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Depuis la naissance de l’économie il y a deux siècles, l’une des controverses les plus
profondes a consisté à savoir si oui ou non l’économie a tendance à se mouvoir vers
un équilibre de plein emploi à long terme. En langage moderne, nous appelons
théories classiques les approches qui insistent sur les puissantes forces auto
correctrices d’une économie. Les racines de la pensée classique se trouvent dans
Adam Smith (1776 : « la recherche sur la nature et la cause de la richesse des
nations. »), John Stuart Mill (1848 : « principe d’économie politique) ; J.B Say
(1936 : Théorie générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie) pour que
l’approche alternative, appelée aujourd’hui économie keynésienne, soit exprimée
correctement.
Les conceptions Keynésiennes et classiques sont donc les deux principales approches
classique et Keynésienne a trait à des conceptions différentes au sujet du
comportement de l’offre globale.
Les économistes Keynésiens croient que les prix et les salaires s’adaptent lentement,
si bien que les forces ramenant à l’équilibre peuvent demander de nombreuses années
ou même des décennies pour exercer leurs effets.
L’approche classique soutient que les prix et les salaires sont flexibles, si bien que
l’économie parvient très rapidement à son équilibre de long terme.
Expliquons les fondements scientifiques de ces deux approches.
Avant que « Keynes n’écrive la Théorie générale en 1936, les principaux penseurs
économiques adhéraient généralement à la conception classique de l’économie. Les
premiers économistes étaient fascinés par la Révolution industrielle et sa division du
travail. Son accumulation du capital et la croissance de son commerce international.
La conception classique est fondée sur la loi de Say (Jean Baptiste Say 1803) qui
énonce que « l’offre crée sa propre demande ». La logique de la loi Say s’appuie
sur l’idée qu’il n’y a pas de différence entre une économie monétaire et une économie
de troc, c’est-à-dire que si les usines peuvent produire davantage, les travailleurs
auront les moyens d’acheter la production.
En langage moderne, l’approche classique soutient que des prix et des salaires
flexibles effacent rapidement tout excès d’offre ou de demande et rétablissent le plein
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emploi et la pleine utilisation des capacités de production. En outre dans la
conception classique la politique macroéconomique ne peut jouer aucun rôle pour
stabiliser le cycle économique ou stabiliser le chômage
Conclusion
Une économie de marché moderne combine des éléments des deux modèles classique
et keynésien. A court terme, période de quelques mois ou années, le modèle
keynésien est plus approprié. Dans le long terme d’une décennie ou davantage, quand
les prix et les salaires ont le temps de s’adapter, l’approche classique rend mieux
compte de l’évolution de l’activité économique.
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Une économie s’inscrit dans le cadre d’un Etat ou d’un ensemble d’Etats (ex :
l’économie burkinabé, l’économie africaine).
Il importe de distinguer l’Etat au sens de la nation (ex : le Burkina Faso) et l’Etat au
sens des pouvoirs publics (en charge de la gestion du pays). L’Etat au sens de la
nation est un concept plus large, qui se définit par un territoire, une population et une
autorité (les pouvoirs publics proprement dits). L’homme vit en société d’où la
nécessité d’établir des règles communes, d’une autorité pour les faire respecter (ces
règles concernent aussi l’économie).
Fonctions de l’Etat dans l’économie
-le Maintien de l’ordre
La justice tranche les différends entre agents économiques (contrats non remplis,
faillites,…), la police assure l’ordre public, au besoin par la force, - l’Etat assure
aussi la défense contre les menaces extérieures (ex : militaires, environnementales).
Cette défense peut se faire via la signature d’accords internationaux (ex : OTAN pour
la défense militaire, Protocole de Kyoto pour la lutte contre les changements
climatiques) la constitution d’une armée et les limites aux importations (ex : dans le
cadre de la crise de grippe aviaire).
