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Rémi FONVIEILLE
Auteur et rédacteur de licence-eea.fr
La référence en ligne des révisions Licence EEA
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INTRODUCTION
Voici des e-fiches issues de travaux dirigés, livres, contrôles continus et terminaux de Licence Electronique,
Energie électrique et Automatisme.
Cet ouvrage contient des formules, des schémas, des exemples issus d’exercices types qui suivent une
chronologie afin que le lecteur voie le lien entre les différents chapitres. J’ai pris la peine d’utiliser des
couleurs afin que ces fiches soient plus ludiques.
Si vous êtes étudiant en licence E.E.A. et que vous avez acheté cet e-book, l’électronique, l’automatique,
l’électromagnétisme, la mécanique et l’optique n’auront plus de secret pour vous et si vous travaillez ces
fiches jusqu’à connaître les méthodes, les formules voire les exemples cités par cœur, vous aurez
d’excellentes notes aux différents contrôles continus et partiels.
Si certaines notions importantes ne sont pas abordés dans cet ouvrage, il se peut qu’elles le soient sur mon
blog licence-eea.fr. Vous pouvez y aller à n’importe quel moment en cliquant sur les petits logos dans le coin
des pages.
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MODULE 1 : ELECTRONIQUE
La loi d'Ohm est une loi physique qui lie l'intensité du courant électrique traversant un dipôle électrique à
la tension entre ses bornes tel que 𝑈 = 𝑅𝐼. Voici un exemple schématisé :
L'impédance électrique 𝑍 mesure l'opposition d'un circuit électrique au passage d'un courant alternatif
sinusoïdal. La définition de l'impédance se définit via la loi d'Ohm au courant alternatif tel que 𝑈 = 𝑍𝐼.
𝑍𝑅 = 𝑅
𝑍𝐿 = 𝑗𝐿𝜔
1 1×𝑗 −𝑗
𝑍𝐶 = = =
𝑗𝐶𝜔 𝑗𝐶𝜔×𝑗 𝐶𝜔
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La loi des mailles est utilisée dans le domaine électrique pour établir une relation mathématique
concernant les tensions au sein d'une maille d'un circuit électrique.
La loi a été énoncée par le physicien Allemand Gustav Kirchhoff et se définie comme suit :
« Dans une maille d'un réseau électrique, la somme des tensions le long de cette maille est toujours
nulle ».
Prenons l’exemple suivant afin de calculer (par exemple) l’intensité 𝐼 au sein du circuit électrique :
𝑈3 + 𝐸1 + 𝑈1 − 𝐸2 + 𝑈2 + 𝐸3 = 0
⇔ 𝐸1 − 𝐸2 + 𝐸3 + 𝐼 (𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3 ) = 0
−𝐸1 + 𝐸2 − 𝐸3
⇔𝐼=
𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3
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Diviseur de courant
Un diviseur de courant est un montage électronique simple permettant d'obtenir un courant proportionnel
à un autre courant. Le circuit est constitué de branches parallèles et s'étudie grâce aux lois de Kirchhoff et
notamment à la loi des nœuds.
𝐼0 = 𝐼1 + 𝐼2
𝑅1 𝐼1 − 𝑅2 𝐼2 = 0
⇔ 𝐼1 = 𝐼0 − 𝐼2
⇔ 𝑅1 (𝐼0 − 𝐼2 ) − 𝑅2 𝐼2 = 0
⇔ 𝑅1 𝐼0 − (𝑅1 + 𝑅2 )𝐼2 = 0
𝑅1 𝐼0
⇔ 𝐼2 =
𝑅1 + 𝑅2
⇔ 𝐼2 = 𝐼0 − 𝐼1
⇔ 𝑅1 𝐼1 − 𝑅2 (𝐼0 − 𝐼1 ) = 0
⇔ ( 𝑅1 + 𝑅2 )𝐼1 − 𝑅2 𝐼0 = 0
𝑅2 𝐼0
⇔ 𝐼1 =
𝑅1 + 𝑅2
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Théorème de Kennelly
Le théorème de Kennelly est une technique mathématique qui permet de simplifier l'étude de certains
réseaux électriques en passant d’une configuration triangle à une confguration étoile.
𝑅𝐴𝐵 𝑅𝐴𝐶
𝑅𝐴 =
𝑅𝐴𝐵 + 𝑅𝐵𝐶 + 𝑅𝐴𝐶
𝑅𝐴𝐵 𝑅𝐵𝐶
𝑅𝐵 =
𝑅𝐴𝐵 + 𝑅𝐵𝐶 + 𝑅𝐴𝐶
𝑅𝐴𝐶 𝑅𝐵𝐶
𝑅𝐶 =
𝑅𝐴𝐵 + 𝑅𝐵𝐶 + 𝑅𝐴𝐶
1. Entre 𝐴 et 𝐵 :
2. Entre 𝐴 et 𝐶 :
𝑅𝐴𝐵 𝑅𝐴𝐶 + 𝑅𝐴𝐶 𝑅𝐵𝐶 1 1 1
𝑅𝐴 + 𝑅𝐶 = 𝑅𝐴𝐶 //(𝑅𝐵𝐶 + 𝑅𝐴𝐵 ) = = = +
𝑅𝐴𝐵 + 𝑅𝐵𝐶 + 𝑅𝐴𝐶 𝑅𝐴𝐶∆ 𝑅𝐴𝐶 𝑅𝐵𝐶 + 𝑅𝐴𝐵
3. Entre 𝐵 et 𝐶 :
𝑅𝐴𝐵 𝑅𝐵𝐶 + 𝑅𝐴𝐶 𝑅𝐵𝐶 1 1 1
𝑅𝐵 + 𝑅𝐶 = 𝑅𝐵𝐶 //(𝑅𝐴𝐵 + 𝑅𝐴𝐶 ) = = = +
𝑅𝐴𝐵 + 𝑅𝐵𝐶 + 𝑅𝐴𝐶 𝑅𝐵𝐶∆ 𝑅𝐵𝐶 𝑅𝐴𝐵 + 𝑅𝐴𝐶
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Le générateur de tension (idéal) est un dipôle capable d’imposer une tension (constante ou variable) quelle
que soit la charge reliée à ses bornes. Il est également appelé source de tension et modélisé par ces
symboles :
Le générateur de courant (idéal) est un dipôle capable d’imposer un courant (constante ou variable) quelle
que soit la tension demandée et la charge à alimenter. Il est également appelé source de courant modélisé
par ces symboles :
Il existe des équivalences entre les générateurs de tension et de courant permettant le passage de l’un à
l’autre. On parle des théorèmes de Thévenin (tension) et de Norton (courant).
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Table de vérité
• Elle est constituée d’un nombre de colonne égal au nombre de variable d’entrée plus une associée à
la variable de sortie.
• Le nombre de ligne est égal au nombre total de combinaison des variables d’entrées :
2𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑′𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒𝑠 :
• La méthode de la table de vérité permet de voir pour quel(s) état(s) d’entrée la sortie est active.
• A partir de ces combinaisons d’entrées (pour lesquelles la sortie est active) que l’on relie par un OU
logique, on obtient l’équation logique de l’automatisme.
• Si cette équation est trop longue, il est possible de la simplifier grâce au tableau de KARNAUGH ou
aux différentes propriétés que l’on verra au module 3.
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Table de Karnaugh
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Propriétés
5. Elément neutre : 𝑎 + 0 = 𝑎 𝑎. 1 = 𝑎
6. Impotence : 𝑎. 𝑎 = 𝑎 𝑎+𝑎=𝑎
7. Complémentation : 𝑎 + 𝑎̅ = 1 𝑎. 𝑎̅ = 0
8. Double complémentation : 𝑎̿ = 𝑎
10. OU exclusif :
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1. ET (AND)
E1
ET S
E2
Figure 1 : Représentation symbolique US
E1
& S
E2
Figure 2 : Représentation symbolique CEE
E1 E2 S
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
Tableau 1 : Table de vérité
𝑆 = 𝐸1 . 𝐸2
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2. OU (OR)
E1
OU S
E2
Figure 3 : Représentation symbolique US
E1
≥1 S
E2
Figure 4 : Représentation symbolique US
E1 E2 S
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
Tableau 2 : Table de vérité
𝑆 = 𝐸1 + 𝐸2
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3. NON (NOT)
E NON S
E 1 S
Figure 6 : Représentation symbolique CEE
E S
0 1
1 0
Tableau 3 : Table de vérité
𝑆 = 𝐸̅
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1. NON-ET (NAND)
E1 L
ET NON S
E2
Figure 7 : Représentation symbolique à l'aide de fonctions logiques simples US
E1 L
& 1 S
E2
Figure 8 : Représentation symbolique à l'aide de fonctions logiques simples CEE
E1
NON-ET S
E2
Figure 10 : Représentation symbolique US
E1
& S
E2
Figure 9 : Représentation symbolique CEE
𝐸1 𝐸2 L S
0 0 0 1
0 1 0 1
1 0 0 1
1 1 1 0
Tableau 4 : Table de vérité
𝑆 = ̅̅̅̅̅̅̅
𝐸1 . 𝐸2
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2. NON-OU (NOR)
E1 L
OU NON S
E2
Figure 11 : Représentation symbolique à l'aide de fonctions logiques simples US
E1 L
≥1 1 S
E2
Figure 13 : Représentation symbolique à l'aide de fonctions logiques simples
CEE
E1
NON-OU S
E2
Figure 14 : Représentation symbolique US
E1
≥1 S
E2
Figure 12 : Représentation symbolique CEE
𝐸1 𝐸2 L S
0 0 0 1
0 1 1 0
1 0 1 0
1 1 1 0
Tableau 5 : Table de vérité
𝑆 = ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐸1 + 𝐸2
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3. Ou exclusif (XOR)
E1
OU C
E2
ET S
D
NON-ET
Figure 18 : Représentation symbolique à l'aide de fonctions logiques simples US
E1
≥1 C
E2
& S
& D
E1 OU S
E2 exclusif
E1
=1 S
E2
Figure 15 : Représentation symbolique CEE
𝐸1 𝐸2 C D S
0 0 0 1 0
0 1 1 1 1
1 0 1 1 1
1 1 1 0 0
𝑆 = 𝐸1 ⨁𝐸2
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MODULE 2 : ELECTROTECHNIQUE
Puissance instantanée
Lorsque le régime est dit en continu, 𝑃 = 𝑈. 𝐼 tel que la tension et le courant sont des grandeurs continues.
