1. PREAMBULE
On dit qu’il faut en faire ni trop, ni trop peu, mais que faut-il faire ?
Maintenance sous- entend entretien, mais l’inverse n’est pas toujours vérifié !
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Les pannes seraient-elle le sida de l’ère industrielle à technologie avancée et la
maintenance l’antidote adéquat ?
Depuis que les machines produisent des pièces elles génèrent aussi des pannes, ce
qui nécessite aujourd’hui le développement de la maintenance à partir de l’activité
ancienne d’entretien.
Plus les machines sont complexes, sollicitées, vieillies, plus le risque de panne est
grand. Le service maintenance doit tout faire pour éviter ces dysfonctionnement, ou
tout du moins, s’ils se produisent réparer au plus vite pour éviter de perdre de la
production et donc de l’argent.
Futur technicien de maintenance vous devrez devenir polyvalent et généraliste
( électricité, électronique, mécanique, hydraulique, pneumatique,etc),être un homme
de terrain mais aussi un technicien de bureau ( il vous faudra analyser, gérer,
décider, former , innover, etc..) , mais quel métier intéressant , passionnant et surtout
promis à un bel avenir . Les gains obligés en productivité et en qualité nécessiteront
plus d’automatisation entraînant la création de machines de fabrication de plus en
plus complexes pour augmenter les performances nécessitant une maintenance de
haut niveau. Maintenancier est un métier d’avenir, et qui plus est, constamment
revalorisé.
2. PRPBLEMATIQUE DE LA MAINTENANCE.
POURQUOI MAINTENIR ET A QUEL COÛT ?
En première approche on peut dire que le coût global d’un système ou d’une
machine de production est la résultante de quatre coûts :
Coût d’acquisition
Coût d’exploitation
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Coût d’indisponibilité
Coût de destruction ou de revente
Il s’agit pour l’exploitant de minimiser la somme de ces quatre coûts en général
indépendants. Les coûts les plus importants sont bien sur ceux des pannes : les
coûts de non maintenance englobent les coûts des arrêts de production non prévus,
de dégradation de la qualité , de l’image de l’entreprise et des divers désordres ainsi
engendrés. Sur ce plan d’importantes économies peuvent être attendues en
développant une politique de prévention des pannes et d’organisation des diverses
interventions de maintenance. C’est pourquoi la maintenance, devenue une fonction
à part entière, doit être considérée davantage comme un centre de profit qu’un
centre de coût.
3.1 Définition :
Le technicien de maintenance est avant tout un homme de terrain ( il passe un
certain temps en bureau technique et dans diverses réunions) dont les savoirs et le
savoir-faire issus principalement du domaine génie mécanique et génie électrique lui
permettent d’être le garant de l’optimisation de la disponibilité de l’actif immobilisé
(matériel de fabrication) dans les entreprises de production et de service.
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La maintenance corrective est généralement la plus employée à l’heure actuelle or
elle doit être maîtrisée et son coût connu.
Définir et mettre en œuvre la maintenance préventive des moyens de production
(surveillance et/ou changement systématique de certains éléments) afin de mieux se
prémunir des pannes.
Optimiser la maintenance préventive des moyens de production pour concourir à
l’objectif de la qualité totale tout en maîtrisant son coût (les coûts de maintenance
préventive peuvent devenir prohibitifs au regard du nombre de pannes évitées).
Améliorer les performances des moyens de production et leur environnement en
utilisant l’expérience acquise à l’atelier tout en prenant en compte le plan qualité de
l’entreprise.
Assurer dans certains cas la fonction des opérateurs sur machine, des agents
d’exploitation et éventuellement du personnel de maintenance.
5. NIVEAUX DE MAINTENANCE :
NIVEAU1 :
4
NIVEAU 2 :
NIVEAU 3 :
NIVEAU 4 :
NIVEAU 5 :
5
NIVEAU 6 :
6.1. Introduction :
Par des mesures ( prise de cotes et ensuite calcul du jeu dans un guidage,
température d’un palier de broche par exemple), des contrôles ( niveaux d’huile, état
visuel de glissières, etc.), des enregistrements ( sonde et collecteur de données pour
la surveillance vibratoire, thermographie pour la surveillance des zones à risques
d’échauffement en utilisant une caméra à infrarouge), des analyses( des huiles par
exemple) on suit l’évolution de l’état du matériel c’est à dire sa santé en espérant se
prémunir, par des actions de maintenance adéquates, de futures pannes. Avant
d’agir on prend en compte l’état réel du matériel.
