Le programme
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Procédé d’Adsorption
1.1. Définition
L’adsorption peut être définie comme l’opération fondamentale de Génie
Chimique qui exploite l’aptitude de certains solides à concentrer spécifiquement
à leur surface les constituants d’une solution permettant ainsi leur séparation. Le
solide est appelé adsorbant et la substance qui s’adsorbe est l’adsorbat. IL
existe deux types d’adsorption qui se diffèrent complètement par les énergies
mises en jeu et par leur nature
- l’adsorption physique ou adsorption de Van der Waals, elle se fait par des
forces d’interaction physiques, et se produit sans modification de la structure
moléculaire et est parfaitement réversible. De point de vue thermodynamique,
l’adsorption physique est spontané et entraine le passage du système
(adsorbat+adsorbant)à un état plus stable (G0). La physisorption est favorisée
par une baisse de la température, et l’énergie de liaison 40kJ/mol.
- l’adsorption chimique ou chimisorption ou encore adsorption activée est
caractérisée par une réaction chimique entre l’adsorbant et l’adsorbat, il y a
formation d’un composé chimique à la surface du solide. L’énergie mise en jeu est
alors une énergie de liaison (jusqu’à 400kJ/mol), et le processus est alors
beaucoup moins réversible, voire irréversible et engendre une couche
monomoléculaire.
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Procédé d’Adsorption
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Procédé d’Adsorption
- les silices (silica gel : SiO2, n H2O) fabriqués à partir de solutions colloïdales
d’acide silicique et employés pour le séchage des gaz et la séparation des
hydrocarbures. Ils peuvent adsorber l’humidité ambiante pour assécher une
atmosphère.
(*) Un pore est une cavité fermée ou ouverte et plus profonde que large. Avec un
porosimètre à mercure, on peut déterminer des pores de 2 nm à 1 m
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Procédé d’Adsorption
Une loi empirique qui permet de relier approximativement le rayon moyen des
pores et la surface spécifique est donnée par :
3𝜒
𝜎=
𝜌𝑝 𝑟
Selon la nomenclature IUPAC, les pores sont classés comme suite :
* Macropores : dpore 50 nm
* Mésopores : 2nm dpore 50 nm
* Micropores : dpore 2nm
- Aire spécifique : la principale propriété requise d’un adsorbant est sa capacité
de rétention. Celle-ci n’est mesurable que lorsqu’elle est suffisamment élevée. On
caractérise alors le solide en exprimant l’aire spécifique de ce solide SBET(m2/g),
c-à-d la surface totale accessible aux molécules de fluide ramenée à l’unité de
masse (m2/g) ou au volume de particules ou d’appareillage et obtenir l’aire
volumique (m2/m3)
- Capacité théorique d’adsorption correspondant à la quantité maximale de soluté
qui peut être adsorbée dans les conditions opératoires par unité de masse
d’adsorbant frais.
Quelques propriétés physiques de certains adsorbants sont regroupées dans le
tableau ci-dessous.
Tableau 1 : Adsorbants industriels (caractéristiques)
Nom Source Principales Porosité Degré de Masse Surface
applications interne vide volumique spécifique
(%) externe b (g/cm3) (m2/g)
(%)
Alumine Naturelle ou Déshydratation 30-40 40-50 0,72-0,88 200-300
activée industrielle en phase gaz ou
liquide
Tamis Naturelle ou Séparation de 45-55 35 0,65-0,70 800
moléculaire industrielle molécules par
effet stérique
Charbon industrielle Récupération 55-75 35-40 0,16-0,48 400-1500
actif des solvants
(dans l’air)
Gels de Naturelle ou Adsorption de 70 40 0,4 350-800
silice industrielle molécules
polaires
+hydrocarbures
non saturés
Argile et naturelle Dégraissage / / / 2000
terre laine,
décolorations
huiles
1-4 régénération ou “stripping”
L’adsorption physique est un phénomène réversible et l’opération de
régénération est très importante dans l’industrie. Puisque l’adsorption est
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Procédé d’Adsorption
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Procédé d’Adsorption
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Procédé d’Adsorption
- type 2 : c’est le type appelé sigmoïde. La courbe m = f (P/Po) admet une asymptote
pour P/Po = 1. C’est le type le plus fréquent et selon BRUNAUER, EMMET et TELLER
(B.E.T.), la première partie de la courbe correspond à une adsorption mono-
moléculaire, ensuite il se forme une couche multimoléculaire d’épaisseur indéfinie.