-La Réglementation des marchés
La surveillance de la concurrence (ex : interdiction des ententes entre fixation de
normes de qualité et de sécurité (ex : jouets), sanitaires (ex : alimentation),
environnementales (ex : pour diminuer la pollution des entreprises et des véhicules),
-le Garant de la monnaie
La monnaie a 3 fonctions essentielles : elle est intermédiaire dans les échanges (par
opposition à un système de troc) elle sert d’étalon c.-à-d. de mesure de la valeur des
BS et elle sert de réserve de pouvoir d’achat (pour les paiements futurs ou
inattendus). Vu l’importance vitale de la monnaie pour la société, il importe que
l’Etat fasse en sorte que les agents économiques aient confiance dans la capacité de la
monnaie à assumer ses fonctions essentielles. Afin de garantir son rôle
d’intermédiaire, l’Etat impose le cours légal de la monnaie, c.-à-d. qu’on ne peut pas
la refuser comme moyen de paiement (ex : un boulanger burkinabé ne peut pas
refuser des CFA en échange de son pain). Les deux autres fonctions de l’Etat sont
qu’il doit maîtriser l’inflation (c.-à-d. la hausse générale des prix) afin de préserver le
pouvoir d’achat de la monnaie. C’est la banque centrale qui remplit les différents
rôles de garant de la monnaie. En particulier, elle s’occupe de l’émission des billets,
s’occupe de la surveillance des banques, et est en charge de la politique monétaire
(contrôle de l’inflation) pour assurer sa capacité à assumer ses différentes tâches, la
loi garantit l’indépendance de la banque centrale par rapport au pouvoir politique (qui
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pourrait avoir des objectifs non compatibles avec la politique monétaire). C’est
particulièrement le cas de la BCEAO.
L’Etat est un Agent économique. En effet, l’Etat est producteur de BS non
marchands. Ex : éclairage public, gestion des immondices, gestion des infrastructures
(route, chemin de fer, aéroport, eau, gaz,…)
Du fait de ses nombreuses fonctions, l’Etat est un très gros employeur
(administration, armée, enseignement, police, santé,…), il assure également les
investissements publics, en particulier ceux qui contribuent au développement des
infrastructures (ex : routes, chemin de fer, aéroports,…) et il est aussi actionnaire des
entreprises publiques.
L’Etat et sa fonction redistributrice.
Pour assurer ses différentes fonctions, l’Etat doit disposer de moyens financiers. Pour
ce faire, l’Etat prélève les impôts qualifiés de indirects s’ils portent sur les revenus
(ex : impôt sur les personnes physiques) et d’indirects s’ils portent sur les échanges
(ex : TVA, accises sur l’alcool), les cotisations sociales (payées par les employés et
les employeurs).
Les fonctions de l’Etat impliquent des dépenses. Très schématiquement, celles-ci
Comprennent les transferts aux ménages et aux entreprises. Dans le cadre de la
sécurité sociale : allocations familiales, chômage, pension, soins de santé. Subsides
aux entreprises en matière de recherche. Traitements des fonctionnaires qui
produisent les BS publics (ex : en matière de santé et d’enseignement). Les transferts
ne résultent pas d’une contribution à la production et sont par nature sans contrepartie
!
Politiques économiques
Il s’agit des politiques en vue d’améliorer le fonctionnement de l’économie.
L’exemple de mesures de politiques économiques : lutte contre le chômage des
jeunes (réduction des cotisations sociales employeurs afin de réduire le coût
d’embauche des jeunes et de croissance de leur emploi), lutte contre l’inflation
(politique monétaire), blocage des salaires, contrôle de la quantité de monnaie en
circulation, lutte contre le ralentissement économique (stimuler l’activité des
entreprises en augmentant les commandes de l’Etat ou en diminuant leurs charges
(impôts ou cotisations sociales), autres interventions de l’Etat en vue d’améliorer le
fonctionnement de l’économie ( subsides à la recherche, reconversion économique de
régions en difficulté, développement de zones industrielles,…)
2.3.2.Le Produit Intérieur Brut (PIB)
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Le PIB est une mesure de la production nationale, c’est-à-dire de l’ensemble des
biens et services produits au cours d’une période donnée (en général l’année).Le PIB
se rattache étroitement à la notion de valeur ajoutée. Il présente deux composantes :
une marchande et une non marchande. Il peut être évalué à prix courants ou à prix
constants.
