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TablePIFE
des matières
N°
Liste des figures .............................................................................................................................................. 5
III.1.Etude de perte d’huile dans les galets des broyeurs crus 1 et 2 ........................................................... 35
III.1.1. Analyse de l’existant ....................................................................................................................... 35
III.1.1.1.Analyse du système d’étanchéité installé ................................................................................... 36
III.1.1.2.Analyse du problème ................................................................................................................. 36
III.1.2. Analyse fonctionnelle ...................................................................................................................... 37
III.1.2.1.Diagramme Pieuvre................................................................................................................... 38
III.1.2.2.Diagramme FAST ..................................................................................................................... 38
III.1.3. Résultat ........................................................................................................................................... 39
III.1.3.1.Choix du joint d’étanchéité à lèvre............................................................................................. 40
III.1.3.2.Synthèse ................................................................................................................................... 42
III.1.3.3.Description de la solution .......................................................................................................... 42
III.1.3.4.Consignes et spécification de montage ....................................................................................... 44
III.1.4. Evaluation économique de la solution .............................................................................................. 45
Introduction .................................................................................................................................................. 69
V.1.Généralités.............................................................................................................................................. 69
V.3.Formation Professionnelle...................................................................................................................... 75
V.4.Conclusion .............................................................................................................................................. 75
Bibliographie................................................................................................................................................. 77
Annexes ......................................................................................................................................................... 78
- Préserver l’environnement.
Dans une optique d’optimisation des coûts, Lafarge Ciments Meknès s’élance dans une
quête accouplant la maîtrise et l’optimisation des processus et des activités de maintenance et
l’amélioration da la disponibilité des équipements en veillant sur une bonne rentabilité et une
productivité répondant à la demande du marché. Ainsi dans le même objectif notre stage de
fin d‘étude prend œuvre ayant comme sujet l’optimisation des coûts de la maintenance
mécanique au sein de la cimenterie Lafarge Ciments Meknès.
Pour se faire, les cinq chapitres de ce projet vont révéler la démarche suivie pour la
réalisation de ce projet :
Le premier chapitre « Présentation de Lafarge Ciments Meknès » dresse une présentation
générale de la cimenterie Lafarge Ciments Meknès en tant qu’organisme d’accueil où nous
avons réalisé notre stage.
Activité et implantation :
I.2.2.Équipements
2 lignes de cuisson en voie sèche avec conduite entièrement automatisée
pilotée par un système expert.
3 broyeurs ciment d'une capacité totale annuelle de 1.750.000 tonnes.
Laboratoire d'analyse permettant d'assurer une logique de contrôle qualité
aux différentes étapes de la fabrication.
Stockage ciment : 7 silos d'une capacité totale de 22.000 t.
Atelier d'expédition sac et vrac.
Embranchement particulier à la voie ferrée.
I.2.3.Produits fabriqués
Ciment portland avec ajouts CPJ45 en sac et en vrac.
Ciment portland avec ajouts CPJ35 en sac.
I.3. Description du Procédé de fabrication du ciment
I.3.1. Définition
Le ciment est une poudre minérale qui a la propriété de former, en présence de l’eau,
une pâte capable de faire prise et de durcir progressivement, même à l’abri de l’air et
notamment sous l’eau, c’est un liant hydraulique. Il est réalisé à partir du clinker, du calcaire
et du gypse dosés et broyés finement. Le produit cru (farine) est obtenu par un broyage fin des
matières premières composées essentiellement de calcaires et d’argiles.
L’extraction des roches se fait par abatage à l’explosif qui consiste à fragmenter le massif
exploité, en procédant par :
Le forage qui est la préparation des trous de mines destinés à recevoir l’explosif.
La mise en place de l’explosif dans les trous. On procède par chargement de plusieurs
trous à la fois selon le plan de tir de façon à provoquer l’arrachement d’un plan de
rocher.
Le sautage, opération qui consiste à faire exploser simultanément toutes les charges
explosives, de façon à obtenir l’arrachement de la pierre.
- Concassage :
Le concassage consiste à soumettre les matières premières à des efforts d’impact, d’attrition et
de cisaillement.
L’usine Lafarge de Meknès dispose de deux concasseurs à marteaux d’un débit de 800 T/h et
400T/h (HAZEMAG et FCB), consommant une puissance de 1,21 MW.
Le transport et la manutention des matières premières sont assurés par des équipements
de manutention et des engins mécaniques. Ceux-ci sont très importants lors des phases
d’extraction et d’alimentation du concasseur et pour le transport des ajouts.
- Pré homogénéisation :
La pré homogénéisation des matières premières est une opération qui consiste à assurer
une composition chimique régulière du mélange des matières premières. Des échantillons du
mélange des matières premières sont prélevés lors de la constitution des tas dans une station
d’échantillonnage, ces échantillons sont analysés au niveau du laboratoire de l’usine. Les
résultats de ces analyses permettent de définir les corrections nécessaires à apporter au
mélange des matières premières, qui seront dénommées en cimenterie par le cru.