- type 3 : La concavité des courbes de ce type est tournée vers l’axe des ordonnées.
La quantité de gaz adsorbée croit sans limite jusqu’à ce que P/Po tende vers 1. Une
couche multimoléculaire infinie peut se former à la surface de l’adsorbant. Ce type
d’isotherme est rare (ex : adsorption Br2 ou I2 sur silicagel à 19°C)
- type 4 : les isothermes de ce type sont semblables à celles de type 2 mais la
quantité adsorbée de gaz atteint une valeur finie pour P/Po = 1. Dans ce cas, il y a un
phénomène de condensation capillaire, le maximum obtenu pour la quantité adsorbée
correspond au remplissage complet de toutes les capillarites, et le phénomène n’est
pas réversible (ex : adsorption de la vapeur d’eau sur charbon actif à 29°C et du
benzène sur gel d’oxyde à 50°C)
- type 5 (rare): les isothermes de ce type ressemblent à celles du type 3 pour les
valeurs les plus faibles de P/Po. Pour des valeurs plus élevées de la saturation
relative, il y a une ressemblance avec les isothermes du type 4. Il y a condensation
capillaire et adsorption en couche d’épaisseur finie (ex : adsorption de N2 sur gel de
silice-alumine).
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Procédé d’Adsorption
q e = (Co − Ce )
v
(1)
m
S H L C Ce
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Procédé d’Adsorption
En phase gazeuse :
𝑑𝑚
= 𝑘1 𝐶(𝑚∞ − 𝑚) − 𝑘2 𝑚 (5)
𝑑𝑡
dm
A l’équilibre, =0, et nous obtenons la relation dite de Langmuir
dt
𝐾𝐿 𝐶
𝑚 = 𝑚∞ (6)
1+𝐾𝐿 𝐶
m est capacité maximale d’adsorption (mg ou cm3/g), et KL constante d’équilibre
de Langmuir. C ou P concentration ou pression partielle de l’adsorbat dans la
phase fluide. Cette équation peut être exploitée par régression linéaire et
régression non linéaire.
1 1 1 1
Forme linéaire I = + (7),
𝑚 𝑚∞ 𝐾𝐿 𝑚∞ 𝑃
𝑃 1 𝑃
Forme linéaire II = + (8)
𝑚 𝐾𝐿 𝑚∞ 𝑚∞
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Procédé d’Adsorption
En phase liquide
𝑞∞ 𝐾𝐿 𝐶𝑒
𝑞𝑒 = (9)
1+𝐾𝐿 𝐶𝑒
1 1 1 1
Forme I = + (10)
𝑞𝑒 𝑞∞ 𝐾𝐿 𝑞∞ 𝐶𝑒
𝐶𝑒 𝐶𝑒 1
Forme II = + (11)
𝑞𝑒 𝑞∞ 𝐾𝐿 𝑞∞
Avec q la capacité maximale de l’adsorbant (mg d’adsorbat/g d’adsorbant), qe
(mg/g) et Ce (mg/L) sont respectivement la capacité d’adsorption et la
concentration résiduelle à l’équilibre
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Procédé d’Adsorption
Toth a proposé son modèle pour l’adsorption des gaz, mais l’idée pour être
étendue à l’adsorption des solutés dilués dans une solution aqueuse.
𝑞∞ 𝐶𝑒
𝑞𝑒 = (𝐾 𝑚 1/𝑚 (15)
𝐿 +𝐶𝑒 )
Facteur de séparation
A partir de ces concentrations adimensionnelles, on définit le facteur de
séparation par :
(18)
X et Y étant des concentrations à l’équilibre.