A l’inverse, lorsque le régime est dit alternatif, 𝑝 (𝑡) = 𝑢 (𝑡) . 𝑖(𝑡) tel que la tension et le courant sont des
grandeurs variables. On parle ici de puissance instantanée.
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2. La puissance apparente est le produit des valeurs efficaces ou encore l’amplitude de la puissance
fluctuante. Elle s’exprime en Volt-Ampère (VA) suivant cette formule 𝑆 = 𝑉𝐼.
3. La puissance réactive est une puissance fictive qui permet de caractériser l’échange d’énergie non
utilisée en chaleur ou en travail pour une charge réactive. Elle permet de traduire l’échange d’énergie
entre la source et la charge. Elle s’exprime en Volt-Ampère réactif (Var) suivant cette formule 𝑄 =
𝑉𝐼𝑠𝑖𝑛(𝜑).
5. La puissance apparente complexe est une relation qui permet de visualiser graphiquement :
• La puissance active
• La puissance réactive
• La puissance apparente
• Le facteur de puissance
𝑆 = 𝑃 + 𝑗𝑄
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Facteur de puissance
Le facteur de puissance caractérise le comportement de la charge vis-à-vis du réseau. Il est sans dimension,
inférieur à 1 et s’exprime suivant ces formules
𝑃 𝑉𝐼𝑐𝑜𝑠(𝜑)
• 𝐹𝑃 = 𝑘 = = = cos(𝜑)
𝑆 𝑉𝐼
𝑄
• tan(𝜑 ) =
𝑃
Dipôles R, L et C
Théorème de Boucherot
La puissance active d’un système est la somme des puissances actives des éléments le constituant, de
même pour la puissance réactive.
𝑃𝑡𝑜𝑡 = ∑ 𝑃
𝑄𝑡𝑜𝑡 = ∑ 𝑄
Rendement
𝑃𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒
𝜂= <1
𝑃𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒
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Les fiches de révision qui vont suivre, sont les résumés des articles de cours sur les circuits magnétiques et
les bobines à noyaux de fer déjà traités sur mon blog.
Un circuit magnétique élémentaire est un circuit magnétique de type ferromagnétique idéal, c’est-à-dire
sans inductance de fuite. Voici un schéma représentatif :
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Dans un matériau comme celui vue précédemment, une excitation magnétique H (créée par la circulation
du courant I dans le bobinage) entraine l’existence d’une inductance magnétique B tel que :
⃗ = 𝜇 0 𝜇𝑟 𝐻
𝐵 ⃗ = 𝜇𝐻
⃗
Ensuite,
𝐻𝐿 = 𝑁𝐼
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Flux magnétique
Les lignes de champs à travers une surface fermée sont à l’origine d’un flux magnétique noté 𝜑 en Weber
(Wb) définie par :
⃗ ⋅ 𝑑𝑆 = ∬ 𝐵. 𝑑𝑆 = 𝐵 ∬ 𝑑𝑆 = 𝐵. 𝑆
𝜑 = ∬𝐵
Réluctance
La réluctance (𝐻 −1 ) est considérée comme une résistance ayant pour aptitude de s’opposer à la
pénétration d’un flux magnétique tel que :
𝐿
ℛ=
𝜇𝑆
De même, 𝑁𝐼 = ℛ𝜑
Force magnétomotrice
La force magnétomotrice ε (A.t) est par définition une force physique motrice qui génère un flux
magnétique tel que :
𝜀 = 𝑁𝐼
Loi d’Hopkinson :
𝜀 = 𝑁𝐼 = ℛ𝜑
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• Un flux principal 𝜙𝑝
• Un flux de fuite 𝜙𝑓
Inductance
• D’inductance principale :
𝑁𝜙𝑝
o 𝐿𝑝 =
𝐼
𝑁2
o 𝐿𝑝 = (Hopkinson)
ℛ𝑝
• D’inductance de fuite :
𝑁𝜙𝑓
o 𝐿𝑓 =
𝐼
𝑁2
o 𝐿𝑓 = (Hopkinson)
ℛ𝑓
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Bobine parfaite
1. Loi de Lenz-Faraday :
𝑑𝜑
|𝑒(𝑡 )| = 𝑛 | |
𝑑𝑡
La force électromotrice inductive 𝑒(𝑡) ainsi créée est orientée :
Bobine réelle
Une bobine réelle est un circuit magnétique avec des flux de fuite.
Il existe un flux 𝜑𝑒 dans l’enroulement, un flux de fuite 𝜑𝑓 et un flux principal 𝜑𝑒 tel que 𝜑𝑒 = 𝜑𝑝 + 𝜑𝑓
La tension 𝑢(𝑡) aux bornes de la bobine et l’intensité 𝑖(𝑡) du courant sont reliés par l’équation
différentielle :
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Le modèle le plus simple décrivant l’équation précédente est celui correspondant à l’association d’une
bobine, d’une inductance et d’une résistance en série.
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Dans le cas d’un circuit magnétique linéaire, la loi d’Hopkinson permet d’écrire :
Contrairement aux circuits magnétiques non-saturés, les circuits magnétiques saturés ont des amplitudes
en courant et tensions élevées. Par conséquent, la saturation est vite atteinte engendrant un
comportement non-linéaire (𝜇 𝑟 ≈ 𝑐𝑠𝑡𝑒 ). Du fait que ℛ et 𝐿 ne peuvent plus être définies, l’équation
devient donc :
L’hypothèse de Kapp consiste à négliger le flux de fuite et la résistance de bobinage, ce qui donne :
𝑑𝜑𝑝 (𝑡)
𝑢(𝑡) ≈ 𝑁
𝑑𝑡
2. Relation de Boucherot :
𝑈 = 4,44𝐵𝑚𝑎𝑥 𝑁𝑆𝑓
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1. Les pertes cuivre aussi appelés pertes Joules qui se retrouvent dans les circuits électriques des
bobinages correspondant à la puissance dégagée par effet joule
2. Les pertes fer correspondant à la puissance dépensée dans les circuits magnétiques. Elle se divisent
en deux catégories :
• Les pertes par hystérésis
• Les pertes par courant de Foucault
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On parle alors de cycle d’hystérésis. Lors de chaque cycle, il y a frottement des différents domaines
magnétiques, ce qui provoque une perte d’énergie se traduisant par une augmentation de la température
dans le fer. Ainsi, les pertes par hystérèse sont liées à la surface du cycle. Voici un exemple de cycle
d’hystérésis lorsqu’on magnétise un morceau de matériau ferromagnétique doux jusqu’à saturation et que
l’on diminue l’excitation H :
𝛼
𝑃ℎ = 𝑘1 𝑓𝐵𝑚𝑎𝑥
Dans la plupart des cas, le matériau utilisé pour générer les lignes de champ est conducteur ce qui créé une
variation du champ magnétique 𝐵 et donc apparition de courants induits engendrant des pertes par effet
joule. Pour pallier ce problème, il existe deux solutions :
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1 𝑅𝐶
Dans le cas où, 𝑌 (𝑝) = 𝑈 (𝑝) + 𝑦,
1+𝑅𝐶𝑝 1+𝑅𝐶𝑝 0
𝑅𝐶
• La condition initiale est 𝑦 , on parle aussi de régime libre
1+𝑅𝐶𝑝 0
1
• L’entrée est 𝑈 (𝑝) , on parle aussi de régime forcé
1+𝑅𝐶𝑝
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𝑌(𝑝)
La fonction de transfert 𝐺 (𝑝) = est un modèle fréquentiel entrée/sortie d’un système linéaire
𝑈(𝑝)
invariant à temps continu supposé initialement au repos (conditions initiales = 0).
L’objet fonction de transfert est créé en définissant les vecteurs des coefficients du numérateur et du
dénominateur de la fonction de transfert pris dans l’ordre des puissances décroissantes de la variable de
3𝑝+9
Laplace. Par exemple, la fonction de transfert 𝐺 (𝑝) = s’écrit « G=tf( [3 9] , [2 1 7]) » sous MATLAB.
2𝑝2 +𝑝+7
Intégrateur :
𝑌(𝑝) 𝑘
𝐺 (𝑝) = =
𝑈(𝑝) 𝑝
Dérivateur :
𝑌(𝑝)
𝐺 (𝑝) = = 𝑘𝑝
𝑈(𝑝)
Premier ordre :
𝑌(𝑝) 𝐾
𝐺 (𝑝) = =
𝑈(𝑝) 1+𝜏𝑝
Second ordre :
𝑌(𝑝) 𝐾𝜔 2
𝑛 𝐾
𝐺 (𝑝) = = = 2𝜉 1
𝑈(𝑝) 𝑝2 +2𝜉𝜔 𝑛 𝑝+𝜔 2
𝑛 1+ 𝑝+ 2 2
𝜔𝑛 𝜔 𝑛𝑝
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Plan de Bode
Dans le plan de Bode, on trace séparément le module de la fonction de transfert en décibels et son
argument, tous deux en fonction de la pulsation 𝜔 ; la représentation se fait sur une échelle semi-
logarithmique (logarithmique en abscisse sur les valeurs de 𝜔). On trace donc :
La commande « bode(G) » permet d’obtenir la réponse harmonique d’une fonction de transfert dans le
plan de Bode. Gain en décibels et phase en degrés sont tracés dans le plan semi-logarithmique en fonction
de la pulsation.
On peut définir la bande de la pulsation sur laquelle on veut voir les caractéristiques fréquentielles. Le tracé
du lieu 𝐺(𝑝) pour les pulsations comprises entre 10−3 et 100𝑟𝑎𝑑/𝑠𝑒𝑐 sera obtenu par la commande
« bode(G,{1e-3,100}) ».
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1. Pôle : Les pôles sont les racines du dénominateur de la fonction de transfert 𝐺(𝑝) et se trouvent
grâce à la commande « pole(G) » sous MATLAB.
2. Zéro : Les zéros sont les racines du numérateur de 𝐺(𝑝) et se trouvent grâce à la commande
« zero(G) ».
