Rapport Principal
&
BANQUE MONDIALE
Novembre 2009.-
CARTE ADMINISTRATIVE DU BURUNDI
Source: Nations-Unies
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TABLE DES MATIERES
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1.6.2. Les services des administrations décentralisées. ........................................ 44
ANNEXES .................................................................................................................. 83
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SIGLES & ABREVIATIONS
SIGLES
ABREVIATIONS
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ESDSR Enquête Sociodémographique et de la Santé de la Reproduction
EAC East African Community
EPB Exploitation du Port de Bujumbura
EPISTAT Epidémiologie et Statistiques
EPM Enquête Permanente auprès des Ménages
EUROSTAT Observatoire Economique et Statistique Européen
FAO Organisation Mondiale pour l'Alimentation
FFOR Forces, Faiblesses, Opportunités et Risques
FIDA Fonds International du Développement de l’Agriculture
FMI Fonds Monétaire International
FP Fonction Publique
HFEA Household Food Economy Assessment
IDH Indice du Développement Humain
IGEBU Institut Géographique du Burundi
INSS Institut National de la Sécurité Sociale
INEA Inventaire National de l’Eau et de l’Assainissement
INECN Institut National pour l’Environnement et la Conservation de la Nature
IPC Indice des Prix à la Consommation
IRCS Indicateurs de Renforcement des Capacités Statistiques
IRUSTAT Institut Rundi de la Statistique
ISABU Institut des Sciences Agronomiques du Burundi
ISE Ingénieur Statisticien Economiste
ISTEEBU Institut de Statistique et d'Etudes Economiques du Burundi
ITS Ingénieur des Travaux Statistiques
MACEF Ministère des Affaires de la Communauté Est-Africaine
MCIT Ministère du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme
MDDC Ministère de la Décentralisation et du Développement Communal
MDNAC Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants
MDPHG Ministère des Droits de la Personne Humaine et du Genre
Ministère de l’Eau, de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de
MEEATU l’Urbanisme
MESRS Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
MEM Ministère de l’Energie et des Mines
MFPTSS Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale
MI Ministère de l’Intérieur
MICS Multisectoral Indicators Cluster Survey
MINAGRIE Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage
MINIFIN Ministère des Finances
MINIJUST Ministère de la Justice et Garde des Sceaux
MISEP Ministère de la Sécurité Publique
MPBGP Ministère à la Présidence, chargé de la Bonne Gouvernance et de la Privatisation
MPR Ministère du Plan et de la Reconstruction
MREC Ministère des Relations Extérieures et de la Coopération
MSP Ministère de la Santé Publique
MTPE Ministère des Travaux Publics et de l’Equipement
NTIC Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
OdR Office des Routes
OIT Organisation Internationale du Travail
OMC Organisation Mondiale du Commerce
OMD Objectifs du Millénaire pour le Développement
OMS Organisation Mondiale de la Santé
ONATEL Office National des Télécommunications
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ONATOUR Office National de la Tourbe
ONG Organisation Non Gouvernementale
OTRACO Office des Transports en Commun
PAGE Projet d’Appui à la Gestion Economique
PAM Programme Alimentaire Mondial
PANA Plan d’Action Nationale
PAP Plan d’Actions Prioritaires du CSLP
PARIS 21 Partenariat Statistique au Service du Développement au XXI ème Siècle
PDSR Programme de Développement du Secteur Routier
PIB Produit Intérieur Brut
PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement
PPBSE Planification, Programmation, Budgétisation, Suivi-Evaluation
PTF Partenaires Techniques et Financiers
QUIBB Questionnaire Unifié des Indicateurs de Base du Bien Etre
REGIDESO Régie de Production et de Commercialisation de l’Eau et de l’Electricité
RCN Réseau Justice et Démocratie
RGPH Recensement Général de la Population et de l'Habitation
RNA Recensement National Agricole
RNP Régie Nationale des Postes
SAP-SSA Système d’Alerte Précoce et de Surveillance de la Sécurité Alimentaire
SARGIA Système d’Alerte Rapide pour la Gestion de l’Information Agricole
S/C Sous-Contrat
SCSM Services Centraux de Statistiques de Ministères
SGDD Système Général de Diffusion des Données
SIDA Syndrome d'Immuno-Déficience Acquise
SIG Système d'Information Géographique
SIGEFI Système Intégré de la Gestion des Finances
SIP Système d’Information sur les Prix
SIP Société Immobilière Publique
SIS Système d’Information Sanitaire
SISABU Système d’Information sur la Sécurité Alimentaire au Burundi
SMSA Système de Suivi Mensuel de la Sécurité Alimentaire
SNDS Stratégie Nationale de Développement de la Statistique
SPSS Statistical Package and Social Sciences
SQL Structured Query Language
S/S Sous-Statut
SSN Système Statistique National
STATEDUC Progiciel sur les Statistiques de l’Education
TIC Technologies de l’Information et de la Communication
TOFE Tableau des Opérations Financières de l’Etat
UE Union Européenne
UNICEF Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance
UNIFEM Fonds des Nations-Unies pour la Femme
UNFPA United Nations Fund for Population Agency
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LISTE DES TABLEAUX
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équilibres macroéconomiques et la relance d’une croissance durable et équitable. Ces réformes sont
actuellement appuyées par plusieurs partenaires bilatéraux et multilatéraux en particulier la Banque
Mondiale, l’Union Européenne, la Banque Africaine de Développement et d’autres.
Les principaux chantiers en cours ou envisagés ont essentiellement le but de renforcer les outils de
gestion macroéconomique, particulièrement:
Certains des grands défis dans ce domaine du renforcement des outils de gestion macroéconomique
sont :
la mise en place du Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) permettant une meilleure
adéquation des ressources budgétaires aux objectifs sectoriels à atteindre,
l’articulation entre le Programme des Investissements Publics (PIP) et le Programme d’Actions
Prioritaires (PAP) du CSLP,
la mise en place d’un système de suivi-évaluation des politiques publiques,
le relèvement du taux d’exécution des investissements publics.
C’est dans ce cadre que le Gouvernement du Burundi a mis en place un système de renforcement des
mécanismes de Coordination de l’Aide pour mieux assurer l’harmonisation des programmes des
partenaires et leur alignement aux priorités nationales.
Sur le plan international, l’environnement est caractérisé par une intégration des économies et une
compétition de plus en plus féroce. La prise en compte des recommandations de la Table Ronde de
Marrakech, de la Charte Africaine de la Statistique, des exigences d’harmonisation statistique au
niveau régional (EAC et COMESA) et au niveau continental (AFRISTAT et Union Africaine) ainsi que les
enjeux liés à la mondialisation exigent une amélioration du Système Statistique National (SSN) du
Burundi. Une information statistique de qualité, accessible à tous les utilisateurs, flexible par rapport à
de nouvelles demandes contribuera à traiter toutes ces questions d’intérêt public, citées ci-haut, de
manière objective et transparente. L’absence d’une vision concertée du développement à moyen et
long termes de la Statistique constitue un handicap majeur pour relever ces défis.
Le Système Statistique National (SSN) actuel au Burundi est émietté et caractérisé par une production
statistique faible et irrégulière. II utilise aussi des concepts, nomenclatures et méthodologies
disparates faussant ainsi la comparabilité des statistiques produites. De plus, le SSN ne répond pas aux
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besoins exprimés par les utilisateurs des statistiques. II est également caractérisé par l’absence d’un
Programme Pluriannuel d’activités statistiques.
C’est dans ce contexte que le Gouvernement du Burundi, s’engage à élaborer une Stratégie Nationale
de Développement de la Statistique (SNDS). Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre
du Cadre Stratégique de croissance et de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) qui, à travers son premier axe
stratégique (amélioration de la gouvernance) recommande entre autre l’amélioration du système
d’informations statistiques. C’est pour toutes ces raisons que le Gouvernement du Burundi, conscient
du rôle que jouent les statistiques dans la planification, désirant maîtriser les indicateurs de suivi-
évaluation du CSLP et des OMD et ce, avec l’appui des partenaires au développement et bailleurs de
fonds, a entamé le processus d’élaboration de la Stratégie Nationale de Développement de la
Statistique connue sous le nom de SNDS-Burundi. Ainsi, la SNDS a mis en exergue les étapes suivantes:
(i) l’évaluation de l’état actuel des systèmes statistiques sectoriels, à travers un diagnostic du SSN ; (ii)
la formulation d’une vision, l’établissement et l’hiérarchisation, sur base des critères objectifs et
consensuels, des priorités en termes de résultats à obtenir pour les années à venir et la détermination
des Stratégies de renforcement des capacités au sein du SSN; (iii) l’établissement d’un plan d’actions
sectoriel et pluriannuel, couvrant la période de 2010-2014 ; (iv) la formulation de la mise en œuvre du
Système Statistique National (SSN).
Ce document constitue la synthèse des travaux réalisés par les différents acteurs de la production
statistique au niveau national représentés par un groupe d’experts nationaux appuyés par un
consultant international et par un comité de pilotage. Tous les documents produits ont été enrichis au
cours d’une série d’ateliers nationaux de validation. Ceux-ci ont été l’occasion de permettre aux
producteurs et aux utilisateurs des statistiques de comprendre, maîtriser le processus, s’approprier de
la méthodologie d’élaboration, se familiariser avec les concepts et les outils pour évaluer et suivre la
réalisation des différents objectifs, effets, produits et cibles opérationnels.
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CHAPITRE 1 : SITUATION DU SYSTEME STATISTIQUE NATIONAL (SSN)
La base de l’évaluation de la situation du SSN du Burundi s’est appuyée sur plusieurs rapports,
enquêtes, études et investigations récentes menées sur le SSN du Burundi.
En premier lieu, il est important de rappeler que c’est le PNUD qui est le premier à avoir initié en 2004,
l’idée d’élaborer une Stratégie Nationale de Développement de la Statistique (SNDS) pour le Burundi.
Dans le cadre de l’assistance aux pays membres régionaux francophones dans l’élaboration de leur
Stratégie Nationale de Développement de la Statistique (SNDS), la Banque Africaine de Développement
a mené une consultation du 19 septembre au 28 octobre 2008 pour évaluer le SSN.
Il a été aussi opportun d’exploiter le « Rapport d’une mission de la coopération suédoise au Burundi »
de Février 2009, et le « Document diagnostic participatif des systèmes statistiques sectoriels au
Burundi », mené selon un canevas proposé par la Banque Mondiale. De tels documents ont été
consultés et exploités à titre de complément d’information dans le cadre des travaux sur le diagnostic
du SSN.
Au titre d’une troisième étape, une investigation par sondage a été organisé en Mai 2009, auprès des
producteurs et utilisateurs des statistiques. Elle a permis de recueillir des informations
complémentaires sur l’environnement de travail des services et organismes statistiques et de
percevoir le dysfonctionnement qui prévaut dans la sphère de la statistique au Burundi. Enfin des
entrevues avec des responsables de services statistiques et de certains Partenaires Techniques et
Financiers (PTF) ont permis de compléter les données récoltées. Les résultats ainsi obtenus sont
d’actualité, tout en révélant la sensation du vide statistique dans le SSN.
C’est ainsi que le système statistique du Burundi est resté, jusqu’en Septembre 2007, caractérisé par
les maux suivants: (i) l’absence de cadre institutionnel; (ii) l’absence de coordination technique, qui se
traduit par l’utilisation de concepts, de nomenclatures et de méthodologies disparates; (iii) la faiblesse
et l’irrégularité de la production statistique qui n’est pas cadrée dans l’ensemble des besoins des
utilisateurs, mais qui a fonctionné plutôt sous l’impulsion des bailleurs de fonds pressés par les
circonstances; (iv) la faiblesse des moyens humains (en quantité et en qualité) et matériels, aussi bien
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au niveau de l’ISTEEBU que dans les services et organismes sectoriels relevant du SSN ; (v) l’absence de
programme national statistique pluriannuel ; (vi) l’absence de production et de diffusion des comptes
nationaux de 1998 à 2004.
La Loi n°1/17 du 25/09/2007 portant organisation du système statistique au Burundi est intervenue
pour gérer, en termes de gouvernance, le Système Statistique National (SSN).
C’est le nouveau cadre légal qui institue le SSN et définit les missions des services et organismes
chargés de la production et de la diffusion des données statistiques au Burundi.
Par la même occasion, la loi citée ci-dessus définit les principes fondamentaux et le cadre institutionnel
qui régissent les activités des services et organismes, chargés de la production et de la diffusion des
données statistiques publiques sur l’étendue du territoire. Elle traite également du fonctionnement
général du SSN et de la coordination dudit système.
L’article 3 de la loi précise que le SSN a pour missions de fournir aux administrations publiques, aux
entreprises et organisations non gouvernementales, aux institutions régionales et internationales, aux
médias, aux chercheurs et au public, des informations statistiques à jour se rapportant à l’ensemble
des domaines de la vie de la nation notamment économique, social, démographique, culturel et
environnemental.
Le même décret n°100/58 du 18 mars 2008, crée en son article 12 le Comité Technique de
l’Information Statistique (CTIS), chargé d’apporter un appui technique au CNIS. A cet effet, l’article 13
de ce décret spécifie les attributions du CTIS.
1.2.2.3. Décret n°100/59 du 18 mars 2008 portant réorganisation de l’Institut de Statistique et d’Etudes
Economiques du Burundi.
12
assurer la coordination de la mise en œuvre des activités du SSN,
produire et mettre à la disposition des utilisateurs une information statistique répondant aux
normes internationales habituellement reconnues en matière statistique,
centraliser les données produites par l’ensemble des Services et Organismes relevant du
Système Statistique National et assurer leur conservation,
favoriser et entreprendre le développement des méthodologies et la recherche appliquée dans
les domaines de la collecte, du traitement et de la diffusion des données statistiques et veiller
à la diffusion d’une information de qualité par l’ensemble des Services et Organismes relevant
du système,
promouvoir la formation des cadres dans les domaines de la collecte, du traitement, de la
diffusion de l’information statistique à travers des séminaires et stages de perfectionnement et
la formation dans les écoles spécialisées.
Le cadre juridique gérant les départements sectoriels qui doivent mettre en place leurs bases de
données respectives, est présenté par chaque service sectoriel, selon les opportunités. C’est le cas par
exemple des structures chargées de l’environnement et des infrastructures publiques. En général, il est
notoire que les services sectoriels soient mis en place par un décret, et que chaque ministère en ait un,
muni d’un « système d’information » centralisé au sein de ce service, avec un effectif minimum et
structuré de départ, et une dotation de matériel. Cet ensemble de besoins sera déterminé en temps
opportun, en attendant le plan d’action de la mise en œuvre de la SNDS.
Les principales forces du cadre juridique actuel défini par la loi de 2007 portant organisation des
activités statistiques et des décrets d’application résident dans :
Malgré la mise en place de la Loi n°1/17 du 25 septembre 2007 portant organisation du SSN au
Burundi, du décret n°100/58 du 18 mars 2008 portant création, attributions, composition et
fonctionnement du CNIS et du décret n°100/59 du 18 mars 2008 portant réorganisation de l’ISTEEBU,
le cadre juridique souffre encore: (i) du retard dans la signature de certains textes portant organisation
des autres structures du SSN (décrets réglementaires pour les services et organismes relevant du SSN);
(ii) de l’ignorance des textes actuels régissant les autres structures par les services producteurs et
utilisateurs des données statistiques; (iii) de l’absence d’un cadre réglementaire adapté pour la plupart
des services statistiques sectoriels; (iv) de l’instabilité de la tutelle administrative dont dépendent les
producteurs de données statistiques; (v) de l’absence de lien hiérarchique et de coordination entre les
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producteurs dans un même secteur, ce qui peut constituer une menace pour le système global ; (vi)
des mandats peu clarifiés dans le domaine de la production, du traitement, de l’archivage et de la
diffusion de l’information statistique
La mise en place de la loi statistique (septembre 2007) correspond presque à la même période (mai
2007) à l’adoption du Cadre Stratégique pour la Lutte contre la Pauvreté (CSLP), du Plan d’Actions
Prioritaires (PAP) pour la mise en œuvre du CSLP, et des Objectifs du Millénaire pour le
Développement et devrait normalement en constituer les indicateurs clés en vue de la facilitation des
partenaires au développement pour s’acquitter de leurs obligations de financement des projets.
Il faut souligner que les comités sectoriels de statistiques ou les groupes de travail devant être créés
par ordonnance de l’autorité ministérielle chargée de la statistique sur proposition du Directeur
Général de l’ISTEEBU (article 16 du décret), ne sont pas encore constitués. En plus, il y a encore
nécessité d’adopter des textes d’application, tel que recommandé à l’article 3 de la loi n° 1/17 du 25
septembre 2007. Ces textes sont les suivants : (i) le décret mettant en œuvre le plan d’action portant
coordination technique de l’ensemble du SSN, des services sectoriels avec les centres ou institutions de
formations spécialisées (Article 7 1er tiret); (ii) le décret définissant la mission statistique des services
sectoriels et autres composantes relevant du SSN, accompagnée d’un plan d’action pour le
développement statistique (Article 9 de la Loi n° 1/17) ; (iii) les plans d’action pour le développement
statistique dans des départements ministériels, organismes et institutions ou établissements publics
auprès desquels sont placés les services sectoriels statistiques ; (iv) l’ordonnance de l’autorité
ministérielle chargée de la statistique portant création des comités sectoriels de statistiques, sur
proposition du Directeur Général de l’ISTEEBU ; (v) un texte spécifique sur la taxation ou la redevance
de la promotion statistique (art 22 de la loi sur la statistique).
En plus de ces faiblesses notées, il est à relever celle relative au fait que la loi ne mentionne pas le
secteur privé et la société civile. Un autre handicap est que certaines dispositions de la loi sont
contradictoires, spécialement sur la nomination des membres du CNIS par décret alors qu’elle définit
déjà les membres de cet organe de par leur fonction. Enfin, la loi ne tient pas compte des
aménagements prévus dans la constitution pour ce qui est de la tutelle du CNIS dans la période post
transition.
L’obligation en matière de collecte statistique devrait être accompagnée d’un texte réglementaire
adéquat, pour l’application de la loi n°1/17, notamment des articles 21 et 24 pour le poids de la
pénalité infligée aux délinquants et de l’article 25 pour les acteurs du SSN qui sont vérifiés pour avoir
« violé le secret statistique ». L’introduction d’un visa autorisant l’entreprise des opérations de collecte
statistique du domaine public d’envergure nationale devrait aussi être envisagée dans ce texte ou
dans une réglementation spécifique.
L’absence au sein de l’organe consultatif du CNIS d’un représentant du secteur privé, acteur et
partenaire technique au développement en général, est une grande lacune. Les articles 4
respectivement de la loi n°1/17 du 25 Septembre 2007 et du décret n°100/58 du 18 Mars 2008
devraient être révisés pour permettre de désigner trois représentants du secteur privé du Burundi,
pour siéger au CNIS de manière à couvrir les trois secteurs d’activités « Primaire, Secondaire,
Tertiaire ».
Ces faiblesses constituent une menace dans la mise en œuvre des missions du SSN en vue de fournir
aux utilisateurs des données statistiques des informations à jour se rapportant à l’ensemble des
domaines de la vie de la nation, notamment économique, social, démographique, culturel et
environnemental.
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1.2.5. Cadre organisationnel mis en place par le cadre juridique.
La loi n°1/17 du 25 septembre 2007 portant organisation du SSN au Burundi dote ainsi le Burundi du
cadre juridique dont il avait besoin pour prendre un nouveau départ de son Système Statistique
National, le mettre à niveau avec les systèmes économiques du troisième millénaire, en tirant partie
des meilleures expériences disponibles au niveau international, et lui permettre de répondre aux
besoins nouveaux en informations statistiques.
Au terme de son article 4, la loi statistique du Burundi donne la structure du SSN qui est la suivante : (i)
le Conseil National de l’Information Statistique (CNIS) disposant d’un Comité Technique de
l’Information Statistique (CTIS) dont les prérogatives majeures sont de préparer la programmation
technique des activités de ses travaux ; (ii) l’ISTEEBU, socle et organe central du SSN, jouant
fondamentalement le rôle de secrétaire du CTIS ; (iii) les services et organismes chargés d’élaborer des
données statistiques placés auprès des départements ministériels et des organismes publics et
parapublics et d’institutions de formation en statistique ; (iv) la société civile et le secteur privé.
Il s’agit donc d’un système fortement décentralisé composé d’une structure centrale et d’un ensemble
de structures non articulées1.
Il est à noter que quelques évènements et évolutions récents ont eu une influence, sinon pourront
influer dans les 5 années à venir, sur le cadre institutionnel, sur l’offre et la demande de données
statistiques sectorielles. Sur le plan international, l’élaboration de la «SNDS» devrait observer le
contexte qui prévaut, pour aboutir à un instrument de négociation pertinent : (i) l’adoption d’une
méthode qui permet de déployer le processus « Appropriation, Alignement et Harmonisation » (AAH)
pour l’amélioration de l’efficacité de l’aide internationale; l’appui de Paris 21, a apporté sa contribution
active à tous les pays membres ou adhérents qui élaborent leur SNDS ; (ii) la tendance générale de la
flambée des prix des matières premières, de l’énergie et des produits alimentaires (« crise alimentaire,
crise économique et financière »).
Sur l’environnement statistique sous-régional, une sorte d’intégration régionale est en train de se
concrétiser : (i) l’adhésion du Burundi à AFRISTAT et au COMESA ; (ii) l’adhésion du Burundi à l’East
African Community ; (iii) l’appui de la BAD, de la Banque Mondiale, du Centre Africain pour la
Statistique de la CEA et du FMI à travers AFRITAC Centre dans la promotion d’activités statistiques ; (iv)
le Cadre Stratégique Régional de Référence pour le Renforcement des Capacités Statistiques en
Afrique.
Sur le plan national, le contexte est à une vision de départ de la « SNDS », qui est d’un SSN renforcé au
Burundi.
1
Voir Annexe 4 sur l’Organigramme du SSN
15
1.3. Analyse de l’environnement des services en charge de la problématique de l’information
statistique.
C’est en 2008 que la restructuration organique de l’ISTEEBU est intervenue, suivie de la nomination du
Directeur Général et de celle des Directeurs des trois départements suivants : (i) le Département
Administratif et Financier ; (ii) le Département des Etudes et Statistiques Economiques et Financières ;
(iii) le Département des Etudes et Statistiques Démographiques et Sociales.
L’ISTEEBU se compose de deux bâtiments : l’un appartenant à l’Etat et qui est entretenu à partir du
budget du gouvernement, l’autre est loué à un particulier et entretenu par ce dernier. Au total
l’institut compte 40 salles (bureaux de travail) pour un nombre moyen de 5 personnes en salle.
Les mauvaises conditions de travail constituent l’une des difficultés de l’ISTEEBU. En effet, 73% des
agents ne disposent pas d’outils nécessaires dans le cadre de leur travail, y compris les logiciels et les
autres outils informatiques.
C’est le cas par exemple du Département Administratif et Financier (DAF) chargé de la gestion du
Personnel, des finances et de la logistique, où la comptabilité s’effectue encore manuellement à partir
des fichiers physiques. La solution à de tel problème ne devrait pas tarder à venir et il est plus
qu’urgent. Tout compte fait, les infrastructures physiques devant suivre les variations technologiques
de l’information et de la communication, les équipements de bureau, les bâtiments, les véhicules, ne
sont pas du tout appropriés pour favoriser la fonctionnalité des différents services.
Dans le domaine de la logistique, l’éparpillement des bureaux qui déjà ne sont pas du tout
fonctionnels, par rapport aux attributions officielles de l’ISTEEBU, est flagrant. Les bureaux de
l’ISTEEBU sont exigus et ne permettent pas de définir des unités de travail, de gestion ou de traitement
statistique. De plus, le bâtiment annexe qui est loué est situé dans un endroit où l’atmosphère polluée
incommode le Personnel et l’utilisation des ordinateurs. C’est un cadre lassant qui expose le Personnel
à des risques de défaillances physiques et sanitaires.