- Broyage de cru :
Le broyage du cru est une opération qui consiste à préparer un mélange homogène avec
une bonne répartition granulométrique pour assurer les meilleures conditions de cuisson de la
farine. La farine obtenue, qui est une poudre fine, est stockée dans des silos après avoir subi
une opération d’homogénéisation afin d’obtenir une composition chimique régulière prête à la
cuisson.
- Dépoussiérage :
Le transport de la farine cru par des aéroglisseurs risque de générer des poussières. Le
système de dépoussiérage consiste alors à éliminer les émissions des poussières par
l’utilisation des manches ou des électro-filtres (pour une meilleure protection de
l’environnement).
Etape incontournable dans les installations de cuisson modernes (voie sèche, semi-
sèche et semi-humide), le préchauffage permet essentiellement de préparer la farine du point
de vue chimique et thermique. Cette préparation consiste à sécher, déshydrater et décarbonater
partiellement la matière crue en réutilisant une partie de l’énergie calorifique évacuée par les
gaz d’exhaure du four. Les préchauffeurs permettent d’améliorer donc le rendement thermique
global de l’installation de cuisson.
- Four rotatif :
- Refroidisseur :
Le rôle des refroidisseurs consiste à garantir la trempe du clinker pour avoir une
structure minéralogique et des dimensions de cristaux favorables. Les refroidisseurs
permettent aussi de baisser la température du clinker pour faciliter la manutention et le
stockage. Il existe plusieurs type de refroidisseurs : refroidisseurs à grilles, refroidisseurs
rotatifs, refroidisseurs planétaires.
Le clinker, issu du four, est stocké dans des silos qui d’une part, confèrent à l’atelier de
broyage ciment (étape suivante) une autonomie de marche en cas d’arrêt intempestif du four et
d’autre part, prémunit le clinker d’une dégradation physico-chimique que causerait un
stockage prolongé à l’air libre.
- Broyage du ciment :
Le clinker et les ajouts, qui sont des matériaux grossiers par rapport à la granulométrie
du ciment, sont introduits au niveau du broyeur, dans des proportions prédéfinies, pour subir
des efforts mécaniques du broyage et produire ainsi le ciment qui est d’une finesse inférieure
à 40 micros. L’atelier de broyage comprend le broyeur, le séparateur (qui sélectionne les
particules selon leur grosseur), et le dépoussiéreur du broyeur.
En résumé, le processus de fabrication du ciment peut être présenté par la figure suivante :
II.1.1.Historique
La fonction maintenance a été longtemps considérée comme une fonction secondaire
dans l’entreprise entraînant des dépenses non productives.
II.1.2.Définition de la maintenance
Selon l’association française de normalisation "AFNOR" : la maintenance est définie
comme étant « l’ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un
état spécifié ou en mesure d’assurer un service bien déterminé » .
Cette définition, n’a pas abordé l’aspect économique, lacune comblée par le document
d’introduction X60-000 : « bien maintenir, c’est assurer ces opérations au coût global
optimal ».
II.1.4.1.Définition
La norme NF X60-0201 définit les coûts de maintenance comme étant les coûts
directement imputables à la maintenance. Elle précise que ces coûts peuvent s’analyser par
nature, par destination, et par type d’intervention.
Les coûts da la maintenance sont présentés dans la norme en opposition aux coûts
d’indisponibilité (indirecte) qui prennent en compte : les coûts des pertes de production, les
surcoûts de production, le manque à gagner et les pénalités commerciales [7].
En réalité le coût global de la maintenance est la somme des deux éléments principaux
suivants :
II.1.4.2.Les Coûts directs
Nous définissons les coûts directs de la maintenance comme étant les dépenses
induites par la consommation des ressources de la maintenance pour la réalisation de ses
fonctions, nous groupons ses ressources en trois principaux postes de coût [7] :
Les consommables : Ils sont définis comme étant des biens non spécifiques destinés à
une utilisation unique .On désigne généralement par consommables les lubrifiants
(huiles, graisses), et les petites pièces d’utilisation courante (joints, vis, boulons…)
c. Coût de la sous-traitance
C’est le coût des travaux de maintenance externalisés ou sous traités : On désigne
généralement par sous-traitance l’opération par laquelle une entreprise confie à une autre le
soin d’exécuter pour elle et selon un cahier des charges préétablies, une partie des actions de
maintenance.
Ces dépenses comprennent toutes les dépenses liées à l’utilisation de sous-traitants pour
réaliser les activités de maintenance, à savoir principalement les salaires des intervenants, les
frais de structure et de management, ainsi que les refacturations de fournitures industrielles.
Notons que ces dernières ne sont pas toujours identifiables clairement, notamment lorsqu’elles
sont intégrées dans le coût de prestation au forfait.
Mode de facturation :
Les dépenses de sous-traitance peuvent prendre différentes formes. Les modes de facturation
les plus courants sont :
La facturation en régie : qui suppose une facturation directe des heures travaillées
Forme de la sous-traitance :
Une entreprise décide de recourir à la sous-traitance uniquement pour deux raisons. Soit il
s’agit de faire face à un pic d’activité que son personnelle ne peut absorber, soit il s’agit de
réaliser des travaux qui demandent des compétences techniques qu’elle n’a pas.
