corne son pied pour chercher RENHO s. m.
, créancier. V. Neg, R.
la trace d'un clou qui l'a blessé.
gnoun elRen, R. RENOUM, s. m. (renoum) ; Rinomanza,
RENEYAMEN vl. V. Renegamcnt. RENIBLET, s. m. (reniblé). Nom qu'en
,
133
TOM. II. 2mt PARTIE.
1058 REN REN REN
ital. jRenome, port. Renom cal. Renombre, RENOUNCULA, s. f. (renouncûle); RE- Ély. du vieux français réprovier, répro-
, Ranunculo, ital. Renunculo, esp. ver ou réprouvier, m. s.
esp. Renom , réputation ; sans adj. il se Rainunculo,
LANCERA.
port. Renoncule, Ranunculms, RENQUALLOS, OSA adj. vl. Déhanché,
prend toujours en bonne part. Éty. de re, employé comme priv. de
Éty. de re, particule augmentative, et de nom d'un genre déplantes très-nombreux en en-
espèces, qui forme le type de la fam. des Re- qua el de os.
noum, qui a un grand nom , ou de re, itér. nonculacées. RENS, s. m. pi. (reins); LOOMS, TR'OUES-
parce que autrefois on était dans l'usage de
répéter à grands cris le nom du vainqueur Quoique le nombre des renoncules qui DE-HIEY. Reni; ital. Rins, port. Rens, anc.
dansles Tournois. V. Nom, R. croissent sponlanément, en Provence, soit de cat. Renés, anc. esp. Reins. V. Rougnouns.
plus de trente, on n'y entend désigner par Leis rens, en provençal, désignent plus
Aguem bouen renoum et durmen. le mot renouncula, que la renoncule d'Asie, particulièrement la région lombaire, la ré-
Bouen renoum scgound patrimoni. Ranunculus asialicus, Lin. Originaire du gion des reins.
Levant et du Nord de l'Afrique, cultivée avec Mau de reins, lumbago.
D'âqueou qu'a marrit renoum d'or- Éty. du lat. renés, m. s. V. Ren, R.
Faguesjamai toun coumpagnoun. ses nombreuses variétés, comme fleurs
Prov. nement. A leis rens feiblés, il est faible de reins.
Éty. du lat. rana, grenouille, parce que En vl. Rangs , rames.
RENOUMADA,s.f. (renpumâde); Rino- les renoncules sauvages croissent en général, RENSA, vl. Y. Renda et Rend, R.
mafa,ital. Renommée, divinité allégorique dans les lieux marécageux, habitation ordi- RENSEGNAMENT, s. m. (reinseigna-
qui publie toutes choses. naire de ce reptile. V. Ran, R. mein). Renseignement, tout indice, toute
Ély. de renoum et de la lerm. ada. Voy. Ce ne fut que sous le règne de Mahomet observation toute remarque qui peut four-
,
Nom, R. IV, en 1683, que la renoncule commença à nir des éclaircissements sur une affaire, 6ur
Bouena renoumada être cultivée à Constantinople, d'où elle fut -, fait.
unÉly.
Vau mai que centura d'aurada. Prov. apportée en France par M. Malaval, d'autres de re, augm. et de ensegnament.
assurent que les Croisés l'y avaientintroduite Y.Sign,R.
RENOUKîAR,v. a. (renoumâ); Renom- mais qu'on ne put les mufliplier. Celte fleur RENTA S °/°, s. Renia, esp. La renie
f.
brar , esp. Rinomare , ital. Renommer, se trouve maintenant dans tous les jardins. cinq pour cent est un intérêt fixe que le gou-
donner du renom, de la réputation. RENOURIAIRE, Réralif de Renaire, vernement paie annuellement pour un capi-
Éty. de renoum et de la term. act. ar. Y. v. c. m. tal représenté par cent francs, mais donl la
Nom, R. RENOURIAR, Ilér. de Renar, v. c. m. valeur réelle subit de grandes variations.
RENOUMAT, ADA, adj. et p. (renou- RENOUS, adj. (renôus). Argneux, in- Les intérêts de ce capital sont payés aux
mâ, âde). Renommé, ée, qui est célèbre, quiet, triste. V. Renaire et Ran, R. créanciers par semestre le 22 mars el le 22
,
connu, venlé. Leis vers soun frets coumo la glaçou septembre.
Éty. de renoum et de ât, ada. Y. Nom En 1738, la somme totale de celte rente
, Quand leis rimaires soun renous. s'élevait à deux milliards, huit cent millions.
Rad. Coye.
RENOUNÇA, s. f. (renounce) ; Renun- La loi du 9 vendémiaire la réduisit de deux
cio, esp. Renonce, absencedans la main du Ety. du celt. selon M. Astruc, tiers, c'est-à-dire , à 933 millions environ.
joueur de la couleur de la carte jouée, ce RENQUVELAMENT, s. m, (renouvela- Elle prit alors le nom de tiers-consolidé, et à
, droit à couper, ou absolument
qui donne méin) ; Rinnovellamento,ital. Renovamenl, dater du 29 mai 1802, celui de cinqpourcent.
d'une des quatre couleurs : Ai una renounça, cat. Renovacion, esp. Renovamenlo, port. Le registre sur lequel ces créances sont
j'ai une renonce. Renouvellement,rétablissement d'une chose inscrites s'appelle Grand livre.
Ély. du lat. renuntiatio, refus. V. Nounç, dans un nouvel état ou dans un meilleur. Le minimum des inscriptions est de 10 fr.
Rad. Ety. de renouvelât et de ment. Y.. Nov, de rente.
RENOUNÇAMENT, s. m. (renounça- Rad. 2. Ces rentes sont réputées meubles, el par
méin) ; Rinunziamento,ilal. Renunciamenlo, RENOUVELAR, v. a. (renouvela); AB- conséquent insésissables.
esp. port. Renoncement,action de renoncer, En 1829 on créa, dans chaque département,
renonciation. BENAUIR. Rinnoveïlare, ital. Renovar, esp.
port. Renovellar, cat. Renouveler, rendre un livre auxiliaire du grand livre, qui donne
Éty. de renounçar et de ment. Y. Nounç, nouveau, en substituant une chose à une au- la facilité non seulement de faire des place-
Rad. tre de même espèce, remettre en vigueur. ments chez le receveur général , mais d'y
RENOUNÇAR, v. n. (renounça); REKODN- Éty. du lat. renovare, m. s. V. Nov, R. 2. retirer les intérêts qui en proviennent.
CIAB. Rinunziare , ital. Renunciar , esp. RENOUVELAT, ADA, adj. et p. (re- La masse actuelle en 1837, du. 5 pour °/o
port. cat. Renoncer, se désister, se déporter nouvela, âdej ; Renovado, port. Renouvelé, était de 140 millions de rente, au capital no-
.
de quelque chose ; quitter abandonner ; ée. V. Nov, R. 2. minai de trois milliards environ.
,
mettre une carte d'une autre couleur que celle RENOUVIER, s. m. vl. Renovero, esp. La valeur du capital, produisant cinq
dont on joue ; acl. renier, désavouer. Usurier. V. Renoier. francs de rente a eu de nombreuseset remar-
Ély. du lat. renuneiare, m. s. V. Nounç, RENOVACIO, s. f. vl. Renovaciô, cat. quables fluctùalions.
Rad. Renovacion, esp. Renovaçâo, port. Rinnova- Il est descendu : ,
|
En vl. rapporter, annoncer, renoncer. zione, ital. Rénovation, renouvellement. En 1798 à 17 fr. j
RENOUNÇAT,ADA, adj. et p. (renoun- Ëly. du lat. renovatio, m. En 1799, octobre, à 7 fr, 25 c.
s. |
_ âde);
ça, BEKOEUCIAT. fienuneiacïo, port. esp.
Renoncé, abandonné, mis hors de serviee, RENOVAR, vl. .fienouar, cat. esp. port En 1800 .à 69 fr.
Rinnovare, ital. Y. Renouvelar. En 1807 à 92 fr.
dans les rebuts. V. Nounç, R. RENOVATIU.IVA, adj. vl. Renovatif, En 1814 à S0 fr.
RENOUNOIAR, V. RenounçarelNounç, ive, propre à renouveler. Et monté:
Rad.
RENOUNCIATION, s. f. (renouncia-
tie-n); REitoKHciATiEK. Rinunziazione, ilal.
RENOVELAMENT,vl. Renovelament,
cat. V. Renouvelament.
En 1830
En 1847 .... .'à 109
à 120
fr.
fr.
,
Renunciacion, esp. Renunciaçâo, port. Re- RENOVELAR, vl. Y. Renouvelar. RENTA, V. Renda.
nunciaciô, cal. Renonciation, acte par lequel RENOVELATIU, IVA, adj. vl. Renou- RENTAR, v. a. (reinlâ)._Renier, assi-
vellalif, restauratif, propre à restaurer gner un revenu certain à un établissement,
on renonce à quelque chose. RENOVER, s. m. et à une institution,
Éty. du lat. renuncialionis, gén. de
re- RENOVIER, s. m. vl. Renovero, esp. Éty. de renfa et de ar donner une rente.
nuncialio, m. s. V. Nounç, R. Créancier, usurier, prêteur sur gages. Voy. ,
RENOUNCLE, s. m. (renôunclé). Aller, V. iJeno!,R.
Nov, Ray et Neg, R. J
RENTAT, ADA, adj. et p. (reinlâ,âde).
languedocienne de Renouncula, v. c. m. et RENPROIER, s. m. vl. Proverbe sen-
Ran, R. j
Rente, ée, celui, celle qui a de bonnes ren-
tence. ,
' les, V. Rend , R.
REN REP RF,P m*Q
BENTE, s. m. (rèinte); BEKTBE. Faite el papiagré, âgre), dl. Rabâcheur, euse. V. Ely. du lat. re, et de parlilionis, gén. de
commencement delà pente d'une colline. Repepiaire et Pip, R. , parlilio. Y. Part, R.
BENTIER , V. Rendicr et Rent, R. REPAPIAR, dl. Repapiejar cal. Voy. REPARTITOUR, s. m. (reparlitôur);
BENTRADURA , s. f. ( reinlradûre ). Repepiar. ,
Reparlidor, Répartiteur.
port. esp. cat.
Benlraiture, couture de ce qui est rentrait. Éty. M. de Sauvages fait dériver mol de Ély. du lat. parlitor el de
BENTRAIRE, v. a. (reintrâïré). Ren- re, itér. de papa, père, el de ar,cerépéter re , itér. Voy.
Parf, R.
Irairc, rejoindre deux morceaux de drap de le mot papa comme les enfants, devenir
, REPASSA, s. f. (repasse). Repasse,
panière que la coulure ne paraisse pas. enfanl, tomber dans l'enfance. Y. Pip, R.
REPAPIGE , s. m. (repapidgé), dl. Ra- grosse farine qui contient du son ; seconde
distillation de l'eau-de-vie. Gare.
BENTBE , Gare. Y. flenfe. dotage. V. RepepiagielPip, R. REPASSADA, s. f. (repassâde). Une
BENUAR, v. a. vl. Renoncer, refuser. REPAPIR, dl. V. Repepiar et Rip,R. revue, une réprimande, une mercuriale, un
Ély. du lai. renuere, m. s. V. A'ounp, R. REPAQUETAR, y. a. (repaquelâ). vif reproche ; partie de piqueta plus de deux
BENUMERAR , v. a. vl. Compter de Rempaqueter , remettre en paquets , en joueurs ; volée de coups, correction. Gare.
ballots. Ëly. de repassar el de ada. Y. Pass, R.
nouveau. Éty. de re, itér. de paouef et de
BENUMERAT, ADA, ad], et pari. vl. ar. Y. REPASSAGI, s. m. (repassâdgi) ; RE-
Recompté, ée. Paquet, II.
REPARA, dl. V. Reprin. PASSAGE. Repassage, action de repasser des
RENCMERATION s. f. vl. Compte chapeaux, etc.
, REPARABLE, ABLA, adj. el p. (répa-
réitéré. REPASSAR, v. a. (repassa) ; Repassar,
BENDNCIAMEN, s. m. vl. V. iîenoun- rable, âble); Riparâbile, ital. Réparable, port. esp. cat. Ripassare, ital. Repasser,
tament. esp. cat. Reparavel, port. Réparable, qu'on passer de nouveau ; aiguiser sur la meule des
BENUNCIAR vl. Renunciar, cat. Voy.- peut réparer. inslruments tranchants; passer le fer chaud
, Ély. du lat. reparabilis, de réparât el de
Renounciar. sur du linge humide pour lui donner du
BENONCIATIO, vl. Renunciaciô, cat. abilis, susceptible d'être réparé. V. Par, lustre et de la solidité, etc., elc. ; fig. frotter
anc. V. fÎCTiouncî'afton.
Rad. 3. houspiller; labourer la terre, biner ; tamiser
RENDRA, s. f. (rendre) ; BEIKORA. Rai- REPARACIO , Reparaciô, cat. et de nouveau.
nure, petite entaille faite en long dans un REPARAGION, vl. Reparacion, esp. Ély. dere, ilér. et de passar, passer,
morceau de bois pour y assembler une autre V. Reparatio. passer de nouveau. V. Pass, R.
pièce. V. Radi, R. REPARADOR, vl. Reparador, cat. esp. REPASSAT, ADA, adj. et p. (repassa,
et âde) ; Repassado port. Repasado esp.
REO REPARAERE, V. Reparalour. Repassé, ée, dans, les différentes acceptions
,
REPARAR , v. a. (répara) ; Reparar du verbe. V. Pass, R.
EEON, adj. v]. Rond. ,
esp. cal. port. Réparare , ilal. Réparer, re-
REOTJLH, V. Roulha. REPASSOUN, s. m. (repassôun). Dim.
mettre en son premier état ce qui a souffert de repas, petit repas, collation. V. Past, R.
BEOuLHOUS , V. Roulhous et Roulh-, quelque dommage, rétablir.
Rad. Ély. du lat. reparere, m. s. Y. Par, R.
REPASSUSA,s. f. (repassûse). Repas-
REOUMA s. f. (réoume) ; LAGAGNA CIBA, seuse, celle qui repasse le linge.
, ,
Chassie, humeur grasse,
REPARAT, ADA, adj. et p. (répara,' REPAST , s. m. (repas) ; BEPAIS , REPAS.
PABFIL , FODTIGNA. âde) ; Reparado porl. esp. Reparad, cat. Paslo, ilal. Repas, réfection, nourritureque
onctueuse et jaunâtre ressemblant à de la Réparé, ée. V. Par,,
R. 3.
,. des paupières.
cire, qui s'écoule du bord
l'on prend à des heures réglées ; on le dit
Ely. du grecpÉu (rhéô) couler, d'où
REPARATION, s. f. (reparatie-n) ; BE- particulièrementdu dîner et du souper.
, PARATIEK, TACOONAGE.
Reparacion, esp. Re- Ély. du lat. re, part, itérai, et de paslus,
l'on a formé psûfia (rhéuma), fluxion ou parazione, ilal. Repa-racion, port. Repara- nourriture, faitde pascere, nourrir. V. Pasf,
fup.pi (rhumma), ordure raclure. V. Rh, ciô, cat. Réparation, ouvrage qu'on (ait ou Rad.
,
Rad. qu'on fait faire pour réparer ; satisfaction Il paraît par beaucoup de passages des
REP donnée ou exigée. auteurs anciens, que les premiers peuples ne
Ély. du lat. reparatio, ionis, m. s. de ré- faisaient qu'un repas par jour, mais déjà l'on
BEPAIMAR,vl. V. Repazimar. parare et de actio. Y. Par, R. 3. en faisait deux, le dîner et le souper, du temps
REPAIRAR, v. n. et r. vl. BEPAIRER. REPARATORI, adj. vl. Réparaloire, d'Homère et d'Hippocrate. Rien n'a plus
Se relirer,
se réfugier, se reposer, se loger; propre à réparer. varié que les heures auxquelles on les pre-
revenir, relourner, rentrer. REPARATOUR, s., m. (reparalour) ; nait il serait trop long et trop inutile d'en
REPAIRAT ADA, adj. et p. vl. REPAY- Reparador, esp. cal. port. Riparatore, ital. faire, mention ici.
, Réparateur, qui répare, Homère parle déjà des repas où chacun
BAT. Renlré, ée, selon le verbe.
REPAIRAZON, s. f. vl. Retraite, re- Ëly. du lat. repuralor, m. s. V. Par, R. 3. payait son écot.
tour. V. Pufer, R. REPARE, s. m. (réparé). Nom qu'on Faire lou repas de l'ai , faire le repas de
REPAIRE, s. m. vl. BEPEIS. Asile, re- donne à Toulouse, à la bête qui a la côte la brebis, manger sans boire.
Iraile, demeure,
repaire héritage maison, pleine., Y.Bleda carda, L'usage de faire une lecture pendant le
pays.V. Pater,R. , , REPAREISSER , v. n. ( reparaisse ). repas, borné aujourd'hui aux maisons reli-
REPAIREN vl. Ils ou elles reviennent, Reparaître, paraître de nouveau, gieuses était plus général anciennement..
, ,
G. Nep. dil Neque unquam sine aliquâ lec-
relournent. Éty. de re, itér. et de pareisser. Yoy.
Ély. de la basse lai. repalriare el repa- Pareiss, R. lione apud Atticum coenalum est, Alliais
rare. REPARTIA, V. Reparlida et Parf, R. se faisait toujours faire quelquelecture pen-
REPAIS, s, m. (repâïs) dl. Repas. Y. REPARTIDA,s. f. (reparlide); BEPABTIA. dant le repas.
Part, R. '
Repart et , Repartie, réponse prompte et vive, pleine REPASTAR, v. a. (repastâ) ; Repaslar,
REPAISSUDA s. f. (repeifsûde) et d'esprit, de sel et de raillerie. V. Pari, R. esp. Repéirir, pélrir de nouveau.
, ;
franche-li- REPARTIR, V. Replicar. Éty. dere, itér. et depasfar. V. Pasf,R.
BEPEissuDA. Repas, festin,
É
impr.
péc. REPARTIR, v. n. (repartir) ; PARTIR REPATIAR SE,.v. r. (repaliâse); REPOO-
Ely. de re, ilér. de paisser el de uda. MAI. Riparlire , ilal. Repartir, esp. porl. L1CAR SE , SE HEFAIRE , SE BEPATINAB. Se TCm-
V.Pasf.R. * Reparlir, relourner ou parlir de nouveau. plumer , se refaire ; regagner ce que l'on a
Ély. dere, itér. et départir. Y. Part, R. perdu, revenir d'une maladie, se réconcilier,
Foulque, couraanaren faire
una repeissudo
Deisoulo lou treillal de ton poulil jardin. REPARTITION , s. f. (reparlitie-n) ; se reposer de ses fatigues. V. Raquilar se et
RIPARTITIEK. Ripartimento, ilal. Repariicion, Repalriarse.
La Rellaudière. Ély. M. Diouloufel fait dériver ce mot de
esp. Rcpartiçâo , port. Reparliciô , cat.
REPAPIAGRE AGRA, adj. et s. (re- Répartition, division, distribution. re, qu'i| prend ici comme priv, et depatior,
.
1060 REP REP REP
Ély. repepiar el de aire, lilt. qui
pâlir, souffrir, cesser de souffrir, mais dans de petites pièces ; fig. arranger une affaire dote. V.dePip, ra-
le génie de la langue, reest augm. et le plus mal commencée; en d.bas lim. gronder, R.
souvent ilér. ce qui laisse beaucoup de doute dire des injures à
quelqu'un. REPEPIAR, v. n. (repepiâ) ; REMPEMPIA»,
vient Éty. de re, ilér. depedassa, grosse pièce, REPAPIAR , HEPAPIR, CHAPDGEAB, HEMEKAB, Ra-
sur l'exactitude de celte élymologie, il serait
plutôt de Repatriar, v. c. m. dont il et de l'act. ar , litt. remettre de grosses doter, rabâcher; dire souvent la même chose.
pièces. V. Pec, R. V. Remenar.
une altération. Éty. de re, itér. et depepiar, faire com-
-REPATINAR SE, v. t. (se repatina). REPEDASSAR LOU, S. m. V. Repe-
Cast. V. Repatiar se. dassagi, m. s. me les poussins qui répètent toujours le
REPATRIAR SE, v. r. (se repalriâ) ; REPEDASSAT , ADA, adj. et p. (repe- même son. V. Lip, R.
Se rapatrier, dassâ, âde). Rapetassé, rapiécé ou rapiéceté, REPER, v. n. vl. BABAS. Ramper, ra-
BEPATIAR SE. TJepafriar , esp.
se réconcilier, se raccommoder avec des per- selon le verbe. V. Pec,R. ser , se traîner. V. Rampar.
sonnes avec lesquelles on était brouillés ; REPÉIS, vl. Y. Repaire. Éty. du lat. repère, m. s.
retourner dans sa patrie. REPEISSUDA , V. Repaissuda et Past, RËPERC, vl. Il ou elle loge ou logea.
Éty. de la basse lat. repatriare, fait de re, Rad. REPERCUSSIO, vl. Repercussiô, cat.
ilér. depafria et de ari, relourner dans sa HEPELLIR, V. a. vl. Repellir, cat. port. V. Repercussion.
patrie. V. Pater, R. Repeler, esp. Rejeter, repousser, chasser. REPERCUSSION, s. f. (reperculie-n) ;
REPATRIAT, ADA, adj. et p. (repalriâ, Ély. du lat. repellere, m. s. BEPERCDSSIEM.
Repercusion esp. repercus-
,
âde). Rapatrié, ée, réconcilié. V. Pater, R. REPENADA , s. f. vl. Regimbement, sione, ital. Rep.ercussao, port. Repercussiô,
REPAUS, s. m. (repâous) jjRiposo, ital. ruade, riposte. eat. Répercussion. V. Repoumpel.
Reposo esp. Rcpouso, port. Repos cat. Éty. de re, ilér. de pen, pour ped, et Éty. du lat. -repercutio ionis .m. si
, , V. Cut,R. , ,
Repos, cessation de mouvement, de travail ; de ada. Y. Ped, R.
tranquillité d'esprit, sommeil. REPENAR, v. n. vl. Ruer, regimber. REPERCUSSIO,IVA, adj. vl. BESPEH-
Ély. depausa et de re,itér. V. Pos, R. V. Ped; R. COSSIO, RÊPERCESSORI. Repercusivo, esp. jRe-
Demouraz en repaus finissez restez REPENDABLE, vl. Y- Reprendable. percussivo, port. Ripercussivo, ital. Reper-
tranquille. , , REPENEDRE, v. n. vl. Repenedir se, çassiu, cat. Répercussif, ive, propre à ré-
REPAUS, s. m. Pour repos d'escalier, cat. V. Repentir. percuter.
V. Palier. REPENER,vl. Alt. de/}eprewo>e,v.c.m. REPERCUSSORI, adj. vl. Répercuta
REPAUS, vl. Il ou elle reste, demeure, et Prendr, R. soire. Y. Repercussori.
repose. REPENRE , v. a. vl. Rependrer, cat. REPERCUTAR, v. a. (répercuta); Ri-
REPAUSADOUR,V. Repausoir et Pos, Convaincre, reprendre. V. Prendr, R. percutere, ilal. Reperculir, esp. port, cat,
Rad. REPENSAR, v. n. vl. Repensar, cat. Répercuter, renvoyer, réfléchir.
REPAUSAR, v. a. (repaousâ); REPOOO- esp. port. Ripensare, ital. Repenser, ré- Ely. du lat. reperculere, m. s. V. Cul
SAR, BEPAEVAB. Riposare, ital. Reposar, cat. fléchir. Rad.
esp. Repousar, port. Reposer, mettre dans REPENTENCI, s. f. (repeinléinci). Ri- REPERCUTAT, ADA,adj. etp. (reper- -:
une situation tranquille. penlenza, ilal. Reperilance, regret. culâ, âde) ; Reperculido, port. Répercuté,ée,
Ély. du lat. reponere ou de re, ilér. de Éty. de repentis el de enci. Y. Pen, R. Éty. dulat. repercussus, m. s. V. Cul, R. '
, REPENTÈNSA, s. f. vl. V. Repenlensi. REPERCUTIR , vl. Reperculir, cat.
pausa, repos, et de la lerm. act. ar , poser
de nouveau ou assez longtemps. V. Pos, R. REPENTIA, vl. V. Repentenci. V. Repercutar. !
REPAÙSÀR, v. n. Repousar, port. Re- REPENTIRA, s. f. vl.'Repentir, repen- REPERTORI, s. m. (reperlori) ; BCTIB-. !
posar, cat. esp. Reposer, dormir ; être en lance. V. Pen, R. TOCARO. Reperlorio, ital. esp. eat. port. Ré-
jachère, en parlant des terres; en vl. se REPENTIDAS, s. f. pi. (repeinlides). pertoire, table ou recueil où les choses sont '
mellre à table. V. Pos, R. Ordre de religieuses. V. Pen, R. rangées dans un certain ordre qui fait qu'on
REPAUSARSE, v. r. Reposarse, cat. REPENTIMEN, s. m. vl. Arrependi- les retrouve aisément. :
Riposarsi, ilal. Se reposer, cesser de tra- mento, port. Repentance. V. Repentanci et Éty. du lat. reperlorium de reperire, :
vailler, d'agir. Pen, R. retrouver. V. Par, R. 2. ,
REPAUSAT, ADA, adj. el p. (repaou- REPENTIMEN, S. m. vl. BEPEHTIZOH. REPESAR, v. a,(repesâ);:Repesar,port. ;
sâ, âde) ; Repousado, port. Reposado, esp. Ripenlimenlo ital. Rependimento port. esp. cal. Ripcsare, ital. Repeser, peser de
Reposad, cat. Reposé, ée, tranquille. Voy. ,
Repentir, repentance. , -
abriter. ,
mencer; expliquer plus amplement. j
REPAYRE, s. m. vl. Repaire, gîte. Que lut/- om cam se coitn lart es el repenliz v. 7390. Ély. du lat. repetere, m. s. V. Pef, R. 2.
REPAZIMAR, v. a. et r. vl. Car homme quand il
tout se presse tardif esl ie repentir. ,
BEPAIHAB.
Apaiser, cesser, délaisser, se désister. ilist. Croîs. Alb. REPETAR, v. n. dl. Regimber, ruer. t
V. Repelenar et Pef, R.
[
REPEDASSAGI, s. m. (repedassâdgi); REPENTIZON, vl. V. Repentiment. Murmurer, se rebéquer. Y.Rébecàr.
LOU HEFEDASSAB, RAPEDASSAGI. Raplécelage, REPENTOUS, V. Penlous et Pen, R. »
REPETASSAR, V. Repedassar et Pec,
raccoutrement, aclion de rapiéceler, de ra- REPEPIAGI, s. m. (repepiâdgi); PEP,A- Rad. -,
coùlrer, de raccommoder en recousant. GE, RAUODTAGI, PATETAHIA, Rabâ- REPETAT, ADA, adj. etc. (répéta,
Éty. de pedassar el "de agi, qui se fait en chage, radotage, verbiage,REPAPIGE.
discours désor- âde); Repetido, port. esp. Répété, ée. Voy. ,
rapiécetanl. V. Pec R. donné, privé de sens et de raison. Pet, R.
,
REPEDASSAR, v. a. (repedassâ)-; BE- Ety. de repepiar el de agi. Y. Pip, R. Éty. du lat. repelitus. '
FETASSAB, PEDASSAR, PETASSÀB, BAFEDASSAB. REPEPIAIRE , s. m. (repepiâïré) ; HE- REPETEIRE, vl. V. Repelitour.
Rappezzare, ilal. Rapiécer, raccommoder en PEPIARELA
, REPEFIEIBIS, REPAPIAGRE , RABA-
mettant une pièce ou des pièces, rapetasser, BEOD, REBABEbu.
REPETELIN, V. Petelin.
Radoteur, èuse, qui répéle REPETENAR, y. n. (repelenâ) ; PETOC- J
«lettre grossièrementde grosses pièces sur toujours la même chose, qui ne dil que des
«3'aulres pièces ; rapiéceter, mettre sans cesse riens. KEGEAR, BEPOETEGAR, REPETAR, REPETENXGEAF,
REPETEHIÀB, BEPETOEKIAR. Pélillef 5 On
1
ledit
REP REP REP 1061
narticulièrement du «el qu'on jette sur les REPIC, s. m. (repic);
BEPIO.DE. Repic, Ely. dulat. replelionis, gén. de replelio.
charbons, ou des lampes quand la mèche t. du jeu de piquet, et se dit, lorsque avant Y.Plen,R.
en a
été mouillée ; trépigner , agiler les déjouer aucune carte, l'un des joueurs peut REPLETIU, IVA, adj. vl. Réplélif,pro-
nieds; se désespérer de ce qu'on ne peut pas compter jusqu'à trente, sans que l'adversaire pre à remplir.
veniràbout de ses desseins; regimber, ruer. ait pu rien compter, ce qui fait qu'au lieu de REPLIC, d. ari. V. Repliée el Plec, R.
Ély. de re, ilér. et depeienar; pourpe- compter trente il compte quatre-vingt-dix. REPLICA, s. f. (réplique); REFLIC, BE-
teoar', dans le premier sens, V. Pef, R. et REPIC, s. m. (repi),dl. REPLET. Repic, PIC,BEPLIQ, BEFLiQEA. Replica, ital. esp. port,
pourpwîinar dans le second. V. Ped, R. cat. Renom. V. Replica et Pic, R. cat. Réplique, seconderéponse à une seconde
En vl. carillon. objection, réponse à ce qui a été dit ou écrit;
Aquol faguet coumo una mecha REPICADOUR, s. m. (repicadôu); BE- en parlant de l'horloge, d'une pendule qui
Lou médecin repelenar. POUSSADOUB. Chassoire, instrument dont les sonne les heures une seconde fois, répétition.
Brueys. tonneliers se servent pour relier les tonneaux, Éty. de re, ilér. el àeplica pour pica, qui
REPETI, dl. N'avez repeti, pourchasser les cerceaux. V. Pic, R. frappe pour la seconde fois. V. Plec, R.
BEPOKTM, REPICAR, v.a. el n. (repicâ) ; Repicar,
c'esl vous même qui mentez, ou vous men- Esperemla replica, attendons la répéti-
doublement. cat. esp. Sonner la répétition, en parlant des tion et non la réplique, qui n'est pas français,
iez
BEPETIER, IERA, s. (repetié,_ iére) ; horloges. V. Replicar.
Repicar de boutas, .relier des tonneaux. en parlant d'une horloge, d'une pendule"qui
Repelier, ière, ce nom était com- répète les heures.
MGVTMB.
à les marchands qui re- V. Pic, R. La replica ou lou répit sona, la répétition
mun autrefois lous REPIG.s. m. vl. BEPICS. Bruit d'instru-
vendaient des denrées ou des marchandises. sonne.
ments, carillon. V. Pic, R.
V. Pet, R. 2. Talrepig, tellemusique. REPLICAMEN, s. m. vl. Replicamenlo,
On lit dans le règlement sur la police de ilal. Redoublement,répétition.
la ville d'Aix, de 1569. REPIItïPINADA, s. f. (repimpinâde). REPLICAR, v. a. etn. (replica); BEPI-
prohibé et défendu à Gaspillage, gribouillelle,jeter à la volée. Gare.
« Semblablement esl CAR. Replicare, ilal. Replicar, esp. port. cat.
tons revendeurs et repeliers, de n'acheter ,
REPIMPINADA , s. f. (repimpinâde). Répliquer, répondre sur ce qui a été répon-
dans ladite ville et son terroir, aucunes
Lutte, batterie. Y.Tirassada. du à ce qu'on avait dit, répondre contre le
denrées ni marchandises qui n'ayent de- REPINSA, s. f. (repïnse), dl. Une pince, respect dû; sonner la répétition, en parlant
meurée heures au marché public.» pli large et plat que les lailleurs et les coutu- d'une horloge et non répliquer.
BEPÉTIERA, s. f. (repeliére). Nom rières font aux babils et au linge trop amples Ély. du lat. replicare, m. s. V. Plec,R.
qu'on donne, à Marseille, aux revendeuses, pour les rétrécir. REPLICATIO, s. f. vl. Replicalion ,
aux harengères el en général à toutes les
REPINTAR, v. a. (repïntâ); Repintar,
Ripin gère, ilal. Repeindre, en- esp. Réplication, réitération, redoublemenl,
femmes qui revendent des fruits, des légu- port. cal. esp. figure de rhétorique.
duire de nouvelles couleurs.
mes, etc.
Éty. de re, itér. et de pintar, peindre une REPLICATIU, IVA, adj. vl. Réitératif,
Éty. de repelar et de iera, dont le métier ive, réduplicatif.
est de demander ou de vendre de nouveau, seconde
fois, ou du lat. repingere, m. s. V. REPONER, v. a etn. vl. Re-
BEBONEB.
de répéter l'action de vendre. V. Pet, R. 2. Pint, R. poner, esp. Repôr, port. Riporre, ital. Re-
BEPETIR, vl. Repelir, cat. esp. Voy. REPIQUET, s. m. vl. Repique, porl. poser, déposer, coucher, enterrer.
Repetar. Carillon des cloches. V. Pic, R. Ély. du lat. deponere, m. s.
BEPETIT,s. m. (repeti),d. du Ruergue. REPIT, Répit. V. Relâche. REPOOUSADOUR, Avr. V. Pausadour
Alt. de rei-pelit, Y. Reg, R. roitelet. Voy. REPLANTAR, v. a. (replanta); TRAHS- et Pos. R.
Lagagnoua. PLAHTAH.
Replanlar, cal. esp. Ripiantare, REPOOUSAR, V. Repausar et Pos, R.
BEPETITIO, vl. Repeticiô, cat. Voy. ital. Repiquer, transplanter, repiquer des REPOOUSAT, V. Repausat el Pos, R.
Jtepefttion. plantes, transplanterdes arbres. Y. Plant, R. REPORTAR, vl. Reporlar, cat. V. Ra-
REPETITION, s. f. (rëpetitie-p) ; REPE- REPLEC, s. m. vl. Repli, pli, sinuosité. portar.
mim. Repeticiô, cat. Repelicion, esp. Re- REPLECCIO, Repleciô, cat. et REPORTAR, v. a. vl. Réciter.
pelt'fâo, porl. Repetizione, ital. Répétition, REPLECïÔ, vl. Replecion, esp. V. Re- REPOST, s. m. vl. Riposte, ritournelle,
redite; leçon qu'on fail à des écoliers pour pletion. refrain.
leur expliquer plus amplement celle qu'ils REPLEGAR, v. a. (replegâ) ; RAMPLEGAR. REPOSTURA, s. f. vl. Une cache, lieu
ont reçue à l'école; figure de rhét. Replegar, esp. cat. Replier, plier de nouveau secrel, inlérieur. V. Pos, R.
Ety. du lat, repelilionis, gén. de repetilio, doubler à un ou plusieurs doubles, remplier. REPOTIS, S. m. (repôtîs), dl. Horion,
m. s. V. Pet, R.
Éty. dere, itér. et àeplegar, plier. Voy. coup déchargé rudement sur le visage.
REPETITOUR, s. m. .(repeliloù) ; Re- Plec, R. REPOULICAR, v.a. (repoulicâ) , d. bas
petilore, ital. Repelidor cat. esp. port. REPLEGAR SE, v. r. Se recroquiller, lim. Remettre en vigueur, en bon étal. Y.
Répétiteur, celui qui répète, qui fait répéter se rouler par un bout. V. Recouquilhar et
, Refaire el Repaliar.
les leçons aux écoliers. Plec, R. REPOULICAR SE , v. r. Se rétablir. Y.
Ely. du lat. repelitoris, gén. de repelilor, REPLENIA,adj.f. vl. BEPLEKIT. Remplie. Se reslablir et Se refaire; regagner ce qu'on
m. s. V. Pet, R. 2. V. Plen, R. avait perdu au jeu. V. Resqucliar.
REPETNAR, v. n. vl. Ruer, trépigner. REPLENIR, vl. Replenir, cat. Rellenar, BEPOUMPEL, s. m. (repoumpèl) ; RE-
V. Repetenar. esp. Remplir une seconde fois. V. Ramplir. BOOKD.
Rebondissement, aclion d'un corps
REPETOULIAR, V. Repelouriar. REPLENIT, IA, adj. et p. vl. Rempli, qui rebondit, l'effet de cette action. Voy.
REPETOUNIAR, Avril. V. Repetenar. ie. V. Plen, R. Boumb, R.
REPETOURIAR v. a. (repetouliâ et REPLET, ETA, adj. (replè, èle); Re- REPOUBIPELAR, v. n. (repoumpelâ);
, répéter jusqu'à Replet, anc. cat. Ripieno, Rebondir, faire un
repelouriâ). Répétailler, sa- plelo, esp. port. BEBOEKDAB, BEBOCMBELAR.
tiété. Avr. V. Pef, R. 2. ital. Replet, elte, qui a trop d'embonpoint, ou plusieurs bonds après avoir frappé à terre
REPEYCH, s. m. (repèïch), dg. Voy, trop de graisse. ou sur un corps quelconque. V. Boumb, R.
hst, R. En vl. rempli. REPOUMPIDA DE, (de repoumpide),
Ély. du lat. replelus, m. s, V. Plen. dl. Par bricole. V. Bricola de el Boumb, R.
Que l'aulouno bout à l'engreich, REPOUMPIR, v. n. (repoumpir), dl.
Es tout au moun per moun repeyeh. RÊPLETIO, vl. REPLECIÔ. V. Repleccio.
REPLET20N,s. f. (replelie-n); Reple- Retentir. V. Ressonar et Boumb,R.
D'Astros. j REPOUNCHOUN, s. m. Nom langue-
ciô, cat. Replecion, esp. Repleçân, port.
REPiBAR, y. n. (repibâ), d. béarn. Re- Ripiesione, ital. Réplétion, abondance de docien de la raiponce. V. Rapounchoun.
copier. V. fiemounfar. sang et d'humeurs, excès d'embonpoint, sur- REPOUNTIR et HESPOOSTIB, dl. Mentir
charge d'aliments. doublement.V. Repeti.
Ely. Alt. de
repuyar. Y. Pod, R.
1062 REP REP REP
REPOUPET, s. m. (repoupé), d. bas une chose qu'on avail interrompue, recom- talie-n); BEPJIESEKTATIEK. Represenlacio,cat
lim. Ripopée, mélange que font les cabare- revenir, reparaître
mencer, parlant des Reppresenlazione, ital.
en Representacion,esp,
tiers de différentes espèces de vin ; ce mot se maladies, réprimander, corriger. port, Representaçâo, port. Représentation
prend toujours en mauvaise part. Ély. dere,ilér. et de prendre, prendre de image, peinture d'une chose, action de repré-
Éty. Selon Ménage, de ripopatum, en nouveau. V. Prendr, R. senter, exhibition d'une pièce, remontrance
sous-enlendantwnwm, formé dere, itér. de REPRENDRE, v. n. Reprendre, pren- respectueuse; port d'une personne; état de
popalum, venu depopa, d'où le dim. popi- dre racine de nouveau ; recommencer,en par- maison d'une personnagee distingué.
na, cabaret. lantdu froid, de lapluie. V. Prendr, R. Ély. du lat. repreesentationis,gén. de
REPRENDRE SE, v. r. Se reprendre, re,
REPOURTAR, Avr. V. Rapportar. proesenlalio,pa. s. V. Présent R,
REPOUTIER, IERA, Avr.. V. Rappor- se corriger soi-même après avoir mal dit.
REPRESENTATÏU,IVA adj. vl. Re-
lur et Porf, R. REPKENENT, ENTA, adj. et p.- fre- ,
présentative), esp. Represenlatiu, cat. Voy.
REPOUS, s. m. (repôus). Reflet, la ré- prenèin, èinle), d. bas lim. Reprehendedor, . Représentatif et Présent, R.
flexion du soleil, etc., Gare, contre-coup. esp. Personne qui aime à reprendre, à avertir REPRESSIF IVA, adj. (répressif,ive).
Avr. V. Puis, R. les autres des fautes qu'ils commettent. Répressif, ive, qui, réprimé.
REPOUSCAR, d.deCarp.V.jE'spousear. Ély. de reprendre. Y. Prendr, R. REPRESSION, s. f. (repressie-n);
REPOUSSA, s. f. (repousse); Repuisa, «-
REFRENER, V. Reprendre èl Prendr, pREs.siEK. Repress'iô, cat, Represion, esp.Re- I
REFOCSSAIRE, POUSSADOUR, REPOOSSOCAR. On REPRENRE, vl. V. Reprendre. REPHEZA, s. f. vl. Répréhension, répri- i
donne ce nom à une gouge de sculpteur et REPRENSIBLE, IBLA,adj. (reprein- mande. Y. Prendr, R.
'•
au chassoir des tonneliers. V. Repicadour. sibié , ible); REPREHENSIBLE. Riprensibile, REPRIMANDA", s. f. (réprimande) ; Ré-.
<
Ély. derepoussar et de adour, qui sert à ila\. Reprehensible, cal. esp. Reprehensivel, primande,
Ripresa, ital.
esp. Réprimande
repousser. A'. Puis, R. port. Reprehensible, blâmable, qui mérite Y. Press, R.
' 'i
REPOUSSAIRE, V. Repoussadour el réprimande. V. Prendr, R. REPRLfHAR,
Puis, R. RÉPRÉS, ESA, adj. vl. Replié, ée, bro- le terrain d'un jardin, v. a. (réprima), dl. Unir
REPOUSSAR, v. a. (repoussa) ; HEBTAR. ché, brodé:' V. Prendr, R. donner la seconde fa-
Rispignere, ilal. Rempujar, esp, Empuxar (reprès, çon à une planche de jardinage. Sauv. Voy. t".,
REPRBg, ESSA, adj. ésse)
' t
; Press, R.
el Repulsar, porl. Repousser, rejeter, ren- Reprehendido, porl. esp. Repris, ise, pris une REPRIMAR, v.a. (réprima); Reprime- '.
voyer, faire reculer, n. pousser de nouveau seconde fois, réprimandé. V. Prendr, R. ilal. Reprimir, esp. port. cat. Réprimer, ";'-
après avoir été coupé. REPRESA,s.f. (représe), dl. Represa, re, empêcher que quelque chose qui tend dé-
Éty. du lat. repulsare, m. s. V. Puis, R. pat. Reprise. V. Reprisa el Prendr, R. au. /,
ADA,adj. REPRËSAILHAS, f. (représail- sordre ne prenne cours arrêter les progrès, !j,"
REPOUSSAT, et p. (repous- s. pi. contenir.
;
sa, âde) ; Repulsado, porl. Repoussé, ée. les) ; Represalia, cat. esp. Represalias, esp. Éty. :.,
Ély. du lat. repulsus, m- s. V. Puis, R. port. Rappresaglia et Rappresaglie, ital. du lat. reprimere. Y. Press, R.
REPOUTEGAR, V. n. (repoutegâ), dl. Représailles. V. Prendr, R. REPRJRîAT, ADA, adj. elp. (réprima, ,-
Murmurer, pester, se plaindre, répliquer REPRÉSENTÀCIO,s. f. vl. Represen- âde) ; Reprimido, port. esp. Réprimé, ée. gT;
brusquement. V- Remenar, Marmouliar, iaciô, cal. V. Représentation et Présent, R. Ély. du lat. repressus
ou de reprim et de A
Repetenar et Renar, R. REPRESENTANT, s. m. (represejn- at, ada. Y. Press, R.
Éty. de re, itér. de^ouf, lèvre, el àeegar. lan) ; Représentant,cat. Représentante, esp. REPRIMER, \\. Reprimir, cal. V. iî.s- ^
Y. Pot, R. 2. port. Rappresentante, ital. Représentant, primar, i'i
REPOUTIS ou RESFOOTIS, (repoulis on celui qui en représente un autre, qui lient sa REPRIN, s.. m. (reprïn); REPABA, ' >"; GBIOC.
réspoulis), dl. Mentir deux fois ou double- place, celui qui esl appelé à une succession, BOSSETA, BODSSETA.Recoupe, ce qui sorl du ,~-
ment. du chef d'une personne prédécédée el dont il son lorsqu'on le repasse, son dont on a tiré ' '
REPRAZIMAS, v. a. d. lim. Foucaud. exerce les droits ; député. la fleuret qui contient encore beaucoup de
Pour réprimer. V. Reprimar. Ély. de representar et de anf, celui qui farine; celte recoupe repassée au moulin don- [';
,
REPREENSIO, vl. V. Reprehensio. représente. V. Présent, R. ne une autre farine qu'on nomme recoupefo. ,'
REPREHENDRE, vl. V. Reprendre. REPRESENTAR, v. a. (represeintâ),• Ély. ? ?l
.-
REPREHENSIBLE, V. Reprensible. ABBEPBESEptAB. Rappresentare, ilal. Repre- REPRIN, dl. Regrain. Y. Revioure. ,,
REPREHENSIO, s. f. vl. BEFBEEHSIO, sentar, esp. port. cat. Représenter, rendre REPRISA, s. f. (reprise); BEPBESA.iii-.^s
BEPRENCIO, REPREKDEMEK.Renrensiô, cal. Re- présent par une action, par une image sensi- presa, ital. Reprise, actionde reprendre, do ~;j
prension, esp. Reprehensâo, port. Ripren- ble, êlre le type, la figure de quelque chose, prendre ,de nouveau, la seconde partie d'un J~
sione, ital. Réprimande,correction. débiter sur la scène un drame, exposer, re- ' couplet, la continuation d'une chose inler-'-f
Éty. du lat, reprehensio, m. s. montrer.' rompue, l'action de reprendre un vaisseau à ?-
REPREM, vl. lj où elle réprime. Éty. du lat. reproesentare, fait de
jjroesens, l'ennemi. ^
REPRENCIO,'vl. V. Reprehensio. présent. V. Prcsenf, R. Éty. dere, itér. el de prisa, prise. Voy. Ç
REPRENDABLE,ABLA, adj. vl. Ré-
préhensible, réprénable.
REPRESENTAR v. n. (represeintâ).
,
Représenter, faire les honneurs d'une place,
Prendr, R.
REPRISA, Y.Sarcil.
_ -
":
REPRENDEDOR, s. m. vl. Reprehen-
dedor, porl. Censeur.
avoir un grand train.
REPRESENTAT, ADA adj. et p. (re-
-
REPROAR, v. a. vl. Réprouver. Y. Re-
probar el Prob, R.
"
^
tî.î
Ély. du lat. reprehensor. Y. Prendr,R. preseintâ, âde); Representado, ,
port. esp. REPROBAR, y. a. (reproubâ); REFSOB-
REPRENDEDOR, s. m. yl. Reprende- Représenté, ée. V. Présent, 11. Riprovare. ilal. Rcprobar, esp. cat. Re- tîp
BAR,
dor, anc. esp. Reprenedor, âne. cat. Repre- REPRESENTATIF IVA, adj. (repre- provar, port. Réprouver, condamner auxo-^
hendedor, port. Riprendilore, ilal. Répri- ,
seinlalif, ive) ; Rappresenlalivo, ital. Repre- peines éternelles, en parlant de Dieu ; rejeter, >j*
mandeur, censeur, correcteur.
REPRENDEMEN,s. m. vl. Reprends
mienlà, anc. esp. /feprencïi.nen(o,.ital. Voy.
senlativo,esp. port. Represenlatiu, cal. Re-
présentatif, ive, qui représente, on le dit par-
ticulièrement d'un gouvernement dans lequel
désavouer.
Ély. dulat. reprobare, m. s. ... -if,
îjii)
Reprehensio. le peuple délègue le droit de le représenter
REPROCHABLE,ABLA, adj. (reproul-^
châblé, âble); REPROBCHABLE. -Reprobavel,t^
REPRENDRE, v.a. (repréindre) ; EET dans les fonctions de l'autorité suprême, qui port. Reprochablé, quîon peut reprocher,^-
PBEEER. Riprendère, ital. Reprèhender, port, consiste à faire des lois et à en surveiller l'exé- récusable. <4
esp. Reprendre, prendre de nouveau, rega- cution. V. Présent, R. REPROCHAMENT, s. .m., vl. Repro-
gner l'avantage qu'on avait perdu, continuer REPRESENTATION, s. f. (represein- < che, blâme. •'-.- ^h
'
REP REP REP 1063
BEPBOCHAR, v.a-. (reproulchâ) ; RE- cir, esp. Riprodurre, ital. Reproduire. V. Éty. dulat. repudialio, ionis, m
s. VovJ'
Reprochar, anc. esp. Reprocher, Produc, R. Pud, R.
PBOtcB»B.
faire des reproches, remettre devant les yeux REPROVAR, vl. V. Rcprobar. REPUGNANÇA, s. f. ( répugnance ) ;
un service
rendu. REPROVER, S. m. Vl. REPROVIEB, RE- Repugnancia, cat. porl. Ripugnanza, ital.
Éty. du lat. reprobare, le Duçhal fait ob- FROIER. Proverbe, sentence, bon mot. Voy. Répugnance, sorte d'aversion pour quelque
server que anciennement on
disait reprover ; Prouverbi. chose à faire.
51. de Roquefort le
fait venir de proximus. Ély. du lat. proverbium,par apoc. prover Éty. du lat. repugnanlia, m. s. de re, de
\. Prob, R. et par l'addition dere, augm. V. Verb, R. pucjn el de anlia, action de résister en se
Leis cauletsme reprochoun, Tr. les choux REPROVERBI, s. m. vl. Proverbe, ada- battant à coups de poing.
des renvois ou me causent des ge, sentence, propos, fable. Y. Prouverbi et REPUGNANCIA,vl. Repugnancia,cat.
me donnent
rapports. Verb, R. V. Repugnença.
BEPROCHAR, v. n. Donner lieu
. ,
a des REPROVIER, vl. V. Reprochier. REPUGNAR, v. n. (répugna); Repu-
rapportsnidoreux, aigres, etc. V. Prob, R. REPROZAR, vl. Reprocher. V. Prob, gnar,esp. port. cat. Repugnare, ital. Répu-
Aquot me reprocha, cela me donne des Rad. gner, être en quelque façon contraire à... ne
rapports. REPTAR, v. n. vl. Ramper, raser. s'accorder pas avec... avoir de la répugnance.
BEPBOCHE, V. Reprochis. Ely. du lat. reptare, m. s. V. Ramp, R. Ély. du lat. repugnare, m,s. Y.Pugn, R.
BEPROCHES, s. m. pl.(reprôlchés), dl. REPTAR, v. a. vl. Rcplar, anc. esp. REPULSA,s. f. vl. Repuisa, cat. esp.
Rapports d'estomac. Y. Renvois et Prob, R. cal. port. Accuser, blâmer, imputer, repren- port. ital. Répulsion, refus, opposilion.
REPROCHI, s. m. (reprôtchi); BEPRO- dre, reprocher. Éty. du lat. repuisa, m. s.
cet.Reproche, esp. Reproche, blâme. Ély. Probablement dulat. reputare. Voy. REPUTAR, v. a. (reputâ) ; Ripulare,
BEPROCHIER , S. m. vl. REPROFIEE. Put, R. 2. ilal. Reputar, esp. port. cat. Réputer, esti-
Reproche, proverbe. Y. Reprochi, Prouver- Reptar, en port, signifiedéfier, provoquer. mer, présumer, croire, regarder comme.
ai Prob, R.
e\ Ill crozal vau rèptan, les croisés je vais Ély. du lai. reputare, m. s. V. Put, R. 2.
Mayssaybenyeuqu'elreprochier dis ver. accusant. REPUTAT, ADA, adj. et p. (reputâ,
Peyrot. Repte, qu'il accuse. âde) ; Repudo, port. esp. Qui a de la réputa-
Repies, qu'il imputât, tion, qui est célèbre dans son art.
BEPROCHIS, s. m. pi. (reprôlchis) ; REPTAT , ADA, adj. et p.'vl. Accusé, Éty. du lat. pulare, considérer, et de re,
fieprocfte,esp. On n'emploie ce mot que dans ée, condamné. Y. Put, R. 2. augm. qui est très-considéré. Y. Put, R. 2.
le sens de réprimande. Y. Prob, R. REPTIL, s. m. et adj. vl. Replil, cat. V. REPUTATIO, vl. Repulacio, cat. V.
M'a fach dereprochis, on m'a fait une ré- Reptile: REPUTATION, s. f. (reputalie-n); BE-
primande, on m'a grondé. REPTILE , ILA, adj. (reptile, ile); Rep- PDTATIEK. Repulacion, esp.
Riputazione, ital.
REPBOER, S. m. Vl. REFROIER, REPRÔ- til, cat. esp. port. Rellile, ilal. Reptile, qui Repulaçâo, port. Reputaliô, cat. Réputation
Opprobre, honle, reproche ; proverbe,
TIIB. rampe, au positif comme au figuré. renom, estime, opinionpublique.
nouvelle. V. Prob, R. REPTILE, s. m. Rellile, ital. Replil, esp. Éty. du lat. reputafio, ionis, m. s. Y. Puf,
BEPBOIERjVl. Y.Reprochier. port. cat. Reptile, classe d'animaux. Rad. 2.
REPROMISSIO, s. f. vl. Repromision, Ély. du lat. replilis, m. s. V. Ramp, R". REQ
esp. Repromissione,ilal. Engagement mu- REPTILIA, s. f. vl. Reptile, v. c. m.
réciproque. REQUATIAR, V. Resquctiar et Repa-
tuel, promesse
Éty. du lat. repromissio.
REPUBLICA,s. f. (republique) ; Repu- tiar.
blica, cat. esp. port. Repubblica, ital. Répu-
REPROPCHAR, vl. V. Reprochar. blique, forme de gouvernement dans lequel REQUENQUILHAR SE, y. r. d. m.
REPROPCHE,s. m. vl. Réprobation, le peuple en corps ou seulement une partie du S'ajuster, s'habiller avec soin.
t. Reprochi et Prob, R. peuple, à la souveraine puissance. Ély. Alt. de Recouquilhar, v. c. m. et
REPROPIER, vl. Voy. Reprochier el Ély. du lat. respublica, m. s. formé de Couc, R.
Prob.R. REQUENQUILHAT, ADA, adj. et p.
'RËPBOPRI, s. m. vl. Reproche, repro- res, chose, eldepublica, publique. V. Pu- (requeinquillâ, âde) ; BEQDEiKQoiyA. Retapé,
blic, R.
ches. V. Reprochi et Pro6, R.
REPUBLICAN, ANA, s. (republicân, ée, bien mis, bien habillé.
REPROPRIAR, v. a. d. vaud. Repro- âne) ; HEPOBLIQEEK.Republica, cat. Repubbli- Éty. Requenquilhal, est une ait. de recou-
cher. V. Prob, R. quilhat,relevé, retapé. V. Conc, R.
REPROUBAT, s. et adj. (reproubâ);RE- cano, esp. porl. Républicain, aine, celui ou
celle qui est partisan du gouvernement répu- Faitoujour ben plesi d'estre, requenquiya.
rBoovAT. Reprobato, ilal. Reprobo, port. Re- blicain, celui qui fait partie d'une république. Truchet.
probad, cat. Reprobado, esp. Réprouvé, ce- Ély. de republica et de an. V. Public R.
lui qui n'est
pas élu, qui est damné. , REQUER, vl. Il ou elle requier.
REPUBLICANISME, s. m. (républica- REQUEREMËNT, S. m. vl. BEOBEBE-
Ély. do lat. reprobalus,
m. s. V. Prob, R. nisme). Républicanisme, qualité du républi- Requerimienlo, esp.
REPROUBATION, s. f. (reproubalie-n); MEK. Requirimenl, cat.
cain; par dénigr. opinions outrées de quel- Requerimenlo,port. Richiedxmenlo,\la\.Re-
«rPEcroBATiEiî. Reprobacion, esp. Riprova-
»one, ital. Reprovaçdto, port. Réprobation, que démagogues. guèrement, réquisition, sommation, signifi-
Éty. de republicân et de isme, système du cation, réclamation, demande.
aclion de réprouver.
Ély. du lat. reprobalio, ionis, républicain, V. Public, R. Ély. du lat. requirere el de men. Y. Quer,
m. s. REPUDIAR, v. a. (répudia); Repudiar, Rad.
REPROUCHAR, V. Reprochar et Prob,
cat. esp. porl. Ripudiare,ilal. Répudier.ren- REQUERENÇA, vl. V.
REPROUDUCH,UCHA, adj:. et p. (re- voyer sa femme, lui déclarer qu'on fait divor- REQUERENSA, s. f. vl. BEQEHEKSA. Re-
proudulch, ùtche) ; Reproduzi- ce avec elle; renoncer aune succession. quête, demande, sollicitation, réquisition. V.
BEPROEDDIT. Ély. du lat. repudiare,m. s. rendrehonle Quer, R.
d% port. Reproducido, esp. Reproduit, uite,
produit de nouveau. Y.Produc,R. pourhonle, renvoyer honteusement. V. Pud, REQUERER, vl. V. Requérir et Quer,
HEPROUDUCTION, s. f. (reprouduc-
. Rad. Rad.
Itë-n) ; Reproducciô cat. REPUDIAT, ADA, adj. et p. Repudia- REQUERIDOR, s. m. vl. Exacteur. Y.
EEPBOEBDCTIEH.
"iproduzione, ital. Reproduccion, esp., Re- do, port. Répudié, ée. Quer, K.
:
P'oducçâo, port. Reproduction,aclion de re- Éty. du lat. repudialus, m. s. Y. Pud, R. REQUERIR,v. a. (requérir); Requérir,
REPUDIATION, s. f. (repudialie-n); cat. Richiedere, ital. Requirir, esp. Reque-
produire el l'effet de celle aclion. V. Produc,
Rad. Repudiacion, esp. Repudiaçao rer, port. Requérir,demander quelque chose
I REPROUDUIRE, v.a. (reproudûiré) ;•
BEPODIATIEK.
elRepudio, port. RijJudio, ital. Repudi, cat. en justice.
En vl. demander vengeance.
^
%>roduir, cat. Reproduzir, port. Reprodu- Répudiation, aclion de répudier.
REQ HW>
1064 REO
REQUISITIONARI, s. ra. (requisiliou- RESCAUFAR-,.v. a., (rescaoufâ) ; MS.
Éty. du lat. requirere, m. s. V. Quer, R.
REQUERIT , IDA, adj. et p. (requeri, nâri) f REQUISITIOUNARI. Réquisitionnaire , GOOUFFAR, RECALIVAR , BECARFrAR.
Risçaldare
ReSCaldar
soldai de la réquisition. esp. Rescalfar, cat. ilal. Ré-
ide) ; Requerido, port. Requis, ise. REQUISITOIRQ, s. f, (réquisitoire) ;
,
chauffer, échauffer , chauffer, ce qui était re-
Éty. du lat. requisitus, m. s. A7. Quer, R. RequisUorio, esp. Requisi- froidi ; fig. exciter de nouveau.
REQUERRE, vl. V. Requérir. REomsiTooABo.
Ély. de re-, itér. et de escaufar, V. Cal
s.f. pi. d. vaud. Riches- toria, port. Requisitori, cal. Réquisitoire,
REQUESSAS, acte de réquisition qui se fait par écrit. Rad.
ses. V. Rich, R.
,,„-,.,
REQUESTA, s. f.-(requeste); Richiesta, Rad. du lat. rcquisilorium,m, s.
ital. Requesta, esp. port. cat. Requête, priè-
Ély. V. Quer, —RESCAUFAR SE , v, r. S'ESCAMWRA,.
Se réchauffer, reprendre sa chaleur naturelle
demande verbale; écrit, en juns, REQUIST, ISTA, adj. (requis , iste) ; ou s'échauffer après s'être refroidi. V. Cal '
re, ou par Rare, recherché, Rad.
réquisition. BEÇOIS. Requisit, cat.
R. RES.CAUFAT,ADA, adj. et p. (rescaou-
Ély. du lat. requisita, de requisilio,m. s. précieux, exquis. V. Quer, fâ âde) ; BECACFFAT. Réchauffé, ée, Y. Cal i
V. Quer,R. Filha pauc vista, filha requista. ,
Rad. '
REQUESTAR, v. a. (requesla), d. bas
Rechercher quelqu'un REQUIST, ISTA, adj. vl. Requerido , RESCAUSSAR, v. a. (rescaoussâ)/Ré-
lim. Requstar, cat. esp. Vérifié, examiné, recherché, requis.
chausser chausser de nouveau ; butter un
chercher à lui complaire. V. Amadouar et V. Quer, R. ,
arbre, mettre de la terre autour de son pied
Quer, R. REQUISTAR,SE, v. r. dg. }T. Resque- Avr. V. Calc,R'.
REQUET , s. m. (reque), dl. Dim.
. derec, tiar se". RESCINDER , v. a. vl. Rescindir, .
cal,
ruisseau, petit ruisseau. esp. port. Rescindera, ilal. Couper, tailler,
REQUIBILI, s.m, (requibili), d. baslim. RER V. Scind R.
trancher. , V. Esclanlir
Bâtonnet.V. Bisoc. RESCLANTIR, et Res-
REQUIEM, s. m- (requiem); MESSA-DE- REREGARDA, s. f. vl. Arrière-garde.
Requiem, messe de requiem, V. Reir et Gard, R. sonar.
MOHT, sERvici. RESCLANTISSAMENT,s. f. (resclan-
qu'on dit pour le repos des âmes des morts. RES lissamein).
_ Retentissement, son répercuté
Éty. C'est l'accus. de requies, repos. V. et renvoyé avec éclat.
Quiet, R. RES , Rés , cal. Pour rien , Y. Ren ; res RESCLARIR, v. a. vl. Éclairer, éclair-
REQUIETA, V, Resquilheta. esl dît ici pour nuMa res ; res pour glane ; cir, donner du lustre, de l'éclat. V. Clar,
REQUIN , s. m. (requïn). Un des noms chose personne. V. flesl. Rad.
provençaux du requin, qui paraît venir du ,
Ély. du lat. res, chose. RESCLAURE, y. a,, vl. RESCLEBE. Re-
français. V. Lami, clôur er, cat. Recluir, esp. Richiudere, ilal,
Ély. D'après l'Encyclopédie méth. on fait Non rés, vl. néant, rien.
RES , s. m. vl. Corde, tresse. V. Rest. Fermer, enfermer.
dériver le mot requin , de requiem, comme Éty. de re, itér. et de claure, fermer, V,
RESACIAMENT, s. m. d. vaud. Ras-
pour désigner la prière lugubre qu'il faut sasiement. V. Sat, R. Claus, R.
chanter pour ceux dont il s'est emparé, qui
sont perdus sans ressource, V. Quiet, 11. RASACIAR , vl. V. Rassassiar. B.ESCLAUS , AUSA , adj. (resclâou , !
REQUINCAR,V. Requinquilhar se. RESAIGUAR, v. n. (resaïgâ) ; RÉSSEGDEB. âouse), dl. Clos , ose! V. Claus et Claus, '
REQUINQUETA , s. f. (requinquéte). Resaigùer, Encyclopédie poiss. jeter des Rad. ' ' .;
Nom des deux tours du milieu d'une bour- pierres autour d'Un filet tendu pour effrayer Prad resclaus , pré clos. :
(requinquilhâ, âde); ARREp.mr;cAT. Requin- tar. Éty. du lat. reclusa. renfermée. V. Claus,.1
qué, ée, paré, parée avec affectation. V. RESAZIAR, vl. V. Rassassiar. Rad.
Conc, R. RESELANDIR, v. h. vl. Resplendir.
Éty. du lat, resplendere, réfléchir, l'éclat. Dans les grandes écluses on nomme : '
REQUIOCH, adj. dl. Recuit. V. Re-
cucch et Couir, R. RESCALAR, v. a. (rescolâ), d. bas lim'. TÈTE D'ÉCLUSE on POETE BÊTE, la poru d't«
REQUIQUI, s. m. (requiqui) ; RFQOIQEI. On le dit de l'action d'enlever la seconde liuut.
.
On donne ce nom dans le style familier à peau de la châtaigne le zeste ou tan, qui POÈTE DE MOUILLE celle d'en bas.
,
la liqueur ou à l'eau-de-vie , , , ,'
qu'on prend est collé immédiatement sur le fruit. ' CHUTE DE L'ÉCLUSE la différence de n'ueau.
,
après le repas. Ëly. de re itér. el de escalar, écailler une BAJOYEHS les murs latéraux.
,
REQUIRAMENT, s. m. d. vaud. Re- seconde fois. , V. Escalh,R. RADIER lo plancher.
,
!
quiriment, cat. Requerimiento,esp. Réqui- SAS ou KEPTUKE les bassins gui sonl entre les eeluu.,
RESCALEOU Rescôldo; esp. V. Reca- ,
sition demande : Lo requirament de lipai- liou et Caf, R. ,
, Diodore de Sicile parle d'un canal decom-,
rin, Caléch. Ce que l'on requiert des par- RESCAP , s. m. vl. RECHAF. Rechef : De munication qu'on avait construit entre le
rains. V. Quer, R. resçap , de rechef, encore. golfe Plusiaque.etla Mer Rouge, que Darius'
REQUKSIGIO , vl. Requisiçâo port. Ety. de res, iiér. et de Cap R. fit interrompre dans la crainte que l'Egypte
V. Réquisition. , ,
RESGASSAIRE V. Recassaire. ne fut inondée, parce que les ingénieurs
REQUESITIO, vl. V. Réquisition. ,
RESCASSAR, V. Recassar. l'avaient trouvée plus basse que la Mer
REQUISITION , s.f. (requisitie-n);BE- RESCAT, s. m. vl. Rescate, esp. Res- Rouge. Ptolémée second, le fit achever et
QUISITIEH. Requisicion , anc. esp. Requi- cat, cat. Riscatlo, ital. Recouvrement, ra- y établit des barrières ou écluses.
sizione, ital. Requisiçâo, port. Réquisition, chat. L'invention des écluses à doubles portes
demande faite par autorité publique qui met RESCATAR, y. a. (rescatâ) ; Rescatar
, pour la navigation des rivières et des canaux,
une certaine chose à la disposition de l'État; ,
esp. cat. Riscattare, ital. Resgalar, port. ne date suivant le père Frisi, auteur italien,
il se dit aussi des personnes. Racheter. V. Rachelar. ,
Ély. du lat. requisilionis, gén. de requi- que de l'année 1481. C'est sur la Brenta ,
KESCATIAR SE Y. Raquitar se el près de Padoue, que les premières furent
sitio,m. e. Y. Quer, R. Quit,R. , établies par deux ingénieurs de Yiterbe. Les
RES RES RES t()65
premières construites en France, furentcelles RESCONTRE, s. m. (rescônlré) ; REH- Ely. du lai. resede sedare appaiser
Briare et d'Orléans qui joi- ,
parce qu'on s'en servait autrefois pour ap-,
,
des canaux de , COMTHE , RESCODENTHE , RESCOHTRE BESCOEEN-
,
gnent la Loire et la Seine.
Dict. .Technolo- TRE, HECOKTBE, RESCOOAKTRE. Inconlro, ital. paiser les inflammations, el de la part. ilér.
gique. Art. Ecluses.
Reencuentro, esp. Encontro port-Rencon- re, d'où reseda.
BESCLAUSA,s. f. BASCLABSA, dl. Chaus- tre , aventure par laquelle on ,rencontre for- BESEDA-BASTARD, Nom du réséda.
sée de moulin
qui sert à élever l'eau d'un luitemenl une personne ou une chose ; hasard, Avril.
ruisseau ou d'une rivière; retenue ou
légère occasion, conjoncture. V. Contra, R. RESEGUAR, vl. Y. Resegar.
chaussée de boue ou de fumier qu'on fait Au premier rescontre à la première oc- RESEING, vl. RESENH. Il ou elle racheta.
retenir l'eau. Y. Claus, ,
casion à la première entrevue.
dans une rue pour RESEMSOM, s. m. vl. Rançon. Voy.
L'aiagut
,
de resconlre,]'aieu cela de hasard Rançoun et Em R.
Rad-
BESCLAUSADA, s. f. ? ,(resclaousade)
, J^
; ou de rencontre. RESENTIR,, v. a. .vl. Entendre, tâter,
BASClAtJSADA , HESCLAUVADA.
EclUSée
,
plein RESCOS, adj. (rescôs); RASCOS, HESCOST, essayer, reconnaître. V. Sent, R.
écluse, la quantité d'eau qui coule de- RESCOKDO, vl. Retiré,
caché: En de rescorl, RESENTIR , vl. V. Ressentir.
une
puis qu'oD a lâché l'écluse. V. Claus, R. en cachette, A rescos , en cachette, secrète- RESERVA, s. f. (réserve); Réserva, cal.
BESCLAUSAIRE, V. Restancaire et ment. V. Escound, R. esp. port. Riserva, ilal. Réserve, aclion de
Clous, R. RESCOSSA, s. f. vl. Recousse, déli- réserver ; choses réservées ; partie d'une
BESCLAUSAR,RESTANCAR. Moudre par vrance. armée réservée en cas de besoin,lieu réservé
éclusées. V. Claus, R. RESCOST,Y. Rescos. pour la chasse, la pèche, etc. ; prudence.
BESCLAUVA, s. f. Endroit de la mer ou RESCOSTAMENT,adv. vl. HESCOSTAMEN. Ély. V. iïeseruaret Serv, R.
au bord de la mer
où l'on parque les coquil- Secrètement,
__
en cachette. V. Escound, R. RESERVAR, v. a. (réserva) ; GARDAR ,
lages pour les faire engraisser. Gare. Voy. RESCOTAMEN, vl. V. Rescoslament. SAEVAR. Riservare, ital. Reservar, esp. port,
Claus, R. et Resclausa. RESCOUANTRE, d. du Var. V. Res- cat. Réserver, garder une chose pour un
BESCLAVADA, V. Resclausada. contre et Contra, R. autre temps , pour un autre usage , la mé-
' BESCLAUVAIRE
V. Restancaire et RESCOUNDAL , dg. V. Escoundalha. nager pour certaines occasions, pour cer-
,
Claus, R. RESCOUNDAL,s. m. (rescoundâl), dg. taines personnes.
BESCLAUVAR, V. Restancar et Claus, Cligne musette ou cache-cache jeu dans Ély. du lat. reservare, fait de re, itér. et
,
Rad. lequel, un des joueurs ayant les yeux fermés, de servare, garder, conserver. V. Serv, R.
BESCLAUZA, s. vl. Y. Resclausa et esl obligé d'en prendre un autre pour le RESERVAR SE , v. r. Reservarse, esp.
Chus, R. faire mettre à sa place. cat. Se réserver, retenir quelque chose d'un
HESCLAUZADA, vl. V. Resclausada. RESCOUNDOUNS,pE,dl. A la dérobée. total; retenir pour soi , livrer à condition
RESCLAUZURA , vl. V. Resclausa et V. Escoundouns d' et Escound, R. d'une retenue.
Clatij.R. RESCOUNDRE, v. a. dg. Cacher. Voy. RESERVAT, ADA, adj. et p. (réserva ,
RESCLURE, vl. V. Resclaure et Claus, Escoundre et Escound, R. âde) ; Reservad, port. esp. Réservé, ée;
Rad. RESCOUNDUDA, vl. V. Escoundalhas circonspect, discret. V. Serv, R.
RESCOLA, s. f. (rescôle), d. bas lim, et Escound, R. RESERVATIO, s. f. vl. Reserua'cion,
Glissoire surface glacée sur laquelle on RESCOUNSALHA, s. f. (rescounsâille), esp. Reservaçao , port. Riservazione, ital.
glisse par, 'amusement. dl. Trésor ou autre chose cachée. V. Es- Réserve. V. Serv, R.
Far (a rescola, se pousser volontaire- cound, R. •
RESERVOIR, s. m. (réservoir) ; Reser-
ment sur la glissoire. V. Col, R. 2. RESCOURRER, v. a. (rescôurré).Egout- valorio, port. En provençal moderne, réser-
RESCOLADA, s. f. (rescoulâde), d. bas ter.... glaner les olives, Gare. V. Escour- voir, enfoncement pratiqué au bord de la
.
lira,
BESCOBLADA. Glissade. V. Resquilhada rer. mer, d'un lac ou d'une rivière, pour y con-
el&î, R. 2. RESCOUSTIERA, s. f. (rescousliére) , server le poisson dans l'eau ; les grands por-
RESCOLAR,v. n. (rescoulâ),d. bas lim. dl. Cachette. V. Escoundalhaet Escound, K. lentle nom de viviers et les petits celui de
«EscotnAB. Glisser. V. Resquilhar et Col, RESCOZEBî, vl. Nous cachâmes. huche, quand ils sont fails avec une caisse.
Rad. 2. RESGRICH , s. m. vl. Rescrit, cat. V. Serv, R.
RESCON, s. m. Caché. V. Rescounduda. Rescriplo, esp. port. Rescrillo, ital, Ré- RESESTIR, Gare. Y. Resislar et Sist,
RESCONDRE,v. a. (rescôndré).-IVascon- ponse contraire; moniloire, rescrit, ordon- Rad.
fcre, ilal. Cacher. V. Escoundre.
nance. RESIDAR, v. a. et n. vl. Réveiller,
Éty. du lat. rescriptum, m, s. V. Scriv, s'éveiller. V. Ressidar.
Aqnela flou que se ten ras duou soou,
Rad. RESIDAR, v. n. (résida) ; Residere, ital.
Que se resconsouyen cliout l'iierba.
RESCRIDAR SE , v. r. (se rescridâ) ; Residir, esp. cat. porl. Résider, faire sa de-
exclamation meure en quelque endroit; sans régime, il se
Tandon.
Se récrier; faire une
Ely. du lat. condere et recondere, m. s. OESCREIDAB.
quelque chose qui surprend et qui paraît dil d'un évêqne, d'un curé, qui réside dans
>'• Escound, R. sur paroisse.
extraordinaire. Avr. V. Recridar se el Çrid, son évêché, dans sa
RESCONDRE SE, v. d. vaud. Se cacher.
Rad. Éty. du lai. residere , m. s. dérivé de se-
V- Escound, R. dere, êlre assis. V. Sed, R.
RESCONDUT, part. vl. Caché. Y.Es- RESE, s. m. (résé); REZE. Un des noms
languedociens de la tique du chien. Voy. RESIDAT adj. vl. Réveillé.
«mndut; s. m. vl. cligne-musette. V. Es- ,
RESIDENÇA, S. f. (residèince) ; BEZI-
«wuf, R. Lingastd. Residenciaesp. cal.
RESCONTRAR, v. a. (rcscounlrâ) ; RE- Ten coumo un rese, il lient comme teigne. DEKSA , HEZIDEMIA. ilal.
, demeure
Résidence,
RESECAR, v. n. vl. REZEGAB. Dessécher, port. Rezidensa,
"OMRAR, BESCOUNTBAH. Rincontrare, ilal. dépérir, tarir. V. Sec , R. 2. habituelle et fixe en quelque lieu.
fcneonfrar, esp. port. Rencontrer, trouver Ély. de residar et de ença. Y. Sed, R.
hasard deviner, réussir dans quel- RESSCAT, ADA, adj. et p. vl, Séché,
P>r
; ée, tari, ie. Y. Sec, R. 2. RESIDENCIA, vl. Residencia, cat. V.
le entreprise.
%. RESECAT , ADA, adj. el p. anc. bearn. Residença.
de resconlre el de ar. Y. Contra,R. Tranché, ée ; supprimé, ée. RESIDENSA, vl. V. Residença.
^{ ben rescontrat, j'ai bien réussi.
Éty. du lat. resecalus, m, s, V. Sec, R. RESIDENT, ENTA, adj. (residèin,
*' aquol se rescontra, si l'occasion pré-
(resedâ) Reseda esp. èinte) ; Résidente, port, esp, ilal. Résident,
leI)le, cela se compensera; Resconlrar, RESEDA , s. m, ; , cat. Résidant,anle, qui réside, qui demeure.
Réséda., réséda odorant, Reseda odorata
esp. , Éty. du lat. resideniis, gén. de residens,
,-< ben de la famille des Capparidées
rescontrat lous magnans, il a bien Lin. plante l'Egypte et de la Barbarie , assis. V. Sed, R.
originaire de
rei|ssi aux vers à soie.
cultive partout à cause de
,
l'odeur RESIDU , s. m. (résidu) ; Residuo, esp.
•"e mconfreri àquil, Tr. je me trouvai là qu'on
fleurs répandenl. ilal. cal. port. Résidu, ce qui resle d'un
Pif hasard, et non je me rencontrai là. suave que ses
134
TOM. II. 2me PARTIE.
RÈS RES
1066 RES
Éty. du lat. resistere, de re , itér. et de
..
RESPALHAR, v. a. (respaillâ); BASPA-
compte ; d'une matière après la distillation, Frôler, loucher légèrement
etc. sisfere, arrêter, retenir. V. Sist, R. LBAR, BESBAIAB.
Frisar.
Ély. dulat. residuus, m. s. V. Sed, R. RESISTENÇA, s. f. (resistéince) ; RE- en passant. V.
Resislencia, esp. port En respalhant, en frôlant.
RESIES, s. m. (resiés). Agneau de trois SISTANÇA RESISTEHÇA.
Resisîenza, ilal. Resislencia, cat. Résis-
, RESPALHETA, s. f. ( respailléle).Ri-
ans. Gare. défense, opposition. cochets, sauts, bonds que fait une pierre lan-
RESIEUT, s. m. vl. Résidence, retraite. tance ,
Ély. du lat. resistenlia m. s. V. Sist, R. cée horizontalement à la surface de l'eau.
V. Residença. , Resislencia, eat. Éty. de Respalhar, v. c. m.
RESIGNACIO, Resignaciô, cat. et RESISTENCIA, vl.
De respalheta , de ricochet.
RESIGNACION, vl. Resignacion , esp. "V. Resistença. RESPAUS , s. m. (respâous) ; BESPAU.
V. Résignation. RESISTIR, v. n. vl. Resislir, cat. esp. Criblure , menus grains qui tombent du
RESIGNAMENT , s. m. Rassegna- port. Resistere, ilal. Résister. cribe. V. Moundilhas.
menlo, ilal. Résignation, v. c. m. Éty. du lat. resistere, M. Rayn. le fait ve- Éty. -du lat. res pauca, peu de chose.
RESIGNAR,v. a. (résigna); Râssegnare, nir de assislere. Y. Sist, R. RESPAUSSAR, v. a. (respaoussâ).Van-
ital. Resignâr, cat. esp. port. Résigner, se RESIT, vl. Je m'éveille.
démettre d'une dignité, d'un office, en faveur RESMER, v. a. vl. Racheter. ner , cribler, monder les grains. V. Moun-
dar , Criblar el Drayar.
de quelqu'un ; renoncer. Éty. de re ilér. et de emere. Y. Em , R. Éty. de respaus el de ar.
Éty. du lat. resignare. Y. Sign, R. RESO , s. ,m. vl. V. Resson.
En vl. marquer, réprouver. RESÔLUTIU IVA, adj. Resoluciô, cat. RESPECT , s. m. (respèt) ; BESPECT. Res-
, pecte cat. Rispelo, ital. Respelo, esp. Res-
RESIGNAR SE, v. r. Resignarse, port, V. Résolutif. peclo,, port. Respect, soumission volon-
cat. esp. Se résigner, se soumettre avec rési- ' RESON , vl. Ils ou elles rasent, coupent, taire, déférence que l'on a pour quelqu'un ou
gnation. V. Sign, R. scient. Y. Resson.