De tel constat amène à recommander pour l’ISTEEBU, une infrastructure d’accueil bâtie dans un lieu
calme, attrayante pour le Public, qui est ciblé pour l’éducation statistique, et censée héberger les
artisans du futur de la statistique du Burundi, accueillant les réunions du CNIS, et celles du Conseil
d’Administration de l’ISTEEBU. L’extension d’activités statistiques, se traduit par celle des salles de
travail et de réunions et de formation permanente, indispensables pour un Institut qui forme et
coordonne les programmes des activités de toutes les structures opérationnelles de la statistique.
Le tableau n°1 ci-dessous montre que le budget accordé à l’ISTEEBU par le Gouvernement reste
dérisoire et sans commune mesure aux missions assignées à cette institution. A plus de 80%, le budget
16
ne sert qu’au paiement des salaires jugés aussi insuffisants. Aucune dotation n’est réservée aux
activités pour lesquelles l’ISTEEBU a été créé.
Le constat est donc que le Budget de l’ISTEEBU ne permet pas de financer les activités de production
statistique qui, à travers la lecture de ce tableau, doivent être financées par un budget
d’investissement. En 2008 par exemple, l’ISTEEBU a réalisé six petites enquêtes pour le compte de
quelques organismes non étatiques pour un montant de 178.413.417 FBU. Environ 49,4% de ce
montant a servi au paiement des indemnités de terrain en faveurs des cadres et agents de l’ISTEEBU,
6,4% pour le paiement des indemnités des enquêteurs externes et le reste, soit 44,1% pour les autres
frais liés à l’exécution de ces enquêtes.
Ceci étant, les différents aspects de la capacité financière ne sont plus abordés dans cet exercice de
diagnostic. En effet, les moyens financiers nécessaires à la mise en œuvre du programme de
développement statistique (celui qui est élaboré pour la SNDS) doivent faire l’objet d’un cadre parfait
de partenariat entre l’Etat et ses Partenaires au développement du Burundi.
Pour atteindre l’objectif d’un développement durable, l’autonomie financière de l’ISTEEBU devrait être
acquise. Un appui budgétaire serait une option raisonnable, dans la mesure où les dépenses
d’installation d’un organisme centralisateur peuvent être comptabilisées dans la catégorie
« Investissement ». Autrement dit, les immobilisations de base ainsi que les dépenses sur les
opérations statistiques de base relevant de la responsabilité directe de l’ISTEEBU et qui n’avaient pas
pu être réalisées dans le passé, vont être retenues dans le budget de la SNDS.
Les dispositions prévues par le décret relatif à la réorganisation de l’ISTEEBU, prévoient déjà les
sources de revenus de l’ISTEEBU dans l’avenir. Le produit des prestations de services rendus au tiers
par l’Institut, est une ressource propre de l’ISTEEBU, mais les revenus procurés par de telles
prestations sont encore marginaux sur une période dont la longueur va dépendre de l’aboutissement
du développement statistique.
Les fonds indispensables à la couverture des dépenses de fonctionnement et d’une manière générale
les ressources de l’Institut peuvent être déposées dans un compte bancaire. La gestion de ce compte
s’effectue conformément aux règles de la comptabilité publique en vigueur. C’est un avantage acquis
par l’ISTEEBU qui, en vertu de son statut d’établissement public à caractère administratif, peut encore
bénéficier d’une subvention de l’Etat.
En effet, l’article 2 du décret n° 100/59 du 18 mars 2008, ne semble pas explicite en matière de
« dotation de patrimoine et d’autonomie financière », prévue pour un établissement public comme
l’ISTEEBU. Les dispositions réglementaires de référence seraient à appliquer, sinon à réformer le cas
échéant.
17
1.3.1.4. Le Personnel.
L’ISTEEBU dispose d’un effectif du personnel assez important mais qui compte très peu de cadres
supérieurs en particuliers les statisticiens et les démographes. Selon les données contenues dans le
tableau n°2, cette catégorie de personnel comprend un seul ISE, deux démographes et quatre ITS. Ce
qui est très peu pour un Institut National de la Statistique.
Il y a un certain effectif qui travaille en province pour les relevés des prix à la consommation
essentiellement, mais dans certaines provinces, ils aident les services périphériques des ministères
dans la collecte et le traitement des statistiques courantes.
1.3.2. Vue globale de la situation générale des Services Centraux de Statistiques de Ministères
(SCSM).
L’on peut constater à travers le tableau n°3 que le rapport bureaux/salles, en termes de nombre est
très grand pour signifier l’exiguïté des salles, principalement occupées par des mobiliers de bureaux.
A travers les données contenues dans le tableau n°4, il est constaté que les bâtiments sont bien
entretenus.
Tableau 4: Répartition des services statistiques selon l’état d’entretien des bâtiments (en %)
Si les bâtiments appartiennent à l’Etat, l’entretien est assuré par le service de la logistique. Dans le cas
des bureaux loués, le contrat de bail prévoit que ce service soit pris en charge par le propriétaire.
Selon les investigations faites auprès des services statistiques sectoriels, on n’a rencontré que deux (2)
services statistiques sectoriels seulement qui disposent de deux véhicules automobiles. Il n’y a pas de
cyclomoteurs, ni de bicyclettes.
18
1.3.2.5. Matériels de communication et de reprographie.
Le niveau d’équipement des Services Centraux de Statistiques de Ministères (SCSM) est relativement
faible, quid de leur état. La comparaison avec le ministère d’accueil n’est d’aucun intérêt, le tableau
n°5 montre que les nombres absolus sont significativement suffisants.
Voici en nombre absolu, le niveau d’équipement informatique des services sectoriels. Si telle est la
situation, l’exploitation statistique est manuelle dans beaucoup de cas : (i) Micro ordinateurs: 6
services sectoriels seulement en sont équipés ; (ii) Imprimantes : 5 services sectoriels en ont ; (iii)
Scanneur : 1 seul service sectoriel en est équipé.
Les services sectoriels de statistique n’ont pas de budget autonome, et peuvent ignorer avec quels
moyens budgétaires ils fonctionnent. Ils sont très dépendants budgétairement des départements
auxquels ils sont rattachés, c’est pourquoi, aucun d’eux ne peut en parler.
La demande est d’abord essentiellement officielle, pour de raisons impérieuses, liées à la politique de
développement, et aux différents engagements de l’Etat. L’évaluation des progrès de la mise en œuvre
de la première génération du CSLP ainsi que la préparation de la deuxième génération de celui-ci, qui
devrait intervenir dès 2010, exigent une masse importante de données statistiques qui ne sont
toujours pas disponibles malgré les efforts de collecte statistique de ces dernières années. Il en est de
même pour les Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Ensuite, l’élaboration des agrégats socioéconomiques des secteurs réel et social, rencontre un grand
handicap qui est la non disponibilité de données de base pour préparer les enquêtes statistiques qui
sous-tendent les objectifs visés.
Entre autres, les travaux de la comptabilité nationale n’aboutissent pas encore à des résultats fiables,
malgré le respect de la méthodologie du SCN93, en vertu de la mauvaise qualité de certains intrants
utilisés. De même, l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) qui est l’un des indicateurs les plus
utilisés, notamment dans les travaux des comptes économiques, se heurte contre un mur, tant qu’il n’y
a pas des données représentatives du comportement des ménages vis-à-vis de la consommation. Le
secteur primaire ne détient pas des données sur les établissements et les ménages ne sont pas
renseignés pour qu’on puisse décrire ce qu’ils font et ce qu’ils ont. La population active est mal
connue, d’où l’énumération des grandes absences dans le monde des données statistiques de base
19
suivante: (i) le fichier des établissements ; (ii) le Recensement National Agricole (RNA); (iii) l’Enquête
Permanente auprès des Ménages (EPM).
Telles sont les conditions de départ de la demande des statistiques au niveau national par l’Institut de
Statistique et d’Etudes Economiques du Burundi.
Malgré la situation de départ décrite ci-avant, l’ISTEEBU compte à son actif un certain nombre de
publications à l’ISTEEBU qui sont :
L’ISTEEBU a réalisé ces dernières années (entre 1998 et 2008) plusieurs opérations Statistiques dont:
La production statistique reste inadaptée aux besoins des utilisateurs, notamment des décideurs
nationaux, en raison surtout des retards importants dans les publications. En outre, les informations
statistiques ne sont pas publiées à temps ou pas du tout sur le site de l’ISTEEBU. Par exemple, le
bulletin mensuel des prix publié sur ce site date de novembre 2007 car le site n’est probablement pas
mis à jour de façon régulière. Les deux enquêtes dites prioritaires et de perception de la pauvreté
respectivement, sont des enquêtes par sondage dont la base doit être déterminée par une première
opération statistique lourde qui est « l’Enquête Permanente auprès des Ménages » que la Banque
Mondiale avait lancée dans les années 90 en Afrique Subsaharienne sous la rubrique « Dimensions
Sociales de l’Ajustement ».
Cette défaillance dans l’analyse d’opportunité peut être évaluée en termes de préjudice porté à
l’utilisation de fonds publics, dans la mesure où les résultats recueillis ne donnent pas satisfaction au
SSN.
De telle situation témoigne de l’absence de coordination et de concertation au niveau de l’organe
centralisateur qui serait l’ISTEEBU si le CNIS et le CTIS existaient auparavant.
A partir de maintenant, l’on doit vulgariser le concept « efficience » des opérations pour éviter toutes
sortes d’échecs des opérations statistiques. Une veille permanente sur la « pertinence », en tenant
compte des autres besoins ou demandes de données est désormais observée à partir de la
préparation, de la programmation et de la mise en œuvre des plans d’actions de la SNDS. Les temps
20
sont révolus pour ne pas reprocher mais d’analyser les moyens de redresser la situation, comme dans
les cas de l’IPC et des comptes économiques, pour en améliorer la qualité des résultats.
L’on peut aussi soulever le problème des statistiques du commerce extérieur du Burundi. Grâce aux
données fournies de façon mensuelle par les Douanes, l’ISTEEBU élabore les statistiques du commerce
extérieur, à l’aide du logiciel EUROTRACE (fourni par EUROSTAT). Ces données ne sont pas publiées,
mais utilisées dans l’élaboration des comptes nationaux tout en connaissant le taux de couverture
statistique. De son côté, la Banque Centrale (BRB) établit aussi les données du commerce extérieur,
apparemment à partir des mêmes listings originaux fournis par les Douanes. Les deux sources de
statistiques du commerce extérieur du Burundi donnent des résultats différents suite aux ajustements
opérés sur les importations par la BRB. La divergence statistique pourrait être redressée par le moyen
d‘une concertation avec les Douanes qui ne comptabilisent peut-être pas toutes les opérations.
Le questionnaire administré pour cette évaluation utilise le Cadre d’Evaluation de la Qualité des
Données (DQAF) et les indicateurs de renforcement des capacités statistiques (IRCS). Le DQAF
rassemble tous les aspects du SGDD2 dans un seul cadre qui permet d’évaluer en profondeur un
domaine particulier de données statistiques. A titre exemplatif, les domaines qui ont fait l’objet d’une
évaluation au niveau de l’ISTEEBU sont la comptabilité nationale et l’indice des prix à la consommation.
En ce qui concerne les conditions préalables à la qualité, elles ne sont pas remplies car faiblement
développées et même sous-développées dans certains cas : la coordination est insuffisante, le
Personnel est inadéquat, les moyens matériels sont insuffisants, il n’y a pas d’activités de
programmation, de suivi et d’évaluation et donc très peu d’attention est portée à la qualité. Par
ailleurs l’intégrité est faiblement développée de même que la rigueur méthodologique, l’exactitude et
la fiabilité, l’utilité et l’accessibilité. Cependant, l’ISTEEBU semble déployer tous les efforts nécessaires
pour essayer d’adopter une méthode pour raccorder les séries antérieures à la nouvelle base.
Le calcul de l’indice des prix à la consommation des ménages demande une mise à jour des
métadonnées, et particulièrement des procédures intégrant les comportements des ménages sur le
choix des places de marchés, le jour de la semaine ou du mois parfois, pour s’approvisionner, l’accès
aux denrées alimentaires dont les prix peuvent être « marchandés ». Les procédures d’observation des
prix ne peuvent pas s’improviser facilement. Il faut disposer d’éléments de structure d’analyse
provenant des cahiers des Ménages remplis à l’occasion d’une Enquête Permanente auprès des
Ménages. Le relevé des prix se réfère d’abord à un panier de la ménagère et à un système
d’information sur le choix des marchés où la ménagère a l’habitude de s’approvisionner. Pour observer
les prix des provisions alimentaires dont les prix ne sont pas affichés, il faut que le service de
statistique concerné achète discrètement les produits, enlève la partie non comestible, et fasse le
calcul du prix réel de ce que le ménage va consommer. Les fruits et légumes, la viande et les volailles
vivantes si elles entrent dans les habitudes de la ménagère, en sont concernés.
2
Le SGDD s’articule autour de quatre dimensions clés. :
- Les données : champ, périodicité et délais de diffusion
- La qualité des données : transparence en ce qui concerne la méthodologie, les sources et les vérifications croisées
- Intégrité : transparence, objectivité et professionnalisme
- Accessibilité : calendrier de diffusion et diffusion simultanée pour tous
-
21
Le relevé des prix de détail à la consommation familiale doit observer les procédures qui
correspondent au comportement de la ménagère qui a aussi ses habitudes et préférences.
Le service chargé de l’observation des prix à la consommation familiale doit avoir une caisse d’avance
pour acheter les principales denrées alimentaires, revendre les produits après les avoir conditionnés
pour prendre la partie comestible et la peser pour en calculer les prix réels. La revente des denrées
alimentaires achetées, ne devrait pas présenter de problème. C’est une question d’organisation
interne, car s’agissant de denrées alimentaires courantes, il y a toujours de repreneurs.
Ces deux activités ne fonctionnent pas encore de façon normale. La documentation en matière
d’enquêtes existe, mais sous forme dispersée. L’activité « archivage » n’est pas encore réalisée, faute
de moyens humain et matériel, mais bientôt, l’opération sera généralisée au niveau des structures
opérationnelles du SSN. Il faut saluer ici certaines initiatives des PTF comme la Banque Mondiale, la
BAD, l’UNICEF et l’UNFPA qui sont prêts à contribuer à des projets visant à améliorer l’archivage des
données d’enquêtes, a priori avec un nombre suffisant de métadonnées. Ces projets viennent juste de
voir le jour par la création d’une liste de toutes les enquêtes récentes. A partir de 2010, l’activité
d’archivage devrait pouvoir démarrer à l’ISTEEBU, portant sur l’archivage des métadonnées et d’un
référentiel méthodologique ainsi que sur les données des recensements et enquêtes déjà réalisés.
La structure informatique de l’ISTEEBU est très rudimentaire. Il y a 46 ordinateurs en tout. Tous les
ordinateurs peuvent en principe être connectés à l’Internet, mais seuls 16 d’entre eux le sont dans la
pratique. Il n’y a pas de serveur ni de réseau local. Les données sont stockées sur des CD-ROM en
fichiers Excel. Il n’y a ni spécialiste informaticien ni programmeur. Tous les ordinateurs disposent de la
suite Microsoft Office. La saisie des données s’effectue à l’aide de CSPro. Certains utilisateurs se
servent du logiciel statistique SPSS. Le logiciel Stata est disponible, mais personne ne sait comment
s’en servir. La gestion des bases de données s’effectue avec le SQL et l’Access. La sécurité ne constitue
pas une priorité, hormis le fait qu’on rend anonymes les fichiers de données.
Ce domaine est abordé avec balbutiements. Outre la défaillance des activités utilisant le web, comme
mentionné dans les lignes antérieures, nombreux sont les exemples de produits de l’ISTEEBU
apparaissant très longtemps après la collecte des données. Le délai des publications des produits
comme les comptes nationaux, a tendance à diminuer. Les comptes nationaux de 2006 sont sur le
point d’être publiés et ceux pour 2007 devraient l’être avant la fin de l’année 2009. De nouvelles
données pourraient être présentées de façon beaucoup plus proactive aux médias et aux principaux
utilisateurs.
22
1.4.9. La communication.
Un facteur essentiel à la création d'un climat de confiance au sein du Personnel est une communication
efficace. Celle-ci doit être franche, pour motiver et donner au Personnel le sentiment qu'il représente
la majorité active de l'institution.
La communication entre l’ISTEEBU, son entourage immédiat, les autres services et organismes
étrangers intéressés par les questions statistiques est en bonne voie. Ceci se concrétise par de
nombreuses missions organisées à l’ISTEEBU en particulier par l’AFRISTAT, BAD, Paris21, le CAS et
d’autres partenaires statistiques. Les responsables et les cadres de l’ISTEEBU participent régulièrement
à des réunions, ateliers ou séminaires et fora, portant sur des questions statistiques, organisés aussi
bien au Burundi qu’à l’étranger. Cependant, il reste nécessaire que l’ISTEEBU soit plus proactif pour se
rendre plus visible.
Une investigation faite en 2008 au sein des cadres de l’ISTEEBU par le biais d’un questionnaire par
sondage a permis d’obtenir les informations sur les raisons d’insatisfaction du personnel de l’ISTEEBU.
Tableau n°6: Proportion d’agents du Personnel, insatisfaits selon les sujets concernés
Proportion
Sujets concernés d’insatisfaits en %
Salaires 98,1
Occasions de formation 90,7
Avantages sociaux 72,2
Communication direction/employés 64,8
Environnement physique de travail 63,0
Relations directions/employés 61,1
Epanouissement Personnel 48,1
Qualité des dirigeants 48,1
Régime de travail actuel 28,3
Rapport entre les employés 16,7
Quantité de congé 13,2
La première raison d’insatisfaction vient tout d’abord des salaires : 98,1% des agents ne sont pas
satisfaits de leur salaire. Cette insatisfaction quasi généralisée est le trait commun des employés de la
Fonction Publique. Les rapports entre les employés et la quantité de congé sont les sujets sur lesquels
les agents de l’ISTEEBU sont les moins insatisfaits. Il apparaît donc clairement que la gestion
managériale des ressources humaines se pose à travers l’insuffisance des salaires et des avantages
sociaux, ainsi qu’au niveau de la formation.
23
dans des conditions particulièrement difficiles et exige des dispositions individuelles d’animateurs
sereins et éduqués en raison des fréquents contacts avec les diverses populations statistiques. Au
niveau des cadres, le profil est encore plus complexe car la statistique est une science de savoir-faire à
communiquer à un large public, parfois réticent.
L’ISTEEBU a, à son actif, la capitalisation des expériences en opérations statistiques depuis plusieurs
années et dispose de quelques cadres qualifiés et expérimentés dans les opérations d’enquêtes. De
plus, ce Personnel maîtrise bien les concepts et les principes fondamentaux des statistiques publiques.
L’Institut dispose aussi de logiciels spécialisés pour traiter les données et exploiter les différentes
enquêtes réalisées. Tout cela fait que l’Institut ait la confiance des PTF dans l’exercice de la fonction
statistique.
Au titre des faiblesses, l’ISTEEBU manque de capital immobilier. L’espace de travail est trop exiguë si
bien qu’une partie du Personnel ne dispose pas de bureaux. Les moyens de déplacement sont
insuffisants avec pour conséquence la paralysie de la collecte des données courantes. Ce cadre
logistique de travail affaiblit le potentiel de travail du Personnel. Les données statistiques de base
tardent à venir pour améliorer la crédibilité technique des agrégats socioéconomiques élaborés. Il est à
souligner qu’en partie, l’ISTEEBU n’est pas aidé par les sources statistiques administratives.
L’insuffisance de cadres supérieurs de la Statistique due en grande partie à leurs départs a handicapé
l’ISTEEBU, qui finalement n’a pas pu capitaliser son référentiel méthodologique.
Par ailleurs, l’inadaptation des équipements et logiciels informatiques retarde la réalisation des grands
travaux comme la Comptabilité Nationale. Le traitement des données statistiques en particulier celles
provenant des enquêtes est pris en charge, mais l’analyse ne l’est pas.
Quelques opportunités s’offrent aujourd’hui à l’ISTEEBU. Il s’agit de l’entrée du pays dans les
organisations régionales et sous-régionales qui permettront l’ISTEEBU de s’aligner aux méthodologies
et aux normes de qualité. Il s’agit aussi de la présence sur le marché de quelques cadres formés en
statistique auxquels l’Institut pourra recourir. De plus, la nouvelle loi statistique permettra à l’ISTEEBU
de mieux s’acquitter de son rôle de socle du SSN. L’élaboration de la SNDS pourrait être aussi
l’occasion, une fois mise en œuvre, de lever plusieurs contraintes.
Le risque serait que la loi statistique récemment promulguée ne soit pas complètement appliquée pour
que toutes les réformes prévues dans le SSN soient mises en route. Ce serait aussi la non mise en
œuvre de la SNDS et le manque d’un effectif suffisant de cadres statisticiens.
24
1.5. La problématique de la production statistique dans les Services Centraux de Statistiques de
Ministères (SCSM).
Le système burundais des statistiques de l’Etat Civil fut mis en place en Avril 1980, par le décret-loi n°
1/1 du 15 janvier 1980 portant sur le code des personnes et de la famille et complété par l’ordonnance
ministérielle n° 530/102 du 29 avril 1980 qui créa les bureaux communaux de l’Etat Civil. Il a été revu
par le décret-loi n° 1/024 du 28 Avril 1993. En institutionnalisant ce système d’Etat Civil, le
gouvernement visait un double objectif : (i) fournir à la population les actes et les attestations qui
accordent aux individus les droits civils et juridiques reconnus par le code des personnes et de la
famille; (ii) fournir des données statistiques fiables pour avoir une meilleure connaissance du
mouvement naturel de la population.
Depuis 1980, il existe un cadre législatif pour l’enregistrement des naissances, des mariages et des
décès, de même que les autres faits relatifs à l’état des personnes, tels que les divorces,
reconnaissances, légitimations et adoptions. C’est sur cette base que s’est élaborée la coordination
actuelle du recueil des données d’Etat Civil qui fonctionne comme suit: (i) Un centre d’enregistrement
dans chaque commune du Burundi, (ii) Un contrôleur d’Etat Civil au chef lieu de chaque province et à la
Mairie de Bujumbura qui synthétise les rapports des agents communaux d’Etat Civil sous forme d’un
tableau récapitulatif des effectifs d’événements enregistrés, (iii) Le département de la population qui
centralise l’information au niveau national.
1.5.1.3. Analyse des principaux déterminants de la problématique des statistiques d’Etat Civil.
Une bonne décentralisation des informations statistiques, est constatée jusqu’au niveau de la
Commune, pour l’Etat Civil malgré une mauvaise méthodologie utilisée et une organisation
incohérente de la collecte des statistiques d’état civil par le Département de la Population. Les
données de l’Etat Civil sont sous enregistrées et souffrent de la mauvaise qualité et ne sont plus à jour.
Ainsi, l’offre de données démographiques est amputée des statistiques des faits d’Etat Civil.
25
informations demandées concernent : (i) les Effectifs de population par entité administrative selon le
sexe ; (ii) les Différents indicateurs démographiques sur la mortalité, la fécondité et la nuptialité...
b. L’offre statistique.
Le Département de la Population a en son sein une bibliothèque qui représente l’archivage physique
de ses publications telles que les rapports des deux premiers RGPH (1979 et 1990), les données de la
projection démographique du deuxième Recensement de 1990 vieilles de plus de 18 ans, et ceux de
l’Enquête Démographique et de Santé 1987. L’ESDSR de 2002 a fait l’objet d’une diffusion sur CD-Rom.
Les supports physiques sont accessibles à tout public.
Les logiciels utilisés par le Département de la Population sont le tableur Excel et le Word pour les
divers traitements de textes. Il n’y a aucun logiciel d’application statistique tels que le SPSS et le CSPro,
d’où l’absence des travaux d’analyse au sein du département où la formation sur l’utilisation des
logiciels n’est pas encore initiée.