On parle respectivement :
De sous-traitance de capacité : ce qui suppose que les ressources disponibles en interne sont
déjà complètement utilisées, et que l’urgence des travaux à réaliser est telle que l’entreprise ne
peut pas éviter de recourir à la sous-traitance. Pour être réellement pertinente, la décision de
faire appel à la sous-traitance de capacité doit reposer sur un planning correct des activités de
maintenance.
Coût des arrêts : C’est le coût de la production perdue par un arrêt de maintenance ou
d’exploitation, le coût d’arrêt de chaque équipement se calcule à partir de la
formulation :
Coût des Marches à vide, démarrages : Les marches à vide sont des intervalles de
temps où l’équipement fonctionne mais sans produire, par exemple par blocage de
matière.
II.2.1.1.Introduction
Les coûts directs de lubrification portent sur :
Les coûts indirects sont constitués par des coûts différentiels, correspondant à l’écart des
coûts par rapport à la lubrification idéale concernant [8] :
Les caractéristiques techniques des lubrifiants, compte tenu des spécifications des
constructeurs.
II.2.1.2.Etude de l’existant
La lubrification des éléments mécaniques vise à réduire fortement la résistance par frottement,
en évitant le frottement direct métal sur métal, à l’origine d’usure par abrasion, ou par
grippage.
Elle a donc pour effet de remplacer le frottement solide par un glissement onctueux, avec
déperdition d’énergie et dégagement de chaleur très réduits ainsi qu’une usure limitée, voire
quasi nulle.
Il s’agit de déterminer les ateliers de l’usine les plus consommateurs en terme de lubrifiants à
travers une étude Pareto, qui vise à cerner le problème sur des équipements bien déterminés.
Année 2008 :
Année 2009 :
2009
Graisse Consommation Cumul Pourcentage cumul
EP2 4680 4680 57,452
Pulgir 1710 6390 78,443
Tac LL 600 6990 85,809
CEPL 100HV 540 7530 92,438
SKF 340 7870 96,612
TEMP78 150 8020 98,453
SHC460 100 8120 99,681
MOLYK 26 8146 100,000
8146
Synthèse :
La consommation des graisses en 2009 a connu une nette diminution par rapport à
l’année 2008 (8146 Kg en 2009 contre 10563 Kg) vue l’efficacité des interventions, la
bonne réactivité des équipes et leur collaboration pour stopper les fuites
La classe A, d’après Pareto pour l’année 2008, est représentée par la graisse :
CEPLATYNE.
La classe A, d’après Pareto pour l’année 2009, est représentée par les graisses : EP2 et
Pulgir.
Analysant les consommations des graisses EP2 et Pulgir en vue de détecter les
systèmes de graissage névralgiques présentant un nombre maximum des appoints.
Par secteur :
Cette classification statistique de la consommation des huiles nous a permis de constater que
le secteur qui a occasionné 60% de la consommation globale est : le Broyage Cru, sans
oublier de tenir en compte des 23% du Broyage Cuits, nous estimons que cela est dû
principalement aux fuites au niveau du système de lubrification des Galets des Broyeurs Crus,
harnais des Broyeurs cuits et celui du four 1. Une analyse technologique pour ces
équipements s’avère indispensable afin de déceler les sous-systèmes responsables des pertes
et proposer des nouvelles solutions.
Sous-traitance vulcanisation
Sous-traitance usinage.
Confier des tâches de maintenance à des tiers sur les domaines techniques standardisés qui
font appel à des métiers structurés et « banalisés » paraît relativement normal et est
globalement admis. C’est le cas pour la sous-traitance usinage et celle de la main d’œuvre.
En effet, les activités de la vulcanisation à froid sont confiées à l’entreprise ALCAYDE, cette
prestation engendre les charges suivantes :
Cela engendre en moyen un coût d’intervention de 15KDH, donc une somme annuelle de
370KDH.
II.2.3.1.Méthode de travail
La méthode proposée est basée sur un raisonnement logique et simple qu’on peut vulgariser à
l’intérieur de l’usine. Elle a pour consistance de voir le processus dans une approche globale
puis descendre suivant une cascade jusqu’aux organes les plus élémentaires en utilisant des
outils performants dans des emplacements convenables de la cascade. Au départ elle permet
de maîtriser les processus et identifier ceux qui sont critiques. A l’intérieur de ces processus,
on cherchera à identifier les équipements les plus consommateurs des pièces de rechanges et
par la suite notre étude consiste à déterminer les défaillances et les dysfonctionnements
critiques à travers l’outil AMDEC [1].
La méthode a pour but non seulement de déterminer les causes d’origine mais aussi de
chercher les solutions et engager les actions correctives appropriées pour les éliminer et enfin
généraliser et standardiser les résultats à toutes les composantes similaires de processus. Ceci
a pour but, optimiser les coûts de maintenance.