RESIGNAT, ADA, adj. (résigna, âde) ; RESONAR , vl. V. Ressonar. pour quelque chose, à cause de son mérile
Resignado, port. esp. Resignad , cat. Rési- RESORLZ-SUS, et ou de sa supériorité; respect humain, égards
gné, ée. V. Sign, R. RESORS, adj. etp.vl. BESSOHS. Ressus- que l'on a pour le jugement des hommes.
cité il ou elle ressuscite ou ressuscita.
Éty. du lat. respeclus, fait de respicere,
RESIGNATIOet V. Espect,R.
RESIGNATION, s. f. (resignalie-n) ; Y. Surg, R.
, regarder, avoir égard à
RESORZEIKENT, S. m. vl. REZORZIMEN. Parlant per respect, sauf votre respect, et.
BESIGKATIEN. Rassegnazione, ital. Resigna- Parlant sensa respect. "
rion, esp. Resignaçâo , port. Resignaciô, Risorgimento, ital. Résurrection. Y.Resu-
cat. Résignation, entière soumission, sacri- rection el Surg, R. Tenir en respect, tenir en respect, conte-
fice absolu de sa volonté à celle d'un supé- RESORZER, v. n. vl. Ressusciter. V. nir, imposer.
rieur ; démission d'un bénéfice. V. Sign,R. Surg , R. Au respectde ,.a respecto,port,eu égardà.
RËSILIAR , v. a. (résilia). Résilier, Resorzura, ressusciterait. RESPECTABLE, ABLA, adj. (respec-
casser, annuler un acte. RESOUDRE, v. n. (résoudre) ; Resolver, table, âble); BEPETABLE. Respectable, cat.
RESILIATION, s. f. (resilialie-n) ; RESI- esp. port. Risolvere, ital. Résoudre, dé^ Rispeclabile ital. Respectable, esp. Respei-
,
LIATIEN. Résiliation,
résolution d'un acte. terminer à faire. tavel, port. Respectable ,
digne de respect.
RESIMEILLAR,v. n. d. vaud. Ressem- Ély. du lat. resolvere, m. s. V. Solv, R. Éty, de respect el de a&îe. V. £specf, R.
bler, faire comme. V. Simil, R. RESOUDRE, SE , v. r. Resolverse, esp. RESPECTAR, v. a. (respeclâ) ; BESPET-
RESIMILLADOR, s. m. vl. Imitateur. port. Risolversi, ital. Se résoudre, se dé- TAR. Respeclar, cat. Rispeltare, ilal. .Res-
Y. Simil, R. terminer. pefar , esp. Respeilar , port. Respecter,
RESIMILLAMENT, s. m. d. vaud. RESOULUT, UDA, UA, adj. et part, porter respect, épargner, ne point endom-
Imitalion. V. Simil, R. (resoulû ûde, ûe) ; BESAUGOT. Resolulo , mager , ne point porter atteinte.
RESIN, radical pris du latin résina , ré- port. esp., Résolut, cat. Résolu , ue, déter- Ély. de respect el de ar. Y. Espect, R.
sine, et dérivé du grec pV^vo, (rhêtinê), m. miné hardi. RESPECTAR SE/T-y".' r. SE RESPETTAB.
s. forméde plu (rheô), couler. Ély., du lat. resolulus, détaché, dégagé. Se respecter, garder les bienséances conve-
De résina, par apoc. resin; d'où : Resin- V. Sotu.R. . nables à son élat. V. Espect, R.
a, Resin-ous, Resinous-a. RESOULUTIF,IVA, adj. vl. Resolutiu, RESPECTAT, ADA, adj. et p. (res-
De resin, par le changement de e en a cat. Resolutivo, esp. port. ital. Résolutif, pecta âde); Respectado, port. Respelado,
ou en ou, rasin; d'où : Pa-rasin-a, Rou- ive, propre à résoudre,à dissiper.Y. Solv, R. ,
esp. Respecté, ée. V. Respect , R.
sin-a, Roz-ina. RESOULUTION, s. f. ( resoululie-n ) ; RESPECTIF , IVA, adj. (respectif, ive),
RESINA, s. f. (résine); Résina, esp. RESOULDTIEN. Resoluzione, ilal. Resàlucion, Respectiu cat. Respellivo ital. Respeclivo,
ilal. Ralin, arabe. Résine, subs- , ,
eat. port.
d'origine organique, solide froid, esp. Resoluçâo, porl. iJesoiuciô , cat. Réso- esp. porl. Respectif, ive, qui a rapporta
tance à lution dessein que l'on forme, parti que chacun en particulier,qui concernerécipro-
fusible par la chaleur .inflammable, insolu- l'on prend , fermeté ; décision d'une ques- quement les parties intéressées, les choses
ble dans l'eau (ce qui la dislingue des gom- tion, d'une ;difficulté. correspondantes.
mes) soluble dans l'alcool l'élher et les Ety. du lat. resolulionis, gén. de resoïu- Ély. du lat. respectivus, va. s. V. Espect,
huiles, volatiles. La résine élémi, ,
le mastic, tio. Y. Solv,R. Rad.
etc., sont de cette nalure. RESOUN, RESPECTIU, IVA, adj. vl. flespecliu,
Éty. du lat. résina, m. s. V. Resin, R. RESOUNABLE, eat. V. Respectif.
RESINOUS, OUSA, OUA, adj. (resi- RESOUNABÏENT et RESPECTIVAMENT, adv. (respecliva-
nôus, ôuse, due) ; Resinos, cat. Resinoso, RESOUNAR, V. lous ces mots par ra, méin) ; Respeclivament, cat. Respetliva-
esp. port. ital. Résineux, euse, qui contienl rasoun, rasounable et ressonar. mente, ital. Respectivamente, esp. port.
de la résine ou beaucoup de résine. RESOUNAR, v. n. (resounâ); QOIKQOI- Respectivement, d'une manière respective.
Ély. du lat. resinosus, m. s. V. Resin, R. Éty. de respectiva et de ment, d'une ma.
NAB , BEBOUMBIR, BOUMBIB , RESSONAR , RE-
RESIOS , adj. vl. Retiré, écarté. TOBRKIR , ESTOEBKIB. ReSOnUT , CSp. pOTt. nière respective. V. Espect, R.
RESIS.adj.vl. Rétif. Risonare, ilal. Résonner, retentir. RESPECTUOUS, OUSA , adj. (respec-
RESISCLADA, s. f. (resisclâde), dl. On- Éty. de re, itér. et de sounar, d'où re- luôus , ôuse) ; Respectuos, cat. Rispeltoso,
dée. V. Raissa el Ject, R. sonare, lat. V. Soun, R. ilal. Respetoso, esp. Respecloso et Respec-
RESISTAR, v. n. (résista); BESISTIH. RESOUR, V. Rasour et Ras, R. luoso , port. Respectueux, euse , qui porte
Resistere ilal. Resislir cal. esp. port. Ré- RESPALHANT, EN, expr. adv. (ein respect, qui a du respect.
, effort
tister, faire contre, , supporter facile- respaillân). En frôlant, en ne faisant que Éty. de respecfu et de ous. Y. Espect, R.
ment la peine, le travail. toucher. RESPECTUOUSAMENT, adv. (respec-
RES RES RES imV7
luousaméin); Respecluosamenl, cat. Ris- Éty. du lat. respiralionis. Y. le mol pré- Ély. du port, respondedor,
m, formé du
mltosamenle , ital. Respelosamenle , esp. cédent el 5^ir., R. lai. respondens. Y. Respond, R. s.
Respeitosamenle, port.Respectueusement, RESPIRATIU adj. vl. Respiration, qui RESPONDEMEN, s. m. vl. Réponse,
avec respect.
sert a la respiration., V. Spir, R. correspondance. V. Respond, R.
Ély. de respecluôusa et de ment, d'une RESPLANDEMENT, s. m. vl. Resplcn- RESPONDEIRE, s. m. (respondeiré).
manière respectueuse. V. Espect, R. dimcnto, ital. Resplendissement,éclat de lu- Caution,
garant. V. Respondentel Respond,
BESPEIG, vl. V. Respeit. mière. Rad.
BESPEIT , s. m. vl. BESPEIG. Respeclo , RESPLANDENSA,vl. V. Resplendor.
adv. eu égard; Per RESPLANDENT,ENTA, adj. vl.fles- Quvoudra mourir àl'espilau,
es]). En respect, exp. plandent, cat. V. Resplandissenl. Fau que si fasse respondeiré. Prov.
respect, par égard. V. Respectel Espect, R.
BESPENDRE, Gare. V. Rependre. Ely. V. Spfend, R.
RESPLANDIAMENT, adv. vl. Esplen- RESPONDENT, s. m. (respoundein) ;
BESPENDUT, V. Rependul.
didement. RESPONDEIBE. Risponditore, ilal. Responde-
BESPERCUSSIU, vl. V. Repercussiu. dor, port. Répondant; celui qui répond ou
BESPER1R, v. a. vl. Ranimer, réveiller, RESPLANDIR, v. n. (resplandir); RES- s'engage
ressusciter : Al resperir, au réveil. PLEKDIA. Resplandir, cat. Risplendere, ital. dans
pour un autre, celui qui répond
Resplandccer, esp. port. Eclater, briller avec un examen.
BESPERIT, adj. el p. vl. Ranimé, res- Ely. du lat. respondentis, gén, derespon-
soscilé, revenu de l'autre monde ; guéri, dé- éclat, resplendir.
dens, m. s. V. Respond, R.
livré, débarrassé, soulagé. Ety. du lat. resplendere, fait de re, augm.
et àesplendere, briller. V. Splend, R. RESPONDRE, v. a. (respôndre) ; HES-
BESPESSAR , dl. V. Rcfoufar.
BESPET, s. m. (respè), dl. Fouet ou RESPLANDIR, v. a. Publier, répandre, Responder,PODENDRE, HESPOOANDRE. Rispondere , ilal.
corde à fouet, V. Chassa pour respect, faire courir un bruit quelconque. esp. port. Respondrer, cat. Ré-
, Éty. Dans ce sens ce mot est une ait. de pondre, faire une réponse à une demande, à
Y. Respect.
BESPIECH , vl. V. Respieg. respandir. Y. Espandir. une queslion, alléguer des raisons, corres-
pondre à telle ou telle partie, en parlant d'une
BESPIECH, vl. V. Respieg. RESPLANDISSAMENT,S, m. (resplan- douleur, remplir, accomplir, êlre caution,
BESPIEG, S. m. Vl. RESPIEIT, BESPIECH, dissamèin). Resplendissement, grand éclat,
BEsniT. Respecte , cat.
Respeclo esp. Res- formé parla réflexion de la lumière. Voy. assurer. Éty. du lat. respondere, m. s. V. Res-
,
jieilo, port. Rispetlo ilal. Répit, espoir, Splend, R.
,
grâce, délai, remise, égard, considération. RESPLANDISSENT, ENTA, adj. (res-
pond^.
Ély. du lat. respectas, parce que c'élail plandisséin, éinle) ; Resplandent, cat. Res- éclore RESPONDRE, v. n. dl. Commencer à
par considérationou respect que les Romains plandecenle, port. Resplandicienle, esp. Res- soie. ou à répondre, en parlant des vers à
accordaient le délai ou répit. V. Espect, R.. plendissant, anle, qui resplendit, qui brille. En vl. sortir, aboutir.
RESPIEIT, s. m. anc. béarn. Répit, Ély. du lat. resplendescenlis, gén. de res- RESPONDUT, UDA, adj. et p. (respon-
grâce. V. Respieg. plendescens, m. s. V. Splend, R. dû, ùde); RESFOUNDUT.Respondido, esp. Ré-
BESPIER, s. m. (respié), dl. Piquette RESPLANDOR,s. f. vl. Resplandor, cat. pondu, ue. V. Respond, R.
oubuvande de la seconde cuvée; espoir, res- Y. Resplendor el Splend, R. RESPONER, anc. béarn. V. Respôndre
source. Cast..V. Piqueta. RESPLANDRE , vl. V. Resplandir. el Respond, R.
RESPILHOUN s. m. (respillôun) ; AK- RESPLANDRES, Voy. Resplendor et RESPONRE, v. a. vl. Répondre. Voy.
,
coiitoiiK. Petit vent frais.
Spland, R. Respôndre et Respond,R.
RESPINLAR, v. n. (respïnlâ), d. bas RESPLANGER, v. n. (resplândré),d. bas RESPONS, s. m. (respons); Responsa,
lira. Rejaillir, V. Espouscar el Repoumpe- lim. Retentir, en parlant des cris, des plaintes. cat. esp. Réponse, paroles qui se chantent
lar. Éty. de res, ilér. et de plonger, plagner, après les leçons, à l'office de matines.
BESPIRACIO s. f. vl. Respiraciô cat. plaindre. V. Plagn, R. Ély. du lat. reponsorium. Y. Respond.
Y. Respiration et , Spir, R. , Lou mau d'aquel del resplang dins tout Rad.
RESPIRALH, Gare. Respirait, cat. V. lou bras, la douleur que j'ai à ce doigt se fait RESPONSA, s. f. (respônse); BESPONEN-
SoupiraIh. sentir dans tout le bras. SA, BESPOTJANSA, RESPOEESTA. Risposla, ital.
RESPIRAMENT s. m. vl. Respiration
,
RESPLENDENSA, vl. Rcsplcndenzia, Respuesla, esp.Resposla,port.Respons,cal.
V. ,
Respiration el Spir, R. ilal. V. Resplendor el Splend, R.
«oufDe. Réponse, ce qu'on répond à une demande ou
RESPIRAR, v. n. (respira); Respirare, RESPLENDIR, V.ResplandiretSplend, à une question, lellreen réponse à un lettre
liai. Respirar esp. port. cat. Respirer, at- Rad.
tirer l'air dans ,les poumons
reçue, réfutation.
par l'inspiration RESPLENDOR, S. f. vl. RESI-LANDOB , Ety. dulat. responsum, responsis, m. s.
et l'en repousser par l'expiration, fig. pren-
RESFLANDRES, RESPLENDENSA. Resplandor, Cat. V. Respond,R.
dre un peu de relâche. esp. port. Risplendore, ilal. Splandeur, éclat RESPONSABILITAT, s. f. (repounsa-
Ely. dulat. respirare, formé du grec vive clarté, lustre, gloire,brillant. bililâ) ; RESPOENSAEILITAT. Responsabililat,
J"">(spô), aspirer et de Upa (aira), air. Ély. du lat. splendor, m. s. de re, itér. V. et Responsabilidad, cat. Rcsponsabilidade,
*-%>,R. Splend, K. port. Responsabilité, étal de celui qui est
La difficulté
_ de respirer, quand elle est RESPLENIT, IDA, adj. el p. vl. Rem- responsable, obligation de répondre.
considérables'appelle dyspnée. pli, ie. RESPONSABLE,ABLA, adj. (respoun-
RESPIRATION, s. f. (respiralie-n); Éty. de res pourre, augm. de plen el de sâblé, âble) ; RESPOONSABLE. Risponsàbile,
Respirazione, ilal. Respiracion it, rendu très-plein. V. Plen, R. ital. Responsable, cat. esp. Responsavel, port.
esp. Res-
,
P'raçao, port. Respiraciô cat. Respira- RESPOND, BESPONS, sous-radical dérivé Responsable,qui est garant de quelque cho-
lion, aclion ou fonction
par
,
laquelle l'air esl du lat. spondere, spondeo, sponsum, pro- se, qui doit rendre compte de son administra-
introduit dans les
poumons des animaux ou mettre, d'où respondere, s'engager de son tion. V. Respond, R.
dans les organes qui tiennent lieu, pour côté, répondre, responsum, réponse. RESPONSIER, s. m. vl. HESPOSSIER. Ris-
pire mis en contactenavec le sang oiiiivec De respondere, par apoc. respond; d'où: ponsorio, ilal. esp. Responsori, cat. Livre
les liquides qui le remplacent chez certains Respondedor, Responde-men,Respond-ent, d'église contenant les réponds, répondeur.
cires. Celle importantefonction Respond-eire,Respond-re, Respond-ut. Ély. du lat. responsorium, m. s. V. Res-
se compose
°e I inspiration, de l'expiration et de l'assi- De responsum, par apoc. respons; d'où : pond, R.
milation. C'est
par elle que la chaleur des Respons, Respons-a,Respons-able,Resport, RESPONS10N , S. f. BEsroissivA, vl.
animaux s'entretient
en grande partie , que Respost-a , Resposl-ura , Respouand-re , Responsio, anc. cat. Responsion, anc. esp.
le sang veineux Respouend-re. Risponsione, ital. Réponse, réplique.
ou noir , impropre à la vie, Ély. du lat. responsionis, gén. de respon-
"evient sang
rouge , vivifiant cl réparateur, RESPONDEDOR, s. m. vl. Répondant,
" privation donne lieu à l'asphyxie. ' interlocuteur. V. Respondent. sio, m. s. V. Respond, R,
mfi« R.P.S RES RES
RESPONSIVA, s. f. vl. Réponse écrite, i Dérivés : Resquilhada, Resquilhadour , RESSANSAGI , s. m. (ressansâdgi) ;
lettre. V. Respond; R. Resquilhaire, Resquilhant, Resquilheta,-! RESSANSAGE.
Action de laver le marc des
RESPOS, s. m. vl. BESFOST. Réponse. Resquilhous,Resquilhoun. olives. Gare.
V. Responsa et Respond, R. RESQUILHETA, s. f. (resquilléle) ; RES- RESSANSAIRE, s. m. ( ressansâïré);
Il ou elle répondit. Petit galet plat, propre à faire des Ouvrier qui lave le marc des olives.
QCIETA.
RESPOSSET, s. m. vl. Verset. V. Res- ricochets, quand on le lance sur l'eau. RESSANSAR, y. a. (ressansâ). Laverie
pond, R. Éty. de resquilhar, glisser. Y. Esquilh, marc des olives pour en retirer l'huile qui y
RESPOSSIER, s. m. vl. V. Responsier, Rad. est resiée.
Respondent el Respond, R. De resquilheta, en glissant. RESSANSOUTAR, v.,a. (ressansoulâ),
RESPOSSIU, IVA, adj. vl. Responsif, RESQUILHETA, s. f. ( resquilléle ) ; d. baslim. Ravigoter, rendre la vigueur, la
qui sert à répondre. V. .Respond,R. santé
RESQUIOUH, BE5QUINLETA, REBALETA, REQOIETA. Ély. de re, itér. de sanus, sain, et de
RESPOST, s. m. el Glissoire, chemin frayé sur la glace pour y
RESPOSTA, s. f. vl. RESPOSTORA. Res- glisser, espèce d'exercice qui consiste à glis- outar, acl. V. San, R.
posta, cat. port. Respuesla, esp. Risposla, ser sur un corps poli et incliné. RESSAR, v.a. (ressâ), dl. Scier. Yoy. !
ital. Réponse, réplique, V. Responsa, ripos- Jugar à resquilheta, anar à resquilheU Serrar.
te, arrèl delance, refrain. V. Respond, R. fa, jouer à écorchecul, glisser, se traîner sur Éty. du grec pvfccw (rhêssô), couper,rom- !
RESPOSTURA, s. f. vl. Réponse. V. le derrière. pre ; gratter à une porte avec l'anneau qui
Resposta,Responsa el Respond, R. De resquilheta, de ricochet, en glissant. y lient lieu de marteau. V. Ress; R.
,
RESPOUENSA, Aller, de Respôndre et GUENT, LIGUENT. Glissant. RESSA SAGNA,- s.- (rèsse sâgné). (
f.-
f
Responsa, v. c. m. et Respond, R. Ély. de resquilhar el de ous. Y. Esquilh, Nom de la fauvette effarvallé ou petite rous- t;
RESPOUESTA, V. Responsa et Res- Rad. serolle, Motacillaarundinacea, Gm.Sylvia ?
pond, R. RESQUINLADA,s. f. (resquïnlâde), dl. arundinacea, Lath. oiseau de l'ordre des
RESQUÈT, ETA, adj. d. béarn. Pour V. Resquilhada et Esquilh, R. Passereaux et de la famille des Siibulirostres, ,i
Fresquet, v. c. m.elFred, R. RESQUINLADOUR, V. Resquilhadour qui construit son nid dans les roseaux, où là i
RESQUETIAR SE, v. r. (seresquetiâ) ; et Esquilh, R. femelle pond de quatre à cinq oeufs d'un
BEomsTAH. Ricaliarsi, ital. Desquitarse,esp. RESQUINLETA, s. f. dl. V. Resqui- blanc verdâtre avec des taches vertes et
Le même que Raquitarse, v. c. m. lheta et Esquilh, R. ,
Ély. de 1 es pour re, ilér. de queli pour brunes. V. Boscarida. \j
RESQUINLOUS, DE, (de resquinlôus), RESSAUNAR, v. a. (ressaounâ). Ressai- ":-
quiti, quitte, et de l'act. ar, redevenir quille. dl. En glissant. V. Esquilh, R.
Y. Quiet, R. RESQUITAR SE, v. r. (se resquitâ), et gner, saigner de nouveau.
Éty. de re, itér. et de saunar. Y. Sang, p
RESQUETIAT, ADA, adj. et p. (res- impr. RASQUETIAR, REPOULICAR SE , REPATIAB , Rad. ^
quetiâ, âde); Desquilado, esp. Riscaltato, ESCUAR. S'acquitter, se rendre quitte, se li-
ital. Raquitlé. bérer, gagner ce qu'on avait perdu au jeu. RESSAUPRË, v. a, vl. Recevoir. Voyi
Recebre el Cap, R. 2. "
RESQUIAR, d. mars. V. Resquilhar. Éty. du lat. quielus, tranquille, d'où le
RESQUILHADA,s. f. (resquillâde) ; BES- latin barbare acquietare, rendre tranquille RESSAUSSILHAT, s. m. (ressaoussi- ,£
lhâ). Un éveillé, un escarbillard. r-
QUINLADA, RESQU1ADA, GL1SSADA, ESCARLIOIPA- ou quitte. V. Quiet, R.
DA, ESPARRADA,CARLIMPADA, LAGUENADA, RES- RESS, RASS, REISÇ, radical de ressa, scie, RESSAUT , s. m.-(ressâout) ; BESSAOCT, "^
COLADA, COOLIHPADA. Resquilllada, cat. Glis- dérivéprobablement du grec pr^aio (rhèssô), RESSAÛTAMENT.Risalto, ital. Resalto, port. ;
sade, faux pas que l'on fait en glissant. frapper avec force, ou de pacroio esp. Ressalt, cat. Ressaut, contre-coup, re- I_
Éty. deresn/uii/iar el de ada. Y. Esquilk, rompre,
(rhassô), renverser, briser, parce que la scie
bondissement, sursaut, réveil subit el instan- !r
Rad. lané; réverbération du soleil. h
sert à couper, à diviser. Ély. de re, augm. et de saut. Y. Sali. .
RESQUILHADOUR, S. m. RESQUILHAN- De rhessô, par apoc. ress; d'où : Ress-a,
TA, PEIRA RÊSQUILHOUA,RESQUINLADOUB, LAGDE- Ress-adour, Ress-aire, Ress-ar,Resseg-ar, Ressaut d'una voitura, cahot, cahotage. -
NADOEB. Glissoire, chemin frayé sur la glace RESSAUT, s. m. (ressâou).Undesuoms
.
Rasseg-a, Rasseg-aire, Rasseg-ar.
pour y glisser, lieu où l'on glisse par diver- RESSA f. (rèsse), dl. Le racloir d'une de l'espèce de filet qu'on nomme épervier,
tissement. s.
,
porte de jardin, d'une porte cochère, qui V. Esprevier.
Ety. de resquilhar et de adour. Y. Es- lient lieu de marteau. RESSAUT, s. m. Ressaut, avance ou >
quilh, R, Éty. du grec p-^aati) (rhêssô), frapper avec saillie d'une corniche. V. Salh, R. '
RESQUILHAIRE, s. in. (resquillâiré); force. V. Ressar Ress, R.
el RESSAUTAMENT,V. Ressaut et Salh,
ESO.EU.HAIRE. Glissoire,on le dit aussi de quel- Rad. - E
qu'un qui disparaît sans payer, qui s'en va elRess.RESSA, s. f. (rèsse), dl. Scie. V. Serra
R. RESSAUTAR, v. n. (ressaoulâ) ;. Re- A
sans acquitter sonécot. L'un lira la Vautra lou peitrau. Pr. sallar, port. esp. Ressallar, cat. Risaltare, t.
Ely. de resquilhar et de aire. V. Esquilh, ressa ital. Avoir ou éprouver des sursauts, faire de i
Rad. RESSADOUR, s. m. (ressadôu ) dl. petits bonds, en parlant d'un corps qui roule; Ij
Baudet des scieurs de long. V. Ress,R.,
RESQUILHANT, ANTA, adj. et part, vl. trépigner, bondir. 5
(resquillân, ânle) ; Glissant, anle, où l'on peut deRESSAIRE , s. m. (ressâïré), dl. Scieur Ély. de re, ilér. de sauf el de ar faire ^ de
facilement glisser.
long. V. Serraire. ,
Éty. de serrar el de aire. Y: Ress, R. nouveau des sauts. Y. Salh, R.
Ely. de resquilh.el de anf. V. Esquilh,
RESSAIRES, s. m. pi. (ressâïrés), dl. La voitura ressauta, la voilure donne des tl
Rad. V. Serraires. soubresauts. ^
RESQUILHAR, v. a. (resquilla) ; COBLIM- Aquotm'a fach tout ressaular, cela m'a
,
RESSAMENAR, y. a. (ressamenâ). ::
PAH, RESQUIAR, ESQUILHAR, BESQUINLAR, GLIS- Semer de fait tressaillir, m'a fait trembler. t!
nouveau, remplacer une première Lou rabot ressauta, le rabot brelte.
SAB, LIMPAB, L1NSAH, ESCABLIMPAB, ESPABRAR, semence qui n'a levé qui
Resquillai; cat. Glisser, mettre le pas ou a été em- RESSAUTELAR, v. n. vl. RESSAUTÏLLAB. (j
pied sur une chose glissante chanceler ou portée.
LEQOEBAH.
Ély. de re, ilér. elde Bondir, tressaillir. Y.Salh,R. ' k
tomber. , samenar. V. Semen,' RESSAUTOUN DE, adv. Sursaut, sur { . .
d'appel. d. bas lim. Ridé, flétri, ratatiné. V. Sud, R. Ély. de re, .augm. el de estanchar, élan- À
Ély. du lat. resurgere, se relever, se ré- RESSUSCITAMEN, s. m. vl. Résurrec- cher, ou plutôt de r.estar et de aquà,
tablir, formé de re, itér. et de surgere, se tion, action de ressusciter. eau°-ji
(ressuscita);
arrêter l'eau. V. Rest, R. '
lever. V. Surg, R. RESSUSCITAR, v. a. et p. RESTANÇA, dl. Barre barrer une n
On donne le nom de ressort-à-boudin, à Resucitar, esp. Ressuscilar, port. Risusci- porte, V. Tança; arrêt pourpour lapâle,enterme i:
un fil métallique, tourné en spirale, formant tare, ital. Ressusciter, ramener ou retourner de boulanger. V. Resl, R. j
tin cylindre creux. de la mort à la vie, revenir d'une maladie RESTANCAIRE s. m. (restancaire).; c
RESSORT, s. m. vl. Ressort, rebondis- dangereuse. ,
Celui qui retient <E
sement, contre-coup, résistance. V. Surg,
RESCLAEVAIRE,
Ély. dulat. resuscitare, formé de la part, l'eau. Gare. HESCLAUSAIHE.
",*
Rad. itér. re, et de suscîtare, animer, susciter, ou .
Ety. de restancaret de aire, Y, Resl, R.. ,-i
RESSORT, s. m. Ressort doou souleou, de re, sursum-excitare.
RESTANCAR, (reslancâj
réverbération du soleil. RESSUSCITAT, ADA, adj. et p. (res- VAR, v. a. ; BESCLAU- S:
Ély. Aller, de l'esp. resol, formé de re, Retenir l'eau avec une digue !iï
suscita, âde); Resucitado, esp. Ressuscité, ou arrêl, BESCLAUSAR.
clore une écluse.
itér, et de sol, réflexion du soleil. V. Sol. ée. V. Ressuscilar. En vl. apaiser, arrêter. C
RESSORTIR, v. n. (ressourlir) ; RES- REST, radical dérivé du lat. restis, corde, Ély. de reslanca el de ar. Y. Rest, R. d
SOUBTIB. Ressortir, sorlir
après être entré ou cordage, câble, formé de resfare, resfo, res-
sortir de nouveau ; être de la dépendence de ter, être de reste, demeurer en arrière, s'ar- RESTANGLA, V. Restanca et iîesf, R. S
telle ou de telle juridiction. rêter. V. Arrest, R. RESTANQÙA, s.-f.'vl. Ecluse. V. Res- £
Ély. de re, ilér, et de sortir. Y. Sort, R. De resfis, par apoc. r,esf,- d'.où : Resl-o, lança et Rest, R. 0
Envi, relever; rejaillir, rebondir. Voy. Resl, Rest-a; Rest^anc, Rest-anca, Restanc- RESTANSA , s. f. (restânse), dl. Pause, ia
interruption, cessation d'une aclion.
Surg, R. ar, Resl ant, Resl-ar, Ar-reslar, Ar-resla- Éty. V. Resl, R.
RESJ50RZER, vl. V. Ressorger. ment, Ar-rest-alion. . 0:
RESSOS, s. m. vl. Bruit, renommée, il REST, s. m. (rès) ; BES, RAS, ARREST, FOR, RESTANT, s. m. (restân) ; Restante, ital. s?
ou elle redit. FOUR, COUBLA. Resle, port.
Glane, tresse, cor- port. esp. Restant, cal. Restant, ce qui resle i;
RESSOULAR, v. a. (ressoulâ), dl. de ou chapelet d'oignons, d'aulx, attachés d'une somme, d'une quantité, le reste. 'c
Cueillir les feuilles de mûrier à poignées, ou par leur fane entremêléede glui ou paille lon- Ély. du lat. reslanlis, gén. de restant, '-
dépouiller un scion d'un coup de main, en gue; paquet, botte. ra. s. V. iîesf, R, r(i
tirant à soi. Éty. du lat. restis, corde, resfis alliorum, RESTAR, v. n. (resta) ; ABBALIB. liesfa- h
RESSOULAR, dl. Pour ressemeler, V. Y, Resl, R. re, ital. Restar, esp. port. .cat. Rester, demeu- Ic
Ressemelar et Sol, R. 2. RESTA, s. f. vl. Resfa, ilai. Pause, re- rer, tarder, loger. '' £i
RESSOULAT, ADA, adj. el p. (ressou- pos. V. .Rest, R. Éty. du lat. reslare, forme de re pour £ .
lâ, âde). Carrelé, ressemelé. V. Sol, R. 2. RESTA, s. f. dl. (reste) ; Resta, esp. cat. refre, derrière, et de stare, être debout, de-
RESSOUN, V. jResson et Son, l\. Le reste. V. Reslo el Resl, R. meurer , s'arrêter. ;
RESSOUNAMENT,V. Ressonament el Touloslas reslos, lous les restes. Trad. Le mot rester, donnant lieu à un grande-
Son, R. deVirg. nombre de provençalismes ou gasconismes,
RESSOUNAR, V. Ressonar et Son, R. RESTABLIR, v, a. (resfablir); Rista- nous citerons ici les plus remarquables.
'''''.
RESSOUNSALHA.s. f. (réssounzàille),
d. bas lim. Rognure. V. Ralailhoun et Res-
los.
Éty. du lat. rescissus, tranché, coupé, et
de allia,tout.
bilire, ital. Reslablecer, esp. Restabelecer,
port. Restablir, cat. Rétablir, remettre au
premier état, en bon ou en meilleur état, ré-
tablir sa sanlé. '
Rester pour demeurer. Y. Rest, R.
Ounle restazl Tr. où demeurez-vous?eltji
non où resfez-woùs?
Reslarai aicit jusqu'à
Éty. de res, itér. et de slabilire, établir, meurerai ici jusqu'à demain.
deman, Tr. je de-
-h
S,
^
RESSOUNSAR, v. a. (ressounzâ), d.bas établir de nouveau. V, Est, R. ^
lim. Couper, tailler quelque chose, pour lui On dit cependant:
RESTABLIR SE , v. r. Restablirse, cal. Leis autres parteroun et iou resleri, les ^
faire prendre une forme déterminée. Reslablecerse, esp. Rislabilirsi, ilal. Se ré- autres partirent et je restai.
Ély. dulat. rescindere, m. s. tablir, revenir dans son premier étal, dans '.'Ici
La faliga l'a fachrestar encamin, la fait-,.;
RESSOUNSAR, v. a. (ressounsâ),dl. Rac- son état naturel, se remettre d'une maladie. gue l'a fait rester en chemin.
courcir, rogner. V. Éscourchar. ; !
RESTABLÏSSAMENT s.' m. (resla- Ai restai longtemps am'ellei, j'ai demeuré ;V
Ély. du lat. rescindere, va. s. blissamein) ; Ristabilimento,, ital. Restableci- longtemps ^
miento, esp. Reslabelecimenlo,porl: Resta- avec eux.
RESSOUNTIMENT V. Ressonament Ai restai dous dins aquclla carriera, j-1
elSon, R. , blimenl, cat. Rétablissement, aclion de réta- j'ai demeuré, elc.ans ii
RESSOUNTIR, V. Ressonar et Son, R. blir les choses dans leurpremier état, retour Ounfe reslaves avant ? où demeurez-lu^
RESSOURÇA,s. f. (ressource); Risorsa, à l'état de santé naturel. avant? ^
ital. Recurso, port, Ressource, moyen de se Ély. de res, iiér. de Slabilire, et de la Rerter pour redevoir. ^
RES RES RES 1071
Me reslaz deoure cinq francs, Tr. vous RESTAURATOUR s. m, (reslooura-
, Jugar de soun resto, jouer de son reste,
redevez cinq francs, ou vous me devez lôur) ; Ristoratore, ital. Restaurador, port, employer ses dernières ressources.
me Restaurateur,
encore cinq
francs. esp. cat. celui qui restaure, qui
rétablit, N'importa, jugui de moun resto
Jîesfer pour tarder. el dans un sens toul moderne, trai- Malaval, es avouestr'honour
Hestoun ben de sounar la messa, Tr. on teur
qui donne à manger à toute heure du
la jour et à plats délachés. Qu'emprunli encaraeslou lengagi,
tarde bien à sonner messe. Vouestei vers mi dounoun couragi,
Resta ben de venir, Tr. il tarde bien
à Ely. de reslaurar elde la term. afour, de
aclor, celui qui restaure. Voy. Restaur, R. El mi boutoun de bouen'humour.
venir.
Avez ben restât,
m vous avez bien
Tr. ,. tarde.
, ,, Le mol restaurateur, pris dans le sens Gros.
Avoir resté pour efre resté. de traiteur, ne remonte pas au delà de 1765, Labellaudrère a employé ce mot au féminin.
Anelper qu'auqueis jours à Marselha et époque à laquelle un nomméBoulanger, fon-
quelques jours da, à Paris, des Siège pron dich et persiguen la resta.
l'y a restât, Tr. il alla pour rue Poulies, un établissement
à Marseille et il y esl
resté. de ce genre. Il mit pour devise à son ensei- RESTOBLE, s. m. vl. Resloll, cat. V.
Ai restai soulet, Tr. je suis resté seul. gne : Fenife ad me, omncs qui stomacho la- Restouble et Estoubl, R.
Areslaltres-hourasen faction, Tr. il est boralis, et ego restaurabo vos, venez à moi RESTOL, Resloll, cat. V. Restouble et
resté Irois heures en faction. vous tous qui avez l'eslomac faible je
et vous Estoubl, R.
Rester, se conjugue en français avec avoir,
_
.
reslaurerai, d'où: restaurateur. Noël. RESTOLIÏ, s. m. vl. Resloll, cat. Paille.
quand il marque l'action, et avec efre, quand RESTAZO,s.f. vl. Arrestation, v. c. m. Ély. du lat. stipula, m. s. V. Estoubl, R.
il indique l'état ou la
position dans laquelle RESTEGAGNA, V. Raslcgagna. RESTOS, s. m. pi. (restes). Reliefs, reli-
on se trouve.
RESTELADA, V. Rastelada. quats. V. .Resfo el iîesf, R.
Restar sur seis dents. RESTELAIRE , V. Rastelaire. RESTOUBLA, s. f. (restouble) ; BASTOB-
Restar en sisia, rester en repos. Desanat. RESTELAR, V. Raslelar. BEE , BASTODL. Restolho, porl. Resloll et
RESTAR, v. n. Y. Soubrar et Restar, RESTELBT, V. Rastelet, est aussi l'un Rostoll, cat. Reslrojo, esp. Chaume, champ
Rad. rester, êlre de reste. V. Rest, R. des noms de la garance. V. Rubi. qui vient d'être moissonné, V. Estoubla?
N'en a restai des, en est
il resté dix. RESTELIER, Y. Rastelier. pour jachère, V. Estoubl, R.
RESTAUR, radical pris du lat. reslaura- RESTELUSA, V. Rastelusa. RESTOUBLADA, s. f. Gare. V. Res-
re,restaura,reslauratum, rétablir, refaire, RESTENCLE, s. m. (resteincle). Non* touble.
remellre sur pied, rebâlir. qu'on donne, Nismes, au
à lentisque. Voy. RESTOUBLAIRE, USA, S. ( restou-
De restaurare, par apoc. reslaur; d'où : Lentisque. blâi'ré, use). Celui, celle quicoupeou arrache
Restaur, Restaur-acio, Reslaur-ant, Res- Éty. Alt. dulat. lenliscus. le chaume après la moisson.
tmr-ar, Reslaur-alour, Restaur-ation. RESTEOU, V. Rasteou. RESTOUBLAR, v.a. (restoublâ) ; BAS-
RESTAUR, vl. V. Resfauramenf el Res-
RESTIDA, V. Roustida. TOUBLAR, RESTOULHAH:, RASTOULHAR. Rembla-
taur, R. RESTINCLE, s. m. (restinclé).Nom lan- ver, ressemer, sursemer, jachérer, surchau~
RESTAURACIO,vl. Resfauraciô, cat. guedociendu lentisque. V. Lentisque. mer, semer sur chaume, semer un ebamp
V.ileslawallon et Resfûur, R. Ely. Alt. du lat. lenliscus. qu'on a moissonné la même année, le faire
RESTAURADOR, Reslaurador, cat. et RESTINCLIERA,s. (reslincliére),dl.
f. porter tous les ans ; on le dit aussi pour
RESTAURAIRE, vl. V. Réstauratour. Lande couverte de lenlisques. chaumer ou arracher le chaume quand on a
RESTAURAMENT, S. m. vl. RESTAUR, Éty. de restinclé et deiera. moissonné; fig. revenir à la charge. Voy.
.
«ESTABBAMEN.
Réparation, rétablissement. RESTIR, d. mars. V. Rouslir et Rost, Rastoulhar.
Ély. du lat. reslibilis, qu'on sème tous les
\. Reslaur, R. Rad.
RESTAURANT, s. m. (reslaourân); RESTITUAR, v. a. (restitua) ; RENDRE. ans/ ou de restoubl et de ar.
Restaurante port. Restaurant, Restiluire, ilal. Resliluir , esp. port. cat. Qu resloublanoùndoubla. Prov.
EESTAOBAT. ,
aliment ou remède qui répare les forces abat- pris possé-
Rertiluer, rendre ce qui a été ou
tues, neclar, consommé succulent; établisse- dé indûment, injustement. RESTOUBLE, s. m. (restouble) ; FBA-
ment de traiteur. Ély. du lai. resliluere, fait de re, ilér. et CHTNA, RASTOUBLE,REMBLAVURE, RESTOURLADA.
Ély. de reslaur etde anf. V. Restaur, R. de staluere, établir, rétablir. V. Est, R. Champ qui porte une seconde récolte sans
RESTAURAR, v. a. (restaura) ; BESTOOU- RESTITUATT ÂDA, adj. et p. (restitua, s'êliereposé, champjachère, sursemé, qui porte sur
«*», AHBDSTAUBAB, RESTOOULAB. RislOTaTe , âde); Reslituida, port. esp. Restitué, ée. le-chaume ; lerre en en chaume.
Éty. du lat. reslibilis qui porte toutes les
ital. flesfaurar, cat.
esp. port. Restaurer, Éty. du lat. restitutus, rétabli. V. Est, R. ,
réparer, rétablir, redonner des forces ; sentir RESTITUCIO, vl. Resliluciô, cat. Voy. années. V. Estoubl, R.qui biennio continuo
bon.
Restî'fufion. Reslibilis ager fit,
Envi, restituer. RESTITUIR, vl. Restiluir, esp. port, serilur farreo spico, id est arislato. Feslus.
Ely. du lat. resfaurare, m. s. V. Restaur, cal. V. Resliluar. RESTOUBLION, s. m. (restonblie-n),
Rad. RESTITUO, vl. et Esloubla, Estoublions
d. m. Chaume. Y. et
RESTAURAR, y. a. vl. Rendre. RESTITUTION , s. f. (reslitulie-n) ;
Estoubl, R.
RESTAURASO, vl. V. Reslauracio. Resliluzione, ital. Restitucion, RESTOULHAIRE, s. m. (reslouillâïré),
RESTAURAT, ADA, adj. et p. (restaou-
BESTITUTIEN.
esp. Resliluiçâo, port. Restifuciô , cat. Res- dl. RASTOULIAIRE, RASTOULBTAIBE-. Celui qui
titution aclion de rendre une chose à celui coupe ou qui arrache le
ra> âde); flesfaurador porl. esp. Restauré, chaume.
ée. , appartient.
à qui elle Ély. de rastoulh el de aire.Y. EstoubljR.
Ely. dulat. reslauralus,m. s. Y.Reslaur, Ély. dulat.reslitulionis, gén. de reslitu- RESTOULHAR , v. a. (rastouillâ) ; RAS-
Rad. ChaUmer
lio, m. s. V. Esl, R. TOULIAR, RESTOOBLAB, BASTOULBAB.
chaume.
,
RESTAURATION,s. f. (restaouralie-n); Restitution ou damnation, pr. restitution arracher le
Rislorazione, ital. Restaura- Ély. de rastoulh et de ar. Y. Esloubl, R.
««AciATiiN. ou dannalion. Les paysans de la Champagne-Pouilleuse
WMsp.Reslauraçâo, port. Restauraciô, RESTITUER, vl. V. Resliluar.
fai.Restauration, aclion de restaurer, réta- RESTIU, IVA, adj. vl. V. Rétif. n'ont pas d'autre ressource que le chaume
blissement,réparation. RESTIU, IVA, adj. vl. Reslio , ilal. pour faire du feu. Sauv.
% dulat. reslauralionis, gén. de reslau- Rétif, récalcitrant. RESTOUNTIR, dl. Retentir. V. JRes-
ra"°. m. s. V. Iîesfaur, R. RESTO , s. m. et Resta, s. f. (reste) ; sonar. RESTOURNIR, V. iîefournir.
RESTAURATIU, IVA, adj. vl. Reslau- .Resfo, ital. esp. port. Resta , cat. Reste, ce
qui demeure et qui resle de quelque chose; RESTRANGLAR, v. a. (reslranglâ ).
r.ûltu,cal. Restaurativo,
esp. port. Rislora- Rétrécir, serrer , étrangler plus fortement.
"M!lilal. Restauratif, ive, restaurant, pro- ce que quelqu'un a abandonné ou laissé.
Preareslaurer. Èty. V. Resfaretflesf, R. V. Reslregner.
1072 RES RES RET
Ély. dere, augm. et de eslranglar.Y. RESUMAR, v.a,(résuma); Riassumerc, r RETALH, s-, "m, yl. Refait, cat. Taille' Refal,
ital. Resumir,.,cat. esp. port. Résumer, re- esp. Retalho, port. Rilaglio, ilal.
Eslrangl, R. sommairement les principaux points tranchant. V. Talh, R,
RESTRECH , V. Restrench et Stregn, prendre RÉTALHÂR v. a. (retailla) ; Relallar,
Rad. d'un discours, d'un argument, de plusieurs
Deslrech et avis. cat. Relajar, esp., Retalhar, port. Ritaglia'- ]
RESTREGNEIRE, Voy.
Stregn, R. Éiy. du lat. resumere fait de re , itér. et re, ital. Retailler, tailler de nouveau. !
, R, Ély. de re, itér, et de lalhar. Y. Talh,W. ''
RESTREGNER, v. a. (restrégne); DES- de sumere, prendre. V. Sum, Resumirse, eat. esp. RETALHOUN, V, Ralaltioun el Talli '
TBESSESIB, DESTRESSIR, ESTREGHER, BESTBIGHEB. RESUMAR SE, v. r.
Restringir el Eslreitar , port. Reslrenyer, Se résumer, présenter en peu de mots, les Rad. " '
' >
cal. Rislrignere, ilal. Eteindre, serrer for- principaux poinls d'un discours que l'on a tamiser RETAMIAR, v. a. (retamiâ). Ressasser,,
'
tement ; limiter, borner ; constiper, fait, et en exposer le résultat. une seconde fois.
Éty. du lat. slringere et reslringere ou RESUMAT, s. m. (résuma); Resumen, Ély. de re, itér. el de tamiar, sync. de j
,
de re, itér. de streçh, étroit, serré, et de er, esp. cat. Resumido, port. Résumé , précis lamisar. "
d'un ouvrage, d'un discours. V. Sum, R. RETAPAR, v.a. (retapa); .
act. V. Stregn, R. Coucher,
REBABSSAR,
Restregner louçreissier, rentrer les figues RESUPINAR, v. a. vl. renver- RETAPAR, CATALAKAR. Reboucher, boucher
du séchoir, t. de Grasse. Gare. ser. une seconde fois, retaper, retrousser bords \,
les
RESTREGNERSE, v. r. Restrenyerse, Éty. dulat. resupinare, m. s. V. Super, d'un chapeau contre la fprme; mounlar,fig. *
cal. Restrenirse, esp. Restringersi, ital. Rad. répondre vertement. '
Se rétrécir, en parlant des vêlements; se RESUPINAT, ADA, adj. el p, vl. Cou- Ély. de re, ilér. et delapar, boucher,dansr
réduire, faire moins de dépense. ché, ée. le premier sens. V. Tap,R. f
RESTRENCH , ENCHA , adj. et p. RESURECTIO, s, f. vl. Resurrecciô, RETAPAT., ADA, adj. et p. (relapâ,;
(restreinte!], éinlche); RESTREGRUT, RESTRECH. cat. Y. Resurection. ade) ; MOUKTAT, CATALAIÏAT, BAT'APAT,
Restret, cat. Restringido, port. Restricto, RESURECTION, s. f. (resureccie-n) ; BOTJRHI- ,
KAT. Retapé, ée, relroussé, en parlant des cha- „
esp. Rislrello, ital. Restreint, einle. RESUEECTIEK. Resurreccion, esp.
Resurrec- peaux ; freluquet, étourdi, en parlaDt d'unÉ
Éty. de re, augm. et de estrech, rendu plus zione, ital. Resurrecçao, port. Resurrecciô, jeune homme ; rusé, ée, fin, adroit. Avr. V. i'
étroit. V. Stregn, R. cat. Résurreclion, rétour de la mort à la vie, Tap, R. '
RESTRENGEIR, v. a. vl. Repousser. par extension, guérison surprenante, tableau RETAPINAT, adj. vl. Misérable.
RESTRENGEMENT, s: m. vl. Res- qui représenté la résurrection de Notre-Sei- RETARD, s. m. (relâr) ; RETARDAMMI. "
.
Vrenyment, cat. Reslrenimienio , esp.Rts- gneur J.-C. Relard, cat. Ritardo, ilal. Retardacion, esp.
tringimento, ital. Rétrécissement,resserre- Éty. du lat. resurreclio, ionis, m. s. fail Tardança, port. Retard, retardement, délai, r;
ment. V. Stregn, R. de resurgere. Y. Ressuscilar el Surg, R. remise.
RESTRENHER, vl. V. Restregner et RESUSCITAR, vl. V. Ressuscilar. Ély. du lat. retardalio m. s. Y. lard,*
Stregn, R. RESVIDÀR v. a. vl. Rejeter, refuser, Rad. , L
,
RESTRICCIO, s. f. vl. HESTRICTIO. Res- blâmer, improuver. RETARDAMEN, vl. et
triccio
.
,
cal. Restriction , esp. Restricçao , RET RETARDAMENT, s. m. (relardameîn) ; :
port. Restrizione, ilal. Resserrement, ré- Ritardamenlo, ilal. Reladacion, esp. Refor- ;
clusion. RET, vl. Il ou elle rend. damenlo, port. Retardement. V. Retard, R.L
Ély. du lai. restrictio.m. s.Y.Stregn, R. RET, s. m. vl. RETB. Ref, cat. Red, esp. RETARDAR, v. a. (retarda) ; TABSAB...
RESTRICTION, s. f. (reslrictie-n) ; Rede, port, iîefe, ital. Filet, réseau. Ritardare, ital. Relardar, esp. cal. port.Re-'.
Restrizione, ital. Reslriccion, esp. Restric- Éty. du lat. rele, relis, filet, rets, fait de tarder, arrêter, suspendre. -
çao, port. Restricciô, cat. Restriction, ac- retinere, retenir, formé de ref et de fenere, Ély. du lat. relardare, fait de re, augm.^
tion de restreindre, de modifier ce qu'on dit. c'est-à-dire, bien tenir. de lardare, tarder, dérivé de fardus, lent.-
V. Stregn, R. RET, vl. Il ou elle rend. V. Tard.R.
RESTRICTIU, TIVA, adj. vl. Restric- RET, adj. d. béarn. Froid. RETARDAR, v. n. Ritardare, ilal. Re--'
liu cat. Restriclivo esp. Reslrillivo ital.
,
Ély. de fret, par la suppression de f. Voy. tardar, cat. esp. Retarder, aller Irop lente-:
, Restrictif, ive ,
port. qui resserre qui con- Fret. ment, en parlant d'une montre, d'une horloge;::
tracte, qui limite. Y., Sfreon, R. , RETABLE, s. m. (relâblé); BETAD, BD- la lune retarde chaque jour de Irois quarts*:
RESTRICTORI, s. m. vl: Compresse, TAULE, REIRE-TAÛLE. Retable, le rétable d'un d'heure, la fièvre a relardé, etc. Y. Tard, R. c
compression. V. Stregn, R. autel se dit en français et pour l'ornement RETARDAT, ADA, adj. el p. (retarda,r;
RESTRIGERER, Voy. Restregner el d'architecture contre lequel est appuyé l'autel âde) ; Relardado, porl. esp. Relardé, ée. :
Stregn, R. dans une église ou dans une chapelle, et du (retardalâri).,;
RESTRINGIR, v. a. vl. Restringir, RETARDATARI, s. m.
tableau qu'on y applique ordinairement, mais Retardataire, celui qui est en relard.
esp. port. cat. Reslringere, ital. Restreindre, en provençal, ce mol ne désigne que le ta- RETARDATIU, IVA, adj. vl. Refar-^
i,
RESULTAR, y. n. (resullâ); Risullare, RETAL, s. m. (retà|), d.baslim. Vidan- RETEGNER, v. a. (relégné); RETIGKR.J
;
ital. Resullar, cat. esp. port. Résulter, s'en ge, état d'un vase qui n'est pas plein et qui REÏ.KTAB. Retenir, esp.
de
Reteindre, teindre
suivre. est bouché; pour morceau. V.RefaffYet ï'a//i
Ély. du lat. resuîfare, rebondir. Y. Salh, Rad. nouveau.
Rad. ' Ély. dulat. refinoereou de re, ilér. et de
RETALES, S. m. (retàil); BETAL, RETAS. tegner. Y. Teing, R..
.RESULTAT, s. f. (résulta); Résultat, Relall, cat. Retalho, porl. Relai, esp. Ritâ- \
cat. Risullamenlo, ilal. Résulta, esp. port. glio, ital. Partie, morceau qu'on retranche RETEIRA , s. f. V. Escala-pcroun. >
Résultat, ce qui résulte en définitif d'une d'une chose en la façonnant, rognures; le re-
RETENÀLH, s. m. vl. Retenue, ména-J
gué, éle). Folâlre, éveillé, ée. Désanat. Faire la revessura faire la couverture, die , revers de fortune ; peur émotion, ré- "^
REVERTIR, v. n. vl. Rivertere, ital. replier le drap du chevet,
sur la couverture. primande. , J1
Relourner, revenir. REVESTIARI, s. m. vl. Vestiaire, sa- Ély. de re, ilér. et de virada, tour, re- 'Js
,
Ély. du lat. reuerfere s. Y. Ferf, R. cristie. lour. V. Vir, R. j^
, m. Évertuer,
REVERTUZAR v. n. etr. vl.
, reprendre
REVESTIMEN, s. m. vl. Revestimenl, Ai agut una marrida revirada j'ai M . ?-
s'évertuer de nouveau cat. Revêlement, action de revêtir. éprouvé une rude secousse. , ,''
,
courage.
REVES, s. m. (revès) ; EKVES, REMBERS. RËFESTIR, v. a. (reveslir ); RIVESTIB.
Revescio, ilal. Rêves el Reverso, cat. esp. Riveslire, ital, Revestir, esp. port. cat. Re- Ara qu'avem lou rey Louis, i[\
Verso, Reverso, Revesso et Rêver, port. vêtir, habiller de nouveau, fournir des ha- Et la
que pas es arribada 1^,-
Revers, parlie opposée à l'endroit ; dans les billements. Pourrem rire eme leis amis,
monnaies el les médailles, partie opposée à Éty. de ilér. et de vestir. V. Fesf, Sensa poour d'una revirada. îit
re, R. Suou Inéd.
; disgrâce, malheur.
;
la face Revestire, lat. , t^
Éty. du lat. reversus, m. s. V. Ferf, R. En vl. Investir, dans le sens féodal, pren- REVIRADURA, s. f. (reviradûre), Ce '5£
De rêves de man ou à manrevessa, d'ar- dre l'habit religieux. qui a été retourné ; liquide qu'on retire au
rière-main. ' REVESTIT IDA, adj. et p. ( revesti, second pressurage des olives. Gare. ^5,
De rcves, à rebours, à l'envers. Al revers, I ide); Reveslido,, port. esp. Revêtu, ue. V. REVIRA-GAUD, s. m. (revire-gâou) ; '-«s,
esp. - - • .
I Fesf, R.
REVIRA-GAOU. Moulinet, sorte de jouet d'en- ^
REV REV RPV in7Q
fanl ; noix vide et percée dans laquelle est Ravvivare, ilal. Ravigoter, ranimer, redon-
REVOLINA s. f. vl. Voy. Revolin et
passée une cheville porlant un peson à son
ner de la vigueur , du courage, des forces , i
Voulu, R.
ragaillardir.
extrémité qu'on fait tourner avec un fil. ,
REVOLINAR, vLReplier, retour-
V. Vira-gaudet Vir , R. Ety. du lat. rcviviscere m. s. V. Viv, R. ner. V. Voulu, R. v. a.
BEVIBA-MAINAGI,s. m. (revire-mei- Aquot m'a toutreviscoulat,
,
cela m'a rani- REVOLOPIR, vl. Relourner
mé le coeur, et dans le sens neutre, revenir dessus dessous. V. v.a. sens
nàdgi). Remue-ménage , dérangement de Voulu, R.
plusieurs choses , déménagement, change- à la vie.
REVOLOPET, adj. et p. vl. Tourné sens
ments notables survenus dans une maison , REVISCOULAT ADA adj. et part. dessus dessous, enveloppé. V. Voulu,R.
ménage, revers de fortune. ,
(reVISCOUlâ, âde) ; BEVISCOBLIAT ,
dans un
BEVIBAMENT,s. m. (reviraméin). Re- , REVISCOU- REVOLS, vl. Il ou elle roule retourne
RAT, AFFISCOULAT. Ranimé, ravigote, quia médite. , ,
virement changement de route ou de bor- repris des forces. Ély. du lat. revolvit. Y. Voulu, R.
,
dée ; aclion de revirer un vaisseau. V. Vir ,
Ély. de reviscoul et de af, ada,
à la vie. Y. Viv, R. revenu REVOLTA, s. f. (révolte) ; Révolta,port.
Rad.
BEVIRA-MENUT, s. m. (revire-menu)
, . REVISDAR, vl. V. Revivar. Révolte, soulèvement contre le souverain
;
BciooKE.
Dompte-venin
,
Asclepias-vince- REVISION, s. f. ( revisie-n ) ; Revisiô contre les lois, contre l'autorité légitime et,
loxicum Lin. plante de la fam. des Apocy-
,
cal. Revisione ital. Revision esp. Revi-, reconnue.
,
sâo port. Révision, , Ély. de re, pour relrb, derrière, contre,
nées, qu'on trouve sur tous les coteaux ari- , action par laquelle on
des de la Haute-Provence. V. Gar. Ascle- revoit, on examine de nouveau. et de volta, tourné contre. V. Voulu, R.
fias albo flore, p. 44. Ety. du lat. revisionis, gén. de revisio, REVOLTANT, ANTA, adj.. (revoullân,
BEVIBA-PEOU, s. m. (revire-pêou) ; m. s. V. Vis , R. ânte) ; REVOULTAHT.Révoltant, ante, qui ré-
MBocHs-DE-PEOD. Réprimande , reproche, REVISITATION, s. f. anc. béarn. Ré- volte, qui choqueexcessivement,qui indigne,
effroi, trouble, etc. Gare. vision. V. Vis, R. qui fait tourner en arrière selon réthym.
,
Ély. Revira-peou,signifierebours de poil. REVIST, ISTA, adj. et p. (revis, iste) ; V. Voulu, R.
BEVIRAR , v. a. (revira) ; ARREBIBAB. Revist, cat. Revisio, esp. Revu, ue, vu de REVOLTAR,v. a. (revoultâ) ; HEVOULTAB-,
Riuoffare et Rivolgere, ital. Volver, esp. nouveau. SOULEVAH. Revoltar, port. cat. Revolver, esp.
Revirar, port. Retourner tourner d'un au- Éty. de re, itér. et de uisf. V. Fisf, R. Révolter, soulever, porter à la révolte ^cho-
,
tre côté, tourner en divers sens, détourner, En vl. il ou elle renvie. quer vivement.
relancer, rabrouer : L'a ben revirat, il l'a REVISTA , Revista esp. port. Pour Ëly. de re, pour refrô, en arrière, contre,
bien relancé. V.Rebrouar. ,
revue , V. Revua , plus usité et Vis, R. et de voltar, tourner. V. Voulu R.
Revirar de bord, virer ou revirer de bord, REVIU , vl. Je revis ; il ou elle revit, REVOLTARSE, v. r. Revoltar ,
se, port.
terme de marine. renaît, ressuscite. Y. Vis et Viv, R. Se révolter, réfuser d'obéir à ses supérieurs.
Revirar-camin, rebrousser chemin. REVIURE , v. n. vl. Ranimer, raviver. V. Voulu, R.
Èly. de re, itér. et de uirar. V. Vir R. V. Revioure. REVOLTAT,ADA adj. et p. (revoultâ,
, REVIVAR, v. a. et n. vl. BEVISDAB , HE- âde); Revoïlado, port., Révolté, ée. Voy.
REVIRAR SE, v. r. S'ARBEBIHAR. Se
retourner, regarder derrière soi ; se défen- VIDAR. Rawit>are , ital. Raviver , ranimer , Voulu, R.
dre, faire tête, tenir lêle,montrer les dents. revivre. REVOLUCIO , vl. Revoluciô ,- cat. Cir-
REVIRAT, ADA adj. et p. (revirâ REVIVIFIAR , v. a. (revivifia). Révivi- convolution. V. Révolution, m. s.
âde); Revirado, port. , Retourné, ée, en, fier. V. Revioudar et Viv R. vl. Rruit, fracas, va-
,
REVOLUM, s. m.
d. bas lim. Prompt à la repartie. V. Vir, R. REVOBIS , s. m. (revôbis). Régal, ri- carme. V. Voulu, R.
REVIROLAR, v. a. vl. Tourner, ren- paille. V. Gaudeamus. REVOLUTION, s. f. (revoululie-n) ; Re-
verser, V. Vir, R. / REVOCABLE , ABLA, adj. (revoucâ- voluzione, ital. Révolution, esp.Revoluçao,
blé, âble) ; Revocable, esp. cat. Revocabile, port. Revoluciô,cat. Révolution, retour d'une
REvTRONAR, v. a. vl. Parco'urir, en-
tourer, tourner, environner faire le tour, ital. Revogavel, port. Révocable, sujet à planète au même point d'où elle était parlie ;
dérouler. V. Vir, R. , révocation. changementnotable et prompt qui s'opère en
REVIRONAT, adj. etp. vl. BEVIBONET. Éty. du lat. revocabilis, Ue. Y. Foc,R. nous ; secousse dans les affaires publiques ;
Environné, entouré. V. Vir, R. RËVOCAMEN, s. m. vl. Rivocamiento changement subit et violent dans le gouver-
REVIRONDA, s. f. vl. Circonférence. ilal. V. Revocation. '. , nement d'un peuple.
REVIROUN, s. m. (revirôun). Aclion de REVOCAR, v. a. (revoucâ) ; Revocar, Ély. du lat. revolutio onis, formé de re,
se retourner, de regarder derrière soi : ^4nar esp. cat. Revogar, port. Rivocare, ital. Ré- itér. de volvere, tourner, ,
contracté en volv
de revirôun, marcher
en regardant derrière voquer, en parlant des personnes, rappeler, ou valu , et de la term. aclio , nis, contractée
soi. V. Fir,R, ôter les pouvoirs qu'on avait donnés ; décla- en tion ; lilt. action de retourner, de boule-
REViROUNAMENT,s. m. vl. Tour, rer de nulle valeur à l'avenir, quand il esl
question des choses. verser : Re-volu-tion.Y. Voulu, R.
circuit. V.Vir, R. D'après un comptefait dans la Quotidienne,
REVISAR, v. a. (révisa) ; Revisar cat. Ély. du lat. revocare, formé de re pour du 20janvier 1829 la révolution française
anc. esp. Rivedere; cal. mod. Réviser, , refrà, en arrière, et de vocare, appeler. V. de 89, a fait périr huil , millions six cent cin-
revoir, examiner de nouveau. Voc, R. quante et un mille neuf centquatre-vingt-lrois
Ety. du lat. revisere
ou de re, itér. et de REVOCAT, ADA , adj. et part, (revou- individus, dont cinq millions cinq cent mille
visar.Y. Vis, R. câ, âde); Revogado, port. Revocado, esp. sousle règne de Ronaparte ; elle a dépensé
REVISAR Gare, pour raviser. Y. Ra- Révoqué, ée. seize milliards trois cent quatre-vingt-dix
, Éty. du lat. revocatus. Y. Voc, R.
Warseel Vis, R. millionsneuf cent quatre-vingt-dix-huit mille
REVISAT ADA adj. et p. (révisa , REVOCATION, s.f. (revoucalie-n ) ; sept cent dix-neuf francs-, et elle a fait pro-
Me). Révisé, , , Revocasione, ital. Révocation, esp. Revo- mulguer 22,371 lois.
revu. V. Fis, R.
REVISCOLAR vl. Reviscolar cat. V.
,
gaçâo, port. Revocaciô, cat. Révocation , REVOLUTIONAR,v. a. (revoluliounâ);
miscoular. , action de révoquer.
REVISCOTA HEVOULUTIOUNAR. Révolutionner, mettre en
s. f. (reviscôte), dl. Dé-
tour adresse ,subtilité
Éty. du lat. revocalionis, gén. de revo* révolution.
,
poursuites ou , difficulté
pour éluder des catio, m. s. REVOLUTIONARI, s m. (revoulutiou-
une pour échapper REVOI, OIA, adj, (revôï, ôïe) ; REVOÏ nâri ) ; BEVOULUTIOUNABI. Révolutionnaire
péril. , agile, souple, leste, bien , partisan auteur d'une révolution. ,
BAVOI. Dispos,
a un
REVTSCOULAR, ,
v. a. (reviscoulâ) ; porlant ; on le dit particulièrement des vieil- REVOLVER), V. Revolvre;
"MBUCOULAB
, EEriSTOULAB , BEVISCOUBAR, lards en qui l'on remarque encore ces qualités. I REVOLVINA, s. f. vl. Ritournelle. Voy.
COOLIAR REBI5CODLAB, BEVIOUDAB , BA~ REVOLIN, S. m. Vl-REVOLIM, REVOLISA. I Revella et Voulu, R.
"«coBiAB. Reviscolar, cat. Revivir, esp.
»
Révolution, changement. V. Voulu fR* ' i REVOLVER, v. a. vl. Revolver, esp.
insn RFV REV REY
port. Rivolvcre , ital. Rouler, tourner , re- et Amoulunar;pour envelopper, Voy. En- . REYNAUBI, s. m., (reinâoubi) ; QUILBA-
qu'on donne, dans le déparle-
tourner , accomplir. rouar et Agouloupar; pour mellre. en dé- MOOTAS. Nom
Éty. du lat. revolvere m. s. sordre, Y.Desaviar. ment du Gard :
Ély. du lat. revolvere. Y. Voulu,, R. 1° Au stapazin pu cul-blanc roussâlre,
REVOLUS, vl. Pour, revolvsse, se re-
tourne. REVOULOUMAR SE , v. r. dl. Pour S'axicola, du Motacilla stapazina, Gem.
Éty. du lat. revolvit. Y. Voulu, R. s'accroupir, se mettre en un peloton. Voy. oiseau de l'ordre des Passereaux et de la
fam. des Subulirostres.
REVOOU, s. m. (revôou); HEVOOUT. Ré- Agroumoulir s' et Voulu , R.
2° À l'oreillard, Saxicola aurita, Cres-
volution, trouble, changementou boulever- R EVOÙLTAR, V. Revoltar,
sement dans les affaires, dans la santé ; lacet REVOULUMAR, v. n. BEKOCLNIAB. Tour- pon, oiseau delà même fam. que le pré-
d'un chemin, détour. billonner on.le dit particulièrementdu vent cédent.
,
Éty. de volvere, tourner, et de re, itér. qui se réfléchit contre quelque obstacle, pu qu'on REYNAUBI, s. m. ( reïnâpubi ). Nom |
des venls conlraires qui se choquent et qui donne au molteux roussâtre.
V. Voulu, R. ,
REVOOUDARIAS,s. f. pi. (revoouda- soulèvent la poussière en tourbillon. Voy,. REYNAUD, nom d'homme, (Reinâoud);
BAVNAurj. Rinaldo, itaj. Rainaldo
FbufttjR. esp!
ries). Menuailles. Raynaud. ,
RÉVOOUDIAR v. n. (revooudiâ); RE- REVOULUN v. V. Revoulum, ;
, Faire des sinuosités REVOULUN, s. m. , dl. Bruit, fracas, Éty. ? J
VAUDIAR, BEVOOUBEGEAH. L'Église célèbre sa fêle le 18 août.
en marchant, de manière à revenir presque vacarme: L'y a aquitde revoulûn, y a
il là
R.
au même endroit d'où l'on élait parti ; Gare, de la bagarre. V, Voulu,adj.:(revouIû,
REYNH, s. m. vl. Rameau. V. Rameou
ravauder, mellre des hardes en ordre. Avr. REVOULUT,UDA, ûde); el Ram, R.
. f'
Éty. de re,itér, de voou, détour et de Revolulo, port, Révolu, ue ; on le dit d'un REYOT, s. m. (reijô), dg. Reyezuelo, j .
RI ADA, s. f. (riâde) ; RIALHA , BISEA , BABBAZOLET. Hirondelle de rivage, Hirunâ RIBATGE, vl. Ribalge, cat. V. Rivagi
BISEVAJ.RIASSA, RiATA. Risala,
ital. Risada , riparia , Lin. oiseau de l'ordre des Passe- et Rib, R.
port. Rialla, cat. Risée, grand éclat de reaux et de la famille des Planirostres ou RIBAU , s. m. d. béarn. Rivau,y. c. m.
esp. et Riv, R.
rire que font en même temps plusieurs_ per- Omaloïamphes (à bec plat). RIBAUD , S. m. vl. BIBADT , RIBAU. Ri-
sonnes ; moquerie : ZJsfre la riada , être la
Ély. dulat. riparia, rivage, d'où ribei-
risée. baldo, esp. port. ilal. Homme fort, robuste
rôou. bandit, voleur, scé-
Ély. Riaa, est une sync. de risada, formé La femelle pond dans un trou de rocher et de peine; crocheleur; excommunié,
de risus et rie ada. Y. Rir, R. cinq ou six oeufs blancs, sans tache et demi- lérat, méchant, libertin, hom-
RIAL, dl. Pour ruisseau, V. Riou et Riv, transparents. me qui procure des femmes de mauvaise vie.
RIBAL, vl. V. Rivagi. Éty. de la basse lat. ribaldus ', m. s. fait
Rad.
RIAL, vl. V. Royal. RIBAL, s. m. vl. Rivage, bord, lisière. derijHitis, qui vient de ripa, bord de la
RIALA, Y. Reala, V..Rioaet.Ri&,R. mer, d'un fleuve ou d'une rivière, parce que
RIALGA, s. f. (riàlgue). Nom langued. RIBAtVlBELA, s. f. (ribambèle); RIROUM- les ribauds auxquels ont succédé les forls
de l'Aloes, v. c. m. BELA. £7na
ribambela, ribambelle, kyrielle, de la halle , dit M. de Roquefort, gagnaient
RIALHA, d. m. Rialla , cat. V. Riada longue suite. leur vie à charger et décharger les marchan-
et Rir, R. Éty. de riban, ruban, long comme un dises au port de Grève à Paris, ils liraient
RIALME, s. m. (riâlme), dl. Pour ro- ruban. Y. Rubr,R. même les bateaux. V. Riv, R.
yaume, V. Rouyaume el Reg, R. RIBAUDA, s. f. vl. Ribaude, gourgan-
Pas un, ne dus, ne très, mes uno ribambelo. dine.
Nonsonjonarepusjoutlerestoesforlcalme Rergeyret. RIBAUDALHA, s. f. vl. Ribaldaglia,
E n'anpus dinsle caplesoin de Hour rialme. RIBAN, s. m. (ribân); RIBLAK. Ruban, ital. Ribaudaille, canaille. V. Rib.
Rergoing. tissu mince, long, plat et étroit, ordinaire- RIBAUDARIA , S. f. vl. BIBAUDIA, BIBAU"
ment de soie. Ribalderia, ilal. esp.
RIANT, V. Risent. Éty. du lat. rubens, rouge, selon Ménage,
DESCA , RIBAODEBIA.
Ribaldaria, port. Libertinage, débauche,
RIAOU, Gare. V. Riou. paillardise, immoralité,, dévergondage. V.
RIAS, s. m. (riâs). Un des noms de du eell. riband, m. s. ou de ru , ri, et de Rib, R.
l'épervier, filet. V. Esprevier. ,-; -band, qui en ail. signifie lien. Y. Rubr, R.
RIASSA, s. f. Avr. V. Riada et Rir?/R. Une statue d'Isis qu'on a trouvée, donl RIBAUDERIA, vl. V. Ribaudaria.
RIASSASjS. f. pi. (riâsses). Nom qu'on les sandales étaient attachées avec des ru- RIBAUDIA, vl. Y. Ribaudaria.
donne, en Languedoc, aux carex et aux joncs. bans, prouve que leur usage date de la plus RIBAUBIR, v. a-, vl. Débaucher, déver-
V. Herba-de-sagna. haute antiquité ; on en a vu aussi dans des gonder. V. Rib, R.
RIAU, d. du Var. Pour ruisseau, Voy. momies. RIRAUT", s. m. vl. BIBAOTZ. Ribaud,
.Riou etRiu, R. RIBAN-DE-COUA,s. m. Ruban noir, ser- brigand, bandit. V. Riv, R.
RIAUME , V. Royaume et Reg, R. vant à attacher les cheveux pour faire la RIBAUTA, nom de lieu (ribâoute);
RIAYA, Pour risée , V. Riada et Rir , queue ; fig. longue étendue de chemin en Haute-rive, Rive haute, Rivesalles.
Rad. ligne droite. Éty. de riba,berge, et de 7taufa, haute.
Riban de capeûu, bourdaloue. Y. Rib, R.
RIB RIBANDAT ADA, d. bas lim. Voy. RIBEGEAR, v. n. (ribedjâ) ; HisETABi
,
Ribantat el Rubr, R. Côtoyer, effleurer, passer sur les bords,
RIBA, s. f. (ribe) ; RATA ABRA , BOBD RIBANDOUN, s. m. (r'ibandôun), d. bas Gare; avoisiner. Sauv. V. Gounfrountaret
, ,
QUIK. Riba, port. cat. esp. Ripa, ilal. Rive, lim.
_ Dim. de riban, petit ruban, faveur. V. Ribassiar.
bord extrémité; talus de gazon ; bord d'un Escalela et Rubr, R. Ëly. de riba, bord-, rive, et de egear. V.
champ, que la charrue ne peut pas labourer. RIBANIER, s. m. (ribanié) ; BIBANTIEB. Rib, R.
Éty. du lat. ripa, m. s. V. Rib, R. Ribanier, qui fail ou vend des rubans. RIBEIRA, S. { Vl. BIBEYBA , BIBIEIBA,
Riba d'una ribiera, berge. Ely. de riban et de la lerm. mult. ier. Y. RIBIERA. Rivage, bord rive, V.Rioa; pour
Marridariba, personne insolvable. Rubr, R. plaine, V. Plana, Riviera , et Bioiera; pour
A bon chivau riba segada, un bon che- RIBANS, S. m. pi. GASARILHAS, COBGUOUS, pêche, V. Pesca et Rib , R.
val vit partout.
ESCALAS. Planures, copeaux, que l'on fait en RIBEIRAR,v. a. (ribeira), expression
Aquella pba es pas per aquel rabotant le bois. V. Couguous.
n'est pas viande pour cet oiseau, ouase,
ce
ce
n'est
de Rarcelonnelté. Flotter, flotter du bois, le
RIBANTAT, ADA, adj. et p. (ribanta faire descendre sur la rivière, sans bateau.
pas pour lui que le four chauffe. ade) ; ÊKBIBAKTAT RIBAKDAT. Orné ou garni, Éty. de ribiera, rivière et de la term.
Si l'a una bona riba, un ase la man- de rubans. , ,
act. ar, faire aller sur la rivière. V. Riv, R.
gea , s'il y a un bon emploi, c'est un plat Éty. de riban et de af, le f est euphonique.
sujet qui l'oblient. V. Rubr, R. ' H RIBEIRAR LOU , s. m. Flottage, la
RIBA-TALHADA s. f. (ribe-taîllâde), dl. conduite du bois sur l'eau.
Escarpementd'un ,rocher, d'une montagne ; R1BANTIER, s. m. Voy. Ribanier et RIBEIROL , V. Ribairol el Rib, R.
Rubr, R.
berge d'une rivière, d'un fossé.
RIBAR , vl. Aborder. V. Arribar et RIBEIROOU, V. Ribairoou el Rib, R.
Ety. Riba-talhada bord coupé, taillé, Rib, R. RIBERET, s. m. (riberé). Petite rive.
escarpé. , Désanat. V. Ribeta.
RIBAS, s. m. (ribâs); Ribazo, esp. Pen- RIBET, Alt. lang. de Rivet, v. c. m. et
RIBADOR,s. m. vl. Rivage, bord, abor- chant d'un coteau d'une montagne, grand
dage. V. Rib, R. ,
talus, sorte de précipice.
Riv, R.
RIBAG, s. m. vl. Rivage. V. Riba et Ely. de riba et de l'augm. dépr.
RIBETA, s. f. (ribéte) ; BIBEHET. Petite
Rib, R. Rib, R. as. Y rive, petit bord.
RIBAGE, s. m. vl. BIBATCE. Ribalge, RIBASSEGEAR, v. n. Cast. Voy. Ri-
RIBEIRA , vl. V. Ribeira.'
cat. Rivage. V. Riba, RivagielRib, R. bassiar. RIBIEIRA, s. f. vl. Rive, bord d'un
RIBAGI, V. Rivagi et Riv, R. ruisseau.
RIBAIROL, adj. et s. (ribeirôl, oie) ; RIBASSIAR, y. n. (ribassiâ), d. m. RIBIEIRA, s. f. (ribiére); ABBIBEBA, AB-
Marcher, aller souvent dans les lieux
BIBEIBOL. Ribereno, esp.-Riverain, situe le penle nommés Ribas, v. c. m, el Rib R en BIBEIBARibera, RE-
, RIBIEIRA , GRAND AIGUA , RIBEIBA, Ri-
long d'une rivière, qui touche au lit de la HIEHJ!, cat. esp. Ribeira, port.
rivière. RIBASSUT, UDA, UA adj.eln. (ri- viera, ilal. Rivière, assemblage considéra-
bassu, ûde, de) ; RIGOUKOES. ,Incliné, ardu, ble d'eaux qui coulent dans
Ëly. du lat. riparius,m. V. Rib R
s. rapide, en parlant d'un coteau. V. Rib R un lit ou canal
depuis endroit qu'on appelle sa source,
RIBAIROOU, s. m. (ribeirôou) ;
BIBEI- RIBATEL, s. m. (ribatèl), dl.'Petit jusqu'àun une aulre rivière ou fleuve où elle
EOOC , EOUKDELETA , BATEIBOOU BABBASAK
, , ruisseau. Y. Rivachoun et Rit; R. perd son nom.
- ,
RIB RIB RIC 1083
Éty. de riba et de iera, qui a des rives. clou; battre le pavé ; l'enfoncer avec la hie, r RICANAR, v. n. (ricana) ; BICBOUNECEAH,
\.Riv,R. ame la ribla. BICHOORAR. Ricaner, rire à demi, soit par sot-
L'expression river son clou, fait allusion à tise, soit par malice, soit pour se moquer de
Dans une rivière oui nomme : la rivure que l'on fait au clou qui ferme le celui qui parle ou qui agit
collier des galériens. Éty. du lat. cachinnari, par la transp. de
de l'endroit où l'on
AMONT, la parlie en dessus est ou Ely. de ripa, aballre la rive, selon Robert ri ou de ricana et de ar, ou de ridere et de
d'où l'on parle. Etienne,
AVAL celle qui est en dessous. ou de l'allemand reiben, frotter, cachinnari, ridere cum cachinno. Roq. V.
,
ENSABLEMENT, l'amas de sable que la rivière dépose , briser, selon Le Duchat. Rir, R.
forment un îlot. RIBEE, Gare. V. Rable. RICANUR , V. Ricanaire elRir, R.
ATTERBISSEMENT, l'amas de sable ou de gravier qui se RIBLOUN, s. m. (riblôun). Rivet, outil RIC-A-RIC , expr. adv. (ricaric). Ric-à-
forme le long des rivières. de maréchal-ferrant. ric, à la rigueur, avec une entière exactitude.
BERGE, le bord relevé d'une rivière. RIBLURA, s. f. (riblûre). Rivure, aclion Ety. Par corr. du lat.rigide, selon Mén.
BORD, le terrain qui la borde.
BAS-FONDS les endroits où Tenu n'est pas profonde.
de river un clou la parlie du clou qui est
, ou de ric-à-ric, c'est-à-dire, de puissant à
,
CASCADE l'endroit où elle tombe presque perpendicu-
reballue. puissant, avec force. V. Rich, R. ou de rigi-
lairement.
, RIBOT, s. m. (ribô), dl. Nom de lieu , dus, lat. roide, inflexible. V. Ri<7, R.