3. Gain statique : Le gain statique de la fonction de transfert 𝐺(𝑝) est défini uniquement dans le cas
où la sortie 𝑦(𝑡) prend une valeur définie lorsque 𝑡 → ∞ et lorsque l’entrée 𝑢(𝑡) est constante. On
le trouve grâce à la commande « dcgain(G) ». On le trouve plus simplement en faisant 𝐺 (0).
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Le plan de Black (appelé également plan de Nichols) contient, sur un même graphique, les informations de
gai en décibels |𝐺(𝑗𝜔 )|𝑑𝐵 et de phase 𝑎𝑟𝑔{𝐺(𝑗𝜔 )} en degré (ou radians) ; tracé (ou lieu) est orienté en
fonction de 𝜔. Un exemple de lieu est représenté sur la figure suivante :
La commande « nichols(G) » permet d’obtenir la réponse harmonique d’une fonction de transfert dans le
plan de Nichols ou plan de Black.
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Plan de Nyquist
La commande « nyquist(G) » permet d’obtenir la réponse harmonique d’une fonction de transfert dans le
plan de Nyquist.
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Réponse impulsionnelle/indicielle
1. Réponse impulsionnelle : On dit que 𝑦(𝑡) est la réponse impulsionnelle du système lorsqu’il est
soumis à une entrée 𝑒(𝑡 ) = 𝛿(𝑡) où 𝛿(𝑡) est l’impulsion de Dirac. On utilise la commande
« impulse(G) » pour la faire apparaître sous Matlab.
2. Réponse indicielle : On dit que 𝑦(𝑡) est la réponse indicielle du système lorsqu’il est soumis à une
entrée 𝑒(𝑡) = 𝑈(𝑡) où 𝑈(𝑡) est l’échelon unitaire de Heaviside. On utilise la commande « step(G) »
pour la faire apparaître sous Matlab.
Notons qu’un système, pour qu’il soit stable, il faut qu’il soit convergent !!
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Pôles dominants/lents
Les pôles dominants d’un système sont les pôles qui ont une réponse lente contrairement aux pôles lents
qui ont une réponse rapide. Les pôles dominants sont les pôles dont la partie réelle est la plus grande.
Prenons l’exemple des pôles −5; −1 ± 𝑗 :
Les pôles dominants sont donc les pôles complexes car −1 > −5.
Remarque : Plus la partie imaginaire des pôles d’un système est élevée plus la fréquence oscillatoire
augmente.
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Critère de Routh
Pour faire l’analyse de la stabilité d’un système, il faut calculer les pôles de son modèle fonction de
transfert. Cela peut être fastidieux et parfois ces pôles dépendent d’un ou plusieurs paramètres (comme
par exemple le gain).
Le critère algébrique de Routh permet de savoir si un polynôme n’a pas de racine à partie réelle positive. Il
permet également de conclure sur les conditions que doivent remplir les éventuels paramètres (gain, …)
dans le cas où le polynôme considéré serait fonction de ces derniers.
Pour que 𝐺(𝑝) soit stable, il faut et il suffit que le polynôme 𝐷(𝑝) n’admette que des racines à partie réelle
strictement négative.
1. Les coefficients 𝒂𝒊 (𝒊 = 𝟎, … , 𝒏) doivent tous être de même signe et non nuls. Cette condition est
nécessaire mais pas suffisante.
𝑘
o Par exemple, le système 𝐻(𝑝 ) = n’est pas stable à cause du coefficient −2
𝑝3 +7𝑝2 −2𝑝+4
présent dans le dénominateur de 𝐻(𝑝), la condition nécessaire n’est donc pas remplie.
2. Si le système de fonction de transfert remplie la première condition, il sera stable uniquement si les
coefficients 𝑎𝑖 satisfont le critère de Routh :
𝑝𝑛 𝑎𝑛 𝑎𝑛−2 𝑎𝑛−4 …
𝑝𝑛 −1 𝑎𝑛−1 𝑎𝑛−3 𝑎𝑛−5 …
𝑝𝑛 −2 𝑏1 𝑏2 …
𝑝𝑛 −3 𝑐1 𝑐2 …
…
2. Rapidité – temps de réponse (setting time) : Le temps de réponse, généralement noté 𝑡𝑟 est
caractéristique de la rapidité d’un système. Il désigne l’instant à partir duquel on considère que le
système (ou plus exactement sa réponse « indicielle ») quitte le régime transitoire et qu’il reste
compris dans un canal de généralement ±5%.
3. Raideur – temps de montée (rise time) : Le temps de montée, généralement noté 𝑡𝑚 est
caractéristique de la raideur (nervosité) d’un système. Il désigne le temps que met la réponse
« indicielle » pour évoluer de 10 % à 90 % de sa valeur finale. Il donne une idée de la nervosité du
système.
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𝑇 (𝑝) = 𝐺(𝑝)𝐻(𝑝)
La commande « feedback(G,H) » permet de traduire cette méthode afin de modéliser le système asservi.
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Précision
• L’erreur est la différence entre la consigne 𝑟(𝑡) (ce que l’on désire avoir) et la sortie 𝑦(𝑡) (ce que
l’on a) :
• A partir de 𝜀(𝑝) et du théorème de la valeur finale, on en déduit l’erreur de position (ou précision
statique) en régime permanent :
𝑟0
Où la consigne 𝑟(𝑡) est de type échelon tel que 𝑅 (𝑝) =
𝑝
• De même, l’erreur de vitesse encore appelée erreur de traînage se déduit de la même façon à une
𝑟
seule différence, la consigne 𝑟(𝑡) est de type rampe tel que 𝑅 (𝑝) = 02.
𝑝
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Critère du revers
𝐺(𝑝)
𝐹 (𝑝) =
1 + 𝐺 (𝑝) 𝐻(𝑝)
Sont les racines de l’équation caractéristique 1 + 𝑇(𝑝) = 0.
Le critère du Revers est un critère géométrique, il permet de conclure sur l’existence de pôle(s) de la Boucle
Fermée 𝐹(𝑝) à partie réelle non négative à partir de la réponse harmonique de la fonction de transfert en
Boucle Ouverte 𝑇(𝑝). A partir de cela, on en déduit la stabilité du système.
Le critère du Revers est une simplification du critère de Nyquist, il faut donc utiliser la commande de
Nyquist pour modéliser le critère du Revers.
Enoncé du critère du Revers : Un système en Boucle Fermée dont la fonction de transfert en Boucle
Ouverte n’admet pas de pôles à partie réelle positive est stable si et seulement si en parcourant le lieu de
Nyquist de la fonction de transfert en Boucle Ouverte dans le sens des 𝜔 croissants, on laisse le point
critique (−1; 0) à gauche.
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Les marges de stabilité permettent de conclure sur le degré de stabilité d’un asservissement. Pour le critère
du Revers, la limite était le point critique mais ici, la limite est repérée dans le plan de Bode par le gain de
0𝑑𝐵 et la phase de −180°. Le système asservi est stable si les marges de stabilité, mesurées sur le lieu de
transfert en Boucle Ouverte, sont positives : 𝑀𝜑 > 0(↑) et 𝑀𝐺 > 0(↑).
• Marge de Gain :
• Marge de phase :
𝑀𝜑 = 𝑎𝑟𝑔{𝑇(𝑗𝜔0𝑑𝐵 } − (−180°)
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Les régulateurs (correcteurs) PID sont les régulateurs industriels les plus utilisés encore aujourd’hui du fait
de leur simplicité de mise en œuvre.
1. Action P (proportionnelle)
𝐷 (𝑝) = 𝐾
• 𝑲>𝟏:
o Translation du diagramme de gain de Bode vers le haut
o Augmentation de 𝜔0𝑑𝐵 → augmentation de la rapidité (précision) aux basses fréquences
o Diminution de la 𝑀𝜑 (dégradation de la stabilité aux basses fréquences)
• 𝑲<𝟏:
o Translation du diagramme de gain de Bode vers le bas
o Diminution de 𝜔0𝑑𝐵 → diminution de la rapidité (précision) aux hautes fréquences
o Augmentation de la 𝑀𝜑 (amélioration de la stabilité aux hautes fréquences)
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On souhaite augmenter la 𝑀𝜑 de Δ𝜑 (augmentation du degré de stabilité) et avoir une précision infinie, tel
que
1
𝐷 (𝑝) = 𝐾 (1 + ) (1 + 𝑇𝑑 𝑝)
𝑇𝑖 𝑝
Après avoir réglé 𝑇𝑖 et 𝑇𝑑 , on règle 𝐾 de façon à avoir un gain de 0𝑑𝐵 après correction :
1
⇔𝐾=
√1 + 𝑇𝑑2 𝜔0𝑑𝐵
2
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MODULE 4 : ELECTROMAGNETISME
La force électrostatique exercée par une charge ponctuelle 𝑞1, placée en O, sur une charge ponctuelle 𝑞2,
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑞1 𝑞2 𝑂𝑀
placée en 𝑀, s’écrit 𝐸⃗ = .
4𝜋𝜀 𝑜 𝑂𝑀3
Théorème de superposition : Somme vectorielle des champs électrostatiques créés par chacune des
charges tel que :
𝑁
𝐸⃗ (𝑀) = ∑ ⃗⃗⃗
𝐸𝑖 (𝑀 )
𝑖 =1
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Invariances et symétries
• Translation parallèle à un axe noté (𝑂𝑧), champ et potentiel seront indépendants de la coordonnée
cartésienne 𝑧 → invariance par translation le long d’un axe.
• Translation parallèle à un axe noté (𝑂𝑥𝑦), champ et potentiel ne dépendront que de la coordonnée
cartésienne 𝑧.
• Rotation autour d’un axe noté (𝑂𝑧), champ et potentiel seront indépendants de la coordonnée
cylindrique 𝜑 (symétrie de révolution) → invariance par rotation autour d’un axe.
• Rotation d’axe passant par un point noté 𝑂, champ et potentiel ne dépendront que de la
coordonnée sphérique 𝑟 (symétrie sphérique) → invariance par rotation autour d’un point.
Si une distribution de charges possède les invariances (1) et (3), champ et potentiel ne dépendront que de
la coordonnée cylindrique 𝜌 (symétrie cylindrique) → invariance par rotation autour d’un axe.
Remarque : Les invariances permettent de supprimer les variables « qui ne varient pas » dans l’équation.
• Une symétrie plane est une symétrie qui laisse invariante les charges électriques.