Dans des conditions données, les concentrations réduites X et Y à l’équilibre sont
donc liées par la relation :
(19)
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Procédé d’Adsorption
(20)
(21)
(22)
Ou encore
(23)
Par identification
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Procédé d’Adsorption
(24)
Taux de distribution T
Le taux de distribution est la valeur limite du rapport de la quantité maximale de
soluté que peut adsorber le solide à la quantité maximale qui peut être présente
dans la phase fluide à l’intérieur du contacteur. Il est donné par :
(25)
où W est la masse de solide sec dans le contacteur
v le volume du contacteur
le degré de vide externe de la couche
(26)
alors
(27)
Avec (28)
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Procédé d’Adsorption
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Procédé d’Adsorption
𝑑𝑚
𝑉𝑝 𝜌𝑝 = 𝑘𝑓 𝑠𝑝 (𝐶 − 𝐶𝑠 )
𝑑𝑡
𝑠𝑝
𝑎𝑝 = (1 − 𝜀)
𝑉𝑝
𝑑𝑚 𝑘𝑓 𝑎𝑝
= (𝐶 − 𝐶𝑠 )
𝑑𝑡 𝜌𝑝 (1 − 𝜀)
𝑑𝑌 𝑘𝑓 𝑎𝑝 𝐶𝑜
𝑚𝑜∗ = (𝑋 − 𝑋𝑠 )
𝑑𝑡 𝜌𝑝 (1 − 𝜀)
𝑑𝑌 𝑘𝑓 𝑎𝑝
= (𝑋 − 𝑋𝑠 )
𝑑𝑡 𝑇𝜀
𝜌𝑝 (1 − 𝜀)𝑚𝑜∗
𝑇=
𝐶𝑜 𝜀
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Procédé d’Adsorption
0,323
𝐷 𝑑𝑝3 𝜌2 𝑔 𝜌𝑝 − 𝜌 0,3 𝐷 𝜌 −0,4
𝑘𝑓 𝑎𝑝 = 1,47(1 − 𝜀) 2 ( 2 ) ( ) ( )
𝑑𝑝 𝜇 𝜌 𝜇
Dans le cas de C(t) fourni (discontinu), on pourra déterminer kfap via le modèle
simple de Schlünder (1975).
En raisonnant par rapport à la solution l’accumulation du soluté est :
dC
− = k f ap (C − Cs )
dt
v
Sachant que pour un batch : m = (Co − C) w
dC
Aux premiers instants Cs= 0 : − = k f ap C
dt
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Procédé d’Adsorption
∂Y Dpore Co ∂2 X 2 ∂X ∂2 Y 2 ∂Y
= [ + ] + Ds [ + ]
∂t ρp m∗o ∂r 2 r ∂r ∂r 2 r ∂r
Soit encore :
∂Y Dpore (1 − ε) ∂2 X 2 ∂X ∂2 Y 2 ∂Y
= [ 2 + ] + Ds [ 2 + ]
∂t Tε ∂r r ∂r ∂r r ∂r
𝜕𝑌 𝜕𝑌 𝜕𝑌
= ( ) + ( )
𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝑝𝑜𝑟𝑒 𝜕𝑡 𝑠
Où
Dpore : la diffusivité du soluté dans la phase fluide à l’intérieur des pores
Ds : la diffusivité des molécules adsorbées à la surface du solide
X: la concentration réduite en soluté dans la phase fluide à l’intérieur des
pores à une distance r du centre de la particule
Y: la concentration réduite du soluté adsorbé à la surface de l’adsorbant à la
distance r du centre de la particule
t: le temps
Avec des conditions limites appropriées, l’intégration peut s’envisager par des
méthodes numériques.
On peut décomposer le mécanisme global en traitant séparément la diffusion
poreuse et la diffusion superficielle.
∂Y Dp (1 − ε) ∂2 X 2 ∂X
( ) = [ 2 + ]
∂t pore Tε ∂r r ∂r
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Procédé d’Adsorption
𝜒
𝐷𝑝𝑜𝑟𝑒 = 𝐷𝑀
𝜏
Il est avantageux de représenter le transfert dans les pores à partir de
potentiel d’échange définie à partir de concentrations qui peuvent être atteindre
soit par le calcul soit par l’expérience. Wermeulen et Quilici ont établi la relation
approchée suivante :
dY ψpore k pore ap
( ) = (Ys − Y)
dt pore Tε
0,775
Avec : ψpore = 1−0,225R0,4 si R < 1
ψpore 1 si R 1
60Dpore
Et k pore ap = (1 − ε)
d2p
∂Y ∂2 Y 2 ∂Y
( ) = Ds [ 2 + ]
∂t s ∂r r ∂r
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Procédé d’Adsorption