CATAKACTE SAUT,l'endroit où les eaui d'une grande Petite-rive. RICAUDIA, s. f. vl. Tromperie? vanilé,
, Ély. Dim. de ri&a. Y. Riv, R.
rivière se précipitentd'un lieu élevé. fierté, prétention. V. Rir7i, R.
CONFLUENT,le point de réunion où deux rivières n'en RIEOTA, s. f. (ribôle). Débauche de RICAUT, adj. vl. Hautain fier, altier ,
font plus qu'une. table : An fach ribola, ils ont fait grand prétentieux. ,
COURANT, le fil de l'eau.
, ÉCHELLEou FL-UVIOMÈTRE la ligne perpendicu- gala. Ety. de rie et de auf. V. Rich,R.
,
luire portant des divisions pour mesurer la bautcur
Éty. Alt. de riboter. V. Pot, R. RICCAZ, s. f. vl. Richesse. V. Ric7i, R.
des eau*. RIBOTAR, v. n. (riboulâ); FAIRE RIBOTA. RICH, RIC, HIX, BEQO, radical dérivé de
1ÎAJOYERS les bordsqui sont près dps culées des ponts.
,
Se livrer à la débauche, manger ou boire à l'ancien teuton reich, gui signifie opulent,
AFFLUANT, V. Embouchure. l'excès ou pendant longtemps. puissant, magnifique, précieux, abondant,
EMBOUCHUREou AFFLUAT\'T son arrivée dans une
, Ety. de ribola et de ar. Y. Pot, R. fertile, fécond, rix, ric, donne la même signi-
antre rivière ou dans la nier. fication à une infinité de noms, tels que Am-
GORE, la flaque d'eau qui s'étend dans les terres. RIBOTUR, s. m. (riboulûr) ; RIBOBTAIBE,
BRAS, l'une de ses divisions. RiaouTDR, EOCMBAHCIEH.Débauché. Y. Pot, R.
bio-rix Virido-rix, gaulois ; Childeric ,
,
Chilpe-ric, français; Théodo-ric Alar-ic,
ETIAGE,les plus basses eaux. RIBOULET, ETA, V. Reboulet etBol, , signi-
FLAQUE, bas fond où il y a encore de l'eau quoique la Rad. goths ; rik, en arabe a aussi la même
,
rivière soit â sec. RÏBOUMBELA, Avr. V. Ribambela. fication.
GRAVIER le gros sable mêlé de pierres.
, RIBOUN-RIBAINE, dl. (ribôun-ribai- Le poëte Forlunalexplique ainsi le nom de
GREVE, le lieu uni ou plat qui est le long d'une rivière,
né) ; RIBOUN-RIBEINA.Ron gré, mal gré, de Chilperic; Chilpe, adjutor, et ric, forlis.
GUE, le lieu où l'on peut passera pied on à cheval.
gré ou de force. De reich, par la suppr. de e, rich; d'où :
RAPIDE, Je lieu où l'eau court rapidement.
RIVE, la rive droite est celle qu'on a à sa droite quand RIBOUTAIRE, V. Ribotur et Pof, R. Rich-e, Richa-menl, Èn-rich-ir, Rich-as,
on tourne le dos à la source de la rivière , et la rive
Rich-essa, Rich-issime, Ric,Ric-a-ric, Ric-
gauche est l'opposée RIC maniar, Ric-airel, Rica-ment, Ricc-az,
GOUR, les creux pleins d'eau qui se trouvent sur ses Ric-ar, Ric-os, En-requ-ir, En-riqu-ir.
bords. RIC, cette terminaison, commune à plu- RICHAMENT, adv. (ritchaméin);Rican
IAVEAU, l'ile de sable et de limon qui se forme dans sieurs noms propres, signifie riche, dans les ment, cat. Riccamenle, ital. Ricamente, esp.
LÉ
son milieu. langues du Nord, el ajoute celte signification port. Richement, magnifiquement.
ou MARCHE-PIED, l'espace de huit mètres qu'on Èly. de riçTia et de menf, d'une manière
laisse libre, le long des rivières pour le tirage, a ux noms qu'elle concourt à former.
LIT, le canal où elle coule. Frédéric, de frid-rich, riche en foi. riche, V. Rich, R,
MIROIR, sa surface quand elle esl immobile. Roderic, de raed-rich, riche en savoir. RSCHAN, adj. (rilchân). Riche-richan,
B'UGNOIR l'endroit propre pour se baigner.
,
Henric, dereTi-rich, riche en honneur. riche, opulent.
GAZOUILLEMENT
,
bruit sourd que produit l'eau en RIC , adj. vl. Ri7cs, golh. Rica, sax. Rico, RICHARD, nom d'homme (rilchâr) ;
coulant sur le gravier.
MARCHE-PIED V. Lé
esp. port. Rie, cat. Ricco, ital. Noble, puis- Riccardo, ital. Ricardo, esp. port. Richard,
,
> IRE-VIRE l'endroit où l'eau forme des tournants.
sant , fort, illustre , glorieux, riche , beau, L'Eglise honore 7 saints de ce nom, et le
, opulent, de grand prix, magnifique; abon- 3 avril saint Richard , évêque de Chichesler.
En 1670, Galilée mesura le mouvement dant, grand. V. Rich, R. RICHAS , ÂSSA , s. (ritchâs , âsse) ; Ri-
des eaux courantes, qu'on apprécie très-bien RICAINA, d, bas lim. m. s. que Ricana, caço, port. Ricazo, esp. Ricas, cat. Riccone,
aujourd'hui. v. c. m. ital. Richard celui qui a beaucoup de bien.
Petit riche, demi- ,
RIBIEIRA, s. f. (ribièïre), dl. et bas lim. RICAIBEL, s. m. vl. Ély. de riche et del'augm. as. Y. Rich, R.
Kiviere. V, Ribiera elRiv, R. On le dit aussi riche. V. Rich, R. RECHAUD, Avr. V. Rechaud.
pour le valon dans lequel la rivière a son RICAMEN et RICHAVANOUN, Gare. V. Debana-
cours. RICARIENT, adv. vl. RICAMEHS. Rica- dour.
RIBIEIRAGI-,s. m. (ribieïrâdgi) ; ment, cat. Ricainenle, esp. Riccamenle,ital. RICHE, ICHA , adj. (ritché , ilche) ;
B,B,EI- Puissamment, richement, noblement, impé- Ricco, ilal. Rico, esp. port. Ric, cat. Riche,
»AM. Productions d'une rivière ; arbres qui
croissent sur ses bords ; bois qu'on y coupe. rieusement, superbement. V, Richamenl et qui a beaucoup de biens.
Rich, R, Ély. de l'ail, reich, employé dans le même
RIBIEIRAR, v. n. (ribieirâ). Couper du RICANA, s, f. (ricane) ; RICAIKE, d- bas sens, mais qui signifie au propre, fort, puis-
MIS le long d'une rivière. Gare. lim. Rabâchage, défaut ou discours d'une sant, royauté. V. Ric/i, R.
RIBIEIROTA s. f. (ribieirôte).Dim. de personne qui rabâche, qui revient souvent et Riche en terras, terrier.
,
noiera, petite rivière. inulilemenl sur ce qu'elle a dil ; ricanement, RICHE, adj. vl. Rico, esp. Puissant.. Y.
vR,!BLA' s- f- (rible), dl. Hie, demoiselle. aclion dé ricaner, Ric el Rich, R.
V-Dameisela. Éty. V. Ricanar et Rir, R. RECHESSA , S. f. (ritchésse) ; MEBSOSSA.
RIBLAN, et comp. V. Riftan, etc. RICANA, s. des deux gén. RICAINA. Ra- Riquesa, cat. Ricchezsa, ilal. Riqueza, esp,
HIBLAR, v. a. (riblâ) ; Riba- bâcheur, euse, Y- Rababeou;pour ricaneur, port. Richesse, abondance de biens ; ce qui
DEBIBLAR.
',e> "al. Remachar•, esp. Revirar, port, V. Ricanaire et Rir, R. enrichit, au pi. grands,
"'J'wun clou, en rabattre la pointe, après RICANAIRE, s. m. (ricanaïré) ; BICAT Éty. de riche el de essa. Y. Rich, R.
Hu il a élé planté fig. Riblar leis claveous HOB, RICANEUR.
Ricaneur, celui qui ricane, on RICHISSIME,IMA, adj, (ritchissimé ,
;
en.qu'auqu'un, river les clouS à quelqu'un ; dit ricaneuse au fém. ime) ; Riquisimo, esp. Très-riche. V. Rich ,
L! ai riblat Éty. de ricana el de aire. Y, Rir, R, Rad.
sous claveous, je lui ai rivé son
RID RIG
1084 RIC
ital. esp. Ridiculo,
RICHOR, vl. Ricor, cal. V. Ricor et Ridicul, cat. Ridicolo, RIG
Eich, R. porl. Ridicule, digne de risée, de moquerie.
(rilchounâ), dg. Ély. du lat. ridiculus, fait de ridere, rire. RIG, RED, BEG, radical pris du latin rigere,
RICHOUNAR, v. n.
Ricaner. V. Ricanar. V. Rir.R. rigeo, êlre raide de froid , êlre durci par le
RICHOUNEGEA, s. f. (rilchouncdgâ). RIDICULISAR, v. a. (ridiculisa) ; Riai- froid, el dérivé du grec çi^âu (rhigoô),m. s.
Espèce de sourire. Désanat. culizar, esp. port. Ridiculisar, cat. Ridicu- d'où rigidus , rigide , raide, rigor, grand
RICHOUNEGEAIRE, Gare. Voy. Ri- liser, rendre ridicule, tourner en dérision. froid.
RIDICUEITAT, s. f. (ridiculilâ) ; Ridi-
canur. De rigor, par le changement de o en ou,
esp. Ridicularia,
RICKQUNEGEAR,v. n. (richounedjea). colosilà, ital. Ridiculoz,Ridiculilé, rigour; d'où : Rigour, Rigour-ous, Rigou-
port. Ridicculesa, cat. qualité de
Rire faux. Y. Ricanar. rous-a, Rigourousa-ment.
Ély. du lat. risum a<7erc; richoun, est un ce qui esl ridicule, action, parole ridicule. De rigidus, par apoc. rigid; d'où : Rigid-
dim. de tire, petit rire. V. Rir, R. Éty. de ridicule et de ifaf. V. Rir, R.
RIDORTA.s. f. vl. Rouelle, lien, hart e, Rigid-a, Rigida-menl, Rigid-ital; et par
RICHOUNER, ERA, adj. f. (ritchou- la suppression de gi, Rid, et par le change-
nèr, ère), dg. Rieur, rieuse, qui rit sans cesse.
de fagot. menl de o en e, red; d'où : Red, Red-e,Reda-
V. Rir, R. Ély. Alt. dereforfa. V. Tors, R. ment, En-red-ir, Des-redir,Red-esir,'Red-
RïC-r\iANlAR, s. m. vl. Festin, repas RIDOULET, s. m. (ridoulé). Nom tou- our.
splendide. lousain de la pomme épineuse. Y. Darbous- De rig, par le changemenlde i en e , reg;
Éty. de ric, riche, et de maniar, manger. siera. d'où : En-reg-oui, En-reg-ouire , Reg-e, l
-
Y. Rich, R. RIE Regea-ment, Reg-issenl. I
RICOR, S. f. Vl. RICBOR , RICTAT. RiCOT , RIGAL, s.-m. Un des noms languedo-
anc. cat. Riccore, ilal. Richesse, puissance, RIE, contr. de arrie (riè). Terme de ciens du rouge gorge. V. Rigau et Rubr, !
pouvoir, verlu, noblesse, grandeur, dignité, charretier, en arrière, espèce d'imp. pour Rad.
mérite, perfection; vanilé,hauteur, insolence, commander aux mulels ou aux chevaux de RIGANEOU, s. m. (riganèou). Nom i
témérité, hardiesse, prétention. reculer. qu'on donne, à Cuges, selonM. le docteur
RICOS , adj. vl. Ricos, anc. cat. Riche, Ély. du lat. refrô. V. Reir, R. Reymonenq, au chêne kermès. V. Âvaus et '
insolent ; haulin, rude, rigoureux. V. Rich, RIEGE, s. m. (rièdge), dl. RIEJA. Grille Ruer, R.
Rad. de fer. V. Grilhagi. » RIGAR, v. a. vl. Regar, cat. esp. port.
KICOZIA , s. f. vl. Hauteur, insolence. Ély. de l'esp. reja, m. s. .Rï<7are,ilal.Arroser, mouiller, baigner. V. '
V. Ric7i, R. RIEGEAR, v. a. (riedjâ),dl. Griller. V. Arrousar et Aiguar. '
RICTAT , s. f. vl. Ricfaf, anc. cal. Ri- Grilhar. Éty. du latv rigare, m. s. V. Riv, R. l
chesse, puissance, dignité. V. Richessa et RIEIRE,V. Riseire elRir, R. RIGA-RAGA, s. f. (rigue-râgue), dg. '
Rich, R. RIEISSA, s. f. (riéisse). Nom qu'on don- Gresselle. Y. Estenebras. 1
RICTOS, OSA, adj. vl. Disputé, ée. ne, au reguin, à Barcelonnelte et en Lan- RIGAU S. m. (rigâou); ROBBAL,BOI, BOB- I
guedoc. ,
RID Ély. de ri pour re ilér. et de eisse, sort, BATJ, BIGAL, BARBA-BOUSEA, BOBET, COTJELLE-
Pitiroxo, esp. Pintaroxo,
:
delle, un des côlés d'une charrette, fait en for- RIEJA, Riegea. la rubecula. Lin. oiseau de l'ordre des Pas- i
mede râtelier. RIEJER, v. a. vl. Régir, gouverner. V. sereaux et de la fam. des Subuliroslres ou |
Éty. du lat. ridica, échalas. Reg,R. Raphioramphes (à bec en alêne), qui arrive i
RIDENT, ENTA, adj. vl. Riant, ante. RIENT , V. Risenl et Rir, R. dans nos climats au printemps pour lesquil- [
Ély. du lat. ridenlis, gén. de ridens, m. RIEOU, s. m. (rièou), d. baslim. Riera, 1er en automne.
cat. Ruisseau. V. Riou el Riv, R. Ély. du celt. rig, rouge, à cause de la pla- i
s. V. Rir, R. RIEOULET, md. V. Rtouief et Riv, R.
RIDEOU, s. ni. (ridèou) ; CODRTIKA, BOD- que rouge que cet oiseau porte sous la gor-
Rideau, pièce d'étoffe, de toile, RIERS , ISLA DE, vl. L'Ile de Rhé. ge. V. Rubr, R. !
DEL, SIDEL.
etc., qu'on emploie pour cacher, couvrir, Rad.
RIESME, s. m. vl. Royaume. V. Reg, La femelle pond six ou sept oeufs brunâtres.
^
|
entourer ou conserver quelque chose, et au- RIGAUDOUN, s. m. (rigaoudéun) ; RI- ,
quel sont en général attachés des anneaux Riv,R. RIEU,s. m. vl. Ruisseau. V. Riou el GOOnoXJN, BIGOOODOTJK, BOBBBEVA.
Rigaudon
qui coulent sur une tringle, et par le moyen
RIEVA, s. f. (riève). Octroi, terme de ou rigodon, sorte de danse, donl l'air se bat j
desquels on l'étend ou on le ramasse; chose Draguignan de deux temps d'un mouvement gaî et
et des environs. Gare. , ,
qui_ masque la vue. se divise ordinairement en deux reprises.
Ely. de ride et de cl, qui fait des rides, qui REF Ély. de son inventeur nommé Rigaud. \
RIMEGEAT , ADA, adj. et p. (rimed- RIOGE, s. m. (riôdgé), dl. Mésentère. ferb. '
jâ, âde). Rimaillé ée. V. Rima. V. Crespina. RIPS , s. vl. Pointe, aiguillon, Iran-
.
'-
,
Eli bon I vous ouffriraî ma proso rïniegcado.
RIOS, s. m. vl. Ruisseau. V. Riou el chant. .
'.
Bellol/ Riv,R. RIQ
RIOSTAS, dl. V. Jasenas et Escolas. z
RIMETA, s. f. vl. Petite rime, petit Ély. Rioslra en esp. signifie un madrier
poëme. V. Rim, R. RIQUESA , S. f. Vl. BIQBEZA BIQDESCHA.
posé obliquement, pour assurer un pied Riquesa, cat. Y. Richessa. , :
ROCA, s. f. (roque) ; ROCCA, ROCHA, ROOE- CASSOOK BOOCHASSOOR. Dim. de rocas, petit qui croît dans les régions chaudes de l'Améri-
cBk.Roccia, ital. Roca, cat. esp. Rocha, rocher. ,Y. .Roc R. que el de l'Inde, particulièrementà Cayenne.
porl, Roc, rocher,masse depierre très-dure,
,
ROCASSÔUS, adj. (roucassôus) ; impr. Ély. de urucou, (ouroucou), nom brési-
qui a sa racine en terre ; la roche est un bloc ROUCASSOBS.Lieu rempli de pierres, hérissé lien de celte substance, d'où par aphér,
délaché. V. Rocas.
,
de rochers. V. Roc, R. roucou.
Ëly. dulat. rupes. Y. Roc, R. ROCAT, S. m. vl. Rocher. V. Roca. On se sert du rocou, pour teindre en rouge
Et les noms propres ou de lieu : Rochas, ROCAU, s. m. (roucâou);BEI-DE-EOCCA, orangé.
de la roqueta ; Roca-ful ou Roca-foulhou- RODCAu,cANcDA.Plusieurs poissons del'ordre ROÔ
sa, roche-feuillée; Raco-cerviera,roche aux des Holobranches,et de la fam. des Léïopo-
cerfs; Roca-maura, roche brune ; Roca- rnes ( à opercules lisses), portent ce nom sur RODA, s. f. (rôde); ÀRBODA. Rolà, ilal.
t'fltira, roche venteuse ; Roca perlusa, les côtes de la Méditerranée, et particulière- Rueda, esp. Roda, port. cat. Roue, ma-
roche percée ; Roc-aula, Roucaule ou Ro- ment les suivantes, qu'on nommeen général chine ronde qui tourne sur un essieu,
hault haute-roche ; Roca-plana roche à
rouquiers, Toulon ; Éty. du lat. rofa m. s. V. Roi, R.
,
,
plaine; Roca-dura,rochedure ; Roca-vaire, 1° Le paon de mer, qu'on nomme lourd, Faire la roda, en ,
parlant des oiseaux qui
Rocha-clina roche inclinée ; Rocha-grand, en Languedoc, et sera, à Nice, Labrus étalent leur queue, faire la roue.
roche grande. ,
pavo, Lin. Dérivés: Roui-aire, Roud-ar, Roùd-et,
Le mot roca signifie souvent, comme en II est agréablement varié de vert, de bleu, Roud-elar RoUd-ier, Rod-ou.
italien, fort,châteaufortifié, qu'on nommait de rouge el de gris-bleu. La beauté de sa pa- Roda oupeira , de moulin, meule.
en vieux français ferfè, parceque ces châteaux rure justifie le nom qu'on lui a donné en Roda per faire mountar l'aigua, puisard.
étaient ordinairement bâtis au sommet. français. Sa chair est Irès^délicàte. Roda de paslissier, tour, cage en forme
RÔCAFORT, s. m. (roquefôr) ; HOQUE- 2°Le labre rayé , Ldbrùs lineâlus, Pen- de tour au moyen de laquelle un chien peut
rosT.Roquefort, fromage très-estiméquitire dant ; on le reconnaît facilement à son museau tourner la broche.
son nom d'un lieu du Languedoc où on le fait. allongé, à son dos rougeâtre, à sa poitrine
Y.Roc, R. jaune, à son ventre d'un bleurpâlè, et sur- Dans ces roues on nomme :
ROCAIROL, adj. (foucaïrôl),dl. ROCCAI- tout à quatre raies vertes longitudinales qu'il IMOYEU la partie du milieu de la roue où a'eiiiljoittnt
EOI. Hérissé de rochers, rocailleux. Voy. a de chaque côté du corps. ,
les raies et que traverse l'essieu bûutoun.
Roc, R. 3°' Le labre lourd. Y. Tourdoweou. ,
BAIS ou RAVOKS, les rayons qui vont du moveu aim
En vl. sorte d'oiseau. 4° Le labre livide, Labrus livens, Lia. jantes ayant au bout un tenon à épaulement,
,
RÔCAIKOUN,s. m. (rouqueir6un);impr. caractérisé par sa queue arrondie, par l'épine JAKTES portions de cerclequi concourent à former le
,
EOEQDAIBOOK,ROBCAIROUK. Crénilabre ou lut- qu'il a sur le dos et par la couleur d'un noir cercle de la roue.
BANDAGE, le cercle de fer qui entoure les jantes eu-
jari oeillé, Crenilabrus ocellaris, Dict. Se. livide qui domine sur tout son corps. debors ; il conserve le nom de cercle quand il est d'une
Nal. Luijanus ocellaris, Risso, Labrus ocel- Ëty. Le nom de roucau a été donné à ces seule pièce.
laris, Lin. poisson de l'ordre des Holobran- poissons, à cause de l'habitude qu'ils ont de FF1ETTES les cercles qui entourent les moyeux.
,
ches et de la fam. des Acanlhopomes(à oper-
se cacher sous les pierres et dans Jes trous On attribue à Acali ou Perdis, neveu de
cules épineux), qui été trouvé sous les des rochers. V. Roc R.
a , Dédale, l'invention de la roue dont se servent
rochers du lazaret, à Nice, par M. Risso ; il ROCAU, s. m. Est encore le nom que l'on les potiers.
atteint un décimètre et demi de longueur. donne, dans le déparlement des Rouches-du- Les dentées furent inventées par
Ely. Rocairoun, dim. de rocau ou de Rbône, selon M. Roux, à plusieurs espèces de Héron roues d'Alexandre 120 ans avant J.-C. ou
rocas, rocher, pelil rocher. V. Roc R. poissons du genre Luijanus. Ctesibius, son
,
maître, qui, au lieu d'être
A Nice, on donne le même nom, selon , par
ROÇAVAIRENC, s. m. vl. Habilanl de perpendiculairesau moyeu, sont inclinés en-
Risso, au Luljan tancoide, LuijanusTinca, Roquevaire. V. Roc, R.
Rosé. V. Rosenc. dehors.
Risso, du même
genre que le précédent. ROCE EA, adj. vl.
, vl. Traîner, tirer avec On nomme :
ROCAL s. vl. Roche masse de rochers. ROCEGAR v. a.
V.floc,R. , des chevaux; herser. ,
ÉCUËEjinuc, decoupada celle dont les raies sont pen-
ROCALHA, s. f. (roucâille) ; Rocalla ROCEZA , vl. V. Rosseza. chés en dehors.
,
«P- Rocaille. V. Clapa, Clapilha el Roc , HOCHA, s. f. (rôtche) ; BOKACHA.Tannée, CLOU DE KOUE , les clous qui fixent le hanùage UIIK
Rad. .
tan mêlé de chaux qui a servi à la prépara- jantes.
Ely. de roca et de alha, réunion de roches, lion des cuirs. V. Mouta. ESSIEU
,
essiou, embase , son renflement; ou donne lo
de cuîllci, au morceau de fer qui en embrasse le bout,
de grosses pierres. Éty. de rocha, rouge, garance. nom
dans los roues de devant d'un carosse.
ROCAMBOLA, s. f. (rocambole) ;
ECHA- ROCHA, s. f. (rôtche); 7?oc7ia, porl. RONDELLE, l'anneau de 1er qnc l'un place dans l'intéiieur
l0T», CBABLOTA, BACAMBOLA. IlOCaElbole OU ' Pour rocher, Y. Roca el Roc, R. du ma\cu.
d'un navire. besoin, aller, venir sans nécessité, battre milieu du van par le mouvement circulaire .
:
le pavé. V. Rot, R. qu'on imprime au grain en vanant, Fig. ;
RODA-DE-SEIGKA, s. f. (rôde-de-séigne), faire venir quelque chose à propos dans la
dl. V. Pousaraca. HODEN . et
ROBEWC,s. m. vl. Tournant, chemin conservation. ;
RODA-FOOHTOHA s. Biribi, espèce de jeu.
Cast. , tournant. V. Rof, R. RODOU, s. m. d. bas lim. Rouleau de :
RODAIRE , AKEEA , s. ( roudâïré RODER, v. a. vl. ROZER, ROEB ROYRE , toile ou d'étoffe, ou pièce de toile ou d'é-
, toffe roulée sur elle-même formant un ey-
arele) ; RouDAiBE ROUDAREOU. Rôdeur, va-, BOSEGAR, nozEGAs. Rosegar , cat. Ronger, ,
gabond, coureur, , V. Rouigar; Pour rogner, V. Rougnar. lindre plus ou moins volumineux. i
euse, qui perd tout son RODES, s. m. vl. Glaïeul ? Ély. dé roda, roue. V. Rot, R.
temps à courir ; qui mandie. Carga de roder, o de simac o de roia
Éty. de rodar el de aire. Y. Rot, R. ,
Fig. Aquela filha es ei rodou, celle fille ;
denier.
RODAIRE, s. m. dl. Pour Panaris, y. unKOEET,Tilre du Le Xïilme siècle.
hérisson ou la petite
est bonne à marier.
cm. s. m. RODOU, s. m. Nom bas lim. du Rhus >
Ély. de rodar, parce que cette inflam- roue dentéed'un puits à roue, qui s'engraine coriaria. Y. Fauvi.
les fuseaux de la lanterne. V. Rof, R.
mation fait ordinairement le tour de l'ongle. avec KODST, s. m. Une girandole, pièce
RODOU , s. m. (rôdou). V. Roudou. i
Merroy-alion, Inter-rogat-if. Ru6i, Roga el Rubr, R. ROE.ANT ANTA adj. (roulân ânle).
De proerogaliva , par apoc. el change- ROEA, s. vl.
f. Gale, ulcère. , , ,
BOOLAKT. Qui roule aisément, sur quoi on
.
ROM, ROUM, radical pris du lai. Roma Rhombus arbalus, Dicl. Se. Nat. Pleu- ROMEYATGE,vl. V. Romania et Rom,
Rome, la capitale du monde chrétien ; dé-, ronectes rhombus, Lin. poisson de l'ordre Rad.
rivé de Romulus, nom de son fondateur des Holobranches et de !a fam. des Hété- ROMPEDO, s. m. anc. béarn.. Celui qui
,
qu'on fait venir du grec p<àp) (rhômê), force, rosomes (à corps dissemblable), qui parvient romp, qui casse. V. Roump , R. \
vigueur, puissance. jusqu'au poids de huit kilogrammes. ROMPEBURA, S- f. vl. BuppEDUBA. Rom-
De roma, par apoc. rom ; d'où : Rom- On donne le même nom, dans lé dépar- pedura , cat. Fracture, rupture, hernie. V. i
,
sons du genre Pleuronecles , de l'ordre des Rad.,
Rouman-esque, Roum-arin, Rouma-vagi,, Holobranches et de la famille des Héléro-
ROMPRE , v). V. Roumpre.
,
Roum-eiragi, Roum-iou, Roum-elan. somes (à corps dissemblable) :
ROM, vl. Il ou elle romp casse, brise. 1° Au turbot, Pleuronecles maximus
« ROMPRE, v. a. vl. BCMPBE. V. Roum- ;
ROMANIA, S. f. Vl. BOMAKSIA, ROMAVIA, poids de trois kilogrammes. ment, sincèrement, franchement.' ... 1
Couleur d'un rouge brunâlre, du côté Ély. de ronda et de menf, V-, Rof.-B-
ROMIVATGE. Pèlerinage. gauche, qui esl parsemé de demi-yeux
Ely. de roma parce que c'est à Rome ; bleux,el d'un gris cendré du côté droit. parce que ce qui est rond roule plus façi- |
,
qu on allait anciennement lement.
; il ou elle demeu- 4» Au pleuronecte manchot, Pleuronec-
rait. V. Rom, R. RONDELA, s. f. anc. béarn. Rodancho, ,
Rosé, ée, couleur de rose, alezan, rouge. V, ROSIER pouiupouK, Rosa ROSSATALHA, s. f. (roussalâille), d.
Ros, R. ROSEER-JAUNE-FER, S. m. AC-ALANCIER. de Barcel. Les rosses en général. Y. Ross
Éty. du lat. roseus, m. s. Rosierjaune. Rad. ' '
ROSER, s. m. vl.Roser, cat. Rosier. V. ROSIERA FESTA DE LA , s. f. (rousiére) ; ROSSEGAR, v. a. vl. Rossegar, cal.
Rosier et Ros, R. 2. La fête de la rosière ou la fêle des moeurs. Ronger, rosser, assommer. Y. Assoumar '
ROSERGUE, vl. nom de lieu, le Rouer- Ély. de rosa et de la lerm. mull. iera, Rossar et Roung, R. '•
gue. parce qu'une couronne de roses était la ré- ROSSENIER, adj.. vl. ROCIKIEB, Terme !
KOSETA, s. f. (rouséte); KOCSETA. RO- compense qu'on décernait publiquementà la de mépris. V. Rossinieret Ross, R. ;
setta, ilal. Rosela, esp. porl. cal. Dim. de. fille pauvre que ses vertus avaient fait dis- ROSSEZA, s. f. yl. ROGEZA. Rousseur. '
rosa, petite rose. V. Ros, R. tinguer. V. Ros, R. 2. Y. Roussura el Rous, R.
Ce nom est donné à plusieurs choses rele- Saint Médar, évêque de Noyon , institua ROSSI, s. m. vl. ROM, HOKCIK. Roussin, '
vées en bosse dans lesquelles on a cru trou- vers l'an 530,celle touchante cérémonie,dans cheval de peine. V. Roussin, Rossael Ross,
le village de Salancy, département de l'Oise. Rad.
ver quelque ressemblance avec la reine des On donne aussi le nom de rosière à la .
fleurs. C'est tantôt un noeud de ruban, une ROSSIGNOL, vl. BOSSDSHOL. Rossingol, ]
petite plaquerondequ'on met sous la tête des personne qui a remporté la couronne. cat. V. Roussignùl. - .
clous qui fixent les diverses parties du man- ROSIERS, s. m. vl. Rosal, porl. Ror R.OSSIGNOLA , S, f. Vl. HossinHoiA. ';
che d'un couteau, plaque d'un boulon de ser- seraie, lieu planté de*rosiers. V. Ros, R. 2. Fém. de Rossignola, v. c. ni.
rure, elc; pour binet. V. Espragna. ROSENA, nom de femme (rosine) ; Ro- ROSSIGNOLET, S. m. vl. ROSIGKOLET, -
,.
on croit qiiecerosier est originaire d'Orient ROSSAR, v. a. (roussâ) ; BOUSSAB BOUK- ROT
et qu'il a élé introduit en Europe du temps SAR ESTRILHAR , .
''.i
''S
des Croisades. , , ESTIBLASSAR , ESCLABISSAR,
rosier de Provins,
ESTIVALAR , AC1VADAH , CALOUSSAR ROUNLAH
, ,
ROT, BOUT •BOD BOCD RODKD BED , i;
.
nosiEB DE rBouvins, ro- B.OULHAB, SABOULAB, SOUBBAB, FRETAR ALOBK" Eop, BPUL, radical ,
pris,
du ,
lat. rof a;
,
roue, elt|
, 1,1
ROT ROT non ma s
dérivé du grec po6Êw (rhothéô), êlre poTlé BOUTALRE. Qui a l'habitude de roler, qui ROUANES,s. m. (rouanés), dl. Mon-
impétuosité, formé de pôôoc (rholhos), rôle souvent. Y. Rout, R. naie valant un sou, que M. de Rohan chef
avec ROTAR, v. n. (roula); BOUTAB. Rolar, des révoltés, faisait ballre, à Nismes,en
impétuosité, d'où rotundus, 'rond ; rotula, ,
cal. Ruttare, ilal. Erutar, esp. Arrolar
petite roue.
port. Roler, faire des rois. ,
Derolo, par apoc. rof; d où : Rot-a. Ély. dulat. ruclare, ROUAR V. Malhucar el Rot, R.
,
De rofundus,par apoc. et changement de m. s. V. Rout, R. ROUAR vl. Plier un cable en rond ;
«eldeoenou,roufound; d'où : Routound- ROTER , s. m. vl. Soldat faisant partie rouler , v. a.
claie
une
Rond-ela, Ronda-ment, . de bandes indisciplinées , routier, cotereau. des figues sur laquelle on a mis sécher
Routound-itat, bousiller un ouvrage. Gare.
a Ély. de rofa, bande et de ier. ;
Round, Ronnd-a, Ar-round-ir,Ar-round- ROUASTA, f. (rouâste).
Y. Rout, R. portent les lattes,s.à Barcélonnelte. Nom
,
ROTIER , adj. vl. Roleur. que
im-menl. V. Lata.
De rof, par le changemenl du f en d, rod ; ROTIRK , nom d'homme (rotiri). Rusti- Bande de bois qui
r\'0ù:Rod-a,Rod-aire, Rod-àss-iar, Rod- que. entoure les claies des
Rodel-ar, Rod-et, Rod-ou, Redoul-ar, Ëly. de saint Rustique, évêque de Nar- vers à soie.
ar bonne, dont on Gxe la mort au 26 octobre ROUB s. m. (roub), dl. Un tronc d'ar-
Brou-eta. , bre. V. Roo,R.
De rod, par le-changement de o en ou, 402.
rond;d'où les mêmes mots que par Rod, ROTLAR, v. a. el n. vl. ROUBAL, Un des noms languedociens
Voler,
BOLAR. du rouge-gorge. V.
Rigau et Rubr R.
Roud-ar, Roudar-eou. en mettant son suffrage dans un rouleau ,
ROUBARBEL, nom de lieu (roubarbèl),
De roud, par la suppr. du d, rou ; d'où : creux.
dl. Dit pour roc-barbel, rocher
Rou-ela, En-rou-ar, Rou-ar. ROTLE , vl. V. Rolle et Rôle. aux bar-
ROTONDîTAT, vl. V. Routounditat. beaux c'est-à-dire sous lequel on péchait
De rod, par le changementde o en u, rud; ,
des barbeaux. ,
Sauv. Y. Roc R.
d'où : Rud-el-ar. ,
Derolulare, inusité, par apoc. rotular , ROUBAU, dl. Rouge-gorge. Y. Rigau
ROU V. Riou et Riu, R. et Rubr R,
par suppr. du f,
roular, et par une nou- , ,
velle apoc. roui; d'où : Roui, Ba-roul-aire, ROU, pour rompu, V. Rouf. ROUBAUDA , s.
et adj. f. (roubâoude).
Bar-roul-ar, Bar-roul-iar, Bar-roulh-a, ROU-RQU, s. m. Cri amoureux d'une Nom d'une espèce de figue connue à Nice.
Y. Ru6r,R. ,
Barroulh-ar, Ban oulh-aire, Bar-ral-ar, chatte en chaleur.
Roul-ada, Roul-agi, Roul-ar Roul-eou, Ély. Onomatopée. ROUBE, s. m. dl. Alt. de Roure chêne,
, ,
Des-roular,Rol-e, En-rola-ment, En-rol- R.OUACHA, s. f. (roùalche). Tannée. y. c. m. et Rob, R.
ar, Re-gol-ar.
V. Moula. ROUBERTA, s. f. (roubèrte). Nom
De rod, par le changement de o en e, ree?; ROUADA, s. f. (roûade) ; BOIDA BLAK- qu'on donne, dans les environs de Rrigno-
, les, selon IÏÎ. Amie au bec de grue. Voy.
d'où Redond, Redond-ela, Redond-eza CADA GEALADA
, DHEINA, BROUADA. Gelée ,
: , blanche. , Bec de grua.
Redoun.
Derouf,par le changement de ou eno, roi; Éty. de l'ilal. rugiada, rosée. Y. Rig, ROUSIASAS s. f. pi. (roubiâques)
,
d'où : Rol-e, Conta-rol-ar Conta-rol-e Rad. d. bas lim. Vieilles femmes radoteuses et,
,
Counta-ral-ur, Roll-a, Rounl-ada, Rounl- , ROUADAR, v. n. (rouadâ). Faire de la chagrines. Béron.
ar,Rounl-oun,Rougar, Roug-aire, Rouit, gelée blanche; geler , en parlant de la rosée. ROUBICAEMAS, s. f. pi. (roubicâïnes),
Éty. de rouada et de ar. Y. Rig R. d. bas lim. Plaintes répétées faisant allu-
Radoul-el, Round, Round-a, Round-ela,
, sion à celles de Robin au sujet , de ses flûtes.
Round-elegear, Round-ola, Round-our, ROUADO , Gare. V. Rodou.
Round-il. ROUAI, s. m. (rouâï). Nom qu'on donne, RQUBILS3QUS, OUSA adj. (roubil-
lous ôuse), dg. Rouilleux. V. ,
ROT, adj. vl. Roide. V. Rede. dans le Var, aux buissons en général. V. ,
Roulhoux et
ROT, s. in. (rô) ; BOC. Arroto, port. Rot, Bouissoun el Roumi.
Rubr, R.
BQUAL, s. f. (rouâl), dl. Rosée. V Ai- H.OUBIKI, ïPïA, s. et adj. (roubïn, ine),
cat. lîtiffo ital. Erulo
, , esp. Rot, sortie et impr. BOUBI. On donne particulièrement
trayante par la bouche des gaz contenus guagna.
dans l'estomac. ROUALA, s. f. (rouâle) ; ROOOLA, ROUE- ce nom aux mulets et aux mules de couleur
Ély. rucfus, châtain roux, bai-clair, et iron. aux hommes
m. s. V. .Rouf, R. LA , BUELA , BOOUBELA , ROUIELA , BOUSA~ de robe, robin.
Les rois diffèrent des rapports en ce que BELA BOUBA , TLAKTA ROUALA , ROUZELA , Ély. du lat. rubidus, rougeâtre. V. Rubr,
,
ceux-ci ont toujours un goût plus, ou moins MAUDUT , MAU D HUELH , CACARACA , GECLAS ,
.
désagréable, et ordinairement celui des der- FLOUR DE JHAISSA , PARPEL, HEALA , RUALA , Rad.
niers aliments qu'on pris. GHAUSELA, GRAUSELET. Coquelicot Papaver
.
RGUBIN, nom d'homme , Robin.
a , Papavé-
En vl. il signifie encore soupir. rhoeas , Lin. plante de la fam. des ROU3INA, s. f. (roubine). Canal de ri-
ROT,OTA, adj. vl. Brisé, rompu. Yoy. racées, commune dans les blés, parmi les vière canal de dessèchement, robine, selon
,
Roump,R. moissons. V. Garid. Papaver erraticum, Sauvages
,
mais ce mot ne se trouve pas
ROTA. s. f. vl. Rote, sorle d'instrument p. 347. dans le Dict. de l'Académie. V. Riv, R.
de musique. Ély. du grec p°°a? (rhodax) petite rose ROUBENA, s. f. TERRAGNAS. Nom qu'on
, , donne dans la Haute-Provence, aux mon-
ROTA, s. f. vl. Rota, esp. Rotla, dérivé de pôoov (rhodon ), à
rose , cause de
liai.
.
BODSTH.
Déroute, tumulte, confusion. Voy. la ressemblance qu'a la fleur du coquelicot tagnes, de nature schisteuse. C'est un cal-
Derrouta. caire feuilleté, plus mou que l'ardoise et qui
avec celle de la rose. Dioscoride et Théo-
ROTA, s. f. vl. Bande, compagnie phraste ont désigné cette plante par le nom se délite à l'air.
d nommes armés, foule, multitude, file.
de poi|ç (rhoias), formé de plio (rheô),couler, - BOUBINA, s. f. (roubine) ; Roubine,
ROTA, s. f. (rote). Un des noms du tomber,
parce que sa fleur tombe facilement nom qu'on donne, dans la Camargue, aux
poisson saint Pierre. V. Pei-sant-Pierre. et dure peu. canneaux qui communiquentdes étangs salés
ROTA,s. f. (rote); Rofa, cal. esp. ital. On assure que l'usage de cette plante, à la mer, ou qu'on fait pour introduire l'eau
port. Rôle, juridiction de Rome composée dont la fleur est éminemment sudorifique, douce du Rhône, dans les lieu bas; canal de
te 12 docteurs ecclésiastiques, nommés donne la dyssenterie dessèchement.V. Riv, R.
Auditeurs de rote, el pris dans les quatre
aux chevaux. ROUBINIOLA, s. f. (roubiniôle), d. bas
ROUAN , s. m. (rouan). On le dit sou-
nations d'Italie, France, Espagne el Alle- vent, lim. Dim. de roubina, Petite rigole, petit
par élipse, pour loile de Rouan. canal, petit ruisseau. V. Riv, R.
magne. ROUANA, s. f. (rouâne). Rouanne , ins-
Ely- du lat.
et de l'ital. rofa, roue , parce trument dont on se sert pour marquer les ROUBINET, s. m. (roubine). Robinet,
que les auditeurs servaient tour à tour, ou tonneaux;Marcarame larouana, rouanner. appareil destiné à permettre ou défendre le
Parce que le pavé de leur assemblée élait en ROUANARIA, s. f. (rouanarie). Rouen- passage à un fluide, dans un tuyau, selon
forme de
roue. V. Rot, R. nerie, toiles, indiennes , provenant des fa-
. les divers mouvements de la clef.
ROTAIBE, AKELA, s. (roulâïré, arèle); briques de Rouen. Éty. de roubin, petit canal. V. Riv, R.
inPfi Rni! ROU ROU
tes j camail des évêques ; cplletin de toile ROUELAR, yl. Rouiller. V. Roillar.
Dans un robinet on nomme ;
,
1 cirée que portent les pèlerins. ROUELH, s. m. vl. Rouille, ver, nielle
Éty. de la basse lat. rochus, rochetum ou V. Roulh, R.
BOISSEAU la parlie du milieu perce'e d'un trou , dans ROUÉND, ENDA, adj. Rond, .onde. V.
, , rochellum poir/o; (rhouchos), en grec mo- Round et Rot, R.
le milieu par où passe la clef.
,
CAKÏÏELLE le tuyau dont le bout est recourbé vers le derne que l'on dérive da pp-o? (rakos), ROUERGAS , s. in. (roûergâs). Nom
,
bas.
, habit déchiré; en ail. en suéd. et en belge qu'on donne, à Nismes, à un venjt O.-N.-O.
CIJEF la parlie mobile qui tourne à volontédans le bois- roc7c, habit, vêlement. Roq. qui souffle spuvent décembre.
seau.
,
ROUCHIER, Y.Rochier. en
Éty. de rouergo et du dépr. as.
EOIX, V. Clef. ROUCHQIR, s. m. (roulchôir). Rochoir,
POIGKÉE, partie supérieuro de la clef où i'on pose la
boîte où les ouvriers en métaux, et particu- ROUFIAN,s. m. (roufiân). Maquereau,
main.
lièrement les orfèvres, tiennent le borax en mot injurieux. " '
f. (roubisse) ; GAUGALÏN poudre.
Éty. V. Ruffian.
ROUBISSA i
, s. ,
ROUCpOUNGHOUN, Voy. Rechoun-
ROUFIÂN, s. m. Bougie de couturière,
PAPAHRI, GUEBIKGUIKGAU, GALAMT. RuMsSa et de chiffonhuilé qu'on allume pour t
Flour doou masclun, est un nom communà choun. morceau
presque toutes les espèces d'adonis ou goutte ROUCOU, Gare. V. Rocou. s'éclairer.
de sang, mais plus particulièrementappliqué ROUCOULAMENT, s. m. (roucoular ROUFLAR, dl. V. Rounflar.
à l'annuel et au printanier, Adonis annua et méin). Roucoulement, bruit fait en roucou- ROUFLÉ, s. m. (rôuflé). Râle. V. Gra- \
vernalis, Dec. plantes de la fam. des Re- lant. V. Roucoular. npulhas. -
'
„ -
ROUGAGNAR, y. a. (rougagnâ), dl. \
noncUlacées, communes dans les moissons; ROUCOULAR, y. n. (roucoula); BECPU-
leurs feuilles sont très-découpéeset leur fleurs LAB. Roucouler, on
le dil des pigeons lors- Ronger. V. Rouigar et Rouig, R. '
rouges ressemblent, pour la grandeur et la qu'ils rendent un son particulier du gosier. ROUGAGNOÙN, S. m. Vl. BASCLAIBE.Un *
forme, à celles de la petite marguerite. Voy. Ély. C'est une onomatopée. vielleur ou joueur de quelque chélîf înslru- ;-
les mots ment. Y. Rouig, R. l
Garidel, Ranunculus arvensis, p. 396.
Ely. du lat. ruber, rouge. V. Rubr, R.
ROUD .....
qui manquent à Roud
V. à Rocf .... ROUGAGNOUN, s. m. dl. Morceau, ':
ROUBIT, IDA, adj. (roubi, ide),d. béarn. ROUDAR, v. a. (roudâ). Coudrer, bras- reste.
Broyé, ée, écrasé. V. Espoùtil. ser, remuer les cuirs, les mettre en coudre- Rad.Ety. de rougagnar, ronger. V. iîoiiio, t1
RQUBUSTE, V. Robuste et Rob R. menl, les étendre dans la cuve où il y a de c
ROUCAIROL,Y. Rocairol. , l'eau chaude et du tan, pour leur donner le ''
La fenno qn'à soun grat satinas endoulounm
ROUCAIROUN V. Rocairoun. grain. Presento à £OUD marït un rougagnoun de poumo. -'
ROUCAN, V. Rocan., Ély. du grec poOÉw (rbotéô), être porté ' Hillet. ' t
ROUCANT, ANTA, adj. (roucân, ânle), avec impétuosité; ou de roudou. V. Rot, R. ROUGAIRE , s. m. (rougâïré). Nom de 'l
dg. ROUDAREOU, V. Rodaire el Rot.R. lieu qu'on donne à des quartiersde ville, qui ~\
Joum'pari de riches carcans ROUDÀU, s. m. (roudâou), dg. sont situés sur une pente rapide où l'on peut F_
E de bracelets louis roucans. Un gran roudau de houec. rouler facilement. '<
D'Astros. D'Astros. Éty, de rougar et de aire. V. Rof, R.
ROUGAR/v. n. (rpugâ). Rouler. Voy.
ROUCAR, Faire des rots. V. Roular. ROUDEGEAR, Rodejar, cat. Rodear, Regoular et i?of, R. y-'
Ety. du lat. ructare. Y. Roui, R. esp. V. Rodelegear. Ély. du lat. rolare.
Déplacer le roi, au jeu des échecs. ROUDEIROOU , s. ni. (roudeirôou). ROÙGASOUNS s. f. pi. (roug'aséups);il
ROUCARIA, dl. V. Ronchareda. Porte-faix; crocheteur, Avr. V. Raleiroou ,
ROUCAS, et comp. V. Rocas et Roc, R. HEGÛESOUFS, RODA-r-
et Rot, R. ROUGUESOUNS,
Rogasioni,
ROUVASOUKS,
ital. Rogaciones, esp. Ro-ir:
' ROUCASSET s. m. (roucassé). Nom ROUDELAR, v. a. pt n. (roudelâ) ; nop- gaçâos,
SOUNS.
,
que les mineurs donnent, dans le départ, des Rouler, dégringoler. V. Regoular, port. Rogations, esp. Rogations, c
B.-du-Rh. au calcaire houiller grossier, selon DODLAR. prières publiques, accompagnées de procès- [--
Avr. et Rof,R. sipps, que l'église fait pour la conservation *;!
la Stal. de ce départ. V. Roc, R. HOUBELEfAT , s. m. Espèce de raisin. des biens
ROUCASSIER, V. Rocassier. de la terre, pendant les trois jours &
Y. Rasin. qui précèdent l'Ascension. i]
ROUCASSHLHAS.s.f. pi. (roucassilles); ROUDET, V. Rodelel Rot, R. -
Ély. du lat. rogationes, pi. de rogalio, e:
RoucAssiLHAs. Blocailles pierrailles. pelits EOUDIEE, V. Rodier.
' ' ÏIOUDIGNA, s. f. (roudigne). Nom prière. V. Rog, R.
,
rocs délachés. -V. Roc R. SE
,
ROUCASSOUN, V. Rocassoun. qu'on donue^ à Nismes, à ia petite coloni- Saint Mamert, évêque de Vienne, en Daii- ;;!
ROUGAU V. Rocau. baude. phiné, institua ces prières, vers l'an 470, àilri
dio-t^
ROUDOU, s. ra. (roudou) ; RODOU, REDOU.T, l'occasion des fléaux qui désolaient son
,
ROUCAUTA, V. Rocaula.
ROUGHAS, s. m. (routchâs). Y. Rocas cèse, et en SU, le concile d'Orléans, convo-i^
BEDOU, UBRIAGA, H.ouAD.o. Corroyère à feuilles que
et Roc, R.. de myrthe', Coriaria myrtifolia. Lin. ar- par Clovis, ordonnaqu'elles auraient lieu,^
ROUCHASSIAR, y. n. (routchassiâ). V. brisseau dont la fam. n'est pas encore bien dans toute la France. ^t
Rocassiar el Roc, R, déterminée, el que l'on trouve.entre Figaniè- ROUGE OUGEA, adj. (rôudgé, ôudge)^"
Rosso, , elRoxo, esp. Roggio, port.^
KOUCHASSïER s. m. (routchassié) ; res elSeillans, à l'ermitage de Saint-Arnoux, ital. Rojo
,
eocou-Rous, PEGot. Fauvette des Alpes près Tourettes-les-Yence, et le long de la Rouge, de couleur semblableà celle du sang,,;-,
pégot,' Motacilla Àlpina Lin. oiseau oude rivière du Loup. V. Gar. Rhus myrtifolia, du feu. ' ts
fordre des Passereaux et, de la fam. des Ély. du lat. rubeus, m. s. V. Ru6r,R.
Subulirostres ou Raphioramphes
, p. 403. '
Es'rouge loufuec,
(à bec en On l'emploiepour tanner, ce qui l'a souvent coumo Tr. il est rougc(lj;,
alêne). fait confondre avec le sumac. Y. Fauvi. comme dû feu. t'X'
Ety. de rouchàs ou roulha, rocher, habi- Ces feuilles qu'on a souvent employées ROUGE , s. m. Rosso, ital. Rubor, esp.N
tant des rochers. V. Roc, R.
Cet oiseau à six pour falsifier le séné qu'on nomme grabeau, Rouge, la couleur rouge, le fard dont se.ser-^
l'irré-''
pouces et demi de lon- donnent lieu aux accidents les plus terribles vent les dames pour réparer des ans J
gueur de l'extrémité du bec à celle de la et même à une mort prompte si leur décoction parable outrage. Y. Rubr, R.
queue; il habite les Alpes et ne descend dans esl prise à la dose d'une demi-once. Rouge, se prend pour horizon rouge dans |t
la plaine que losque la neige couvre les ROUDOULAR, Rodolar, cat. V. Rode- Ies proverbes suivants :
tagnes. mon- ...
legear et Rof, R. Rouge de matin
ROUCHET (routché); ROQUET, ROUDQULEGÉAR,V. Rodar.
, s. m.
Rocchello, Bagna lou camin, feiS
HOCQUET. ital. Roquete, esp. Ro- ROUELA, s. f. (rouèle). Nom du coque- Rouge de sera
chete, port. Rochel, surplis à manches élroi- licotà Grasse. Y. Rouala. y
Beou temps espéra. . ' ^
"Rôu ROU ROU mi
BOUGEA, s. f. (rôudge). La rouge, en :Rougeur des pommelles. Y. Rouilas. ROUGN, radical dérivé du latin rubigine,
lerme de magn.
maladie qui atteint et fait Ety. du lat. rufeor, m. s. Y. Rubr, R. ablatif de rubigo, rouille, formé de ruber,
périr les vers à soie dans leur premier âge, ROUGET, ETA, adj. (roudgé, été). rouge, parce que la rouille du fer est de
les cbeuilles qui en sont affectées deviennent Rouge, en parlant d'une personne donl la celte couleur.
ronges d'où le nom de la maladie. Y. Rubr, figure a pris la teinte du fard. De rubigine, par apoc. et suppr. de i,i et
ROUGET, s. m. (roudgé); ROUGET DE du b, rugn, el par le changement de u en
ROUGEAN s. m. (roudjan). Jeune co-. TARTAKA. Le rouget ou petit surmulet, Mut- ou, rougn ; d'où : Rougn-a, Rougn-ous,
,
chon qu'on vend aux foires. Gare. ins barbatus, Lin. Mullus ruber, Lacép. Ar-rouign-ous, Rouign-à, Rouig-ous,Rov-
ROUGEAR, y. a. (rouljâ), dg. poisson de l'ordre des Holobranches et de la ésir.
-fam.desLéïopomes (à opercules lisses), com- RO0GNA, s. f. (rôugne); ROUIGNA, GAT.*,
Si dounc azaygouajou nou boy
lou bosc, per roulja la leigno. mun dans la Méditerranée. PALOTA, PEROTA. Ronhâ, porl. Roîîa, esp.
Calera que lou houec desteigno.
Ety. de rouaef, dim. de rouge, à cause de Ronya, cal. Rogna,ital.Gale, rogne, érup-
D'Astros. sa couleur. Y.-Ruhr, R. tion cutanée essentiellementcontagieuse, se
Ce poisson joint à la richesse des couleurs manifestent par de petites puslules accom-
ROUGEGEAR, v. n. (roudgedjâ) ; ROD- et à l'élégance des formes l'excellence de "la pagnées d'une vive démangeaison. 11'n'y a
HAB.
Rojejar,cat. Rojear, esp. Rosseggiare, saveur; la bonté et la beauté se trouvent réu- que la face qui en soit exemple.
ilal. Tirer sur le rouge, paraître rouge. nis chez lui à un degré éminent. Éty. de i'ilal. rogna ou rouigna. Y. Rubr,
Ély. déroute el decaear, donner sur le Il élait si recherché par les anciens qu'ils Rad.
rouge. V. Rubr, R. l'achetaient au poids de l'argent, d'où esl ve- -Cercar rOugna, chercher noise, chercher
ROUGEASTRE, ASTRA, adj. (roud- nu le proverbe, celui qui prend le rougetnele querelle.
jâslré, astre); ROUCIKOOS. RossaslroelRosse- mange pas. Il est aujourd'hui démontré que la cause
giante, -ital. rRojenc, cat. Rougeâtre, qui tire ROUGET-DE-BOCCA, s. m. ou simplement de la vraie gale esldue à la présence d'un
sur le rouge, qui est d'un rouge
sale. BOOGET. Slreglia, à Nice. Surmulet, -barba-
insecte delà classe des Aptères et de la fam.
Éty. de rouoe et du péj. astre. Y. Rubr, rin, mulet barbé, Mullus surmuletus, Lin. des Acares, nommé par Linnée Acarui
Rad. poisson du même genre que le précédent, un scabiei, ciron de la gale, et par M. Lalreille,
RO0GE D'ANGLETERRA, s. m. Rou- .peu plus gros et plus commun. Sarcoptes scabiei, sarcopte de la gale. Cet
ge àpolir, rouge indien, rouge
prussien, rou- Les Romains estimaient tant ce .poisson insecte presque imperceptible à la vue simple,
ge anglais, rouge de colco'lhar, etc., sont les qu'ils l'achetaient aupoids de l'argent. se trouve dans les pustules les plusnouvelles
noms par lesquels on désigne, dans le com- Suélone en cite trois qui furent vendus et qui causent le plus de démangeaison.On
merce, des oxydes rouges dëferou des
peroxy- 30;0i0 sesterces. peut en voir la figure dansleDict. des Se.
des de ce métal, naturels ou fatices, dont-on ROUGETA, s. f. Nom toulousain de la médicales au mol Gale.
Crassularubens,plante de la fam. desCras- Avenzoar, médecin arabe avait le premier
86 sert pour polir les métaux, lés glaces, etc.
Ëly. Ainsi nommé parce qu'on le tirait pri- sulacées. V. Rubr, R. annoncé qu'il s'engendrait sous l'épidermë
mitivement de l'Angleterre. ROUGETA,s. f. Est aussi le nom qu'on d'une certaine maladie, de petitsmilieu insectes
ROUGEOLA.s. f. (roudjôle). Rougeole. donne dans le même pays, à la petite-centau- semblables aux -pous. Vers le du
Y. Senespion. rée, parce que ses fleurs sont rouges et peti- XVIme siècle , Moufel observa ces insectes
Éty. Parce que le corps devient tout rouge. tes. V. Rubr, R. sous l'épidermë de ceux qui éprouvaientune
ROUGETA, s. f. (roudgéte). Nom que les Moufet,Irès-vive démangeaison aux mains. Après
Y. iîufcr, R. Redi, Bonomi, Linnée, et dans ces
ROUGEOLA, s. f. (roudjôle); T-LAMA, mineurs donnent, dans le département des
Le ruban ou flamme B.-du-Rh. au grès houiller schisteux ; c'est derniers temps M. Lalreille, ont fail Con-
coraoeGEOLA, ROUTERA. aussi une espèce d'olive. V. Ru6r, R. naître l'acare de la gale de manière qu'il ne
demer, Cepola toenia, Lin. poisson de l'or- doute sur son existence, ni
dre des Holobranches et de la fam. des Péta- ROUGETA, s. f. (roudgéte), dl. Voy. resteleplus aucun
losomes (à corps en lame), qui habite les cô- Sofia. sur rang qu'il occupe dans la "chaîne des
ROUGEAR, Y.Rougegear elRubr , R. êlres.
tes vaseuses de la Méditerranée donl la -ROUGNA, s. f. Farc'in-j maladie des
,
eslimée. ROUGIER, nom d'homme (roudgié) ;Llo- chevaux.
chair pénétrée d'huile est peu V. Rubr, R.
Ély. A #iero,ilal. Rogerio, esp. port. Roger.
cause de la couleur rouge de ses L'Église honore six saints de ce nom. ROUGNA-DE-MAR, s.f. (rôugne dé-mâr).
jeux et de ses-nageoires. Y.-Rufcr, R. Gland Balanus genre de mollusques de
Rougeola est aussi le nom de la cépole ROUGINAR, v. n. (roudginâ), dl. Faire l'ordre,des Brachiopodes. ,
serpentine, Cepola rubescens, Lin. Cepola du bruit comme les roues d'un chariot quine Ély. Ces mollusques se fixent souvent sur
terpenliformis,Lacép. qu'on ne regarde que sont pas graissées. la carènedes vaisseaux qui ne sont pas dou-
Éty. du lat. rugire, rugir. blés en cuivre, comme la gale sur les ani-
comme une variété de la précédente donl elle
diffère par son museau poinlu et par sa na- ROÎIGINEL, ELA , adj. (roudginèl, d'où le nom de roiigna.
geoire caudale fourchue ; la chair de ce pois- èle) ; EOUGIKEOU. Un peu rouge, tirant sur ie maux-,ROUGNA, s. T. (rôugne).;. PELUDELA.
son couvre à oeine sa charpente osseuse. rouge. V. Rubr, R. Nom qu'on donne,dans le département des
RODGEOLA,s. f. Nom commun à plu- ROUGINEOU, ÈLA, adj. (roudginèou, Bouches-du-Rhône,à l'helminlie vipérine,
sieurs espèces de mélampyres, Melampyrum èle). V. Rouginel el Rubr, R. Helminlhia veperina, Dec. plante de la
Lin. plantes de la famille des Rhinan- RÔUGINOUS, dl. Y. Rougeaslre el famille des composées Chicoracées.
thacées, communes dans les bois et dans les Rubr, R. RÔUGNA-CABEAB, s. f. (rôugne-cabrâou),
champs. ROUGIR, y. a. (roudgir). Rougir, tein- dl. Espèce de gale des bêtes à laine qui a son
Ety. A cause des parties rouges qu'on ob- dre, peindre en rouge, rendre rouge. principal- siège sur le nez et sur les joues j
serve dans les fleurs du plus grand nombre.
Éty. du lat. rubefacere ou de rouge et qu'on guérit très-promplement au moyen de
V. fluor, R. ' de ir, devenir rouge. V. Ru6r, R. l'huile de cade.
RODGEOUN, OUNA, adj. (roudjoun, ROUGIR, v. n. Arossire, ital. Rougir, ROUGNADUKA, s. f. (rougna'dure).;
ûune).
, Rougeaud, aude, qui est un peu rou- devenir rouge, avoir honle, êlre confus. HOUGKUBA, REDOUGNADURAS , BATALUOuK, BOUI-
ge, c'esl-à-dire, un peu plus rouge que dans Éty. du lat. ru&escere, m. s. V. Rubr, R. GKUBA. Rognure, ce
qu'ona ôté'ou rogné
de
létal naturel. ROUGIROLA , S. f. (rougirôle), dl. quelque chose; rature d'élain, ébàrbure de
%• de rouge el du dim. oun. Y. Rubr, papier, rafles, rognures des peaux. V. Ra-
D
•Rad.
Eei bourgapieres fan lei foies, fa Ih oun.
• S'altaquoun fort ei rougifoles. B.OV&NAU-, v. a. (rougnâ); REboncKAR.
ROOGEOUR s. f. (roudjôur) ; Rossore, '-' Embarras de la fiera de sant Miqueoti.
.
j'ai, ,
Rubor, esp. Rojor, cat. Rougeur, cou- ' Rogner, retrancher quelque chose des extré-
«ur rouge, devenir rouge se couvrir de ROUGIT, p. (roudgi). Rougi. Y. Rubr, mités : Siroùgnar leis ounglas ,.se rogner
, Rad. :'les ongles et non rogner ses ongles.
ougeur. ,
138
TOM. II. 2°" PARTIE.
ROU ROU
1098 ROU
Éty. du lat. rodere, ronger. V. Roiiig, R. ROUIGA-RACINAS , Un des noms de' la ROUIR, v. n. (rouir); RODIRE. lirondet,
Courtilhiera et Rouig, R. plaindre continuellement. V. Grougnar.
ROUGNAT, ADA, adj. et p. Rogné, ée, courtillière. V. se
ROUIRE, v. n. (rouïré), d. bas lira.
dont on a ôté quelque chose aux extrémités. ROUIGADURA, s. f. (rouigadûre. Pour
Avaler manger comme un glouton: Vojv
V. Rouia/, R. mangeure. V. Mangeadura. Rouigar, , Rouir el Rouig'.
ROUGNETA, s. f. (rougnéle) ; ROUI- Éty. de rouigar et deura. V. Rouig, R.
ROUIGAR, v. a. (rouigâ); ROUMIGAR , ROUIRE , s. m. (rouïré). Un des noms-
GHETA.
Renelte instrument de maréchal
, languedociensdil chêne. V. Roure et Rob,l{.
pour couper l'ongle du cheval par sillons. ROUSIGAR , RODSICAR , DRETAB , MOUS5EGAH , ROUIREDA, s. t. dl; V. Rouviera et
Ély. de rougnar, rogner, et de la term. BAUSAB, BOUGANAR, ROBS1HAB , BUIGAR, ROUIRE. Rob, R.
dim. efa. V. Rouig, R. Rodere, ilal. Roer, esp. porl. Roure, cat. ROUIRIOU, s, m. (rouiriou), d. bas
manière
Ronger, couper avec les dénis d'une
ROUGNOULET, s. m. (rougnoulé), d. inégale; mâcher, en parlant des animaux lim. Regairi. V. Revioure.
bas lim. On dit proverbialement, pour ex-
ruminants. ROUIS9A, s. f. (rouisse). Brahcbageou
primer qu'une personne ayant beaucoup de
Ély. du lat. rodere, m. s. V. Rouig, R. lige morte d'un arbre. Gare; V. Curilhas.
moyens n'a su en faire aucun usage : Aqu'ei ROUISSA , s. f. (rouisse). Nom qu'on
Pierre Rougnolel que d'un mantel pouguet ROUIGAT, ADA, adj. et p. (rouigâ, donne indistinctement, à Berre, Bouchés-
pas far un bouncl, c'est Pierre Rognolel qui âde); Roida, port. Rongé, ée. V. Rouig, du-Rhône, selon M. Porte , au busard des-
d'un manteau ne put pas faire Un bonnet. Rad. marais, Y. Ruissa de palun, à la buser-
ROUGNOUN, s. m. (rougnoun); BOB. ROUIGNA, Y. Rougna elRubr, R. V. Rusa, et à une autre espèce qu'il appelle
Riiion, esp. Ronyo, cat. Rognon, rein des ROUIGNA Avr. V. Rougna el Rubr ,
, busard cendré.
animaux et de l'homme le premier de ces R. pour grabuge querelle. . .
, ROU1GNETA, , V. Rougnela. ROUISSEGEAR, v. n. (rouissedjâ). A-
mois ne s'emploie en français qu'en terme Bouches-du-Rhône, ce mot signifie,;
de cuisine, organe double, sécrétant l'urine, ROUIGNURA,V. RougnaduraelRouig, Berre ,
Rad. selon M. Porte, chercher une proie, le faire
et placé de chaque côté de la colonne verté-
braje, dans la région lombaire. ROUIGOUN , s. m. (rouigôun); EUISSA. avec avidité.
Trognon, rogalon. Avr. V. Rouig, R. Éty. de rouissa qui est le nom de plu-
Éty. du lat. renés. ,
Lou rougnoun d'una terra, en est la meil- Rouigôun de pera, de pouma, coeur , sieurs oiseaux de rapine, et de egear.
trognon. ROUISSEIRE, s. m. et adj. (roùsséïré).
leure parlie. ROUIG'QUS , Avr. V. Roulhous el Grogneur, inquiet. V. Renaire.
ROUGNOUNADA , s. f. (rôugnounâde); Roulh, R. ROUISSES , s. m. pi. (rouiches), d. m;
ROUGKOUKAL.
Riiionada, esp. Parlie d'une ROUIGUIERA, s. f. (rouiguiére). Voi- Rogatons, restes d'un repas denôces. Voy.
longe de veau de mouton, elc., à laquelle rie lieu où l'on jette les bêtes mortes. Voy. Rouig , R.
,
tiennent les rognons, le filet, en français. ,
Prâi-batalhier. ROUIT, s. m: (rouï). Pour rouet de '
Éty. de rougnoun.
Ëly. de rouigar et de iera, lieu où l'on moulin. V. Rodelel Rof, R. pour rouille ^ :
ROUGNOUNAL, s. m. (rougnounâl),dl. Roulha et Roulh, R.
ronge , parce que les animaux carnassiers y Avr. V.
'
d'où groundar, par l'add. du g. Y. Grougn, à rounfle, inonder les plantes qui souf- . ROUQUET, s. m. (rouqué).,V,Roucfte(.'.,
Rad. guar
ROUNDINOUS, Y. Renaire el Grougn, frent de la sécheresse. ; BOUQUET, s. m. (rouqué). Rochet,, c
'
Rad. ROUNFLOUN,s. m. (rounflôun). Sabol, grosse bobine à deux rebords. ,.
toupie que l'on fait tourner avec un ROUQUET ETA s. V. Rot/uef.
ROUNDIR, v. n. (rôundir), d. bas ljm. grosse fouet. ROUQUETA,
,
f. ,
(rouquéle)
,,
On le dit du bruit que fonl les portes et les s. ; HASTOOK, -,
Ély. de Rounflar, v. c. m. et Rounc, R. , Ruqueta, esp. mod. Er.uga,
fenêtres ; de celui dont on ne peut deviner (rounflûdgi);
BIQUET. anc.<_
la cause. V. Grougn, R. ROUNFLUGI, s. m. ROOK- esp. Ruccheia, âne. ilal. Roquette, Tldaspi r
ROUNDOLA, s. f. (roundôle) CUGI HOUHCAGE BouKCADissÂ. Ronflement, salivum et Brassica eruca, Lin. plante de
; GALLIKA, , ,
à NiCe, RONRELA, R0TSDOLA RANDOLA, BON" bruit sourd et élevé que produit pendant la res- la fam. des Crucifères siliqueuses, qui croît
£
à Rome. Hirondelle ,
de poisson piration chez plusieurs personnes nalprellemenl dans les champs de la Proven- -,
DINE, mer, ce-Méridionale, et que l'on cultive dans les.
volant, arondel, piràpède, Trigla volilans, qu'elles dorment, -'-
Lin. Daclylopleruspirapeda,Lacép. poisson Éty. V. Rounc, R. jardins comme plante potagère. Voy. Gar.,
dej'ôrdré'des Holobrancheset delà fam. des ROUNGAR SE, y. r. (se roungâ) , dl. Erucalatifpliaalba, p. 161. -
Éty.
',
Dactyles (à doigts en forme d'ailes). Se défier, se douter, soupçonner. du lat. eruca, Isidore de.Séville, dits
Ély. du lat. hirundo, hirondelle, parce ROUNGEAR, V. Rouigar. que eruca est dérivé de urica, formé de uro, 1;
qu'au
.
moyen de ses grandes nagoirees pedo^- Vive ROUNLADA,s.f. (rounlàde), d. baslim. je brûle. Dèléchamp, prétend qu'il vient de
raies, il peut s'élever dans l'air à d'assez réprimande, volée de coups. V. Rds- eruca, chenille, parce que celte plante pro-E
grandes distances. ' sada et Rof, R. duit, en la mâchant un sentiment de cuisson.
Ce poisson se trouve dans la Méditerranée, ' .ROUNLAR, v. n. (rounlâ), d. bas lim. semblable à celui auquel donne lieu le con- J
mais ce n'est que sous les Tropiques qu'il esl Faire rouler, Y. Roular el Regourar;battre tact de certaines chenilles.
très-abondant; là on le voit voler quelque- quelqu'un, V. Rossar; aller d'un endroit à
,
ROUQUETA D'ASÊ, S. f. BOÙQUETA-SAB-
fois par bandes de plus de mille.
ROUNDOTA,s.f. (roundôle) ;CHAMECISSA. V. Aboundar:
•
'...-.
un autre, V. Rodar et Rot, R. abonder. VAGEA, PLAKTA-BLAKOA! Nom avignonnais du(
Sisymbrium angUslifolium. '
.'.-:•-'
(rouulôu) bas -j
Nom
_ languedocien du lierre terrestre, Gle- _ ROUNLOUN, s. m. ; d. ROUQUETA SADVAGEA, Voy. Rouqueta".
choma hederacea, Lin. plante de là fam. des lim. Paquet de quelque chose qui est roulé, d'ase, "
t
Labiées, commune dans les haies et lés lieux V. Rouleou; morceau rond de quelquechose. ROUQUETA KEBA ou BLÂMA, s. f. Nonil
couverts. V. Tros, Roundela et Rot, R. qu'on donne, dans le départ, des B.-du-Rh.'
Ety. Roundota esl un dim. de rond, que ROUNQUAIRE,(rouncâiré). Rounflaire. selon M. Negrel, à la, moutarde fausse ro-;
mérite celle plante à cause de la forme ar- V. Roum, R. quelle, Sinapis erucoïdes, Lin. plante delaj
rondie de ses feuilles. V. Rof, R. RQUNQÙEGEAR Yoy. Rouncar el niêmefam^ que la précédente, qu'on lrouvea;
,
ROUNDOULETA, s. f. (roùndouléte) ; Rounc , R. - - Foix et dans les B.-du-Rh- On donne le même;
GABIETA, GABIETTA, GAFELA, GADIAIT, ROUNDELA
ROUNSADA, s. f. (rounsâde). V. Ros- nom au sisymbre à feuilles menues, Sisym^
DE MAE, MASCAROUK, FUMET. Nom qu'on donne,
sada el Ross. R. briumtenuifolium, Lin. aux environs d'Aix.
dans le département des B.-du-Rh. au pierre ROUNSAR, v. n. (rounsâ). Grogner ROUQUETAJAUKA FERA, ROUQUETA-SAU-
garin, ou grande hirondelle de mer, Sterna marmotter, parler entre ses dents d'un ton, s. f. Nom qu'on donne, daDS le même
hirundo, Lin. oiseau de l'ordre des Palmi- fâché; pour rosser. Y. Rossar et Ross R. VAGEA, selon le même auteur, au «isymbre.
pèdes et de la fam. des Longipennes ou Ma- - ROUNSÀS,dl. Y. Roumiâs. '. , ' départ,
à petites feuille, Sisymbrium tenuifoliurrt^
croptères (à longues ailes). Ély. du lat. runca, crochet, serpe prppre Lin. plante de la même fam. que les précé-
ROUNDOUR s. m. (roundour) ; Rilon- à sarcler. dentes, qu'on trouve sur les vieux murs.
,
dezza, ilal. Redonder, esp. Redondeza, port. ROUNSEC, s.m.(rounsé). Y. Roumiâs. ROUQUETA SAUVAGEA, S. f. HADICAU.
Rodonesa, cat. Rondeur, figure de ce qui ROUNSIN V. Ronsin et Ross R. Nom qu'on donne,, aux environs de Montr
esl rond. , ,
ROUNSE, s. ni. (rôunzé). Un des noms pellier, selon Gouan, à la roquette sauvage.
Ély. de round et de our. Y. Roi, R. languedociens de la ronce. V. Roumi. Brassica erucastrum, plante de la fam. des
ROU ROU ROTI 11051
rracjfères, qui croît dans les champs; et se- Luijanus melanocercus, Risso du même M. Elie de Beaumont, cile deux chênes;
Bulletin de la Société d'Agriculture genre que le précédent, rougeâtre, ,
lon le
varié de l'un de 1080 ans d'existence et l'autre de
del'Hérault, au sisymbre à petites feuilles. brun, de violet el de bleu, queue noire; lon- IS00.
y.Rouquelafera, gueur 80 millimèlres. ROURECHOUN, s. m. (rouratchôun);
ROUQUETA-SALVAGEA , s. f. (rouquéte- ROUQUIER, s. m. Est aussi le nom par BOUEACHOUK. Cbéneau , chéneleau, chêne en
salbatgea)» ROUQUETA-SALBATJA.Nom toulou- lequel on désigne, à Toulon, les mêmes pois- baliveau, petil ou jeune chêne, c'est-à-dire,
sain du
sisymbre irio; Sisymbriumirio, Lin. sons qu'on nommeroucaus, à Marseille. V. au-dessus de quatre ans.
plantedela fam. des Crucifères siliqueuses, Roucau. Ély. de roure et de choun, dim. V. Rob,
communedans" les champs. ROUQUIER, s. m. C'est encore le nom Rad.
ROUQUIER, s. m. (rouqùié). Nom com- que l'on donne, à Nice, selon M. Risso, ROUREDA, s; f. (rouréde). Chênée, fo-
plusieurs poissons qui ont coutume Hist. Nat. rêt de chênes blancs. Gare.
mun à
de vivre cachés sous
des rochers. 1» Au crénilabreColla. Y. Siblaire S. RO OS, radical dérivé dulat. russus, a;
Ély. de rocca, rocher, et de la term. ier. 2° Au crénilabre bleu, Crcnilabrus coeru- um, roux, rousse.
V.Roc,R. leus, Risso. De russus, par apoc. russ, et parle chan-
Tels sont : 3° Au crénilabre tigré, Crcnilabrus ligri- gement de-u en ou, rouss; d'où : Rous, Rous-
i'ç Le crénilabre ou lutjan cornubien, Cre-
nus, Risso. sâ , Rouss-ari , Rouss-egear , Rouss-el,
4° Au crénilabre mélops. V. Fournachou. Rouss-el, Rouss-ura, Rouss-in-eou, Rous-
nilaôrus cornubicus, Dict. Se. Nal. Lutja- 5° Au crénilabre méditerranéen. V. Si- sir, Rouss-oun, Rouss-in, Ar-rous, Ross-
cortiuMcws, Risso, Labrus cornubicus, blaire.
WIJ an, Rossin-ier, Ross-or.
Lin. de l'ordre des Holobrancheset delà fam. 6° Au crénilabre de Brunnich. Ar. Siblaire. ROUS, OUSSA, adj. (roùs, OÛSSe) ; AR-
Acanlhopomes (à opercules épineux). 7° Au crénilabre sourcil doré, Crcnilabrus HOUS: Ros, cal.Rufo,esp,Ruço, port. Rosso,
des
Il a une grande tache près de la queue el les chrysophrus, Risso. ilal. Roux, rousse, qui est de couleur entre
premiers rayons des nageoiresdorsales noirs, 8° Au crénilabre noirâtre, Crénilabre in- le jaune et le rouge, blond.-
sa chair esl molle el fade. grescens, Risso. Ély. du lat. rufus. Y. Rous, R.
2» Le crénilabre ou luljan tacheté, Creni-
Labrus - ' 9° Au crénilabre de Bory, Crénilabreborya- Rousd'huou, jaune d'oeuf.
labrus gullalus, Dict. Se. Nat. gut- nus, Risso. Venir-rous, roussir.
falus, Lin. Luijanus guttalus, Risso, du mê- 10° Au crénilabre maillé,, Crcnilabrus ve-
précédent, à rougeâ- ROUS, s. m. Rhu, ilal. anc. Undes noms
me genre que le corps nosùs, Brum. dusumac. V. Fauvi.
tre varié de noir, une tache obscure au milieu 11° Au crénilabre arqué, Crcnilabrus ar- Éty. du grec
de la base de .la queue; longueur un peuplus cualus, Risso. pouç (rhous), qui désigne le
d'un décimètre. même arbre.
ROUQUIER, s. m. Nom qu'on donne, Le nom de rous, esl plus particulièrement
3°Le crénilabre on luljan maillé, creni- environs de Montpellier, au moineau
hbrusrelkulatus, Dicl. Se. Nat. Luijanus aux quand il esl vieux.
donné à la poudre de sumac, dont on se sert
Risso Labrus venosùs, Lin. du pourlanner.
wnosus, , ROUQUIER,Mineur. V. Roquier et Roc, ROUSADA, s; f. (rousâde); Rosada, cati
mêinegenre que les précédents; vert, nuancé Rad.
d'un rose rougeâtre, une tache noire aux
Rugiada, ital. Rosée. V. Aiguagna.
ROUQUIER, s', m. Un des noms du mer- Ély. dulal. ros, m. s. V. Ros, R.
opercules et aux nageoires dudos, longueur le de roche,
déciidèlre. en Languedoc.V. Coua-roussa- ROUSADETA, s. f. (rousadéte),dg. Dim.
un -
4° Le crénilabre ou labre vert, Crenila-
mounlagnardaelRoc, R. de rousada, petite rosée, légère bruine. V.
hrus viridis, Dict. Se. Nat. Labrus viridis,
C'est encore le nom qu'on donne au moi- Ros, R.
quand il esl vieux.
Bloch. Risso, du même genre que les précé- neau, ROUSAGI, s. m. (rousâdgi). Nom qu'on
dents; verdoun, à Nice, vert, avec une ligne
ROUQUILHOUNS, s. m. pL d. béarn. donne, dans la Basse-Prov. au laurier rose.
Reliefs, reste de table. Y. Laurier rosa el Ros, R. 2.
chaque côlé.
bleue de
f. Nom qu'on
ROURA-BASTARBA,s. ROUSARELA , s. f. ( rousarèlel). Nom
ROUQUIER, s. m. et impr. ROUQOIE. Est donne, à Valensoles, au coquelicotargémo-
le nom qu'on donne aussi, à Nice, selon du coquelicot, à Seyne. Y. Rouala et Ros,
M. Risso. ne, Papaver argemone, Lin. plante de la fam. Rad.
1° Au labre double tache, Labrus bimacu- des Papavéracées, qu'on trouve dans les Ély. du grec poSapSç (rhodaros), rose;
htus, Lin. poisson de l'ordre des Holobran- champs. vermeil.
ches et de la fam. des Léïopomes ( à opercu- ROURACHOUN, s. m. (rouratchôun). ROUSARI, V. RosarielRos, R.2.
les lisses), qu'on dislingue aux taches obscu-
Chêneau, jeune chêne. Voy. Rourechounel ROUSAT, ADA, V. Rosat el Ros, R. 2;
Rob, R. ROUSELA, s. f. (rousèle) ; Rorilla, cat.
res des parties latéralesde la queue ; longueur (rôuré)
deux décimètres, ROURE , s. m. ; CHAÎNE, CHASSAR, Un des noms langued. du coquelicot. Yoy.