• Une antisymétrie plane est une symétrie qui change les signes de toutes les charges électriques.
Remarque : Les symétries permettent de supprimer les composantes « symétriques » (plans de symétrie) et
de ne conserver que les plans d’antisymétrie.
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Théorème de Gauss
Cette fiche va nous permettre d’appliquer le théorème de Gauss étape par étape.
1. Théorème de Gauss : Le flux du champ électrostatique à travers une surface fermée est égal aux
charges contenues dans le volume délimité par la surface fermée S divisé par la permittivité du vide.
𝑄𝑖𝑛𝑡
𝜙 = ∯ 𝐸⃗ ⋅ 𝑑𝑆 =
𝜀0
2. Faire un schéma : représentatif pour matérialiser la surface de Gauss.
3. Définir la surface de Gauss : Surface fermée (d’un cylindre de rayon 𝑅 par exemple).
4. Calcul du flux :
𝜙 = ∯ 𝐸⃗ ⋅ 𝑑𝑆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉 ⇔ 𝐸⃗ ⋅ 𝑑𝑙 = −𝑔𝑟𝑎𝑑
𝐸⃗ = −𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉 ⋅ 𝑑𝑙 ⇔ 𝐸⃗ ⋅ 𝑑𝑙 = −𝑑𝑉
2. Relation intégrale :
𝑅2 𝑅2
∫ 𝐸⃗ ⋅ 𝑑𝑙 = − ∫ 𝑑𝑉 = 𝑉 (𝑅1 ) − 𝑉(𝑅2 )
𝑅1 𝑅1
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Champ magnétique
Cette fiche va nous permettre de déterminer l’expression du champ magnétique étape par étape.
Le sens de 𝑑𝐵 ⃗ (𝑀) est donné à l’aide de la règle des 3 doigts de la main droite tel que le trièdre
(𝐼𝑑𝑙 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃𝑀 , 𝑑𝐵⃗ ) soit direct.
⃗ (𝑀) :
4. Calculer 𝐵
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Théorème d’Ampère
Cette fiche va nous permettre d’appliquer le théorème d’Ampère étape par étape.
⃗ ⋅ 𝑑𝑙
𝒞 = ∮𝐵
𝒞 = µ0 𝐼
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- Amplitude : 2.10−2 SI
- Pulsation : ω = 4. 103 π rad.𝐬 −𝟏 avec 𝝎 = 𝟐𝝅𝒇
𝜔 𝟏 1
- Fréquence : 𝑓 = = 2000 Hz avec 𝒇 = Donc, la période 𝑇 = = 0,5 ms
2𝜋 𝑻 𝑓
- Norme du vecteur d’onde : ‖⃗k ‖ = k = 2,7π rad.𝐦 −𝟏 avec ⃗k = ke⃗x et OM
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗k = kx
𝟐𝝅
- Longueur d’onde : 𝝀 = = 0,74 m avec 𝝀 = 𝒗𝑻
𝒌
𝜆
- Vitesse : 𝑣 = = 1480 m.𝒔−𝟏
𝑇
2. L’équation de propagation
𝟏 𝛛 𝟐 𝐬(𝐌,𝐭)
∆𝐬(𝐌, 𝐭) − =𝟎 (1)
𝐯𝟐 𝛛𝐭 𝟐
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3. Relation de dispersion
1
⟺ −𝑘 2 𝑥 s1 (x, y, t) − 𝑘 2 𝑦 s1 (x, y, t) = (−𝜔²s1 (x, y, t))
𝑣2
−𝜔 2 𝜔 𝜔
⟺ −[ 𝑘 2 𝑥 + 𝑘 2 𝑦 ] s1 (x, y, t) = s1 (x, y, t) ⟺ 𝑘𝑥 + 𝑘𝑦 = ⟺𝑘=
𝑣2 𝑣 𝑣
A un instant t donné, la surface d’onde défini le lien géométrique des points M, tel que la fonction d’onde
𝜑 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
𝑘⃗ ∙ 𝑟 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 → 𝜑(𝑟, 𝑡) = 𝑐𝑠𝑡𝑒 EQUATION D’UN PLAN
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Onde polarisée rectilignement = direction de champ 𝐸⃗ ne varie pas au cours de la propagation de l’onde
⃗)
(pareil pour 𝐵
1. Equations de Maxwell
𝜕𝐸⃗
AMPERE ⃗ = 𝜇 0⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵
𝑟𝑜𝑡 𝐽𝐶 + 𝜇 0𝜀0 avec charges + vide
𝜕𝑡
𝜕𝐸⃗ 𝜕𝐸⃗
𝑟𝑜𝑡 ⃗ = 𝜇 0[𝐽⃗⃗⃗𝐶 + 𝜀0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵 ] avec ⃗⃗⃗
𝐽𝐷 = 𝜀0
𝜕𝑡 𝜕𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗𝑩
𝒓𝒐𝒕 ⃗ = [𝑱⃗⃗⃗𝑪 + ⃗⃗⃗⃗
𝑱𝑫 ]
⃗
𝒓𝒐𝒕⃗𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ = 𝝁𝟎 𝜺𝟎 𝝏𝑬 vide sans charge
𝝏𝒕
𝒓𝒐𝒕 ⃗⃗ = 𝝁𝟎 ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑩 𝑱𝑪 régime stationnaire
⃗⃗
𝝏𝑩
FARADAY 𝒓𝒐𝒕 ⃗⃗ = −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑬 avec charges + vide et vide sans charge
𝝏𝒕
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗𝑬
𝒓𝒐𝒕 ⃗ =𝟎 régime stationnaire
𝝆
GAUSS ⃗⃗ =
𝒅𝒊𝒗𝑬 avec charges + vide et stationnaire
𝜺𝟎
⃗⃗ = 𝟎
𝒅𝒊𝒗𝑬 vide sans charge
FLUX ⃗⃗ = 𝟎
𝒅𝒊𝒗𝑩 avec charges + vide et vide sans charge et régime stationnaire
𝜕 𝜕²𝐸⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (⏟
𝒓𝒐𝒕 𝒓𝒐𝒕 ⃗⃗ ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑬 𝒈𝒓𝒂𝒅 (⏟ ⃗⃗ ) − ∆𝑬
𝒅𝒊𝒗𝑬 ⃗⃗ ⟺ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑟𝑜𝑡
⏟𝐵 ⃗ ) = −∆𝐸⃗ ⟺ ∆𝐸⃗ − 𝜇 0𝜀0 ⃗
=0
𝜕𝑡 𝜕𝑡²
𝜕𝐵⃗ 𝜕𝐸⃗
− 0 𝜇 0 𝜀0
𝜕𝑡 𝜕𝑡
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[𝐸 ] [𝐸 ] [ 𝑇] 2 1 2 1
[∆𝐸 ] = [𝜇 0 𝜀0] avec [∆𝐸 ] = ⇒ [𝜇 0 𝜀0] = ([ ] ) ⟹ [𝜇 0 𝜀0] = [ ] ⟹ 𝜇 0 𝜀0 =
𝑇2 [ 𝐿2 ] 𝐿 𝑣 𝑐2
2
⟹ 𝜇 0𝜀0 𝑐 = 1
4. Onde plane
Si par exemple on superpose 2 ondes et qu’on trouve 𝐸 ⃗⃗⃗⃗𝑇 = 2𝐸0 cos(𝑘𝑧𝑠𝑖𝑛(𝛼))cos[𝜔𝑡 − (𝑘𝑧𝑐𝑜𝑠(𝛼))]𝑒⃗⃗⃗⃗𝑦 , il
faut savoir que 2𝐸0 cos(𝑘𝑧𝑠𝑖𝑛(𝛼)) est l’amplitude maximale qui est en fonction de z, donc non uniforme.
Donc l’onde n’est pas plane, pour qu’elle le soit il faut que son amplitude maximale soit uniforme.
⃗ ^𝐸⃗
𝑢
⃗ =
Si l’onde n’est pas plane, on ne peut pas utiliser 𝐵 il faut utiliser les équations de Maxwell-Faraday
𝑣
que l’on verra dans le module 4 lorsqu’une onde n’est pas progressive.
On sait que 𝐸⃗ ⊥ 𝑢
⃗, 𝑘⃗ = 𝑘𝑒⃗⃗⃗⃗𝑥 donc, 𝑢
⃗ = ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥
• 𝑡 = 0, 𝐸⃗ = +Em ⃗⃗⃗
ez
𝜋 √2 √2
• 𝜔𝑡 = , 𝐸⃗ = Em ⃗⃗⃗
ey + Em ⃗⃗⃗
ez
4 2 2
𝜋
• 𝜔𝑡 = , 𝐸⃗ = +Em ⃗⃗⃗
ey
2
• 𝑡 = 0, 𝐸⃗ = 0
⃗
𝜋 √2 √2
• 𝜔𝑡 = , 𝐸⃗ = Em ⃗⃗⃗
ey − Em ⃗⃗⃗
ez
4 2 2
𝜋
• 𝜔𝑡 = , 𝐸⃗ = Em ⃗⃗⃗
ey − Em ⃗⃗⃗
ez
2
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Une lame « quart d’onde » ou lame à retard est un outil optique capable de modifier la polarisation de la
lumière la traversant.