II.2.3.2.Analyse de Pareto
L’analyse de Pareto consiste à déterminer la minorité de causes responsables de la majorité
des effets. On peut alors faire un plan d’action sélectif qui traite les éléments essentiels. On
Classe A
L’analyse Pareto a montré qu’il faut se concentrer sur les six ateliers relatifs à la zone A et qui
sont :
II.2.3.6.Matrice d’interaction
Dans le but d’étudier la relation qui existe entre la distribution des dépenses liées aux sorties
magasin des années 2008 et 2009 par rapport aux différents ateliers et les incidents pour les
même années, on a dressé une matrice d’interaction, à partir de laquelle on a cherché à étudier
l’équilibre entre les trois classes relatives à ces deux paramètres (Voir tableau II.4) :
Concassage HAZEMAG;
Classe A Broyeurs Four 1 ; Four 2
Cuit 3, 4 et 5
magasins
Concassage
Classe C FCB ; Haver 3
Haver 1
Notation : XY, la première lettre fait référence aux dépenses et la deuxième aux incidents
Catégorie AB : Elle concerne les deux ateliers : four 1 et four 2, ils représentent 10,99% des
incidents, qu’ils occupent la classe B. Or au niveau des dépenses des sorties magasin, ils
occupent la classe A.
La valeur des sorties magasin imputées à ces deux ateliers est égale à 6,67MDH, c’est-à-dire
42.4% de la valeur totale, et dont :
50.02% constitue la valeur des manches des filtres, c’est une action programmée
toutes les trois ans.
Catégorie AA : Elle contient les ateliers au niveau desquels on dépense trop d’argents en
termes de pièces de rechange, et malgré cela il s’est avéré que ce sont eux qui représentent les
80% des incidents du processus de la production.
Dans notre étude, on s’est focalisé sur ses processus responsables de la consommation
excessive des pièces de rechange, et qui causent des pertes financières annuelles très
importantes pour l’entreprise.
Catégorie BA : Elle fait référence aux ateliers dont les dépenses sont modérées mais le taux
des incidents est élevé, d’où la nécessité de cerner les équipements qui cause l’arrêt de ces
ateliers qui sont : Broyage cru 1 et 2.
Le taux d’indisponibilité est relatif aux fuites au niveau des galets des deux broyeurs 1 et 2,
ce problème sera détaillé dans le chapitre III.
A travers cette analyse Pareto des pièces de rechange, on a pu dégager les processus critiques,
par la suite, une analyse de défaillance de ces derniers est nécessaire en vue d’optimiser d’une
manière concrète la consommation des pièces de rechange. Cela sera détaillé dans le chapitre
IV.
II.3. Conclusion
Le chapitre suivant traite le problème des fuites au niveau des systèmes de lubrifications des
processus stratégiques dans la production du ciment.
Sachant que les galets fonctionnent dans un milieu sévère à aspect abrasif, cela implique qu’il
faut donner plus d’attention à la fonction d’étanchéité, pour pouvoir préserver une longue
durée de vie des roulements.
Fuite
Saleté
L’étanchéité dans ce système est assurée par une garniture mécanique composée de la bague
REF 23(voir la figure III.2), le couvercle REF 24, et une manchette en caoutchouc REF 27
serrée sur l’arbre du galet. Le ressort 61 permet de garder le contact entre les deux pièces de la
garniture afin d’empêcher la pénétration de la poussière à l’intérieur de la chambre de cette
dernière, les galets sont équipés d’un système d’air de barrage qui permet de chasser tous les
corps étrangers pour qu’ils n’attaquent pas la manchette.
III.1.1.2.Analyse du problème
Le problème majeur des galets de ce broyeur est l’usure par abrasion, il se manifeste au
niveau des pièces suivantes :
Usure de l’élément 23 de la garniture mécanique (voir figure III.2), qui mène à avoir des
fuites d’huile qui se mélangent avec la poussière, cette boue détruit les éléments roulants
des roulements du galet ainsi que le système de graissage.
Huile Galet
FP1
FC3
FC2 Système
Le maintenancier d’étanchéité
FC1
Environnement
de travail
III.1.2.2.Diagramme FAST
III.1.3. Résultat
D’après le diagramme FAST dans lequel, on a traité les différentes solutions possibles, on a
opté pour la solution qui consiste à remplacer la garniture mécanique par une combinaison de
deux catégories d’étanchéité : Frottantes et non-frottantes.
Etanchéités non-frottantes : C’est une étanchéité sans contact, obtenue par un passage étroit
entre les pièces en mouvement et des pièces fixes. L’usure est inexistante et les frottements
quasiment nuls ce qui les rendent particulièrement bien adaptées aux applications haute
vitesse en raison de l’absence d’échauffements. Pour améliorer l’efficacité de l’étanchéité, les
espaces libres sont souvent remplis de graisse.
a. Etanchéité avec jeu : Elle comporte un petit jeu radial, rempli de graisse, entre le corps
d’étanchéité et l’arbre.
b. Etanchéité avec rainure hélicoïdale pour graisse : ces rainures sont réalisées au
niveau du logement, leur rôle est de protéger les joints à lèvres contre la pénétration de
la graisse et les impuretés. Le sens de l’hélice est choisi de manière à ce qu’il ramène
la graisse vers l’extérieur (sens horaire).
c. Etanchéité labyrinthe axiale : elle est assurée par une chicane sur la face axiale du
logement.