Malgré tous les problèmes qui se posent dans le système d’Etat Civil du Burundi, celui-ci a des atouts
qu’il peut capitaliser. L’Etat Civil du Burundi a l’avantage d’avoir les bureaux dans chaque commune du
pays, des fois même selon la morphologie de la commune, il y a une décentralisation jusqu’au niveau
de la zone en vue de raccourcir la distance des déclarants. Bien hiérarchisé, l’Etat Civil burundais a le
Département de la Population qui centralise l’information au niveau national, les bureaux provinciaux
et communaux à la base. Le département forme les agents, les contrôleurs et les officiers d’Etat Civil
chaque fois que le besoin se fait sentir. Il produit des rapports communaux mensuels, semestriels et
annuels sur le fonctionnement de l’Etat Civil.
Les faiblesses actuelles de l’Etat Civil.
Au titre des faiblesses, les contrôleurs provinciaux n’ont ni les frais ni les moyens de déplacement (un
seul véhicule pour la direction, pas de moto) pour aller au chef-lieu de la commune chaque fois que le
besoin se fait sentir, d’où un manque de travail de qualité. L’autorité locale ne fait rien pour motiver la
déclaration des différents faits d’Etat Civil, d’où le sous enregistrement statistique inexorable. Le
Personnel du Département de la Population est insuffisant, en quantité et en qualité, accentué par les
départs et les décès qui ne sont jamais remplacés, fait que l’Etat Civil devient un parent pauvre de la
Statistique.
26
1.5.2. Les statistiques de l’administration policière.
En principe, le Ministère de la Sécurité Publique ne possède pas de service central chargé d’élaborer et
d’exploiter les statistiques. Les sources des sous-produits statistiques administratifs sont : le service de
la migration, la police judiciaire, la police spéciale de roulage et les différents commissariats régionaux
de police.
A l’état zéro, les données statistiques de l’administration policière sont de simples effectifs d’individus
issus du comptage manuel des fiches de débarquement ou d’embarquement enregistrées à l’aéroport
international de Bujumbura, pour les flux de migrations internationales de nationaux comme
d’étrangers, de demandeurs de visas d’entrée au Burundi qui peuvent être des touristes ou d’hommes
d’affaires, venus au titre de diverses missions de service.
Il y a aussi des statistiques donnant la fréquence de faits enregistrés selon leur nature, sur les routes,
sur les voies publiques ou en ville pour la police spéciale du roulage, celle des infractions constatées
par la police judiciaire, mais pour le moment, sans couvrir tout le territoire national. Il en est de même
des flux de permis de conduire délivrés. Au Ministère de la Sécurité Publique, c’est un service du
bureau de la Direction Générale de la Police Nationale qui centralise tous les rapports, avec indication
sur ces différents nombres, pour la simple raison que les sources des données ne sont pas équipées de
moyens informatiques.
Des dispositions légales mettant en place le service central du Ministère de la Sécurité Publique chargé
d’élaborer les statistiques qui dépend directement du Cabinet du Ministre permettront de canaliser
toutes les données statistiques issues des différentes sources au sein du Ministère. Ce travail facilitera
les autorités du Ministère à prendre des décisions basées sur un diagnostic parlant avec des chiffres
concrets.
Les autres types de statistiques décrivant les mouvements de la population, soit par des déplacements
à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, soit à travers certains événements dans la société, sont
comptabilisés par l’administration de la police. Cette comptabilisation n’est pas organisée dans les
règles de l’art, mais la nature même des activités de l’administration ouvre droit à l’établissement des
rapports qui, exploités donnent les statistiques.
Le service chargé de la collecte des statistiques sur les différentes infractions commises comme le vol,
le viol, l’escroquerie et l’assassinat ne couvre pas tout le territoire national. Cela a pour conséquence
de fausser les statistiques car les données sont incomplètes. De même, il y a carence des statistiques
sur les situations carcérales dans les cachots de police et dans les prisons suivant les infractions
commises par période.
Le service en charge des statistiques policières en rapport avec la sécurité routière doit appliquer les
normes des statistiques pour : (i) élaborer des statistiques liées aux accidents en dégageant les causes
(ivresse, obscurité, excès de vitesse….) ; (ii) inventorier les blessés, les morts suivant une période
donnée ; (iii) inventorier les lieux où les accidents sont fréquents ; (iv) inventorier l’état des
27
infrastructures routières ; (v) inventorier les policiers qualifiés en secourisme ; (vi) inventorier les OPJ
qualifiés dans les constats d’accident.
Dans toutes ces activités sous revues, c’est l’administration elle-même qui détient les supports des
données statistiques dont la qualité est tributaire des capacités humaines et matérielles nécessaires à
l’exploitation des sous-produits statistiques. La phase « collecte » est automatique pour l’ensemble des
données statistiques de l’administration policière, mais c’est à partir du traitement qu’il faudrait
appliquer une méthode appropriée et une technique d’analyse car pour le besoin de comparaison
régionale ou internationale, un référentiel de normes et d’outils de base doit être élaboré pour le pays.
D’où la nécessité de recruter un Personnel formé en statistique pour la conception et l’organisation
des travaux statistiques : la collecte, le traitement, l’analyse, la diffusion et l’archivage des données
statistiques.
1.5.2.2. Analyse des principaux déterminants de la problématique des statistiques dans ce secteur.
a. L’offre statistique.
L’offre statistique est encore embryonnaire. Les données statistiques offertes concernent les recettes
issues des visas délivrés aux étrangers, et les titres de voyages offerts aux nationaux, les données en
rapport des touristes à l’entrée.
b. La demande statistique.
Les principaux utilisateurs des statistiques des administrations policières sont surtout les autorités
dudit Ministère, ISTEEBU, la BRB et les Etudiants qui préparent les mémoires.
Les forces.
Les forces dans la production des statistiques de l’administration policière peuvent se résumer en cinq
points: (i) existence de collecte des données sur les étrangers entrés ou sortis du territoire burundais,
surtout à l’Aéroport International de Bujumbura; (ii) existence déjà d’un Personnel chargé des
statistiques dans tous les secteurs de la police, (iii) existence des ressources gérées par service chargé
d’élaborer des statistiques, (iv) collecte de données de la migration internationale en place, (v) Le
Personnel assurant la collecte des données statistiques du secteur relève de l’administration
concernée.
Les faiblesses
Les faiblesses de cette catégorie de statistiques sont: (i) l’absence de cadres qualifiés en statistiques et
leur forte rotation ; (ii) l’inexistence d’un service central des statistiques de l’Administration policière;
(iii) les capacités matérielles du bureau de rassemblement statistique sont faibles ; (iv) les statistiques
ne sont ni traitées, ni analysées; (v) les moyens d’équipement insuffisants ; (vi) l’absence de
coordination en statistique nationale.
Les Opportunités.
Plusieurs appuis pour l’amélioration du système statistique du Secteur sont déjà identifiés aussi bien
pour la coopération bilatérale des pays (France, Pays Bas, Belgique) que multilatérale (BINUB, PNUD).
28
Les Risques.
Le principal risque se trouve dans le non respect des normes méthodologiques lors l’élaboration des
statistiques du Secteur ainsi que l’absence du contrôle sur les données statistiques.
Le Système d’Information Sanitaire (SIS) constitue l’un des éléments clés pour la planification et la
gestion des services de santé et des ressources sanitaires du pays. Le système d’information sanitaire
est de type pyramidal et dispose de trois niveaux à savoir :
L’EPISTAT dispose de 8 bureaux sans magasin ni salle de lecture ou d’archivage des produits. Ce service
dépend hiérarchiquement de la Direction Générale de la Santé Publique qui a à sa disposition deux
médecins formés en santé publique dont le Chef de Service et son Adjoint, de 11 techniciens
statisticiens et d’un Licencié en mathématique chargés de la supervision, formation et centralisation
des données en provenance du niveau intermédiaire. Le personnel d’appui est constitué d’un
secrétaire, un chauffeur et un planton.
Il faut noter que depuis janvier 2008, il a été créé au niveau du Ministère de la Santé Publique une
structure temporaire appelée « Cellule de Transformation du Système d’Information Sanitaire » (CT-
SIS) qui est chargée de mener à bien toutes les opérations nécessaires pour assurer la mutation du SIS
existant vers un SIS informatisé, performant, intégré et décentralisé. Cette dernière dispose d’un
expert international en santé publique, un expert national en informatique et un expert international
en SIS. Ce dernier fait des missions de courtes durées. Ils ont été recrutés par la CTB Burundi et leur
mandat s’achève en fin de l’année 2009. La CT-SIS dispose également de trois chauffeurs que le
Ministère de la Santé Publique a mis à la disposition.
Le niveau intermédiaire comprend les BPS, les Districts sanitaires et les hôpitaux de première
référence. Ces institutions sont dirigées respectivement par un Médecin Directeur de la province
sanitaire, un Chef de District Sanitaire ainsi qu’un Directeur de l’hôpital. C’est au niveau des Districts
Sanitaires que les données sont synthétisées à partir du canevas de rapport mensuel des centres de
santé envoyé par les titulaires des Centres de Santé. Ces données sont par la suite transmises au
niveau des Bureaux Provinciaux de Santé pour être saisies dans une base de données en Excel en
attendant qu’il y ait un logiciel convivial pour la gestion des données statistiques sanitaires. Dans les
districts sanitaires fonctionnels, les canevas de rapports mensuels des centres de santé sont
directement envoyés pour saisie au niveau du district sanitaire et l’échange de l’information avec le
BPS se fait sur « flash disk ». Concernant les données des hôpitaux, elles sont récoltées et transmises
mensuellement à l’aide d’un canevas établi à cet effet. Elles sont transmises directement à la personne
ayant en charge la gestion des données statistiques sanitaires au niveau du BPS pour constituer le
29
rapport provincial à envoyer à l’EPISTAT. Au niveau périphérique, les données sanitaires sont
collectées et envoyées au niveau intermédiaire pour compilation.
L’offre statistique.
Au niveau central, l’offre est constituée des données statistiques en rapport avec la surveillance des
maladies endémo-épidémiques et à potentiel épidémiques effectuée en permanence. La rétro
information est aussi faite aux producteurs de ces données sous forme de rapport ou bulletin
trimestriel des statistiques sanitaires.
Au niveau intermédiaire, les données concernent les cas de maladies à potentiel épidémique et sous
surveillance observés mensuellement dans les hôpitaux et les centres de santé. Elles sont ensuite
transmises à l’EPISTAT sous forme de rapports mensuels des centres de santé et des hôpitaux.
Au niveau des centres de santé (niveau périphérique), l’offre comprend de l’information statistique
sanitaire consignée dans différents registres du centre de Santé et synthétisée sur des formulaires de
rapport hebdomadaire puis mensuels des centres de santé transmis au Bureau du District Sanitaire
pour la compilation.
Les données statistiques sanitaires intéressent le CSLP, les OMD, les Organismes Internationaux, les
chercheurs, les étudiants mémorands, les ONGs, ainsi que les départements, programmes et projets du
MSP.
Le Ministère de la Santé Publique est doté d’un Système d’Information Sanitaire (SIS) informatisé et
décentralisé. Les données statistiques sanitaires sont gérées au niveau central par l’EPISTAT qui est
l’organe centralisateur, le BPS au niveau intermédiaire et les centres de santé au niveau de base.
Tous les sous-systèmes du SIS ne sont pas intégrés, ce qui favorise l’existence d’un système parallèle
de collecte. L’échange de l’information à tous les niveaux se fait avec le « flash disk ».
Le système accuse d’une insuffisance de capacités matérielles et équipements, logistiques à tous les
niveaux. Les outils de collecte des données statistiques sanitaires sont seulement insuffisants. Les
données produites sont traitées dans un Logiciel inadapté.
Malgré tout cela, le système cherche toujours à améliorer sa performance par de renforcement de
capacités de son personnel aussi bien au niveau central, intermédiaire et périphérique.
30
d. Analyse des FFOR du système statistique sanitaire.
Les forces
Les forces résident dans: (i) un système d’information statistique sanitaire décentralisé jusqu’au niveau
du centre de santé, (ii) la forte demande des données statistiques sanitaires par les utilisateurs ; (iii) la
production régulière de l’annuaire statistique sanitaire et sa diffusion ; (iv) la relance d’une production
trimestrielle d’un bulletin épidémiologique des statistiques sanitaires ; (v) la bonne collaboration entre
l’EPISTAT et le niveau intermédiaire en matière de la transmission des données statistiques sanitaires.
Les faiblesses sont nombreuses. Il s’agit notamment: (i) de l’absence de fonds de fonctionnement
propre à EPISTAT; (ii) du manque d’un logiciel adapté pour gérer et archiver des données statistiques ;
(iii) de l’ encrage institutionnel de l’EPISTAT au niveau de l’organigramme du MSP qui ne lui donne pas
l’autorité de décision sur ses collaborateurs de terrain ; (iv) de l’absence des ressources humaines
informaticien, cartographe et statisticiens; (v) de l’insuffisance de moyens logistiques et du mobilier ;
(vi) de la démotivation des agents ; (vii) de l’existence d’un parallélisme dans le système de collectes
des données statistiques sanitaires ; (ix) de l’absence de manuels de procédures de collecte des
données et du remplissage des outils , de dictionnaire de métadonnées actualisées; (x) des locaux à
usage de bureaux inadaptés; (xi) du manque d’outils de production très puissant permettant de
multiplier et de diffuser les données statistiques produites .
Les Opportunités
L’EPISTAT bénéficie des appuis des partenaires techniques et financiers du Ministère de la Santé
Publique. Il est doté actuellement d’une CT-SIS qui se charge de la modernisation de l’EPISTAT afin de
le rendre plus performant (informatisé, intégré, etc. …).
Les Risques
a. Cadre institutionnel.
31
Le Bureau de la Planification de l’Education (BUPLANED) est attaché au Cabinet du Ministre en tant
que Département ayant à sa tête un Directeur. Il comprend 3 services à savoir le service des
statistiques et informatique, celui de la programmation, études et projets ainsi que celui de la
documentation et information
Il existe des secteurs du système éducatif sur lesquels le BUPLANED ne dispose pas des données
depuis quelques années : l’enseignement non formel, l’enseignement préscolaire, l’enseignement
supérieur.
La demande statistique.
Les utilisateurs des données sont les décideurs politiques, les bailleurs de fonds, les organismes
internationaux, les ONGs et les chercheurs.
L’offre statistique.
Les Forces
Les forces dans le domaine des statistiques de l’éducation sont résumés dans les points qui
suivent : (i) existence de l'annuaire statistique de l'éducation ainsi que le document recueil des
indicateurs commentés; (ii) capacité renforcées dans l’utilisation du progiciel STATEDUC ; (iii)
enquête réalisée sur le système de collecte, de traitement, d’analyse et de diffusion des
statistiques de l’éducation; (iv) outils de collecte harmonisés et normalisés sur les standards
internationaux (CITE97); (v) formation des Directeurs des écoles primaires à la compréhension et
au remplissage du questionnaire du recensement scolaire annuel.
32
Les faiblesses
Les lacunes dans la production des statistiques scolaires concernent les aspects suivants : (i) Personnel
non formé; (ii) absence des outils pour assurer la vérification de la fiabilité des données; (iii) la saisie
des données n’est pas faite à la source; (iv) la faible couverture de tous les domaines de collecte des
données ; (v) manque de locaux de travail et de matériel roulant.
Les opportunités
Les opportunités qu’on peut énumérer sont : (i) initiation de la collecte des données au niveau du
préscolaire; (ii) disponibilité des cadres statisticiens ; (iii) existence des questionnaires au niveau de la
planification des DPE.
Les risques
Les risques dans le domaine de l’éducation sont les suivants : (i) mobilité du Personnel formé en
statistique ; (ii) absence de l’appui technique et financier de bailleurs de fonds.
a. Cadre institutionnel
Le système statistique de l’emploi, du travail et de la sécurité sociale est réparti en trois sous-systèmes
pris en charge par des services relevant de trois départements administratifs distincts :
Le sous-système « Emploi-Travail » est chargé des travaux statistiques relevant du secteur privé.
Une revue de ces statistiques est publiée annuellement, diffusant ainsi les statistiques de l’INSS à tous
les partenaires sociaux ainsi qu’à toute autre personne qui en manifeste le besoin. Il réceptionne et
remplit également les questionnaires envoyés par le BIT et AISS. Sur le plan actuariel, le service est
chargé, grâce aux statistiques internes et externes de l’Institut, de faire des calculs et des projections
actuarielles.
b. L’offre statistique.
L’offre statistique concerne : (i) les effectifs des fonctionnaires ; (ii) les effectifs des retraités ; (iii) les
demandeurs d’emploi ; (iv) les nouvelles recrues ; (v) les décès ; (vi) les assurés ; (vii) les affiliés à la
sécurité sociale ;
33
c. La demande statistique.
Les demandeurs des statistiques de l’emploi sont : le BIT, l’ISTEEBU, la Banque Mondiale, la BAD, et les
étudiants, l’OIT, l’AISS, l’ISTEEBU, les stagiaires et le Ministère de l’Action Sociale.
En l’absence de données statistiques, sur l’emploi et le travail, la demande n’est pas satisfaite. Quant
aux données statistiques de la gestion des Ressources Humaines, celles-ci sont tributaires de la qualité
de la gestion des fichiers sur lesquels repose l’exploitation des sous-produits statistiques.
Les forces des services statistiques du MFPSS sont : (i) L’existence de quelques données sur
l’emploi provenant de l’enquête sur le créneau d’embauche en faveur des jeunes ; (ii) les données
issues du recensement des fonctionnaires ; (iii) disponibilité régulière des listings de paie de la F.P ;
(iv) existence de l’Observatoire de l’Emploi.
Les faiblesses des services statistiques du MFPSS sont : (i) absence de logiciel adapté à l’analyse des
données ; (ii) manque des cadres statisticiens ; (iii) manque de motivation des agents de la cellule
statistique ; (iv) faible effectif du Personnel de la cellule statistique ; (v) faible capacité matérielle
informatique et logistique ; (vi) insuffisance de moyens budgétaires.
Risques sont :
Le service statistique de l’administration judiciaire a commencé en 1980 sous le nom de service des
études statistiques, contrôle et recouvrement. Ce service était rattaché au département de
l’organisation Judiciaire au cours de l’année 1988. Il a été scindé en deux services : service des
statistiques et service du contrôle et recouvrement.
Avec la création de l’Inspection Générale de la Justice, le service des statistiques est rattaché à celle-ci.
Ce service dresse régulièrement les statistiques judiciaires.
34
b. Analyse des principaux déterminants de la problématique statistique
L’Offre statistique.
La Demande statistique.
Le service des statistiques judiciaires est sollicité par les services extérieurs : les organismes nationaux
et étrangers, les universités, les institutions internationales, les ONG.
Ressources Humaines.
Le service central des statistiques judiciaires occupe un petit bureau. Les matériels et équipements
sont insuffisants : armoires, étagères de rangement, équipement de communication. Les outils
informatiques ne suffisent pas également.
Les Forces.
Les Faiblesses.
Il y a lieu de citer des faiblesses telles que : (i) le manque d’inventaires physiques des statistiques
judiciaires ; (ii) le manque d’un Personnel formé en la matière ; (iii) le retard dans la transmission et la
diffusion des rapports ; (iv) le manque de motivation du Personnel de la statistique ; (v) le manque de
moyen matériel et équipement mobilier.
Le service de production statistique n’existe pas au Ministère des Droits de la Personne Humaine et du
Genre. Malgré cette absence de structure spécialisée, chaque service produit des données qui servent
de référence même si elles sont loin d’être exhaustives. Des lacunes ne manquent pas d’autant plus
qu’il n’ya de personne spécialisée ni à l’usage de méthodes appropriées dans la collecte, ni à
l’exploitation des éléments utiles.
35
b. Missions virtuelles du service statistique à venir
Les missions assignées au service statistique en cours de montage seront: (i) concevoir, élaborer et
diffuser des outils de collecte des données ; (ii) collecter, traiter, diffuser les données portant sur le
genre ; (iii) servir d’intermédiaire entre le Ministère et l’ISTEEBU ; (iv) centraliser les données en
provenance des antennes provinciales et communales ; (v) constituer une base des données sur le
genre et l’actualiser régulièrement.
Au niveau organisationnel, la Direction des Statistiques et Information Agricole n’est pas structurée en
services à l’intérieur desquels les travaux seraient répartis. La non promulgation des textes régissant
les mécanismes de travail handicape la production de certaines données statistiques agricoles.
c. L’offre statistique.
La Direction des Statistiques et Information Agricole produit les données statistiques suivantes: (i) la
production agricoles (vivres, cultures industrielles, intrants) ; (ii) la sécurité alimentaire ; (iii) les prix des
denrées agricoles ; (iv) la production animale, de la pêche et de la pisciculture ; (v) des épizooties ; (vi)
l’inventaire des cheptels.
b. La demande Statistique.
La demande statistique provient des utilisateurs suivants : (i) les partenaires des populations rurales ;
(ii) les média ; (iii) l’ISTEEBU ; (iv) les autres partenaires dans la production des statistiques agricoles ;
(v) les services publics et les ONG, (vi) les étudiants, les consultants et les commerçants ; (vii) le CSLP.
La demande décrite dans le paragraphe précédent, est rarement satisfaite. En effet, la transmission
des données est tardive, peu riche au point de ne pas pouvoir satisfaire cette demande. La publication
et la diffusion sont quasi-inexistantes faute de moyens budgétaires. Des handicaps sérieux sont à
analyser sur la nature des données et les types de communication à utiliser.
L’analyse des forces, des faiblesses, des opportunités et des risques dans le domaine des statistiques
agricoles, d’élevage et de la pêche dégage les faits suivants :
36
Les forces que présente le secteur des statistiques agricoles sont : (i) l’existence d’un cadre
institutionnel et juridique de la Direction chargée des statistiques et information agricole ; (ii) la
disponibilité des infrastructures de base (Bureau, matériel et Bibliothèque) ; (iii) la disponibilité
des ressources humaines dotée d’une expérience dans le domaine ; (iv) l’expérience minimum sur
les travaux ayant trait avec la statistique ; (v) l’existence d’un cadre de partenariat sur les activités
axées sur la sécurité alimentaire.
Les principales faiblesses se résument comme suit : (i) l’absence de données de base qui puissent
servir de référence pour les enquêtes régulières ; (ii) le manque de méthodologie commune et
fiable pour la plupart des données collectées ; (iii) la faible capacité des ressources humaines en
informatique, statistiques ; (iv) moyens matériels limités ; (v) l’état vétuste du matériel
informatique ; (vi) le manque de service de maintenance du matériel existant ; (vii) le manque de
correspondants périphériques pour la structure centrale; (viii) le manque de budget de
fonctionnement ; (ix) une publication limitée sans feed-back aux bénéficiaires (populations,
services techniques périphériques. (x) un système d’archivage et publication peu efficient
Des opportunités peuvent aussi être saisies pour développer la production statistique; il s’agit de:
(i) démarrage imminent d’un projet axé sur le (SIP) ; (ii) expérience des ressources humaines
dans le secteur agricole ;
Quant aux risques d’échec, ils peuvent provenir de: (i) omission de l’importance des missions de la
direction des statistiques agricoles ; (ii) l’instabilité de l’autorité chargée des statistiques ; (iii) la
dépendance extérieure en moyens pour la conduite des enquêtes.
a. Cadre institutionnel
Il n’existe pas de service statistique spécifique au niveau central du Ministère des Finances. Cependant,
le département de la comptabilité publique de ce ministère produit des informations statistiques
relatives aux finances publiques. Ce département est composé de 4 services dont les activités sont
interconnectées, et à la fin de la chaîne se trouve le service de la reddition des comptes où
l’utilisateur peut trouver les statistiques sur les finances publiques.