Source : Wikipédia
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𝛚 𝛚𝐧
Expression du vecteur d’onde : 𝐤 = ⃗ =
𝐮 ⃗
𝐮 rad.𝐦 −𝟏
𝐯 𝐜
⃗⃗⃗⃗
E1 = E0 cos(ωt − k 1 x)e
⃗⃗⃗y avec 𝐮
⃗ = +𝐞
⃗⃗⃗⃗𝐱
2. Champ magnétique
⃗ ^𝐄⃗
𝐮
⃗⃗⃗⃗
𝐁𝟏 = car onde plane et progressive
𝐯
⃗⃗
−𝝏𝑩 ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗𝑬
𝒓𝒐𝒕 ⃗ = ⃗⃗
= −𝒋𝝎𝑩 𝒓𝒐𝒕⃗𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ = 𝝁𝟎 (⃗⃗⃗
𝑱𝑪 + ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ + 𝜺𝟎 𝝏𝑬)
𝑱𝑫 ) = 𝝁𝟎 (𝝈𝑬
𝝏𝒕 𝝏𝒕
⃗)
(Que l’on peut également faire pour le champ magnétique 𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝒓𝒐𝒕
𝒓𝒐𝒕 ⃗⃗ ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑬 𝒈𝒓𝒂𝒅(𝒅𝒊𝒗𝑬 ⃗⃗ ) − ∆𝑬
⃗⃗ astuce pour la résoudre : 2𝑗 = (1 + 𝑗)²
⃗⃗ = −𝒌²𝑬
∆𝑬 ⃗⃗
5. Puissance moyenne
⃗⃗ > 𝒕 ∙ 𝒅𝑺
< 𝑷 >𝒕 = ∬ < 𝑹 ⃗
𝒔
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6. Vecteur de Poynting
⃗ ^𝑩
𝑬 ⃗⃗
⃗⃗ =
𝑹
𝝁𝟎
Voici l’expression du théorème de Poynting, sous forme intégrale, en présence de charges et de courant :
𝑑
∫ 𝜀 𝑑𝑉 = ∬𝑠 𝑅⃗ ∙ (−𝑛⃗ )𝑑𝑆 + ∫𝑣 (−𝐸⃗ ∙ 𝐽)𝑑𝑉
𝑑𝑡 𝑣 𝑣
La norme de la valeur moyenne temporelle du vecteur de Poynting est nommée intensité 𝐼 de l’onde. C’est
une puissance rayonnée par une onde à travers une surface en W/m²
𝟏
Avec < 𝒄𝒐𝒔𝟐 (𝝎𝒕 − 𝒌𝒙) >=
𝟐
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𝜔𝑛 ′′ 𝜔𝑛 ′
𝐸⃗ = 𝐸0 exp( 1 𝑧)exp[ 𝑗(𝜔𝑡 − 1 𝑧)]𝑒𝑥 Ici, 𝑛′′
1 < 0
𝑐 𝑐
Ici, le champ électrique se propage suivant 0z des z croissants avec l’amplitude de l’onde qui décroit, donc
le champ se propage en s’atténuant.
𝜔 |𝑛′′1 | 𝑐
Avec la constante d’atténuation 𝛼 = et la vitesse de phase 𝑣𝜑 =
𝑐 𝑛1 ′
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A l’interface, 𝑥 = 0 et ⃗⃗⃗
Ei + ⃗⃗⃗⃗
Er = ⃗⃗⃗
Et ⟹ 𝑡 = 1 + 𝑟 (1)
⃗⃗⃗
Bi + ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗t ⟹ 𝑡𝑛2 = 𝑛1 − 𝑟𝑛1
Br = B (2)
𝐑 +𝐓 =𝟏
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⃗⃗⃗
𝐸𝑡 = ⃗⃗⃗
𝐸𝑖 + ⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑟 = 𝐸𝑚𝑖 cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑧) 𝑒𝑥 + 𝐸𝑚𝑟 cos(𝜔𝑡 + 𝑘𝑧 + 𝜑) 𝑒𝑥 avec ε0 µ 0 c 2 = 1
Al’interface, z=0
⟺ 𝐸𝑚𝑖 cos(𝜔𝑡 ) + 𝐸𝑚𝑟 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) = 0 avec 𝐜𝐨𝐬(𝒂 + 𝒃) = 𝐜𝐨𝐬(𝒂) 𝐜𝐨𝐬(𝒃) − 𝐬𝐢𝐧(𝒂) 𝐬𝐢𝐧(𝒃)
𝒂+𝒃 𝒂−𝒃
𝐸𝑇 = 𝐸𝑚𝑖 [ cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑧) + cos(𝜔𝑡 + 𝑘𝑧 + 𝜑)] avec 𝐜𝐨𝐬(𝐚) + 𝒄𝒐𝒔 (𝒃) = 𝟐𝒄𝒐𝒔 ( ) 𝒄𝒐𝒔( )
𝟐 𝟐
𝜔𝑡−𝑘𝑧+𝜔𝑡+𝑘𝑧+𝜑 𝜔𝑡−𝑘𝑧−𝜔𝑡−𝑘𝑧−𝜑
= 𝐸𝑚1 [2𝑐𝑜𝑠( )𝑐𝑜𝑠( )]
2 2
𝜋 𝜋
= 2𝐸𝑚𝑖 cos (−𝑘𝑧 − ) cos (𝜔𝑡 + ) = 2𝐸𝑚𝑖 sin(𝑘𝑧) sin(𝜔𝑡)
2 2
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𝜺 = 𝜺𝟎 𝜺𝒓
Onde évanescente : Une onde plane dont l'amplitude diminue exponentiellement avec la distance à la
source.
𝜔𝑝 ²
sin(𝑖2 ) = 𝑛𝑠𝑖𝑛 (𝑟𝑚𝑎𝑥 )avec ici, 𝑛 = √1 −
𝜔²
𝜔2 𝑓𝑝 ²
⟺ sin(𝑖2 ) = √1 − 𝑝
⟺ sin2 (𝑖2 ) =1-
𝜔2 𝑓²
𝑓𝑝2
⟺ = 1 − 𝑠𝑖𝑛²(𝑖2 )
𝑓2
𝑓𝑝
⟺ cos(𝑖2 ) = <1
𝑓
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MODULE 5 : MECANIQUE
Vecteurs
Remarque : Un vecteur unitaire est un vecteur dont la norme vaut 1. Il se situe généralement à l’origine du
repère sur l’axe correspondant.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑨 ⋅ 𝑶𝑩⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝒙𝑨 𝒙𝑩 + 𝒚𝑨 𝒚𝑩 + 𝒛𝑨 𝒛𝑩 = ‖⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑨 ‖‖𝑶𝑩⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖𝒄𝒐𝒔𝜶 = 𝑶𝑨. 𝑶𝑩. 𝒄𝒐𝒔𝜶
Formules :
• (𝑢
⃗ + 𝑣) ⋅ 𝑤
⃗⃗ = 𝑢⃗ ⋅𝑤
⃗⃗ + 𝑣 ⋅ 𝑤⃗⃗
• 𝑢 ( )
⃗ ⋅ 𝑘 𝑣 = 𝑘𝑢( )
⃗ ⋅ 𝑣 = 𝑘(𝑢 ⃗ ⋅ 𝑣)
• ⃗ + 𝑣 )2 = 𝑢
(𝑢 ⃗ 2 + 2𝑢⃗ ⋅ 𝑣 + 𝑣²
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Projection orthogonale
Remarque : ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 ⋅ ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 = 0 car orthogonaux (perpendiculaires) et ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 ⋅ ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 = 1
𝑥 𝑦 𝑦
Ici, 𝑐𝑜𝑠𝛼 = et 𝑠𝑖𝑛𝛼 = ou 𝑐𝑜𝑠𝛽 =
𝑈 𝑈 𝑈
⃗ = 𝑈𝑐𝑜𝑠𝛼 ⃗⃗⃗⃗
Donc, 𝑈 𝑒𝑥 + 𝑈𝑠𝑖𝑛𝛼𝑒⃗⃗⃗⃗𝑦
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Produit vectoriel
⃗ = 𝑈𝑥 ⃗⃗⃗⃗
Prenons pour exemple, 𝑈 𝑒𝑥 + 𝑈𝑦 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 + 𝑈𝑧 ⃗⃗⃗ ⃗ = 𝑉𝑥⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑧 et 𝑉 𝑒𝑥 + 𝑉𝑦 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 + 𝑉𝑧 ⃗⃗⃗
𝑒𝑧
⃗ ∧𝑉
𝑈 ⃗ = ( 𝑈𝑦 𝑉𝑧 − 𝑈𝑧 𝑉𝑦 )⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 + (𝑈𝑧 𝑉𝑥 − 𝑈𝑥 𝑉𝑧 )⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 + ( 𝑈𝑥 𝑉𝑦 − 𝑈𝑦 𝑉𝑥 )⃗⃗⃗
𝑒𝑧 (= 𝑈𝑉𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑒)
1. ⃗ et 𝑉
Rajouter les composantes des vecteurs 𝑈 ⃗
2. Supprimer la première ligne
3. 𝑈𝑦 𝑉𝑧 − 𝑈𝑧 𝑉𝑦
4. 𝑈𝑧 𝑉𝑥 − 𝑈𝑥 𝑉𝑧
5. 𝑈𝑥 𝑉𝑦 − 𝑈𝑦 𝑉𝑥
⃗ ∧𝑉
Par ailleurs, 𝑈 ⃗ = 𝑈𝑉𝑠𝑖𝑛𝛼
Remarque : ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 ∧ ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 = ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 et ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 ∧ ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 = ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 et ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 ∧ ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 = ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 (par permutation) et ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 ∧ ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 = −𝑒⃗⃗⃗𝑧
⃗ ⋅ (𝑉
Produits mixtes : 𝑈 ⃗ ∧𝑊
⃗⃗⃗ ) = 𝑉
⃗ ⋅ (𝑊
⃗⃗⃗ ∧ 𝑈
⃗)
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Un référentiel est un solide de référence par rapport auquel on va définir un mouvement. On parle aussi de
système de coordonnées de l’espace et du temps (absolue, donc non relativiste).
Un repère est un quadruplet (0; 𝑖; 𝑗; 𝑘⃗ ) formé d’un point 0 appelé origine, d’un repère et d’un triplet
(𝑖; 𝑗; 𝑘⃗ ) de vecteurs coplanaires. C’est un système de coordonnées permettant de déterminer la position
d’un évènement dans l’espace.
Une base est composée de 2 vecteurs 𝑖 et 𝑗 non colinéaires correspondant à la base du plan vectoriel et de
3 vecteurs 𝑖, 𝑗 et 𝑘⃗ non coplanaires correspondant à la base de l’espace.
Les coordonnées permettent de déterminer la position d’un point dans un espace affine muni d’un repère.
Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel la première loi de Newton est vérifiée : « Tout corps
persévère dans l'état de repos ou de mouvement uniforme en ligne droite dans lequel il se trouve, à moins
que quelque force n'agisse sur lui, et ne le contraigne à changer d'état. ». Si l’objet a une vitesse initiale, il
gardera sa vitesse du fait que ∑ 𝐹 = 0 ⃗ .