Etanchéités frottantes : L’étanchéité se fait par le contact d’une partie élastique du joint sur
une surface de frottement.
Dans notre système, ce type d’étanchéité correspond à trois joints à lèvres : deux joints sont
destinés à empêcher les fuites d’huile et le troisième est monté en sens opposé afin de pouvoir
éviter la pénétration de la graisse [9].
Matériau
Pour ce faire, on s’est basé sur le diagramme ci-dessous fourni par SKF, qui représente la
répartition des matériaux des joints à lèvres en fonction de leur résistance à l’usure.
Vitesse de rotation
Parmi les conditions limites des joints d’étanchéités, on trouve la vitesse de rotation qu’on
doit calculer afin de pouvoir réaliser notre choix du joint. Pour ce faire, on va se baser sur les
paramètres suivants :
850mm
1060mm
Température
La température est un facteur fonctionnel au niveau des broyeurs, pour la raison qu’elle
permet le séchage de la matière broyée, est donc il est impératif que le joint résistera à cette
condition de service.
III.1.3.2.Synthèse
Après l’étude de ces paramètres, on a opté pour un joint à diamètre extérieur métallique -
Type HDS2, et cela pour les raisons suivantes :
Son diamètre extérieur est une coque robuste en acier, ce qui permet son logement
avec un ajustement séré.
Il est équipé d’une gorge appelée Spring-Lock, qui permet de recouvrir le ressort sur
près de 270°. Le ressort de retenue est ainsi maintenu en position même en cas de
conditions d'installation difficiles et est particulièrement bien préservé de l'influence
de l'environnement lorsqu'il fonctionne.
Sa lèvre est à base du caoutchouc fluoré, qui est un bon résistant à l’abrasion (voir
figure III.6).
III.1.3.3.Description de la solution
Notre conception, comme elle montre la figure (III.8), est constituée des éléments suivants :
Les deux joints 1 et 2 sont destinés à empêcher les fuites d’huile, l’utilisation
de deux joint en série se justifie du faite à ce qu’on cherche à améliorer
l’étanchéité du système ainsi que d’augmenter sa fiabilité
4. Une chicane
Joint à lèvre 3
Joint à lèvre 1
Corps
étanchéité Joint à lèvre 2
Chicane
Frette d’usure
Arbre du galet
Les dimensions de la solution sont représentées dans les dessins (Voir les annexes III.3, 4 et 5).
D’après ce tableau on a pu extraire le coût global de la solution qui est égal à : 43KDH, et
pour justifier de plus notre choix, il est nécessaire de faire une comparaison économique entre
le système conçu et celui qui est installé actuellement.
Chiffrage de la rentabilité
Les efforts transmis d’un engrenage à l’autre sont tels que le frottement de métal à métal se
traduit immédiatement par une usure prononcée des surfaces en contact.
L’expérience montre que même avec un positionnement rigoureux des engrenages, seul 50 %
à 60 % de la surface initiale supporte la charge. Les rugosités, ainsi que les déformations de
surface (ondulation et irrégularité) sont les causes de ce faible pourcentage.
Le processus de lubrification permet avant tout de créer un film homogène sur la surface des
flancs de dents pour éviter tout contact direct métal/métal lors de l’engrènement des pignons.
Ce film de lubrifiant réduit les points de friction limites et protège les organes mécaniques
contre une usure rapide et prématurée.
Le lubrifiant permet aussi d’égaliser les surfaces de portance des dents permettant d’obtenir
un engrènement parfait de la denture. La surface de portance devenant plus importante, la
charge totale est beaucoup mieux répartie. Les efforts d’entraînement sont par conséquence
moindres, et des économies d’énergie sont ainsi faites [3].
Le système adopté au niveau du harnais du four 1 est un système de lubrification par jet
d’huile, cette technique nécessite une étanchéité précise au niveau du carter de la couronne du
harnais.
La commande du four 1 est assurée par une couronne et un pignon d’attaque, par
l’intermédiaire d’un réducteur flottant à pignon auto-alignant dont le principe de base permet
d'atténuer les défauts de portée qui existent entre la couronne et le pignon d’attaque. De fait, il
s'adapte aux environnements difficiles du four tels que : Températures élevées, structures
déformables, vibrations et la flexibilité des supports du réducteur.
1 : Saleté de
graisse entassée
sur la surface du
1 four.
2 : Taches d’huile
suite aux fuites du
carter. 3
2
3 : Huile perdue
sur le sol.
Une des solutions relatives au système d’étanchéité qui a été proposée par le service
maintenance, était l’adoption d’un système de lubrification par pulvérisation à graisse perdue.