0,894
Avec : ψs = 1−0,106R0,25 si R <1
ψs 1 si R 1
∂Y ∂2 Y 2 ∂Y
( ) = Deff [ 2 + ]
∂t ∂r r ∂r
Deff : coefficient de diffusion effectif du soluté dans le grain
Avec les conditions limites :
𝜕𝑌
∀ r et t = 0 Yi = 0 et ( ) = 0, Crank (1956) proposa, pour un contacteur
𝜕𝑟 𝑟=0
batch (adsorbeur discontinu), une solution analytique exacte pour une particule
sphérique :
∞
2R p (−1)n nπr Deff n2 π2
Yr = 1 + ∑ sin Exp (− t)
πr n Rp R2p
n=1
3 𝑅
Sachant que la valeur moyenne de 𝑌 = 𝑅3 ∫0 𝑝 𝑌(𝑟) 𝑟 2 𝑑𝑟, Crank aboutit à :
𝑝
∞
6 1 Deff n2 π2
Y = 1 − 2 ∑ 2 Exp (− t)
π n R2p
n=1
6 Deff π2
1−Y= Exp (− t)
π2 R2p
1/2
6 Deff
Et pour Y< 0,3 : Y= ( t)
√π R2p
1/2
Deff t 1 nRp Deff t
Entre les deux domaines : Y = 1 − 6 ( ) [ + 2 ∑∞
n=1 erfc ( )]− 3
R2p √ π √Deff t R2p
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Procédé d’Adsorption
W,mo
V,Ce
W,m(t)
V, Co V,C(t) W,qe
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Procédé d’Adsorption
Le transfert de masse s’arrête une fois l’équilibre atteint au bout d’un temps
infini, et la D.O coupe la courbe d’équilibre (C.E) au point (Y*, X*)
Graphiquement, on obtient :
Y
C.E
Y*
Yo
X* 1 X
Adsorption mono-étagée
Remarque : les compositions des phases à l’équilibre peuvent être calculées à
partir des modèles d’isotherme d’adsorption couplés à l’équation de conservation
de masse.
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Procédé d’Adsorption
1 (2 𝑞 𝑋 + 𝑝 − 𝑎)(2𝑞 + 𝑝 + 𝑎)
𝜏= 𝐿𝑛 (14)
𝑎 (2 𝑞 𝑋 + 𝑝 + 𝑎)(2𝑞 + 𝑝 − 𝑎)
𝑏 ′ = (𝑇𝑌𝑜 + 1) (23)
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Procédé d’Adsorption
Y
C.E
Y1*
Pente= -1/T1
Y 2*
Pente =-1/T2
*
Y3
Pente =-1/T3
Yo
X3* X2* X1* Xo X
Remarque : un trop grand nombre d’étages nécessite un investissement trop
coûteux et on utilise généralement deux étages.
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Procédé d’Adsorption
1 − 𝑋1∗ 𝑊1 𝑚𝑜∗
𝑇1 = = (33)
(𝑋1∗ )1/𝑛 𝑉𝐶𝑜
De même, pour l’étage 2 :
𝑋1∗ − 𝑋2∗ 𝑊2 𝑚𝑜∗
𝑇2 = 1 = (34)
𝑉𝐶𝑜
(𝑋2∗ )𝑛
La quantité totale d’adsorbant frais à introduire est :
𝑉𝐶𝑜 1 − 𝑋1∗ 𝑋1∗ − 𝑋2∗
𝑊1 + 𝑊2 = ∗ [ ∗ 1/𝑛 + ] (35)
𝑚𝑜 (𝑋1 ) (𝑋2∗ )1/𝑛
X2* est imposée, W1+W2 n’est fonction que de X1* et elle est minimale lorsque :
𝑑(𝑊1 + 𝑊2 )
=0 (36)
𝑑𝑋1∗
Après dérivation, on obtient :
1/𝑛
𝑋1∗ 1 1 1
( ∗) − = 1 − (37)
𝑋2 𝑛 𝑋1∗ 𝑛
La solution de cette équation est donnée sous forme d’abaque (ci-joint) et la
connaissance de X1* permet de calculer W1 et W2, connaissant V, Co et mo*.
Xo=1 X1 X2 X3 Xi Xn
V Co C1 C2 C3 Ci-1 Ci Cn-1 Cn
W m1 1 m2 2 m3 3 m4 mi i mi+1 mn n mo
Y1 Y2 Y3 Yi Yo
Sachant qu’à chaque étage Yi(ou mi) est en équilibre avec Xi(ou Ci) et (Yi+1, Xi) est
un point opératoire
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Procédé d’Adsorption
Y i*
Pente = 1/T
Yi+1
Droite opératoire
Yo
Xn Xi X1* Xo=1 X
4.2.2.Taux minimum d’adsorption
L’adsorption multiétagée à contre-courant n’est possible que si le taux
d’adsorbant (masse d’adsorbant par unité de volume de solution) est supérieur à
une valeur minimale. Cette valeur minimale s’obtient à partir de la pente de la
droite opératoire coupant ou touchant la courbe d’équilibre.