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• 𝑒⃗⃗⃗1 ⋅ ⃗⃗⃗
𝑒3 = 0 → 𝑒⃗⃗⃗1 ⊥ ⃗⃗⃗
𝑒3
• 𝑒1 ⋅ 𝑒⃗⃗⃗2 = 0
⃗⃗⃗ → 𝑒1 ⊥ 𝑒⃗⃗⃗2
⃗⃗⃗
• 𝑒2 ⋅ ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑒3 = 0 → 𝑒2 ⊥ ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑒3
Grâce à la règle des doigts de la main droite, on définit le sens de ⃗⃗⃗
𝑒3 :
Si ⃗⃗⃗
𝑒3 respecte la précédente règle, alors, la base est direct. Sinon elle
est dite d’indirecte.
• ‖⃗⃗⃗
𝑒1 ‖ = ‖⃗⃗⃗
𝑒2 ‖ = ‖⃗⃗⃗
𝑒3 ‖ = 1
Remarque : ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 ⋅ ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 = ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 et ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 ⋅ ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 = ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 et ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 ⋅ ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 = ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 (par permutation)
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Source : Wikipédia
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Vecteur déplacement élémentaire : 𝑑𝑙 = 𝑑𝑂𝑀 𝑀𝑀′ = 𝑑𝑥𝑒⃗⃗⃗⃗𝑥 + 𝑑𝑦 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 + 𝑑𝑧𝑒⃗⃗⃗𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑑𝑙
Vecteur vitesse : 𝑣 = = = 𝑥̇ ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 + 𝑦̇ ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 + 𝑧̇⃗⃗⃗
𝑒𝑧
𝑑𝑡 𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑²𝑂𝑀
Vecteur accélération : 𝑎 = = 𝑥̈ ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 + 𝑦̈ ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 + 𝑧̈ ⃗⃗⃗
𝑒𝑧
𝑑𝑡²
⃗⃗⃗
𝑒𝜌 = 𝑐𝑜𝑠𝜑 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝜑 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦
𝑒𝜑 = −𝑠𝑖𝑛𝜑 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑥 + 𝑐𝑜𝑠𝜑 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦
𝑒𝑧 = ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑒𝑧
𝑑𝜑
Point important pour retrouver cela : où la vitesse angulaire (de rotation) 𝜔 = = 𝑇 −1 en 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
𝑑𝑡
𝑑𝑒
⃗⃗⃗⃗𝜌 𝑑𝑒
⃗⃗⃗⃗𝜌 𝑑𝜑 𝑑𝑒
⃗⃗⃗⃗𝜌
= = 𝜑̇ ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜑 car = −𝑠𝑖𝑛𝜑 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 + 𝑐𝑜𝑠𝜑 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 = ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜑
𝑑𝑡 𝑑𝜑 𝑑𝑡 𝑑𝜑
𝑑𝑒⃗⃗⃗⃗⃗
𝜑 𝑑𝑒⃗⃗⃗⃗⃗
𝜑 𝑑𝜑 𝑑𝑒
⃗⃗⃗⃗⃗𝜑
= = −𝜑̇ ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜑 car = −𝑐𝑜𝑠𝜑𝑒⃗⃗⃗⃗𝑥 − 𝑠𝑖𝑛𝜑𝑒⃗⃗⃗⃗𝑦 = −𝑒
⃗⃗⃗⃗𝜑
𝑑𝑡 𝑑𝜑 𝑑𝑡 𝑑𝜑
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Le système de coordonnées cylindrique est « fait » à partir du système de coordonnées polaire (𝜌, 𝜑) à
deux dimensions auquel on ajoute une troisième dimension (𝑧).
Source : Wikipédia
Remarque : La longueur 𝑧 est défini sur ] − ∞; +∞[ tandis que la longueur 𝜌 est défini sur [0; +∞[. L’angle
𝜑 est défini sur [0; 2𝜋].
𝑒𝑟 = 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑒⃗⃗⃗𝑧 + 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑒⃗⃗⃗𝜌
⃗⃗⃗
𝑒𝜃 = −𝑠𝑖𝑛𝜃𝑒⃗⃗⃗𝑧 + cos𝜃𝑒⃗⃗⃗𝜌
⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜑 = ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝜑
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Source : Wikipédia
𝑒𝑟 + 𝑟𝜃̇ ⃗⃗⃗⃗
Vecteur vitesse : 𝑣 = 𝑟̇ ⃗⃗⃗ 𝑒𝜃 + 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃 𝜑̇ ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜑
Remarque : La longueur 𝑟 est défini sur [0; +∞[. L’angle 𝜑 est défini sur [0; 2𝜋] tandis que l’angle 𝜃 est
défini sur [0; 𝜋].
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Frénet
La base de Frénet est représentée à partir des vecteurs unitaires en un point M d’abscisse curviligne s
appartenant à une courbe C quelconque.
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Mouvements
• Mouvement rectiligne → 𝑎𝑛 = 0 et 𝑅𝑐 → ∞
• Mouvement rectiligne uniforme → 𝑎 = 0 et 𝑣 est constant
𝜋
• Mouvement accéléré → 𝑣𝑡 ↗ ⇒ 𝑎𝑡 > 0 ⇒ 𝑣 ⋅ 𝑎 > 0 ⇒ 𝛼 <
2
𝜋
• Mouvement décéléré → 𝑣𝑡 ↘ ⇒ 𝑎𝑡 < 0 ⇒ 𝑣 ⋅ 𝑎 < 0 ⇒ 𝛼 >
2
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Analyse dimensionnelle
• Dimension de l’énergie :
1 1
o 𝐸𝑐 = 𝑚𝑣 2 ⇔ [ 𝐸𝑐 ] = [𝑀 ][𝐿𝑇 −1 ]² = 𝑀𝐿²𝑇 −2 en J
2 2
o 𝐸𝑝 = 𝑚𝑔ℎ ⇔ [𝐸𝑝 ] = [𝑀][𝐿𝑇 −2 ][𝐿] = 𝑀𝐿²𝑇 −2 en J
• Dimension d’une force 𝐹 (principe fondamentale de la dynamique (PFD) pour un point matériel) :
o 𝐹 = 𝑚𝑎 ⇔ [𝐹 ] = [𝑀][𝐿𝑇 −2 ] = 𝑀𝐿𝑇 −2 en N
Dans le cas des cosinus, des sinus et des exponentielles, il n’y a pas de dimensions :
Lorsqu’on ajoute des grandeurs, elles doivent être de même dimension, cela parait logique, on va pas
ajouter un temps avec un poids… :
[𝑅] [𝑅]
𝑅(𝑇) = 𝐴𝑇 2 + 𝐵𝑇 + 𝐶 tel que [𝐴] = , [𝐵 ] = et [𝐶 ] = [𝑅]
[𝑇]² [𝑇]
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Distribution de charges
𝑑𝑞
𝜆= ⇔ 𝑑𝑞 = 𝜆𝑑𝑧 ⇔ 𝑄 = ∫ 𝑑𝑞 = 𝜆 ∫ 𝑑𝑧
𝑑𝑧
Q est la charge total et 𝜆 une constante (dépend des cas)
𝑑𝑞
𝜎= =⇔ 𝑑𝑞 = 𝜎𝑑𝑆 ⇔ 𝑞 = 𝜎 ∬ 𝑑𝑆
𝑑𝑆
𝜎 une constante (dépend des cas)
Distribution volumique :
𝑑𝑞
𝜌= ⇔ 𝑑𝑞 = 𝜌𝑑𝑉 ⇔ 𝑞 = 𝜌 ∭ 𝑑𝑉
𝑑𝑉
𝜌 une constante (dépend des cas)
En coordonnées cartésiennes :
𝑑𝑉 = 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧
En coordonnées cylindriques :
𝑑𝑙 = 𝑑𝜌 ⃗⃗⃗
𝑒𝜌 + 𝜌𝑑𝜑 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜑 + 𝑑𝑧𝑒⃗⃗⃗𝑧
⃗⃗⃗⃗𝜌 = 𝜌𝑑𝜑𝑑𝑧𝑒
𝑑𝑆 ⃗⃗⃗𝜌 ⃗⃗⃗⃗𝜑 = 𝑑𝜌𝑑𝑧𝑒⃗⃗⃗⃗𝜑
𝑑𝑆 ⃗⃗⃗𝑧 = 𝜌𝑑𝜌𝑑𝜑 ⃗⃗⃗
𝑑𝑆 𝑒𝑧
𝑑𝑉 = 𝜌𝑑𝜌𝑑𝜑𝑑𝑧
En coordonnées sphérique :
𝑑𝑉 = 𝑟²𝑑𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜃𝑑𝜑
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Système physique régit par une équation différentielle linéaire du premier ordre
𝑎𝑦 ′ (𝑥) + 𝑏𝑦′(𝑥) = 𝑐
L’expression de la solution générale avec les conditions initiales d’une équation différentielle du premier
ordre est la suivante :
𝑦(𝑥 ) = 𝑦𝐻 (𝑥 ) + 𝑦𝑃
Elle se détermine grâce au plan d’action suivant :
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Afin d’être le plus explicite possible, prenons l’exemple le plus courant pour comprendre, celui de la charge
d’un condensateur (la démarche reste la même quel que soit l’équation différentielle).
𝑑𝑞(𝑡) 𝑞(𝑡) 𝐸
+ =
𝑑𝑡 𝜏 𝑅
1. On cherche la solution homogène (sans second membre) tel que :
𝑑𝑞(𝑡) 𝑞(𝑡)
+ =0
𝑑𝑡 𝜏
𝑑𝑞𝐻 (𝑡)
Il existe une unique solution d’expression 𝑞𝐻 (𝑡) = 𝐴𝑒 𝑟𝑡 avec 𝐴 ≠ 0 ⇒ = 𝐴𝑟𝑒 𝑟𝑡 avec 𝐴 ≠ 0
𝑑𝑡
𝐴𝑒 𝑟𝑡 1
⇒ 𝐴𝑟𝑒 𝑟𝑡 + = 0 ⇔ 𝐴𝑒 𝑟𝑡 (𝑟 + ) = 0
𝜏 𝜏
1 1
Vu que 𝑒 𝑢(𝑡) = 0 est impossible et que 𝐴 ≠ 0, on a 𝑟 + = 0 ⇔ 𝑟 = −
𝜏 𝜏
𝑡
−
Solution homogène : 𝑞𝐻 (𝑡) = 𝐴𝑒 𝜏
2. On cherche la solution particulière qui ne dépend pas du temps (avec second membre) tel que :
𝑑𝑞(𝑡) 𝑞𝑃 𝐸 𝐸𝜏 𝐸𝑅𝐶
=0⇒ = ⇔ 𝑞𝑃 = =
𝑑𝑡 𝜏 𝑅 𝑅 𝑅
Solution particulière : 𝑞𝑃 = 𝐸𝐶
𝑡
3. Expression de la solution générale sans les conditions initiales : 𝑞(𝑡 ) = 𝑞𝐻 (𝑡) + 𝑞𝑃 = 𝐴𝑒 −𝜏 + 𝐸𝐶
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Système physique régit par une équation différentielle linéaire du second ordre
𝑎𝑦 ′′ (𝑥 ) + 𝑏𝑦 ′ (𝑥 ) + 𝑐𝑦 (𝑥 ) = 𝑑
L’expression de la solution générale avec les conditions initiales d’une équation différentielle du second
ordre est la suivante (idem que premier ordre) :
𝑦(𝑥 ) = 𝑦𝐻 (𝑥 ) + 𝑦𝑃
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Afin d’être le plus explicite possible, prenons comme premier exemple, celui de la charge d’un
condensateur (la démarche reste la même quel que soit l’équation différentielle).