Or la solution n’a pas vu le jour du faite que le coût d’investissement s’est avéré très cher, et
Pour protéger l’environnement contre les saletés causées par les fuites d’huile qui représentent
un risque d’inflammation, quelques actions de dépannage ont été prises pour essayer
d’acheminer l’huile vers le réservoir (Voir figure III.11) :
Mais elle n’a pas apporté des résultats pour les raisons suivantes :
III.2.2.1.Description de la solution
Pour éviter ces deux problèmes, notre solution consiste à faire une conception modifiée du
carter de la couronne, de telle façon à passer d’un carter mobile vers un carter semi-mobile et
chercher à éliminer le joint d’étanchéité, cette solution vise à éliminer la liaison entre le carter
et la couronne, et donc l’idée était d’accompagner cette dernière par deux gouttières qui
permettent la récupération directe d’huile, et son acheminement vers le carter, qui est lui aussi
équipé de deux autres gouttières chevauchées avec celles de la couronne.
Buses D’arrosage
Couronne Couronne
Pignon Pignon
Buses D’arrosage
L’inconvénient de l’ancienne solution, réside au niveau des buses d’arrosage qui étaient mal
positionnées : Au niveau de la zone d’engrènement du pignon et la couronne, les buses
arrosent une quantité importante d’huile, amenée par la couronne et qui débordera par la suite
à travers les lèvres du joint de cette dernière.
Or avec la nouvelle position des buses, il n’y aura qu’une petite quantité d’huile qui va jouer
le rôle de la lubrification et le reste sera récupéré directement par le carter.
Nouveau carter
Couronne
Joint
Carter Couronne
Carter Pignon
Zones chevauchées
III.2.2.2.Consignes de montage
Etape 1 : Loger avec un ajustement serré
la couronne.
latérale de la couronne
l’annexe III.1).
du carter.
le tronçon inférieur.
III.2.2.3.Chiffrage de la solution
III.3. Conclusion
En adoptant les deux nouvelles solutions technologiques au niveau des galets du broyeur et du
four 1, Lafarge Ciments Meknès va minimiser le nombre des appoints en éliminant les
problèmes des fuites avec un gain de 2303 KDH.
Elle a pour objectif de réduire les temps d’indisponibilité et améliorer la fiabilité des
équipements. Elle constitue une méthode de diagnostic intelligente dans la mesure où elle
permet d’identifier les éléments les plus critiques et aider les décideurs de service
maintenance à définir la politique de maintenance appropriée.
Cette présentation va détailler les notions générales de l’analyse AMDEC (Mode, cause et
effet) et aussi la démarche pratique de cette méthode d’optimisation :
IV.2.1.Concepts généraux
Mode de défaillance
Un mode de défaillance est la manière par laquelle un dispositif peut être défaillant,
c’est-à-dire à ne plus remplir sa fonction. Le mode de défaillance est toujours relatif à la
fonction du dispositif.
Cause de défaillance
Une cause de défaillance est l’événement initial pouvant conduire à la défaillance d’un
dispositif par l’intermédiaire de son mode de défaillance. Plusieurs causes peuvent être
associées à un même mode de défaillance.
Effet de la défaillance
Criticité
La criticité est une évaluation quantitative du risque, elle est le résultat du produit des
trois composantes suivantes : Gravité G, fréquence F, Détectabilité D. La cotation des trois
indices F, G, D varie de 1 à 5, les tableaux suivants montrent la signification des chiffres pour
chaque indice :
Indice de fréquence F
Indice de fréquence F
Valeur de F Fréquence d’apparition de la défaillance
1 Défaillance pratiquement inexistante sur des installations similaires en exploitation,
au plus un défaut sur le durée de vie de l’installation.
2 Défaillance rarement apparue sur du matériel similaire existant en exploitation
(exemple : un défaut par an)
3 Défaillance occasionnellement apparue sur du matériel similaire existant en
exploitation (exemple : un défaut par trimestre)
4 Défaillance fréquemment apparue sur un composant connu ou sur du matériel
similaire existant en exploitation (exemple : un défaut par mois)
Tableau IV.1: Valeurs de l’indice de fréquence
Indice de gravité G
Indice de gravité G
Valeur de G Gravité de la défaillance
1 Défaillance mineure : aucune dégradation notable du matériel
(exemple : TI<10 min).
2 Défaillance moyenne nécessitant une remise en état de courte durée
(exemple 10 min < TI 30 min).
3 Défaillance majeure nécessitant une intervention de longue durée
(exemple 30 min < TI 90 min)
4 Défaillance catastrophique très critique nécessitant une grande intervention
(exemple TI > 90 min)
5 Sécurité/Qualité : accident pouvant provoquer des problèmes de sécurité
des personnes, lors du dysfonctionnement ou lors de l’intervention
Tableau IV.2: Valeurs de l’indice de Gravité
Indice de non-détection D
Indice de non-détection D
Valeur de D Non-détection de la défaillance
1 Les dispositions prises assurent une détection totale de la cause initiale ou
du mode de défaillance, permettant ainsi d’éviter l’effet le plus grave
provoqué par la défaillance pendant la production.
2 Il existe un signe avant-coureur de la défaillance mais il y a risque que ce
signe ne soit pas perçu par l’opérateur. La détection est exploitable.