L’organisation n’est pas encore bien instaurée mais le Ministère continue à améliorer ses outils
statistiques en adoptant des réformes dans la gestion des finances publiques. Le département de la
comptabilité publique (source fiable de la production des données statistiques), dispose d`un
Personnel de qualification adéquate pour accomplir les missions du service de la reddition des
comptes. Dans la logique des réformes des finances publiques en cours, le ministère vient de recruter
trois Ingénieurs statisticiens chargés d’élaborer les modèles adaptés dans le domaine de projection et
des prévisions annuelles d’agrégats spécifiques. Néanmoins leur mission pourrait être élargie afin qu’ils
puissent contribuer à l’amélioration de la qualité des données statistiques.
A base d’une balance générale des comptes élaborée au département de la comptabilité publique, les
statistiques indispensables pour le suivi et l’évaluation de la politique financière sont produites par des
cellules mises en place pour cette fin. Il s’agit des cellules TOFE, Plan de Trésorerie…
La mise en place du système intégré de la gestion des finances (SIGEFI) dont les fonctionnalités
continuent d`être améliorées, aide dans la production des statistiques fiables des finances publiques.
37
La demande statistique.
Les statistiques demandées au de service de la reddition des comptes sont les recettes et les dépenses
périodiques de l’Etat qui sont retrouvées automatiquement dans le SIGEFI.
L’offre statistique.
Le Service de la reddition des comptes offre des statistiques budgétaires et de la balance générale des
comptes de l’Etat.
Les forces du service de la reddition des comptes sont : (i) un Personnel adéquat et suffisant ; (ii)
l’existence du plan budgétaire et comptable répondant aux normes internationales généralement
admises ; (iii) l’existence de comptables publics dans chaque province.
Au titre des faiblesses le service connaît : (i) une insuffisance et une vétusté de moyens matériels ; (ii)
une absence de perfectionnement en cours d’emploi ; (iii) une absence de motivation du Personnel ;
(iv) un manque de données statistiques sur les collectivités locales et des projets ; (v) le manque
d’information concernant les dépôts de l’état dans les banques privées ; (vi) un manque de matériel
informatique au niveau des services comptables provinciaux.
Les opportunités qui s’offrent sont : (i) l’assistance technique du FMI dans le domaine de la
normalisation comptable ; (ii) l’assistance du projet PAGE ; (iii) la présence de nombreuses initiatives
des PTF pour assainir les statistiques, (iv) l’existence des agents tenants la comptabilité de chaque
commune ; (v) l’adhésion du Burundi aux organisations régionales et internationales.
Il subsiste des menaces à l’éclosion du secteur à savoir le risque de départ des cadres du département
de la comptabilité publique pour trouver de meilleurs traitements.
a. Cadre institutionnel
La Banque de la République du Burundi dispose d’un service des études qui a pour mission de
produire et de publier des statistiques. La BRB fait la collecte des données qui lui sont requises
pour ses études internes. Elle est parfois pénalisée dans la production de ses publications en raison
de l’irrégularité de certaines données statistiques du secteur réel et du commerce extérieur. Les
données statistiques des institutions de micro finance attendent la mise en place de leur plan
comptable pour intégrer dans le secteur financier. Les statistiques des assurances ne sont pas
encore publiables en raison, d’une réorganisation.
b. L’offre statistique
Les statistiques produites et publiées par la BRB concernent les quatre comptes économiques, à savoir
le secteur réel, la monnaie et le crédit, les finances publiques et le secteur extérieur. Parmi toutes ces
statistiques, celles qui sont directement produites par la BRB sont celles en rapport avec les secteurs
monétaire et extérieur, les autres le sont partiellement.
38
c. La demande statistique
Les données statistiques de ce secteur sont en grande partie demandées par le CSLP, les partenaires
monétaires nationaux et internationaux, le secteur public et privé, les chercheurs. Les données les plus
demandées concernent : (i) le secteur réel ; (ii) la monnaie et crédit ; (iii) les finances publiques ; (iv) le
commerce extérieur et les transactions de change ; (v) la balance des paiements.
Les forces dégagées pour les statistiques de la monnaie et du crédit sont : (i) la régularité des
publications des séries statistiques par le biais des bulletins et des annuaires ; (ii) l’existence des cadres
de référence internationalement reconnus par le FMI.
Les faiblesses recensées sont : (i) la non intégration des données concernant les micro-finances dans
les statistiques monétaires et du crédit ; (ii) la non intégration des investissements directs étrangers et
des importations dans les statistiques de la balance des paiements ; ( iii) la non intégration des
données des sociétés d’assurance et de réassurances dans les statistiques de la BRB ; (iv) le manque de
marché financier au Burundi qui ne permet pas à la BRB de produire des données exhaustives.
Il existe tout de même des opportunités qui peuvent être saisies comme : (i) la prochaine création d’un
marché monétaire et financier en gestation ; (ii) l’introduction attendue du plan comptable du secteur
de la micro finance ; (iii) la réorganisation des sociétés d’assurances.
Les risques majeurs restent les irrégularités et la non exhaustivité de certaines sources de données.
a. Cadre institutionnel
Le Ministère du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme n’a pas de service statistique mais dispose
d’une cellule chargée d’élaborer les statistiques de la production industrielle et de la vente, du
commerce des biens et des services internes et externes. Cette cellule a pour missions de : (i) collecter,
traiter et analyser les données statistiques de production industrielle et vente ; (ii) élaborer des
rapports de synthèse des entreprises structurées ; (iii) rendre disponible des données relatives à
l’import-export et aux relevés des prix de certains produits stratégiques ; (iv) enregistrer des marques
déposées ;(vi) élaborer des bases de données destinées aux organisations internationales.
En ce qui concerne la coordination, il est souhaitable de mettre en place un service central des
statistiques gérant le système unique d’information, au Ministère.
La collecte s’effectue mensuellement. Généralement les chefs d’entreprise transmettent des données
sur leurs productions et ventes. Le relevé des prix des produits stratégiques et de première nécessité
ainsi que la situation sur l’import-export se fait régulièrement. Aujourd’hui, une voie est en train d’être
analysée afin de raccourcir les délais de transmission des rapports des données annuelles par les
entreprises. L’élaboration d’une base de données est faite par le centre de référence. L’adhésion du
Burundi aux différentes organisations internationales et régionales impose l’alignement aux
méthodologies et concepts statistiques de production des indicateurs socioéconomiques.
39
c. La demande statistique.
Les principaux utilisateurs des statistiques collectées sont le CSLP, l’ISTEEBU, la BRB, les chercheurs, les
étudiants, les Bailleurs de Fonds. Les données demandées concernent : (i) la production industrielle et
la vente ; (ii) les prix de certains produits stratégiques et alimentaires ; (iii) les données sur l’import-
export ; (iv) les données sur le tourisme.
d. L’offre statistique.
La cellule de statistique offre les données statistiques qu’elle collecte auprès des entreprises. Ces
données concernent les marques déposées, le commerce d’import-export et les prix des produits de
première nécessité.
Les données statistiques produites répondent efficacement aux besoins des utilisateurs. Cependant la
cellule statistique connaît un retard au niveau de la réception des données produites par les
entreprises.
Les forces sont : (i) la disponibilité des bases de données statistiques commerciales ; (ii) la stabilité
socioéconomique du pays offre une opportunité à l’afflux d’un nombre croissant de touristes.
Les faiblesses sont : (i) l’absence des inventaires physiques réguliers des statistiques ; (ii) le manque
d’un Personnel formé en statistique ; (iii) le manque de locaux adéquats pour le meilleur traitement
des données ; (iv) absence d’un service de statistique au niveau central ; (v) la non maîtrise du secteur
informel ; (vi) la faible collaboration entre les services de la migration et du tourisme ; (vii)
l’éparpillement des cellules statistiques.
Les opportunités sont : (i) l’appui du projet PAGE et de la CNUCED garanti dès que le service statistique
sera mis en place ; (ii) l’adhésion du Burundi aux différentes organisations régionales et
internationales.
De manière générale, les services statistiques n’existant pas encore dans ces départements
ministériels. L’une des lacunes est que le décret de janvier 2009 portant organisation du
gouvernement du Burundi n’inclut pas au niveau des missions celles relatives à la production des
informations statistiques au sein de chaque département ministériel.
40
1.5.5.3. Analyse des principaux déterminants de la problématique statistique.
Pour les statistiques de l’énergie et mines, la demande concerne : (i) l’approvisionnement intérieur par
type d’énergie (biomasse, produits pétroliers, électricité, tourbe, énergies renouvelables) ; (ii) la
production d’électricité ; (iii) l’évolution des consommations énergétiques ; (iv) les données sur les
importations énergétiques ; (v) les données de la production et du commerce minier.
La demande en statistiques de l’hydraulique et de l’assainissement de base sont : (i) les données sur la
production et consommation d’eau, (ii) les réserves d’eau, (iii) les prix de l’eau ; (iv) les données sur la
collecte des déchets ; (v) les données sur le traitement des eaux usées.
Pour les statistiques de l’environnement demande concernent : (i) les données sur la couverture
végétale ; (ii) les données sur la pollution de l’air, (iii) les données sur les forêts et autres terrains
boisés ; (iv) les données sur l’évaluation d’impact environnemental.
Pour les statistiques routières et de transports, la demande concerne : (i) le linéaire bitumé et non
bitumé, (ii) la fréquence des éboulements, (iii) les fissurations et des dégradations routières, (iv) le
trafic ; (v) le parc et les équipements.
Pour les statistiques en rapport avec les bâtiments, la demande concerne : (i) l’habitat ; (ii) les
immeubles publics et privés, (iii) l’urbanisation.
b. L’offre de statistiques.
Etant donné que les structures statistiques n’existent pas encore dans les départements ministériels
constituant le secteur des infrastructures, les rapport annuels constituent les seules publications
officielles. Les données et indicateurs sont toutefois mal circonscrits et les méthodologies ne sont pas
également assez bien maîtrisées.
La demande des données statistiques dans le secteur des infrastructures n’est pas complètement
satisfaite parce que la production des données statistiques est presque inexistante. Quelques données
ont pu être fournies dans le cadre de l’évaluation du CSLP.
1.5.5.4. Analyse des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces.
Les forces
Les forces du domaine de la production statistique dans le secteur des infrastructures proviennent de
l’existence réelle d’une masse potentielle d’informations sur les infrastructures (eau, énergie,
transports, habitat, bassins versants) et sur l’environnement (PANA).
Les faiblesses
Les Faiblesses concernent : (i) l’absence d’un système intégré de statistiques ; (ii) l’insuffisance de
ressources humaines qualifiées, des ressources matérielles ; (iii) la forte dépendance du financement
extérieur.
41
Les opportunités
Les opportunités qui s’offrent sont : (i) le regain d’intérêt de la communauté internationale pour la
statistique ; (ii) l’existence de nombreuses initiatives au niveau national et au niveau des partenaires
techniques et financiers ; (iii) l’élaboration de la SNDS ; (iv) la prise en compte dans le CSLP de
l’amélioration du système d’information.
Les risques
Il subsiste des menaces pour la production statistique du secteur, notamment : (i) la mobilité du
Personnel de la statistique ; (ii) la faible allocation des ressources internes pour le soutien de la
production statistique.
Les services déconcentrés du Ministère de la Santé Publique sont constitués par des Bureaux
Provinciaux de Santé (BPS), des Bureaux des Districts Sanitaires (BDS) ainsi que des Centres de Santé
(CDS).
La collecte des données sanitaires est de routine au niveau du centre de santé et se fait
manuellement par le titulaire CDS qui , par ailleurs est surchargé à cause de la présence d’une
multitude de supports de collecte qu’il doit remplir en plus de sa fonction permanente de consultation
des malades.
Les données produites sont envoyées au niveau du BDS pour compilation dans des fichiers Excel. La
transmission des données du BDS au BPS se fait avec retard suite au manque de moyens de
communication et de la lenteur dans la confection du rapport.
Le niveau BPS comme le niveau BDS souffre d’un manque de moyens matériels, équipements,
logistiques et ressources humaines nécessaires pour rendre plus performant le système d’information
sanitaire. Le parc informatique existant est non seulement insuffisant mais il manque également
d’entretien ce qui affecte la fiabilité et la qualité des données produites ainsi que la promptitude et la
complétude des rapports. Il est constaté également qu’au niveau des services déconcentrés du SIS, il
manque de manuel de procédures pour remplir le canevas et les registres. L’archivage n’est pas encore
opéré. Les appuis techniques et financiers des partenaires contribuent à l’amélioration du SIS.
42
b. Les services déconcentrés de l’éducation et de la formation professionnelle
Dans la gestion des statistiques scolaires, le chef de service planification au sein de la DPE est assisté
par les chargés de la carte scolaire provinciale et communale pour l’enseignement de base et le chargé
de la carte scolaire pour l’enseignement secondaire.
Ces services déconcentrés affichent les faiblesses suivantes : (i) le manque de formation et la mobilité
du Personnel ; (ii) le manque de bureau de travail ; (ii) l’absence ou insuffisante de matériel
informatique et de reproduction.
Les Centres de Développement Familial, les CDF, sont des services déconcentrés qui, dans leurs
missions servent d’antennes du Ministère des Droits de la Personne et du Genre au niveau provincial.
Etant en contact permanent avec la Population, ils ont la force d’être disponibles pour toute situation
nécessitant assistance d’ordre social ou juridique. En plus de leur travail quotidien de l’information et
de la formation des femmes et des hommes sur les textes légaux ou d’encadrement sur le plan
économique, les CDF sont sollicités à accueillir et accompagner les victimes des violences. Ils jouissent
à ce niveau de la confiance de l’administration locale et de la communauté elle-même. Les cas reçus
sont enregistrés et consignés dans les rapports trimestriels qu’ils transmettent à l’administration
centrale.
Les données statistiques produites au niveau des CDF sont des indicateurs utiles mais restent
insuffisantes. Le grand handicap à leur travail est le manque de moyens comme les véhicules, les
téléphones, les médicaments.
43
b. Les services déconcentrés des statistiques agricoles et d’élevage
Ces structures donnent des rapports contenant des indicateurs relatifs à la formation, la production et
la commercialisation des intrants agricoles.
La Direction Générale de l’INECN comporte trois antennes régionales situées respectivement à Bururi,
Makamba et Kayanza.
La Direction Générale de l’Urbanisme et de l’Habitat comporte les services déconcentrés suivants : (i)
l’Antenne Ouest (Bujumbura Mairie, Bujumbura Rural, Bubanza, Cibitoke, Mwaro et Muramvya) ; (ii)
l’antenne Centre-Est (Gitega, Karuzi, Cankuzo, Ruyigi, Rutana) ; (iii) l’antenne Sud (Bururi, Makamba) ;
(iv) l’antenne Nord (Ngozi, Kayanza, Kirundo, Muyinga). Dans chaque province il existe une antenne
provinciale d’urbanisme et de l’habitat.
On ne trouve pas de structure statistique à proprement parler à travers ces services déconcentrés.
Les Communes, avec le concours des Provinces ont des activités statistiques, pour ne parler que de
l’Etat Civil, et des monographies provinciales.
44
CHAPITRE 2 : DEFIS ET VISION A LONG TERME DU SSN DU BURUNDI.
Trois facteurs essentiels déterminent le dysfonctionnement du SSN du Burundi. Il s’agit de: (i) un
cadre institutionnel récent et non appliqué ; (ii) une mauvaise organisation d’un système statistique
par ailleurs virtuel ; (iii) une faiblesse des ressources et des capacités non renforcées.
Les défis majeurs que le SSN du Burundi doit surmonter sont : (i) l’amélioration du dispositif
institutionnel et organisationnel en vue d’une meilleure coordination de l’activité statistique; (ii)
l’amélioration de la couverture et de la qualité de la production statistique conformément aux normes
internationales ; (iii) l’amélioration des conditions de travail dans le système statistique
(infrastructures, équipements, mobiliers, logistiques) ; (iv) la promotion de la formation initiale dans
les écoles spécialisées de statistiques, de démographie et d’économie appliquée, la formation continue
des agents en fonction, le recrutement et le maintien d’un nombre important de statisticiens et
assimilés par l’adoption d’un statut particulier des professionnels de la statistique ; (v) l’amélioration
des capacités de traitement, de stockage, d’analyse et de diffusion de l’information statistique par
l’utilisation des NTIC ; (vi) le renforcement des capacités d’analyse et de recherche ; (vii) la promotion
de la culture statistique.
Sur base de tous ces défis, l’élaboration d’une Stratégie Nationale de Développement de la statistique
(SNDS) à moyen terme nécessite la définition d’une Vision claire du devenir du SSN, et de la
formulation des stratégies efficientes et pertinentes, sous-tendues par des objectifs clairs à atteindre
et des plans annuels d’intervention réalistes couvrant un horizon temporel de 5 ans. C’est dans ce
contexte qu’est né un regain d’intérêt des autorités pour la statistique et leur engagement d’améliorer
l’appareil de production statistique.
L’élaboration d’une vision et l’identification des options stratégiques s’appuient sur l’évaluation
précédente du SSN. Il s’est dégagé que la loi en soi tente de définir la mission de la Statistique dans la
mesure où elle décrit le rôle du CNIS et de l’ISTEEBU. Cette loi n’est cependant pas complète. Elle ne
traite pas complètement de tout le fonctionnement de toutes les structures du système statistique
national du Burundi.
Bien entendu, le CNIS et l’ISTEEBU passent pour être les leaders de la gestion statistique, mais ils ne
sont pas seuls réalisateurs de la mission de la Statistique. Ainsi, la mission du SSN doit être explicitée
avant la vision de la SNDS.
Sur la base d’une analyse des fonctions du CNIS, épaulé par le CTIS et de l’analyse diagnostique qui
vient d’être faite sur le SSN, il est essentiel de se concentrer, en effet, sur les changements qu’on
attend du développement statistique du Burundi, lequel est la résultante des objectifs stratégiques.
L’approche SNDS débouche nécessairement sur un idéal, un objectif à atteindre qui présuppose une
approche programme axée sur des résultats palpables. Tels sont les arguments qui permettent
d’orienter les choix stratégiques du Burundi avant de pouvoir esquisser la Vision du développement de
son système statistique.
La démarche va consister à déterminer les stratégies évoquées implicitement dans la liste des
opérations obtenues par une application inverse des points faibles (problèmes et obstacles) relevés au
cours des travaux de diagnostic du SSN. Chacune de ces opérations doit par la suite s’édifier sur un
ensemble d’activités à réaliser pour avoir un « produit » dans le processus et qui s’appelle « extrant ».
45
Les opérations peuvent être regroupées pour désigner des stratégies opérationnelles, c’est-à-dire un
ensemble d’opérations homogènes dont le résultat attendu du processus s’appelle «effet». L’ensemble
d’effets cohérents indique une action qui est la stratégie à définir. Aussi, à un effet correspond-il une
stratégie opérationnelle ou ligne d’action, et qu’un groupe de lignes d’action cohérentes détermine
l’action ou « stratégie ». Le résultat attendu de l’Action dans le processus du développement est
l’objectif stratégique.
En réalité, le rapport sur le diagnostic du SSN a émis des signaux qui amènent à résoudre des
problèmes généraux du système de production et d’exploitation statistiques. En résumé, le SSN du
Burundi est à réinitialiser, les moyens humains sont à constituer et à former, les moyens techniques à
moderniser, les méthodes et outils de production statistiques à adapter. D’où la détermination de trois
axes stratégiques.
La liste des stratégies évoque d’une manière implicite les raisons qui ont guidé à leur choix. Dans
l’avenir qui n’est proche, les services sectoriels de statistiques devraient assurer la production de
données statistiques courantes fiables pouvant diminuer le recours aux enquêtes qui demandent
beaucoup de moyens. D’où le choix d’une stratégie pour leur développement. Les autres aspects des
problèmes relevés dans le cadre de l’exercice diagnostique ont été considérés suivant leur importance
dans l’ordre séquentiel de résolution desdits problèmes.
La phase suivante d’élaboration de la SNDS est ainsi indiquée, s’agissant de l’élaboration du Plan
d’action qui consiste à déployer le processus intégré « PPBSE » : Planifier, Programmer, Budgétiser,
Suivre et Evaluer.
Le fil conducteur de la déclinaison de la vision, des stratégies et de la mission de la statistique est que
celle-ci adopte la même méthodologie participative déjà convenue à l’étape précédente. Tous les
producteurs, et les utilisateurs représentés par une équipe d’experts nationaux participent dans le
processus. Un Comité de pilotage et une cellule de coordination nationale organisent les ateliers et les
réunions de commissions thématiques d’une part et pour valider les produits sous forme de rapports
ou de documents intermédiaires.
La Mission de la Statistique est énoncée dans l’Article 7 de la Loi n° 1/17 du 25 Septembre 2007,
portant organisation du Système Statistique National, à savoir: (i) produire et mettre à la disposition
des utilisateurs une information statistique répondant aux normes statistiques internationales ; (ii)
46
Centraliser et conserver les données produites par l’ensemble du SSN ; (iii) Favoriser et entreprendre le
développement des méthodologies et la recherche appliquée dans les domaines de la collecte, du
traitement et de la diffusion des données statistiques ; (iv) Veiller à la diffusion d’une information de
qualité par l’ensemble des services et organismes relevant du système ; (v) Promouvoir la formation
des cadres dans les domaines de la collecte, du traitement, de la diffusion de l’information statistique à
travers des séminaires et stages de perfectionnement, et la formation des écoles spécialisées.
Vu les orientations tracées par la Mission de la Statistique, plusieurs défis en matière statistique
restent à relever. Le SSN se trouve donc au centre d’enjeux qu’il doit assumer afin d’asseoir une
véritable société d’information et ainsi aider les décideurs à poser des actes justes et équitables tout
en anticipant les activités futures sur la base d’une information fiable et régulière.
2.4. La vision.
Les forces, les faiblesses, les risques et les opportunités qui sont identifiés dans les composantes du
Système Statistique National du Burundi interpellent à se demander « pourquoi sommes-nous arrivés à
cette situation ?». Il faut alors répondre à deux nouvelles questions : « qui voulons-nous être ? » et
« où voulons-nous aller ?».
Ceci revient de manière synthétique, à clarifier ce que les utilisateurs dont principalement le
Gouvernement et les Partenaires au développement, la communauté, les Personnels des structures
statistiques et ceux qui supportent le coût de production statistique attendent du système de
production statistique.
La Vision est ainsi perçue consécutivement à la lecture du diagnostic, mais elle est très délicate à
prononcer pour les raisons suivantes: (i) elle doit être formulée telle un engagement politique ; (ii) elle
est la résultante de tous les objectifs stratégiques, donc son contenu est calculé ; (iii) son énoncé est
cohérent avec les plans d’action.
La vision n’est donc pas un présupposé mais une véritable image du changement qui doit absolument
intervenir au sein du SSN. Elle définit les objectifs stratégiques, les résultats attendus et le processus de
mise en œuvre de la politique en matières statistiques.
La mise en œuvre du Plan stratégique est celui d’un processus global qui consiste à l’élaboration d’un
cadre logique qui procède de la détermination des activités qui permettent d’obtenir le résultat de
chaque opération, de faire correspondre un indicateur à chacun des résultats attendus du Plan
stratégique et du Programme d’activité de chaque opération. Néanmoins, on ne doit pas attendre la
confection du cadre logique pour donner la déclinaison de la vision, laquelle peut être faite dès qu’on a
le Plan stratégique du développement.
La vision est déclinée consécutivement aux axes et objectifs stratégiques qui contribuent à la
réalisation de l’objectif ultime qui est le développement de la production statistique du pays. Les
réflexions sur la déclinaison de la Vision du développement du SSN à moyen terme ont plus tenu
compte des critères essentiels que sont: (i) la déclinaison d’un objectif ultime que doit atteindre le SSN
et tous ses partenaires; (ii) la formulation de stratégies efficientes et pertinentes, sous-tendues par des
objectifs clairs à atteindre et des Plans Annuels d’intervention réalistes couvrant un horizon à moyen
terme de 5 ans.