Un circuit électrique « série » constitué d’un interrupteur, d’un condensateur parfait de capacité C
initialement chargé et d’une bobine de résistance 𝑅 et de coefficient d’inductance propre L.
1
Equation différentielle donnant la charge 𝑞(𝑡) du condensateur en fonction du temps (avec 𝜔02 = ,𝜏=
𝐿𝐶
2𝐿
et 𝑞(0) = 𝐶𝐸) :
𝑅
𝑑 2 𝑞(𝑡) 2 𝑑𝑞(𝑡)
+ + 𝜔02 𝑞(𝑡 ) = 0
𝑑𝑡² 𝜏 𝑑𝑡
1. On cherche la seule et l’unique solution homogène (sans second membre) tel que :
𝑑 2 𝑞(𝑡) 2 𝑑𝑞(𝑡)
+ + 𝜔02 𝑞(𝑡 ) = 0
𝑑𝑡² 𝜏 𝑑𝑡
𝑑𝑞𝐻 (𝑡) 𝑑²𝑞𝐻 (𝑡)
Il existe une unique solution d’expression 𝑞𝐻 (𝑡) = 𝐶𝑒 𝑟𝑡 ⇒ = 𝐶𝑟𝑒 𝑟𝑡 et = 𝐶𝑟²𝑒 𝑟𝑡
𝑑𝑡 𝑑𝑡²
2 2 2
⇒ 𝐶𝑟 2 𝑒 𝑟𝑡 + 𝐶𝑟𝑒 𝑟𝑡 + 𝜔02 𝐶𝑒 𝑟𝑡 = 0 ⇔ 𝐶𝑒 𝑟𝑡 (𝑟 2 + 𝑟 + 𝜔20 ) = 0 ⇔ 𝑟 2 + 𝑟 + 𝜔02 = 0
𝜏 𝜏 𝜏
2 2 1
∆= ( ) − 4𝜔02 Or, 𝜔0 > donc les racines sont imaginaires.
𝜏 𝜏
2 2
− ±𝑖√∆ − ±𝑖2𝜔 1 1
Donc, 𝑟 = 𝜏
= 𝜏
= − ± 𝑖𝜔 avec 𝜔 = √𝜔02 −
2 2 𝜏 𝜏2
1 1 𝑡
(− +𝑖𝜔)𝑡 (− −𝑖𝜔)𝑡 −
Solution homogène : 𝑞𝐻 (𝑡) = 𝐶1 𝑒 𝜏 + 𝐶2 𝑒 𝜏 =𝑒 𝜏 (𝐶1 𝑒 𝑖𝜔𝑡 + 𝐶2 𝑒 −𝑖𝜔𝑡 )
𝑡
= 𝑒 −𝜏 (𝐶3 𝑐𝑜𝑠 (𝜔𝑡 + 𝜑) )
2𝜋
Remarque : On appelle 𝜔 la pseudo pulsation et 𝑇 = la pseudo période.
𝜔
2. On cherche la solution particulière qui ne dépend pas du temps (avec second membre)
𝑡
−
3. Expression de la solution générale sans les conditions initiales : 𝑞(𝑡 ) = 𝑞𝐻 (𝑡) = 𝑒 𝜏 (𝐶1 𝑒 𝑖𝜔𝑡 + 𝐶2 𝑒 −𝑖𝜔𝑡 )
𝐶𝐸
𝐶1 + 𝐶2 = 𝐶𝐸 𝐶1 =
⇒{ ⇔{ 2
𝐶1 − 𝐶2 = 0 𝐶𝐸
𝐶2 =
2
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𝑡
6. On calcule sa limite lorsque 𝑡 → +∞ : lim 𝑒 −𝜏 = 1
𝑡→+∞
7. On établit son graphe à partir des limites et de la forme exponentielle :
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Une masse 𝑚, liée à un ressort de constante de raideur 𝑘, qui se déplace sans frottement sur un axe
vertical (𝑧’, 𝑧) descendant. L’origine 0 de l’axe (0𝑧) est confondue avec la position d’équilibre de la masse.
𝑘
Equation différentielle de la position 𝑧 de la masse, en fonction du temps (avec 𝜔0 = √ , 𝑔 l’accélération
𝑚
de la pesanteur et 𝑧(0) = ℎ) :
𝑑²𝑧(𝑡)
+ 𝜔02 𝑧(𝑡) = 𝑔
𝑑𝑡²
Remarque : Lorsqu’il n’y a pas de dérivée première dans une équation différentielle, il n’y a pas de perte
d’énergie (amortissement), on parle donc d’oscillateur harmonique.
1. On cherche la seule et l’unique solution homogène (sans second membre) tel que :
𝑑 2 𝑧(𝑡)
+ 𝜔20 𝑧 (𝑡) = 0
𝑑𝑡²
𝑑²𝑧𝐻 (𝑡)
Il existe une unique solution d’expression 𝑧𝐻 (𝑡) = 𝐶𝑒 𝑟𝑡 ⇒ = 𝐶𝑟²𝑒 𝑟𝑡
𝑑𝑡²
Donc, 𝑟 = ±𝑖𝜔0
2. On cherche la solution particulière qui ne dépend pas du temps (avec second membre)
𝑑²𝑧 (𝑡) 𝑔
= 0 ⇔ 𝜔02 𝑧𝑃 = 𝑔 ⇔ 𝑧𝑃 =
𝑑𝑡² 𝜔02
𝑔
Solution particulière : 𝑧𝑃 =
𝜔2
0
𝑔
3. Expression de la solution générale sans les conditions initiales : 𝑧(𝑡) = 𝐶1 𝑒 𝑖𝜔0𝑡 + 𝐶2 𝑒 −𝑖𝜔0 𝑡 +
𝜔2
0
𝑔
ℎ−
𝑔 𝑔 𝜔02
𝐶1 + 𝐶2 + 𝐶1 =
2 = ℎ 𝐶1 + 𝐶2 = ℎ − 2 2
⇒{ 𝜔0 ⇔{ 𝜔0 ⇔ 𝑔
𝐶1 − 𝐶2 = 0 𝐶1 = 𝐶2 ℎ− 2
𝜔0
{ 𝐶2 = 2
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Afin d’étudier le mouvement d’un système dans un champ uniforme, il faut respecter une « recette » :
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⃗⃗⃗⃗
L’expression de la force magnétique est 𝐹 ⃗
𝑚 = 𝑞𝑣 ∧ 𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
ℳ0 (⃗⃗⃗⃗ ⃗ si :
𝐹𝑚 ) = 0
• ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 0 ⃗
• ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 est parallèle à 𝐹
• ⃗
𝐹=0
L’expression de la quantité de mouvement 𝑝 = 𝑚𝑣
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𝑑𝑝
D’après Newton, ∑ 𝐹 = = 𝑚𝑎 et ici, ∑ 𝐹 = 𝑃⃗ = 𝑚𝑔 d’où, 𝑚𝑎 = 𝑚𝑔 ⇔ 𝑎 = 𝑔
𝑑𝑡
𝑔𝑥 = 0 𝑎𝑥 = 0
𝑔 ( 𝑔𝑦 = −𝑔 ) = 𝑎 (𝑎𝑦 = −𝑔)
𝑔𝑧 = 0 𝑎𝑧 = 0
3. De l’accélération à la vitesse :
𝑎𝑥 = 0
𝑎 (𝑎𝑦 = −𝑔 )
𝑎𝑧 = 0
𝑣𝑥 = 𝐶𝑥
𝑣 (𝑣𝑦 = −𝑔𝑡 + 𝐶𝑦 )
𝑣𝑧 = 𝐶𝑧
𝑣𝑥0 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝐶𝑥
𝑣0 ( 𝑣𝑦 = 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝐶𝑦 )
⃗⃗⃗⃗
0
𝑣𝑧0 = 0 = 𝐶𝑧
𝑣𝑥 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝑣 ( 𝑣𝑦 = −𝑔𝑡 + 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 )
𝑣𝑧 = 0
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4. De la vitesse à la position :
Et, (par intégration) les coordonnées du vecteur position (à conditions initiales nulles) sont donc :
𝑥 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼. 𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 1
𝑦 = − 𝑔𝑡 2 + 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼. 𝑡
2
( 𝑧=0 )
5. De la position à la trajectoire :
1 𝑥 2 𝑥
𝑦(𝑥) = − 𝑔 ( ) + 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼. ( )
2 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
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Le travail 𝑊 (𝐹 ) d’une force constante 𝐹 dont le point d’application se déplace sur une petite distance dite
élémentaire est égal au produit scalaire du vecteur force 𝐹 par le vecteur déplacement ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 .
𝐵
𝑊𝐴𝐵 = ∫ 𝐹 ⋅ 𝑑𝑙 = 𝐹 ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝐹. 𝐴𝐵. 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝐴
𝑊𝐴𝐵 (𝐹 ) s’exprime en Joules (J), 𝐹 la valeur de la force en Newton (N) et 𝛼 l’angle entre le vecteur force 𝐹
et le vecteur déplacement ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 .