La valeur ajoutée par une entreprise pendant une période donnée est la différence
entre la valeur des biens et services produits et la valeur des biens et services utilisés
au cours du processus de production. Elle est aussi égale à la différence entre la
production totale et la somme des consommations intermédiaires. La consommation
intermédiaire, c'est l'utilisation intégrale d'un bien ou service dans un processus de
production. Ainsi, on a :
Valeur ajoutée =Production totale –Consommation intermediaire
Si l’économie nationale est constituée de l’ensemble des entreprises, on a
PIB= VAB avec VAB :valeur ajoutée brut
2.3.3.Le marché du travail
2.33.1.La demande de travail
Le marché du travail (MT) est le « lieu » où se rencontrent les agents qui offrent leur
« force » de travail (ceux qui cherchent un emploi) et les agents qui souhaitent
engager des travailleurs (ceux qui offrent des emplois). Dans sa version de base, la
description de MT est très similaire à celle d’un marché de BS parfaitement
concurrentiel. Les travailleurs offrent du temps de travail et demandent des emplois,
tandis que les employeurs demandent du temps de travail et offrent des emplois. Par
convention, la description du MT retient la variable « temps de travail ». En
conséquence, sur le MT, la demande provient des employeurs et l’offre des
travailleurs. La demande de travail (DT) est le nombre de travailleurs que les
employeurs sont prêts à engager à un niveau de salaire donné. La courbe de DT
renseigne la demande de travail pour les différents niveaux du salaire possibles. C’est
une relation quantitative qui relie le salaire (w) et la demande de travail (LD). Il peut
être décrit par un tableau, un graphique ou une équation mathématique. Un salaire w
plus élevé implique pour les entreprises des coûts de production plus élevés et donc
des profits moindres. Leurs activités étant profitables, les employeurs sont – disposés
à engager du personnel. En conséquence, la DT est une fonction décroissante de w.
La DT dépend non seulement du salaire, mais aussi d’autres variables comme les
perspectives futures de profit.
23.3.2. L’offre de travail
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L’offre de travail (OT) renseigne le temps que les travailleurs sont prêts à offrir pour
travailler à un niveau de salaire donné. La courbe d’OT renseigne l’offre de travail
pour les différents niveaux du salaire possibles. C’est une relation quantitative qui
relie le salaire (w) et l’offre de travail (LO).Un salaire w plus élevé implique que le
travail est plus attractif, ce qui rend les travailleurs prêts à travailler plus. En
conséquence, l’OT est une fonction croissante de w. L’OT dépend non seulement du
salaire, mais aussi d’autres variables comme la qualité des emplois disponibles, les
perspectives de carrière, l’ambiance de travail,…
Les ménages peuvent placer cette épargne dans des institutions financières ; elle peut
être ensuite prêtée aux entreprises qui en ont besoin pour investir. Ils peuvent acheter
des actions ou des obligations émises par les entreprises. Ces dernières utilisent cette
épargne pour acheter des biens d’investissement. On peut obtenir le graphique
suivant (voir fiche)
Dans cet exemple, le revenu des ménages se décompose en 2 emplois : 750 en
consommation, 250 en épargne. L’épargne investie directement (actions, obligations)
ou indirectement (institutions financières) sert aux entreprises à acheter des biens
d’investissement pour un montant de 250. L’investissement constitue une demande
de la part des entreprises.
En reprenant les optiques du circuit des échanges, nous pouvons écrire
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Y = C + I (1)
En considérant qu’une partie du revenu est allouée à la consommation et une autre à
l’épargne, on a :
Y = C + S (1)
avec C : consommation et S :
épargne
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Alors, C + I = Y = C + S (3) Soit 750 + 250 = 1000 = 750 + 250
En retranchant C dans chaque membre de l’égalité (3), on a : I = S.
