S’assurer que des ventes ou avoirs fictifs ne sont pas comptabilisés dans les livres ou encore qu’une même opération n’est pas comptabilisée plusieurs fois, donc il faut les questions suivantes : Quelles sont les mesures prises par la société pour s’assurer que : Les marchandises sont expédiées au bon client ; Le service expéditions n’émet pas de bons d’expédition pour des produits non expédiés ; Les factures de ventes ne comportent pas d’erreurs de quantités de marchandises expédiées ou de prestations effectuées ; Des factures (ou d’autres moyens d’informations du client) ne sont pas émises et des ventes ne sont pas comptabilisées pour des marchandises non expédiées ou des prestations de services non effectuées.
2. Évaluation correcte des enregistrements :
Vérifier que les ventes et avoirs ne sont pas valorisés à des montants erronés. A ce niveau, on peut poser les questions suivantes : Quelles sont les procédures mises en place pour garantir que : Les bons prix unitaires de vente sont utilisés sur les factures ; Les multiplications des quantités par les prix unitaires sont exactes ; Il n’ existe pas d’ erreurs de calculs dans les autres éléments monétaires figurant sur les factures des ventes ou sur les relevés mensuels, tels que les escomptes pour paiement comptant, la TVA et la déduction des avances ou des dépôts versés par les clients ; Il n’y a pas d’erreurs d’additions dans les factures de vente ou les avoirs ; Les bons prix sont utilisés pour les avoirs.
3. Imputation correcte des enregistrements :
Vérifier que les avoirs et ventes sont débités et crédités aux bons comptes. Les questions suivantes sont posées à cet effet : Quelles sont les procédures mises en place par la société pour s’assurer que : Il n’y a pas sur les factures de ventes des erreurs sur le nom ou le code client, ainsi que sur la description des marchandises expédiées ou des prestations de services rendues.
4. Exhaustivité des enregistrements :
Empêcher ou détecter la non comptabilisation des ventes dans les livres. Pour atteindre cet objectif, un certain nombre de questions est posé, à savoir : Quelles sont les procédures manuelles et informatiques mises en place par la société pour s’assurer que : Un bon d’expédition est émis pour toute expédition de marchandises ; Toute prestation de services facturables rendue par le personnel de la société est enregistrée ; Le service de facturation est informé de toute expédition de marchandises ou de toute prestation de services ; Des factures sont émises ou que le client est informé pour tout produit expédié ou toute prestation de services rendue facturable. 5. Cut-off : Pour apprécier le rattachement des produits à la bonne période, l’auditeur met généralement en œuvre : Des sondages sur les produits comptabilisés en fin d’exercice et sur ceux comptabilisés sur l’exercice suivant, pour vérifier le rattachement de ces produits au bon exercice ; Des sondages sur les avoirs post-clôture, pour s’assurer qu’ils concernent exclusivement l’exercice suivant, ou à défaut qu’ils font l’objet d’une écriture de régularisation à la clôture ; Un examen de la justification des comptes de produits constatés d’avance, factures à établir et avoirs à établir ; Des sondages sur les dernières sorties de l’exercice et sur les premières sorties de l’exercice suivant, pour s’assurer qu’elles ont bien donné lieu à une facturation. 1. Existence des soldes : Les travaux de justification des soldes clients, comportent généralement : La mise en œuvre d’une circularisation des principaux clients. Ceux-ci sont sélectionnés en fonction de l’importance des soldes de clôture ; En l’absence de réponse, l’auditeur met en œuvre des contrôles compensatoires consistant à examiner la justification des soldes clients n’ayant pas répondu ; Un examen du rapprochement entre la balance auxiliaire clients et la balance générale, puis vérification de la justification des écarts pouvant exister ; Des sondages sur la justification et l’encaissement des effets à recevoir (sondage sur l’apurement, contrôle physique des effets, etc.). 1. Evaluation des soldes : L’auditeur examine le récapitulatif des créances douteuses établi par la société et le calcul des provisions correspondantes. Il s’assure de l’exhaustivité du recensement des créances douteuses à partir de l’étude d’une balance clients présentant des soldes en fonction de leur ancienneté et à partir des impayés survenus en fin d’exercice ou sur l’exercice suivant. L’auditeur s’informe également auprès du service commercial des litiges clients en cours, et de leur incidence financière éventuelle. Il vérifie le cas échéant le calcul de la provision pour garantie (normalement comptabilisée en provisions pour risques et charges. S’agissant des créances en devises, l’auditeur recense les créances libellées en devises et vérifie qu’elles ont fait l’objet d’une évaluation correcte à la clôture. L’auditeur s’assure qu’il n’y a pas compensation entre les créances clients et les comptes clients créditeurs qui doivent être normalement comptabilisés au passif du bilan. Examen des comptes du cycle de vente – client 1. Comptes clients : 1.1 Présentation des comptes clients : Les comptes clients : Ces comptes concernent tous les achats effectués par les clients de l’entreprise. Il faut préciser que les montants doivent être enregistrés en TTC. Le compte client - retenues de garantie : Ce compte contient toutes les garanties que les clients déposent à l’entreprise avant la livraison de la commande. Généralement cette règle n’est appliquée que si le montant de la commande est important. Les comptes clients douteux ou litigieux : Ce compte est utilisé lorsqu’une créance devient irrécouvrable et lorsque l’entreprise constitue une provision à propos de cette créance, le montant de cette dernière doit être transféré du compte client à ce compte. Clients - effets à recevoir : Lorsque le règlement est effectué par un effet le montant de la créance est enregistré dans ce compte. Le compte Client facture à établir : Lorsque la marchandise est livrée et la facture n’a pas été établie, le montant de la créance est enregistré dans ce compte. Ce dernier est essentiellement utilisé lors des écritures de régularisations.