𝛿𝑊 (𝐹 ) = 𝐹 ⋅ 𝑑𝑙 = 𝐹. 𝑑𝑙. 𝑐𝑜𝑠𝛼
• ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑡 : 𝑑𝜀𝑚 = ∑ 𝛿𝑊(𝐹 𝑛𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 )
𝑑𝜀 𝑚 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
• Par unité de temps (bilan de 𝑃) : = ∑ 𝑃(𝐹 𝑛𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 )
𝑑𝑡
• Δ𝑡 : Δ𝜀𝑚 = ∑ 𝑊𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝐹 𝑛𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 )
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MODULE 6 : OPTIQUE
Construction géométrique
Voyons en quoi consiste une construction géométrique avant d’aborder tous les termes et relations à
retenir :
Remarque : Une construction géométrique soignée est faite avec trois rayons lumineux
𝑛𝑖 −𝑛𝑜
• La vergence est l’inverse de la distance focale image qui s’exprime en dioptrie (𝛿) : 𝑉 = =
𝑓𝑖 𝑓𝑜
• La nature d’une image se définit suivant plusieurs critères :
o Réelle/Virtuelle
o Droite/Renversée
o Réduite/Augmentée
1 1 1 𝑓𝑖 𝑓𝑜
• Relation de conjugaison (de Descartes) : − = ⇔ + = 1 avec 𝑓𝑖 = −𝑓𝑜
𝑃𝑖 𝑃𝑜 𝑓𝑖 𝑃𝑖 𝑃𝑜
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Les lentilles
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• En fonction de la distance entre l’objet et la lentille, une image peut être observée soit plus petite
(objet loin de la lentille) soit plus grande que l’objet (objet proche de la lentille).
• La distance minimale entre un objet réel et une lentille pour former une image nette sur l’écran
(𝑑 > 𝑓𝑖 ).
• La distance minimale entre l’écran et l’image réelle sur lequel elle se forme (𝑑 = 4𝑓𝑖 ).
• Une image réduite se définit par ces inéquations :
o |𝑃0 | > 2𝑓𝑖
o 𝑓𝑖 < 𝑃𝑖 < 2𝑓𝑖
• Une image agrandie se définit par ces inéquations :
o 𝑃𝑖 > 2𝑓𝑖
o 𝑓𝑖 < |𝑃0 | < 2𝑓𝑖
• Le grandissement transversal (sans dimension) permet de relier les dimensions d’un objet
̅̅̅̅̅̅
𝐴 𝑖 𝐵𝑖 𝑛𝑜 𝑃𝑖
perpendiculaire à l’axe optique et de son image tel que : 𝐺𝑡 = ̅̅̅̅̅̅̅
=
𝐴 𝑜 𝐵𝑜 𝑛𝑖 𝑃𝑜
• Le grossissement optique (sans dimension) est le rapport entre l’angle sous lequel est vue l’image
𝛼𝑖
et l’angle sous lequel est vue l’objet tel que : 𝐺 =
𝛼𝑜
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Exercice
𝑓𝑖 𝑓𝑜 10 −10 10 1 10 2
+ =1 ⇔ + =1⇔ + =1⇔ − = 0 ⇔ 2𝑃𝑖 = 30 ⇔ 𝑃𝑖 = 15𝑐𝑚 > 0 ⟶image réelle
𝑃𝑖 𝑃𝑜 𝑃𝑖 −30 𝑃𝑖 3 𝑃𝑖 3
̅̅̅̅̅̅
𝐴 𝑖 𝐵𝑖 𝑛𝑜 𝑃𝑖 15
On sait que 𝑛𝑜 = 𝑛𝑖 = 1, 𝐺𝑡 = ̅̅̅̅̅̅̅
= = = −0,5𝑐𝑚
𝐴 𝑜 𝐵𝑜 𝑛𝑖 𝑃𝑜 −30
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L’oeil
L’article sur l’oeil (qui arrivera pour la rentrée) est un très bon support de cours.
• Punctum proximum : Le point le plus proche observable (≈ 25𝑐𝑚). L’œil accommode alors au
maximum.
• Punctum remotum : Le point le plus éloigné visible au repos situé à l’infini. L’œil est alors au repos.
• Myopie : « œil trop long » ou « trop convergent »
o Cristallin trop convergent. La distance focale image est trop courte pour sa profondeur
(image avant la rétine)
o Corrigée avec lentille divergente
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Le goniomètre
Le goniomètre est un capteur permettant de mesurer un angle. La mesure de cet angle est faite à partir
d’une règle graduée fixe et d’une règle graduée mobile : vernier. Les graduations du vernier sont plus
resserrées que celles de la règle fixe car la longueur de cette même échelle du vernier est égale à la
longueur de 𝑛 − 1 intervalles de la règle fixe.
1
L’échelle fixe du goniomètre est graduée en degrés. Le vernier est gradué en minutes d’angles 60′ → 1°.
2
La première partie entière de l’angle à mesurer est donnée par la position du 0 de la partie mobile :
Afin d’obtenir la deuxième partie de l’angle à mesurer, il faut déterminer la graduation de la partie mobile
se trouvant rigoureusement en face d’une des graduations de la partie fixe.
4 °
Donc, l’angle mesuré est de 5,5° + ( ) = 5,57°
60
Lunette : Instrument optique constitué d’un objectif et d’un oculaire permettant d’observer sans
accommoder des objets situés à l’infini.
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La lumière se propage d’un point à un autre sur des trajectoires telles que la durée du parcours est
minimale.
Ainsi, les trajectoires qui minimisent le temps de parcours sont telles que 𝑛1 sin(𝑖 ) = 𝑛2 sin(𝑟) où 𝑛1 = 1
94
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Prisme
• 𝐷 = 𝑖 − 𝑟 + 𝑖′ − 𝑟′ = 𝑖 + 𝑖′ − 𝐴
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• Le système optique considéré est un système centré (cad présente un axe optique),
• Les angles d’incidence des rayons sont faibles (suivant une direction proche de la normale à
l’instrument d’optique),
• Le point d’incidence est proche de l’axe optique : rayons paraxiaux.
Remarque : Du fait que les angles d’incidence sont faibles, on fait l’approximation des petits angles tel que :
𝐴′𝐵′
• tan(𝛼𝑖 ) = = 𝛼𝑖
𝐹′
𝐴𝐵
• tan(𝛼𝑜 ) = = 𝛼𝑜
𝐹
𝐹
Remarque : Dans le cas (lunette/télescope) où 𝐴𝐵 = 𝐴′ 𝐵 ′ ⇒ 𝐺 =
𝐹′
• ̅̅̅̅ = 𝑓𝑜
𝐻𝐹
• ̅̅̅̅̅̅
𝐻′𝐹′ = 𝑓𝑖
• ̅̅̅̅
𝐹𝐴 = 𝜎𝑜
• ̅̅̅̅̅ = 𝜎𝑖
𝐹′𝐴′
• ̅̅̅̅
𝐻𝐴 = 𝑃𝑜
• ̅̅̅̅̅̅
𝐻′𝐴′ = 𝑃𝑖
𝑛𝑖 −𝑛𝑜 𝑓𝑖 𝑓𝑜
Relation de conjugaison : 𝑉 = = et + =1
𝑓𝑖 𝑓𝑜 𝑃𝑖 𝑃𝑜
Relation de Newton : 𝜎𝑜 𝜎𝑖 = 𝑓𝑜 𝑓𝑖
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Un dioptre sphérique est un ensemble constitué de deux milieux transparents homogènes et isotropes
d’indices différents séparés par une surface sphérique.
Les miroirs sphériques permettent de faire converger les rayons lumineux, on distingue les miroirs
sphériques concaves des miroirs sphériques convexes :
𝑒𝑉1 𝑉2
• D’après la formule de Gullstrand : 𝑉 = 𝑉1 + 𝑉2 −
𝑛
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Exercice 1
Réaliser la table de vérité, l’équation logique et la simplification de celle-ci. Le système comporte trois
entrées a, b et c, reliées à des capteurs et une sortie f.
➢ Les capteurs associés aux entrées a, b et c sont à l’état logique 0 en même temps.
➢ Le capteur de l’entrée c, est l’état logique 1 et le capteur de l’entrée b est à 0.
➢ Le capteur associé à l’entrée b est le seul à l’état logique 1.
Correction 1
a b c f
0 0 0 1 → 𝑓 = 𝑎̅. 𝑏̅. 𝑐̅
0 0 1 1 → 𝑓 = 𝑎̅. 𝑏̅. 𝑐
0 1 0 1 → 𝑓 = 𝑎̅. 𝑏. 𝑐̅
0 1 1 0
1 0 0 0
1 0 1 1 → 𝑓 = 𝑎. 𝑏̅. 𝑐
1 1 0 0
1 1 1 0
Exercice 2
A l’aide des données de l’exercice précédent, réaliser le tableau de KARNAUGH et sa simplification. Vérifier
que l’on trouve la même simplification qu’à l’exercice 1.
Correction 2
a bc 00 01 11 10
0 1 1 0 1
1 0 1 0 0
Exercice 3
A l’aide du résultat des simplifications précédentes, réaliser le logigramme (circuit à l’aide de portes
logiques).
Correction 3
Exercice 4
Correction 4
𝑆 = 𝑎̅. 𝑏. (𝑐 + 𝑑)
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Exercice 1
1 3𝑝+9
Soit les fonctions de transfert 𝐺 (𝑝) = et 𝐿(𝑝) = , donner l’ordre, le(s) pôle(s), le zéro et le
1+𝑅𝐶𝑝 2𝑝2 +𝑝+7
gain statique.
Correction 1
Pour 𝐺(𝑝) :
1. C’est une fonction de transfert du premier ordre car le terme de plus haut degré est 𝑝.
1
2. Par conséquent, il n’existe qu’un seul pôle : 1 + 𝑅𝐶𝑝 = 0 ⇔ 𝑃0 = − .
𝑅𝐶
3. Il n’existe pas de zéro.
4. 𝐺 (𝑝 = 0) = 1.
Pour 𝐿(𝑝) :
1. C’est une fonction de transfert du second ordre car le terme de plus haut degré est 𝑝2 .
2. Par conséquent, il existe 2 pôles : 2𝑝2 + 𝑝 + 7 = 0 ⇔ 𝑃1,2 = −0,25 ± 1,85𝑗.
3. 3𝑝 + 9 = 0 ⇔ 𝑍 = −3.
9
4. 𝐺 (𝑝 = 0) = .
7
100