Il vient que dans une telle économie hypothétique, la seule façon d’épargner est
d’investir.
2.4112 : Modèle à trois agents
L’Etat est le troisième acteur introduit dans le circuit économique. Il prélève des
impôts et taxes uniquement sur les ménages dans le cas de l’exemple simplifié de
l’économie et effectue deux types de dépenses : des achats de biens et services aux
entreprises qui génèrent une activité de production et sont à l’origine d’une
distribution de revenus G, et des paiements de transferts aux ménages sans
contrepartie notés R.
C+I+G=Y=C+S+T–R
Y=C+S+T-R
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« B » vend sa production à raison de 50% à des investisseurs nationaux et
exporte 80% du restant.
« C » vend sa production à des consommateurs finals.
IV. L’économie d’un pays est caractérisée par les flux macroéconomiques
suivants en milliards de F CFA. PIB (au prix du marché)
……………………………………1.322
Revenus des facteurs reçus du reste du monde ………………..22
Revenus des facteurs versés au reste du monde……………….19
Amortissements……………………………………………….150
Impôts indirects nets de subventions………………………….155
Excédents nets d’exploitation des unités résidentes……………50
Calculez :
1) le Produit national brut au prix du marché (PNBpm)
2) le Revenu national au prix du marché (RNpm)
3) le Revenu national au coût des facteurs (RNcf)
4) La masse des salaires perçus par les salariés résidents ainsi que les revenus
tirés de la propriété et de l’entreprise
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Les deux principaux types d'actifs financiers sont les actions et les obligations,
dont l'émission constitue dans les deux cas un moyen de financement pour les
entreprises.
-Une action est un titre de propriété qui donne à son détenteur le droit de
participer aux décisions prises par l'entreprise (vote à l'assemblée générale des
actionnaires), et le droit de toucher une partie des profits que l'entreprise réalise
(dividendes).
- Une obligation est un titre de créance qui donne à son détenteur le droit de
toucher, à une (ou des) dates fixée(s), une (ou des) sommes correspondants au
remboursement de la somme initialement avancée, augmentée d'un intérêt.
Les obligations constituent un actif jugé moins risqué que les actions parce que
les entreprises doivent légalement rembourser leurs dettes alors qu'elles ne sont
pas obligées de servir un dividende à leurs actionnaires. La contrepartie de ce
moindre risque est un niveau de rémunération plus faible (en moyenne) que celui
obtenu avec des actions. Toutefois, plus l'émetteur d'une obligation présente un
risque de défaut important, plus il devra offrir un intérêt élevé pour attirer les
financeurs.
Les obligations sont cotées sur les marchés financiers. Leur cotation baisse
notamment quand le risque de défaut augmente.
Les actions peuvent être cotées ou non sur les marchés financiers; c'est
généralement le cas de celles des plus grandes entreprises. Leur cotation baisse
notamment si les espoirs de profit (et donc de dividendes) diminuent.
3.2.2.Autres modes de financement des agents privés
- L'endettement auprès d'un établissement de crédit (le plus souvent une banque)
constitue un moyen de financement accessible aux entreprises et aux ménages. Il
ne fait pas directement l'objet d'un actif financier coté sur un marché. Toutefois
l'établissement de crédit peut lui-même se financer par obligations ou actions:
leur valeur se trouve alors liée à celle des crédits que l'établissement a consentis.
L'endettement peut aussi être directement souscrit entre deux agents
économiques (crédit d'une entreprise à une autre entreprise, crédit entre deux
particuliers, ... ). Dans ce cas, il ne fait pas l'objet d'un actif financier coté sur un
marché.
3.2.3.Modes de financement de l'Etat
Par souci de simplification, on entend ici par Etat l'ensemble des administrations
publiques qu'elles soient nationales, locales ou de sécurité sociale.