47
des OMD en 2015 et la vision nationale 2025. Ainsi, la vision statistique énoncée dans la SNDS, doit
donc être une traduction fidèle, un miroir et une inspiration des étapes franchies dans la résolution des
problèmes du sous-développement.
La vision du développement du SSN du Burundi a été formulée en une seule phrase pour laisser
percevoir que la SNDS du Burundi n’entame pas encore une vision de croissance, faute de capital
acquis significatif. En effet, le compte du SSN est statutairement virtuel. L’ISTEEBU est seul à détenir un
statut juridique, les services sectoriels n’ont pas été créés juridiquement, mais mis en place dans un
certain nombre de ministères sans concertation aucune avec l’organisme public pratiquement
« leader » dans la profession statistique.
«Un Système Statistique National opérationnel, présent dans tous les domaines de la vie de la
Nation, à même de mettre en œuvre un programme coordonné et harmonisé, avec des moyens
humains et techniques adaptés et des méthodes modernes alignées sur les plans régional et
international, produisant, analysant, diffusant, publiant et archivant des données statistiques
fiables, régulières, comparables dans le temps et dans l’espace».
On voit l’avenir d’un SSN actif et opérationnel dans tous les domaines de la vie de la Nation
(Article 3 de la loi n°1/17 du 25 Septembre 2007). C’est qu’effectivement il y a des domaines dans
lesquels il y a manque sinon absence de données statistiques alors que la Nation en a besoin pour
se développer. Ce qui amène à la création des services statistiques sectoriels dans les ministères
qui n’en ont pas et de renforcer ceux qui existent déjà.
Sur le plan effectif des ressources humaines, le renforcement est d’abord qualitatif pour exiger à
ce qu’il y ait au moins un Ingénieur statisticien ou un démographe, un Adjoint technique de la
statistique et un informaticien dans chaque ministère.
Sur le plan logistique et matériel, le démarrage est assuré par le plan d’action de la SNDS en allant
même jusqu’au système de communication.
Les programmes d’activités sont coordonnés au niveau du CNIS, les programmes d’opérations
statistiques sont analysés et visés par le CTIS pour éviter le gaspillage d’énergie et de moyens
après avoir examiné la pertinence de tels programmes et opérations et s’être assuré de la
possession des capacités techniques.
«Un SSN avec des moyens humains et techniques adaptés et des méthodes alignées sur les plans
régional et international» :
Le constat a été fait, c’est que les ordinateurs ne sont pas performants, les logiciels non plus, donc
une réadaptation doit être examinée à travers un schéma directeur du système d’exploitation
informatique.
48
Le SSN réinitialise le système et les ressources en investissant en matériels techniques et en outils
méthodologiques. On informe et on forme les Ressources Humaines sur les méthodologies
statistiques ainsi que sur les métadonnées ou les logiciels performants avec lesquels seront
traitées les données.
L’alignement aux applications des règles, procédures et outils recommandés sur les plans régional
et international est consécutivement réalisé avec l’adoption des méthodologies, précédée d’une
formation.
«Un SSN produisant, analysant, diffusant, publiant et archivant des données statistiques fiables,
régulières et comparables dans le temps et dans l’espace »:
Le processus de production des données statistiques s’arrête aux cinq catégories d’opérations que
sont la collecte, l’analyse, la production, la diffusion et l’archivage. Des stratégies opérationnelles
ont été choisies pour qu’il y ait un rythme régulier de production des données statistiques, mais
l’utilisation de ces données commence par l’analyse que doivent faire les structures
opérationnelles, productrices. Quand toutes ces catégories sont diffusées, l’effet «utilisation ou
application statistique vulgarisée» progressera vers la compréhension de la culture statistique.
En d’autres termes, la SNDS devrait choisir en priorité des stratégies qui permettent de « renforcer » le
système de production, en même temps que les moyens humains, techniques et matériels pour
démarrer.
La réserve qui met à caution la réalisation des différents « attendus » est d’une manière évidente, la
conviction que tous les acteurs et bénéficiaires sur la culture statistique auraient capitalisé du savoir et
du savoir-faire dans les applications statistiques, c’est-à-dire d’un paquet minimum requis
d’expérience pour faire la recherche. C’est donc beaucoup plus pour des raisons d’opportunité que
l’orientation des choix stratégiques pour la SNDS n’a pas considéré la Recherche et Développement.
Comme on peut le constater, la stratégie consistant à substituer le système d’enquêtes statistiques par
les statistiques sectorielles produites par les services sectoriels n’a pas été choisie, pour la simple
raison que les services sectoriels n’ont pas encore la possibilité de dire quand leur production sera
complète et fiable. On pourrait donc envisager de préparer les fondements de la Recherche-
Développement par étape, dans le temps en empruntant le processus suivant:
- Développer les analyses statistiques dans les deux sens : «thématiques et données »
- Coopérer avec les Universités et Instituts Nationaux de Statistiques des Régions et pays
partenaires au développement,
- Organiser le réseau de recherche du Burundi, à partir d’une concertation technique avec
les départements techniques des institutions qui en ont besoin,
- Promouvoir la culture et le patrimoine culturel statistiques,
- Valider un plan de recherche.
49
Après 2015, le Burundi pourrait alors penser que dans le cadre de la gestion des carrières des cadres
statisticiens et démographes, il y ait une véritable orientation dans le domaine de la Recherche-
Développement en statistique.
En résumé, les préoccupations actuelles du SSN relèvent des signaux du Rapport sur le Diagnostic qui a
été fait sur son compte. Partout, dans tous les domaines, la balance s’incline lourdement sur des
insuffisances et des absences, lesquelles expliquent aussi bien la mauvaise qualité et la fiabilité que la
régularité des publications et diffusion des données statistiques pour la raison évidente qu’il y a une
grande faiblesse dans le système de production statistique.
La vision qui vient d’être déclinée traduit l’objectif global du développement souhaité pour le système
statistique national du Burundi. On vise des résultats en passant par une gestion des changements
générés par un programme de développement. Tout le système statistique doit être préparé en vue de
cette évolution future. Le SSN devra satisfaire à toute la demande statistique dans tous les secteurs de
la vie du pays. Le CNIS et le CTIS devront particulièrement jouer un rôle clé en confectionnant et en
mettant en œuvre des programmes annuels d’activités qui seront suivis par l’organe central statistique
d’une part, et les services statistiques sectoriels d’autre part. En outre, l’Institut de Statistique et
d’Etudes Economiques du Burundi (ISTEEBU) assurera la mise en application des méthodes, concepts,
définitions, normes, classifications et nomenclatures en vue d’une harmonisation des procédures sur
l’ensemble du SSN. Il disposera des moyens nécessaires à la réalisation des enquêtes de base de
couverture nationale notamment les recensements généraux de l’agriculture, les enquêtes auprès des
ménages, les recensements d’entreprises et établissements, la production des comptes nationaux et le
rassemblement des statistiques courantes. Il va gérer le fichier des établissements et produire les
indicateurs économiques, financiers, démographiques et sociaux. Il mettra en place un système de
centralisation, d’archivage et de diffusion des données statistiques produits au niveau national.
La mise en place de véritables services statistiques logés dans les ministères sera effective et permettra
de disposer de données sectorielles régulières et à jour dans les domaines de l’état civil, de la
gouvernance, de la justice, de la climatologie, de l’agriculture, élevage, pêche, et pisciculture, de la
santé, de l’éducation et de la formation professionnelle, des finances publiques, des douanes, de la
monnaie et crédit, de la balance des paiements, du commerce extérieur, du tourisme, de l’énergie et
mines, de l’eau et l’environnement, de la production industrielle, de la jeunesse, sport et culture, du
transport, postes et télécommunications, des migrations, de la sécurité routière, du genre, des
finances communales, de la sécurité sociale, du travail et emploi, de l’habitat, de la police, des droits
de l’homme, de la décentralisation, du développement rural, etc.…..
Ces services devraient disposer de moyens matériels et humains ainsi que des budgets leur permettant
de remplir correctement leurs missions.
Tels sont les éléments qui permettent d’interpréter la « Vision du développement de la SNDS du
Burundi». C’est un point d’impact qu’on vise pour apprécier les résultats de la mise en œuvre du Plan
d’action de la SNDS. Cinq années suffiront pour appuyer le processus de production des données de
base, afin qu’on puisse entamer l’élaboration des agrégats et des indicateurs socioéconomiques fiables
indispensables.
50
2.4.3. Les priorités de la SNDS du Burundi.
Afin de « renforcer » le système de production, en même temps que les moyens humains, techniques
et matériels, la SNDS du Burundi insiste sur les priorités suivantes: (i) la réalisation des enquêtes de
base de couverture nationale notamment les recensements généraux de l’agriculture, les enquêtes
auprès des ménages, les recensements d’entreprises et établissements, la production des comptes
nationaux et le rassemblement des statistiques courantes ; (ii) la mise en place d’un fichier des
établissements et la production des indicateurs économiques, financiers, démographiques et sociaux ;
(iii) la mise en place de véritables Services Statistiques logés dans tous les Ministères ; (iv)
l’investissement dans le capital physique et humain (infrastructures, siège de l’ISTEEBU, équipements,
perfectionnement des cadres, renforcement des capacités, ….) ; (v) la formation initiale des cadres
statisticiens par le biais des centres de formation statistique régionaux et par les Institutions
Supérieures locales.
Il s’agit d’un programme de développement national consistant en la chaîne de «Résultats, Gestion des
changements, Programme de développement». La SNDS se voudrait d’être gravée dans l’histoire de la
statistique du Burundi qui mettra en place pour la première fois, toutes les opérations à pérenniser, y
compris les activités statistiques. Ce que veut traduire la vision initiale de la SNDS.
51
CHAPITRE 3 : MECANISMES D’OPERATIONNALISATION DE LA VISION
La méthodologie utilisée pour aboutir à la formulation des choix stratégiques procède de la succession
des étapes suivantes en partant du Rapport Diagnostic du SSN. Il s’agit respectivement de:
Actualiser l’état des lieux pour voir si les différentes faiblesses sont enregistrées
exhaustivement ;
Classer les problèmes rencontrés (faiblesses des structures du SSN), par type de
préoccupation;
Faire ressortir de la classification un certain nombre d’axes d’orientation pour
transformer par l’application inverse les faiblesses en actions porteuses de résultats
attendus du développement du SSN, car à ce stade-ci, on doit répondre à la question
cruciale « que faire ? » ;
Ramener les axes d’orientation ci-dessus dans des secteurs d’opérations stratégiques
(i) dont les unités d’actions sont homogènes par rapport aux objectifs à atteindre. Les
unités d’actions sont regroupées par classe d’objectifs homogènes eu égard à l’objectif
ultime de la sphère d’orientation concernée. On sait maintenant qu’il y a un nombre ni
d’objectifs dans chaque secteur (i) ;
Répartir les unités d’actions qui contribuent à l’atteinte de l’objectif n° i par effet
attendu, d’où le nombre nj d’effets attendus dans l’objectif n° i;
Les effets sont des résultats virtuels, réalisés par plusieurs plans d’actions dans
l’objectif stratégique n° i ;
Les images obtenues par l’application inverse des faiblesses sont à répartir dans les
effets qui seront réalisés par les produits (extrants, non virtuels) de la mise en œuvre
des plans d’actions concernés;
A chaque objectif, à chaque effet, et à chaque produit ou extrant, on fera correspondre
un indicateur censé être objectivement vérifiable.
A la fin de cet exercice, il est présenté une matrice consolidant la planification stratégique dont l’image
est un organigramme qui comporte au premier niveau la Vision qui est l’Objectif ultime ou « impact »
du développement c’est-à-dire de la SNDS et au second niveau, les Plans d’Actions selon l’Axe
Stratégique.
Nous avons de la sorte les objectifs généraux pour orienter les choix stratégiques afin de parvenir à la
vision de long terme, en rappelant que ces différents objectifs répondent aux problèmes rencontrés au
sein du SSN.
52
Les Axes Stratégiques sont notés A, B et C. Ces axes fondamentaux sont formés d’Objectifs
Stratégiques dont les indicateurs de réalisation sont spécifiques, mesurables, réalisables, pertinents, et
opportuns, dits SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et définis dans le Temps). Ces
objectifs serviront à présenter le plan stratégique du développement, et portés dans le plan d’actions
de la mise en œuvre de la SNDS.
Ainsi sont choisis les objectifs stratégiques. La déclinaison de la vision se dégage en fait après cette
étape tout en se référant à la mission de la « Statistique ».
53
Encadré n°1 : GUIDE DE LECTURE DES CODES
L’approche du Processus d’élaboration de la SNDS est celle de la « Gestion Axée sur les
Résultats (G.A.R.) ». Nous avons des résultats attendus dans la logique d’intervention
horizontale pour chaque élément de la logique « verticale ».
Il est présenté selon l’axe stratégique, par « Action » qui présente au titre de son compte,
une chaîne de « Résultats attendus»:
Les stratégies (objectifs stratégiques) dans les axes stratégiques sont encodées avec un
chiffre à droite de la lettre désignant l’axe, comme A1, B1 ou C1 ; elles représentent des
actions stratégiques.
La stratégie opérationnelle (effet attendu) est encodée avec le sigle de l’axe stratégique
suivi de deux chiffres. Exemple : A11, B11, C11. Elle représente une ligne d’actions.
Le code du produit attendu est emprunté pour encoder avec trois chiffres à droite du
sigle de l’axe stratégique. Exemple : A111, B111, C111. L’opération est sous-tendue par
la stratégie opérationnelle correspondante.
La codification de la nomenclature des activités est une extension de celle des produits
attendus. Le quatrième chiffre est le numéro d’ordre de l’activité qui est retenue pour obtenir
le produit de la stratégie opérationnelle.
54
3.1.2. Les axes stratégiques.
Au vu de la nature des défis que relève le SSN du Burundi, trois objectifs fondamentaux ont été
retenus. Il s’agit de:
L’axe stratégique A tend à appliquer la Loi n°1/17 du 25 Septembre 2007, pour faire de celle-ci, un arsenal
qui dit que pour définir le concept « donnée statistique », la mission de la statistique même d’une manière
implicite ou indirecte, et garantir la gouvernance du SSN. C’est également dans cet axe qu’est proposée la
pérennité des partenariats.
L’action (stratégique) visée consiste donc à pérenniser les activités statistiques grâce à une gouvernance
efficace du SSN. A partir de cet objectif principal, les différents axes stratégiques opérationnels ou objectifs
spécifiques qui corroborent à l’atteinte d’un tel objectif sont explicités globalement dans les paragraphes
qui suivent.
Il s’agit en premier lieu de compléter les cadres juridique et institutionnel du SSN pour lui permettre de
mieux fonctionner et améliorer sa production. Dans cette perspective, tous les textes d’application de la
Loi Statistique devront être élaborés, promulgués et vulgarisés auprès du Public. Cet Arsenal juridique sera
complété par l’amélioration du cadre organisationnel du SSN qui doit passer par le renforcement des
ressources humaines, logistiques et matériels ainsi que l’opérationnalisation de la mise en œuvre de la
SNDS. Celle-ci doit permettre d’assurer la coordination et une programmation efficace des activités du SSN.
En deuxième lieu, il faut améliorer le cadre organisationnel et opérationnel du SSN ce qui suppose une
bonne organisation des structures, des ressources humaines et disposer des capacités logistiques et
matérielles adéquates.
C’est pourquoi la construction de la «maison de la statistique» s’avère être une priorité des priorités. Il
s’agira de:
Sous la même rubrique, il s’agit de renforcer et renouveler périodiquement les équipements physiques et
logistiques du SSN. Il faudra adapter les infrastructures logistiques, comme le TIC et autres mobiliers de
bureau, voitures de services, les équipements informatiques du SSN. Les dépenses correspondant au
renforcement et renouvellement devraient être intégrées dans un cadre de dépenses à moyen terme
réservé au SSN.
L’autre priorité reste évidemment d’assurer la pérennité des ressources humaines du SSN. L’élaboration et
la mise en œuvre des plans de formation et de perfectionnement des cadres et agents des services
55
statistiques ainsi que la mise en place d’un dispositif réglementaire pour gérer les carrières du Personnel
de la Statistique doivent avoir une place de choix dans la mise en œuvre de la SNDS. En effet, il est
impératif de planifier la gestion des carrières des cadres opérant dans les services de statistiques, en
commençant par l’adoption de statuts particuliers de corps (Ingénieurs, démographes, économistes,
adjoints techniques de la statistique). En même temps, il faut aligner les autres personnels des services
statistiques à compétence particulières ou ayant reçu un perfectionnement statistique pertinent à ces
derniers.
Pour que le SSN puisse disposer d’une pépinière de cadres suffisants, il faudra assurer le financement des
demandes de bourses d’études dans les centres communautaires de formation de statisticiens et
démographes. Il est en particulier envisageable d’intégrer des formations de statisticiens et de
démographes dans le programme de l’Enseignement supérieur au Burundi. L’adoption prochaine par
l’Université du Burundi des réformes communément appelées LMD (Licence, Master, Doctorat) serait une
bonne occasion pour introduire ce type de formation professionnalisant en statistique dans le cursus de
cette institution. Quant à l’ISTEEBU, il pourrait analyser l’opportunité de former des Agents Techniques de
la Statistique pour garantir la qualité des opérations de collecte de données sur le terrain.
En troisième lieu, il est question d’assurer la pérennité des ressources financières au SSN. Pour cela, il va
falloir créer une ligne budgétaire spécifique au titre du SSN, à inscrire au Budget Général de l’Etat ;
rationaliser les coûts des opérations statistiques, en évitant les redondances et en définissant les coûts
standards basés sur l’envergure et la nature des enquêtes à réaliser.
Enfin, il faudra instaurer un partenariat favorable aux programmes d’activités statistiques, en coopération
avec le SSN:
Pour cet axe fondamental donc, le tableau n°11 retrace les axes stratégiques et les stratégies
opérationnelles ci-après:
L’action stratégique dont il est question s’attaque au défi majeur du SSN du Burundi en améliorant la
production statistique tant au niveau qualitatif que quantitatif. A partir de l’objectif principal qui vient
56
d’être annoncé, les objectifs spécifiques ou axes stratégiques opérationnels qui permettront de
cheminer vers l’atteinte de l’objectif global sont détaillés dans les lignes suivantes.
Premièrement, il est suggéré de systématiser la mise en place d’une structure standard de service de
statistique dans chaque ministère comprenant au minimum les fonctions suivantes: collecte,
traitement, publication, système d’information, analyse, archivage, publication-diffusion.
Parallèlement, chaque service statistique sectoriel devrait bénéficier des capacités logistiques et de
communication ainsi qu’une dotation budgétaire propre lui permettant d’assurer pleinement son rôle.
Il doit à cet effet s’assurer de la fiabilité, de la qualité et de la régularité des données statistiques issues
de l’ensemble de sa structure administrative de tutelle.
Chaque service devrait être dirigé par un ingénieur statisticien, ou un démographe, ou à défaut par un
cadre de niveau équivalent ayant des connaissances en statistiques, ou en technique de planification
du développement. Par ailleurs, il faudra initier rapidement à la statistique, les cadres des services qui
ne relèvent pas des corps énumérés ci-dessus et assurer régulièrement le perfectionnement en cours
d’emploi du Personnel de la statistique.
Troisièmement, en tant qu’organe central du SSN en général et du CNIS en particulier, l’ISTEEBU devra
concevoir un certain nombre de manuels de procédures pour améliorer l’accès aux données. Il s’agit
des manuels suivants: (i) le manuel de procédures et d’exécution pour transférer les données
statistiques vers lui (liste à définir en coordination avec les sources) ; (ii) le manuel de procédures et
d’exécution pour la consolidation et le traitement des données de sources administratives.
En complément de ces manuels de procédure, il faut réglementer l’accès aux données administratives
dont les fichiers auront été constitués.
Quatrièmement, il faut former le SSN aux normes et standards internationaux. Cela passe en priorité
par la promotion de la gestion de la statistique appliquée. A ce titre plusieurs actions sont
envisageables. Les plus urgentes s’avèrent être: (i) la documentation des méthodes et des
connaissances dans le processus statistique; (ii) la promotion de la spécialisation et de l’échange
scientifique pour accumuler les savoirs et savoir-faire, dans les domaines de la collecte, du sondage, de
la conduite d’opérations statistiques, du traitement informatique, et de la recherche puis de l’analyse;
(iii) l’archivage de la documentation sur les méthodes dans le processus statistique et les fruits des
échanges scientifiques.
Il s’agira également d’élaborer les outils de base et en prévoir la réglementation. Ceux-ci concernent:
(i) le système d’identification, de classification et de codification statistique pour la comparabilité des
données (douanes, subdivisions géographiques, circonscription postale) ; (ii) la nomenclature des
activités et des branches d’activités économiques, sociales, et des services. Cette dernière doit être
alignée et harmonisée avec la nomenclature internationale utilisée dans le SCN93. La nomenclature
sera particulièrement importante pour encoder les activités des établissements du Répertoire à
instaurer au Burundi et qui sera géré par l’ISTEEBU.
57
Dans cette rubrique, il va falloir mettre en place, pour être utilisés, les méthodes, les concepts et
définitions, les normes, les nomenclatures et la standardisation des formats des données pour les
services de statistiques, qui constituent les structures du SSN. Pour la comptabilité nationale déjà
alignée au SCN 93, il faudra appliquer les directives des dernières versions des différents manuels
relatifs aux statistiques financières et monétaires, des finances publiques, et de la balance des
paiements.
Ensuite, il faudra initier les cadres statisticiens et démographes, les responsables des services de
production statistique au Label de qualité pour noter chaque production statistique, vis-à-vis de la
fiabilité (respect de la méthodologie, des méthodes, manuels de procédures et d’exécution, concepts
et définitions, normes, nomenclatures).
Et enfin, il est impératif de mettre en place des bases de sondage et des outils du SIG permettant entre
autres la délimitation des communes.
Cinquièmement, il faut assurer l’élaboration régulière et soutenue des Comptes Nationaux et des
différents agrégats socioéconomiques.