IV.2.2.Démarche pratique
Pour réaliser une AMDEC, il faut bien connaître le fonctionnement du système analysé
et avoir les moyens de se procurer l’information de ceux qui la détiennent. Ainsi, cette
méthode suit quatre étapes :
Etape 1 : Initialisation
Cette étape permet d’identifier clairement les éléments à étudier et les fonctions à
assurer et de situer ces éléments dans la structure générale du système traité, elle est
considérée comme l’étape clé de la méthode AMDEC car elle permet d’arriver aux éléments
responsables de la panne.
Cette étape consiste à effectuer un bilan de l’étude et à fournir les éléments permettant
de définir et lancer, en toute connaissance de cause, les actions à effectuer et en même temps
de proposer la politique de maintenance.
Nous allons dévoiler la démarche suivie à travers l’exemple du concasseur Hazemag (Pour les
broyeurs cuits, leur fiche AMDEC est dans l’annexe IV):
IV.3.1.Initialisation
Système à étudier : Concasseur Hazemag
Groupe de travail: Cette analyse est avant tout un travail de groupe, elle demande un échange
de compétence. C’est pour cette raison qu’il est indispensable avant de commencer cette
étude, de constituer un groupe de travail se composant de personnes pluridisciplinaires
pouvant apporter les informations nécessaires à l’analyse grâce à leurs connaissances
techniques et à leurs expériences.
Le préparateur de la carrière.
IV.3.2.Décomposition fonctionnelle
Elle consiste à faire un éclatement du système étudié pour repérer ses différents éléments
constitutifs.
Le concasseur Hazemag est un concasseur birotor à marteaux d’un débit moyen de 900
Tonnes par heure, utilisant un mode de concassage appelé percussion, basé sur les chocs
importants et instantanés appliqués par les marteaux. Sous l'effet de ce choc, la matière se
fragmente et cette fragmentation est accentuée par les barreaux des rampes installées sous les
deux rotors. Ce concassage permet d’obtenir une granulométrie entre 80 et 100 mm.
IV.3.2.2.Décomposition fonctionnelle
Nous allons choisir un seuil de criticité pour fixer les actions prioritaires à mener en vue de
réduire la criticité. Pour cela, nous choisissons de réduire en priorité la criticité des causes-
modes dont la criticité vaut au moins 12.
Toutes les causes dont la criticité dépasse ce seuil doivent être traitées en priorité.
IV.3.5. Plan d’action préventif
Il s’agit d’un certain nombre de consignes qu’il faut respecter afin de pouvoir :
Réduire la dégradation des éléments de l’installation HAZEMAG, et donc minimiser
le coût de l’entretien.
Prévenir les défaillances des éléments, et donc éviter les arrêts imprévus qui
engendrent un coût énorme, relatif à l’arrêt de la production.
Dans ce plan, nous allons détailler tous les composants dont leur criticité est supérieure ou
égale à 12.
Courroies :
Inspection du carter :
Inspection de l’alignement :
En règle générale, le déport sur l’alignement des poulies sur les transmissions à courroies
trapézoïdales, comme le cas du HAZEMAG ne peut pas dépasser 1° à 2° ou 5 mm par 500
mm d’entraxe.
Faire le suivi de l’écartement des barreaux, s’il dépasse 80mm, il faut changer le
barreau.
Contrôler la présence de graves fissurations sur la surface des barreaux.
Fréquence des inspections :
La visite se fait en hebdomadaire.
IV.4. Conclusion
Dans un premier temps, nous avons défini la méthode AMDEC et ses différentes étapes
qui nous permettront de fixer les formes de défaillance les plus critiques pour chaque
équipement.
Comme nous avons appliqué cette analyse au concasseur Hazemag en vue de déterminer les
tâches de maintenance préventive et améliorer la qualité des interventions et l’efficacité du
contrôle des pièces de rechanges.
V.1.Généralités
Avant d’attaquer l’aspect technique de la vulcanisation à froid, il faut donner quelques
définitions de ce mode de jonctionnement :
V.1.1.Définition de la vulcanisation
Il s’agit des opérations de jonctionnement ou réparation des bandes transporteuses ou
élévatrices, elle s’applique sur les bandes que ça soient à carcasse textile ou métal [2].
Bandes textiles
Une bande transporteuses à carcasse textile se compose des éléments suivants :
Il s’agit d’une bande de largeur 1000 mm et de longueur égale à 3400 ayant une résistance
égale 400 N/mm. Cette bande est de type Multitrans (EP) contient 2 plis, l’épaisseur de son
revêtement supérieure D égale à 4mm et celle du revêtement inférieure est égale à 2mm.
V.1.3.Type de revêtement
Les revêtements, que ça soit le supérieur ou l’inférieur sont destinés à augmenter la résistance
de la bande et protéger la carcasse des matériaux transportés. Dans l’industrie, on trouve
plusieurs types de revêtement dont le choix dépend principalement de la nature d’application,
par exemple :
V.2.Mode opératoire
Il s’agit des différentes étapes et consignes qu’il faut suivre et respecter pour réussir une
jonction sur une bande textile [5][6].
- Des bandes.
- Des matières.
- De l’outillage.
De toute pollution, c'est-à-dire du contact de tout corps solide, liquide ou gazeux pouvant
attaquer soit le caoutchouc, soit les câbles de la carcasse.