2°Au labrenérée, Labrus nereus, Risso, BOÛIBE, BOIBE, BOUVEI, ROUBE, ROUVE, CASSE, Rouala et Ros, R. 2.
RûUre C3t. ROUSENT,ENTA, adj.-(rouséin,éinte),
du même
genre que le précédent, il est d;un CASSET, GARHIC, GARRIG, COUBAL. ,
Robre et Roble, esp. Roble, port. Rovere^ et dl. Ardent, rouge. V. Ros, R. 2.
verlunpeu étiolé, ses yeux sont rouges et sa
Rovero, ilal. Chêne, chérie blanc et chêne
nageoire dorsale est variée de vert, de jaune
elde rouge; longueur deux décimètres. rouvre, Quercus robus, Lin. Quercus race- ^guos un fer rouzent, de maissanlo figuro;
-3° Au labre canude,Labrus cynoedus, Lin. mosa et sessilifolia, Dec. arbre de la fam. Que nonpren qu'ai marleluno bono figuro.
des Amenlacées, commun dans le -Midi, il (l'écolier) Hillet.- •
du même
genre que les précédents ; jaune, cesse.de végéter au-dessus de 600 toises.
dos rouge
pourpre; nageoire dorsale non in- V. Gar. Quercus, p. 388. ROUSERA, V. Rosari et Ros,R. 2.
terrompue depuis la nuque jusqu'à la queue; ROUSERGUË, s. m. (rousergué). Nom
fugueur deux décimètres. Ély. du lat. robur, dérivé du celt. rov ou
derw, chêne. V. Rob, R. languedocien de la patience. V. Lapas.
*° Au crénilabre ou lutjan Geoffroy,Lulja- Ély. de rous, rose, roux, couleur de sa
WsGeoffroyus, Risso Crcnilabrus geof- On nomme aglanier, le chêne qui porte Ros, R. 2.
,
/™!/u», Dict. Se. Nat. poisson de l'ordre des du gland,, et ramier,, celui qu'on ébranche dé racine. V.
Holobranches et de la fam. des Acanthopo- temps en temps. ROUSETA, V. Rosela el Ros, R. 2.
Jjw (à-opercules épineux), à corps d:un Le cliêne domine en roi parmi les arbres ROUSICAR, v, a. (rousicâ), d. baslim.
nrun doré sur la partie supérieure, el argen- de l'Europe, c'est le plus beau comme le plus Ronger. V. Rouigar.
robuste des habitants de nos forêts, c'est son Éty. du lat. resecare, couper, rogner. V.
té sur l'inférieure,
avec une légère tache noi-
râtre sur les ouies el sur la base de la queue ; image qui s'offre d'abord à la poésie quand Rouig, R.
longueurtrois décimètres. elle veut peindre la force qui résiste, comme ROUSIER, V. Rosier el Ros, R.2.
celle du lion pour exprimer la force qui agit. ROUSIGAR, v.a. (rousigâ); ROCZEGAB,
,5° Au crénilabre
ou lutjan qUeue noire, Loiseleiirdu LoDg-Champ. dl. Ronger. V. Rouigar et Rouig.
Wfliilainij melanocercus,. Dict. Se. Nat.
1104 ROU "ROU 'ROD
ROUSSET , ETA, s. (rousse,' èle): Dira, On dit d'une personne qui a une belle
RÛUSIGARIA , s. f. (rousigarie) j dl. voix,: Canlacoumoun roussignoou.
Mangerie; fig. exaction- Y. Rouig, R. de rous:Pan de rousset, du pain de recoupes,
ROUSIGNOUN,s. m. (rousignôun). dl. painAlanc.dela-seconde qualité; écru, ue. ROUSSIGNOLET,s. m. (roussignoulé);
Un trognon de pomme, de-poire, etc., reste Avr. ROUSSIGKODLET,ABBODSSIGNOULET.ROSSignoUt
Éty. de rouss et du dim. ef. Y. Rous, R. joli, agréable, aimable rossignol. '
du pain que l'on a mordu. Y.yRouig, R. Ély. de roussignôl el du dim. et, d'agré-
ROUSIL, s. m. (rousil), d. de Barcelon- ROUSSET , s. m. (rdussé) ; JHAJBOD ,
nelte. Le coeur des fruits où sont les pépins. ROUSSÂ, JAUHE D'UOU. Un jaune d'.oeuf. ment.
ROUSINA, dl. V. Perresina elResin, Éty. Y. Rous, R. ROUSSIGNOOU, S. m. FELIPOD rau-
,
poun. Rossinybl, cat. Rossignol, fausse-clef
-
Rad. ^
On le dit aussi pour louis d'or,; pièce.d'or,
ROUSINA, s.f. (rousine) , d. bas lim. en général. crochet pour ouvrir les portes et qui s'ac-
Petite pluie douce qui rafraîchit les plantes, ROUSSETA,-s. f. (rousrséte).Nom qu'on commode à presque toutes les serrures.
pluie très-Ane. donne, à A'vignoD, au bruant jaune. V. Ver- ROUSSIGNOOU, vl. V. Roussignôl.
Ély. Dim. de rousada, petite rosée. Voy- doun,i elRous, R. ROUSSIGNOOU, s. m. Se dil aussi,
Ros, R. ROUSSETA, s. f. dl. Les recoupes. V. particulièrement en terme d'impr. d'une fou-
KOUSINAR, v. a. (rousinâ), d.bas lira. ReprinelRous, R. lure au poignet qui survient à ceux qui corn- \
Faire tomber une petite pluie semblable à de ROUSSETA, s.f. (rousséte). Roussette, mencent à travailler. V. Enfauchadura. ''
f
la rosée, bruiner. Y. Ploouvinegearet ;Ros, oiseau de la. grosseur du moineau, dont la ROUSSIGNOOU, s. m. m, s. queCuou-
. derbouliga,
Rad. plus grande parlie du plumage est roux. v. c. m. .'.
ROUSOUN., Dim. de Rosa, nom de fem- Ach. Y.. Rous, R. ROUSSIGNOOU, s. m. Rossignol, est [
me. V. Rosa. Ce nom est appliqué à plusieurs oiseaux, encore le nom d'une.petite flûte à piston *;
ROUSSA D'HUOU, Y. Rous û'huou-et on le donne au bruan, commun , V. Chic- faite avec un tuyau d'écorce détaché au mo- ''
Rous, R. jaune; au bruan des roseaux et à la fauvelle ment de la sève. '
ROUSSALHA, V. Rossalhael'Ross, R. des bois. .ROUSSIGNOOU,s. m. Est'aussi le nom ''
ROUSSAR, Y. Rossar elRoss, R. ROUSSETA, s. f. Nom qu'on donne,,à qu'on donne, dans le Gardon elà Avignon,-à
ROUS.SARI, s. m. (roussâri);,TAc Pour- Toulon, à la rousselte femelle. Yoy. Gatta- la verderolle, Sylvia,paluslris,.Bechst. V. i!.
pre, maladie exantlïimaliquequi se manifeste rouquiera. Sauzerina. -
par de petites taches rouges , de la grosseur ïtOUSSIAR,Rossejar, cat. V. Roussegear .ROUSSÎGNOOU-D'AIGCA Nom qu'on fJ
d'un grain de millet, el quelquefois comme et Rous, R. , Y. Merle- !
donne, à Avignon, àla rousserole.
des piqûres de puces. ROUSSIERA, s. f. (roussiére), et impr. d'aigua. S
Ély. de rous, rouge. Y.Rous, R. BOUSSIEIRA. Un des noms lang. du verdier ROUSSIGNOOU-D'AIGUA Nom qu'on, à
; ,
-donne, à Montpellier, à la rousserole
ROUSSE, OUSA, adj. (rous, ôusse), d. des haies. V. Chic-jaune elRous, R. V. s
bas lim. Roux, ousse. V. Rous elRous, R. ROUSSIGAR, V. Rouigar. .Roussignoou-aigualhier, el aux environs, de :
On le dit pour noir dans cette façon de ROUSSIGNANTA, V. .Rossinanta et Montpellier, à plusieurs becsfms de la section c
parler: M'en an fach de roussas, on m'a fait Ross, R. -des riverains.
les choses les plus noires. ROUSSIGNOL, s. .m. ( roussignôl ).; iROUSSIGNOOU-AIGUALHIEB, S.m.BOIlS- ;',"
ROUSSEGADA, s. f. (roussegâde), dl. AÛBIGNOL, ROUSSIGNOL, ROUSSIGHOOTJ.RuiSCnOr, SIGKOOO-D'AIGOA; Nom nicéen de la fauvette-;
Traînée, trace qu'on fait avec ce qu'on traîne. esp. Rosignuolo, ital. Ruyinol, port.Rossin- rousserole, Motacilla arundinacea, Lin.
V. Tirassa. yol, cat. Rossignol, Molacillaluscinia,Lin. -Gm. Curruca arundinacea, Risso, oiseau ni
Roussegada de l'araire, légère trace de oiseau de l'ordre des Passereaux et de la fam. du même genre que. le précédent. V. Ros- -
la charrue qu'on traîne sans labourer ; on des Subulirostres ou Raphioramphes (à-bec carida. r.'i
donne le même nom à la parlie de la charrue fin). ROUSSIGNOOU-DE-PALUN, S. m.
Z
qui fait celte trace. Éty. du lat. ïuscinioîa, dim. de luscinià,t Un des noms de la rousserole, selon M. d'An- vT,
KOUSSEGAR, v. a. (roussegâ),, dl. qu'on prononçait loussignola, d'où l'on a' selme. Y. Merle d'aigua. :i
Tramer.'Y. Tirassar. .
fait loussignol, roussignôl et roussignoou, ROUSSIGNÔOU-DE-PALUNLOU PI- J-',
Ély. Ce mot vient probablement de rossa que Noël fait dériver du lat. CHOT, s. m. Un des noms de la fauvette ef-1 [
cano lugens,
de
et egear, traîner comme une rosse, mais sub lucem ou in luce parce que son chant farvalte. V. Boscarida. ' n
il faudrait alors écrire rossegear, ou dérive- est plaintif, ou de luco, canens_, chantant dans ;ROUSSIGNOULET, et
rait-il du grec pooç (rhoos), le courant, le les bois. ROUSSIGNOULOUN, Y. Roussignolet,:;
cours. Le rossignol arrive dans nos contrées au elRossignoloun. ,.'
ROUSSEGEAR ,. v. n. ( roussedjâ ).; mois de mars, ou plutôt, quand les arbres ,ROUSSILHAT,dI. Y;RoulhalelRous,R. '^
HOUSSIAR. Rossejar et Rossagar, cat. anc. commencent à pousser des feuilles et vers ROUSSILHOUN,-s. m. (roussillôun),dl.,,;
Tirer sur le roux, paraître roux. les premiers jours de mai. La femelle fait un Morceau de fer rouillé. |.'
Ely. de rous el de egear. Y. Rous, R. nid où elle pond quatre ou-cinq oeufs d'un Ély. de roussilhaetde oun. V. Rous, R. |,,
ROUSSEIROLA, s. f. (rousseirôle). brun verdâtre, qu'elle couve pendant.18 à 20 :ROUSSIN,s. m. (roussin). Pour vieux ou,,.'
Bruantjaune. Avril. V. Verdoun, 1 etiîous, jours. mauvais cheval. Y.:Rossin et Ross, R. ,.?.;
Rad. La femelle porte le nom de rossignolelle, ROUSSIN, s.,m. Ragoût d'épinardspuits .J
ROUSSEL, ELA, s. et adj..(roussèl, son chant celui de rossignolemenl, le rossi- dans l'huile ou dans le beurre, avec de l'écor-;,
èle), dl. Dim. de rous. Y.Rousseouel Rous, gnol gringuenote. *ede citron, elc,épinards roussis.
Rad. Il n'y a point d'homme sensible qui n'ait Éty. V. Rous, R. ';,
On le dil aussi pour blond. été quelquefois attendri par le chant du rossi- RbussiNEOU,.ELLA, V. Roussèou et>
gnol, qui n'ait admiré ses accents mélodieux JROUS, R. ,:
Quand la planta seguetroussela et qui ne se soit dit que jamais il ne pourrait
Qu'era déjà presta a coupa. ROUSSIR, v. a. (roussir) ; USCLAB, RA."-.;
peindre par des mots, ce que le gosier de
ce MIE, FHEGIB. Rossalare , ilal.
Rissoler, faire'î
Tandon. musicien des bois exprime d'une manière frire dans l'huile jusqu'à ce que ce qu'on fait'1'.;
ROUSSEOU, adj. m. (roussèou); ROUSSI- si touchante. Hé bien! ceux qui ont lu ou cuire prenne une couleur rousse. |"!
qui liront l'illustre collaborateur de Buffon, Éty. du lat. ru/are ou de rous et de ir,,
KEOU, ROUSSEL. Qui est d'une couleur appro- Monlbeliard
chant de la couleur rousse ; bien mur. ,
avoueronl peut-être que la devenir roux;. V. Rous, R. ,;k:
voix de philomèle n'a rien de plus merveil- Faire roussir decebas,d'herbas, Tr. faire*;
Home roussèou, fremabarbuda, leux.que la description qu'en a faite cet élo- rissoler des oignons, des herbes. .-'{•'<
De ben bouen couer degun saluda.Vt. quent peintre de la nature. ROUSSIT , IDA, adj. et p. (roussi, ide) ;<
V. pour l'histoire de cet oiseau, l'article friture:^1
Éty. de rous et de eî, dim. Y. Rous ,R. RABMIT. Rissolé, ée, qui a pris par la
rossignol du Dict, Se. Nat. t. h, p, 211. .une couleur rousse. Y.JIOHSJR. ^
ROU ROU ROU 1105
BOUSSOULINA, nom de femme (rous- De rouslil, adv. d. bas lim. t. de maçon ROUTINA, f. (routine). Routine,
capa-
souline). Rossoline. Pausarde rouslil, poserune pierre de champ,: cité,
_
s_.
facilitéacquise par une longue expérien-
Ély. du lat. Rossolina. de manière que sa surface, la plus large, pa- ce, sans connaissancedes principes ni des rè-
L'Eglise en fait mention le 17 janvier. raisse. gles. V. Roump, R.
ROUSSOUN, s. m. (rôussôun). Nom que ROUSTUN, s. m. (rouslûn), dl. Cantar de routina, chauler par rouliue,
houille donnent, dans le dépar- Odeur de roussi ou de rissolé, odeur BAUMI.désa-
les mineurs de gréable de cuir, de corne ou d'éloffes brû- sans avoir appris la musique.
tement des B.-du-R. au calcairehouiller ten- En d. bas lim. ce mot signifie encore en-
au-dessous de la houille. lées. Sauv. Y. Rosf, R.
dre qui se trouve ROUT, radical pris du lat. ruclus, rot,rap-
nuyeux, euse.
Éty. Dim. de rous. V. Ros, R. 2. ROUTINAT, ADA, adj. (routine, âde),
Ce'molest quelquefois employé pour dési- port, el dérivé du grec ;ip=-jy|j.dç (éréugmos), dl. Rusé, ée, relard. V. Roump, R.
pièces d'or. m. s. ou de poy^EÎv (rochlhein),faire du bruil. ROUTINEGEAR, v. n. (roulinedzâ), d.
gner les De ruclus, parapoc. rucf, el par la sup- bas lim. Aller lentement, demeurer en arriè-
A força roussouns, il a beaucoup de pie-
pression de c et changemenlde u en ou ou en re. V. Roump, R.
ces d'or.
ROUSSOUR,' . V. Roussura, 0, rouf, rof; d'où : Rof, Rot-aire, Rol-ar, ROUTINIER , IERA adj. (roulinié
Rol-ier, Ruct-ar, Rout, Rout-aire,Rout-ar, iére). Routinier, ière. , ,
ROUSSOURAS, s. m. (roussourâs). Voi- ennuyeux, d. bas lim.
rie, haillon. Cast. V. Reissouras, Rouc-ar. V. Roump, R.
ROUSSURA, S. f. (roussûre) ; BOOSSURAS, ROUT, OUTA, adj. el p. (roû, oûte); ROUTOUNCA, s. f. (routôunde); Rolon-
Rossore, ital. Rossor, anc. cat. ROOMPUT. Rolo, esp. port. Rof, cat. Rompu, da, ilal. esp. port. Rotonde, bâtiment rond
ue, brisé, cassé, fêlé, selon le verbe.
EOCESOBB.
Rousseur, qualilé de ce qui esl roux. par dedans et par dehors.
ROUSSUBAS, Rossori, ilal. Rousseurs, Ëly. du lat. ruplus, m. s. Y.Roump, R. Ely. du lat. rofundus, unda, rond. V. Roi.
lâches rousses qui paraissent sur la peau et Canfa lou rout, il sonne le cassé, il sonne Rad.
particulièrement au visage. creux, en parlant d'un pot fêlé. ROUTGUNDITAT, s.f. (rouloundilâ);
Ély. de rous et de ura, chose rousse. Y. Les parties d'une chose fêlée sont déjointes Rolondilà, ilal. Rotundidad, esp. Rolundi-
Rouss, R.
et non séparées, les pièces d'une chose bri- dade, port. Rotondité, rondeur, grosseur.
ROUSTA,s. f. (rôusle). Rossée, volée sée sonl en plus petits morceaux que celles Éty. dulat. rolundilas, itatis. m. s. Y.
de coups. Avr. V. Rossada.
d'une chose qui n'est que cassée. Sauv. Rot, R.
ROUSTAGNA, s. f. (rouslâgne). Espèce .Rouf, dans le dl. est souvent et impropre- ROUTRE, dl. Y. Roumpre.
dechâtaigne. V. Castagna. ment employé pour déchiré. V. Escarchat. ROUTUKA, s.f. (roulure). Roture, état
ROUSTIDA, s. f. (rouslide) ; EASTIDA ROUT, Y. Rof et Rouf, R. d'une personne ou d'un héritage qui n'élait
Rôtie, tranche de pain rôtie, ROUTA, s. f. (roule) ; ROUMFUDA, ROEM- pas noble.
EASTIA, RïsriDA.
que l'on trempe dans le vin et sur laquelle on PIXJA. EOULET. Roleadura, porl. Novale, un Ély. dulat. rupfura, que les auteurs delà
me! du
défrichement, lerre nouvellementouverte ou basse lat. Ont employé dans le sens de cultu-
sucre. défrichée el mise en culture.
Ély. de rosf, rôti, et de ida, chose rôtie. re. V. Roump, R.
V. Rosi, R.
Éty. du lat. ruplus, rupla. Y. .Roump,R. R0UTURIER,IERA, s. et adj. (roulu-
Botisi.da au fcurri, tartine, beurrée, tran- RÔCTA, s. f. (route); CAMIK. Rota, port. rié, _ iére). Roturier, ière, on donnait autrefois
che de pain rôlie sur laquelle on étend du Rufa, esp. Roule, voie pratiquée pour aller ce nom à ceux qui n'étaient pas nobles.
beurre. d'un lieu dans un autre ; direction que l'on Ety. derofura et de ier. Y. Roump, R.
ROUSTIDAS, s. f. pi. (rouslides); AFA- suit en mer; cheminel logement des troupes; ROUURAS, s. f.pl. (rouûres). Restes de
CEIDAS, dl.
Châtaignes rôties. Y. Rosf, R. espace que parcourent les astres ; conduite fourrage qu'on trouve dans la mangeoire.
De rouslidas que fumoun,cri des femmes que l'on lient pour arriver à une fin déter- Avr. V. Curilhas.
qui vendent les châtaignesrôties. minée. Éty. AH. derouiguras. Y.Rouig, R.
ROUSTINAR. v. a. (roustirâ). et impr. Éty. V. Roump, R.
On nomme roules royales, celles dont viera ROUVAIRE, s. m. (rouvâiré). V. Rou-
EASIKAR. Réchauffer, metlre de la viande et Rob, R.
cuilesur le gril ou dans la poêle pour la ré- l'entretien est à la charge de l'Etat, il y en ROUVE. Rovero, ilal. V. Roure el Rob,
chauffer. Y. Rosf, R. avait 630 au commencementde 1837, et rou- Rad.
ROUSTIQUET, s. m. (rousliqué) d. tes départementales, celles qui sonl entrete- ROUVEI, s. m. d.lim. Chêne. Y. Roure
.
baslim. Jeu d'enfants qui consiste à cacher nues aux frais des départements, on en comp- elRob. R.
une chose convenue et que l'un d'eux est tait en France, à la même époque, 1,381. V. ROUVEIREDA, s. f. (rouvéiréde) ; Rou-
obligé de chercher quand celui qui cherche pour les détails Camin. reda, cal. Y. Rouviera.
:
en approche, on lui dit bourles, brûles, lu ROUTAIRE, s. m. (roulâïré). Qui rôle RÔUVEIROL, s. m. (rouvéirôl) ;
brûles, quand il trouvé l'objet il souvent, qui l'habitude de roter. ROOVEI-
a en frappe a
ROLA. dl. ROUVEIROOU. Petite chênaie.
les Rosf, R.
autres. V. Ély. du lat. ructalor. V. Rouf,R. Éty. Dim. de rouviera. Y. Rob, R.
ROUSTIR. v. a. (roustir) ; EESTIR. R*S-
ROUTAIRE. s. m. (roulàiré). Nom qu'on ROUVEIROOU, dl. Yoy. Rouveirol et
TIB. jlrrosf.re, ital. Rostir, cal. anc. esp. Rô- donne, dans le départemenldu Gard: R.
tir, faire cuire à feu
nu, à la broche, sur le i° Au blongios, Ardea minuta, Lin. Yoy. Rob. ROUVESOUNS, s. f. pi. Ail. de rougv.e-
gril, on dit alors griller; faire cuire dans la Esclapaire.
braise; en parlant de l'action du soleil et de 13 2°Aucrabier. Ardea rallo'ides. Scopoli. souns.Y.Rog, R.
gelée sur les plantes, brouir.' Y. Granoulhier. ROUVET , s. m. (rouvé). Nom qu'on
Ëly. de l'ail, rosten. Étv. A cause du bruit qu'ils font entendre. ris donne, à Montpellier, selon Gouan, à l'Osy-
m. s. Y. i?osf, R. al&a.Y. Brusc-fer.
BOUSTIRSE.v. r. Se rôtir, se tenir Y. Rouf, R. Éty de rouve, chêne, et du dim. ef. ou du
trop près du feu, trop de temps au soleil. ROUTAIRE, Y. Refaire. rubetum, petit buisson. V. Rob, R.
ROUSTISSOIR s. m. (rouslissôir) ; ROUTAR,v. n. ROTAB, BOUCAR. Roler, lat.RQUVIA, s, f.' (rôuvie), dl. La rouille
,
EOKTISSOBAR. Rôtissoire, ustensile de cuisi-
faire des rois, elc. V. Rof, R.
Éty. du lat. ruefare, m. s. Y. Rouf, R. des plantes. Y. RouincelRoui/ijR.
ne dans lequel on fait rôlir beaucoup dévian- ROUVIERA, s. f. (rouviére) ; ROUVEDA,
te à la fois. ROUTET, s. m. (roulé),d. m. Terre nou-
ROUSTISSUR, s. m. (rouslisstir) ; RÉS- vellement défrichée, terre novale, V. Roufa, ROOVAIHE, BOD1BEDA , BOUVEIBEDA, ROUREDA.
Roblido,
paraît être qu'un diminutif. Rourcda, cat. esp. Rovercto, ilal.
UMÉE. Rôtisseur, celui qui vend des vian- dont roufef, ne Unerouveraie, une chênaie, lieu planté de
desrôlies,
on dil aussi rôtisseuse au fém. en Y. Roump, R. chênes où bois de chênes.
français. V. Rosf, R. ROUTIER , s. m. (roulié). Routier,hom-
rusé. Éty. de rouve et de iera. V. Rob, R.
ROUSTIT ,IDA, adj. el p. (rousli, ide) ; me qui a beaucoup d'expérience, fin, ROUVIGOUN, s. m. (rouvigoun). Roga-
»»c. Rosfif, cat. Arroslo, ital. Rôti, ie. Yoy; Ély. de roufa el de ier, qui connaît bien
la route. Y. Roump, R. ton, (rognon, resle. Cast.
139
TOM. II. 2me PARTIE.
ROU ROY RDA
1106
ROUVIL, s. m. (rouvii), dl. Fruit avorté, ROYAUME, s.m.(rouiâoumé);ROUYAB- RUA
rouillé, chétif, entiché. ME, RIALME, BIAUME.
Régna et Reame, ilal.
Aquot es pas que de rouvii, ce n'est que du Reino, port. Reaime, cat. esp. Royaume, RUA , s. f. vl. Ride. V. Ruga.
frelin, du fruit de rebut. état régi, gouverné par un monarque qui
Ély. du lat. rubigo, rouille. V. Ruvigo, porte le titre de roi. V. Reg'., R. RUA , s. f. vl. Rua, cat. esp. port. Rue.
On donne aussi ce nom au gâteau des rois V Carriera.
Rouvii el Roulh, R. Ély.- de l'ancien italien ruga,rue, chemin,
ROUVIL, dl. V. Roulha el Marcela. parce qu'il donne le titre de roi à celui qui en
mot qui fut abandonné parce que ruja.se
ROUVIL, s. m. vl.de Carp. BOND. Mar- a la fève. trouve en latin avec la signification de ride.
gelle d'un puits. ROYNA, yl. V. Rouinâ.
ROYOS , OZA, adj. et p. vl. Rogneux, Toujours est-il certain dit Denina T. 3,
ROUVILHAR, v. a. etn. (rouvillâ) ; ROU- , ,
euse. V. Rubr, R. p. 142, que le nom espagnol et français,
VIAB. V. Grougnar. rua, rue, sonl tirés de l'italien , en suppri-
ROUVILHAT, dl. V. Roulhat et Roulh, ROYRE , s. m. vl. Rouvre, chêne. Voy.
Rad. Roure et Rob, R. mant le g, intermédiaire.
ROUVILHOUS, adj. (rouvilhôus), dl. V. ROYRE , v. a. \\..Y. Rouigar.. RUA, s. f. RUGA. Ruga, anc. cat. esp.
Roulhous et Roulh, R. port. ital. Ride.
ROZ Éty. du lat. ruga.
ROUVALA, s. et adj. Nom par lequel on
désigne, aux Mées, une figue de couleur pur- ROZA, adj. vl. Rongée. V. itoui<7,R- RUALA ; Avr. V. Rouala.
purine en dehors, nuancée de tachesverdâ- ROZA, s. f. vl. V. Rosa. RUAMENT, s. m. vl. Ride. V. Ruga.
tres el d'un beau rouge à l'inlérieur. ROZADA, vl. V. Rosada. RUAR, v. n. vl. Rugar, anc. cal. esp.
Éty. comme celte figue est Irès-sucrée, on Rider.
ROZAL, vl. Rosé. V. Rosal: Ély. du lat. rugare, m. s. "
a voulu exprimer par le nom de royale, sa ROZAL., s. vl.»Campagne, plaine. Vey.
qualité supérieure aux autres. V. Reg, R. Rauzeu. RUAS, s. f. (rues), dl. Les rides du vi-
ROUYALAS , s. f. pi. (rouiâles). Mous- ROZAMENT, s. m. vl. Rosée. V. Rou- sage.
taches des anciens rois; fig. tache de vin qui sada el Aiguagna. RUAT , ADA, adj. et p. vl. Ridé, ée.
resle sur les lèvres en buvant. ROZAN , vl. V. Rosan-, Éty. du lat. rugatus, m. s.
ROUYALISME , s. m. ( rouialismé ). ROZAT , vl. V. Rosal.
Royalisme,amour de la royauté légitime. ROZEGAR, vl. V. Rosegar et Rouigar. RU3
ROUYALISTO, ISTA, s. et adj. (rouia- ROZELA, S; f. vl. Coquelicot. V. Ros,
Iisté,isle); Realisla, esp.jport.Re</aïisfa,ital. Rad. 2. RUB, Gare. V. Rup.
Royaliste, quilienl, qui suit le parti du roi. ROZELLA, s. f. vl. Rosella, anc. cat. RUBARBA, Ruibarbo , esp. V. Rhu-
Ety. de rouyal et de isfa. V. Reg, R. Roselle, nom de la fleur du pavot. V. Ros, R. barba.
ROUZADOUR, s. m. (rouzadôu) ; BOD- ROZENC, adj. vl. V. Rosenc. RUBER , v. n. vl. Êlre de couleur rouge,
ROZENC, adj. vl. Humide de rosée. tirer sur le rouge.
TOIR. V. Nai. Éty. du lat. rubere m. s.
ROUZAR, dl. (rouzâ). V. Naigear. Y. Ros, R. ,
ROUZAS-VALS, vl. Nom de lieu, Ron- ROZENDA, s. f. vl. Rongeure ,. avidité; RUBES-, ESSA , adj. (rubés , ésse), dl.
V. Rouig, R. Y. Rubicond et Rubr R.
cevaux. ,
ROUZEGADURE, s. f. (rouzegadûre). ROZER, s. m. vl. Ancien nom proven- RUBI , S- m. (rûbi); AGABAKÇA, GABAKÇA,
Rougeur. V. Mangeadura et Rouig, R. çal du. Rhône. V. Roze. REIRASTEOU , SAKHA-LEKGA, BESTELET, BASTE-
ROUZEGAR, dl. V. Acl'apar. ROZER, v. a. vl. Ronger. V. Rouigar LELET, REBOULA., BAREQUIOU, BEGISTEL , BEJIS-
ROUZELA, s. f. (rouzèle). Un des noms et Roder. TEL. Rubbia, anc. ital. Rubia. esp. Ruiva,
languedociens du coquelicot.V. Rouala. ROZER, Nom de lieu , vl'. Saint-Gilles , port. Garance ou garance des teinturiers,
ROUZÉNT, V. Rousent. ville. Rubia linctorum, Lin. plante de la famille
ROUZERBE s. m. (rouzèrbé). Nom lan- ROZETA , vl. Petite rose; il signifie en- dès Rubiacées qui croît spontanémentdans
guedocien de la patience crépue. V. Lappas. core , petite rougeur, petit boulon.
, plusieurs contrées de la Ëasse-Pfovence et '
ROUZOUMEC,s. m. (rouzouméc). Nom ROZETTA , vl. V. Roseta. qu'on cultive à cause de l'usage qu'on fait de '
qu'on donne, aux environs de Toulouse, au ROZIL, s. m. vl. BOZILII. Rouille niellé,
,
sa racine pour teindre en rouge. V, Gar. '
Rutnex pulcher. brouillard. V. Roulh, R. Rubia tinclorium; p. 413.
Ely. Alt. de rumicis, gén.. de rumex. ROSILH , V. Rosil. Éty. du lat. rufjer, rouge. V. Rubr, R.
ROZILH, s. m. vl. Bran. Rouille. V.oy. Dans le commerce on nomme billon les
ROV Roulh el Rubr R.
,
''< ,
petites racines de la garance privées de terre
:
'
ROZILHAR, v. a. et n. vl. Rouiller. et même de leur épiderme ; Garance grappe, !
ROVER, s. m. vl. Rovero, ilal. Rouvre,, V. Roufft,,.R. la-garance moulue, qui est la plus riche en i
chêne-vert, yeuse. V. Ro6, R. ROZILHAR, vl. V. Roissar. principe colorant, et garance robée la plus !
ROVEZIR, y. n. vl. Rougir. V. Rubr, ROZILHAR, v. n. (rouzilhâ). Rouiller. , raci-
mauvaise espèce, composée des petites i
Rad. V. Enroulhir et Roulh, R. nés et de l'épidermë détaché des autres plan- i
ROVEZIR, vl.V. Rougir. ROZILHOS adj: vl. RUSILLOS ROOILLOS-, tes , celle à laquelle on a laissé son écorce. i
,
ROVIERA,.s. f. y]..Chênaie.Y. Rob, R. BOILLOS. Rouilleux. V. RouWious.et, Roulh, R. MM. Collinet Robiquet ont donné le nom i
ROZILHOZ, vl. V. Rozilhos. d'alizarin à la matière colorante dé la ga-
ROY ROZINA, s. f. vl. Résine. V. Résina :rance qu'ils onl obtenue à l'état de
pureté
Parasina et Resin. , dans ces derniers temps.
:
ROYA, V. Rei Roga.. Rosina es la crema distillant d'aybre per Depuis 1736, époque à laquelle le gou-
ROYALAMENT, adv. ( rouïalamein) suzor..Eluc. de las Propr. vernement encouragea la culture de la ga-
;
BOOTALAMEKT. Regalmente, ilal. Regiamente, Résine est lé suc distillant d'arbre rance , celle plante est devenue un objet de
esp. port. Royalement, avec pompe, avec transpiration. par spéculation pour les agriculteurs. Duhamel
magnificence.
Éty. de rouyala el dément, d'une manière ROZINOS, OZA, adj vl. V. Résinons. publia
' en 1757 un excellent mémoire sur sa
ROZONET, vl. U ou elle appela. culture; il en donna-une nouvelle édition,
royale. Y.Reg,R. en 1765.
I
ROYAU ALA, adj. (rouiâou, aie); RU
,
Reale, ital. Real, REAL, Pélar, levar l'escorça cv la rubi , ro&er.
RourAL, BOUÏAO. porl E'scorçagi de la rubi, robelage.
cat. Royal, aie, qui appartient ouesp. qui con-
RU, Gare. V. Rasinet.
cerne le roi; fig. qui a de la noblesse. RU, RU, OOU Espèce de commande- RUBI, s. m. (rubi). Un- des noms du
Éty. dulat. regalis, ,
ment dont les rouliers
tournera droite..Cast. se servent pour
m. s. V.Reg,R,. faire marrube: V. Bouen-riblel.
RUBI, s.m.yl. V. Rubis,
RUB RUG RUD 1107
RUBICOUND, OUNDA, (rubicôun, ôun- RUDÉLAR, v. n. (rudelâ), dl. Dégrin-
de) ; BOBS. Rubicundo, esp. Rubicond, onde,
RUC goler,, descendre avec précipitation les
rouge, en parlant du
visage. RUCA, e.f. (rûque), dl. Ghenille. Voy. montées.
Ély. du lat. rubicundus, m. s. Y. Rubr. Ohenilha. :
Éty.Rùdelar, est dit pour roudelar, rouler.
RUBIFICAR , v. a. et n. yl. Rubificar , Ëly. du lat. erwca, m.
s. V. i?of, R.
Rubificare, ilal. Rendre ou devenir RUCH, vl. V. Rugit. RUDESSA, s. f. (rudesse) ; EUBOBH. RU-
esp.
rouge. V. Rubr, R. RUCHA, s. f. (rùtche). Nom qu'on donne desa, cat. Ruvidezza, ital. Rudeza esp.
RTJBIFICATIU IVA , adj. vl. Rubifi- a la soubuse, à Montpellier. V. Tartau. port. Rozzezsa , ilal. Rudesse, qualité, de ce
,
caiivo, ital. Rubificatif, ive, propre don- à RUCTAR, v. n. vl. Roler. V. Rotar. qui est rude, au pr, comme au fig. V. Ru-
ner la couleur rouge. Ely. du lat. eruclare. Y. Rout, R. damia.
RUBIS, s. m. (rubi); Ru6i, cat. port. Éty. du lat. rudilas, m. s. V. Rud, R.
ilal. Rubis, nom commun à BUD
esp. Rubino, RUDEZA, vl. BUDITAT. Y.Rudessa.
plusieurs pierres précieuses rouges, qui RUD, radical pris du latin rudis, brut, RUDIMENT, s. m. (rudiméin); Rudi-
n'onl enlre elles d'autre ressemblance que la raboteux, grossier, et dérivé du grec pàgôoç menfo, ital. esp. port. Rudiment,cat. Rudi-
couleur ; cependant les joailliers donnent (rhabdos), baguette, ment, livre qui contientles premiers éléments
d'où rudis, baguette
plus particulièrement ce nom au rubis spi- qui n'était de \a langue latine.
nelle et au corindon lélésie rubis ou rubis gladiateurs
pas polie dont se servaient les Ély. du lat. rudimentum, m.
oriental. pour s'exercer, d'où rudimentum, s. fait de
ébauche grossière, rudiment; eruditus, éru- rudis, brut, neuf, ignorant. V. Rud, R.
Ély. du lat. rubius pour rufreus, rouge. RUDITAT , s. f. vl. V. Rudessa.
dit, tiré de l'étal grossier, poli.
Y.Rubr, R. De rudis apoc. rud,- d'où . Rud-e,
Ély. du lat, rudilalis, gén. de ruditas.
RUBISSA, s. f. Y. Roubissa et Rubr, Buda-?nent,, par Rad-egear,.Rud-essa, Rudi- RUDOUR, s. f. (rudôur). Rudesse. V.
Rad. ment, Rud-ar. Rudamia, Rudessa et Rud, R.
RUBOR, s. m. vl. Ru&or , cat. esp. port. De eruditus, par apoc. : Erudit, Erudit-
Rougeur,- couleur rouge. V. Rougeour. ion. Leis acables pas de rudour,
Ély. du lat. rubor, m. s. De graço cedou à meis instançou.
RUDA, s. f. (rude) ; Ruda,cat. port. esp. Désanat.
RUBR, BOUG RUB BIB radical, dérivé Rula, ilal. Rue on donne ce nom à deux
, , , ,
du latin ruber, rubra, rubrum, ou de ru- espèces différentes : à la rue fétide, fiufa RUE
beus, a, um, rouge, couleur de feu, de graveolens, Lia. et à la rue à feuilles étroites,
sang, plus ou moins foncée , rubigo , Rufa angustifolia, Dec. plantes de la fam. RUELA, s. f. (ruèle). Un des noms du
rouille. des Rutacées, qui se font également remar- coquelicot. V. Rouala.
De rubius, pour rubeus par apoc. rubi, quer par une odeur forte et désagréable. V. RUELA, s. f. (ruèle) ; BAHELLA. Ruelle,
,
rub; d'où: Rub-es Rubi, Rubis, Ru- Gar. Rula horlensis, p. 416. petite rue ; espace qu'on laisse entre un des
, côtés du lit et le mur.
Mss-a. Éty. du lat. rufa, dérivé du grec
DUTT) Éty. Ruefa est un dim. du mot français
De ruber, par suppression de e, rubr ; (rhut.ê), de pûw (rhuô), je à
conserve, cause
d'où : Rubr-ica. de l'usage qu'on en faisait pour la conserva- rue , qu'on dérive du lat. rupfa, et d'autres
De rubi, par le changement de i en
j
mb] el Par ce.'u' du en g rubg par la
j , tion de la sanlé.
du grec pujj.ï) (rhume), rue de pûu (rhuô),
couler. ,
On donne le même nom à Valensoles, à la
J
suppression du 6 et le changement , ,
dé u en scrophulaire canine, Scrophularia canina, RUESTRA, V. lafa.
ou, roug ; d'où : Rouge Rouge-astre Liu. pianle la famille des Personnées.
de
attra, Roug-eta, Ronh-os, Rougn-a Rou- , , RUF
, RUDAMENT, adv. (rudaméin) ; Ruda-
gn-ous, Roy-os, Roug-egear ,' Rouge-ola, mente, esp. port. Rudement, d'une manière RUF, UFA, adj. vl. Raboteux, âpre,
Rouge-our, Roug-el, Roug-iar,Roug-in-el, brusque ; beaucoup considérablement, rude. V. Aufe.
Roug-ir, Rng-a, Rog, Rig-al, Rig-an-eou, grossièrement. ,
RUFA, s. f. (riife), dl. Ride, plis,fronce-
Rig-au, Rob-in, Robin-a Rob-is, Roi, Éty. de ruda et de menf, d'une manière ment, froissement d'une étoffe.
Roi-a, Roiz-ir, Roub-al, Roubl-au. ,
rude. V. Rud,R. Ély. Ce mot ne viendrait-il pas du grec
De rub, par le changement de u en i RUDAMIA, s, f. (rudamie) ; BUDESSA ,
rib; d'où : Roubaud-a Roub-in, Roub-, puc;a (rhusa), ride , vieillesse, ainsi que les
, RUDOUH. Rudesse ,
sévérité, traitement diffi- suivants?
ilhous, Rib-an, En-riban-t-al, Riban- cile à supporter. V. Rud, R.
bt\a,Ribantrat, Riband-oun, Roils. RUFADIS, s. m, (rufadis), dl. Fronce-
j^UDAR, V. Bussar. ment.
RUBRICA s. f. (rubrique) ; Rubrica Ély. du lat. rudis fleuret, baguette avec RUFAR, v. n. (rufâ), dl. Rechigner,
,
ilal. esp. port. cat. Rubrique , ,
; ce mot a laquelle on s'exerçait au scrime. Y. Rud, R. fronder.
d'abord servi à désigner une espèce de craie RUDE , Est une espèce de prépositif ou RUFE , UFA, adj. (rûfé, ûfe), dl. Rabo-
rouge; ensuite, comme on imprimait en superlatif qui indique l'excès de la chose teux, rude au toucher, hérissé de poils, plein
rouge les litres du droit civil et du droit ca- désignée: rude bon, très-bon; rudemarrit, d'aspérités; fig. rustre, grossier.
non, le même mot servit à les désigner ; il très-mauvais. V. Rud, R. RUFFETS, s. m. pi, (ruffés). Copeaux
devint aussi an figuré, un synonyme de ru- RUDE, UDA, adj. (rudé, ûde) ; Ruvido, des menuisiers. V. Couguous et Ribans.
se, adresse détour parce que les gens qui ital. Rudo, esp. cat.'Rude, port. Rude,âpre RUFFIAN, s. m. (rufiân) ; RQUNPIAT»,
, , rubrique, Rufia, cal. Rufian, esp.
connaissaient les lois ; la con- au loucher, raboteux, qui cause de la peine, HOUFIAK , HUFIAK.
naissaient des ruses et avaient des ressour- qui est pénible à supporter, violent, impé- Rxifiâo, port. Ruffiano , ital. Maquereau,
ces que les aulres ignoraient ; il connaît la tueux ; rigide, austère, difficile. mot injurieux, rufien, rufian.
rubrique, il a de vieilles rubriques dit-on de Éty. du lat. rudis, m. s. V. Rud, R. Ély. de l'ital. ruffiano, m. s.
,
quelqu'unqui n'est jamais pris en défaut.
RUDE, adv. Rudement : Es rude fort, Juecs à l'eissuch défendus el ruffians non
Éty. du lat. rubrica,
m. s. V. Rubr, R. il est rudement fort. V. Rudameat et Rud, ausoun habitar au pays, les jeux de hasard
RUBRICA, s. f. Rubrique règles selon Rad. défendus et les maqueraux ne seront point
lesquelles
on doit célébrer la iithurgie.
,
RUDEGEAR, v. a. (rudedjâ) ; RUDEIAH. tolérés dans le pays. St. Pr.
Ely. Parce que ces règles sont imprimées Rudoyer dire des duretés, traiter avec ru- A tard ou a temps
en lettres louges. V. Rubr, R. desse'. , Pulas el ruffians auran mau temps.
RUBRICA, s. f. anc. béarn. Synonyme Ély. .de rude et de egear. Y. Rud, R. RUFFIN, nom d'homme. Ruffino, ilal.
Ruffin.
de chapitre,
parce que les titres en étaient RUDELA, s. f. vl. Culbute, pirouette, L'Église honore 13 saints de ce nom.
écrils en
encre rouge. V. Rubr, R. roue, descente précipitée, rude. V. Rof et BUFIAN vl. V. Ruffian.
Rubrica de exécutions, Rud, R. ,
MI RUN
1108 RUG
RUISSA-D'AIGDA s. Nom qu'on donne a
le, Languedoc, selon M. RUN
RUG labarpaye, dans
d'Anselme. V. Busa-deis-paluns. RUNA, s. f. vl. Combat.
RUISSA-BLANCA,s. f. Nom qu'on donne,
RUG, s. m. vl. Ruoghio , ital. Rugisse- Languedoc, à la soubuse. V. Tarfau. RUNDIR,v. n. yl. Grogner. Y. Grou-
ment. V. Rugit. en
RUGA, S.f. vl. RUA, EUGAMEKT, RUGACIO. RUISSA-DE-PALUN, S. f. BUISSA D'AIGA, gnar. RUNHA, vl. V. Rougna.
Ride, pli qui Nom qu'on donne à la buse
Buaa,port. esp. ital. anc. cal. TARTAU , ROUISSA.
Falco lagopus, Lin. RUNKOS, vl. V. Rougnôus.
pattue,
se fait à la peau du front ou de la face. RUISSIR, Y. Réussir. RUP
Éty. du lat. ruga, m. s.
RUGACIO, s. f. vl.Ride. V. Ruga. RUE RUP, s. m. (rûp); RUE. On le dit d'un
Ély. du lat. rugatio, m. s. poids de vingt livres, on s'en sert particuliè-
RU'GATIU,IVA, adj. vl. Ridalif, pro- RUE, m. s. que Rasinet, v. c. m. rement en parlant des cochons.
pre à rider. V. Ruga. RUL Apesal quinze rups, il a pesé trois quin-
RUGEAR, v. a. (rudzâ), d. bas lim.
taux.
Nettoyerle blé avec le crible. V. Moundar RUE, s. m. (rùl), dl. Rouillure; crasse A Nice, le rup, vaut 25 livres du pays.
et Draiar. du visage. V. Roulh, R. RUPAR, y. a. vl. Rider, hérisser.
RUGEN, vl. Rongeant; rugissant. RULLAR, dl. ROULAR. Grimacer; eut. Aquol fai rupar le pel del cap, cela fail
RUG-EUN, s. m. (rudzûn), d. baslim. ; de couturière, froncer. dresser les cheveux sur la tête. ]
Les criblures. V. Moundilhas. ROLLE, adj. (rûlé), dl. Plein
Flatuosilé,
ROLLA.
qui RUPCIO, vl. V. Ruptio.
RUGEMENT , s. m. vl. bor- : comme un oeuf, se dit de quelqu'un a le
RUPTIO , s. f. vl. Rupture. V. Ruplura.
borygme; rugissement. Y. Rugit. venlre trop plein. Éty. du lat. ruptio, m. s. V. Roump ; R.
RUGIR, v. n. vl. Rugir port. cat. RULLE, s. m. dl. Le rôle des trois per-
, esp. RTJPTIU,IVA, adj. vl. Ruplif,ive, pro-
Ruggire, ital. Rugir. sonnes mises dans chaque échelle au rang
;
Ély. dulat.rugire, m. s. des consuls qu'on doit élire. Sauv. pre à rompre. V. Roump, R.
f. (rupture); Ruplura,
RUGIT, S. m. Vl. BUG, BUGIMEKT , RDCU. BULLE, s. m. dl. La meule d'un moulin cat.RUPTURA.s.
Ruaif, cat. Rugido, esp. port. Rugito, ilal. à monder ou moulin à gruau. esp. Roffwra.ital. Rotura, port. Ruptu-
fracture, V. Rowmpedura, fig. division
RULLE, s. m. dl. Le moulin à monder re,
\
Rugissement; flatuosilé, borborygme. qui arrive entre des personnes qui étaient \
Ély. du lat. rugitus, m. s. même.
unies par traité, par amitié, il y arupture en-
RUGLE, s. m. (idglé), d. béarn. Poisson RUM tre eux.
de mer extrêmement froid au toucher, d'où Ély. du lat. ruplura, m. s. V. Roump, R. ;
vient la façon prov. de parler, commune chez RU1HADURA, s. f. (rumadûre), dl. Brû-
les pêcheurs de Rayonne , Qui yéla coin le lure. V. Brulura. RUR i
SA ejeusement. :
' ' ' '
Espèces de souliers.
SA, adv. vl. Ici, deçà. V. fa. Veniespres de noueslro counlrado.
SA, Pour c-y-a, il y a ici. Vous faire la sabarquinado. Brodequin, Y. Broudequin.
SA, pron. poss. fém. trois, pers. fém. de Gros. Escarpin , V. Escarpin. ;
soun, dont le pi. est sas, seis. SOUA. Sa, cat. Savate, V. Groula.
esp. Sua, ilal. Sa. SABARTES, vl. Sayerdunoix, petit pays Sandale, V. Sandala. '
Éty. du lat. sua. du comté de Foix. Panloùfle V. Panloufla.
SA, dl. Pour Sap, v. c. m. et §qi. SAB AT, SABOT radical dérivé de la basse
,
Sabot, V., Saoof et Esclot.
SA, d. de Grasse. V. Sou. latinité sapata, soulier, qui est un dim. de Galoche, V. Galocha.
SA, dl. Pour sain. V. San. sapa, lame, tranche mince, parce que, dit M.
SA, dl. Pour sac. V. Sac. Roquefort, les souliers étant plats, ressem- Proverbes. \
SA, Pour sapin. V. Sap. blent à une lame.
De sapata par apoc. el changement du p A pichot pedjamai grossa sabata li vai ben,,
,
SAB en b , sabat ; d'où : Sabat- a, Sabal-assa, roufa sabata deven groula. t
Sabat-eta, Sabat-oun, Sabat-ouna, Sabal-
SAB., vl. Il ou elle sait, sent. ier , En-sabat-alz, En-sabal-al, Sab-ot, Trouvar sabata à son ped , trouver
S'AÎJ, vl. Pour si ab, si avec. Sabot-iar, Sabat-iar, Raboul-ir,'Sabout-it, chaussure à son pied , c'est-à-dire, à qui,
SAB, V. Sap. Sapal-èr. parler. ^
SABA, S. f. (sâbe) ; SABLA, SEVA, GOTJB1A. SABAT , p. de sab.ar, (sabâ), dl. Battu
, « L'origine du terme sabata, dit Sauvages,;
Saba, cat. esp. Sève, fluide transparent, inco- daubé, assommé de coups; on le dit aussi se trouve nalurellemenl dans les deux parties ~
lore et limpide qui circule dans les végétaux dont il paraît être composé; savoir, sa ou^
des fruits qui ont perdu leur suc pour avoir
été gardés trop longtemps : Arangi sabat, sac et bâta ou pied d'animal, en sorte que -
où il remplit à peu près les mêmes fonctions
sabata ou sac ,
que le sang dans les animaux. orange sans suc. V. Saba, sève. de bafa esl le même que sac^
En vl. humeur. SABAT, s. m. Un des noms du crapaud ou étui de pied , ce qui, convient on ne peut l
Éty. du lat. sapa, sue. yolaht.. V. Tardarassa. pas mieux au soulier. » ' L~
SABAT ,
Rradley, célèbre auteur anglais, est le pre- V.' Sabbat. Celte explication serait assez ingénieuse^
_
mier qui ait développé le système de la circu-SABATA, s. f. Gare. Pour Sabot, v. c. s'il n'était pas démontré que c'est sab qui-
lation de la sève. m. Corna et Sabat, R. signifie pied, comme on peut le voir aui<
Leis aubres fan saba, les arbres sont en SABATA, s. f. (sabâte), et impr. SOULIER, mots Sap, Sapur. 'j
sève ou la sabamounta. SOLIEB, quiest pris du français Capalo, esp, Pendant longtemps les hommes ont mar-^
Saba marsenca, sève de mars. anc. Sabata, cat. Zapafo,esp.mod.Saoafo, ché nu-pieds et l'usage où étaient les Re-^
Saba d'aoust, sève d'août. port. Ciabata, ilal. Soulier, chaussure qui breux d'offrir, aux voyageurs qui venaient^
SABA, s. m. Un des noms de l'engoule- couvre le pied et s'attache pardessus; savate chez eux de l'eau pour se laver les pieds, estl:
vent, selon M. Gare. V. Tardarassa. en français ne désigne qu'un vieux soulier. une preuve que celui des souliers n'était pas;
SABACHAR, y. a. (sobotsâ), d. bas lim. . V. Groula.
Ély. de sa6, mot celtique qui signifie pied connu.
j-
Secouer dans un sac. V. Ensacar et Sac, On employa d'abord l'écorce des arbres^
Rad. en général f' de -bâta, V. Snbat. pour se couvrir les pieds et ensuite le cuirs
SAB SÀB SAB 1111
diversement configuré selon les temps et les L'auteur (du poëme) ne donne'jamais le
« Ély. du lat. sabbathum, dérivé de l'hébreu
lieux. nom d'hérétiques qu'aux Albigeois, propre- sabbalh ou shabbal, repos, cessation de tra-
La forme actuelle des chaussures
fut ima- ment dits, l'épilhète de sabalatz, d'cnsaba- vail.
ginée par les Anglais, en 1633.
On ne com- lalz, s'applique toujours aux Vaudois On voit dans l'Exode 20 et 22, qu'il est
mença à y placer
des boucles qu'en 1670. quant au motif de ce surnom d'ensabafafz, ordonné aux hébreux sous peine de morl,
MM-'Gargonne, Moniot et Paradis, établi- donné aux Vaudois, je l'ignore.» d'observer le sabbat en s'abstenant de toute
fabrique de sou- SABATELA, s. f. (sabatèle), dl. Dim. oeuvre servile et en le consacrant au Seigneur
rent, en 1810, à Paris, une
liers à la mécanique.Ces
souliers dont toutes de sabata. Y. Sabalela, Sabatoun et Sabat, par des prières.
les parties sont réunies au moyen
de petits Rad. Dérivés : Safa et Sande.
clous, et qu'on a nommés
corioclaves, pour SABATELA, s. m. Nom languedocien SABBAT, s. m. SABAT, CHAUBIT. Sabbat,
inventés dans les Elals- de la sabatèle, champignon bon à manger assemblée noclurne des sorciers.
celte raison, ont été
et d'un genre particulier. Sauvages, Dicl. Ély. Parce qu'on supposait que ces pré-
UD'S'
SABATAR, v. a. vl. Vexer, agiter, - SABATETA, s. f. (sabatèle) ; Sabatela, tendues réunions avaient lieu le jour du sab-
, tr
tourmenter. V. Sabbategear el Sabbat.
cat. Un des dim. de sabata. Y. Sabatoun bat, et qu'elles élaient aussi tumultueuses
SABATARIA, s. f. vl. Sabaleria, anc. el Sabat , R. (sabalèï),
que les réunions des Juifs.
SABATEY s. m.
Sapataria, port. Sa- V.Sa6a(ier , Sabat, dg. Savetier. On donne encore le nom de sabbat a une
cal. Zapateria, esp. et R. réunion bruyante, où l'on ne saurait enten-
vaterie, cordonnerie, toul ce qui se ratache
fabrication des souliers. SABATIAR, v. n. (sabatiâ). Courir beau- dre faisant allusion à ce qui se passe dans
à la ,
Ély. de sabata et de aria. V. Sabat, R. coup sans motif ou sans nécessité. la Synagogue des Juifs le jour du sabbat,
Éty. Sabatiar est dit par syncope pour où chacun récitant lès psaumes à haute voix
SABATARIA, nom de lieu, (sabalarie). sabategear, formé de sabata et de egear, et sur le ton qu'il lui plaît, il en résulte un
Nom propre de rue, de quartier ; Tr. la sa- lill. agir des souliers. V. Sabat; R. horrible cacaphonie.
baterie et non la savalerie, parce que sabata SABATIER , s. m. (sabalié) ; BABATE^ SABBATEGEAR, v. n. (sobotedzâ), d.
signifiait soulier et non savate.
Ély. de sabata, soulier, et de aria, lieu EAPATEK. Sapatiero, porl. Zapatero, esp. bas lim. Sabbadear, port. Faire du bruit,
Sabaler cat. Ciabaltiere, ilal. Cordonnier, occasionner du tumulte, comme on suppose
où les souliers abondent, où onles fabrique. ,
et non savetier qui est désigné dans noire que cela a lieu au sabbat, d'où Sabbategeai-
Y.Salai,R. langue par le mot Groulier, v. c. m. dans re, tapageur.
SASATAS, s. m. et la basse latinité, sabalerius, sabaleria, dé- Éty. de sabbat et de egear, fairele sabbat.
SABATASSA s. f., (sabalâsse) ; SABA- signaient le nom et la profession du cordon- SABBATINA, s. f. (sabbatine) ; Sabali-
, Sabatassa
toos, CABCAKAU. , cat. Augm. nier ; ce mot, cordonnier esl d'invention na, cat. esp. Sabbatine, exercice qu'on fait le
péj. de lafcafa, gros el vilain soulier, soulier toute française. V. Cordounier, pour les samedi dans certains collèges.
malfait el sans grâce. Y. Sabat, R. détails.. SABBAUTURA, vl. V. Sepultura.
SABATATZ EKSABATATX, adj. m. pi. vl. Ely. de sabala, soulier, et de ier, ouvrier SABEDOIRA., adj. vl. A savoir. Y. Sep,
hsabalés ensabalés, , épilhète qu'on don- qui fait des souliers. V. Sabat, R.
, nait déjà ou Hérétiques vaudois
Rad.
aux au com- SABATIER, s. m. (sabalié). Nom nicéen SABEBOR, s. m; vl. Sabedor, port. cat.
mencement du Xlllmesiècle, comme le prou- de l'épinôche aiguillonné, Gaslerosteus acu- esp. Savant, sage, devin, inslruil, érudit. V.
vent les deux vers suivantsdu poëme sur la leatus, Lin- poisson de l'ordre des Holo- Sap, R.
Croisade contre les Albigeois: branches et de la fam. des- Atraclosomes SABEN , s. m. vl. V. Sabensa.
(corps en-fuseau), qui habiledans les fossés SABENS, adj; vl: Savant. V. Saw'enf et
Anes mais tan-grau ajust-no vis pos que fus Dût,
Co [an sobrels eretges sobrels sabatalr.. 168
des iscles; il n'alteinlque46 mill. de longueur Sap, R.
e v.
et sa chair n'est d'aucun usage. SABENSA, s. f. vl. SÂBEH. Sabedoria,
limûs si grand rassemblement (armée) ne vis depuis que je
!3J! cé.
SABATON, s. m. vl. SABATO. Zapalon porl. Science, instruclion, connaissance,
Ojmme (celui) qu'on fait contre,lés hérétiques
ex contre les
el Zapato, esp. Sapalo, port. Soulier. V. savoir.
tniibités. Sabala et Sabat, R. Ély. du \at.sapienlia, m. s. V. Sap, R.
Ely. Ce nom leur fut donné, dil Rossuel,
SABATOUN,. s. m. (sabatoun),; SABATETA, SABENT,ENTA, adj. (sabèin einle),
SABATELA. Sapalinho, port.
Zapalillo, esp. ,
d. m. Sabent, cat. Bavant, anle, V. Savent;
Hisl._des Variât, liv. XI, § 71, à de
cause Petit soulier ou soulier d'enfant.. comme plus usité et Sap, R.
certains souliers d'une forme particulière Ély. Dim. de sabata. Y. Sabat, R.
qiHls coupaient par-dessus,,pour faire SABER, s. m. (sabé) ; Sapere..ilal. Sa-
raître les pieds nuds, à l'exemple des apô-
pa- SABATOUN, S. m. FAKTACOUSTA,BAKETA, ber, esp. port. cal. Le savoir, la science, l'é-
FED-DE-SAKT-JEAN,POUPA-CBABA, LITSA-CBABA, rudition, la raison.
tres, et comme
une marque de leur pauvreté Nom qu'on donne, dansla Ély. du lat. sapere, employé pour scire.
apostolique. BAN DE COUSTAS.
Rasse-Provence, au chèvre-feuille ordinaire Y. Sap, R.
Ce mol est
en effet composé de sabata ou chèvre-feuille des jardins, Lonicera ca- Lou gai saber, la- science des Trouba-
"de la désinence afz; pourvu de souliers,, prifolium, Lin. arbrisseau de la fam. des
sons-cDlenduremarquables,singuliers,-com- Caprifoliacées, cultivé
dours, leur poésie.
pour ^ornement des Lou saber faire, le savoir faire, l'indus-
1)8si on disait mais ensabataz;-maisil ne
I
bosquets. trie, l'adresse.
lient point de savate ainsi l'a avance
que Ély-. de sabatoun, à cause de la ressem- Lou saber vioure, la connaissancedes usa-
»erg'er, dans son Dict. de Théologie au
,
™t vaudois ; parce que sabata, soulier blance qu'a sa fleur avec un pelit soulier. ges du monde.
, SABATOUNS.s.m.pl.dl.Gros et vilains SABER, v. a. SAUPBE, SACHES. Sapere,
encore pris dans un sens dépré-
n eiait pas
souliers; chaussons de peau., V. Sabatassa. ital. Saber, esp.port. cat. Savoir, connaître,
J"l a "Ile époque., Le nom de mbalier ne
|«t transformé en savetier qu'après l'in- SABAUT, s. m. (sabâou), dl. Unsavan- avoir connaissance de..., apprendre, être
1°' f?ll0?du cordouan-.ou cuir de Cordoue,
lasse, celui qui affecte de paraître savant, instruit,-être informé de..., avoir dansla mé-
onîr mais qui n'a qu'un savoir confus. moire, être instruit dans quelque science.
<*'ak°rdappeler cordouaniers ceux Éty. de sab, radical de sabar et de auf,. Ély. du lat. sapere, employé pour scire.
empIoyaienlet ensuite cordonniers. Ce
n>f
e lut qu'alors haut, relevé, ce qui est justifié par ce pas- V. Sup, R.
que le nomde savetier fut ap-
V>m aux sabatiers de bas étage. sage. V. Sap, R-, Saber ou saupre mau, savoir mauvais gré.
P^altélonnantquelesavantM'.Faurier, No vulhas aul saber, mas lem. Me sabe mau, je suisfâché.
'«Mreles
0. a lradm't l'histoire de la Croisade Noli altum sapere sed Urne. Y. Sap,R- Ço es à saber, expressionqu'on trouve fré-
en vers quemmentdans les anciens litres et qui cor-
Albigeois, n'ait pas reconnu l'ély. SABBAT , s. m. (sabâ) ; SABAT. Sabbado,
respond à savoir, c'est-à-dire, c'est-à-savoir.
oecemofsaèafafz. Voici ce qu'il dit dans port. Sabbato, ital. Sabado, esp. Sabbat, le
Sabez lou camin? connaissez-vous le che-
oenote sur les deux vers-que nous avons samedi, dernier jour de la semaine, et jour
de repos des Israélites. min.
1112 SAB SAB SAB
Sabez soun loûgeamenl, connaissez-vous On le nommeaussi sable des bureaux,sable SABOR, s. f. vl. Contentement
EABKiBB.
de Strasbourg. douceur, plaisir, odeur; pour saveur. Voy'
son logement et non saves-vous, elc.
Sentir, apprécier, avoir le pouvoir, le Sabla d'argent, sable d'argent ou mica Sabour et Sap, R.
blanc, employé au même usage. SABORAR, vl. Y. Sabourar et Sap, R;
moyen, la force, l'adresse, avoir dans lamé- SABORAR, s. m. vl. Saborar, cat. Per-
moire. SABLA, Pour sève. Y. Sabo. le'sens
SABER, s. m. vl. Savoir, sens, esprit, SABLAR, v. a. (sabla). Sabler, couvrir cevoir parSap, R. du goûl, donner de la sa-
raison. Y. Sap, R. de sable. yeur. V.
SABERNAU, s. m. (sabernâou). Save- Éty. de sabla elde la lerm. act. ar. Yoy. . SABOR», s. m. (sabôr). Sabord,em-!
tier. V. Sabarnau el Sabat, R. Sabl, R. brasure faite dans le côté d'un vaisseau pour!
SABLAS, s. m. (sablas). Sablière, heu y placer le canon en
baUerie. ;
Vendra quaouque sabernaou, d'où l'on lire le sable, banc ou grand amas de
Que quand veira ta manida, elc. On nomme : '
Rigaud. sable, ensablement formé par les vents ou
SABORDSDE CHARGE, des ouvertures pratiquée» dans '
par (es eaux. J'ccusson ou immédiatement au-dessous. de la barre'
SABERUC, adj, (saberûc), dg. Savou- Éty. de safcfa et de l'augm. as, grand tas d'Honrdy , pour y embarquerdes bois de longueur.
reux. V, Sap, R. de sable. V. Sabl, R. SABORDS DE CHASSE les puveilurea faites dans la
,
Saberuc leganlge. On dit sabfièrc, quand c'est du sable qu'on cloison du collîs, à la proue.
D'Astros. relire de la carrière ou amas, el sablonnière, SABORDS DE RETRAITE, ceux pratiqués dans la '
quand c'est du sablon ou menu sable. voûte d'Arcasse au-dessus de la barre d'Hourdy et sur r
les second troisièmepont et gaillardà la poupe.
SABERUT, adj. vl. Saberv.d, cat. Savant. Beoure coumoun sablas, boire comme un , ,:
V.Sap,R. trou ou comme un templier. SABORENT , adj. vl. SABOBID. Savoiir
SABETUS, s. m. (sahèlus), d. m. Petit SABLIER, s. m. (sablié); TABBJEB. Sa- reux , délicieux. Y. Sap , R. .-
livret où l'on apprend à lire. blier, vase desliné à contenir le sable qu'on SABORI0 , IVA, adj. vl. Délicieux, sa-,
Éty. de saber, savoir. V. Sap, R. met sur l'écriture, lise compose de la boîte vpùreux. V. Saborenl el Sap, R. :
SABEZ, adj. yl. Savoureux. et du tamis. SABORDS, adj. yl. Saborôs, cat. Sa-'c
Éty. du lai. sapidus, m. s. V. Sap, R. Ély. de sabla et de la term. mult. ier, qui broso, esp. Saproso, ilal. Savoureux, sen-c
SABEZUTZ, adj. vl. Sages, savants.' ha- renfermele sable. V. Sabl. R. sible délicieux, délectable. Y. Sabourousc.
,
biles. V. Sap, R. SABLIER, s. m. Sablier ou sable, horlo- et Sap, R- ''
SABI, s. m. et adj. vl. SAVI. Sabi, cat. SABOROSAMEN , adv, vl.
ge de verre composée de deux fioles, où le Sabrosamcnté,
SAVOKOSA-;.
Saborosamente,
Sabio, esp. port. Savio, ital. Sage, savapt, sable tombant de l'une dans l'autre, mesure MES. esp. i
prudent. un certain espace de temps. porl. Saporosamenle,ital.Savpureusemept.
Éty. de sapiens. Y. Sap, R. Ély. de sabla, et de la lerm. ier, fait avec délicieusement.V. Sap R. .
,
Je sais. le sable. V. Sc&f, R. SABOBOZ, vl. Y. Saboros.
SABI, SABIA, dl. V. Sagi et Sap, R. M. Millin a vu dans un bas-relief antique,
SABOT, s. m. (sabô). V. Esclot,
SABIEZA , s. f. vl. Sabiesa, cat. Sabiesa, représentant les noces de Thetis et de Pelée, SABOT , s. m. Sabpt pu corne du pied ,-=
esp. Sabidoria, port. Saviezza, ital. Sages- un sablier semblableaux nôtres, niais l'usage
du cheval.
Éty. du celt. sab
E
se, science, prudence. V. Sagessa et Sap, de celle espèce d'horloge s'élait perdu, lors- pied selon Ménage.
Rad. V. Saoaf, R. , ,
'-,;_
que des moines l'invenlèrent de nouveaupour
SABINA, s.f. (sabine); CBAIKI, BABBEN, fixer les heures de leurs offices. Noël. SABOT DE u
yiEEGi, s. m. Sabot dela'^
Vierge sabot de Vénus , soulier de Notre-
CHAINE, CHIMEB , CHAINE TBAINEL, CADE SABIK, Sablier â'ampouleta, sablier de maripe, Dame, ,Cypripedium calceolus, Lin. plante :r
CHAI, CHEIKIEB. Sabina, ital. esp. porl. cat.
-•
Sabine ou genévrier Sabine. Juniperus sabi- ampoulelle. de la fam. dés Orchidées, qu'on trouve à
na, Lin. arbrisseau de la fam. des Conifères, Sablier d'aigua, clepsydre, horloge qui Barcelonnelle. V. Gar.
commun sur les coteaux exposés au Midi, dans mesure le temps par lachûle de l'eau. Ély. Sa fleur a la forme d'un sabpt, d'où -?
la partie^ Septentrionale de la Provence et SABLIERA , s. f. (sablière). Sablière, son nom.- 1
particulièrement à Allos et à Barcelonnelle. lieu d'où l'on tire le sable. Gare. SABOTAR, v. a. vl. Secouer, ébranler,
t ;;
V. _G_ar. Sabina vulgaris, p. 427. SABLO, et agiterl Y. Sabat, Pi. 'T..
Ety. du lat. sabina, parce qu'on a cru que SABLON, s. m. vl. Sabbione, ital. Sable, SABOTIER, s. m. (saboulié); SABPU-
cel arbuste était originaire du pais des Sabins. sablon, gravier, campagne, arène. Sabotier, qui tau , :,
Ély. du lat. sabulum, m. s. V. Sabl, R, TIEB , SOUTIEB , EscLOPiEB-
SABINA, nom de femme (sabine) ; Sabi- vend ou porle des sabols. ^
na, ital. esp. port. Sabine. SABLQS , OSA, v). V. Sablous. Étv. de sofcot el de ier. Y. Sabot, R.
Pair. L'Eglise honore deux saintes de ce SABLOUN, s. m. (sablônn). Pour savon, SÀBOULAIRE V. Assaboulaire et"1
nom, les 29 août el 27 octobre. V. Saboun; pour sablon, sable. V. Saveou. Sap, R". ,
ËABIOY dg. Jasmin l'emploie au lieu de SABLQUNAR, v. à. (sabipunâ). V. Sa-
SABOULAR,V. Assabourar; pour bal- ~
-.-
,
si aviou, si j'avais. bounar. V. Rossar.
SABL, radical dérivé du latin sabulum, i, SABLOUNOUS, OUSA, adj. (sablou- IreSAEOULAT
, Y. -....
Assaboural, Ceboum-:.
sable, sablon. noùs,oùse); Sabbionoso, ilal. Sablonneux, ,
et Sap, R. „
De sabulum, par apoc. sabul, et par re- euse, où il y a beaucoup de sable. V. Sablous. SABOULAT , Y. Ccboulal et Céb, B.
tranchement de u, sabl; d'où : Sabl-a, Sa- SABLOUHIER,s. m. (sablourié). Mélan-
blas, Sabl-ier, Sabl-ous, Sabl-ar, Ensa- SABOULKQUN. V. Cebouïhoun et Ccb ,-z.
ge de sable. Gare. V. Sabl, R. Rad.
blai; Sabl-al, En-sablal, Sav-eou. SABLOUS, OUSA, et par conlr. OUA t»-. --
SABLA, s. f. (sable); ABENA. Sabbia, adj. SABLOUKOUS. Sabulpso, esp. Sabbionoso,, SABOULUN , Y. Assaboulun el Sap,r, T!
ilal. Sable, réunion de particules pierreuses, SABOUN .radical pris du latin sapo, sa-^
_ ilal. Sablonneux, euse, qui renferme beau- ponis, savon, et dériyé du grec eiwoO
provenant de l'usure et de l'écrasement de coup de sable, sableux, euse, où il y a du sa- (sapôn), m. s.
portions plus considérables, dont les grains ble mêlé, terre sablonneuse, farine sableuse. ;-.
sontapparenls et sensibles au toucher. Yoy. De saponis, génitif de sapo, par apoc. r.
Ely. de sabla et de la lerm. ous, ousa, 6 et de ;.
Arcna. qui est delà nature du sable, qui en con- sapon, et par changement du p enSaboun-i
Éty. dulat. sabulum, o en ou , saboun ; d'où : Saboun ,
m. s. Y. Sabl, R. tient, ou du lat. sabulosus, m. s. V. Sabl ada , Saboun-agi , Saboun-ar, Saboun-.
Sable, fém. en provençal, est masc. en ' Rad. ?
français. ada,Saboun-eta,Saboun-ier,Sabounier-a,^-
SABO vl. Sabo, cat. V. Saboun et Sa- Saboun-ous, Sabo, Sapoun-era, Savoun-^
Sabla d'or, sable d'or, mica jaune boun, R. ,
dre, donl on se serl au lieu de sableen pou- iera. ^
pour SABOR, s. f. vl. Sabor, cat.esp. Saveur; SABOUN, s. m. (saboun) ; SABLOUN, »*-^
mellre sur l'écriture. fig. joie. V. Sabour elSap, R. Sabaa,^
VOUH. Sapone, ilal. Xabon, esp.
SAB SAB SAR ïi-is
port. Sabà, cat. Savon, combinaison dépo- trempe le linge qu'on veut savonner, aclion Saporc, ilal. Sabor, esp. porl. cat. Saveur,
tasse ou de
soude avec les corps gras qui de savonner, V. Sabounagi, fig. correction qualité qui esl l'objet du goût, qui se fait
contiennent les acides sléarique , margari- vigoureuse. sentir parle goûl, appélit.
queetoléique, particulièrement avec l'huile. L'an dounat una bona savounada, on Ély. du lat. sapor, m. s. V. Sap, R.
. l'a bien '
Éty. du lat. saponis, gén. de sapo, m. s. rossé.
V.Saboun, R. Savonnade, n'esl pas français. A taula coumo en amour
Pline liv. 18, chap. 22, en attribue l'in-
Ély. de saboun el de ada, lilt. fait de Changeament douna sabour. Prov.
savon
vention aux Gaulois, qui le faisaient avec de ou avec le savon. Y. Saboun, R.
3
Aver sabour, d. bas lim. avoir faim.
la cendre et du suif, sabum ; d'où : sapo ,
SABOUNADA, S. f. SABIOMABA, d. bas Faire sabour, md. donner envie de man-
saboun, et enfin savon. D'autres prétendent lim. Quantité de menu linge qu'on met "trem-
à la fois dans l'eau ger.
qu'il fut inventé à Savone , par l'analogie per de savon. V. Saboun, SABOUR, s. f. d. béarn. Odeur.
qu'ils trouvent entre Savone et savon mais Rad. Éty. de sapor. Y. Sap, R.
, SABOUNAGI s. m. (sabounâdgi); SA-
le mot latin» sapo, détruit cette prétendue , S&BQURMRE, et
ressemblance. BOUNAGÈ. Savonnage, aclion de savonner, SABOURAI,, dl. v.a.V. Assabour aire.
de blanchir au savon. Y.Sabounada. SABOURAR, v. a. (sabourâ); SAVODBAB,
On nomme : Éty, de saboun et de agi, faire avec le sa-
SAFODBAB. Saporare, ital. Saborear, esp.
MADRURE, lo marbruredont le savon est varié. von, c'est-à-dire, blanchir, etc. V. Saboun, port. Saborar, cat. Savourer, juger par l'or-
Rad. gane du goût de la saveur des corps, goûter
les principaux appareils et ustensiles SABOUNAIRA, s. f. (sabounâire),dl. V.
nécessairespour la fabrication du savon, Blanchissusa, Lavandiera el Saboun, R. avec attention et avec plaisir, on le dit aussi
pour assaisonner, donner de la saveur. Voy.
sonl: Tant plan l'hiver coumo l'esiiou Assabourar.
LES CUYIERS ou RÉSERVOIRS
, pour
faire et recueil- Las sabounairas van al riou. Prov. Ely. de sapor, sabour, et de la term. act.
lir les lessives, qu'on nomme barquieux. ou du lat. sapere. Y. Sap, R.
LES CHAUDIERES pour empâLer et cuire les savons.
,
SABOUNAIRE, s. m.(sabounâire).Nom ar,SAEODKAU, s. m. (sahourâou), d. lim.
LES MISES, pour couler la pâte , dont l'intérieur est di- qu'on donne, en Languedoc, à la saponaire Le lard qu'on met à la fois pour assaison-
visé en compartiments par des planchesà coulisse qu'on agrégée. nerja soupe.
nommefauques. Éty. V. Saboun, R. Éty. de sabour et de au. Y. Sap, R.
PILES, grandes citernes qui servent de réservoir pour
les huiles.
SABOUNAR, v. a. (sabounâ) ; SAVOO- SABOURIAL, dl. V. Assabouraire et
L'ISSUGAKA v. c. m. EAB, SABLODKAH. Ensabonar, cat. Insapona- Sap,R.
,
LA BATTE, V. Massa. re, ilal. Xabonar, esp. Insaboar, port. Sa- SABOUROUS, OUSA, OUA, adj. (sa-
LAÇASSE,V. Cassa. vonner, blanchir, dégraisser le
avec savon el bourous, ôuse, pue) ; GOOSTOUS, SABBE. Sapo-
LE MATRAS, OU tige de fer terminée par nne rondelle. l'eau; fig. battre, rosser,réprimander. roso, ital. Saboroso, esp. port. Saboros, cal.
Dans une savonnerie on nomme : Éty. de saboun et dear. V. Saboun, R. Savoureux, euse, qui a bon goût, qui a beau-
.
SABOUNAT, ADA, adj. et p. Savonné, coup de saveur.
RUSES les bords renversés du chaudron.
, ée, passé au savon, fig. rossé, battu, répri- Éty. de sabour et de ous, ou du lat. sa-
BOURRE, la soude moins bonne que celle qui provient
du kali.
mandé. V. Saboun, R. porus, m. s. V. Sap, R.
BFiASSIN la qnantité de savon qu'on cuit à la fois." SABOUNETA, s. f. (sabounéte) ; Xabo-
,
BIJGAUIERE, les compartimentsdans lesquels on met le nete, port. Savonnette, petite boule de savon La car près de l'os es la pu sabouroua.
mélange des substances salines dont on veut tirer la les- purifié et parfumé dont on se sert pour ra- Prov.
sive mollir la barbe ; on donne aussi le même Fig. sucré, précieux, d. baslim.
CAÏROUN la pierre qui sert à Former les bords de la dissolution
, à
nom, une de savon dans laquelle SABOURUN, s. m. (sabourûn). Pour*a-
chaudière.
CAMPANA la chaudière où l'on Tait cuire le savon. on fait tremper le linge avant que de le laver. bourel. Y. Assabouraire.
,
ÇTZAGAKS appartements bien aérés dans. lesquels on Ely. Dim. de saboun, petite pièce de sa- Dans le Languedoc ce mot esl aussi un ter-
,
fait dessécherle savon, von. V. Saboun, R. me injurieux.
ECAILLE tuile, vernissée sur laquelle on essaye le savon
, SABOUNETA, s. f. Est aussi le nom que Que voou aquel vielh sabourûn?
pour en reconnaître la cuite. l'on donne, aux environs de Toulouse, à la Que demande celte vieille rance?
EPINE tuyau du chaudron par où l'on Tait écoulerles saponaire. V. Sapounera. Ély. de sabour et de un. V. Sap, R.
,
lessives.
OLIGBOUSSAK huile crasseuse et épaisse. SABQUNIER, s. m. (sabounié) ; Saboei- SABOURUT,adj. m. (sabourU). Haulin,
."-
,
MILLEROLLE vase de terre vernissé dans lequel on ro et Xabonero, porl. Fabriquant de savon, hâbleur, arrogant,fin,rusé, malicieux, trom-
,
met l'huile d'olîve.