Sans être exhaustif, les actions suivantes peuvent être qualifiées de stratégiques:
Déterminer les sources officielles des statistiques et agrégats suivants: commerce extérieur,
taux de croissance, déflateur et taux d’inflation, finances publiques, taux de scolarisation,
taux de chômage, taux de pauvreté (incidence de la pauvreté), rendements agricoles. Il
appartient au CNIS de prendre la responsabilité de l’officialisation. Rappeler l’obligation des
utilisateurs de citer la source des données qu’ils utilisent à toutes les occasions (application
de la loi n°1/17);
Instituer les concertations techniques pour la mise aux normes des indicateurs. Le premier
exercice qui n’a jamais été fait mais la nécessité semble s’imposer, c’est l’examen de la
méthodologie et des résultats de son application dans les travaux d’élaboration des comptes
nationaux. Il en est de même des différents agrégats socioéconomiques. Concerter pour
expliquer les incohérences dans les données publiées et pour identifier les problèmes dans
les estimations des différents indicateurs;
Renforcer les capacités des Ressources Humaines tant en effectif qu’en qualité technique
dans tous les services de statistiques : de comptabilité nationale, de la Santé, de l’Education
et du Travail, notamment en raison de leur étendue et de leur poids dans l’évaluation des
Politiques publiques en économie;
Etendre le champ de couverture des agrégats socioéconomiques qui suivent : (i) l’indice des
prix à la consommation (IPC); (ii) l’indice de production industrielle; (iii) la conjoncture
économique; (iv) les prix au producteur ;
Assurer la production statistique de base: (i) en tenant compte des plans de développement
qui constituent l’ensemble de la demande publique et des PTF; (ii) en identifier les données
de base nécessaires à l’élaboration des indicateurs pressants et signalés urgents, pour en
déterminer le programme minimal d’opérations statistiques et l’ordre de priorité relative;
(iii) intégrer désormais le SSN dans le dispositif de formulation de pilotage et de suivi-
58
évaluation des programmes de développement, pour une meilleure visibilité de l’appareil
statistique de la Nation ;
Mettre en valeur les données statistiques à travers la promotion des analyses statistiques:
(i) établir un programme minimum d’analyse statistique : analyses de données et analyses
thématiques au niveau du SSN; (ii) harmoniser la production des données statistiques
pertinentes de qualité et actuelles; (iii) valoriser particulièrement les analyses thématiques
par des communications incitatives ;
Procéder à l’archivage et à la diffusion statistiques par des moyens pratiques tels que:
(i) l’élargissement de l’accès des utilisateurs à l’information statistique; (ii) la satisfaction des
besoins des utilisateurs en statistiques mais en faisant au préalable un inventaire aussi
complet que possible de tels besoins; (iii) tout en promouvant la culture statistique, informer
largement les utilisateurs sur le rôle et le système de production de la Statistique; (iv)
améliorer ainsi l’image de la Statistique et du SSN qui veille sur la réalisation de la mission de
la Statistique, donc du climat de confiance entre Producteur et Utilisateur de statistiques ;
Restituer et diffuser les résultats statistiques des sous-produits statistiques des activités
administratives, de la Comptabilité Nationale, des agrégats socioéconomiques (cf:
SGDD);
Des résultats de toutes les opérations statistiques ;
Annoncer publiquement le programme annuel de la diffusion statistique ;
Créer une ligne budgétaire spécifique pour réaliser le programme national de diffusion
statistique ;
Inclure la diffusion dans le programme du SSN ;
Elaborer un catalogue de publication statistique (au CNIS);
Créer un portail statistique (Web) du SSN du Burundi : cadre légal, juridique et
réglementaire, les outils de base, les métadonnées, les études sur le développement du
pays et autres) ;
Publier les résultats des opérations statistiques relevant du programme minimal annuel ;
Publier l’Annuaire statistique du Burundi ;
Assurer une couverture aussi large que possible de la diffusion statistique, en procédant
par affichages et en utilisant tous les supports médiatiques ;
59
Actions stratégiques à considérer comme des stratégies opérationnelles, pour le
développement des statistiques administratives:
Prendre des dispositions réglementaires pour édifier le statut administratif des services
dits sectoriels de statistiques du SSN, afin que leur mission soit claire au sein des
départements ministériels qui les utilisent.
Si leur statut n’est pas celui d’une direction, dans l’organigramme du Ministère, il est
demandé de les mettre au niveau d’un Service Central des Statistiques du Ministère;
La mise en place du service central devrait observer l’effectif minimum réparti comme
suit : (i) un cadre supérieur de statistique (ingénieur ou démographe); (ii) un adjoint
technique de la statistique ou équivalent; (iii) un informaticien pour gérer le système
d’information du Ministère; (iv) deux assistants pour assurer les travaux des affaires
administratives et comptables; (v) deux ou plus agents de collecte et de saisie des
données primaires à traiter par le service central de statistiques du ministère;
Les cadres supérieurs non statisticiens, chefs de service central de statistiques par
défaut, ou affectés au service, doivent avoir un profil pouvant convenir au poste de
statisticien moyennant certification d’avoir eu une formation même rapide en
statistique;
Doter le service central de statistiques du Ministère, de ligne budgétaire de crédit de
fonctionnement, et le cas échéant d’investissement pour l’équipement de matériels
informatiques et logiciels adaptés, de logistique et de transport;
Le service central de statistique ne doit pas être considéré comme une structure
locataire, mais un organe de l’organisation ministérielle qui doit jouir des droits et
avantages octroyés à l’ensemble du Personnel en termes de gestion des carrières, d’où
son intégration dans la vie du Ministère : destinataire des notes de service, d’information
générale au Personnel, soumis au Règlement Général du Personnel, adhérant à la
Mutuelle du Personnel, ayant des droits et obligations dans l’exercice des fonctions
assumées aux différents postes de travail, assujetti au Statut Général de la Fonction
Publique, bénéficiaire de tout plan de formation initié ou consenti par le Ministère;
Le Personnel du service central de statistiques du ministère jouit de droit à un régime
d’indemnité spécial pour statisticiens et démographes ou tout autre cadre du service
ayant bénéficié d’un perfectionnement pertinent dans ces domaines, ainsi que de droit à
indemnités prévues au titre de motivation du Personnel du ministère.
Saisir les autorités concernées pour la nécessité d’informatiser la gestion des domaines
suivants afin de pouvoir collecter des sous-produits statistiques: (i) créer et en informatiser
l’exploitation statistique des cartes sanitaires (Ministère de la santé Publique); (ii) les
passeports, la délivrance des visas aux étrangers, les flux migratoires à l’aéroport
international, l’identité judiciaire, la recherche criminelle, l’Interpol, les permis de conduire.
L’axe stratégique B fait donc état d’un plan de développement fondamental de la statistique subdivisé
dans les stratégies suivantes:
En guise de résumé, pour cet Axe fondamental , le tableau n°12 retrace les Axes Stratégiques et les
Stratégies Opérationnelles ci-après :
60
Tableau n°10 : Axes stratégiques et stratégies opérationnelles de l’axe B
Axes Stratégiques Stratégies opérationnelles
B1- Promouvoir la production de données B11: Développer les sources de données
statistiques des Services de statistiques statistiques des administrations publiques du
Sectoriels Burundi
B12: Sécuriser la fiabilité, la qualité et la régularité
des données statistiques issues des sources
administratives
B13 : Mettre en œuvre un programme d’activités
annuel concerté avec l’ISTEEBU, dans le
cadre de la coordination des opérations
statistiques.
B2 – Gérer la coordination statistique au B21: Systématiser le cadrage de toute opération
niveau national statistique aux besoins des utilisateurs
B22 : Programmer l'élaboration des agrégats
socioéconomiques,
B23 : Programmer la réalisation des opérations
statistiques lourdes,
B24 : Programmer les enquêtes statistiques
prioritaires
B3 – Assurer la fiabilité, la qualité et la B31: Adopter les méthodologies des opérations
régularité de la production de données statistiques
statistiques B32: Etablir la liste des outils de base statistiques
et en prévoir la formation à l’alignement
d’application
B33: Moderniser le système d'exploitation
informatique des données statistiques
B4 – Promouvoir l’utilisation et la diffusion B41: Développer l'application statistique à travers
des données statistiques la promotion des analyses statistiques
B42: Développer les publications statistiques
B43: Diffuser régulièrement les données
statistiques
B44: Adopter la promotion de l'archivage de toutes
les données statistiques du SSN
L’action stratégique dont il est question s’attaque au défi de la décentralisation des activités
statistiques du SSN au Burundi en instaurant les activités statistiques dans les administrations
décentralisées et locales. A partir de l’axe stratégique qui vient d’être annoncé, les objectifs
stratégiques qui permettront de cheminer vers l’atteinte de l’objectif global sont les suivantes:
61
Deuxièmement, il faut instaurer un protocole d’accord avec les administrations décentralisées pour
leur participation à la réalisation d’un programme régional ou national de collecte de données
statistiques.
Ainsi donc, l’axe stratégique C oriente le choix d’un système statistique décentralisé, selon les objectifs
stratégiques suivants:
L’axe C n’a retenu que des stratégies de développement du système décentralisé, étant donné que
toutes les préparations et tous les investissements sont faits d’une manière générale pour les
structures opérationnelles sans oublier les provinces et les communes qui sont appelées à combler le
vide statistique qui n’a été constaté qu’au moment où la Nation a pris la décision d’outiller ses prises
de décision en matières de développement. La désagrégation selon la province et le genre n’a jamais
été faite correctement dans le système national de collecte de données statistiques. Aucune des
enquêtes statistiques menées au Burundi n’est en effet basée sur des structures complètes alors
qu’une désagrégation est conçue avec un taux de sondage assez élevé par rapport à ceux des autres
enquêtes visant des estimations au niveau national.
Finalement, dans le cadre de ce troisième axe fondamental, le tableau n°13 retrace les axes
Stratégiques et les Stratégies Opérationnelles ci-après:
62
3.2. Le plan d’actions.
Les plans d’actions se veulent être globaux; ils ne tiennent pas compte de chaque structure sectorielle
mais, les interventions sont fixées à l’intérieur de chaque objectif opérationnel du programme.
Cependant, la nécessité d’insuffler une dynamique de relance à tout le SSN exige que certaines actions
transversales touchent toutes les composantes du système.
A cette étape, pour chacun des objectifs spécifiques fixés, il s’agit de déterminer les activités
correspondant aux résultats attendus. Le tableau n°14 détaille les différentes opérations envisagées
dans chaque Axe Stratégique opérationnel.
63
Tableau n°12 : Axe stratégique, stratégies opérationnelles et opérations pour tous les axes
CODE AXE STRATEGIQUE, STRATEGIE, STRATEGIE OPERARTIONNELLE ET PRODUIT
Axe A Garantir la gouvernance du SSN
Produit A121 Mettre en place et organiser les structures opérationnelles de mise en œuvre du
Plan d'actions de la SNDS
Produit A123 Améliorer les capacités logistiques et matérielles de l’ISTEEBU et des Services de
Statistiques Sectoriels
Produit A131 Organiser et mettre en place, le dispositif de mise en œuvre du Plan d'action de
la SNDS
Produit A132 Assurer la coordination complète des structures du SSN et de leurs programmes
d'activités statistiques
Produit A211 Assurer la mise en œuvre d’un plan de formation de cadres supérieurs et moyens
de la Statistique et de la démographie, dans les Ecoles, Instituts ou centres de
formation régionaux communautaires, et Universités du Burundi
Produit A212 Intégrer la Statistique dans le programme d’Enseignement du Second cycle du
Secondaire
Produit A213 Garantir l’octroi des bourses d’études aux élèves admis au concours d’entrée
dans les Institutions communautaires de formation ou dans les Universités du
Burundi, pour une formation d’Ingénieurs, Démographes ou Adjoints Techniques
de la Statistique
Produit A214 Réglementer le recrutement et l’engagement des boursiers de la Statistique, à
64
CODE AXE STRATEGIQUE, STRATEGIE, STRATEGIE OPERARTIONNELLE ET PRODUIT
servir au SSN du Burundi, dès la fin de leur formation
Produit A215 Mettre en place un dispositif réglementaire pour gérer les carrières des Cadres
et agents de l’ISTEEBU et des Services de Statistiques Sectoriels, pour les motiver
et renforcer leurs compétences professionnelles de façon continue
Produit A221 Intégrer dans la Loi Budgétaire le financement des activités statistiques
courantes du SSN
Produit A222 Mettre en œuvre, le Plan d'actions de la SNDS, à travers le Cadre de Partenariat
international efficace
Produit B111 Adopter la création d’un Service Central de Statistiques par Ministère
Produit B112 Adopter une structure standard pour rehausser le niveau professionnel des
Services Centraux de Statistiques des Ministères
Produit B113 Recruter des cadres statisticiens, démographes et informaticiens compétents
pour compléter les compétences professionnelles des Services Centraux de
Statistiques
Produit B114 Doter les Services Centraux de Statistiques des Ministères d’une ligne
budgétaire autonome couvrant le fonctionnement et les activités statistiques
Produit B115 Renforcer les Capacités logistiques et de communication des Services Centraux
de Statistiques des Ministères
Produit B121 Elaborer les métadonnées ou adapter les Référentiels méthodologiques existants
dans le secteur concerné au contexte burundais, ainsi que les manuels de
procédures et d’exécution des travaux de collecte et de traitement des données
Produit B122 Mettre en banque toutes les données statistiques de chaque source
administrative
Produit B123 Informer et former le Personnel des Services Centraux et Décentralisés de
Statistiques, aux rudiments de chacune des applications statistiques pour
intensifier le professionnalisme.
65
CODE AXE STRATEGIQUE, STRATEGIE, STRATEGIE OPERARTIONNELLE ET PRODUIT
Stratégie Mettre en œuvre un Programme d’activités annuel concerté avec l’ISTEEBU,
Opérationnelle dans le cadre de la coordination des opérations statistiques.
B13
Produit B231 Identifier les Etablissements exerçant des activités économiques ou sociales,
avec ou sans but lucratif en territoire burundais
Produit B232 Réaliser le Recensement National Agricole
Produit B233 Réaliser l'Enquête Permanente auprès des Ménages
Produit B234 Etudier la rationalisation des coûts des Enquêtes statistiques au Burundi
66
CODE AXE STRATEGIQUE, STRATEGIE, STRATEGIE OPERARTIONNELLE ET PRODUIT
Produit B244 Adopter un plan de formation à la publication et à la diffusion de données
statistiques
Produit B311 Organiser la concertation pour détecter les incohérences dans les données
statistiques existantes
Produit B312 Elaborer les méthodologies et manuels de procédures et d'exécution des
opérations statistiques
Produit B331 Adopter un schéma directeur efficace pour moderniser le système d'exploitation
informatique du SSN
Produit B332 Adopter l'harmonisation du parc informatique du SSN
Produit B333 Adopter l'harmonisation des logiciels d'exploitation informatique utilisés dans les
Services de Statistiques
Produit B411 Mettre en œuvre un plan annuel d’analyses thématiques issues des données
statistiques actualisées
Produit B412 Coordonner la mise en œuvre d’un plan d’analyses thématiques des sous-
produits statistiques sectoriels
67
CODE AXE STRATEGIQUE, STRATEGIE, STRATEGIE OPERARTIONNELLE ET PRODUIT
Stratégie Développer les Publications statistiques
Opérationnelle
B42
Produit B431 Appliquer les Règles du SGDD dans tous les services opérationnels du SSN
Produit B432 Etudier l’application de toutes les formes de diffusion de données statistiques
Produit B441 Assurer la mise à jour des Archives de toutes les sources de données statistiques,
au niveau des Systèmes d’Information centralisés des Ministères et des
Produit B442 Provinces
Produit C111 Adopter l'intégration de toutes les Communes dans le système décentralisé de
production de données statistiques au niveau de la Province
Produit C112 Coordonner les activités statistiques des communes dans le cadre du programme
de Développement statistique provincial
Produit C211 Restaurer la fonctionnalité des Bulletins statistiques d’Etat Civil dans toutes les
Communes et en planifier leur informatisation
Produit C212 Adopter l’instauration d’autres Registres pour compléter les sources de données
statistiques décentralisées
68
CODE AXE STRATEGIQUE, STRATEGIE, STRATEGIE OPERARTIONNELLE ET PRODUIT
Produit C221 Sécuriser la fiabilité, la qualité et la régularité des données statistiques du
Système décentralisé
Produit C222 Assurer la disponibilité des supports de la Collecte de données démographiques
Produit C223 Coordonner l'organisation des autres opportunités de développement des
sources de données statistiques au sein du Système décentralisé.
Le cadre logique constitue le document de référence pour la programmation des activités du SSN du
Burundi pour la période 2010-2014. Il s’agit d’un « tableau synoptique » faisant la synthèse des
principales activités prévues et qui fait ressortir les indicateurs objectivement vérifiables, les sources et
les moyens de vérification pour un bon suivi de la mise en œuvre de la SNDS du Burundi.
Le Cadre Logique doit garder un caractère très flexible dans la mesure où les activités sont
programmées annuellement et de façon glissante pour qu’une activité programmée au cours d’une
année et qui n’a pas pu être exécutée à cette période puisse être reprogrammée l’année suivante.
Des plans d’actions annuels précisent les activités programmées pour chaque année en cours en
tenant compte de l’avancement de la préparation technique de l’activité ou du projet, de la
disponibilité des moyens techniques et humains et de l’assurance que l’activité sera réalisée de
manière optimale.
La mise en œuvre des axes stratégiques et des objectifs stratégiques se fait à travers des lignes
d’actions déclinées en activités. Le plan d’actions décline l’ensemble des activités et leurs coûts par axe
stratégique, objectif stratégique et ligne d’actions.
Il est nécessaire de standardiser les canevas des Plans d’Actions. Pour chaque activité retenue, le Plan
d’Actions doit indiquer le Produit Attendu, les Moyens humains nécessaires pour sa réalisation,
l’évaluation du Coût de réalisation et la ou les Sources de financement.
69
CHAPITRE 4 : MISE EN ŒUVRE.
La mise en œuvre occupe une place de choix dans la réussite du processus SNDS. Les principes
directeurs, le dispositif institutionnel et les rôles de chaque acteur sont définis dans ce chapitre. Le
programme des activités regroupe surtout les textes à mettre en place pour réorganiser et restructurer
le SSN et ses composantes, les projets d’enquêtes et de recensements, et les activités de renforcement
des capacités aussi bien humaines que matérielles.
La mise en œuvre de la SNDS sera régie par un certain nombre de principes sur lesquels reposent les
conditions de réussite de la stratégie. Ces principes directeurs, mis en exergue à l’Encadré 2, sont la
flexibilité, la transparence, la subsidiarité, l’équité et la codécision.
Principe de transparence: un rapport d’activités sera élaboré par le CTIS chaque année et soumis
au CNIS pour validation avant de le publier.
Principe de la subsidiarité: les activités du programme sont réalisées au niveau le plus optimal et
l’organe central assure la coordination des activités.
Principe de l’équité: la dimension genre et régionale sera prise en compte dans tout le processus
de mise en œuvre.
Principe de la codécision: les décisions sur le contenu des programmes statistiques, qu’ils soient
pluriannuels ou annuels, ne peuvent être prises que par un conseil représentatif des partie
prenantes en l’occurrence le CTIS.
La mise en œuvre de la SNDS sera assurée par un dispositif Institutionnel de pilotage comprenant :
70
Œuvre de la SNDS et en faire rapport régulier à qui de droit. Ces rapports doivent inclure les
aspects techniques et financiers.
Le cadre de suivi-évaluation est l’instrument qui permet d’apprécier les performances du plan de mise
en œuvre de la SNDS. Il y a ainsi, la méthodologie d’élaboration de ce cadre et la matrice des résultats
attendus du plan stratégique du développement du SSN, accompagnées de la matrice des indicateurs
qui constituent l’instrument du suivi à faire.
Suivre et évaluer est le quatrième et dernier processus du processus général PPBSE, et qui utilise
l’approche Gestion Axée sur les Résultats (G.A.R), c'est-à-dire, engager le processus à partir des
résultats attendus. Deux fonctions sont engagées dans ce processus : celle du suivi et celle de
l’évaluation. Si la première consiste à apprécier l’aboutissement des plans élémentaires des stratégies
opérationnelles, aux résultats attendus correspondants, la seconde analyse le niveau de performance
des effets directs ou indirects de tels résultats afin de corriger éventuellement ces derniers, c'est-à-
dire d’ajuster le cas échéant les lignes d’actions qui sont concernées par les ajustements nécessaires.
4.2.1. Méthodologie.
Les fonctions « Suivi-Evaluation », unies par un trait, s’appliquent dans un même champ qui est le
management stratégique du développement, lequel procède du suivi-évaluation de toutes les
étapes qui attendent : (i) les résultats opérationnels (cibles des activités) ; (ii) les produits des lignes
d’actions ; (iii) les effets des stratégies opérationnelles.
Les objectifs fondamentaux font en général, l’objet d’utilisation d’un modèle d’évaluation économique
ou économétrique parfois compliquée, en raison de la complexité des actions stratégiques-mêmes.
L’essentiel et le plus important serait fait ou accompli, si on arrivait à assurer le suivi des résultats
opérationnels, pour apprécier l’évaluation des performances des différentes lignes d’actions basées sur
les stratégies qui ont été définies comme voies et moyens de programmer l’atteinte des différents
résultats attendus opérationnels. D’où le cadre et le mécanisme du processus « Suivre et évaluer ».
Les organes chargés du suivi-évaluation se préoccuperont en priorité de la prise en compte des aspects
techniques d’évaluation de la Mise en œuvre de la SNDS qui suivent:
les objectifs doivent être clairement définis, mais sans déborder leur définition respective
déclinée dans la SNDS ;
les indicateurs des résultats attendus sont adaptés aux différents objectifs pour permettre d’en
mesurer le niveau d’atteinte ;
les voies et moyens mis en place aident à orienter les actions d’ajustement proposées vers des
résultats vérifiables ;
la cohérence des actions avec les conditions de mise en œuvre sont prises en compte, ce qui
justifie la présence dans le cadre logique, d’une colonne « observations » dans laquelle, est
énoncée éventuellement l’existence de risque ou hypothèse tels que ceux-ci ont été signalés
dans les « Forces, Faiblesses, Opportunités, Risques » du chapitre traitant du diagnostic du
SSN;
les activités retenues dans les lignes d’actions sont pertinentes pour les stratégies
opérationnelles choisies ;
la volonté politique affirmée pour mettre en œuvre le cadre juridique, institutionnel et
organisationnel;
71
la coordination entre les entités prenantes, intervenants et acteurs est réelle ;
les structures et mécanismes sont bien appropriés.
la pertinence et l’articulation des différents axes de la SNDS et des différents résultats attendus
au niveau des stratégies opérationnelles (effets) et des lignes d’actions (produits ou extrants).
La pertinence est mise en relief en analysant les résultats par rapport à « la vision de la SNDS »,
dans le processus de développement du SSN car tel est l’objectif ultime à atteindre à l’horizon
2014 ;
l’ordonnancement logique de chaque axe stratégique, des « produits » qui permettent
l’atteinte des effets, lesquels permettent la réalisation de l’ « objectif stratégique »
correspondant à cet axe ;
il y a Incohérence si le cheminement est ordonnancé dans le sens inverse de « produit vers
effet » car les effets doivent monter vers l’objectif stratégique. La hiérarchisation des résultats
attendus dans le Plan stratégique », étant ainsi faite, retenir le chemin pertinent qui favorise la
réalisation d’un résultat de rang supérieur, par celle du résultat de niveau inférieur. Si une
telle logique est vérifiée, on a le « bon chemin ». En agrégeant tous les chemins de chaque axe
stratégique, et si tous les chemins sont bons, on aura vérifié la pertinence et l’articulation des
axes pour réaliser la « Vision de la SNDS ».
La méthode ainsi préconisée, permet entre autres événements de : (i) éviter les redondances;
(ii) améliorer la cohérence éventuellement ; (iii) mieux structurer les « Produits et Effets » ;
(iv) conforter l’articulation des différents « Axes stratégiques » à l’atteinte du résultat ultime de la
SNDS.
Il est prévu de mettre en place le dispositif du suivi-évaluation, de la mise en œuvre du plan d’actions,
mais qui ne serait efficace qu’en associant les entités responsables de la mise en œuvre des différents
programmes d’activités acteurs de la réalisation des différents produits ou « extrants » définis dans la
G.A.R. Ce sont ces acteurs qui peuvent en connaissance de cause, déterminer et gérer les indicateurs
les plus appropriés (SMART) nécessaires au processus « Suivre et Evaluer ». De même, la participation
est plus élargie avec l’association des communes d’où on a défini la désagrégation des données
statistiques selon la province.
La constitution d’une base de données statistique sur les méthodologies, les questionnaires des
opérations statistiques, des manuels de procédures et d’exécution formant un guide d’instruction pour
les collecteurs de ces données, nécessitent absolument une évaluation. Ainsi, le mécanisme de
« suivie-évaluation », est finalement, un arsenal de procédures thématiques à assurer:
72
cadre des applications d’alignement aux procédures exigées dans les accords officiels, tant
nationaux que régionaux et internationaux ;
la fluidité de la diffusion de ces données statistiques, entre producteurs et décideurs et
partenaires au développement du Burundi, vers les concepteurs et gestionnaires de projets,
ainsi que les acteurs du « suivi-évaluation » ;
la fiabilité et la disponibilité à temps de ces données statistiques, puis la facilité d’accès
accompagnée d’un calendrier raisonnable de transmission ;
la représentativité des données statistiques pour avoir une bonne qualité de l’information
élaborée ;
la disponibilité d’éléments d’information sur les variables pour lesquelles des actions doivent
être engagées, le niveau d’atteinte des différents objectifs du Plan d’actions ;
l’adaptation des rapports d’exécution du Programme, pour informer les décideurs et
utilisateurs qui demandent une présentation analytique et synthétique de ces rapports.
