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En même temps il faut se demander : Quel degré de
nécessité la Shar' attribue-t-elle à la réalisation de cet
Effet ?
La réalisation de cet effet est-elle, pour l'homme :
– nécessaire de nécessité absolue : dharûrî (degré A) ?
– nécessaire de second ordre : hâjî (degré B) ?
– complémentaire : tahsînî (degré C) ?
– mauvais : isrâfî (degré en négatif) ?
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Nous ne parlons pas ici seulement des causes présentes
dans la nature et dont la causalité est démontrée
scientifiquement. Nous parlons aussi des actions
humaines qui sont susceptibles d'entraîner tel effet :
--- Par exemple, parler en tout bien tout honneur avec des personnes du sexe opposé
avec qui on n'est ni marié ni proche parent, cela est, à la base, purement
autorisé, mubâh. Par contre, se mettre à plaisanter avec elles, cela constitue un sas
(dharî'a) vers l'entrée dans d'autres choses, en soi déconseillées, elle-mêmes étant le
sas (dharî'a) vers une trop grande proximité, pouvant être le sas (dharî'a) vers le
grand péché. Abû Chuqqa écrit même qu'il faut éviter les conversations qui sont
faites de façon longue et répétée avec la même personne de sexe opposé ; cela par
mesure de précaution, sadd udh-dharî'a, précise-t-il. Sauf si on ne peut faire
autrement, précise-t-il aussi (Tahrîr ul-mar'a fî 'asr ir-rissâla, 2/96-97).
--- Par exemple encore, adopter certains éléments mubâh de l'apparence vestimentaire
des non-musulmans parmi lesquels on vit, cela peut entraîner (dharî'a) quelque chose
de positif de leur part : " كان النبى صلى:عن ابن عباس رضى هللا عنهما قال
وكان أهل الكتاب.هللا عليه وسلم يحب موافقة أهل الكتاب فيما لم يؤمر فيه
فسدل النبى صلى هللا.يسدلون أشعارهم؛ وكان المشركون يفرقون رءوسهم
فرق بعد ثم ."عليه وسلم ناصيته (al-Bukhârî, 5573, Muslim, 2336) : lire notre
article concernant la Muwâfaqa. Maintenant cet entraînement n'est pas certain (pas le
degré 5, ni le degré 4), il est de probabilité moindre ; ensuite ce degré d'entraînement
varie selon le lieu (donc selon les pays) et selon la situation des gens de ce pays à un
moment T.
--- Al-Bukhârî écrit justement : " وقال." "ال يلدغ المؤمن من جحر مرتين:باب
"ال حكيم إال ذو تجربة: "معاوية: " Point : "Le croyant ne se fait piquer d'un
(même) trou deux fois." Et Mu'âwiya a dit : "Il n'est de sage que celui doté
d'expérience"" (Sahîh ul-Bukhârî, Kitâb ul-Adab).
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Le degré de la probabilité de l'entraînement de la chose, cela entre
en jeu dans par exemple les questions suivantes :
– la question de l'application du caractère de "sas" (dharî'a) à un acte qui peut
conduire à un autre acte (ح الذريعة َ د الذريعة و
ُ ف ْت ُّ س
َ ) : cela dépend du degré de
probabilité d'entraînement du second acte par le premier ; (sachant que le Coran ou la
Sunna ont eux-mêmes déclaré certaines choses : "obligatoires" ou "interdites",
mais seulement par mesure de précaution (د الذريعة ّ ; ))فتح الذريعة أو س
– la question de l'autorisation ou non d'absorber un médicament en soi illicite
mais susceptible de causer la guérison (et ce si on retient l'avis de Abû Yûssuf) :
cela car entre (également) en jeu : le degré de probabilité que ce remède a d'entraîner
(bi idhnillâh) la guérison...
Parfois c'est son expérience personnelle, ou sa profonde
compréhension des choses, qui fait que la personne sait "très
probable" (= le degré 3) que telle action va engendrer telle autre
chose :
Ainsi :
– Le Prophète (sur lui soit la paix) n'a pas voulu entreprendre ce qui était souhaitable
parce que cela aurait entraîné un tort plus grand : la démolition de la Kaaba pour la
reconstruire de façon entièrement (et non plus partiellement) fidèle à la
construction faite par le prophète Abraham (sur lui soit la paix) ;
– Le Prophète (que Dieu l'élève et le salue) a refusé qu'on fasse quoi que ce soit
à Abdullâh ibn Ubayy ayant dit ce qu'il dit, car cela aurait entraîné des troubles
conséquents à Médine. Il est possible que Abdullâh ibn Ubayy ait tenu ce propos en
l'an 9 de l'hégire. Or, lors de la calomnie contre Aïcha, en l'an 5, le Prophète avait
déjà constaté comment Sa'd ibn 'Ubâda avait réagi par rapport à Abdullâh ibn Ubayy
et comment ensuite il avait dû calmer les esprits dans sa mosquée. Ce serait donc par
expérience qu'il a refusé qu'on fasse quoi que ce soit à Abdullah ibn Ubayy lors de
cette nouvelle sortie de sa part ;
– Le Prophète (sur lui soit la paix) a refusé qu'on fasse quoi que ce soit à Dhu-l-
Khuwayssira ayant dit devant lui ce qu'il dit, et ce parce qu'il pressentait que les gens
diraient qu'il faisait exécuter ceux qui étaient avec lui sans cause apparente.
Lire : فقه المآالت: Le musulman a devant lui la possibilité de pratiquer telle
Action de Bien. Cependant, par rapport à la situation dans laquelle il se trouve
dans le Réel ()الواقع, la pratique de cette Action de Bien est susceptible
d'entraîner ( )في المآلun Problème (Mafsada). Que devra alors faire ce
musulman : pratiquer l'Action, sans autre considération ? ou bien considérer la
nature et le degré de cette Mafsada, ainsi que la probabilité de son entraînement
? " والترجيح ؛ االستصالح، والموازنة بينهما،"التعارض بين العملين.
-
ي
ح ّ
( "َ) ? et qu'est-ce que "ce qui est mort َ ? - Tout ce qui est vivantم)يِ ّت
( "L'histoire du prophète Jonas (que la paix soit sur lui), "celui au poisson ذو
→ )
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Ce que le Coran a énoncé et dont il a aussi présenté l'argument (جة َّ الح
ُ ) - Et ce qu'il a énoncé
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Qu'est-ce que le Coran et la Sunna enseignent quant à la tenue vestimentaire de la femme ?
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