, celui qui a une savonnerie. peur.
MISES, caisses de bois dans lesquelles on fait affermir le Éty. de saboun et de ier. Y. Saboun, P.. Éty. du lat. sapere, être avisé. V. Sap,
savon. Garçoun sabounier, ouvrier des savon- Rad.
PICADOUR, l'endroit d'une savonnerie où l'on brîse les neries.
bourdes les soudes et les cendres.
,
Tu rneprenesper una drola,
,
RECIRIDOUR la citerne ou réservoir dans lequel coule
SABOUNIER , s. m. (sabounié). Nom Noun fasses tant lou sabourut.
,
la lessive au sortir des cuvîers- nicéen du muge provençal, Mugil provença- Brueys.
SABIOUW la natte qui sert à emballer et à envelopperle lis, Risso, Hist. Nat. poisson de l'ordre des
, Holobranches et de la fam. des Lépidopomes
baril, SABOUTIR, v. a. (saboulir), dl. SAM-
HADABLEou REDABLE, lu planche en bois traversée
, (à opercules écailïeux). Secouer, ébranler. V. Trigoussar,
BOBTIB.
par un long manche. SABOUNIERA, s. f. (sabouniére) ;
Sa- Brandar el Sabat, R.
COUTEAU ce qui sert à couper le savon dans les mises,
, poneria, ilal. Xaboneria, esp. Saboaria, SABOUTIT, EDA, adj. et p. (sabouli,
•
il est armé de
son étrier en fer , d'un bout de chaîne et port. Savonnerie, grand bâtiment en forme ide), dl. Secoué, moulu, faligué par une
d'une corde double avec des noeuds de 40 centimètres
"le distance. de galerie où l'on faille savon. monture qui a le trot dur. Voy. Esbrigat,
PELLE V. Para. Éty. de .safcotmetde iera. Y. Saboun, R. Roumpulel Sabat, R.
.
RENTIER servant à diviser chaque pain en loves. Savonnière, n'est pas français. SABR, radical dérivé de l'arabe sabyr,
TIRETTE , V. Tirala. SABOUNIERA, s.f. Est aussi le nom épée, ou de seyf, syf, sabre, mais ces deux
ÏOIDODR. V. Poudre. qu'on donne en quelques endroits, à la sapo- derniers mots sonl évidemment pris du grec
,
naire. V. Sapounera. Erfoç (xiphos), poignard, glaive. Ménage
SABOUNADA, s. f. Un des noms lang. SÂBOUNOUS, OUSA, adj. (sabounous, fait dériver sabre, de sacbel, ail.
,
«e la saponaire. V. Sapounera.
SâEOUNADA s. f. (sabounâde) : Insa- ôuse). Savonneux, euse, qui tient de la qua- De sabel, par la suppr. de e , sabl, et par
, lité du savon. le changemenl de Zen r, sabr; d'où: Sabr-e,
fonata, ital. Xabonadura, esp. Xabonada Ély. de saboun et de ous. Y. Saboun, R- Sabr-ar, Sabr-at, Sabre-lacha, Sabr-ot,
«l Isabonadura, port. Ensabonada cat.
Savonnage, ,
l'eau de savon dans laquelle on SABOUR, S. f. (sabour); SAVOOB, COCST. Sabr-oun, Sabr-ur, En-sabr-al.
140
TOM. IL 2me PARTIE.
SAB SAC
1114 SAB
Ély. de sabour et de egea, litt. qui fait • SACA , s. î. [saquej ; SACHA, BOGEA. Po-
SABRA , SAPRA PICOTA ! (sabre , V. Sap, che, grand sac où l'on met de la laine, du
sâpre picôte),d. bas lim. Interj. d'admiration. sentir de la saveur, qui est piquant. colon, etc. Sauv. donne pour synon. français
Ély. de sabre.
f. (sabrâde). Sabrade; SABRUIECHA, S. L (sabruiètche). Un le mot bâche, qui ne désigne que la lôile
SABRADA , s. des noms langued. de la sarriette. V. Pebre- grossière dont on les fait.
aclion de sabrer. Gare. Éty. de sac et de a, signe du féminin
SABRAIRE, V. Sabrur. d'ai et Sap, R.
SABRAR, v. a. (sabra). Sabrer, donner SABRUR, s. m. (sabrûr); SABBAIBE. Sa- V. Sac,R.
quelquefois SACADA, s. f. (sacâde); SACADA, BAC-
des coups de sabre ; fig. juger avec précipi- breur, fanfaron, faux-brave, et Une sachée ou plein un sac.
tation, sans examiner avec l'altenlion requise. guerrier intrépide. (
.
CAD, SACCAT.
Ély. de sa&reet de ar, frapper, trancher, Ély. de sabre et de ar, qui donne du Éty. de saca et de ada, litt. sac fait, sac
sabre. V. Sabr, R. plein. V. Sac, R.
avec le sabre. V. Sabr, R.
SABRAT, ADA, adj. et p. (sabra, âde). SABS,vl. Sapin. V. Sap. SACADA, s. f. Saccade, secousse brus-
Sabré, ée. SABTE, V. Sala et Dissala. que et violente, coup de bride, volée de
Ély. Y. Sabr, R. SABUC, vl. Alt. de sambuc. Y. Sam- coups.
buquicr. Éty. du lat. succussus, secousse. Mén.
SABRE, s. m. (sabré); Sciabla , ital. SABUT, UDA, adj. et p. d. béarn. Sa-
Sable, esp. Sabre, cal. Sabre, grosse épée bido, SACAGEAMENT , s. m. ( saccadja-
Su, connu de tout le monde, mein) ; Sacchegglamenlo, ital. Saqueo, esp.
à lame tranchante, d'un seul côté, épaisse publié.esp. V. Sap, R.
de l'autre, ordinairement un peu courbée , Saque, port. Saccagemenl, sac, pillage, dé-
A sabuda, vl. hautement, publiquement. vastation.
destinée plutôt à frapper qu'à donner de la
pointe. SAC SACAGEAR , v. a. (sacadjâ) ; Saccheg-
Éty. de l'ail, sabel, épée courbe. V. Sabr, giare, ital. Saquear , esp. port. Saccager,
Rad.
SAC, radical pris du latin i,
saccus, sac, piller, dévaster, bouleverser, détruire.
Le sabre se compose de la lame, de la el dérivé du grec aâv.y.oi; (sakkos), m. s. qui SACAGI ou SACAGE, s. m. (sacâdgi ou
poignée, de la garde, du pommeau et de la paraît dérivé à sonsignification. tour de l'hébreu sah, qui sacâdgé). On dit, en Languedoc : Mangear
coquille ou garde-main. a encore la même soun sacage,pour manger tout son soûl.
Le sabre est une arme ancienne qui a beau- Desaccus, par apoc. sac, sacc; d'où: Un sacage de noses, une bonne recolle de
Sac, Sac-a, Èn-sac-ar, En-sac-at, Sac-
coup varié dans sa forme, selon les temps et ada, Sac-agi, Sacamand-a, Sacamand- noix.
les lieux. Ce ne fut que vers le milieu de l'em- Ce mot signifiait aussi saccage ou droit de
pire d'Occident qu'on le distingua de l'épée egear, Sac-ar, Sac-ocha
,
Bassac-ada, minage qui se prenait sur un sac de grain.
par un nom particulier. Bassac-ar, Bassac, Bassac-oun. Ety. de saca et de agi, 'littï-metlre au sac
Son usage passa de l'Orient en Allemagne, De sac par le changemenl du c en ch,
sach; d'où ,
Sach-a, Sach-oun, En-sach-ar, ou prendre sur le sac. V. Sac, R.
vers le Vme siècle, et devint presque général En-sach at, Bassacli-a.
:
SACAIi, s. m. (sacàl). En d. langued.
au retour de la première croisade. En 1747 De sac, par le changement du c en qu, Coup.
on se servit du sabre briquet, et en 1831 du d'où Saqu-egear, Saqu-el, Saqu ela, SACAMAN, s. ra. (sacamân); SACAHEIC,
sabre poignard. saqu; :
SACOMAN, dl. Sacco-manno,
Saquel-ada Saquel-ar Bassaqu-ela ilal. Voleur, bri-
SABRE, ABRA, adj. (sabré, âbre), d. gand, coupe jarretr criard, créancier dur,
béarn. Sain, savoureux. V. Sabourous. Beas-sa, Beass-ier, , ,
Bias-sa, Bias-sas;, impitoyable.
Éty. du lat. sqporalus, dont on a relevé En-sac-adouira, En-sac-adura, Sabach- Éty. de sac, pris dans le sens de pillage, et
le goût, d'où sabrai, sabra, par des sync. ar.
répétées. V. Sap, R. SAC s. m. (sa) ; SA BASSAC. Sacco, ilal. de man, homme, OH de l'allemand sac-man,
,
Saco, Sac, ,
Sac, grande poche homme de sac. V. Sac, R.
port.
SABRE-DE-BOCLAHD s. m. ( sâbré-dé- faite de cuir, esp. cat.
, de loile ou d'autre étoffe que SACAMANDA-, s. f. (saccamânde), dl.
roulân). C'est le sabre que le fameux Roland l'on les côlés bas, C'est le fém. de sacaman, mais il ne se dit
déposa dans la chapelle de Roc-Amadour, manière qu'il a cousu par et par le de
guère que dans le sens de coureuse. V. Sac,
dans le déparlement ne reste
du Lot, auquel on attri- le haut silice, vêlementgrossier.
qu'une ouverture par Rad.
bue la vertu de rendre les femmes fécondes, ;
SACAMANBEGEAR, v. n. (sacaman-
quand elles vont le lever avec dévotion, d'où Ely. du lat. saccus, m. s. V. Sac, R,
le proverbe Levar lou sabre de Rounland, Dounar soun sac en quauqu'un, congé- dedjâ), dl. Vivre licencieusement ou dans le
dier quelqu'un. désordre, faire le métier de voleur,
qui est une aller, de Rouland. Ély. de sacamanda et de egear. Y. Sac,
SABRE-PABDIKCHA IKCBI, impr. Juron
Toumbar coumo un sac de culhiers ou
quirépond à sacre bleu. , coumo un sac de blad, tomber lourdement, Rad.
comme un bloc , comme une masse. SACAPAUTRAS, s. m. (sacapaoutràs),
Ety. Altér. de sacre, par-Biou. Dans cetle phrase culhiers est probable- dl. SOCCOPOODTBAS. Personne maussade, sale
SABREDACHA, s.f. (sabredâtche), V. ment
Sabrelacha. une aller, de codiers; Galets, tomber el malpropre, nigaud, sans adresse et sans
comme un sac de pierres. esprit, sac rempli.
SABRENAS, s. m. (sabrenâs), dl. Hom- Faire soun sac, s'en aller. Éty. V. Sac, R.
me rusé fin. Sac de vérin, sac à malice. SACAR, v. a. (sacâ). Fourrer, mettre
Éty. du, grec auizipaa (sapeida), de Tenir dedans. V. Ensacar.
voc. lou sac, êlre complice d'un vol.
aa7tép8ï)<; (saperdês). Thomas. Sac semencier, semoir. Saccar de coous, donner des coups, bat-
SABRER, vl. V. Sabrier. Le mot sac, se prend souvent pour une tre, frapper, jeter.
SABRETACHA,s. f. (sabrelâtche); SA- mesure, qui vaut alors deux seliers, quatre Sacar aili, jeter loin.
Sabretaehe, espèce de sac plat ou cinq paneaux. Certaines récoltes s'es- Ély. de sac el de l'act. ar. Y. Sac, R.
BBEDACHA.
qui pend à côté du sabre d'un hussard, d'un timent qu'en sacs, Avem agut cent ne
lancier, etc. et qui lui sert de poche. sacs de &ACARAN, ANA, adj. (sacaràn, âne).
truffas. Vide, qui n'a rien dans son intérieur :
Ély. Ce mot est allemand. V. Sabr, R. Dans un sac on nomme : Amenda sacarana, amande vide.
SABRIER, S. m. Vl. 6ABBEB, EABBIEBS. FOND, la partie opposée à l'ouverture lou fourtds. Ely. dulat. sine carne, sans chair, selon
Sauce, goûl, saveur. V. Sabor el Sap, R. , le P. Pujet.
OUVERTDBE,le coté-ouvert, lu goulu.
SABROT, s. m. (sabrô); SABBOON. Dim. COIN le petit carré qu'on ajoute quelquefois à SACARIA, s. f. (saccarie).Tous les sacs
de sabre, pelil sabre,briquet. Y. Sabr, R. , un des
côtés de l'ouverture pour l'agrandir, lou eueiroun nécessaires pour un chargement, dans un mé-
SABROUN, s. m. (sabrôun). Autre dim; CORDON, le lien, Vesluea. nage, elc. Aub.
de sabre. V. Sabrot et Sabr, R. SAC s. f. vl. Saco, cat. esp. port. Sacco, Ély. de sac et de aria, tous les sacs.
SABRUEGEA, s. f. (sa'bruédge). Nom ital. Saccageaient, ,
Jangued. de la sarrielle. V. Pebre-d'ai. sac pillage entier d'une SACAS, s. m. (sacâs). Grand sac.
ville. V. Pilhagi et Sac,, R. Éty.
de sac et de as.
SAC SAC SAC 1115
SACCAT, s. m. (sacâ). Syn. de Saccada, De consecralionis, gén. de consecralio, SACRARI, s. m. vl. sAGRiEH. Sacrari,
v.c. m. elSac, R. par apoc. et changement de o en ou: Coun- cat. Sagrario, esp. Sacrario, port. ilal.
S4CC0CHA, s. f. (sacôlche). Sacoche ou secration. Sanctuaire, sacristie.
sacoches, au pi. sacs de cuir joints ensemble De exsecrari, exécrer, détester, parapoc. Ély. du lat. sacrarium, m. s. Y. Sacr, R.
que l'on
suspend au-devant de la selle. execr; d'où: Execr-able, Execrabla-menl, SACRAT ADA, adj. et p. (sacra âde) ;
Biy.Dim.de sac, ou de l'esp. sacocha, Execr-ation. ,
Sacro ilal. port. Sagrado, esp.
Sac, R. EEGBAT. ,
poche. V. De sacerdotium,par apoc. sacerdol;d'où: Sacré, ée, qui a reçu l'onction sainle, qui
;
SACCOL, dl. La poche des manoeuvres. Sacerdot, Sacerdot-au, Sacefdol-ala. exige une vénération religieuse ; consacré
Y. Cabussau. De sacerdot, par le changement de t en e: au culte; qu'il n'est point permis de toucher;
SACCOPOOUTRAS, s. m. (saquepou- Sacerdoç-o. inviolable.
Iras), dl. V. Saccapautras. De sacrificare, par apoc. sacrifie; d'où Ély. du lai. sacralus, lait de sacer. Voy.
:
SACCODN.s. m. (saccôu), dl. V. Saquet. Sacrific-ar Sacrific-atour Sacrific-i Sacr, R.
SACCOUNET s. m. (saccouné), dl. Sa- Sacri-fizire., , , SACRE, s. m. (sacré). Sacre, cérémonie
,
chet, sachelet. De sacrifie, par la suppr. du c: Sacrifi- religieuse dans laquelle on donne l'onclion-
_
SACERDOÇO,s. m. (sacerdoce); Sacer- ar elc. Sera-menl, Sero-menl, Sigra- sainle aux rois et aux évêques.
ioiio, ilal. Sacerdocio,esp. port. Sacerdoce, ment, , Sagr-a Sagr-acios, Sagra-fici, Ély. du lat. sacer, fait de sacrum, fêle,
le corps des prêtres d'une religion; prêtrise, Sagra-menl, Sagramenl-al,
,
Sagr-ansa solennité. V. Sa ci-, R.
dignité de prêtre. Sagr-ar, Sagr-assio, Sagr-ier, Segra-, Saùl sacré par Samuel (1080), avant J.-C.
Ély.du lai. sacerdotium, m. s. fait de sa- ment, Sagr-al.
nous offre le premier exemple de l'onction
eris,sacré, elàededilus. V. Sacr, R. SACRABIOU, d. mars. V. Sacre&ïoitet des rois l'an du monde 2962.
SACEBDOT, s. m. d. vaud. Sacerdote, Sacr, R. ,
Pépin-Le-Bref, second fils de Charles-
porl esp. ilal. Sacerdol, cat. Sacerdote, prê- SACEAIRE, s. m. (sacraire). Jureur, Marlel, monta sur le trône en 731, el fut le
tre., V. Sacr, R. blasphémateur. premier des rois de France, qui ait employé
Ély. du lat. sacerdolis, gén. de sacerdos, SACRAMEN, vl. V. Sacrament. les cérémonies de l'Eglise à son couronne-
m. s. SACRAMENT, s. m. (sacraméin) ; Sa- ment. Philippe I« élu roi à la suite d'une
' SACERDOTAL ALA adj. (sacerdou-
, ,
cr amento, ital. esp. port. Sacrament, cat. insurrection populaire, arrivée les 27, 28 et
lâl, aie); SACEBDOTAO. Sacerdotale, ital. Sacrement, signe sensible d'une grâce spiri- 29 juillet 1830, est aussi le premier qui ait
Sacerdotal, esp. port. Sacerdotal, qui appar- tuelle instituée par J.-C. pour la sanctifica- méprisé celte auguste cérémonie et qui ne se
tient au sacerdoce, qui est attaché à la qualité tion des âmes. soit pas dit roi par la grâce de Dieu.
deprêlre. Éty. du lat. sacramentum, m. s. Voy. SACRE , s. m. Jeune homme méchant ;
Ély. du lat. sacerdotalis,
m. s. Y. Sacr, Sacr, R. ce qui est rendu sacré. scélérat. V. Sacripan et Sacr, R.
Bail. Les sept sacrements de la nouvelle loi, Cridar coumo un sacre, Prov. crier de
SACERDOTAT, s. m. vl. Sacerdoce, institués par J.-C. sont : toutes ses forces.
prêtrise. Le Baptême, la Confirmation, Y Eucha- SACRE, s. m. (sacré); Sacre, esp. cat.
Ély. du lat. sacerdotium, m. s. Y. Sacr, ristie la Pénitence X'Extrême-onction Sagro, ital. Un des noms du sacre. Voy.
Rad. l'Ordre, et le Mariage., , Tardaras.
SACERDOTAU,V. Sacerdotal. Lou sanl Sacrament, désigne l'Eucharis- Éty. du lat. sacer, m. s. que l'on dérive
SACHA,s.f.(salche).V. Sacca et Sac, tie, et l'oslensoir. V. Souleou sant. de l'arabe sakr, fait du verbe saha, avoir la
Rad, SACRAMENT,s. m. vl. SAGBAMEN.Pour vue perçante.
SACHER, v. a. (satché). Un des veibes sacrement, V. Sacrament; pour consécra- SAGREBIOU,int. (sacrebiou);SACRABIOB.
qui entrent dans la conjugaison du verbe sa- tion. V. Sagralio et Counsecration. Espèce de juron fréquemment employé par
ber, savoir. V. Saber, Saupre et Sap, R. Eucharistie, serment. les Provençaux.
Faire sacher, annoncer, apprendre. Éty. C'est une altération de sacre-diou.
SACRAMENT, s.m. dl. Sermenl. Voy,
SACHER LOU, s. m. Le savoir. Voy. Sarment et Sacr, R. Y. Jurar, Juroun el Sacr, R.
Saber lou elSap, R. SACREBIOU, s. m.
SACHOUN,s. m. (sachôun). Dim. de sac,
E noun anjamai lou couralge, Aver lou sacrebiou, être en colère.
pelilsac. V. Saquet el Sac, R. Quand an fach aqueljuramen, Aver unpauc de sacrebiou, avoir du sang
SACHUT, UDA, UA, adj. et p. (salchû,
P'abusa de lour sacramen. dans les veines, de la vivacité, être actif.
iide, ûe);SAGtJT. Su, ne.
Trad. de Virgile. Mi fasses pas venir lou sacrebiou, ne me
Flly. V. Sap, R. fais pas mettre en colère.
SACRAMENTAL, s. m. vl. Sacramenlal, SACREGEAÏRE, s. m. (sacredjaïré).
SACIA, adj. el p. d. vaud. Sociada, esp. cat. esp. Serment. V. Sacramenlauet Sacr, Celui qui commel du dégât dans la campagne,
Rassasiée. Rad.
Ély. du lat. dans une maison ; qui fripe ses vêlements
salialus, m. s. V. Sat, R. SACRAMENTALAMENT, adv. (sacra- qui bousille son travail ; jureur, blasphéma- ,
SACIETAT, s. f, vl. Saciedad esp. meinlalaméin); Sacramentalmente,esp. Sa- teur. Gare.
Sacietal, cat. Saciedade, port. Sazielà, , ital.
cramenlalmenl,cat.Sacramenlalemenl,d'une SACREGEAR , v. a. (sacredjâ). Gâter,
Satiété abondance.
; manière sacramentelle. bousiller friper, V. Sacr , R. Détruire,
Ely. du lat. satielatis, gén. du salielas Éty. de sacramentala et de ment. Voy. briser, saccager. ,
oe-6. V.Sat.R.
,
Sacr, R. SACREGEAR, v. n. SAGBEJAR. Jurer .
SACR,
SACEB, SAGE, SARIK, radical pris du SACRAMENTAU , ALA , adj. (sacra- blasphémer, ne parler que par sacre, comme
latin
sacer, sacra, sacrum, sacré, consacré, meiDlaôu , aie); SACBAHETAI,. Sacramenlal, les soldais et lès charretiers qui veulent se
et dérivé de l'étrusque, selon Noël, d'où; con- cat. Sacramenlale, ilal. Sacramenlal., esp. faire craindre.
Wralio, consécration; sacerdotium, sacer- porl. Sacramentel, elle qui concerne les Éty. de sacre et de egear. V. Sacr, R
,
doce sacrificare sacrifier; saerilegium,
; sacrements; mots essentiels dans un acte , SACREGEAR SE , v. r. Se ruiner . de
sacrilège. , qu'on ne peut changer. fatigue, se faîiguer, s'estropier.
Ély. du lat. sacramentalis. Y. Sacr, R, SACRE^MOUH-AMA, s, m. Un jureur,
De sacra,
par apoc. sacr; d'où : Sacra- Sacrare
JMf, Sacr-ar, Suer-al, Sacr-e, Sacre- SACRAR, v. a. (sacra); ,
ilal. un homme délermi.né.
M<m, Sacr-egsar, Sacr-estan, Sacr-eslia, Sagrar, esp. port. cat. Sacrer, dédier à A la sacre moun ama, à la manière des
Sacr-is-tan, Sacr-is-lia, Coun-sacrar. Dieu par le sacre ou par la consécration bandiis. des hommes déterminés à tout faire.
,
c'est chose ; jurer, blasphémer. SACREPACHIN , S. m. SACFEPELAR,
De saerilegium,
par apoc. sacrileg; d'où : si Ély. une Sorîe de juron, qui répond à morbleu
wrileg-it Serment, Sar-menl, Sarment- du lat. sacrare, fait de sacer, sacre, ,
ol, In-sarmentat, A s-sarment-al. Y. Sacr, R. ' sacrcbleu.
SAD
ii IR RAP. SAC
SACRIPANT, s. m. (sacripân); SACRE, N'ai moun sadôul,j'en ai tout mon soûl.
SACRESTAN,V. Sacristan et Sacr, R. Éty. du lat. satullus, soûl. V. Sat, R.
SACRESTANA, s. f. (sacrestâne); Sa- sACRiPAB. Rodomont,
turbulant, homme in-
cristine celle qui dans une monastère de trépide et capable de tout faire. SADOULADA, s. f. (sadoulâde); SADOD-
filles a, soin de la sacristie. V. Sacr, R. Ély. de l'ital. sacripanle, personnage du IAGKA, VEKTBADA, SADOLAMENT,en ancien lan-
,
SACRESTIA, V. Sacristia et Sacr, R. Roland Furieux de l'Arioste. guedocien, DADODI.. Sadollament, anc. cat.
SACRESTOUN, s. m. (sacrestôuri), d. SACRISTA, vl. V. Sacristan. Satollamento, ital. Rassasiement, état d'une
bas lim. Enfant qui sert la messe dans les SACRISTAN, s. m. (sacristan); SACBES- personne rassasiée, aclion de se rassasier.
églises des campagnes. V. Sacr, R. Sagrislà, cat. Sagreslano, Éty. de sadôul el de ada. Y. Sat, R.
TAM, SACBISTEN.
SACRIFIAMEN, s. m. vl. Sacrifice, ilal. Sacristan, esp. Sacrislâo,, port. Sa- SADOULAR,, v. a. (sadoulâ) ; SAOIAR, AJ-
offrande. V. Sacrifia et Sacr, R. cristain officier ecclésiastique qui a le soin SADOULAR BIGODEAH ABBIGOUX.AR,SADOLAB,
, des Saziare et, Satollare,, ital. Saciar, esp.
SACRIFIAR, V. Sacrificar. et la garde vases etdes ornements sacrés, port.
SACRIFICADOUR,vl. Sacrificadore , et en général de tout ce qui est renfermédans Sadollar, anc. cat. Rassasier, appaiser la
cal. Y. Sacrificateur. la sacristie d'une église ; d'où son nom, ou faim, satisfaire l'appétit, fig. lasser,' fatiguer,
SACRIFICADURA, s. f. vl. Sacrifica- du lat. sacristia, m. s. V. Sacr, R. dégoûter.
ture, chose sacrifiée. V. Sacr, R. SACRISTEN , V. Sacristan. Éty. du lat. salullare,m. s. ou de sadôul
SACRIFICAIRE, vl. V. Sacrificador. SACRISTIA, S. f. (sacristie) ; SACRESCTA. et de ar. Y. Sat, R.
SACRIFICAR, v. a. (sacrificâ) ; Sacri- Sacristia ilal. esp. port. Sagrisla , cat. SADOULAR SE , v. r. Se rassasier, user
ficare, ilal. Sacrificar, esp. porl. cat. Sa- Sacristie, lieu , destiné pour serrer les vases immodérément manger son soûl.
crifier, offrir en sacrifice, immoler; célébrer sacrés, les ornements d'église, etoù les SADOULAT, ADA, adj. elp. (sadoulé,
la messe ; renoncer, se priver. prêtres, les diacres, elc, vont se vêtir des âde); SABLÂT, SOOOLAT, BASSASIAT. Rassasié^
Éty. du lat. sacrificare fait de sacrum, habits d'usage pour le service divin ; ce qui saule, ée, enivré.
, Éty. du lat. saluratus ou de satullus, m.
accusatif de sacer,sacré, et de ficare, pour est contenu dans une sacristie.
facere, faire. V. Sacr, R. Ety. du lat. sacrarium, m. s. V. Sacr, R. s. Y. Sat, R.
SACRIFICAR SE, V. r. SE SACRIFIAS. SADOUP , d. béarn. Alt. de sadôul, m. ;
Sacrificarse, esp. Se sacrifier, se dévouer. SAES
SACRIFICAT,AiJA, adj- et p. (sacri-
s. V. Sat, R.
SADADIER, vl. V. Soldadier. SADOUT, D'Astros, l'emploie pour Sa-
ficâ, âde) ; SACRIFIÂT. Sacrificado, port. esp. SADANAS , vl. V. Salhanas. dôul, v. c. m. et Sat, R.
Sacrifié, ée. V. Sacr, R. SADINA, s. f. vl. Saisine. V. Sazina. SADREIA , s. f. vl. Satureia, ilal. Sar-
SACRIFICATION, S. f. vl. SACRIFICA- SADIS, dl. (sadis). Pour dit-il. riette. V. Pebre-d'ai. '
,
'.
TIEN. Sacrifice, aclion de sacrifier. Sadise el, dil-il en lui-même. Ély. du lat. satureia, m. s.
Éty. du lat. sacrificalionis, gén. de sacri-
Puissant Dieu sadiz el, gran mestre del tronêire.
ficalio, m. s. V. Sacr, R. Que n'ignoras pas res e que poudex tout heire.
SAE
SACRIFICATOUR,s. m. (sacrificateur); Bergoing.
Sacrificatore, ital. Sacrificador, cat. esp. SAEL , s. m. vl. Sceau.
port. Sacrificateur, celui qui sacrifie, minis- SADOL, vl. V. Sadôul et Sat, R. SAELAT, ADA , adj. et p. vl. Scellé, ée.
tre préposé pour faire les sacrifices ; on ne SADOLABLE,et SA-EN-RETRE, expr. adv. vl. Par le
le dit qu'en parlant dés juifs et des payens. SADOLABOR,adj. vl. Rassasiant. Voy. passé.
i
Ély. du lat. sacrificator,m. s. V'. Sacr, R. Sat,R. SAETA, s. f. vl. Sela, port. Saela, esp.
:
ilal. Sacrificio esp. port. Sacrifici, cat. Rad. Ély. du lat. sagilla, m. s. d'où sageta et
, solennelle à
Sacrifice, oblalion la divinité ;
SADQLAR, Sadollament, cat. V. Sa- saeta. Y. Sagit, R.
:
dolhar. :
meurtre pieux d'homme ou d'animaux en SABOLEZA, s. f. vl. Satolezza, ital.
l'honneur du vrai Dieu ou des Dieux du , pa- SAF [
de ses troupeaux. Ce sont là les premiers anc. cat. Satollamento, ital. Rassasiement. SAFOURIAN, Alt. de Symphourian,nom '
sacrifices dont l'histoire ait conservé le sou-
V.Sat.R. d'homme, v. cm.
venir. SADOLLAR vl. Sadollar cat. Voy. SAFRA,vl. V. Safran. ;
Sadouiar. , , .
La plupart des peuples de l'antiquité ont SAFRAN, s. m. (safran) ; SAFRAK-PRIWATE. l
partagé l'affreux usage d'immoler des victi- SABOLLAT, vl. V. Sadoulat. Saffran, ail. Azafran, esp. Safrà, cat. Aça- '•
SADON, s. f. vl. Saison. frâo, port. Safran safran cultivé, Crocus -
mes humaines, dont on attribue l'invention, SADOUL, OULA, adj. (sadôul, ôule) ; sativus officinalis, , Lin. plante de la fam. 5
les uns à Salurne et les autres à Lycaon.
SACRIFICIS, s. m. vl. Ordre de prêtrise. SADOBF, SOODE, SOOULA,ABASTAT, SAUL, SADOTJ, des Iridées, cultivée dans quelques contrées !
Y-Sacr, R. PETE, ARBABAT, ASSADOOEAT, HART. Sadoll, de la Basse^Provence. On la croit originaire :
SACRIFISSï, vl. et anc. cat. Satollo, ital. Soûl, soûle, pleine- du Levanl. V. Gar. Crocus sativus, p. 134. '
SACRIFIZI, vl. V. Sacrifici. ment repu, rassasié, fatigué, dégoûté d'une Ély. du turc safran, ou de l'arabe zaphe- '•
SACRIFIZIRE, v. a. vl. Sacrifier, faire personne ou d'une chose. ran, azafran, zahafaran ou zanfaran, i
le sacrifice. V. Sacr, R. Éty. du lat. satullus, dim. de satur, d'où: m. s. i
satoul,
SACRILEGI, s. m. (sacrilèdgi); SACRI- V. Sat, R. sadôul, el le français saoul, soûl. La substancejaune, aromatique et colo- ,
LÈGE. Sacrilegi, cat. Sacrilegio, ilal. esp. rante, connue dans le commerce sous lefnê- j
port. Sacrilège, profanation des choses sain- Lavare el leis huelhs soun jamai sadouls. me nom de safran, provient des stigmates des- ;
tes^ celui qui commet un sacrilège. Prov. séchés de celte plante et non des étamines (
Ely. du lat. saerilegium fait de sacra Moun sang es gealatdins meis venous, commele dit Garidel.
légère, prendre, voler les choses
,
sacrées, Et siou tant sadôul de moun sort On nomme safranière, un champ planté ,
sous-enlendu auferenda, pour emporter. V. Que regarde venir la mort de safran. '
Sacr, R. Coumoulou terme demeispenous. La culture du safran est ancienne en Fran-
ce, mais ce n'est pourtantque depuis 1520 en-
]
SACRILEGI, EGEA, adj. (sacrilèdgi, Coye.
edge); Sacnlego, ital. esp. port. Sacrilège, viron, qu'elle est devenue un objet de spécu- ,
souillé d'un sacrilège. V. Sacr, R. SADOUL, s. m. (sadôul). Soûl, autant lation, surtout pour l'Angoumois.
Ëly. du lat. sacrilegus, qu'il suffit, autant qu'on puisse désirer, user, Le safran fut introduit en Espagne par les ,
'
m. s. endurer. « Arabes et en France, dans le courant du |
,
SAF SAF SAG 1117
yjV06 siècle, par un membre delà famille des SAFRAR, v. a.vl. Broder, garnir d'or- SAGAPENUM, s. m. (sagapenôm); Sa-
Porcbaires qui en planta les premières bulbes froi, safrer. V. Safran, R. gapeno , ital. cat. esp. port. Sagapenum,
j Avignon. SAFRAT, ADA, adj. et p. vl. Damasqui- gomme résine, qui nous arrive en
né safré, ée. assez gros
SAFBAN, s. m. Safram de gouvernail, , morceaux, roussâlres en dehors et cornés en
la pièce la plus en
dehors du gouvernail d'un SAFRE, s. m. (safré). Dans la Basse- dedans, d'une saveur acre el mordanteet d'une
Provence, on désigne par ce nom, un sablon odeur forte et désagréable, approchant
de
Safran destrava, safran d elrave, pièce quarlzeux, et dans la Haute, la lerre glaise celle de l'ail.
de bois ajoutée
après coup, depuis le des- ou argile qu'on y emploie au lieu de mortier. Ely. du lat. sagapenum, el dérivé du grec
gorgère jusqu'à la quille. Ély. ? cavàTrïjvov (sagapênon), ou de sagapenion,
sons de la
SAFBAN-BASTABD, s. m. Safra-bord, cat. Dans les arts et en français, on donne le nom que lui donne Dioscoride.
Mafran-bastardo, esp. Nom qu'on donne, nom de safre à un mélangé des trois parties Ce suc découle d'une espèce d'ombelHfère
Basse-Provence au carthame des de sable siliceux ou de quartz pulvérisé, et qui n'est pas encore bien déterminée et que
dans la
teinturiers, V. Grana de ,
perrouquet, et au d'une parlie du résidu de l'oxyde de cobalt l'on croit êlre la Ferula persica, c'est dans
V. Safran-fer. mêlé de silice el d'oxyde de fer. l'Egypte et dans la Perse qu'on le recueille.
Eafran sauvage.
Dans le département du Tarn, on le donne
SAFROUS, OUSA, OUA, adj. (safrôus, SAGARES, s. m. (sagarés); SAGA. Bru-
Poumarède, colchiqued'au- ôuse, ôue). Sablonneux, dans la Basse-Pro-
eossi,selon M. au argileux, dans Haute. mes, brouillard. V. NeblaelCegares.
lonne. V. Brama-vacca.
vence, la V. Safra- SAGATA,s.f. (sagâle); SAGATOON, GEM-
SAFRAN DERATER , s. m. (safrâ derayé) ;
nôus. MA. Surgeon, drageon, rejeton que les arbres
UTEADEBATE.
Nom toulousaindu safran d'au- SAG el les plantes poussent de leur pied, fig. reje-
tomne, Crocus automnalis. lon, bourgeon de vigne.
SAG, radical dérivé du latin sagus, sagi, Éty.
Éty. Derayer, dernier, tardif.
devin, qui pronostique, présage, d'où sagax Rad. du celt. sagaslra, le même. V. Sagit,
SAFRAN-FEB, s. m. (safrân-fèr) ; SAFBAK- pénétrant, qui de la sagacité, prassagium,
C'est le safran ordinaire croissant présage. a Poussar de sagalas, drageonner.
BA5Tim>.
spontanément. De sagi, gén. de sagus, sagi, et parapoc. Aqueou frances dount la douconr TOUS flatto.
On donne encore ce nom au safran prinla- Qu'à fouerco d'escurafan venir beou coumo es.
sag.
nier, Y.Nilha de prima, et au colchique De sagacis, gén. desagax, par apoc. sa-
De nia Jengo (du provençal), es una sugato.
Gros.
d'automne. V. Brama-vacca. gac; d'où : Sagac-itat,Sag-an, Sagan-as.
SAFBAN DE MARS APEBiTir, s, m. Safran Deproesagium, par apoc. presag; d'où : SAGATADA, s. f. (sagalâde), dl. Sacu-
de mars apéritif, oxyde de fer auquel les chi- Pre-sagi, Pre-sage-ar. dida, esp. Secousse. V. BrandadaelSaqit,
mistes modernes donnent le nom de peroxy- SAG, s. m. vl. Sac, pillage. V. Sag. Rad.
étdefer hydraté. SAGA, S. f. Vl. SAYA, SAIA, SAGEL. Saga, sin, SAGATAIRE, s. m. (sagalâiré). Assas-
Éty. Safran, de sa couleur, de mars, un cat. esp. port. Saia, ilal. Saie, étoffe de laine bousilleur, fripeur, etc., boucher, chez
dés noms du fer, apéritif, à cause de ses grossière, sayon, hoquelon ; cuirasse, corce- les Juifs.
Éty. àesagalar et de aire. Y. Sagit, R.
ptopriélés. let.V. Sayon.
SAFRAN DX-MABS ASTBntGEKT, Safran de Éty. du lat. sagus, m. s. SAGATAIRE , s. m. (sagalâiré). Nom
qu'on donne, dans le Languedoc, à la pie-
mars astringent, oxyde brun de fer, que les SAGA, g.-f.(sâgue), d. de Barcel. Tas de grièche méridionale, Lanius meridionalis,
chimistes modernes", nomment peroxyde de gerbes placées horizontalement. V. Vacha. Cresp. oiseau de l'ordre des Passereaux et de
fer. SAGA, s. f. (sâgue). Gare. Brouillard, la fam. des Créniroslres (à bec-crénelé).
SAFBAN-PBIMATG, s. m. (safrân-pnmaic) vapeur qu'il y a dans les airs. V. Sagares. On le nomme Darganas, en Provence
Nom toulousain du safran. V. Safran. SAGACETAT , s. f. (sagacitâ); JODICI, ,
SAFBAN-EALBATGE,s. m. (safrân-salbât- Sagacitâ, ital. Sagacidad, esp. v. c. m.
PEKETBATIOH. Ély. V. Sagit, R.
SAFBA-SALBATJE. Nom que porte, à Tou- Sagaeidade, port. Sagacilat, cat. Sagacité,
gé);
louse, l'amaryllis lulea. qualité par laquelle l'esprit discerne et saisit SAGATAR, v. a. (sagatâ). Couper les
drageons qui poussent au pied d'un arbre ; le
SAFRANADA,adj.vl. Safranée, jaune, vivement ce qu'il y a de plus difficile, de plus drageonneur.
couleur de safran. caché dans les sciences, dans les affaires, elc. Ély. de sagata el de la term. ar. Voy.
SAFRANAR, v. a. vl. Azafranar, esp. Éty. du lat. sagacitalis, gén. de sagacitas Sagit, R.
Açafroar, port.' Zafferanar, ital. Safraner, dérivé de sagus, devin. V. Sag, R. SAGATAR, v. a. Poignarder quelqu'un,
jaunir avec du safran. SAGAGNAR, v. a. (sagagnâ); SAGAIGKA, le saisir au collet, tourmenter, pourchasser,
SAFRANAT, ADA, adj. et p. (safranâ, SAGAIGKAB. Charcuter, couper avec
peine et gâter, dégrader.
âde). Safrane, ée, où il
y a du safran, jaune malproprement, tirailler, agacer, tracasser, Éty. du lat. sagillare. Y. Sagit, R.
comme du safran. ébranler, harasser, secouer. SAGATOUN, s. m. (sagalôun). Dim. de
SAFRANIER, s. m. (safranié). Safraniè- Éty. de sang et de agnar, ou du grec
rc, terre ensemencée'de safran, marchand de
Sagata, v. c. m. petit ou jeune rejeton. Voy.
Gâ-fapiç (sagaris), hache. Sagit, R.
safran, et fig. banqueroutier,
parce que au- SAGATviOUN, s. m. (sagamôun). Voy. SAGATUN , s. m. (sagatûn). Terme col-
trefois on peignait
enjaune les maisons de Souslina. lectif pour désigner tous les bourgeons de la
«us qui avaient failli. SAGAN , S. m. (sagân) ; SAGAT, BOTJMEDAÎÎ, vigne, lous les surgeons d'un arbre. Gare.
Ely. de safran et de ier. BAHADAN. Au propre, sabat, et fig. vacarme, Éty. de Sagata, v.c. m. et delà term. un.
SAFKANIER, s. m. nom de lieu. Lieu criaillerie, on le dit aussi d'une personne in- Y. Sagit, R.
abondant Safre, v. c. m. trépide, de tout ce qui donne du souci.
en
SAFRANOUN, s. m. (safranôun). Un des
SAGE, V. Sagi el Sap, R.
Éty. de sagan, sorcier, ou du celt. selon SAGE, adj. des deux genres, vl. Sage.
noms da carthame, selon M. Garcin. V. Gra- M. Aslruc V. Sag, R. V. Sagi.
M-ie-perrouquel. Sagan etmagnan, sagat et magat, désor- SAGEA-FREIffiA, S. f. ACCOBCHDSA , LE-
Ely. de safran et du dim.
oun, petit safran. dre, confusion, mélange de toutes sortes de
VAKDIEBA , LEVAI^DIEIBAJ alATBOCIïA , LEBA-
SAFRANOUS, adj. (safranôus) ; SAFBOUS. gens. DOCBA.
Sage-femme, accoucheuse. Y. Baila
«une, pâle, d'une couleur jaune peu déci- De sagan, sorcier formé. et Sap, R.
dée, et fig.
personne dont la réputation est De magus,magicien.
Timuerunt obsletrices Deum.
M peu ternie, qui est sujette à caution, dan- SAGANAS,s. m. (saganâs). Augm. de Exode, cap. 1, p. 21.
gereuse. sagan, grand bruit, grand vacarme, person-
Ely. ie safran et de qui doute de rien. On voit dans ce chapitre, que Siphra ou
ous, litt. ressemblant neÉly. ne
desa^anet de l'augm. as. Y. Sag, 1 Saphora et Phua étaient deux célèbres sa-
>usafran, parce
que la couleur safranée indi- ges-femmes, du temps de Pharaon.
ce en général une mauvaise sanlé. Rad.
111R SAG- SAG SAG • t
SAGEAMENT, adv. (sadjaméin) ; Sa^ SAGI, s. m. (sâdgi). Sage, qui fait pro- nattes et à recouvrir le siège des chaises ; elles "
biamente, esp. port. Saviamenle, ital. Sa- fessionde sagesse. V. Sap, R. donnent au déparlement des B.-du-Rh. un *
biamenl, cat. Sagement, d'une manière sa-- En vl. aîné. produit annuel et net de 13,000 francs, selon {
Sagi de Greça, on parle souvent des sept l'auteur de sa Si. '
ge, prudemment. SAGNA, s. f. Est encore le nom qu'on
SAGEClA, s. f, VI.-SAGETIA. Sagelia, sages de la Grèce, c'est le nom qu'on donne
cat. Saelia, esp. Saéllia, ilal. Nacelle, saï- aux Grecs célèbres, qui durant le VIme siècle donne, à Velensoles,au Sparganium erectum,^
que, sorte de bateau léger. avant J.-C. s'illustrèrent par leur morale et Var. a Lin. Sparganium ramosum, Dec.K
Éty. de l'arabe salja m. s. leurs vertus. Ce furent, Thaïes, Solon, Bias, plante de la fam. des Typhacées qui croît?
SAGEL , S. m. Vl. ,dl. SAGELL, SAGELH, Cbilo, Cléobule, Pittacus et Périandre. Sa- dans les marais, sagna, d'où son nom. Voy. $
Sigilio, ital. port. Sello el Sigilo, SAGIETA, adj. et p. d. vaud. Pour Gar. Sparganiumramosum,p. 448et Sag, R. '''
SAGET. de flèches. SAGNA-DEIS-PRADS, s. f. (sâgne-^
esp. Sagell, anc. cat. Sceau, cachet, lettre gilat, v. c. m. martyrisé coups
à
scellée; traité, code. V. Cachet elBoul. V.Sa<7ii,,R. deis-pras). Nom par lequel on désigne les '
Éty. du lat. sigillum, m. s. laiches ou carex, en général, plantes dont' 1
Sanl Matiofb sagielà. les feuilles triangulaires et tranchantes bles-jt-'
SAGELAR, v. a. (sadgelâ); SAGELLAR. De las Tribulations. sent la bouche des bestiaux qui veulent en;' 1
Sagellar , anc. cat. Sigilar , esp. Sellar , elles croissent dans les lieux maré-1
port. Sigillare, ital. Sceller, cacheter. V. SAGIETAR, v. a. d. vaud. Percera manger ; d'où le nom de sagna.
Cachetar et Boular. coups de flèches. V. Sagit, R. cageux, [i
Éty. du lat, sigillare, m. s. SAGILLAT, ADA, adj. et p. vl. Scel- SAGNAR, vl. Sagnar, cat. Y.Saunar. fl
SAGNAR, v. a. (sagnâ), d).
SAGELAT, adj. et p. vl. SAGELHAT, SA- lé, ée. Sain. Garnir empailler
SESOOIAB.
des chaises avec les feuil-[!
SAGIN, s. m. vl. Sain-doux. V. ou
GEBAT. Scellé. SAGIT, SAGET, SAET, SAGAT, radical pris du les de lamasselte d'èau. V. Sagna. ,j
Breu sagelat de mon anel. latin sagilla, flèche, sagetle. Éty, de sagna et de ar. Y. Sagn, R. fi
A m. de Mar. De sagilla,par apoc sagit; d'où : Sagit- SAGNAS , s. m. (sagnâs). AugmenialiffM
ari, Sagit-al, Sagit-a , Sagiet-à , Sagi- de sagna , gros marais, prairie dans la-: j
Bref scellé de mon anneau. et-ar- quelle l'eau est toujours croupissante. Voy.
SAGELH, s. m. vl. V. Saga ; pour De sagit, par le changement de i en p} sa- Sagn , R.
,. - ^f,
sceau, V. Sagél. get; d'où: Sagel-a, Saget-a. SAGNÀS, s. f, pi. (sâgnâs). Nom de lieu
SAGELHAT, vl. V. Sagelat. De sagel, parla suppression de g, saet; qu'on applique à des localités qui sont ou'
SAGELL, vl. Sceau. V. Sagel. d'où : Saet-a. qui ont été marécageuses. P
SAGELLAR, vl. V. Sagelar. De saget, par le changement dee en a, sa- Ëly. de sagna.; marais. V. Sagn, R. iz
SAGERAT , ADA , adj. anc. béarn. gat; d'où : Sagat-âire, Sagat-a, Sagal-ar, SAGNETA, s. f. (sagnéte) ; SESQUIL-TIK, Et
Scellé, ée. Sagat-ada, Sagat-oun, Sagat-un, Sagou- jocKc-A-TiBAppiKT. Petile massellc TyphaT!
SAGESSA, s. f. (sadgesse) ; SAPIEHÇA, gnar. minima, Lia. plante delà famille, dés Ty-f.
«AGETAT. Saviezza,
ital. Sabieza et Sabi- SAGITAR , v. a. et n. vl. SAGITTAR, SAGE^ phacées, qui croît dans les lieux maréca-,L1
duria esp. Sabiesa, cat. Sabedoria , port. TAB. Saelear, esp. Saellare, ital. Darder, geux ; commune aux environs de Digne, et
Sagesse, , prudence, bonne conduite modé-
, lancer, percer de flèches. qui-ne s'élève pas au-delà de 3 à 4 décimèir.^"
ration modestie ; habitude constante d'une Ély. du lat. sagiltare. Ély. Dim. de Sagna, v. c. m. et Saon,R. ^
vieréglée, exempte.de vices.
el SAGITARI, s. m. vl. SAGITTABI. Sagil- SAGNETA si f Nomqu'on donne, à...
Éty. du lat. sapientia, m. s. V. Sap, R. lario, port. ital. Sagitario, esp. Sagitari, Valênsoles el aux , epvirons au souchet.'1.
Sagittaire, archer, soldat qui lirait de V. Triangle el Sagn R. ,
Renn'esgalo la sagesso ! cat. ,
.
Qu l'a poussedo un trésor, l'arc ; un des douze signes du zodiaque. Sagneta, est encore un nom commun,"
Ély. du lat. sagillarius, m. s. V. Sagit, à la plupart 'des carex ou laiches, Carea},'
Un trésor dount la richesso
Voou mai qu'aquello de l'or. Rad. " ' Lin. planles de la fam. des Cypéracées, àJ'J
Gros. Quatrins. SAGITAT, ADA, adj. et p. vl. Blessé feuilles triangulaires, que les bestiaux ne1!i
par unefleche. V. Sagit, R. veulent point manger. V. Herba desagnaA
SAGET, s. m. anc. béârn. Sceau, V. SAGITTA , s. f. vl. Sagita, esp. Flèche. SAGNIA, d, béarn. Sagnia; cat. YM
Sagel. Y. Sagit, R. Saunada, m. s. el Sang, R. l!''
SAGETA , S. f. (sadgéte) : SAGETA, SAETA. Sagilla barrada, flèche barbelée. SAGNïERjS. f. (sagnié); et inïpr. SACM.U
Sagita el Saeta, esp. Sageta cal, Saeltà, SAGITTAR, vl. V. Sagilar Natlier : ouvrier qui fait des naltes qui met.!.;
, ,
ital. Flèche, dard trait. SAGITTARI, vl. V. Sagitari. en oeuvre les diverses espèces de feuilles desc;
Éty. du lat. sagilla. ,
Y. Sagit, R. SAGMA, s. f. (sâgme). V. Soustina. Gar. plantes nommées Sagna, v. c. m. tri
SAGN, SAIGH, radical de sagna, marais, Éty. de sagna et de ier, lilt.; ouvrier!!X
Bel agi deis tités deis flonrs deis ausselouns !
, , en celt. en sagna. Y. Sagn,R.
Passes trop leou, dures pas proun
, Besogna, par apoc. sagn; d'où : Sagn- SAGNlERAS,s. f. pi. (sagniéres). Nomii;
a, Sagn-ar, Sagn-as, Sagn-ela, Sagn-ier, de lieu, Sagniéres.
Voles pu vite ijue sagetto,
Dioul.
Sugnier-as, Saign-a, Saign-as, Sanh-a. Ély. de sagna, marais plante maréca-ti|
SAGNA, s. f. .(sâgn.e)..Marais, terrain , h;
En vl. il désigne encore un signe céleste. geuse, et de ieras. Y. Sagn , R.
SAGETAR, vl. V. Sagilar. abreuvé de beaucoup [l'eau, lieu où l'eau sé- SAGNOTA, s. f. (sagnéte). M. Désanat ,s^
SAGETAT , s. f. (sadgetâ), dg. Sagesse. journe.
Ély. a dit : Prendre la sagnota, comme on dit:n
V. Sagessa el Sap ,R. du celt. sagna ou saignia. Y. Sagn, Prendre Ipu roussignoou, la cigala, s'eni-v
SAGETIA , vl. V. 'Sagecfa. Rad. vrer ; dans les vers suivants. '. 1(1
cat. Salle, la principale pièce d'un apparte- dim. ela. Y. Sal, R. SALAMALEC , s. m. (salamalèc) ; CALÂT';
.
ment complet et qui est ordinairement plus SALADET, s. m. (salade), dg. BIALEC Salamalèc, révérence profonde, adu-"'
grande que les autres, particulièrement des- latipn. ':!
Qu'a lou satedeplen d'aucats. -
Éty. de l'arab. salam alaïka, que la paixi:
tinée aux réceptions ; grande pièce d'un D'Astros.
hôpital. soit sur toi ou avec toi ou plutôt de l'arabe
Éty. de l'ail, saal, m. s. dérivé de l'anc. SALADETA FERA, Nom qu'on donne, à zalama, flatterie, adulation, formé de sofa/".
germ. sal, demeure, séjour, habitation. . Valensoles, à la laitue vireuse, Laclucaviro- adoration, salut. '-"
En vl. cour, palais, place d'armes. sa, Lin. plante de la fam, des Composéeschi- SALAMANDRA, s. f. (salamandre); Sa--
SALE D'ASILE , s. f. Sale d'asile, salle où coraçées. V. Sal, R. lamandra, ital. esp. port. cat. Salamandre,1'
l'on reçoit les enfants qui trop jeunes, ont SALADETA, s. f. (saladèle). Dim. desa.- un des noms de la salamandretriton. V. Ala-4'
besoin "d'être surveillés et où on les garde lada, petite salade. V. Soi, R. brena,
pendant le jour. SALABETAS,s. f. (saladétes).Jeunes lai- Éty. du lat. salamandra, dérivé du grecïi
La première idée de cette utile inslilulion
est due à madame la marquise De Pastoret,
tues bonnes à transplanter. V. Sal, R.
SALADIER, s. m. (saladié); Saladeira,
gaXa|j.àvSpa (salamandra), m. s.
On donne le même nom,
'
dans les environs-
en 1825. ' port. Saladier, espèce de plat ou de jatte où de Nice, el probablement dans plusieurslieus;t
SALABIDA, s. f. (salabide). Updes noms l'on sert la salade. de la Provence : •!
que porte, en Languedoc , le melet. Voy. Ély. de salada et de ier. Y. Sal, R. 1° A la salamandre tachetée, Salamandra'^
Sauclet.
SALABICOUS, OUSA, ODA, adj. (sa-
SALADOUIRA, s. f.. (saladôuire). Voy. maculata, Laurenti. i
Saladour. 2° A la salamandre noire, Salamandra-i
labicôus, ôuse, ôue). Savoureux, qui a un SALADOUN, Alt. de Celadoun,\. c. m. alrâ, Laur. qui ne parait qu'une variété de la
]1
Les marais salants sonl composés d'un jaillir, élancer, sauter, bondir, saillir. ' Couvrir, envelopper: Se sallar d'un manlel, ^;
grand réservoir qui communique avec la mer, Ëty. du lat. salire, s'affubler d'un manteau.
m. s. V. Salh, R. pochés.
>]
et de marais, proprement dits, divisés en SALISSENT, ENTA, adj. (salissèin, Uous sallals ou issalhals, oeufs ^
compartiments par le moyen de petites einle) ; SALICHEHT. Salissant, anle, qui V. Eissalhat. i"
,
meulon ou monceau de vieux.
sur un
SALIT, EOA, adj. et p. vl. Sorti, ie, SALME, s. m. vl. Salmo, esp. ilal. Salm,v>
AIRES les plus petits bassins carrés.
, lance dehors. Y. Salh, R. cat. Psaume.
ALTERNONS, les levée» qui soDt à U
u-imrse de» SALITRE,s. ni. (salilré); Salitre, porl. Liber de salms, psautier. <
marais salants. SALMEIAR, vl. Salmejar, cal. Salmear,*
ANGELOTS le» cuiller, et fer esp; V. Salpclro. ilal. Psalmodier t
,
l'ccutae du sel.
aye« Uequelle» on retire Ély. Aller, de sal-nitre. esp. port. Salmeggiare ,
Y. Sal, R. V. Psalmoudiar. i
SAL SAL SAL 1123
SALMEJAR, vl. Salmejar, cal. Saïmear. SALPETRIERA, V. Saupetriera el Sal, Ëly. AU. du lai. saxifraga, saxum fran~
Salmeiar. Rad. go, je romps la pierre ; parce que ces plante*
e5p, Y. psalmodie,
SALIUERA, vl. Il ou elle SALPETRO , V. Saupetroel Sal, R. croissent ordinairement dans les fentes des
SALPICAR , v. a. vl. Salpicar, cat. port, rochers el des pierres, on a cru qu'elles le»
SALMIERA, s. f. (salmiere), dl. Voy. esp.. Saupoudrer, éparpiller. V. Saupoudrar fendaient.
Swmiere. Ely. de sa/, sel, el depoudrar. SALSISSA, dl. SALCISSA.SaisiVsa, cal. V.
SALMIGOONDIS m. s. (salmigoundis). SALPRES.dl. Salpres, cal. V. Sauprcs Saucissa.
,
Salmigondis, ragoût de plusieurs sortes de elSal, R. ' SALSISSIER, s. m. (salcissié), dl. SALSI-
viandes réchauffées; discours, ouvrage de lit- SALPUSCAR, vl. Saupoudrer. V. Sau- CIER. Salsiljer, cat. Charcutier, v. c. m.
lérature où sont entassées, sans goût, des poudrar elSal, R. Éty. de Vital, salsiccia, saucisse, eldeùr
choses qui n'ont aucun rapport entre elles. SAL QUAR, expr. adv. vl. Si ce n'est, litt. qui fait de lasaucisse. V. Sal, R.
Ély. du lat. salgama-condita, fruit, lé- excepté que. SALSUGINOS OZA, adj. vl. Salsugi-
du sel pour être con- SALS, SATJS, radical dérivé du latin saîta;, ,
noso, ilal. Salsugineux, qui a le goût du sel.
gumes préparés avec
tervés. V. Sal,-R. salicis, saule, formé de salire,s'élancer,par- Éty. du lat. salsuginis, m. s. V. Sal, K.
SALMIS, Y .Salmigoundis. ce que cet arbre croit rapidement, ou selon SALSUGIROZ vl. V. Salsuginos.
SALMISTA, vl. Salmisla , cal. Voy. M. Thèis, du celt. sal, proche, elde Us, eau. SALSUGINOEITAT, ,
s. f. vl. Salsusi-
Psalmislo. De salicis, gén. de salix, par apoc. salie; nosité, qualité de ce qui est salsuqineux.
SALMITE.s. m (salmilé), dl. Le rendez- d'où : Salic-ina. V.Sat.,R.
cligne muselle, Sauvages, De salie, par sync. de i el changement de SALTERI, s. m. vl. Sallerio, porl. ilal.
vous du jeu de
l'auto, le change. Douj. c en s, sais; d'où : Sals-e. esp. Salteri, cat. Psallérion.
SALMO s. m. vl. Salmo, cat. Salmon , De sais, parle changementde lea u,saus; Ély. du lat. psallerium, m. s. V. Psaume.
esp. Salamone,
,
ital. Saumon. V. Saumoun. d'où: Saus-e, Saus-et, Saus-eda,Saus-eri- SALTIERS, s. m. vl. Sallerio, esp.
na, Saus-in, Saus-enc, Saus-er, Sauz-er, Psaulier. V. Psaume.
Haphsgran gaug
nrcn 1 gran salmo .... 1 pescayre, cant Sauz-e, Sauv-e, Sol-e, Soouz-eta.
que cant pren 1
SALTIMBANCO s. m. (saltimbanque) :
SALS, ALSA, adj. vl. Salso, anc. esp. SATJTIMBAKCO , sACTiMBABCA. , Saltimbanc, cal.
salda. Y. et Vert. port. ilal. Salé, ée. V. Salai. Saltimbanco, ilal. esp. port. Sallimbanque
Ély. du lat. salsus, m. s. V. Sal, R. bateleur. V. Charlatan Breguctian. ,
SALMODIA, vl. V. Psalmodia.
et
SALS, s. f. dl. V. Sal, Sau el Sal, R. Éty. de Vital, saltimbanco, fait desaiiare
SALKOUN, dl. (salmâu). V. Saumoun. En vl. sauve. inbanco, sauter sur un banc , monter sur
SALNITRE , s. m. vl. Salnilre, cat. S'ALS, vl. Pour si als, si autre. les trétaux ; d'où l'esp. Salta en bancos.
Salm'lro, ilal. Salilre, esp. port. Sel de nitre,
salpêtre, V. Saupetro.
SALSA, s.f. vl. Sauce. V.Saussa et Sal, Y. Salh el Banc , R.
Rad. SALUAR, et
f.ly. du lat. salnitrum, m. s. V. Sal, R.
SALSAPERELHA, s. f. (salsapareille) ; SALUAT, syn. de Saludar , Saludat,
SALOMON, nom d'homme (saloumôun); Salsapariglia, ital. Sarsaparella,cat. Zar-
Salomone, ilal. Salomâo ou Salamao port. zaparrilla,
v. c. m. et Salut,, R.
esp. Nom par lequel on désigne SALUBRAMENS, adv. vl. Salubrement,
Salomon. la salsepareille officinale, Smilax salsapa- cat. Salubremenle, ilal. Salubrement, salu-
L'Église honore la mémoire de 4 saints de rilla, plante de la fam. des Aspéragées qui tairement.
ce nom. le 13 mars et 25 juin. croit dans les contrées méridionales de Ély. de salubra elde mens. Y. Salut, R.
SALONINGS adj. m. pi. (salonins). l'Amérique,au Mexique, au Pérou, dans le SALUBRITAT , s. f. (solubritâ); Saiu-
,
Nom qu'on donne, à Nice, aux oliviers qui Brésil et la Virginie. brilà, ilal. Salubridad, esp. Salubridade,
«'élèvent peu, et donl on peut cueillir les Éty. du lat. salsaparilla, formé de zarza, porl. Salubrité, qualité de ce qui rend une
"lires sans le secours d'une échelle. Voy.
Saurins. ronce, arbuste épineux, en espagnol. chose salubre.
Cetle plante, donl nous ne connaissonsque Éty. du lat. salubrilalis, gén. de salu-
SALOP, OPA, s. (salôp, ope). Souillon, la racine, dans le commerce, fut envoyée en britas,
«alope, malpropre, prostituée, en parlant Europe m. s. V, Salut , R.
d'une femme impudique, qui fait des salo-
par les premiers Espagnols qui habi- SALUDABLAMENT, adv. SaludabU-
peries.
tèrent le Pérou. ment, cat. Saludablcmcnl,esp. Y. Saluta-
Ély. V. Sal, R. 2. On nomme pârigline, le principe immé- riament.
diat qu'elle contient. SALUDABLE , ABLA, adj. vl. Saluda-
SALOPA, s. f. (salope) ; MARIA-SALOPA SALSAR, v. a. (salsâ); SOLSAB, dl. Goû- ble, cat. esp. Saudavel, porl. Salutcvole,
,
nuoim. Drague, ponton, mécanique pour ter d'une sauce, tremper dansla sauce. Voy. ital. Salutaire, profitable. V. Salulari et
recarer les ports, pour enlever les boues qui Saussar el Sal, R. Salul, R.
les encombrent.
SALSAÏRON, s.m. vl. Saucier. Y.Sal, R. SALUBABOR, vl. V. Saludaire.
Ely. Ainsi nommée à cause de l'usage SALSE, s. m. (sâlsé) ; Salser, cal. Salce, SALUDAIRE, adj. (saludaïré) ; SALUDA-
qn'onenfait. V. Sal, U. 2.
esp. Un des noms languedociensdu saule. V. DOB. Salulalore , ilal. Saludador ,cat. esp.
SALOPARIA, s. f. (saloparie) ; SALODPA- SauzeelSals, R. Saudador, port. Salueur, qui salue beau-
«» Saloperie. V. Porcaria. SALSEIROON,dl. el vl, V. Saliera et coup,
%. de salop el de aria. V. Sal, R, 2. Saucier. Ëly. du lat. salulator ,m. s. V. Salul, R.
SALOPASSA,s. f. (saloupâsse). Augm. SALSEZA, s. f. vl. Salsezza, ilal. Salure. SALUDAR , v. a. (salua) ; SALDAB, LEVAB-
inalnpa. Y. Sal, R. 2. Ély. du lat. salscvo, m. s. V. Sal, R. LOU-CAPEOTJ.
Salutare. ilal. Saludar, esp.
SALOPETA, s. f. (saloupèle). Dim. de SALSIER, s. m. (saisie), dl. et g. Saise- cal. Saudar, port. Saluer,extérieurede honorer quel-
ci-
«lopa.pclile salope. V. Sal, R. 2.
ra, cal. esp. Saucière , vase dans lequel on qu'un par quelque marque
SALOUIRA, s.f. (salôuire) d. de Barc. sert les sauces. vilité. V. Capeou el Salut, R.
,
«>t>iiiGEA. Chenal dans lequel on donne le sel SALSIFIS, S. m. (salsifi) ; SARSIFI, SACIFIC, Éty. du lai. salutare, m. s.Y.Salud, R.
aux brebis. Salsifis commun. SALUDAT, ABA, adj. et p. (saludâ ,
% V. Sal, R. SALSIFIS..
Éty. de sal. âde); SALUÂT. Saladado, esp. Salué , ée.
SALOUN, s. m. (saloun) ; Salo- C'est aussi le nom qu'on donne au Trago- Ély. de salul et de al. Y. Salul, R.
SAROEK.
««,ital. Salon,
esp. Salao, port. Salon, pièce pogon pofrifolium , Lin. à Montpellier, SALURA , Salsugam, porl. Sync. de Sa-
Ounappartement, qui est ornée et qui sert à d'après Gouan et aux barbe-boucs en ladura . v. c. m. et Sal, R.
recevoir compagnie, à jouer, à
se reposer.
,
général. V. Barba-bouc. SALUS, pour salut monnaie. V. Salul,
%• de sala et de oun, petite sale. SALSIFRANHA, s. ,f. vl. Saxifragi, Rad.
SALPASAR, vl. Saupoudrer, passer au port. Saxifragua, cal. Saxifraga, esp. Sas- SALU1 SALtD SALTJ SALV, SATJV , SACR,
, salus,
radical pris, du latin
,
«1. V. Saupoudrar el Sal, R. sifraga, ital. Saxifrage, genre déplantes. salutis, salut,
"SAT. SAL SAL-
H9.A .
fait dans certaines occa- port..ilaI. Sauvement, salut, conservation
eanlé, et dérivé du grec câoç, (saos), sain et ticulier que l'on félicité, salut, sûreté.' '
sauf, entier; d'où : aadco (saoô), sauver, si°ns- La Salutation
. Angélique
, ... ., que 1„ on
prière Ély. du lat. salvare et de ment. Y. Salul, R.
préserver de tout danger , el les Sous-Radi- ,
SALVAN , adv. vl. Salvante, esp. Sauf '
salubris dit en l'honneur de la Sainte Vierge, plus
caux latins : salularis, salutaire ; , connue sous le nom de Ave-Maria. sauvant; sûr, assuré. V. Salut, R. '
talubre; salvus, sauve, sauf. Éty. du lat. salutationis, gén. de salu- SALVAR, v.a. vl. Salvar, cat. Il s'em-
De salulis, gén. de salus , par apoc. sa- tatio, de salut et de ation , action de ploie comme préposition dans le sens de
lut; d'où: Salut, Salut-ari, Salut-alion. saluer. ou V. Salut, R. sauf, mettant à part. V. Sauvar.
,
De sa(uf, par le changement du t en d , IVA, adj. vl. Salutatif, Salvan s'onor, mettant à part son honneur.
salud; d'où : Salud-ar , Salud-able, Sa- ive.SALUTATIU,V. Salut, R. SALVAT , ABA, vl. Salvad, cat. Voy"!
lud-al, Salud-aire. SALUTZ, vl. SALIJIA. Saluées, ville du Sauvât.
De salud, par la suppression du d, sala ; Piémont. SALVATGIAMEN, vl. V. Salvatjamen.
d'où : Salu-ar, Salu-al.
De salubris, par apoc. salubr; d'où: SALV, adj. vl, SALF, BAL. Salvo, cal. SALVATEO S. f. vl. SALVÀCIOH. Sâlva-
,
esp. port. ital. Sauf, sauve , sauvé. cion, esp. Salvaciô cat. Salvaçâo, port. 1
Salubr-e, Salubr-itat. Éty. du lat. salvus m. s. V. Salul, R. ,
Salvazione, ital. Salut. ' '
De salvus, par apoc. salv; d'où : Salv, , Éty. du lat. salvalio, m. s. Y. Salul, R. !
Salv-ador, Salva-menl, Salv-ar, Salv- SALVA, s. f. (salve); Salva, ilal. esp.
ator, Sal, Salba-ment, Salv-ia. port. cat. Salve, salut militaire qui se fait SALVATJAMEN, adv. vl. SALVAJAHKK] '
De salv, par le changement de e en M, par la décharge simultanée d'un grand nom- SALVATGIAMEK. Sauvagement, amèrement
d'armes à feu. rudement. ''
sauv ; d'où : Sauv-a-garda, Sa««-aire, breÉty. SALVATOR, s. m. vl. Sauveur. V. Sal- '
Sauva-ment, Sairj-ar, Sauv-e, Sauv-i , du lat. salve , salut. V. Salul, R.
Sauv-ur. SALVAGEON, vl. Salvacion, esp. V. vaâor , Salul el Salut, R. >
Saub, Saub-adour. dor , cat. esp. port. Salvalore, ital. Sauveur, SALVGONBUCH,s. m. vl. Salvo con-
SALUT, s. m- (salû) et impr. SALDS. Sa- conservateur. ducta cat. port. Salvocondotto, ital. Sal- '-
,
lut , ancienne monnaie qui avait cours sous Éty. du lat. salvalor, m. s. Y. Salut, R. vocondielo, esp. Sauf-conduit. V. Salut, R. <
Charles VI, en 1421, ainsi nommée parce Il est quelquefois adjectif: Filhs salvaire, SALVE , vl. Sauve, ville du Languedoc.
que la Salutation Angélique y était repré- fils Sauveur, Jésus-Christ. SALVEEA, adj. vl. Sauvée. V. Sauvada '-
sentée. V. Salut, R. SAL VAG SAOVAG radical pris de l'ita- el
Salai, R. i
SALUT,s. m. (salû) ; anc. f. SAOVAMEIÏT, , ,
lien selvaggio, sauvage, et dérivé du latin SALVE-REGINA , s. m.
Salve, port t
tylva ou silva , bois , forêt. esp. Ces mois sont le commencement d'une c
SALVAMETiT, SAUBASSION , SAU VASSIOEN , S ALUD.
Salule, ital. Salud, esp. cat. Salvaçâo , antienne en l'honneur de la Sainte Vierge, n
De salvaggio par apoc. salvag; d'où : dont
port. Salut , conservation , rétablissement ,
Salvag-e, Salvagg-ina, Saboalg-e, Sal- à Sainton attribue mal à propos, la composition t
dans un état heureux et convenable : félicité Bernard, puisque selon le Dict. des;
vai-es, Salvaiz-ina, Saubaljunn-cs, Sal- Orig. de 1777, in-8°, Ademarou Aymar qui,;
éternelle. bag-e, Salbage-un.
Éty. du lat. salulis, gén. de talus m. s, vivait XI™* siècle, en est l'auteur. V. Sa- '•'
, De salvag, par le changement ordinaire lut, R.au I
Y. Salut, R. de e en u, sauvag ; d'où : Sauvag-e, Sau-
SALUT, S. m. (salû) ; VOTRO , BEVEBAKÇA, Selon d'autres, Hermand, surnommé le 'r\
vage-un, Sauvageun-a, Sauvag-i, Sau-
Salut, Cat. SalutO, Raccourci, religieux de l'ordre de saint Be-
CAPELADA, SABAROEINADA. vag-ina, Selv-a. noît, composa cette hymne vers l'an 1060, le r'.
ital. Salutation et Saludo, esp. cat. Sau- SALVAGAKDA, vl. Salvaguarda, cat.
daçcio, port. Salutation, salut, action de V. Sauva-garda et Salut, R. Dict, des Baies Vatlribueà Pierre de Monlo-"
saluer la cérémonie du salut; décharge
, faite SALVAGARDIA, vl. V. Sauvagarda ro, évêquede Composlelle. :
d'artillerie pour saluer. el Salul, R. SALVESTRE, nom propre, d. vaud. Syl-t.
Ély. de salulis, gén. de salus, m. s. Y. SALVAGE , s. m. (sah'âdgé) ; SALBAGE
vestre, v. c. m. ''
Salut,R. Salvatge, cal. Salut, ,
protection, SALVETA , s. f.'vl. SATJBETAT. SalvedaâjLl
SALUT, s. m. vl. Épllre amoureuse des
EABBAGE.
défense ; sauvage. esp. Salvedat, cat. Santé, raison, bon sens, ;;
troubadours qui commençait par une saluta- Ély. de la basse lai. sahamentum. Voy. sauvelé, protection, sûreté. V. Salut, R. gi-^'
tion à la dame dont le pôëte faisait l'éloge. Salul et Salvag, R. SALVEYRINA, s. f. vl. Sauvagine,
V. aussi. Donaire et Salut, R. bier. V. Salvaggina et Sauvagina.
SALVAGE , v|. V. Salvatge. SALVI, vl. Sauge. V. Sauvia.
SALUT , (salû) ; SARDT. Sanlé, profit, SALVAGGA, adj. f. vl. Sauvage. Voy.
u
bonne fortune : Bonasalul li fougue, grand Sauvagi, ea et Salvag R. SALVIA, vl. Salvia, cat. esp. ital. Salvag
bien lui fasse : A voslra salul, à votre sanlé ; V. Sauvi.
Bona salut, bonne santé, tant mieux pour
SALVAGGINA,s. f., vl. SALVAZIKA, SAL- port. c
VAIEIKA, SALVEYRIKA. Salvalgina, cat. Sau-
Salvia dizo li melge,
lui. Y. Salut, R. vagine. V. Sauvagina el Salvag, R. Val contra lo mal de fetge. .I:
L'on a troou quand l'on a salut. Prov. ËALVAGNARGUES V. Sauvegnar- Brev. d'Amor. c
,
gues.
SALUTACION, vl. Salulacio, cat. V. SALVAIES, vl. Pour salvages, Voy. titeSALVEETA, s. f. vl. Dim. de *ali>i«, pe-iL
Salutation. Sauvagi et Salvag, R. sauge. V. Salut, R.
SALUTARI,ARIA, adj. (salulâri, ârie) ; SALVAIRE, v. langu. Yoy. Saumr et SAM (J;
Salutare ilal. Saludable, esp. cat. Sauda- Salut, R.
vel, port., Salutaire, utile à la santé, à la SALVAIRE, vl. Y. Salvador. SAMACEU, IVA, adj. vl. Saumàlre. [f
conservation ; qui peut sauver d'un dom- SALVAISINA, vl. V. Salvaggina et Ély. dulat. salmacidus, m. S. ':
mage, d'un accident. Sauvagina. SAMBEC , V. Sambic. -.l
Ély. du lat. salutaris, qui est bon à la SALVAJAMEN, vl. V. Salvatjamen. (sambedjâ). Attirer^
SAMBEGEAR,
santé. V. Salut, R. SALVAMEN, adv. vl. Salvamente, esp. les oiseaux.Désanat.v. a. j- 1
SALUTARIAMENT adv. ( salularia- ital. Salvamenl, cat. Salutairement, profita- Ély. de sambuc, chalumeau,appeau.
méin). Saludablement, cat.,
Saludablemente, blement, avantageusement. /^;:
Saudavelmenle, SAMBEGEAR, v. n. (sambedjâ), et
SAMBEIAR , SAMBEJAR. Essaimer, jeter, \
esp. port. Salutevolmenle Ety. de salva et de men pour ment. Y
ilal. Salutairement. V. Salul, R. Salut, R. ,
SALUTATION, s. f. (salutalie-n) ; Sa- action des abeilles lorsque, d'elles-mêmes,«
SALVAMEN s. m. vl. V. Salvament. elles changent de ruche ou s'envolent en colo-w
lutazione, ilal. Salutation, esp. Saudaçâo, ,
SALVAMENT, s. m. vl. SALTAMEK. Sal- nie; convoiter quelque chose, terme de Mar-^
port. Salutaciô, cal. Salutation, 6alut par- vament, cat. Salvamiento, esp. Salvamento, seille. Gare. I|c
SAM SAM SAN iioK
SAMBEQUIER,s. m. (sambequiér). V. f CODLODBRIGKIEB,
; CHAGDT, SAHDÇOIEB. SambUCO, De sanus, par apoc. san ; d'où : San
Sambuquier. ital.
i Sauco, esp. mod. Sabugoet Sabuguei- San-a, San-ar, San-el-ous, San-ic, San-
SAMBEQUIN, s. m. (sambequin). Same- ro, port. Sabuco, anc. esp. Sureau, sureau icla, San-ilal,San-tat, San-ador, As-san-ir,
nuitii sorte de vaisseau
marchand turc, dont commun, Sambucus nigra, Lin. arbre de la As-san-a, As-san-ar, As-san-ah
né
on se
sert que pour aller lerre à terre. fam. des Caprifoliacées, commun partout. V.
SAN, Pour Sang, v. c. R.
SAMBET, Avril. V. Sambic. Gar. Sambucus fruclu nigro, p. 422. SAN, San, esp. Pour saint. V. Sant et
SAMBET, s. m. (sambé). Bruit, vacarme. Éty. du lat. sambucus, formé du grec Sanct, R.
Aub' aavSùy.i) (sambukê), instrument de musique SAN, nom de nombre, vl. Alt. décent,
SAMBIAIRE,V. _ ,.
„T Sambic. que l'on fabriquait avec le bois de cet arbre,
(sambi) v. c. m.
SAMBIC, s. m. ; SAMBIC, SAMBET, d'où sambuc, el de la term. ter; d'autrespré- SAN, ANA, adj. (sân, âne) ; SAKIC,
Appelant, oiseau qui appelle, qui tendent que sambucus, vient d'un mot arabe Sano, ilal. esp. Sâo, porl. SAKSE,
SJBBIAIBE. SAKCHIER. Sain,
fait venir les autres dans les
filets ou sur les qui signifie purger. aine, qui est en santé, qui n'a point de vice
gluaus. La vertu émélo-cathartique de plusieurs morbifique; entier, en bon étal, en parlant
Éiy. du grec cafifôy.if) (sambukê), instru- parties du sureau, et particulièrement de sa des fruits et des choses ; salubre.
ment de musique semblable à une harpe, ou
seconde écorce ou liber, était déjà connue Ety. du lat. sanus, m. s. V. San, R.
du lat. sambucus, joueur de
harpe. d'Hippocrate. SANA, s. f. vl. Champs, V. Champ; pour
SAMBILHAR, v. n. (sambillâ). Appeler, On nomme bimbelols, les petits jouets marais. V. Sagna.
on ledit des
oiseauxque les chasseursexcitent d'eafanl que l'on fait avec un morceau de SANAC10, vl. V. Sanalion.
dans les cages pour les faire chanter. moelle de sureau et un plomb.
SAMBUQUIER PICHOT OU FER, V. SANADELA, (sanadèle). Nom qu'on don-
Éty. de sambic, sambilh et de ar. ne à l'oseille, dans le déparlement du Tarn.
Essaimer. Gare. V. Eissamenar. Saupuden. V. Oouselha.
SâMBIQTJIER, Y. Sambuquier. SAMBUS , d. de Carp. V. Sambuquier. SANADOR, adj. vl. Sanable, esp. Gué-
SAMBOUGNA,s. f. (sambôugne). Cor- SAMDE , s. m. (sândé) ; SAKDE, d. de Barc. rissable, curable. V. San, R.
Samedi. V. Dissala et Di, R.
nemuse. SANADOR, s. m. vl. Sanador, esp. cat.
