Vous êtes sur la page 1sur 7

Etude des caractéristiques

mécaniques (Dureté et
Résilience) de l’acier
42CrMo4

Ecole supérieur des ingénieurs de


Mdjez el bab
Réalisée par : HOMRANI Med. khalil
ZAYANI Youssef

Page | 1
Compte Rendu (42CrMo4)

Donnée (Tableau de résultats):


Dureté HV30 Résilience KC (J)
E.T (Trempe à l’huile) 610 8,58
E.T + 200°C / 1h / T.air 505 22,17
E.T + 300°C / 1h / T.air 449 28,13
E.T + 400°C / 1h / T.air 345 33,37
E.T + 500°C / 1h / T.air 318 61,73
E.T + 550°C / 1h / T.air 360 ………
E.T + 600°C / 1h / T.air 298 107,25

Définition et But du travail :


Le traitement thermique est le processus de chauffage et de refroidissement des métaux pour
changer leur microstructure et faire ressortir les caractéristiques physiques et mécaniques qui
rendent les métaux plus désirables. Les métaux de température sont chauffés à, et le taux de
refroidissement après le traitement thermique peut changer considérablement les propriétés du
métal.

Les raisons les plus courantes pour lesquelles les métaux subissent un traitement thermique sont
d’améliorer leur résistance, dureté, ténacité, ductilité et résistance à la corrosion. Le but de La
réalisation de cet l’étude des différentes traitements thermiques sur le métal 42CrMo4 est de
comparer l’efficacité des résultats après différentes variation des paramètres individuellement pour
isoler est comparer le traitement ayant les paramètres les plus efficace et ainsi déduire le meilleur
choix.

1°) Graphe HV30 = f (T) : Interprétation de l’allure de la courbe (Variation de la dureté) en


se basant sur les structures obtenues aux différentes températures suivantes :

Graphe 1 : Courbe de variation de la dureté HV30 en fonction de la


température :

Page | 2
HV30= f (T)
700

600

500

400
HV30

300

200

100

0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550 600 650
T. thermiques (°C)

a) Etat trempé (E.T) :


Le premier traitement thermique réalisé au métal et une trempe (avec refroidissement rapide avec
l’huile) ceci résulte à une structure très dur (c’est le point maximum dans la courbe HV30=f(T)
Ceci est problématique, car tout en augmentant la dureté d’un matériau plus qu’il devient plus
fragile alors très subtile a des fissures ou même rupture a cause des chocs brusque
Cette structure est très sursaturée en carbone, c’est la martensite c’est une structure cubique
centrée, très dure ( ̴ 700-600 HV) et fragile. Elle se forme au cours du refroidissement brusque
d’une trempe.
Cette structure n’est pas parfaitement cubique centré elle reste déformée due au refroidissement
très brusque du métal qui ne laisse pas suffisamment de temp pour l’alignement parfaite des
atomes.

b) Température = 200°C :
L’étude du graphe montre une diminution (décroissance sur l’allure) très importante de la dureté
en comparaison avec l’état du matériau juste après la trempe, ceci par conséquence sert a
augmenter la résilience du matériau Et le rendre moins fragile.
Cette structure et déduite d’être du Martensite revenu (aiguilles de α + Fe3C) + structure bainitique
(pourrait être de la bainite inférieure) après étude micrographique

Page | 3
Cette structure est moins dure que l’acier trempé mais encore très fragile pour la majorité
d’utilisation

c) Pour 200°C < T = 500°C :


Pour chaque traitement successif de revenu après la trempe initiale on remarque une décroissance
semi continue sur l’allure de la courbe
La décroissance est moins puissante entre 200°C et 300°C puis une diminution de la pente entre
300°C et 500°C d’où une diminution plus brusque de la dureté
Le matériau de cette phase de décroissance brusque et du Coalescence (grossissement) de la bainite
et de Fe3C (cémentite) d’après l’étude micrographique. (Ce matériau est le moins dure de tous les
états précédents ainsi le moins fragile)

d) Pour T = 550°C :
L’étude le l’allure de la courbe montre une petite augmentation de dureté a cette température
Après lequel on obtient le point d’équilibre physico-chimique (ferrite-cémentite)
Cette Structure est bainitique avec précipitation abondante de carbures de chrome (la perlite a une
morphologie lamellaire alternée (α + Fe3C)
La transformation est contrôlée par la diffusion du C dans γ (car Tre élevée)

Les avantages de cet état sont l’atténuation des contraintes internes dans le métal d’où
homogénéisation de la structure et l’amélioration des propriétés mécanique

e) Pour T = 600°C :
La dureté de l’acier diminue brusquement a nouveau pour atteindre la valeur la plus basse ce métal
est le moins dure mais aussi le moins fragile
La structure est perlitique avec de la cémentite (Fe3C) globalisée d’après l’étude micrographique

2°) Graphe HV30 = f (KC) : Existe-t-il une corrélation entre la dureté et la résilience.