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Procédé d’Adsorption
Y
C.E
Droite opératoire
Pente = (1/T)min
Yo Adsorption défavorable
Xn X
Y
C.E
Ylim
Pente = (1/T)min
Droite opératoire
Yo Adsorption favorable
Xn Xo=1 X
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Procédé d’Adsorption
X1* X2*
Xo
Y1* Y 2* Yo
1/𝑛
1 𝑋1∗ 𝑋1∗
− 1 = ( ∗) ( ∗ − 1) (49)
𝑋2∗ 𝑋2 𝑋2
La solution de cette équation est donnée sous forme d’abaque. Connaissant X2* on
peut déterminer X1* donc T et la masse d’adsorbant à introduire.
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Procédé d’Adsorption
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Procédé d’Adsorption
(a)
(b)
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Procédé d’Adsorption
𝑉𝑝 = 𝑄 𝑡𝑝 (1)
𝑉𝑆 = 𝑄 𝑡𝑆 (2)
Où Amax : représente la quantité maximale d'adsorbat qui peut être éliminée par
le lit à l'intérieur de la zone de transfert de masse.
Az : est la quantité réellement éliminée à l’intérieur de la zone de transfert
de matière.
• La hauteur de la zone de transfert de matière (Hz)
C’est dans cette portion du lit que pratiquement se déroule la majeure partie
du phénomène. Elle détermine la vitesse d’élimination de l’adsorbat par
l’adsorbant. C’est un paramètre effectif de quantification des vitesses globales
d’échange, elle se calcule comme suit :
𝐻𝑍 = 𝑈𝑍 𝑡𝑍 (4)
𝑡𝑍 = 𝑡𝑠 − 𝑡𝑝 (5)
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Procédé d’Adsorption
• Si F=0, cela veut dire que l’adsorbant est entièrement saturé, le temps de
formation (tf) de la ZTM au dessus du lit devrait être sensiblement égal
au temps (tz), le temps que met cette dernière à parcourir une distance
égale à sa propre profondeur.
• D’autre part, si F=1, alors l’adsorbant est exempt d’adsorbat, le temps de
formation de ZTM devrait être très court, à la limite égale à zéro. Ces
deux conditions limites sont décrites par une relation :
t f = (1 − F )t Z = (1 − F )(t S − t p ) (8)
Z .t Z Z (t S − t P )
Et HZ = = (9)
t S − t f t P + F (t S − t P )
Z (VS − VP )
HZ = (10)
VP + F (VS − VP )
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Procédé d’Adsorption
Z ZQ
UZ = = (11)
t z V P + F (VS − V P )
qtotal
%= 100 (15)
mtotal
1. Introduction
Dans les systèmes continus, le solide et le fluide circulent à contre courant.
L’adsorbant doit être régénéré avec un courant gazeux annexe avant d’être
recyclé. Ainsi, une unité complète comprend deux sections : une d’adsorption et
une de désorption avec recyclage de solide. Le contact gaz-solide se réalise soit
dans des lits mobiles soit encore dans des lits fluidisés multi-étagés avec
recirculation de solide entre les étages.
Q p , me Cs, Xs, Q
Section d’adsorption
Section de désorption
Ye, me
Eluteur
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Procédé d’Adsorption
Qp, m QC-d(QC)
dz
QC
Qpm +d(Qm)
𝑄 𝑑𝐶 = 𝐾𝑓 𝑎𝑝 Ω(𝐶 − 𝐶 ∗ )𝑑𝑧
𝐻
𝐻 = ∫ 𝑑𝑧 = 𝑁𝑈𝑇. 𝐻𝑈𝑇
𝑜
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Procédé d’Adsorption
m*=f(C*)
ms ou Ys
m=f(C)
D.O
Cs C*1 C1 Co C ou X
La droite opératoire est obtenue par un bilan partiel entre l’entrée de la colonne
et un niveau quelconque de la colonne, il s’écrit :
𝑄. 𝑋. 𝐶𝑜 + 𝑄𝑝 𝑌𝑒 𝑚𝑜∗ = 𝑄𝑝 . 𝑌. 𝑚𝑜∗ + 𝑄. 𝑋𝑠 . 𝐶𝑜
E.Ye + Xs = E.Y - X
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