SAMBOUTIKENT, s. m. (sambouti- Ety. Ce mot ne paraît être qu'une altéra- So,natore,ital. Guérisseur,qui guérit.
mein), dl. «AMBOTAKEKT. Secousse, ébranle- tion de samedi, par la suppression de e et le Ely. du lat. sanalor, m. s. Y. San, R.
ment. changemenlde i en e. SANADURA,s. f. (sanadûre), dl. Repri-
SAMBOUTIR, dl. V. Saboulir. Grand sande, on donne ce nom à Barce-
se , renlraiture, coulure de ce qui est ren-
SAMBRA, s. f. (sàmbre). Nom qu'on lonnelle, au second samedi après les foires du trait.
donne, à Caussols, Var, à des creux ou espè- premier lundi de juin et du trente septembre, Ety. de sanad, guéri, et de ura. Y. San,
ces de réservoirs qu'on trouve naturelle-
le lendemainde saint Michel, parce que ce Rad.
ment dans les rochers et qui se remplissent sonl deux gros marchés. SANA-GRIL, s. m. etf. (saine-gril), d.
de l'eau de la pluie. Eau qu'on emploieensuite SAMENAIRE, V. Semenaire. baslim. Au propre, châtre grillon ; fig. avare,
pour abreuver les bestiaux. SAMENAR, V. Semenar, i
sordide. V. Pissa-vinaigre.
SAMBUC,s. m. (sambûc) ; SAHBOCA. Nom SAMENAT, V. SemenalelSemen, R. SANAIRE , s. m. (sanâiré), dl. Pour châ-
qu'on donne, en Provence, selon l'auteur de SAMENTERE, V. Cementeri. treur. V. Crestaire et San, R.
laSlal. des B.-du-Rh. à plusieurs monta- SAMET, s. rn.vl. Xamete, esp. Etoffe de SANAMENS, adv. vl. SAHAMEKT. Posi-
dont les sommets, très-rapprochés, ne soie ; velours, Salin, v. c. m. bysse, lin très-
tivement.
gnes
laissent entre eux qu'une espèce de porte ou fin, vêtement,manteau. SANAMENT, adv. (sanamein) ; Sana-
de brèche comparable à quelques égards, à SAMOUADAS, D'Astros se sert de ce mente, ilal. esp. Sâmcnle, port. Sainement,
unponl levis; fig. passage dangereux, coupe- mot pour indiquer les semailles. V. Seme-
d'une manière saine ; fig. judicieusement, se-
gorge.
nalhas elSemen, R. lon la droite raison.
Ëly. du grec soc|J.&>Ç (sambyx), machinede SAMOUAR,dg. V. Semenar el Semen, R.
SATiZOUAT, md. V. SemenalelSemen,R, SANAR, v.a. (sanâ); Sanar, esp. port,
guerre équivalent à un ponlievis. Égout. anc. cat. Sanare,ital.Guérir, rétablir un ma-
SAMBUC, s. m. Montagne. SAMPA, s.f. (sômpe), dl. Voy. lade. V. Guarir.
SAMBUC,s. m. vl. Nom ancien du su- Esgoul. Ély. du lat. sanare, m. s. oude san et de
mais SAMPA A, espèce de particule affirma-
reau, V. Sambuquier et Sampechier; San,
il a été donné à plusieurs montagnes et à plu- tive (sampâ), qui signifie sans doule, dans le l'act. ar, litt. faire ou rendre sain. V.
dl. et qui paraît formée desanseîdepas. Rad.
sieurs hameaux. V. le mol précédent. Sanar lous debasses,d\. boucher les trous
SAMPA, s. f. (sâmpe), dl. un égout. V.
Ely. du lat. sambucus. des bas, en reprendre les mailles.
Il désignait aussi une harpe, un chalumeau. Esgout. SANAR, Pour saigner. Voy. Saunar et
SAMPAIAS, V. Sambeiar.
SAMBUC, s. m. vl..Sambuca, port. esp.
Sarnbuqoe, harpe, chalumeau. SAKPALHAR, Gare, SAMBILBAR. Voy. Sang, R.
SANARI, nom d'homme (sanâri), et imp.
Esparpalhar.
Ely. du lat. sambuca, m. s.
SAMPECHIER, et SEKABI. Nazaire.
SAMBUC-BOSA,s. f. Un des noms de la V. Sambuquier. Ély. du lai. Nasarius.
SAMPIQUEER, i
boule déneige,
en Languedoc. V. Boula-de- SAMSON, nom d'homme, SAKSOK. Sanso- Pair. Saint Nazaire, martyriséà Milan, au
Migea.
ital. Sanson, esp. Samsao, port. Sanson premier siècle, dont l'Eglise fait mémoire, le
SAMBUCA, s. f. vl. Sambuca, esp. port. ne, 28 juillet, ou de saint Nazaire , martyrisé à
et Samson.
Sambuque,sorte de flûte.
L'Église honore la mémoire de Samson, Rome, vers l'an 309, avec saint Nabor, saint.
Ely. dulat. sambuca, m. s. de sambucus,
le 5 août et celle de Sanson le 27 juin. Cyrin el saint Basilide, dont la fête se célèbre
parcequ'on la faisait avec des cylindres de SAMUEL, nom d'homme (samuèl); Sa- le 12 juin. ANA, adj. et
sureau, comme le prouve le passage suivant muele, ilal. Samuel. SANAT, p. vl. Sanada,
de l'Elue, de Las Propr. Sauc... del fust si
Éty. ? esp; Guéri, ie, sensé, ée;eunuque.
{a m islrument dit sambuca.
saints de Ély. du lat. sanafus, m. s. V. San^, R.
SAMBUCA, Passage dangereux, où l'on L'Eglise honore quatre ce nom,
les 4 décembre, 17 juin, 8 et 13 octobre et SANATION, s. f. vl. SAHACIO. Sanazio-
court risque d'être arrêté. V. Sambuc.
SAMBUCAR, v. a. (sambuca). Arrêter, 16 février.
ne, ital. Guérison, cure.
Ély. du lat. sanationis, gén. de sanalio,
yuler, assassiner
sur le grand chemin. Gare. SAN
SAMBUQUIER, s. m. (sambuquié); SAM- m. s. V. San,R.
SAN, radical pris du latin satins, sani, SANATIUjIVA, adj. vl. Sanativo, esp.
•tÇOIIR, SAMFECH1EB,SAMBirvoiEB, SAHDUC, FAD"
sain, qui est en sanlé, qui se porte bien, et port. ital. Curalif, ive, propre à guérir. Voy.
VHU, SAHCS, SABC, SICICAR, SOUr.I, BOOMBAB-
dérivé du grec ^=toc (saos), 6ain et sauf. San,R.
"ItlH,fOIC, BOUMBABDIEB, COOLOBBRINIER,
SAN SAN:
1126 SAN ,
Celle façon de parler vient de ce qu après SANG, SANGUIN, SAGD, radical denre du '
SANBUC vl. V. Sambuc. f
latin sanguis, sanguinis, sang. -{
,
SANC, s. f. vl. Santé, v. c. R. avoir dit là préface d'une voix haute, le prêlre
la baisse pour dire sanclus, sanctus, elc. De sanguis, par apoc. sang; d'où : Sang,>
E tûnla sanc osparsa e tant servel rr0n7.it. SANCX, vl. V. San<7, R. Sang-sua, Sangu-et, En-saunar, En-san-
' i
Et tant ne sang répandu et tant de cejveauï froncis. SANDALA, s. f. (sandale) ; Sandalia,esp, glent-ar.
Hist. Croili. Alb. V. 4279. port, cat- Sandale, espèce de chaussure qui De sanguinis, gén. de sanguis, par apoc. *
SANC, nompr.vl. Sanche. ne consiste qu'en une semelle attachée au sanguin; d'où : Sanguin, Sanguin-a, San-$
pied avec des courroies el des rubans, de sorte guin-ari, Sanguin-iera,Sanguin-ous,Coun- C
SANCA, s. f. vl. Cothurne, main gauche. sanguin, Coun-sanguin-ilat.
SANC-BE-BRAGO, vl. V. Sang-dra- que les doigts du pied restent à nud ; petit ''.],
SANCSSUGA, vl. V. Sangsua. produite par le genévrier, mais que Rrous- Par le repos, le sang se sépare en deux Ï'
parties: l'une liquide, qu'on nomme sérum; i'
SANCT , A, adj. vl. SAKT, SAKB, SAIKT,SAH- sonnel dit provenir du Thuya arliculata,
TAK, SATH. Ce mot prenait l'art, fém. quand il Desf. arbre de la fam. des Conifères,qui croît l'autre solide, appelée caillot, qui est lui-. ;;t
précédait un nom propre de saint, parce que dans le royaume de Maroc. V. Desfonlaines, même composés de la matière colorante où •.';.
festa, élait sous-entendu ; c'est ainsi qu'on Fl.Alt. t.2, p.353. cruor el de la fibrine. <r
disait Vautra sanh Joan pour Vautra festa Éty. du lat. sandaraca dérivé du grec Faire de marrit sang, Tr. se faire de r. \
de sanh Joan. V. Sani. ,
cavSapay.T) (sandarakè), nom de l'arsenic rou-
mauvais sang, ,;;
SANCTAMËNZ, adv. vl. V. Lou sang n'es pas de l'aigua, un père
San(a?)iejit.
SAKHTAMEJS. ge qu'on a appliqué, on ne sait pourquoi, à aime toujours ses enfants, Pr. bas lim.
celte résine. D'Astros fail le mot sang du genre fém. ~1
SANCTETAT, S. f. vl. SAKCTEZA, SAKC- SANDAT, vl. V. Santal.
TOR, SAKTEZA, SAKCTITAT. Sainteté, dévotion. SANDE, V. Samde et Di, R, E coumo la sang de mas beos.
V. Sanlèlat. SANDEBARAT, s. m. (sandebarâ)
'-'->
Ély. du lat. sanclilatis, gén. de sanclitas. ; SAB- Et comme le sang de mes veines. '' !:
Tromperie, baratterie, fourberie.
Y. Sancl, R. DIBABRAT.
V. Barat, R. La circulation du sang fut découverte par i':i
SANCTEZA, vl. V. Sanclelal. SANDIN,'s. m. (sandïn). Espèce de ju- Harvcy en 1619. ,,.!
SANCTEFIAR, et. ron. V. SandiselSang, R. SANG-EEcoD, EDA, adj. (san-begû, ûde), si-
SANCTÏFICAR, V. a. vl. SAKGTIFIQOAR. SANDIS , (sandis) ; SAKDIH, SAKJID. Espè- d. bas lim. Au propre, dont le sang esl bu, .-,
Sanctifier, rendre saint. V. Sanlificar.
SANCTIFICAT OU SANCTIFICA adj. et p. ce de juron très-familier aux Gascons, qui qui n'a plus de sang; fig. pâle, blême, glacé ,.'.'
d. vaud. Sanctifié. V. Sanlificat. ,
n'est qu'une altération de sang Diou. Voy. de frayeur. V. Sang, R. ^L
SANNADOUR, dl. Voy. Saunadourel charnues qui leur pendent spus la gorge. V. Aquol es la sanla verilat, c'est la vérité- I
Sang,R. Galielas. pure. ]-.'i
SANNAIRE, vl. V. Sannador. SANSOINA, s. f. (sansôine), dl. Vieille. Una santa briga, une petite miette, _ un -t
SANNAIROLA, dl. V. Sangsua el Sang, V. Viela. ' tant soit peu. :t;
Rad. SANSOINGNA, vl. La Saxe, royaume. L'a sant arimenl, il n'y a rien du tout, -b
Nom
SANNALENGÏÎA, s. f. (sannaléingue). SANSOIRA, s. f. (sansoîre); SAKSOUARA.
Sassoire, pièce du train de devant d'un
Tout lou tant clame doou jour, toute Ia!
journée.
t
it
_ qu'on donne, à Toulouse, au graterpn, car-
V. Arrapaman ; et ailleurs, à la garance. rosse, qui en soutient la ûèche. Per Sanl Jean, per sant Peire, per san&i
V. Rubi. SANSOUGNAERE, dl. s. m. (sansou- Anloni, Trad. à la saint Jean, la saint;;.
à
SANNAR, v. a. etn. (sannâ), d. bas lim. gnâiré); SAIOPPUGNAIBE. Joueur de cornemuse, Pierre, à la saint Antoine; on sous-enlend,
.
Répandre du sang, saigner, V. Saunar et de vieille. à la fêle de, et non comme beaucoup disent:;ti
Sang R. d. lim. semer. V. Semenar. Ely. de sansogna, cornemuse,et de aire. pour saint Jean, pour saint Pierre, elc.^-'
On le dit fig. d'un ennuyeux qui répèle qui sont des gasconismes.
,
ËANNETA, dl. V. Sancela. c>
Roular la sannela mettre du vin en toujours la même chose, imitant la monoto- La festa de tous leis sants, elle fut éla-^
, blie, en 837 par le pape Grégoire IV. :'
perce. nie de la cornemuse. > t
Éty. V. Sana, R. SANSOUGNAR, v. a; (sansougnâ), dl. desLe cercle de lumière qu'on voit sur lanim-^ téte^.^
_
SANNIS30UN s. m. (sannissôu) ; SAN- Importuner par des instances réitérées, lar- saints, dans les tableaux, s'appelle
,
.-ÎSSODJT-fie. a toulousain du Paspalum san- der, corner aux oreilles. be, le catalogue des saints fut établi parle."!
- -, «inûté , Dec. Panicum sanguinale Lia. Ety. de sansogna et de ar, faire comme la pape Jean XV, en 987. ,:''
plante de la fam. des Graminées commune,
cornemuse.
SANT, SANTA, adj. Les adjectifs saint .S"
dans les champs, et au Paspalum, daclylon. sainte, joints à un nom de baptême ou pré-jt[
SANSOUGNARIA, s. f. (sansougnarie),
Y. Sen, R. dl. Redite, répétition ennuyeuse. nom, désignent un très-grand nombre dejtg
villes, de villages et surtout de hameaux. <;
SAN SAN SAN 1199
La coutume d'abandonner les anciens pourquoi Faire Sant-Miqueou, est devenu moins du monde ^-seulement,uniquement
noms des
lieux pour leur substituer-ceux du synonyme de déloger. rien de plus. '
natron de l'Eglise ne remonte pas au-delà SANTA-PA.... dl. (sânle-pa). Juron étran- Éty. de sanl et de aliment, pas lé moin-
, qui glé, dit M. de Sauvages ou arrêté à mi-
du Xme siècle ; ce -est cause qu'on ue dre saint aliment. Y.Ali,R.
de grande ville, que deux chemin comme celui de ce ,
trouve presque pas , vers : SANTAiîîENT. adv. (santamein) ; San-
chefs-lieux de département, sous le nom de
saint ou sainte ; qu'il n'y a que 16 chefs-
Par la mort il n'acheva pas. lamcnte, ilal. esp. port. Santamerd, cat.
Saintement, d'une manière sainte.
lieux d'arrondissement qui les portent; tan- Il marque l'élonnemcnt, la surprise cl Ély. de sanla el de ment. Y. Sanl. R.
dis que près de 300 chefs-lieu de canton , l'indignation. SANTAN, adj. vl. Saint. V. Sanl.
environ 5,000 communes et plus de 10,000 SANT-SACBAMENT V. Sacrament el Os- SANTANA, adj. f. Sainte. Gloss. Occif.
hameaux les ont adoptés. Cela lient à ce que tensoir. , Ce mot ne signifierait-il pas plutôt sainte
petites villes se sont formées,
ces villages ou SANT-SODLEOU. V. Souleou sant. Aune? comme on dit encore: -Sanlana d'Apt,
on du
moins considérablement agrandies, SANT-VINCENS Saint Vincent, la fêle de
depuis l'époque indiquée. L'influence de la
pour Sainie Anne d'Api. V. Sant, R.
saint Vincent qui, se célèbre le 22 janvier, SANTAT, s. f. (sanlâ) ; SANITAT. Sanità,
religion y a contribué pour beaucoup, et il est aussi une des grandes époques de l'an- ital. Sanitat, cal. Sanidad, esp. Sanidade,
serait curieux de rechercher pourquoi dans née dont le peuple se sert comme d'un ler- port. Santé, étal de celui qui se porte bien ;
les départements de VArdèche , du Calva- me fixe. étal permanent, libre facile el agréable de
dos, delàCharante-Inférieure, delà Creuse, ,
loujes les fonctions de l'économie.
delaDordogne, etc. les noms de saints y Per sanl Vincent
Ety. du lat. sanilalis, gén. de sanitas.
sont si nombreux, tandis qu'on n'en ren- Cessoun las piégeas ven lou vent.
Y. San, R.
contre presque aucun dans ceux du Jura, Prov. des Cevennes.
du Bas-Rhin, ele. Serait-ce parce que ces
SANTAT , s. f. ou SAKTE. Santé , salu-
SANT'ANA-D'APT Nom de lieu dont on tation qu'on se fait en buvant.
«mirées n'ont été réunies à la France qu'à ,
se sert, dans les environs d'Api, Vaucluse, Ëly. Boire à la santé ou porter une sanlé
des époques plus récentes ?
comme d'une interjection, pour exprimer la à quelqu'un, c'est faire des vosux pour sa
SANT-ALEGRIN, s. m. (sanl-alegrïn), dl.
Homme maigre, leste ; un gueux, un men-
surprise ; juste ciel ! ô mon Dieu. conservation en général, et pour celle de sa
diant.
Éty. de Sainte Anne, patronne de la ville. santé en particulier. V. San, R.
Ély.de sanl el dulat. alacris, gén. de SANTA, (sânte). Interj. qui marque la Cette coutume est Irès-ancienne ; Homère
alacer, leste, alègre. surprise ou la douleur ; certes ! diable I en parle souvent.
SANT-ABGUSITO, s. m. Sainl-Auguslin
Gar. SANT-DIOU-DOOU-JOUR, loc. adv.
, Ély.? Tout le jour, pendant toute la journée.
le dixième des caractères employés dans
l'imprimerie,dont le corps correspond à un SANTA-BABBA, S. f. (sânle-bârbe); San- SANTE, dl. (santé), pour saint, sainie.
ta-barbara , cat. esp. ital. La sainte-barbe , V. Sanl, Sanla et Sant, R.
petit-leste el à une nompareille. Tout le santé baient deljour, tout le long
Ély. Ainsi appelé du livre de sainl Au- le lieu où l'on serre la poudre et les usten-
du jour.
gustin intitulé, La cité de Dieu, imprimé à siles du canonnage dans un vaisseau. Toula la sanla de la neyl, tout le long de
Rome, avec ce caractère en 1467 sous le SANTA-CHOUX s. f. ( sânle-crous). La
, , croix de par Dieu,, la croiselte, l'alphabet. la nuit.
ponlifical de Paul, IL SANTETAT, s. f, (sanlelâ); Sanlilà, ilal.
SANT-CLABE, expr. prov. conservée dans SANTA-DEI , interj. Certes, ô ciel, mon Sanlidad, esp. Sanlidade, port. Sanlcdal,
celle phrase : Tout lou sant-clame doou jour,
Dieu, espèce d'invocation à la sainte Vierge.
Ély. du lat. Sancta Dei genilrix. cat. Sainlelé, qualilé de ce qui est sainl;
tout le long du jour. pureté ; tilre d'honneur et de respect dont on
SANT-CBEBAT, s. m. (san-crebâ). Nom SANTA-MITOCCHA s. f. (sânle-milôut-
, se sert en parlant au pape ou du pape.
par lequel on désigne, dans quelques con- Che) ; SANTA-N1COUTET , MARIA"MICAS, DA-KO" Ély. du lat. sanclilalis, gén. de sanclilas,
trées de la Basse-Provence, la veille de Sainle-nilouche personne qui a
BIS HODIE.
MI, parce qu'on mange ordinairement un air de bonté et d'indifférence , m. s. V. Sanl, R.
pour tout le SANTEZA, vl. V. Sanclelal.
beaucoup plus qu'à l'ordinaire ce jour là. monde qui esl trompenret hypocrite. SANTI-BELLI, s. m. (sânli-bèlli). Sta-
SANT-CBESPIN et
, Ély. Alt. de sanla-ni-toucha, sainte qui
tues en plaire que les Italiens col portent dans
SANT-FBESQUIN, V. Fresquin. ni louche pas, par ironie. les rues en criant sanli-belli (jolis, beaux
SANT-ESTBOPI V. Estropi. SANTA-KICOUTET,dl. V. Sanla-miloucha. saints), d'où leur nom. Fig. personne sans
SANT-JEAN s., m. (san-djân). Nom qu'on
, SANTAL, s. m. (santal). Sanlal , nom mouvement, à flgure plâtrée. Y.Sant, R.
donne, au Vernet, près de Seyne, à la de plusieurs bois aromatiques qu'on dislin- SANTI-EELLIAIRE,s. m. (sânli-bel-
fange des prés, parce qu'à celle que Von re- liâïré). Mouleur en plaire, faiseur de sanli-
cueille et fait bénir le jour de la fête de gue
par leur teinte en blanc , jaune ou ci-
trin et en rouge. belli. Y. Sant, R.
Saint-Jean, on attribue des verlus merveil- Éty. Le mot santal, est arabe, d'où les
leuses. V. Bouens homes.
SANTIEIRE. s. m. vl. Psautier.
latins ont tiré santalum et les Grecs , SANTIFIANT, ANTA, adj. (sanlifiân,
SANT-JEAK Sainl Jean ou fête de saint ânle); Santificant, cal. Sanlificanle, port,
, o-àvtaAOv (santalon) ; les recherches que l'on
Jean, qui se célèbre le 24 juin, est l'une des bois portent à croire que le esp. ilal. Sanctifiant, ante, qui sanctifie.
grandes époques de l'année dont le peuple a faites sur ces Éty. du lat. sanclificus, m. s. V. Sant, R.
K scrl pour terme de certaines conventions.
santal blanc el citrin sonl fournis par le San-
talum album, Lin. arbre de la famille des SANTIFIAR, sync. desanctificar.
Vert ou madu Sanlalacées, démembrée de celle des ona- SANTIFIAT, sync. de sanclificat. v. c.
Sant Jean adu. gres , qui croît dans les îles de Timor et de m. et Sant, R.
Prov. des Cevennes. Solor. SANTIFICAR, v. a. (sanliûcâ); SANTI-
Le sanlal-cilrin ne paraît être que le coeur FIAB et SANCTIFICAR.
Sanlificare, ilal. Sanli-
SANT-JEANET s. m. Nom que le cytise de l'aibre, tandis
que le blanc en formerait ficar, cat. esp. porl. Sanctifier, rendre saint ;
ordinaire porte ,à Allos, qu'il fleurit l'aubier. célébrer suivant la loi religieuse.
parce
ordinairement à ,la saint Jean. V. Ciliso. Le santal rouge est produit par le Plero- Ély. du lat. sanclificare, fait de sancf?',
SANT-MIQUEOU m. OU SAKT-MICHEOD. carpus sanlalinus, Lin. arbre de la fam. des gén. de sanctus, saint, et de ficare, pour
J/itre sant miqueou, , S. changer de logement, Légumineuses. facere, faire. V. Sanct, R. *'''"
oeménager, déloger. On a relire une matière coloranle particu-
_ .. SANTIFICAR SE, SanlifiSG-*';~Çtït.
Ely. Dans
une grande parlie de la Pro- lière du santal-rouge, que M. Pelletier a esp. Sanlificarsi, ilal. Se sanctifier, aevenir
vence, la fête de saint Michel, qui
se célè- nommée Sanlaline. saint.
bre le 29 septembre,
est le lerme des loyers SANTALIIKERT, adv. ( sanlaliméin) ; SANTIFICAT, ADA, adj. (santificâ,
fleÊ maisons
el celui des domestiques; c'est SANTAKIMENT , SAKTAEIMEKT. RieU du lOUt , le âde); sAKuriATj SANCTIFIÂT. Santifi ca do ,
TOM. II. 2me PARTIE. 142
SAP
ma SAN SAN
Sav-aïnment, Savenl-as, Sav-er,
port. esp. Sanctifié, ée; devenu, déclaré ' Esperaz au santus, attendez jusqu'au Sav - ent, '
cabaretier, faire le sanlot, c'esl faire les por- Éty. de sape français,. qui désigne une "
. .
SAP, SAB, SAV, SAG, radical dérivé-dû,
tions, diviser un mets en autant de portions latin sapere, sapio, avoir du goût, de la sar tianchée qu'on fait au pied d'un mur pour le f
qu'on a de personnes à nourrir. faire tomber, dérivé de sap, pied.. 3
veur, el fig. avoir du jugement, être sage, SAP AGI, s. m.(sapâdgi); SAPAGE. Aclion '_'
SANTOULINA, s. f. (sanlouline). San.- avisé; d'où : Sapor, saveur; Insipidus,
louline, petit cyprès, garde-robe, auronne de.calfeutrer l'huillet d'un tonneau. Gare ~
femelle, Santolina incana el rosmarini- sans goûl, insipide; Sapiens; sage.
SAPAIRE, s. m. (sapâïré); USSAIBE.
Desapientis, gén. de sapiens, parapoc. Bondonnier?
folia. Dec. plantes de la fam. des composées sapienli; d'où : Sapienti-a, Sapiens, et par calfeutreur de tonneaux, Gare. L
Corymbifères, qu'on trouve sur les coteaux le changemenl du t en- c, Sâpienç-a, Sa- SAPAR", v. a, (sapa); CSSAR. Calfeutrer, c
et le long des chemins dans la B .-P. pienci-a, Sap-ul: boucher les fentes d'une porte, d'un ton- f:
Éty. du latin santolina, comme qui dirait De sapiens, par apoc. sapi, par change- neau. c
herbe sainie, à-cause de ses.vertus, Lemery. menl de i en /, et du/ en g, sapg, et par Éty. V. Calfalar ; oa le dit aussi pour ;
V. Sant, R. suppr. du p--, sag; d'où : Sag-c, Sag-essa, presser la terre, la serrer,. parer, habiller, ::^
SANTOUN, OUNA, s. el adj-, (sanlôun, Sag-elal, Sagri,Sage-a. coiffer, poudrer, etc. ; pour draguer, curer
ôune); Santinho, port. Dim. de sant, sanla, De sapor, par le changement de o en OMV, les ruisseaux, pêcher à la drague-Gare. ;v
béat, aie;.petit saint; on le dit particulière- SAPAT, ADA, adj. et p. (sapa, âde). En -t
ment des petits bustes en plâtre représen-
sapour ; d'où : Sopour-ar.
De sapor, par le changemenl du p en 6 : parlant de la terre, foulée, pressée par les s-:
tant des saints ou des saintes. Y. Sanli- sabor; d'où : Sabor, Sabor-ar, Sabor-os, pieds, el en parlant des arbres el des plantes, B
belli el-Sant, R. Arsabor-ar, touffu, serré, ramassé. il
SANTOUS, OUSE, adj-. (sanloûs, ôuse), De sabor, par le changement de o en ou, SAPATER, s. m. d, béarn; Savetier. V.
d. bas lim. Sain, de bonne constitution. sabour; d'où : Sabour, Sabour-aire, As- Sabalier et Sabat, R. il'
Ély. Ce mot est dit pour sanilous, fait sabouraire, Sabour-ar, As-sabourar, Sa- SAPDE , vl. V. Dissala, \\
de sanitat et de ous, de la nature de la: santé. bour-ous, As-sabourun. SAPER, v-. n. vl. Saber, esp. Avoir-la t.
V. San,R. De sabor, par suppr. de o, sa5r;.d'où,: saveur de... le goût ; sentir. V. Saber. i;i
SANTOUSTEIffiP LOU, s. m. (lou san- Sabr-e, Sabr-a,.. Sabr-ier, Sabr-u-egea, Ély. du lat. sapere, m. s. V. Sap, R,. ïfc
toustéin)! C'est l'opposé de mauloustemps; Sabr-u-iecha. SAPHIER, vl. V. Saphir,. ti
Lou san loustemps li vengue-, que Dieu (e De sabour, par le changement du b en v, SAPHIR, s. rnv (saphir); SAFIB , san. ti
bénisse. De san et de touslemps, sain en Zaffiro, ilal. Zafiro, esp. Safir, cat. Sa/îra,
tout temps. V. San, R. savour; d'où : Savour, Savour-ar, Savour c:
port. Saphir , les anciens employaient ce tj
SANTUARI, s. m. (sanluâri) ; SANCTUARI. un.De sapiens, parapoc. sapi, et par chan- mot pour désigner des pierres bleues et a
Sanluario, ilal. esp. porl. Sanluâri, cat. gemenl du p en v: Savi, Savam-menl,Savi- pourpres ; les modernes le donnent à des
Sanctuaire, chez les Chrétiens, l'endroit de
l'église où est le mailre hôtel ; par exten- a,
Savi-eza, et par le chargement du v en gemmes de couleur bleue et transparentes
b: Sab-i, Sab-ieza, Sab-ezutz, Saye. qui appartiennentà diverses espèces, mais lé .
sion lemple, église, sacerdoce. De insipidus, par apoc. insipid; d'où : vrai saphir d'Orienl est une espèce de co- S
,
Ely. du lai. sanctuarium, m. s. Y.Sant, R. Sii-sipid-e, In-sipid-a. rindon. >
SANTUS.s. m. (santûs). Un grand coup De sabour, par le changement de r.en l, Éty. du grec jaittoEipo; (sappheiros), m, s. ;!•
ïur la poitrine ou ailleurs, par allusion, dit saboul; d'où : Sabmd-aire, As-saboulaire, saphyrus, lat. ^
Achard à l'usage où sont les paysans de se Sâboul'-ar, As- saboular,. Sa-boul'-at, Sâr On donne aussi ce nom, par ironie, aux 'j-
frapper ,la poitrine pendant que le prêlre cé- boul-un.. bourgeons rouges qui viennent sur la figure.st
lébrant dit : Sanclus, sanclus. Sanctus-se De sapere,par la suppr. dé e du milieu,
dit aussi pour la fin d'une affaire, et fig. pour SAPHIRENC,ENCA, adj. vl. Saphiré, <]
la mort. sapre-, et par le changement euph. de a en ée, couleur de saphir. V. Saphir. l}-
On donne le nom de sarde à une espèce de Sardenia-, anc. cat. Sardonix, esp. Sardo- anciennement sacrement, , puis sar- «ï
sardine que l'on ne connaîl qu'imparfaite- nico, ital. Sardoine, sorlede pierre précieuse. ment, et enfin serment' V. Sacr, R. i
ment el que l'on sale à la manière des an- Ely. du lat. sardonyx, m. s. Tant que l'innocence et la bonne foi ré- t;
chois et des harengs. gnèrent parmi les hommes il ne fui point -a
Éty. de sarda, un des noms anciens de la SARFAR, Gare. V. Escaffar.
SARG, S. m. (Sar) ; SAHGET, SAH, SADCRET, question de serment, mais à mesure qu'ils i,t;
sardine, ou de càpSa (sarda), de oaooîvïj
(sardine), m. s. V. Sard, R. Sargo, ilal. esp. port. Sargou, nice. Sarguet apprirent l'art de tromper, les garanties (i
devinrent de plus en plus nécessaires, et l'on ti
Dans les environs de Toulouse et en Lan- sargue, sargue commun, Sparus sargus, pourrait juger aujourd'hui de la perversité ^
guedoc,en général, ce mot désigne la sardine Lin. poisson de l'ordre des Holobranches
et
de la fam. des Léïopornes (à opercules lisses), d'un peuple par la prodigalité que l'on fait $5
ordinaire. chez lui du serment.
commun dans la Méditerranée.
A la femna la pu galharda Ety. dulat. sargus, dérivé du grec o-âpvoç nieNée des vices de l'homme, celle cérémo- Si;
doit être fort ancienne, aussi la voyons- i,
N'a pas mai de car qu'una sarda. Fâvre; (sargos)..
nous déjà bien établie du temps d'Abraham, 5;
SAR SÂR SÂR IIR*
oui dillui-même au roi de Sodome : J'en SARPÏLHIERA , s. f. ( sarpilliére )
; A BOSSÉ employée pour les portes des caves.
,
\keh main devant le Seigneur, le Dieu
ciel et de la (erre.
SIBFILEIEBA, TBEKrAUNA, EIBrjLIEIBA, ESTOOPAS, A CLAKCHES, qui a un grand pêne et un euieber
IrfjJiawl) le possesseur du ESTOCEJEB , ESTOUPIEBA. ArpUlcra esp. Ser- A DEUX FERMETURES, qui se ferme par deux
en-
pilheira, port. Sarpallera, auc., cal. Ser- droits dansle bord du palastre.
VguraïlensaToménauliomeisau boun-Diu, pillière, sorte de grosse toile de bas prix, qui A HOULETTEon HOUSSETTE, qui se ferme
par la
Cmmo qù
prailorio uo coupo de blodiu. sert pour emballer les marchandises. chute du couvercle des coffres auxquels elle esl destinée
Foucaud. el qui s'omre arec un demi tour à droite.
- Ety. du grec ÉpTtw (herpô), serpenter, A PÊNE DORMANT, quï ne £e ferme et ne 5*ouvr8
SABMENT, s. m. Sarmcnto, port. ilal. parce que dit-on, en l'employant sous forme qu'avec la clef.
Sarment,- cal. Sarmienlo , esp. Pour sar-
de bandes, elle se roule en spirale. Y. Serp, A TOUR et DEMI ou A DEMI TOUR, elle a
un demi
vigne. Uad. tour quï obéît au bouton el qui se ferme par le choc du
ment branche de pêne à biseau contre le sautillon de la gâche, et
Éty., du lat. sarmenlum,ra. s. Y, Vis. SARPILÏERA, V. Serpilhiera. , en
outre un tour ou deux qn'on ouvre et lerme avec la clef.-
SABNALHA, s. f. (sarnâille); SAHKAYA. SARPOOLET, V. Serpoulet. A-RESSORT, qui se ferme en poussant la porte et s'ouvre
Rebut : Marridan-man, main de papier
qui- SARQOAPOUS, V. Cerca-pous.. en-dehors par UD demi tour de clef el en dedans avec un
au-dessous d'une SARQUAR, V. Cércar. bouton qu'on lire avec la rnaim
« trouve au-dessus et SARRA, imp, du verbe sarrar, (sârre), j A UN PÊNE EN REBORD celle dont le pêne e^t plie-
rame. Gare.
,
dl. Approche, avance, cri que fait ordinaire-^ I en équerre par le bout et recourbé en demi rond pour
Éty. Probablement de cernar, cerner, être faiié place au ressort.
mais il faudrait alors écrire mot ment le portier d'une ville "avant que de fer- I
autour, ce TREFFILIERE qui ne s'ouvre que d'on côté.
de la manière suivante cernalha; lézardeau,
mer la porte dont la garde lui est confiée ; il ,
se dit aussi pour paix, silence : Se tenir sarrat, I Dans ces diverses serrures on nomme :
enlang. ou-peut-être de l'espagnol sarna , |
sale*
se tenir coi. V. Serr, R. ARRET, le petit talon qui Fait partie du pêne et qui cet-
SABNALHà, s. f. (sarnâille), dg. Un deSARRA-BEC, s. m,(sarra-bè), dl. Sorte rivé-surle palastrepour l'empêcher de courir.
filet à pêcher. Doujal.
des noms du lézard gris. V. Lagramusa.
AUBERON petit morceau de fer en forme de crampon
(sarnille), dgïsAESA- SARRADA. s.f. -
(sarrâde). Étreinte, ser- ,
rivé sur l'auberonnïèrepour recevoirle pêne d'une ser-
SARNILHA, s. f.
tHA.Nom qu'on donne, à Agen, au petit
rement , l'action de serrer. V. Serrament et rure à bosse.
Serr, R. | AUBERONIÈRET,moraillon bande de fer
sur laquelle
lézard gris. Jasm. V. Lagramusa.
ou
Éty. de serra et de ada, chose pressée, les aubërons sont rivés;
SAHNILHAIRE, s. m. ( sarnillàïré ) ; BOUTEROLLE, sorte de rouet qui se pose sur le palastre
qui furetle, serrée.
ureuiEE, EABMLEDB. Personne Sarradas de ventre-, dg. Épreintes. Yoy. de la serrure, à l'endroit où porte l'extrémité du panneton
qui fouille partout. de la clef qui le reçoit et sur lequel elle tourne.
Éty. Probablement de samilha, lézard
Esquichamenls. BROCHE petite tige Je fer ronde rivée sur le palastre,
, ,
gris, parce qu'il cherche dans tous les trous
SARRADA , dl. SERHADA. Une ruilée , qui entre dans la forure des clefs forées-
enduit de mortier ou de plâtre mis sur des CACHE-ENTREE, petite pièce de fer mobile qui cache
,
des murs; bu ardoises, l'entrée de la serrure/
SâRNILHAR, v. n. (sarnille) ; SABKIAH. des
tuiles pour les raccorder avec BORD ou REBORD, le côté de la cloison qui donne
Fureter, fouiller dans les-endroits les plus murs ou des jouées de lucarnes. passage au pêne.
reculés rcomme le lézard.
La ruilée jette sur le toit l'eau de la pluie CANON le petit cylindre creuic attaché sur le foncet
qui coule du mur. , , ,
SARNIR, FAIBE, v. n. Aller ou faire aller Éty. de sarrar, serrer près du mur. Yoy.
dans lequel entre la cleF, et quï tourne quelquefois avec
elle
à la monte. Gare.
SAROOj s. m. (sarôu), dl. Une panetière
Serr, R. COUVERTURE plaque de tôle placée parallèlement au
,
de berger. V. Biassa.
Faire la sarrada doou blad , d. de Carp. palastre et qui cache toutesles parties intérieures.
CRAHPONNET ou TICOLET, partie qui tient la queue
SARPA, s. f. (sârpe). Nom nicéen-de la
défendre de transporter le blé d'un pays dans- du pêne.
saupe. V. Saupa. un autre. CLOISON, ce'sont les trois côtés de la serrure qu.
Ety. de salpa, par le changementde l en r.
SARRADAMEN, adv. vl. Serrement, forment son épaisseur;
étroitement, d'une manière serrée , en ligne ÉCUSSON, V. Platiner t
SARPANANZA,s. f. (sarpanântse).Nom serrée. V. Serr, R. ENTREE, l'ouverturepar où entre la cleT, lou traite.
nicéen de l'apogon rouge, Apogon ruber, ÉTOQUIAUX,espèces de petites équerres qui servent à
Lac. Mullus imberbis, Lin. poisson de l'or-
SERRADTJRA, s. f. (sarradûre). Pour
meurtrissure, Y. Cachadura. tenir la cloison avec le palastre.
dre des Holobranches et de la famille des FAUCILLON la moitié de la pleine croix quï se pose
Leïopomes(à opercules lisses), remarquable
Sarradura d'una ffounda, embranche- ,
sur les rouets de la serrure;-
par sa belle couleur d'un rouge doré et par où
ment, l'endroit où les croisillons finissent et FAUX*FOKD plaque circulaire de fer ou de cuivre que
l'excellente qualité de sa chair, du Lutjan commencent les bras d'une fronde.-Àvr. ,
Ton rapporte sur le palastre el sous laquelle est iivée la
Anlbias, Luljàmis Anlhias Piisso de la V. Serr,
R. broche.
Béme famille que le précédent, , qui s'en
, SARRA-ESTQWTCAC., S. m. V. Boum- FOKCET plaque de fer percée pour l'entrée de la clef et
,
dis- bet Serr, R. sur un côté de laquelle le canon csl rivé.
et
par les caractères du genre,
;
tingue facilement
Serra-fina.- GACHE, pièce fixée. V. Gâcha.
SARRAFINA, Gare. V. GACHETTE,petit morceau de fer carré firé au palastre
parsa queue fourchue, et par sa couleur d'un
beau rouge. SARRAGIA, V. Sarralhier et Sérr , R. et sous le ressort du pêne pour l'finêler à chaque tour
SARPANTANA, s. f. (sarpantâne)..V. SARRAIA. V. Sarralha et Serr, R. de clef.
Sarbaeana et Porta-voix. SARRAIER, V. Sarralhier et Serr, R. - GARNITURE, petites lames diversement configurées,
' SARPANTANA,s. f. (sarpantâne), dl. SARRAïS-j s. m. (sarrais). Nom qu'on rivées sur le pahislrc et le foncet, qui passent par autant
Action de satiner, le papier, par exemple. l'honneur de Saturne fig. fêtes Ély. du lat. salyrus, dérivé du grec/
brait
ouvrier qui le fait.
en
SATINAÏRE,s. m. (salinâiré). Sculinai- bruyantes, licencieuses. ;
aâtupoç (saturos), m. s. '
re, fabricant de satin, .SATURNIN, nom d'homme, SEBKIH. Sa- SATZ, vl. Assez. V. Assaz,.
assis, placé.^
Éty. àe-salinetde aire, qui faille-satin. V. Éty. du lat. satis* Y. Sat, R.
turnino, esp. port. Saturnin. ^
Se<Z,R.2. Éty. Y.Satumo..
SATINAS, v. a. (satina). Satiner, don- Ce nom a trois patrons, saint Saturnin , -SAU f:
ner à une étoffe, à un ruban, l'oeil du salin.
Éty. de-satin et de ar. V. Sed, R. 2. martyrisé à Carlhagé, en 304 dont on célè-
bre la
,
fêle le 11 février; saint Saturnin, pre- SAU s. f. (sâou); SAL. Sale, ilal.-Soi,:
,
SATINAT,ABA, adj. et p. (satina, âde). mier évêque de Toulouse et saint Saturnin esp. port. cat. Sel, ce mot employé sans:-
Saline, ée, fait à la manièredu satin ou quia martyrisé à Rome, en 250., dont on fait la épilhète, désigne toujours,en provençal,lesel^
son aspect. fêle le 29 novembre. marin, sel de cuisine, sel commun,'muriate^
Ély. de salin et de al, fait ensatin.V. Sed, SATURNIN, INA, adj. (saturnin, ine). de soude, chlorure de sodium ou hydro-E
Rad. 2. Saturnien, enne, sombre, mélancolique, taci- chlorate de soude, des modernes, que IWi
SATîRA, Salira, cal. Y. Satyra. relire de l'eau de la mer, des sources salées,H
turne. Gare.
SATIRI, vl. Y.Satyro. SATURNO (salûrne) ; Saturno,esp.cat. ou en masse solide du sein de la terre, ettj
SATISFACH, ACBLA, s. f.. (satisfâtch); ilal. port. Saturne, , ancien Dieu du ciel, le qu'on nomme alors sel gemme.
Éty. du lat. sal. Y. Sal, R,
ii
Salisfeilo, port. Satisfet, cat. Satisfait, aile, ciel, le temps, le plomb.
content, qui a obtenu ce qu'il désirait. Ély. du lat. saturnus, fait de saiio, satur Le sel marin, composé de 60 paritésde«
Étv. de salis et de fach, on a assez fait. V. chlore el de 40 de sodium, sert à une infi-
ou salus, semaille, aclion de semer, de plan- nité d'usages, mais particulièrement à l'as-r
Sat, R. ter, génération, parce que Salurne enseigna saisonnement des
SATISFACTIO, vl. V. le premier l'agriculture. mets. Eusèbe el Polydore?;
SATISFACTION, s. f. (salisfaclic-n) ; SATURNO, s. m. (salûrne). Saturno, niciens, furent Vergile assurent que Misor et Selech, phé-3"
ESTIFACIEN, LATISFACTIEK.
Satisfazione, ilal. esp..port. cat. ital. Saturne, planète entou- les premiers à employer leseP.
Satisfaccion, esp. Salisfaçâo, oorl..Salis- rée d'un anneau lumineux, située à327, 748, pour rehausser le goùl des viandes. T
faccîô, cat. Satisfaction, contentement, action 720 lieues du soleil, en ayanl 28,936 de dia- Sel., féminin en provençal, est masculin"
paHaquelle on satisfaitquelqu'un. mètre, faisant sa révolution autour de cet en français. Li courroun coumo à la
sau£\
Éty. du lat. satisfaclionis, gén. de salis- astre, en.29 Tr. on y court comme au feu. ;:•
ans, .173 jours, 23 heures, 16 mi-
faclio,m.s.Y.Sal,R. nutés. Quoique M. Brohgniarl dise, p. 375 du;;
SATISFAIRE,-v. a. (satisfaire); Satis- Éty. du lat. saturnus, m. s. t. 48, du Dict. des Se. Nat. qu'on ne connais-;;
fare, ital. Satisfacer, esp. Salifazer, port. Son anneau fut découvert en 1655 (1680), sait point en France de mine de sel marin;:
Satisfer, cat. Satisfaire, contenter, payer ce Huyghens, etson mouvement de rotation n'en avant celle de Yic, découverte en 1819, il ;i
par est pas moins vrai que le déparlemenl-ï
que l'on doit. en 1798 par M. de Laplace. V. Satellito.
Éty. du lat. satisfacere, fait de satis el.de En 1630 Galilée avaitindiqué plusieurs de des B.-Alpes en possède une au quartier ài'-y
facere, faire assez. Y.,Sat, R. satellites. Lambert,dont nous avons depuis longtemps
ses
SATISFAIRE SE , v. r. Satisfacerse, En 1798 Pierre Simon de Laplace, décou- fait passer de très-beaux échantillons à uiS
esp. Satisferse, cat. Se satisfaire, contenter vrit la rotation de l'anneau de salurne. grand nombre de minéralogistes; c'est cU
son désir. - SATURNUS, s. m. vl.Saturno, cat. esp.
qu'on nomme sel minéral, fossile ou gemme t
SATE9FAR, vl. Y .Satisfaire. port. ilal. Saturne, planèle. V. Saturno. On disait sau pour sel dans le vieux frant[
SATISFAgENT , ENTA, (salisfasein, SATTRA, f. (satyre) ; Salira, ital. esp.
çais, et c'est de là que sont venus les motr:i
s. saumâtre, sau±
einte)
_
; Salisfacienle, esp. Satisfaisant, ante, cal. Satyra, port. Satyre, espèce de poëme saunier, saunage, saumure,
qui contente, qui satisfait. dont but est de peindre les travers ou les nerie, sauce, saucisse, etc. jîi
Ély. du lat. satisfacienlis, gén. de salû- vices ledes hommes. Le journal intitulé le Progressif du Midi.-.
faciens, m. s. Y. Sat, R. Éty. de certains poëmes mordants des publié à Nismes, dans son numéro du 26 aoû,[
SATISFAZEMENT,s. m. vl. Salisfa- Grecs, dont les satyres élaient les principaux 1835, évaluait de la manière suivante la quan
cimenlo, ital. Satisfaction. V. Sat, R. tité de sel qu'on extrait en France: ^
personnages, satyra, lat. 371,823,400 kil. f?
SATISFEIT, adj. anc. béarn. Salisfeilo, Des marais salants
port. 'Satisfet, cal. Satisfait. V. Satisfach et La satyre en leçons, en nouveauté fertile. Des sels gemmes, laverie des sables. . 2,074,900 ;^
Sat,R.
SATO, (sàte); Sabado, esp. Par aphérèse
de Dissalo, \. c. m. tlDi, R.
Sait seulo assaisonner le .plaisantet l'utile,
Et d'un vers qu'elle épure au rayon du bon sens,
Détrompe les esprils dc6 erreurs de leur temps.
Des sources salées
Des mines de sel gemme.
.
ToTiL. .
... 23,978,800
15,370,900
413,248,000 kil. i
SATRE, Elle seule, bravant l'orgueil et l'injustice. . .
SAU, prép. (sâou), dg. Sur. V. Sur.. ^
Va jusques sous le dais faire pâlir le vice,
La diaple de fumade El souvent sans rien craindre, à l'aide d'un bon mot, SAU, s. m. d. lim. pour sou, sol. V.Saouij
Dcns rflOUDsalrc graneyere bien leou erîmpade. Va venger la raison des attentats d'un sot. SAU DE GEADBEBT, s. m. Sel de Glauberl
Ycrdier. Jlpikau, Sat. .9, sel de Lorraine, sulfate de soude, Deulo *«R
SAU SAU SAU 1137
fale Si sodium des modernes. Combinaison SAUBERBOUS, OUSA, adj. (saouber- dal el Soo\idvra,
sous-carbonate de soude avec l'acide sul- dôus, ôuse), dl. Effrayant, anle. l'étymologie.
coiïms plus conformes à
du
fnrique et l'eau, dans les proportions sui- SAUSESSES, vl. Que vous sussiez. SAUDA, s. f. Y. Souda. '
vantes :
Saubessoun, qu'ils sussent. SAUDAN, vl. Y. Soudan. .
Acide sulfurique 24,76 Saubratz, vous sauriez. SAUDART, ait. de Souldal, v. c. m. et
19,24 Saubria, il saurait.
*
Soude
Eau.-. .......... 56
Éty. Ainsi nommé parce qu'il fut décou-
Saubrou, ils surent.
SAUBETAT s. f. vl. SALVETAT.Sauvelé,
,
assurance, caution, sûreté, abri, refuge,
Solid, R.
SAUDAT, autre ait. de Souldat, v. c. m.
el Solid, R.
vert par Glaiibert,
chimiste allemand, qui SAUG, Nom ancien du sureau. Y. Sam-
salut. V. Salvetat.
l'appela sel admirable, à cause des grandes buquier.
Éty. du lat. salvalio.,
verlos qu'il lui attribuait. m. s. V. Saïuf, R. SAUGA, s. f. (sâougue). Sauge, bateau
SiO D'IPSOUR*, s. m. et impr. SAD-D ISSODN. SAUBEA, s. f. dl. V. Sauvia et Salut. R. de pêcheur en usage en Provence.
Sel d'Epson, sel d'Angleterre, sel de Sed-
SAUBUDA, s. f. vl. SAPUDA. Sapûla, SAUGUER, dl. Y. Saunier.
litz seld'Egra, sulfate de magnésie, com-
ital.
_ Connaissance,intelligence. V. Sap, R. SAUGRAS s. m. (saougrâs). Un des
SAUBUDA, E, adv. vl. El saubuda, au ,
binaison de l'acide sulfurique avec la mag- noms par lesquels on désigne , en Lan-
nésie el l'eau, dans les proportions de su deloul, à découvert. V. Sap, R. guedoc, l'arbre de Judée. Y. Avelatier.
38 d'acide sulfurique, SAUBUDAKENT, ad. vl. ; SOCPUDAMEE. SAULAR, dm. Y. Sadoular et Sat, R.
18 d'oxyde de magnésium ou magnésie,
Sapulamente, ilal. Sciemment. V. Sap, R. SAULAR, v. a. et n. (saoula), dl. Sa-
îi d'eau. SAUBUT, UDA, adj. et p. vl.; SAUBCTZ. bler un pré, un champ -en parlant des eaux
Chacun connaît le fréquent usage qu'on
Su, sue, connu. Y. Sachut, Couneissul el troubles qui y déposent,de la vase; mon pré
fait de ce sel comme purgatif.
Sap, R. a sablé, mon champ sable souvent.
Ély. Ainsi nommé parce que les eaux mi- A la saubuda, expr. adv. publiquement SAULAT, ADA, adj. et p. dl. (saoula,
;
nérales d'Epson, de Sedlilz etd'Egra lui doi- a cellat et à saubuda, en secret et publique- âde). Sablé, ée.
vent leurs propriétés.
ment. SAULE, d. toulous. Saule. V. Sause.
Stn-rr-Loup, s. f. (sâou-dé-lou). Nom SAUC... Y. à Sauss... les mots qui man- SAULE-BOUVIER, s. m. Nom d'un raisin
qu'on donne à Cruis, B.-Alpes, au spath cal- quent ici. blanc, connu dans le départementdu Arar.
caire ou chaux carbonatéecristallisée. SAUC, s. m. (sâou). Sauc, cat. Sauce, SAULS, adj. vl. Sauf, sain sauve, sauvé.
V. Salut, R. ,
esp. Un des
siU-Diis-HiscAs, s. f. Sel des sorcières. Languedoc. V.noms que porte le sureau en
Sambuquier. SA UM, SOM radical de sauma ànesse,
.
donne ce nom, à Cuges, à la chaux car-
il paraît venir du, grec o-i-f|.i.a(sagma),
On ,
Ély. de l'esp. sauco, m. s. charge
bonatée cristallisée. V. Sau-de-loup.
SAU-HITRO, s. m. (sâou-nilre) ou KITBO.
SAUÇA Sillon, marque que l'on fait d'une bête de somme ; nom qu'on a trans-
dans un champ , porté àcelle qui la porte: Sau-ma,Saum-ada,
fVilro, esp. Nilre, alcali végétal, salpêtre, sel pour désigner l'endroit où
lie nilre, nitrate de potasse ; sle fermé par la
l'on doit planter les arbres, lavigne, etc. Saum-al-ier, Saum-assa, Saum-el, Saumet-
combinaison de l'acide nitrique avec la po-
Faire sauça vivre familièrement. Gare. a, Saumel-oun, Saum-ier, Saum-oun.
V. Soco , SAUE2A, S. f. (sâoume) ;
tasse. - ASE-
BOCBHISCA,
Ély. du lat. nilrum, formé du grec v!-pov SAUÇA, s. f. (saôuque). Sillon qu'un la- KA , BOCEBICA. Sauma, cat. anc. Anesse,
boureur trace pour aller en ligne droite. la femelle de l'âne. Y. Ay et Sau?/i, R.
(nitron), rn.s. Éty. du grec ao.yij.oi. (sagma),charge d'une
SAUÇA, s. f. Pour deux moissonneurs el
Ce sel esl employé, lorsqu'il est pur, en lieuse. V. Soca. bête de somme, ou de aoup.|j.âptov (soumma-
médecine; en état de salpêtre ou de nitre non une
•
une autre évaluation à la salmée, car il dit : de somme, ânier. V. Saum, R. SAGMA, SANNADA,. dl. Sangria, esp. port. -
,
Mesure agraire contenant 225 loises.>ou. SAUEIIERA-,s. f. (saoumiére), dl. SAD- Saignée, ce mot indique àJa fois l'opéra- ;
cannes carrées, valant cinq aresi MIEBA.
Somera, cat. Pour ânesse, Y. Sau- lion que l'on pratique pour tirer du sang et -.
SAUMADA, s. f. dl. Saumée ; mesure.dè ma el Saum, R. l'évacuation sanguine elle-même.
grains, de châlaignes, de gland, etc. Elle L'.aze veguetuna saumièfo.
Saunada de la cavilha, Tr. saignée du t
contient quatre setiers ; le setier, deux mi- pied..
Et l'y courris tout en braman.. Ély. Sàunada, de sanguiriis, saun et •';
nes ; la mine, deux quartes ;.la quarte, qua- Michel...
tre boisseaux^. ainsi la saumée , mesure de ,
de la lerm. pass. fém. ada, mol à mot, sang i
grains, conlient 16 quartes ou 64. bois- Envi. Bêle de somme.. fait, sang répandu. V. Sang, R.
qui fait, la charge d'une bêle de r
seaux ; ce
équivaut à neuf doubles déca- SAUMIERA, s. f. (saoumiére), d. bas L'usage de la saignée remonte à la plus ;
somme. Elle lim. SALDIIEBA. Saumure, V. Saumura; eau haute antiquité; embarrassé pour en décou- i:
litres dans les arrondissementsd'Arles et de qui s'écoule des viandes salées. V. Sal, R. vrir l'inventeur, puisqu'elle était pratiquée ;'
Tarascon,.et à dix.à Tarascon.^ Avignon., On donne encore ce nom à une étoffé de longtemps avant Hippocrate, Pline dit qu'on z
etc. doublure.
Ély. du. lat. summa, summaia, sagma laine mince; qui serlpour (saoumillôun) en doit la connaissanceà l'Hippopotame qui ;,
j SAUMILHOUN-, s. m-, ;. se saigne avec un roseau fraîchement coupé, )j,;
dérivé.du grec ra-y|j.ct (sagma), charge d'une SATJMII-IOU dl. Dim. de sauma,
SAEMIRAT. sur les bords du Nil; mais si, comme le fait
bêle de somme. Y. Saum, R. ânon, le ,petit d'une ânesse. V. Ainoun et observer Monfaulcon, art. phlébotomie,Dict, L'
La saumée de Touselle pèse communé- Saum, R. Se. Méd- l'illustre naturaliste lalin n'avait.:
ment 400 livres poids de table 160 kilog. SAUE2IN, s. m. (saoumïn). Dira* de sau-^ fait que de pareilles observations, on n'au- *~
SAUliïALIER, s. m. (sao'umalié) ; SAD- ma. V. Ainoun et Saum, R. rail jamais placé son nom à côlé de celui
BATIEB, dl. Voilurier, muletier, ânier, ce- SAUMIRAT , dl. Anon. V. Ainoun-et d'Arislole. Cette opération est connue dans.,
lui qui conduit, les -bêtes de somme. Saum,.R. lous les pays, dans ceux-là même, commet
Ety. de sauma et.de ier ; .le i est eupho- SAUiffilROUN, s. m. (saoumiroun), dl. en Amérique, où l'on n'avail jamais entendu ^
nique. Y. Saum, R. Anon. V. Aynoun el Saum, R. ,
parler de l'Hippopolame, avant l'arrivée de 1;
SAUMAS, s. m. (saoumâs). Nom qu'on SAUKîOO, s. m. anc. béarn. Saumon. Colomb. Il est bien plus naturel de penser^'
donne au sumac dans les Haules-AlpeSi V. Saumoun.
V. Fauvi. que les bons effets, produitsdans les maladies, ;'
SAUKIOUN, s. m.-(saouméun); Salmô, par les hémorrhagiescritiques, ou par celles!'-
SAUMASSA, s. .f. (saoumâsse). Augmen- cat. Salamone, ital. Salmon, esp. Salmaô, résultanl d'une plàiè, ont dû donner l'idée^
tatif de sauma. grosseânesse. V. Satnn, R; port. Le saumon,Saimo salar, Lin. poisson de.les imiter.
SAUEÏASTRE , ASTRA, adj..(saou- de l'ordre des Holobranches et de la fam. La première saignée dont l'histoire
'.
ait'' 1
mâstré, âslre) ; Sahnaslro, ilal. Solobre, des Dermoplères (à nageoires en consistance conservé le souvenir est celle au moyen dej;
esp. Salobra, port. Saumâtre, qui a un goût de peau), sans rayons. laquelle Podalyre frère de Machaon, guérit'1''
approchant de celui de l'eau de mer. Ely. du lat. salmonis, gén. de salmo, d'une chute grave, Syrna, fille du roi Da-t;
Ély. du lat. salmacidus, m. s. V. Sal, R.
m. s. formé de salice, Y. Salh, R. parce malhus antérieur à Hippocrale, environ!.
SAUMATRE , s. m. anc. béarn. Qui con- que ce poisson s'élance souvent hors de 1212 ans,,
avant J.-C. ;i
duit les bêtes de somme. V. Saumalier el l'eau. SAUNADOUR-,.s. m. (saounadôu); «AH-'I
Saum R.. Le saumon alleint la taille de 150 cent,
, HADODR. Chevalet, banc sur lequel les bou-tl
SAUMATIER-, dL Y.. Saumalier et et son poids ordinaire est de 5 à 6 kil. cbers égorgent; le bout saigneux, Y. Bes-ii
Saum, R. Ce poisson dont la chair est rouge et
SAUME , Y. Psaumei. , couer; le couleau du boucher. t
chargée de graisse, est commun sur les côtes Éty. de saunar et de la lerm. .àdour,\
SAUME, s. m. anc. béarn. .Bêle de som- Occidentales de la France, mais il né vienl lieu où l'on saigne, qui saigne ou sert à saî- s^
me. V.Saum, R. point dans la Méditerranée. gner ou à égorger. V. Sang, R.
SAUMEE, ELA, s. (saoumèl, èle), d.. Les jeunes saumons portent le nom de Saunadour, est aussi le nom de l'écor-;i-
b.as lira. Anon en âge d'être sevré.
Ély. àsjauma , saumoneaux, el ceux qui n'ont pas encore chérie ou tuerie.
el du dim. el. Y. Saum, R.. un an., celui de tocan,. SAUNA-GARRIS, s.m.:(sâoune-ga,rri).ïj
SAU SAU SAU 1139
.
Patnrin foide, Poa rigida, Lin. Planle de SÀUNISSA DE BAS s. f. (saounisse dé Ely.'de^au, sel, et de piquet, piquant. V-.
Graminées,qu'on trouve dans les nas). Saignement de nez. , Cast.
la fam. des Sal, R.
lieux arides. SAUNOUS, OUA,OUSA, adj. (saounôus, SAUPOUDRAR, v. a. (saoupoudrâ).Sau-
Les enfants se font saigner le nez en intro- oue, ôuse) ; SAKNODS. Sanguigno etSangui- poudrer de sel, de farine,
duisant les épis de celle planle dans les na- noso, ital. Sangrienle, esp. Sanguinolènlo, SAUPRE, v-. a. (saupré);sAcHEB, ASSAD-
rines. V. Gar. cinquième et sixième gramen port. Saigneux, euse, teint de sang; san- PBE. Sapcre, ital. Savoir, verbe qui n'est
delapag. 215. V.Sanflr, R. glant., couvert de sang. employé que dans-quelques temps. Y. Saber
SAUNAGI, s. m. (saounâdgi) ; SAUNACE. Ely. du lat. -sanguinol-enlus,ou de saun, etSae/ier-.
Actionde saigner, saignée; térébration, action failparsync. desanguinis el àe'Ous, v. cm. Éty. du lat. sapere, employé pour scire,
de percer un arbre pour en tirer la résine. etSaTîjr,R, savoir. V, Sap, R.
Gare. 'On dit plaie sanglante/nez saigneux, che- Saupredire, savoir, pouvoir dire, él non
SAUNAIRE, s. m. (saounaïre) ; Sangra- mise ensanglantée, bouche saignante, visage savoir à dire.
ior, port. Saigneur, médecin qui ordonne tout en sang. Misaupriaz pas dire, ne pourriez-vous
fréquemment la saignée ; chirurgien qui la SAUNUïl, Y. Saunaire et Sang-, R. pas me dire si...
pratique ; on le -dit aussi du boucher qui SAUP, troisième pers du sing. du parfait M'oou saprez dire, vous m'en donnereï
égorge dans les tueries. simple de saber., vl. ii ou elle sut; sentit, des nouvelles.
Éty. ie-saunar et de aire-, celui qui sai- .plut. Si saupre mau, -être Taché d'avoir fait ou
gne. V. Sang, R. Saupbo, sent bon. dit quelque chose.
SADNAMENT, s. m. (saounaméin). SAN- SAUPA , s. f. (sâoupe) ; son, SABEA, Saupremau, savoir mauvais gré, en vou-
Saignement,,on ne le dit que du sai- loir à quelqu'un.
WBA. MAKGEA HEKDA. Salpa-, esp. Salpa, ilal.
gnement du nez. Sarpa, à Gènes, Yergadella, en Languedoc, SAUPRENDRE, v. n. (saoupréindre)-;
Ély. de sauna et de-menU Y. Sang, R. quand elle est jeune. La saupe, Sparussalpa, SALPBEHDBE, 1 ïixi. Salpresar, esp. Èoutar sal
SAUNAR, v. a. (saounâ); SAKAB, SAUNAR. 'Lin. Boops salpa, Dict. Se. Nat. poisson de prener, faire prendre un peu de sel à la
Sangrar, esp. port. cat. Cavar sangue, ital. l'ordre des Holobranches, et de la fam. des viande.
Saigner, tirer du sang en ouvrant à dessein Leïopomes (à operculeslisses), commun dans Éty. de sau,sel, el.de prendre, prendre.
cnearlèreou une veine; égorger, en par- la Méditerranée, dont la chair molle el fade V. Sal, R.
lant des houchers; couper la gorge quand il est peu-estimée. SAUPRES, ESA, adj. (saouprés, ése)-;
s'agit d'un assassinat. Ély. du lat. salpa, formé du gTec G</1TZT\ sAi.PBEs, Salpreso, esp. On ledit des viandes
Ély. du lat. sanguinem delrahere, on a (salpè), nom sous lequel Athénée a désigné salées el particulièrement de celle du porc.
fait par des syncopes successives, saunai ce poisson. Éty. -de sau, sel, et de près, pris, qui a
\.Sang,R. TSAEPA BASTABDA, sorte
de saupe commune vprisda sel. V. Sal, R.
Les chirurgienset les vétérinaires saignent, dans la Méditerranée, Ach. nous ne connais- SAUPEESADA s. f. (saoupresâde);
,
les bouchers égorgent, et les assassins cou- sons pas ce poisson. SAOPBESSADA. Cervelal, sorte de
saucisscfii
pent la gorge. 'SAUPETRïER, s.m. (saoupelrié). Sal- épicé , qu'on vend particulièrement-àLyon.
Saunar un moutoun, un buou, Tr. égorger pêtrier, ouvrier qui travaille à faire de sal- V. Sa?., R.
un mouton, un boeuf, et non saigner, à pêtre. SAUPRIGNACA,s. f. (saouprignâque).
moins qu'on ne leur tirât du sang dans l'in- Éty. de saupelro et de ier. V. Sal, R. Nom qu'on donne, dans la Basse-Provence, à
tention de les guérir de quelque -maladie. V, SAUPETKEEBA,s. f. (saupetriére); SAX- la jusquiame noire, V. Jusquiama, et selon
Saunada pour l'origine, la nouvelle édition M. Negrel, à la jusquiame blanche, Hyoscia*
TETBIEBA. Salpétrière, lieu où l'on fait le sal-
de l'Acad. autorisesaigner, pour «gorger, pêtre. mus albus, Lin. plante de la fam. des Sola-
SAUNAR, v„ fi. V. le mot précéd. San- Éty. de saupelroeldeiera. Y. Sal, R. nées qui croît sur les murs dans la Provence-
juinare.ilal.Saigner, jeter du sang, ou na- Méridionale.
turellementou par une blessure. Y. Sang, R.
-SAUPETRO, s. m. (sâoupètre); SAT.ITBE. SAUPRON, vl. lis on elles surent.
Saunar doou nas, saigner du nez. Celle
Salpêtre, nilre, nilralede potasse, combinai- SAUPTENÏR, v. a. vl. Fouler aux pieds-.
expression signifie aussi,enfrançais, manquer son de l'acide nitrique avec la potasse-. SAUPUDAMEN, vl. V. Saubudamcnl.
Ély. Nommé sel à cause de sa saveur, et
de courage. SAUPUBEN , s. m. (saoupudén) ; TICBO*
heu nas me -sauna, Tr. mon nez saigne pelro, de pelra, pierre, parce qu'il paraît que BAMBEtJDIEB-, ISÀMBEÇUIEB TER, OBGDES, EGOU,
le.premier qu'on s'est procuré a élé pris sur
on je saigne du nez, et non le nez me saigne. EVODS, tJEOEEETS, XDLE, EBOMS, JEOU-
On dit-cependant le coeur me saigne, quand les rochers où il se trouve souvent en effleure- EODFA,Yèble, Sambucus -ebulus, Lin. planle
Ï.ETS.
on voit un speclacle affligeant. scence. Y. Sal, R. delà fam. des Caprifoliacées, commune par-
Quandmesaunariaz n'enpoudipasmai, C'est du salpêlretm'onrelire le sel nitre, tout. Y. Gar. Sambucushumilis,p. 422.
Tr. quand vous me tueriez, je ne pourrais qui n'est autre chose que le salpêtre purifié ; Éty. de sau, bois, dérivé 'du lat. sallus,
rien faire de plus. c'est aussi avec ce sel uni au soufre el au qui est pris du grec &?,<JOÇ (alsos), m. s. et de
SAUNARIA, s. T. (saounarie) ; SAUNEBIE. charbon, qu'on fait la poudre à canon. Yoy. puden ou pudent,puant,"bois pUant.
Défendu Poudra, SAUPUT ,UBA, adj. et p. vl. Su .
aux bouchers de faire tuer ailleurs sue,
qu'à la saunerie de la ville. SAUPICAGI, s.m. (saoupicâdgi); SRD- découvert, eTle. V. Sap, R>
Règlement sur la police de la -ville d'Aix, PICAGE. A^lion de
-saupoudrer de sel. Gare. SAUQUENA, s. f. (saouquéne). Nom lan-
de 1S69, art. 76. V.Sai,R. guedocien de la jeune dorade. V. Dauradau
Ély. de SAUPICAR,^. a. (saoupicà); SAUR., A , adj. vl. SOR. Sauro, ital. Sau-
saunar et de aria. Y. Sang, R. Saupoudrer, .poudrer-avec du sel,
SABPIOOAB.
de la fari-
SAUNAT, ADA, adj. et p. (saounâ, re, roux, rousse, blond, onde.
àde);
SAHAT. Sangrado, esp. pofi. Saigné,
ne, etc. Sauricri, blonde crimière; brun tirant sur
ee. V. Sang, R. Ety. de sau el àepicar, piqueravecdusel. le noir, noir.
SAUNEA, V. Saunada et Sang, R. V. Sal, R. SAURA , s. f. (sâoure). Nom qu'on don-
SAUNEGEAR, dg. Songer.V. Soungear SAUPIGAGA-, s. f. '{saoupigâgue). Un ne, à Nice, selon M. Risso, ÏTisl. Nat. an
des noms de la jusquiame, selon M. Garcin. -picarel^lcyon, Smaris âlcedo, Risso, pois^
SAUNIER, s. m. (saounié); SAUGKEB. Y. Jusquiama. [ -son.
Salinero Saunier, celui qui fait ou SAUPIGNACA, s. f. V. Sauprignaca-, SAUEAÏRB, s. m. (saourâiré) ; SOÔCBA^
,- esp.
vend du sel. SAUPIGNASTRA, S. f. (saoupignâslre). SE. Bateau pêcheur.
Ely. de sau et de ier, salinarius, lat. V. Y. Jusquiama. SAUSSAR, v. a. vl.Saurer, saler, fumer,,
Sal, R. SAUPIQUET, s. m.((saoupiqué). Saupi- V. Sal. R.
On donne le nom de faux-saunier, à celui quet, espèce de sauce ou4e ragoût qui pique, SAURAR, v. n. vl. Blondir, rajeunir-.
qui excite l'appétit. Éty. de saur et de ar, devenir blond»
?oi débite du sel en fraude.
1140 SAU SAU SAU
SAUREIi, s. m. et nom propre, vl. Têle Les petites portentle nom de Vcze,Y. c. m. Saussa rouenda, la croque au sel, manger
éventée, têle à l'évent. Éty. du lat. salix, salicis, m. s. V. Sais, un oignon, une pomme de lerre, à la croque
Éty. Ce mot est probablementdit pour au-
rel,la preuve en est qu'on dil aurivel, ail-
Rad. -
Le saule croît très-vite, propriété d'où on
au sel.
Pourtar saussa, porter pièce, en valoir la
peine.
leurs, et il dérive alors de aura, vent, el de a fail dériver son nom , eo quod celeritalc Proumellre saussa, menacer quelqu'un.
l'art, litt. au vent. crescal, ut satire videalur.
SAURENGA, s. f. (saoureinque) ; sooo- M. Théis, fait dériver le mot saule, du La saussa vau mai que lou pci.
Brebis de quatre ans , en terme de celt. soi, proche, et de lis, eau, arbre qui Pagar la sauça, payer les accessoires d'un
HEKCA. croît près des eaux.
berger. repas.
SAURENGA, s. f. vl. Sauce piquante. Y. Plançoun de sause, plantard de saule. Dérivés: Saussar Saussat, Saussel ;
:
,
Sal, R. Endrech plantât des sauses saussaie ou Saussela, Saussiera, Saussola, Saussoun.
SAURENGA , Gare. V. Seringa. salaie. SAUSSAIRÛUS, s. m. (saoussairôus).
SAURENGADA , s. f. (saoureingade). Sause esteslat, têtard, on nomme ainsi Nom qu'on donne, en Languedoc, à la baci-
Soupe préparée avec des choses rissolées. ceux qu'on étête de manière qu'ils ne pous- le. Y.Bacillo.
SAURENGAR, v. a. (saoureingâ) ; SAO- sent qu'une touffe débranches au sommet. Éty. de saussa el de airous, susceptible
HiKGAB, FAIBE BoossiB.
Rissoler, faire cuire à Planlar de sauses, expr. fig. bayer aux d'être mangé en sauce, en salade, parce qu'on
la poêle dans de l'huile, avant d'en faire le corneilles. mange les jeunes pouces de celle manière.
potage, V. Fregir, en dl. ce mot signifie pré- On appelle: V. Sal, R.
parer un maquereau delà manière indiquée SAUSSAR, v. a. (saoussâ) ; SALSAB, SOOD-
par le mot Sauringar, v. c. m. FAUSSEROSE, dans les saules, cet assemblage de petites
SAB. Saucer, Iremper
dans la sauce, ironiq.
SAURENGAR, Gare. Y. Seringar. feuilles qui se forme autour d'un rameau disposé comme
tremper quelqu'un dans l'eau.
une rose.
SAURET , s. m. (saouré). Nom qu'on Ety. de sauça et de ar. Y. Sal, R.
donne, en Languedoc, au maquereau fendu L'écorce des saules fournit un principe SAUSSAT,ADA, adj. et p. (saussa, âde) ;
par le dos, salé et poivré, pour être mangé immédiatqu'on a nommé salicine, el qui a Saucé, ée, trempé, ée. V. Sal, R. '
SOODSSAT.
frais. Sauvage. de grandes analogies avec la quinine. SAUSSEL, s. m. (saoussèl), d. bas lim.
Ély. Saur el saurel, signifiait ancienne- SAUSE-MCSCAT, s. m. Nom qu'on donne Ragoût commun,sauce trop copieuse. Yoy.
ment salé el séché à la fumée. V. Sal, Pi. au chalef à cause de la ressemblance qu'ont Lagas et Poulringa.
SAURET, s. m. (saouré). Espèce de ca- ses feuilles avec celles du saule, el de l'odeur Ély. de saussa el de e!, dim. petite ou mau-
nard sauvage. Gare. qu'il répand, Oulivierdu bouhema. ;
vaise sauce. Y. Sal, R.
SAURETA,-s. f. (saourèle). Y. Eissoou- SAUSE DE PABADIS, s. m. Nom que porte
l'olivier de Bohème aux environs d'Avignon. SAUSSELEGUE, dl. V. Galilh.
rela et Immorlelajauna. SAUSSETA, S.f. (saOUSséte) ; CHAOCBOIA, .
SAUREUS, vl. Pour sau-reus, le sol V. Oulivier de bouhema.
SAUSE-pEooRorjB, SATJSE-PLOUBUR. Saule SOODSSETA.
Dim. de saussa, petite sauce. V.
rouge. pleureur, saule de Babylone, Salix Babylo- Sal, R. ;
Si labat el trébucha qui remaslo sau reus. nica, Lin. arbre du même genre que le saule Faire la saussela, faire la trampole,
Hist. Crois. Alb. V. 4570. blanc, originaire du Levant. Sauv. tremper du pain ou du biscuit dans du
Éty. On le nomme pleureur, parce que ses vin, faire la soupe au perroquet.
Si fort il l'abal et le trébuche que demeure SAUSSEER, s. m. et
le sol rouge. branches toujours inclinées vers la terre,
semblentreprésenter un voile de deuil. SAUSSIERA, s. f. (saoussiére) ;Salsera,
SAURIAGEA , s. f. (saouriâdge), dl. SAUSEDA S. f. Vl. SAOZEDA SOOCZETA. esp. Salseira, port. Saucière, pelit vase dans ]
Nom qu'on donne, à Nismes, à la sarriette. ,
Salceda, esp., Salicale et Salicette, ital. lequel on sert les sauces.
V. Pebre d'aielSal,-R. Saussaie, lieu planté de saules. Ély. de saussa et de iera. V. Sal, R.
SAURINGAR,v. a. (saouringâ). Apprê- Ély. de sause et de eda, ou du lat. salice- SAUSSISSA, s. f. (saoucisse) ; SAECISSA.
ter au sel el à l'huile, assaisonner avec le sel. lum. V. Sali, R. Salciccia, ital. Sakhicha, esp. port. Saucis-
V. Saurengar. SAUSENC , s. m. (saouzèin).Nom qu'on se, boyau rempli de viande crue, assaisonnée
Ély. desaw. V. Sal, R. donne, à Vauvert, au friquet, parce qu'il ni- et achée, qu'on fait cuire ensuite pour la
SAURINS, adj. m. pi. (saourins).Epilhè- che sur les saules. V. Passeroun fer. manger.
te par laquelle on désigne les oliviers qui s'é- Ély. de sause et de eue, habitant des sau- Éty. delà basse lat. salsilia, quia salsa
lèvent beaucoup, pour les distinguer des salo- les. V. Sais, R. est. V. Sal, R.
nings qui s'élèventpeu. SAUSER, s. m. vl. Saule. V. Sause el SAUSSISSIER, s. m. (saoucissié) ; SAC-
Ély. Ce mot pourrait bien être le même Sais, R. CJSSIER. Saucissier ,
marchand de saucisses,
que aurin, dérivé de aura, vent, avec l'ad- SAUSERINA, s. f. (saouzérine) ; SADZE- celui qui les fait.
dition de « de l'art, lous aurings, lou sau- BIKA, BOUSSIGKOOD. La verderolle, Sylvia pa-
Ély. de saucissa et de ier. Y. Sai, R.
rings, ceux à plein vent. luslris, Bescht. oiseau de l'ordre des Passe- SAUSSISSOT,s. m. (saoucissô) ; SABCIS-
SAURIR, v. a. vl. Saler et enfumer. reaux et de la fam. des Subuliroslres. DODH, SAUCISSOT.
SaIciccione,ital. Salchichon
Ély. de saur, saler. V. Sal, R. Éty. Parce qu'il se tient ordinairement esp. Salchichâo, port. Saucisson, sortegoût de
sur
SAURIT, adj. et p. vl. Salé et enfumé. les saules. V. Sais, R. saucisse fort grosse et de très-haul
V. Sal, R. SAUSET s. m. (saouzé).Dim. de sause, qu'on mange crue. V. Sal, R.
SAURRA, s. f. (sâourre). Lest, Y. c. m. pelit ou jeune, saule. Y. Sais, R. SAUSSOLA, s. f. (saoussôle) ; CBADCHO-
SAURRAR, v. a.(saourrâ). V.Leslar. SAUSE, Alt. de Sauvi, sauge, v. c. m. el LA. Sauce abondante,
grande• quantité de
SAUS s. f. vl. Goût, saveur. Salut, R. sauce. V. Sausseta.
,
SAUSE, S. m. (sâouzé) ; SAUVE, SADZE, SAL- SAUSIEEA , s. f. (saousiére) ; SADZIEBA. Ély. de saussa et de ola, augm. V.Saî,R.
SE, SOIE, SAULE, ALBA, ASSOLEI. SaUCC etSaUZ, Saussaie, lieu planté de saules. Pour soupe au vin. V. Chaucliola. ;
esp. Salgueiro, port. Salzer, cat. Salice,
,
SAUSEN s. m. (saousïn) ; SABSEKC. Nom SAUSSOUIRA , s. f. (saoussouire). Nom
ilal. Saul, Salix, lat. nom d'un genre d'ar- qu'on donne, au friquet, dans le Gard et à qu'on donne, en Languedoc, au kali. Yoy.
bres et d'arbrisseauxde la fam. des Amenta- Avignon, parce qu'il niche sur les saules. Y. Souda et Sa', R.
cées dont on connaît une trentaine d'espèces Passeroun fer et Sais, R. SAUSSOUIRA,s. f. (saoussouire); SOCR-
en Provence;,mais parle mol sause, employé SAUSSA, (sâouce); SOOUSSA. Salsa, esp. SOIJIBA, SOUSSOUIBA, SOUSOUIRA. BallCOr,, ùall-
seul on n'entend, en général, parler que des ilal. cat. Sauce, assaisonnementliquide où il cornia herbacea, Lin. piaule de la. fam. des
grandes espèces et en particulier du saule entre du sel, des épices, etc. Chénopodéesqu'on trouve sur les côles de Ja
blanc, Salix alba, Lin: V. Gar. Salix vul- Ely. du lat. salsa, par le changement de l Méditerranée.
garis, p. 419. en M, de sal, sel. Ély. de sau, sel. Y. Sal, R.