Page | 4
Graphe 2 : Courbe de variation de la dureté HV30 en fonction de la resilience
KC(J) :

HV30= f (KC)
700

600

500

400
HV30

300

200

100

0
0 50 100 150 200
Résilience KC (J)

La valeur de la dureté est en corrélation directe avec la valeur de la résilience

On remarque que lorsque la dureté du matériau diminue il devient de moins en moins fragile d’où
l’augmentation de sa résilience

Cette relation n’est pas linéaire car la variation de la résilience ne suit pas directement celle de la dureté

3°) Graphe KC = f (T) : Interprétation de l’allure de la courbe en vous justifiant de la structure


obtenue dans chaque intervalle de température suivant :

Graphe 3 : Courbe de variation de la dureté HV30 en fonction de température :

Page | 5
KC = f (T)
120
110
100
90
80
70
KC (J)

60
50
40
30
20
10
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550 600 650
T. thermiques (°C)

■ Domaine I : 0 – 400°C
D’après le graphe KC= f(T) en constate que l’allure de la courbe est croissante ce qui est exprimée
par les essais faite dans ce domaine dans lequel la transformation isotherme est de la bainite
inférieure où le carbone précipite dans la ferrite ce qui permet d’avoir des meilleures
caractéristiques mécaniques. Notre matériau est fragile car il ne nécessite pas une grande énergie
pour se rompre.
Structure : Martensite revenu (aiguilles de α + Fe3C) + structure bainitique (pourrait être de la
bainite inférieure)

■ Domaine II : 400 – 500°C


D’après le graphe KC= f(T) en constate que l’allure de la courbe est croissante ce qui est exprimée
par les essais faite dans ce domaine dans lequel la transformation isotherme est de la bainite
supérieure où la ferrite α est sous formée allongée qui sont parallèles et séparées par des petites
particules allongées de Fe3C se qui exprime les mauvaises caractéristiques mécaniques, ce
matériau né fragile né ductile.
Structure : Coalescence (grossissement) de la bainite et de Fe3C (cémentite)

Déterminer la température de transition ductile-fragile ainsi que l’énergie qui lui


correspond.

Page | 6
(𝑊𝑑 + 𝑊𝑓 ) (107.25 + 8.58)
TTDF = = = 57.915𝐽
2 2
L’énergie correspondante aux températures de translation ductile-fragile égal à 57.918J et d’après
le Graphe KC = f (T) au-dessus la TTDF = 488°C

■ Domaine III : 500 – 600°C


La courbe de dureté en fonction de la température de revenu est caractérisée par un pic de
durcissement secondaire qui est du à la précipitation (ou formation) de ces carbures. Pour des
températures comprises entre 500 et 600°C, il y a précipitation des carbures de chrome aux joints
de grains. Ces carbures formés s’opposent à la migration des joints des grains, donc ils s’opposent
au grossissement de la taille des grains ce qui va améliorer les caractéristiques mécaniques (Re,
Rm et HV augmentent)
Structure : Structure bainitique avec précipitation abondante de carbures de chrome
Remarque : Pour l’état trempé (E.T : 850 °C / 30 min / Trempe à l’huile), la valeur de KC
correspondante doit figurer sur le graphe pour T = 0°C.

4°) Quel est le traitement qui confère à cet acier un bon compromis : dureté – ductilité. Justifier
votre réponse.
Pour avoir un bon compromis dureté – ductilité il faut utilisée la transformation bainitique car la
température de transition ductile – fragile appartient à l’intervalle de température de ce traitement
d’où en peut choisir l’état qu’on veut y avoir après le traitement et suivant le choix pris en effectue
soit la transformation bainite supérieure soit la transformation inférieure.

Page | 7

Vous aimerez peut-être aussi