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La maintenance préventive conditionnelle nécessite l’achat de matériel souvent
coûteux et un personnel bien préparé et bien formé.
* La stratégie de la maintenance préventive conditionnelle est la suivante :
Détection des défauts avec un matériel spécifique.
Analyse de la tendance en comparant le résultat obtenu avec un seuil c’est à
dire la limite à ne pas dépasser
Réparation programmée en prenant en compte la vitesse d’évolution de la
dégradation.
* Les avantages d’un plan de maintenance préventive conditionnelle (PMPC) sont les
suivants :
Optimise le coût des pièces et des matériels remplacés au plus prés de la
rupture.
Augmente la productivité, par la programmation des arrêts pour remise en état
concertée avec la production et la fiabilité d’exploitation (meilleure
disponibilité).
* Les inconvénients d’un PMPC sont les suivants :
Investissements souvent importants, les outils et matériels de mesure, de
contrôle, d’enregistrement et d’analyse coûtent cher.
Le personnel de maintenance doit être bien formé (stage spécifiques).
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7. QUELLE FORME DE MAINTENANCE CHOISIR ?
La réponse n’est pas facile car il y a lieu de prendre en compte, pour un matériel
donné, un bon nombre de critères :
L’âge de ce matériel de production.
Sa complexité technologique.
L’accessibilité et la facilité de répare (notion de maintenabilité ).
L’investissement initial c’est à dire le prix d’achat de ce matériel.
La dépendance de ce matériel par rapport aux autres unités dans un process
de fabrication.
L’origine de ce matériel (certains pays ont la réputation de fabriquer solide
contrairement à d’autres...)
La robustesse constatée ou non.
La perte de production en cas de panne.
Les conditions de travail : nombre d’heures moyennes d’utilisation journalière.
La sévérité d’exploitation : compétence du personnel à conduire une machine
et sa prise de conscience sur ses responsabilités concernant la durée de vie
du matériel.
L’impératif des délais de fabrication.
Tous ces critères ne sont pas d’égale importance et la liste n’est pas exhaustive.
8. EXERCICE N° 1
QUESTIONAIRE :
MATRICE:
Faible
9.1.1. Investissement:
Dans le cas ou le matériel est payé au comptant (hypothèse que nous retiendrons
dans cette leçon), l’investissement est une constante quel que soit le temps.
La courbe mathématique qui représente un investissement I est une courbe parallèle
à l ‘axe des x et d’équation y = I
Nous prendrons, par exemple, le cas d’un investissement de départ I ( achat d’une
machine de production automatisée) d’un montant de : 350000€.
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Représentation graphique:
Coût d’investissement
35000€
t
9.1.2. Coût d’utilisation ou d’exploitation:
t
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9.1.3. Coûts de maintenance et de défaillance:
En général les coûts de maintenance et de défaillance augmentent avec le temps,
plus la machine vieillit, plus l’entretien et les réparations coûtent cher. L’expérience
et l’observation montrent qu’il évolue de façon exponentielle ou hyperbolique.
On s’accorde généralement pour les modéliser sous la forme : M = btp
La pratique ayant tendance à montrer que 1 < p < 2.
Le coefficient b peut être déterminé à partir d’un graphique représentant l’évolution
des coûts de maintenance et en faisant l’hypothèse que la courbe représente une
fonction du type exponentiel modélisée précédemment.
REPRESENTATION GRAPHIQUE:
coûts évolution de
maintenance
t
9.2. Ressources d’un équipement industriel:
On peut considérer que les ressources, en monnaie constante, sont
proportionnelles au temps et cumulées elles se traduisent donc graphiquement par
une droite de pente c.
Les ressources se produisent dés la première mise en marche du système
productif, la droite représentative du cumul des ressources passe donc par l’origine
du graphe.
REPRESENTATION GRAPIQUE:
RESSOURCES
CUMUL
REPRESENTATION GRAPHIQUE:
coûts , investissement
et ressources
Cumul coûts
Cumul
+ investissement
t1 t0 t2 t
INTERPRETATION:
CONCLUSION SERIE1
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