SAU SAU SAU lin
SAUSSOUN, s. m. (saoussôun); soocs- SAUTAQOUR, s. m. (saoutadou). Inter- Ély. de sautar, sauler, et de l'art, ela.
V.
espèce de sauce faite avec des noix ou ruption du filon d'une mine, tout endroit où Salh, R.
des amandes
pilées auxquelles on ajoute l'on peut et où l'on est obligé de sauter. SAUTARELA, s. f. vl. Saltaregla, esp.
cuelques gousses d'ail, un ou plusieurs en- Gare. V. Salh, R. Sauterelle, sorlc de panlomèlre.
vois un peu de verjus et SAUTAIRA, s. f. (saoulâire). La sauteu-
un filet d'huile, SAUTAREOU s. m. (saoularèou); Sal-
beaucoup d'eau. se, danse des paysans. Peyrot. ,
tercllo, ilal. Sautereau, petite pièce de bois
Les paysans des environs de Grasse trem-
Éty. de saular. Y- Salh, R. garnie de plume dans une languelle, qui, en
pent leur pain dans ce
ragoût. Gare. SAUTAIRE, s. m. Poisson de mer ou sautant par le mouvement de la touche, fait
Éty. de saussa et de oun, dim. ou augm. d'étang que l'on nomme en français civade. sonner la corde d'un clavecin, d'une épinetle.
V.Sd, R. Telle est la définition que donné de ce mot Ély. Parce qu'il agit comme en sautant.
SAUSSOH, Y. Saussoun et Sal, R. Achard, dans son Dict. Prov. elle est comme Y. Salh, II.
SAUT, s. m. (saôu); Salto , ilal. esp. la plupart des aulres, tout à fait insignifiante.
SAUTA-ROUBIN S. m.
port. Sali, cat. Saut,
action de sauter, mou- Trois poissons portentle nom de sauteur , BODKGDIGKODN,
Nûffl qu'un
vement par lequel on saule, chute, bond que en français, le cyprin gonorynche, le spare CUA1SSES , ESTBANGLA-CHIVAOS.
sauteurj et le pomalome skib. V. Salh, R. donne, à Cuges, selon M. le docteur Rei-
l'on fait en-sautant. monen , à l'orge queue de souris, Hordeum
Ély. du lat. sallus, m. e. Y. Salh, R. SAUTAIRE, S. m. AREL.A , s. f. sooo- murinum, Lin. planle de la fam. des Grami-
TAIBE, SAOUTAIBE. Saltatore, ilal. S alla d or , nées commune le long des chemins.
On nomme : esp. port. Sauteur, euse, qui s'exerce dans ,
l'art de faire des sauls, bateleur. SAUTA-ROUBEN, s. m. (sàoule-roubïn).
SAUT PÉRILLEUX, celui dans lequel le corps fait un Lou saulaire, un rigaudon, ainsi nommé Nom qu'on donne, dans le déparlement des
tonr en l'air.
Bouches-du-Rh. aux taupins, Elater, Lin.
SATJT DE MOUTON, celui que fait un cheval pour désar-
parce qu'on saule beaucoup en le dansant. genre d'insecles de l'ordre des Coléoptères
Éty. de saut el de aire, celui qui saute. V.
çonnerson cavalier. I
Salh,R. et de la fam. des Thoraciques ou Sternoxes
ÊAIJT DE CARPE, les sauts que les baladins font sur le (à poitrine pointue), qui ont la singulière fa-
rentre. SAUTA-LEBRE, s. m. (sâoule-Ièbré). culté de sauler forl haut quad on les renverse,
SAUT Nom qu'on donne, à Gréoux, à la centaurée
DE TRIYELIN, celui fait à la manière des bala-
d'où le nom de sauteurs qu'on leur a donné
ditu. scabieuse. Y. Marsourau. et qui n'est que la traduction du mot grec
SAUT DE BRETON; «lui qu'on fait feire È un lutteur
de jambe.
SAUTA-OULATvîA, s. f. (sâoute-oulâ- elater. V. Salh, R.
psr un tour
me) ; MODBUE-E-E-PODEBC, POtTAKRAS SACTA" SAUTA-ROUCAS, s. m. (sàoule-roucâs).
,
Faire Ion saut, tomber d'un endroit élevé ; ODBAMAjSAUTA-VODEAMA.NOUl qu'un dOOM à Alouette des bois. Gare.
Og. mourir; perdre sa virginilé, en parlant deux plantes différentes, de la fam. des com- SAUTA-SAUTA, s. m. (sâoule-sâoule),
d'une fille. posées Chicoracées, communes dans les d. de Barcel. Bilboquet. Y. Bilbouquet et
faire de sauts, s'exprimer par des mou- champs. Salh, R.
vements d'impaiience. La première, celle qui porte plus particu- SAUTA-TURC, Coupe-têle. Y. Gogis.
Foire lou saut sur l'herba, revenir d'une lièrement ce nom, est la chondrille effilée ou
jonciforme, Chondrillajuncea, Lin. el l'au- SAUTA-VALATS , s. m. (sâoute-valâs).
maladie, élre hors de danger. Personne désoeuvrée, qui courl les rues, et
SAUT, s. m. vl. Saut, bond, élan ; forêt, tre est la prénanthe à feuilles menues, Pre- dont la démarcheest leste el ridicule. Gare.
bois, gorge, défilé. Ar. Saut. nanthes lenuifolia, Lin. SAUTA-VOULAMA,V. Sauta-oulama.
Ety. du lat. sallus, bois, forêt, dérivé du Éty. La tige dure de ces planles résiste au
SAUTEGEAR, v. n. (saouledjâ) ; SAUTI-
grec S?,5oç (alsos), bois. tranchant de la faucille d'où le nom de sau-
la-oulama, qu'elles portent. Y. Salh, R. EHAB, SATJTABELEGEAB, dl. Sautiller, sauter à
SAUT, s. m. Saut de moulin, l'endroit où petits bonds, faire de petits sauls.
l'eau commence à tomber, celui où elle se On en mange les jeunes pousses en salade Ély. de saut el de egear ou de sautet. Y.
perd quand il y en a trop, cascade
,
chute au printemps. Salh, R.
d'eau. SAUTAR, V. n. (saOUlâ) ; SOOOTAB, SAOD- SAUTEïRlS, s. f. d. vaud. Danseuse.
Éty. du lat. saltus. Y. Salh, R.
TAP., TEEssAETAR.
Saliare, ital. Sallar, port, Ély. de saular. V. Sal, R..
SAUT DOOD TURC s. m. (sâou dôou turc) ; esp. cat. Sauler, s'élever de lerre avec effort '
Coupe , lête. V. Gogis. ou s'élancer d'un lieu en un aulre ; passer ra- que).SAUTEBEEARCA, s. m. (saouteimbar-
IJCTATDBC.
SAUTA, imp. du v. sautar (saoule) ; Sau- pidement d'un poste inférieur à un supérieur. Habillement de matelot, fait en forme
la sur lou pont, va sur le pont, commande- Ély. du lai. saltare, m. s. fail de sallum de caban.
Ély. de sauta, de en et de barca, sauter
ment demarine. et de are. Y. Salh,R.. ..
Ély. de
sa«(ai'. Y. Salh, R. SAUTAR , v. a. Sauter, franchir un fossé, dans la barque, c'esl-à-dire, habit marin. Y.
SAUTA-BÀBBIS,S. m. (sàoute-bârri) ; Sal- un mur, uue barrière, omettre quelque chose Salh,R.
Mardales, esp. Unécervelé, une têle folle. enécrivant, en lisant ouen copiant.V.Sal/i,R. SAUTEREE.EGEAR,dl. Y. Sauterele-
Ely. Saula-barris, qui saute les murail- SAUTAR , v. n. (sooulà),d. bas lim._ Sor- gear et Salh,R.
les, les remparts. Y. Salh, R. tir : Sautar de cha se, sortir de chez soi. Y. SAUTERr, vl. Y. Psalleri.
Sortir el Salh, R. SAUTERE, s. m. vl. Psaltérion, psautier ;
SAUTA-BAETAS dl. V. Trauca-bara- je sautai.
9MdatlSalh,R. , En vl. s'élancer.
SAUTAREL, dl. Pour bâtonnet. Yoy. SAUTEREËQUEYAE, V. n. d. béarn.
SAUTA-BOBG,dl. Y. Lengousla. Sautiller. Y. Saulilhar el Salh, R.
SAUTA-BOBAS,S. m. (sâoute-bôres). Nom Bisoc el Salh, R.
f SAUTAREL, dl. Jeu. V. Bresca. SAUTET, s. m. vl. SOOBTET. Saltilla,
i on donne, à Montpellier, à la fauvette
SAUTARELA, s. f- Tuile faîtière, tuile esp. Petit saut, petit bond.
d hiver. Chicd'avaus.
V. Éty. desaufeldu dim. et. Y. Salh, R.
courbée qui couvre le faîte des maisons.
SAUTA-BODC,
s. m. (sâoute-bouc), d. bas Éty. de saular, parce qu'elle est placée sur Faire de saulets, en langage de vigneron,
lim. Sauterelle. V. Langousta.
SAUTA-CIK les aulres. V. Salh, R. aller en sautillant, laisser en bêchant, des es-
, s. m. (saôule-cïn) ; SADTA- SAUTAREIiA, S. f- SAODTABEI.LA. Salla- pacés non travaillés. V. Cubucelas faire de.
""-cocRBEFr, d. bas lim. SADTA-CAIK. Coupe
i*. V. Gogis. regla, esp. Sauterelle ou fausse équerre, SAUTïCAIRE, AïRA, adj. etsubst. dg.
équerre dont les branches sont mobiles l'une Sauteur, euse, sautillant.
SAUTA-CABALET,
s. m. (sâoute-cabalé), SAUTICAKENT, s. m. vl. Saulillement,
"g. Le jeu du chevalfondu. sur l'autre, propre à prendre l'ouverture de élancement. V. Salh, R.
SAOTA-CBiiî, Cast. V. Gogis. toutes sorles d'angles reclilignes.
SAUTADA, s. f. (saoutâde). Saulade, Ély. Saular, sauter. Y. Salh, R. SAUTïGAR, v. n. (saouticâ), d. bas lim.
fMy.Méth. SAUTARELA, s. f. (saoutarèle)^ Nom Sautiller. Y. Saulilhar.
nom qu'on donne, au Marligues, Ély. du lat. sallilare, m. s. V. Salh, R.
8"n filet d'entremaillade dont.on se sert d'une grande partie des insectes de l'ordre-
Ptwprendre les des Orthoptères. V. Langousta et Cri-cri. SAUTIER , s. m. vl. ; SADTEBI. Psautier.
muges et les loups.
I
1112 SAU SAU :§AÛ
SAUTILHA, s. f. (saoutille). Cale, pièce -port. Salvaggina, ital. Nom collectif-qui SAWIA,-S. t. ^sâouvi),; ,SAI.BIA , JAUBIA,
-SABVI. Salvia,
ilal. esp. cat. Salva, port.
de bois taillée en forme de coin. Y. Cougncl. comprend toutes les bêtes fauves, les bêtes Salbey, ail. Sauge, grande sauge, sauge of-
Éty. V. Salh, R. ' sauvages, telles que les ours, les loups, les
etc. ; en d. bas lim. louï les arbres ficinale, Salvia officinales, Lin. planle de la
SAUTILHAMENT,S. m.. (saoulillaméin). renards, greffés. fam. des Labiées,cultivée et sauvage sur les
Saltillo, esp. Sautillement, action de sau- non Éty. de sauvagietieina, de nature'sau- coteaux arides de la Provence.
tiller. V. Salh, R. Éty. du lat. salvia, de salvare, sauver, à
SAUTILHAR, V. n. (saoulillâ) ; SADTIGAB, vage. V.:Salvag, R,
,-SOOCTlAB, SOOO"
Sentir la sauvagina, senlir lesauvag-in, cause des grandes vertus qu'on lui attribuait
SAKGOIEHAB, SAOTEBISQUEYAB el'dont elle jouit en partie. Y .Salut. R.
la sauvagine,*c'esl-à-dire, l'odeur particulière
TBIAB, SAUTÏEHOCKIAB, - SACTOONEGEA , SATJTOO- •Cur morialur homo, cui salvia crescitin j
BIAB. -Itératif de saular,
sautiller, sauler à aux animaux désignés ci-dessus ; les oiseaux
petits sauts; du lat. saliitare., m. s. Y. aquatiques sentent aussi la sauvagine. horlo, -disent les rédacteurs de l'école de Sa-
Salh, R. SAUVAIRE, nom d'homme (saouvâlré) ; lerne, el que les Provençaux ont ainsi traduit ',
SAUTILHOUNIAR.Garc.V. Saulilhar. -SALVAIBE, SACBAIBE , SAX.BA1BE., .SOODVAÏBE. ou imilé :
SAUTIE2BANCO, Y. Sallimbanco et Sauveur, -Salvador et salvateur. 'Qu a de sauvi din soun jardin,
Salh, R. Ély. du lat. salvator, m. s. Y.'Sahxt, R.
SAUTIIHBARCA.Gare. Y. Sallimbanco A pas besoun de -médecin.
L'Eglise'honore, le 18 mars, saint Sal-
et Salh, R. vador, le bienheureux recollet; le 18 décem- Y. Gar. Salvia major et minor, p. 420,,
SAUTIQUIAR-, v. n. vl. Sautiller. bre, saint Salvateur d!Afrique,.et le 3 jan- Salvia, dizo-li melge, i
SAUTOUNEGEAR,Gare. Y.Sàutilhar. vier, saint-Salvateurde Bellune.
SAUTOUNIAR, Gar. et
Wal contra le mal de fetge. '
.SAUVASSENT, :s. m. ( saouvaméin) ; Brev. d'Amor.
SAUTOURNA, s. f. (saoulôurne). Un SalvaffienlO,
des noms de la chieorée sauvage en usage à SALVAMEKT, SAUVAGE , .sADBAGE.
SAUVIA-BOUSCASSA,s. (sâouvie^bous-',
Grasse, selon M. Garcin. V. -Cichori. esp. Salut, sûreté, assurance.
Éty. de la «basse lat. sàlvamenlum, m. s. casse). Nom qu'on donne, en Languedoc, à.'
SAUTUR, V. Sautaire. Y. Salut, R. l'berbe au vent. Y. Herba-baluda.
SAUTZ, vJ. Saule. V. SaMse. SAUVIA-SAUVAGEA, s. f. SATJW-SAU-\
SAUVADOR, nom d'homme, vl. Sauveur. SAUVAR, v. a. (saouvâ) ; SALBAK, SOOO-
SAUVADOUR, S. m. (soouvadôur), d. TAB. Salvare, ilal. Salvar, esp. port. cat. VAGEA, BODSCASSA, BOSCASSA. Nom qu'ondon- \
bas lim. Salvador, esp. Le sauveur du Sauver, garantir, tirer du péril; garder, con- ne, à Montpellier, selon Magnol, -à Cuges,:!
server, réserver j procurer le salut éternel. selon M. le docteur Reimonenq, et dans le
monde. V. Sauvur. Languedoc, en général, au Phlomis lichnitis, '-c
Éty. du lat. salvator, m. s. V. Salut, R. Éty. du lat. servare, dans les premiers
de salvare dans dernier. Salut,
le Y. Lin. plante de la fam. des Labiées, qu'on-
sens, et trouve dans les lieux stériles de la B.-Prov.
Avez péchai filhola, .Rad.
Contre lou Souvadour^ Sauvazme aquoi, gardez-moi cela. SAUVUR, s.m. (saouvûr); SABVADODB,s_
SûlVàtOW, llflî.
Repentez-vous, paubrota, SAUVAR SE, v. r. S'ESCAPAB. Scappare, .SOOTJVDB, SAUVETJB, SAL-VAIBE. U
Lou cor plen de doulour. ilal. Escaparse, port. Salvarse, esp. Se Salvador, esp. port. Sauveur,'qui sauve du-r
danger, le sauveur du monde, Jésus-Christ, r
sauver, s'enfuir, s'échapper, se retirer promp- Éty. dû lat. salvator, fait dé salvare,sau-;!
SAUVA-GARDA, s. f. (sâouve-gârde); tement; éviterj faire son salutj mériter le
SAEVAGABDIA. Salvaguardia, ilal. Salva- paradis. v.er. V. Saïut, R.
guarda, port. esp. cat. Sauvegarde, protec- SAUVAT, AOA, adj. (saouvâ, âde); Sal- SAUVUR, nom d'homme. V. Sauvaire, '
tion accordée par le prince ou par ceux qui vado, esp. Sauvé, ée,, qui échappé du SAUZE, et composés. V. Sause et Sak,J
ont droit de l'accorder; garde, protection danger; qui a .gagné le paradis. a Rad. L
qu'on accorde à quelqu'un ; garantie. Ély. du lat. salvalus, m. s. V. Salut, R. SAXtZEDA, vl. V. Sauseda. t;
Éty. Sauva-garda, ou garde qui sauve,
SAUVATERRA,s. f.{saouvetèrre).Nom SAUZER, s. vl. Saussaie. Y.Sais, S. t,
qui protège. Y. Salut, R. d'une grosse cloche qu'il y avait-à Tulle et SAUZIEBA, Y. Sausiera. ||
SAUVAGEOUN, s. m. ( saouvadjôun). -que l'on sonnait en temps d'orage pour pré-
Sauvageon, arbre fruitier venu dé graine, SAV 7
, server
les récoltes, d'où le nom de Sauva-
non greffé. terra, sauve-terre. V. Salut., R. SAVAI, AYA, adj. vl. SAVAY.Méchant,L
SAUVAGEUNjS, m. SAUVE, VA, adj. (sâouvé, âouve). Sal- ante, vaurien, fourbe, fripon, lâche, fainéant^
SAUVAGEUNA, s. -f. Y. Sauvagîna et grossier, vilain, maussade.
Salvag, R. vo, va, ilal. Sauf, sauve, qui.n'est pointen- il:
dommagé qui est hors de péril. SAVAEl-ïADA, s. f. (savaillâde). .Nomç;
SAUVAGï, AGEA, adj.(saouvâdgi,adje); Ély. du ,lat. salvus, m. s. V. Salut, R. avignonnais de la hyacinthe à toupet. Voj-
FEBOUGE , :FEB , SAOVAGE, BBAVASCHE. SalVOg- Barralels gros et Céboulhada, dont sava-^
gio, ilal. Salvage, esp, Salvatge, cat. Sâl- SAUVE , pour saule. V. Sauze et Sais.
SAUVECEARA, nom de lieu (saouve- 3,hada, -n'est qu'une.alléralion.
vagem, port. Sauvage, -qui appartient aux •clâre). Forêt illustre, belle forêt. SAVAMMENT, adv. (savammeÏD); Sa-xt.
;
bois, qui n'est pas cultivé, qui n'est pas ap-
privoisé; qui vil dans les bois, dans les dé- Ely. du lai. silva-clara. Y. Salvag., R. Mamente, port. Savamment, doctement. V.;.',
serts; qui a-desmoeurs, des usages barbares. SAUVEGNARGUES et SAUVEGNAT, Sap, R. :E
Éty. de l'ilal. salvaggio, dérivé du lat. nom de lieu (sauvegnârgues), dl. Lieu de SAVARS adv. vl. V. Sivals. t
, Savai,
silvaticus,,.(ail desilva, forêt. V. Salvag, R. salut; on le disait aussi d'une espèced'avoine. SAVAY AYA adj. vl. V.
,
f. ,vl. Méchanceté.
Ety. de Y. Salut, R. SAVAYA, s. «i
SAUVAGï, AGEA, s. m. Salvaggio, sauvar, SAVE, vl. All.lang. de se aven, ou il elle
ilal. Salvage, esp. Salvagem, port. Sal- SABVERT, Y.Soouvert.
vatge, cat. Sauvage, homme sans culture el SAUVERTOUS, adj. ( saouvertôus), dl. s'accorde, se convient.
lois, qui habite les forêts fig. Solitaire,-déserl,effrayant lieu qui inspire SAVEGA, s. "f. ( savégtie ). Seine., no&.T
sans homme ; des donne, auxenvironsde Nice, àunlonf
dur, inabordable,-qui a -les manières rébar- sentiments trisles ou une espèce de terreur ?flu'on
;
batives. Y.-Salvag, R. Ety. Y. Salvaj, R. Dlet^formé d'une grande poche, garni dit
deux ailes sur les <;otés l'amau.^tta-, efe
SAUVAGIET,s. eladj. (saouvadgié).-Nom SAUVETAT, nom de lieu (saouvelâ); donne Irès-bonne idée, selon Risso.
qu'on donne à une espèce de raisin qu'on SALVETAX. Lieu de sûreté, d'assurance, d'asile, une -\
Éty. du lat. sagena, seine, dérivé dugrefc
nomme rinbrun, en Provence ; c'esl le Yilis comme il en éxislait autrefois.
acino nigro, rolundo, molli. V. Salvag, R. Ety. de la basse lat. salvilatis, gén. de ca-pvï) (sagênê), m. s. ':
SAUVAGINA, s. f. pi. (saouvadgine); salvitas, m. s. Y. Salut, R. SAVENA, s. f. vl. Bandeau, voile, mous,-
seline.
CATJVAGEOMA, SAUVAGEON, SALVAGEON. Salvtt- SAUVEZQUN, s. rn. vl. Salut • .
gina, esp. Salvalgina, çat. Salvazinlia, Ély. Y. Salut, R, ' Ely. du lat. savena. **
\ JSAVEJVAL, adj. vl. De toile, de litige. ^
S^V SAV SAZ 1113
SAVENT,ENTA,s.et adj. (savéin; einte); SAVOURi s. f. (saveur); SABOOB. Saveur; SAZID'A-, f; vL Saisie.
s.;
t.raT,"TBDT' Sapienle, ital. Savant, ante, quahle par laquelle les corps affectent-le sens SAZINA, s. f. vl. SAIZIKA. Abondance,
' j gaji beaucoup, qui a beaucoup de science du goût, l'impression qu'ils font. fertilité, saisine, dépendance, dépôt, pos-
et
d'érudition, qui esl bien instruit, bien Ély. du lat. sapor. Y. Sap, R. . session. V. Sut, R.
informé. SAVOURAR V. Sabourar et Sap;R. SAZION, vl. Ils ou elles-rassasient, sas-
,.
Ély. de pour sa&er et de en(; Voy.. SAVOURNIN, nom d'homme (savoumïn); siété.
SapX saver
,.,•
faire savent, instruire.
tfanfach savent, on m'a dit, on m'a ins-
Savournin-, pour Saturnin.
Pâtr. Saint Saturnin, martyrisé à Rome en
250, et dont l'Eglise honore la mémoire le
SAZIR, dl. SAYZIH. Pour saisir. V. Sesir.
SAZIT , vl. V. Sesil.
SAZïVQL, adj, d. vaud. Qui peut se ras-
29 novembre. sasier : Non sazivol, insatiable. V. Sal, R.
SAVENTASj-s. m. (savemtas)-. Gros sa- SAVOURUN,s. m. V. Sabowun, Assow SAZO, et
vant homme
qui a de grandes connaissances.- bourun el Sap R. SAZON, s. f. vl. SAZOS. Sàzao , port.
,
ÉÇ-de savent et de l'âugm. as.-Y.Sàp, SAVOYARD, ARDA, s. et adj. ( sa- Sazon, esp. Saison, temps, Y. Sasoun et
. vouïar, ârde). Savoyard, arde, qui est de Sesoun; il signifié fois, dans les express,
Savantasso, en français, désigne un hom- Savoie. C'est aussi un terme de mépris qufon adv. suiv. Manias sazos maintes fois ;
meqiii affecte d'être savant et qui n'a auoun donne aux gens peu polis et grossiers qui temps, époque : Sélasazo, ,à cette occasion:
savoir. viennent de la montagne. A sazon, à propos, à temps. V. Sesoun.
SAVEOD, s. m. (saveou) , ; SAVEL, BRESIA, SAZONAR; v. n. vl. Sazonar, port esp.
Sablon, sable grossier dont on se sert SAS Stagionare, ital. Assaisonner, mûrir, Voy.
BBI. - Sesoun. .
porjr écurer la.vaisselle, Ach. terre sablon-
neuse;- SAXABELADA, s. f. (saxabelâde} dl.
;
SBA
Éty. M-. Mazer, pense que ce mot peut bien Une séquelle, une kyrielle.
venir du grec tj;açapbc (psapharos), maigre, SAXIFRAGEA s. f. (saxifrâdje) ; Saxi- SBARALHADOR, s. m. vl. Qui romp,
fragia ,
Saxifraga
raboteux, friable tjjxtpipà yàpa ( psaphara
, , .port. , esp. cat.
ilal. qui met en désordre.
Saxifrage, Saxifraga, Lin. nom d'un genre
chôra), pays maigre, stérile, "mais il -vient du
V. Sàbl, R.
lal.saôuiùm.-
de. plantes très-nombreux en espèces, qui SG
croissent presque toutes dans les fentes des
SAVER, anc. béarn. Savoir. V. Sa6er et rochers qu'elles semblent briser, ce qu'ex- se, Y. h Esc..... les mots qui manquent
Saj, R. prime leur nom dérivé de saxum, pierre, a. Se
SAVI, espèce de part, (sâvi), dl. -Venez çà, ,
et de frangere, briser.... SCA
un mot, les Italiens expriment la même chose
par favorisée. SAY: - SCABîOSA, vl., V. Escabiousa.
SAVI, SAVIA, adj. (sâvi, sâvie) ; Sàvio,
.
SCALA,vl. Échelle, pont d'une galère.
ilal. Sabio, esp. port. Savi, anc. cat. Sage, V. Escala et Escal,-K,
prudent, habile, savant.
SAY, adv. vl. Çà. V. Aiça.
SAY,- dg. Pour siou, je suis.1 SCALA-BARRIS,V. Escalà - barris et
Éty. du lat. sapiens, ou du vieux latin Escal,R...
nbius. V. Sàpj R.... Say. l'unique agnel de ma mây. SCALES, s. m. pi. vl. Echelons, degrés.
Bergeyret. Y.Escal.R.-
E lais es savis apellals SCAEFURAR, Y. Escalfurar.
Quefai e dilz de grans foldâls. SAYA, s. f. vl. Saya , cat. V. Saga. .. SCALGAYT, S, m. vl. ESCALGAYT, ESCDB-
Pisloleta ManiaGent. SAYE , YA, adj.d. béarn. Sage. Voy. CMH. Echauguelte; poste de. garde, pa-
SAVIAMENS, vl. et-
S agi et Sap, R. trouille, ronde.
SAVIAMENT, adv. vl.
SAYIN , s. m. (sayïn), d. béarn. Sain- SCAEO , V. Escaloi
SAÏTAMEKS,' SAVJ- doux. V. Sain. SCAI.PRE, s. m. vl. Scalpel.'
mit. Sciemment}, sagement, prudemment, SAYLAR, v. a. (saïlâ), dl. Retrousser ,
SCAMONEA, vl. V. Scamouneà.
adroitement. V. Sageamenl et Sap, R.
SAVIEZA. s. f. vl. SAVIEA. Saviesa, anc.
autour, couvrir. Douj. SCAMOUNEA, s. f. (scamounée). Scam-
cat. Sagesse ; .artifice. Y., Sagessaet Sap,
SAYNA, vl. Maris. V. Sagna. monée, suc concrète, gommo-résineux, pur-
Rad, SAYNS, vl. V. Sainte. gatif provenant de la racine du Convolvulus
SAVIGNAS,.ASSA,adj.. (sàvignâs, âs- Sant, SAYNT, SAYNTA, d. vaud. Alt. de scammonea. Lin. liseron scammonée, plante
«a), Ivrogne, ivrognesse. Voy. Ibrougna et
anta, v. cm. de la fam. des Convolvulacées; qui croît dans
firoitia».-.. SAYOU, s.m. (sâyou) ; SAIOO , SABEOT , le Levant.
Saio Saione et Saiollo, ital. Saya Ély. de l'Arabe sâchmuia, dont les Grecs
sAioTJL-,
Ely. Probablement de
àrin.V. Vin.
sac et de vinas,sac ou Saia, port. esp. Sayo, cat. Saie ou es- ont fait rry.avp.wvia (skanmônia), et les Lat.
,
pèce de sarrau ou de robe que l'on met sur scamonia:
SAVIMEN,adv. vl. Y. Sageamenl..- les habits. V. Bloda ; c'était aussi la robe
SAVINA.'s. f. vl. Arbuste. V. Sabina. On distingue deux espèces de scammonée
SAVINAS, ASSA, s. (savinâs, âsse);' -. qu'on mettait, dans le dernier siècle, aux dans le commerce, l'une connue sous le nom
enfants j avant de leur donner la culotte. de Scammonée d'Alep,.se vend en morceaux
lAvitaAs. Ivrogne, ivrognesse. V. Vin, R. Éty. du lat. sagum donl les Grecs ont gris, faciles à rompre, assez semblable à de
,
P-ouerloeslandar delà gent savinassa. fait aâyoç (sagos), m. s.- l'ambre gris, et l'autre, d'une qualité infé-
Contes.- SAYS, vl. V. Sais. rieure, noirâtre,plus compacteel plus lourde,
SAYSÏR, v. a. anc. béarn. Saisirv mêlée de beaucoup de corps étrangers, est
.SAVINETZ, vl.Pour sai vinelz, venez SAYZIR, vl. Y. Scsir. appelée scammonée de Smyrne.
çav SCAMOZlTAt,j. s. f. vl. Squammosité,
S4VIT, s. m. dl. (sabit). Savit ou ré- SAZ ''- nature de ce qui est écailleux.
eulaleur, morceau de bois garni d'étoupe Éty. du lat. squamalus, m. s,.
jjontonse sert pour-fermer l'ouverture de SASAT","ADA, adj. et p. vl. Rassasié, SCAKîPAR, v. n. et a. vl. Échapper, ré-
entonnoir, quand pandre. Y. Escampar et Camp, R.
couler le vin ?
on ne veut plus laisser ée ; plein , eine. V. Sal, R.
SAZIAMENT, S. m. vl. SAZIAMEI». Sà- SCANDOïi, s. m. vl. Scandale. V. Es-
SAVIZA.VÎ. V: Sagessa. ciamenl, anc. cat. Saziamento; ital. Rassa- candale et Escandai, R.
SAVOROSAMEN vl. V. Saborosamen. siement, réplétion. V. Sut, R. - SGâNHA, s. f. v). Peloton;
SAVOUNIERA, s.f. ,
(savouniére). Lieu SAZIAR , vl. Y. Rassassiar. .
SCAPEE, vl. V. Escapel.
^lon fait le savon,-savonnière.Y. Sabou- SAZIC, vl. Il 6u elle saisit. SCAPHANDRA, s.m. (scaphandre).Sca-
"'«fa et Saôouiî, R.:. SAZID, adj, .el p,.vl. Investi, saisie phandre, espèce de corset garni de liège, an
1144 SCA SCE ..SCH
.
' Les premiers turent trappes en Angleterre '
par l'enlrée ou la Sortie d'un acleur, et par r enlSOS.
moyen duquel un homme peut facilement se [
extension, querelle, dispule bruyante. :..'.. ']
soutenir sur l'eau. SCHEREMBERGA, .. ,.- .. flam.f
Ély. du lat. scenà, fait du grec GY.^,
.
s. f. vl. Ép.ée,
Ély. du grec <jy.a<pi) (skaphé), bateau, et berge. .'>
(skênê), lieu ombragé, dérivé de ov.iâ .(skia),
.'
d'oevrip (anêr), homme, gén. àvopbç (andros)- SCHÏSMATIQUE, ICA, s. et adj. (schis-
. ,
C'est en 1767 que l'abbé de La Chapelle ombre, parce que, dans les premiers temps, maliqué, ique); Scismalico, ilal. Çismalico/,
les représentations théâtrales avaient lieu- en '"
inventa-celle espèce de corset ou de cornet, plein air et l'on élait forcé d'ombragerle lieu esp;
Schismatico, port. Schismat.ique,
auquel il donna le nom de scaphandre. Éty. du lat. schismalicus.Y. Schisme. K
de l'aclion au moyen de branches d'arbres,
SCAPOE, adj. vl. Libre, innocent. à l'abri du soleil; SCHISME, s. m. (Ichismé);Scisma, ilal, f,
SCAPUCHEN, s. m. d. vaud. Le capu- pour mettre les acteurs Cisma, Schisma, porl. Schisme, sépa- 5"
chon qu'on mettait sur la tète des enfants SCEND, radical dérivé du latin scandere, ration deesp. communion religieuse; de partis $
l'on baptisait. V. Cap, R. scando, scansum, monter, grimper, d'où les d'opinions lutte de passions. V
que
' SCARA,. vl. V. Escafra. sous-radicaux, ascendere pour ad scendcre, ;
Ély. du. grec ff^i<jp.a (schisma), coupure ,[t.
SCAREFïCAK,v. a. vl. Scarificqre, ital. monler; ascensio, ascension; descendere, division, séparation, dérivé de ayJÇu (schizô)/.'
Sacrifier. revenir dulieu où l'on élait monté, descen-
Éty. du lat. sacrificare, m. s. dre ; descensus, descente. couper, diviser. ir''
SCAY-EN-KEYRA,exp. adv. Autrefois, Vulcain. Tarquin l'ancien fut le premier qui ses à;
jadis*. s'en servit à Rome.
ECAYEABQE, s. m. vl. Squadratore, Sous la première race de nos rois, le scep- SCI, radical dérivé du latin seirt, seio, ;•:.
ital. Équarrisseur, celui qui met en équerre.
SCAYRAIRE, vl. V. Scayrador.
SCAYBAR, vl. V. Escayr'ar.
SCAYEE, vl. V. Escaire.
tre n'était qu'une verge d'or recourbée au savoir, d'où scientià, science; co«sciéhtia,c.-,
bout en forme de crosse, et dans l'origine ce conscience.
n'élait qu'une canne ou un bâton.
SGEPTRUM, s. m. vl. V. Sceptre.
De scire, par. apoc. set, se; d'oui Scienla-r:s
.lia
ment, Scient-ia, Scient-os. t\-
SCESSINOMATON, vl. Y. Sessinoma- De scienlia, par apoc. el changement.
de (r.,',
sas ton. en c, scienc; d'où : Sciença, A-scienç-at, (r~
SCELERAT, ATA, s. (scélérâ, aie).
Scelleralo, ilal. Scélérat, qui est méchant,
pervers.
Éty. du lat. sceleratus, fait de scelus, braque,
SGEÎ
humides et sur les murs des puits, dons la De escript, par le changement de pt en
cause de son âcrelé. ch; escrich ; d'où : Prou-scrich Tran-
Vogel a donné le nom de scillitine à un Basse-Provence. V. Gar, Lingua cervina, ,
principe particulier qui se trouve dans la p. 292.
scrich, Escrich, D-escrich, Souscrich,
scille el auquel M. Fouquier attribue toute Ély. du lat. scolopendrium ou du grec R-escrich, Pre-scrich.
<r/.oAo7tEvop« (scolopendra), m. s. De scriplum, par apoc. script; d'où:
son action sur les êlres vivants. Script-ura Scriplur-al, Circoun-script-
SCINDIR, v. a. vl. Scindere, ilal. Scin- SCOLOPENDRA, s. f. Insecte. V. Ga- ion Coun-script-ion ,
Coun-scrit In-
der, fendre, couper Irancher, diviser. lera. ,
scription, De-script-ion, , ,
,
Ély. du lat. scindere, m. s. SCOEOPODIA, s. f. vl. Scolopendre. Pre-script-ion ,
Éty. Pre-script-ible,Prou-scripl-ion,Sou-script-
SCINTILLA, s. f. (scintilla) ; Scintilla, du lat. scolopendrium m. s.
, ion Sou-scripl-our.
Cenlella esp. OUTILLA. Mot latin SCOLPER, v. a. vl. Sculpter, ,
m. vl. Écrivain. V. Escri-
porl. ilal. graver. SCRIVAN
anciens ,
Provençaux ont consené Ély. s.
que les du lat. sculpere. van et Scriv, R.
,
pour désigner une étincelle. Y. Béluga. SCOBïEïGVER, v. a. vl. Émouvoir. Y. SCRIVEO V. Èscriveo.
Ely: du lai. scintilla, m. s. Mouv,R. SCROULA,, s. f. vl. Ecrouelles. V. Es-
SCINTILLACIO S. f. Vl. S1KT1LLACIO. SCOIEUNTENÇON, s. f. d. vaud. Di- crolas.
,
Cmtilacion, anc. esp. Sinlillaçao port. vision brouillerie.
, , SCRUPEL, vl. V. Scrupuli.
Seinlillazione, ilal. Scintillation, élincelle- SCONDIR, v. a. vl. Cacher, refuser, SCRUPUtI , vl. scHOPEL. Poids de 24
ment, pétillement. défendre, se dédire, éconduire. V. Escoun- grains. V. E scrupule.
Ety. du lai. scintillatio, m. s. Y. Scintilla. dre el Escound R.
SCINTILLAMENT s. m.. Scintilta- SCORCHAT,, ADA, adj. el p. vl. Écor- SCU
rnento, ilal. Scintillement, , scintillation vif ché, ée. V. Cor,R. 2. SCUBAR, v. a. vl. Couvrir d'un éc». V,
mouvement d'agitation qu'on observe dans , SCORïAT, ADA , adj. et p. vl. SCOBJATZ. Escut,B.
la lumière des étoiles. Y. Scintilla, R. Excorié, dépouillé. V. Cor, R. 2.
SCORN, s. m. vl. SCOKIZ. Affront, mo- SCUBIER, vl. V. Escudier.
SCIOUEE, s. m. (sciouré). Nom qu'on SCULPILCHA, s. f. vl. Saleté.
donne de griffon, dans la Basse- querie désastre.
au pied ;
SCORPION, vl. V. Escorpion SCULPTOUR, S.m. (sculploûr) ; SCELP-
Provence. V. Pissa-chins. Sculpteur, celui qui travaille
SCIRI, s. f. (sciri). Nom que porte, à SCORSA, s. f. vl. Ecorce. Y. Escorça. TDBsculpture, , EscDLPTOB. qui en fait profession.
Nice, une très-petite espèce de châtaigne; SCORSOLAR, v. a. vl. Fouiller. en
Éty. du lai. sculplor ou de sculplura, e{
la plus petite
que l'on connaisse dans ce pays.
SCORTIGA, adj. et p. d. vaud. Ecorché.
de la terni. our.
SCIROLAj's. el adj. f. (scirôle), Nom Sant Barlholome fo baiu cun vergas e SCULPTUR, Y. Esculplour.
qu'on donne, à Nice, à oprès fo scortigà. De las Iribulacions. SCULTURA, s. f. vl. V. Esculplura.
rient après la lemporivol
une châtaigne , qui en
pour la grosseur. SCR SCUMENIGA, d. vaud. V. Escoumuniat
SCISKA, s. m. \l. ,
SISMA. Chisme,
divi- et Mun. R.
sion, séparation. V. Chisme. SCRIMIR, v. a. etn. vl. Escrimer, pa- SCUMINIGUIVOL, adj. d. vaud. Excom-
Ély. de seindere diviser.
rer , défendre. muniable, et par exl. malheureux, euse. V.
,
SCISMATIC, ICA, adj. vl.
SISMATIC, CIS-
SCRIPTUHA, s. f. vl. V. Escrilura et Mun, R.
WWICI. V, Chismatique. Scriv, R. SCUR , URA , vl. Y. Escur el Escur, R.
SCISMATIQ vl. V. Scismalic SCRIPTURAL , adj. vl. A écrire, pour SCURILITAT, s. f. vl. Bouffonnerie
SCISSION, s., f. (scissie-n); écrire. V. Scriv, R. plaisanterie grossière.
SISSIOK. Scis-
TOM. II. 2me PARTIE. 144
SEÀ SEÈ
1U6- SCU
Ély ..du lat. scurrilitalis, gén-, de scurri- SEAT, Gar. (seâ) ; SEA. Tais-foi, finis ,, • SEBOUTURA., Si r-vi-Ait. oe bepultu-
litas, m. s, cesse, discontinue; en vl. soit; s. m. contes- ra,SEBRADÀMENT
v. c. m.
adv. vl. V. Sepa-
SCURLOS, s. m. vl. Ecureuih Voy. Es- talion. Gare. rament.
,
quiroou. SEA^N, s. m, vl. Saindoux.
' SCUHZIR, v.. a; vl. Obscurcir. V.. EST SEAZ, trois, pers. de l'imp. d'un verbe SEBRAR, v. a. vl. Sevrer, séparer, pri-
curcirel Escur-,.R. inusité, qu'on emploie, selon Garcin, pour ver.
laisez-vous,.finissez,.silence,etc. Éty. du lat. separare, m. s.
SE, Sebres, tu sépares, il ou elle sépare.
SEB SEBRAT, ADA, adj,fit p. vl. Séparé,^
SE, particule initiale, prise du latin «e, qui; ée, sevré.
marque en généralséparation. SEB, .vl. Une haie. V. Baragna etClau-r SEBREPELISi-dg. V. Surpelisi
Se-parar, mettre à part, separare. sura.
Se-duire, mener à l'écart, écarter de las'oie Éty. du lat. sepes, ni. s< SEBULTURA, 'vl. V. Sepullura.
de la vertu. SERA, eteomp. Seèa^cat. C'est aussi le
SE, Ce mot, dans leDict. de Sauvages, fait SECi.
du jeuduoheval fondu. V. Céba.
sentir l'indispensablenécessitéd'employer lès nom SEBASTIAN, nom d'iiomme. BASTIAR, SEC, SEC, SECT), radical' dérivé du latin .
consonnes finales, sans quoi on nes^nlendrait Sebasliano, ital. Sébastian, esp. Sebastiâo,
plus ; selon lui ce mot signifie :.. secare, seco,. sectum, couper , trancher, -,
' Se, soif.- V. Set.
port. Sébastien. fendre, scier. \
L'Eglise honorequatre saints dé ce nom; • De secaré, par apoc. sec; d'où: Mes-secar,
Se, sein. V. Sen-, les 8 février, 20 janvier et 20 mars..
Se, siège. V. Sed. Disrsec-ar,Dis-sec-at,Ré-secat. ,
Se, sepron. V. Se et St. SEBEIOUN, Avr. V. Cebilhoun et Ceb, De sec-, par la suppr. du c, se;, d'où : En-
(
Rad. En-se-aX-. .
Se, si conj. V. Sic... SEBELHIR, vl.,v. a. Ensevelir.. V. Se- se-ar,
Se, sec. V. Sec. b.ellir et Sepel, R. De sec, parle changementduc en g, seg) i
Se, dg. soir. Y. Serai SEBELHIT, EDA, adj, et p^ vl; V. Se- d'où: Sëgar, Seij-ada,Seg-agi,Seg-aire, <
En vl. il ou elle s'assied -ou est assis, ise; belil et Sepel, R. Coun-segal, Seg-ambounil, Segras, Seg- \
siège, sis, sise.. SEBELIN, S. m. Vl. SEMBELI, SEMBELIH, asous , Seg-e, Seg-aire, Sëge-ar , Sege-
SE, pron. de la trois, pers. qu'on exprime Fourrure de marte zibeline. . asouns, Segl-e, Segu-e, Si-al, Si-ar,
indifféremment par «iet par se; Si, ital. Se, Éty. du lat. zibelinus. Si-au, Si-eia, Re^sear. ,
|
esp..porl. cat. Soi, il, lui, elle, soi, eux,.ils,_ De sectum, par.apoc. sect; d'où : Sect-a, j
elles. Etac almussad'cscarlala,... Sèct-ion, Di-seclion, In-sect-i, In-secl-o,
Ély. du lat. se-.Y. là Gramm.. Iota de sebelin orlada. .
Sec-ai, Secai-oun, Sec-alh, Secalh-oun,
Ce pronom entre comme réciproque,.dans Roman de Jofre; Seir-a, Seit-re, Seytre, Sex-e, Sexu-el. '
une grande quantité de phrases provençales SEGC, radical pris du latin
et languedociennes,qui ne le prennent plus SEBELIB-, v..ai vl. Ensevelir. V. Sepel,. siccus, 2, qui SECHJ SOCA,
n'esl pas humide, el dérivé
'
p.endant.Iequel un corps politique ou une. SEBENÇHA, s. f. (sebeinche).Toile d'é-. SEC, s. et adj. vl. Cieco, ital. Ciegoj esp. !
compagnie réglée est assemblée pour travail- toupe. Aub. Cetfo, port. Aveugle; il ouille sèche;suit. !
ler aux affaires ; temps pendant lequel plu- SEBENÇHOUN, s.m. (sebeinlchôun); Ély. du lat. coecus, s!asseyait, élait assis.
sieurs personnes restent assises. V. Sed, R. CEBEKCBODK. Petit boulon ou bourgeon qui- : SEC-SEC^, tout de suite.
SEANT, s. m. (séant). Posture d'une per- vient sur la peaUj petit furoncle. SEC, vl. SEGDET. Suivit. V. Sequ, R.
sonne assise dans son lit. Ély. de sebenc, furouncle, et de la lerm. SEC , vl. troisième personne du sing. du
SEANT, ANTA, adj. (seân, ânle). Séant dim. oun. Y. Super, R. parfait simple, de sezer, il ou elle s'assit.
ante, résident, siégeant, qui sied, qui est dé- SEBENCOUN, s. m. (sebeinçôun). Bour- SEC, SIEC, vl. Je suis, du lat. sequi, d'où
cent. geon, pousse gourmande de la vigne. Gare. segre, suivre.
SEARRA., s, f. (seârre). V. Serra et Serr, SEBENCS, s. et adj. m. vl. Serf, esclave. SEC,.vI. Assis. V. Sed, R.
_
Rad. 2. SEBENCUN s. m. ( sebeincûn ). Les SUC, Il suit, Peyrot, au lieu de segue,
SEARRAGI, V. Serragi. ,
bourgeons delà vigne pris collectivement. du verbe segre. Y. Sequ, R.
SEARRAIRE, V. Serrairei SEBICHA, Gare. Y.Sebissa et Baragna. SEC, s. m. Le sec,l'opposé de l'humide.
SEARRAR, V. Serrar. .
SEBISSA.S. f. vl. SEDJCHA. Haie. Voy._ Emplegar lou verd el lou sec, employer
SEARRETA., etc. Voy. Serrela,. etc. et Baragna. le vert et le sec, employer tous les moyens.
Serr, R. 2. Éty.. du lat. sepes, haie. Éty;. du-lat. siccus.. Y. Secc, R.
SEARRiLjïA V. Ser.rilha el Serr, SEBOUUîOUN, V. Cëboulhoun et Ceb, ISEC:, ECA., adj. (séc* éque); EISSUCB.
Had. 2.,. ,. ' Rad.
Sëcco, ital. port. Seco, esp. Sec, cat. Sec,
SEC SEC SEC il A»
èche, qui n'a P°'nt
d'humidité, qui n'est
pas SECCANSA, s. f. (secânee), d. m. V. lancer, terrasser : Secoudre al clos, jeter
mouillé ; l'opposé de vert: Bos sec; dessé- Seecugi et Secc, R. dans la fosse, mettre au tombeau ; il signifie
ché épuisé, décharné, phthisique, sec, sté- SECCAR,v. a. (secâ); Seccare, ilal.Secar, aussi appliquer un coup.
rile'aride, en parlant d'un champ:; brusque, esp. Seccar, port. cat. Sécher, rendre Éty. du lat. succutere, ébranler
à sec, tarir.
sec, en se-
sans
ménagement. mettre couant. V. Cul, R.
Ély. du lat. siccus, m. s. V. Secc, R. Ety. du lai. siccare, m. s. Y. Secc, R. SECOUDURA, s. f. (secoudùre), d. bas
Mangear lou pan sec, manger le pain -Seccar la paraula en quauqu'un, couper lim. Secousse. V. Brandada.
jeul, sans assaisonnement. la parole.; ennuyer, importuner. Éty. du lat. xuccussus, m. s. V, Cul, R.
SECANT, prép. vl. Selon, suivant. Seccar un coou de couleou, donner un SECOUPA, V.Soucoup..
SECAR, vl. Y. Seccarj il signifie encore coup de-couteau, tuer. Lou sequet, il le laissa SECOURABLE, ABLA, adj. (seeourâblé,
cesser,
finir. sur le carreau ; dans ce dernier sens, seccar âble); Soccorrevole, ilal. Soccorredor, esp.
SECCA.,-s. f. (sequé); SÉCHA. Pour rocher, est pris du lat. secare, couper. Soecorrenle, port. Secoûrable, qui aime à
écueil. V. Eslrou et Secca. Seccar la bugada, sécher le lingeet non secourir les autres, à les soulager dans leurs
Ély. de I'bébreu sëltôl, rocher. la lessive. besoins. V. Courr, R.
SECCA, s. f. dl. Chute, dévole, malheur. SECCAR v. n. Sécher, devenir sec, SECOURIR, v. a. (secourir); ASSISIAR,
mourir ,
faire tina secca, tomber dans un piège ; en parlant des végétaux. Y. Secc, R.
SECCAT, ADA, adj. et p. Secado, esp. AJDDAB. Soccorrere, ilal. Socorrer, esp. cat.
pause. Soccorrer port. Secourir, s'empresser de
SECCA, s. f. (sèque). Banc de sable for-
Séché, ée.
Éty. du lat. siccalus, m. s. V. Secc,R. porter des ,secours à quelqu'un dans un dan-
mantécueildans la mer. V. Esteou, chute, dl. ger imminent.
Éty. de sec, secca, à sec, qui n'est pas re- M'as déjà seccat, lu m'as déjà ennuyé. Éty. du lat. succurrere, fait de sub e"t
«mvert d'eau ou d'une assez grande quantité SECCARESSA, s.f.(secaréssé); SEGDIEBA. de currere, courir au-devant de quelqu'un.
d'eau, ou de l'-hébreu sckôl, rocher. Voy.
Seca, esp. Sécheresse, état, qualité de ce qui V. Courr, R.
Secc, R. est sec, au propre commeau figuré. SECOURIR SE , v. r. Se secourir, se
Faire una secca., en terme de joueur , Éty. du lat. siccitas, m. s. ou de seccar, donner mutuellementdes
el de essa, ce qui dessèche. V. Secc, R. 2. secours.
faire une dévole, une perle sèche. SECOURS, s. m. (secours); SECOEE, SECOE.
SECC ADA, s. f. vl. SEOUADA. Secada, cat. En vl. désert, terre desséchée. Soccorso,ital. Socorro, esp. Soccorro, port.
Sécheresse. V. Seccaressa et Agout. SECCARESSA,s. f. CODKSODHPTIOH.Con- Socors, anc. cat. Secours-, aide, assistance
Ély. de sec et de ada. Y. Secc, R. et somption, marasme, langueur, destruction dans le besoin, renfort.
Eigoul, égout de rivière. de
lente toute l'habitude du corps, accompa- Éty. du lat. succurr-ere. Y. Secourir et
SECCADOUR,s. m. (secadôu) ; SECHADO™,
gnée d'une débilité générale, d'une fièvre Courr, R.
Essui, sécherie et sé- lente, continue, quelquefois imperceptible; Secours ou cridar au secours, à l'aide
ismniHBE, SECADOU. la phlhisie est aussi souvent désignée par le ,
choir, lieu aëré et exposé au soleil, où l'on au secours , au meurtre, à l'assassin , la
mêmemot.
espose des objets qu'-on veut faire sécher. Éty. de sec, parce que le corps semble se garde-, etc.
Ély. de seccar et dour pour importun, SECOUSSA, s. f. (secousse) ; Scossa, ital.
V. Seecugi et Secc, R.
, dessécher chez ceux qui sonl atteints de cette Sacucida, esp. Sacudidura, port. Secousse^
maladie. V. Secc, R. ébranlement de ce qui est secoué.
SECCA-FEGE,s. m. (séque fedgé) ; SECCA-
Voy. SECGLES, s. m. vl. Siècle, monde. V. Éty. du lat. succussio, m. s.
rtia. Ennuyeux, fâcheux , imporlun. Secul, R. et Siècle.
Seecugi. SECOUSSILHAS, s. f. pi. (secoussilles),
SECHA, nom de lieu, rocher. V. Secca
SECCAI, s. m. (secâï), d. du Var. Seccal Esleou Secc, dl. V. Floucalha.
et R. Ély. du lat. succussus secoué el de
et Secc, R.
Éty. Secai, est dit pour seccalh. SECHADOUR, d. bas lim. Séchoir. V. , Cut,
, hors. V.
ilhas, tout ce qui est rejeté
Seccadour et Secc, R.
.
Rad.
SECCAÏOUN, Y. Secalh. SECHAR, (setsâ), d. basîiffi. Sécher. V.
SECCAIRE, s. m. (secàïré). Ennuyeux, Seccar el Secc, R. SEGOUTE, s. m. (secouti).Un des noms
V. Seccansa et Seecugi; gros venl qui des- toulousains de la petite centaurée. Y. Cen-
SECHARAN, s. (selsarân), d. bas lim. tauri.
sèche promptement. Personne grande el décharnée. V. Secc, R.
Éty. de seccar et de aire, lilt. qui dessè- SEGOUTïR., dl. V. Saboutir et Gan-
SECLE, s. m. vl. Secle, cal. anc. V. gassar.
«he. V. Secc, R. Siècle. Ély. du lat. sUccuïere, secouer. V. Cul,
SECCAL, S. m. (secâl) dl. SECCALHOON , SECODENT, vl. En se secouant. Yoy.
Du bois mort ; ,
branches d'arbres sè- Secoder et Cut, R. Rad.
«nu. SËCOU'TRÉ, v. a. (secôutré), dl. Secouer,
ches. SECODER , V. a. vl. SECOÎPBE, SECOOE-BE, lancer. V. Gangassar, Brandar elJitar.
sec et de l'art, al, le sec, ce qui SOCODBE. Secouer, agiler; rejeler, repous-
Éty. de
Éty. du lat. succutere, m. s. Y.'Cut, R.
est sec. V. Secc,R. ser ; battre des ailes. V. Brandar et Gan- SECRET , s. m. (secrè) ; SEGBET. Secret,
SECCALH, S.m.(secàill);cECAi,CECCAIOTOT, gassar.
tKCAiH. Argots, extrémités mortes et sèches, Éty. du lat. succulere, secouer.Y. Cut, R. •cat. Secreto et Segrvto, ilal. esp. Segredo,
des_branches coupées. SECODRE , vl. V. Secoder et Cut, R. port. Secret, ce qui esl tenu caché, ce qu'on
Ely. Ce mot vient probablement du lat. SECONDAR, vl. V. Segoundar. ne doit pas faire connaître, ce qu'on ne doit
SECONDARIAMENT, adv. d. vaud. pas divulguer; moyen connu depeu de person-
liccus et de alh,
ce qui est sec, il pourrait nes pour faire de certaines choses, pour pro-
venir aussi de secare, couper. V. Secc, R. Secondement. V. Segoundament et Segound, duire de certains effets; moyen, invention.
SECCALHOUN, s. m. (seccaillôun); SE- Rad. Ély. du lat. secretum, fait de secretus,
CAIOCB. Dim. de seccalh, petit argot. V.
Secc, SECONDÏNA, vl. V. Segundina.
Rad. SEGORRE, vl. V. Secourir. part, passé de secernere, séparer, mettre à
SECCALHOUN, s. m. (secaillôun). Olive Secor i) ou elle secourt. V. Courr, R. pari. V. Cern,R.
,
SECOKRER, vl. V. Secourir et Courr, Es lou secret de quatorze que quinze lou
desséchée
comme du bois. V. Seccalh. saboun. Prov.
SECCA-MAN, Y.Pana-man el Secc, R. SECRET, ETA, adj. (secrè, ète) ; Secreto,
SECCAMBRIN, s. m. vl. Oxymel. SEÇORS, s, m. vl. V. Secours et Courr, ital. esp. port. Secret, ète, que l'on lient
SECCAMENS, vl. V. Seccament. Rad. caché, dont on dérobe la connaissance ; peu
SECCAMENT adv. (secaméin) ; Seca- SECOUAR, Gare. V. Gangassar.
,
weuf, cat. Seccamenle, ilal. port. Secamente, SECOUDENT,adj. m. (secoudéin), d. bas ou point connu ; en parlant des personnes,
qui a de la discrétion.
?SP- Sèchement, d'une manière sèche, rude, lim. On le dit des bras pendants. Y. Bâtant Éty. du lat. secretus, m* s. V. Cern, R.
incivile, brusque. et Cut,R. En vl. Baro secret, conseillerintime.
% de secca et de ment. Y. Secc, R. SECOUDRE, v. a. (secôudré), dl. Jeter,
SEC SEC
1118 SEC
SECRETA, s. f. Sécréta, cat. esp. port. SECTATOUR, s; m. (sectatôur) ; Sella- qui vit dans le siècle, c'est-à-dire, dans lé
Scgrela ital. Secrèle oraison. V. Cern, R. tore, ital. Sequas, esp. port. Sectaleur, qui monde. V. Secul, R.
, soutient une secte. SECULIER, IERA, s.
Séculier, ière
s. f. (secrèle). Secret, réduit,
,
SECRETA, Éty. du lat. seclalor. laïque, homme du monde. V. Sec, R. '•
lieu caché, connu de peu de monde. SECUN, V. Seccun. -
Éty. du lat. sécréta, m. s. SECTARI, s. m. (seclâri) ; Sellario, ilal.
partie SECUNDARI, ARIA, adj. vl. Secunda-
En vl. ce mol signifie, décrets, statuts. V. Sectario, esp. port. Seclaire, qui fait ri, cat. V. Segoundari.
Cern,R. d'une secte.
Ély. du lat. seclarius, m. s. SECURAR, v. a. (securâ). Tailler un ar-
SECRETAMEN, vl. V. bre, t. des environs de Cuges, Var.
SECRETAMENT, adv. (secrelamein); SECTION, s. f. (sectie-nj; sECTiEH.Se- Éty. du lai. secùris, hache, et dear.
SECBETAMEK. Sccrelamenl,cat.
Secrelamenle, zione, ilal. Seccion, esp. Secçao, porl. Sec-
SECUKITAT , s. f. (securilâ); Seg'urelat, |
port. ital. esp. Secrètement, en particulier, tion, portion d'une chose divisée, arrondisse- cat. Securità, ital. Seguridad, esp. Seguran-
en secret, sans être aperçu. ment d'une ville.
Éty. de secretael dément.Y. Cern, R. Éty. du lat. seclionis, gén. de seclio, m. s. fa, port. Sécurité, confiance bien ou mal -
fondée qu'dnesl à l'abri de tout péril.
SECRETAR, v. a. (secrelâ). Sécréter , V.Sec, R. Éty. du lat. securitalis, gén. de securitas,
opérer la sécrétion, eu t. de méd. el en t. de SEGUGI, s. m. (secùdgi); SECCADSA, SEC-
chapelier, préparer le poil pour le feutre.' CAIBE, SECCC-ri, SECCADOUB, SECCA-FEGE. OeCCa- m. s. formé de sine cura. V. Segur, R.
Gare. lore, ilal. Un ennuyeux, un importun, séche- SSEUTAR, v. a. (secutâ). Poursuivre^ -
V. Persecular.
SECRETARI,s. m. BDREOO. Secrétaire, resse, importunité, ennui ; en dl. homme sec Ély. du lat. succutere, m. s. V. Cut, R. (
bureau sur lequel on écrit el où l'on renfer- el décharné, phlhisique, enfant noué. ;
me des papiers, Y« Cern, R. Éty. de sec et de Ugi, v. c. m. et Secc R. SECUTAT, ADA, adj. et p. (secutâ, âde), i
,
SECUL, SEGL, radical dérivé du lat. soecu- dl. Poursuivi,ie.
On appelle : lum, soeculi, siècle, formé de sequor, parce Éty. du lai. succussus, secoué. V. Cut R. -
ABATTANT, la tablette mobile sur ses gonds, qui sert de
que c'est une suile d'années, selon les Quand lou saurés aures la febre,
uns et deseeare, couper, trancher, d'où se-
porte quand elle est levée, et de table quand elle esl cularis, séculier.
Et tramblarés coume una lebre '"
expéditions. De secul, par la supp. de u et addition de SED, SET, SIEG, SIE radical pris du latin
Ély. du lat. secretarius, fait de secrelum, i : Siecl-e, Secgl-es, Segl-ar, Segl-e, Se- sedere, sedeo, sessum,, être assis, s'asseoir t,-,
glej-ador, Selgl-e. siéger, et dérivé du grec iSetv (hédein), pour
secret. V. Cern, R. .;-
Secrétaired'Etat, minisire qui reçoit direc- SSGULAGï , Gare. V. Brounda. s£o|xat (hézomai), être assis, par le change- ";
tement les ordres du prince et qui expédie SECULAIRE Gare. V. Rebroundaire. ment de l'esprit rude en s, d'où sedein, et les
, sous-radicauxlatins sedenlarius, sédentaire,
les acles émanés de son aulorité. SSCULAR , Gare. Y. Rebroundar.
Leur origine ne remonte pas au-delà de SECULAR, adj. vl. Secular, cat. port, sedimenlum, sédiment; assiduus,assidu, qui i.
l'an 1309, temps auquel Philippe-le-Bel, les esp. Secolare, ilal. Séculier, mondain. demeure auprès ; assessor, assesseur ; proesi- 3
institua sous le nom de clercs du secret. Éty. du lat. soecularis, m. s. dere, présider ; residere, résider, se rassoir. '"
Secretâri generau de prefectura, secré- SEGULARï, adj. (seculâri) ; Secolare, De sedere par apoc. sed ; d'où : Sed-e, rj
,
taire général d'une préfeclure, dont le princi- ital. Secular, esp. cat. porl. Séculaire, qui a Sed-enz, Sed-ut, ~
pal soin est de garder les archives et d'expé- lieu de siècle en siècle. De residere, par apoc. resid ; d'où : Re- z?
dier les actes. Ély. du lat. soecularis. sid-ar, Resid-cnt, Resid-ença, Resid-u.
Les secrétairesgénérauxfurent établis par SECULARESAR, v. a. (sécularisa) ; Seco- De sedenlarius, par apoc. Sedenlari. -'
la loi du 28 pluviôso an 8, supprimés ensuite larizzare, ital. Secularizar, esp. port. Secu- De sedimenlum, par apoc. Sédiment. . '--
par une ordonnance du 9 avril 1817, et réta- larisar, cat. Séculariser, rendre séculier,
De sessionis, gén. de sessio, par apoc. Ses- -
blis par une autre du premieraoût 1020. dégager de la règle monastique. sion, Seança, Pre-seança. i:
En vl. asile, refuge. Éty. de soecularis, séculier, et de ar. Y. De sessum, par apoc. sess ; d'où : Sess- i
SECRETARIAT,s. m. (secrelariâ) ; Se- Secul, R. ous, En-sez-ens, i;
^»
cretaria, port. esp. Secrétariat, cat. Secré- SECULARISAT,ADA, adj. et p. (sécu- De assiduus, par apoc Assid-ut, Assidu- ! s
tariat, lieu ou bureau où travaillent les secré- larisa, âde) ; Secularizado,port. esp. Sécu- ital, Assidu-os, Assiduosa-menl. ;;]
taires. V. Cern, R. larisé, rendu séculier, dispensé de la règle De assessor, par le changement de o en ou : <.-,
SECRETION, s. f. (secrelie-n); SECBE- monastique. V. Secul, R. Assessour. [-;
De proesidere, par apoc. presid; d'où:;j,
TIEH. Secrecion, esp. Sécrétion, fonction par SECULARISATION s. f. (seeularisa- Presid-ar, Presid-enl, Presiden:ça, Pre-
laquelle les organes des êtres vivants compo- lie-n); Sscularisaçiô, cal., Secolarizzazione,
sent des fluides propres à l'entretien de la ital. El secularizar, esp. Secularizaçâo, sid-ial, Presid-ir. ;!;
vie ou en séparent d'autres qui lui seraient port. Sécularisation, aclion de séculariser. De sed, par le changement de d en l, sel;*..
nuisibles, l'opération au moyen de laquelle Ély. de soecularis el de alion. V. Secul, d'où: As-seti-ar, Set-a-cuou, Sel-i, As-se- ~-
les mamelles forment le lait, le foie, la bile, Rad. tar, Sel-ina. i-:\
les reins, l'urine, etc., est une sécrétion. De sed, par le changement de cl en z on s,-,,
SEGULA-SECULORUM, s. m. (seculâ-
Éty. du lat. secretio, formé de secernere, seculôrum). Vau mai ses, ses ; d'où: A-ses-tr, A-ses, A-seu, As-.;
séparer. V. Cern, R. un bon secula que tant ses-it, Sez-en, A-sezir.
de seculorum, il vaut mieux un bon tout que ,','>
SEG,vl. H ou elle suivit, s'assit. nombril. V. Sec, R. Séculier: Seglars judicis, des procès sur lesîj
SEGA, s.f. (ségue),dg. Moisson. Voy. SEGAR, v. a. (segâ), d. béarn. Segar, affaires de ce monde, mondain. yt'
Meissoun. cat. esp. port. Segare, ital. Couper. Voy. Ély. du lat. secularis, m. s. secular,
Ély. de secare, couper. V. Sec, R. Coupar; scier, moissonner, faucher, vl. seclar et seglar. Y. Secul, R.
Éty. du lat. secare, m. s. V. Sec, R. [(
SEGA, vl. Qu'il ou qu'elle suive, aveu- SEGLE, m. (séglé); Seggle, cat. Uiy
gle. SEGAR, v. a. (segâ) ; DALHAB , SIAB , SE- des noms dus.seigle. V. Segue etSec, R. {\.
SEGA, s. f. vl. SEGDA. Clôture, barrière, GEAB, CEGAB , DAIAB , TJAYAB. Segar, pOrt.' SEGLE , s. m. vl. Siècle, V. Siècle;{{
haie. esp. cat. Segare, ital. Faucher, couper le monde, V. Seigle; temps, univers. V.SecHf "
Éty. V. Sequ, R. foin, l'herbe, le blé avec la faux. Rad. '
^!
•
SEGADA, s. f. (segâde); Segada cat. Ely. du lat. secare couper. V. Sec, R. SEGLEIADOR , adj. vl. SEGLEJADOB.^
,
Fauchée, ce qu'un faucheur peut couper de SEGAR, v. a. En ,terme de marine, ral- Mondain, homme du monde. V. Secul, R.,.
foin dans un jour, fenaison, temps où l'on lier un cable. SEGLËIAIRE, vl. V. Segleiador. jr
coupe et ramasse le foin. SEGARE S , s. m. (cegarés); CEGABES. SEGLEJADOR, vl. V. Segleiador. ~
Brouillard, nuages épais qui gâtent le blé, SEGLEJAIRE, vl. V; Segleiador. *
Si n'erapas quela segàda,' les fruits, etc. .
SEGN, SIGK, radical sur l'origine duquel^
Mi retendra la semanada. Éty. du celt. segarbia, immonde, Ach.
ce on est loin d'être d'accord, le faisant venir les.-
Suou, Inéd. mot n'est probablement qu'une ait. de scca- uns du latin senior, plus vieux, plus ancien,;,
Éty. de segar et de ada, chose fauchée. res, qui dessèche, dérivé de seccar. vieillard, parce que, dans les piemiersâges:-
V.Sec.R. SEGAS, s. f. (ségues), dl. Siega, esp. du monde, la vieillesse élait la première el-
Moisson et temps où elle se fait. V. Meis- même l'unique dignité c'était celle des pa-'^
SEGADAS,- s. f. pi. (segâdes); SEGASOCX, soun.
;
SEGAGI. Segad, port. Segazon, esp. Fauchai-
triarches. ^
Éty. de segar, couper ou du lat. A Rome, du temps même de la république.;-
.
son et moisson, temps où l'on fauche, où , seqes,
l'on moissonne. m. s. V. Sec, R. le respect pour la vieillesse était sans égal, le^
Ely. du lat. secare, couper. V. Sec, R. SEGASOUS dl. Segazon, esp. Voy. nom de sénateur en élait tiré, d'où l'ilalieni
Segadas el Sec,R. ,
SEGADOR, s. m. vl. Segador, cat. port, signore et l'espagnol senor, ou du grec)
SAGAT, ADA, adj. et p. (segâ, âde) ; " xupioç (kurios), maître, seigneur. " ^
esp. Secatore, ital. Moissonneur, scieur, SIAT , DALHAT , DAIAT. Segado, port, esp. De segn : Segnor-ia Segnor-il, Segn-et-,
faucheur. V. Segaire, Seilre, Meissounier Fauche, ée, moissonné; usé, souple, en dl. Segn-er, ,
et Sec, R. Segn-or, Segnor-egear, Coun-scgn-^
V. Abasit et Sec, R» Mes-siers, Mcs-sir-o, Seignor-ejar.
SEGAGI, s. m. (segâdgi) ; SEGAGE. Sega- SEGAYRE, s. m. (ségaïré), dg, Mois- our, Seignour-iau, Senh-or, Sier, Siur.
zon, esp. Fauchage. V. Dalhagi et Segadas. sonneur. 'V, Meissounier et Sec, R. SEGNA, vl, Y. Signa et Signe.
>.
:;i
SE^: SEG SEG 11*1
SÈGNA, adj, et p. vl. Alt. de segnat. Segon que, vl. selonque, ils ou elles sui-
Pousaraca. vent.
SEGRE, v. a. (sègré) ; SIEGBE
SEGNAou SEIGITA.-V. Seguilare et Seguire ital. SEGDIBE
, ,
SEGNADA, adj. f. (segnâde). Bénite. SEGONDAMEN vl. V. Segondament. SEGuiB.
,
Seguir,
segnada, eau bénite. SEGONDAMENT , esp. porl. cat. Suivre, aller après quelqu'un
ligua vl. Segonamenl, cat. ou quelque chose
SEGNADOUR,dl. Yoy. Beincchier et: V. Segoundamen et Segoundamenl. ,
Ety. du lat.
; accompagner; escorter.
\ Assur-ança, As-sur-aire, As-sur-ar, As- Ély. du grec GEÎIO (seiô), secouer, ébran-*1;
SEGUIA, s. f. ( séguie ). Un des noms sur-al, Ra-ssurar, Ra-ssural, De-segur, 1er, agiter, remuer. '
E.j
languedociensdu seigle. V. Segue et Sec,R. As-sura-menl. Tuba seya, fournclar, fai scia, cira, la^'
SEGUIDA DE , expr. adv. Seguida- SEGUR, UBA, adj. (segûr, lire); Segur, neige s'élève en tourbillons, en fumée, com-
.
menle, port. De seguida, esp. cat. De suite, cat. Seguro, esp. port. Sieurà, ilal. Sûr, me le dit le mot tuba. !-f-
sans interruption, continuellement. Y .Sequ. ûre, certain, ferme, indubitable; auquel on Ce mot n'a point d'équivalenlen français, f,'
Rad. peut se fier, qui est exempt de danger. Y. SEIA, Un des noms lang. du seigle. Yoy.i-'
SEGUIDA, s. f. (seguide), dl. Seguito, Segur, R. elSec, R.
ilal. Seguida, esp. Suile, traînée. Y. Ti- Jugaràla segura, jouer au certain, ne Segue En vl. s'oit. l!!
rassa et Suita. rien aventurer. SEïABf, vl. Asseyons-nous.
Ëty. de seguir et de ida, chose, qui suit, Éty. du lat. securus, m. s. SEICHANTA,d. m. Y. SeissantaelScx,ï.-
qui ne discontinue pas. Y..Sequ, R.
SEGUEBOR, s. m. anc. béarn. Seguidor,
SEGUR, V. Scguramenl.
SEGURA, s. f. (segûre). A la segura,
Rad. -
suit. V. Sequ, R.
SEIES. vl. II ou elle suit. '-'.')
port. esp. cat. Qui avec assurance, avec connaissance de cause. SEïGNA, s. (sèigne), dl. Puits à roue.-;.
SEGUIERA, s. f. vl. Sécheresse. Yoy. SEGURAIKE, V. Asseguraire et Segur, Y. Pousaraca. - ^i
Seccaressa et Sec, R. 2. Rad. SEIGNAD, vl. Signé. Y. Signal. .,;'.
SEGUIGNOUERA, s. f. (seguignouére), SEGURAL, adj. vl. Sûr. V. Segur, R. .
SEIGNAL, s. m. vl. Sériai, esp. Signes-
d. m. Essieu de la roue d'un tour à filer, SEGURAMENT, adv. (seguraméin) ; SE- marque, preuve, enseigne, bannière, exem-
d'un venloir, etc. Sicuramente ital. Seguramenle, ple, modèle. Y. Sign,R.
GUBAMEK.
SEGUIJHEN, s. m. vl. Seguimènt, cal. esp. port. Scguramenl,, cal. Sûrement, cer- r,-.
vl. Sciiar, esp. FaircC^T
Seguimiento esp. Scguimenlo, porl. Suite, tainement, avec sûreté. SEIGNAR, v. n.
, signe ; se signer, ceindre. Y. Sign, R. jj
accompagnement.Y. Sequ, R. Ély. de segura et de ment, lilt. d'une SEIGNAR, vl. Y. Sinhar.
SEGUIN , anc. béarn. Suivant. sûre.
Éty. Alt. du lat. sequens, m. s. V. Sequ, manièreDe segur, bien sûr, en vérité.
SEIGNE, s. m. (séigné). Notre seigne ~y
Notre Seigneur J.-C. V. Segn,R. ~.
Rad. A coou segur, à coup sûr. Y. Segur, R. SEIGNEIBA, f. vl. et ~'
SEGUÏNA, s. f. vl. Pinne marine. s.
SEGURAMENT , adv. Scguramenl, cat. SEIGNEIRÀ, S. f. \l.SEWHEBA,mtKBIEI«-
SEGUIOL , s. "m. (seguiôl). et Seguramenle,port.Sicuramente,ital. Sûre- BA, SEKHEIKA. Senyera, anc. cal. Sefiera, esp^-
SEGUIOU,s. m. (seguiôu). Un des noms ment avec assurance. Bannière. enseigne. V. Sign, R. f-1
languedociensdu seigle. V. Segue et Sec, R. ,
SEGBRAN, adj. \\. Sûr, Certain, solide, ^-\
ËEIGN'EN ,-vl. V. Senh'cn.
SEGUIR, v. a. (seguir): Seguire , ital. afîcrmi, ferme. SEÈGNER, s. m. (seigné). Ce terme, di-ï
Seguir, esp. port. cat. Suivre, verbe
complet qui se conjugue avec la Segre
in- SEG-URAN ANA adj.
, ,
\l
Certain, aine, M. de Sauvages, esl le titre original d'ou-i
assuré, ée, solide, affermi. V. Segur, R.
, l'on a formé ceux de sire et de sieur, en_jij.
v. c. m. celui-ci, a plus d'analogie avec le SEGURANSA, s. f. vl. Asscguransa, joignant le pronom possessif, mies oumcisir,
latin sequi, dont il esl tiré. V. Sequ, R. cat. Seguranza, esp. SegUrança, porl. Si- mon ou mes ; on a fait par des changement;;
Envi, poursuivre; accompagner; imiter, curanza, ilal. Assurance, garantie. Y. As- et des additions de lettres messcr, messiréi;
copier. surança el Segur, R.
Seguia, je suivais il ou elle suivait. mossen, monsieur, monseigneur. Y. Jtfifsir
SEGUHAR, v. a. vl. Scgurar, esp. port, Meis,.Senhor el Segn, R. K\.
Seguic, il ou elle suivit.
,
anc. cat. Sicurare, ital. Assurer, défendre, Éty. Ce mot esl dérivé de seriez, Senior.i<
SEGUÏSSA, s. f. d. béarn. Poursuite, rassurer, garantir; segurans, garantissant.
V. Poursuila, Seguir et Sequ, R. Y. Segn, R. ';:.
Y. Segur,-R.
SEGUISSI, s. m. anc. béarn. Poulain, SEGURISSIIlïE, SBÎA, adj. Segurissim,
SEIGNOR, v|. Y.Senhor. -H
Senho-.
nourrisson : Per egoa ab son seguissi. SEIGNORATGE, s. m. vl. Y.
caL Segurusimo esp. Sicurissimo, ilal. ratge. '. ti.i
Éty. de seguir, suivre. V. Sequ, R. ,
SEGUIT, adj. et part. -Seguido port,
Tres-sûr. SEIGNOREJAR,
. .
v.
Ety. du lat. securissimus, m. s. V. Segur, esp. V. Senhorejar cl Segn, R. a. vl. Senorear ^
,
esp. Suivi. Rad. SEIGNORESSA , s. f. vl. Maîtresse !;;,
Ely. du lat. seculum. Y .Sequ, R. SEGURITA, s. f. d. vaud. Seguridad, souveraine. V.Segn, R. tii;
SEI SEI \ SEI lira
SEIGNORIAjS.f. anc. béarn. Senoria, SEINHA vl. V. Signa et Signe. i
esp.Seigneurie. V. Seignouria et Se<7«,R. ,
SEINHER, vl. Y. Segnour el Segn, R. SEJ
SEIGNORIL, adj. vl. Sonoril, esp. Sei- SEINHERA, vl. Y. Seigneira.
gneurial. Y. Segn, R. SEINHOREZAR vl. V. Scnhorejar. SE JE, (sédgé), dl. Seize. V. Seze el Sex,
SEIGNORIU, s. f. vl. Senorio, esp. Do- ,
SEINNAL , s. m. vl. Enseigne. Y. Sign, Rad.
mination, seigneurie. V. Segn, R. Rad. SEJORN, vl. Oisiveté repos. V. So-
SEIGNOUR, s. m. (seignour); SEGKODB, SEINOR , vl. V. Senhor et Segnour. jorn Sejourn et Di, R. ,
Signore, ilal. Senor, esp. Senyor, SEINTZ, S. pi. vl. Cloches. SE,JORNADAMENT,adv. vl. En repos.
SIGSIB-
cat. Senhor, port.
Seigneur, litre qu'on don- SEIO , s. m. (sèïe) ; SEIOD. Cri que pous- SEJORNADIT, vl. V. Sojornadit.
celui qui possède une seigneurie sent les pêcheurs, à Antibes, et dans d'au-
ne à Dieu, SEJORNAR, v. n. vl. Se reposer,
ou un rang
élevé dans l'Elat. tres lieux quand ils tirent leurs filets, pour
, plaire, se délecter, se reposer. Y. Di, R. se
Éty. du lat. senior, vieillard*. V. Segn, R. agir de concert. SEJOURN, s. m. (sedjôur) ; SDJODB.Sog-
SEIGNOURA, s. f. anc. béarn. Seiiora, Éty. du grec GEI'IO (seiô), agiter, remuer. giorno, ital. Séjour, demeure,résidenceplus
esp. La femme
du seigneur. V. Segn, R. SEIRA, Pour grive. V. Sera. ou moins longue dans un lieu, dans un pays,
SEIGNOURIA, s. f. (seignourie); SE- SEIRE, v. r. vl. V. Assetar et Sed, repos que l'on prend en voyage. V. Di, R.
Senyon'a, cat. Signoria, ilal. Sciio- Rad. SEJOURNAR.v.n. (sedjournâ); SDJODB-
ria, esp. Senhoria, port. Seigneurie, puis-
OKTBIA.