Aussi, est-il édifié une base de données pour la mise en œuvre du plan d’actions de la SNDS-Burundi.
Les outils du processus « suivi-évaluation » sont constitués par deux matrices articulées qui au niveau
de la planification, qui, au niveau de la programmation de la mise en œuvre du plan d’actions. Il s’agit
de:
Axe Effet Produits Indicateurs 2010 2011 2012 2013 2014 Sources Responsables
Le suivi de la SNDS du Burundi se fera donc à base d’indicateurs retenus par le CTIS dont le format de
présentation est suggéré dans les paragraphes précédents. Chaque année, le CTIS préparera les plans
d’actions qui seront soumis au CNIS pour être approuvés et adoptés conformément à la Loi statistique
du Burundi. Au niveau sectoriel, les structures membres du CTIS assureront elles-mêmes le suivi dans
les limites de ce que leur autorise la loi. A cet effet, chacune de ces structures devra disposer de plans
d’action trimestriel et annuel de ses activités statistiques issues de la SNDS. Elle devra ainsi faire
rapport sur l’état d’avancement des activités et des blocages effectifs ou potentiels. Au niveau
provincial, ce sont les CPTIS qui vont suivre et préparer les rapports d’exécution des activités prévues
dans le programme trimestriel et annuel au niveau provincial. A son tour, le CTIS doit préparer chaque
année, sur la période 2010-2014, un rapport d’exécution et un état d’avancement de la mise en œuvre
de la SNDS à soumettre au CNIS pour approbation. La mise en route de la SNDS devra être l’occasion
de renforcer le partenariat entre le SSN du Burundi, les PTF et les organisations sous-régionales. Ce
partenariat doit intégrer aussi bien les volets d’harmonisation des méthodologies, de traitement et
d’analyse des données, de partage d’expérience et d’expertise que celui de la recherche des
financements.
73
4.3. Financement de la mise en œuvre de la SNDS
Le financement de la mise en œuvre de la SNDS va exiger des moyens conséquents. C’est la raison pour
laquelle tous les acteurs de la production des indicateurs d’évaluation des progrès accomplis dans le
développement socio-économique, aussi bien nationaux qu’internationaux, sont interpellés.
Le coût total de la mise en œuvre de la SNDS pour la période 2010-2014 est estimé à « Cinquante huit
milliards quatre cent trente trois millions cent cinquante sept milles (58.433.157.000 FBu) », soit
environ « Quarante huit millions six cent quatre vingt quinze milles dollars américains (48 699 000
$US) ». Ce montant élevé est en grande partie due à la nécessité du renforcement des capacités du
SSN.
Tableau n°13: Répartition du financement de la mise en œuvre de la SNDS par axe stratégique et source
de financement.
Axe Stratégique/Objectif Coût Coût total en Source de financement en Total en %
opérationnel/Résultat total en milliers de FBu USD
attendu/ Activité milliers Etat A mobiliser
de USD auprès des
PTF
Axe A : 12 792 15 350 265 7.261 5.531 26,3
Axe B : 35 664 42 792 771 5.282 30.382 73,2
Axe C : 243 290 121 0 243 0,5
Budget SNDS 48 699 58 433 157 12.543 36.156 100,0
Le financement de la mise en œuvre de la SNDS sera en grande partie (73,2%) orienté vers le
développement du système de production statistique, l’amélioration de la qualité des données et leur
régularité. La Gouvernance du SSN va nécessiter environ 26,3% de tout le financement pour améliorer
le Cadre Légal et Institutionnel et assurer la pérennité des ressources du SSN. Enfin, 0,5% du
financement sera consacré au développement de la production des statistiques au niveau décentralisé
pour assurer la désagrégation des données par province et genre.
Les détails des coûts par axe sont présentés dans les tableaux n°15, 16 et 17 respectivement pour les
axes A, B et C.
74
Tableau n° 14 : COÛT DE L’AXE STRATEGIQUE A
AXE STRATEGIQUE/STRATEGIE (OBJECTIF Coût Total Coût Total Source de
OPERATIONNEL)/STRATEGIE OPERATIONNELLE (Milliers (Milliers financement
(RESULTAT ATTENDU)/PRODUIT/ACTIVITE USD) Fbu) (Milliers USD)
Etat A
mobiliser
AXE A : Garantir la Gouvernance du SSN 15.360.265
75
AXE STRATEGIQUE/STRATEGIE (OBJECTIF Coût Total Coût Total Source de
OPERATIONNEL)/STRATEGIE OPERATIONNELLE (Milliers (Milliers financement
(RESULTAT ATTENDU)/PRODUIT/ACTIVITE USD) Fbu) (Milliers USD)
Etat A
mobiliser
concours d'entrée aux Instituts de formation
d'Ingénieurs statisticiens et démographes, ou à
l'Université du Burundi pour les Adjoints techniques,
garanti
Produit attendu A214 : Recrutement et Engagement 0
des boursiers pour la formation d'Ingénieurs ou
d'Adjoints techniques, de la Statistique ou de la
démographie, réglementés
Produit attendu A215 : Dispositif réglementaire mis en 339 407.230 339 0
place pour gérer les carrières des Cadres et agents de
l’ISTEEBU et des Services de Statistiques Sectoriels,
pour les motiver et renforcer leurs compétences
professionnelles de façon continue
Stratégie opérationnelle A22 : Assurer les Ressources
financières nécessaires du Système Statistique
National
Produit attendu A221 : Financement des activités 958 1.150.000 958 0
courantes du SSN intégré dans la loi budgétaire
Produit attendu A222 : Plan d'Action de la SNDS mis 16 19.500 16 0
en œuvre à travers le Cadre de Partenariat
International efficace
Sous-Total pour l’Axe Stratégique A 12.792 15.350.265 7.261 5.531
76
AXE STRATEGIQUE/STRATEGIE (OBJECTIF Coût Total Coût Total Source de financement
STRATEGIQUE)/STRATEGIE OPERATIONNELLE (RESULTAT (Milliers (Milliers (Milliers USD)
ATTENDU)/PRODUIT/ACTIVITE USD) Fbu)
Etat A
mobiliser
pour compléter les compétences professionnelles de
Services centraux de Statistiques des Ministères
Produit attendu B114 : Services Centraux de Statistiques 5.282 6.338.000 5.282 0
des Ministères, dotés d'une ligne budgétaire autonome,
couvrant le fonctionnement et les activités statistiques
Produit attendu B115 : Capacités logistiques et de 1.458 1.749.800 0 1.458
communication des SCSM, renforcées
Stratégie Opérationnelle B12 : Sécuriser la fiabilité, la
qualité et la régularité des données statistiques issues
des sources administratives
Produit attendu B121 : Métadonnées élaborées ou 17 20.200 0 17
Référentiels méthodologiques adaptés au contexte
burundais, ainsi que les MPE
Produit attendu B122 : Toutes les données statistiques 250 300.000 0 250
de chaque source administrative, mises en banque
Produit attendu B123 : Personnels des Services Centraux 250 300.000 0 250
et Décentralisés de Statistiques, informés et formés sur
les rudiments de chacune des applications statistiques
pour intensifier le professionnalisme.
Stratégie Opérationnelle B13 : Mettre en œuvre un
Programme d’activités annuel concerté avec l’ISTEEBU,
dans le cadre de la coordination des opérations
statistiques.
Produit attendu B131 : Régularité de la production de 0 0 0 0
données statistiques, et organisation de travail adaptée,
accompagnée d’un mécanisme de suivi-évaluation des
activités par agent pour en mesurer la performance par
section et agent, pérennisées
Produit attendu B132 : Déconcentrer les Services 3 3.900 0 3
Centraux de Statistiques des Ministères pour compléter la
couverture régionale des données statistiques
Produit attendu B132 : Programme d’applications
statistiques assuré, dès que la couverture statistique des
données de base est suffisante
Produit attendu B133 : Etablissement du Rapport 17 20.000 0 17
d’activités annuel comportant un Tableau de bord et des
indicateurs de suivi par exercice annuel, adopté
Objectif Stratégique B2 : Gérer la Coordination
statistique au niveau National
Stratégie Opérationnelle B21 : Systématiser le Cadrage
de toute opération statistique aux besoins des
utilisateurs
Produit attendu B211 : Référentiel de besoins d'agrégats 42 50.000 0 42
et d'indicateurs de suivi et autres besoins de données
statistiques, élaboré
Produit attendu B212 : Pertinence des nouvelles 4 5.000 0 4
77
AXE STRATEGIQUE/STRATEGIE (OBJECTIF Coût Total Coût Total Source de financement
STRATEGIQUE)/STRATEGIE OPERATIONNELLE (RESULTAT (Milliers (Milliers (Milliers USD)
ATTENDU)/PRODUIT/ACTIVITE USD) Fbu)
Etat A
mobiliser
opérations statistiques, analysée
Stratégie Opérationnelle B22 : Programmer l'élaboration
des agrégats socioéconomiques,
Produit attendu B221 : Les agrégats macroéconomiques 21 25.000 0 21
élaborés
Produit attendu B222 : Les autres indicateurs 10 12.500 0 10
socioéconomiques, élaborés
Stratégie Opérationnelle B23 : Programmer la
réalisation des opérations statistiques lourdes,
Produit attendu B231 : Etablissements exerçant des 447 536.171 0 447
activités économiques ou sociales, avec ou sans but
lucratif en territoire burundais, recensés et identifiés
Produit attendu B232 : Recensement National Agricole 3.342 4.010.100 0 3.342
du Burundi, réalisé
Produit attendu B233 : Enquête Permanente de base, 1.696 2.035.100 0 1.696
auprès des Ménages, suivie d'un relevé des prix de détail
à la consommation familiale dans les localités d'enquête,
réalisée
Produit attendu B234 : Enquête de structure des 250 300.000 0 250
Entreprises et Etablissements, réalisée
Stratégie Opérationnelle B24 : Programmer les Enquêtes
statistiques prioritaires
Produit attendu B241 : Programme d'opérations de 21.138 25.365.000 0 21.138
collecte statistique prioritaires, établi et visé par le CNIS
Produit attendu B242 : Plan de formation au traitement 17 20.200 0 17
des données statistiques adopté
Produit attendu B243: Plan de perfectionnement à 8 10.100 0 8
l'Analyse statistique, adopté
Produit attendu B244: Services Centraux de Statistiques 8 10.100 0 8
des Ministères, mis à niveau sur les règles et procédures
de traitement des données statistiques
Objectif Stratégique B3: Assurer la fiabilité, la qualité et
la régularité de la production de données statistiques
Stratégie Opérationnelle B31: Adopter les
méthodologies des opérations statistiques
Produit attendu B311: Concertation pour détecter les 8 10.500 0 9
incohérences dans les données statistiques existantes,
organisée
Produit attendu B312: Notes méthodologiques des 42 50.000 0 42
Opérations statistiques, accompagnées de leur Manuel
de Procédures et d'Exécution (MPE) respectif, élaborées
Stratégie Opérationnelle B32 : Etablir la liste des outils
de base statistiques et en prévoir la formation à
l’alignement d’application
Produit attendu B321 : Nomenclatures de classification 17 20.000 0 17
d'activités, de produits, de comptes, d'opérations
78
AXE STRATEGIQUE/STRATEGIE (OBJECTIF Coût Total Coût Total Source de financement
STRATEGIQUE)/STRATEGIE OPERATIONNELLE (RESULTAT (Milliers (Milliers (Milliers USD)
ATTENDU)/PRODUIT/ACTIVITE USD) Fbu)
Etat A
mobiliser
comptables, de zones pays du monde, à usage statistique,
élaborées
Produit attendu B322 : Outils de base de références 9 10.400 0 9
régionale et internationale adaptés au contexte
burundais
Produit attendu B323 : Un plan de formation à 21 25.100 0 21
l'alignement d'application des directives contenues dans
les différents référentiels régionaux et internationaux du
Cadre statistique mis en place
Stratégie Opérationnelle B33 : Moderniser le système
d'exploitation informatique des données statistiques
Produit attendu B331 : Schéma directeur pour 10 11.500 0 10
moderniser le système d'exploitation informatique du
SSN, adopté
Produit attendu B332 : Harmonisation du parc 867 1.040.000 0 867
informatique du SSN, adoptée
Produit attendu B333 : Harmonisation des logiciels 326 391.600 0 326
adaptés aux besoins du système d'exploitation
informatique de la Statistique au Burundi, adoptée
Objectif Stratégique B4 ; Promouvoir l’utilisation et la
diffusion de données statistiques
Stratégie Opérationnelle B41 : Développer l'application
statistique à travers la promotion des Analyses
statistiques
Produit attendu B411 : Plan annuel d’analyses 14 16.800 0 14
thématiques issues des données statistiques actualisées,
mis en œuvre
Produit attendu B412 : Plan d’analyses thématiques des 31.200 0 26
sous-produits statistiques sectoriels, mis en œuvre(4 par
an avant 2012, 6 à partir de 2012)
Stratégie Opérationnelle B42: Développer les
Publications statistiques
Produit attendu B421 : Etablissement d’une liste 7 7.920 0 7
prévisible de publications périodiques, adopté
Produit attendu B422 : Obligation de publier 35 41.580 0 35
régulièrement des Analyses thématiques
Stratégie Opérationnelle B43: Développer les
Publications statistiques
Produit attendu B431 : Règles du SGDD appliquées dans
tous les services opérationnels du SSN
Produit attendu B432 : Application de toutes les formes
de diffusion de données statistiques(électronique, CD-
Rom, document physique, présentation publique), en
sauvegardant le secret statistique
Produit attendu B441 : Centralisation de l'Archivage des
données statistiques du SSN, indiquée à l'ISTEEBU ;
79
AXE STRATEGIQUE/STRATEGIE (OBJECTIF Coût Total Coût Total Source de financement
STRATEGIQUE)/STRATEGIE OPERATIONNELLE (RESULTAT (Milliers (Milliers (Milliers USD)
ATTENDU)/PRODUIT/ACTIVITE USD) Fbu)
Etat A
mobiliser
Produit attendu B442 : Mise à jour des Archives de
toutes les données statistiques, au niveau des Systèmes
d’Information des structures opérationnelles centrales et
décentralisées, assurée
Sous-Total du Coût de l’Axe B 35.664 42.792.771 5.282 30.382
80
AXE STRATEGIQUE/STRATEGIE (OBJECTIF Coût Total Coût Total Source de
OPERATIONNEL)/STRATEGIE OPERATIONNELLE (Milliers USD) (Milliers Fbu) financement
(RESULTAT ATTENDU)/PRODUIT/ACTIVITE (Milliers USD)
Etat A
mobiliser
Produit Attendu C222 : 93 111.775 0 93
Disponibilité des supports de collecte de données
démographiques et autres, assurée du Système
décentralisé
Produit Attendu C223 : Autres opportunités de 38 45.000 0 38
développement des sources de données
statistiques au sein du Système décentralisé.
Objectif Stratégique C3: Désagrégation des
données statistiques nationales selon la Province
et le Genre
Produit Attendu C 311 : 21 24.646 0 21
Payer les frais de transport des Consultants
internationaux ;
Payer les Prestation des Consultants pour 5 jours
ouvrables ;
Payer les frais de séjour à Bujumbura, pour 7 jours,
dans l'objectif de former des statisticiens et
démographes sur la désagrégation des données
nationales selon la région, la province et le Genre.
Sous-Total du Coût de l’Axe C 243 290.121 0 243
81
CHAPITRE 5 : CONDITIONS DE REUSSITE ET RISQUES.
La réussite de la mise en œuvre de la SNDS dépendra d’un certain nombre de facteurs dont :
Ce n’est qu’à ces conditions qu’une partie des financements généralement destinés au financement
des différents programmes du Gouvernement viendra financer la mise en œuvre de SNDS.
Les principaux risques à la mise en œuvre de la SNDS sont surtout liés à un certain nombre de facteurs:
Devant ces risques, il est indispensable d’améliorer le cadre légal et organisationnel du SSN tout en lui
dotant de toutes capacités nécessaires pour remplir ses nombreuses missions. C’est à ce prix que la
SNDS sera mise en œuvre. Sans le soutient du Gouvernement et des PTF, ce pari est d’office voué à
l’échec.
82
ANNEXES
83
Note pour la lecture des tableaux de l’annexe:
Le tableau n°1 « Plan d’action annuel priorisé de la SNDS» tient compte des priorités, dans le sens
d’antériorité relative des « opérations », dans le cas des « Enquêtes statistiques » telles que celles qui
permettent de disposer des données de base pour les différents échantillonnages. Le Plan d’action de
la SNDS a le même « Total »des coûts, que le plan d’action annuel priorisé, mais est présenté comme
un « Business Plan », élaboré à partir du Canevas du PTA qui montre les sources de financement et les
comptes d’imputation budgétaire et comptable.
Le tableau n°2 «Plan d’action pluriannuel de la SNDS » est constitué par les produits qui sont présents
de 2010 à 2014, donc la différence avec le Plan d’action annuel priorisé réside dans les « opérations »
réalisées sur une année ou une période déterminée qui ne figurent pas dans le Plan d’action
pluriannuel.
Le tableau n°3 «Cadre des Dépenses annuelles sur les cinq années de mise en œuvre de la SNDS » est
un plan d’action final de la SNDS. Il est préparé comme un outil de négociation de Partenariat en tant
qu’Etat Prévisionnel de Recettes et de Dépenses, puis, en tant que Cadre de Dépenses annuelles
requises pour la mise en œuvre du Programme de développement du SSN sur la période de cinq (5)
ans. La 1ère colonne est constituée des rubriques comptables des dépenses requises, comme « salaires
ou solde », dépenses de fonctionnement des services, immobilisations incorporelles, formation
opérations statistiques, immobilisations corporelles, etc... Les colonnes sont les cinq années 2010,
2011,2012,2013, et 2014 dont les chiffres sont respectivement ceux des dépenses budgétisées par
année, lesquelles sont considérées comme des crédits de paiement puisqu’elles sont supposées
« engagement autorisé » dès que la SNDS est approuvée.