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- Le financement par obligations n'est pas l'apanage des entreprises: l'Etat peut
aussi y avoir recours. En France, les titres correspondants s'appellent des
Obligations Assimilables du Trésor (OAT). L'Etat français étant considéré
comme un emprunteur très peu risqué, le taux d'intérêt servi sur les OAT est
faible. Historiquement, certains Etats ont toutefois fait défaut sur leur dette
(exemple: emprunts russes en 1917). Les Etats font partie des rares agents à
émettre des obligations à long terme (qui correspondent à des emprunts sur des
durées allant jusqu'à plusieurs dizaines d'années: 50 ans en France).
• Jusqu'à ce que les Banques centrales soient indépendantes des Etats (c'est
désormais le cas dans la zone BCEAO), un Etat pouvait également se financer
par création monétaire. Il s'agissait ni plus ni moins pour l'Etat que de créer des
instruments de paiement (pièces, billets, ... ) et de les utiliser pour régler les
dépenses qu'il souhaitait financer. Cette pratique engendrait de nombreux effets
pervers. C'est pour les éviter que les Banques centrales ont été rendues
indépendantes.
3.3. MONNAIE
3.3.1.Liquidité d'un actif
Par définition, un actif est d'autant plus liquide qu'il peut facilement être utilisé
pour régler des transactions économiques. Le plus liquide des actifs est la
monnaie qui est directement utilisable pour régler des transactions (la loi
contraint les agents à l'accepter). Une obligation ou une action cotée sont moins
liquides puisqu'il faut les revendre sur le marché et se servir du produit de la
vente pour régler une transaction. Sont encore moins liquides des actifs comme
un bien immobilier, un tableau de maître, ...
3.3.2. Définition de la monnaie
La monnaie est constituée de l'ensemble des moyens de règlement permettant
d'éteindre « instantanément» une dette.
Du point de vue théorique, il faudrait distinguer cette fonction abstraite de la
monnaie avec les instruments concrets permettant de l'exercer (billets, pièces,
chèques, ... ). Ces instruments constituent la forme monétaire.
En pratique, et pour des raisons historiques, la monnaie désigne tout à la fois (i)
un moyen de règlement des échanges économiques, (ii) une unité permettant de
mesurer les coûts ou les prix, (iii) une réserve de valeur permettant l'épargne.
La monnaie est un mauvais moyen d'épargne car elle ne rapporte rien. Toutefois
son caractère liquide peut justifier qu'on la retienne comme moyen d'épargne
pour une faible durée (et de petits montants), constituant ainsi une partie de
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l'épargne dite de précaution (destinée à être mobilisée à court terme pour des
dépenses imprévues).
3.3.3.Agrégats monétaires
Dans la définition de la monnaie, l'appréciation du caractère «instantané» peut
porter à interprétation. En pratique, on distingue différents types de monnaie
selon leur plus ou moins grande liquidité. On classe ainsi les formes monétaires
en différentes catégories, allant de la plus liquide à la moins liquide. On a :
(Ml) : monnaie fiduciaire (pièces et billets) et dépôts des comptes courants (qui
permettent de régler par chèque, virement, ... )
(M2) : (Ml) + placements à vue gérés par les banques et le Trésor (livret A,.. )
(M3) : (M2) + Plans d'Epargne Logement + placements à terme + ...
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3.3.4. Offre et demande de monnaie
La demande de monnaie provient des agents économiques désireux de régler des
échanges (et d'épargner sous forme monétaire).
L'offre de monnaie est (plus ou moins bien) contrôlée par la Banque centrale. Soit
directement (monnaie fiduciaire qu'elle seule a le droit de créer) soit indirectement
(contraintes pesant sur les crédits qui sont octroyés par les établissements de crédit
comme les banques commerciales et qui viennent gonfler les dépôts des comptes
courants).
A RETENIR
Les deux grands modes de financement des entreprises (actions et obligations) et
leurs caractéristiques. Les trois fonctions de la monnaie: moyen de régler les
échanges, unité de valeur, moyen d'épargner. Le contrôle de l'offre de monnaie par la
Banque
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