SEIROL, s. m. vl. Espèce d'oiseau. KAB. Se/oraar,cat.So#(7iornare,ital.Séjour-
sance,
autorité qu'un homme a sur la terre SEIROUN , s. m. (seirôun). Dartre. ner, demeurer quelque temps dans un lieu,
dontil est seigneur,terre seigneuriale. Yoy. Gar. V. Darlra. ou s'y arrêter, s'y reposer lorsqu'on est en
Sign, R. SEIS, nombre cardinal (sèis), Seis, esp. voyage.
SEIGNOURIAU, ALA, adj. (seignou- porl. anc. cat. Sei, ital. Six. V. Siei et Sex, Ety. de sejourn et de ar. Y. Di, R.
riâou, aie); SEGKOBIL. Signorile, ital. Seno- Rad.
cil, esp. Senhorial, port. Seigneurial, aie, SEIS , vl. Il ou elle ceint, il ou elle cei- SEL
qui appartient au seigneur, qui donne des gnit.
droits de seigneur. V. Segn, R. SEIS, pron. poss. pi. des deux genres. SEL, s. m. (sêl), d. bas lim. Seau, vase
SEIL, vl. Pour se U ou se U, s'il, si le. suoi, ital. Ses. dans lequel on met de l'eau pour le ména-
SEILHOUN, s. m. (seillôun), et impr. Ély. du lat. sui. ge. V. Boulin etPouaire.
«ioun, comme l'écrivent Garcin et l'au- SEISSANTA , nom de nombre (sels- SEL , pr. dém. vl. AICEE. Ce pronom dé-
teur de la Statistiquedes Bouches-du-Rhône, Sanle) J SEICHAKTA SOISSAKTA SIEISSAKXA monstratif esl employé souvent comme arti-
pot à lait. Sessanta, , , ,
ital. Sesenta, esp. Ses- cle En sel dompnhon, dans ce donjon, pour
.
SICHAKTA.
Éty. Seilhoun est un diminutif de seilha, senta , port. Soixante, six fois dix, qu'on dans le donjon.
vase à traire le lait. V. Set, R. représente en chiffres arabes et romains de SEL, vl. V. Ciel.
SEILLA, s. f. vl. Seau. V. Selha et Set, la manière suivanle : 60 et LX. V. Sex, R. SEL , vl. Pour celui. V. Aquel et ^o/ueow.
Rad. SEISSANTENA , s. f. (seissanténe) ; SEI- SELA, s. f. vl. Celle. V. Cela et Sell, R.
SEELLER, s. m. vl. Cuve , sellier. CHAKTENA. Sessanlina , ital. Sesenlena , esp. SELADAMEN adv. vl. .SELADATAHIEK.
V.Sef.R. Sexagena porl. Soixantaine nombre de Secrètement, ,
cachette. V. Cel, R. 2.
en
SEINA, (sène), despartament delà.... ,
soixante ou environ, ai la ,
seissantena SELADATAMEN, adv. Couvertcmenl,
Sena, esp. Seine département de la.... j'ai la soixantaine, c'est-à-dire,j'ai , d'une manière cachée. Y. Seladamenet
soixante Cal,
,
dont le chef-lieu est Paris.
ans. Y. Sex, R. Rad. 2.
Éty. de la rivière dé la Seine. SEISSANTIEME, EMÂ , adj. (seissan- SELAIRE, vl. Discret, qui cache. Y. Ce-
SEINA-ET-OISA, (sène-et-ôise) , desparla- tième, ème); Sessanlesimo ital. Sexage- lador et Cel, R. 2.
tnenf de....Sena yOisa, esp. Seine-el-Oise, simo, esp.porl. Soixantième,, qui vientaprès SELAB, vl. Pour cacher. V. e7eiar et Cel,
déparlementde.... dont le chef-lieu est Ver- le cinquante-neuvième ; le soixantièmeou la Rad. 2.
sailles. soixantièmepartie. yGO. SELARI, vl. Y.'Salari.
Ély. des deux rivières Seine el Oise. SEÏSSETA, s. f. (seisséle) , el impr. SELAT, adj. et p. vl. Sellé. V. Cel, R. 2.
SEINA-ET-MARNA (sène-et-mârne), SAISSETTA. Nom qu'on donne , dans plu-
SELCLE, vl. V. Ceoucle.
, SELER, s. m. vl. V. Sellier.
despartament de.... Sena y Marna, esp. sieurs contrées de la Basse-Provence, au
Seine-et-Marne déparlement de dont le gros froment. Y. Blad, el Gar. Trilicum hi- SELERAT, el comp. V. Scélérat.
,
Melun.
chef-lieu est bernum arislis carens, p. 472. SELERS, vl. V. Sellier.
Ely. de la Seine et de la Marne rivières C'est aussi le nom qu'on donne à la pe- SELH. vl. Pour celui, V. Aquel; pour
qui passent dans son territoire. , tite touselle qu'on cultive beaucoup dans le seau. V. Selha.
SEINA-INFERIOURA, (sène-inferiou- Comtat Yenaissin; c'est le froment de la plus SELHA, pr. dém. vl. Pour celle, Voy.
fe), despartament de la Sena-Inferior, belle qualité. Aquclla; pour selle. Y. Sella.
esp. Seine-Inférieure, département de la.... SEESSETA-BLANCA , dl. V. Touzela SELHA, S. f. (séille) ; SEILLA, SELIA, GEB-
dont lechef-lieu esl Rouen. barbuda blanca. LA, SELHOEN. Selha, port. Secchia, ital. Scil-
Ely. Parce que ce déparlement est situé SEIT, vl. Soit. le, seau de bois, ayant ordinairement une ou
snrla partie basse de la Seine. SEITA, s. f. (sèile), dl. Scie. V. Serra deux douves plus longues, dans lesquelles
SEINAL, s. m. vl. Signal, marque, si- et Serr, R. 2. on pratique un trou pour y passer la main et
gne. V. Signe et Sign, R. SEITAIRE , s. m. (seïtâïré). Scieur. Y. qui serl d'anse. Y. Gerla.
SEINAR, v. a. vl. Bénir. V. Sign, R. Serraire et Serr , R. 2. Ély. du ial. siiula, seau, formé de silis,
SEINE adj. m. (se'iné). OEuf-couvi. SEITRE , s. m. (sèïlré) ; SEGAIBE , SE- soif, parce qu'on s'en sert pour boire. Y. Sel,
SEINER, ,
vl. V. Seignour et Segn, R. GEAIBE, DALHAIBE, DAIAIBE.
Faucheur, qui Rad.
SEING, s.m. vl. Seny, anc. cal. Signe. fauche les près, qui fait profession de fau- SELHADA, s. f. (seillâde); SEULADE. A
'•%ne et Sign R. cher. V. Sec, R. plein seaux, à plein brocs. Y. SeZ/ia el Sel,
SEING, adj. vl., SEIKHS. Ceint enfermé. SEIZE, et Rad.
\-Cench,R. , SEIZEN , ENA , adj. vl. SETSEK, SEYZEK, SELHAS , S. f. pi. (séilles) ; SEUIIAS.
SEINGNAR, vl. V. Signar. Dixième. Sourcils, poils qui forment une arcade au-
SEIZE , SEIZE , SAIZE.
SEINGNER, vl. V. Seignour, Senhor Substantivement, sixain , droit qui con- dessus des yeux.
«l%n,R. sistait dans la sixième partie des fruits. Ély. du lat. cilium, cil.
SEINGNOR, vl. V. Senhor et Segnour. SEIZENA , S. f. Vl. SETZENA, SHETZEKA. SELHO , s. f. vl. Salon, ville du déparle-
SEINGNOREJAR, vl". V. Senhorejar. Sixaine, strophe de six vers. Y. Sex. R. menl des B.-du-Rh.
SEINH, vl. Sens. V. Sens. SEISES, vl. Sixième.Y.SeûeîielSeo;,R. SELHOUN, s. m. dl. stitLEAD. Dim. de
TOM. II. 2me PARTIE. 145
1154' SEL SEL SEL.
selha, petit seau à traire le lait, ayant la for- CRAMPON< le pelit morceau de métal ou de cuir, en for- SELOUIRA, s. f. (seloûire); Espèce de
richarrue.qui
me de celui appeléselha. Y. Set, R. me d'anneau où l'on attache les foutes. est,en usage-detemps.immémor,
MARTINGALE, la courroie qui lient- par. un bout à. la
rial, dans le département du Var, et.parlicu-
SELHOUN, s. m. (seillôun); SELIOOB, SE- sangle,"sousle ventre du cheval, el par l'autre à la rou-
L.n
' lièremenl aux environs. de:Eréjus,, dé Gogo,
LIOU, SELHOU, SOOUCA, SH.HOCN, SEILLODN. ' serolle, pour empêcher qu'il ne porte au. vent. lin-et de Grimaud, etque M.Laure croitêlre
sillon, V. Rega; Iêmot selhoùn, dans notre '. LIÈGE, la partie, detl'arçon qui est-à côté du pommeau.
langue, ne se prend guère que pour une lon- PORTE-ÉTRIVIÈRES,'les anneaux carrés de fer, aux-.Yaratrumaùriculàtum,dont parle Palladius,
gue planche àblé, large de 2 mètres environ, quels, on suspendles étrivières. Les noms des. parties de celte charrue sont
qui s'étend d'un bout du champ à l'autre, on I
ÉTRIVIÈRES,les courroiesqui portent, les étriers, presque tous-latins.et.Ies.mêmes.que Virgile-,
sépare ces bandes les unes des autres par une leur donne, car On ne peut se refusera con~
PORTE-FER, l'espèce d'étui placé sur le côté desselles
raie ou sillon plus profondqu'on laisse ouvert, de cavalerie pour y mettre un fer à cheval. naître, dit.M. Laure, que la 6us, ne viennei
PINNEAU,une des planchettesdé l'arçon. de buris, l'âge ; dentau, dedenlarium, le sep;.
on trace même ces sillons avant que de.serner PLANCHETTE,l'étrier plat, des selles pour femmes.
le blé pour diriger celui qui sème. esleva, de si™», le manche; useou, de.usu.»
CUSTODE, le chaperon ou cuir qui couvre lès. fourreaux
SELHOUNAR, v. a, (seillounâ)..Sillon- des pistolets. etc., espèce, de versoir. '
-
ner, faire des sillons. Éty. l'dtal. sloria, que l'en prononce)
SELHÛT; pf. dém. vl. Celui. Les Saliens, anciens peuples de la Fran- seloria,de d'une charrue. parfaitement
SELIA, V., Selha. conie en sont regardés comme les inven- semblable.nom
SELIOU, et teurs. Les Grecs et les Romains paraissent Awant train d'unexharelte. Avril.
SELIOUN, V. Selhmn elSel, R. avoir ignoré l'usage de là selle. Ces derniers
employaient une espèce de coussin qu'ils SELOUN, prép. Selon. V. Selon.
SELIS, et SELOUN, Swm-, (selôu), d, bas lim. Peti-
SELITZ, s. m. vl. Cilicé; V. Cilici. nommaient ephippium.
SELIU, vl. V. Celiu. La première mention qu'il soit fait de la le machine en bois qu'on met sur le bât des-
SELL, sous-radical dérivé du lat. sella, selle, dans l'histoire, est de 340: il y est dit bêles de somme, lorsqu'on veut les charger.
que Constance renversa son frère Constan- V.Éty.
Begnas.
«elle, siège, chaise,forméde sedere, s'asseoir, Dim. de sella. Y.. Sell, R.
être assis. tin de dessus la selle.
De sella, par apoc. sell; d'où : Sella , Ce fut en 1380 que les dames commencè- SELS--, pr.Tel.pl. TL Ceux. Voy. Celi et
Sell-ela, Sell-ier, Sell-ar, En-sellar, Sell- rent à monter à cheval sur des selles, en Aqueleis, . :
ât; En-sellat, Des1sellar, Des-sellat, E'n-sel- travers. SELUi, vl: V. Celui. '<
SELLA, vl. Pour celle. V. Aquella, SELVA, s. f.vl. Selva, port; esp. cati ilal.
ar, En-selh-ar, Es-sellat, SéUoun. '•
De sell, par la suppression de J, les mêmes SELLAR, V. a. '(sela) ; EHSELLAB, Sellar, Bois, forêts.'V, Silva. '
Sella appëllanlur sedilia, inquibus non SELLAREA, s: f. (selarie) ; SELARIA. Sel- Tout yetoumba,toutye péris,
i
plures singulus possint sedere ideoque lerie, lieu où l'on serre les selles, les harnais; (
, , Sem una.banda d'emp.eris.
solaslerneredicunlur.Eeslus. ouvrage et commerce du sellier. i
SELLAT, AI>A, adj. et p. (selâ,âdë); SEM, s. vl. Semé, ital. Race, lignée, se- '
Dans une selle on nomme.: Sellé, ée. V.SeM, R." fruit.
ABÇOÏÏS, les deux pièces de bbîs courbées en arc dont Sellai bridât, sellé bridé^ s'emploie souvent mence,Éty. du lat. semën, m. s. V. Semen, R.
l'un est placé devant et l'autre derrière, tous arcouns. pour.dire complet, à quoi il ne manque rien.
CHAMBRE, le vide fait dans le coussin d'une selle à l'en- SELLET, s. m. (sellé). Scellé, la cire Per la verges Maria, maire de sonralz sem. i
droit où le cheval est blessé. d'Espagne, empreinte d'un cachet, qu'on a Pour la viergeMarie, mère de son honoré fruit. _' -
CONTRE-SANGLON, la courroie clouée. 6url'arconjîe posée sur des serrures, etc., par autorité de
la selle, dans laquelle on passe la bouclede la sangle
Hist. Crois. Alb. V. 4750. ' 1
justice. V. Sign, R.
pour l'arrêter, cintra ccngloun.
CROUPIERE, la sanglede cuir attachée à l'arcon de der- SELLETA, s. f. (séléte). Dim. de sella, SEM, s. vl. Sein, poitrine. V. Sen.etSin, ,
rière, qui porte un bourrelet appelé culeron qui passe petite selle ; c'était aussi le siège sur lequel Rad. i
, faisait asseoir,
sous la queue du cheval. on au dernier interrogatoire, Mon cor nai greu e sem. :
CULIERE, la sanglé de cuir, qui-partantdes deux côtés de l'accusé lorsqu'il paraissait devant les juges
la selle, passe en forme d'avaloire, derrière les cuisses qui instruisaient son procès ; cet usage a. été Mon coeur en ai navré dans le sein. c
,
du cheval, pour soulager la croupièie. aboli par un décret-de l'assemblée nationa- Hist. Crois. Alb. V. 4738. t
ËTMER, V. Estrioua.
le du mois d'octobre 1789. V. Sell, R.
ÉTRIÈRE
ou PORTE ÉTRIERS, morceau de cuir qui
SELLIER, s. m. (selié)-;-SeUer, cat. Sel- Serti, SEM, EIMA , adj. el p. vl. Scemo.ital. î
à
sert tenir les élriers relevés en arrière.
FONTES, les deux-sacs coniques qu'on suspend lajo, ital. Sillero, esp. Selleiro, port. Sellier, anc. cat. Privé, ée, dénué, défaillant, s
sur le de-
ouvrier qui fait des selles. abaltu, dépourvu. i
'''.
vant de Ja selle pour y mettre des pistolets , las fountas.
HOUSSE, l'espèce de couverture qui SEMA, s. f,(sème), Vide qui existe dans i
couvre la croupe du Ely-. de sella et de ier, indiquant l'ouvrier. supé-
cheval et qui lient à l'arçon de derrière, la haussa. V. Sell, R. -
un tonneau, entré le liquide et le fond i
SELLIER, s.m. Sellerie, lieu où l'on rieur. Gare. dl.
PANNEAU, chacun des coussinets de la selle. ' ' .1
.
POMMEAU, l'espèce de pomme qui esl haut de l'ar-
au
serre les selles, les harnais en général, et par Rad. SEMAGE, V. Semenarlouél'Semen, ;
çon de devant, lou poumeou.
PORTE ÉTRIER, Y. Elrihe. extension, espèce de cave sèche servant ete
QUARTIERS, les deux pièces de cuir qui couvrent les dépôt à différentes choses du rnénaee. Yov. SEMAINA, vl. V. Selmana et Semana. .-
. panneaux et
descendent sur le ventre du cheval, tous Sell, R. B J SEEÎAÏNA, vl. V. Semana. t
pancous. SELON, prép. (Selon) î SELQKN, SEGOON. SEMAL, s. m. (semai), dl. SEMALOCH. Î
SACOCHES,les deux pièces ordinairementde
peau, qu'on Secondo, ital. Segun, esp. Segundo, port. Banne, benne, banne au bouillet, tinèle, çu- i
suspend devant la selle las sacoclias.
SAKGLE, la forte lanière, de tissu Selon, ainsi que, suivant que, comme, veau où l'on transporte la vendange. Doujat. i
ou de cuir qui passe formément, suivant. con-. Ély. de la basse lat. semalis, semalus, i
sous le ventre du cheval, lu ccngla.
SIEGE, la partie sur laquelle s'asseoit, lau
siegi.
Éty. du lat. secundium. semalum ni. s. que M, Aslruc croit dérive ;
on
SURFAIX, la sangle qui embrasse le dos le
et ventre du SELON, s. m. (selon), dl. V. Seloun. du cell. ,
cheval. SEMALIEE.S, s, m., pi. (semaliés), dl. ,
TROUSSEQUIK, la pièce de bois cintrée qui s'élève De mouquelsperde selons, Râlons aux cornues.
l'arçon do derrière. sur i
Michel. Éiy. de semât, cornue et de ter*. i
,
SEM SEM C17HT *,rr
SEMALOUN ,-s. 'm.' ( semalôun) ; tocs-, Ely. del'ital. scemare,-diminuer. Ely. du lat. simulare m. s. V. Simil, R.
«mcL
dl. COEEKC-T, "BCGEIER, CODBIÏCDOCN.! SEFrïAR v.a. vl.'Scemare, ital. Retran- ,
Ce verbe étant neutre doit être employé
,
cher, diminuer, dépouiller, débarrasser.
Un baquet, cuvier de bas-bord.
j
sans régime , Trad. donc : Sembla un vou-
Éty. Dim. de Semau, v. c. m. I
SEMAU s. m. (semâou).; dl. V. lur, un mandiant, par il ressemble à un
SÈMANii, s. f. (semâne); Sëïlimana, Cournuda. , -SEMAI.,
voleur, àunmendiant, et nori il semble un.
ilal. Semana, esp. port. Sélmana el Sein-
SËMBEL, s. m. (seimbèi), dg. et lim. SEMBLE, adj. vl. SEMIE. Semblable.
Semaine suite de sept jours du Moquelte, oiseau allaché par lespallesàune, V. Simil, R.
mono, cat. ,
dimanche au samedi ; les sept jours-de suite; verge (paumille) qu'on fait voltiger pour at- Per semble par exemple.
travail de-sepl jours ,- son- prix , paie, grati- i tirer les autres. SEMBRADOa ,
vl.-Semeur.-Voy.
fjcation pour sept jours ; -somme donnée.pari SEMBEL, s. m. vl. Combat, tournois, 'Semen R. , s. m.
.semaine. jeu, lour, piège, Uébuchet. ,
SEMBHIODS adv. (seimbriôus)'., d.
Ély. du lat. sepfimana, formé de seplem, ' SEMBELAH, vl. Y. Sembellar. ,
béarn. Exclamation-burlesque.
.sept, et de mana .matin , matinée, sept ma-;
SEMBELI et SEMDER, vl. V. Seindier.
tinéc's.
Y. Sept, R. i SEMBELIN, s.m.vl. Y. Sebelin. SEMBIER, Vl. SEKDIEB, CEKDIEB,
Dérivés : Semanier, Semanada, Sema-\ SEMBELLAR, v. a. vl. Tonneler,pren- SENTIEB, SEMDEB,S. m.
•noun.
dre au Irébuchel. Sentier, chemin. SEKDA, SEKDEBA CEKDlEIFA.
V. Sentier. ,
La créalion du monde
. .
en six jours el le; "SEMBLABLAMENT adv. (seimblabla- SEME^EMA, adj. (semé, éme). Maigre,
septième a donné l'idée de la se- méin); Semejantemente, ,esp. Semelhante- sec, sècbe;
repos au onne le dit au propre quedes
menle, port. Semblablement/pareillement. fruits à coquille.et des châlaignes
maine à lous les peuples qui ont eu connais-, dont la
mais .les Egyptiens qui j Éty. de semblabla et de ment. Y. Simil, peau.reste ridée ,
:eance de la bible; par défaut de maturité. Avr.
ont suivi -la même division ont donné aux
Rad. SEMEE, s. m. anc. béarn.
fepl jours les noms des sept planètes qu'ils SEMBLABLE,-ABLA adj. (seimblâ-
connaissaient, ce qui ferait présumer qu'ils; blé, ,
àble) ; Semblabile et Somiglianle, ilai. Quidèupagâsemeèsi es de.porc, otroya
;oal-établi la-semainesur une autre base et; Semejanle-, esp. Semelhante , porl. Sem-
saubadge. Fors et Cost. dcBéarn.
.probablement sur les quatre quartiers de la blable pareil, qui ressemble, qui est de.
, SEMEILLAMENT adv. d. vaud. Vt
lune visible. On a retrouvé la même divi- même nature. ,
Éty. du,lat.-simtZts, m. s. V. Simil, R. SemeillantamenletSimil, R.
sion du temps, chezdespeuples demi-sauva- SEMEILLANT, adj. d. vaud. Semelhante,
ges, qui n'avaient aucune idée de ce qui sel SEMBLAMEN, adv. vl.
Semblantrnent, cal. Aussi, pa-, port. Semblable.
SEMBLAHTMEKT
passait ailleurs.Les noms égyptiens des sept SEMLAKMEKT. Ety. du lat. similis, m. s. Y.'Simil, R.
jours onl élé adoptés par nous : ainsi le pre- ; reillement, semblablement. :V. Semblabla%
mier qu'ils dédièrent au soleil fut le dies ment el Semil, R. SEMEILLANTAMENT,adv.vl:-sÉMEiL-
solî's que les Chrétiens ont traduit-par jour; SEMBLAN, prép. vl. Ainsi, de même LAMENTPareillement,
, SEIMEIILATAMEHT.
Semelhantemenle,
port. semblablement,dé même.
du seigneur, dies dominioa dies dominica, ' que. V. Simil, R. Simil, R.
donl'tious avons fait dimenche dismenge, -SEMBLAN, S. m. vl. SEMLAKT, SEMXAN. V.SEMELA,
,
dimanche; le second à la lune, dies lunoe, Y .Semblant; il.signifie encore avis, senti- de cuir s. f. (seinèle).. Semelle, pièce
qui fait le dessous du soulier de la
dikns, lundi ; le troisième à Mars, dies ment. V. Simil, R. bolle, de la pantoufle; le dessous ,
d'un bas.
Marlii dimars-, mardi; le quatrième à SEMBLANÇA, s. f. (seinblance) ; Sem- Ély. du lat. sapa, dans la significationde
, Mansa, cat. -Ressemblance. V. Semblança
Mercure, dies Mercurii, dimecres mer-
credi ; le cinquième-à Jupiter-, dies ,Jovis, ; et Simil, R. lamina, lame de bois, d'où la basse latinité
ûijoous, jeudi.; le sixième à Vénus, dies' a fait sapella, ou du celt. sémellen, m. s.
métis, divendres vendredi; et le sep- Cadun pinla lei gents à sa semblança. SEMELAGI, V. Ressemelagi.
tième à Saturne, dies, Salurni
-disata, sa- \ Prov. SEMELAR, V. Ressemelar.
medi.
, SEMELATYE, s.m. d., béarn. Resse-
SEMBLANCZA, s. f. vl. Parole.'V. Si- melage. V. Ressemalagi.
SEMANA-SAKTA, s. f. La semaine sainte,i mil R.
esl celle qui commence le jour des rameaux j ,
SEMELHA, vl. Qu'il ou qu'elle assimile.
èlfinit le samedi saint.
SEBSBLANSjS. m. vl."Similitude. Voy. SEMELHA, vl. Que tu assimiles.
Simil, R. SEIVÏEN, vl. V. Semença et Semen ,R.
Ely. Ainsi nommée à cause des -saints SEMBLANSA, S. f. (semblânee) , dl. SEMEN, sEMEnc, radical dérivé du latin
mystères qu'on y célèbre. Semblansa, cat. Semejanza , esp. Seme- semen, seminis, pour serimen, semence,
SEMANADA,s.f. (semanéde). Semaine lliança, port. Sembianza, ital. Similitude, graine , formé de serere, semer, ensemencer,
complète ; la durée d'une semaine. comparaison , ressemblance , apparence , planter , d'où : semenlia, inusité.
Éty. de et de ada.Y. Sept, R.
semana aspect, sorte , espèce. V. Ressemblança et De semen: Sem, Semen-contra, Semen-
SEMANAZO, s. m. vl. Semence. Y. Se- SimiljR. ador, Semen-adour, Semen-aire, Semen-
•metipa. SEMBLANT , adv. (seimblân) ; Sem- alhas, Semen-ar, Semen-al, Re-ssemenar,
SEMANIER, s. m. (semanié); Scma- blant, cat. Semblablement , pareillement: De semenlia•, par apoc. et changement de
itro, esp. Semmaner cat. Semainier, qui
, Que la heredilat de lai frayre el semblant t en c, semenc , d'où: Sèment, Semenc,
est de semaine, hebdomadier, chanoine qui /îi/ias, SlatisliqueProvençale, que l'hérédité Semenç-a, Semenc-ier , En-senç-ar, En-
officie pendanl la semaine. :
de tel frère et semblablementdes filles : Âl semenç-al, Semenc-iera.
Ety. de semana cl de ier. Y. Sept, R. mieu semblan, vl. à mon avis. De seminis gén. de semen, par apoc.
SEHâNOUN, s. m. (sematiôun). Lape-- Éty. V. Simil, R. semin ; d'où : ,.Semin-ari, Seminar-islo ,
-(île-semaine,- eeslLà-dire, le premier vendre-
,
- SEMBLANT , s. m.
(seimblân) ; Sem- Dis-semin-ar , Sembr-ador , Semilh-anl ,
di, samediet dimanche de carême. blant ,''cat. Scmbianlc, ilâl. Semblante. Res-samen-ar, Samen^aire Samen-ar , ,
Ely. Comme celle première semaine de
esp. port. Semblant, apparence : Faire lou Samen-at, Samouadas, Samou-ar, Sa-
wrémeest plus courle que les autres ; on lui semblant,-Tr. faire semblant. mou-at, Sem-age,
adonné ce nom qui est Éty. V. Simil, R. SEMENADOR s. m. vl. Sembrador
^Sept,R. , un dim. de'semana. Semeur. V. ,
Semenaire. ,
SEMBLANTIKENT, adv. v]. Semblant- esp.
SEMAPKOKO, s. m. (sémaphore). Sé- ment, cat. Semblablement. V. Semblabla- Ély. du lat. seminator m. s. Y. Semen
, ,
maphore espèce de télégraphe. ment et Simil, R. Rad.
,
SEBïBLAR , v. n. (seimblâ) ; Sembrare, SEMENADOOK SAC, adj. et s. (semena-
cvty.a (sema), signe, et de
Ety. du grec
ÏT»»> (phérô), je porte. Y.'Sign,'-R. ital. Semblar, esp. cat. Sembler paraître dou); Semenlero, esp. Sac à semence. V.
SEMAR, v. a. (sema) dl. Scmar una avoir une certaine qualité ou être d'une cer- Semencier.
Éty. de semenar et deour, qui sème ou
'lia, tirer le moût d'une cuve,
trop pleine , taine manière , imp. y avoir aperçu que sert à-semer Y. Semen, R.
Pour y remettre de la vendange. _ Me sembla il me ressemble.
,
SEM SEM
s™
En pharmacie on donne le nom dé semen-
SEMINAL, adj. vl. Séminal, esp. port'
SEMENAIRE , s. m. (semenâïré) ; SAME- r concombre cat. Séminale, ital. Séminal.
Seminalore, ital. Sem- ces froides majeures à celles du la , Éty. du lat. seminalis, m. s.
BAIBE, SEMENAYBE. Scmeador, port. Semeur,
brador, cat. esp. du melon, de la citrouille et de courge,
celui qui sème du grain. et celui de semences froides mineures aux Tola beslia que ha tropgroyssh pauc ha-
graines de laitue, de pourpier, d'endive el bundo en humor séminal.
Éty. du lat. seminator , fig. dépensier, de chicorée sauvage.
prodigue. V. Semen, R. Elue, de l'as Propr.
SEMENALHAS,s. f. pi. (seraenales); SE- Semen ,R. SEMENÇA , Pour sperme. Voy. Ra et
SEMINARI, s. m. (seminâri) ; Semina- <
MEHOELBAS , SEMOOADAS , SEMENIEHAS , SEME- SEMENCIER, s.m. (semeincié) ; SEME- rio, ital. esp. porl. cat. Séminaire, lieu des- J
Seminalura ilal. Sementera , esp. tiné à la dernière instruction des ecclésiasti-
KAGE. , port. Semaines, KADOUB , SAC SEMEKC1EB OU SEMENCIEB.SeUlOlT,
Sementeira et Semeadura, ques ; les élèves réunis ; la maison où ils lo- :
l'action de semer , le temps où l'on semé sac où le semeur met le grain qu'il veut se-
gent. |
et les grains semés. mer ; machine ou espèce de caisse qui sert Ély- du lat, seminarium, pépinière,
'
Éty. de semence, et de allia à semer ; homme qu'on loue pour le temps, sour-i
semen, , des semences. Aub. ce, origine. V. Semen, R.
toutes les graines semées en général. Vo.y.
Ély. de semença et de ier. Y. Semen, R. On donna d'abord le nom de séminaires!,
Semen, R. écoles qui se tenaient anciennement dans',
SEMENAR EOD, s.m. sraiAGE, dl. L ac- SEMENCIERAD'AOTOONA, s. f. (semeïn- aux églises cathédrales et dans les principaux!
tion de semer, le temps où l'on sème. ciére d'aoulôune). Nom qu'on donne, au les
Vernet, près de Seyne, à la fleur du col- monastères; mais tels qu'ils existent aujour-|
Lou semenar el la meissoun-, chique d'automne, parce qu'elle paraît au d'hui ils sont une institution du concile ilf.
dei!
An soûn temps et sa sesoun. Prov. moment où il faut semer. V. Brama vacca. Trente
qui régla que dans chaque diocèse
Ély. de semença, semence, el de la term. serait créé un ou plusieurs séminaires. lef:;;
SEMENAR, v. a. (semenâ) ; SAMENAB ,. En 1564 Pie IV, en établit dans tout
Seminare, ilal. Sem- iera. V. Semen, R. monde Chrétien.
SAMODAB, DISSEMIKAB.
brar, esp. Semear, port. Semenar, anc. cat. SEMENCIERA DE PBIMA, s. f. On donne Une loi du 15 nivôse, an-12, a ordonné11
Semer, épandre de la graine sur une terre ce nom, dans le même pays, au safran prinla- aussi 1'élablissementdes séminaires, enFran-iD
préparée, pour la faire multiplier ; fig, ré- nier, parce que son apparition annonce qu'il
faut semer les marsailles. V. Nilhadéprima des ce, el un décret du 30 septembre 1807 a créé
pandre , dissiper. bourses et des demi-bourses, pour être
Ély. du lat. seminare, ou plutôt, de semen et Semoi, R. distribuées à dater du premier janvier 1808.
et de ar, litt. jeter la semence.V. Semen, R. SEMENCILHAS, s. f. pi. (semeincilles), SEMINARÏSTO, s. m. (séminariste);:^
€1. Menues semences, menues graines. Seminarisla, ital. esp. port. cat. Séminaris-ï!
Semena leou elpouda tard'. Prov. Éty. de semença el du dim. ilha. Y: Se- te, élève d'un séminaire. V. Semen, R. ;
Qui en gaug semena , plazer cuelh. men, R. SEMINATIO, s. f. vl. Seminazione, ilal.i
Celui qui en joie semé, plaisir recueille. SEMEN-CONTRA, s. m. (sémein-con- Séminalion, action de semer.
Arnaud Daniel. trâ) ; BABBOTJT1NA, BOtJRBOtîTINA, BODBBODKTI" Éty. du lat. seminalio, m. s. V. Semen,ii
SED1EN-CONTBA, GAAKA BABBOENTINA. J\Om Rad. ç
On dit: semer à terre perdue , à champ ou HA, lalin conservé, en provençal, pour désigner
à la volée, quand on jette la semence dans un. la sementine barbotine, SEMIPES, adj. vl. Semipede, qui n'a;rl
poudre à vers ou qu'un pied au lieu de deux. rj
champ pu dans un jardin à pleines mains. semen contra des boutiques, Arlemesia ju- Ety. du lat. semipes.
Per sant Lu daica, Lin. plante de la fam. des composées SEMIPROVA, s. f. (semiprôve); Sémi-lz
Semena mol ou du, Corymbifères, indigène de la Judée, de l'Ara-
bie, delà Numidie, etc. provà, port. Sémipreuve, preuve qui n'est.-|
Qu semena trop espes, pas suffisante. |fE
Vida soun.granierdos fes-, Ély. de semen contra vermes, m. s. V. SEMISSONANT adj. vl. SEMISSOKAN.^
Prov. desCevennes. Semen, R. ,
Semissonant, semi-sonnant, qui: sonne à'..
Ce sont les sommités de cette plante qu'on demi, légèrement, on marquaitquelquefois""
SEMENAT, AQA, adj. et p. (semenâ,. emploie pour tuer les vers. au-dessous d'un point, les voyelles muettes,'"
âde) ; Semeado, port. Sembrado, esp. Semé, SEMENCE, vl. V. Semença et Semen,: t
ée.. pas, vas. Y. Son, R.
Rad. SEMITAUR s. m. vl. Semi-toreau;-z
Ély. du lat. seminalus, ou de semen, se- SEMENCZA, s. f. vl. Yoy. Sen.e?iea et ,
minotaure.
mence, el de ai, litt. semence faite. Voy. Semen, R. SEMLABLE vl. V. Semblable. '£
Semen, R. SEMENSA, V. Semença. , ''à
Birar del scmenat, dl. tuer. SEMLAN vl. V. Semblant.
SEMENT, s.m. vl. Race. V. Semen, ,
SEMLANMENT, vl. V. Semblablamenlï,
SEMENAT, s. m. (semenâ) ; SAMEHAT- Rad. SEMLANSA, vl. V. Semblansa.
Seminato, ilal. Sembrado, esp. Semis, le blé SEMENTERE, vl. V. Cemenleri.
nouvellement semé et lorsqu'il est encore en. SEMLANT, vl.Alt.de Semblant, sem-:L
herbe ; emblavure, lieu ensemencé. SEMENîLHAS, dl. Semilla, esp. Yoy. blable. V. Simil, R. ^
Éty. V. le mot ci-dessus et Semen, R. Semcnalha et Semen, R. SEMLAR, vl. V. Sèmblàr. >|-
Lha de beous semenals, les semailles sont ilal.SEMESTRE, s.Semestre, m. (semestre); Semestre, SEMLE, adj-. vl. V. Semblable. i
belles. esp. port. cat. l'espace de six SEMMANA, d. béarn. Sémmana, cat:;;
mois consécutifs, congé accordé pour six V. Semana el Sep, R.
SEMENAYRE, vl. V. Sëmenaire.
SEMENC, s. m. vl. Semence. V. Se-
mois à un militaire.
Ély. dulat. semeslrium, fait de
SEMNAR, vl..-V. Semenar.
SEMONDRE, V. a. vl. SOMOKBBE, SEMOK...'
^
mença et Semen, R. sex, six, el
de mensis, mois. RE. Semondre, avertir, inviter, convier, se- "
Caotlo scmenador semena la semena SEMESTRIER,s. m. (semestrié). Se- moneer. y:
L'una tomba en la peyras ont sia poc aliment; mestrier, officier, soldat en semestre. Éty. dulat. submonere, m. s.
Pris subst. avertissement, invitation, ..,
SEMENÇA s. f. (seméince) ; SEMENSA. SEMIBREU, s. m. vl. Semibreve, port, _ .f 1
,
Semenza, ital..Semen, esp, Semcnte, port. esp. ilal. Semibreu, cal. Semi-bref. SEMONRE, vl. V. Semondre. "?-
Semenla, anc. cat. Semence, grains destinés SEMIC, dg. D'Astros se sert de ce mot SEMONS part. vl. Averti, d'où le fran,
à être semés ou matière reproductive des pour désigner la punaise. V. Sumi. çais semonce., ;.i:
animaux. SEMILHANT, ANTA, adj. (semillân, SEMOSTA s. f. vl. Semonce, invitation^
,
Ély. du lat. sub monilio.
En vl. race, génération. aille). Sémillant, ante remuant, irès-vif K":
Ely. du lat. semen, contracl. de serimen, plein de semence. V. Semen, ,
R. ' SEMOSTA, vl. V. Somosla. -
formé de screre, semer. Y. Semen, R, Faire lousemilhant, faire louvesent. SEMOUNDAR et ','!:l
SBMOUNDRE,, Y, Soumoundre, -'
SEM SEN SPN il c?
SEMPERVIVA, s. f. vl. Sempreviva, SEN, titre d'honneur, vl. contr. de Segne SÈNCER, adj. vl. Pur, sain, qui n'est
jtaiport.cat. Sîemj)reuîi)0, esp. Joubarbe, imessire,v. cm. ' gâté. San.
y. Joubarba. SENADA, s. f. (senâde). Tout ce qu'on ,pasÉly. duY. lat. sincerus.
Éiv. du lat. sempervivum, m. s. peut
1 placer entre la chemise et le sein d'une
gÊMPITERN, vl. V. SempiferjieL personne. Gare. SENCH, vl. adj. Saint. V. Sant.
SEMPITERNEL, ELA, adj. (seimpi-
I
Ély. de SCÏI et de ada. Y. Sin, R. SENÇHA, V. Cencha.
Sempiternal, port. Sempilerno, SENCHAR, Y. Cenchar..
lernâl, aie) ; SENADOR vl. V. Senatour. SENCHAT, V. Ccnchat.
esp.ilal. Sempitern, cat. Sempiternel, elle, ,
SENAR, vl. V. Cenar et Signar. SENCHE, V. Centura.
qui dure toujours,qui ne finit pas. SENAR, v. a. eln.vl. Donner, rendre le SENCIA, dl. Alt. de Sciença, v. c. m.
Yiellia sempiternela, femme vieille et in- sens, être sensé. Y. Sent, R.
commode qu'on voudrait voir morte. SENAR, vl. Guérir. V. Sanar el San, Chacun SENCLES . prép. (seinclés), d. béarn.
le sien.
Éty. du lai. sempiternus, qui dure tou- Rad. Sancles cops, chacun son coup..
jours, fait de semper oelernus. SENARI SANT, nom d'homme. Voy.
SEMPLE,vl. V. Simple. Sanari. SENCO, et
SENAS, s.m. (senâs). Augm. péjor. de SENCOOU, conj. (seincô) ; CIKCOOD.Lors-
SEMPRE, adv. vl. SEJHPBES. Sempre, que, quand. V. Sinquo.
port. cat. ital. Siempre, esp. Toujours, éter- sens, que l'on n'emploie que dans celle phraT SENCZA, vl. Sans. V. Sensa.
nellement, sur le champ, tout dé suite, sans se : Es un pau de senas. Y. Sent, R. I
SENECHAU, s. m.
.
(senelchâl et senet-
semblables à des piqûres de puce et sé- SENGLAR . Senglar., cat. V. .Cenglar,,''
chàou) ; Seniscalco, ilal. Senesçal,esp. porl. peau,
parées les -des aulres par des espaces Cench, R. et Senglier.
cat. Sénéchal, officier d'épée qui, dans cer- anguleux unes parla face -ensuivant SENGLASj-s. m. (seinglâs).rNom qu'on'1
tains ressorls, élail chef de la justice ; princi- ensuite ; commençant donne dans la Haule-^Provehce., au>bon- !E
pal oflicierde justice dans quelques seigneu- tout lecorps.
Éty. Senepion est un dim. de Scnepa, v. henri. ,V. Sangari.
ries : on le disait aussi impr. pour sénéchaus- SENGLE , s. f.-anc. béarn. ^Ceinture. «
sée, dans la locution suivante : mon affaire c. m. polit clou, sous-entendu, têle de..... V. Cench R.
est au sénéchal. M. Astruc, croit que ce mot vient de l'arabe. ,
ji,
SENGLE adj. vl. -V. Single el Sinj/u-e
Éty. du lat. barbare seniscalcus; formé de Y. Serùmpioun. lier. ,
senior, ancien, seigneur, chef,et descalcus, Il parait que Hippocrale et Galien même, ' ' ;il
SENGLES:, ,ENGLAS.,;pron.'(seinglés,jj
dérivé de l'ail, schàlk, serviteur, le éhef des n'ont eu aucune-connaissancede la rougeole; éingles) ; Sengles cat. Singulares, esp.
serviteurs du prince ; ou selon Denina , t. 3, originaire d'Afrique, elle s'est répandue en ,
Singolari, ital. -Chacun, une : Fo jujal a
p. 172, 3, de Siniscalco ou Senescalco, for- Europe comme la petite vérole, dans les pre- de -sengles .judicalum esl de singulis en g
mé de seni ou scno, par ait. dugéri. coenoe, miers siècles de l'ère actuelle. ,
senglas doutai, dans chaque ville. , ,,|
du souper, et de schalle, ail. habile, expert, Rhazès, médecin Arabe, quivivait dans le
neuvième siècle, en a donné la première des- Ety. du lat. singulus, m. s. V. Singul, t
intendant, préposé, litt.-sur-intendant delà Rad.
table. Y. Sen, R. cription qui nous soit parvenue. ,j
La France fut divisée en baillages pour les SENEQDIER, -IERA, s. et adj. (sene- SENGLES, A, expr. adv. d. vaud. En ^
particulier. V. Singul, R.
provincesoù le droit couluraier était établi, quié, ière); SEKIQEIEB , GAECHIER. Gaucher,
et en sénéchaussées pour celles qui étaient ère, qui se serl de préférence de la main Sia manifesl a tuil e a sengles. i
régies parle droit écrit. gauche. V. Gauchier. Antéchrist, d. vaud. *,
SÊNECHAUSSEA, s. f. (senetchaoussée); Ély. du lat. sinistçr ou plulôlde senec , i' 1
Senescalia, cat. esp. Siniscalchia, ilal. Sé- gauche, et de ier, ouvrier de la gauche. SENGLSTA, s. f. vl. Guidon ; plume delih
néchaussée, étendue de la juridiction d'un V. Sinislr, R. l'aile. ?.l
vençal, par le mol seneçoun, onn'enlend dési- esp. Si?iiscalchia, ital. Sénéchaussée. V. Éty. du lat. singularis, parce qu'il. vain
,
Senechaussea. ordinairement seul, par opposition aux-co-ra
gner que l'espèce vulgaire, le séneçon com- SENESCALQUIA, vl. V. Senescalcia.
mun, Senecio vulgaris. Lin. avec lequel on chonsdomestiques qui sont presque toujoursn
confond cependant le seneçon.ruslique, Se- SENESCALS, s. m. vl. Sénéchal. Yoy. en troupe. V. Singul, R. ou plutôt de l'allé-i±
necio squalidus, Lin. qui s'en distingue faci Senechal. mand, Mnlcen, :qui a des dénis courbes,Lj
lement en ce que sa fleur est radiée. SENESCAUC, vl. V. Senechal. formé du grec la-yy.l-q (zaglilê)-, une'fau-x.
Ély. du lat. sene», vieillard, ou desenes- SENESCAUCIA, s.f. \i:Y. Senescalcia. Le sanglier est la souche d'où sont sorties [r.
SENESCHAL, vl. toutes lesraces de nos cochons domestiques.
cere, vieillir, blanchir de vieillesse,.parce que SENESES, vl. nom delieu.'LeSiennois.
les aigrettes de celle plante sont blanches La femelle ou lave reçoit le mâleeudé-r~
SSNESPION V. Senepion. cembre ou en janvier, el après cent vingt et;,;
comme les cheveux des vieillards. Y. Sen, . -SENÉSTRE,,
-ESTRA, adj. (senestré,
Rad. quelques jours de portée, elle met bas six..''
èslre)
^
; Sinistre, anc. cat. Sinieslro esp.
Les serins et les chardonnerets sont très- Sinislro,.port. ,
ital.'-Gauche : Man senestra,. ou huit petits. ' Et
friands des graines du séneçon. La têle du sanglier porte le nom de dure, ~-
main gauche. V, Gauch el Sinislr R.
SENECTA, s. f. vl. Age" mûr. -SENESTRER ,'vl. V. Senestrier. , et le lieu où il se retire celui debauge. ATâ-^
Ély. du lat. senecta, m. s..Y, Sen, IX.
-SENESTEEER, adj. vl. SEHESTKER. De ge de quatre ans ,il se nomme qnarlenier. t':
SENECTDT, s. f. vl. Senectud,-anc.cat. gauche, du côlé gauche, gaucher. SENGLODN.s. m. vl. Y. Cengloun etr ':
esp. Senellù, ilal. Vieillesse. Ély. du lat. sinisler. Y. Sinislr ,R. Cench R.
,
t;
Ély. du lat. senecrtûis, gén. de senectus, Subslenlivement, boeuf qui ne-sait tirer SENGLODT , -et '.';•
m. s. Y. Sen,R, - SENGLOT,' V. Sanglul.
que du côlé gauche. Àub. -SENGODNA-ÎRA, s, f. (scingotinilrcj.j.
SENEGRET, s. m. (senegré). Nom lang. SENET,'s. m, (senc).-dl. dim. de sens.
du fenu-grec. Y.Senigrec. L'intelligence des petits enfants. Y. Sent, H.
Espèce de filet. V. Sengounaire. rL.
SENEIA adj. f. vl. Sage. Y. Senada. ~SENET s. m.'Sénatou conseil-des fem- Jron tous esrartiis coumo perdrix ou gfîru
SENEPA,, s. f. (senépe). Nom par -lequel mes Sauv., assemblée médisante. Ou' cùuiiio camljarutr. Hîns uno sengounairt. J;,.^
on désigne, dans la Haule-Prov.lesclousde -Ély. , Lu Bcllaudicic.
Ce doit être un dim. de sénat.
poids. V. Traficha;a Digne, on donne le V.Sen.R.mot
j
.SENGOONAERE, s. m. (iseingounàïrc).^
nom de senepas, aux clous à tête plaie et lar- 'JSn vl. Concile assemblée convoquée-par: Espèce de filet.
ge qu'on met au-dessous des souliers. Yoy. des lettres closes ,scellées d'un >Êly, ^
du grec oâ-j-'jup'jv (sagoiiron), ver-^
Tacha. sceau.
SENFOSQUIN,d. lim. -Alt. de sanfres- veux, filet.
SENEPÏA, s.f. (senépie) ;-SEBEPA dl. quin.Y• Fresquin. "•SEWHj-s. m. vl. SEH, cEs.Scny, anc.^;
o
Le serein, le froid ou l'intempérie
dant la nuit. V. Seren.
de l'air ,pen-
Endurar la Mnepiayp"asserla.nuil-en rase ^marque.
SENG, s. m 'd. vaud. -SEKGS. Signe.;
'Y. Sign,'R.
~SENG, s. m. (sein). Seing ; pour signa-
' cal. Sino ,.port. Segno anc. ilal. Signum,^
,
basse lat. cloche quiappélait les fidèles, clo-c.-
che, seing; il ou elle scsigne, admire ; ct^
campagne. ture , Y. Sign, R. cl Signalura. adj.;ceini, environné:
SEN SEN SEN 1159
SENHA, vl. V. Signa.el Signe. SENHORESSA s. f. vl. Signoressa SENON, V. Sinoun.
ilal. Dame, souveraine. , ,
SENHA , S. f; V.l. SEKHEIBA , SENHERA. V. Se<7n, R. SENOT, s. m. (senô).Senau,grand bâ-
Enseigne.;.drapeau., bannière,
Scnhâ, port- SENHOREYAMEN s. ni. vl. Signo- timent dont on se sert pour la course il a
Sign, R. qu'il reggiamcnlo, ,
étendard, cri de ralliement, V. ilal. Domination, supériorité, deux mâts gréés de voiles quarrées. ,
qu'elle ceigne. puissance. V. Segn, R. Ely. de l'angl. snow.
0n vl. Savamment.
SENBADAMEN adv. SENHORIA, s. f. vl. SEGNOCBIA, SIGNOBIA, SENRE, vl. Y. Cendres.
,
V Sign, R- SEIGHOBIA. Senhoria, porl. Senyoria, cat. SENROS, adj. vl. V- Cendrous.
SENHAGOL, s.m.. vl. Sceau, cachet. Senoria, esp. Signoria, ilal. Domination, SENS, s. m. (seins), et impr. SEN. Senso,
Y. Sign, R-
puissance, pouvoir, seigneurie, domaine. ital. Sentido èsp. porl, Sen elSeny, cat.
SÊNHAL, s. m. vl. Signe, étendard, ban- Ety. V. Senhor, Seignour et Segn, R. Sens faculté, par laquelle l'animal reçoit
nière; blason, armoiries, sceau, cachet. V. i SENHORIL, ILA, adj. vl. Senhoril, ,
l'impression des corps étrangers, et la juge ;
Sign, R- porl. Senhoril, esp. Signorile ital. Sei- jugement, intelligence;. bons sens, raison.;
,
SENBAR., v. a. vl. Bénir, donner la bé- gneurial; noble, de qualité, Y. Segn, R. la vraie signification d'un mol, d'un proverbe ;
nédiction.; faire le signe de la croix ; sceller ; souverain, dominateur, subst. seigneurie, situation, position; côté.
admirer,s'étonner. Y. Sign, R. pouvoir, domination. Ely. du lat. sensus. Y. Sens, R.
SENHAR, vl. V. Signar. SENHORILIiîENS , adv. vl. Senhoril- Es au sens de l'enfant, il est tombé en
SENHARER, s. m. vl. Signal. Y. Sign, mente , porl. Signorilmenle, ilal. En sei- enfance.
gneur, en maître. V. Segn, R.
M- *' '
(SENHAT, ADA, adj. et p. vl. , Signe,
r..- . SENHORIO , vl. V. Sinhoril.
Aquotfa veire lou sens qu'as, cela montre
Ion peu de jugement.
V.Signât; marqué, ée, V. Marcal; bénit. SENHS, s.m. pi. vl. Cloches, reliques, N'a pas tout lou sens que lifau, il n'a pas
WBeinilet.Sign, R. sanctuaire. du bon" sens de reste.
SENHAU, s. m. anc. béarn. Signal. Y. SENI-GRAND,s. m. (séni-gran); SINI- Aguez mai de sens qu'eou, montrez-vou»
Sijnouet.Sipn,, R, GBAKD , S1GM-GBAND, SEIGNE"GBAKD. Le grand plus sage que lui, ayez plus de raison.
SENHDRE , v. a. vl. Ceindre. V. Cench, père, l'ancien , les anciens. Sensa sens ou pauc de sens, insensé,
M Éty. du lalin. senior, m. s. V. Sen, R. écervelé.
SENHDRE, s. m. vl. Seigneur. Voy. Bouen counseouvau mai que cent mans. Leis cinq sens, les cinq sens, c'est-à-dire:
Senhor el Segnour. la vue, l'ouie, l'odorat, le goût et le loucher.
Coumo disoun leis seni-grands.
SENHEIRA, vl. V. Seigneira.
SÉNHEIRÀ, s. f. vl. Enseigne, étendard. Dioul. Quand l'esprit parla, adiou lou sens.
V,Sen/iaetSî'jn,R. Avez couneissut meslre Pierre Tandon.
SENHEL, vl. AU. de Senhal, v. c. m. Doou lerradour lou pus encian; SENS, SEKES,
Pecaire cra moun signi-grand. SIKES, SES, vl. Sans. Yoy.
Seigneur. Y. Segn, R. Sensa.
SENH'EN s. m. vl. SEIGK'EK. Redon- Gros. SENSA, vl. Revenu, pour cens. V. Cens,
,
dance de politesse ; mot formé de senher en, SENÏGREC , s. m. (senigré) ; SEKEGBET , Rad.
féijner-en, seigneur. Fenu-grec, Trigonella Gran sensa, grand revenu.
SIKEGBET, dl. SIKEGBE.
SENHER, Titre d'honneur. V. Senhor el foenu-groecum, Lin. planle de la fam. des SENSA, Pour chiffon brûlé. V. Sinsa
Segnour. Légumineuses cultivée el sauvage. SENSA, prép. excl. (séinse) ; CBEKS, SEI ,
SENHERA, s, f.vl. Bannière. V.Si^R.
-,
Ély. Alt. de fenugrec (foin grec). SEY SANS SEN, SENE SENSE SENES
,
Senza, ital., Sin, esp. ,Sem, port.
, ,
Sens,
SENS.
cal.
SENHOR S. m.
,
V'1. SEIGA-OB-, SEIN.BOB, SENIGREC FER, s. m. Fenu-grec sau- Sans: Sensa sens, insensé; Sensa cessar
tlIIIOB , 6ENHCB, SEIGNEB, SEIKGNEB, SENHDRE,
Senyor, Seiior, Senhor, vage, variété de la précédente, qui croît spon- sans relâche.
,
inaosAT. cal, esp. tanément dans la Rasse-Provence. Y. Gare.
port. Signore, ilal. Seigneur, maîlre ; Dieu.
Ély. du lat. sine.
Foenum groecum sylvestre, p. 188.
Ely. du lat. senior. Y. Segn, R. adj. prin- SEN5L , s. m. (seni). Nom languedocien SENSA-BïAi, s. m. (seinsa-biâï). Mal-
cipal. du serein. Y. Cini. adroil, gauche.
SENHORABLE, adj. vl. Du seigneur. SSNIL , adj. vl. Senil, esp. port. cat. SENSAL, vl. Censitaire. Y. Censal et
V.%n,R. ' " Senile, ilal. Sénile, de vieillard. Cens, R.
SENHORâMENT vl. V. Senhoralge. Éty. du Ial. scnilis, m. s. Y..Sen, R. SENSAMENT, adv. (seinsaméih) ; SEN-
SENHORAT, vl. Seigneur,, maître. V. Sensalamente, ital. Sensément,
Sennor el Segnour.
SENILHA , s. f. (senille) ; SEKIA. Alôme, SIADAMENT.
d'une manière sensée.
brin de pous&ière, poussière qui s'élève du Éty. Ce mot esl dit pour sensadamenl et
SENHORATGE, S. m. vl. SEIGKOBATGE feu el qui tombe sur les corps environnants.
, formé de sensada el de ment. V. Sent, R.
i "»BOIII:I,SEKBOBAMEN.Senyoratge,cal. Sciio- SENIQUKEA,. Y- Scncquier, Gauchier.
tvge, esp. Senhioragem, port. Signoraggio, et Sinislr. R. SENSA-PENSARIENT, s. m. (séinse-
ilal. Souveraineté puissance, seigneurie ; peinsamein). Sans souci.
, SENISCLET, s. m. (seniselé) ; SEKISCLET SSNSARAGI, Y. Censaragi et Cens,
:
itigneurage, seigneuriage, il se dit du droit Nom qu'on donne, en Languedoc, à
;
qu'un PDDEKT-
souverain prend sur la fabrication des l'arroche puante. V. Pombroya. Rad.
monnaies. V. Seignouria;pour domination, SENISCLET , s m. Ce mot désigne, aux SENSARIA, V. Censaria el Cens, R.
SENSA-S3NS, s m. Têle folle, lête lé-
;
j i.%n, R. environs de Toulouse, plusieurs espèces du
SENHORAD, adj. vl. V. Segnouriau. gère, personne inconsidérée.
genre' Chenopodium, telles que le viride, le SENSAT, ADA, adj. (seinsâ, âde): SÉ-
SENHOREI, vl. V. Senhoralge el Se- glaucum wbicum.tXc. et l'alriplex haslala.
Sensolo, ilal. Sensudo et
' JHWiria.
SENISCLET AUDOUROUS, s. m. (se- NAT, ADA, ASSENÂT.
Sensatn, porl. Sensal, cat. Sensé, ée, qui a
SENHOREIADOR, s. m. vl. Domina- niselé aondoui ous). JNom que porte à Tou-
! le»r.V. Segn.R. , beaucoup de bons sons.
louse, le Chenopodium bolrys. Y. Herba Ély. de sens el de al, sens fait. V. Sent,
SENHOREJAR V. n. vl. SEIGNOBIB, SEI- doou
: , cor. Rad.
B0tmiE, SEKHOBEYAB SEIGNOBEJAB , SEGNO" SENISSOUN , s.m. V. Senessoun. SENSATION , s. f. (sensalie-n) ; Sensa-
,
"J»», SE1G1ÏORECEAR SEINIIOBEZAB. SeUyO- SENRIANA, s. f. vl. Y. Semana elSept,
reJir, cat. Senorear,, zione, ilal. Sensacion, esp. Sensaçâo, port.
esp. Senhorear, port. Rad.
,
j "Wmeggiare, ilal. Seigneurier, maîtriser, SENNESCALCIA, vl. Y. Senescalcia. Sensacio cat. Sensation , impression que
,
l'âme reçoit des objets, par le moyen des
dominer, commander,
gouverner, adminis- SENNI3E, s. m (sfinnidgé). Ondonnece
™i faire le magnifique, être seigneur; être nom, à Tborame, aux feuilles des pins el des sens.
soumis, se montrer obéissant; entourer de mélèzes, qu'on va chercher dans les forêts Ély. du lat. sensationis, formé de sens,
' aspect
pour faire de la litière. V. Pinoufa. sens, el de la lerm. ationis. Y. Sent, R.
%• de senhor de eiar. Y. Segn, R. SENOERE, vl. V. Cinobre. SENSAU, Y. Censau el Cens, R.
et
tlfiO SEN SEN SEN
De sensibilis, par apoc. sensibil; d'où : SENTIBLE,tBLA, adj. vl. Sentible, cat.,
SENSER , dl. V. Sincère. In-sensibla- esp. Sensible, v. c. m. et Sent, R. i
SENSERIGALA,s. f. (seinsengale).Nom Sensibil-ilat, In-sensibilitat, SENTICOOS, OUSA, adj. (seinlicôus,;
languedocien de la petite mésange bleue. V. ment.
Guingarroun. De sensibil, par la suppression du dernier ôuse), dg. Pointilleux, euse. i1
SENSERIGALHA, s. f. C'est d après i, sensibl; d'où : Sensibl-e, Insensible. SENTIDA, s.f. (seintide); Sentid, cat/
M. d'Anselme, un des noms de la charbon- De sentire, par apoc. sent; d'où : Sent, Senlido, esp. Odorat, la faculté de senlir les
nière. V. Serralhier. Sent-ida, Senl-ir, Coun-sentir, Pre-ssenlir, odeurs. f
SENSIADAMENT,et Ressentir Coun-senta-ment, As-senlil, Sen- Éty. de senlir et de ida. Y. Sent, R. i
SENSIAT, vl. V. Sensament, Sensalel li-ment, Pressentiment, Coun-senliment,Sent- Re- Aver gis de senlida, n'avoir point d'odo-*'
Sent, R. ssentiment, Dc-sens-at, As-senta-ment, rat. f
SENSIBILITAT, s. f. (sensibihta) .. . ; Sen-
„ oun. N'en aver senlida, en avoir un pressenti-;'
sibilital, cat. Sensibilité, ilal. Sensibilidad, De sententia, par apoc. et changement de f ment, le soupçonner. !
Sensibilidade, port. Sensibilité, pro- en c, senlenc; d'où Sentenç-a, Sentenc-i, A bouena sentida, il le
a nez bon. ?'
esp. :
Il signifie aussi odeur, 6ona, marrida,'t}
priété inhérente aux corps organisés qui les Sentenci-ar, Sentend-ou s, Sentenci-ousa.
rend aptes à recevoir une impression; com- SENT, Jasm. Pour sente, il ou elle sent. sentida. ;ft
passion, tendresse. V. Sent, R. SENTIER, s. m. (seinlié) ; BBAYOOO. Sen-;-
Éty. dulat. sensibililas, ilalis, V. Envi, je sais, je connais. der, cat. Sendero, esp. Senliero), ital. Sen-;£
m. s. lier, pelit chemin. ' ;ri
Sent, R. SENT, s. m. vl. Le sentiment. Éty. du lat. semi-iter, d'où semila, m. •
SENSIBLABSENT, adv. (seinsiblamein); Ély. du lat. sensus. Y. Sent, R. s.
Sensibilmente, ital. Sensiblemente, esp. Sen- SENT, ENTA, adj. el s. (sein èinle), d. SENTIMENT, s. m. (seinlimein); SENTI-!!,
sivelmente, port. Sensiblament, cat. Sensi- bas lim. et g. Saint, ainte. V.Sanfet Sanf,R. MEH. Sentiment, cat. Sentimienlo, esp. Senti-'•'••
blement, qui tombe sous les sens. Sentamiloucha. Y. Sanla-mitoucha. mento, port. ilal. Sentiment, faculté de sen-!i*
Éty. de scnsiMa'et dément, d'une manière Sounar lou sent, sonner la cloche. tir, sensibilité morale, sensation, perception,' £
sensible.V. Sent, R. SENTA, dl. Pour Santa, sainle. opinion, pensée, avis, bon sens.
SENTAR, v. n. vl. Sentar, cat. esp. Éty. de sentir, et de la lerm ment, maniè-
SENSIBLE , EBLA, adj. (seinsiblé, ible);
sANsiPtE. Sensibile, ital. Sensible, esp. cat.
port. Elre assis. V. Sed, R. re de sentir. V. Sent, R. :''
Senswel, port. Sensible, qui a du sentiment, SËNTAT, vl. adj. Sentado, esp. Assis. SENTIMENTAL , ALA, adj. (seinli-c
qui reçoit aisément l'impression des objets; V. Assetal; pour sainteté, Y.Sanletat. meinlâl, aie); SENTIMENTAD. Sentimentale,|;l i
qui est'aisément touché, ému, attendri ; qui SENTE, vl. Le centième. V. Centième et ital. Sentimental,esp. port. Sentimental, ale,i;r
est vivement louché; qui tombe sous les sens. Cent, R. qui a le sentiment pour principe.
Éty. du lat. sensibilis, fait de sensi, gén. SENTENA. S. f. (seinféne). Senline, lieu SENTINA, s. f. (sentine, dl. Unappuie-rt.'
de sensum, sentiment, et de bilis, propre au. le plus déclive d'un vaisseauoù les eaux s'a- pot, ustensile de cuisine fait de fer ou de ter-',-.
V. Sent, R. massent. ' re cuite, en demi-cercle, qu'on met derrière^
SENSlFlCAR,v. a. vl. Causer, procu- Ély. du lai. sentina, dérivéde sentire, se- un pot à feu, crainte qu'il ne se" renverse.1"'"
Sauv.
rer sensation,rendre sensible. V. Sent, R. lon Yossius, à cause de l'odeur que ces lieux
SENTINA, s. f. Sentina, èsp. cat. port.-
-----
SENSITIU , IVA, adj. vl. Sensitiu, ,cat. répandent. V. Sent, R. ital. Sentine, partie la plus basse d'un navire,
Sensilivo, esp. port. Sensilif, ive. SENTENA, Pour centaine. V. Cenlena
Ély. du lat. sensilivus, m. s. V. Sent, R. et Cent, R. lieu plein d'immondices, endroit où se com-^.
SENSITIV.A , s. f. (sensilive) ; Sensiliva, SENTENA, s. f. OSSEC, SEMTIKE. Centaine. mettent foules sortes de crimes. v'\}
ital. esp. port. cat. Sensilive, acacia sensili- V. Cenlena. Éty. du lat. sentina, m. s. iÇ
ve, Mimosapudica,Lin. arbrisseau delà fam. SENTENÇA, (seinteince) ; Senlença, cat. SENTINELA, s. f. (sentinèle) ; SANU-^-'
des Légumineuses originaire .d'Amérique. et KELLA. Senlinella, ital. port. Cenfineîa, esp,
Ély. du. lat. sensilivus, sensilif. V. Sent, SENTENCI, S. f. (seiplèinci) ; Ceniinella, cat. Sentinelle,fantassinqui mon- çj
Rad. Sentenza, ital. Sentencia, esp. cat. SENTENCIA.
Senlença, te la garde et fait le gué à Un poste où il esl
SENSSÎBILïTAT, vl. V. Sensibililat. porl. Sentence, penséemorale qui est univer- placé, on fait souvent ce mol masculin. <J.i:
SENSOAL, adj. vl. Sensuel, qui tombe sellement vraie et louablemême hors du sujet Ély. de la basse lat. senlinella, m. s. fail-li;;
sous les sens. V. Sensuel. auquel on l'applique; jugement rendu. selon Vossius, de sentire, qui dans la basse
SENSUALAIHENT,adv. (sansualamein); Ety. du lat. sentencia, m. s. V. Sent, R. lat. comme en ilal. signifie, écouler, enlen-:::-^
Sensualmente, ilal. port. Sen.suaîment, cat. Coundamnarperuna sentenci, sentencier. dre, parce que c'est là la principalefonction
Sensuellement,d'une manière sensuelle. SENTENCIA, Senlencia, cat, V. Sen- de la sentinelle. V. Sent, R. !•::;,
Ély. de sensuala et de ment. V. Sent, R. tenci.
SENSUAL1TAT , s. f. (sensualilâ); Sen- SENTENCIAL, adj. vl. Sentencieux. V. On nomme : ^.''
sualité, ilal. S.ensualiâad, esp. Sensualida- Sent, R. VEDETTE, la sentinelle de la cavalerie. '';|;
de, port. Sensualilat, cat. Sensualité, atta- SENTENCIAR, V. a. vl. SENTENSIAR. VIGIE, celle de la marine.
chement aux plaisirs des sens. Senlenciar, cal. esp. port. Sentenziare, ital.
Ély. du lat. sensualilatis, gén. de sen- Sentencier, donner une sentencecontre quel- Relevar de senlinella, d. bas lim, repro-1-.:.!
qu'un; juger, prononcer une senlence. cher à quelqu'un sa faute.
sualitas. Y. Sent, R. SENTIR, v. n. Sentir, répandre um
SENSUEL, ELA , adj. (sensuel, èle) ; Ély. de sentenci el de ar. Y. Sent. *
odeur bonne ou mauvaise; ce verbe est sou-
SANSBEI.. Sensuale, ital. Sensual, esp. port,
cat. Sensuel, elle, voluptueux, attaché aux
plaisirs des sens, qui flatte les sens.
_
SENTENCIOUS, OUSA, adj. (senten-
sioûs, oûse) ; Senlencios, cat. Sentenzioso,
ital. Sentencioso esp. port. Senlentieux
vent impersonnel.
Sente bouen, il sept bon, puer, senlir_ mau-. "
^
vais. i:;'/
Ely. du lai. sensuaUs, va. s. V. Sent, R. euse, qui contient, des sentences, qui est de, Senlirla sapina, èlre aux abois.
SENT, SENS, radical dérivé du lat. sentire, la nature des sentences, qui s'explique par Sentir l'escaufil, senlir le remugle.
;
'-'ri,.
senlio, sensum, senlir, avoir le sentiment, sentences. Senlir l'uscle, senlir le brûlé.
goûter, d'où sensibilis, sensible; sensus, Ely. du lat. sententiosus,ou de sentenci et
senlenlia, de
SENTIR LOU, s. m. vl. Sentir, cal'*:.
sens; sentence ; sensalio, sensa- ous. Le tact, le sens du toucher. .^^
tion. SENTENIER, vl. V. Centenier Sentie
De sensus, par apoc. sens; d'où : Sens, SENTENSA vl. V. Sentenci.
SENTIR, v. a. (seinlir) ; FXEIRAB. Li-
Sens-amenl, Sens-at,Sens-alion, Sens^uel, SENTENSIAR, , re, ilal. Sentir, esp. port. cat. Sentir, rêce'jt:^.
vl. V. Senlenciar. voir une impression par le sens, flairer, ré.-;i.ti,
Sensual-ilat, Dis-sens-ion, In-sens-al. SENTENTIA, vl. V. Sentenci. pandre une certaine odeur, avoir un certaii^.t;
De sens, par la suppression de s, sen; SENTERiAS, s. f. pi. (seinteries),.eri:dl.
d'où : As-sen-at. goût, ressentir, fig. goûter, connaîlrej'remar%:
' Djssenterie. Y. Flus-de-sang. qûèr, apercevoir, elc. ''bt
.,
SEN SEO SEP 1161
lesonffrir.
...
loupodiplus sentir, Tr. je ne puis plus
Anem senlir, allons savoir, apprendre, seoucl; d'où : Seoucl-ar, Seoucl-at, Seoucl- ilal.
_ Separar, esp. port. cat. Séparer, désu-
entendre. adour, Seoucl-airc, Seoucl-un, el les mois nir les parties d'un même lout; distinguer,
s. Y. Sent, R.
Ély. dulat. sentire, m. par c , Ceouclar, etc., pour ceux qui ont fait, ranger.
SENTIR SE, v. r. Senlirse , esp. Se dériver ce mol de Circulare, Cioucl-eiris, Ély. du lat. separare, m. s. V. Part,
sentir, connaîtrel'état des forces dans lequel Cioucl-ada, Cioucl-ar. Rad.
onse trouve,
connaître ses ressources, par- SEOUCLADA, s. f. (seouclâde) ; SEOD- SEPARAR SE, v. r. Separarse, esp.
ticiper à un bien ou à un mal commun à plu- CLAGI. L'aclion el le temps de sarcler. Aub. cat. Separsi, ilal. Se séparer, se diviser en
sieurs aulres. SEOUCLADIS, adj. (seoucladis). Qui est plusieurs parties ; s'éloigner, se détacher les
Dans la langue d'oc, ce verbe a encore une en étal d'être sarclé. Aub. ""
uns des aulres.
signification qui n'est pas connue en fran- SEOUCLADOUK, s. m. (seoucladôu) ; SEPARAT, ADA, adj. et p. (sépara,
çais, en parlant d'une fille qui commence à CEODCLADOOH, dl. Sacho, port. Sarcloir, ser- âde); Separado, port. esp. Séparé, ée.
"êtrenubile, on dit: coumença à se senlir, se pette à long manche pour sarcler. Sauv. Ëty. du lat. separalus, m. s.
xnledejà,elle commence à avoir du tempé- Ely. de seouclar et de adour, litt. qui sert SEPARATIO, vl. et
rament, à éprouver les effets de la puberté. à sarcler. Y. Sarcl, R. SEPARATION, s. f. (separatie-n) ; SE-
V. Sent, R. SEOUCLADURA, s. f. (seoucladûre). PARATIEK. Scparazione, ilal. Separacion,
SENTIS , s. m. (seinlis). Nom nicéen du Sarclure, action de sarcler ; ce qu'on a arra- esp. Separaçào, porl. Separacio , cat. Sé-
micocoulier. V. Falabreguier. ché en sarclant. Y. Seouclun. paration, action de séparer, de désunir.
SENTIT, IDA, adj. et p. (seinli, ide) ; SEOUCLAGI, s. m. (seouclâdgi) ; LOD Ely. du lat. separalionis, gén. de separa-
sisTct.
Sentido, esp. Senti, ie, et non sentu. SEOUCLAR, SIOECLADA,SEODCLAGE.SachadUrO, lio, m. s. Y. Part, R.
V. Sent, R. esp. Sarclage? sarclée? l'action de sarcler, SEPARATIO, EVA, adj. vl. Scparaliù ,
Envi, découvert. d'enlever les mauvaises herbes, temps où cal. Separativo, esp. ilal. Séparalif, ive,
SENTIS, s. f. vl. Ronce, églantier. l'on sarcle ; prix du sarclage. propre à séparer.
Éty. du lat. senlix. Éty. du lat. sarculalio ou de Seouclar Ély. du lat. separalionis, m. s.
(seinlôu). SENTOD. Sen- ,
SENTOUR, s. f. v. c. m. el de agi. Y. Sarcl, R. SEPAUTDRA, s. f. (sepaoulûre). AH.
teur, émanation des corps, sentie par l'odorat, SEOUCLAIRE,s. m. (seouclâïré); DEH- de Sepullura, v. c m. el Sepel, R.
odeur.
BAIBE.
Sarchialore , ilal. Sachador, port.
Ëty. du lat. sentire. V. Sent, R. Sarcleur, celui qui sarcle. L'home es prédestinât coumo disl'escriluro ,
Aigua de senlour, eau odoriféranle. Éty. du lai. sarretor ou de seouclar el de L'un viou dex, vînt, trent'ans, l'autre men, l'autre mav , "
Pesés de senlour, pois de senteur. aire, qui sarcle. V. Sarcl, R. L'un plega sous paniers à Paris ou à Zaix ,
L'autre davan sa mouort gravo sa sepauluro.
SEOUCLAIRIS,s. f. (seoucleiris), SEOD- Labellaudièrc.
ïja noblesso n'y vaï que pau (à la foire de BeaucaireJ,
CLEIRIS, siorjcLEiBis.
Sarcleuse. V. Sarcl, R.
Caria sclïlou Ii Tarie mau.
Michel. SEOUCLAR, v. a. (seouclâ) ; CEODCLAB , SEPEL , SEBEL , SEPCLT , SEPDLCB ,
radical
CIOUCLAB , SIOECLAB , SABCLAB , D HEBBAB.dérivé du élire,
latin sep sepelio, sepultum
SENTROGAL, s. m. vl. Callitric. Sachar, porl. esp. Sarchiare, ilal. Sarcler, ensevelir, d'oùsepwlchum, sépulcre; sepul-
,
SENTURA, vl. V. Centura et Cench,R. arracher les mauvaisesherbes. lura, sépulture.
SENCT, vl. V. Sensatet Sent, R. Éty, du lat. sarculare, m. s. V. Sarcl, Desepelire, par apoc. sepel; d'où : Sepel-
D'aquot senut, du sensé. Rad. ire, Sepel-it.
SEOOCLAT, ADA, adj. et p. (seouclâ, De sepel, par le changement du p en b ,
SEO âde); Sachado, port. esp. Sarclé, ée. sebel, sebelh; d'où : Sebelh-ir , Sebelh-it,
SEO.vl. Sien. V. Siou. Éty. du lat. sarculatus, ou du rad. Ccoucl Sebcl-it, Sebël-ir , Sebcll-ir.
SEON, d. vaud. Ils ou elles sont assis ou et de al, ada, qu'on a sarclé.V. Sarcl, R. De sebel, par le changement du & env,
assises. SEOUCLUN, s. m. (seouclun); SEODCLDBA, sevel ; d'où : En-sevel-ir, En-sevel-il.
SarClUre,
SEON, nom d'homme. Sehon roi des SEODCLEIBA, SIOUCLEK, SEODCEADDBA. De sepulchrum, par apoc. sepulcr.
, mauvaise herbe arrachée sarclant.
Amorrhéens. en De sepullura : Sepultura, Sepaul-ura ,
SEOU, s. m. (sèou); CEOO. Suif, la graisse Ély. dulat. sarrilura. Y. Sarcl, R. Seboll-ura.
du boeuf, de la vache, de la brebis et de la SEOUDABA, vl. Salaire. Y. Salari et SEPELIRE , v. a. (sepeliré), d. béarn.
chèvre, qui après avoir élé fondue se durcit Solid, R. Scpelir, esp. Ensevelir. Yoy. En-
promptemenl, ce qui la rend propre à faire SEOUDAR, v. a. vl. Payer. Y. Pagar et terrar. SEI-ELLIR.
des chandelles. Solid, R. Ély. du loi. sepeliré, m. s. V. Sepel, R.
Ety. du lat. sébum, el par contr. scum
, SEP SEPELIT, EDA, adj. et p. (sepeli, ide),
>m,seou. d. béarn. Sepelido, esp. Enseveli, ie. Yoy.
SEP Y. Cep. enterrât el Sepel, K.
On nomme :
SEPA, , V. Cepa et Coupa. Pris subsl. il signifie sépulture.
(sepadèl), dl. Lacs. V. SEPELLER, vl. V. Scpelir el Sepel, R.
SUIF DE PLACE, SUIF EN JATTE ou SUIF EN SEPABEL, s. m.
PAIN le soif quï a élé moulé dans une [orme de bois. Lacet. SEPI, V. Supi.
,
SUIF EN" BRANCHE, la graisse desséchée et propre i SEPAK , V. Ccpar el Coupar. SEPIA, dl. Serra, esp. cal. Y. Swpt.
faire du suif. SEPARABLE, ABLA, adj. (separàblé. SEPiLHOUNS, Y. Cepilhouns.
rlTIT SUIF, la graisse qui se fige sur le bouillon. âble) ; Separabile, ilal. Separable, esp. cal. SEPIOUN, Y. Supioun. - "•-..
Separavel, port. Separable, qui peut êlre SEPfiïANA, s. f. anc. béarn. V. Semana
SEOU, s. m. (séou). Courée, composition
de suif, d'huile, de soufre, de résine, de verre séparé. et Sept, R.
Ély. du lat. separabilis. SEPOUN, s. m. V. Cepoun.
P'Ié, dont
on enduit le fond des vaisseaux par- vl. Separacio, cal. Yoy. Sepoun d'un acte, minute ou original d'nn
fesous, afin de
conserver le bordage. SEPARACIO, contrai.
SEOD, vl. Su ou connu : Al seou de to lo Séparation. SEPS, vl. V. Espèce de peine ; haie.
m*de, au vu et au su de toul le monde.^^ ^^jjEPAHADABiEN, aciv- vl- Separada-
<-^aVJ ïmjmjf^al. V. Separamcn.
Y. Menata s.
Volée de Gare.. Éty. du lat. sepes.
coups. Sjéu.S'J^I —--SEPARASSENT adv. ( separaméin ) ;
SEOU, vl. d; bas lim. Sien. Y. ,
2me PARTIE'/T
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TOM. H.
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.11 fi2 SEP SEP SEP
SEPT, radical pris du latin C'est le 22 septembre que le soleil entre Sepluagenari, cat. Septuagénaire, qui esl
SET , SEPTEM,
septem,sept, el dérivé du grec ÈTt-ra (hepta), dans le signe de la balance, ce qui a fait âgé de 70 ans.
dire au poëte Castel : Éty. du lat. sepluagénarius, m. s. '•
m. s. SEPTUAGESIMA , s. f. (sepluadgési- '
De septem : Septembre,Seplen, Septen-a. Quand des jours et des nuits égalant la durée
me); SEPTBAGEZIMA. S'eptuag'esima, cat. esp.
De septem, par apoc. sept ,• d'où : Sept, , ,.
La balance paraît sur la voûte azurée ,
Sepl-anta , Sept-ieme , Septiem-a , Sep- L'automne , couronné de pampre el de raisins ,
port. Settuagesima, ital. Septuagésime, le'
dimanche qui précède la sexagésime et qui ^
tiema-ment , Sepl-ima , Septima-ment, Prend des mains de l'été le sceptre des jardins.
Sepl-uages-ima. est le troisième avant le premier dimanche f
SEPTEN, nom de nombre ordin. d. de carême, le septième avant la quinzaine '
De sept, par la suppression du p, sel ; vaud. Septième.
d'où : Sel, Sel-en, Scl-mana, Set-lembre. de Pâques.
Éty. du lat. seplenarius, de sept. Voy. Éty. du lat. sepluagesima, >