84
ANNEXE I: Plan d'action annuel priorisé de la SNDS du Burundi (Unité: 1000 FBU)
86
RESULTATS INDICATEURS 2010 2011 2012 2013 2014
Capacités logistiques et de communication des SCSM, Matériels de bureau et équipement de
renforcées communication 349.960 349.960 349.960 349.960 349.960
Métadonnées et Manuels de procédures et
Métadonnées élaborées ou Référentiels méthodologiques
d'exécution de la collecte de données
adaptés au contexte burundais, ainsi que les MPE
statistiques des Administrations publiques 10.100 10.100
Toutes les données statistiques de chaque source Banque de données statistiques selon la
administrative, mises en banque source 150.000 150.000
Personnels des SCSM des Services Décentralisés de
Ministères, informés et formés sur les rudiments de chacune Professionnalisme induit au Personnel des
des applications statistiques pour intensifier le fonctions statistiques
professionnalisme. 150.000 150.000
Régularité de la production de données statistiques, et
organisation de travail adaptée, accompagnée d’un
Plans de Travail Annuel des SCSM (PTA)
mécanisme de suivi-évaluation des activités par agent pour
en mesurer la performance par section et agent, pérennisées 0 0 0 0 0
Programme d’applications statistiques assuré, dès que la Production accrue de données statistiques
couverture statistique des données de base est suffisante des SCSM 1.300 1.300 1.300
Etablissement du Rapport d’activités annuel comportant un Rapport d'activités annuel assorti de
Tableau de bord et des indicateurs de suivi par exercice Tableau de bord et d'indicateurs de suivi
annuel, adopté opérationnel 0 20.000 0 0 0
Coordination statistique au niveau national, gérée 10.419.771 7.443.900 5.118.500 4.698.600 4.698.500
Référentiel de besoins d'agrégats et d'indicateurs de suivi et Référentiel de besoins de données
autres besoins de données statistiques, élaboré statistiques priorisé 10.000 10.000 10.000 10.000 10.000
Rapport de coordination des activités
Pertinence des nouvelles opérations statistiques, analysée
statistiques 5.000
Les agrégats macroéconomiques élaborés Comptes Nationaux de base 2011 5.000 5.000 5.000 5.000 5.000
Indicateurs sociaux, environnementaux,
Les autres indicateurs socioéconomiques, élaborés
développement rural. 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500
Etablissements exerçant des activités économiques ou
Les Entreprises et leurs établissements mis
sociales, avec ou sans but lucratif en territoire burundais,
en Répertoire National
recensés et identifiés 156.171 95.000 95.000 95.000 95.000
Les exploitations agricoles et structures des
Le Recensement National Agricole du Burundi, réalisé
activités agricoles au Burundi 4.010.000 100
87
RESULTATS INDICATEURS 2010 2011 2012 2013 2014
Enquête Permanente de base, auprès des Ménages, suivie Données statistiques sur les activités, les
d'un relevé des prix de détail à la consommation familiale structures des dépenses, et autres
dans les localités d'enquête, réalisée conditions de vie des ménages nationaux 2.035.100
Enquête de structure des Entreprises et Etablissements,
Structure des comptes nationaux de base
réalisée 300.000
Programme d'opérations de collecte statistique prioritaires,
Programme annuel visé "bon à réaliser"
établi et visé par le CNIS 6.221.000 4.986.000 4.986.000 4.586.000 4.586.000
Un plan de formation au traitement des données statistiques Formation d'agents sur le traitement des
adopté données statistiques 10.100 10.100
Rapport d'évaluation de la formation à
Un plan de perfectionnement à l'Analyse statistique adopté
l'analyse 10.000 100
Un plan de formation à la publication et à la diffusion de Formation d'agents à la publication et à la
données statistiques adopté diffusion statistiques 100 10.000
Production de données statistiques fiables et de bonne
qualité, assurée 682.300 876.800 0 0 0
Concertation pour détecter les incohérences dans les Rapport de concertation technique sur les
données statistiques existantes, organisée Méthodologies 10.500
Notes méthodologiques des Opérations statistiques,
Note méthodologique et MPE des
accompagnées de leur Manuel de Procédures et d'Exécution
opérations lourdes
(MPE) respectif, élaborées 50.000
Nomenclatures de classification d'activités, de produits, de
Nomenclatures de classification à usage
comptes, d'opérations comptables, de zones pays du monde,
statistique
à usage statistique élaborées 15.000 5.000
Outils de base de références régionale et internationale Outils de base de références régionale et
adaptés au contexte burundais internationale 10.400
Plan de formation à l'alignement d'application des directives
Plan de formation sur les directives du cadre
contenues dans les différents référentiels régionaux et
statistique
internationaux du Cadre statistique, mis en œuvre 25.100
Un schéma directeur pour moderniser le système
Schéma directeur informatique du SSN
d'exploitation informatique du SSN, adopté 11.500
Texte réglementaire sur l'harmonisation du
Harmonisation du parc informatique du SSN, adoptée
parc informatique de la Statistique 390.000 650.000
Harmonisation des logiciels adaptés aux besoins du système
Texte réglementaire portant harmonisation
d'exploitation informatique de la Statistique au Burundi,
des logiciels d'exploitation statistique
adoptée 169.800 221.800
88
RESULTATS INDICATEURS 2010 2011 2012 2013 2014
Utilisation et diffusion des données statistiques, promues 0 0 32.500 32.500 32.500
Plan annuel d’analyses thématiques issues des données
Plan annuel d'analyses thématiques
statistiques actualisées, mis en œuvre 5.600 5.600 5.600
Plan d’analyses thématiques des sous-produits statistiques
Analyses thématiques des statistiques
sectoriels, mis en œuvre(4 par an avant 2012, 6 à partir de
sectorielles
2012) 10.400 10.400 10.400
Etablissement d’une liste prévisible de publications Annonce publicitaire d'une liste de
périodiques, adopté Publications attendues 2.640 2.640 2.640
Obligation de publier régulièrement des Analyses Annonce publicitaire d'une liste de
thématiques Publications périodiques attendues 13.860 13.860 13.860
Règles du SGDD appliquées dans tous les services Changements constatés dans les modes de
opérationnels du SSN diffusion 0 0 0
Application de toutes les formes de diffusion de données
Toutes les formes de diffusion dans la
statistiques(électronique, CD-Rom, document physique,
vulgarisation de la Loi n°1/.17
présentation publique), en sauvegardant le secret statistique 0 0 0
Centralisation de l'Archivage des données statistiques du SSN, Archives de toutes les données statistiques
indiquée à l'ISTEEBU ; du SSN 0 0 0 0
Mise à jour des Archives de toutes les données statistiques, Archives mises à jour au niveau des
au niveau des Systèmes d’Information des structures Systèmes d'Information intégrés de toutes
opérationnelles centrales et décentralisées, assurée les structures opérationnelles du SSN
0 0 0 0
Système statistique décentralisé, développé 116.355 64.701 36.355 36.355 36.355
Décentralisation du CTIS par province (CPTIS), organisée 21.000 7.000 7.000 7.000 7.000
Intégration de toutes les Communes dans le système
Structure du système statistique
décentralisé de production de données statistiques au niveau
décentralisé
de la Province, adoptée 14.000
Activités statistiques des communes coordonnées dans le Programme de développement statistique
cadre du Programme de Développement statistique provincial 7.000 7.000 7.000 7.000 7.000
Couverture des données statistiques, développée
95.355 33.055 29.355 29.355 29.355
Système de production statistique démographique, organisé
Rapport de la concertation technique CPTIS-
au sein du Comité Provincial Technique de l'Information
ISTEEBU
Statistique et l'ISTEEBU 7.000 7.000 7.000 7.000 7.000
Instauration d’autres Registres pour compléter les sources de
Autres registres instaurés
données statistiques décentralisées 21.000
89
RESULTATS INDICATEURS 2010 2011 2012 2013 2014
Plan de formation sur la sécurisation de la
Fiabilité, qualité et régularité des données statistiques du
qualité, fiabilité et régularité de la
Système décentralisé, sécurisées
Production 0 3.700 0 0 0
Disponibilité des supports de Collecte de données Supports de collecte de données
démographiques et autres, assurée fonctionnels 22.355 22.355 22.355 22.355 22.355
Autres opportunités de développement des sources de Schéma d'organisation d'exploitation
données statistiques au sein du Système décentralisé. statistique de diverses catégories
45.000
Désagrégation des données statistiques nationales selon la
Province et le genre, développée 0 24.646 0 0 0
Méthodologie de désagrégation des données statistiques
Résultats de l'enquête pilote de simulation
nationales selon la Province et le Genre, à partir de l'une des
pour désagrégation des données nationales
enquêtes prioritaires qui en présentent l'opportunité,
selon la province et le genre
préconisée 24.646
L'opération statistique choisie est l'Enquête Permanente
auprès des Ménages (EPM), pour mémoire, cette Enquête Résultats de l'EPM disponibles
étant déjà prévue dans B2332
90
Annexe IV: Plan d'action pluriannuel de la SNDS du Burundi
91
Etablissements exerçant des activités économiques ou sociales, avec ou Les entreprises et leurs établissements
B231
sans but lucratif en territoire burundais, recensés et identifiés mis en répertoire national 95.000 95.000 95.000 95.000 95.000
Programme d'opérations de collecte statistique prioritaires, établi et visé Programme annuel visé "bon à
B241
par le CNIS réaliser" 6.221.000 4.986.000 4.986.000 4.586.000 4.586.000
Axe
Système statistique décentralisé, développé
stratégique C 36.355 36.355 36.355 36.355 36.355
Activités statistiques des communes coordonnées dans le cadre du Programme de développement
C112
programme de développement statistique statistique provincial 7.000 7.000 7.000 7.000 7.000
Système de production statistique démographique, organisé au sein du Rapport de la concertation technique
C211
Comité Provincial Technique de l'Information Statistique et l'ISTEEBU CPTIS-ISTEEBU
7.000 7.000 7.000 7.000 7.000
Disponibilité des supports de collecte de données démographiques et Supports de collecte de données
C222
autres, assurée fonctionnels 22.355 22.355 22.355 22.355 22.355
92
Annexe III: Etat prévisionnel des recettes et des dépenses de la SNDS du Burundi sur 5 ans (Unité: 1 000 FBU)
Codes Activités Comptes Etat PTF 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL
Axe A Garantir la Gouvernance du Système statistique National 1.758.383 6.588.350 2.465.783 7.631.833 1.750.883 1.750.883 1.750.883 15.350.265
Objectif
Cadre légal et institutionnel complété 962.880 6.588.350 1.670.280 6.855.830 974.880 974.880 974.880 11.450.750
A1
Produit
Textes organisant le SSN portés à la connaissance du Public 0 64.400 64.400 0 0 0 0 64.400
A112
Activité Organiser des Ateliers de vulgarisation de la Loi n° 1/17 et de Immob
40.000 40.000 40.000
A1121 ses textes d'application incorporelle
Activité Immob
Diffuser la Loi n°1/17 et ses Textes d'application: 24.400 24.400 24.400
A1122 incorporelle
Activité Immob
Construire la Maison de la Statistique 3.027.000 3.027.000 3.027.000
A1231 corporelle
Activité
Elargir l'espace vital des bureaux 0
A1232
Activité Immob
Acquérir des équipements mobiliers pour chacun des bureaux 18.050 18.050 18.050
A1233 corporelle
Activité Renforcer les équipements informatiques de bureau des Immob
611.000 611.000 611.000
A1234 SCSM corporelle
Activité Renforcer en équipements informatiques de bureau, Immob
142.900 142.900 142.900
A1235 l'ISTEEBU et les Provinces corporelle
Activité Equiper les Services Centraux de Statistiques des Ministères Immob
2.451.000 2.451.000 2.451.000
A1236 et de l'ISTEEBU d'une voiture de service et d'une motocyclette corporelle
93
Codes Activités Comptes Etat PTF 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL
Mettre en place le Système d'Information et la Banque des
Activité Immob
données statistiques au sein du SCSM, à l'ISTEEBU et dans les 242.000 242.000 242.000
A1237 corporelle
Provinces
Objectif
Pérennité des ressources du SSN assurée 795.503 0 795.503 776.003 776.003 776.003 776.003 3.899.515
A2
Mise en œuvre d’un plan de formation de cadres supérieurs
Produit et moyens de la Statistique et de la démographie, dans les
333.057 0 333.057 333.057 333.057 333.057 333.057 1.665.285
A211 Ecoles, Instituts ou centres de formation régionaux
communautaires, et Universités du Burundi, assurée
Activité Réaliser la formation de Cadres moyens de la Statistique à
4.211.000 100.000 100.000 100.000 100.000 100.000 100.000 500.000
A2111 l'Université du Burundi
Activité Appliquer un Plan de formation continue du Personnel
4.211.000 100.000 100.000 100.000 100.000 100.000 100.000 500.000
A2112 (formation à l'emploi, laboratoire de Langue anglaise)
94
Codes Activités Comptes Etat PTF 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL
Activité Envoyer en formation d'Ingénieurs démographes à l'IFORD,
4.211.000 44.470 44.470 44.470 44.470 44.470 44.470 222.350
A2114 les candidats reçus au concours
95
Codes Activités Comptes Etat PTF 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL
Gérer à l'ISTEBU, le Cadre des concertations techniques
Activité
requises par les Services Sectoriels et les services 6.643.000 30.000 30.000 30.000 30.000 30.000 30.000 150.000
A2212
décentralisés
Objectif
Production de données statistiques des Services sectoriels
stratégi 1.267.600 686.360 1.932.660 1.952.660 1.623.860 1.623.860 1.623.860 8.756.900
de statistiques, promue
que B1
96
Codes Activités Comptes Etat PTF 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL
Budgétiser les Dépenses de fonctionnement des Services
Activité
Centraux de Statistiques de Ministères (SCSM), tableau pour 6.641.000 217.400 217.400 217.400 217.400 217.400 217.400 1.087.000
B1141
les 26 SCSM
Budgétiser annuellement les Dépenses réservées aux activités
Activité
de collecte et de production de données statistiques ( ajouter 6.641.000 1.050.200 1.050.200 1.050.200 1.050.200 1.050.200 1.050.200 5.251.000
B1142
B2412)
Activité Former les Informaticiens des SCSM aux Système et Règles de Immob
10.000 10.000 10.000 20.000
B1221 Gestion et de Diffusion informatiques des Bases de Données incorporelle
97
Codes Activités Comptes Etat PTF 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL
Informer et former le Personnel des Services Centraux de
Activité Immob
Statistiques, sur les rudiments de chacune des applications 50000 50.000 50.000 100.000
B1231 incorporelle
statistiques pour intensifier le professionnalisme.
Informer et former le Personnel des Services déconcentrés
Activité Immob
des Ministères, sur les rudiments de chacune des applications 100000 100.000 100.000 200.000
B1232 incorporelle
statistiques pour intensifier le professionnalisme.
Produit Programme d’applications statistiques assuré, dès que la
0 1.300 0 0 1.300 1.300 1.300 3.900
B132 couverture statistique des données de base est suffisante
Assurer la réalisation de l'analyse statistique en même temps
Activité Immob
que la diffusion de données statistiques après deux années 1.300 1.300 1.300 1.300 3.900
B1323 incorporelle
d'amélioration de la couverture statistique
Etablissement du rapport d’activités annuel comportant un
Produit
Tableau de bord et des indicateurs de suivi par exercice 0 20.000 0 20.000 0 0 0 20.000
B133
annuel, adopté
Organiser une réunion de concertation technique avec la
Activité Cellule de concertation pour adopter la programmation axée Immob
0 20.000 20.000 20.000
B1335 sur les résultats et le cadre du suivi-évaluation du PTA de incorporelle
l'exercice précédent
Objectif Outils de base, méthodologies, système d'exploitation
stratégi informatiques harmonisés et modernisés, programmes 0 16.805.171 10.419.771 7.443.900 5.118.500 4.698.600 4.698.500 32.379.271
que B2 d'activités coordonnés au niveau national
98
Codes Activités Comptes Etat PTF 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL
Se concerter avec l'ISTEEBU pour contribuer à la collecte de
Activité Immob
données statistiques attendues dans la Comptabilité 5.000 5.000 5.000 5.000 5.000 5.000 25.000
B2213 incorporelle
Nationale
Produit
Les autres indicateurs socioéconomiques, élaborés 0 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 2.500 12.500
B 222
Activité Mener une Enquête Agricole pilote dans la capitale, une ville Immob
10.000 10.000 10.000
B2322 secondaire et une commune rurale, incorporelle
Au titre de l'opération lourde: recenser toutes les activités
agricoles et forestières, l'Elevage, la Pêche, et autres activités
Activité connexes identifiables, puis mener l'Enquête par sondage sur Immob
4.000.000 4.000.000 4.000.000
B2323 la structure des activités du secteur Primaire, suivi du relevé incorporelle
des prix au producteur par activité, selon localité tirée dans
l'échantillonnage
Mettre en banque les "Bases de données des Branches du
Activité Immob
Secteur Primaire" , l'Analyse étant incorporée dans le devis de 100 100 100
B2324 incorporelle
l'opération
Enquête Permanente de base, auprès des Ménages, suivie
Produit
d'un relevé des prix de détail à la consommation familiale 0 2.035.100 0 2.035.100 0 0 0 2.035.100
B233
dans les localités d'enquête, réalisée
99
Codes Activités Comptes Etat PTF 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL
Activité Mener une Enquête pilote dans la capitale, dans une ville Immob
35.000 35.000 35.000
B2332 secondaire et dans une commune rurale, incorporelle
100
Codes Activités Comptes Etat PTF 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL
B2416 D incorporelle
Activité Enquête sur les Etablissements scolaires, Hôpitaux et Centres Immob
200.000 200.000 200.000 200.000 200.000 200.000 1.000.000
B2416 E privés de Santé incorporelle
Activité Immob
Enquête routière 475.000 475.000 475.000 475.000 475.000 475.000 2.375.000
B2416 F incorporelle
Activité Immob
Enquête immobilière permanente 481.000 481.000 481.000 481.000 481.000 481.000 2.405.000
B2416 G incorporelle
Activité Immob
Enquête de conjoncture économique 200.000 200.000 200.000 200.000 200.000 800.000
B2416 H incorporelle
Activité Immob
Enquête sur la production de la Pêche 200.000 200.000 200.000 200.000 200.000 800.000
B2416 I incorporelle
Activité Immob
Enquête sur l'Emploi salarié 300.000 300.000 300.000 300.000 300.000 1.200.000
B2416 J incorporelle
Activité Immob
Enquête permanente prioritaire auprès des Ménages 600.000 600.000 600.000 600.000 1.800.000
B2416 K incorporelle
Activité Immob
Enquête de suivi sanitaire et phytosanitaire 500.000 500.000 500.000 500.000 500.000 500.000 2.500.000
B2416 L incorporelle
Produit Plan de formation au traitement des données statistiques
0 10.100 10.100 10.100 0 0 0 20.200
B 242 adopté
Activité Adapter les nouveaux logiciels au traitement des données Immob
10.000 10.000 10.000 20.000
B2421 statistiques incorporelle
Activité Capitaliser le Rapport d'évaluation et la base de données sur Immob
100 100 100 200
B2422 le perfectionnement réalisé, au titre du savoir-faire incorporelle
Produit
Plan de perfectionnement à l'Analyse statistique, adopté 0 10.100 0 0 10.000 100 0 10.100
B243
101
Codes Activités Comptes Etat PTF 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL
Activité Capitaliser le Rapport d'évaluation et la base de données sur Immob
100 100 100
B2442 la formation réalisée, au titre du savoir-faire incorporelle
Objectif
Fiabilité, qualité et régularité de la production de données
stratégi 0 1.476.600 682.300 876.800 0 0 0 1.559.100
statistiques, assurées
que B3
Produit Concertation pour détecter les incohérences dans les données
0 10.500 10.500 0 0 0 0 10.500
B311 statistiques existantes, organisée
Organiser un atelier de travail "Réflexions sur les
Activité Immob
incohérences dans les méthodes et données statistiques 10.000 10.000 10.000
B3111 incorporelle
produites"
Mettre en banque et éditer le Rapport de l'Atelier sur les
Activité Immob
réflexions sur les incohérences dans les méthodes et données 500 500 500
B3112 incorporelle
statistiques
Notes méthodologiques des opérations statistiques,
Produit
accompagnées de leur Manuel de Procédures et d'Exécution 0 50.000 50.000 0 0 0 0 50.000
B312
(MPE) respectif, élaborées
Elaborer en Atelier, les Notes méthodologiques des
Activité Immob
opérations statistiques programmées et les Manuels de 20.000 20.000 20.000
B3121 incorporelle
Procédures et d'Exécution (MPE) qui doivent les accompagner
Adapter les référentiels méthodologiques des organismes
Activité Immob
internationaux et les accompagner respectivement d'un 20.000 20.000 20.000
B3122 incorporelle
manuel de procédures et d'exécution
Activité Informer et former les Cadres de la Statistique sur la Immob
10.000 10.000 10.000
B3123 technique d'Enquête par sondage incorporelle
Nomenclatures de classification d'activités, de produits, de
Produit
comptes, d'opérations comptables, de zones pays du monde, 0 15.000 15.000 5.000 0 0 0 20.000
B321
à usage statistique, élaborées
102
Codes Activités Comptes Etat PTF 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL
Produit Outils de base de références régionale et internationale
0 10.400 10.400 0 0 0 0 10.400
B322 adaptés au contexte burundais
103
Codes Activités Comptes Etat PTF 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL
Activité Installer des ordinateurs et logiciels performants auprès de la Immob
322.500 322.500 322.500
B3324 Section Etat Civil de toutes les Communes incorporelle
Activité Installer les fonctionnalités du Système d'information Immob
67.500 67.500 67.500 135.000
B3325 statistique des Services Centraux incorporelle
Harmonisation des logiciels adaptés aux besoins du système
Produit
d'exploitation informatique de la Statistique au Burundi, 0 381.600 169.800 221.800 0 0 0 391.600
B333
adoptée
Activité Acquérir des logiciels performants pour l'exploitation Immob
360.000 156.000 204.000 360.000
B3331 informatique des données statistiques incorporelle
Activité Installer les logiciels performants à l'ISTEEBU, dans les SCSM, Immob
6.000 2.600 3.400 6.000
B3332 aux 17 chefs-lieux de provinces, incorporelle
Installer des logiciels performants auprès des sources
Activité Immob
statistiques de la Migration, des Permis de conduire et de la 1.200 1.200 1.200
B3333 incorporelle
Sécurité Publique (12 ordinateurs)
Activité Installer des logiciels performants auprès de la Section Immob
4.400 4.400 4.400
B3334 "Système d'information intégré" incorporelle
Activité Organiser un stage groupé de formation à l'utilisation des Immob
10.000 10.000 10.000 20.000
B3335 logiciels performants incorporelle
Objectif
stratégi Utilisation et diffusion des données statistiques, promues 0 32.500 0 0 32.500 32.500 32.500 97.500
que B4
Produit Plan annuel d’analyses thématiques issues des données
0 5.600 0 0 5.600 5.600 5.600 16.800
B411 statistiques actualisées, mis en œuvre
Mettre en œuvre le programme d'analyses thématiques des
Activité données de portée nationale concerté et visé ( 2 par an pour Immob
2.800 2.800 2.800 2.800 8.400
B4111 chacun des 7 Services de l'ISTEEBU, avant 2012, 3 à partir de incorporelle
2012, 2 cadres en moyenne engagés)
Activité Mettre en banque et gérer la mise à jour de la Base de Immob
2.800 2.800 2.800 2.800 8.400
B4112 données sur les analyses statistiques incorporelle
Plan d’analyses thématiques des sous-produits statistiques
Produit
sectoriels, mis en œuvre(4 par an avant 2012, 6 à partir de 0 10.400 0 0 10.400 10.400 10.400 31.200
B412
2012)
Mettre en banque et gérer la mise à jour de la Base de
Activité Immob
données sur les analyses statistiques de l'ISTEEBU et des 10.400 10.400 10.400 10.400 31.200
B4122 incorporelle
SCSM
104
Codes Activités Comptes Etat PTF 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL
Produit Etablissement d’une liste prévisible de publications
0 2.640 0 0 2.640 2.640 2.640 7.920
B421 périodiques, adopté
Activité Immob
Assurer la publication régulière des Publications annoncées 2.640 2.640 2.640 2.640 7.920
B4211 incorporelle
Produit Obligation de publier régulièrement des Analyses
0 13.860 0 0 13.860 13.860 13.860 41.580
B422 thématiques
Activité Disponibiliser les publications des Analyses statistiques Immob
660 660 660 660 1.980
B4221 thématiques au Centre National de l'Information Statistique incorporelle
Mettre en banque et gérer la mise à jour des Bases de
Activité Immob
données sur "Les Publications de données statistiques 13.200 13.200 13.200 13.200 39.600
B4222 incorporelle
“programmées et visées
Axe
stratégi Développer le système statistique décentralisé 0 144.701 116.355 64.701 36.355 36.355 36.355 290.121
que C
Objectif
stratégi Décentralisation du CTIS organisée en CPTIS par Province 0 21.000 21.000 7.000 7.000 7.000 7.000 49.000
que C1
Intégration de toutes les Communes dans le système
Produit
décentralisé de production de données statistiques au niveau 0 14.000 14.000 0 0 0 0 14.000
C111
de la Province, adoptée
Activité Organiser la coordination de la collecte de données Immob
7.000 7.000 7.000
C1111 statistiques, intégrant le genre incorporelle
Activité Centraliser les données statistiques collectées au niveau de la Immob
7.000 7.000 7.000
C1112 Province incorporelle
105
Codes Activités Comptes Etat PTF 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL
106
Codes Activités Comptes Etat PTF 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL
Objectif
Désagrégation des données statistiques nationales selon la
stratégi 0 24.646 0 24.646 0 0 0 24.646
Province et le Genre, développée
que C3
Payer les frais de transport des Consultants internationaux
Payer les Prestation des Consultants pour 5 jours ouvrables
Produit Payer les frais de séjour à Bujumbura, pour 7 jours, dans Immob
24.646 24.646 24.646
C311 l'objectif de former des statisticiens et démographes sur la incorporelle
désagrégation des données nationales selon la Province et le
Genre
Total 3.025.983 25.733.682 15.616.869 17.969.894 8.562.098 8.142.198 8.142.098 58.433.157
107
Annexe IV : Synthèse sur le coût total de mise en œuvre de la SNDS réparti sur 2010-2014 en milliers de FBU
Annexe V: Synthèse sur le financement par l’Etat du Burundi de la mise en œuvre du plan d’action 2010-2014 de la
SNDS ventilé par axe en milliers de FBU
Annexe VI : Synthèse sur le besoin de financement pour la mise en œuvre du plan d’action 2010-2014 ventilé par
axe en milliers de FBU
Impacts
…
Effets
1…
2…
3…
Produits
11…
12…
13…
Activités
111…
112…
113…
109
Annexe VIII: Personnes ressources ayant contribué à l’élaboration de la SNDS
a. Consultant international
b. Experts nationaux
d. Comité de pilotage.
110
Annexe IX: Liste des institutions représentées dans différents ateliers de
validation des documents d’étape de la SNDS du Burundi
A. Partenaires au développement
1. UNFPA
2. Banque Mondiale
3. PNUD
4. OMS
5. Commission Européenne
6. UNICEF
7. PAM
8. FAO
9. BINUB
C. ONG
1. Human Health Aid
2. New Vision
3. PSI
4. DFID
5. SNL
D. Société Civile
1. AEB
2. CCIB
E. Administrations
1. Présidence de la République
2. Première Vice Présidence de la République
3. Deuxième Vice Présidence de la République
4. Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale
5. Ministère de l’Eau, de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme
6. Ministère du Plan et de la Reconstruction
7. Ministère du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme
8. Ministère des Finances
9. Ministère de l’Intérieur
10. Ministère de la Santé Publique (EPISTAT)
11. Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage
12. Ministère de la Justice et Garde des Sceaux
13. Ministère de la Sécurité Publique
14. Ministère de l’Enseignement Primaire et Secondaire
15. Ministère de l’Energie et des Mines
16. Ministère de l’Education Nationale
18 Ministère des Droits de la Personne Humaine et du Genre
19 Institut de Statistique et d’Etudes Economiques du Burundi (ISTEEBU)
20 Programme Nationale de Santé Reproductive
21 Direction Général des Forêts et Environnement
22 Justice des Mineurs
23 Département de l’Emploi
24 Direction Général de la Planification Agricole et Elevage
25 INSS
26 Département de la Population
111
27 Conseil d’Administration de l’ISTEEBU
28 Ministère des Travaux Publics et de l’Equipement
29 Direction des Douanes
30 Office Nationale du Tourisme
31 Bureau ASAP
F. Presse
112
Annexe X : La structure organisationnelle du SSN
CNIS
Présidence: Deuxième Vice-Président
Secrétariat Technique
(ISTEEBU) CTIS
Présidence: DG ISTEEBU
Comités Sectoriels et
Groupes de travail
--------------------------------------------------------------
N.B.: MEMBRES DU CNIS
Autorité Autorité Conseiller Principal Conseiller Principal chargé Conseiller Principal chargé des
Ministérielle Ministérielle chargé des Questions des Questions Economiques à Questions Economiques à la
ayant ayant la Economiques à la la Première Vice-Présidence Deuxième Vice-Présidence de la
l’Agriculture Justice Présidence de la de la République République
République
113