- Des poussières et de l’action des rayons solaires à l’aide de bâches ou de tout autre
dispositif.
Il faut :
V.2.2.Outillage
En général, l’outillage de la vulcanisation à froid se distingue par sa simplicité et son moindre
coût. (Voir annexe V.1 : Classeur formation de la vulcanisation à froid).
Traçage
- Tracer l’axe longitudinal de la bande sur les 2 extrémités et sur 1,50 m de long
minimum, en alignant les 3 points sur chaque extrémité.
- Tracer les lignes des chanfreins et des étagements en partant des extrémités, ainsi que
les deux lignes qui limitent des talons
Revêtement
Inf
Revêtement
Sup
Etagement
Sens de marche
Décorticage
Etagement simple :
Dans ce type de décorticage, le nombre d’étagement est égale au nombre des plis moins 1, il
est caractériser par une facilité lors du décorticage mais il a l’inconvénient de faire chuter la
résistance de la jonction à 50% de celle de la valeur nominale de la bande. C’est pour cette
raison, il est réserver uniquement aux installations travaillant à une tension de service très
faible.
Etagement double :
Dans ce mode, le nombre d’étagement est égale au nombre des plis, et alors on se retrouve
avec un pli de plus au niveau de la jonction, ce qui crée un surépaisseur. Or son avantage c’est
qu’il conserve une résistance, dans la jonction, compatible avec la tension de service nominale
de la bande.
Les revêtements sont coupés en biseau par rapport à la surface de la bande, On l’appel le
biais, sa valeur est égale à la largeur de la bande * 0.3. L’intérêt de cette coupe est d’éviter
l’ouverture de la jonction lors de l’enroulement autour du tambour.
Il faut faire trop attention à la relation entre le sens de marche et la face à décortiquer pour que
le racleur ne cause pas l’ouverture de la jonction.
N.B : Lors de la coupe des revêtements, il faut faire trop attention à ne pas attaquer la
carcasse. Pour cette opération l’utilisation du cutter est à proscrire.
N.B : Pour la découpe des plis utiliser un couteau 1 pli, l’utilisation du cutter est à proscrire.
Ce couteau 1 pli a une profondeur d’environ 2 mm. Il est donc impératif d’ajuster cette
profondeur de coupe à l’épaisseur du tissu à couper (différente pour chaque type de bande).
Chanfreinage
Réaliser les deux chanfreins sur chaque extrémité en utilisant un couteau, la finition se fait par
la meule à disque cylindrique carbure.
Brossage
Brosser soigneusement les surfaces des étagements de la bande à l’aide de la meule, cette
opération permet d’enlever les résidus du revêtement de la surface de la carcasse.
Alignement et collage
Vérifier l’alignement des deux extrémités de la bande avant de procéder au collage, s’assurer
à ce que la bande soit bien nettoyée.
Collage :
Colle utilisée : Colle Semperit 210 210 + Durcisseur Semperit 210 068
Ou
Démarche :
- Sur les étagements des plis des deux extrémités, appliquer deux couche du mélange
colle+durcisseur. Pour chacune, bien frotter pour faire pénétrer la colle dans les fibres
de la carcasse.
- Après séchage des couches présenter l’extrémité supérieure sur l’extrémité inférieure
en alignant les talons (éviter de toucher la toile enduite).
V.3.Formation Professionnelle
Cette formation a englobé les deux aspects : théorique et pratique (Voir annexe V.2).
V.4.Conclusion
Internaliser les opérations de la vulcanisation à froid est une action qui va permettre à Lafarge
Ciments Meknès de réaliser des gains quantitatifs et aussi qualitatifs. Ces gains portent sur les
points suivants :
- Réaliser un gain financier de 370 KDH sans tenir en compte des gains relatifs à
l’optimisation de l’indisponibilité des convoyeurs.
Au terme de la première partie, nous avons mené une étude du management de lubrification
en vue d’optimiser la consommation de cette dernière et de proposer des nouvelles solutions
technologiques et d’assister à leur réalisation pour évaluer les résultats envisagés.
La deuxième partie cerne les équipements critiques dans le processus de production en vue
d’améliorer leur disponibilité et leur fiabilité par l’amélioration de leur préventif et sa
pertinence.
Concernant le cahier de charges qui nous a été proposé, il a été satisfait aussi bien pour ses
exigences techniques et économiques. Techniquement on a réussi à assister à la réalisation des
solutions proposées qui concernent la couronne du four 1. Ainsi, en ce qui concerne le volet
économique, on a réussi à optimiser les trois centres de charge et de quantifier les gains
financiers dégagés estimés à 2673 KDH (Voir la partie chiffrage de chaque chapitre).
[2] E .D. Yardley and L.R.Stace « Belt conveying of minerals», Woodhead Publishing
Limited 2008;
[3] H.Prasnad « Solving tribology problems in rotating machines», Woodhead Publishing Ltd
2006;
[5] Catalogue « Jonctionnement par vulcanisation à froid des bandes transporteuses à carcasse
textile», TIP TOP;