1.2 Contrôle du mode de comptabilisation des créances en devises
S ’assurer que les créances en devises sont valorisées au cours de clôture, S ’assurer que les écarts de conversion n ’ont pas été compensés, S ’assurer que le risque de change latent sur l ’écart de conversion actif est provisionné. Valider les cours retenus pour la valorisation des soldes en devises significatifs. Recouper avec le détail des comptes de conversion (actif / passif). Contrôler que l ’écart de conversion actif est l ’objet d ’une provision pour risques du même montant.
2.3. Contrôle des provisions pour dépréciations
S ’assurer que les provisions pour dépréciation des créances sont correctement évaluées et couvrent suffisamment le risque client. Pour les clients douteux : Obtenir le détail, valider les principales variations (pièces justificatives du redressement judiciaire, de la mise en liquidation…), valider la pertinence des soldes à la clôture (avancement dans la procédure, jugements, …) et contrôler que le taux de dépréciation est en adéquation avec le niveau de risque. Pour les clients « sains » : Obtenir la balance âgée, analyser par entretien le risque des créances les plus anciennes et s ’assurer que les incidents de paiement ne présentent pas un risque latent pour la société. S ’assurer que le mode de dépréciation selon l ’ancienneté de la créance est appliqué et est adéquat avec les risques identifiés. Par ailleurs, les créances les plus significatives peuvent être analysées, même si elles ne sont pas anciennes.
2.3. Apurement des effets à recevoir :
S ’assurer de l ’exhaustivité, de la réalité et de l ’évaluation des effets à recevoir : Obtenir le détail des effets par banque et par échéance ; Effectuer un examen physique à la date de clôture ; Rapprocher leur montant des soldes confirmés par les banques (réponses à la circularisation) ; Contrôler leur apurement sur les relevés de comptes bancaires ; Obtenir des explications pour les rejets significatifs (litiges, Risque latent sur un client). 1. Comptes ventes : 2.1. Présentation des comptes ventes : Ventes de marchandises : Ce compte contient les montants des ventes de l’activité destinées à être commercialisées sans l’intervention d’aucun procédé industriel par l’entreprise. Ventes de biens et services produits : Ce compte contient les montants des ventes des produits fabriqués par l’entreprise ainsi que les services qu’elle a conçus. Rabais, Remises, Ristournes : Ce compte concerne toutes les réductions sur ventes pratiquées par l’entreprise. Revenus des différentes redevances : Il s’agit des différentes redevances que l’entreprise perçoit lors de la vente d’un brevet ou la cession d’une franchise. Ventes de produits accessoires : Il s’agit de toutes les vendes des produits accessoires qu’ils ne font pas partie de l’activité principale de l’entreprise.
2.2. Suivi des comptes vente :
On peut mener l’audit du compte vente en appliquant les règles suivantes, et ce comme suit : Comparer les ratios significatifs de ventes par rapport aux années précédentes et aux budgets alloués ; Si l'entreprise possède des statistiques de ventes par produits, il faut examiner leur évolution et déterminer les produits sur lesquels peut se poser un problème de surstockage ; Si les ristournes sont significatives, vérifier qu'elles ne remettent pas en cause la valeur de réalisation des stocks ; Obtenir et s’assurer que le rapprochement entre le chiffre d'affaires tel qu'il apparaît en comptabilité et celui déclaré pour le paiement de la TVA ; Vérifier que le montant total des ventes passé au journal des ventes correspond effectivement à celui comptabilisé ; Vérifier et expliquer l'origine des comptes clients créditeurs ; Vérifier la conformité au vrai des avances reçues sur commandes en cours ; Si la société tient un état de rapprochement entre les livraisons et les facturations, il faut vérifier que les éléments qui apparaissent en écart ont bien fait l'objet d'écritures de régularisation ; Vérifier que les dernières factures de l'exercice ont bien fait l'objet d'une sortie de stocks sur l'exercice ; Vérifier que les premières factures de l'exercice correspondent à des sorties de stocks Si la société a une politique de ristournes annuelles, il faut vérifier que toutes les ristournes relatives au chiffre d'affaires de l'exercice ont été comptabilisées. Vérifier que les autres charges calculées en fonction du chiffre d'affaires (ex : commissions...) ont été comptabilisées.
2. Vérification finale de cohérence et préparation du rapport d’audit :
Elle consiste à revoir rapidement l’ensemble des comptes et de l’information à caractère comptable concernés par ce cycle (présentation des documents financier). Cette inspection rapide déborde l’exercice audité pour s’appliquer également aux débuts de l’exercice suivant. L’auditeur est ainsi amené à prendre connaissance des principaux événements qui se sont produits après la clôture des comptes. Parmi les événements susceptibles de retenir l’attention de l’auditeur, on peut citer à titre indicatif : La perte d’un Client important ; Les litiges survenus après la clôture et afférents à des ventes réalisées dans l’exercice ; Des variations anormales dans les prix des biens ou services qui jouent un rôle dans le cycle de production ; etc… L’auditeur procède ensuite pour les opérations étudiées à une récapitulation d’ensemble. Il doit être en mesure d’apprécier la philosophie propre à l’établissement des comptes (revue des options comptables prévues par l’entreprise).
Localisation des décharges et dépotoirs sauvages, leur identification et leurs impacts sur l’environnement et la santé publique dans la commune de Bejaia